Toxoplasmose et femme enceinte

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Toxoplasmose et femme enceinte
Toxoplasmose et femme enceinte
Prévention de la toxoplasmose chez la femme enceinte
Selon une enquête effectuée en France en 1995 sur une population de femmes enceintes sérologiquement négatives au début de leur grossesse, les principaux facteurs de risque
sont :
une consommation de viande de boeuf ou de mouton mal cuite,
une hygiène incorrecte pour le lavage des mains et des instruments de cuisine,
une consommation de crudités en dehors du foyer (dont la préparation a été faite par un tiers).
La présence de chats, de chiens (vecteur d’ookystes par leur pelage) et d’insectes coprophiles n’apparaît pas comme un facteur de risque puisque une hygiène irréprochable
(lavage des mains régulier, après avoir caressé un animal ou changé sa litière, ou avant de manipuler de la nourriture) permet de réduire ce risque à zéro.
Le facteur de risque est alors proportionnel aux bonnes pratiques d’hygiène. Pour exemple, le simple fait de manipuler des crudités après avoir manipulé de la viande crue ou
insuffisamment cuite, sans se laver les mains entre temps et/ou sans changer d’instrument de découpe, peut‐être indirectement considéré comme un facteur de risque non
négligeable.
Quelles mesures pour protéger la femme enceinte des ookystes ?
La future mère doit se laver les mains à chaque fois qu’elle manipule son
chat ou son chien (potentiellement porteur d’ookystes). Elle devrait en outre limiter au maximum ces manipulations.
Le plateau à déjection du chat doit être vidé et nettoyé quotidiennement à
l’eau bouillante, de sorte que les éventuels ookystes de T. gondii soient éliminés avant qu’ils ne soient sporulés, donc infectants pour les humains.
Le port de gants en caoutchouc est recommandé pour toute manipulation de
terre ou de sable pouvant être contaminé par des matières fécales de chats.
Le nettoyage des légumes souillés par la terre doit être minutieux
Toxoplasmose et femme enceinte