les pratiques du dopage : l`hydre du sport

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les pratiques du dopage : l`hydre du sport
OBSERVATOIRE GEOSTRATEGIQUE
DU SPORT
LES PRATIQUES DU DOPAGE :
L’HYDRE DU SPORT ?
PAR
PIM VERSCHUUREN ET CAROLE GOMEZ
CHERCHEURS À L’INSTITUT DE RELATIONS INTERNATIONALES
ET STRATÉGIQUES
JUILLET 2013
Les pratiques du dopage : l’hydre du sport ?
Les pratiques du dopage : l’hydre du sport ?
Le dopage aura été omniprésent sur la scène médiatique et politique de juillet 2013. Alors que les
soupçons, fondés ou non, concernant le 100ème Tour de France se faisaient de plus en plus pressants, on
apprenait le contrôle positif de deux des plus grands sprinters, Asafa Powell et Tyson Gay, jetant un
nouveau discrédit sur l’athlétisme mondial, après l’affaire Balco 1. C’est dans ce climat de suspicion et de
désillusion qu’est intervenu le rapport de la Commission d’enquête du Sénat sur « l’efficacité de la lutte
anti-dopage », qui a été rendu public le 24 juillet 2013. Audacieux dans sa démarche de faire un état des
lieux précis, il s’est pourtant heurté à des obstacles nombreux, qui ne lui ont permis d’apporter les
éléments novateurs attendus et espérés.
Une commission d’enquête sénatoriale : pourquoi faire ?
L’objectif de cette commission, composée notamment de Jean-François Humbert, Jean-Jacques Lozach,
ou encore l’ancienne ministre des sports, Chantal Jouanno, créée le 20 février 2013, était de faire, non
seulement, un « état des lieux précis et circonstancié, à la fois des pratiques dopantes et de notre politique
publique en matière de lutte contre le dopage afin de dégager des solutions consensuelles permettant de
renforcer l’efficacité de la politique de l’Etat 2 », mais aussi de refondre le dispositif législatif existant. En
organisant déplacements, conférences et tables rondes et en procédant à quelques 65 auditions, en public
comme à huis-clos, faisant intervenir des politiques, sportifs de 18 disciplines, journalistes, scientifiques,
administrateurs français comme étrangers, cette commission avait pour ambition de dresser un panorama
exhaustif des pratiques dopantes et s’interroger sur la pertinence du dispositif actuel de la lutte contre le
dopage. Après avoir formulé 60 propositions tendant à améliorer la lutte contre le dopage tant au niveau
français qu’au niveau international, la Commission a pu, par recoupements entre des échantillons prélevés
au cours des Tours 1998 et 1999 et utilisés en 2004 à des fins de recherches et les archives du Ministère
des sports où se trouvaient les noms des coureurs associés, reconstituer une liste, non exhaustive, des
coureurs qui étaient dopés. Alors que des noms circulaient déjà dans la presse avant même la conclusion
du rapport, et que la majorité des observateurs attendaient avec impatience ce dense rapport de 800 pages
pour pouvoir consulter seulement l’annexe où figurait « la liste », il parait essentiel pourtant d’aller au-delà,
et ce pour trois raisons.
Le dopage, enjeu éthique et sanitaire
Au-delà de noms et de révélations, ce rapport avait pour objectif de « briser l’omerta » 3 entourant
les pratiques dopantes dans le sport. A travers 7 piliers (Connaitre-Prévenir-Contrôler-AnalyserSanctionner-Pénaliser-Coopérer) et les 60 propositions, la Commission d’enquête entendait ainsi relancer
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la lutte contre le dopage, afin de lui donner « une longueur d’avance 4 ». L’attention, ainsi concentrée sur la
pratique du dopage, permettait de mettre en exergue deux points. Comme l’indiquait le rapporteur de la
Commission, Jean-Jacques Lozach, au cours de la réunion de restitution, la lutte contre le dopage est tout
à la fois un enjeu éthique et ne l’oublions pas, sanitaire.
D’une part, le dopage remet en cause la notion même d’intégrité du sport, au même titre que les
matchs truqués. La « glorieuse incertitude » décrite par Pierre de Coubertin est par là même foulée aux
pieds. Comme révélé au cours du procès Puerto 5, le dopage est devenu un véritable système
institutionnalisé, répondant à une importante offre et demande. Alors qu’après la loi Buffet de 1999 (cf
infra), la France était considérée comme le bon exemple à suivre pour les autres pays, les sénateurs ont dû
faire face à une réalité toute autre : lacune dans la coordination des différents organes dédiés à la lutte
contre le dopage, laboratoire d’analyse dépassé par d’autres plus performants. Ce constat non pas d’échec
mais de carence met ainsi en exergue le fait que les enjeux stratégiques, technologiques et financiers, audelà de la simple performance, sont omniprésents et dépassent souvent le giron d’un sportif ou d’une
discipline. L’économie du spectacle qui s’est largement développée, au cours des dernières décennies, a
indéniablement accentué la pression sur la performance sportive et a pu, par voie de conséquence, inciter à
la pratique du dopage. En dénonçant cette dérive, le rapport préconise ainsi une certaine réforme de la
gouvernance, devant prendre en compte ce nouveau levier 6
D’autre part, comme le démontre le nombre important de scientifiques auditionnés, le dopage
reste avant tout une question de santé publique, où sa pratique systématique a des répercussions fatales sur
le court ou long terme. Rappelons ainsi les disparitions de Tom Simpson, Florence Griffith-Joyner, Knut
Enemark, Philippe Gaumont, Laurent Fignon pour ne citer qu’eux. Si dans certains cas, l’explication du
décès n’est pas directement liée à la pratique dopante, le lien de cause à effet est pourtant incontestable.
Un collectif s’est d’ailleurs créé en Italie, les « veuves du Calcio 7 », et dénonce depuis maintenant plus de
vingt ans les pratiques dopantes dans le championnat de football italien. Comme indiqué par le Docteur
Jean-Pierre de Mondenard au cours de son audition par la Commission d’enquête, le risque pour un
athlète dopé d’avoir un accident cardio-vasculaire après 45 ans était multiplié par 5 par rapport à la
moyenne 8. L’ensemble des acteurs mobilisés dans cette lutte s’intéresse aussi à l’aspect économique de
cette pratique et notamment, entend mettre en lumière les réseaux par lesquels ces produits dopants
transitent. La lutte contre le dopage est donc un combat éthique, sanitaire et d’ordre public qu’on ne peut
pourtant mener seul.
Un combat qui doit nécessairement passer par une coopération internationale
Ainsi, à la lecture seule des comptes rendus, une conclusion s’esquisse naturellement. Le dopage ne touche
plus, comme certains le voudraient, essentiellement le cyclisme ou l’athlétisme, et ce, en dépit de l’actualité
du mois avec les soupçons concernant le 100ème tour de France ou les contrôles positifs de Gay et Powell.
Les auditions s’égrenant, on pouvait déjà voir se dégager trois lignes fortes : le dopage touche désormais
toutes les disciplines, tous les niveaux et toutes les nationalités. Tout comme le sport, le dopage a
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démontré son caractère universel, global, comme les affaires Puerto 9, Galgo ou Balco ont pu déjà le
prouver. Comme le note le rapport, la coordination doit être le maître mot de ce combat et elle doit être
perceptible à différents niveaux : prévention, action, répression. Ainsi, la lutte contre le dopage doit donc
non seulement s’organiser au niveau national, en coordonnant l’ensemble des organes 10 dédiés à cette
tâche, mais aussi et surtout au niveau international et interdisciplinaire, en dépassant ainsi les seules
logiques de compartimentation qui avaient prévalu jusqu’à lors. À travers ses investigations, la
Commission d’enquête a ainsi souligné la difficile coordination de l’ensemble de ses acteurs dont le but
commun est pourtant de redonner ses lettres de noblesse à un sport propre, loin de toutes les dérives et
les scandales qu’il a pu connaitre au cours de la décennie écoulée. Afin de faire face à ce constat, des
propositions ont été présentées, mais leur mise en œuvre s’annonce évidemment plus que difficile. Cette
politique n’est rendue possible qu’avec une volonté politique, sociétale mais surtout sportive d’une
véritable coopération de l’ensemble des organisations nationales comme transnationales. En effet, il est
intéressant de noter la présence de plus en plus importante d’organisations nationales et internationales
sportives comme non sportives dans cette lutte. Conventions de lutte contre le dopage 11, fondation d’une
agence mondiale 12 sont autant d’éléments qui viennent s’ajouter à la longue liste de l’arsenal juridique et
administratif déployé pour lutter contre ce fléau, sans qu’il y ait toutefois une coordination suffisante entre
ces différents éléments. Ainsi, le rapport préconisait évidemment une meilleure entente entre les
partenaires, qui doit passer par une approche globale afin de leur permettre d’œuvrer ensemble pour la
définition d’une stratégie de lutte, commune et efficace.
Vers la fin du mythe de l’apolitisme du sport ?
À travers ce rapport, on voit que le politique tend à s’immiscer dans la gouvernance du domaine sportif,
comme nous en avons eu l’exemple la semaine passée avec la rencontre entre une Commission spéciale du
Conseil de l’Europe et la FIFA 13. Il est ici intéressant de noter la frontière poreuse existant entre le sport
et la sphère politique. Alors que le mythe de l’apolitisme du sport persiste toujours, l’importance du
dispositif législatif, l’implication des États dans le domaine sportif prouve le contraire. La chronologie cidessous nous démontre l’implication des pouvoirs publics dès les premières heures et la course à la
technologie qui est alors lancée. Comme l’a signalé justement le rapporteur Lozach, la lutte contre le
dopage est avant tout une lutte contre le temps et le perfectionnement des technologies visant à améliorer
les techniques de dopage. L’arrivée massive d’argent dans le sport a certes accentué les disparités entre le
dopage artisanal et institutionnalisé, mais a surtout prouvé qu’une véritable politique de lutte contre les
pratiques dopantes était nécessaire, voire indispensable, sous peine de toujours poursuivre une chimère et
de voir constamment les têtes du dopage repousser.
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Chronologie :
 Antiquité : les athlètes consommaient couramment de l’alcool avant une compétition. Afin de
prohiber cette pratique, les juges reniflaient l’haleine des sportifs avant leur rentrée dans le stade.
De même, certains sportifs consommaient de la viande de chèvre, taureau ou porc afin
d’améliorer leur propre performances.
 1626 : Des immigrés hollandais qui venaient de créer la Compagnie de Nouvelle-Néerlande,
achètent l’île de Manhattan et y fondent leur capitale : Niew Amsterdam. Le « doop » est l’aliment
de base de leur alimentation et reconnue pour ses vertus stimulantes.
 1887 : Première mention du dopage comme phénomène : Article du Dr Marcet « de l’usage des
stimulants alcooliques dans les courses de montagne ».
 1903 : Première apparition du mot « doping».
 1921 : Première apparition du mot « dopage » en France.
 1928 : L’IAAF est la première fédération sportive internationale à interdire le recours à des
substances stimulantes.
 1931 : Première apparition du terme dopage dans des articles scientifiques, succédant au mot
« stimulant ».
 1960 : suspicion de dopage du coureur cycliste danois Knut Enemark mort à l’arrivée de la course
des 100 km aux J.O. de Rome.
 1963 : Le CIO décide d’instaurer un contrôle antidopage et décide de la mise en place d’une
commission d’experts par les Etats Membres du Conseil de l’Europe.
 1964 : contrôle de féminité des sœurs PRESS, lanceuses de poids.
 1965 : Première loi anti-dopage : loi Herzog n°65-412 14 du 1er juin 1965 tendant à la répression de
l’usage des stimulants à l’occasion des compétitions sportives. Il créé de plus le Laboratoire
national de dépistage du dopage (LNDD) qui se trouve, depuis 1989 à Châtenay-Malabry.
 1967 : décès de Tom Simpson au cours du Tour de France (amphétamines).
 1967 : Publication d’une première liste de produits interdits.
 1968 : Application des premiers tests anti-dopage aux JO de Mexico.
 1974-1989 : Plan d’Etat 14-25 15. Politique mise en œuvre par la RDA. Afin de démontrer
l’importance de la RDA sur la scène mondiale, l’accent est mis sur le sport. Il est donc décidé de
mettre en œuvre une politique draconienne de sélection et d’entrainement des athlètes, qui
s’accompagnent d’une campagne systématique de dopage. 16
 1975 : Loi Mazeaud 17 n°75-988 du 29 octobre 1975 relative au développement de l’éducation
physique et sportive.
 1976 : 2300 contrôles aux J.O. de Montréal 7 haltérophiles disqualifiés.
 1984 : J.O. de Los Angeles : 11 athlètes positifs et construction du 1er laboratoire de contrôle
américain.
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 1988 : J.O. de Séoul, une dizaine d’athlètes déclarés positifs dont Ben JOHNSON (aux
anabolisants), disqualifié après sa victoire et son record du monde sur le 100m. Il sera par la suite
récidiviste en 1993 et radié à vie.
 1989 : Loi Bambuck 18 n°89-432 du 28 juin 1989 relative à la prévention et à la répression de
l’usage des produits dopants à l’occasion des compétitions et manifestations sportives. Elle vient
abroger la loi Herzog en remplaçant les sanctions pénales par des sanctions administratives ou
disciplinaires. Elle introduit en outre la notion de prévention conformément aux
recommandations de la Charte européenne.
 1989 : Signature à Strasbourg de la Convention contre le dopage.
 1994 : Jeux Asiatiques d’Hiroshima, 11 sportifs chinois dont 7 nageurs contrôlés positifs. Mais
aussi, saisie record effectuée par les douanes de l’aéroport de Mexico de 50 tonnes d’Ephédrine,
destinées aux laboratoires clandestins de Tijuana.
 1995 : Juste avant l’ouverture des championnats du Monde de Canton, l’haltérophilie annonce 64
cas de dopage avérés pour 95 au niveau international.
 1998 : Affaire FESTINA, puis affaire TVM
 1999 : Conférence mondiale de lutte contre le dopage à Lausanne et qui donnera naissance à
l’AMA
 1999 : Loi Buffet n°99-223 19 du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à
la lutte contre le dopage. Elle introduit un dispositif coercitif à l’attention des fédérations
sportives en matière de surveillance médicale de leurs licenciés. Elle institutionnalise, de plus, la
lutte contre le dopage et met en place le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage
(CPLD), qui est chargé de conseiller, d’informer, voire de réprimer, ainsi que des antennes
médicales de lutte contre le dopage (AMLD). Enfin, elle renforce les sanctions pénales à
l’encontre des trafiquants et des pourvoyeurs.
 1999 : Création de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). Fondation de droit suisse, elle
promeut, coordonne et supervise la lutte contre le dopage dans le sport au niveau international.
Elle est financée par le mouvement sportif et les gouvernements qui s’en partagent la direction.
 2002 : Protocole additionnel à la Convention contre le dopage, entré en vigueur le 1er avril 2004.
 2003 : Adoption du code mondial antidopage « le code ». Il entre en vigueur en 2004.
 2003 : Affaire BALCO, mettant en cause un laboratoire fournissant des produits dopants à des
athlètes principalement américains (Marion Jones, Tim Montgomery, Kelli White etc…)
 2003 : Le Président de la FIFA annonce qu’elle ne se conformera pas au code mondial antidopage
de l’AMA.
 2005 : L’UNESCO adopte, le 19 octobre 2005, la convention internationale contre le dopage dans
le sport. Elle est entrée en vigueur le 1er février 2007 20.
 2006 : Loi Lamour n°2006-405 21 du 5 avril 2006 relative à la lutte contre le dopage et à la
protection de la santé des sportifs. Elle créé notamment une autorité administrative indépendante,
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l’Agence française de lutte contre le dopage, qui succède au Conseil de prévention et de lutte
contre le dopage.
 2006 : La FIFA accepte finalement de se conformer au code de l’AMA tout en conservant la
possibilité de sanctionner au cas par cas.
 2006 : Affaire PUERTO mettant en cause le Dr Fuentes où de nombreux cyclistes, tennismen
sont mis en cause.
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1
L’affaire Balco désigne un scandale de dopage aux Etats-Unis, en 2003 et touchant principalement l’athlétisme
mais aussi le cyclisme, la boxe, le football américain. Elle aboutit à la condamnation pénale ou sportive de
nombreux athlètes : Marion Jones, Tim Montgomery, Dwain Chambers, etc.
2
http://www.senat.fr/presse/cp20130227c.html
3
P23 du rapport, http://www.senat.fr/rap/r12-782-1/r12-782-11.pdf
4
Titre proposé pour le rapport, http://www.senat.fr/rap/r12-782-1/r12-782-11.pdf
5
« Opération Puerto : le rendez-vous manqué de la lutte contre le dopage dans le sport », 08/05/2013
http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article8123
6
« Le sport s’inscrivant de plus en plus dans l’économie du spectacle, avec pour corollaire l’injection massive
d’argent dans de nombreuses disciplines, la lutte antidopage doit à la fois être à la hauteur de ces enjeux et
prendre elle-même des accents financiers si nécessaire, notamment en termes de sanctions », p12,
http://www.senat.fr/rap/r12-782-1/r12-782-11.pdf
7
« L’affaire
des
veuves
du
Calcio
rebondit »,
06/01/2003,
Libération,
http://www.liberation.fr/sports/0101436184-l-affaire-des-veuves-du-calcio-rebondit
8
http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17036.html
9
« Opération Puerto : le rendez-vous manqué de la lutte contre le dopage dans le sport », 8 mai 2013, Affaires
stratégiques, http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article8123
10
P199 et suivantes, http://www.senat.fr/rap/r12-782-1/r12-782-11.pdf
11
« Convention contre le dopage » en 1989 du Conseil de l’Europe, « Convention internationale contre le
dopage dans le sport » en 2005 de l’UNESCO.
12
L’AMA a été créée suite à la Conférence mondiale de lutte contre le dopage à Lausanne.
13
Veille hebdomadaire de l’Observatoire Géostratégique du sport, Veille n°3 (16-23 juillet 2013),
http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/obs-geostrategique-sport/veille-sport-n3.pdf
14
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19650602&numTexte=&pageDe
but=04531&pageFin=
15
http://www.presseurop.eu/en/content/article/80561-doping-legacy
16
http://www.youtube.com/watch?v=a7cxArgeg3s
17
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19751030&numTexte=&pageDe
but=11180&pageFin=
18
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19890701&numTexte=&pageDeb
ut=08146&pageFin=
19
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000758636&fastPos=2&fastReqId=1655
661450&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte
20
http://unesdoc.unesco.org/images/0018/001884/188405f.pdf
21
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000242468&dateTexte=&categorieLien
=id
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