Les marques aveugles - Centre d`Art Contemporain Genève

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Les marques aveugles - Centre d`Art Contemporain Genève
10, rue des Vieux-Grenadiers, 1205 Genève, [email protected], www.centre.ch
25.11.2011 – 22.01.2012
2e étage
Une image fixe de l’aéroport d’Orly, et cette phrase presque aussi emblématique que le film : « Ceci est l’histoire
d’un homme marqué par une image d’enfance » ; ainsi s’ouvre LA JETÉE (1962) de Chris Marker. L’exposition
intitulée LES MARQUES AVEUGLES prend pour point de départ cette œuvre, devenue classique, pour une réflexion
contemporaine sur le temps et la mémoire, et plus spécifiquement la relation entre image et empreinte, trace,
traumatisme, dans un rapport étroit à la photographie.
Il est possible que l’acte de se souvenir soit indissociable de la mise en scène, du cadrage et du dispositif même
de la photographie. « On photographie les objets pour les chasser de son esprit » (Kafka) ; la photographie
pourrait se substituer à la mémoire, devenir en quelque sorte une archive du souvenir. Mais peut-être le cœur de la
problématique repose-t-il à fortiori sur la question du cadrage. La photographie sans doute cristallise un fragment
de réel – même si ce « réel » peut à tout moment être remis en question par la nature du support photographique
–; ce fragment cependant ne semble pas plus signifiant que les éléments se situant hors de son cadre, qui s’étant
dérobés à l’image, s’adressent à l’imagination. De quelle façon cette dialectique entre présent et absent, tangible et
immatériel, peut-elle être envisagée, alors même qu’elle s’adosse à un paradoxe ?
Comme pour le traumatisme – évènement brutal inscrit dans l’inconscient, qui ne peut être identifié qu’à postériori
comme souvenir, trace – ce qui n’est pas visible dans la photographie est néanmoins présent et essentiel.
Ce paradoxe est par ailleurs également fondamental au medium filmique, qui non seulement illustre de façon
emblématique cette présence/absence dans le dispositif de la projection et de l’écran – faisant office de cache
–, mais aussi dans son fonctionnement même, la simulation du mouvement découlant de la différence entre les
images. Il est question de ce que l’on voit, mais à plus forte raison encore, tel un portrait en creux, de ce qui n’est
pas donné à voir, ce que l’on perçoit. Absence, disparition, inconscient, sont autant de stratégies et mécanismes
mis en œuvre dans les travaux présentés dans LES MARQUES AVEUGLES.
Ces œuvres principalement filmiques développent toutes un rapport plus ou moins direct et étroit à la photographie.
Ce lien, intrinsèque ou exacerbé, ajoute naturellement la question du montage à celles de la photographie et de la
mémoire. Outre l’interruption, la répétition semble être dans ce contexte l’élément charnière de ce mécanisme : la
répétition, restaurant la possibilité de ce qui a été, rend en effet cet objet par là-même et de façon paradoxale à
nouveau possible (Agamben). La mémoire dispose du pouvoir de rétablir les différentes potentialités d’un passé.
Le projet propose un parcours conceptuel et formel à travers ces lignes de réflexion, qui se développent dans
l’exposition, une performance au mois de janvier, et une série de projections aux cinémas du Grütli, permettant non
seulement d’élargir le spectre du type d’œuvres présentées, mais également leur format et réception.
POINT AVEUGLE
ROBERT-JAN LACOMBE (*1986 Mandima /CD; vit et travaille en CH)
CHRIS MARKER (*1924 Neuilly-sur-Seine / F ; vit et travaille à Paris)
AKRAM ZAATARI (*1966 Saïda / LB ; vit et travaille à Beyrouth)
Projection au Grütli : JAMES BENNING (*1942 à Milwaukee, WI / USA ; vit et travaille à Val Verde, CA / USA)
A travers la redécouverte d’images d’archives longtemps conservées à Bordeaux chez ses grands-parents, RobertJan Lacombe relate dans AU REVOIR MANDIMA son enfance passée à Mandima, un petit village du nord-est du
Zaïre où il est né. Au-delà de la douleur liée à la nostalgie d’une époque et de ce moment – dont il n’avait pas
compris les enjeux – se dessine, tel un point aveugle, la problématique plus sourde et fondamentale du colonialisme
et de son impact.
LA JETÉE, de Chris Marker, dépeint le monde après la troisième guerre mondiale (atomique) alors que les hommes
ont été contraints de se réfugier sous terre. Les prisonniers d’un camp sont les sujets d’expérimentations visant au
secours de l’humanité et sont pour ce faire projetés dans d’autres époques du passé ou du futur. La forme ici se
mêle étroitement au contenu alors que le film explore les qualités du mouvement et de la fixité dans la photographie
et le cinéma, tresse souvenir et oubli, et indique des directions conflictuelles.
Vidéo épistolaire contant une séparation entre deux hommes, RED CHEWING GUM d’Akram Zaatari se déroule dans
le contexte de la transformation du district de Hamra, l’une des rues les plus connues de Beyrouth et un ancien
centre commercial florissant en plein changement. Tandis que la guerre se laisse percevoir comme une toile de fond
invisible mais omniprésente, une image récurrente, presque obsessionnelle, parcourt le récit et les images du film :
un garçon jette son chewing-gum une fois que le sucre en est consommé.
Un film exigeant qui requiert la patience du spectateur, 13 LAKES de James Benning dépeint treize lacs en
autant de séquences de dix minutes. Les plans fixes, quoique très profonds, restreignent l’image à une fenêtre et
contraignent le spectateur par leur durée à une observation inspirée de la nature et de ses détails. Ce cadrage, qui
est récurrent dans sa structure (la ligne d’horizon se situe approximativement au milieu de l’image partageant eau
et ciel de façon presque équivalente), engendre par ailleurs une mise en exergue des éléments situés hors cadre
(dont les sons peuvent être perçus) et de la présence de Benning et de sa caméra.
APRES-COUP
PAVEL BÜCHLER (*1952 Prague / CZ; vit et travaille à Manchester / UK)
WENDELIEN VAN OLDENBORGH (*1962 Rotterdam / NL ; vit et travaille à Rotterdam / NL)
GITTE VILLESEN (*1965 Ansager / DK ; vit et travaille à Copenhague / DK et Berlin / D)
Projection au Grütli : BRENT GREEN (*1984 WV / USA; vit et travaille à Cressona, PA / USA).
THE SHADOW OF ITS DISAPPEARANCE, 30 SEPTEMBER 2011, SUNRISE/SUNSET consiste en deux dessins
produits par Pavel Büchler lors d’une journée ensoleillée, consignant et exposant l’ombre mouvante d’un crayon
trouvé (dans ce cas précis, deux crayons couverts respectivement d’un coucher et d’un lever de soleil). A mesure
que la substance du crayon diminue sous l’action perpétuelle de l’artiste, l’ombre est quant à elle conservée,
comme un enregistrement méticuleusement rendu, d’une présence qui eût été sinon définitivement perdue.
Dans APRES LA REPRISE, LA PRISE, Wendelien van Oldenborgh examine à l’aide d’un diaporama fluide la mémoire
et les effets d’un passé récent. A la fin des années 90, un groupe d’employés majoritairement féminin lutte pour
défendre son travail et ses droits dans des usines Levi’s de Belgique et de France, destinées à être délocalisées
vers des pays économiquement plus « favorables ». Cette résistance se soldera, comme c’est habituellement
le cas, par une défaite et un désarroi profond pour ces femmes ayant travaillé – pour bon nombre d’entre elles
depuis leur adolescence – dans ces usines. Le projet de van Oldenborgh, réalisé dans l’école KTA-Wollemarkt de
Mechelen, implique deux de ces anciennes ouvrières Levi’s, devenues par la suite actrices dans des films ou pièces
de théâtre ayant trait à leur parcours, et de jeunes étudiants du Technical Atheneum qui s’apprêtent à amorcer leur
vie professionnelle. Le dialogue, développé sans script, comprend entre autres des échanges au sujet des liens entre
les problématiques ayant trait aux modifications des conditions de travail et à la subjectivité des conditions de la
production culturelle dans ses différentes prises, et reprises.
Pour AUTHENTIC. OBJECTIVE. SUBJECTIVE. OR WHICH RULES DOES ONE FOLLOW?, commissionné pour
l’exposition « Auschwitz-Prozess 4 Ks 2/63 Frankfurt am Main » au Martin-Gropius Bau de Berlin, Gitte Villesen
s’est entretenue avec six chercheurs du Bauer Institute de Francfort, ayant initié l’exposition relative au procès
d’Auschwitz et produit un DVD de matériel d’archive incluant cent heures d’enregistrement. Ces entretiens, qui
offrent une triple distance vis-à-vis du moment concerné, évoquent principalement la question de l’objectivité et de
la subjectivité au regard des standards scientifiques. Ils mènent néanmoins nécessairement à la quête impossible
de vérité, ainsi qu’à la question du facteur humain, qui inévitablement complique le processus. La teneur des
enregistrements, mais aussi leur nature même – sonore, et donc à la fois immatérielle et extrêmement proche –
forcément engendrent des difficultés et résistances chez les chercheurs ayant pour difficile tâche d’organiser et
de transmettre ces données. Ajoutés à la vidéo, les collages de l’artiste permettent de matérialiser une possible
superposition ou mise en exergue de certains détails des documents historiques.
GRAVITY WAS EVERYWHERE BACK THEN de Brent Green conte l’histoire vraie de Leonard et de Mary, de leur
amour, et de la quête désespérée de Léonard, qui construisit une tour sur sa maison afin de sauver sa femme de la
maladie. Inspiré par le destin de Leonard Wood, Brent Green a reconstruit son excentrique maison dans son jardin,
et recréé son histoire sous la forme d’un film animé image-par-image. Avec une esthétique singulière, un décalage
(inévitable) entre image et son, le film est une ode au romantisme et au bricolage, sur fond d’interrogations plus
fondamentales, spirituelles ou existentielles.
FLOUTÉS
ROSA BARBA (*1972 Agrigente / I ; vit et travaille à Berlin / D)
LOUISE HERVÉ ET CHLOÉ MAILLET (*1981 F; vivent et travaillent à Paris / F)
MARGARET SALMON (*1975 New York, NY / USA ; vit et travaille à New York / USA et Kent / UK)
Projections au Grütli : ISIDORE ISOU (*1925 Botosani / RO ; † 2007 Paris) &
WILLIAM E. JONES (*1984 Canton, OH / USA; vit et travaille à Los Angeles, CA/ USA).
Dans A PRIVATE TABLEAUX, Rosa Barba déambule sous le fleuve Mersey (UK), enregistrant l’air de la ville
souterraine pompé par les tunnels. Sur le plafond des galeries, elle filme des dessins blancs, tracés par les
ingénieurs dans le but d’observer les fissures créées par la pression des voitures, établissant ainsi un schéma du
trafic urbain. S’affiliant visuellement à des peintures ou des dessins ancestraux de grottes, Rosa Barba oublie un
instant le monde rationnel et fonctionnalisé pour ne plus imaginer dans ces motifs qu’une narration mystérieuse.
Adoptant la forme et le rythme d’un rouleau de rétroprojecteur dont l’image projetée est remplacée chaque
semaine par la suivante sur le rouleau (tourné manuellement),
AVANT LE MONDE, ET APRES (SERIAL) de Louise Hervé et Chloé Maillet est un film muet. Partant d’un ouvrage
du juriste suisse Johan Jacob Bachofen (« Le droit maternel » 1861) ayant trait aux sociétés archaïques fondées sur
la gynécocratie (pouvoir exercé par les femmes), le projet propose un parallèle avec des films de science-fiction
post-apocalyptiques. La performance du 12 janvier constitue le dernier épisode et dénouement du film, permettant
par ailleurs de découvrir les images manquées ou celles ayant été au contraire vues et absorbées, et qui seront à
cette occasion appréhendées d’une nouvelle façon.
Margaret Salmon a souvent décrit son travail comme des portraits temporels, instantanés, éphémères (‘time-based
portraits’). Cette idée se réfère nécessairement à la question du matériel filmique même, mais véhicule également
une poésie qui se retrouve dans chacun de ses travaux. Elle nous livre avec UNTITLED (COLOUR LINE) les visages de
différents personnages, colorés, superposés; des portraits mouvants et flous, qui se refusent à fixer une image trop
précise des sujets qu’elle décrit.
TRAITÉ DE BAVE ET D’ÉTERNITÉ est un film expérimental basé sur le principe de ce qu’Isidore Isou, son auteur,
appelle le montage « discrépant », consistant en une disjonction totale entre le son et l’image, travaillés de façon
autonome sans aucune relation signifiante. La bande-son, constituée de poèmes lettristes (servant de générique
et d’interludes) et d’une narration contant l’histoire de Daniel, auteur d’un manifeste pour un nouveau cinéma (le
cinéma « discrépant »), se confronte à des images constituées en grande partie de matériel trouvé (films militaires,
exercices de gymnastique) mais aussi de scènes représentant Isou déambulant dans le quartier de Saint-Germaindes-Près ou en compagnie de personnalités telles que Cendrars ou Cocteau). Ces images sont soumises au procédé
de la ciselure, qui consiste à peindre, gratter ou rayer directement le photogramme, rompant par là-même la fluidité
du mouvement du film dans une volonté violente de renouveler le médium filmique.
DISCREPANCY de William E. Jones est le titre d’un groupe d’œuvres – présentées ici de façon synchrone sur un
écran unique – s’inspirant de « Traité de bave et d’éternité » et du manifeste de « cinéma discrépant » défendu
par Isidore Isou. La bande son de « Traité… » radicalement condensée pour atteindre une durée de 9’30, est lue
par un générateur de voix de synthèse. Elle s’associe à différents types d’images allant de matériel administratif
(une conférence de la Drug Enforcement Administration ou des images de la guerre du Vietnam), à des éléments
formels directement liés aux media tels que le motif apparaissant au rembobinage d’une cassette mini-DV ou celui
du programme de musique iTunes.
TRACES
HOLLIS FRAMPTON (*1936 Wooster, OH / USA ; † 1984 New York, NY / USA)
KATJA MATER (*1979 NL; vit et travaille à Amsterdam / NL)
HITO STEYERL (*1966 Munich / D; vit et travaille à Berlin / D)
Projection au Grütli : CHANTAL AKERMAN (*1950 Bruxelles / B ; vit et travaille à Paris / F)
Comme le suggère son titre, NOSTALGIA est un travail autobiographique, se rapportant à une période durant
laquelle Hollis Frampton évoluait principalement dans le domaine de la photographie. On y découvre douze
photographies documentant ce moment et représentant entre autres certains de ses amis de la scène artistique
new yorkaise. Chaque image est décrite par une voix-off sèche et ironique (celle de l’artiste Michael Snow) puis
brûlée. Le commentaire néanmoins n’est jamais celui de l’image donnée à voir, de sorte que le spectateur se trouve
entraîné dans un processus de mémoire et d’anticipation, qui sont au coeur même du film.
Le travail de Katja Mater, DENSITY DRAWINGS, part d’une perspective relative aux possibilités et impossibilités de la
photographie. Plutôt que de documenter des moments figés dans le temps, elle tourne le medium vers lui-même,
dans le but de dévoiler son caractère intangible. Elle expose par ailleurs les domaines dans lesquels la technique
s’éloigne de la perception humaine, pour offrir une meilleure appréhension de la photographie comme medium de
création plutôt que de documentation. Dans le travail produit au Centre, Katja Mater explore la trace et la disparition
de façon conceptuelle et gracile, laissant paraître un processus ayant eu lieu dans l’appareil photographique et
représenté par six polaroïds, alors que sa peinture s’est d’ores et déjà dérobée.
A travers le portrait d’une amie de l’artiste, Andrea Wolf, assassinée en Anatolie après avoir rejoint les forces du
PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), NOVEMBER de Hito Steyerl s’intéresse à la période venant après octobre,
alors que la révolution semble achevée et que seuls ses gestes et postures persistent. Il est question d’un être
proche disparu et dont le visage devient celui d’un martyr, question du lien entre l’Allemagne et le conflit violent
déchirant la Turquie et sa population kurde, question enfin de ce que l’on avait l’habitude de nommer solidarité
internationale et qui désormais est décrit comme du terrorisme.
D’EST est un voyage en 16mm de l’été au plus profond de l’hiver, d’Allemagne de l’est à Moscou, à travers la
Pologne, l’Ukraine, toute l’Europe de l’Est. Chantal Akerman a filmé tout ce qui la touchait ; des visages, des rues,
des bus, des intérieurs, des files d’attente, des portes, des repas, des hommes et des femmes, des jeunes et des
vieux, qui passent ou qui s’arrêtent, assis ou debout, des jours et des nuits, la pluie, la neige et le vent, l’hiver et le
printemps. Chantal Akerman a filmé tout un monde en disparition, au moment où se dissout l’Est, et avec lui une
société pleine d’espoirs envolés, qui n’aura fait qu’attendre des temps meilleurs. Dans un mouvement ininterrompu
le film subsiste comme un souvenir de ces instants.
Commissaires d’exposition : Emilie Bujès et Katya García-Antón
2ème étage
7.
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4.
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3.
10.
12.
2.
1.
1. PAVEL BÜCHLER
« The Shadow of Its Disappearance, 30 september 2011,
Sunrise/Sunset », 2011
Dessin, graphite sur papier, crayons trouvés, 2 parties,
12 x 22 cm chacune
Courtesy de l’artiste et Tanya Leighton Gallery, Berlin
2. AKRAM ZAATARI
« Red Chewing Gum », 2000
Vidéo, couleur, son, 10’
Courtesy de l’artiste
7. CHRIS MARKER
« La Jetée », 1962
Film 35 mm transféré sur vidéo, n/b, son, 28’
© Argos films
8. HOLLIS FRAMPTON
« Nostalgia », 1971
Film 16mm transféré en vidéo, n/b, 36’
Courtesy The Estate of Hollis Frampton and Anthology Film
Archives, New York City
3. LOUISE HERVÉ & CHLOÉ MAILLET
« Avant le monde, et après (sérial) », 2011
Rouleau de transparent peint, rétroprojecteur, écran
Courtesy des artistes et de Marcelle Alix, Paris
9. ROSA BARBA
« A Private Tableaux », 2010
Film 16mm, son optique, 7’
Courtesy de l’artiste, carlier | gebauer, Berlin et Gió
Marconi, Milan
4. MARGARET SALMON
« Untitled (Colour Line) », 2011
Film 16mm transféré sur vidéo, couleur, sans son, 3’12’’
Courtesy de l’artiste et Office Baroque
10. KATJA MATER
« Density Drawings - site specific 10/10/11 », 2011
Installation incluant 6 polaroids (10 x 13 cm chaque)
Courtesy de l’artiste et Martin Van Zomeren, Amsterdam
5. ROBERT-JAN LACOMBE
« Kwa Heri Mandima (Au Revoir Mandima) », 2010
Vidéo, couleur, son, 11’
Courtesy de l’artiste et Ecal Département Cinéma
11. GITTE VILLESEN
« Authentic. Objective. Subjective. Or which rules does one
follow? », 2004
Vidéo 40’ et 5 collages
Courtesy de l’artiste et Galleri Nicolai Wallner, Copenhague
6. WENDELIEN VAN OLDENBORGH
« Après la reprise, la prise », 2009
Installation: diaporama dans un dispositif architectural, 15’
Film digital transféré sur diapositives
Courtesy de l’artiste et Wilfried Lentz Rotterdam
12. HITO STEYERL
« November », 2004
Vidéo, couleur, son, 25’
Courtesy de l’artiste, © Creative Common Licence
PERFORMANCE DE LOUISE HERVÉ & CHLOÉ MAILLET LE 12 JANVIER 2012 À 18H30
CYCLE DE PROJECTIONS AUX CINÉMAS DU GRÜTLI DU 19 AU 22 JANVIER 2012
19.01 BRENT GREEN, « Gravity Was Everywhere Back Then », 2010, film 16mm et photos numériques transférés sur vidéo,
couleur, son, 75’, anglais (sans sous-titres). Courtesy de l’artiste et Andrew Edlin Gallery, New York.
20.01 JAMES BENNING, « 13 Lakes », 2004, film 16mm, couleur, son, 135’, sans dialogue. © James Benning
21.01 CHANTAL AKERMAN, « D’Est », 1993, film 16 mm, couleur, son, 110’, sans dialogue. © Chantal Akerman
22.01 WILLIAM E. JONES, « Discrepancy », 2008-2010, vidéo, couleur, son, 9’30’’, anglais (sans sous-titres). Courtesy de
l’artiste et David Kordansky Gallery, Los Angeles & ISIDORE ISOU, « Traité de bave et d’éternité », 1951, film 16mm
transféré en béta numérique, n/b, sans son, 120’, français. © Isidore Isou