audrey lamy malia - ACCES - Agence de Conseil en

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audrey lamy malia - ACCES - Agence de Conseil en
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MALIA LAMY
AUDREY
Présentation du spectacle
Nouvel album « Convergence »
Sortie le 27 janvier 2014 chez Universal Jazz avec Boris Blank
«Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie,» écrivit
Khalil Gibran.
La musique de Convergence rend cette prise de conscience tangible. Cet album d’une rare
beauté, sensuel et blessé, a été pensé pendant trois ans par la chanteuse/compositrice Malia
en collaboration avec Boris Blank, du groupe électronique Yello. Les 11 titres de cette production
intense et inspiré parlent de vie et de survie. Des hymnes pleins de moments tragiques et de
réalisations dramatiques, ces titres parlent de fantômes, la prostitution, l’esclavage, la maladie,
la spiritualité et, évidemment, l’amour. Ce sont des chansons aussi légères que profondes,
aussi sages que simplistes, et souvent les deux à la fois.
Malia parle ouvertement des évènements et émotions qui ont inspiré son nouvel album.
«Lorsque j’ai commencé à travailler avec Boris, on venait de diagnostiquer mon cancer du sein.
Mastectomie double. Mais le pire était de penser que je risquais de ne plus être là pour ma
fille… Elle a six ans aujourd’hui et elle m’a donné beaucoup de forces ; dans un sens, elle ne
m’a pas laissé de choix. Elle avait besoin de moi, et donc je ne pouvais pas mourir. La musique
m’a toujours donné des forces, alors je me suis mise à faire de la musique ; c’est pendant cette
période-là que j’ai enregistré mon album «Black Orchid», tout en travaillant avec Boris sur
«Convergence». La musique s’est avérée la guérisseuse qu’elle est et qu’elle a toujours été
pour moi.» En 2012, «Black Orchid», son premier album, était consacré à re-imaginer le travail
de Nina Simone : encensé par la critique, il a valu à Malia un Jazz Echo Award en 2013.
C’est une de ces connaissances qui avait présenté Malia au producteur Boris Blank en 2010
; elle cherchait à travailler avec quelqu’un venu de la «scène électro», comme elle l’appelle.
Boris, que le magazine Der Spiegel qualifie de «fanatique du son et tête pensante des studios
de Zurich», avait réussi un parcours remarqué avec Yello en travaillant avec Shirley Bassey et
Billie McKenzie. Dans la voix si particulière de Malia et son charisme de chanteuse, Boris avait
reconnu un merveilleux complément à la limpidité sonore de ses propres créations. Dans la
musique de Boris, Malia trouvait un espace et une clarté qu’elle allait développer en l’explorant
musicalement afin de pouvoir voyager dans une nouvelle dimension. «J’ai besoin de sentir
quelque chose dans mes os, de l’entendre avec mon cœur,» dit la chanteuse, qui ne tarit pas
d’éloges sur leur coopération directe et intuitive. «La musique de Boris m’a donné la possibilité
de voyager aisément dans la musique, lyriquement et mélodiquement. Sa production me
caresse avec du son. Boris crée de grands climats qui me guident, comme un cinéaste le ferait
avec ses images, et il me procure un sentiment de sécurité et d’espace. Notre travail commun
était une collaboration directe. Si rien ne venait spontanément, on n’insistait pas… on a juste
continué d’avancer.»
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Si les musiques de Convergence sont clairement électroniques, la voix est organique. «On
pourrait peut-être appeler cette musique de la Soul, dans le sens où elle provient de mon
âme,» dit Malia. «Pour moi, les racines de ces morceaux remontent bien plus loin, vers le
gospel et le blues ; elles sont aussi directes qu’honnêtes.» Surtout, il y a une grande spiritualité
dans cette musique, «une vénération profonde de la vie humaine.» Malia reconnaît certaines
chansons comme «des sermons non-religieux» qui ressemblent davantage à «des voyages
en eux-mêmes.»
Dès l’ouverture, avec «Celestial Echo» on entend des percussions sombres et des synthés
aigus qui entrent en compétition avec des champs sonores chaleureux, avec cette voix d’une
rudesse incomparable. «Je tiendrai ta main, ton amour, et tes secrets près de moi / je sécherai
tes yeux, ces larmes, je suis la conteuse folle,» chante Malia, qui définit ainsi l’intimité et le
récit de l’album tout entier. De nombreuses chansons traitent d’espoir et de sensualité, comme
«Claire Cadillac» : c’est une ode à l’escort-girl transsexuelle avec qui Malia s’est liée d’amitié
voici quelques années dans sa ville natale. «Je lui rendais visite un jour, et un client est passé.
J’étais prise de panique, je ne pensais qu’à fuir. Et elle a dit seulement, ‘Ne sois pas ridicule, je
reviens tout de suite.’ Dix minutes plus tard, elle a mis sept cents dollars sur la table en disant,
‘Nets d’impôts, qui dit mieux ?’»
Les textes de Malia ont parfois des associations poétiques, comme dans le récit «Smouldering
Ashes», ou encore dans «Embraceable Moon,» une chanson d’amour comme seule une mère
sait chanter. «J’adore chanter d’un ton apaisant,» dit Malia, en précisant ses choix par rapport à
d’autres consœurs plutôt hyperactives. «Je chante trop de berceuses sans doute, mais j’adore
les berceuses. Elles calment…» Ailleurs dans cet album, on reçoit ses idées de manière plus
directe : avec la passion de «Magnetic Lies», le groove électro/R&B énergique présent dans «I
Feel It Like You»… sans compter sa version fabuleuse de «Fever», la seule reprise qui figure
dans cet album. Quant à «Turner’s Ship» (inspiré du tableau de J.M.W. Turner intitulé «The
Slave Ship»), Malia y raconte l’histoire tragique et l’avarice de la traite des Noirs ; le peintre
anglais dénonçait l’esclavage dès le milieu du 19ème siècle, en se sentant obligé de peindre
ce tableau incroyable, ce qui avait fortement impressionné la chanteuse. «Mais j’avais déjà
écrit un poème sur ce sujet, et c’est seulement quand j’ai entendu l’une des compositions de
Boris que mes mots devenaient clairs. Grâce à sa musique, mon poème est devenu cette
chanson.»
Convergence abonde en instantanés qui semblent être faits pour l’éternité. A la fois moderne
et intemporelle, cette musique Soul électro a la capacité de rendre l’auditeur profondément
heureux. «Je m’immerge dans cette musique comme dans la danse,» dit Malia. «Si tu t’inquiètes
trop, si tu penses trop, tu seras rigide… et la danse ne sera pas bonne. Rien que d’être là
aujourd’hui, et en vie, dans le moment, cela veut tout dire pour moi.»
Discographie
2014 : Convergence
Sortie le 27 janvier 2014 chez Universal Jazz
2012 : Black Orchid
2007 : Young Bones
2004 : Echoes of dreams
2002 : Yellow Daffodils
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