lazzi theatre "sans culottes"

Transcription

lazzi theatre "sans culottes"
LAZZI THEATRE
"SANS CULOTTES"
(commediadell'arte) Tout public
Dans d'étranges circonstances un jeune chômeur de nos quartiers se retrouve projeté dans la peau d'un
noble en 1789.
Commence alors pour lui une aventure extraordinaire.
Des cahiers de Doléances à la "Terreur" en passant par la prise de la Bastille, il vivra aux premières
loges les grands événements de la révolution française. Prendra-t-il part à cette lutte sans merci que se
livreront nobles, bourgeois et sans culottes mais surtout pourra-t-il revenir dans notre siècle ?
Seule une mystérieuse rebouteuse ou son fils Populo pourraient nous le dire ....A moins que son salut
ne vienne de Pantalone, un ambitieux bourgeois, de Justin le sans-culotte ou du Capitaine, grand
défenseur de la noblesse et de ses privilèges....
Avec cette nouvelle création, le Lazzi Théâtre nous plonge au coeur de la Révolution Française
et nous fait vivre une intrigue menée tambour battant, des situations cocasses d'une actualité
saisissante.
Luttes de pouvoir, alliances, trahisons, coups de théâtre, peuple en révolte, combats et rituels de magie
s'entremêlent dans le style débridé et corrosif de la Commedia dell'arte.
Durée du spectacle : 1 h 30
DISTRIBUTION :
Mise en scène : Jean-Paul PLOT
avec : Claude CALONGE - Guillaume CUQ - Jean-Paul PLOT
Costumes : Noémie LE TILY assistée de Delphine HOUDAS
Décors : Xavier TAROT
Masques : DEN
Lumière et son : Antoine DUFOUR
Musique : Les GRANDES BOUCHES
Contact
Marie-Christine COULON
Tél. 05 61 91 92 14 – 06 48 20 67 27
[email protected]
La Compagnie
“Nous souhaitons que l’art dramatique ne soit jamais assimilé à une marchandise ou à un troc (...),
qu’il reste une offre, un échange d’amitié et d’amour entre les hommes”.
Louis Jouvet
Créé en 1987, le LAZZI THEATRE est aujourd’hui une des rares troupes en France à pratiquer la
Commédia Dell’Arte. Il se veut héritier des troupes du XVI et XVII ème siècle, de l’esprit de
Molière et de l’univers des comédies italiennes qui marquèrent si profondément l’ histoire du
théâtre en France.
Pour nous, la verve de la Commédia dell’Arte, l’esprit bouffon et corrosif de ce genre théâtral, son
rythme enlevé, ses couleurs, en font un art vivant et toujours populaire.
Elle n’est pas un registre démodé, figé dans son époque, mais bien au contraire un art évolutif qui se
doit de rester en phase avec notre monde moderne.
Dans les spectacles du LAZZI THEATRE, les références, les allusions, les coups de griffe à
l’actualité contemporaine ne manquent pas tant les thèmes abordés y sont universels : l’amour, le
pouvoir, l’argent, la guerre... L’improvisation y est maître d’oeuvre et le public souvent pris à
partie. Tous les registres de jeu y sont présents, de la comédie à la tragédie, en passant par le clown
et la pantomime. Les ambiances d’antan y sont restituées et les personnages (masques, caricatures
vivantes,...) toujours pris dans les méandres d’histoires absurdes inspirées de la technique des
scénaris italiens.
Les cascades de ruses et de lazzi, les quiproquos et coups de théâtre, mais aussi les combats
d’épées, les acrobaties et le jonglage... sont autant de procédés féconds qui agrémentent des mises
en scène riches en couleur et permettent ainsi la réalisation de véritables spectacles populaires.
Les Créations Commedia Dell’Arte du LAZZI THEATRE :
La Foire du Trône, Le Pacte du Candélabre, La Rançon du Croisé, La Viking Commedia, Le
Carnaval des Dupes, Brancaléone et Sans Culottes.
Grâce à ses créations originales, le LAZZI THEATRE s’est constitué un public important à travers
ses nombreuses tournées et une renommée confortée par ses multiples présentations aux festivals
OFF d’Avignon et d’Aurillac.
Revue de presse
LE CLOU DANS LA PLANCHE
10 Octobre 2010
La commedia dératée
Depuis maintenant quatre ans sévit au Parc des sports du Bazacle un collectif regroupant artistes et
amateurs, précaires et salariés, tirant la flamberge contre l’abrutissement de masse et se tapant la
cloche entre amateurs de bons mots. Et c’est dans ce même palais des sports que le Bazar au
Bazacle en question,organise un événementiel – et non un festival – proposant spectacles, débats et
ateliers. Tout cela pour dire que le Bazacle s’ouvre aux badauds et autres amateurs de théâtre,
cinéma, bière bio, le tout dans un joyeux bazar et jusqu’au 26 octobre. Lazzi Théâtre et sa nouvelle
création, Sans-culottes, ouvraient le bal jeudi, et de quelle façon, foutre Dieu ! Remarqué au Clou
en ce début d’année pour leur précédente création, Brancaleone, Lazzi revient faire pouffer le
parterre avec une comédie mêlant sans vergogne histoire française, série télé et paradoxe temporel.
Autant dire que ça brasse large ; et pour ne pas paraître grotesque, rien de tel que l’humour bouffon.
Lazzi ou le théâtre de tréteaux version 2.0...
Hasard, destin et providence
En l’an de grâce 1789, l’État n’avait de providentiel que son roi, de pouvoir absolu par Dieu. Une
minorité regroupait à elle seule la plus grande partie des richesses, rien à voir avec maintenant...
Bon allez, un peu quand même. Populo, en bon syndicaliste d’Ancien Régime, appelle à la
rédaction des cahiers de doléances et à la réunion des états généraux à Paris. Pour ce faire, il prépare
les slogans, bricole les pancartes et n’a pas peur de revendiquer : "Du pain, du vin et des réformes !"
Tout un programme, qui ne manquerait pas d’embraser les paysans et autres roturiers spoliés de leur
labeur, si ce n’était la répression exercée par le marquis de Lacroix Baragnon et son fidèle adjuvant,
le capitaine du Bazacle.
Une fois la foule dispersée et la rébellion étouffée dans l’œuf, les deux nobles, non contents de
saigner le menu peuple, cherchent à s’en prendre à la classe montante. Les temps sont durs, même
pour eux, alors ils n’hésitent pas à taper dans l’escarcelle des nouveaux riches. Seulement voilà :
Pantalone, le bourgeois grigou, est loin d’avoir le cœur sur la main et entend encore moins se faire
délester de quelques écus. Or le marquis sans vergogne, dandy décadent plus que libertin en collant,
entend effacer ses dettes en s’emparant de la fortune du bourgeois.
C'est sans compter un événement inattendu qui va mettre à bas le plan du marquis et marquer de son
empreinte indélébile l’histoire avec une grande hache. Au moment même où Lacroix Baragnon et le
capitaine s'apprêtent à mettre leur plan à exécution, l’esprit de Roger, demandeur d’emploi tout
droit venu du XXIe siècle, prend possession du corps du marquis.
Comment Roger se retrouve-t-il dans le passé et dans la peau d’un noble ? Mais surtout, comment
s’en sortira-t-il ? Ah, souffrez que je vous raconte tout, je ne voudrais vous priver d’un fort bon
spectacle et ma foi, fort divertissant. Juste histoire de vous faire mordre un peu plus à l’hameçon :
Roger, grâce à ses souvenirs des cours d’histoire de 3e, parviendra à mener le peuple vers la
révolution et le roi à l’échafaud. Dans sa quête, il sera aidé de la Michelon, rebouteuse aux pouvoirs
magiques maîtrisant les techniques de moine shaolin ; et il devra se frotter à Justin, le laquais du
marquis, passé bientôt maître dans l’art de la purge au nom des grands idéaux. Rien que ça…
Crescendo vers l'improbable
Pas de doute, la compagnie Lazzi porte bien son nom et ne déroge pas à sa réputation, mélangeant
le cinoche de Zemeckis et de la série amerloque façon Code Quantum à l’histoire de France, que
même "La Révolution française pour les nuls", à côté, ça casse pas trois pattes à un anar. Mais c’est
juste façon d’adapter à l’air du temps, d’enlever la patine à un théâtre profondément jubilatoire et
tout tourné vers le lazzi (tiens donc). Ce n’est en effet pas dans l’effet spécial, la splendeur du décor
ou la trouvaille scénographique que ce théâtre-là se la joue à qui mieux mieux, mais dans son
rythme échevelé, la cascade d’événements, les allers-retours de ses personnages sur la scène et endehors, son bordel maîtrisé et même plus, centuplé ! que toute la force de la pièce se manifeste. Et
même s’il s’agissait là de la première, la pièce ne souffrait que de quelques micro-lenteurs liées aux
changements de costume, lenteurs d’autant moins perceptibles que l’intrigue allait crescendo vers
l’improbable et non moins hilarant.
Ça court, ça crie, ça se roue de coups dans tous les sens ; ça interpelle, prend à partie et pigeonne
l’assistance ; ça envoie sec sur l’actualité, imite les grands hommes aux petites ambitions et les
beaux idéaux qui restent lettre morte ; ça invite au rire et à la rébellion. Bref, c’est jouissif et
salutaire. Castigat rirendo mores, comme le veut la comédie, mais dans un sens plus militant ou
moins révérencieux, voilà comment la commedia dell'arte version Lazzi Théâtre entend pratiquer
son art.
Christophe Lucchese
BAZAR AU BAZACLE
UNE COMÉDIE RÉVOLUTIONNAIRE
Ce sont les princes de la commedia dell’arte, une commedia aussi respectueuse de la tradition que
résolument contemporaine : après le furieux Brancaleone, le Lazzi Théâtre créait son nouveau
spectacle, Sans-Culottes, la semaine dernière au Parc des Sports du Bazacle, où on pourra encore le
voir jusqu’à samedi.
Sans-Culottes, c’est l’histoire de la Révolution française telle qu’on ne l’a jamais connue, vue par
les yeux du pauvre Robert qu’un tour de passe-passe temporel a jeté dans la peau du terrible
marquis de la Croix-Baragnon. Pas facile, de se retrouver dans la peau d’un noble à l’orée de la
Révolution...
Mais la situation est encore pire que ce que le pauvre Robert imagine, quand le marquis a été chargé
par le capitaine du Bazacle d’assassiner Pantalone, usurier un peu trop empressé à recouvrer ses
créances. Les péripéties seront rocambolesques, données par trois comédiens déchaînés et partagés
en une dizaine de rôles. A mi-chemin de Jules Michelet et des Visiteurs, Sans-Culottes multiplie les
anachronismes, improvisations et références contemporaines plus loufoques les unes que les autres
dans un grand éclat de rire. •
11.10.10
DIRECT TOULOUSE

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