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La biographie de Grand Corps Malade
Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade est un slameur né le 31 juillet 1977 au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis
En juillet 1997, à la suite d'un mauvais plongeon dans une piscine alors qu'il était animateur de colonie de
vacances pour la ville de Saint-Denis, Fabien Marsaud se déplace des vertèbres et apprend qu'il ne remarchera
jamais.
En 1999, il retrouve l'usage de ses jambes après un an de rééducation.
C'est en référence à cette expérience douloureuse qu'il a pris le pseudonyme
Grand Corps Malade.
En octobre 2003, il fit son premier slam dans un bar parisien. Par la suite, un de ses amis (S Petit Nico) lui
proposa de transposer ses morceaux en musique, d'où la création le 27 mars 2006 de son premier album Midi 20,
dont le titre correspond à celui d'un morceau où il réduit la vie à l'échelle d'une journée.
Il y évoque sa ville, Saint-Denis, son amour de la vie, un chagrin d'amour mais aussi la douleur liée à son
accident.
Ce premier album fut très médiatisé et permis au public français de découvrir le slam.
Parfois a capella, souvent accompagnés d'une mélodie minimaliste en arrière-plan, ses morceaux sont déclamés avec
une voix naturelle et parfaitement compréhensible.
Une grande importance est en effet accordée à la narration, et à un humour mélant les clins d'oeil aux figures de
style.
Le slam
Le slam est un spectacle sous forme de rencontres de poésie. Créé par Marc Smith à Chicago dans les
années 80, il a suscité rapidement un engouement médiatique qui lui permet de se propager dans le monde entier.
Il apporte un renouveau à la poésie orale et met en valeur l'art de la performance poétique.
Le slam se déroule dans des lieux publics, bars, cafés, salles de spectacles, MJC, cinémas, tous les espaces pouvant
réunir poètes et spectateurs.
Il permet aussi de présenter de la poésie orale sur des sites inhabituels, bureaux de poste, librairies, écoles,
hôpitaux, prisons ou marchés en plein air par exemple. Seule condition pour participer, s'inscrire auprès du
présentateur. Le slam donne la parole à toutes et à tous, avec une liberté totale
de style, de genre et de sujet traité. En France, le mouvement se développe depuis 1998. Les scènes fleurissent à
Paris et se multiplient dans toute la France.
L'entrée est libre et la plupart des scènes sont des rencontres poétiques s'appuyant sur l'alibi convivial : 1 poème
dit = 1 verre offert.
Lors des compétitions "pour rire", le jury est constitué de cinq personnes tirées au sort dans le public.
Les règles sont les suivantes :
Un poème à la fois, devant être une oeuvre originale du poète.
Pas d'accessoires, pas de costumes, pas d'accompagnement musical.
Trois minutes par passage, plus dix secondes de bonus. Au delà, des points de pénalité sont déduits de la note.
Les juges attribuent une note après chaque poème sur une échelle de 1 à 10.
La note la plus haute et la plus basse sont retirées.
Le score, total des trois notes restantes, est inscrit sur un tableau visible de tous.
Le jury ne doit se laisser influencer ni par le présentateur, ni par le public, ni par les poètes.
Les règles peuvent varier d'un tournoi à l'autre mais doivent toujours s'appuyer sur ces principes de base pour
assurer la cohésion du spectacle.
Tous les poètes participent au premier tour. Les mieux notés participent au tour suivant et ainsi de suite jusqu'à la
finale.
Des lots sont offerts aux vainqueurs pour les encourager à continuer de pratiquer la poésie orale.
Aux états-Unis, dans la plupart des villes et sur les scènes régulières,
un tournoi annuel est organisé pour sélectionner les participants au Slam National.
En mariant poésie et spectacle interactif, le slam est le terrain d'expression idéal pour tous les poètes et toutes
les formes de poésie.
Il touche tous les publics, bien au delà des cercles littéraires classiques.
Il suffit de se rendre à un slam pour constater l'engouement populaire : Mission accomplie !
Marc Kelly Smith (Chicago, 1950) est un poète américain, créateur du slam.
Ouvrier dans le bâtiment, il accompagne un jour sa petite amie dans un atelier de déclamation de poésie. D'emblée,
le manque d'énergie le frappe, ainsi que la quasi indifférence des poètes vis-à-vis de leur public.
Il imagine l'organisation d'un tournoi de poésie, qu'il organise au Get Me High Lounge (Bucktown, Chicago) en 1984.
C'est le point de départ du succès mondial du slam.
Il est toujours actif de nos jours dans un autre club, le Green Mill (Chicago).
http://www.20minutes.fr/article/220024/Culture-Non-je-ne-vous-dirai-pas-comment-s-appelle-mon-amoureuse.php
MUSIQUE — Interview de Grand Corps Malade…
Il a traîné ses guêtres et sa béquille sur bon nombre de plateaux télé en 2007. Et pour cause: Grand Corps
Malade, alias Fabien Marsaud, a reçu deux Victoires de la Musique et son premier album, «Midi 20», s’est vendu à
600.000 exemplaires. Aujourd’hui, après 120 concerts, il revient avec un nouvel opus, «Enfant de la ville» disponible le 31 mars - plein de clins d’œil au précédent (un titre live au milieu d’un album studio, parce que
«c’est important d’entendre les réactions du public dans le slam»; l’un des titres fait référence aux «Voyages en
train», un de ses airs les plus connus).
Interview du slameur qui, à 30 ans, s’apprête à reprendre la route.
Pourquoi ce titre, «Enfant de la ville»?
Parce qu’il parle de moi. J’ai toujours vécu en milieu urbain: né à Noisy-le-Sec, j’ai ensuite grandi en Seine-SaintDenis et y habite encore aujourd’hui. J’aime le bruit, le mouvement, la densité des habitants en banlieues. Malgré
tout le temps passé à Paris intra-muros, je suis content de repasser le périph’ le soir pour rentrer chez moi.
Dans vos textes, vous dites avoir «peur que (vos) potes se marrent, qu’ils (vous) disent que (vous
vous tapez) l’affiche». Vous parlez même de «pression». La pression de quoi?
La pression, ça veut dire être à la hauteur pour écrire un texte d’amour à mon amoureuse («C'est une évidence»).
Avec mes potes, on se chambre sur le côté fleur bleue. Entre mecs, on est comme ça: on se moque du romantisme.
Comment s’appelle votre amoureuse?
Non non, je ne vous dirai pas son nom, mais une chose est sûre, elle a un prénom féminin (il rit).
Et la pression de réussir à vendre ce deuxième album?
Non, ce n’est pas le nombre de ventes qui me préoccupe mais plutôt comment les gens vont réagir. Ce nouvel
album va forcément marcher un peu. Vous savez, «Midi 20» a été un petit miracle à un moment où l’industrie du
disque était déjà sinistrée.
Y a-t-il une baisse de l’engouement pour le slam?
Au contraire, le slam est en phase exponentielle depuis trois ans. Ce n’est pas parce que les médias en parlent
moins que le mouvement s’effrite. Des scènes slam se créent partout, dans les écoles, les prisons, a capella dans
les petits bars… et pas qu’en France. En Belgique, en Suisse, au Québec, au Mali et au Sénégal aussi.
Le rap français refait parler de lui. IAM fête ses 20 ans d’existence et NTM se reforme pour un
concert à Bercy. Qu’en pensez-vous?
Pour moi, qui suis de Saint-Denis, le retour de NTM, c’est un événement! Ado, j’avais des cassettes d’eux avant
même qu’ils ne commencent à faire des disques. NTM sur scène, c’est grandiose, alors quand ils feront leur concert
à Bercy, je serai au premier rang.
Recueilli par AA

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