Pour ne jamais oublier

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Pour ne jamais oublier
1,50 $ TVH incluse
Numéro de convention 40012374
Vol. 47, No 18
Mercredi 12 novembre 2014
NIPISSING
9
Pour ne jamais oublier...
Le train de passagers sur la mauvaise voie
Éric Boutilier
Le Voyageur
NORD ONTARIEN
Au début du XXe siècle, une
grande partie des Nord-Ontariens
empruntaient le train pour se diriger
soit vers la grande ville ou retourner
chez eux. Ce mode de transport
o‫ٺ‬rait la chance aux gens ordinaires
de voyager sans avoir à rester dans
une même position pendant des
heures et sans avoir à s’inquiéter des
conditions météorologiques ou de
s’endormir au volant. C’est grâce
au chemin de fer que des régions
entières ont été colonisées et ensuite
développées.
Un mode de transport
efficace et économique
Malgré l’évolution du transport
individuel et collectif, le train
demeure un des modes de transport
les plus e‫ٻ‬caces en matière de
consommation de carburant. Avec
4,55 litres de carburant diesel, un
train peut transporter une tonne
de marchandises sur une distance
de 644 kilomètres. En revanche,
un camion ne peut transporter la
même quantité que sur le tiers de la
distance, soit 209 kilomètres. C’est
du moins ce qu’on découvre dans le
Ålm Derailed, réalisé par la Coalition
des trains de passagers d’Algoma.
Un train de passagers interurbain
dépense en moyenne 2 935 BTU
(British Thermal Units) par
1 000 passagers, tandis qu’une voiture
ou un avion en consomme au-delà
de 3 500. Un autobus consomme
plus de 4 100 BTU. (Source : U.S.
Department of Energy, Transportation
Energy Data Book : Edition 25)
«À notre avis, un train interurbain
comme VIA Rail est le meilleur mode
de transport pour les déplacements
sur des distances allant de 160
à 00 kilomètres, a‫ٻ‬rme Marc
Laliberté, ancien président et chef
de la direction de Via Rail Canada
dans le magazine Via Destinations de
mars et avril 2013. Les automobiles,
les autocars et les trains de banlieue
sont préférables pour des distances
de moins de 160 kilomètres, tandis
que les compagnies aériennes le sont
pour celles qui sont supérieures à
800 kilomètres.»
Des raisons
de sécurité et sociales
À travers le pays, le train de passagers est aussi reconnu comme un
mode de transport sécuritaire et
Åable, peu importe les conditions
météorologiques. Un rapport de l’Association ferroviaire du Canada indique qu’il n’y a eu que 51 accidents
de trains de passagers pour 75 millions de voyageurs (0,68 accident
par 1 million) au Canada en 2013.
Un rapport de Transport Canada
indique qu’il y a eu 124 000 collisions sur le réseau routier à l’échelle
du pays (dont plus de 1 800 qui ont
été mortelles) pendant cette même
période.
AUTRES TEXTES
EN PAGES
6 et 7
DOSSIE
EXCL R
USIF
Photo : Éric Boutilier
Le train du Northlander original maintenant entreposé
dans un enclos de la Ville de North Bay
Il y a eu très peu d’accidents de vieillissante, le train devient un mode
trains de voyageurs, explique Harry de transport de choix.»
Que se soit pour un rendezGow, fondateur et ancien président
de Transport Action Canada. vous chez le médecin ou se rendre
Le nombre de personnes tuées à son institution d’éducation
ou blessées est signiÅcativement postsecondaire, au travail ou au
moindre que sur les routes. Alors chalet, toute personne en santé,
on transporte les gens en sécurité. malade ou à mobilité réduite peut
Plusieurs personnes ne peuvent pas faire un voyage de courte ou de plus
voyager en autocar parce qu’il n’est longue distance à bord d’un train sans
pas aussi accessible et confortable avoir à craindre un manque d’espace,
que le train. Avec une population de confort ou d’accommodement.
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ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
École St-Antoine :
Pas de confirmation
actualité
Andréanne Joly
Le Voyageur
OPASATIKA
L’alimentation, ça compte
Catherine Levac
Le Voyageur
NORTH BAY
Les gens de North Bay ont leur
communauté et leur santé à cœur,
et c’est en plein pour cela qu’un
nouveau projet impliquant de
nombreux partenariats est en train
d’être élaboré. Depuis un certain
temps, plusieurs organismes clés,
dont le Bureau de santé publique de
North Bay-Parry Sound (BSPNBPS),
se rencontrent aÅn de développer une
charte alimentaire pour North Bay.
Selon le Toronto Food Policy
Council (TFPC), 64 communautés
canadiennes ont adopté des
initiatives alimentaires dans le but
d’améliorer la santé, de développer
l’économie, d’assurer la durabilité
de l’environnement et d’engager la
communauté. De ces initiatives peut
naitre une charte alimentaire, qui sert
d’outil pour les municipalités aÅn de
réaliser leurs initiatives. Le BSPNBPS
en est à la phase de développement
de cette charte.
Le TFPC a publié un rapport en
juin 2013 qui souligne notamment
l’importance des chartes alimentaires
dans ces communautés. Quinze
des 64 communautés à adopter
des plans stratégiques en matière
d’alimentation ont créé une charte
alimentaire et cinq autres sont en
voie d’être créées. North Bay est
la troisième communauté du Nord
ontarien à aller de l’avant avec cette
initiative, après le Grand Sudbury et
Thunder Bay.
Dans le Grand Sudbury par
exemple, une charte alimentaire
a été mise en place en 2003 par la
Ville du Grand Sudbury et le Service
de santé publique de Sudbury et
du district. Celle-ci énonce que
tous les résidents doivent avoir
accès à des aliments adéquats,
abordables, sécuritaires, nutritifs et
culturellement acceptables, qu’un
système alimentaire Ånancièrement
viable, équitable et durable doit
exister, et que les citoyens doivent
connaitre le système alimentaire et
son impact sur la vie des individus et
de la communauté.
La semaine dernière, le BSPNBPS
a tenu une première session de
discussion à Parry Sound, où Lauren
Baker, coordinatrice du TFPC, était
l’invitée d’honneur. Elle a fait une
présentation portant sur une charte
alimentaire pour cette communauté.
Une deuxième session du genre aura
lieu le 19 novembre à North Bay, où
l’ancien directeur du TFPC, Wayne
Roberts, parlera de l’alimentation
tout en guidant les discussions vers
le développement de la charte pour
North Bay.
M. Roberts croit fermement au
pouvoir de ces chartes. «Une charte
qu’une ville adopte, ça dit aussi
quelque chose sur son identité»,
a‫ٻ‬rme-t-il. En d’autres mots, chaque
charte est adaptée à la communauté
et sera donc unique. Il ajoute que
l’établissement d’un tel symbole
démontre l’intérêt qu’a une ville pour
l’alimentation. Il est un Åer défenseur
des systèmes alimentaires et croit
que la nourriture est une source
importante tant au niveau de la santé
que de l’économie. Bref, il favorise la
promotion des aliments locaux.
Pour ce qui est de la mise en
place de la charte alimentaire de
North Bay, elle en est encore à phase
de discussion pour l’instant, conÅrme
la diététiste en santé publique du
BSPNBPS, Jessica Love. Plusieurs
organismes et individus se sont
rencontrés jusqu’à présent. «Pour
l’instant, nous essayons d’amener
tout le monde à la table, les partis
intéressés, partenaires et membres
de la communauté aÅn de discuter
davantage du développement d’une
charte alimentaire, de ce qui a été fait
ailleurs et de ce que ça peut contribuer
à la communauté», indique-t-elle.
Mme Love souligne que l’idée a déjà
été un sujet d’intérêt dans le passé.
Les résidents de la région peuvent
s’inscrire à la session de discussion du
19 novembre en communiquant avec
Mme Love au 705-474-1400.
VIE ACTIVE
8
CONSEILS SCOLAIRES 13 à 17
AVIS DE DÉCÈS
18
VIE COMMUNAUTAIRE
20
ARTS ET SPORTS
Cahier B
Sommaire
ACTUALITÉ
ÉDITORIAL
DOSSIER
2 et +
4
6 et 7
Alors que la période de mise
en vente de l’école St-Antoine de
Padoue d’Opasatika se terminait
le 16 octobre, le Conseil scolaire
catholique de district de Grandes
Rivières (CSCDGR) n’a pas encore
cédé le bâtiment où il a cessé d’o‫ٺ‬rir
ses programmes en septembre 2013.
Il semblerait toutefois que ce ne soit
qu’une question de temps.
Des citoyens d’Opasatika ont
présenté un projet devant la table
de gouvernance du CSCDGR en
septembre et il semble qu’un comité
local sera mis en place et qu’une
o‫ٺ‬re en bonne et due forme sera
déposée pour Ånaliser le tout. Ce
comité ne découlera pas directement
de l’administration municipale, mais
sera formé de citoyens et d’une
agence.
«Nous attendons une demande
d’achat formelle», précise le directeur
des communications du CSCDGR,
Richard Loiselle. «De là, ça devrait
bouger assez rapidement», croit-il.
Des parents désespérés
demandent l’aide du public
Catherine Levac
Photo : Courtoisie
Le Voyageur
SUDBURY
Depuis le 4 octobre, Alissa
Robichaud, 16 ans, manque à
l’appel à Sudbury. Le Service de
police du Grand Sudbury a émis
un avis demandant l’aide du public
pour la retrouver, mais lundi, ce
sont les parents de la jeune qui ont
communiqué avec Le Voyageur avec
l’espoir d’alerter le public pour la
retrouver. Elle est décrite comme
mesurant 5’ 7’’, pesant environ
170 lb, avec des cheveux bruns à
la longueur des épaules et les yeux
pers. Elle a été vue pour la dernière
fois portant des pantalons de jogging
gris, un chandail à capuchon gris et
des espadrilles blanc, bleu et gris.
Dans une déclaration faite lundi
soir au Voyageur, les parents ont
indiqué que l’adolescente a des
problèmes de santé mentale, ce qui
la rendrait d’autant plus vulnérable.
«Alissa, donne-nous signe de vie s’il
vous plait», ont-ils supplié.
Veuillez consulter la suite de cet
article sur lavoixdunord.ca.
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
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3
Classement Maclean’s :
Le recteur de la Laurentienne se réjouit,
mais reste prudent
Patrick Breton
Le Voyageur
SUDBURY
Dominic Giroux, recteur de
l’Université Laurentienne, est satisfait
de la progression constante de son
institution dans le classement des
universités du magazine Maclean’s,
mais il reste réservé. «Je suis heureux
qu’on soit au top 10, indique-t-il. On
constate que de 18e en 2009 à 10e en
2015, c’est signe que l’Université
fait des progrès tangibles face
aux 12 indicateurs de rendement
qui sont mesurés par Maclean’s. Je
reste prudent en commentant les
résultats, car je suis très conscient
qu’ils peuvent Æuctuer d’une année
à l’autre. Moi, ma perspective, c’est
que c’est un portrait dans le temps
d’une série d’indicateurs donnés et
que chaque classement ou rapport de
données ne reÆète pas l’ensemble de
ce que constitue l’Université. »
Est-ce que le plan stratégique
s’inspire des résultats de Maclean’s ?
En partie, selon le recteur. «Il
n’en demeure pas moins que la
communauté universitaire a pris
compte en 2011, notamment, des
résultats de Maclean’s, de Research
Infosource, du National Survey
of Students Engagement et autres
lorsqu’on a élaboré le plan stratégique
2012-2017, ajoute M. Giroux Il
ne faut pas se surprendre de voir
qu’on est assez rigoureux dans
l’élaboration du plan 2012-2017
pour constater qu’on connait des
résultats mesurables pour plusieurs
de ces indicateurs qui sont utilisés par
Maclean’s. Par exemple, un indicateur
est la proportion du budget pour
les services aux étudiants. Dans la
planiÅcation, on prévoyait un centre
d’excellence universitaire. Comme
on a fait ces investissements, cela se
reÆète dans le classement. On ne
prend pas des décisions en fonction
des indicateurs, mais les résultats
mesurés par Maclean’s ainsi qu’une
panoplie d’autres indicateurs, ont
alimenté la réÆexion.»
L’impact de tels résultats sur le
recrutement ou la notoriété de
l’Université est bon, mais ce n’est pas
tout, selon le recteur. «C’est certain
que ça ne fait pas de tort, surtout pour
les dipl€més. Ils sont Åers de leur alma
mater, a‫ٻ‬rme-t-il. On me demande
souvent si un classement comme
[celui de] Maclean’s a un impact sur
le recrutement. La réponse est :
pas vraiment. Il y a beaucoup de
recherche en enseignement supérieur
sur ce qui inÆuence le choix des
universités. Maclean’s est comme le 20e
sur la liste. Les facteurs d’inÆuence
plus dominants sont, par exemple, les
recommandations des orienteurs, la
réputation du programme spéciÅque,
le site internet et la tournée de
l’université. C’est un facteur, mais ce
n’est pas un facteur déterminant.»
M. Giroux remarque toutefois une
tendance intéressante. «Ce qui est
encourageant, c’est que cette année
on a connu du progrès au niveau
de la majorité des indicateurs, dit-il.
Sur les 12 indicateurs, on a connu
une amélioration dans le classement
de huit d’entre eux. Je suis conÅant
qu’on puisse rester dans le top 10 et
possiblement même améliorer nos
résultats à moyen terme au cours
des prochaines années. Je dis souvent
que ce n’est pas un blitz, c’est un
marathon qu’on fait.»
Un marathon
de construction aussi
Dans le cadre de la deuxième
phase du renouvellement du
campus, le Conseil des gouverneurs
de la Laurentienne a approuvé le
projet de modernisation conÅé à la
compagnie Cy Rheault Construction
le 24 octobre dernier. Ce projet est
d’une valeur de 34 millions $. Dans
le cadre de ce projet, neuf nouveaux
bâtiments seront rénovés au cours
des deux prochaines années et de
nouveaux édiÅces seront construits
d’ici décembre 2016.
«Dans le plan stratégique,
on avait certains résultats à
atteindre, notamment concernant
l’amélioration des salles de classe et
des laboratoires, explique le recteur.
Ce sont des projets qui touchent
neuf édiÅces. Au total avec toutes
les phases, c’est près 60 millions $
investis et 250 000 pieds carrés
rénovés.»
«Avec ces travaux, on n’ajoute
pas beaucoup, mais on transforme
l’espace existant pour accroitre
l’usage et mieux répondre aux besoins
des étudiants. On ajoute 450 places
pour les travaux en équipe. L’espace
au pied de l’édiÅce Parker va devenir
l’entrée principale de l’Université.»
Les rénovations ont débuté au
pavillon
Alphonse-Raymond,
qui abrite l’École des sciences de
l’éducation. Ces travaux devraient
prendre Ån pendant l’été 2015.
L’ensemble des travaux à la
Laurentienne devrait prendre Ån à la
Ån décembre 2016.
Les diplômés de l’Université de Hearst sont
les plus satisfaits au pays... encore une fois
Patrick Breton
Le Voyageur
HEARST
L’Université de Hearst vient au
premier rang dans l’un des classements du dernier numéro du magazine Maclean’s. À la question, «Si vous
deviez recommencer vos études, retourneriez-vous à l’institution que
vous fréquentez présentement ?»,
82 % des étudiants interviewés provenant de l’Université de Hearst ont
répondu oui.
Pour le recteur de l’Université,
Pierre Ouellette, ce n’est pas une
énorme surprise. «Depuis 2010,
c’est la troisième fois qu’on est
en première position pour ce qui
est du niveau de satisfaction de la
clientèle dans le Maclean’s», indiquet-il. Il explique que cette question,
retenue par le gouvernement, est
posée quasi annuellement dans
le cadre de la National Survey
of Student Engagement (NSSE).
Cette enquête est réalisée par une
université américaine auprès des
étudiants, habituellement en janvier
ou février. «Maclean’s prend certains
de ces résultats et les publie, ajoute
M. Ouellet. À cette question, chaque
fois on est premier. Et on a un taux de
placement de 100 % de nos diplômés
depuis plusieurs années.»
Comme l’Université de Hearst est
une petite institution avec un total de
200 étudiants, cela lui permet d’être
davantage à l’écoute des besoins des
étudiants, mais ce n’est pas tout,
souligne le recteur. «Ce service à
la clientèle occasionne beaucoup
de déplacements. On rencontre
toujours tous les étudiants, même
si on a trois campus. Ce n’est pas
toujours facile pour le personnel.
Ainsi, chaque semaine, un professeur
enseigne une journée à Hearst, une
journée à Timmins et une journée à
3apuskasing», explique-t-il.
Toutefois, ce système a changé
cette année. Depuis septembre,
l’Université de Hearst o‫ٺ‬re des cours
en bloc. «Ainsi, on o‫ٺ‬re un cours
à la fois, de dire M. Ouellette. Un
professeur passe trois heures par jour,
quatre jours semaine pendant trois
semaines à un endroit et change par la
suite. Si un professeur veut diminuer
son temps loin de sa famille, il peut
en faire un peu par vidéoconférence,
mais pas plus de 50 % du temps.»
Plusieurs autres aspects de cette
université ont aussi changé, comme
le recrutement à l’étranger. «Un des
indicateurs du NSSE est l’expérience
des étudiants mis en contact avec
des gens d’autres religions. Depuis
deux ans, on a commencé à faire
du recrutement à l’étranger, dans
certains pays comme le Maroc, le
Cameroun, le Sénégal et la Tunisie.
On commence à avoir des résultats.
On a cinq étudiants étrangers,
dont un de la Côte d’Ivoire. Aussi,
comme les autres universités, on
fait du recrutement dans les autres
régions de l’Ontario français, et ça
marche. Les gens de Hawkesbury
ont une idée de ce qu’on fait et
certains sont intéressés. La résidence
de l’Université au campus de Hearst
est pleine. On a aussi une entente
de mobilité avec des institutions en
France qui permet de poursuivre
des études pour une certaine période
dans une institution en Europe.
On a un étudiant qui est intéressé
à partir dès janvier prochain. C’est
encourageant», conclut le recteur.
Nous affichons les soumissions, les offres, les propositions et les ventes
sur le site Web de la Ville au www.grandsudbury.ca.
AVIS D’AUDIENCE PUBLIQUE
VILLE DU GRAND SUDBURY
Concernant les demandes aux termes de l’article 34 de la
Loi sur l’aménagement du territoire, L.R.O. 1990, chap. P.13
Demande no 1 – dossier no 751-5/14-9
Description foncière :
NIP 73345-0408, parties 3 et 4, plan
53R13616, parcelle 29721, lot 7,
concession 4, canton de Rayside, 754,
montée Principale, Chelmsford
Objet et effet du règlement municipal
de zonage proposé :
Modifier le Règlement 2010-100Z, soit le
Règlement municipal de zonage de la Ville
du Grand Sudbury, afin de permettre un
deuxième logement (maison mobile) sur
les terrains visés, à titre temporaire, c’està-dire un pavillon-jardin, conformément à
l’article 39 de la Loi sur l’aménagement du
territoire.
Ville du Grand Sudbury, en changeant le
zonage de « I », zone institutionnelle, à
« C2 », zone commerciale générale, afin de
permettre l’utilisation continue du bâtiment
existant à des fins commerciales. L’auteur
de la demande propose de réutiliser le
bâtiment et la propriété servant auparavant
à des utilisations institutionnelles, et ce,
à des fins commerciales, notamment les
suivantes : utilisations institutionnelles,
usage de bureaux d’affaires, centre
médical, lieu de divertissement, club privé,
centre de loisirs commercial, restaurant,
taverne, théâtre, salle de réception, galerie
d’art, salle de conférences et studio
audiovisuel.
Demande no 2 – dossier no 751-3/14-3
Description foncière : Partie des NIP
73490-0683 et 73492-0534, partie de la
parcelle 3085 SES, lot 12, concession
3, canton de Falconbridge et lot 1,
concession 3, canton de Garson, rue
Lindsley, Falconbridge
Objet et effet du règlement municipal
de zonage proposé :
Modifier le Règlement 2010-100Z, soit le
Règlement municipal de zonage de la
Ville du Grand Sudbury, en changeant
le zonage des terrains visés de « OSP »,
espace ouvert privé, et de « M4 », zone
minière industrielle, à « R1-5 », zone
résidentielle 1 à faible densité, afin de
faciliter la création d’un nouveau lot
résidentiel urbain donnant sur la rue
Lindsley à Falconbridge.
AUDIENCE PUBLIQUE :
Demande no 3 – dossier no 751-8/14-4
Description foncière : NIP 73381-0316,
lot 2 et partie du lot 3, plan M-427, parties
1 et 2, plan 53R-14993, lot 2, concession
3, canton de Graham, 10, avenue Mary,
Naughton
Objet et effet du règlement municipal
de zonage proposé :
Modifier le Règlement 2010-100Z, soit le
Règlement municipal de zonage de la
Ville du Grand Sudbury, en changeant
le zonage des terrains visés de « I »,
zone institutionnelle, à « R1-5 », zone
résidentielle 1 à faible densité, afin de
faciliter la reconversion d’un ancien lieu de
culte en une maison unifamiliale.
Demande no 4 – dossier no 751-6/14-26
Description foncière : NIP 02132-1167,
02132-1168, 02132-1169, 02132-1360 et
02132-1361 du lot 1, concession 4, canton
de McKim, 1396 et 1400 Kingsway et 465,
chemin Barry Downe, Sudbury
Objet et effet du règlement municipal
de zonage proposé :
Modifier le Règlement 2010-100Z, soit
le Règlement municipal de zonage
de la Ville du Grand Sudbury, en
changeant le zonage de « M1-1 »,
zone commerciale industrielle, et de
« C2(67) », zone commerciale générale
spéciale, à « C2(67) », zone commerciale
générale spéciale révisée, afin d’éliminer
un zonage multiple découlant de la
modification proposée des limites du lot.
La demande est faite en même temps
qu’un développement hôtelier proposé sur
la portion nord du site, ce qui nécessite
une dispense propre au site relativement
à la hauteur de l’immeuble (soit 18 m,
étant donné qu’un maximum de 15 m est
permis).
Demande no 5 – dossier no 751-6/14-27
Description foncière : NIP 73586-0034,
lots 19 et 20, plan 8S, lot 7, concession 3,
canton de McKim, 19, rue Regent, Sudbury
Objet et effet du règlement municipal
de zonage proposé :
Modifier le Règlement 2010-100Z, soit le
Règlement municipal de zonage de la
Avant de formuler une recommandation
au Conseil municipal, le Comité de
planification tiendra une audience publique
afin d’obtenir l’avis de la population, le
lundi, novembre 24, 2014 à 17 h 30,
dans la Salle du Conseil, Place Tom
Davies, 200, rue Brady, à Sudbury.
Toute personne qui souhaite s’exprimer
sur les demandes peut le faire lors de
l’audience publique ou en écrivant à la
greffière municipale de la Ville du Grand
Sudbury, C. P. 5000, succ. A, Sudbury
(Ontario) P3A 5P3, avant qu’elle ait
lieu. Après l’audience publique, les
membres du Conseil n’accepteront
plus d’observations verbales ou
écrites. Si vous savez qu’une personne
souhaitant transmettre ses commentaires
ou touchée par les demandes n’a pas reçu
le présent avis, nous vous prions de l’en
informer.
Si une personne ou un organisme public
ne présente pas d’observations orales lors
d’une réunion publique ou ne présente pas
d’observations écrites à la Ville du Grand
Sudbury avant l’adoption du règlement
municipal, la personne ou l’organisme
public n’a pas le droit d’interjeter appel de
la décision de la Ville du Grand Sudbury
devant la Commission des affaires
municipales de l’Ontario.
Si une personne ou un organisme public
ne présente pas d’observations orales lors
d’une réunion publique ou ne présente pas
d’observations écrites à la Ville du Grand
Sudbury avant l’adoption du règlement
municipal, la personne ou l’organisme
public ne peut pas être joint en tant que
partie à l’audition d’un appel dont est saisie
la Commission des affaires municipales
de l’Ontario à moins qu’il n’existe, de l’avis
de cette dernière, des motifs raisonnables
de le faire.
Remarque : Les observations présentées
sur ces questions, y compris le nom et
l’adresse de l’auteur, seront connues du
public. La population peut les consulter,
elles peuvent être publiées dans un
rapport en matière d’aménagement à
l’ordre du jour d’une réunion du Comité de
planification et être affichées sur le site de
la municipalité.
Pour plus de renseignements sur les
demandes, veuillez communiquer
avec les Services de la croissance et
du développement au 705 674-4455,
poste 4295, ou vous présenter au 3e
étage de la Place Tom Davies, 200, rue
Brady. Le rapport du personnel et les
recommandations seront également
affichés sur le site de la municipalité au
www.grandsudbury.ca/planification le
novembre 14, 2014.
4 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
ÉDITORIAL
aujourd’hui et que rien ne soit arrivé ne nous intéresse pas. Nous voulons
voir celui qui est tombé. ia revient à ce vieux dicton américain au sujet
de ce qu’est la nouvelle : «Dog bites man, that’s not news. Man bites dog,
that’s news.» Comme les commères du village, nous voulons de l’insolite, du
croustillant.
Il faut constamment se souvenir de ça pour ne pas sombrer dans le désespoir
en regardant les nouvelles. Ce n’est pas la vraie vie.
La vraie vie, c’est le chalet pendant l’été, la partie de chasse à l’automne,
les randonnées de motoneige en hiver. La vraie vie, c’est planter des Æeurs au
printemps pour mettre de la gaieté dans notre cour, c’est préparer les enfants
pour l’école en septembre et ramasser des feuilles pendant que les petits se
roulent dedans. La vraie vie, c’est faire des tourtières et des biscuits en pensant
à la visite que nous recevrons dans le temps des Fêtes, c’est jouir d’un bon
souper chez des amis un samedi soir ou aller au spectacle d’un musicien qu’on
Dans notre famille, nous regardons les nouvelles télévisées tous les soirs. Je vous dis qu’il faut être bâti fort pour adore et qu’on a toujours voulu voir. La vraie vie, c’est même se lever tous les
endurer ça au quotidien. Quand ce n’est pas la guerre, c’est d’autres tueries insensées, des ouragans et des inondations, matins pour aller à un boulot qu’on aime ou auquel on s’est tout simplement
habitué. Et la vraie vie, c’est une petite soirée tranquille
des épidémies, des accidents d’avion
à jaser avec sa blonde en Ånissant la bouteille de vin du
ou de voiture. Parfois, c’est encore
Les nouveaux moyens technologiques permettent aux médias de nous
souper ¸ au diable les nouvelles à soir
pire. C’est de la petite politique de
présenter tout ce qui se passe dans le monde en temps réel. Le
C’est de ces petites choses que la vie est faite et ce
bas étage faite par des leaders que
problème, c’est que nous voulons de l’extraordinaire. Le fait que des
sont
ces beaux moments qui font que nous sommes
je n’embaucherais même pas pour
milliers d’avions aient décollé aujourd’hui et que rien ne soit arrivé ne
parfois
heureux. Et c’est de ça qu’il faut se souvenir,
nettoyer mes toilettes. Pour regarder
nous intéresse pas. Nous voulons voir celui qui est tombé. […] Comme
pas
du
monde
vu au travers un écran de télévision.
ça tous les jours et continuer à
les commères du village, nous voulons de l’insolite, du croustillant.
Parce que la vraie vie, c’est de voir les enfants grandir
aimer la vie, il faut comprendre que
et un jour de réaliser qu’ils connaissent des choses que
les nouvelles à la télévision ou sur
nous ne comprenons pas et d’espérer qu’avec ces connaissances ils bâtiront un
internet, ce n’est pas le monde tel qu’il est vraiment. Ce n’est pas la vraie vie.
Un de mes amis dit souvent : «Le monde n’est pas pire, la télévision est tout simplement meilleure.» Et il a raison. monde meilleur pour leurs enfants.
Les nouveaux moyens technologiques permettent aux médias de nous présenter tout ce qui se passe dans le monde
Réjean Grenier, éditorialiste invité
en temps réel. Le problème, c’est que nous voulons de l’extraordinaire. Le fait que des milliers d’avions aient décollé
éditorial
Armes de distorsion massive
Grand Sudbury :
336, rue Pine, bureau 302
Sudbury (Ontario)
P3C 1X8
Téléphone : 705-673-3377
Sans frais : 1-866-926-3997
Télécopieur : 705-673-5854
Courriel :
[email protected]
Timmins :
136, avenue Third
Timmins (Ontario)
P4N 1C6
Téléphone : 705-269-8307,
poste 100 (Emilie Deschênes)
Télécopieur : 705-269-8305
Courriel : [email protected]
et
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des messages et les nouvelles qu’ils
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de leur parcour e journal Le Voyageur est Åer de perpétuer cette tradition.
le long
HEURES D’OUVERTURE
9 h à 16 h 30 du lundi au vendredi
Œ Les lettres à la rédaction seront publiées si
l’auteur est identiÅé.
Œ L’heure de tombée pour les annonces est le vendredi à midi.
Œ Représentation nationale : ligne agates marketing 1.866.411.7486
Œ Nos annonceurs ont jusqu’au lundi à 15 h
pour corriger une publicité.
Œ La responsabilité du journal se limitera au montant
payé pour la partie de l’annonce qui contient l’erreur.
Toute personne qui envoie une lettre ou une photo pour être publiée dans le journal
assigne implicitement et sans appel ses droits d’auteur aux Publications Voyageur Inc.
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Le Voyageur, propriété de Publications Voyageur inc. Imprimé par Journal Printing, 34, Fir Lane, Sudbury.
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Le Voyageur est un hebdomadaire. Courrier 2e classe,«Envoi de Poste-publications – Numéro de convention
o t .&.#3& t -"TTPDJBUJPO EF MB QSFTTF GSBODPQIPOF t $BOBEJBO $PNNVOJUZ /FXTQBQFS
"TTPDJBUJPO-FCVUEFOPUSFKPVSOBMFTUEFQSPNPVWPJSMBMBOHVFGSBO¸BJTFt/PVTSFDPOOBJTTPOTMBQQVJmOBODJFS
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Abonnements
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QBSBOO¹Ft*OTUJUVUJPOOFM1MVTEFBCPOOFNFOUTDIBDVOQBSBOO¹F
Nipissing :
300, rue King
Sturgeon Falls (Ontario)
P2B 3A1
Téléphone : 705-893-8306,
poste 1003 (Catherine Levac)
Télécopieur : 705-893-0520
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Propriétaire
Paul Lefebvre
Rédacteur en chef
Patrick Breton, poste 6209
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Rédacteur délégué
Pierre Lemelin, poste 6211
Journalistes
Éric Boutilier (sports), poste 6210
[email protected]
Catherine Levac (Nipissing)
[email protected]
Daniel Aubin (arts et culture)
Randy Pascal (sports)
Correspondants
Émilie Deschênes (Timmins)
[email protected]
Andréanne Joly (Kapuskasing)
[email protected]
Ginette Léveillé (New Liskeard)
Claire Pilon
Maquettistes, graphistes
Robert Charette
Liane Brunet
Chroniqueurs
Marcel Goupil
Marguerite Bordeleau
Administration, distribution
Guy Rouleau, poste 6203
Anie Cousineau, poste 6200
Directeur du marketing
Yves Nadeau, poste 6205
Conseillers en publicité
Yves Nadeau
Lucie Boudreau, poste 6206
Lise Beaulieu, poste 6214
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
L’écho d’un peuple
à Timmins :
Lancement
des
célébrations
du 400e
Photo : Courtoisie
Sébastien Plante incarne Étienne
Brûlé, Karine Mainville représente la
nouvelle génération du 400e et Richard
Bilodeau livrera un monologue
émouvant pour toutes les familles
de mineurs.
Émilie Deschênes
Le Voyageur
TIMMINS
À Timmins, on lance o‫ٻ‬ciellement
les célébrations entourant les
400 ans de présence francophone
en Ontario, et ce, en plongeant dans
la fascinante histoire de Timmins et
des environs. Un spectacle à grand
déploiement relatant certains faits
marquants du développement de la
région sera présenté au grand public
les 19 et 20 novembre prochains
grâce à l’équipe de L’écho d’un peuple,
au Conseil scolaire catholique de
district des Grandes Rivières et au
Conseil scolaire public du Nord-Est
de l’Ontario.
Pour agrémenter ce spectacle qui
repose sur des faits et personnages
historiques, des talents de chez
nous brilleront sous les projecteurs.
Quelque 250 comédiens, chanteurs
et danseurs feront revivre des
souvenirs du passé, notamment
l’incendie ravageur de 1911. «Nous
allons jouer la scène du grand feu de
Porcupine, a‫ٻ‬rme Valérie Vachon,
animatrice culturelle de l’école
secondaire catholique Thériault. On
va aussi parler de la famille Malette.»
Le spectacle L’écho d’un peuple des
mines et une nuit raconte une histoire
riche et unique, celle de notre coin
de pays, la nôtre. Forte d’un bagage
minier et forestier, l’enrichissante
histoire de la région est à découvrir
ou à redécouvrir.
En première partie, Céleste Lévis et
le voyageur Christian Pilon vous dirigeront vers une palpitante aventure.
Également en vedette, Richard Bilodeau livrera un monologue émouvant pour toutes les familles de mineurs : Un cœur en Nord.
Mme Vachon poursuit en disant
qu’il sera question de souligner
certaines personnes ayant contribué
de manière importante à l’essor de la
région, y compris l’établissement de
nos premières écoles francophones.
Elle conclut en déclarant qu’il s’agit
d’un rendez-vous spectaculaire à
voir absolument. «Venez en grand
nombre. L’équipe vous en mettra
plein la vue», lance-t-elle.
Le spectacle sera présenté les 19
et 20 novembre à compter de 19 h
à l’auditorium Charles-Fournier de
l’école Thériault. Les billets sont en
vente au Centre culturel La Ronde et
dans les écoles participantes.
Médias sociaux
et politique municipale
Andréanne Joly
Le Voyageur
KAPUSKASING
Alors qu’ils étaient très visibles
au cours du gala de la Chambre
de commerce locale, les jeunes
semblent absents de la scène
politique municipale. Le nouveau
conseil municipal de Kapuskasing
est composé de sept hommes. Le plus
jeune a 48 ans. Et moins d’un tiers de
la population (31.25%) a contribué à
leur élection.
Les raisons pour expliquer ce
résultat sont nombreuses, selon
des entrevues menées auprès des
politologues Nadia Verrelli et Laure
Paquette plus tôt en campagne et les
intervenants de la Ville.
L’absence de course à la mairie,
occupée par acclamation pour la
deuxième fois par Alan Spacek, y est
certainement pour quelque chose. La
gre‫ٻ‬ère Barbara Major, responsable
de la tenue des élections à la Ville,
croit qu’il s’agit aussi d’un reÆet de
la satisfaction de la population par
rapport au présent conseil municipal.
M. Spacek ne se formalise pas de la
situation. «J’ai observé la campagne
dans les communautés de toute la
province. S’il y a contentieux ou un
enjeu qui retient l’attention, l’intérêt
des électeurs ¸ et des candidats ¸
augmente. C’est cyclique», a-t-il
observé, comme les politologues.
Mais dans le cas de Kapuskasing,
cette «absence d’enjeux» a résulté en
une campagne muette. En e‫ٺ‬et, outre
quelques lettres envoyées au journal
local, aucune vitrine n’a permis de
mieux connaitre les candidats, leurs
préoccupations, leur expérience
ou leurs intérêts. Le maire Spacek
rapporte que quelques conseillers ont
circulé de porte-à-porte.
Même les médias sociaux,
alternatives gratuites à la publicité
et moins exigeantes en temps que
la sollicitation directe, n’ont pas
été mis à contribution, alors qu’à
Moonbeam et Val Rita-Harty, les
électeurs ont eu l’occasion de suivre
certains candidats via leur page
Facebook.
Mme Major indique que la
présence municipale dans Facebook
et Twitter doit s’accroitre dans les
prochains mois. Elle entend aussi se
pencher sur la question des taux de
participation, notamment sur celui
des jeunes.
«Nous ne visons pas que les jeunes.
Nous voulons que tout le monde
s’intéresse et soit au courant de ce
qui se passe, plaide le maire Spacek.
C’est la bonne façon de faire. Nous
voulons que les gens sachent ce qui se
passe. Nous avons une composante
jeunesse avec qui nous travaillons
beaucoup.»
0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
Du nouveau
en Ontario
Catherine Levac
Le Voyageur
NORD ONTARIEN
La semaine dernière a été remplie
d’annonces importantes pour la
province, alors que le gouvernement
ontarien a adopté une loi pour
augmenter le salaire minimum, a
annoncé l’interdiction de fumer à
encore plus d’endroits publics et
a indiqué que 37 000 nouveaux
emplois ont été créés en octobre.
La Loi de 2014 sur l’amélioration du
lieu de travail au service d’une économie
plus forte a été adoptée à l’unanimité
jeudi dernier à l’Assemblée législative
de l’Ontario. Cette nouvelle loi
fera en sorte que les augmentations
du salaire minimum seront liées à
l’Indice des prix de consommation
pour l’Ontario, qui seront annoncées
tous les 1er avril. De plus, les élèves
de l’éducation coopérative et autres
apprenants qui ne sont pas rémunérés
seront couverts par la Loi sur la santé et
la sécurité au travail.
À compter du 1er janvier prochain,
il sera interdit de fumer sur les
terrasses, que ce soit un bar ou un
restaurant, sur les terrains de sport
et sur les terrains de jeux en Ontario.
De plus, la vente de produits du
tabac sera interdite sur tous les
campus collégiaux et universitaires.
La nouvelle a été annoncée vendredi
dernier.
Finalement, la province a annoncé
que 37 000 nouveaux emplois ont
été créés en octobre de cette année,
la majorité étant des emplois à
temps plein. Toutefois, le débuté
provincial de Sudbury, Joe Cimino, a
souligné que le taux de sans emploi a
augmenté le mois dernier, accusant la
province de trop prendre son temps
avec les projets d’infrastructure
dans le Grand Sudbury. Le taux
d’individus sans emploi est passé à
6,2 % en octobre.
LOI DE 2002 SUR LES SERVICES FUNÉRAIRES ET LES
SERVICES D’ENTERREMENT ET DE CRÉMATION
Avis de Décision
Ville du Greater Sudbury
Taux de participation
Grand Sudbury
Hearst
Smooth Rock Falls
Cochrane
Kapuskasing
Val Rita-Harty
2014
50,71 %
Acclamation
43,81 %
47,77 %
31,25 %
57,81 %
2010
49,75 %
61 %
57,8 %
53 %
40,6 %
-
www.arts.on.ca
RESPONSABLE DES PROGRAMMES
(ARTS FRANCOPHONES)
Ce poste basé à Toronto s’adresse à un leader bilingue doué pour l’administration,
incluant la supervision du travail et du personnel, la gestion de budgets et la
rédaction de rapports. Relevant de la directrice des subventions, vous mettrez à
profit vos 5 à 7 ans d’expérience progressive en gestion des arts à un échelon
supérieur afin de superviser les programmes de subvention, les partenariats, les
services et le personnel du Bureau des arts francophones tout en gérant directement
des programmes d’exploitation et de projet. Bien au fait des tendances actuelles, des
enjeux artistiques, des communautés et des formes artistiques de la francophonie
ontarienne dans toute sa diversité, vous êtes en mesure de formuler des conseils en
matière de politiques, de programmes et de partenariats pouvant faire progresser les
artistes et les organismes artistiques francophones de l’Ontario. Vos compétences
en informatique incluent notamment Windows, MS Word, Excel et Outlook, les
bases de données et les programmes en ligne. Vous savez composer avec de
multiples priorités et avez de solides aptitudes pour la planification de projets, la
communication en français et en anglais, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre
de stratégies, de programmes et d’initiatives. Animateur expérimenté, vous savez
mener à bien des réunions et travailler en collaboration avec différents groupes de
personnes, tant à l’interne qu’à l’externe. Une connaissance pratique des finances,
des budgets, et des subventions à titre de bailleur de fonds, de candidat ou de pair
évaluateur est requise, tout comme la capacité à travailler le soir et la fin de semaine
et à effectuer des déplacements.
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter notre site web au
http://www.arts.on.ca/Page3436.aspx. Vous pouvez postuler en ligne ou envoyer
votre CV accompagné d’une lettre de présentation, avant le 21 novembre 2014, au :
Conseil des arts de l’Ontario, Bureau des ressources humaines, Dossier no 09-14,
151, rue Bloor Ouest, 5e étage, Toronto (Ontario) M5S 1T6.
Les personnes ayant une limitation fonctionnelle qui nécessite des mesures
d’adaptation à n’importe quelle étape du processus d’embauche peuvent s’adresser
à Nina Small par téléphone (1 800 387-0058, poste 7426) ou par courriel
([email protected]).
Le Conseil des arts de l’Ontario souscrit au principe d’égalité en matière d’emploi et appuie sans réserve
la diversité en milieu de travail. Tous les candidats compétents sont invités à présenter leur candidature,
notamment ceux de groupes revendiquant l’équité. Nous remercions tous les candidats de leur intérêt, mais
communiquerons uniquement avec ceux qui seront sélectionnés pour un entretien. Le genre masculin n’est
utilisé que dans le but d’alléger le texte.
5
AVIS : Le 10 juin 2014, le conseil municipal
de la Ville du Grand Sudbury a approuvé le
remplacement du règlement municipal 2003-47
sur l’entretien et la gestion des cimetières
par le règlement 2014-133.
La Ville du Grand Sudbury a soumis
le nouveau règlement municipal 2014-133
au registrateur conformément à la Loi de 2002
sur les services funéraires et les services
d’enterrement et de crémation.
Pour obtenir des renseignements ou faire des
copies du règlement municipal 2014-133, veuillez
communiquer avec Merek Lehto, gestionnaire des
services de cimetières, 365, avenue Second Nord,
Sudbury ON, 705-566-4373
ou [email protected].
Les règlements municipaux sur les
cimetières doivent recevoir l’approbation
du registrateur nommé en vertu de la
Loi de 2002 sur les services funéraires et les
services d’enterrement et de crémation.
Téléphone : Unité de la réglementation
des cimetières, 416-326-8393.
6 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
Une comparaison des
services de train d’Algoma
Central et de VIA Rail
dossier
LES VOYAGEURS ET LA FRÉQUENCE DES TRAINS
Les services ferroviaires financés par le gouvernement fédéral
Le train de passagers sur la mauvaise voie
Une comparaison des services de train
d’Ontario Northland et de GO Transit
LES VOYAGEURS ET LA FRÉQUENCE DES TRAINS
Éric Boutilier
Les services ferroviaires financés par le gouvernement provincial
0I:S]EKIYV
NORD ONTARIEN
Depuis septembre 2012, la
province a suspendu le Northlander,
le seul service ferroviaire de passagers
qui liait les districts de Cochrane,
Timiskaming, Nipissing, Parry Sound
et Muskoka à la capitale ontarienne,
Toronto. C’est lors d’un point de
presse plus tôt en mars que le ministre
du Développement du Nord et des
Mines, Rick Bartolucci, a annoncé
que la demande pour les services de
la Commission de transport Ontario
Northland (CTON) stagnait et que la
subvention au Northlander de 400 $
par passager devenait trop couteuse.
Alors que le gouvernement ontarien
voulait se défaire de la CTON, il a
augmenté de façon considérable
ses investissements dans le service
de
transport
gouvernemental
GO Transit). Entre 2007 et 2013,
la province a investi plus de
7 milliards $ dans de nombreux
projets d’immobilisation. Au niveau
de l’exploitation, la province s’engage
à investir 2 milliards $ comme
Ånancement de base annuel pour les
services GO. En revanche, elle n’a
subventionné le Northlander qu’à
raison de 11 millions $ par année lors
de cette même période.
«La décision de fermer le Northlander a été prise sans consultations
publiques, sans audiences publiques,
sans études particulières des besoins
des gens et sans tentatives de renÆouer le service d’une autre façon,
souligne Harry Gow, de Transport
Action Canada. Il y a eu beaucoup
d’investissements dans de nouveaux
trains [notamment pour le service
touristique du canyon Agawa], mais
ça n’a pas été fait pour le Northlander dernièrement.»
L’accessibilité aux services varie
entre le réseau GO et celui d’Ontario
Northland. En 2014, le gouvernement
provincial o‫ٺ‬rait 1 246 trajets par
train pendant la semaine (sept jours
sur sept). Avec l’interruption du
service du Northlander, la province
n’o‫ٺ‬re maintenant que 10 trajets
entre Cochrane et Moosonee (12
pendant l’été).
Depuis 2007, GO a ajouté 7 gares
à son groupe de 63 aÅn de desservir
de nouvelles communautés telles
qu’Aldershot (près de Hamilton),
Lincolnville, Kitchener, Guelph
et Acton, ainsi que deux arrêts à
Barrie. Elle ajoutera bientôt un arrêt
supplémentaire à Gormley, au nord
de Richmond Hill. GO o‫ٺ‬re aussi
des correspondances par autocar
pour rejoindre les communautés qui
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
DOSSIER
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
GO TRANSIT
NORTHLANDER
POLAR BEAR EXPRESS
Grand Toronto
Toronto à Cochrane
Cochrane à Moosonee
43,4 millions
----
40,3 millions
----
42,5 millions
91 %
31 494 75 %
57 013 55 %
42,1 millions
----
33 741 78 %
62 548 37 %
43,6 millions
----
39 579 72 %
64 077 84 %
93 % ** 29 751 82 %
64 053 95 %
47,1 millions
+
37 988
----
36 731 °50 % ***54 966
----
* 43 364 °54 %
----- +94 %
450 km (réseau)
5 à 7 jours / semaine
-----
----
760 km
6 jours / semaine
* Grève temporaire du service d’autocars de la CTON
** Le service est annulé le 28 septembre 2012
*** Fusion des services Little Bear et Polar Bear Express
+ Crédit du tarif après 15 minutes de retard
------ 97 %
300 km
5 jours / semaine
(6 jours en été)
° S’applique seulement entre Toronto et North Bay
Sources : GO Transit, Gouvernement de l’Ontario,
Ontario Northland et Transport Canada
Photos : Éric Boutilier
ne sont présentement pas desservies
par un train GO.
Soulignons que 701 000 personnes
résident dans le corridor ferroviaire
ou les environs entre Toronto
et Cochrane. Pendant toutes les
années où le train desservait les
communautés au nord de la Ville
Reine, un peu moins du tiers de la
population avait accès au service
de train. Outre l’arrêt ajouté à
Porquis Jct (près d’Iroquois Falls)
en 2010, le nombre d’arrêts n’a
jamais changé au Ål des ans. Il n’y
avait que 15 gares pour cette liaison
de 760 kilomètres.
Service Ånancé majoritairement
par le gouvernement de l’Ontario,
le Northlander ne faisait l’objet
d’aucune promotion dans le
magazine touristique o‫ٻ‬ciel de la
province entre 2009 et 2012. Il n’a
été mentionné qu’une seule fois, dans
une annonce du Polar Bear Express
en 2010. Toutefois, la province
promeut ses propres services de GO,
les services de VIA Rail et même les
services ferroviaires touristiques du
secteur privé dans plusieurs de ses
outils promotionnels et en ligne.
Un rapport de l’O‫ٻ‬ce des
transports du Canada datant de 1993
indique que le service d’Ontario
Northland entre Toronto et le Nord
de la province était toujours dans
l’intérêt public et qu’il ne devait pas
être supprimé.
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
ALGOMA CENTRAL
CANADIEN
Sault-Ste-Marie à Hearst
*Sudbury Jct. à Rice Lake
SUDBURY WHITE RIVER
7 843 43 %
24 992 24 %
11 886 96 %
6 992
3,5
%
24 090 22 %
12 856 91 %
6 102
0,3
%
19 917 84 %
11 160 93 %
5 341
----
20 886 84 %
11 374 93 %
5 732
----
19 665 75 %
10 115 80 %
6 256
---- ** 20 627 70 %
10 028 85 %
5 166
----
476 km
3 jours / semaine
----- 60 %
*1 374 km
(3 366 km total)
5 199 53 %
484 km
3 jours / semaine
3 jours / semaine (été)
2 jours / semaine (hiver)
** Début de la réduction du service de trois à deux jours par semaine en hiver
Sources : Algoma Central Railway, BDO, Transport Canada et Via Rail Canada
NORD ONTARIEN
Au début de 2014, les municipalités
du corridor de l’Algoma Central
(ACR) ont été avisées par le
gouvernement fédéral du retrait de la
subvention de 2,2 millions $ accordée
au Canadien National (CN) pour
e‫ٺ‬ectuer la liaison. En conséquence,
le CN a averti les nombreux résidents
et propriétaires de terrains et de
chalets de l’abolition du service entre
Sault-Ste-Marie, Searchmont, Hawk
Junction, Dubreuilville et Hearst à
la Ån mars. Transport Canada, une
agence du gouvernement fédéral,
a précisé qu’il n’était pas rentable
de Ånancer des services ferroviaires
pour des communautés qui ont un
accès à d’autres moyens de transport
à longueur d’année.
Rappelons que le CN est le principal
propriétaire des lignes de chemins de
fer et o‫ٺ‬re des services de transport
de marchandises au pays. Dans le
district d’Algoma, le CN o‫ٺ‬re le
service de passagers Algoma Central.
Via Rail o‫ٺ‬re principalement le
transport de passagers à l’échelle du
pays.
Plusieurs
municipalités
et
regroupements de la région desservie
par Algoma Central se sont mobilisés
pour obtenir un prolongement d’un
an du service.
«À l’exception de quelques
communautés, il n’y a pas de chemins
publics qui mènent vers les propriétés
avoisinantes de la voie ferrée, précise
Linda Savory-Gordon, membre de
la Coalition des trains de passagers
d’Algoma. Transport Canada base
ses conclusions sur des images
satellites de chemins forestiers ou
miniers. C’est illégal d’emprunter
ces routes, car elles sont privées et
non sécuritaires pour le passage de
voitures ordinaires.»
Selon Mme Savory-Gordon, une
étude socioéconomique réalisée
par la Årme BDO indique que la
subvention de 2,2 millions $ crée
un bénéÅce net de 38 millions $
à l’économie régionale. De plus,
l’O‫ٻ‬ce des transports du Canada
a déterminé en 1992 que le service
d’Algoma Central était nécessaire
aÅn de desservir les collectivités
isolées et de combler l’absence
d’autres moyens de transport
convenables. «C’est mignon lorsque
les politiciens disent que ça coute trop
cher parce que ce n’est que pour les
gens de la campagne, de dire Harry
Gow, de Transport Action Canada.
Le cout total de Via Rail Canada ne
représente que le prix d’une tasse de
café par chaque payeur d’impôt. Pour
que le service de l’ACR continue, ce
serait moins que le cout d’un petit
carton de lait 2 % par mois.»
Ailleurs,
les
résidents
du
Grand Sudbury, de Gogama, de
Hornepayne, de Greenstone et du
Nord-Ouest de l’Ontario ont été
témoins d’une diminution partielle
du service transcontinental de
passagers de VIA Rail. La société de
la Couronne a révélé en juin 2012
qu’elle poursuivait «sa modernisation
et [amorçait] une nouvelle étape
dans le but de mieux répondre à
la demande de la clientèle». La
liaison hivernale entre Toronto et
Vancouver a cependant été réduite
de trois à deux jours par semaine.
VIA Rail a précisé que la demande
pour cette liaison était en diminution
constante.
Par contre, l’horaire du train entre
Toronto et Vancouver a subi une
modiÅcation draconienne en 2008.
Ainsi, au lieu de prendre le train
à 13 h vers Toronto ou 16 h vers
l’Ouest canadien, un passager de
Sudbury doit désormais le prendre à
1 h 17 ou 5 h 13, selon la direction.
Entre 2007 et 2012, l’achalandage
du train dans plusieurs des
communautés du Nord a chuté de
façon importante (Sioux Lookout :
-18 %, Capreol : -38 %, Sudbury Jct. :
-49 %). Il est à noter qu’à Longlac,
là où l’on note une augmentation de
61 % du nombre de voyageurs, VIA
Rail a annoncé vers la Ån de 2013
la fermeture de la gare de façon
permanente. De plus, ce train sou‫ٺ‬re
de retards importants pouvant aller
jusqu’à 12 heures.
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Un constat du système au pays
Éric Boutilier
0I:S]EKIYV
NORD ONTARIEN
Le Canada possède l’un des plus
grands réseaux ferroviaires sur la planète, soit 43 000 kilomètres de voies
ferrées à travers le pays. Comme à
la Ån du XIXe siècle, les trains de
marchandises ont toujours un rôle
de transporteur essentiel de biens
et de matériaux au pays. L’Association ferroviaire du Canada indique
que 75 % des biens transportés au
sol le sont par train, l’équivalent de
399,3 milliards de tonnes-kilomètres.
Plus de la moitié des compagnies
de chemins de fer au Canada proviennent du secteur privé. Certaines
sont propriétaires des voies ferrées
tandis que d’autres ne sont que locataires des plus grosses compagnies.
Malgré le volume de marchandises
transporté sur les rails, les deux principales compagnies ferroviaires au
pays, le Canadien National (CN) et le
Canadien PaciÅque (CP), ont abandonné plusieurs sections de lignes
courtes et transcontinentales au cours
des 18 dernières années. Entre 1996
et 2014, plus de 5 000 kilomètres de
voies ferrées ont été éliminés du paysage canadien, dont six lignes dans le
Nord de la province.
Récemment, le CP a démantelé
sa ligne transcontinentale entre
Mattawa, Pembroke et l’Est ontarien
pour rediriger ses trains vers Montréal
en passant par Toronto, un détour de
plus de 225 kilomètres dans un des
corridors les plus achalandés au pays.
Si une tragédie comme celle de LacMégantic devait se produire dans ce
corridor, les trains de marchandises
ne pourraient tout simplement pas
circuler d’un bout à l’autre du pays,
du moins de façon pratique. Sans
se Åer aux réseaux américains, un
train de marchandises en route vers
Ottawa devra maintenant emprunter
une dizaine de courtes lignes dans le
Nord de l’Ontario et du Québec pour
se diriger vers les grands centres, un
trajet de 1 600 kilomètres sur des voies
dont la qualité ne ressemble en rien
à celle des lignes transcontinentales.
La ligne Huron Central entre SaultSte-Marie et Sudbury aurait été
démantelée également si l’Ontario
et le gouvernement fédéral n’avaient
pas investi 33 millions $ pour
améliorer la condition des rails.
Un service de transport
de passagers en chute libre
Alors que certains services de trains
de marchandises sont en croissance
au Canada, les services ferroviaires
de passagers deviennent de plus en
plus rares au pays, à l’exception des
mégalopoles canadiennes. Entre
1998 et 2014, le nombre de trains de
Via Rail par semaine entre Toronto
et Québec est passé de 250 à 316
alors qu’à l’extérieur du corridor
de l’autoroute 401, ce nombre a
diminué de 41 % (de 76 à 45).
En 2011, les trains de Victoria
et Courtenay, en ColombieBritannique, et entre Gaspé et
Montréal, au Québec, ont été
suspendus complètement ou en
partie en raison de la mauvaise
condition des voies ferrées. Un an
plus tard, la fréquence du train
entre les Maritimes et Montréal a
été réduite de six à trois jours par
semaine, ce qui a réduit de moitié la
clientèle. «Je crois que c’est essentiel
d’avoir des trains de passagers qui
desservent nos communautés du
Nord. Autrement, nous risquerons
de perdre notre connectivité entre
nous-mêmes et avec les grandes
villes comme Toronto et Ottawa,
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DÈS
MAINTENANT
souligne Linda Savory-Gordon,
de la Coalition des trains de
passagers d’Algoma. Comme Je‫ٺ‬
Rubin l’indique dans son livre
The End of the World As We Know It,
lorsque les gens ne pourront plus se
permettre l’essence pour parcourir
de longues distances en voiture, les
communautés qui n’auront pas de
liens ferroviaires deviendront tout
simplement des villes fantômes.»
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Un réseau de transport
qui connait un recul
Le nombre de trains de passage
sur le territoire nord-ontarien par
semaine est passé de 102 au début
des années 1990 à 27 en 2014. Il y
a 20 ans, 17 des 27 aéroports municipaux du Nord-Est avaient des
vols réguliers. Aujourd’hui, il n’y
en a que neuf (quatre dans les plus
grandes villes et trois où l’avion est
le seul moyen de transport). EnÅn,
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offres/incitatifs promotionnels proposés aux particuliers par Ford du Canada au moment de la commande ou de la livraison, mais pas dans les deux cas. Les offres au détail ne peuvent être combinées à l’assistance-compétitivité des prix, à la réduction de prix aux gouvernements, aux primes pour la location quotidienne, au programme d’encouragement aux modifications commerciales ou au programme de primes aux parcs commerciaux. † Faites l’achat d’un [F-150 XLT SuperCab 4X4 5,0 L/Escape S/
Escape Titanium/Fusion S/Fusion SE/Focus S MT/Focus SE] 2014 neuf pour [32 079 $/25 319 $/33 999 $/22 119 $/24 999 $/14 969 $/19 698 $] (déduction faite de l’acompte de 0 $ ou de l’échange équivalent et rabais du fabricant de [0 $/0 $/500 $/500 $/1 750 $/1 750 $/0 $] et de l’alternative comptant de l’ensemble de Sécurité d’hiver de [750 $]). Les taxes sont exigibles sur le plein prix d’achat, déduction faite du rabais total du fabricant. Les offres incluent le transport et la taxe sur le climatiseur,
mais excluent les frais d’administration et d’immatriculation de jusqu’à 799 $, le plein de carburant jusqu’à 120 $ et toutes les taxes applicables. Tous les prix sont basés sur le prix de détail suggéré par le fabricant. ** Jusqu’au 1er décembre 2014, obtenez le financement à l’achat à un TIA de [0,99 %/1,99 %/1,99 %/0,99 %/0,99 %/0,99 %/0,99 %] sur les Ford [F-150 XLT SuperCab 4X4 5,0 L/Escape S/Escape Titanium/Fusion S/Fusion SE/Focus S MT/Focus SE] 2014 neufs pour un maximum de
[24/84/84/84/84/84/84] mois offert aux particuliers qualifiés SAC par Crédit Ford. Les acheteurs ne se qualifieront pas tous pour le taux d’intérêt le plus bas. Exemple : pour l’achat d’un [F-150 XLT SuperCab 4X4 5,0 L/Escape S/Escape Titanium/Fusion S/Fusion SE/Focus S MT/Focus SE] 2014 neufs pour[32 079 $/25 319 $/33 999 $/22 119 $/24 999 $/14 969 $/19 698 $] (déduction faite de l’acompte de 0 $ ou de l’échange équivalent et du rabais du fabricant de [8 500 $/0 $/500 $/500 $/
1 750 $/1 750 $/0 $] et de l’alternative comptant de [750 $] de l’ensemble de Sécurité d’hiver financé à un TIA de [1,99 %/1,99 %/0,99, %/0,99 %/0,99 %/0,99 %/0,99 %] pendant [84/84/84/84/72/84/84] mois, les mensualités sont de [299 $/324 $/435 $/261 $/297 $/185 $/244 $]) (la somme de douze (12) versements mensuels divisée par 26 périodes donne au preneur des versements aux deux semaines de [138 $/149 $/201 $/120 $/137 $/85 $/112 $]), le coût du prêt est [492 $/1 829 $/
2 455 $/751 $/853 $/533 $/701 $] ou TIA de [0,99 %/1,99 %/1,99 %/0,99 %/0,99 %/0,99 %/0,99 %] et le total à rembourser est de [9 751 $/27 118 $/36 582 $/21 840 $/24 934 $/15 470 $/20 384 $]. Un acompte pourrait être requis selon l’approbation de crédit de Crédit Ford. Toutes les offres de financement à l’achat incluent le transport, la taxe sur le climatiseur, le RDPRM, mais excluent les frais d’administration et d’immatriculation de jusqu’à 799 $, le plein de carburant jusqu’à 120 $ et
toutes les taxes applicables. Tous les prix sont basés sur le prix de détail suggéré par le fabricant. ± Basé sur la définition de Ford d’une seule nomenclature de modèle, ce qui exclut les véhicules renommés, les plateformes dérivées ou autres versions de modèles basées sur les nouvelles immatriculations globales automobiles de l’IHS selon Polk pour l’année calendrier 2013. ‡ Obtenez le groupe Sécurité hivernale qui comprend : quatre (4) pneus d’hiver, quatre (4) jantes en acier et quatre (4) capteurs de
pression des pneus, à l’achat ou à la location de toute Ford Fiesta, Focus, Fusion, Escape, Edge (excluant le modèle Sport) ou Explorer 2014/2015 neuf entre le 1er octobre et le 1er décembre 2014. Cette offre ne s’applique pas aux parcs (autres que les petits parcs avec NIP admissible) et aux clients gouvernementaux et ne peut être jumelée à l’assistance-compétitivité des prix, aux primes pour la location quotidienne et aux programmes de primes pour les parcs commerciaux. Certaines conditions
s’appliquent. Voyez le concessionnaire pour obtenir les détails. Les caractéristiques de comportement du véhicule, l’index des pneus et la cote de vitesse peuvent différer des ceux des pneus toutes-saisons fournis par le fabricant. Les pneus d’hiver sont conçus pour les conditions hivernales et peuvent exiger une pression à froid plus élevée que les pneus toutes-saisons. Veuillez consulter votre concessionnaire Ford du Canada pour obtenir les détails incluant les couvertures de garantie. ¨ Les Série-F sont
les camions les plus vendus au Canada depuis 48 années consécutives basé sur les statistiques de ventes de l’Association des fabricants de véhicules du Canada jusqu’à 2013 et des immatriculations de R.L Polk, juin 2014. 5 N’oubliez pas que même la technologie la plus avancée ne peut contrecarrer les lois de la physique. Il est toujours possible de perdre le contrôle par des manoeuvres inappropriées aux conditions par le conducteur. ' Certains téléphones mobiles et lecteurs média numériques pourraient
ne pas être entièrement compatibles avec SYNCMD - veuillez vérifier auprès de www.syncmyride.com pour obtenir la liste des téléphones, lecteurs média et caractéristiques supportées. La distraction au volant peut occasionner une perte de contrôle, un accident et des blessures. Certaines fonctionnalités MyFord TouchMC exigent des appareils mobiles compatibles. Certaines fonctionnalités ne sont pas disponibles lorsque le véhicule est en marche. Ford recommande aux conducteurs d’utiliser avec prudence
les téléphones mobiles, même avec les commandes vocales. N’utilisez les téléphones et autres appareils non essentiels à la conduite, même avec les commandes vocales, que lorsqu’il est prudent de le faire et conformément à la loi. SYNC est livrable sur la plupart des véhicules Ford neufs. ¥ Basé sur les données d’immatriculation 2007-2013 et à jour pour août 2014 de R. L. Polk pour le Canada dans les catégories des VUS de luxe grand format, VUS grand format traditionnel, VUS grand format, VUS de
luxe intermédiaire, VUS format intermédiaire, petit VUS de luxe et petit VUS. & Cotes de consommation basées sur les méthodes d’essai approuvées par Transport Canada. La consommation réelle pourrait varier selon les conditions routières, la charge du véhicule, les équipements et les habitudes de conduite. x Offre en vigueur du 1er novembre 2014 au 1er décembre 2014 (Période du programme) pour les clients résidant au Canada qui sont actuellement propriétaires ou locataires (pendant la période du
programme) de certaines automobiles, véhicules utilitaires sport (VUS), multisegments (VUM) ou mini-fourgonnettes Ford (chacun un modèle « Fidélisation » admissible), ou de certaines autres autos, véhicules utilitaires sport (VUS), multisegments (VUM) ou mini-fourgonnettes concurrents (chacun un modèle « Conquête » admissible). Les clients qualifiés obtiendront 1 000 $ à l’achat, la location ou la commande à l’usine (pendant la période du programme) d’un véhicule Ford neuf qualifié : Ford Fusion,
Mustang (excl. la Shelby GT500), Taurus, Edge, Flex, Explorer, Escape, Expedition, Transit Connect, Série-E, ou F-150 SuperCrew 2014, F-250 à F-450 2014/2015; ou 1 500 $ à l’achat, la location ou la commande à l’usine (pendant la période du programme) d’un véhicule Ford neuf qualifié : Ford F-150 cabine simple ou SuperCab 2014– tous les Raptor et F-150 2015 sont exclus (chacun un modèle admissible). Certains critères d’admissibilité s’appliquent aux modèles Loyauté et Conquête ainsi qu’aux
véhicules admissibles. Voyez le concessionnaire pour obtenir les détails des offres. Le véhicule admissible qui doit avoir été livré ou commandé à l’usine par votre détaillant Ford participant pendant la période du programme. Limite d’un (1) incitatif par vente de véhicule admissible jusqu’à un maximum de deux (2) ventes distinctes par modèle Conquête/Fidélisation admissible. Chaque client devra fournir une preuve de propriété/immatriculation et d’assurance du modèle Conquête/Loyauté admissible (au
Canada) couvrant les trois mois précédents et l’adresse de propriété/immatriculation devra correspondre à l’adresse indiquée au nouveau contrat de vente ou de location du véhicule admissible. Les taxes sont exigibles avant déduction du montant de l’incitatif. © 2014 Sirius Canada Inc. « Sirius XM », le logo SiriusXM, les noms et logos des chaînes sont des marques de commerce de SiriusXM Radio Inc. et sont utilisés sous licence. © 2014 La Compagnie Ford du Canada, Limitée. Tous droits réservés.
DOSSIER
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Livrable sur la plupart
des véhicules Ford
neufs avec abonnement
prépayé de 6 mois.
7
Greyhound, qui assure le service
d’autocars sur la route 17, a menacé d’annuler son service quotidien
(deux fois dans chaque sens entre
Sault-Ste-Marie et le Nord-Ouest de
l’Ontario) en 2009 si les gouvernements n’octroyaient pas 15 millions $
pour combler, selon elle, un manque
à gagner sur ses liaisons moins rentables. Elle reçoit présentement une
partie de cette somme du Manitoba.
8 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Textes : Claire Pilon
la vie active
Cette page vous est offerte par le Club des bons vivants d’Alban et le Club des aînés de la Rivière des Français de Noëlville
Une nouvelle expérience
Publireportage
Une bibliothèque pas comme les autres
Photo : Courtoisie
Photo : Courtoisie
Gisèle Pageau avec sa petite-fille Geneviève
ALBAN
Au début décembre, Gisèle Pageau
entreprendra un nouveau déÅ, celui de
conseillère municipale du quartier 3
d’Alban. «Les gens m’ont approchée
et comme j’aime les déÅs, j’ai décidé
de me lancer en politique et j’ai gagné
un siège», dit-elle.
Mme Pageau indique que durant
la campagne, elle a parlé à plusieurs
personnes qui lui ont exprimé
leurs désirs, leurs besoins et leurs
préoccupations. «J’arrive avec les
mains propres, sans conÆit, avec
l’esprit ouvert et prête à servir les
membres de la communauté»,
ajoute-t-elle. Mme Pageau croit aussi
à la transparence et à une bonne
communication. «J’ai l’intention
d’aider les responsables d’entreprises
de tourisme et d’explorer les possibilités
d’octrois provenant des di‫ٺ‬érents
paliers de gouvernement. J’espère
pouvoir bien servir les gens», dit-elle.
Mme Pageau est native de Sudbury
et elle a travaillé pendant 10 ans à
Ottawa. «Depuis 1961, nous avons un
chalet à Alban et depuis un an nous y
demeurons à temps plein», souligne-telle.
Mme Pageau a deux petits-enfants
et un arrière-petit-enfant à venir. Elle
fait du bénévolat à Centraide et aime
se rendre au Club Alidor rencontrer les
gens. Lorsqu’elle sera à la retraite, elle
a l’intention de devenir membre de ce
club.
Durant ses temps libres, Mme Pageau
aime jouer au golf et à la balle. Elle
aime aussi voyager un peu partout,
quoiqu’elle préfère Cuba, qu’elle
visite depuis 17 ans. Il y a 12 ans, elle
a adopté trois familles qu’elle visite et
aide à chaque voyage. «Depuis sept ans,
je me rends aux Nations unies à New
York où je siège à la Commission de la
condition de la femme pour négocier
avec di‫ٺ‬érents pays aÅn d’améliorer
la condition de la femme», dit-elle.
Selon Mme Pageau, ce travail est une
très bonne expérience. «Cela m’aide à
apprécier ce que j’ai», conclut-elle.
Christine Charron
NOELVILLE
Lorsque les gens se rendent à
une des deux succursales de la
Bibliothèque municipale de la
Rivière des Français à Alban ou à
Noëlville, ils y trouvent beaucoup
plus que des livres. «En plus d’une
bonne variété de livres, nous o‫ٺ‬rons
aux membres de la communauté
une gamme d’activités pour tous les
âges et tous les go…ts», a‫ٻ‬rme la
bibliothécaire et technicienne aux
deux succursales, Christine Charron.
La Bibliothèque municipale o‫ٺ‬re
entre autres des cours de technologie,
d’informatique et de sexologie, des
programmes pour les enfants ainsi
que des cours de cuisine pour les
adolescents en partenariat avec
la Municipalité de la Rivière des
Français.
L’an dernier Mme Charron se
rendait au Club des ainés de la
Rivière des Français aider les gens
avec la nouvelle technologie, mais
cette année les ainés qui ont besoin
d’aide dans ce domaine doivent
se rendre à la Bibliothèque pour
obtenir ce service. «La bibliothèque
a aussi un club de marche», dit-elle.
Mme Charron travaille avec Linda
Keenan.
Mme Charron est propriétaire d’un
service de pourvoirie. Depuis 27 ans,
Chris’s Catering o‫ٺ‬re ses services
pour plusieurs occasions telles que
des rencontres de famille, des repas
de funérailles ou de mariage, des
collations et une grande variété de
desserts. «J’aime cuisiner et souvent
je suis bénévole pour les repas»,
a‫ٻ‬rme-t-elle. Mme Charron aime
jouer à la balle et lire.
Née à Ottawa, elle demeure à
Noëlville depuis l’âge de quatre ans.
Elle et son partenaire Réjean ont une
Ålle. «Nous passons beaucoup de
temps au chalet situé sur le Nipissing
avec notre Ålle et nous faisons de la
nation, des promenades en bateau et
de la pêche. Nous aimons relaxer et
proÅter de la nature», souligne-t-elle.
Mme Charron part en voyage au
moins une fois par année. «Cette
année, nous sommes allés à Cuba et
l’année prochaine nous prévoyons
aller au Mexique», indique-t-elle.
Mme Charron explique que
depuis 16 ans, elle et un groupe de
personnes qui ont fréquenté l’école
élémentaire ensemble se rencontrent
chaque dernière Ån de semaine du
mois de mai. «Nous avons l’occasion
de partager des souvenirs et de se
garder au courant des évènements
qui se passent dans nos vies», dit-elle.
Nous sommes fiers d’appuyer le projet La vie active
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705-566-2100
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Tél : (705) 898-2350 / 898-2813
Téléc : (705) 898-3265
HEURES D’OUVERTURE
lundi au mercredi : 9 h 30 à 16 h 30
jeudi : 9 h 30 à 17 h 30
vendredi : 9 h 30 à 16 h 30
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
À la découverte
d’un village fantôme
Une pause pour se souvenir
0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
9
Photos : Courtoisie
Photos : CSCNO
GOUDREAU
Il y a quelques semaines, plusieurs
élèves de la 7e et 8e année de l’école
St-Joseph de Dubreuilville ont
fait e‫ٺ‬ectué une randonnée en
véhicule tout-terrain (VTT) vers
le village fantôme de Goudreau,
à 23 kilomètres au sud du canton.
Lors de cette excursion, les jeunes
ont proÅté de l’occasion pour visiter
une ancienne école, un cimetière
et même les ruines d’une ancienne
mine située dans le village. Avant
de partir, le groupe a construit des
inukshuks et ensuite a participé à une
chasse au trésor. L’ancien village de
Goudreau est situé près de la voie
ferrée d’Algoma Central. (É.B.)
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Catherine Levac
Le Voyageur
NIPISSING
Des cérémonies commémoratives
se sont déroulées un peu partout dans
le Nipissing à l’occasion du jour du
Souvenir. À Nipissing Ouest, l’école
catholique Ste-Marguerite d’Youville
a organisé une cérémonie pour ses
élèves et la communauté de Verner
vendredi dernier. À Sturgeon Falls,
une marche a eu lieu en matinée
mardi jusqu’au Centre récréatif,
où une cérémonie a eu lieu. Des
cérémonies ont eu lieu en même
temps à Field et à Garden Village.
À North Bay, une cérémonie a s’est
déroulée avant le match de basket-
ball des Panthers de Canadore College samedi à laquelle l’Escadre 22 de
North Bay a participé. La commu-
nauté a aussi souligné la journée du
Souvenir mardi à l’aréna Memorial
Gardens.
10 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Une parade de Noël sur le long chemin de neige blanche
Émilie Deschênes
Le Voyageur
TIMMINS
Le père Noël est débarqué au centreville de Timmins le 8 novembre
dernier, la hotte sur le dos et les deux
pieds dans la neige. Pour ajouter à
l’ambiance, le parcours de la parade
de Noël annuel était recouvert de
neige. Le vent hivernal qui sou‫ټ‬ait
sur la ville et la température froide
n’ont toutefois pas empêché la
dizaine de milliers de jeunes et moins
jeunes de longer la trajectoire et de
plonger dans l’esprit de Noël.
Pour certains, il s’agit d’une
tradition familiale depuis 25 ans.
Ce spectacle de sons et de lumières,
dont le thème de cette année était
«Souvenirs des Noëls d’autrefois», en
a émerveillé plus d’un. Avant de voir
déÅler les 56 chars allégoriques, qui
ont entre autres été jugés par le maire
sortant Tom Laughren et le nouveau
maire Steve Black, une collecte de
Photo : Émilie Deschênes
lettres adressées au père Noël a eu
lieu, en plus d’une collecte de denrées
alimentaires non périssables.
Le déÅlé a pris son départ sur la rue
Spruce Sud pour se diriger vers la
rue Mountjoy Nord, en passant par
le boulevard Algonquin et la rue Pine
Sud. Le tout a pris Ån devant l’édiÅce
du Centre culturel La Ronde sur la
rue Mountjoy Nord. Comme par le
passé, la parade de Noël a comblé
les tout-petits, émerveillé les cœurs
d’enfant et semé la magie des Fêtes
à Timmins.
La petite séduction à Moonbeam et à Hearst
Andréanne Joly
Le Voyageur
NORD ONTARIEN
L’émission La petite séduction, animée
par Dany Turcotte, prendra la route
du Nord ontarien dans les mois
à venir. L’équipe de production
a conÅrmé que les villages de
Moonbeam et de Hearst seront mis
en vedette dans la série estivale, où
un village a pour mandat de courtiser
un artiste.
D’ici le tournage, prévu à la Ån
mai, des comités organisateurs seront
constitués pour dégager un budget
de 5 000 à 10 000 $, concevoir les
propositions d’émissions en cinq
blocs (accueil, activité, fait historique,
grande surprise et fête Ånale). Le gros
du travail aura lieu 10 semaines avant
le tournage, qui durera quatre jours
par localité, dont deux en présence
de l’artiste invité.
Ces projets nécessiteront beaucoup
de travail localement. La directrice
Déménagement,
entreposage
et rénovation. Facile.
du Développement économique
de Hearst, Sylvie Fontaine, en sait
quelque chose pour avoir collaboré
avec des municipalités en vedette
alors qu’elle habitait en Mauricie. «Je
me souviens que des gens s’étaient
préparés, dit-elle. Ils avaient plein
d’idées, mais quand ils ont connu
l’artiste, plus rien ne fonctionnait.»
Cette charge de travail n’inquiète
pas Elsa St-Onge, instigatrice du
projet à Moonbeam. «C’est moins
motivant de faire une demande par
écrit que d’organiser quelque chose
de concret, croit-elle. Déjà, beaucoup
de personnes m’ont envoyé des
messages pour me dire qu’ils veulent
être bénévoles.» À Hearst aussi, les
médias sociaux se sont enÆammés à
l’annonce de la venue de l’émission.
Des appels à tous seront lancés en
temps opportun.
Mme Fontaine sait que le travail
peut se dérouler sans mal de tête. «On
connait l’émission. On sait qu’on
peut mobiliser des musiciens pour la
grande fête, quel fait historique on
peut présenter. On peut commencer
à travailler dès janvier, estime-t-elle.
Lorsqu’on connaitra l’artiste, ça va se
concrétiser.»
Mais qui rêvent d’accueillir les deux
instigatrices ? Mme St-Onge espère
faire découvrir la réalité franco-
Photo : La petite séduction
Martine St-Clair a découvert Lafontaine grâce à La petite séduction en 2013.
ontarienne. «J’aimerais voir un
artiste qui ne connait pas du tout le
Nord de l’Ontario, qui ne connait pas
beaucoup l’Ontario français pour le
surprendre.» Parmi ses suggestions :
un comédien de la série Dans une
galaxie près de chez vous, pour le
clin d’œil à la soucoupe volante qui
s’élève à l’entrée du village.
Mme Fontaine, quant à elle, espère
attirer quelqu’un qui est déjà venu
à Hearst, mais en aller-retour, sans
possibilité de s’imprégner de la
localité : Philippe Bond, Marie-Mai,
Luce Dufault, Gregory Charles… Ce
dernier, c’est son coup de cœur. «Il
avait une émission de radio à RadioCanada et il n’arrêtait pas de parler
de Hearst. Dans un documentaire
radio sur Hearst, Éric Robitaille
l’avait même interviewé pour savoir
pourquoi il parlait autant de Hearst.
Mais il est passé en 2010», laisse-telle tomber.
Le mystère sera levé en janvier au
plus tôt, conÅrme la recherchiste de
l’émission.
Oléoduc Énergie Est :
La FONOM se dit toujours favorable
ion Fait La Force
L’un
l’entreposage mobile
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Andréanne Joly
Le Voyageur
NORD ONTARIEN
À l’instar des premiers ministres de
l’Alberta et du Nouveau-Brunswick,
la Fédération des municipalités du
Nord de l’Ontario (FONOM) s’est
dite heureuse de voir la demande de
TransCanada PipeLines présentée à
l’O‫ٻ‬ce national de l’énergie (ONÉ).
Selon la FONOM, présidée
par le maire de Kapuskasing,
Al Spacek, cette étape «marque un
pas important dans le processus
d’approbation règlementaire» de
la transformation du gazoduc, qui
passe par Kapuskasing.
«Au cours de notre dernière
assemblée générale annuelle, nos
membres, 110 municipalités réparties
à travers le Nord-Est de l’Ontario,
ont adopté une résolution appuyant
le projet Énergie Est», a précisé
M. Spacek par voie de communiqué.
Les risques relatifs au transport
du pétrole à travers l’Est du pays
soulèvent
toutefois
beaucoup
de craintes à certains endroits.
Des groupes municipaux et
environnementaux, comme Nature
Québec, estiment que les risques
pour la nappe phréatique et les
écosystèmes dépassent largement les
avantages.
Votre confort est primordial chez nous.
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des suites de luxe.
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV 11
« Protéger l’environnement, ça me passionne. »
Je m’appelle Rebekah et j’adore ce que je fais. Comme directrice de la planification environnementale, je passe une
bonne partie de mon temps à rencontrer les membres de plusieurs communautés. Et vous savez quoi? On a tous en
commun la même passion pour nos terres, pour l’eau et pour la faune qui nous entourent. Je suis donc fière de pouvoir
leur partager notre engagement envers la protection de l’environnement, aujourd’hui et pour les générations à avenir.
Mieux s’informer sur le projet Oléoduc Énergie Est, c’est découvrir un projet d’avenir sensé et bien pensé.
OleoducEnergieEst.com
TransCanada est une entreprise canadienne qui, depuis plus de 60 ans, construit
des pipelines et des infrastructures énergétiques sécuritaires et fiables.
12 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
Les efforts de Kevin
McCormick reconnus
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
les sentiers
de Marguerite Bordeleau
Dans nos bois : le noisetier
Dans la mythologie allemande,
le noisetier était un arbre sacré. Il
représentait le dieu du tonnerre
et des cieux, et on croyait qu’il
o‫ٺ‬rait protection contre les éclairs,
les serpents, le feu et le vent. Les
branches servaient aux sourciers.
On en faisait des bâtons divinatoires
et on les utilisait pour trouver
des trésors et aussi de l’eau. Les
tribus algonquines réunissaient
des branches de noisetier pour en
faire des balais et utilisaient le tronc
comme baguette de tambour. Les
noisettes étaient recherchées. On se
servait aussi de l’écorce en décoction
pour faire tomber les Åèvres. On
prétend que c’est avec une branche
de coudrier (noisetier) que Moïse
frappa le rocher d’où il Åt jaillir l’eau
pour abreuver les Hébreux. C’est de
là que date la réputation du noisetier
pour découvrir les sources. Il faut
cueillir cette branche à minuit le
24 juin pour qu’elle conserve tout
son pouvoir pour l’année.
SUDBURY
Un Sudburois a été récompensé
avec la Médaille du mérite civique de
l’Ontario mercredi dernier à Queen’s
Park. Il s’agit de Kevin McCormick,
un homme très engagé dans sa
communauté. Il a créé plusieurs
programmes et projets, dont le projet
Honorer et préserver. (C.L.)
Si vous êtes perdu,
les rochers peuvent
vous aider
À se rappeler :
1. Couper un petit bouleau de
six pouces de diamètre et faites-en un
poteau de quatre à six pieds de long.
2. Soulevez-le à la verticale, laissez-
le tomber sur le sol ou sur un
rocher. Vous pourrez déÅnir sur
quel versant de montagne vous êtes.
3. Le sol sur le côté sud est très écho
à cause du soleil qui le sèche. Le côté
nord est sourd parce qu’il est humide,
le soleil n’y pénétrant que très peu.
4. Perdu ? Pas de panique.
Assoyez-vous et regardez. Les
conifères (sapins, pins, épinettes),
lorsqu’ils sont exposés au vent,
penchent généralement vers l’est.
Nourriture de secours : Un bloc de
sucre d’érable d’une livre peut
vous garder des forces pendant
trois jours. Si vous n’avez pas de
sucre d’érable, du sucre, le plus
brun possible, pourrait vous aider.
La corde de secours : La tige de
chardon peut vous faire une corde
de secours et des collets à lièvre.
Fendez la tige et utilisez les Åbres que
vous tressez pour faire une corde.
8W]Z NIQZM KPI]‫ٺ‬MZ ^W\ZM \Pu L]
Labrador : Plantez une perche bien
aiguisée au gros bout dans le sol,
à environ 30 degrés d’inclinaison,
et accrochez-y la chaudière à thé.
La hache : La hache est l’outil le
plus important à apporter en forêt.
Fèves à la perdrix
à l’ancienne
4 t. de fèves sèches
1 livre de lard salé
2 perdrix ou 2 pattes de poulet
2 ognons entiers
1 c. à soupe de moutarde sèche
½ t. de cassonade
½ t. de mélasse
1 c. à thé de gros sel
poivre
1 c. à thé de sarriette
1 feuille de laurier
1. Tremper les fèves pendant
12 heures. Mijoter 1 heure. Couper
le lard salé et le déposer dans un pot
de grès. Égoutter les fèves et jeter
l’eau. Verser les fèves sur le lard salé.
Enfouir les perdrix dans les fèves
avec les oignons.
2. Mélanger le reste des ingrédients
et ajouter.
3. Couvrir d’eau chaude. Cuire au
four à 325 degrés pendant 6 heures.
4. Découvrir 1 heure avant la Ån de
la cuisson.
Mot de la fin :
Novembre, le pluvieux
Novembre se retrouve le 11e mois
de l’année julienne et grégorienne.
Les Égyptiens l’appelaient Athyr et
y célébraient pendant quatre jours,
à partir du 17, une fête lugubre
en l’honneur de la déesse Isis,
a‫ټ‬igée de la perte d’Osiris, son
frère, tué par son mari. Cette fête
s’appelait «La recherche d’Osiris».
Les Neptunales romaines étaient
célébrées le 5 du mois en l’honneur
de Neptune. On célébrait avec de
grands festins dans les temples.
C’était le 15 novembre que se
déroulaient durant trois jours les
Jeux plébéiens. Les Brumales, fêtes
des jours d’hiver, avaient lieu à partir
du 21.
CONSEILS SCOLAIRES
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
nouvelles de nos écoles
Le Centre CARES encourage la réussite
Photo : Courtoisie
BLIND RIVER
Le Centre CARES de l’école
secondaire catholique Jeunesse-Nord
est un centre d’apprentissage pour
la réussite des élèves au secondaire.
Pendant les heures d’ouverture
de l’école, le Centre est ouvert à
tous les élèves. C’est un endroit où
ils suivent des cours en ligne avec
le Centre d’apprentissage virtuel
de langue française de l’Ontario
(CAVLFO) et des cours o‫ٺ‬erts par
le Carrefour Options+ de Sudbury.
De plus, d’autres élèves de l’école
Jeunesse-Nord proÅtent du Centre
CARES aÅn d’être appuyés par les
responsables pour compléter leurs
travaux et leurs projets, et s’acquitter
de diverses tâches pédagogiques. Les
responsables du Centre CARES,
Guy Ratté et Hélène Rancourt, sont
toujours disponibles pour repondre
à vos besoins. ProÅtez-en. N’hésitez
pas à nous contacter.
Les maths par la musique ?
Photo : Courtoisie
VAL-THÉRÈSE
Saviez-vous qu’apprendre à jouer
d’un instrument de musique ou
chanter développe la partie de ton
cerveau qui aide les mathématiques ?
Saviez-vous que le jeu d’échecs
aide la résolution de problèmes
en mathématiques ? À l’école SteThérèse, en plus de montrer le
franc jeu par nos sports d’école,
les élèves s’amusent à faire de la
musique, développent des stratégies
et un esprit de famille. Cette année
nous espérons produire un CD de
chants, créer un groupe musical
et, comme toujours, participer aux
messes et à divers spectacles dans la
communauté. La réussite des élèves
se vit partout : en classe tout comme
dans les clubs, les activités ou les
sports. Comment réussissons-nous
à 98 % au testing provincial ? La
musique est certainement un élément
qui a un impact en plus d’avoir un
personnel engagé qui aime s’amuser
à l’école Ste-Thérèse.
Partenariat communautaire avec Lowe’s
et Julie DeSimone à l’école St-Dominique
Photo : Courtoisie
SUDBURY
L’école St-Dominique a été choisie
par Lowe’s Canada Heroes pour un
projet de reverdissement de l’entrée
principale. Le 22 octobre, Charlene
Aikia et son équipe de travail, accompagnés des élèves de la 4e année de
Chantal Lortie, ont planté de petits
arbustes et au-delà de 200 bulbes
à Æeurs. Comme nous avons hâte
au printemps aÅn de voir ces belles
Æeurs Un gros merci à la compagnie
Lowe’s et à Charlene Aikia.
Aussi, dans le cadre du cours de
français et sciences, Julie DeSimone a
accordé une entrevue à la classe de la
5e année de l’école St-Dominique.
Les élèves ont pu lui poser leurs
questions au sujet de sa profession
dans le domaine de la santé et de sa
campagne Knock Your Socks O‫ٺ‬.
Par la suite, les élèves ont lancé la
campagne dans leur école dans le but
d’appuyer la cueillette de bas et de
bottes pour les sans-abris du Grand
Sudbury.
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CONSEILS SCOLAIRES
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
conseils
Des occasions pour explorer les talents artistiques des élèves
Photos : Courtoisie
AZILDA
Que ce soit un concours
de décoration de citrouilles à
l’Halloween, des bricolages à
l’Action de grâces ou des a‫ٻ‬ches
commémoratives préparées pour
le jour du Souvenir, les élèves sont
invités à s’exprimer par le biais
de di‫ٺ‬érents médiums artistiques.
Nombreuses sont les occasions
pendant lesquelles les élèves de l’école
publique Franco-Nord peuvent
démontrer leurs talents. C’est grâce
au travail et au dévouement du
personnel qui encourage et appuie
les élèves à s’épanouir. Nous sommes
Åers de tous nos petits artistes.
1, 2, 3… ONIVA!
Le Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario
présente
Photo : Courtoisie
Third World
Canada
Un film documentaire réalisé
par Andrée Cazabon
Tourné à Kitchenuhmaykoosib Inninuwug (KI), une communauté des Premières
Nations du Nord-Ouest de l’Ontario, ce film documentaire examine les
conséquences de trois suicides qui font huit orphelins dans une communauté
où les conditions de vie rappellent celles du Tiers-Monde.
Le vendredi 28 novembre 2014
au gymnase de l’École secondaire Macdonald-Cartier
18 h
Cérémonie de purification
18 h 15 Présentation du film
Third World Canada par
Andrée Cazabon, réalisatrice
du film et conférencière
inspirante, qui a été
nommée aux Gémeaux.
L’entrée est gratuite.
MARKSTAY
Le 5 novembre dernier, les élèves de
la 5e et 6e année de l’école publique
Camille-Perron ont accueilli Olivier
Mercure, animateur de l’émission
télévisée ONIVA! à Radio-Canada.
Accompagnés de leur enseignante,
Sabrina Schryer, les élèves ont été
choisis pour participer, pendant une
journée complète, au tournage de
l’émission d’une durée de 30 minutes.
L’émission traite de sujets intéressants
pour les jeunes âgés de 10 à 12 ans.
Chaque semaine, l’équipe rend visite
aux élèves de di‫ٺ‬érentes écoles de
l’Ontario. Les élèves ont apprécié
énormément
cette
expérience
inoubliable. Ils sont maintenant des
vedettes pour la vie Cet épisode
d’Oniva! mettant en vedette les élèves
de Camille-Perron sera di‫ٺ‬usé le
dimanche 8 février 2015 à 9 h 30
sur les ondes de Radio-Canada. Une
émission à ne pas manquer
Oniva! à Hélène -Gravel
Photo : Courtoisie
Consultez le
http://thirdworldcanada.ca/trailer
Avertissement
Recommandé pour un auditoire adulte seulement. Le contenu de ce film touche aux thèmes de la pauvreté et du
suicide, qui nous interpellent tous, mais qui pourraient perturber certaines personnes.
SUDBURY
705-671-1533
Le jeudi 2 octobre, les élèves
de 6e année de l’école publique
Hélène-Gravel ont eu la chance de
participer à l’émission de télévision
Oniva!. Chaque élève a d… préparer
des réponses à diverses questions
associées à divers thèmes. Celles-ci
seront di‫ٺ‬usées lors de la portion VoxPop de l’émission, qui débutera en
janvier.
CONSEILS SCOLAIRES
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Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
conseils
Conseil scolaire du Nord-Est de l'Ontario
L'enfant au cœur de nos décisions!
Belles performances
pour Le Cœur du Nord
Photos : Courtoisie
Odyssée,
une école remplie de fierté
Photo : Courtoisie
KAPUSKASING
Les Ålles et les garçons de la 7e
et de la 8e année participaient, le
5 novembre dernier, à un tournoi
de volleyball. Nous sommes très
Åers des deux équipes. Bravo les
garçons pour votre médaille d’or
NORTH BAY
À la suite des évènements tragiques
du 22 octobre dernier à Ottawa,
l’école publique Odyssée de
North Bay invitait les élèves et les
membres du personnel à s’habiller
en rouge aÅn de témoigner de leur
l’appui et de leur respect envers les
troupes militaires canadiennes. Quel
beau geste
Le Village du public de Timmins :
Dans la parade
Photo : Courtoisie
Une invitation de
l’École publique Jeunesse Active
Présentation du projet de construction
Le jeudi 20 novembre à 19 h
Pour connaître les détails du projet scolaire et communautaire
Améliorations à l’école et à la garderie
« La tanière des tout-petits »
TIMMINS
Le samedi 8 novembre dernier,
un groupe d’élèves, de parents et de
membres du personnel des écoles
publiques de Timmins participait à
la création du char allégorique et au
déÅlé de Noël organisé par la Ville de
Timmins. Au total, 56 chars faisaient
partie de la parade, dont celui qui
représentait l’école élémentaire
publique Lionel-Gauthier, l’école
publique Renaissance et le
Centre d’apprentissage du NordEst (CANO). Il s’agissait d’une
expérience festive remplie de Åerté
pour le Village du public.
Plusieurs heures de préparation ont été
nécessaires pour être prêt à participer
au défilé de Noël de Timmins. Le
Village du public a réussi à décorer un
char allégorique très impressionnant.
Bravo!
Les pompiers sont là!
Photo : Courtoisie
École publique
Jeunesse Active
Tél : 705.753.4770
MOUNTJOY
cspne.ca
Denis Labelle, DHA : président
Roch Gallien : directeur de l’éducation
Il y a quelques semaines, les élèves
de la 8e année de l’école publique
Renaissance se sont rendus à la
caserne Mountjoy pour une visite
et pour y découvrir le métier de
pompier. Un grand merci à Jason
Mason, pompier volontaire, d’avoir
pris le temps de rencontrer les élèves.
16 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
CONSEILS SCOLAIRES
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
conseils
La Journée de certification
connait un franc succès
Photo : Courtoisie
NORTH BAY
Le mercredi 5 novembre, les élèves
de la 10e à la 12e année de l’école
secondaire catholique Algonquin ont
participé à la Journée de certiÅcation
dans le cadre de la journée annuelle
Invitons nos jeunes au travail pour les
élèves de la 9e année. Depuis 2007,
cette journée permet aux élèves
d’ajouter une certiÅcation à leur
curriculum vitae et à leur portfolio
tout en les outillant en tant que futurs
employés. E‫ٺ‬ectivement, les séances
o‫ٺ‬ertes comprennent entre autres : la
carte de conducteur d’embarcation
de plaisance, le canotage «Orka»,
le certiÅcat du cours canadien
de sécurité dans le maniement
des armes à feu, la décoration de
gâteau «Wilton», l’école de conduite
Drivers Ed4u, l’excellence de service
du Conseil canadien des ressources
Photo : Courtoisie
L’ atelier d’entrainement musculaire
humaines en tourisme, la formation
pour conducteur de motoneige, la
scie mécanique du Sommaire du
programme d’agrément d’abatteurs
et d’opérateurs, la prévention des
chutes – échafaudage, le secourisme
général – déÅbrillateur et Smart Serve.
À la Ån du secondaire, les Ånissants
d’Algonquin quitteront l’école
avec trois certiÅcations complétées.
Les Barons remercient tous leurs
partenaires communautaires pour
cette belle initiative. La journée
connait un succès incroyable avec
le taux d’absentéisme le plus bas de
toute l’année.
Les vertus des Loups
Photo : Courtoisie
MATTAWA
Nous invitons les élèves de l’école
secondaire catholique ÉlisabethBruyère à laisser leur trace et à
démontrer les vertus des Loups.
Tout au long de l’année, les élèves
seront encouragés à faire preuve des
vertus suivantes : l’engagement, la
gratitude, le respect, la compassion,
la conÅance, la loyauté, l’altruisme,
l’intégrité, la force ainsi que la paix et
la spiritualité.
Les élèves suivantes ont reçu
une carte-cadeau de Tim Hortons
Pas de place pour
l’intimidation aux écoles
Sainte-Anne
et Élisabeth-Bruyère
pour avoir démontré la vertu de
l’engagement : Danyka Montreuil,
Mariah Lejambe, Heather Francoeur,
Aleysha Blake, Karlee Gravelle
et Stacey Byers. Félicitations
Les Loups, continuez à démontrer de
l’engagement tout au long de l’année
MATTAWA
Elles portent le chandail rose. Elles
exercent leur pouvoir de leadership
pour le bien de tous et de chacun. Ce
sont les Ålles du groupe Respaix
Contrer et ultimement irradier le
phénomène de l’intimidation : c’est
ça l’objectif du groupe Respaix,
un ensemble d’élèves de l’école
secondaire catholique ÉlisabethBruyère qui se sont ralliés pour
exercer un leadership positif auprès
des petits de leur école sœur, SainteAnne, ainsi qu’auprès de leurs pairs
aÅn de s’assurer que tous les élèves de
la maternelle à la 12e année puissent
jouir d’un environnement social
positif et sain.
C’est un déÅ de taille, mais qui
ne fait pas peur à ces adolescentes
engagées.
Certaines des initiatives clés qui
se retrouvent dans le Plan annuel
pour contrer l’intimidation pour
l’année scolaire 2014-2015 sont les
suivantes :
- le Programme d’habiletés sociales
«Amis pour la vie», qui est o‫ٺ‬ert en
3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e année par une
conseillère jeunesse;
- le Concours de l’ami idéal dans
toutes les classes de la maternelle à
la 6e année;
- la Journée sans potins, le mardi
4 novembre;
- le Conseil de coopération mis
en œuvre dans les classes du cycle
moyen pour outiller les élèves à régler
les di‫ٺ‬érends de façon constructive;
- de la formation o‫ٺ‬erte par la
Croix-Rouge aux adolescents aÅn
qu’ils puissent o‫ٺ‬rir des programmes
de prévention à leurs pairs; et
- la formation d’une Équipe action
pour la sécurité dans les écoles
formée de parents, de membres du
personnel et de la communauté ainsi
que d’élèves de l’élémentaire et du
secondaire.
Bravo aux membres du groupe
Respaix, qui ont choisi cette cause
tellement importante pour la sécurité
et le bienêtre de tous nos élèves, petits
et grands
Profitez des services de garde
offerts dans la plupart de nos écoles !
Des programmes pour avant et après l’école sont offerts,
ainsi que des services de jour pour les enfants qui ne vont pas encore à l’école.
C’est une bonne façon d’introduire son enfant à la
langue française. Il apprendra la langue en s’amusant !
Communiquez avec l’école de votre communauté
pour plus de détails.
Nous serons heureux de vous accueillir !
Officiellement ouverte
La niche des lionceaux
École La Résurrection
Sturgeon Falls
705-472-1702
Excellence, foi et culture
Ronald Demers, président | Monique Ménard, directrice de l’éducation
[email protected]
www.franco-nord.ca
CONSEILS SCOLAIRES
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Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
conseils
Les élèves touchés
par les évènements survenus à Ottawa
Lire pour compter des buts
Photo : Courtoisie
Photo : Courtoisie
PORCUPINE
Les élèves de la 5e année de l’école
catholique St-Jude de Porcupine ont
été profondément touchés par les
évènements qui se sont déroulés à
Ottawa la semaine du 20 octobre.
C’est ainsi qu’ils ont décidé d’écrire
des messages de reconnaissance au
sergent d’armes Kevin Vickers et des
souhaits de condoléances à la famille
du caporal Nathan Cirillo.
La littératie au jardin
Photo : Courtoisie
Le concours de lecture LNH est lancé à l’école Jacques-Cartier de Kapuskasing.
KAPUSKASING
NEW LISKEARD
Lors d’une activité de littératie, les
amis du jardin de l’école catholique
Paradis des petits de New Liskeard se
sont exercés à écrire des syllabes. On
aperçoit sur la photo Kaylee Forget,
Maxim Stinkowji et Wesley Rivard.
L’école catholique Jacques-Cartier
de Kapuskasing a lancé son concours
de lecture LNH. Les arbitres sont
à leur poste et les élèves misent de
l’e‫ٺ‬ort au jeu.
Le lundi 20 octobre dernier, l’école
Jacques-Cartier a lancé son concours
de lecture sous la supervision de la
bibliotechnicienne Mila Lemay. Les
enfants font tous partie d’une équipe
de hockey de lecture LNH pendant
cinq semaines. Les 10 équipes
comprennent un mélange d’élèves de
la 1re à la 6e année. Pour leur part,
les élèves de la 7e et de la 8e année se
regroupent avec les élèves des classes
PAJE pour y participer.
Comment remporter ce tournoi ?
C’est simple. Une équipe doit lire un
total de 10 livres pour compter un
but. Pour s’assurer que chacun ait bel
et bien lu ses livres en entier, les élèves
doivent répondre correctement à
quelques questions, sauf pour ceux
de la 1re année, qui doivent faire
signer un billet par un parent à la
maison.
Maintenant, il s’agit de lire, lire et
lire pour accumuler des points pour
leur équipe respective. L’équipe
gagnante remportera un diner pizza!
AVIS DE DÉCÈS
18 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
Coopérative funéraire
222, boul. Lasalle
Sudbury
705-566-2100
4691, RR #15
Chelmsford
705-855-4448
4570, rue St-Joseph
Hanmer
705-969-7272
avis de décès
AUBREY, Myrtle Georgina (née Harmer)
est décédée à Health Sciences North / Horizon
Santé-Nord de Sudbury le dimanche 2 novembre
2014 à l’âge de 72 ans. Épouse bienaimée de
John Aubrey. Chère mère d’Alice Harmer (Doug),
Roberta Gail Aubrey (Jean), Marlene Aubrey
(Gary), Darlene Aubrey (Fred), George Aubrey et
Leila Aubrey (Donny). Chère grand-mère d’Amber
(Robb), Katie (Sam), Nicholas, feu Danny, Jacob,
Ashley (Mitch), Aleana, Nikita, Casey, Andrew,
Travis et Michael. Arrière-grand-mère d’Abigail,
Allison, Annalee, Gibson, Ethan et Liam. Fille
de feu George et feu Mary Louise Harmer. Sœur
spéciale de Leila Desjardins (Laurent). Chère tante
de Kim (Dennis).
BURKE, Elizabeth Joan (née MacNeil)
est décédée à Health Sciences North / Horizon
Santé-Nord de Sudbury le mercredi 5 novembre
2014 à l’âge de 79 ans. Mère bienaimée d’Yvonne
Beresford, Allan Beresford et Manning Beresford.
Chère grand-mère de Brant Burke (Dorea), Valerie
Cunningham (Rob) et Courtney Lanovaz (Matt).
Arrière-grand-mère de Jessica Cunningham, Liam
Lanovaz, Zoe Morin et Max Morin. Fille de feu
Brian et feu Elizabeth MacNeil. Chère sœur de
Glenn MacNeil, Shirley McInnis et feu Manning
MacNeil. Elle laisse également dans le deuil
plusieurs neveux, nièces et amis.
CARRIERE, Robert «Bob» est décédé à
Health Sciences North / Horizon Santé-Nord de
Sudbury le lundi 3 novembre 2014 à l’âge de 74 ans.
Époux bienaimé de Joy (née Loiselle) Carriere.
Cher père de Nina (Gilles Chamberland), Robbie
(Catherine Carroll), Samantha (Dan Theriault)
et Philip Carriere (Jayne). Cher grand-père de
Lindsey (Matt), Emma, Brady et Olivia. Cher
frère de Claudette (feu Gabby Gosselin), Leona
(Brian Robertson), Elaine (Dave Tisdale) et Gerry
Carriere (Lillian). Fils de feu Vic et feu Juliette (née
Rousselle) Carriere. Cher beau-frère de Lana (Dick
Gascon) et Hazel (Dave Power).
CÔTÉ, Paulette (née Brunet) est décédée
à Sudbury le vendredi 31 octobre 2014 à l’âge de
81 ans. Épouse bienaimée de Jacques Côté, de
Val Thérèse. Fille de feu Ludger et Florine (née
St-Amour) Brunet. Elle laisse également dans le
deuil ses chers enfants, Gaetane Fredette (Gilbert),
Hélène Jiricka (Ken) et Normand Côté, tous de
Val Thérèse, Gisèle Lachance (Paul), de Hanmer,
Roger Côté, de Vanier, Richard Côté (Marguerite),
de Carlton Place, Michel Côté, de Sudbury, et Jean
Côté (Lori), de Richmond. Prédécédée par son Åls,
Gilles Côté. Chère sœur de Florence Cardinal (feu
Willie), de Sudbury, Isabelle St-Louis (André), de
Chelmsford, et Gisèle Eldridge (Dave), de Fonthill.
Prédécédée par ses frères et sœurs, Roland Brunet,
Léo Brunet (Marie, de Sudbury), Roger Brunet,
Thérèse Côté (Jean-Paul) et Lucille St-Amour (feu
Rhéal). Ses 14 petits-enfants et ses 7 arrière-petitsenfants garderont de doux souvenirs de sa tendresse.
CRON, Ivy (née Ball) est décédée le vendredi
31 octobre 2014 à l’âge de 94 ans. Épouse
bienaimée de feu James Cron, prédécédé en 1991.
Chère mère de Robert Cron, de Sudbury, et Bruce
Cron, (Yvonne), de Wakaw (Saskatchewan). Chère
grand-mère de Kristin, Lindsay Ellott (Richard), de
Sudbury, Eric (Lindsay), de Markham, et Rebecca
(Chris), de Vancouver. Arrière-grand-mère de
Cooper Ellott, Lincoln Ellott, Logan Cowan et
William Cron. Fille de feu Ford et feu May Ball.
Sœur de feu Elmer Ball, Warren Ball, Bedford Ball
et feu Margaret Saunders. Chère belle-sœur de
Dorothy Ball, d’Unionville. Elle laisse également
dans le deuil plusieurs neveux et nièces.
DESJARDINS, Victoria Eva (née Draper)
est décédée paisiblement à Health Sciences North /
Horizon Santé-Nord de Sudbury, entourée de sa
chère famille, le lundi 3 novembre 2014 à l’âge de
83 ans. Épouse bienaimée de feu Robert Desjardins.
Chère mère de Tim (Debbie), Sue, tous deux de
Sudbury, Dennis (Barb), de Victoria (ColombieBritannique) et Ken Desjardins (Judy), de Kitchener.
Chère grand-mère de Genevieve, Max, Shawn
(Cara), Jessica, Corey (Amy), Jason (Shannon)
et Timmy (Chenelle). Arrière-grand-mère de
Devin, Alexis, Brooklyn, Jordyn, Wyatt, Paisley et
Cameron. Elle sera regrettée par Jean Molyneaux,
de Wahnapitae. Chère sœur de May Lauzon (feu
Joe), de Sudbury, Peter Draper (Ann), d’Azilda, feu
Tom Draper (feu Polly), feu Irene Bou‫ٺ‬ard (feu
Victor) et feu Joan Boivin (Gil, de North Hollywood,
Californie). Fille de feu Gordon et feu Eva (née
Belanger) Draper. Elle laisse également dans le deuil
plusieurs neveux et nièces.
GERVAIS, Carole-Anne (née Bergeron)
est décédée subitement à l’hôpital Arnprior
Memorial le 27 octobre 2014. Épouse bienaimée de
Rhéal Gervais. Fille de feu Jeannine (née Bradley),
prédécédée en 1972, et Dr Aurèle Bergeron
(Lucienne Raymond), prédécédé en 2010. Elle
laisse également dans le deuil ses sœurs, Jocelyne
(Claude Thériault), Michèle, Andrée et Josée, son
frère, Pierre (Joanne), ainsi que la famille Gervais.
Elle sera également regrettée par son beau-père,
Armand (Jeanne), ses beaux-frères, Normand
(Patricia), Richard et Denis (Maureen), sa bellesœur, Nicole, ainsi que par plusieurs neveux, nièces,
parents et amis. Prédécédée en 2000 par sa bellemère, Thérèse.
HARJU, Henry August est décédé paisiblement,
entouré de sa famille, le vendredi 31 octobre 2014,
à l’âge de 83 ans. Époux bienaimé de 61 ans de
Shirley (née King) Harju. Cher père de Michael
Harju (Janice), Wendy Eddy (Jim), Jody Harju
et Cori Coutu (Min). Cher «poppa» de Jennifer
(Scott), Bill (Monique), James, Tina (Dave), Robert,
Taylor, Morgan, Chelsey et Hailey. Arrière-grandpère d’Owen, Evan et Noah. Fils de feu Hilma et
feu Matti Harju. Frère de Helvi, Harvey, Hap et
Harry Harju, tous prédécédés.
JAMES, John Airth est décédé paisiblement à
Health Sciences North / Horizon Santé-Nord de
Sudbury, entouré de ses êtres chers, le mercredi
5 novembre 2014. Époux bienaimé de 54 ans de
Pat Conley. Cher père de Laurie (Ed Mathewson)
et Kent (Eric Ip). Cher grand-père de Nicholas
James, Kate Mathewson et Aidan Mathewson.
Cher frère de Kaireen Morrison (John). Oncle
spécial de Johanna Rowe (Sam), Matthew Morrison
(Annette), Sage Morrison, Jamie Conley (Debbie),
Sherry Buckley (Bill), Evelyn Conley, Emily Conley,
Steven Buckley (Crystal), Jenna Buckley et Corey
Buckley. Cher beau-frère de Neil Conley (Marlene),
feu Kathleen Conley et feu Lloyd Conley, de
Spring Bay. Fils de feu Florence et feu Jack James,
de Minnow Lake.
LAGACE, Steven est décédé à Sudbury le jeudi
30 octobre 2014 à l’âge de 51 ans. Fils bienaimé de
Lorraine (née Daoust) Leblanc et feu Léo Leblanc.
Cher frère de Roger Lagace, Tina Boucher
(Sylvain), tous deux de Sudbury, et Richard Lagace
(Dawn), de l’Alberta. Il sera également regretté par
plusieurs nièces, neveux, parents et amis.
Salons funéraires Lougheed
www.lougheedfuneralhomes.com
Jackson &
Barnard
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Sudbury
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252, rue Régent
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LAMONDIN, Wallace Nelson est décédé
à Health Sciences North / Horizon Santé-Nord
de Sudbury à l’âge de 70 ans. Époux bienaimé
de Suzanne (née Lahaie) Lamondin. Cher père
de Tammy Cooper (Wes), Christina Chicoine
(Denny) et Sherri Lisk (Matthew). Cher grandpère de Vienna Cooper, Chanel Cooper, Sorenna
Cooper, Brielle Chicoine, Alexie Chicoine, Charlie
Lisk, Cooper Lisk et Carter Lisk. Fils de feu Lilian
(née Boucher), prédécédée en 1985, et feu Alcide
Lamondin, prédécédé en 1970. Cher frère de
Leona Drury (Bill), Romeo Lamondin (Beatrice),
Russell Lamondin (Marie), Murray Lamondin
(Ruby), Diane Lavalley (Jimmy), Judy Lamondin
(Ross), Janice Birnie (David) et Valerie Brothers
(Dan). Il laisse également dans le deuil les membres
de sa famille étendue et plusieurs amis.
LANGLOIS, Mary Elizabeth (née Argentin)
est décédée à sa résidence le vendredi 31 octobre
2014. Fille bienaimée de Francesco «Frank» et
Roma Argentin, de Coniston. Épouse bienaimée
de Bernard «Bernie» Langlois, de Sudbury. Chère
mère de Shelley (Keith Phillips), de Montclair (New
Jersey) et David Langlois (Giulia Barbadoro), de
Sudbury. Chère sœur de Val Wright (Francis), de
Sudbury, et feu Linda (époux Tepper Caverson, de
Coniston), prédécédée en 2000. Chère grand-mère
de Derek Phillips, Katherine Phillips, Mark Phillips,
tous les trois de Montclair, Michela Langlois et Kate
Langlois, toutes deux de Sudbury. Chère belle-sœur
de Robert (feu Bob), Stella Langlois, de Zephyrhills
(Floride), Jack Langlois (feu Vivianne), de Hanmer,
Marc Langleois et Mary Ellen Langlois, tous deux
de Sudbury. Elle laisse également dans le deuil ses
neveux et nièces, Michael, Kim, Steven, Lynn,
Andree, Daniel, Marc, Peter, Rob Ryan, Perry,
Eliana, Glenna et Paula.
MORRISON, William «Bill» Joseph
Herbert est décédé à Health Sciences North /
Horizon Santé-Nord de Sudbury le samedi
1er novembre 2014 à l’âge de 73 ans. Époux
bienaimé de Myrna (née Darrach) Morrison. Fils
bienaimé de Teresa et feu Hughie Morrison. Cher
frère d’Audrey (Richard Anderson) et feu Marie
(Clayton Gregg). Cher beau-frère d’Andrea (Mike
Davie) et feu James Darrach. Il laisse également
dans le deuil plusieurs neveux, nièces, cousins,
cousines et amis.
NEAS, Ann Mary est décédée le jeudi 30 octobre
2014. Mère bienaimée de Crystal Neas (Dan C.) et
Angel Party. Chère Ålle de Victor Neas. Chère sœur
de Regean Neas.
NEUFELD, Alvin Robert est décédé à Sudbury
le samedi 1er novembre 2014 à l’âge de 62 ans.
PENROSE, Mary L. est décédée à la Maison
Vale Hospice de Sudbury le mardi 4 novembre
2014 à l’âge de 58 ans. Mère bienaimée de Richard
Gerow (Priscilla), April Gerow et Shannon Gerow.
Chère grand-mère de Carman Gerow. Amie
spéciale de Barry Gerow. Chère sœur de Deborah
Lazda (Jim). Chère tante de Michael Lazda et Steve
Lazda. Fille de feu Richard et feu Margerite (née
Glen) Penrose. Elle sera également regrettée par
plusieurs amis et membres de sa famille étendue.
QUIRION, Anita Colette est décédée à Health
Sciences North / Horizon Santé-Nord de Sudbury
le jeudi 30 octobre 2014 à l’âge de 90 ans. Épouse
bienaimée de feu Raymond Quirion, prédécédé
en 2000. Chère mère de Michelle Quirion (Doug
Stephens), de Sudbury, Roger Quirion (Gail),
Chapelle
Hanmer / Capreol
4605, prom. Michelle
Hanmer
Suzie, de Thunder Bay, André Quirion (Sharon),
d’Oshawa, feu Denise, feu Rhéal, feu Céline et feu
Louise. Chère grand-mère de Matthew Barrett,
Hilary Barrett, Andrew Barrett, Gavin Barrett
(Tracey), Bryan Barrett (Daniella), Katelyn Barrett
(Justin), tous de Thunder Bay, Christopher Miron
(Wendy), de Whistler, Steven Quirion, de Red Deer,
James Quirion (Lindsay), d’Oshawa, et Shannon
Steele (Mike). Arrière-grand-mère de Chloe Miron,
Marianna Barrett, Henry Barrett, Rylan Quirion,
Gracie Quirion, Jailyn Quirion, Grady Quirion,
Matthew Steele et Charlie Steele. Chère sœur de
Marcel, Martin, Claude, Martha, Claudette et
Mariette.
ROACH, Kevin Patrick est décédé
paisiblement à Health Sciences North / Horizon
Santé-Nord de Sudbury le vendredi 31 octobre
2014 à l’âge de 56 ans. Il laisse dans le deuil ses
chères Ålles, Melynda (époux Frank Grossi) et
Jenna (époux David Kolbasovsky), et leur mère,
Etta (née Filippini). Cher «nonno» de Milania. Fils
de feu Elsie (née Bowers) et Cli‫ٺ‬ord Roach. Cher
frère de Marilyn Schroeder (époux feu Ray), Jean
Cornthwaite (époux Doug), Gloria Legault (époux
Clément), Shirley Ilnitski (époux James), Hilda
St. Cyr (époux feu Phil), Lillian Somerton (époux
feu Robert), Anne Roach (Gilles Chenard), feu
Chris Roach, feu Gail Roach, feu Kelly Roach et
feu Sherry Roach. Il sera également regretté par
plusieurs neveux et nièces ainsi que par son ami
spécial, Larry Murphy.
TROSCINSKI, Eugene «Gene» est décédé à
Health Sciences North / Horizon Santé-Nord de
Sudbury, entouré de sa famille, le lundi 3 novembre
2014 à l’âge de 62 ans. Époux bienaimé de Colette
Portelance Troscinski. Cher père de Troy Troscinski
(Chrissy), Jamie Troscinski, Shayne Troscinski
(Serina) et Matthew Trescinski (Rene). Fils bienaimé
d’Eleanor Dobrucki et feu Edward Troscinski,
prédécédé en 1957. Cher frère de George Troscinski
(Ann), Barbara Wiencek-Mainville (Roger) et feu
Stanley Troscinski, prédécédé en 2013. Demi-frère
de Lawrence Paquette, prédécédé en 1998. Il laisse
également dans le deuil ses huit petits-enfants ainsi
que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines
et amis.
WARD, John est décédé à l’Extendicare
Falconbridge de Sudbury le vendredi 1er novembre
2014 à l’âge de 82 ans. Époux bienaimée de 60 ans
de Shirley (née Goodfellow) Ward. Cher père d’Ian
Ward (Toni), du Michigan, June Ward et Anne
Ward, toutes deux de Sudbury. Il laisse dans le deuil
ses six petits-enfants et un arrière-petit-enfant. Fils
de feu George et feu Amelia (née Briggs) Ward. Cher
frère de Janet Marshall (feu Ernest), de l’Angleterre,
et feu Joy Hurd.
YOUNG, Robert Harold est décédé à sa
résidence le mardi 28 octobre 2014 à l’âge de 68 ans.
Époux bienaimé de feu Joan (née Allair) Young,
prédécédée en 1997. Cher père de Robbie Young
(Dorri Lusk) et Allan «Onny» Young. Cher grandpère de Brittaney, Braeden, Bradley et Wesley. Fils
de feu Clarence et Delphi Young. Cher frère d’Allan
Young (Diane), feu Marge Hamilton (feu Jack), feu
Howard (Shirley) et feu Cheryl. Il laisse également
dans le deuil ses neveux et nièces, Michael, Bonnie,
Steven, Craig et Je‫ٺ‬.
Le Voyageur offre ses plus sincères condoléances à toutes les familles éprouvées.
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
On tourne la page
à l’hôtel de ville
Patrick Breton
Le Voyageur
SUDBURY
Lors de la dernière réunion
régulière du conseil municipal
du Grand Sudbury, la période de
questions en Ån de réunion a été
consacrée presque entièrement au
bilan de chacun des conseillers.
Tandis que certains, comme Frances
Cardarelli, Jacques Barbeau et
Evelyne Dutrisac, soulignaient les
amitiés qui se sont développées au
cours des quatre dernières années,
d’autres, comme Doug Craig et
André Rivest, en ont proÅté pour
souligner les réalisations pendant
leur passage au conseil. «L’état
des routes est enÅn en train d’être
réglé», a souligné M. Rivest. Claude
Berthiaume, comme plusieurs autres,
a remercié le personnel de la Ville.
«J’ai envoyé 17 000 courriels aux
employés au cours des dernières
années et on m’a répondu. Merci!»,
Photo : Patrick Breton
dit-il. Ron Dupuis a souligné le décès
de Fabio Belli, «qui ne méritait pas
de partir si jeune», de même que
les changements au niveau des
politiques, comme l’interdiction
de fumer dans les lieux publics, et
l’arrivée des médias sociaux et des
blogues, qui ont un impact sur les
conseillers. Il a indiqué que malgré
tout, il a apprécié chaque instant,
qu’il ne regrette rien et qu’il restera
engagé dans sa communauté.
La conseillère Joscelyne LandryAltmann a remercié, en français et
en anglais, les conseillers sortants et a
souhaité bonne chance aux nouveaux
élus du conseil. Finalement, la
mairesse
sortante,
Marianne
Matichuck, a souligné qu’au cours
du dernier mandat le conseil a aidé
à la revitalisation du centre-ville
et à transformer l’aréna en outil
de développement économique, et
qu’il a contribué à l’ouverture de
l’École d’architecture de l’Université
Laurentienne. «Nous pouvons être
Åers de ce que nous avons accompli»,
a‫ٻ‬rme-t-elle.
UN CANADA
BRANCHÉ
grâce à Internet haute vitesse
Le gouvernement du Canada investira pour que des milliers
de foyers puissent avoir accès à Internet haute vitesse
(5 mbps), dont certains pour la première fois.
Qu’est-ce qu’Internet haute vitesse pourrait signifier pour vous?
Renseignez-vous. Composez le 1-800-328-6189
ou visitez le site ic.gc.ca/uncanadabranche
0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV 19
20 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
ACTUALITÉ
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Textes : Claire Pilon
vie communautaire
Une présentation intéressante
SUDBURY
Quelques membres du Centre
d’histoire et de généalogie de
Sudbury-Laurentienne ont fait une
présentation au Centre Club âge d’or
de la Vallée.
Hector Lachapelle et Théodore
Thérrien ont fait cette présentation
en deux parties. M. Thérrien a
expliqué l’abc de la généalogie.
«Il y a un besoin pour plusieurs de
connaitre [leurs racines] un peu plus
loin que leurs parents et leurs grandsparents. Il faut commencer par soimême aÅn de pouvoir connaitre
davantage ses ancêtres», a‫ٻ‬rme-t-il.
M. Lachapelle invite les gens à poser
des questionnes aux membres de leur
famille comme les parents, les oncles
et les tantes aÅn de pouvoir connaitre
les informations pertinentes comme
les dates de mariage et de décès.
«Il est important de consulter les
registres paroissiaux, les archives
publiques,
les
dictionnaires
généalogiques et centres de
généalogie», ajoute M. Lachapelle.
Selon Théodore Thérrien, qui
accompagnait M. Lachapelle, il est
important de connaitre d’abord
certains détails de son histoire comme
ses dates de naissance et de baptême,
l’endroit de son baptême, les noms de
son parrain et de sa marraine, l’église
où a eu lieu le baptême et les mêmes
informations pour tes parents et
grands-parents. «Il est aussi essentiel
d’informatiser les données», a‫ٻ‬rmet-il.
Selon MM. Lachapelle et Thérrien,
les participants ont démontré leur
Photo : Courtoisie
SUDBURY
Hector Lachapelle, Josée Doucette,
coordonatrice du Centre Club âge
d’or de la Vallée,
et Théodore Thérrien
intérêt en posant plusieurs questions.
«Les gens qui avaient déjà commencé
des recherches ont partagé leurs
informations», a‫ٻ‬rme M. Thérrien.
La rencontre s’est terminée par un
délicieux repas préparé par les dames
du Club. Le Centre d’histoire et de
généalogie est situé à la bibliothèque
du Collège Boréal. Les nouveaux
membres sont bienvenus.
Un don à la Human League
SUDBURY
Lors d’une cérémonie spéciale,
la Fondation Desjardins a remis à
l’organisme Human League un don
de 5 000 $. La Fondation Desjardins
voulait aussi rendre hommage à la
participation Rebecca Johnson aux
Jeux olympiques d’hiver de Socchi
cette année. La Human League a été
choisie parce que c’est un organisme
communautaire qui fait la promotion
du sport et de la santé.
La Fondation Desjardins a fait don
d’environ 15 millions $ en bourses
d’études et en prix. Plus de 10 000
jeunes ont été récipiendaires de
ces dons depuis la création de la
Fondation. «Les athlètes olympiques
inspirent des milliers de jeunes à
pratiquer plus de sport et à adopter
de saines habitudes de vie. Ce sont
des valeurs chères à Desjardins,
indique le directeur de la Caisse
populaire des Voyageurs, JeanMarc Spencer. C’est pourquoi nous
Un nouveau conseil
d’administration
Photo : Courtoisie
Lors de la dernière assemblée
annuelle du Centre Victoria pour
femmes francophones, les membres
ont élu leur conseil d’administration.
Pour l’année à venir, le conseil sera
composé de Chantal Guilmette,
présidente, Noémie Théberge, viceprésidente, Bibianne TremblayMatte, secrétaire-trésorière, et les
conseillères Judith Kambanda et
Huguette Beaulne. Ces membres
se joignent à Evelyne Smith, Judith
LaRush et Christine Tweddell,
présidente sortante. Un poste
de conseillère pour la région
d’Algoma reste vacant et doit être
Attention,
trans francophones
SUDBURY
Les représentants de Desjardins
et de la Human League : Jean Bisson,
Rebecca Johnson, Rod Larocque,
Leanne Lavoie, Christian Howald
et Jean-Marc Spencer
sommes très Åers d’o‫ٺ‬rir 5 000 $ à
l’association Human League pour
contribuer à cette bonne cause.»
comblé d’ici la prochaine assemblée
annuelle.
«En 2013-2014, le Centre a
connu une année très chargée,
ayant o‫ٺ‬ert des services directs
à 219 femmes francophones du
Grand Sudbury et d’Algoma», de
dire Gaëtane Pharand, directrice
du Centre Victoria. Le centre s’est
doté d’un nouveau logo et d’outils
promotionnels, et a mis en œuvre les
objectifs de la première année d’un
plan stratégique triennal. «Nous
avons ciblé la population fréquentant
le postsecondaire, nous permettant
de rejoindre 150 étudiantes et
étudiants», conclut Mme Pharand.
En collaboration avec le groupe
TG Innerselves, le Centre de santé
communautaire du Grand Sudbury
o‫ٺ‬re un groupe de soutien pour
personnes trans francophones.
«L’objectif du groupe est de donner
l’occasion aux participants de
briser leur isolement et d’obtenir
des renseignements médicaux qui
sont liés à la transition d’un genre
à l’autre», explique la responsable
du groupe et coordonnatrice de la
promotion de la santé du Centre de
santé, Monique Beaudoin. Elle invite
les gens qui se questionnent sur leur
identité sexuelle ou qui s’identiÅent
comme trans genre de communiquer
avec elle au 705-855-8084. «Tous
sont bienvenus», indique-t-elle.
Le groupe se rencontre chaque
deuxième mercredi du mois.
1,50 $ TVH incluse
Numéro de convention 40012374
Vol. 47, No 18
Mercredi 12 novembre 2014
NORD ONTARIEN
La photographie occupe
une place de choix dans les galeries
SUDBURY et TIMMINS
B4
SUDBURY
Les équipes locales font bonne figure au tournoi Big Nickel
B5
B6
Une fin de saison enlevante
Pour la réussite de votre enfant!
Au public, c’est comme ça!
cspne.ca
Denis Labelle, DHA : président
Roch Gallien : directeur de l’éducation
B2 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
ARTS
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
calendrier
culturel
arts
La culture à la carte
Du jazz francophone dans le Nord
Patrick Breton
Le Voyageur
NORD ONTARIEN
Le Benoit Paradis Trio entreprend
une tournée dans le Nord de
l’Ontario pour y présenter son
spectacle et son troisième album, Le
4 tounes.
Il s’agit d’une première tournée
ontarienne pour le groupe, mais
Benoit Paradis est déjà venu à
Sudbury alors qu’il avait accompagné
Bernard Adamus. Le groupe a
débuté sa tournée la semaine
dernière à Toronto. Après Hearst le
13 novembre, un spectacle présenté
par le Conseil des arts de Hearst, le
groupe s’arrêtera à New Liskeard
le 14 novembre et à Sudbury le
15 novembre à la salle de spectacles
du Collège Boréal.
Peu importe l’endroit, le Benoit
Paradis Trio, qui allie chansons fran-
çaises et québécoises traditionnelles
avec le jazz américain, promet un
spectacle rempli de rythme, d’humour et d’improvisation. «J’écris
en français parce que je trouve que
ça swigne en français. Il y a plein
d’exemples de gens qui ont réussi à
faire swigner ça, le français, explique
M. Paradis lors d’une entrevue avec
Le Voyageur. «Tout ce qui est musique
traditionnelle, c’est un français, un
peu slang, qui swigne et qui swigne
comme ça a pas de bon sens! Et un
gars comme Georges Brassens, ça
swigne comme ça a pas de bon sens».
La participation du public est
importante pour lui, mais il n’a pas
de craintes. «Ici, on a la swigne,
ajoute-t-il. Si je te disais à quel
point c’est di‫ٺ‬érent la capacité de
swigner dans les tounes quand on
fait participer le public. Les gens de
l’Amérique du Nord et de l’Europe,
ce n’est pas pareil. Le monde ici a
plus ça dans le sang. Le jazz, c’est
quelque chose qu’on peut prendre
Photo : Courtoisie
avec notre langue à nous.»
Le groupe est formé de Benoit
Paradis à la caisse claire, au trombone,
à la trompette et à la guitare, Chantal
Morin au piano et Benoit Coulombe
à la contrebasse. Avant de se rendre à
Hearst, le groupe s’arrête à Sudbury
pour o‫ٺ‬rir une masterclass [atelier]» à
des étudiants. Le groupe sudburois
Hugh Jazz assurera la première partie
lors du spectacle le 15 novembre à
Sudbury.
Vidéoconférence
L’Association F
Francophone de Parents d’Enfants Dyslexiques
ou ayant tout autre trouble d’apprentissage
SUpVHQWHHQFROODERUDWLRQDYHF
L’hiver arrive tranquillement; la
neige apparait et disparait alors
que la température refroidit. Tout
de même, on peut toujours trouver
des occasions pour se rassembler
au chaud et partager ensemble un
quelconque évènement culturel.
Œ Tout d’abord, le quatuor à cordes
Silver Birch présente un concert
mêlant musique classique et rock
classique le jeudi 13 novembre à
19 h à Theatre Cambrian. En plus
de la musique, on aura droit à trois
échantillons de bières produites
par la brasserie sudburoise Stack
Brewing. Il s’agit d’une soiréebénéÅce/collecte de fonds pour la
prochaine campagne électorale du
député Glenn Thibeault. Au prix de
50 $, les billets sont disponibles au
Laughing Buddha.
ΠScience Nord invite les amateurs
de science d’âge majeur (19 ans et
plus) à la prochaine édition de Nuits
sur le roc, des soirées où les adultes
peuvent explorer le centre de science
tout écoutant de la musique en direct
en sirotant une boisson alcoolisée. Le
vendredi 14 novembre, le thème de
la soirée sera la science de la bière.
Prix d’entrée : 15 $. De 19 h à 22 h.
Œ Bien que la taverne de la Townehouse présente de la musique en direct chaque soir, ce n’est pas souvent
qu’une soirée entière est consacrée
à de la musique purement instrumentale. Le vendredi 14 novembre
à compter de 22 h, trois groupes de
musique instrumentale feront danser le public et brasser les murs de
la taverne : Magic Pelvis (pop psychédélique), Supertoke (surf rock/
psychobilly) et Horse Lung (doom
métal). Prix d’entrée : 7 $.
Daniel Aubin
Œ Le temps des Fêtes arrive
non
o‫ٻ‬ciellement,
mais
traditionnellement à Sudbury avec
l’ouverture du Nouveau Louvre à la
Galerie du Nouvel-Ontario (GNO).
Cette activité annuelle de collecte de
fonds de la GNO o‫ٺ‬re aux acheteurs
d’art une sélection d’œuvres d’artistes
locaux, toutes au prix spécial de
150 $. Chaque fois qu’une œuvre est
vendue, une nouvelle la remplace sur
le mur. Il faut donc visiter souvent.
Ouverture o‫ٻ‬cielle : le samedi
15 novembre à 14 h à la GNO. Le
Nouveau Louvre se poursuit jusqu’au
samedi 20 décembre.
Œ La Slague présente un concert
de musique jazz éclatée le samedi
15 novembre à 20 h à la salle de
spectacles du Collège Boréal. Au
programme : le Benoît Paradis
Trio avec Hugh Jazz en première
partie. On dit de la musique du
Benoît Paradis Trio qu’il s’agit d’une
«fusion inouïe de jazz américain,
de la vieille chanson française et de
la nouvelle chanson québécoise à
humeur insolite». Les billets, de 5 $ à
25 $, sont disponibles à la billetterie
du Théâtre du Nouvel-Ontario au
705-525-5606, poste 4.
ΠFinalement, Theatre Cambrian
présente une soirée de trois pièces en
un acte sur les personnes âgées. Three
One Act Plays on the Elderly, présenté
dans le format souper-théâtre,
regroupe les pièces Admit One, The
Cat Connection et Second Chance. Les
représentations auront lieu les 14,
15, 21 et 22 novembre à partir
de 18 h 30. Pour de plus amples
renseignements, ainsi que l’achat de
billets (50 $), on peut visiter le www.
theatrecambrian.ca.
Égide Royer
Psychologue et professeur titulaire en adaptation scolaire
jOD)DFXOWpGHVVFLHQFHVGHO¶pGXFDWLRQ
GHO¶8QLYHUVLWp/DYDO
Comment être le bon parent et le bon enseignant d'un élève aux
comportements parfois difficiles.
4XHOTXHVVWUDWpJLHVG¶LQWHUYHQWLRQVG¶un bon parent
Quelques VWUDWpJLHVG¶LQWHUYHQWLRQVG¶un bon enseignant
Comment maintenir une bonne relation entre le parent et l'école
Il y a d'ailleurs beaucoup moins de différences que l'on croit entre élever un enfant parfois difficile et lui enseigner.
Faut-il rappeler d'ailleurs que plusieurs milliers de personnes exercent, en même temps, ces deux métiers : ceux de
parent et d'enseignant.
primordialogues
Coin de la poésie
Il paraît que Vale étudie la possibilité de démanteler la Superstack. Si
jamais notre cheminée géante disparait, je retiendrai toujours la puissance de son image contre le ciel et
le paysage qu’elle nous a permis, un
tout petit peu, de réclamer.
.ŚƚƚƉ͗ͬͬǁǁǁ͘ĨƐĞ͘ƵůĂǀĂů͘ĐĂͬĐǀͬŐŝĚĞ͘ZŽLJĞƌͬ
Le mercredi, 26 novembre 2014, 19 h - 21 h
C’est un
rendezSRXUOHVPHPEUHVSRXUOHVQRQPHPEUHV
vous!
Siège social du CSCNO
Salle Nouvel Ontario
201, rue Jogues, Sudbury
Date butoir pour l’inscription sur notre site Web : le 25 novembre
Inscrivez-vous sur notre site WEB et
payez par carte de crédit ou PAYPAL ou
par chèque libellé à l’AFPED+ et déposé à la poste avant le 22 novembre, accompagné du
formulaire d’inscription
au 105-240, boul. Centrum, Ottawa (Ontario) K1G 6E3
Inscription obligatoire. Les places sont limitées!
Devenez membre en premier pour profiter du tarif réduit… Visitez le site WEB,
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super
comme une orange percée par une
paille en plastique
tour d’industrie di‫ٻ‬cilement durable
mais debout droit debout
au sein d’une tornade, sur le
bouclier poinçonné, pas encore
allumée
le dernier shut-down du mois d’aout
quand on te brosse l’en dedans
les concierges masqués comme à la
guerre contre le gaz moutarde
frottent la machine et comptent les
cigarettes jusqu’à la pause santé
la branche singulière et dormante
d’un compas participatif : on
s’encercle
on admire l’étendue du crachat
Daniel Aubin
qu’elle raconte aux nuages et on
s’encercle
et on pose le paysage noirci et
reverdi autour de sa majesté et on
s’encercle
comme un mot mystère : vraiment
trop évidente première personne en
anglais
elle nous assomme de sa présence
dont nous sommes mais drôlement
Åers
on s’encercle dans le plein milieu du
milieu de nulle part ailleurs
en 3144 quelqu’un y amarre son
bateau de pêche et grimpe sur la
paroi
pitche un caillou dans la
piscine d’encre terrible pour les
empoisonnés et les curieux
une capsule témoin à détonation très
belle et très lente et trop grande et
géante
dans un rêve tu roulais sur la rue
Kathleen comme l’aiguille d’un
tourne-disque
ARTS
0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV B3
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Une artiste qui s’inspire
de ses voyages à travers le monde
98.9 104.1
Photo : Émilie Deschênes
93.7
92.9 95.9
SUDBURY TIMMINS KAPUSKASING HEARST CHAPLEAU
et maintenant
TIMMINS
Le Musée de Timmins : CNE
présente une exposition d’art intitulée
Travels with Otti», une initiative d’Otti
Hoehn Twardowski, qui se spécialise
en photographie et en poterie.
L’artiste s’est inspirée de ses voyages
partout à travers le monde pour o‫ٺ‬rir
une panoplie d’œuvres qui orneront
les murs de la salle rouge du musée
jusqu’au 26 novembre. Roxanne
Collins, agente de programmation
du Musée de Timmins, fait la
démonstration d’une des œuvres en
exposition. (É.D.)
Musique et minuit à Paris (à Sudbury)
Daniel Aubin
Le Voyageur
SUDBURY
Mea-culpa. Je dois avouer qu’en
dépit du fait que je couvre depuis
quelques années le secteur culturel
sudburois, je ne me suis jamais
retrouvé devant un concert de
l’Orchestre symphonique de Sudbury
(OSS). Il est donc intéressant de
constater que le premier évènement
de l’OSS auquel j’ai assisté était
justement une nouvelle initiative
de développement de public. Les
évènements de la série Film et musique
de l’OSS présentent un court
concert de musique classique suivi
de la projection d’un Ålm. Le samedi
8 novembre, c’est la comédie Midnight
in Paris, de Woody Allen, qui a inspiré
le programme musical interprété par
le quatuor à cordes de l’OSS.
Un mot d’abord sur la formation de
ce quatuor : à part le violoncelliste Joe
Goering, sa composition est identique
à l’excellent quatuor à cordes Silver
Birch. Christian Robinson assume
encore avec brio le rôle de premier
violon et présente chaque morceau
de musique d’une façon colorée et
didactique. Beth Schneider-Gould
exerce admirablement la place
97.1
NIPISSING
Écoutez-nous en ligne : leloupfm.com
du second violon alors que Jane
Russell manipule merveilleusement
l’alto. En tant que violoncelliste, Joe
Goering sait appuyer l’ensemble avec
la base solide du bas registre de son
instrument.
La sélection de morceaux
interprétés par le quatuor annonçait
très bien le thème et l’époque qui
ont été explorés dans le Ålm Midnight
in Paris, dans lequel on raconte
l’envoutante nostalgie qu’éprouve le
personnage principal pour le Paris
des années 1920. C’est ainsi que le
programme a réussi à mêler le jazz
de Duke Ellington au Quatuor à corde
en fa majeur de Ravel, au Duo pour deux
violons de Milhaud et l’Elegy pour alto
solo de Stravinsky.
Les deux premiers mouvements du
Quatuor à cordes en fa majeur ont encadré
le concert. Le premier de ceuxci a réussi à susciter une certaine
nostalgie et des images de grands
plans cinématographiques. On dirait
que le sens de la nostalgie ressort
particulièrement bien des segments
lents et pensifs qui suivent ceux qui
sont chaotiques et frénétiques.
Après le très ludique Duo pour deux
violons, caractérisé par des rythmes
qui suggèrent une quelconque danse
sociale, on retrouve au cœur du
concert l’Elegy de Stravinsky. Alors
que la nostalgie de Ravel et du Ålm
Midnight in Paris est déclinée avec
le sourire, l’élégie de Stravinsky
témoigne d’une douleur profonde.
C’est une nostalgie qui frôle le deuil
d’une âme qui sou‫ٺ‬re d’une terrible
perte, aussi lointaine soit-elle. Par
moments, on dirait que la musique
est malade ou bien qu’elle sanglote.
C’est un morceau très puissant.
Les deux morceaux de Duke
Ellington interprétés par le quatuor,
Mood Indigo et Solitude, agissent en
contrepoids l’un contre l’autre. Mood
Indigo célèbre la joie du passé. On
dirait une chanson populaire sur un
quelconque âge d’or. Solitude mérite
bien son titre. Le morceau évoque
la douleur qu’est de témoigner du
bonheur des autres alors qu’on se
sent particulièrement seul. Étant
un morceau d’Ellington, c’est une
mélancolie qui ne perd tout de même
jamais de vue la beauté.
Le second mouvement du Quatuor
à cordes en fa majeur a bien mené
à conclusion le concert. Avec les
mélodies en pizzicato au début et à
la Ån du mouvement, il s’agit d’un
morceau vif et ludique avec un très
beau solo pour le premier violon qui
rappelle des grands coups de vent.
Somme toute, ce fut une très belle
soirée et une excellente première
rencontre avec la programmation
de l’OSS.
La photographie en popularité croissante
Andréanne Joly
Le Voyageur
NORD ONTARIEN
«On a de meilleurs appareils et ils
sont accessibles, a constaté la directrice du Développement économique
de Hearst, Sylvie Fontaine. On peut
avoir une bonne caméra à meilleur
prix, jouer avec tant qu’on veut. Plus
besoin de faire imprimer ses photos
pour voir le résultat. C’est plus accessible. Le monde de la photographie
a changé.»
Et ça parait. Dans les galeries du
Conseil des arts de Hearst et du
Centre de loisirs de Kapuskasing,
la photographie occupe de plus en
ARTS
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
plus de place : projets collectifs et
photographes amateurs reprennent
le Æambeau des peintres depuis
quelques années.
À Kapuskasing par exemple, la
Galerie Paquin, qui présentait une
exposition de photographies par
année, accueille maintenant au moins
deux photographes depuis 2008
en plus de multiplier le nombre
Photo : Andréanne Joly
B4 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
J’AIME
Georges Poitras est en vedette à la Galerie Paquin
LE NOUVEAU REGARD FRANCOPHONE | TOUS LES SOIRS 20H30
TFO.ORG
d’expositions multidisciplinaires où
la photo est présente.
La directrice générale du Conseil
des arts de Hearst, Valérie Picard,
remarque aussi que ce genre
d’exposition est prisé tant par les
photographes que le public. «Pour
les artistes, c’est beaucoup plus
accessible comme média, rappelle-telle. Et pour le public, c’est plus facile
à comprendre. Quand on présente
une exposition d’art conceptuel, il
y a un espace d’interprétation entre
l’œuvre et les gens, tandis qu’en
photographie, c’est beaucoup plus
littéral.»
La réponse et l’engouement sont
tels qu’en 2014-2015 la Galerie 815 a
présenté trois expositions de photos,
dont une regroupant les œuvres
inscrites au concours Hearst en
perspective.
Ce concours, qui a rassemblé une
dizaine de photographes, vient
d’ailleurs de terminer sa deuxième
édition et sa deuxième exposition.
«La plupart des participants sont
des amateurs. On découvre de
bons photographes. On a du talent!
C’est le fun», de dire Mme Fontaine.
L’écho est le même à la galerie du
Centre culturel de Moonbeam, où
l’on prépare la troisième édition d’un
concours de photographie.
«Oui, il y a beaucoup de photos
sur la Æore. C’est correct», a
remarqué Mme Fontaine, comme
d’autres. Mais il l’éloigne de son
objectif de créer une bibliothèque
de photographies touristiques. «C’est
di‫ٻ‬cile pour moi de me servir d’un
close-up d’une branche d’épinette
pour vendre Hearst dans le Nord-Est
de l’Ontario. Mais ces photos-là ont
leur place dans l’exposition. Au point
de vue touristique, ça me prend des
photos avec du monde dedans.»
Dans cette optique, le concours
se déroulera en janvier aÅn d’aller
chercher plus de photos d’hiver,
qui seront à nouveau exposées en
octobre 2015.
D’ici là, plusieurs autres occasions
permettront de découvrir les
photographes locaux. En novembre,
Georges Poitras est en vedette à la
Galerie Paquin de Kapuskasing,
et en janvier et février, Moonbeam
fait place au concours Chasseurs
d’images.
25,00 $ adultes 22,50 $ aînés et étudiants
5,00 $ élèves du secondaire (quantité très limitée)
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Partenaires médiatiques :
Partenaires financiers :
SPORTS
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Des médailles pour trois
clubs au tournoi Big Nickel
Photo : Éric Boutilier
Éric Boutilier
Le Voyageur
SUDBURY et TIMMINS
Trois équipes de hockey peewee et
bantam du Nord-Est de la province
se sont classées parmi les meilleurs
de leur division respective du
tournoi de hockey AAA Big Nickel
à Sudbury. Les Wolves de Sudbury
et les Eagles de Timmins, deux
équipes bantam AAA du Nord de la
province, se sont a‫ٺ‬rontées en Ånale
de leur section du tournoi dimanche
pour disputer le titre de meilleure
formation de 2014. Sudbury a
gagné la médaille d’or grâce à une
victoire de 2-1 contre Timmins sur
la patinoire du complexe Gerry
sports
McCrory Countryside. Les Eagles
reviennent du Grand Sudbury avec
une médaille d’argent autour du cou.
Au niveau peewee, les Sons de
Nickel City se sont retrouvés avec
une médaille d’argent malgré un
revers de 5-2 en Ånale contre le
Wild de l’Est de l’Ontario. Des six
équipes midget du Nord-Est qui ont
participé au tournoi, seuls les Majors
de Timmins ont accédé aux séries
éliminatoires du Big Nickel. Les
Majors ont perdu 6-1 samedi soir
contre les Flyers de Don Mills dans
un match de demi-Ånale.
Plus de 45 équipes des quatre
coins de l’Ontario, du Québec et
du Michigan se sont présentées à
Sudbury pour cette 35e édition du
tournoi Big Nickel.
Une reconnaissance
qui surprend les Flammes
Photo : École secondaire catholique Thériault
TIMMINS
L’équipe de curling masculin
des Flammes de l’école secondaire
catholique Thériault a reçu une
nouvelle surprenante par rapport
à sa participation au championnat
de curling de la Fédération des
associations des sports des écoles
secondaires de l’Ontario (OFSAA).
Cette formation de Timmins, qui
s’est rendue à North Bay pour la
compétition en mars dernier, n’a
appris que cinq mois plus tard
qu’elle avait remporté une bannière
en raison de son esprit sportif sur et
hors de la surface de jeu. La semaine
dernière, les athlètes de l’équipe
de curling ont enÅn été reconnus
pour leur exploit à ce championnat
provincial d’envergure. (É.B.)
Écoutez les matchs des Canadiens de Montréal
en direct sur les ondes de Le Loup FM
0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV B5
B6 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
SPORTS
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Bilan des séries de basketball féminin des écoles secondaires
Photo : CSCNO
Éric Boutilier
Le Voyageur
NORD ONTARIEN
Pendant la dernière semaine,
plusieurs équipes de basketball
féminin du secondaire ont disputé
des matchs de séries éliminatoires
aÅn de déterminer les équipes
qui représenteront les régions aux
championnats de l’Association des
sports des écoles secondaires du
Nord de l’Ontario (NOSSA) la Ån de
semaine prochaine.
Dans le Grand Sudbury, les
Alouettes du collège Notre-Dame
ont remporté le titre de la première
division de l’Association des sports
des écoles secondaires du district de
Sudbury samedi. Les Alouettes ont
défait les Knights de l’école Lo-Ellen
Secondary 42-34 et représenteront le
district de Sudbury au championnat
de NOSSA à North Bay en Ån de
semaine.
Dans le Nipissing, l’équipe junior des
Barons de l’école secondaire catholique Algonquin a remporté son premier match de Ånale jeudi contre les
Braves de l’école secondaire publique
Northern 33-18. L’équipe senior des
Barons a gagné 49-22 face aux Trojans de l’école West Ferris Secondary
plus tard en soirée. Si un troisième
match s’avère nécessaire, les équipes
s’a‫ٺ‬ronteront de nouveau mercredi
soir au gymnase d’Algonquin.
Les Alouettes du collège Notre-Dame, championnes de 2014
nos équipes de l’OHL
Greyhounds
de Sault-Ste-Marie
Les choses sont allées rondement
pour les Greyhounds la semaine
dernière. L’équipe a remporté
ses trois matchs à domicile pour
maintenir une très confortable
avance en tête du classement de la
division Ouest.
Mercredi,
les
joueurs
de
l’entraineur-chef Sheldon Keefe sont
sortis gagnants d’un match serré face
aux Whalers de Plymouth au Essar
Centre. Le duel s’est terminé par la
marque de 3-2. Le gardien de but
Brandon Halverson a repoussé 35
des 37 tirs des Whalers.
Les Greyhounds l’ont emporté par
le même pointage vendredi alors que
les visiteurs étaient les redoutables
Bulls de Belleville. Le gardien
Halverson a encore une fois fait du
bon boulot en arrêtant 40 lancers
et l’ailier gauche Tim Gettinger a
marqué ses quatrième et cinquième
buts de la saison.
Le lendemain, les Greyhounds
ont écrasé les Colts de Barrie par
la marque de 8-3. Les attaquants
Sergey Tolchinsky, qui mène l’équipe
avec 26 points et se retrouve aux
10e rang des pointeurs de la ligue, et
Tim Gettinger ont chacun récolté un
but et deux passes dans ce match à
sens unique.
Les représentants de Sault-SteMarie seront sur la route cette
semaine. Ils a‫ٺ‬ronteront deux
équipes de leur division qui sont
sous la barre de .500, les Whalers de
Plymouth samedi et les SpitÅres de
Windsor le lendemain. (P.L.)
Battalion de North Bay
Les partisans du Battalion peuvent
toujours se réjouir du fait que leur
club soit encore au sommet de la
division Centrale. Malgré une défaite
de 2-1 jeudi soir contre les Petes de
Peterborough, les troupes ont réussi
à rebondir avec une victoire de 4-1
face aux Frontenacs de Kingston.
Le Battalion maintient sa tendance
à lancer la rondelle plus souvent
que ses adversaires. Lors du match
contre Peterborough, l’équipe a
lancé 44 fois vers le but du gardien
Matthew Mancina. Les Petes n’ont
dirigé que 33 tirs au Ålet du Battalion.
Le club a cependant été la victime
de malchance avec seulement six
secondes à jouer au le tableau
indicateur du Memorial Centre de
Peterborough alors que Stephen
Nosad a compté le but gagnant
pour les Petes. Seul Brendan Miller,
Photo : Éric Boutilier
un défenseur des troupes. a réussi à
déjouer Matthew Mancina.
Vendredi au K-Rock Centre, le
Battalion a lancé à 31 reprises au
Ålet des Frontenacs. Jake Smith
n’a reçu que 23 tirs de l’équipe
adverse. Quatre joueurs du Battalion
ont compté lors de ce match, soit
Nick Paul, Mathew Santos, Brett
McKenzie et Matt Amadio.
Le Battalion n’a pas pu disputer son
troisième match de la Ån de semaine
contre les 67s d’Ottawa. L’équipe a
été avisée d’une panne d’équipement
à la Place TD d’Ottawa qui a causé
la fonte de la glace. Le match est
reporté à plus tard pendant la
saison. (É.B.)
Wolves de Sudbury
Malgré un rendement décevant
à date cette saison, les Wolves ont
su réjouir les amateurs présents à
l’aréna du centre-ville samedi soir
avec une belle victoire de 7-6 face aux
Bulls de Belleville. Nathan Pancel
a mis un point d’exclamation à une
soirée fort productive, complétant
son tour de chapeau en prolongation
pour donner la victoire aux siens, qui
tiraient de l’arrière 6-3 en troisième
période avec moins de sept minutes
a jouer.
Malheureusement pour les hommes
de Paul Fixter, la Ån de semaine à
domicile a montré le meilleur, mais
aussi le pire. Minés par les erreurs
défensives et une performance
laborieuse du gardien Samuel
Tanguay la veille, les Sudburois ont
encaissé leur 15e revers de la saison,
s’inclinant 9-2 contre les Colts de
Barrie. Seuls Matt Schmalz, avec
son 10e but, et Jacob Harris, avec son
2e, ont battu le gardien recrue Ruan
Badenhorst.
Les Wolves sont au tout dernier
rang de la ligue entière. (R.P.)
Les Griffons sont les
Les Patriotes s’inclinent en demi-finale
champions de la division B Éric Boutilier
par la marque de 14-0 à la grande
déception des spectateurs locaux
au volleyball de la SDSSAA
présents au terrain des Patriotes à
Photo : Éric Boutilier
Le Voyageur
NIPISSING OUEST
Photo : Éric Boutilier
Éric Boutilier
Le Voyageur
SUDBURY
L’équipe de volleyball junior
masculin des Gri‫ٺ‬ons de l’école
secondaire du Sacré-Cœur de
Sudbury a remporté son match
de la Ånale samedi au gymnase de
Cambrian College. Les Gri‫ٺ‬ons
ont défait les Chargers de l’école
Confederation Secondary 3-1 pour
remporter le championnat de la
division B de l’Association des sports
des écoles secondaires du district de
Sudbury (SDSSAA).
L’équipe de volleyball junior des
Aigles de l’école secondaire catholique l’Horizon a perdu 3-1 face aux
Vikings de Lockerby dans la Ånale de
la division A.
Les nombreux championnats ré-
L’équipe de football junior des
Patriotes de l’école secondaire
catholique Franco-Cité a perdu son
match de demi-Ånale samedi contre
les Bears de St. Joseph Scollard
Hall. Les Patriotes n’ont pas été en
mesure de marquer un point contre
la défensive des Bears, s’inclinant
Sturgeon Falls. St. Joseph Scollard
Hall a‫ٺ‬rontera l’équipe de West
Ferris plus tard cette semaine pour
déterminer qui remportera le
titre de 2014 du football junior de
l’Association des sports des écoles
secondaires du district de Nipissing
(NDA).
Deux joueurs du Nord ont participé
au Défi mondial des moins de 17 ans
Éric Boutilier
Le Voyageur
gionaux de volleyball de l’Association des sports des écoles secondaires
du Nord de l’Ontario (NOSSA)
seront présentés la Ån de semaine
prochaine à Mattawa, Elliot Lake,
Espanola, Sudbury et North Bay.
NORD ONTARIEN
Deux attaquants du Nord, Zach
Poirier, du Battalion de North Bay,
et Anthony Salinitri, des Greyhounds
de Sault-Ste-Marie, étaient membres
d’une des équipes canadiennes lors du
DéÅ mondial de hockey des moins de
17 ans présenté la semaine dernière
à Sarnia. Lors de cette compétition
spéciale pour déterminer les joueurs
qui participeront à l’équipe des moins
de 18 ans ou à l’équipe junior nationale, Zack Poirier s’est démarqué en
marquant trois buts pour l’équipe
canadienne aux chandails noirs.
Anthony Salinitri en a compté un seul
pour l’équipe canadienne aux chandails blancs. Aucune des trois équipes
canadiennes n’a réussi à franchir le
seuil des demi-Ånales du tournoi.
Huit équipes ont participé à la compétition, soit trois du Canada, une de
la Finlande, de la Russie, de la Slovaquie, de la Suède et des États-Unis.
SPORTS
0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV B7
Ce journal est conforme à la nouvelle orthographe.
Prière
St-Esprit, toi qui m’éclaircis tout, qui illumines tous les chemins
pour que je puisse atteindre mon idéal,
toi qui me donnes le don divin de pardonner et oublier le mal qu’on me fait et qui es avec
moi dans tous les instants de ma vie, je veux pendant ce court dialogue te remercier de
tout et confirmer encore une fois que je ne veux jamais me séparer de toi, même et malgré
n’importe quelle illusion matérielle. Je désire être avec toi dans la gloire éternelle.
Merci de ta miséricorde envers moi et les miens. La personne devra dire cette prière
pendant trois jours de suite. Après les trois jours, la grâce demandée sera obtenue
même si elle pourrait paraître difficile. Faire publier aussitôt la grâce obtenue
sans dire la demande, au bas mettre les initiales de la personne exaucée.
R.L. et L.L.
La famille annonce avec regret le décès de Gilles Simard le 6 novembre
2014, à l’age de 64 ans. Mari bienaimé de feu Denise (née Joubert) Simard.
Garcon de Albert et Yvonne (née Brosseau). Père bienaimé d’Eric (Angèle)
et Alain (Natalie). Cher frère de Ronald (Madeleine), Suzanne Bradley
(André), Rachelle Larcher (Jean-Paul) et Denis (Carmen). Grand-papa de
Nicholas, Elisa, Jérémy, Zavier et Audrey. Compagnon de vie de Hugette Patoine. Il sera en douces mémoires par plusieurs nièces, neveux et amis. La
famille vous invite à la Coopérative funéraire (222, boul. Lasalle), le mercredi 12 novembre de 7pm-9pm et le jeudi 13 novembre de 9-11:30am.
Les prières vont suivre à 11:30am. Pour exprimer vos gestes de sympathies,
des dons seront acceptés (par chèque) pour la fondation Terry Fox.
DEUX POSTES TEMPORAIRES
À L’UNIVERSITÉ DE SUDBURY
Le Bureau du recrutement et des communications à l’Université de Sudbury
cherche à remplir des postes administratifs de durée temporaire.
1 – ADJOINT(E) : sera responsable d’appuyer la Secrétaire
générale/Directrice du recrutement et des communications
dans la gestion de divers dossiers.
t excellentes compétences interpersonnelles;
t connaissance avancée des logiciels Microsoft ;
t capacité de travailler de façon autonome.
2 – COORDONNATEUR-TRICE DE PROJETS DE
TRANSITION : sera responsable de la gestion de
projets spéciaux.
Faire parvenir votre demande à Sylvie Renault,
[email protected], d’ici le 18 novembre 2014.
Pour plus d’informations, consulter notre site web;
usudbury.ca sous l’onglet « Les opportunités d’emploi »
Exigences :
t habileté de travailler en français et en anglais;
t excellentes aptitudes de rédaction et de communication;
t bon sens de l’organisation et emploi efficace de son temps;
L’Université de Sudbury souscrit au principe de l’équité en matière d’emploi et invite
toutes les personnes qualifiées, y compris les femmes, les Autochtones, les membres
des minorités visibles et les personnes handicapées à poser leur candidature. On
communiquera seulement avec les gens retenus pour une entrevue.
Les humanités... inspirant une splendeur d’esprit.
705-673-5661 www.usudbury.ca
Membre de la Fédération Laurentienne
La Ville du Grand
Sudbury est un employeur
souscrivant au principe de
l'égalité d'accés à l'emploi.
Nous remercions toutes les
personnes qui poseront
leur candidature mais
nous communiquerons
uniquement avec celles
retenues pour une entrevue.
La Ville du Grand Sudbury s'est engagée à fournir un
excellent accès à des services et un leadership solide
dans le développement social, environnemental et
économique de notre communauté. Nous invitons
toute personne intéressée à travailler au sein d'un
milieu municipal dynamique à prendre connaissance
des possibilités d'emploi suivantes et à y postuler.
Camionneur/Camionneuse (10 postes)
Division des services des routes et des transports
1XPpURGHODSRVVLELOLWpG¶HPSORL
EO14-426 à EO14-435
Date de cloture : Le 20 novembre 2014 à 16 h
30
Préposé(e) aux déchets (3 postes)
'LYLVLRQGHVVHUYLFHVGHO¶HQYLURQQHPHQW
1XPpURGHODSRVVLELOLWpG¶HPSORL
EO14-438 à EO14-440
Date de cloture : Le 1 décembre 2014 à 16 h
30
VOUS AVEZ DES SUGGESTIONS
DE REPORTAGES SPORTIFS ?
CONCEPTEUR-TRICE PÉDAGOGIQUE
(POSTE TEMPORAIRE)
Le Bureau du recrutement et des communications à l’Université de Sudbury cherche
à remplir le poste temporaire, à temps partiel de concepteur-trice pédagogique.
Sous la direction de la Secrétaire générale, l’individu s’occupera
de la conception pédagogique des cours à distance développés
par l’Université de Sudbury.
Poste à temps partiel (40 heures/mois approx.); capacité
de travailler de chez soi (doit avoir accès à l’Internet et à un
ordinateur).
Exigences :
t expérience relative au poste;
t habileté de travailler en français et en anglais;
t excellentes aptitudes de rédaction;
t soucieux des détails et d’excellentes compétences
organisationnelles;
t excellentes compétences avec les logiciels informatiques,
surtout Microsoft Word;
t emploi efficace de son temps;
t capacité à travailler de façon autonome.
Faire parvenir votre demande à Sylvie Renault,
[email protected], d’ici le 18 novembre 2014.
Pour plus d’informations, consulter notre site web;
usudbury.ca sous l’onglet « Les opportunités d’emploi »
L’Université de Sudbury souscrit au principe de l’équité en matière d’emploi et
invite toutes les personnes qualifiées, y compris les femmes, les Autochtones,
les membres des minorités visibles et les personnes handicapées à poser
leur candidature. On communiquera seulement avec les gens retenus pour
une entrevue.
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705-673-5661 www.usudbury.ca
Membre de la Fédération Laurentienne
Communiquez
avec Éric Boutilier au
1.866.926.3997, poste 6210 ou par
courriel à [email protected]
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Prix des petites annonces : 10 $/semaine, 25 mots maximum. Elles paraitront dans le journal et sur le site internet. Remerciements et prières : 20 $ (2 po. x 4 po. maximum).
Rencontres : 35 $/semaine (25 mots maximum, sans photo) 60 $/semaine (25 mots maximum, avec photo). Avis de mariage, d’anniversaire
ou de décès : 25 $ sans photo, 50 $ avec photo. Les annonces doivent être payées à l’avance et sont non remboursables. Les prix incluent la TVH. L’heure de tombée est le vendredi
midi pour le mercredi suivant. Les annonces peuvent être apportées en personne ou envoyées par la poste: 336, rue Pine, Suite 302, Sudbury (Ontario) P3C 1X8
B8 0IQIVGVIHMRSZIQFVIˆ0I:S]EKIYV
SPORTS
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Le maitre du squash nord-américain
face au meilleur joueur du Nord
Photos : Charles de la Riva
les découvertes de Randy
Vincent Llorca
Photo : Courtoisie
Éric Boutilier
Le Voyageur
Randy Pascal
SUDBURY
Jonathan Power, un joueur de
squash qui évolue sur les grands
circuits partout sur la planète,
a‫ٺ‬rontait Mike McCue, un joueur
élite natif de Sudbury, au complexe
du YMCA il y a deux semaines dans
le cadre d’une activité de collecte de
fonds pour la Fondation des enfants
du YMCA. En 1999, Jonathan
Power est devenu le premier joueur
de squash d’Amérique du Nord à
se classer au premier rang mondial.
Malgré une défaite de 3-0 du joueur
sudburois, M. McCue a proÅté
de l’occasion pour démontrer ses
habiletés aux nombreux amateurs de
sa ville natale. Mike McCue se classe
actuellement au 127e rang mondial,
Le Voyageur
SUDBURY
le meilleur classement d’un joueur
nord-ontarien de l’histoire de ce
sport.
UN NOUVEAU SPECTACLE GIGANTESQUE !
Detesunmeinnuesit !
Le chemin qui mène aux sports au
niveau postsecondaire est souvent
long et di‫ٻ‬cile. Pour Vincent Llorca,
de l’équipe de hockey de l’Université
Laurentienne, ce fut un périple plus
long que d’autres.
Natif de Mont-Dore, en France, il
a suivi les trace de son père, qui l’a
encouragé et aidé à progresser au
hockey dans sa jeunesse. «Je n’étais
pas très bon au soccer, avoue-t-il
avec un sourire. J’ai joué pendant
une année, comme le faisaient tous
mes amis, mais ça ne me tentait pas
comme le hockey.» Parti de Grenoble
à l’âge de 17 ans, il a continué son
développement au Canada deux
ans plus tard comme membre d’une
formation junior à Nepean.
Il a dû faire certains ajustements
tant au niveau culturel que sportif.
«Les patinoires sont plus petites
[au Canada]. Il y a moins de place,
donc c’est plus physique que chez
nous, souligne Vincent Llorca. Je
ne frappais pas beaucoup lorsque je
suis arrivé à Nepean. C’est mieux
maintenant, mais pas encore au
niveau comme si j’avais joué pendant
une dizaine d’années en Amérique
du Nord.»
Hors des patinoires, il y a aussi eu
une période de transition. «C’était
fatigant de parler toujours en anglais,
dit-il. Heureusement, ma famille
d’acceuil parlait en anglais et en
français.»
Attirant l’attention des gens du
nouveau programme des Voyageurs
et de l’entraineur Craig Duncanson,
le jeune hockeyeur s’est inscrit à la
Laurentienne à l’automne 2013. «Ici,
il n’y a pas beaucoup de parties, donc
chaque partie les gars se défoncent,
ajoute-t-il. ia patine vite. On ne peut
pas prendre une soirée de repos.»
La Åche de 5-22-1 de l’équipe l’an
dernier a déjà été surpassée. Les
Sudburois ont été victorieux à six de
leurs neuf matchs cette saison.
«On a ajouté de bons joueurs à
l’équipe et on a beaucoup plus de
profondeur dans nos lignes, expliquet-il. Il y a plus de concurrence cette
année. Les gars ont beaucoup
appris l’année dernière même si
on a beaucoup perdu. Les gars
savaient qu’il fallait qu’on travaille
fort durant l’été pour être de retour
en meilleure forme. Mentalement
et physiquement, ce n’était pas une
année facile, mais je pense qu’on a
beaucoup appris de ça.»
Le défenseur de 6 pieds 2 pouces a été
la vedette du match du 1er novembre
face à Laurier. Il a marquant cinq
buts dans une victoire de 7-5 des
Voyageurs. Il note une di‫ٺ‬érence
de priorités entre Craig Duncanson
et d’autres entraineurs pour lesquels
il a joué. «Il met l’accent beaucoup
plus sur l’attaque, explique-t-il. Nous,
comme défenseurs, on a le droit de
monter à l’attaque. Il nous laisse
pas mal de liberté, tant qu’on joue
intelligemment.»
Vincent Llorca est un étudiant
en troisième année en génie
méchanique. Il envisage peut-être,
une fois diplomé de la Laurentienne,
de continuer à jouer au hockey dans
un région plus familière.
«Moi, en tant qu’Européen, j’ai la
chance de pouvoir retourner jouer
en Europe très facilement, ajoute-t-il.
J’espère avoir une chance en France
ou en Allemagne. Leur jeu [en
Allemagne] ressemble beaucoup au
jeu nord-américain, que j’apprécie
maintenant beaucoup.»
Les Lakers remportent
la guerre de la route 17
Photo : Éric Boutilier
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MERCREDI et JEUDI 19 et 20 NOVEMBRE à 19 h
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Conseil scolaire public du Nord-Est de l'Ontario
L'enfant au coeur de nos décisions!
NIPISSING OUEST
Vêtus d’uniformes roses, les
joueuses de l’équipe de hockey
féminin des Lakers de Nipissing
ont réussi à battre leurs rivales de
l’Université Laurentienne 4-1 lors
du match en rose annuel présenté
au Memorial Gardens samedi soir.
Après neuf parties cette saison,
Nipissing se retrouve en huitième
place du circuit de 13 clubs. La
Laurentienne se classe présentement
au 12e rang.