Poèmes du Concours de Poésie Mars 2015 Thème La Liberté

Poèmes du Concours de Poésie Mars 2015
Thème La Liberté
Mon amour de printemps
Aujourd’hui, j’ai la liberté d’écrire ce poème.
J’ai aussi la liberté d’écrire sur celle que j’aime,
Cette douce fleur de printemps, son regard épanouissant.
Si elle me quitte, je plonge dans l’anéantissement.
Cela m’est méprisant, c’est sa liberté, je veux en rêver…
Rêver d’un avenir meilleur au côté de ma fée !
Avec un doux café ou un thé glacé, même si c’est l’été,
Une journée suffirait, pour l’apprécier toute une éternité.
Ce qui est dommage c’est qu’une éternité, c’est court.
Le temps efface les bons souvenirs je suis à court.
De souffle, mon amour est continuel, elle m’a laissé.
Elle m’a blessé, mais je ne peux que l’aimer.
Marc Leperlier T S2
1er Prix Mars 2015
Libertà di amare
Comme l’aigrette d’un pissenlit
Mes pensées s’envolent doucement
Et se posent délicatement en Italie
Loin, loin, par delà les océans
Car c’est là que je t’emmènerai
Attendons juste le lever du vent
Qui pourra enfin porter
Nos cœurs, ces cerfs volants
Sans arrêt j’en rêve
Je ne demande que ce moment de liberté
Que cette captivité s’achève,
Qu’on puisse enfin s’envoler
Telles des colombes que l’on délivre enfin
D’une cage qui ne permettait que de rêver
Nous partirons main dans la main
Sans se soucier de ce défunt passé
Et à l’unisson nos cœurs joueront cet arpège
Lors de ces tendres baisers interdits,
Qui font de tes lèvres un piège
Et marque notre amour infini
Camille Ferrère 1L 2ème Prix Concours 2015
Etait-ce toi LIBERTE
Qui me narguait ce matin-là,
Assise sur la route,
Conduite à l’opposé de la direction que tu m’avais indiquée ?
Etait-ce toi Liberté
Qui m’appelait ce jour-là,
Assise derrière ma fenêtre,
A te regarder jouer avec ces gouttes de pluie ?
Etait-ce toi LIBERTE
Qui m’emprisonnait ce soir-là,
Assise les bras croisés,
A retrouver ta beauté qui s’était perdue parmi les étoiles ?
Etait-ce toi Liberté
Qui m’encourageait à ce moment-là,
Debout face au monde,
Pousser par tes bras pour essayer de te rattraper ?
Adèle Lefèvre TS2 3ème Prix Concours 2015
Ma Liberté
Riche de pouvoir
Elle nous fut retirée
Tous désireux de la revoir
Nous luttâmes pour la retrouver
Divin cadeau par nos lois protégé
Vent impétueux parfois menacé
Douce vérité venue du fond des âges
Dure leçon qui est notre héritage
Par ce poème je voudrais remercier
Notre bienfaitrice ainsi que nos aïeux
Manipulatrice de nos destinées
Et tous ceux qu’elle a rendus heureux
Ma liberté.
Benoit Payet 1STI2D 4ème Prix Concours 2015
Les saisons de la liberté
La liberté c’est rendre
Sa splendeur à décembre,
Où l’esprit somnolant,
Admire tendrement
Une blanche poudreuse
Nous rendre amoureuse.
La liberté c’est découvrir,
Et regarder les enfants rire
Tandis que le vent,
Emporte lentement
Les souvenirs passés
Et les feuilles orangées.
La liberté c’est l’espoir
De laisser s’éteindre le noir,
Et de voir s’illuminer
L’été tout entier
Qui réchauffe nos cœurs
D’une sublime lueur.
La liberté c’est aimer
Sans aucune conformité
Les bourgeons qui fleurissent,
Les âmes qui rajeunissent.
Et admirer la nature,
Qui toujours perdure.
La liberté c’est rêver, et rencontrer
Puis rencontrer et rentrer.
Mais revenir, pour réunir
Et enfin, réparer et réussir.
La liberté c’est les saisons, une vie
Des actions, qu’il faut apprécier à l’infini !
Coralie Vélia 1S2 5ème Prix Concours 2015
Liberté
Courir seul dans les champs,
Les cheveux dans le vent.
Sentir les fleurs des près
Qui nous chatouillent les pieds.
Découvrir le monde qui nous attend,
Abandonner les souvenirs à l’oubli ;
Ne plus jamais craindre les interdits,
S’envoler dans les méandres du temps.
Ouvrir les yeux sur un nouveau monde,
Sans le souci de chaque seconde,
De la mort qui pourrait nous attraper
Pour un mot, un regard, un doux baiser.
Pouvoir s’exprimer et choisir
Ce qui nous définit, notre avenir.
Et pouvoir, haut et fort, crier :
Qu’elle est si belle, la liberté !
Elisabeth Ethève 2nde 3 6ème Prix Concours 2015
Dormir
Dormir est précieux
Quel qu’en soit le lieu
Tout comme se nourrir
Il faut aussi penser à s’assoupir
Laissez nous ce plaisir, qu’est dormir
Quand nous le voulons
Où nous nous plaisons
Même pendant vos leçons,
C’est avec Morphée que nous dansons.
Messieurs les professeurs
Sachez que le sommeil est guérisseur
Alors chers parents,
Encore un instant
Car dormir nous voulons
Cette liberté nous demandons.
Sur ces mots nous vous souhaitons
Bonne nuit.
Emeline Chamand 1L Mars 2015
La liberté des uns fait le malheur des autres
Si vous pouvez tout savoir de la liberté, vous vous trompez !
Etre libre, ce n’est pas courir les cheveux dans le vent ;
Comment dire, la liberté de quelqu’un n’est pas forcément celle d’un
autre !
Ce n’est pas vivre en individu solitaire
Sans même se douter une seconde de l’ampleur du fossé ;
Ce fossé creusé par une société qui se croit libre ;
Un fossé dans lequel chaque jour, des millions de personnes tombent
Un fossé creusé à l’aide de pelles de caricatures, de pioches de
blasphèmes et de véritables machines d’humiliation !
Ce fossé servira à surélever les estimés libres qui seront assis sur les
cadavres des estimés différents !
De nos jours, les libertés ne sont que des prétextes
Des prétextes qui servent à couvrir les pires diffamations.
Mais un jour, ce fossé cédera sous le poids de la dite liberté
Et ce jour-là, croyez- moi je serais là, à observer, à espionner
Tous ceux qui en sortiront vivants de cette boucherie qu’on appelle la vie
Je les attendrai et à la vue du bout de leurs nez
En vue de ma liberté, d’une balle je les ferai passer de l’autre côté.
Hulrich Damour 1S1 Coup de cœur Concours 2015
Et si la liberté était sans lendemain
Et si la liberté était sans lendemain
On s’émerveillerait chaque nouveau matin
Et puisque toute préparation serait vaine
Nous serions simplement ceux et ce que l’on aime
Sans attendre un retour, sans plus de conséquences
Car enfin, sans demain, ce mot n’a plus de sens
Nous pourrions vivre notre vie sans attendre
Soulagés du futur, cette épée prête à fendre
D’un seul coup la magie d’une vie éphémère
Celle du papillon qui vit pour la lumière
Et t qui le jour passé, peut assez tôt partir
Sans jamais se préoccuper pour l’avenir.
Romane Vitong, 1S2 Concours Mars 2015