Garde Impériale – Régiments des Chasseurs et Grenadiers à cheval

Les Eclaireurs – Grenadiers de la Garde
En décembre 1813, à l’issue de la désastreuse campagne de Saxe et alors même que la
situation se détériore irrémédiablement pour le Premier Empire, Napoléon 1er décide
de créer trois régiments d’éclaireurs-grenadiers au sein de la Garde impériale, dont la
tâche essentielle consistera en des missions de reconnaissance, d’éclairage et de
poursuite.
Le Dixième Escadron
Association loi 1901, déclarée le 2 décembre 1988 à la Préfecture de police de Paris
Siège social : 3 place du Général Catroux – 75017 Paris – Tel/Fax : 01 40 54 02 00
Site web : http://www.10escadron.com – Courriel: [email protected]
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UNIFORME ET ARMEMENT DES ECLAIREURS-GRENADIERS DE LA GARDE
L’uniforme des éclaireurs-grenadiers de la Garde varie en fonction des régiments
auxquels ces cavaliers appartiennent, mais leur principal armement commun reste la
lance dite “à la française”, en date de 1812.
L’éclaireur-grenadier du 1er régiment porte un habit-veste en drap vert fermé sur le
devant par neuf boutons blancs assez volumineux.
Habit-veste et pantalon
La veste, à basques étroites, doublées de cramoisi, comporte des retroussis verts
liserés d’écarlate et fixés par un bouton. Le collet et les parements de l’habit-veste
sont eux-mêmes en drap écarlate et liserés de vert.
Le pantalon est bleu-gris avec un entrejambe en peau. Les bottes sont garnies d’une bande
cramoisie sur les coutures extérieures et de boutons sur la bande.
Le shako
Le shako dit “à la hussarde” est de forme cylindrique et de couleur noire. Il est doté
d’un galon rouge sur le bord supérieur, d’une grande visière en cuir noir, d’une cocarde
accrochée sur le devant par un bouton d’uniforme et par une ganse constituée d’un
double cordonnet de laine aurore partant du sommet de la coiffure et contournant le
bouton.
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L’armement de l’éclaireur-grenadier
Au sein du 1er régiment, la moitié des effectifs est armée d’une lance de 2,76 m de
longueur dépourvue de fanion, dite “lance à la française” et composée d’un fer plat à
deux tranchants et deux pans creux.
L’autre moitié dispose d’une carabine de
cavalerie, mais tous les cavaliers de cette spécialité emportent deux pistolets et un
sabre courbe à fourreau de tôle et à dragonne blanche.
RECONNAITRE, ECLAIRER ET POURSUIVRE
Tirant les enseignements de la guerre d’Espagne et se fondant sur un certain nombre
de principes qu’il a appliqués dans la Ligne en 1811, Napoléon forme, à la fin de 1813,
des régiments d’éclaireurs-lanciers dans la Garde impériale.
Les trois régiments d’éclaireurs-grenadiers grâce auxquels l’Empereur des Français
entend donner plus d’efficacité à la Garde sont créés par un décret en date du 9
décembre 1813.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un processus plus large qui
consiste à doter de nouveaux corps légers une cavalerie fort mise à mal en Russie et
en Saxe, Napoléon ayant été impressionné par les exploits des cosaques armés de
lances.
Trois régiments d’élite
Le premier d’entre eux est rattaché aux grenadiers à cheval, élite d’entre l’élite de
cette armée ; le deuxième prend place aux côtés des dragons ; et le troisième,
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constitué à partir de six compagnies prélevées dans le 1er régiment de chevau-légers
lanciers, est censé combattre aux côtés du 1er régiment de chevau-légers.Ce sont des
unités d’élite dont la composition est théoriquement identique qui disposent en réalité
d’un nombre d’escadrons variable. Le 1er et le 2è régiment comptent des cavaliers qui
viennent de la Vieille Garde et de la Jeune Garde, tandis que le 3è dispose de
compagnies qui sont issues du 1er régiment de chevau-légers lanciers et des
volontaires de Cracovie.
Une existence éphémère
Les éclaireurs-lanciers ont une existence pour le moins éphémère. En mai 1814 en
effet, à peine cinq mois après leur constitution, alors même qu’ils n’ont été engagés
qu’à quelques reprises dans la campagne de France, ces cavaliers disparaissent dans la
tourmente qui emporte le Premier Empire. Un décret affecte les deux premiers
régiments à la cavalerie de Ligne, tandis que le troisième est licencié et ses effectifs
renvoyés en Pologne.
L’organisation des éclaireurs-grenadiers de la Garde
La cavalerie impériale ayant été décimée lors de la campagne de Russie et au cours
des opérations conduites en Saxe, Napoléon entreprend de la remettre en état en
créant des unités légères parmi lesquelles les éclaireurs-grenadiers de la Garde.
Le rattachement des régiments d’éclaireurs-grenadiers de la Garde :
- 1er régiment d’éclaireurs-grenadiers de la Garde : régiment des grenadiers à cheval
de la Garde
- 2è régiment d’éclaireurs-grenadiers de la Garde : régiment des dragons de la Garde
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- 3è régiment d’éclaireurs-grenadiers de la Garde :1er régiment de chevau-légers
La composition des régiments d’éclaireurs-grenadiers de la Garde :
- En théorie, 4 escadrons de 250 hommes chacun par régiment (les 1er et 2è
régiments disposent d’éléments de la Vieille Garde et d’autres de la Jeune Garde ; le
3è régiment sera renforcé d’unités provenant du 3è chevau-légers et des
volontaires de Cracovie, comptant 14 escadrons en 1814).
Jocelyne MILLET
Vivandière au Xè Escadron
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