alechinsky - Toute l`actualité de la Touraine
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DOSSIER DE PRESSE ALECHINSKY ET LE TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES MUSÉE BALZAC À SACHÉ 1er juin / 29 septembre 2013 Dossier de presse ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES 1er juin > 29 septembre 2013 ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES Musée Balzac à Saché PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le point de départ de cette exposition est la splendide édition réalisée en 1989 par Pierre Alechinsky à partir d’un texte méconnu de Balzac, le Traité des excitants modernes (1839). Le romancier y décrit les effets de substances inspiratrices (alcool, café, thé et tabac) dont les excès produisent des désordres graves, et conduisent à une mort précoce. Pour composer ce livre d’artiste, Pierre Alechinsky a dessiné et gravé quatorze linogravures et sept eaux-fortes. Sitôt le livre paru, l’artiste a décliné ses œuvres dans de fluides variations plastiques de plus en plus éloignées du texte de Balzac, proposées pour la première fois dans leur intégralité à l’occasion de cette exposition. Le parcours, alternant les savoureux propos de l’écrivain avec ces explosions de formes et de couleurs, invite le visiteur à s’adonner sans limites aux plaisirs de la méditation et de l’enchantement visuel. «Épreuve sans la lettre pour Alechinsky et le Traité des excitants modernes d’après l’originale de l’affiche créée pour l’exposition Alechinsky à la Maison de Balzac, Paris 1989, © Alechinsky ADAGP.» Œuvres exposées ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES 1er juin > 29 septembre 2013 PARCOURS DE L’EXPOSITION Salon d’accueil > Un ouvrage de bibliophilie Honoré de Balzac, Traité des excitants modernes, édité en 1989 par Yves Rivière à 170 exemplaires, comprend quatorze linogravures et une suite de sept eaux-fortes de Pierre Alechinsky, un texte de Michel Butor : Scènes de la vie excitante. Les eaux-fortes tirées sur les presses de Piero Crommelynck, le texte composé à la main en Grandjean corps 28, à l’Imprimerie nationale, Paris. Planche V de la suite des sept eaux-fortes pour le Traité des excitants modernes, Piero Crommelynck, imprimeur, Yves Rivière éditeur, Paris 1989, © Alechinsky, Adagp, Paris 2013. Illustration dans le texte Honoré de Balzac. Traité des excitants modernes édité par Yves Rivière en 1989, linogravure, © Alechinsky, Adagp, Paris 2013. Dans l’édition de poche du Traité des excitants modernes (Arles 2013, Babel éditeur, diffusion Actes Sud), Pierre Alechinsky s’est longuement interrogé sur le rôle de l’illustrateur… «La morale m’interdit de me frotter sans vergogne à des personnalités du passé – aveugles, sourdes, muettes.» Finalement il s’y autorisera, mais au sens où Henri Matisse l’entendait : l’artiste ne peut qu’apporter un décor. C’est donc moins la lettre que le style de ce savoureux récit, avec sa vivacité, son alternance de propos comiques et sérieux, que propose Pierre Alechinsky. L’imagination suit son cours, quelques mots et thèmes sont empruntés à l’écrivain puis transformés avec esprit et humour. La frontière qui sépare mise en image et création libre semble donc ténue : le tabac est exprimé par un bateau à vapeur (pour les «prolétaires fumant comme des remorqueurs») ; les dentelles et les plumes sont présentées par Balzac comme une perception fantaisiste due à l’ivresse, et c’est à une vision imaginaire qu’est ainsi donnée forme. En rejetant le mot à mot de l’illustration qui, trop souvent, ancre le récit dans un temps ou un lieu, Pierre Alechinsky ménage au texte toute son universalité. Même distance dans les hors-texte, composés de sept eaux-fortes sur lesquelles descend lentement un somptueux rideau d’excitants qui, progressivement, tombe sur des visions oniriques. ALECHINSKY Œuvres exposées et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES 1er juin > 29 septembre 2013 Salle Métadier > Peintures à l’encre de Chine Indépendamment du travail éditorial : dix grandes encres avec une prédelle — sur vélin marouflé sur toile — développent l’imagerie des eaux-fortes. Traité des excitants modernes, I, l’une des neuf peintures à l’encre de Chine sur vélin marouflé sur toile avec linogravures dans la prédelle, 1989 © Alechinsky, Adagp, Paris 2013. Salle Le Père Goriot > Œuvres avec bordures peintes à la tempera Une première série d’eaux-fortes, où apparaissait l’ombre des linogravures, firent au deuxième état l’objet d’un tiré à part sur Chine. Des épreuves d’essai ainsi métamorphosées présentent d’éblouissantes bordures peintes à la tempera. Quelques linogravures sur Chine furent ellesaussi nanties de « remarques marginales » en couleur. Les inventions de 1989 suscitent à nouveau des reprises en 1999, puis en 2009. Le lien avec le texte se distend. Les premiers travaux ont suscité encore d’autres improvisations selon un processus similaire aux variations musicales. Bordures peintes à la tempera en 2009 sur une épreuve d’essai imprimée en 1989, © Alechinsky, Adagp, Paris 2013. Parcours de l’exposition ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES 1er juin > 29 septembre 2013 L’auteur et l’illustrateur Les manuscrits de Balzac révèlent d’emblée ses qualités d’écrivain. Le véritable travail ne commence toutefois qu’après, avec la reprise incessante du texte, d’abord sur des épreuves dont la répétition désespère les imprimeurs ; treize jeux pour Pierrette, dix-sept pour César Birotteau. La même exigence pousse Balzac à amender et enrichir ses textes lors de chaque réédition. Ce système d’écriture transforme une simple idée en construction complexe, une nouvelle en roman, et fait des trois ou quatre héros d’un projet initial le socle d’une saga de 2500 personnages. Quand bien même une réflexion précède ou se mélange à l’acte de dessiner, peindre, supprimer, ajouter, modifier, Pierre Alechinsky privilégie la spontanéité du geste. Photo : Jacqueline Salmon© L’œuvre commande. Elle impose ses mutations au fil des reprises, ici sur les épreuves, là sur les versions graphiques nées d’un premier motif. Textes et gravures constituent, ici, un ensemble inséparable qui établit une cohérence : Balzac, La Comédie humaine ; Pierre Alechinsky, dessins, gravures et peintures. Repères biographiques ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES 1er juin > 29 septembre 2013 N é à Bruxelles en 1927, Pierre Alechinsky se sera souvent interrogé sur le principe de l’illustration. De 1944 à 1948, il étudie les métiers du livre à La Cambre — l’École nationale supérieure d’Architecture et des Arts Décoratifs, Bruxelles. Dès1949 il participe à CoBrA (Copenhague-BruxellesAmsterdam) avec Karel Appel, Constant, Corneille, Christian Dotremont, Asger Jorn... Ce mouvement préconise la spontanéité. En 1951 il s’installe à Paris et se perfectionne en gravure à l’Atelier 17 auprès de Stanley William Hayter. En 1965, il réalise Central Park, sa première peinture « à remarques marginales » où le dessin s’impose autour d’un sujet central. De grandes rétrospectives de son œuvre sont organisées à travers le monde entier dès la fin des années 1960. Ces dernières années : 1998, Galerie nationale du Jeu de Paume à Paris ; 2000, Musée Jenisch, Vevey ; 2004, Musée national d’art moderne-Centre Georges Pompidou ; 2005, Bibliothèque nationale de France ; 2007, Musée royal des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles ; 2010, Musée Granet, Aix-en-Provence. Commissariat > Yves Gagneux, conservateur en chef, directeur de la Maison de Balzac à Paris > Julie Pellegrin, conservateur en chef, chef du service des monuments et musées, Conseil général d’Indre-et-Loire Coordination > Isabelle Lamy, responsable du musée Balzac à Saché >Christine Mercier, service de l’action culturelle, Conseil général d’Indre-et-Loire Partenariats > Exposition réalisée en partenariat avec la Maison de Balzac et la Ville de Paris, avec le soutien financier de la DRAC Centre. Autour de l’exposition ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES 1er juin > 29 septembre 2013 ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES > VISITES SENSORIELLES ADULTES Les samedis 8 juin, 22 juin, 6 juillet, 3 août, 31 août et 28 septembre 2013 à 15h00. Réveillez vos sens! Découvrez l’art de Pierre Alechinsky à travers des expérimentations visuelles, olfactives et auditives qui vous plongent au cœur du Traité des excitants modernes d’Honoré de Balzac... observation des œuvres en écoutant la lecture du texte de Balzac, dégustation de café Balzac, expérimentation du dessin spontané, découverte de la linogravure. Durée : 1h15. Dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée au 02 47 26 86 50. Nouveauté 2013 : le musée Balzac fait peau neuve D ans la vallée de l’Indre, au cœur de la Touraine, le château de Saché a été érigé au Moyen-Âge, remanié à la Renaissance puis converti en confortable demeure au XIXe siècle. Cette demeure cossue présente un intérieur meublé et décoré du XIXe siècle : la salle à manger, le salon aux lions, le vestibule et la chambre de Balzac, ainsi que de nombreuses représentations de l’écrivain, peintes ou sculptées. En séjour chez ses amis les Margonne, Balzac écrit en partie plusieurs de ses romans dans sa petite chambre du second étage notamment Le Père Goriot, César Birotteau et Illusions perdues… Il va notamment s’inspirer de ces lieux pour écrire Le Lys dans la vallée dont il situe l’intrigue à Saché. Le musée possède aujourd’hui une collection rare d’épreuves corrigées et d’éditions originales de ce roman et travaille actuellement à leur numérisation pour une mise en ligne via un site internet dédié. Une attention particulière a été portée sur la salle dite « du Lys ». Après plusieurs mois de travaux, le Musée Balzac a rouvert ses portes à la mi-avril et les visiteurs découvrent désormais une nouvelle présentation des collections dans cette salle qui évoque le rapport intime de Balzac à la Touraine et les œuvres qu’il a écrites à Saché. Le nouvel accrochage propose notamment de très beaux portraits des membres de la famille proche de Mme Hanska avec lesquels Honoré de Balzac correspondait lors de ses séjours en Touraine : un portrait du mari de Mme Hanska, le comte Hanski, et, à partir du 29 juin 2013, les portraits de sa fille et de son gendre. Jean Gigoux La comtesse Anna Mniszech, fille de Madame Hanska Huile sur toile, Salon de 1857, Dépôt de la Maison de Balzac (Paris). (à partir du 29 juin 2013) Jean Gigoux Le comte Georges Mniszech, gendre de Madame Hanska Huile sur toile, Salon de 1861, Dépôt de la Maison de Balzac (Paris). (à partir du 29 juin 2013) La salle du Lys C ette salle retrace la vie de Balzac du point de vue de ses rapports privilégiés avec la Touraine depuis sa naissance à Tours jusqu’au dernier séjour au château de Saché en 1848, deux ans avant sa mort. L’enfance de Balzac en Touraine Honoré de Balzac est né à Tours en 1799 dans une maison située rue de l'Armée d'Italie [rue Nationale]. Marquée par la mort prématurée d’un premier-né, la mère d’Honoré le place immédiatement en nourrice chez la femme d'un gendarme, à Saint-Cyr-sur-Loire. Externe à la pension Le Guay à Tours à partir de 1804, Honoré est placé comme pensionnaire au collège de Vendôme de 1807 à 1813, années dont Balzac se souviendra lorsqu’il écrira Louis Lambert. La famille Balzac s'installe à Paris en 1814. Les débuts de l’écrivain Honoré entame des études de droit à partir de 1816 mais, trois ans plus tard, il obtient de ses parents l’autorisation de devenir écrivain. Balzac achève Cromwell en avril 1820 et publie ses premiers romans sous des pseudonymes dès 1821. Au cours de l'été 1823, Balzac séjourne à Tours et à Vouvray, dans la propriété du beau-père de Jean Margonne, Henry-Joseph de Savary. Dans une lettre à sa soeur Laure Surville, Balzac envisage alors d’aller à Saché. À partir de 1825, Balzac se tourne vers l'édition puis l'imprimerie. Il s'installe en 1826 comme imprimeur rue des Marais-Saint-Germain à Paris [rue Visconti]. Balzac, acculé par une dette d'environ 60 000 francs, doit céder son atelier dès 1828. Balzac revient vers le métier de romancier en publiant Le Dernier Chouan, qu’il signe de son nom, puis un essai sous le titre Physiologie du mariage. En 1830, avec son amante Mme de Berny, le jeune romancier loue La Grenadière, maison située à Saint-Cyr-sur-Loire depuis laquelle ils font une escapade au Croisic et à Guérande. 1833 : la rencontre avec madame Hanska Balzac échange déjà depuis plusieurs mois des missives avec Mme Hanska, une riche comtesse polonaise, lorsqu'il lui donne des renseignements sur Saché. Balzac rencontre Mme Hanska pour la première fois à Neufchâtel le 25 septembre 1833 puis il la retrouve à Genève à la fin de l'année. À l'occasion de ce deuxième voyage, Balzac lui offre des friandises de son pays natal, des alberges de Tours [pêches dont la pulpe est solidaire du noyau] que Jean Margonne lui-même s'est chargé d'envoyer au romancier. Salle du Lys Années 1830 : Saché, lieu d’écriture En août 1831, Balzac met en vente sa première édition de La Peau de chagrin. Depuis Tours, Jean Margonne écrit à Balzac combien il est difficile de se procurer le roman dont il a vu le succès dans les journaux. La même année, Balzac fait un séjour prolongé au château de Saché. Les lettres échangées avec ses éditeurs et ses amis témoignent de travaux d’écriture sur Maître Cornélius ou encore les Contes drolatiques. Le 8 juin 1832, Balzac est de retour à Saché où il reste plus d'un mois. Depuis sa petite chambre du second étage, il donne à sa mère des consignes pour qu'elle assure le suivi de ses affaires à Paris, en particulier le règlement de ses problèmes financiers... Balzac s’impose par ailleurs un rythme infernal pour écrire Louis Lambert. Mais il profite également de son séjour à Saché pour organiser son mariage éventuel avec une riche veuve des environs, la baronne Deurbroucq. Balzac part de Saché le 16 juillet 1832 et doit faire le trajet jusqu’à Tours à pied, en pleine chaleur, trajet dont il se souviendra dans Le Lys dans la vallée. En septembre 1834, après la publication de La Recherche de l'absolu, le Docteur Nacquart trouve Balzac si abattu qu'il lui ordonne l'air natal. Balzac passe ainsi plusieurs semaines à Saché où il commence Le Père Goriot, espère finir Séraphîta et corrige des épreuves de César Birotteau. À la fin de l'année 1835, Balzac publie le début du Lys dans la vallée dans la Revue de Paris dont il offre les épreuves corrigées au Docteur Nacquart. Dans ce roman, Balzac magnifie la vallée de l'Indre et les alentours de Saché, s'inspirant de lieux et de personnes réels. Balzac s'enfuit dans la vallée de l'Indre en juin 1836, peu de temps après avoir gagné son procès contre Buloz au sujet du Lys dans la vallée. Même si Balzac profite de son séjour pour se reposer, il commence à Saché la rédaction de la première partie d'Illusions perdues, travaillant jusqu'à quinze heures par jour. Après avoir passé plusieurs mois en Italie, Balzac se ressource à Saché une dizaine de jours fin août 1837 pour combattre une inflammation de poitrine. En vue d’échapper de manière définitive à l'obligation de la Garde nationale, Balzac envisage de se retirer en Touraine, dans une petite maison sur les bords du Cher ou de la Loire. Années 1840 : Saché, lieu de villégiature Au cours de l'été 1845, Balzac fait découvrir la Touraine à Mme Hanska et à sa fille Anna : Jean Margonne étant absent de Saché à cette période, ils ne pourront pas venir séjourner dans la vallée de l’Indre. Début juin 1846, Balzac utilise le chemin de fer pour se rendre rapidement en Touraine en vue d'y acheter une résidence pour lui et Mme Hanska. Il demeure quelques jours à Saché chez Jean Margonne qui, entre deux parties de tric-trac, lui conseille de faire l'acquisition du château de Moncontour à Vouvray, projet auquel Balzac renoncera deux mois plus tard. Balzac séjourne tout le mois de juin 1848 à Saché, loin des agitations politiques de Paris. Mais il ne trouve pas l'inspiration pour écrire Les Petits Bourgeois. Il consacre la plus grande partie de son temps aux promenades et aux parties de whist. À la fin de son séjour, Balzac commence à ressentir les premiers symptômes d'une grave maladie du coeur. En septembre, il rejoint Mme Hanska en Ukraine où il reste un an et demi. En mai 1850, Balzac, très malade, est de retour à Paris avec Mme Hanska devenue son épouse. Il meurt le 18 août dans son hôtel particulier parisien de la rue Fortunée [actuelle rue Balzac]. PROGRAMMATION 2013 Autour de l’exposition ALECHINSKY et le TRAITÉ DES EXCITANTS MODERNES > NOCTURNES Les lundis 22 juillet, 29 juillet, 5 août et 12 août 2013. Ouverture en continu de 19 h à minuit. Tarifs: droits d’ entrée du musée. Visites sensorielles courtes à 20h / 20h30 / 21h / 23h / 23h30 Durée : 20 min. (réservation conseillée, dans la limite des places disponibles) Lecture intégrale du Traité des excitants modernes par Philippe du Janerand à 21h30, Durée: 1 h, dans la limite des places disponibles, (réservation conseillée) Conception C. Rabusseau - Réalisation imprimerie CG37 Promenade dans le parc : mise en lumière, diffusion de musique romantique en plein air, restauration légère. > Infos Pratiques Musée Balzac, 37190 Saché 02 47 26 86 50 [email protected] Horaires: en juin et septembre, 10h-18h / juillet et août, 10h-19h Tarifs: 5€ (tarif réduit 4€) Contact presse Emilie LEDUC - [email protected] Tél. 02.47.31.47.32 - poste 62306 Port. 06.88.60.78.74 Maisons d’écrivain en Touraine : découvrez aussi le musée Rabelais à Seuilly et la demeure de Ronsard à La Riche. En partenariat avec La Maison de Balzac, Paris