La 38è édition du festival international du film du Caire rend un

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La 38è édition du festival international du film du Caire rend un
La 38è édition du festival international du film du Caire rend un hommage posthume au critique marocain
Feu El Mesnaoui avait rendu l’âme au Caire des suites d’une crise cardiaque, alors qu’il prenait
part à la 37è édition du Festival international du film du Caire, en novembre de l’année dernière,
rappelle-t-on.
Cette cérémonie en hommage au défunt a eu lieu à la Maison de l’Opéra où se tient une série
de colloques traitant d’importantes questions intéressant le 7è art, organisés dans le cadre de la
semaine internationale des Critiques.
Cet événement s’est déroulé en présence d’un aréopage d’écrivains, de critiques
cinématographiques et d’hommes de média, dont notamment le directeur technique du festival
cinématographique de Rabat, Hammadi Guiroum, le président de l’Association marocaine des
Critiques du cinéma (AMCC), Khalil Damoun, le président de l’association des critiques
cinématographiques égyptiens, Mohssine Ouifi, et Ahmed Hassoune, président de la semaine
internationale des Critiques.
Lors de cette cérémonie en hommage posthume à feu El Mesnaoui, il a été procédé à la
présentation d’un ouvrage intitulé '’Articles et recherches cinématographiques’’, réalisé en
coordination avec la famille du défunt, la semaine internationale des Critiques, le Festival
international du film du Caire et l’AMCC.
Cet opus comprend des articles critiques du Défunt sur le 7è art, notamment ‘’le cinéma
marocain ….la violence de la réalité et le pari de l’imaginateur’
’,
‘’le cinéma arabe : son histoire et sa critique…le Maroc comme exemple’’
,
‘’les éventualités de la narration cinématographique à la manière coréenne’’,
et
‘’la spécificité du film documentaire arabe ….près de l’histoire, loin du monde’’.
A cette occasion, un bouclier spécialement dédié à Feu El Mesnaoui a été remis au président
de l’AMCC, par l’association des Critiques cinématographiques égyptiens.
Cette cérémonie a été aussi l’occasion pour nombre de participants de livrer des témoignages à
l’adresse du défunt, mettant en relief sa compétence, sa personnalité raffinée, sa pensée, sa
culture polyvalente, ainsi que ses valeurs et comportements humains.
A cette occasion, ils ont loué la culture cinématographique de Feu El Mesnaoui, caractérisée
par sa profondeur et son ouverture sur les différents courants et écoles de critique
cinématographique, notant que le défunt a été un modèle exemplaire du citoyen arabe, et que
son identité n’était pas uniquement marocaine, mais arabe et humaine, combien même
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imprégnée d’une richesse philosophique émanant de son enseignement de la philosophie.
Et de faire observer que les écrits de feu El Mesnaoui dans le domaine du cinéma et de la
critique cinématographique ont permis largement, un véritable rapprochement de la langue
cinématographique, du spectateur arabe.
Natif de Casablanca en 1953, Feu El Messnaoui était titulaire d’une licence en philosophie en
1977 ainsi que d’un diplôme d’études approfondies de la faculté des lettres et des sciences
humaines de Rabat.
Le défunt était membre de l’Union des Ecrivains du Maroc, et avait contribué à la rédaction de
la revue ‘’Culture nouvelle’’, et travaillé en tant que directeur du journal ‘’Al Jamiaa’’ et de la
revue
‘’Bayt Al Hikma’’ spécialisée dans la traduction.
TRA/BI.
LS
LA
MAP 210812 GMT Novembre 2016
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