TRAITE D`AMITIE ET DE COOPERATION

Transcription

TRAITE D`AMITIE ET DE COOPERATION
MINISTERE DES AFFAIRES ETANGERES,
DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE
DE L’EXTERIEUR
BURKINA FASO
--------------Unité-Progrès-Justice
TRAITE D’AMITIE ET DE COOPERATION
--------------------------REUNION DES EXPERTS
----------------------------DISCOURS D’OUVERTURE DE MONSIEUR PASCAL
BATJOBO, AMBASSADEUR, DIRECTEUR GENERAL
DES RELATIONS BILATERALES DU MINISTERE DES
AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET
DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Yamoussoukro, le 25 juillet 2016
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- Monsieur l’Ambassadeur, Directeur Général de la
Coopération Bilatérale et Cher Frère ;
- Mesdames et Messieurs les Experts ;
- Mesdames et Messieurs ;
Monsieur l’Ambassadeur ;
Permettez-moi, avant tout propos, au nom de Son
Excellence Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères,
de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, de
vous renouveler l’expression de notre gratitude ainsi
que
nos
sincères
remerciements,
pour
l’accueil
chaleureux et fraternel et pour toutes les commodités
dont notre délégation est l’objet depuis notre arrivée
dans cette belle et magnifique ville de Yamoussoukro.
C’est là tout le sens de l’hospitalité légendaire qui a
toujours caractérisé le peuple ivoirien.
Monsieur l’Ambassadeur ;
C’est un plaisir pour nous de nous retrouver ici à
Yamoussoukro pour travailler sur un dossier qui suscite
tant d’espoirs pour nos peuples et même au-delà. En
effet, le Traité d’Amitié et de Coopération, premier du
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genre en Afrique, qui lie nos deux pays est un véritable
vecteur de promotion de la paix, du vivre ensemble et
de l’intégration si chère à nos peuples. Je veux parler de
l’intégration que les gouvernements respectifs de nos
deux pays bâtissent au quotidien à travers les espaces
communautaires que sont l’UEMOA et la CEDEAO.
Au regard du contexte sous régional voire mondial,
marqué par des crises aux multiples facettes, politique,
économique et sociale ainsi que la lutte contre le
terrorisme et l’extrémisme violent, un traité comme le
nôtre est un levier important que nos deux (02)
gouvernements doivent activer pour le développement à
l’échelle nationale et sous-régionale.
Monsieur l’Ambassadeur ;
Mesdames et Messieurs les experts ;
Il vous souviendra que le 31 juillet 2014, s’est tenue à
Ouagadougou, la quatrième Conférence au Sommet de
notre Traité. Elle a été l’occasion pour nos deux (02)
gouvernements de consolider les bases de la coopération
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et de la fraternité entre nos peuples. En effet, cette
Conférence
a
été
sanctionnée
par
la
signature
d’importants Accords et la prise de décisions et
recommandations dont le Protocole d’Accord portant
création d’un Comité Conjoint de suivi et d’évaluation
des décisions et recommandations du Traité d’Amitié et
de Coopération qui lie nos deux pays.
Notre rencontre de ce matin s’inscrit en droite ligne de
l’esprit de l’alinéa 2 de l’Article 1 dudit Protocole qui
dispose que « le Comité Conjoint est chargé d’examiner
périodiquement les Décisions et Recommandations
prises dans le cadre du Traité d’Amitié et de
Coopération ».
Deux (02) années après la tenue de la quatrième
Conférence, l’occasion nous est donnée de faire le bilan
de l’état d’avancement de l’exécution des décisions et
recommandations qui en sont issues. C’est également
l’occasion pour nous en tant qu’experts d’identifier les
éventuelles difficultés qui entravent la marche commune
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de nos deux (02) pays vers le progrès et de proposer des
solutions appropriées.
En outre, nous procéderons à l’élaboration du projet de
communiqué conjoint à soumettre au Conseil conjoint
de gouvernements pour examen.
Je saisis l’occasion qui m’est offerte pour saluer les
efforts mutuellement consentis par nos deux Etats en
vue d’atteindre des résultats efficients dans le cadre de
notre traité pour le bénéfice de notre coopération
bilatérale.
Il me plait de rappeler que la coopération entre la Côte
d’Ivoire et le Burkina couvre aujourd’hui des domaines
variés
comme
les
infrastructures
routières
et
ferroviaires , l’énergie et les mines, la coopération
politique,
la diplomatie et l’intégration régionale, la
défense et la sécurité , la coopération administrative et
transfrontalière, la fluidité du trafic, la libre circulation
des personnes et des biens, l’économie, l’industrie, le
commerce et l’artisanat, le tourisme et la culture, la
communication, les postes et télécommunications, les
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technologies de l’information et de la communication,
l’agriculture, les productions animales et les ressources
halieutiques, l’eau, l’environnement, l’éducation, la
formation professionnelle, la recherche scientifique, la
solidarité, l’emploi, la jeunesse, la santé, les affaires
sociales, la femme et le genre et j’en passe.
Monsieur l’Ambassadeur ;
Mesdames et Messieurs ;
Notre coopération a enregistré d’importants acquis à son
agenda. Mais force est de reconnaitre que des efforts
supplémentaires doivent encore être fournis pour que
les différentes décisions et recommandations qui
rencontrent des difficultés dans leur mise en œuvre
puissent s’appliquer en vue d’impacter positivement le
vécu quotidien des peuples ivoirien et burkinabè.
J’invite chacun des experts à travailler dans un esprit de
fraternité et de cordialité conformément aux points
inscrits à l’ordre du jour de nos travaux.
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Je formule le vœu que la présente rencontre aboutisse à
des résultats qui contribuent davantage au renforcement
de la coopération entre nos deux pays et nos deux (02)
peuples.
Je souhaite plein succès à nos travaux.
Vive les relations d’amitié et de fraternité entre la
République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso!
Je vous remercie!
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