Notre OUI est socialiste Agenda - Section PS de Marines et Vigny
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Notre OUI est socialiste Agenda - Section PS de Marines et Vigny
OUI socialiste la lettre Agenda ▲ 12 mars 2005 de 9 h 30 à 14 h 30 Paris (75) Rencontre des comités départementaux du Oui François HOLLANDE Élisabeth GUIGOU Jack LANG Stéphane LE FOLL François REBSAMEN Dominique STRAUSS KAHN au Théâtre de l’Européen 75017 ▲ 17 mars 2005 à 18 h 45 Nantes (44) Rencontre avec les militants Bertrand DELANOË Local de la Fédération du PS ▲ 17 mars 2005 à 20 h 30 La Rochelle (17) Réunion départementale du Oui Dominique STRAUSS KAHN Salle des Fêtes Villeneuve les Salines ▲ 18 mars 2005 à 19 h 00 Nevers (58) Café politique Gaëtan GORCE Didier BOULAUD Martine CARILLON COUVREUR René-Pierre SIGNE Café Saint Sébastien 9 place Saint Sébastien Nevers ▲ 19 mars 2005 à 19 h 30 Bayeux (14) Banquet républicain du Oui Stéphane LE FOLL Salle des Fêtes de Maisons ▲ 21 mars 2005 Paris (75) RÉUNION DU COMITÉ NATIONAL DE SOUTIEN Maison de l’Amérique Latine ▲ 22 mars 2005 Sète (34) Réunion départementale du Oui François REBSAMEN numéro 1 / vendredi 11 mars 2005 Notre OUI est socialiste Il y aura le 29 mai deux bulletins dans les bureaux de vote. Les Françaises et les Français devront répondre par oui ou par non à la question de savoir s’ils approuvent le traité constitutionnel européen. Il y aura pourtant un « OUI socialiste » distinct d’un « oui de droite ». Il n’y aura aucune confusion, ni mélange des genres. Notre « Oui » ne sera en rien un quitus donné à la politique menée par Jacques Chirac, pas plus que ne l’était notre « Non » à la guerre en Irak. Cet argument est aussi courant qu’il est faux. Aussi répété qu’il est peu entendu. Contrairement aux idées reçues, nos concitoyens distinguent l’objet du référendum de celui qui le convoque. En 1992 le « Oui » au traité de Maastricht n’a pas été un plébiscite pour François Mitterrand. Le « Oui » n’a pas davantage empêché notre défaite aux législatives qui ont suivi. Pour cette première raison, notre OUI est socialiste. Le traité que nous approuvons est, pour une large part, le fruit de nos exigences, de nos combats et de nos victoires. La char te européenne des droits fondamentaux a, par exemple, été voulue, pensée et rédigée sous l’autorité de Lionel Jospin, premier Ministre. Les socialistes français et européens se sont battus et ont obtenu que cette charte soit intégrée au traité constitutionnel et ait force contraignante afin qu’elle puisse désormais être invoquée dans toutes les juridictions d’Europe. Pour cette seconde raison, notre OUI est socialiste. Si notre bulletin est identique à celui de tous les partisans du traité, tout nous distingue de la droite sur la façon dont nous entendons utiliser les mêmes outils. Au début du siècle dernier Jaurès a refusé de conditionner son soutien à la République à la mise en œuvre préalable du socialisme. Nous n’avons pas eu ensuite à rougir de ce choix. Ni à regretter de renonciation à notre identité du fait de notre adhésion à la République et à ses règles démocratiques. Entretenir la confusion entre cadre institutionnel et politique menée, entre le traité constitutionnel et les directives de la Commission Barroso, reviendrait à refuser l’Europe tant qu’elle n’est pas dirigée par la gauche. L’évidence c’est que demain, si nous sommes majoritaires, nous ne mènerons pas la politique libérale que nous imposent l’actuelle majorité au Parlement et au Conseil européens. Le débat européen n’efface en rien le clivage gauche-droite. Il n’impose même pas de parenthèse dans notre opposition à la politique Raffarin. Les socialistes sont aujourd’hui dans la rue contre la politique menée par le gouvernement. Ils appellent à voter Oui au référendum. Pour cette troisième raison, notre OUI est socialiste. Il existe un « OUI socialiste » comme il faut bien admettre qu’il existe des non hétérogènes : le « non » des communistes, ▲ Tous les partis de gauche où un vote militant a été organisé, ont voté majoritairement pour le traité constitutionnel. Le non n’a obtenu que 41 % au PS, 32 % au PRG, 42 % chez les Verts… Et ce serait le Non qui rassemblerait la gauche ? En 1992, lors du vote sur le traité de Maastricht, le PCF était contre, Jean-Pierre Chevènement était contre, les Verts n’avaient pas donné de consigne de vote. Bruno LE ROUX Salle Joliot Curie 30 mars 2005 à 20 h 30 Le Raincy (93) Réunion départementale du Oui Élisabeth GUIGOU Harlem DÉSIR Salle Finshley à l’Agora 30 mars 2005 Toulouse (31) Réunion départementale du Oui Stéphane LE FOLL ▲ François Rebsamen 23 mars 2005 à 19 h 30 Ile Saint Denis (93) Réunion départementale du Oui Les raccourcis trop rapides se révèlent parfois être des impasses. 31 mars 2005 Marseille (13) GRAND MEETING NATIONAL DE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE On vous dit que « c’est le Non qui rassemble la gauche et c’est le Oui qui la divise… » Il y a des affirmations curieuses et qui défient les lois de la démocratie militante. À gauche, seul le PCF (qui n’a jamais approuvé aucun traité européen )et JeanPierre Chevènement prônent le Non. Dominique STRAUSS KAHN ▲ Comme dans tous les débats, la tentation de la caricature existe. N’en déplaise à ceux qui, à droite comme à gauche, voudraient résumer le référendum à son auteur, notre OUI est socialiste. 22 mars 2005 Rennes (35) Réunion départementale du Oui ▲ Pour les socialistes, ce traité n’est évidemment pas parfait, aucun ne l’est jamais. Il est le fruit d’un compromis constructif. Contrairement à ceux qui le considèrent comme un aboutissement, Il n’est pour nous qu’une étape qui en appellera d’autres. Avec les autres socialistes européens, nous devons dès à présent réfléchir à ce que nous pouvons faire dans le cadre de ce traité (avant-garde dans le domaine social ou fiscal) et à ce que nous pouvons y adjoindre (traité social). Pour cette cinquième raison, notre OUI est socialiste. ▲ celui des chevènementistes, celui des trotskystes , ne peuvent être assimilés à celui de l’extrême droite. Notre « OUI » est un Oui de protection des salariés, des services publics, de la démocratie et de la paix. Il est exact qu’une politique de droite n’est pas mise hors la loi par le traité, mais une politique de gauche n’est pas davantage interdite. Au contraire, le traité offre les moyens de conduire avec plus d’efficacité la politique que nous voulons en Europe. Pour cette quatrième raison, notre OUI est socialiste. En 1997 les désaccords européens n’ont en rien interdit le rassemblement de la gauche et la constitution du gouvernement de Lionel Jospin. La ratification du traité d’Amsterdam n’a pas provoqué ni crise au sein de la gauche plurielle, ni crise gouvernementale. Le débat sur la question européenne n’a jamais permis, contrairement à ce qu’espéraient les souverainistes tenants d’un rapprochement des « deux rives », de dépasser le clivage gauche - droite. C’est le clivage gauche - droite qui continue de structurer le débat politique. www.ouisocialiste.net Initiatives prises en direction des élu(e)s Une lettre a été adressée aux maires socialistes des villes de plus de 20 000 habitants leur demandant de s’engager dans la campagne en organisant des réunions d’explications sur le traité constitutionnel. Un appel des 200 premiers maires socialistes des villes de plus de 10 000 habitants appelant à voter OUI au traité constitutionnel est disponible. Supports de communication Un second matériel de campagne (4 pages) sera disponible dans les fédérations à partir du 21 mars (Tirage initial prévu : 4 000 000 d’exemplaires) Affiches : Un nouveau tirage de l’affiche de campagne « Dites OUI au traité constitutionnel » est en cours de réalisation. À venir: Des badges « Oui au traité constitutionnel »