Journal des Nominées - Les Femmes de l`Économie

Transcription

Journal des Nominées - Les Femmes de l`Économie
Ain
Allier
Ardèche
Cantal
Drôme
Isère
Loire
Haute-Loire
Puy-de-Dôme
Rhône
Savoie
rhône-alpes
Haute-Savoie
21 octobre 2015 - n° 2219 A U V ER G NE
L’ a c t u a l i t é d e s e n t r e p r i s e s e t d e s c o l l e c t i v i t é s r é g i o n a l e s
Bref+ spécial Les Femmes de l’Economie > pages 11 à 23
ADP Production
4
Alticime
14
Aroma-One
18
CarPostal
2
Château Perrache
5
Chocolat Weiss
5
Citizenkid
12
Climb Up
3
Daar Communication 16
Dupessey
23
EDF
11
Espace Line
3
ETIC
12
Fan Lingerie by Assia 17
Fidal
13
Fidance
15
Fiducial Sécurité
6
Genty Automobile
2
Gotta Joga
4
Groupe SEB
15
HR-ITConsulting
15
Kaperli
6
Khamsin-Conseil
1
Kyubix
2
Laboratoires Théa
13
Lyinc
1
Lyonbiopôle
3
Maxel Invest
5
Merle & Coste
14
Metabolic Explorer
4
MetPro France
18
Mi-Hôtel
14
Mille et Un Repas
21
Murgier
6
My Crazy Touch
16
My CT Consulting
16
Mylight Systems
1
NGO Aménagement 22
Novoceram
8
Orfis Baker Tilly
4
Phoebus Communication
16
Rovip
17
Santé Mutuelle Service 13
SFIP
6
Siléane
13
Silvya Terrade
6
Teclis
18
The Place To Bike
2
Transports Lassale
12
Vaillance Immobilier 3
Ynovaimo
14
Femmes, sortez de l’ombre !
L
e Lyinc, ce club d’affaires privé lyonnais, n’a probablement jamais vu autant de femmes que ce
9 octobre. A l’occasion de la Quinzaine pour l’égalité Femmes-Hommes organisée par la Région RhôneAlpes, le Réf (Réseau économique féminin) a fait salle
comble en conviant trois femmes à débattre autour de
la question : “Les Femmes dans la vie économique : les
voir ou pas ?” Un titre quelque peu provocateur pour
évoquer une réalité qui saute aux yeux : les femmes, qui
représentent pourtant 52 % de la population française,
sont nettement moins visibles que les hommes dans
les médias. En 2013, elles ne représentaient que 20 % des
intervenants à la radio et à la télévision.
Deux ans après cette étude du CSA qui avait fait grand
bruit, et sur fond de loi Copé-Zimmermann visant à
atteindre la parité dans les instances dirigeantes des
grandes entreprises, on pourrait imaginer que les
choses aient évolué dans le bon sens. C’est ce qu’a voulu savoir le Réf en étudiant de plus près quatre quotidiens nationaux en février 2015. Las. Le constat est sans
appel : “Le déficit de représentation ne s’améliore pas”,
fait remarquer Nathalie Brun, dirigeante de KhamsinConseil et responsable de l’association Sciences Po Lyon
au féminin. Sur une semaine, les hommes occupent la
Une dans 80 % des cas ! Et le déséquilibre est le même
à l’intérieur des pages : les femmes prennent la parole dans 23 % seulement des citations du Parisien et
de Libération (moins de 20 % dans Le Monde !). Et la
situation est encore pire quand il s’agit des tribunes,
interviews, chroniques ou éditos où l’on tombe, dans
ces deux derniers cas, à environ 10 % ! Seule la rubrique
“portraits” semble échapper, en partie, à cette sousreprésentativité avec un peu plus de 40 % de femmes
mises en lumière. Bref Rhône-Alpes, même en tant que
partenaire des Trophées des Femmes de l’économie, ne
© Laurence Bosc-photographe
>>Dans ce numéro
fait sans doute pas assez non plus en la matière.
Ces chiffres ont fait vivement réagir les intervenantes.
Pour Ondine Suavet, dirigeante de la start-up Mylight
Systems qui a travaillé quatre ans dans la Silicon Valley
et en Allemagne, “les femmes ont plus souvent un rôle
modèle et des réseaux beaucoup plus forts aux EtatsUnis !” Faites le test : nommez dix chefs d’entreprise
masculins… fastoche ! Et maintenant, dix femmes… Aïe
aïe aïe ! Pour Claudia Stavisky, directrice du Théâtre des
Célestins à Lyon, qui avoue avoir encore à prouver, au
bout de quinze ans, qu’une femme peut diriger un
théâtre, il faut “créer des rôles modèles !”
L’action du Réf, qui envoie des entrepreneures témoigner
dans les collèges et lycées, lors de la Semaine de la sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin, est un premier
pas. Tout comme sa nouvelle démarche de proposer aux
organisateurs d’événements des femmes expertes : “Les
femmes ne doivent pas hésiter à se positionner en tant
qu’expertes sur un sujet donné et pas seulement en tant
que femme !”, conclut Ondine Suavet. Aux médias, maintenant, de leur donner la parole ! Dont acte.
Corinne Delisle
@corinnedelisle
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[2]
[ ils avancent ]
ALLIER > AUTOMOBILE
Akylone, un rêve
qui devient réalité
La société Genty Automobile (pdg : Frédéric Genty ;
Saint-Yorre) vient de recevoir le prix de l’entreprise
exemplaire et innovante de la Jeune chambre économique de Vichy. Ce prix récompense l’équipe qui a
conçu virtuellement l’hypercar Akylone, voiture sportive de luxe. Genty Automobile vient de réaliser une
levée de fonds de 57 KE, sa troisième depuis 2010, grâce
à seize nouveaux associés qui font leur entrée à son
capital. Cette levée de fonds a déjà permis l’acquisition
d’une imprimante et d’un scanner 3D. Ils pourront, par
exemple, scanner et modéliser des pièces rares de voitures anciennes. L’Akylone (1 000 chevaux) reste néanmoins la vedette de la société. En janvier 2016, elle sera
mise en vente en multi propriété, via la création d’une
société d’exploitation du véhicule. Il faudra ensuite
huit mois et pas moins de 450 KE de pièces automobiles pour le réaliser. Des opérations promotionnelles
seront alors organisées dans le monde entier pour lancer la commercialisation. L’Akylone coûtera plus d’1 ME
et ne sera réalisée qu’à très peu d’exemplaires.
© En attendant l’été Maxime Faure
>> 21 octobre 2015
n° 2219 - 49e année
FOCUS. “Nous avons un partenariat avec Majorette,
qui a reproduit en jouet l’Akylone, ainsi qu’avec un jeu
vidéo téléchargé 130 M de fois l’année dernière”, confie
le pdg. Le merchandising est, pour l’instant, la principale source de revenus de la société (CA prév. 2015 :
27 KE). n B.R.
AIN > TRANSPORT
100 kg de carburant/jour. Dix minutes de plein suffisent pour assurer une autonomie de 400 km.
CONTEXTE. Cette expérimentation s’inscrit dans le
cadre du projet Clean hydrogen in european cities
(CHIC). Elle s’achèvera en décembre 2015. En quatre
ans, elle a permis de réduire de 1 200 t les rejets de CO2
du réseau de transport urbain de Brugg. CarPostal ambitionne de nouer des partenariats avec des constructeurs et de déployer cette technologie sur ses réseaux.
n P.C.
RHONE > COMMERCE
The Place To Bike veut donner
de l’allure aux cyclistes urbains
Après avoir longtemps travaillé dans la communication et le marketing, Vinciane Mouronvalle-Chareille a
tout plaqué pour se lancer dans un projet un peu fou.
Adepte de vélo, elle se met à la recherche de vêtements
techniques “au look urbain”. Si elle envisage d’abord
de lancer sa propre gamme de vêtements, elle s’aperçoit finalement qu’il existe déjà quelques marques
présentes sur ce créneau, mais que ce sont plutôt les
canaux de distribution qui font défaut. Accompagnée
par Rhône-Alpes Pionnières, puis par Boost in Lyon, elle
vient lancer “The Place To Bike”, un site marchand qui
propose des vêtements “techniques, élégants et responsables”, testés par la dirigeante elle-même : “D’ici à la
fin de l’année, une dizaine de marques pour hommes et
femmes seront référencées sur le site”.
FOCUS. Du jeans déperlant en passant par le trench
imperméable, The Place To Bike recense le meilleur des
marques européennes et américaines. De quoi “participer à améliorer la qualité de vie en ville en favorisant
les déplacements à vélo”, ambitionne l’entrepreneuse.
Soutenue par une bourse French Tech (Bpifrance) de
15 KE, Vinciane Mouronvalle-Chareille affiche également des ambitions européennes. n C.D.
[ en bref… ]
RHONE > EVENEMENTIEL
CarPostal promeut le bus
à hydrogène
Kyubix déploie
ses modules connectés
CarPostal, groupe suisse spécialisé dans l’exploitation
de réseaux de transports publics, routiers et ferroviaires, promeut un véhicule qu’il aimerait voir circuler sur les routes helvètes et hexagonales. Il s’agit du
bus à hydrogène. Mercredi 14 octobre, son roadshow
écolo s’est arrêté à Bourg-en-Bresse, sur le site de la société Bernard Trucks, préparateur de véhicules dédiés
au transport collectif. Une démonstration a été faite
aux élus locaux sur le réseau urbain, que la filiale française du transporteur suisse exploite. L’opération s’est
répétée sur les réseaux de Dole, Belfort, Grenoble et
Salon-de-Provence, gérés par CarPostal France. Le
groupe suisse expérimente depuis 2011 à Brugg, dans
le canton d’Argovie, les bus à hydrogène. Cinq véhicules
équipés de piles à combustible circulent. L’entreprise
a construit une station-service capable de produire
Créée en avril 2015, la société Kyubix (dir. : Hubert
Damoy ; Lyon) conçoit des structures modulaires
dédiées à l’événementiel. Ces modules sont rigides
et pliables, ce qui permet un transport facilité par
camion. Ils sont par ailleurs entièrement connectés.
Brevetés, ils ont fait l’objet d’une subvention de 22 KE
de Bpifrance au titre de la bourse French Tech. Kyubix
table sur 450 KE de CA pour son premier exercice
et affiche déjà des références comme Hyundai, les
Grands Prix de Formule 1, les Rallyes WRC ou encore les
montres Richard Mille. Outre son siège à Lyon, la jeune
pousse possède un bureau à Versailles et un entrepôt
à Arnas, non loin du site de fabrication des modules. A
moyen terme, Kyubix envisage de lever des fonds afin
de poursuivre son développement, notamment en Europe et auxEtats-Unis dans un premier temps). n S.D.
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
e n t r e p r i s e s
La JEUNE POUSSE
de la semaine
participé à l’ouverture, en septembre, de la plus grande
salle de blocs (avec des matelas au sol) à Toulouse, en
partenariat avec Solo Escalade dont elle détient 40 %
du capital.
RHONE > IMMOBILIER
Nouvelles transactions
pour Vaillance Immobilier
sur Aktiland
Le promoteur Vaillance Immobilier va engager la
deuxième phase du parc d’activités Aktiland qu’il a
aménagé à Saint-Priest. Cette tranche porte sur l’édification de six bâtiments représentant un total de
8 200 m2 dont 2 800 m2 de bureaux et 5 400 m2 de
locaux artisanaux et industriels. L’objectif est d’engager les travaux en toute fin d’année. La livraison sera
échelonnée de mars à septembre 2016. Une première
implantation a d’ores et déjà été actée. Elle concerne
la société de transport World Courrier qui prépare
son transfert de Saint-Quentin-Fallavier sur Aktiland
où elle a retenu un bâtiment de 1 200 m2. Notons que
le volet architectural de cette deuxième phase a été
confié à l’atelier lyonnais Gruyer.
PERSPECTIVES. Gestionnaire de salles d’escalade,
Climb Up réalise un CA de 3,8 ME. François Petit pense
ouvrir progressivement le capital de sa société à des
investisseurs pour financer l’ouverture de nouvelles
salles. La société lyonnaise vient ainsi de racheter
une salle à Limoges. Elle a investi 2 ME dans la création d’une autre salle d’escalade à Aix-en-Provence,
ouverte en avril 2015, sur un terrain appartenant au
groupe Decathlon. Une salle de blocs sera inaugurée
en octobre à Villeurbanne. Climb Up exploite aussi des
salles d’escalade à Dijon, Epinay-sur-Seine et Orléans.
FOCUS. En projet également en 2016 : l’extension du
Mur de Lyon qui permettra l’installation de nouveaux
jeux pour enfants. Cette salle d’escalade, la première
gérée par Climb Up, affiche une rentabilité de plus de
10 % pour un CA annuel de 2 ME, en progression de 15
à 17 % en moyenne. La salle lyonnaise affiche 250 000
entrées par an et 2 200 abonnés. n V.Ch.
RHONE > POLE DE COMPETITIVITE
Lyonbiopôle veut revoir
ses modes de financement
FOCUS. “Dans le courant du premier semestre 2016, sur
les 112 000 m2 de locaux d’activités qui ont été achetés
ou loués dans l’agglomération lyonnaise, nous en avons
commercialisé 9 432 m2, ce qui représente 17 % du marché sur l’est lyonnais et 8,5 % sur la Métropole”, souligne Alexandre Scappaticci, le dirigeant du groupe.
Vaillance Immobilier prépare, par ailleurs, la livraison, sur son parc d’activités Technoland (également à
Saint-Priest), de 3 000 m2 de locaux en novembre prochain. 1 800 m2 seront loués à la société NextiraOne
(actuellement basée à Bron). n P.B.
RHONE > LOISIRS
Climb Up multiplie
les murs d’escalade
Climb Up Investissements (pdt : François Petit ; Lyon)
va lancer, début 2016, la construction d’une salle d’escalade à Bordeaux qui sera la plus grande salle de la
spécialité en France. Ce projet représente un investissement de 3,2 ME. La société lyonnaise a, par ailleurs,
Le pôle de compétitivité mondial dédié à la santé
Lyonbiopôle (pdt : Philippe Archinard ; dg : Florence
Agostino-Etchetto ; Lyon ; 200 membres) envisage de
diversifier ses modes de financement. En effet, la remise en cause de certains financements promis par
l’Etat - que les collectivités ne pourront pas compenser - et les lourds investissements d’infrastructures
consentis ces dernières années (Accinov et le Centre
d’infectiologie), force l’association à revoir son modèle.
La gouvernance devrait notamment décider d’ouvrir
davantage le pôle, en permettant aux parties prenantes de l’écosystème (banques, fournisseurs, etc.)
d’accéder au statut de membre à travers un nouveau
système de partenariat. Lyonbiopôle espère également tirer des revenus du sponsoring d’événements.
Enfin, le niveau des cotisations pourrait être revu à la
hausse pour les PME.
FOCUS. Lyonbiopôle, qui vient de fêter les dix ans de sa
création, a été plusieurs fois distingué pour son efficacité. Pendant cette période, il a labellisé 183 projets
et obtenu 870 ME de financements (dont 390 ME
d’aides publiques) pour leur réalisation. Fin 2014, il a
même été certifié “Gold” par l’European cluster excellence initiative (ECEI). n S.D.
>>Espace
Line
roule sa bosse
LES PORTEUSES. Noëline
Clavier (26 ans) et Aline
Logie (25 ans) sont amies
d’enfance. L’une est
diplômée de CPE Lyon,
l’autre est titulaire d’un
master en communication/événementiel. Elles
ont intégré l’incubateur
Rhône-Alpes Pionnières
avec une idée : aménager
un “concept store” autour
de la beauté et de la mode
dans… un bus.
LE PROJET. Baptisé Espace
Line, le projet vise à rendre
accessible les marques
plébiscitées par les blogueuses : “Nous proposerons des produits cosmétiques et des accessoires”,
dévoile Noëline Clavier.
L’autre volet du projet : un
espace pour des prestations beauté (maquillage,
coiffure, etc.). Les cofondatrices veulent stationner,
dès janvier 2016, leur bus
au pied des immeubles
de bureaux, pendant la
pause déjeuner de la semaine. Le week-end, elles
envisagent de le privatiser
pour des anniversaires,
etc. “Nous proposerons
également à des marques
de personnaliser le bus”,
ajoute Aline Logie.
LE FINANCEMENT.
190 KE sont nécessaires
pour l’achat et l’aménagement intérieur du bus.
L’entreprise a déjà levé
12,5 KE sur Ulule. Elle est
également à la recherche
d’entreprises pouvant
accueillir son bus. n C.D.
| VOYAGES PRIVÉS SUR MESURE |
L’ATELIER LYON I 38 Quai Arloing, 69009 Lyon
Tél. +33 (0)4 72 53 24 90 I [email protected]
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LYON
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PARIS
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BRUXELLES
|
MONTE CARLO
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Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
www.continents-insolites.com
[3]
e n t r e p r i s e s
Texto…
>>Dans le Bref n° 2218 du
14 octobre, il fallait bien
évidemment lire que le
CA de la SATM (p. 4) est
de 80 ME et non pas de
8 ME comme indiqué.
Toutes nos excuses à
l’intéressée.
>>La société de textile
technique Tiba (Davézieux/Ardèche) réalise un
investissement de plus de
2 ME dans la construction
de 700 m2 supplémentaires sur son usine de
Davézieux. Cette extension sera terminée début
2016. Elle lui permettra
d’intégrer de nouvelles
machines et de réorganiser les flux avec, comme
objectif, le doublement de
la capacité de production.
L’entreprise trouve ses
clients d’abord dans l’automobile (plus de 50 %),
de même que dans
l’ameublement, la maroquinerie, le revêtement
des sièges et matelas, et le
vêtement. Elle affiche un
CA de 6,3 ME (dont 80 % à
l’export) avec 31 salariés.
>>Le Cavilam-Alliance
française (Vichy/Allier),
spécialisée dans l’apprentissage intensif du
français en immersion,
lance l’application “Pas
à pas’’. Conçue par son
équipe multimédia, cette
application est destinée à
tous ceux qui arrivent en
France sans en maîtriser
la langue. Imaginé pour
des bénévoles associatifs
accueillant un public
varié, cet outil innovant
peut également soutenir
l’arrivée de collaborateurs
étrangers au sein des
entreprises. L’application,
simple, gratuite et intuitive, est accessible sur
www.leplaisirdapprendre.
com. Les apprenants sont
invités à associer phrases
orales et illustrations de la
situation. Ils peuvent ensuite répéter ces phrases,
consulter leur transcription et les mémoriser.
L’application est encore en
phase d’expérimentation.
Le Cavilam est en contact
avec des partenaires
publics pour en assurer le
développement.
[4]
[ ils innovent ]
RHONE > MARKETING
ADP Production
parie sur l’“artketing”
25 ans après avoir créé, à Lyon, l’agence Promo ADP
spécialisée dans le marketing opérationnel pour les
grandes marques telles que Panzani ou Kellogg’s, Valérie Vachon a eu envie de bousculer les codes pour “donner de la visibilité aux marques”. Sentant un engouement pour l’art, elle a décidé de mettre l’art au service
du marketing en créant, en 2014, ADP Production, le
“premier atelier d’artketing”.
“L’idée est de revisiter une œuvre
connue en fonction des valeurs
de l’entreprise ou du message
qu’elle veut faire passer”. ADP
Production, qui répond également aux particuliers, travaille
avec son réseau de peintres
sur des œuvres tombées dans
le domaine public. Le client
peut utiliser l’œuvre pour décorer ses bureaux ou l’offrir à
ses clients, comme Back Europe
qui a détourné “La Terrasse” de
Van Gogh en y faisant ajouter
son camion de livraisons. “Nous faisons le pari de nous
amuser avec l’art sans jamais dénaturer la valeur d’un
tableau”. ADP vient également de signer un contrat
avec un hôtel en Suisse.
INVESTISSEMENT. Afin de donner une meilleure visibilité à ses œuvres, ADP Production va se doter d’un
show-room situé dans une grande propriété de SaintMarcel-Bel-Accueil (Isère). Le lieu, qui devrait ouvrir ses
portes au printemps 2016, comprendra également un
espace réceptif. Pour son premier exercice, ADP a réalisé une centaine d’œuvres. Elle affiche sur 2015 un CA
global d’1 ME avec trois salariés. n C.D.
PUY-DE-DOME > CHIMIE
Metabolic Explorer en route
vers l’industrialisation
D’ici la fin 2015, Metabolic Explorer (pdg : Benjamin
Gonzalez ; Saint-Beauzire ; 70 pers.) “devrait être en
mesure de signer un premier accord non exclusif”
pour la production de L-Méthionine Metex, additif de
nutrition animale 100 % biologique, alternative à la
méthionine synthétique. Déjà, l’année 2015 a été marquée par deux avancées pour “valoriser le leadership
de l’entreprise sur cette molécule” : la signature d’un
accord avec Technip pour concevoir des unités industrielles sur mesure de 10 à 80 kilotonnes et l’obtention
d’une “non objection letter” de la FDA (Food and drug
administration) qui ouvre la voie à la commercialisation de la technologie aux Etats-Unis.
FOCUS. Créée en 1999 et introduite en Bourse (Euronext) en 2008, Metabolic Explorer développe des
procédés de fermentation industrielle de matières
premières d’origine végétale renouvelables pour rem-
placer des composés pétrochimique dans la fabrication de produits de la vie courante. En juin, elle a signé
un accord avec le finlandais UPM, acteur majeur du
bois-papier, pour le développement de sa technologie de production de MPG (utilisée pour les peintures,
solvants, résines…) à partir de sucres cellulosiques dits
de seconde génération. Elle mène par ailleurs avec SK
Chemicals des études pour la finalisation d’un site de
production à grande échelle de PDO (qui entre dans
la fabrication de fibres de polyester) en Corée du Sud.
n S.J.
RHONE > EXPERTISE COMPTABLE
Orfis se positionne
sur l’accompagnement
de l’innovation
Orfis Baker Tilly (pdg : Jean-Louis Flèche ; Villeurbanne ;
sept associés et cent pers.), l’un des plus importants
cabinets indépendants d’expertise comptable, d’audit
& commissariat aux comptes de la région, poursuit
son développement. Le cabinet a formalisé une offre
en matière d’innovation en direction des start-up (accompagnement spécifique, outils adaptés). Pour ce
faire, un nouveau directeur associé, Vincent Bredoux,
a été recruté. Il chapeaute cinq personnes plus spécifiquement dédiées à cette nouvelle activité.
FOCUS. Orfis appartient au réseau Baker Tilly France,
lui même membre de Baker Tilly International. “L’appartenance à ce réseau nous permet de pouvoir accompagner nos clients à l’international”, précise Jean-Louis
Flèche. Outre son siège à Villeurbanne, Orfis Baker Tilly
compte quatre bureaux en Rhône-Alpes : dans l’Ain, en
Isère et dans le Rhône pour un CA annuel de l’ordre de
10 ME, en croissance régulière de 2 à 3 %. n N.L.
[ en bref… ]
RHONE > NUMERIQUE
Gotta Joga, une start-up
internationale à Lyon
Après quinze ans passés en Allemagne chez Nokia, la
Finlandaise Maija Airas-Ceri s’installe à Lyon en 2013.
Un an plus tard, aidée par Rhône-Alpes Pionnières et
un financement de RDI, elle crée sa société avec l’idée
de proposer une application mobile dispensant des
cours de yoga. Lancée en février 2015, Gotta Joga a
déjà été téléchargée 60 000 fois. Outre Maija AirasCeri, le projet est porté par une équipe de trois associés de nationalités diverses : une professeure de yoga
finlandaise vivant en Allemagne, un Finlandais, développeur, lui aussi en Allemagne, et un designer chinois
vivant en Chine… Aujourd’hui disponible en français,
anglais, allemand et finlandais, l’application sera
bientôt proposée en chinois. Une version pour l’Apple
Watch est également en cours de développement.
Basée sur un modèle “freemium”, Gotta Joga vise un
CA de 95 KE pour son deuxième exercice. n C.D.
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
t e r r i t o i r e s
LOIRE > AGROALIMENTAIRE
Chocolat Weiss
crée un espace de visite
Chocolat Weiss (nouvelle dg : Clémentine Alzial ; SaintEtienne) s’agrandit. La chocolaterie stéphanoise se
dote d’un nouvel espace (530 m2) dénommé “Les Ateliers”, qui comprendra un restaurant, une boutique
et un balcon, avec vue sur les ateliers de production.
Ce bâtiment (arch. : Dominique Vigier) permettra de
découvrir le savoir-faire de l’entreprise en compagnie
de salariés de la société, de créer ses propres tablettes
de chocolat et de déguster des recettes concoctées en
partenariat avec le chef étoilé Christophe Roure (Neuvième Art à Lyon). Environ 2 ME seront investis dans
cet espace qui ouvrira fin septembre 2016.
FOCUS. Entreprise du patrimoine vivant, Chocolat
Weiss a maintenu son CA à 12,8 ME en 2013, mais
accru ses pertes à 1,5 ME (derniers chiffres communiqués). La société stéphanoise a été reprise fin 2013
par le groupe agroalimentaire Bongrain qui possède
d’autres entités chocolatées : Valrhona à Tain-l’Hermitage (Drôme), les papillotes Révillon (Roanne) et la
Maison du Chocolat (Paris). n V.Ch.
[ ils investissent ]
LOIRE > TEXTILE
Maxel Invest accroît
ses moyens logistiques
à Riorges
Le groupe Maxel Invest (pdt : Aldo Convertino ; Riorges)
prépare de nouveaux investissements sur son site
ligérien. Ce programme porte sur la construction
d’une plateforme logistique qui totalisera plus de
10 000 m2. La nouvelle base sera composée de trois
bâtiments d’assemblage, de stockage et d’expédition.
La conception du projet a été confiée à l’architecte
Céline Aboura (Roanne). Les entreprises devraient
être consultées dans le courant de cet automne. Les
premiers coups de pioche sont attendus au début
de l’année prochaine. Le chantier sera mené en deux
tranches. La première portera sur la construction
de deux entrepôts, soit un peu plus de 7 300 m2 de
bâtiments.
tions à partir de ses deux plateformes logistiques de
Riorges et Paris. Maxel Invest détient entre autres les
sociétés Euroclip et Europ’Cosmetique, spécialisées
dans les accessoires de mode, et C2K, spécialiste de
la lingerie. En 2011, il a investi 2,5 ME pour se doter, à
Riorges, de 5 200 m2 d’entrepôts. n P.B.
RHONE > HOTELLERIE
Château Perrache
fait peau neuve
L’hôtel Château Perrache (dir. : Marta Pardo-Badier ;
Lyon ; 8 800 m2 ; 46 pers.) vient de rouvrir après quatre
mois de travaux et plus de 6 ME investis dans son
réaménagement. 73 des 120 chambres de l’établissement ont été intégralement rénovées (les 47 autres
n’ont été que redécorées) de même que la toiture et
les canalisations. L’hôtel a également été mis aux
normes, notamment en matière de protection incendie
et d’accessibilité. L’ancien
restaurant a cédé sa place
à un bar lounge de 150 m2
pouvant accueillir près de
60 personnes. Château Perrache dispose par ailleurs de
800 m2 de salons dédiés à
l’événementiel et aux séminaires. A fin 2016, le quatre
étoiles envisage de dépasser
70 % de taux d’occupation
(contre 64 % en 2014) et faire
évoluer son prix moyen par
chambre de 20 E d’ici cinq
ans (110 E actuellement).
Son CA devrait suivre la même tendance pour s’établir à 4,5 ME en 2016 contre 4,1 ME en 2014. Du fait
des travaux, le CA 2015 devrait être diminué de près
d’1,1 ME.
FOCUS. Créé en 1906 sous le nom d’Hôtel Terminus,
Château Perrache a été successivement la propriété
de la Compagnie PLM (Paris Lyon Marseille), de la SNCF,
du groupe SHB et du groupe Accor, avant d’être racheté
par Turenne Capital en 2013. La société de gestion mise
sur le réaménagement prévu du quartier de Perrache
dans les années à venir. Turenne Capital a par ailleurs
récemment fait l’acquisition de l’Hôtel Victoria, à
200 m de là. n S.D.
Texto…
>>Air Canada va ouvrir
une ligne entre Lyon et
Montréal. Il s’agit de la
quatrième tentative de
liaison nord américaine,
après les déconvenues
d’American Airlines, Delta
et Air France, qui avaient
tenté un Lyon-New York.
Le vol, opéré à partir du 17
juin 2016, et dont la commercialisation a démarré,
comptera cinq fréquences
hebdomadaires en été,
avant de redescendre
à trois, en hiver. David
Gégot, dg France, Espagne
et Portugal d’Air Canada,
table sur 20 000 passagers pour la première
année, pour moitié NordAméricains.
>>Le promoteur immobilier spécialisé dans les
logements sociaux Alila
(Lyon) annonce l’arrivée
de la société SAS 3J à son
capital. Minoritaire, elle
est dirigée par JeanPhilippe Rey. Par ailleurs,
l’entreprise, qui vient
d’ouvrir un bureau à
Nantes, envisage désormais de s’implanter à
Strasbourg et à Lille. Avec
Bordeaux, Paris et Lyon,
elle couvrira ainsi une
bonne partie du territoire.
En 2014, Alila a livré 980
logements et en a mis en
chantier plus de 1 500. Elle
vise un CA de 150 ME en
2015 et a un portefeuille
d’affaires signées à fin
septembre de 480 ME,
correspondant à 3 500
logements.
*CA 2014 : 92 ME ;
21 personnes.
GROUPE. Spécialisé dans l’équipement de la personne
(création de collections), le groupe externalise l’intégralité de ses fabrications et centralise ses importa-
5ème édition
Le cerveau
centre de décision
Création
100 exposants
Conférences
Ateliers
JEUDI 5 NOVEMBRE 2015
ENTRÉE LIBRE
Beaux projets
Beaux échanges
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
w w w. s a l o n d e l e n t re p r i s e . co m
Avec le soutien de
[5]
e n t r e p r i s e s
Texto…
>>La société SynapCell
(Grenoble) leader mondial
sur le marché des
nouvelles technologies
prédictives en épilepsie,
a lancé le programme de
R&D COinside retenu lors
du 19ème appel à projets
FUI. L’enjeu est de doter
l’industrie pharmaceutique de la première
technologie prédictive
dédiée aux maladies
du cerveau. A la clé, un
budget d’1,89 ME abondé
par Bpifrance, les collectivités territoriales dont la
Région Rhône-Alpes et la
Métropole de Grenoble,
et des fonds européens
Feder. SynapCell (lire Bref
du 1er juillet 2015) ne sera
pas seule dans cette aventure. Elle est associée à la
start-up (Grenoble) et au
Grenoble institut de neurosciences (GIN). L’institut
apporte son expertise
dans les troubles cognitifs
dus à la schizophrénie et
la maladie d’Alzheimer.
Cellipse, qui développe
de nouvelles molécules
thérapeutiques, “apportera ses actifs moléculaires
au développement et au
test de la solution”. Un
candidat-médicament,
développé dans le cadre
de COinside, est espéré
dès 2019.
>>Le groupe SFAM
(Romans/Drôme) est en
train de construire un
bâtiment de 7 000 m2
(5 ME investis) à Romans.
Il accueillera dans un
an les 300 salariés qu’il
comptera alors, soit le
double d’aujourd’hui.
Spécialisé dans la création
et la gestion de produits
d’assurances, SFAM a
connu une croissance
forte et rapide, notamment grâce à la téléphonie mobile avec des
produits d’assurance pour
les franchises SFR. En 2014,
il a créé deux nouvelles
filiales dédiées, l’une au
recyclage des anciens
smartphones et à l’achat
d’occasion, l’autre à une
carte de fidélité offrant
des remises chez 500 partenaires. Le groupe SFAM
réalisera cette année un
CA de 52 ME.
[6]
[ ils investissent ]
AIN/HAUTE-SAVOIE > DISTRIBUTION
Murgier prépare de nouveaux
investissements à Perrignier
Le distributeur de boissons Murgier poursuit son développement en Haute-Savoie. Après avoir racheté
en 2014 les sociétés haut-savoyardes Union NouvelleThonon et Guy Besson, l’entreprise de Beynost (Ain)
projette la création d’une nouvelle plateforme logistique à Perrignier. Le nouvel équipement sera destiné
à accueillir Union-Nouvelle Thonon, ex-Blanc Boissons. Le projet prévoit l’édification de plus de 2 000 m2
de bâtiments. La mission de maîtrise d’œuvre a été
confiée au cabinet d’architecture Quantum (Beynost).
La consultation des entreprises devrait être engagée
prochainement. Les premiers coups de pioche pourraient démarrer début 2016.
FOCUS. Afin d’étendre sa zone de distribution, la société familiale (130 pers.) gérée par Erik Murgier, représentant de la quatrième génération, procède régulièrement à de la croissance externe. Elle a acquis
au début de cette année le fonds de commerce de la
société Emery (Cessy/Ain). Murgier intervient dans le
Rhône, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie ainsi que dans
une partie du Jura, de l’Isère et de la Saône-et-Loire.
Cette année, le brasseur s’apprête à franchir la barre
des 40 ME de CA. n P.B.
[ ils rachètent ]
RHONE > SERVICES
Fiducial Sécurité reprend SFIP
Fiducial Sécurité (200 ME de CA ; 500 agents ; 7 500
sites gérés), filiale à 100 % de Fiducial (services aux
entreprises ; 1,8 Md$ de CA en 2014 ; 17 500 pers. ;
Lyon) vient de procéder à deux nouvelles opérations
de croissance externe avec le rachat du groupe de formation en sécurité FPSG (6 ME ; 61 pers. ; Saint-Denis)
et de la société villeurbannaise de sécurité SFIP. SFIP
est largement connue sur la place lyonnaise au regard notamment de l’histoire de son patron. Manam
Atchekzaï était inspecteur de police criminelle en
Afghanistan. Il est arrivé en 1984 en France. Il a travaillé
comme agent de sécurité avant de racheter la société
de son employeur. Il revend donc à son tour. Fin de l’histoire ? Non ! “Manam Atchekzaï reste dans l’entreprise.
Il va développer le marché des centres commerciaux sur
toute la France”, confie Bernard Fleur, porte-parole de
Fiducial. “Fort d’une belle clientèle mais se retrouvant
toujours plus en concurrence avec de grands groupes,
Manam Atchekzaï s’est rapproché de nous afin d’assurer la pérennité de l’entreprise”.
PERSPECTIVES. Dans quelques mois, SFIP prendra le
nom et les couleurs de Fiducial Private Security (exNéoSécurité). FPS est spécialisée dans la haute sécurité
militaire et paramilitaire. n A.R.
RHONE > FORMATION
PROFESSIONNELLE
Une huitième école
d’esthétique dans l’escarcelle
de Silvya Terrade
Spécialisé dans l’enseignement de l’esthétique, de la
cosmétologie et de la parfumerie, le groupe lyonnais
Silvya Terrade (dg : Grégory Declercq) étend son champ
d’action à la région Aquitaine. Il vient de faire l’acquisition de l’école d’esthétique bordelaise Françoise B
(CA 2014 : 1 ME avec dix pers.). Cet établissement, qui
accueille environ 240 étudiants dispense des formations de niveau CAP, bac professionnel ou bien BTS.
Notons que le groupe dispose déjà de sept autres
centres de formation à Lyon, Grenoble (Ecole Academy), Villefranche-sur-Saône (école Tinoah), Les-PennesMirabeau (Silvya Terrade), Toulouse (Esther Mario),
Rouen (Catherine Lorène) et Troyes (Pariset). Chaque
établissement affiche entre 400 KE et 2 ME de CA.
GROUPE. Constitué il y a à peine plus d’un an par
Grégory Declercq et un autre associé, le groupe lyonnais s’appuie sur l’école d’esthétique lyonnaise Silvya
Terrade pour assurer son développement. Il s’est fixé
comme objectif de devenir un acteur de poids dans le
domaine de la formation. n P.B.
[ en bref… ]
DROME > CONSEIL
Kaperli révèle le capital
humain des entreprises
Créé en septembre dernier par Lydia Martraire, Kaperli
s’est donné pour vocation d’accompagner les entreprises dans leur recherche d’efficacité interne et de
différenciation externe en valorisant les compétences
de leurs collaborateurs. Sa fondatrice, diplômée de
Grenoble EM en marketing stratégique veut, après
dix années passées en entreprises (Markem-Imaje,
Newell-Rubbermaid, Honeywell), mettre son métier
en adéquation avec ses convictions éthiques. Ainsi at-elle réuni 5 000 E pour constituer une SASU avant
de s’installer au sein de la pépinière d’entreprises de
la CCI de la Drôme sur l’Ecoparc de Rovaltain. Son offre
se compose, outre l’accompagnement lui-même, de
formations en efficacité professionnelle et d’un abonnement à une “Boîte” destinée à créer du lien. Elle vise
en 2018 un CA de 180 KE avec deux emplois. n P.-M.V.
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
Drôme / Valence - Romans-sur-Isère / 5e édition
A
© Myriam Voreppe
l’occasion de la 5ème édition des Trophées de l’entreprise, la
Communauté d’agglomération Valence Romans Sud RhôneAlpes et ses partenaires ont récompensé six entreprises parmi les
59 candidats 2015.
Lors d’une grande soirée économique devant plus de 500 personnes
le 28 septembre dernier, cinq trophées ont été remis à INSOFT,
ARABICA E CHOCOLAT, CALMES, L’EQUIPEE et GETH. Et début octobre, dans le cadre de la Fête de la Science, les lycéens ont élu leur
entreprise : EUVEKA.
Reflet du territoire de l’agglomération, ce concours a mis en lumière
des entreprises détentrices de véritables talents d’innovation.
Zoom sur les initiatives primées des six lauréats. Particularité cette
année : quatre de ces trophées ont été remis à des femmes.
Trophée de l’Innovation
Technologique
CALMES SAS
Manuel DE CALMES
> 2 emplois - Saint-Paul-lès-Romans
Initiative primée : Cronobag / solution de
vidange automatique des sacs “big bag”.
L’entreprise a développé une solution novatrice permettant la vidange automatique et
sécurisée des sacs « big bag » en agriculture,
BTP et industrie. Ce dispositif présente des
avantages techniques : sécurité, confort, rapidité de vidange, fiabilité, qualité de fabrication ou encore adaptabilité aux trémies.
www.calmes-sas.com
Trophée du Durable
et/ou Made In France
INSOFT
Patrick MANGUENÉ
> 4 emplois - Châteauneuf-sur-Isère
Initiative primée : INO AIR / sneaker grand
public eco-conçu.
Insoft développe et fabrique des chaussures
éco-conçues, fabriquées en France, à un prix
attractif grâce à un travail sur les matières
utilisées et le mode d’industrialisation. Ino
AIR est un sneaker grand public éco-conçu,
réalisé dans un textile qui permet de disposer
d’un produit très aéré, très léger, et idéal pour
l’été.
www.in-soft.fr
Trophée des Ressources
Humaines et de l’Emploi
Trophée Coup de Cœur
du Public
GETH
ARABICA E CHOCOLAT
Marie-Pierre NIMSGERN
> 2 emplois - Valence
Initiative primée : Ouverture d’une antenne
Groupement d’Employeurs Travailleurs
handicapés à Valence.
Le GETH recrute et accompagne des personnes en situation de handicap dans leur
parcours professionnel et pérennise leur
emploi. Forte de l’expérience acquise sur le
département de l’Isère, la société a souhaité
développer son activité sur de nouveaux territoires, dont celui de Valence.
www.geth38.fr
Trophée de l’Image
et du Numérique
L’EQUIPEE
Laetitia CHARBONNIER
> 6 emplois - Bourg-lès-Valence
Initiative primée : Le Team Building
autrement / le cinéma d’animation au
service de la cohésion et de la motivation
des entreprises.
Le cinéma d’animation étant un moyen d’expression unique pour les entreprises, L’équipée leur propose des formations de Team
Building, encadrées par des professionnels de
l’animation. Ces interventions répondent de
façon originale aux besoins de management
d’équipe des entreprises.
www.lequipee.com
Laurence ROUVEYROL
> 20 emplois - Beaumont-lès-Valence
Initiative primée : Bûches de marc de café /
transformation du marc de café en
combustibles de chauffage Bio énergie.
La société veut minimiser son impact environnemental via des solutions de recyclage
de ses déchets. Elle a créé un partenariat avec
une société spécialisée dans la collecte de
déchets alimentaires, pour récupérer le marc
de café et le transformer en combustibles de
chauffage, qu’elle commercialise.
www.arabica-e-chocolat.com
Trophée des Lycéens
EUVEKA
Audrey-Laure BERGENTHAL
> 1 emploi - Portes-lès-Valence
Initiative primée : Mannequin robot évolutif
EVK / offre innovante de rupture pour
l’industrie textile.
Développement d’un mannequin robot évolutif reproduisant au réel les mesures exactes
d’une personne. Associé à un logiciel de prototypage morphologique, il permet d’avoir
une idée précise du rendu du vêtement et
de produire à la taille exacte du client et du
marché ciblé. EVK simplifie la production et
la vente sans essayage pour l’industrie de la
mode, du sport et du médical. Il ouvre la voie
à la personnalisation industrielle et l’optimisation des process dans l’industrie textile.
> >> Plus d’informations et d’images sur www.tropheesentreprise.fr
Communauté d’agglomération Valence Romans Sud Rhône-Alpes
Direction économique / 04 75 75 98 54 / [email protected]
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
[7]
t e r r i t o i r e s
La meilleure des reconnaissances
est celle d’un client satisfait.
Patrick ROGER
Directeur Général
APAVE SUDEUROPE
« Nous avons choisi La Sphère des Possibles pour leur
compétence pour organiser les événements et la communication associée et parce que j'avais rencontré les dirigeants
et apprécié la qualité de leur relation de travail.
Je recommanderais l’agence parce qu’avec eux, nous venons
d'organiser avec un grand succès l'inauguration de notre centre
de formation et la tenue d'un forum d'une journée.
Nous avons particulièrement apprécié la façon dont ils nous ont
aidé à définir le projet, en s'adaptant à notre culture, et en faisant
preuve d'innovation et de créativité.
Grâce à La Sphère des Possibles, ce qui était pour nous une
ambition s'est transformé en réalité et réussite. La conception et
l'organisation se sont faites dans le détail et grâce à une réalisation très professionnelle nous n'avons pas eu de surprises. Ils ont
su nous accompagner alors que nous n'avons pas l'habitude de
créer un événement, ni de communiquer.
La Question + : Vous avez confié à La Sphère des Possibles le
volet communication (relation publiques et presse, identité visuelle,
concept) ainsi que le volet événementiel.
Quel est l’avantage de travailler avec une équipe «tout intégré » ?
De la conception à la gestion du post événement, rien n'est
oublié : il n’y a aucune interface à gérer entre les opérateurs,
c'est un gain de temps important pour nous. Cela donne
également une grande efficacité et une véritable cohérence à
toutes les formes de communication. »
[ ils aménagent ]
PUY-DE-DOME > EVENEMENTIEL
La Grande Halle d’Auvergne optimisée
En 2015, le Conseil régional d’Auvergne a investi un peu plus d’1 ME pour
“optimiser la surface d’exposition extérieure” de la Grande Halle d’Auvergne
(GHA). Une seconde tranche de travaux sera réalisée en 2016 (consultation
des entreprises en cours). Cet équipement, situé au sud-est de l’agglomération clermontoise, a été réalisé au début des années 2000 sous maîtrise
d’ouvrage du Conseil régional, tout comme son voisin le Zénith d’Auvergne.
La GHA (12 606 m2 de surfaces couvertes et deux plateaux extérieurs de
28 800 m2 chacun, 6 500 places de parking) a permis le développement de
foires et salons. Le plus emblématique est le Sommet de l’élevage qui fait
partie des grandes manifestations européennes consacrées à cette activité.
Les réaménagements entrepris par le Conseil régional visent à répondre aux
besoins exprimés par ses organisateurs.
FOCUS. Notamment réputé pour ses expositions et concours “des meilleurs
reproducteurs des races bovines (lait et viande) présentes en France”, le Sommet de l’élevage a connu une édition 2015 (du 7 au 9 octobre) atypique : en
raison de l’épizootie de fièvre catarrhale ovine, elle s’est déroulée sans bovins.
Ce qui, selon ses organisateurs, a eu des conséquences sur sa fréquentation :
72 000 visiteurs, en baisse de 14 % par rapport à 2014. n S.J.
ARDECHE > URBANISME
LandForse va réhabiliter
la friche Novoceram à Bourg-Saint-Andéol
Selon nos informations, le groupe luxembourgeois LandForse, spécialisé dans
la reconversion de sites industriels, planche sur la réhabilitation de la friche
de l’ancienne usine de céramique Novoceram à Bourg-Saint-Andéol. Le dossier prévoit l’aménagement d’une nouvelle zone divisible en une dizaine de
lots. CeT espace devrait accueillir à terme des logements, commerces, résidences services voire des établissements hôteliers, pour plus de 22 000 m2
de plancher. La dépollution du site devra au préalable être entreprise. De plus,
le projet sera soumis à la révision du PLU programmée par la ville.
METIER. Présent à Paris, l’aménageur luxembourgeois investit dans des sites
pollués en permettant aux exploitants et aux propriétaires de se dégager
de leurs responsabilités. Avec son partenaire Valgo, l’un des leaders français
de la dépollution et du désamiantage, il met en œuvre des techniques qui
permettent une remise en état pérenne du site. n P.B.
[ en bref… ]
LOIRE > TELECOMMUNICATIONS/LOISIRS
I n a u g u r a t i o n d u c e n t r e A PA V E d e S a i n t - P r i e s t
e t 1 er f o r u m P r é v i s i o n
«Merci pour votre confiance»
Dany Morsilli
Présidente Directrice
Générale
La Sphère
des Possibles
58, rue Magenta
69100 VILLEURBANNE
tél : 04 72 65 05 80 www.laspheredespossibles.com
[8]
Geoffroy Guichard, stade 2.0
En collaboration avec un consortium regroupant les opérateurs de téléphonie mobile, Saint-Etienne Métropole (pdt : Gaël Perdriau) a lancé à la fin de
l’été un dispositif innovant visant à faire du “Chaudron” le premier stade
connecté de l’Hexagone. Pour répondre au fort besoin de connexions dans
le stade les soirs de match, sa capacité a été décuplée. La technologie retenue est la fibre optique. Seules les tribunes du stade Geoffroy Guichard sont
pour l’instant concernées. Les espaces intérieurs, salles de presse, PC sécurité,
locaux techniques, salons et loges seront raccordés d’ici la fin de l’année. “Aujourd’hui, le spectateur exige plus que le spectacle sportif qui se déroule devant
ses yeux, précise Gaël Perdriau. Il veut avoir la possibilité d’interagir avec les
autres spectateurs, revoir les buts et les actions litigieuses, obtenir des infos et
des statistiques sur le match”. n V.Ch.
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Rhône Alpes, banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier, société anonyme coopérative à directoire et conseil d’orientation et de surveillance , au capital de 1 000 000 000 euros,
ayant son siège social sis au 42, boulevard Eugène Deruelle – 69003 LYON, immatriculée sous le n° 384 006 029 au RCS de Lyon, Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 004 760.
- Photo : Cormac Hanley
CHEF D’EntrEprisE (n.f) :
pErsonnE qui va plus loi
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a
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E
C
unE banquE plus proCHE
.
ex : “Quels que soient leu
dans le développemen rs besoins, la Caisse d’Epargne accompagn
t de leur stratégie et leu
e
r propose les solutions les chefs d’entreprise
les mieux adaptées.”
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
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Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
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SPÉCIAL INNOVATION
le 9 décembre…
A U V ER G NE
Le Groupe Idecom et Bref Rhône-Alpes Auvergne présentent
Les Femmes de l’Economie
Sylvie Richard
Le nucléaire au féminin
La marraine Rhône-Alpes, Auvergne &
Genevois des Femmes de l’économie,
Sylvie Richard*, est l’une des rares
femmes à occuper le poste de
directrice de centrale nucléaire. Une
réussite qui devrait inciter d’autres
femmes à suivre son conseil : oser.
D
epuis novembre 2013, Sylvie Richard
est directrice du centre nucléaire de
production d’électricité du Tricastin.
Sur les 19 centrales nucléaires que compte le
territoire français, seules deux sont dirigées par
des femmes. Le contexte y est favorable selon
Sylvie Richard, à condition que les femmes ne
se mettent pas elles-mêmes des barrières.
Une ascension “normale” au sein d’EDF
Avant de devenir directrice de la centrale du
Tricastin, Sylvie Richard a petit à petit grimpé
les échelons au sein d’EDF. Elle y est entrée en
1996, tout juste après ses études de physique
où elle s’est spécialisée dans les applications
industrielles. “J’ai toujours été attirée par le
phénomène naturel de la radioactivité, mais
je préférais m’orienter dans l’industrie plutôt
que dans la recherche”, explique-t-elle. C’est
sur le terrain qu’elle découvre les centrales
nucléaires et, très vite, l’envie lui vient de
travailler dans une usine. Elle a alors exercé
différents métiers dans le groupe, avant de
devenir l’une des rares femmes à la tête
d’une centrale nucléaire, dans le monde.
Un contexte favorable aux femmes
Au travers de son rôle de marraine
des Femmes de l’économie Rhône-Alpes,
Auvergne & Genevois, Sylvie Richard souhaite
promouvoir et mettre en valeur des parcours
exemplaires de femmes. “Cela me permet
également de rencontrer des femmes
venant de métiers très masculinisés et à la
fois différents du mien”, confie-t-elle. Des
présences féminines qui, selon la marraine,
vont se multiplier à l’avenir grâce à des entreprises qu’elle considère comme exemplaires.
“Ces sociétés ont intégré de leur propre chef
la diversité comme richesse pour les équipes
et non pas pour une raison de quotas”, se
© EDF-Stéphanie Jayet
Rhône-Alpe s, Auve rgne & Genevoi s - 23 octob re 2015 - 5 è m e édition
réjouit-elle. Dans un contexte de plus en plus
favorable aux femmes, Sylvie Richard incite
ces dernières à oser s’affirmer, comme l’ont
déjà fait toutes les candidates des Femmes
de l’économie. n
*Découvrez le portrait de Sylvie Richard
sur www.femmes-economie.com
Les Femmes de l’économie sont soutenues par :
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
[11]
Bref+
rhône-alpes AUVERGNE
Prix Femme chef d’entreprise
les nomin é es
Cécile Galoselva
ETIC
© 2012 Sue Corporate Photography
Guidée par sa quête
de sens
A
près des débuts dans le marketing, Cécile
Galoselva part en Angleterre pour y faire
un MBA. Là-bas, elle y découvre le “social
business”. “C’est à ce moment que je me suis rendu
compte que ma soif d’avancer était surtout une
quête de sens”, se rappelle-t-elle. Pendant six ans,
elle travaille dans une société spécialisée dans
“l’immobilier éthique”, puis ramène ce concept en
Valérie Lassalle
Transports LassaLle
Femme dans un milieu
d’hommes
A
la suite d’études de tourisme et la proposition d’un poste dans un grand club de
vacances, Valérie Lassalle a préféré changer
de voie et entrer dans l’entreprise familiale, Transports Lassale. Un peu plus de quinze ans plus tard,
lorsque son père décide de partir en retraite, elle en
prend définitivement les commandes. “C’était un
gros challenge pour moi, mais je n’avais pas envie
de voir l’entreprise créée par mon père partir dans
les mains d’investisseurs ou de grands groupes”,
se souvient-elle. Après une passation réussie, elle
souhaite maintenant continuer à faire prospérer sa
société de façon mesurée.
Chef d’entreprise dans un milieu d’hommes, Valérie
Lassalle a réussi à s’imposer et à être appréciée de
ses employés. “Personnellement, je trouve que les
femmes chefs d’entreprise sont respectées, écoutées
et souvent appréciées”, argumente-t-elle. Montrer
qu’une femme peut se débrouiller et être acceptée
dans un milieu d’hommes est d’ailleurs ce qu’elle
veut mettre en avant.
Marie Benneteau
Citizenkid
La bonne idée
qui mène à la réussite
E
France. C’est ainsi qu’en 2010 elle crée son entreprise dans ce domaine, ETIC, qui a pour but d’offrir
des espaces de travail mutualisés aux associations
et entrepreneurs sociaux. En cinq ans, la société
a déjà mis en place six projets de bâtiments dont
certains sont bientôt achevés. “Nous espérons
pouvoir, à l’avenir, répondre encore davantage
à la forte demande dans ce secteur au niveau
national”, explique Cécile Galoselva. En participant
aux trophées des Femmes de l’économie, la chef
d’entreprise souhaite défendre l’idée selon laquelle
chacun, femme ou homme, doit pouvoir accéder
au poste qu’il souhaite et s’y épanouir sans que
quiconque ne lui mette des barrières.
n 2003, Marie Benneteau a eu la bonne idée de
créer Citizenkid, un site internet d’informations
locales à l’échelle de Lyon, pour y référencer
l’actualité des sorties pour les enfants et la famille.
“Cela m’est venu en cherchant, non sans difficultés,
l’horaire d’un spectacle de Guignol sur internet. Je
me suis alors rendu compte qu’il existait peu de sites
à destination des parents”, se remémore-t-elle. Un
peu plus de dix ans plus tard, Citizenkid est devenu
un site référence pour les loisirs pour enfants et s’est
étendu aux douze plus grandes villes de France.
L’objectif est maintenant de développer le volet
multimédia en optimisant la version mobile du site
et en lançant une application pour Smartphone.
Participer aux trophées des Femmes de l’économie
est un moyen pour Marie Benneteau de rencontrer
et d’échanger avec d’autres femmes chefs d’entreprise dans des secteurs différents du sien. Une
expérience qu’elle pratique déjà au travers du club
d’entrepreneur de la région lyonnaise Next dont elle
est co-présidente.
Le groupe IGS salue le s parcours de réuss ite des Femmes de l’économie
D
epuis sa création en 1975, le Groupe IGS accompagne les femmes, les hommes et les entreprises dans la réussite de leurs
projets grâce à des formations professionnalisantes. La notion d’entrepreneuriat est omniprésente au sein du groupe et c’est
cette valeur qui a tissé le lien entre IGS et le trophée des Femmes de l’économie. “C’est plus que normal et naturel de saluer
des parcours de réussite dans les entreprises ou l’entrepreneuriat. Malheureusement, des initiatives comme celle-ci ne sont pas
assez fréquentes”, regrette Jean-Michel Perrenot, Délégué Régional Rhône-Alpes chez IGS. Une réussite dont est témoin au quotidien le groupe, puisque
de nombreuses femmes sont issues des rangs de ses différentes formations. Des cursus dans lesquels la notion d’entrepreneuriat est abordée, mais de
façon plus large que le simple fait de “créer ou devenir dirigeant de son entreprise”, comme l’explique Jean-Michel Perrenot : “Nous essayons de faire
comprendre aux jeunes qu’ils doivent se comporter, dans l’entreprise où ils sont salariés, comme s’ils en étaient actionnaires ou patrons”. Une rigueur de
travail et d’organisation qui leur seront nécessaires s’ils se lancent, eux aussi, à leur tour, dans l’aventure entrepreneuriale.
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Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
Bref+
rhône-alpes AUVERGNE
Prix Femme Dirige ante
Sophie
Momège
Anne
DontenwillGeorgieff
Laboratoires Théa
Une candidature
dédiée à son équipe
D
’aussi loin qu’elle se souvienne,
Sophie Momège a toujours
voulu travailler dans le domaine
pharmaceutique. Elle s’est lancée
dans cette voie lors de ses études
et est entrée pour un stage chez
Transphyto, l’ancêtre des laboratoires
Théa, en 1993. Une “Théa pure souche”, comme le dit en souriant
celle qui en est aujourd’hui directrice générale. Son souhait pour le
futur n’est d’ailleurs pas de quitter son entreprise, mais au contraire de
continuer à la faire progresser. Concernant le trophée des Femmes
de l’économie, Sophie Momège s’y est inscrite pour son équipe,
et plus particulièrement pour les femmes qui la composent. “Je ne
me présente pas pour être mise en lumière personnellement, mais
pour montrer aux femmes de mon environnement professionnel que
l’on peut atteindre des hauts niveaux de responsabilité, tout autant
qu’un homme”. Pour cela, elle insiste sur l’importance de ne pas avoir
honte de réussir et de ne pas se mettre soi-même des freins.
Santé Mutuelle Service
Promouvoir
les femmes
à de hauts postes
C
© Julien Smati-Smart Angel Media
les nomin é es
’est en tant que médecin
qu’Anne Dontenwill-Georgieff
a débuté sa carrière, cette
profession ayant toujours été une
vocation pour elle. “Petite, je voulais être vétérinaire, mais en
avançant dans l’âge, j’ai préféré soigner les humains plutôt que les
animaux”, résume-t-elle simplement. De fil en aiguille, rencontres et
opportunités la conduisent à prendre des postes de management.
Aujourd’hui, Anne Dontenwill-Georgieff est directrice de Santé
Mutuelle Service, une plate-forme de conseils, d’orientation et de
gestion du risque au service des adhérents de trois importantes
mutuelles. “Nous aidons les adhérents à s’orienter dans leur système
de soins en répondant à toutes leurs questions”, explique-t-elle.
En participant aux trophées des Femmes de l’économie, Anne
Dontenwill-Georgieff souhaite promouvoir la place des femmes à des
postes de responsabilité dans le domaine de la santé. Une mission
dans laquelle elle est déjà impliquée au sein de l’association Parité
Assurance Santé.
Isabelle
Louison-Henry
Siléane
Mettre en valeur le
potentiel des femmes
Marie
Du Gardin
C
’est dans la PME qu’elle avait
elle-même créée à seulement
22 ans qu’Isabelle LouisonHenry a débuté sa carrière. “Je me suis
vite rendu compte qu’il était difficile
de mener à bien ce projet sans
compétences managériale”, confie-telle. Elle a alors repris ses études et travaillé ensuite dans différentes
entreprises. Aujourd’hui, c’est au sein de Siléane, société spécialisée
dans la robotique, qu’elle s’est fait une place. “Je suis entrée chez
Siléane par la petite porte, en tant que prestataire en ressources
humaines. J’ai grimpé les échelons au fur et à mesure jusqu’à y
devenir directrice du développement”.
Fidal
L’importance des
valeurs humaines
M
Le monde de l’entreprise, Isabelle Louison-Henry le trouve encore
trop opaque et masculin, c’est pourquoi elle a décidé de candidater
aux trophées des Femmes de l’économie. Par sa participation, elle
espère motiver de jeunes femmes à se lancer dans le domaine
technologique où elles sont encore peu nombreuses. C’est aussi un
moyen pour elle de mettre en avant le potentiel des femmes qui y
travaillent déjà.
Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
arie Du Gardin a effectué
toute sa carrière dans le
domaine juridique, d’abord en
entreprise puis en cabinet d’avocats.
“J’ai toujours aimé ce secteur car
c’est l’un des rares à allier intellectuel,
relationnel et business”, argumente-telle. Depuis presque vingt ans, elle travaille au sein du cabinet Fidal :
entrée en tant qu’avocate, elle y est aujourd’hui, et depuis 2013,
directrice régionale. C’est ce cabinet, dans lequel elle a trouvé des
valeurs humaines comme le respect et l’excellence, qu’elle veut
mettre en lumière. “Par son approche entrepreneuriale de l’activité,
Fidal se distingue des autres et il me semble important que le public
sache ce que l’on est et ce que l’on fait vraiment”, prône Marie Du
Gardin. Sa participation lui permet également de montrer qu’elle
s’est toujours positionnée en faveur d’une parité dans le monde de
l’entreprise, essentielle selon elle pour que règne un bon équilibre.
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Bref+
rhône-alpes AUVERGNE
Prix Femme chef d’entreprise pr ometteus e
les nomin é es
Stéphanie
Marquez
Mi-Hôtel
Le fruit d’une belle
amitié
S
ouvent amenées à se déplacer
et à dormir à l’hôtel dans leurs
vies professionnelles respectives,
Stéphanie Marquez et Nathalie
Grynbaum ont eu l’idée de créer Mi-Hôtel, un concept d’hébergement entre chambre d’hôtel et appartement. Elles ont déjà ouvert
quatre suites à Lyon et trois autres devraient s’ajouter à la liste pour
la fin de l’année. Les deux acolytes comptent même s’imposer dans
d’autres villes de France avec leur projet de franchise qui devrait voir
le jour d’ici un an. Stéphanie Marquez souligne que cette entreprise
est vraiment le fruit de son amitié avec Nathalie Grynbaum. “C’est à
deux qu’on fonctionne et à deux qu’on est forte”, résume-t-elle. Et
c’est aussi ensemble qu’elles participent à ce trophée des Femmes
de l’économie pour la deuxième année consécutive. Pour donner
un coup de projecteur sur leur travail commun, mais aussi montrer
à quel point les femmes peuvent être multitâches, en jonglant avec
brio entre vie professionnelle et personnelle.
Valérie Merle
Merle & Coste
Passionnée
par le bâtiment
C
’est dans le marketing que
Valérie Merle a fait ses études
puis commencé sa vie professionnelle. Elle s’est ensuite tournée vers
le bâtiment, d’abord avec un poste
d’expert immobilier puis en reprenant
une entreprise de maçonnerie en 2013. Un changement de cap pour
lequel elle dit avoir été programmée. “J’ai toujours eu, au fond de
moi, cette passion pour le secteur du bâtiment et j’avais envie de
la concrétiser”, explique-t-elle. Pour l’avenir, Valérie Merle souhaite
aussi bien développer sa structure Merle & Coste que participer au
développement de la région Auvergne à laquelle elle est attachée.
Chef d’entreprise dans un milieu très masculin, Valérie Merle veut
“montrer que les femmes ont toute leur légitimité dans des secteurs
où on ne les attend pas spécialement”. Et notamment dans le gros
œuvre où elle s’épanouit pleinement.
Yvette Ramos
Ynovaimo
Tendre vers l’équilibre
femme/homme
Y
vette Ramos a commencé sa
carrière en tant qu’ingénieur
dans le domaine de l’industrie.
Pendant vingt ans, elle a ainsi touché
de près l’innovation technologique,
une branche qui lui a toujours plu. Aujourd’hui gérante d’Ynovaimo, une société de conseil en propriété
intellectuelle, elle a quitté l’industrie mais pas l’innovation. “Je suis
passée de la technique au service. Cela a représenté un vrai tournant
dans ma vie professionnelle, un peu comme un aboutissement”,
confie-t-elle simplement. En parallèle de sa carrière, Yvette Ramos
œuvre depuis une dizaine d’années au développement d’un
équilibre femmes/hommes dans les entreprises. “Mon ambition est
d’encourager les hommes et les femmes à tendre vers cet équilibre,
autant au niveau des relations professionnelles, que des postes ou
des salaires”, conclut-elle.
Geneviève
Girod
Alticime
Services de qualité
A
près des études d’ingénieur,
Geneviève Girod a travaillé
plusieurs années au sein de
différentes entreprises avant de
monter sa propre structure individuelle.
“J’ai ensuite créé Alticime pour transférer mon savoir-faire et mes
connaissances et ne plus intervenir en tant qu’expert indépendant”,
explique-t-elle. Au travers de sa société, elle propose des audits
énergétiques aux entreprises du secteur industriel pour leur permettre
de réduire leur consommation d’énergie. Un service couplé à une
activité de thermographie aérienne par drone qui rend le service ultra
pointu. D’autant plus que Geneviève Girod connaît bien les secteurs
aériens et aéronautiques pour avoir validé une formation de pilote à
l’École Nationale de l’Aviation Civile. “Grâce à mes connaissances
de ces domaines, je veux montrer à mes clients que nous n’utilisons
pas les drones par mode, mais parce que nous maîtrisons cette
technologie”, souligne-t-elle. En participant aux trophées des Femmes
de l’économie, ce sont les profils techniques féminins comme le sien
qu’elle souhaite mettre en avant.
L’égalité femme s-homme s en Rhône-A lpes
L
’accompagnement dans la création d’entreprise tient une place importante en Rhône-Alpes. Ainsi, le site internet
“jecree-en-rhonealpes.fr” recèle une mine d’informations à portée de clic pour les porteurs de projet.
Un plan entrepreneuriat féminin 2014-2017 vise aussi à augmenter durablement le nombre de femmes entrepreneures,
en leur facilitant l’accès aux dispositifs d’aide à la création/reprise, dans un objectif d’égalité professionnelle, de croissance
et d’emploi en Rhône-Alpes. Le guide “Créatrices d’entreprise en devenir : J’y vais ou j’y vais pas ?” a été publié dans cette optique.
Les Trophées des Femmes de l’Economie correspondent à cette ambition de mise en valeur des talents rhônalpins. Toutes les nominées sont des
symboles de réussites professionnelles. Elles font figure d’exemples pour les jeunes générations. Or, l’avenir se joue aussi dans la capacité de notre
jeunesse à trouver des modèles auxquels s’identifier et ainsi, oser s’investir et explorer de nouveaux horizons professionnels..
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Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
Bref+
rhône-alpes AUVERGNE
Pr ix Femme tech’ innovante
les nomin é es
Françoise
Constanty
HR-ITConsulting
L’humain au cœur
des organisations
C
’est dans le domaine de la formation
professionnelle que Françoise Constanty
a commencé sa carrière. Après divers
postes, elle se spécialise dans l’enrichissement
de talents dans les métiers du numérique et crée
sa propre société, HR-ITConsulting, en 2011. “Je
voulais être libre de pouvoir mettre en pratique
un modèle de management libéré et diffuser les
valeurs qui me portent”, explique-t-elle. L’humain
est au cœur du système qu’elle a créé et qui a
pour but d’accompagner les entreprises dans
leur transformation digitale. En parallèle de sa vie
professionnelle, Françoise Constanty est très investie
dans des associations et clubs qui contribuent au
développement de son territoire. Participer aux
Femmes de l’économie lui permet de mettre en
avant une nouvelle cause : celle des femmes chefs
d’entreprise dans le domaine des technologies
de l’information et de la communication. “Les
NTIC, l’innovation et la recherche ne sont pas des
domaines réservés aux hommes, mais des milieux
où les femmes ont de réels atouts”, conclut-elle.
Audrey Barros
Fidance
Faire profiter le plus grand nombre
A
© Emeline Corveleyn
près plus de dix ans à exercer dans le secteur bancaire, Audrey Barros a créé, en 2007, Fidance, une
entreprise d’accompagnement financier. “J’ai voulu me mettre à mon compte pour permettre à
chaque entreprise qui a un bon dossier de trouver un financement et ainsi se développer, alors que
certaines banques refusent des dossiers pour des raisons subjectives”, confie-t-elle. Depuis cette année, Audrey
Barros a même participé à la création d’une coopérative de financement dont elle est la présidente, où des
entrepreneurs se regroupent pour prêter des fonds à d’autres créateurs d’entreprises. Faciliter l’accès au
financement et toucher le plus grand nombre, tel est le crédo de cette chef d’entreprise pleine d’ambition.
“J’aimerais également développer nos activités sur toute la région, et ne pas rester cantonnée à Lyon”,
ambitionne-t-elle. Et si Audrey Barros a candidaté aux trophées des Femmes de l’économie, c’est en premier
lieu par “envie de communiquer l’envie” à d’autres femmes de devenir chefs ou dirigeantes d’entreprise.
Charlotte Wieder
Groupe SEB
Passionnée d’innovation
C
harlotte Wieder a toujours été attirée par
l’innovation. Son diplôme de docteur en
génie industriel en poche, elle entre chez le
groupe SEB au poste, tout juste créé, de community
manager innovation. “J’ai sauté sur cette opportunité, presque exceptionnelle en France, qui était
un parfait compromis entre ce que je savais déjà
faire et ce que je recherchais”, se souvient-elle.
Car l’innovation est au cœur de sa fonction.
Elle a notamment mis en place un réseau social
interne au groupe SEB et au secteur innovation
pour développer, entre les membres, une façon
de travailler collaborative. Un outil qu’elle espère
rendre incontournable dans le futur. Si Charlotte
Wieder a choisi de participer aux trophées des
Femmes de l’économie, c’est pour se créer un
réseau local et national car “la notion de réseau est
très importante dans la vie professionnelle”, comme
elle le dit elle-même. C’est aussi un moyen pour
elle de rencontrer et découvrir des femmes aux
parcours variés et exceptionnels.
La mixité, une qu estion au cœur des action s de la Caiss e d’Éparg ne Rhône-A lpes
B
anque de proximité au service du développement du territoire, c’est tout naturellement que la Caisse d’Épargne
Rhône-Alpes (CERA) s’est rapprochée des Femmes de l’économie. “Cet événement, révélateur de talents au féminin
dans notre économie régionale, est tout à fait en phase avec ce que nous sommes”, résume Stéphanie Paix, Président
du directoire de l’établissement bancaire. Outre l’entrepreneuriat, valeur au cœur des actions de la Caisse d’Épargne
Rhône-Alpes, la question de la mixité est aussi essentielle pour la banque. Chaque année depuis 2012, l’institution publie un baromètre annuel pour
déterminer les profils et les besoins de femmes entrepreneures. Une association, “Mixités by CERA”, a même été créée au sein de l’établissement il y
a un peu plus d’un an pour lutter contre les stéréotypes et promouvoir la mixité dans les fonctions d’encadrement. “Notre volonté est de permettre à
chacun, hommes et femmes, de s’épanouir professionnellement et personnellement”, met en avant Stéphanie Paix. La Présidente tient à féliciter les
nominées de cette cérémonie des Femmes de l’économie et les encourage à toujours avoir du plaisir dans ce qu’elles font aujourd’hui et dans ce qu’elles
entreprendront demain.
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rhône-alpes AUVERGNE
Prix Femme commu nica nte
les nomin é es
Virginie Poujol
My Crazy Touch / My CT Consulting
Valoriser l’Auvergne
T
itulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie biologique qui la destinait à faire de la R&D, Virginie
Poujol a pourtant choisi la voie de la communication pour sa carrière. “J’ai très vite été détectée
pour mes capacités à convaincre et à prospecter et je me suis rapidement retrouvée sur le terrain”,
explique-t-elle simplement. Après différents emplois, elle crée il y a sept ans sa propre entreprise divisée
en deux volets baptisés My Crazy Touch et My CT Consulting. L’un porte sur la création de décors et
de sculptures, l’autre consiste en des conseils en marketing et communication. Virginie Poujol dispense
même ses conseils et ses compétences de façon bénévole, notamment au sein de la Chambre
Professionnelle du Conseil d’Auvergne. “Je veux aider à valoriser la région Auvergne à laquelle je suis
très attachée et qui a de beaux atouts, ainsi que la région Rhône-Alpes”, met-elle en avant. Elle espère
bien entraîner d’autres personnes dans son sillage.
Phoebus Communication
Amener plus de femmes
dans les CCI
M
arie-Luce Bozom a choisi de créer son
agence, Phoebus Communication,
après un licenciement, mue par la
volonté de ne plus être salariée. “J’ai choisi
ce domaine car un bilan de compétences a
confirmé que le relationnel et l’organisation
sont mes domaines d’aisance”, confie-t-elle.
Pour lancer son activité, Marie-Luce Bozom
a pu compter sur l’appui inconditionnel de
son réseau composé de chefs d’entreprises
auvergnats qui l’ont tout de suite soutenue.
Outre son rôle de dirigeante, Marie-Luce
Bozom a toujours été très impliquée dans des
réseaux et des institutions. Notamment dans
les Chambres de Commerce et d’Industrie du
Puy-de-Dôme et d’Auvergne, où elle est élue
et bénévole depuis une dizaine d’années.
Elle regrette d’ailleurs que peu de femmes ne
postulent à des mandats dans les CCI. C’est
pourquoi elle veut profiter de sa participation
aux trophées des Femmes de l’économie pour
inciter d’autres femmes à s’y intéresser.
Catherine Daar
Daar Communication
Pas de chemin tout tracé
C
’est en 2010 que Catherine Daar a créé
son agence de relations publiques et
marketing internet. Depuis peu, elle l’a
repositionnée sur la prévention de crise digitale,
profitant de l’occasion pour rebaptiser son
entreprise Daar communication. “J’aimerais
aider les organisations et les entreprises à ne
jamais avoir de crise sur le net. Et, si crise il y a,
leur montrer qu’elle peut nous faire avancer”,
synthétise-t-elle. Difficile d’imaginer, en voyant
© CCI63
Marie-Luce Bozom
sa réussite professionnelle, que Catherine
Daar a arrêté l’école à l’âge de seize ans !
Ses diplômes, elle les a passés plus tard, une
fois revenue en Suisse après 15 ans passés à
l’étranger entre Londres et New York. “Quand
j’engage une personne, je ne regarde pas les
diplômes, ils ne m’intéressent pas. Aujourd’hui,
grâce au web, il suffit d’avoir envie pour
apprendre et je suis heureuse de cette démocratisation des études”, souligne-t-elle. Chef
d’entreprise et mère célibataire, Catherine
Daar illustre à elle seule le fait qu’il n’y a aucun
chemin tracé et que n’importe quelle femme
peut réussir à mener une belle carrière.
La Ba nque du Léman encourag e les femmes à s ’associe r à de s projet s h u main s
L
a Banque du Léman est une toute nouvelle banque de l’espace économique suisse puisqu’elle a été créée en 2014. Filiale de la Caisse
d’Epargne Rhône-Alpes, c’est grâce à cette dernière qu’elle a pris connaissance du trophée des Femmes de l’économie et qu’elle en
est devenue partenaire. “Ce projet est porteur de valeurs humaines tout comme notre banque qui a une communication humaine et
connectée”, ajoute Christian Lefaix, Directeur Général de la Banque du Léman. Le partenariat a été une évidence pour l’établissement
qui lui-même repose sur la notion d’entrepreneuriat. Car, comme le souligne Christian Lefaix, la Banque du Léman est partie de zéro à sa
création et a pour objectif d’atteindre 10 000 clients dans 5 ans. La banque soutient par ailleurs de nombreuses causes afin de tisser de vrais liens avec
des acteurs et des entreprises, aussi bien français que suisses. Elle tient d’ailleurs à féliciter et encourager les chefs d’entreprise, les dirigeantes et toutes
les femmes nominées de cette édition Rhône-Alpes à continuer de s’associer à des projets à fortes valeurs humaines comme les Femmes de l’économie.
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rhône-alpes AUVERGNE
Pr ix Femme directrice comme rciale
les nomin é es
Laurence Barthès
ROVIP
Promouvoir la mixité
en entreprise
I
© Claus Photographie
ngénieur en matériaux, Laurence Barthès a
complété sa formation sur le plan commercial.
“Cela m’a paru nécessaire car, en tant que
femme, je n’ai pas forcément trouvé un poste
correspondant à mon bagage technique.
Grâce à ma formation, j’ai eu un vrai emploi
dans la plasturgie”, confie-t-elle. Il y a treize
ans, elle est entrée chez Rovip, une entreprise
familiale. Arrivée en tant que chef de marché,
Peggy Gebelin
Fan Lingerie by Assia
Une réorientation
des plus réussies
A
près 18 années passées en tant
qu’ambulancière au Samu de Lyon,
Peggy Gebelin a ressenti le besoin de
changer d’univers professionnel. Sans pour
autant abandonner son emploi, elle devient en
parallèle vendeuse à domicile indépendante
pour une marque de lingerie. Aujourd’hui, elle
est responsable du développement national et
international de la marque de lingerie Fan. “J’ai
elle a évolué pour y devenir, dès 2007, directrice
commerciale. Un poste et une société qu’elle
ne compte absolument pas quitter dans les
années à venir mais, au contraire, continuer
à faire progresser. En participant aux trophées
des Femmes de l’économie, Laurence Barthès
souhaite mettre en avant la mixité comme
facteur de performance pour une entreprise. “A
partir du moment où une femme compétente
souhaite adhérer aux projets d’une entreprise,
elle ne doit pas être freinée”, martèle-t-elle. Sa
candidature est aussi un moyen de promouvoir
un autre type de management, participatif et
opérationnel.
intégré cette entreprise car j’étais en accord
avec la politique internationale de la marque
et pour le challenge de ce poste”, livre-t-elle.
Une mission qu’elle mène avec succès depuis
presque deux ans, en ayant considérablement
augmenté le nombre de présentatrices et de
clientes en France. Depuis septembre 2015,
Peggy Gebelin est chargée d’une nouvelle
tâche : développer la dernière marque créée
par l’entreprise, Amazone, destinée aux femmes
atteintes par le cancer du sein. “Une partie des
bénéfices sera reversée à une association de
lutte contre cette maladie”, confie-t-elle. Un
projet qui lui tient à cœur.
L’ EMLYON Business School œuv re po ur la visibilité des femme s da ns l e monde du b usine ss
E
MLYON Business School ne s’adresse pas seulement aux étudiants. Différentes formations continues sont en effet ouvertes aux cadres,
managers et dirigeants d’entreprise. L’établissement cherche à se rapprocher le plus possible de la parité dans la sélection de
candidats pour ses divers cursus. L’année dernière, le Programme Général de Management avait accueilli 34 hommes et 34 femmes,
ce qui lui valut le nom de “Promotion Mars et Vénus”. “C’est quelque chose d’important pour nous, car plus il y a aura de femmes dans des
formations de qualité comme les nôtres, plus elles seront présentes dans les conseils exécutifs, d’administration ou de direction”, explique-ton à EMLYON Business School. L’école propose même une formation spécifique pour les femmes qui souhaitent siéger dans des conseils d’administration,
le certificat “Objectif Administratrice”. “Les femmes doivent vraiment prendre leur place car elles sont une réelle valeur ajoutée dans les environnements
business”, souligne l’établissement.
Rejoignez l’Association
l’association rassemble la communauté des trophées autour de rencontres professionnelles chaleureuses.
elle maintient, facilite les échanges et permet le développement du réseau des membres adhérents.
Fédérez - développez - échangez - partagez
Le Club
pour adhérer, contactez Amandine Rollin - 01 53 04 36 76 - [email protected]
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rhône-alpes AUVERGNE
Pr ix Femme à l ’intern ational
les nomin é es
Séverine Besson-Thura
Teclis
Rassurer et encourager les femmes
S
éverine Besson-Thura a choisi d’exercer dans le domaine du marketing industriel. D’abord à son
compte, elle s’est ensuite mise au service de son principal client de l’époque, Teclis. “L’entreprise a
eu conscience qu’elle avait besoin de marketing, mais tous les employés n’en étaient pas convaincus ! J’ai dû faire mon chemin et montrer que le marketing scientifique existe”, se souvient-elle. Au bout
de quelques années, Séverine Besson-Thura s’est vue proposer la tête de l’entreprise lors du départ en
retraite des dirigeants. “J’ai d’abord refusé mais finalement accepté, après réflexion et consultation
de clients et partenaires. Malheureusement, beaucoup de femmes qui se trouvent dans cette situation
déclinent tout bonnement l’offre”, regrette-t-elle. Participer aux trophées des Femmes de l’économie
est, pour elle, un moyen de rassurer et d’encourager les femmes à se lancer et accepter des fonctions
haut placées.
Sonia Belmar
en bas de l’échelle, en tant qu’assistante
commerciale, elle a petit à petit gravi les
échelons jusqu’à être, aujourd’hui, directrice
générale de MetPro France. Un aboutissement
professionnel que Sonia Belmar souhaite
parfaire. “Pour le moment, je suis chargée du
développement commercial de quatre pays,
mais j’aimerais évoluer encore et pourquoi pas
devenir directrice international”, confie-t-elle.
MetPro France
Du bas en haut
de l’échelle
S
onia Belmar s’est orientée dans la voie du
commerce international lors de ses études,
par passion. “Depuis petite, j’ai toujours
été passionnée par les échanges entre pays
de cultures et de langues différentes”, se souvient-elle. Les opportunités et circonstances
de la vie l’ont amenée vers le secteur industriel
dans lequel elle a bâti toute sa carrière. Arrivée
Et c’est pour montrer à d’autres femmes de
l’industrie qu’il est possible de réussir dans ce
milieu, aussi bien qu’un homme, qu’elle a
décidé de participer aux trophées des Femmes
de l’économie.
Nathalie Jacquet
Aroma-One
Devenir une référence en France
P
endant vingt ans, Nathalie Jacquet a travaillé dans un laboratoire d’aromathologie. “A mon
époque, il n’y avait pas de parcours académiques pour étudier les huiles essentielles. Le plus simple
était de rentrer dans la vie professionnelle pour tout apprendre sur ce domaine”, explique-t-elle.
Après avoir travaillé à l’étranger, Nathalie Jacquet se rend compte que les huiles essentielles sont peu
utilisées dans les cosmétiques en France alors qu’elles ont de grandes vertus pour la peau. Elle décide
alors de créer son entreprise, Aroma-One, et ses propres produits destinés aux spas. Ses deux marques,
Rose & Pepper et Clé des champs, sont déjà des références dans des pays comme le Kazakhstan,
le Liban ou le Congo. “C’était un vrai challenge d’exporter dans des pays où les personnes ont une
histoire très différente de la nôtre”, livre Nathalie Jacquet. Elle espère pour l’avenir devenir une marque
incontournable, mais cette fois, de l’Hexagone.
L’égalité femme s/hommes en Rhône-A l pes
L
’accompagnement dans la création d’entreprise tient une place importante en Rhône-Alpes. Ainsi, le site internet
“jecree-en-rhonealpes.fr” recèle une mine d’informations à portée de clic pour les porteurs de projet.
Un plan entrepreneuriat féminin 2014-2017 vise aussi à augmenter durablement le nombre de femmes entrepreneures, en leur facilitant l’accès aux dispositifs d’aide à la création/reprise, dans un objectif d’égalité professionnelle,
de croissance et d’emploi en Rhône-Alpes. Le guide “Créatrices d’entreprise en devenir : J’y vais ou j’y vais pas ?” a été publié dans cette optique.
Les Trophées des Femmes de l’Economie correspondent à cette ambition de mise en valeur des talents rhônalpins. Toutes les nominées sont des
symboles de réussites professionnelles. Elles font figure d’exemples pour les jeunes générations. Or, l’avenir se joue aussi dans la capacité de notre
jeunesse à trouver des modèles auxquels s’identifier et ainsi, oser s’investir et explorer de nouveaux horizons professionnels..
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Épa
nouis
comme
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Document non contractuel à caractère publicitaire. Octobre 2014 - Conception : APICIL - Crédit photo : Getty Images
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rhône-alpes AUVERGNE
Au cœur de l’orga nisation : la s ouve raineté d u jury
C
omposé d’associations professionnelles de réseaux féminins et des partenaires des “Femmes de l’économie”, le jury de cette édition a mis toute
son expertise du tissu économique territorial et son impartialité en commun pour délibérer. L’étape finale de cette délibération s’est tenue le
22 septembre au Novotel de Clermont-Ferrand. Chaque dossier a été soigneusement étudié, avant que ne soient sélectionnées les nominées.
Les lauréates élues, ce même jour, ne seront connues qu’au moment de la cérémonie.
Les “Femmes de l’économie” remercient tous leurs membres du jury pour le temps, l’énergie et l’objectivité dont ils ont fait preuve :
Girlz in web • Cefam • CONSEIL RéGIONAL RHôNE-ALPES • DCF LYON • FCE Grenoble • BUSINESS WOMAN • CESI • IDRAC LYON • Caisse
d’épargne Rhône-Alpes • La Vie Claire • Association Progrès du management • Entreprendre au féminin • PWN • EML EXECUTIVE • EUROPEAN MANAGEMENT ASSISTANTS FRANCE & DCF • RéSEAU ENTREPRENDRE RHôNE-ALPES • BUSINESS & PROFESSIONAL WOMEN RHôNE-ALPES • ANDRH
• BPW Saint-Etienne • PROFESSIONAL WOMEN’S NETWORK • LAGARDERE METROPOLES • CCLD RECRUTEMENT • BREF RHôNE-ALPES AUVERGNE •
MERIAL • WASARI • NOVOTEL BRON EUREXPO & DCF • BPW Rhône-Alpes • IGS • Supplément dame • FCE Rhône-Alpes • AGERA • AME •
REF • Femmes Pionnières Rhône-Alpes • BPW Lyon • ACTION’ELLES • CGPME Pôle Femmes • AIN ASSURANCE • ANDRH RA • DCF ClermontFerrand • DCF Auvergne • Club Potenti’elles • Club Réflexe Brézet • Club des Hôteliers Clermontois • Le Journal de l’Eco • FCE •
Jeune Chambre Economique • Clermont Première • Caisse d’Epargne Auvergne et Limousin • Club de la Presse • Novotel ClermontFerrand/Club Hôtelier Clermontois • APSILON • Réseau des Communicants d’Auvergne (2CIA) • Club des Entrepreneurs • Chambre
Professionnelle du Conseil d’Auvergne • CJD • Club des 1000 entreprises citoyennes d’Auvergne • DCF Issoire VAS • DFCG • Diplômés
de ESC Alumni • Groupement des Créateurs d’Entreprises • IESF Auvergne • Les Portauvergnats • Réseau Entreprendre Auvergne
Ric ard soutient l ’entrepreneur iat
féminin mais pas s e ulement
C
onnu essentiellement comme
étant le fabricant du pastis
qui porte son nom, Ricard est
également leader français dans la
fabrication et la vente de spiritueux. Ce sont ainsi, 35 marques prestigieuses que le groupe possède, grâce à une série d’acquisitions et
de rachats. “C’est très courageux, de la part de ces femmes, d’avoir
créé leur entreprise et même, pour certaines, d’avoir osé entamer
un virage à 360°”, considère Cécile Le Franc, responsable communication régionale du groupe. Cette dernière ne tarit d’ailleurs pas
d’éloges sur les participantes, les qualifiant de “femmes talentueuses,
pleines d’idées”, et même de “vraies guerrières”. Ricard est également partenaire d’autres causes qui mettent en avant l’entrepreneuriat, aussi bien masculin que féminin. Le groupe soutient en effet de
nombreux clubs d’entreprises ainsi que le réseau Entreprendre, véritable accompagnateur des futurs créateurs ou repreneurs de PME.
T
out commence le 29 avril 1980 aux Etats-Unis. Chris, un petit garçon de
7 ans vivant à Phoenix, en Arizona, est atteint de leucémie. Son vœu le
plus cher : devenir policier. Sa mère et une équipe de policiers réalisent
son vœu en lui faisant passer une journée extraordinaire aux côtés des forces
de l’ordre. Make-A-Wish® est né. Depuis, la Fondation Make-A-Wish® s’est développée sur les cinq continents, dans 52 pays. ONG reconnue par l’ONU,
Make-A-Wish® réalise le vœu d’un enfant gravement malade quelque part
dans le monde, toutes les 22 minutes. Ces vœux visent à apporter aux enfants
malades, espoir, courage et joie dans les moments difficiles. Les bénévoles
veillent à ce que chaque vœu soit “magique” et reflète la personnalité de
l’enfant.
Make-A-Wish® France, association caritative à but non lucratif, réalise elleaussi depuis 2005, les vœux d’enfants de 3 à 17 ans atteints d’affections
graves. Grâce au soutien de partenaires et de donateurs Make-A-Wish®
France a pu réaliser 136 vœux en 2014.
Ain Assurance : u n par tenaire très en gag é
S
tructure principalement dédiée aux entreprises, Ain Assurance s’adresse aussi aux particuliers. Elle a été créée en 2007 par
Sylvain Tillière. Partenaire des Trophées des “Femmes de l’Economie” en Rhône-Alpes, cela fait maintenant deux ans que l’entreprise l’est également pour la cérémonie en Provence-Alpes-Côte d’Azur. “J’ai été épaté par les différents parcours de ces
femmes qui ont comme mérite de travailler à des postes importants tout en continuant à avoir une vie de mère de famille”, confie
Sylvain Tillière. C’est pourquoi, à travers ce partenariat, il soutient les femmes entrepreneures et dirigeantes pour leur permettre
d’avoir un rebond, qu’il soit commercial ou économique, et pour les mettre en lumière. Ain Assurance est également membre du réseau Entrepreneurs
d’Avenir pour la région Rhône-Alpes. “Nous voulons mettre en avant les entreprises qui ont une sensibilité RSE, des entreprises bienveillantes par rapport
à la planète et leurs salariés”, précise-t-il. Des PME et PMI qui ont été trop souvent oubliées avant la crise alors qu’elles sont, selon lui, la source vive de
l’économie française.
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Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 21 octobre 2015
Bref+
rhône-alpes AUVERGNE
Cap entrepreneur
en collaboration avec
Après quinze années passées à des postes financiers, Isabelle Moyon a endossé des responsabilités de direction opérationnelle.
Désirant franchir un palier, elle suit la formation AMP d’EMLYON et devient directrice générale de Mille et Un Repas.
Isabelle Moyon : “Avec l’Advanced Management
Au cours de sa carrière, Isabelle Moyon a finalement toujours obtenu les postes qu’elle visait.
Après un DESS de contrôle de gestion à Lyon II,
elle a d’emblée trouvé un poste correspondant à ses compétences dans une société de
services numériques, le groupe GSI. D’abord à
Lyon puis à Londres, sur une fonction à responsabilités : directrice financière de la filiale
de facility management. Fin 1998, elle décide,
pour des raisons familiales, de revenir sur Lyon
et rejoint immédiatement le groupe Securitas
comme directrice financière de la branche
télésurveillance. Bien. Mais pas suffisant. Après
quinze ans dans la finance, Isabelle Moyon
souhaite s’investir différemment et prendre
de la hauteur. Cinq ans après son arrivée chez
Securitas, elle devient directrice des opérations.
“C’est à ce moment qu’un basculement s’est
opéré”, se souvient-elle. Dès lors, elle évoluera
davantage dans la gestion de projets, dans le
management d’équipes, dans la relation clients.
Quatre autres années s’écouleront avant qu’elle
ne soit nommée à la direction de l’activité
“géolocalisation”. Mais l’aventure prend fin en
2012 lorsque Securitas se réorganise.
Rebondir avec une formation
Ce sera l’opportunité pour elle d’évoluer encore. “Je souhaitais devenir directrice générale
d’une entité. J’ai découvert le programme AMP
et compris qu’avec cette formation, je pouvais
prendre mon destin en mains”. La “formation de
dirigeant dispensée par des dirigeants” propose
d’étudier des cas pratiques. C’est ce qui plaît
souvent aux candidats et Isabelle Moyon ne
déroge pas à la règle. “Cela m’a apporté beaucoup en termes de vision globale, de stratégie
d’entreprise. C’était un enrichissement à chaque
rendez-vous ! Sur la forme, c’est un apprentissage individuel et collaboratif durant lequel
on a la liberté de poser les questions que l’on
© A Razia
Programme, on prend conscience du métier de dirigeant”
veut”. Son projet devient accessible. Mieux !
Grâce au réseau des participants AMP, elle finit
par approcher le président de la société Mille
et Un Repas. Et quelques mois plus tard, en
septembre 2013, elle en devient la directrice
générale !
précise-t-elle. “On prend du recul, on prend conscience du métier de dirigeant, de ses responsabilités sociales et environnementales”.
Isabelle Moyon a réussi à fédérer les équipes
autour d’un projet commun : la renaissance
de Mille et Un Repas, société de restauration
orientée sur la “gastronomie collective”. Elle a
commencé à réorganiser l’entreprise : nouvelle
stratégie, refonte des outils informatiques avec
des investissements lourds, réorganisation,
nomination d’experts dans chaque secteur,
nouvelle offre commerciale d’assistance technique, ouverture d’une filiale dans le Nord,
financement de la croissance et même réflexion
sur une introduction en bourse. Le chiffre
d’affaires de l’entreprise s’est établi en 2015 à
37,3 millions d’euros, en progression de 4,5 %,
soit quatre fois plus que la moyenne du marché !
A ce jour, Mille et Un Repas œuvre dans 120
restaurants collectifs et possède deux grandes
cuisines. La société gagne des parts de marché, tant sur les établissements scolaires que
sur les entreprises et administrations. Elle est
notamment reconnue pour son concept “Zéro
Gaspil®” : grâce à la qualité et à l’abandon du
self au profit d’un libre-service, les déchets de
plateaux ont été divisés par… vingt !
“J’ai tout de suite mis en œuvre mon apprentissage en réalisant le diagnostic stratégique de
l’entreprise et en définissant des axes de progrès. Grâce à AMP, j’étais beaucoup plus sereine.
J’avais acquis des connaissances, des outils et
de la confiance. Et de l’extérieur, j’étais légitime
pour mener cette mission”, commente-t-elle.
De la théorie à la pratique
Le programme AMP a-t-il radicalement changé
la vie d’Isabelle Moyon : accès à un réseau,
nouvelles compétences, prise de hauteur. “C’est
aussi un travail de développement personnel”,
Alban Razia
Bio express :
1964 : Naissance à Guérande,
1989 : DESS de contrôle de gestion à Lyon II,
1990 : Entrée chez GSI, à Lyon puis Londres,
1999 : Entrée chez Securitas,
2012 : Diplômée de l’Advanced Management
Programme (AMP) d’EMLYON,
2013 : Directrice générale de Mille et Un
Repas.
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rhône-alpes AUVERGNE
Cap entreprise solidaire
en collaboration avec
L’adaptation des logements des seniors est une nécessité pour leur permettre de demeurer le plus longtemps possible
chez eux. Grégor Ozbolt, fondateur de NGO Aménagement, a développé un outil de diagnostic des logements avec l’aide
d’un ergothérapeute et assure toute la mise en œuvre des travaux.
Les voyages forment-ils vraiment la jeunesse ?
Dans le cas de Grégor Ozbolt, assurément oui. En
tous cas, cela a renforcé sa capacité à s’adapter
et à initier des projets. Parisienne d’origine, la
famille de Grégor arrive dans l’Ain dans les années 90 lorsque le père, cadre bancaire, plaque
tout pour racheter une entreprise de traitement
de surfaces. Grégor s’engage quant à lui dans un
Bac pro maçonnerie en alternance (il devient
chef d’équipe chez GCC) puis rentre à l’Isco
de Grenoble pour devenir conducteur de travaux, son ambition du moment. Parmi ses faits
d’armes : la gestion du chantier de restauration
de l’école nationale de musique à Villeurbanne
pour Cari en 2009 (il a alors 23 ans !). Mais un
événement tragique change tout. Le décès du
papa génère un besoin d’oxygène pour Grégor
et ses deux sœurs. Il prend son sac à dos et part
un an et demi en Océanie et en Asie. “J’y ai pris
tous les jobs que je pouvais trouver et que je
n’aurais jamais faits en France” se souvient-il.
“Cela m’a donné envie de me fixer des objectifs
plus grands, avec plus de valeur ajoutée”.
Une expérience personnelle
Fin 2011, retour en France comme conducteur
de chantier (il n’y a pas de chômage dans la
profession !) pour Paris Habitat. Il gère alors
l’entretien et la restauration de logements
sociaux. “C’est là que j’ai appris à réaliser des
logements pour personnes à mobilité réduite”.
Puis il s’occupe de rénovation de bureaux de
luxe. Il s’essaie enfin au SAV, sans être convaincu. Lors d’une soirée à Lyon, il rencontre le
fondateur d’une start-up en incubation à EMLyon qui l’embauche pour développer l’affaire.
Il quitte son job pour retrouver la capitale des
Gaules. Mais la boîte ferme après huit mois.
Face à l’adversité, Grégor Ozbolt songe que
© A Razia
NGO Aménagement veut contribuer au maintien
des seniors à la maison
le moment est venu de concrétiser une idée
qu’il entretient depuis quatre ans. “En 2009,
ma grand-mère est tombée et nous avons mis
quatre mois avant de trouver comment sécuriser
son logement pour qu’elle y reste. Je me suis dit
qu’il y avait un créneau dans l’adaptation des
logements seniors mais je ne voulais pas non
plus être un maçon de quartier !”
La solution : décloisonner les métiers
Alors, comment apporter sa pierre à ce problème
de société ? Avec l’aide d’un ergothérapeute,
Kévin Giuga, il réfléchit à une solution globale
pour les logements, décloisonnant tous les
corps d’état. Pour débuter rapidement une activité, Grégor Ozbolt crée NGO Aménagement en
octobre 2014. Il gère quelques petits chantiers
ponctuels tandis qu’il débute, avec Kévin Giuga,
la mise au point d’un outil informatique de diagnostic des logements. “L’idéal serait de généraliser en France l’utilisation de notre diagnostic, de
manière préventive, afin d’adapter les logements
des seniors avant qu’une difficulté n’apparaisse”,
estime l’entrepreneur. Pour ce faire, il faudrait
l’appui de grands acteurs comme des assureurs.
“Les assureurs débutent la vente de leur contrat
dépendance. Notre diagnostic pourrait être un accessoire parfait dans leur démarche”. Les Caisses
de retraite pourraient également être intéressées, les associations d’aide à domicile, de portage de repas… Mais si tout le monde trouve
l’idée formidable, personne n’a encore fait le
pas. Les distinctions ne manquent pourtant pas
à Grégor Ozbolt : incubé EMLyon, Prix JEA (jeune
entrepreneur de l’année), porteur de projet de
la Fondation Emergence, prix Lions de demain !
Le “décollage” est long mais Grégor pense pouvoir annoncer d’ici peu un adossement sérieux
qui donnera un coup de booster à l’activité.
Alban Razia
Vieillir à domicile :
“marché” en devenir
un
L’enjeu est connu : vieillir à domicile plutôt
qu’en maison de retraite séduit autant les
personnes que les pouvoirs publics qui y
voient un moyen de contenir une explosion
des dépenses. En 2035, 25 % des Français
auront plus de 65 ans et l’on sait que
neuf personnes sur dix souhaitent rester
le plus longtemps possible chez elles. On
estime que 2 millions de logements devront
être aménagés d’ici à 2030.
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rhône-alpes AUVERGNE
Cap entreprise familiale
en collaboration avec
Débutée il y a soixante ans sur le négoce de bouteilles vides, l’aventure Dupessey s’est prolongée dans le transport par lots.
Aujourd’hui, la fille du fondateur a permis à l’entreprise de sortir de la crise.
Dupessey, un transporteur qui résiste aux crises
Cette histoire débute en 1955. Cette année-là,
un jeune habitant de Rumilly (Haute-Savoie),
Serge Dupessey, se lance dans le négoce de
bouteilles en verre vides. Une activité modeste
qui consiste, à l’aide d’un triporteur, à récupérer des bouteilles dans les bars et restaurants,
à les laver et à les revendre, notamment à des
vignerons. Quatre ans plus tard, l’entrepreneur
aborde le marché de la bouteille neuve avec
un fournisseur italien. Il acquiert un camion
et, pour ne pas “bêtement” traverser les Alpes
à vide, il se fait transporteur ! Les bases du
groupe étaient jetées. A partir de 1967, le
transport devient une activité à part entière.
Le développement ne s’arrêtera jamais.
l’envergure de la flotte. “Nous avons présenté
nos plans en interne afin d’éteindre les craintes
de licenciement”, explique Carole Dupessey.
“J’ai une fibre sociale très développée. J’ai mis
en place un partenariat avec des ostéopathes
pour les chauffeurs. Nous communiquons beaucoup et au final, nous négocions des accords
d’entreprise qui sont signés par les trois syndicats présents !”
Dans le même temps, les certifications environnementale et santé/sécurité sont mises en
place tandis qu’une filiale voit le jour en Espagne. Enfin, le groupe Dupessey se développe
en 2014 sur un nouveau métier : le transport
par lots partiels, avec la création de Dupessey
Distribution.
L’ensemble de ces ingrédients permet aujourd’hui au groupe d’être à peu près à l’équilibre. Il s’apprête à lancer une opération de
croissance externe en rachetant un transporteur sur un métier de niche.
Aujourd’hui le groupe emploie 350 personnes
et réalise 70 millions d’euros de chiffre d’affaires : 10 % pour les bouteilles, 90 % pour le
transport. La flotte comprend 250 tracteurs et
500 semi-remorques. Dupessey travaille pour de
grands groupes (Roxane, Danone, Nestlé) comme
pour de petites entreprises et pour lui-même
(transport des bouteilles). Serge Dupessey a
donc mené sa barque avec brio, ouvrant des
dépôts à Corbas, Vedène (Vaucluse), Pont-surYonne (Yonne), ainsi qu’une filiale en Italie.
Alban Razia
Relève familiale à partir de 1993
Batterie de mesures face à la crise
En 1993, l’activité devient telle qu’il ne peut
plus assumer seul la direction. C’est à ce moment que sa fille, Carole, entre dans la partie.
A trente ans, elle quitte son métier d’avocat
d’affaires pour devenir directrice générale déléguée de la société familiale. En 2008, elle
devient PDG de la société de transport. Aujourd’hui, Serge Dupessey est encore à la
tête de son activité historique de négoce de
bouteilles et le groupe s’ouvre au reste de la
famille. Le frère de Carole a rejoint l’activité
“bouteilles” tandis que l’on retrouve le fils de
sa sœur dans l’activité “transport”.
A partir de 2008, la crise pointe son nez et
la concurrence de l’Est s’exacerbe. “Cela a été
une catastrophe”, se souvient Carole Dupessey. “Nous avons été confrontés à une baisse
des volumes et à une baisse des prix. Mais nous
n’avons pas licencié et avons mis en place une
stratégie de résistance”. Une stratégie à plusieurs étages. D’abord avec la mise en place
d’une cellule commerciale pour capter du trafic supplémentaire. Ensuite, en développant
l’affrètement (sous-traitance) et le “tractionnariat” (sous-traitance exclusive) afin de répondre aux nouveaux marchés sans modifier
Historique :
1955 : Création d’une activité de négoce de
bouteilles vides en verre par Serge
Dupessey,
1967 : Lancement d’une activité de transport
distincte,
1993 : Carole Dupessey entre dans l’entreprise,
2000 : Ouverture d’une filiale en Italie,
2008 : Carole Dupessey devient PDG de la
société de transport,
2009 : Développement de la sous-traitance et
du tractionnariat,
2013 : Création d’une filiale en Espagne.
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