Pour comprendre l`ischémie cérébrale transitoire (ICT)

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Pour comprendre l`ischémie cérébrale transitoire (ICT)
Pour comprendre l’ischémie
cérébrale transitoire (ICT)
Table des matières
Qu’est-ce qu’une ICT?
1-1
Qu’est-ce qu’un AVC?
1-2
Qu’est-ce qui provoque une ICT?
2-1
Reconnaître une ICT et un AVC
3-1
Diagnostic
4-1
Traitement
5-1
Facteurs de risque
6-1
Réduire les risques
7-1
Lexique sur l’ICT et l’AVC
8-1
Qu’est-ce qu’une ICT?
Qu’est-ce qu’une ICT?
ICT est l’abréviation de « ischémie cérébrale transitoire ». Transitoire
signifie de courte durée et ischémie signifie un flux sanguin insuffisant.
Une ischémie cérébrale transitoire est une diminution momentanée du
flux sanguin vers le cerveau. On la qualifie souvent de « mini-accident
vasculaire cérébral ». Une ICT est un avertissement sérieux d’un risque
accru d’accident vasculaire cérébral (AVC). De plus, une fois que vous
avez eu une ICT, votre risque d’en subir d’autres augmente.
Une ICT est un problème temporaire qui se produit lorsqu’une partie
du cerveau ne reçoit pas l’apport en sang dont il a besoin. Par le fait
même, le cerveau est privé de carburant, soit l’oxygène et les nutriments
nécessaires à son bon fonctionnement. Il en résulte des problèmes
neurologiques (système nerveux) de courte durée comme :
une faiblesse
des troubles d’élocution
des problèmes visuels
un mal de tête
des étourdissements
La plupart des ICT ne durent qu’un court moment, soit entre 30 secondes
et 10 minutes, mais peuvent parfois durer jusqu’à 24 heures. Une ICT
d’une durée de quelques secondes ou de quelques minutes ne laisse
généralement pas de séquelles apparentes, même si certaines cellules
du cerveau peuvent avoir été endommagées. Des lésions mineures au
cerveau passent souvent inaperçues car il reste amplement de cellules
saines pour maintenir les fonctions cérébrales normales.
Il est possible que vous ne soyez pas familier avec certains termes
médicaux dans le présent guide. Les termes écrits en caractères
gras sont expliqués dans le lexique à la fin du guide.
1-1
Qu’est-ce qu’une ICT?
Qu’est-ce qu’un AVC?
Un accident vasculaire cérébral est une
perte soudaine de la fonction cérébrale.
Elle est causée par une interruption de
l’apport sanguin au cerveau (AVC ischémique)
ou encore la rupture d’un vaisseau sanguin
(AVC hémorragique). L’interruption de
l’apport sanguin ou la rupture d’un vaisseau
sanguin font mourir les cellules nerveuses
(neurones) de la région affectée. Les effets
d’un AVC dépendent de l’endroit du
cerveau qui a subi les dommages ainsi
que de l’étendue des dommages.
AVC ischémique
Parce que le cerveau contrôle tout ce que nous disons,
faisons et pensons, un AVC peut avoir une grande variété
de séquelles. Un AVC peut affecter les fonctions suivantes :
Capacité de vous déplacer et de coordonner vos
mouvements
Capacité sensorielle : toucher, température,
douleur et mouvement
Capacité de voir et d’interpréter ce que
vous voyez
Capacité de penser, de se souvenir, de
comprendre, de planifier, de raisonner
ou de résoudre des problèmes
Capacité de communiquer (parole ou
AVC hémorragique
compréhension du langage, lecture,
écriture et capacité mathématique)
Personnalité
État émotif
Comportement
1-2
Qu’est-ce qu’une ICT?
Comment fonctionne mon cerveau?
Votre cerveau est composé
de milliards de cellules
Hémisphère
droit du cerveau
Hémisphère
gauche du cerveau
nerveuses. Il contrôle tout :
vos pensées, vos sentiments,
vos actions. Le cerveau se
divise en régions qui
contrôlent différentes
fonctions de l’organisme
comme :
Côté
gauche
du
corps
le mouvement
Côté
droit
du
corps
le langage
l’équilibre
Le côté gauche de votre
Créativité
Raisonnement
Musique
Langage parlé
cerveau contrôle les mouvements et les sens du côté droit
de votre corps. Il contrôle
également votre capacité à :
Orientation spaciale
Sens artistique
Capacité
mathématique
Langage écrit
lire
parler
penser
faire de l’arithmétique
Le côté droit de votre cerveau contrôle les mouvements et les sens du
côté gauche de votre corps. Il contrôle également :
votre créativité
la capacité à apprécier la musique et l’art
la capacité à reconnaître les personnes et les objets
1-3
Qu’est-ce qu’une ICT?
Comment mon cerveau reçoit-il l’oxygène
et les nutriments dont il a besoin?
Votre cerveau a besoin d’un apport constant de carburant
sous forme d’oxygène et de nutriments pour fonctionner
adéquatement. Le cœur fait circuler le sang enrichi d’oxygène
et de nutriments vers le cerveau par le biais de vaisseaux
sanguins appelés artères.
Quatre artères principales transportent le sang vers votre
cerveau en passant par votre cou. Les deux artères carotides
sont situées de chaque côté de votre cou. Les deux artères
vertébrales sont situées à l’arrière de votre cou de chaque
côté de votre colonne vertébrale.
1-4
Qu’est-ce qu’une ICT?
Les artères principales se ramifient en un réseau d’artères de plus en
plus petites. Les vaisseaux sanguins les plus petits, appelés capillaires,
assurent l’échange sanguin directement par leurs parois vers les cellules.
Le réseau de vaisseaux sanguins permet un apport constant d’oxygène
et de nutriments à toutes les cellules du cerveau.
Chacune des artères alimente des régions spécifiques du cerveau.
Certaines régions reçoivent le sang de plus d’une artère.
Le cerveau contrôle tout : nos pensées, notre vision
et nos actions.
Le cerveau a besoin d’un apport constant en sang
enrichi d’oxygène et de nutriments.
Le sang parvient au cerveau par le biais des artères.
1-5
Qu’est-ce qui
provoque une ICT?
2-1
Qu’est-ce qui provoque une ICT?
Une ICT est un apport insuffisant en sang au cerveau pendant une
courte durée. Un tel phénomène peut se produire lorsqu’une des
artères qui apporte l’oxygène et les nutriments au cerveau se bloque.
La partie du cerveau desservie par cette artère ne reçoit pas le sang dont
elle a besoin. Si les cellules du cerveau ne reçoivent pas suffisamment
d’oxygène et de nutriments, elles commencent à mourir. Les cellules
du cerveau meurent rapidement, en l’espace de quatre à six minutes.
Plusieurs situations peuvent provoquer une ICT. La principale cause est
l’athérosclérose, ou « durcissement des artères ». L’ICT peut aussi être
causée par :
des spasmes au niveau des artères cérébrales,
des anomalies au niveau de la forme des vaisseaux sanguins,
certains troubles sanguins pouvant causer une inflammation des
artères cérébrales,
des variations anormales de la tension artérielle,
une hémorragie incontrôlée (hémorragie) à l’intérieur du cerveau
causée par des problèmes au niveau de la structure des vaisseaux
sanguins du cerveau. Ces problèmes structuraux comprennent les
anévrismes et les malformations artérioveineuses (MAV).
Toutes ces situations peuvent causer des problèmes d’apport sanguin
au cerveau.
Dans certains cas, les médecins sont incapables de déterminer la cause
d’une ICT.
Qu’est-ce que l’athérosclérose?
L’athérosclérose est un état caractérisé par l’accumulation d’une substance
grasse appelée la plaque (athérome) sur les parois internes des artères.
La plaque est une substance collante et jaunâtre constituée de matières
grasses comme le cholestérol et les débris des cellules sanguines.
2-2
Qu’est-ce qui provoque une ICT?
La plaque s’accumule et endommage les minces couches internes des
parois artérielles, rendant celles-ci plus épaisses et moins élastiques.
Il se produit un rétrécissement de l’intérieur de l’artère, ce qui se traduit
par un flux sanguin réduit. Un caillot sanguin (thrombus) peut se former,
réduisant ou bloquant complètement le flux sanguin dans l’artère. C’est
ce qu’on appelle l’athérothrombose (voir schéma ci-dessous). Un morceau
de plaque ou un caillot sanguin peut se détacher de la paroi et circuler vers
d’autres parties du corps, où il bloquera également le flux sanguin.
Caillot sanguin
(thrombus)
Plaque
(athérome)
L’orsqu’un vaisseau sanguin irriguant le cœur est rétréci ou bloqué, des
problèmes comme une angine (douleur à la poitrine) ou une crise
cardiaque peuvent survenir. L’orsqu’un vaisseau sanguin alimentant le
cerveau est réduit ou bloqué, cela peut engendrer une ICT ou un
accident vasculaire cérébral (AVC). De la même manière, lorsque
l’apport en sang vers les jambes est restreint, cela peut causer de la
douleur et un inconfort dans les mollets lors de la marche et, dans les
cas extêmes, même au repos. Le fait de traiter l’une des maladies liées à
l’athérosclérose peut avoir un impact sur l’ensemble de ces maladies.
L’athérosclérose est une maladie lente et progressive pouvant apparaître
dès l’enfance. Elle peut toucher toutes les parties du système artériel, dont
le cœur, le cerveau et les jambes. Plus vous êtes âgé, plus l’athérosclérose
dans vos artères risque d’être à un stade avancé. La rapidité de son
évolution dépend de facteurs comme vos antécédents médicaux familiaux
et votre mode de vie. Ces derniers sont des facteurs de risque de
l’athérosclérose et de l’ICT et ils sont présentés aux pages 6-1 à 6-9.
2-3
Qu’est-ce qui provoque une ICT?
Comment l’athérosclérose et la
formation de caillots peuvent-elles
causer une ischémie cérébrale
transitoire?
L’athérosclérose peut causer un rétrécissement
Artère saine
important des artères du cou. Ces artères
rétrécies laisseront passer peu de sang ou
même pas du tout. Un caillot sanguin ou
un morceau de plaque (ou athérome) peut
obstruer l’artère et arrêter complètement
le flux sanguin (voir schéma du centre),
ou encore, un caillot peut se détacher et
voyager vers une autre région où il bloquera
le flux sanguin (voir schéma du bas).
Les caillots sanguins peuvent se former
lorsque les cellules du sang appelées
plaquettes s’agglutinent. La plupart du temps,
les caillots sont causés par l’athérosclérose,
mais ils peuvent également être causés par
certaines maladies du cœur. Les caillots
peuvent se former n’importe où dans
l’organisme, y compris sur la paroi interne
des artères et sur les valvules cardiaques.
2-4
Qu’est-ce qui provoque une ICT?
La plupart des caillots sanguins qui provoquent des ICT proviennent
des artères carotides du cou (50 à 60 %). Environ 25 % proviennent
du cœur, et le reste, des artères d’autres parties du corps.
Lorsqu’une ICT se produit, la plaque ou le caillot sanguin se décomposent
et se dissipent spontanément. Les lésions cérébrales sont minimes ou
inexistantes et les symptômes disparaissent sans traitement.
Si les cellules du cerveau sont privées de leur apport sanguin pendant
une plus longue période, certaines des cellules mourront, provoquant
un accident vasculaire cérébral.
Les lésions à une région spécifique du cerveau touchent la fonction
contrôlée par cette partie du cerveau. Par exemple, une lésion à la
région qui contrôle le langage peut entraîner un problème d’élocution.
Une ICT est une interruption temporaire de l’apport
sanguin vers une partie du cerveau.
Les ICT sont généralement causées par l’athérosclérose
et la formation de caillots.
Les ICT ne laissent aucune séquelle apparente, mais
sont un signal d’alarme sérieux d’un risque d’AVC ou
d’ICT futurs.
2-5
Reconnaître une ICT
et un AVC
3-1
Devrais-je m’inquiéter si
j’ai été victime d’une ICT?
Une ICT est un signal d’alarme très sérieux indiquant un problème au
niveau du flux sanguin vers votre cerveau. Si vous avez subi une ICT,
votre risque d’AVC est plus élevé. Le risque est à son maximum pendant
la première année suivant une ICT.
La bonne nouvelle est que, étant donné qu’une ICT vous avertit du
risque potentiel d’AVC, vous pouvez prendre des mesures pour le
prévenir. Il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour diminuer
votre risque. Nous aborderons cette question plus loin dans ce guide.
Matière à réflexion…
*
Chaque année, environ 15 000 personnes subissent une ICT au
Canada, sans compter toutes celles qui ne sont jamais signalées.
*
Les victimes d’une ICT ont un risque cinq fois plus élevé de subir
un AVC au cours des deux prochaines années que la population
en général.
*
De nombreuses personnes qui ont subi un AVC avaient été
victimes d’une ICT ou plus auparavant.
3-2
Reconnaître une ICT et un AVC
L’accident vasculaire cérébral (AVC)
Si une artère qui transporte le sang au cerveau éclate ou s’obstrue, la
partie du cerveau qu’elle dessert subit des lésions permanentes. C’est
ce qu’on appelle un accident vasculaire cérébral (AVC).
Plus vous présentez de facteurs de risque de l’AVC, plus votre risque
d’en subir un augmente. Les personnes ayant survécu à un AVC ont
un risque accru d’en subir un autre.
Matière à réflexion…
3-3
*
*
*
7 % de tous les décès au Canada sont attribuables aux AVC.
*
*
Environ 50 000 AVC se produisent au Canada chaque année.
*
Entre 200 000 et 300 000 Canadiens et Canadiennes ont
subi un AVC.
L’AVC est la quatrième cause de mortalité au Canada.
L’AVC est la principale cause d’invalidité neurologique chez
les adultes au Canada.
60 % des personnes ayant survécu à un AVC garderont une
certaine invalidité.
Reconnaître une ICT et un AVC
Comment savoir si je suis victime
d’une ICT ou d’un AVC et quelles
mesures devrais-je prendre?
VOUS ÊTES PEUT-ÊTRE VICTIME D’UNE ICT OU D’UN AVC SI
VOUS RESSENTEZ CE QUI SUIT :
Une faiblesse : faiblesse, engourdissement ou
picotements soudains au visage, à un bras ou à
une jambe.
Difficulté d’élocution : perte soudaine et temporaire
de la parole ou difficulté de compréhension de
la parole.
Problèmes de vision : perte soudaine de la vue,
particulièrement dans un seul œil, ou vision double.
Mal de tête : mal de tête soudain, intense et
inhabituel.
Étourdissement : perte soudaine de l’équilibre,
surtout si accompagnée de n’importe lequel des
signes ci-dessus.
Si vous ressentez l’un ou l’autre de ces symptômes, il s’agit d’une
urgence médicale. Appelez immédiatement le 9-1-1 ou votre numéro
d’urgence local.
3-4
Reconnaître une ICT et un AVC
Pourquoi dois-je recevoir une
attention médicale rapidement si
je pense être victime d’une ICT
ou d’un AVC?
Pour recevoir le meilleur traitement possible, il est essentiel de vous
rendre rapidement à l’hôpital. Au cours des dernières années, des
progrès importants ont été réalisés dans le domaine du traitement de
l’AVC. Pour être efficaces, ces nouveaux traitements doivent être donnés
dans les premières heures suivant l’apparition de vos symptômes.
Les médecins doivent procéder à un bilan approfondi afin de déterminer
la cause de vos symptômes pour vous offrir le traitement approprié.
N’essayez pas de trouver par vous-même la cause de vos symptômes et
n’attendez pas qu’ils disparaissent. Rendez-vous à un hôpital le plus tôt
possible. Même si vos symptômes disparaissent en route vers l’hôpital,
il est essentiel que vous soyez vu par un médecin pour identifier la cause
sous-jacente de votre malaise.
Le fait de reconnaître les signes avant-coureurs d’une ICT et d’un AVC
dès qu’ils se manifestent et d’obtenir une attention médicale immédiate
augmente vos chances d’un bon rétablissement.
3-5
Reconnaître une ICT et un AVC
Une ICT est un signe d’alarme sérieux d’un risque accru d’AVC.
Les symptômes d’une ICT sont les mêmes que ceux d’un AVC.
L’AVC est une cause importante de décès et d’invalidité
au Canada.
Le fait de reconnaître que vous avez subi une ICT vous sert
d’avertissement et c’est l’occasion d’agir afin de diminuer
votre risque de subir un AVC.
Si vous ressentez l’un ou l’autre des symptômes d’une
ICT ou d’un AVC, appelez immédiatement le 9-1-1 ou
votre numéro d’urgence local.
3-6
Diagnostic
4-1
Quels sont les tests utilisés
pour identifier les ICT?
Votre médecin décidera quels tests sont appropriés pour vous.
Voici une liste des tests les plus courants.
Type de test
À quoi sert ce test?
Comment procède-t-on
pour ce test?
Examen
neurologique
Un examen neurologique
complet comporte un test
d’évaluation du langage et
de vos capacités de mémoire,
de votre comportement, de
votre capacité de réaction
mentale, de votre vision et
du mouvement de vos yeux,
du contrôle de vos muscles,
de votre capacité à marcher
(démarche) et de votre
sens du toucher.
Le médecin évalue votre
capacité à répondre à des
questions et à exécuter
des tâches simples.
Tests sanguins
On effectue des tests
sanguins pour découvrir
dans votre sang des indices
qui permettraient à votre
médecin de déterminer la
cause de votre ICT. On
procèdera par exemple à la
détermination des taux de
cholestérol, de triglycérides
et de sucre dans votre sang
ainsi qu’à un test de
dépistage d’anomalies dans
la coagulation du sang.
De petits échantillons
de sang sont prélevés
de votre bras et sont
étudiés.
Doppler
carotidien
Un Doppler carotidien
peut aider à déterminer si
l’accumulation de plaque
rétrécit vos artères et perturbe
le flux sanguin vers votre
cou ou votre cerveau.
Le test Doppler utilise
l’échographie (ondes
sonores à haute
fréquence sans danger)
pour écouter le bruit
du sang qui circule à
travers vos artères.
4-2
Diagnostic
4-3
Type de test
À quoi sert ce test?
Comment procède-t-on
pour ce test?
Angiographie
carotidienne
(artériographie)
Ce test permet de localiser
l’emplacement de l’obstruction
ou de l’anomalie dans les
artères du cerveau ou du
cou. Il permet également
de vérifier la présence de
plaque et d’autres sources
d’emboles (caillots sanguins
qui se déplacent).
Une substance de contraste
visible à la radiographie
est injectée dans une
artère. Des radiographies
sont prises pendant le
déplacement de la
substance de contraste
à travers vos artères.
Électrocardiogramme (ECG)
Un ECG est un test qui
enregistre l’activité
électrique du cœur. Un
ECG peut identifier les
rythmes cardiaques
anormaux qui peuvent
avoir causé la formation
de caillots sanguins.
Des électrodes adhésives
sont placées à des
endroits spécifiques de
votre corps (votre thorax,
vos bras et vos jambes).
Des détecteurs dans les
électrodes enregistrent
l’activité électrique de
votre cœur et transmettent
cette information à
l’appareil d’ECG, où
elle peut être imprimée
et lue par le médecin.
Moniteur Holter
Le moniteur Holter est
utilisé pour identifier tout
rythme cardiaque anormal
qui pourrait avoir causé
votre ICT.
Un moniteur Holter est
un appareil portable
d’enregistrement de
l’ECG. Il permet à votre
médecin de surveiller
votre rythme cardiaque
sur une période plus
longue qu’avec l’ECG,
généralement pendant
plusieurs heures, voire
plusieurs jours. Les
moniteurs Holter sont
portés sur le corps. On
peut procéder à ce test à
l’hôpital ou à la maison.
Diagnostic
Type de test
À quoi sert ce test?
Comment procède-t-on
pour ce test?
Échocardiogramme
On peut procéder à un
échocardiogramme pour
déterminer si votre ICT a
été causée par un problème
cardiaque. Les échocardiogrammes permettent de
déterminer si des caillots
sanguins se forment dans
votre cœur.
Un échocardiogramme
fait appel à des ondes
sonores sans danger
pour créer une image
de votre cœur.
Échocardiogramme transœsophagien
On procède à ce test lorsque
votre médecin souhaite
obtenir une image détaillée
de votre cœur pour y déceler
toute trace de production de
caillots sanguins.
L’échocardiogramme
transœsophagien utilise
des ondes sonores à haute
fréquence pour examiner
les structures cardiaques.
Ce test s’apparente à
l’échocardiogramme, sauf
qu’il examine le cœur de
manière différente. On
insère un tube dans
l’œsophage. Vous êtes
sous sédation pendant
cette intervention.
Angiographie
numérisée
(assistée par
ordinateur)
L’angiographie numérisée
est un examen qui utilise
des rayons X pour visualiser
la circulation sanguine dans
les artères de l’organisme,
tant celles qui alimentent
le cerveau que celles qui
approvisionnent les poumons,
les reins, les bras et les jambes.
Des faisceaux de rayons
X sont émis par un
appareil rotatif et
traversent la zone étudiée
sous différents angles
afin de créer des images
transversales qui sont
ensuite assemblées
par un ordinateur en
une représentation
tridimensionnelle de
la zone étudiée.
4-4
Diagnostic
4-5
Type de test
À quoi sert ce test?
Comment procède-t-on
pour ce test?
Angiographie
par résonance
magnétique
(ARM)
Cette nouvelle technique
d’imagerie sert à détecter la
présence d’obstruction ou de
durcissement des artères du
cou et du cerveau.
Comme un IRM, l’ARM
utilise un champ
magnétique puissant et
des ondes radio pour
dresser un portrait des
vaisseaux sanguins. Il
produit des images des
veines et des artères.
Tomodensitométrie
(scanographie
assistée par
ordinateur)
On procède à la tomodensitométrie du cerveau
pour identifier certaines
atteintes comme une
hémorragie au cerveau
(hémorragie intracrânienne),
des tumeurs, un AVC ou des
signes de lésions cérébrales
antérieures.
Un tomodensitomètre
prend une série de
photographies de votre
cerveau à l’aide de
radiographies.
Imagerie par
résonance magnétique (IRM)
L’IRM est un autre type
d’échographie. On l’utilise
également pour déceler les
hémorragies cérébrales, les
tumeurs et les AVC ou toute
trace de lésions antérieures
au cerveau.
L’IRM utilise un champ
magnétique sans danger
et des ondes radio pour
produire une image
tridimensionnelle d’une
partie de votre corps,
comme votre cerveau. On
appelle aussi parfois l’IRM
résonance magnétique
nucléaire, ou RMN.
Diagnostic
Comment les ICT sont-elles
diagnostiquées?
Il est parfois difficile pour les médecins de diagnostiquer les ICT car les
symptômes ont généralement disparu lorsque la personne obtient une aide
médicale. La clé du traitement d’une ICT est de déterminer rapidement
qu’elle s’est bel et bien produite. On procède ensuite à des tests pour
déterminer la raison pour laquelle l’ICT s’est produite. À l’aide de ces
renseignements, le médecin peut travailler avec vous pour planifier le
meilleur traitement possible afin de prévenir d’autres ICT ou un AVC.
N’oubliez pas que le point le plus important est de le laisser savoir à
votre médecin si vous avez ressenti les symptômes d’une ICT ou d’un AVC.
Certaines atteintes présentent des symptômes similaires à ceux d’une
ICT. On procède généralement à des tests afin d’éliminer ces causes
avant de poser un diagnostic d’ICT. Voici des exemples de certaines
atteintes présentant des symptômes semblables à ceux d’une ICT :
Hypoglycémie ou « faible taux de sucre dans le sang ». Il s’agit d’une
atteinte caractérisée par un manque de sucre se rendant aux cellules
du cerveau, aux nerfs ou aux muscles, causant des perturbations
temporaires au niveau de la fonction nerveuse et musculaire,
comme une faiblesse et des troubles d’élocution.
Migraine compliquée. Il s’agit d’une migraine durant laquelle le
spasme d’une artère qui alimente le cerveau est si intense qu’il
provoque des symptômes semblables à ceux d’une ICT.
Paralysie de Bell. Il s’agit d’une inflammation d’un ou plusieurs
nerfs du visage, causant un affaissement de ce côté du visage
accompagné d’un trouble de l’élocution.
4-6
Traitement
5-1
Quel type de traitement
vais-je recevoir?
Le type de traitement que vous recevez dépend de la cause de votre
ICT, de la partie du cerveau qui est touchée et de la présence d’autres
problèmes médicaux.
Le but du traitement est de prévenir un AVC et de s’assurer que votre
cerveau reçoit l’oxygène et les nutriments dont il a besoin en faisant
en sorte qu’il reçoive un bon apport en sang. On procèdera peut-être
à une intervention chirurgicale ou on aura tout simplement recours à
des médicaments pour éclaircir le sang et prévenir la formation de
caillots sanguins.
L’adoption d’un mode de vie sain afin de modifier vos facteurs de risque
est une partie importante de votre traitement.
Votre médecin étudiera les résultats des tests que vous aurez subis pour
décider quels traitements seront les plus appropriés dans votre cas. Il vous
présentera ensuite les risques et les avantages des choix thérapeutiques.
En collaborant ensemble, votre médecin et vous déciderez du meilleur
plan thérapeutique pour prévenir un AVC.
Médication
Deux types principaux de médicaments sont utilisés pour traiter les
ICT, soit les antiplaquettaires et les anticoagulants. On les appelle
souvent « éclaircisseurs de sang ». On les utilise pour prévenir ou
détruire les caillots sanguins et ils peuvent diminuer le risque d’AVC
chez des patients qui ont déjà subi une ICT ou un AVC.
Les antiplaquettaires empêchent les plaquettes de s’agglutiner pour
former des caillots sanguins. Les anticoagulants agissent au niveau
d’autres facteurs de coagulation qui entraînent les caillots sanguins.
5-2
Traitement
Voici quelques-uns des médicaments utilisés pour traiter les ICT :
Acide acétylsalicylique ou AAS. L’ASS, mis en marché sous les noms
Aspirin® ou Entrophen® (AAS enrobé), est l’antiplaquettaire le plus
couramment utilisé. Il a été prouvé qu’il réduisait le risque d’AVC.
Cependant, certaines personnes doivent éviter l’AAS parce qu’elles
ont des problèmes hémorragiques, une allergie ou une maladie
présentant une contre-indication pour ce traitement. Votre médecin
peut vous le dire si vous devez prendre de l’AAS et déterminer la
posologie nécessaire pour diminuer votre risque d’AVC. La quantité
requise est généralement moindre qu’une dose normale. Vous
devriez toujours consulter votre médecin avant de prendre de l’AAS
régulièrement pour prévenir un AVC.
Le clopidogrel (ex. Plavix®) est un médicament antiplaquettaire.
Souvent utilisé conjointement avec l’AAS ou d’autres traitements, il
sert à réduire les risques d’accident vasculaire cérébral et de crise
cardiaque. Il agit en prévenant la formation excessive de caillots
dans le sang.
Le ticlopidine (ex. Ticlid®) est un médicament antiplaquettaire qui
sert à réduire les risques d’accident vasculaire cérébral chez les
patients présentant certaines indications.
Le dipyridamole est un antiplaquettaire qui, associé à l’AAS,
est très efficace. Cette combinaison est mise en marché sous le
nom Aggrenox®.
La warfarine (Coumadin®) est un antiplaquettaire qui est souvent
prescrit pour traiter la fibrillation auriculaire. On prescrit également
la warfarine lorsque les antiplaquettaires n’ont pas réussi à prévenir
un AVC ou une nouvelle ICT, ou qu’ils ne peuvent être prescrits pour
des raisons médicales. La warfarine est habituellement offerte sous
forme de comprimés et peut être prise à long terme. Il faut plusieurs
jours avant que les effets ne se manifestent. Le médecin peut vous
faire passer plusieurs tests avant de prescrire un anticoagulant.
Habituellement, les gens qui souffrent d’hypertension artérielle,
d’une blessure récente au cerveau ou qui sont sujettes aux chutes
ou à l’abus d’alcool ne se font pas prescrire d’anticoagulants.
5-3
Traitement
Médicaments pour l’hypertension. Il existe plusieurs médicaments
utilisés pour traiter l’hypertension. Ils s’insèrent généralement dans
les catégories suivantes :
Diurétiques – Les diurétiques constituent une classe de médicaments,
communément appelés « pilules pour éliminer », qui augmentent
l’excrétion du sodium (sel) par les reins, diminuant le volume
sanguin et contribuant à abaisser la tension artérielle.
Bêtabloquants – Les bêtabloquants constituent une classe de
médicaments qui réduisent le rythme cardiaque, l’action de pompage
du cœur et la quantité de sang pompé par ce dernier. Ces trois actions
combinées contribuent à abaisser la tension artérielle.
Inhibiteurs de canaux calciques – Les inhibiteurs de canaux
calciques constituent une classe de médicaments qui bloquent le
passage du calcium dans les cellules musculaires en contrôlant la
grandeur d’ouverture des vaisseaux sanguins. Cette action a pour
effet de dilater les vaisseaux sanguins et contribue ainsi à abaisser
la tension artérielle.
Enzyme de conversion de l’angiotensine ou inhibiteurs de l’ECA –
Les inhibiteurs de l’ECA constituent une classe de médicaments qui
peuvent réduire la production d’une substance qui provoque le
resserrement des vaisseaux sanguins, l’angiotensine II. Cette action
permet au sang de circuler plus facilement et contribue ainsi à
abaisser la tension artérielle.
Inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II (IRA) – Les IRA
constituent une classe de médicaments qui détendent les vaisseaux
sanguins en bloquant l’effet d’une substance chimique (l’angiotensine II) qui cause le resserrement, la constriction et le
durcissement des vaisseaux sanguins. Leur action permet au sang
de circuler plus facilement dans l’organisme et, par conséquent,
aide à abaisser la tension artérielle.
5-4
Traitement
Il existe d’autres types de médicaments qui sont moins souvent utilisés.
Si vous avez des questions, adressez-vous à votre médecin ou votre
pharmacien, ou visitez le site Web de la Fondation des maladies du
cœur au www.fmcoeur.ca.
Médicaments pour l’hypercholestérolémie. Le traitement médicamenteux
est une autre option pour les personnes qui ont de la difficulté à faire
baisser leur taux de cholestérol en modifiant leurs habitudes de vie.
Les statines sont généralement le type de médicaments de choix
pour abaisser le taux de cholestérol, mais d’autres options sont
disponibles. Les statines peuvent aider les patients à haut risque
de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral, quel que soit
leur niveau de cholestérol.
Quelques soient les médicaments qui vous sont prescrits, il est
important d’en connaître la nature, la posologie ainsi que les effets
secondaires éventuels.
Il est très important que vous preniez vos médicaments.
Parlez à votre médecin au sujet de solutions alternatives si jamais vous
ressentez des effets secondaires déplaisants, ou pour plus d’information
au sujet de vos médicaments, parlez-en à votre pharmacien.
Chirurgie
Parfois, une intervention chirurgicale, ou opération, est la meilleure
façon de prévenir un AVC. Votre médecin vous avisera si un tel traitement
est approprié dans votre cas.
La chirurgie la plus couramment utilisée est l’endartériectomie
carotidienne. Il s’agit d’une intervention visant à éliminer la plaque
de l’artère carotide (l’une des artères du cou). Une incision est
pratiquée pour ouvrir l’artère, la source de l’obstruction est retirée
et l’artère est refermée. Comme cette intervention comporte des
risques considérables, elle est pratiquée dans certains cas bien précis.
5-5
Traitement
Seulement quelques personnes peuvent bénéficier de ce type de
traitement sans risque excessif.
L’angioplastie carotidienne et la pose de stent constituent un
nouveau type de chirurgie. Le concept est semblable à celui de
l’angioplastie pour les artères coronaires du cœur où la mise en
place d’une prothèse endovasculaire est couramment utilisée.
Cette intervention consiste à introduire un ballonnet dans l’artère
pour la dilater, et à mettre en place une prothèse de métal (stent)
pour maintenir l’ouverture de l’artère.
Le spiralage (coiling) pour traiter les anévrismes. Les anévrismes
sont des points faibles au niveau des parois des vaisseaux sanguins
qui peuvent se rompre et entraîner une hémorragie (saignement)
dans le cerveau. Si un anévrisme intracrânien se rompt (causant une
hémorragie sous-arachnoïdienne), une intervention chirurgicale
immédiate peut s’avérer nécessaire. Dans certains cas, on peut
traiter un anévrisme non rompu en remplissant le vaisseau sanguin
de minuscules spirales flexibles faites de platine. On peut procéder
à cette intervention seulement si l’anévrisme ne
s’est pas encore rompu et que le cou du patient
est de taille adéquate. Les spirales sont insérées
à l’aide d’un cathéter, un long tube flexible qui
peut être enfilé dans les vaisseaux sanguins.
On peut procéder à un éventail de tests
pour trouver la cause de votre ICT.
Les résultats des tests peuvent servir à
choisir le traitement le plus approprié.
5-6
Facteurs de risque de
l’ICT et de l’AVC
6-1
Quels sont les facteurs de risque
de l’AVC?
Un facteur de risque est un élément de la condition physique ou des
habitudes de vie d’une personne qui fait augmenter son risque de subir
une atteinte particulière, comme un AVC.
Une ICT est un avertissement sérieux que vous êtes prédisposé à faire
un AVC. Une fois que vous avez eu une ICT, il est important de faire
tout votre possible pour réduire vos facteurs de risque d’AVC.
Certains facteurs de risque sont présents à la naissance, certains sont le
résultat de changements normaux comme le vieillissement, et certains
sont le résultat des habitudes de vie.
Voici les facteurs de risque que vous ne pouvez pas modifier :
Âge. Les risques d’AVC et d’ICT augmentent avec l’âge. Bien que les
AVC puissent se produire à tout âge, la plupart d’entre eux touchent
des personnes âgées de plus de 65 ans.
Sexe. Bien que le risque chez la femme soit inférieur à celui chez
l’homme jusqu’à la ménopause, plus de femmes que d’hommes
succombent à un AVC. Il existe des risques particuliers chez les femmes,
soit pendant une grossesse et si la prise de cigarettes est combinée à
celle de contraceptifs oraux.
Race. Les Canadiens et Canadiennes d’origine amérindienne, africaine et
sud-asiatique présentent généralement un taux plus élevé d’hypertension
et de diabète, et sont plus prédisposés à l’AVC que la population en général.
Antécédents familiaux d’AVC ou d’ICT. Si un membre de votre famille
a déjà été victime d’une ICT ou d’un AVC avant l’âge de 65 ans, votre
risque de subir un AVC est accru. Plus le lien de parenté est proche
(p.ex. père ou mère), plus votre risque est grand.
6-2
Facteurs de risque
Vous ne pouvez rien faire pour modifier ces facteurs de risque. Cependant,
si vous présentez un de ces facteurs de risque ou plus, vous devez faire
particulièrement attention à vos habitudes de vie pour éviter un AVC.
Voici les facteurs de risque que vous pouvez contrôler :
Hypertension. Il est très important d’abaisser votre tension artérielle pour
réduire votre risque d’AVC.
La tension artérielle est la force de la pression du sang exercée contre
les parois d’une artère, alors que le sang est propulsé par le cœur.
Des changements dans les activités, la posture et les émotions peuvent
modifier la tension artérielle. Ces changements sont temporaires et
normaux. Une tension artérielle systématiquement supérieure à 140/90
est considérée comme élevée. (Consulter les termes tension artérielle
systolique et diastolique dans le lexique pour une explication des
lectures de tension artérielle.)
Souvent, il est possible de contrôler l’hypertension grâce à un régime
équilibré, de l’exercice et la diminution du niveau de stress. Le contrôle
du diabète, l’arrêt du tabagisme et la consommation modérée d’alcool
sont aussi des éléments importants. Si ces méthodes ne suffisent pas,
on peut prescrire des médicaments. Pour qu’ils soient efficaces, les
médicaments doivent être pris sur une base régulière. Vous ne devriez
jamais cesser de prendre un médicament sans avoir consulté votre
médecin. Si vous avez des questions ou si vous ressentez des effets
secondaires désagréables, parlez-en à votre médecin. Souvent, il est
possible de trouver des solutions de rechange.
On qualifie souvent l’hypertension de « tueur silencieux » car les
symptômes sont absents. La seule façon de savoir si vous faites de
l’hypertension est de faire prendre votre tension artérielle par un
professionnel de la santé au moins une fois tous les deux ans.
6-3
Facteurs de risque
Plan d’action sur la tension artérielle :
Pour plus de renseignements sur la tension
artérielle, visitez « Votre plan d’action sur
la tension artérielle » de la Fondation des
maladies du cœur au www.fmcoeur.ca/
tensionarterielle ou appelez à la Fondation
au 1 888 473-INFO (1 888 473-4636).
Cessez de fumer. Le tabagisme est la cause de maladie et de
décès au Canada la plus facile à prévenir. Contrairement à ce que
la plupart des gens croient, le tabagisme est responsable de plus
de décès liés à un AVC ou à une crise cardiaque que le cancer.
Le tabagisme agit au niveau du système circulatoire de diverses façons.
Il ajoute à l’accumulation de plaque dans vos artères. La nicotine fait
augmenter votre tension artérielle. Le monoxyde de carbone de la fumée
du tabac fait diminuer la quantité d’oxygène que votre sang transporte
vers votre cerveau. La fumée du tabac rend votre sang plus épais et plus
susceptible de former des caillots.
Les personnes qui cessent de fumer peuvent ramener rapidement leur
risque d’AVC au même niveau que celui des non-fumeurs. Les nonfumeurs peuvent réduire davantage leur risque en évitant la fumée de
tabac environnementale.
Cesser de fumer est un processus difficile. Si vous fumez, votre médecin
peut vous recommander des programmes et des médicaments pour vous
aider à arrêter. Vous pouvez aussi obtenir de l’information auprès des
ressources suivantes :
Votre bureau local de la Fondation des maladies du cœur
Un pharmacien
La Société canadienne du cancer
L’Association pulmonaire
6-4
Facteurs de risque
Programme de la lutte au tabagisme de Santé Canada 1 866 318-1116
Lignes sans frais pour cesser de fumer
Résidents de Terre-Neuve
1 800 363-5864
Résidents du Nouveau-Brunswick et
de la Nouvelle-Écosse
Résidents de l’Île-du-Prince-Édouard
1 877 513-5333
1 888 818-6300
Résidents du Québec
(Association pulmonaire du Québec)
1 888 768-6669
(Société canadienne du Cancer)
1 888 853-6666
Résidents de l’Ontario
1 866 332-2322
Résidents de l’Alberta
1 888 939-3333
Résidents de la Colombie- Britannique
1 877 455-2233
Téléchargez votre « Contrat de cessation du tabagisme »
personnel du site Web de la Fondation des maladies du cœur
(www.fmcoeur.ca/tensionarterielle, cliquez sur « Vos outils »)
Inscrivez-vous au service par courriel gratuit de Santé Canada sur
l’abandon de la cigarette au www.hc-sc.gc.ca/hecs-sesc/tabac/cesser/
e-jarrete/index.html
N’oubliez pas, il n’est jamais trop tard pour cesser de fumer!
Sédentarité. Les personnes qui ne font pas beaucoup d’activité physique
ont un risque beaucoup plus élevé de subir un AVC que les personnes
actives. Plus de la moitié des Canadiens et Canadiennes ne font pas
suffisamment d’exercice pour prévenir les maladies du cœur et l’AVC.
L’activité physique pratiquée régulièrement augmente le niveau de
« bon cholestérol » (HDL) dans votre organisme. Elle rend également
vos muscles plus efficaces et améliore la circulation sanguine. L’activité
physique peut également contribuer à réduire le stress, à contrôler votre
tension artérielle, à prévenir ou à contrôler le diabète et à maintenir
un poids santé.
Pour réduire votre risque d’AVC, vous devriez faire de l’activité physique
pendant 30 minutes par jour presque tous les jours. La quantité d’exercice
6-5
Facteurs de risque
dont vous avez besoin dépend de l’intensité de celui-ci. Par exemple, un
jogging de courte durée peut vous donner les mêmes bienfaits qu’une
marche plus longue. L’activité physique sera tout aussi bénéfique si
vous la répartissez en sessions de plus courtes durées pendant la journée
(comme 3 fois 10 minutes). Pour de plus amples renseignements au sujet
de l’activité physique, communiquez avec la Fondation des maladies du
cœur pour recevoir un exemplaire du Guide canadien d’activité physique
pour une vie active saine. Visitez le site Web de Santé Canada au
www.hc-sc.gc.ca/hppb/guideap/main.html
Vous devriez consulter votre médecin avant d’entreprendre un
programme d’exercice.
Maladies du cœur. Une maladie coronarienne, des anomalies des valvules
cardiaques, une hypertrophie cardiaque ou un rythme cardiaque
irrégulier peut causer la formation de caillots sanguins dans le cœur qui
sont susceptibles de se détacher et de bloquer les artères qui alimentent
le cerveau. Votre médecin peut vous prescrire un médicament pour
prévenir la formation de caillots sanguins.
Parce qu’elle cause des caillots qui peuvent se déplacer vers le cerveau,
la fibrillation auriculaire, un type de rythme cardiaque irrégulier, est
fortement liée à un risque accru d’AVC. Si vous souffrez de fibrillation
auriculaire, assurez-vous de vous informer au sujet des traitements par
anticoagulants auprès de votre médecin.
Diabète. Le diabète sucré se caractérise par une absence de production
ou une utilisation inadéquate d’insuline par l’organisme. Le diabète
conduit souvent à de l’hypertension et à des taux élevés de cholestérol
dans le sang.
Les personnes diabétiques sont beaucoup plus à risque de subir un
AVC que la population en général et les femmes diabétiques y sont
particulièrement vulnérables. Le risque d’AVC apparaît également à
un âge beaucoup plus précoce chez les personnes diabétiques.
6-6
Facteurs de risque
Si vous souffrez de diabète, vous devriez avoir un régime équilibré,
faire régulièrement de l’activité physique, maintenir un poids santé et
prendre vos médicaments tels que prescrits par votre médecin pour
régulariser votre taux de sucre et réduire votre risque d’AVC.
Un bon contrôle du diabète est la meilleure façon de minimiser
votre risque.
Hypercholestérolémie. Le cholestérol et les triglycérides sont des substances
grasses qui sont une importante source d’énergie supplémentaire pour
votre organisme. Cependant, des taux élevés de mauvais types de gras
peuvent contribuer à l’apparition de l’athérosclérose, conduisant à une
ICT, un AVC ou une maladie du cœur.
Le cholestérol sanguin est composé de HDL (« bon cholestérol ») et de
LDL (« mauvais cholestérol »). Le HDL transporte le cholestérol produit
par l’organisme vers le foie où il est éliminé. Le LDL peut se déposer sur
les parois internes des artères et contribuer à la formation de la plaque.
De faibles niveaux de HDL et des niveaux élevés de LDL conduisent à
l’athérosclérose et augmentent le risque d’AVC et de maladies du cœur.
Une alimentation riche en matières grasses peut entraîner des taux élevés
de cholestérol LDL. La plupart des gens ont besoin de diminuer leur
apport total en matières grasses dans leur alimentation. En fait, l’apport
en matières grasses ne devrait pas dépasser 30 % de l’apport calorique
total. En particulier, pour abaisser le taux de cholestérol LDL, vous
devez réduire votre consommation de gras saturés. Les gras saturés sont
généralement les gras d’origine animale qui restent à l’état solide à la
température ambiante, soit le beurre, le fromage ou le gras autour d’un
steak. On retrouve également des gras saturés dans les huiles de palme
et de noix de coco. Les acides gras trans constituent une autre forme de
gras néfaste. On obtient ces gras par un processus appelé hydrogénation
qui consiste à donner une forme solide à un gras liquide. On retrouve les
acides gras trans dans de nombreuses pâtisseries et dans certaines margarines
(recherchez la mention non hydrogénée sur l’étiquette pour faire un
choix santé).
6-7
Facteurs de risque
Les gras polyinsaturés et monoinsaturés constituent de meilleurs choix
(n’oubliez pas, il est important de réduire la consommation de toutes les
matières grasses, mais celles que vous choisissez de consommer devraient
provenir principalement de cette catégorie). On retrouve les gras polyinsaturés
surtout dans les huiles végétales, comme les huiles de tournesol et de
maïs, et dans la margarine fabriquée à partir de ces huiles et graines.
On retrouve les gras monoinsaturés dans les huiles de canola, d’olive et
d’arachide, dans les noix et les graines, bien que certaines noix soient
riches en gras saturés comme les noix de cajou et les noix du Brésil.
Ces matières grasses ont tendance à abaisser le taux de cholestérol et
peuvent aussi aider l’organisme à maintenir des taux appropriés de
cholestérol HDL (le « bon » cholestérol).
Des taux élevés de cholestérol peuvent être liés à vos antécédents familiaux
ou à votre alimentation, ou les deux. La médication, l’activité physique
et la modification des habitudes alimentaires peuvent contribuer à
abaisser le taux de cholestérol. Demandez à votre médecin ce que vous
pouvez faire pour abaisser votre taux de cholestérol. Des études récentes
démontrent que peu importe le niveau de cholestérol, la réduction du
cholestérol sanguin réduit le risque d’accident vasculaire cérébral.
Consommation excessive d’alcool. Une consommation d’alcool
dépassant 1 à 2 verres par jour pour un total hebdomadaire de 9 verres
pour les femmes et de 14 pour les hommes augmente le risque d’AVC.
La surconsommation d’alcool et les saouleries ont clairement été
identifiées comme étant des facteurs de risque d’AVC et sont également
associées à l’hypertension.
Un verre équivaut à :
350 ml ou 12 oz (1 bouteille) de bière (5 % d’alcool)
150 ml ou 5 oz de vin (12 % d’alcool)
50 ml ou 1 1/2 oz de spiritueux (40 % d’alcool).
6-8
Facteurs de risque
Embonpoint. Les personnes dont le poids corporel se situe au-delà de 20 %
de leur poids idéal ont un risque plus élevé de faire de l’hypertension et
du diabète que celles qui maintiennent un poids santé. Cela signifie
qu’elles ont également un risque plus élevé d’AVC.
Les personnes obèses ont aussi tendance à présenter d’autres facteurs
de risque, comme la sédentarité, le diabète, l’hypertension et
l’hypercholestérolémie.
Pour maintenir un poids santé, faites régulièrement de l’exercice et
mangez sainement. Pour la population canadienne âgée de plus de deux
ans, le Guide alimentaire canadien pour manger sainement de Santé Canada
(www.hc-sc.gc.ca/hppb/la-nutrition/pubf/guidalim/index.html)
recommande ce qui suit :
Ayez une alimentation variée.
Favorisez les céréales, les pains, les autres produits céréaliers, les
légumes et les fruits.
Choisissez des produits laitiers plus faibles en matières grasses, des
viandes plus maigres et des aliments préparés avec peu ou pas de
matières grasses.
Limitez votre consommation de sel, d’alcool et de caféine.
Pour plus d’information sur une saine alimentation ou pour la version la plus
récente du Guide alimentaire canadien pour manger sainement, communiquez
avec votre bureau local de la Fondation des maladies du cœur.
Changements hormonaux. Les contraceptifs oraux actuels (pilules
contraceptives) sont beaucoup plus sécuritaires aujourd’hui que ceux
qui étaient utilisés il y a des décennies. Chez les femmes de moins de
35 ans qui ne fument pas, le recours aux contraceptifs oraux n’augmente
pas le risque d’AVC.
Cependant, chez une petite proportion de femmes, les contraceptifs
oraux augmentent le risque d’hypertension et de caillots sanguins.
6-9
Facteurs de risque
Le risque est plus élevé si :
vous fumez
vous faites déjà de l’hypertension
vous avez déjà un problème de coagulation
sanguine
vous êtes âgée de plus de 40 ans.
Des données récentes ont démontré que l'hormonothérapie substitutive
ne réduit pas le risque d’un nouvel AVC, cependant, les recherches se
poursuivent.
Parlez à votre médecin de la meilleure option pour vous.
Stress. La plupart des gens ont un certain niveau de stress dans leur vie.
Trop de stress peut contribuer à un risque d’AVC. Des recherches à ce
sujet sont en cours.
Le stress peut faire augmenter la fréquence cardiaque et l’effort que doit
fournir le cœur, et peut faire augmenter le taux de glycémie et la quantité
de matières grasses dans le sang. Un stress constant ou fréquent fait
travailler davantage le cœur et favorise la formation de plaque dans les
vaisseaux sanguins. Le stress engendre souvent des habitudes de vie
malsaines comme :
le tabagisme
la surconsommation d’alcool
le manque d’activité physique
les mauvais choix alimentaires.
La première étape dans la réduction et la gestion du stress dans votre vie
est d’identifier la cause du stress et prendre des mesures pour l’éviter. Une
fois que vous aurez étudié votre façon de réagir au stress, vous pourrez
tenter de modifier cette réaction. Essayez diverses méthodes pour éliminer
ou diminuer votre stress et apprenez à le gérer de façon saine. Vous
6-10
pourriez, par exemple, faire régulièrement de l’activité physique ou
d’autres activités qui vous plaisent, vous adonner à des techniques de
relaxation, partager vos sentiments, mieux gérer votre horaire, manger
plus sainement ou confronter la personne ou la situation qui est la source
de votre stress. Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements sur le
stress auprès de votre bureau local de la Fondation des maladies du cœur.
Homocystéine. L’homocystéine est une substance produite naturellement
par l’organisme dont la fonction est de décomposer les protéines en
carburant. Un niveau élevé d’homocystéine est associé à un risque accru
d’AVC. Cependant, on ne sait pas encore si le fait de diminuer le niveau
d’homocystéine réduit également le risque d’AVC. Des recherches dans
ce domaine sont présentement en cours. Consultez votre médecin pour
savoir si ce phénomène vous concerne.
Une ICT est un facteur de risque majeur de l’AVC.
Certains facteurs reliés à vos habitudes de vie influencent
votre risque d’AVC.
Vous pouvez réduire votre risque d’AVC en adoptant un
mode de vie plus sain.
6-11
Réduire les risques
7-1
Que puis-je faire pour réduire
mes risques d’AVC et d’ICT?
Une ICT constitue un avertissement. Heureusement, il existe plusieurs
mesures que vous pouvez prendre pour réduire votre risque d’AVC.
Lisez les affirmations sur les pages qui suivent et encerclez « vrai »
si l’affirmation s’applique à vous et « faux » si elle ne s’applique pas.
Pour chaque affirmation où la réponse est « vrai », consultez la liste de
vérification et cochez les actions que vous pouvez faire pour réduire
votre risque. Consultez votre médecin pour vous assurer que vos choix
sont sans danger pour votre santé.
1.
Je fais de l’hypertension.
VRAI
FAUX
On m’a prescrit des médicaments et je vais les prendre régulièrement.
Je n’arrêterai pas de prendre mes médicaments sans en avoir parlé
à mon médecin.
Je vais contrôler ma consommation de sel en faisant des choix
alimentaires avisés.
Je vais réduire ou éliminer le sel ajouté aux aliments à table et
lorsque je cuisine.
Je vais faire de bons choix alimentaires et essayer de diminuer mon
poids (si nécessaire). Le fait de perdre même 10 livres (4 à 5 kilos)
peut contribuer à améliorer mon hypertension.
Je vais faire de l’activité physique régulièrement, pendant au moins
30 minutes presque tous les jours (après avoir consulté mon médecin).
Je vais limiter ma consommation d’alcool à 1 verre (femmes) ou
2 (hommes) par jour, pour un total pour la semaine de 9 verres
pour une femme et de 14 pour un homme.
7-2
Réduire les risques
Je vais faire surveiller régulièrement ma tension artérielle (au moins
une fois tous les deux ans) par un professionnel de la santé.
2.
Je suis exposé régulièrement
à la fumée du tabac
VRAI
FAUX
Le fait de cesser de fumer ou d’éviter la fumée de tabac secondaire
n’est pas facile, mais il s’agit de l’une des meilleures choses que vous
pouvez faire pour votre santé.
Je ne songe même pas à cesser de fumer, mais je vais au moins
considérer les avantages que cela comporte :
• Meilleur santé
• Économies d’argent
• Acceptation par les pairs
J’ai pensé à cesser de fumer, et quand je serai prêt, je vais :
• Rechercher des ressources et des programmes d’abandon de la
cigarette.
• Réfléchir à mes tentatives antérieures pour cesser de fumer.
• Choisir une date qui me conviendra le mieux.
• Tenir un journal sur mes habitudes de fumeur.
• Identifier les situations qui « déclenchent » mon envie de fumer
et déterminer les façons de les éviter ou de les gérer lorsqu’elles
se présentent.
• Dresser la liste de tous les avantages de l’abandon de la cigarette.
• Trouver une personne qui me soutiendra.
• Faire des plans pour ma première journée sans fumée.
• Consulter mon médecin pour savoir quels médicaments peuvent
m’aider.
Je viens de cesser de fumer et je vais :
• Utiliser la méthode FRAP quand j’aurai très envie de fumer, soit :
Faire autre chose, Respirer profondément, Attendre ou Prendre
de l’eau.
• Prendre mon médicament pour cesser de fumer (timbre cutané,
comprimé ou gomme à la nicotine).
7-3
Réduire les risques
• Garder une attitude positive face à moi-même.
• Me récompenser.
Je n’ai pas l’intention de recommencer à fumer et je vais :
• Prendre les choses une à la fois.
• Faire de la relaxation chaque jour.
• Me féliciter d’avoir fait quelque chose de bon pour ma santé.
• Dresser une liste de tous les avantages liés à l’abandon de la
cigarette et la lire régulièrement.
• Prévoir des stratégies pour les situations difficiles.
• Limiter ma consommation d’alcool et de caféine.
• Faire de l’activité physique et manger sainement.
• Me récompenser en m’offrant tout l’argent que j’aurai économisé
aux dates d’anniversaire de mon abandon de la cigarette, par
exemple, après un mois, six mois et un an.
Je suis fréquemment exposé à la fumée secondaire et je vais :
• Éviter les situations où je suis susceptible d’être exposé à la fumée
secondaire.
• Parler aux membres de ma famille, à mes amis ou à mes collègues
de travail au sujet des risques liés à l’exposition à la fumée secondaire
et les encourager à cesser de fumer ou à fumer dans des endroits
qui n’exposent pas les autres à leur fumée.
3.
Je ne fais pas suffisamment d’activité physique
VRAI
J’ai l’intention de faire plus d’activité physique et je vais :
FAUX
• Parler à mon médecin au sujet d’un programme d’activité physique.
• Trouver des façons de devenir plus actif.
• Évaluer le « pour » et le « contre » de la sédentarité.
• Décider des façons d’intégrer plus d’activité dans ma vie quotidienne.
• Décider si je veux être plus actif seul ou avec d’autres.
• Choisir des activités qui me plaisent.
• Établir des objectifs réalistes.
• Planifier des récompenses pour m’encourager.
7-4
Réduire les risques
• Choisir une date pour commencer mon programme d’exercice.
• Planifier une activité comme si je prenais un rendez-vous.
Je viens juste de commencer à faire plus d’activité physique et je vais :
• Toujours me rappeler de prévoir des périodes d’échauffement
avant l’exercice et de retour au calme après l’exercice.
• Ajuster mes objectifs au besoin.
• Me récompenser.
• Me dire que je peux y arriver.
• Appliquer ce que j’ai appris de mes succès antérieurs.
J’ai l’intention de rester actif et je vais :
• Me rappeler les raisons pour lesquelles je veux faire plus d’activité.
• Avoir des solutions pour les moments où j’aurai envie de tout
laisser tomber.
• Être actif pendant 30 minutes ou plus chaque jour.
4.
Je souffre d’une maladie du cœur
VRAI
FAUX
Je vais travailler à réduire mes facteurs de risque.
Je vais parler à mon médecin de l’impact de ma maladie sur mon
risque d’AVC.
Si je souffre de fibrillation auriculaire, je vais parler à mon médecin
de la possibilité de prendre des anticoagulants.
Je vais limiter ma consommation d’alcool à 1 à 2 verres par jour,
pour un total hebdomadaire de 9 verres pour une femme et de 14
pour un homme.
Je vais maintenir un poids santé.
Je vais apprendre à gérer le stress dans ma vie.
5.
Je fais du diabète
J’ai l’intention de prendre une part active dans mon traitement.
J’ai l’intention de bien manger et de maintenir un poids santé
comme suit :
7-5
VRAI
FAUX
Réduire les risques
• En mangeant une variété d’aliments et en choisissant des aliments
de chacun des quatre groupes alimentaires.
• En mangeant des féculents comme du pain, des pâtes, des
pommes de terre ou du riz à chaque repas.
• En réduisant ma consommation de matières grasses, surtout les
matières grasses d’origine animale comme la viande, le beurre et
le fromage.
• En mangeant des aliments sucrés avec modération.
• En attendant de 4 à 6 heures entre les repas.
• En mangeant de petites collations saines.
• En limitant ma consommation d’alcool à 1 ou 2 verres par jour
pour un total hebdomadaire de 9 verres pour une femme et de
14 pour un homme.
J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes
ou plus chaque jour.
J’ai l’intention de prendre mes médicaments tels que prescrits.
J’ai l’intention de vérifier ma glycémie régulièrement.
Je ne fumerai pas.
Je vais travailler de concert avec mon médecin et mon pharmacien
pour contrôler ma tension artérielle et mon taux de cholestérol.
6. Je fais de l’hypertension
VRAI
FAUX
J’ai l’intention de manger moins de matières grasses et de
cholestérol comme suit :
• En choisissant des viandes plus maigres, de la volaille et du poisson.
• En mangeant des repas sans viande, ou en servant la viande
comme plat d’accompagnement plutôt que comme plat principal.
• En réduisant mes portions de viande à la taille d’un paquet de cartes.
• En choisissant des produits laitiers sans matières grasses (m.g.)
ou faibles en m.g. comme du lait écrémé, du fromage cottage à
1 % de m.g., du yogourt renfermant moins de 1 % de m.g. et des
fromages fermes contenant moins de 15 % de m.g.
7-6
Réduire les risques
• En cuisinant avec peu ou pas de matières grasses.
• En utilisant des huiles végétales comme l’huile d’olive, de canola,
de maïs ou de tournesol en petites quantités.
• En évitant les produits de boulangerie achetés au magasin comme
les croissants, les muffins et les beignes.
J’ai l’intention de manger plus de fruits et de légumes (de cinq
à dix par jour), des produits de grains entiers comme l’avoine et
l’orge, et des légumineuses comme les pois secs, les haricots secs
et les lentilles.
J’ai l’intention de maintenir un poids santé.
J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes
ou plus chaque jour.
Je ne fumerai pas.
Je vais prendre mes médicaments tels que prescrits.
7.
Je consomme trop d’alcool
J’ai l’intention de parler à mon médecin des risques associés à
VRAI
FAUX
une surconsommation d’alcool.
Comme je fais de l’hypertension, je vais boire peu ou pas du
tout d’alcool.
Je vais limiter ma consommation d’alcool à 1 à 2 verres par jour
pour un total hebdomadaire de 9 verres pour une femme et de
14 pour un homme.
Je ne vais pas « garder en réserve » mes consommations de la
semaine pour toutes les boire en même temps en un jour.
Je vais diminuer ma consommation d’alcool en choisissant de la
bière non alcoolisée ou à faible teneur en alcool, ou en mélangeant
du vin ou des spiritueux avec de l’eau minérale faible en sodium
ou avec une boisson gazeuse.
7-7
Réduire les risques
8.
J’ai de la difficulté à contrôler mon poids
VRAI
FAUX
J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes
ou plus chaque jour.
J’ai l’intention de modifier mes habitudes alimentaires comme suit :
• En mangeant trois repas équilibrés par jour.
• En incluant des aliments riches en fibres dans la planification de
mes repas, comme des fruits et des légumes, des légumineuses
comme les pois secs, les haricots secs et les lentilles, et des
produits de grains entiers comme le riz brun, le pain de grain
entier et les céréales de grain entier.
J’ai l’intention de modifier mes habitudes alimentaires en prenant
le temps de manger, de mastiquer lentement et de prendre de
petites bouchées.
J’ai l’intention de diminuer ma consommation de matières grasses
comme suit :
• En réduisant la quantité de matières grasses que j’ajoute à
mes aliments.
• En utilisant peu ou pas de matières grasses pour la cuisson.
• En choisissant de la viande maigre comme du poulet et du poisson.
• En choisissant des produits laitiers sans matières grasses ou faibles
en matières grasses.
• En évitant les desserts riches et les croustilles.
• En mangeant de plus petites portions d’aliments riches en
matières grasses.
• En choisissant des aliments faibles en matières grasses au restaurant.
J’ai l’intention de diminuer mon apport calorique.
J’ai l’intention de tenir un Journal de mon alimentation et de
mes activités.
J’ai l’intention de travailler avec ma diététiste ou mon médecin
pour planifier une alimentation équilibrée.
7-8
Réduire les risques
9.
J’ai beaucoup de stress dans ma vie
VRAI
FAUX
Je vais prendre note des situations qui provoquent du stress chez
moi et de la façon dont je réagis à de telles situations.
Je vais planifier des moyens d’éliminer ou d’éviter les situations
stressantes.
Je vais apprendre de nouvelles façons de gérer les situations
stressantes lorsqu’elles se présentent.
Je vais apprendre à gérer mon temps pour soulager la pression.
Je vais prévoir du temps pour relaxer chaque jour et je vais
apprendre des techniques de relaxation.
Je vais demander le soutien de ma famille et de mes amis pour
gérer mon stress.
J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes
ou plus chaque jour.
J’ai l’intention de dormir suffisamment et d’avoir une saine
alimentation.
7-9
Je vais utiliser des techniques de gestion du stress.
Réduire les risques
Comment obtenir de plus amples
renseignements?
Vous pouvez obtenir plus d’information :
En visitant le site Web de la Fondation des maladies du cœur au
www.fmcoeur.ca
En téléphonant au numéro sans frais de la Fondation des maladies
du cœur au 1 888 473-INFO (1 888 473-4636)
En m’abonnant au bulletin Infoligne AVC au www.fmcoeur.ca/AVC
En recherchant de l’information dans Internet :
www.strokeassociation.org – le site Web de la Stroke Association – une
section de l’American Heart Association
www.mayohealth.org – Le site Web d’information de la Clinique
Mayo
www.stroke.org – Le site Web de la National Stroke Association
En obtenant plus d’information à votre bibliothèque locale
7-10
Lexique sur l’ICT
et l’AVC
8-1
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Ce lexique contient des termes que vous avez rencontrés au cours de
votre lecture sur les ICT et les AVC. Ce sont des termes que votre
médecin, votre infirmière ou votre thérapeute peuvent utiliser lorsqu’ils
discutent de votre AVC et de votre rétablissement.
Les termes de ce lexique ne sont pas tous utilisés dans le guide. Ils sont
inclus ici pour votre information personnelle. Les termes marqués d’un
astérisque (*) sont ceux qui sont utilisés dans le guide.
Vous pouvez obtenir plus d’information au sujet des termes en caractères
gras en recherchant celui-ci dans la liste.
AAS*
L’AAS, un acronyme pour acide acétylsalicylique,
est appelé couramment Aspirine®. Il agit de
diverses façons au niveau de l’organisme, dont
l’une est d’empêcher l’agglutination des plaquettes
et la formation de caillots sanguins.
Accident vasculaire
cérébral (AVC)*
L’interruption soudaine de l’apport en sang vers
le cerveau. Il peut être causé par l’obstruction ou
l’éclatement de vaisseaux sanguins. Autrefois, on
parlait d’apoplexie.
Activateur tissulaire
du plasminogène
(t-PA)
Voir t-PA.
Agents
thrombolytiques
Médicaments qui agissent en dissolvant les caillots
sanguins dans les artères, qu’on appelle aussi
« anti-caillots ».
Aigu
D’apparition soudaine, mais de courte durée.
Ce terme est l’opposé de chronique.
8-2
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Anévrisme*
Gonflement de la paroi d’un vaisseau sanguin.
Il s’agit généralement de la paroi d’une artère. Il
se produit lorsque la paroi artérielle est affaiblie
par une maladie, une blessure ou un problème
congénital.
Angine
L’angine (ou angine de poitrine) est une douleur
thoracique causée par une maladie coronarienne. La
douleur survient quand le muscle cardiaque n’est
pas suffisamment alimenté en sang parce que les
artères qui l’approvisionnent sont obstruées (rétrécies).
Angiographie*
Un test qui consiste à injecter une substance de
contraste dans les vaisseaux sanguins que l’on
examine ensuite à l’aide de radiographies. Ce test
permet d’avoir une bonne idée de l’état des veines
et des artères. Il permet également au médecin
de constater la présence de caillots sanguins. On
appelle aussi ce test artériographie.
Anti-caillots
Médicament qui défait les caillots se formant
dans les vaisseaux sanguins. Un exemple de
médicament anti-caillots est l’activateur tissulaire
du plasminogène (t-PA).
Anticoagulant*
Un médicament qui empêche la formation de
caillots sanguins. On dit aussi qu’il « éclaircit le sang ».
Antiplaquettaire*
Médicaments qui empêchent les plaquettes de
s’agglutiner et de causer des caillots sanguins.
Deux exemples sont l’AAS et le clopidogrel
(Plavix®). Anciennement appelés les antiagrégants
plaquettaires.
Artère*
N’importe lequel des vaisseaux sanguins qui
transportent le sang à partir du cœur vers d’autres
parties de l’organisme.
Artères carotides*
Deux artères majeures du cou qui transportent le
sang vers le cerveau.
8-3
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Artères vertébrales* Deux artères du cou qui alimentent la partie
arrière du cerveau en sang.
Artériographie
Voir angiographie.
Arythmie
Voir dysrythmie.
Athérome
Voir plaque
Athérosclérose*
Une forme de maladie des artères aussi appelée
durcissement des artères. Les parois internes des
artères épaississent et deviennent rugueuses en
raison de dépôts de cholestérol et d’autres
substances. Les artères rétrécissent, ce qui rend la
circulation sanguine plus difficile à travers celles-ci.
Cette accumulation de dépôts est parfois appelée
plaque ou athérome.
Athérothrombose*
L’athérothrombose survient lorsqu’un caillot
sanguin se forme sur les dépôts de gras de la paroi
des vaisseaux sanguins. On appelle ce caillot
thrombus et les dépôts de gras sur la paroi des
vaisseaux sanguins, plaques (athérome).
AVC embolique
Se produit quand une artère du cerveau est
obstruée par un caillot sanguin qui s’est formé
ailleurs dans l’organisme. Le caillot se forme
généralement dans le cœur ou les artères du cou.
Il est transporté dans le flux sanguin vers le cerveau.
AVC hémorragique* Un AVC qui se produit lorsqu’une paroi artérielle
éclate à l’intérieur ou autour du cerveau. Ce type
d’AVC est généralement plus grave que l’AVC
ischémique.
AVC ischémique*
Un AVC se produisant quand un caillot sanguin
se forme sur la plaque qui s’est accumulée sur une
paroi artérielle. Si le caillot bloque une artère
dans le cerveau ou une artère qui apporte le sang
au cerveau, il en résulte un AVC ischémique.
8-4
Lexique sur l’ICT et l’AVC
AVC thrombotique
Un AVC causé par un caillot sanguin ou thrombus
qui se forme dans une artère se rendant au cerveau.
Le caillot bloque le flux sanguin vers une partie
du cerveau.
Caillot sanguin*
Une masse gélatineuse de cellules sanguines
formée par des substances dans le sang. Les
caillots sanguins peuvent se former à l’intérieur
d’une artère si celle-ci est endommagée par des
dépôts de plaque. Un AVC peut en découler.
Capillaires*
Minuscules vaisseaux sanguins entre les artères
et les veines. Ils permettent l’échange d’oxygène
et d’autres nutriments entre le sang et les tissus
de l’organisme.
Cardiaque*
Qui concerne le cœur.
Cérébral*
Qui concerne le cerveau.
Cholestérol*
Une substance grasse qu’on retrouve dans les
aliments d’origine animale, comme les produits
laitiers, la viande, le poisson, la volaille, le gras
animal et les jaunes d’œufs.
Chronique*
Qui dure longtemps. C’est le contraire de aigu.
Cognitif
Qui concerne la pensée et la compréhension.
Congénital
Qui concerne une atteinte déjà présente dans
l’organisme à la naissance.
Crise cardiaque*
Décès ou dommage à une partie du muscle cardiaque
en raison d’un manque d’approvisionnement en
sang. Aussi appelée infarctus du myocarde.
Diabète*
Une maladie caractérisée par l’incapacité de
l’organisme à produire de l’insuline ou à l’utiliser
efficacement. L’insuline est une hormone qui
transforme le sucre et les féculents en énergie
nécessaire à la vie quotidienne. Le diabète augmente
le risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire.
8-5
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Diurétique*
Un médicament qui augmente le rythme auquel
l’urine se forme. Il aide l’organisme à se débarrasser
de l’excès de sel et d’eau.
Doppler carotidien* Un test non invasif qui utilise des ondes sonores
à haute fréquence pour déterminer l’état de la
circulation du sang à travers les artères carotides
du cou.
Doppler transcrânien
(DTC)
Un test qui utilise les ultrasons pour obtenir de
l’information au sujet des vaisseaux sanguins du
cerveau. Le DTC aide les médecins à localiser
l’athérosclérose dans les artères cérébrales. Il
les aide également à déterminer l’étendue des
dommages au cerveau.
Durcissement des
artères*
Voir athérosclérose.
Dysrythmie
Un rythme cardiaque anormal, parfois appelé
arythmie.
ECG*
Abréviation de électrocardiogramme. Graphique
des impulsions électriques produites par le cœur.
Échocardiographie* Un test qui utilise l’ultrason (ondes sonores sans
danger) pour produire des images des cavités du
cœur, des valvules et des structures environnantes.
Embole
Un caillot sanguin qui se forme dans un vaisseau
sanguin quelque part dans l’organisme pour être
ensuite transporté ailleurs dans le corps.
Embolie cérébrale
Un caillot sanguin formé dans une partie du
corps et transporté par le flux sanguin vers le
cerveau. Il se loge dans une artère, coupant le
flux sanguin vers une partie du cerveau.
Endartériectomie
carotidienne*
Intervention chirurgicale pour retirer les dépôts
de plaque ou les caillots sanguins des artères
carotides.
8-6
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Facteur de risque*
Un facteur de risque est une condition qui fait
augmenter la probabilité d’avoir une maladie
particulière, comme un AVC. Certains facteurs de
risque sont présents à la naissance, certains sont
le résultat de changements normaux, comme le
vieillissement, et certains sont associés au mode de vie.
Fibrillation
auriculaire*
Battement cardiaque très rapide et irrégulier au
niveau des oreillettes. Il en résulte que le cœur
ne peut plus faire circuler le sang efficacement
dans l’organisme.
Glycémie
Le taux de sucre dans le sang. L’organisme a
besoin d’une certaine quantité de sucre dans le
sang pour son énergie. Trop de sucre, comme
dans les cas de diabète, peut endommager les
parois des artères et augmenter le risque d’AVC.
Gras monoinsaturés* Un type de gras qu’on retrouve dans les aliments,
comme les huiles de canola, d’olive et d’arachide
et les avocats.
Gras polyinsaturés* Les gras polyinsaturés sont à l’état liquide à la
température ambiante et sont meilleurs pour le
cœur que les gras saturés. On les retrouve dans les
huiles végétales, comme les huiles de maïs, de
carthame, de tournesol et de soja.
Gras saturés*
Gras qu’on retrouve dans les aliments d’origine
animale, comme le beurre, le saindoux et le gras
de bacon. Ils sont généralement à l’état solide à
la température ambiante.
HDL*
Acronyme pour lipoprotéine de haute densité.
On attribue au HDL la capacité de transporter
le cholestérol à partir des tissus vers le foie où
l’organisme peut s’en débarrasser. On l’appelle
parfois « bon cholestérol », comparativement au
8-7
Lexique sur l’ICT et l’AVC
LDL (lipoprotéine de faible densité). Le HDL
est composé de plus de protéines et de moins de
cholestérol que le LDL, ainsi que d’autres substances.
Hématologique
Qui concerne le sang. Une cause hématologique
signifie que la cause a quelque chose à voir avec
le sang.
Hémorragie*
Saignement dû à l’éclatement d’un vaisseau sanguin.
Hémorragie cérébrale Saignement dans le cerveau découlant de la rupture
d’un anévrisme ou d’un traumatisme crânien.
Hémorragie
intracérébrale
Elle se produit lorsqu’une artère dans le cerveau
éclate. Le sang qui s’échappe exerce une pression
sur le tissu du cerveau, ce qui le détruit.
Hormonothérapie
Voir œstrogénothérapie substitutive.
substitutive*
Hypertension*
L’hypertension artérielle est une augmentation
chronique de la tension artérielle au-delà des
valeurs normales. L’hypertension fait augmenter
le risque de maladies du cœur et des reins.
C’est un risque majeur de l’AVC.
Infarctus
Mort d’un tissu en raison d’un manque de sang.
Elle est généralement causée par l’obstruction
d’une artère.
Infarctus
du myocarde (IM)*
Voir crise cardiaque.
IRM*
Un test utilisé pour examiner le cerveau et d’autres
parties de l’organisme. L’IRM utilise un champ
magnétique sans danger et des ondes radio pour
produire une image d’une partie de l’organisme.
IRM est un acronyme pour imagerie par résonance
magnétique. On l’appelle aussi parfois résonance
magnétique nucléaire ou RMN.
8-8
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Ischémie*
Diminution du flux sanguin vers un organe. Elle
est généralement causée par le rétrécissement
ou l’obstruction d’une artère.
Ischémie cérébrale
transitoire (ICT)*
Parfois appelée mini-AVC. Elle est causée par
l’obstruction temporaire d’un vaisseau sanguin.
Elle ne cause pas de lésions cérébrales permanentes.
Les symptômes de l’ICT sont les mêmes que ceux
d’un AVC mais ne durent généralement que 24
heures ou moins. Une ICT est un signe d’alarme
sérieux d’un risque accru d’AVC et ne devrait jamais
être prise à la légère. Une attention médicale
immédiate peut empêcher un AVC de se produire.
LDL*
Abréviation de lipoprotéines de basse densité. Le
LDL est le principal transporteur du cholestérol
nocif dans le sang. On le qualifie souvent de
« mauvais cholestérol », comparativement au HDL
(lipoprotéines de haute densité) parce qu’il se
dépose facilement sur les parois des vaisseaux
sanguins. Il contient plus de cholestérol et moins de
protéines que le HDL, ainsi que d’autres substances.
Lipide
Une substance grasse qui ne se dissout pas dans
le sang.
Lumière
La partie interne d’un conduit, comme l’ouverture
interne d’un vaisseau sanguin.
Maladie
cardiovasculaire
Atteinte du cœur et des vaisseaux sanguins, dont
l’insuffisance coronarienne, l’AVC, la cardiopathie
rhumatismale et l’hypertension.
8-9
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Maladie
coronarienne*
La maladie coronarienne est causée par l’apparition
d’athérosclérose à l’intérieur des artères qui
approvisionnent le muscle cardiaque. L’athérosclérose
se développe graduellement et constitue le problème
sous-jacent qui entraîne les crises cardiaques. La
maladie coronarienne est aussi appelée maladie
des artères coronaires.
MAV* (Malformations
artérioveineuses)
Les malformations artérioveineuses sont des vaisseaux
sanguins reliés de façon anormale qui se produisent
souvent (50 % des cas) dans le cerveau, le bulbe
rachidien ou la moelle épinière. Les MAV se forment
quand les artères sont directement reliées aux veines
plutôt que de traverser un réseau de capillaires ou
les fluides interstitiels des cellules. Le sang est alors
échangé sous une pression relativement élevée, ce
qui accélère la circulation veineuse. Ces branchements
anormaux génèrent une masse de vaisseaux sanguins
anormaux appelés nidus (mot latin signifiant
« nid »). L’anatomie veineuse n’est pas conçue
pour supporter les fortes variations de pression, ce
qui fait que la veine appuie contre les tissus cérébraux
et causent des faiblesses, des engourdissements, des
pertes de vision ou des évanouissements. Parfois,
l’artère se rompt et provoque une hémorragie
intracrânienne, qui est un type d’accident vasculaire
cérébral. L’incidence des MAV est d’environ 30
personnes par million. Au cours de leur vie, les
personnes atteintes de MAV ont un risque de 40 à
80 % de rupture de nidus (soit un risque annuel
de 1 à 4 % jusqu’à l’âge de 55 ans; après cet âge le
risque disparaît presque complètement).
8-10
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Moniteur Holter*
Un appareil portable qui enregistre l’activité
électrique du cœur. Le moniteur Holter travaille
de la même façon que l’ECG, mais il permet
d’enregistrer l’information sur une plus longue
période, à l’hôpital ou à domicile.
Neurologique*
Qui concerne le système nerveux, y compris le cerveau.
Neurologue
Un médecin spécialisé dans le diagnostic et le
traitement des maladies du cerveau et d’autres
parties du système nerveux.
Occlusion
Une obstruction. Elle se produit lorsque quelque
chose comme un caillot sanguin bloque un
vaisseau complètement.
Occlusion vasculaire
cérébrale
L’obstruction ou la fermeture d’un vaisseau
sanguin dans le cerveau.
Œdème
Enflure causée par un surplus de liquide dans
l’organisme.
Œstrogénothérapie
substitutive
Médicament donné aux femmes pour remplacer
leur apport d’œstrogène naturel après la
ménopause. On l’appelle souvent HTS
(hormonothérapie substitutive).
Oreillettes
Les cavités supérieures du cœur.
Perception
Qui concerne les sens : vue, odorat, goût, toucher
et ouïe.
Plaque ou athérome* Il s’agit d’une accumulation de substances grasses
et autres sur la paroi interne de l’artère. Elle est la
cause de l’athérosclérose.
Plaquette*
Un type de cellule qu’on retrouve dans le sang.
Elle contribue à la coagulation du sang.
Sténose
Rétrécissement d’une ouverture comme un
vaisseau sanguin.
8-11
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Système circulatoire Le cœur, les vaisseaux sanguins et la circulation
sanguine.
Système nerveux
autonome*
Les organes du corps, comme le cœur, l’estomac et
les intestins, sont contrôlés par une partie du système
nerveux appelée système nerveux autonome. Le
système nerveux autonome fait partie du système
nerveux périphérique et contrôle plusieurs muscles et
organes du corps. Dans la plupart des circonstances,
nous ne sommes pas conscients du fonctionnement
du système nerveux autonome parce qu’il fonctionne
de façon involontaire, par réflexe. On ne se rend
pas compte, par exemple, lorsque la taille de nos
vaisseaux sanguins change ou que notre cœur bat
plus rapidement.
Tension artérielle
diastolique
La tension artérielle la plus basse qui peut être
mesurée alors que le sang circule dans les artères.
Elle se produit quand le muscle cardiaque se
repose entre les battements.
Tension artérielle
systolique
La tension artérielle la plus élevée qui peut être
mesurée alors que le sang circule dans les artères.
Il s’agit de la valeur la plus élevée de la lecture de
la tension artérielle. Elle se produit quand le
muscle cardiaque se contracte.
Test Doppler*
Un test qui utilise les ondes sonores pour écouter
la circulation du sang à travers les vaisseaux sanguins.
On peut recourir au test Doppler pour identifier
les vaisseaux sanguins rétrécis ou obstrués.
8-12
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Thrombolyse
La dégradation d’un caillot sanguin.
Thrombolytique*
Un médicament qui détruit les caillots dans les
vaisseaux sanguins. Le t-PA est un médicament
thrombolytique.
Thrombose cérébrale Un caillot sanguin se formant dans une artère qui
alimente une partie du cerveau.
Thrombus
Un caillot sanguin qui se forme à l’intérieur d’un
vaisseau ou d’une cavité du cœur.
Tomodensitométrie* Un test d’évaluation du cerveau et d’autres organes.
La tomodensitométrie peut généralement identifier
si l’AVC est dû à une hémorragie ou à une
obstruction. On appelle aussi ce test scanographie
assistée par ordinateur.
t-PA (Activateur
tissulaire du
plasminogène)*
Une protéine naturelle qui agit en dissolvant les
caillots sanguins dans les artères, rétablissant la
circulation sanguine. Le t-PA est un traitement
relativement nouveau pour les victimes d’AVC
ischémiques; il est aussi utilisé pour les patients
cardiaques. On l’appelle aussi « thrombolytique »
ou « anti-caillots ».
Triglycéride
La forme chimique sous laquelle la plupart des
gras existent dans le sang. Des taux élevés de
triglycérides accompagnent souvent des taux élevés
de cholestérol. Les personnes dont les taux de
triglycérides sont élevés sont plus à risque de
développer un diabète.
Ultrason*
Vibration sonore que l’oreille humaine ne peut
entendre. On l’utilise dans des tests comme le
Doppler transcrânien.
Vasculaire
Qui concerne les vaisseaux sanguins.
Vasoconstriction
Un rétrécissement des vaisseaux sanguins. Elle
réduit l’ouverture par laquelle le sang peut circuler.
8-13
Lexique sur l’ICT et l’AVC
Veine*
Un vaisseau sanguin qui ramène le sang des
diverses parties du corps vers le cœur.
Warfarine*
(Coumadin®)
Un anticoagulant qui agit en empêchant les
agents de coagulation du sang de se former dans
le foie.
Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez www.fmcoeur.ca et
cliquez sur « dictionnaire santé ».
8-14
Fondation des maladies du cœur du Canada
222, rue Queen, bureau 1402
Ottawa (Ontario) K1P 5V9
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Colombie-Britannique & du Yukon
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Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 3T1
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Télécopieur : (902) 492-1464
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des T.-N.-O. et du Nunavut
1825, chemin Park Sud-est
Calgary (Alberta) T2G 3Y6
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279, 3e Avenue Nord
Saskatoon (Saskatchewan) S7K 2H8
Tél. : (306) 244-2124
Télécopieur : (306) 664-4016
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Télécopieur : (416) 489-6885
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l'Île-du-Prince-Édouard
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C.P. 279
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) C1A 7K4
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Télécopieur : (902) 368-7068
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Terre-Neuve et du Labrador
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La Fondation des maladies du cœur remercie Sanofi-Synthelabo Canada Inc. de son appui financier qui a rendu possible la réalisation de cet outil. Cette
reconnaissance ne constitue en aucune façon un appui envers les produits et services du commanditaire. Le contenu de cette brochure a fait l’objet d’une
recherche et d’une rédaction indépendantes, à partir des données scientifiques les plus récentes, et a été révisé par la Fondation des maladies du cœur.
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