Pour comprendre l`ischémie cérébrale transitoire (ICT)
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Pour comprendre l`ischémie cérébrale transitoire (ICT)
Pour comprendre l’ischémie cérébrale transitoire (ICT) Table des matières Qu’est-ce qu’une ICT? 1-1 Qu’est-ce qu’un AVC? 1-2 Qu’est-ce qui provoque une ICT? 2-1 Reconnaître une ICT et un AVC 3-1 Diagnostic 4-1 Traitement 5-1 Facteurs de risque 6-1 Réduire les risques 7-1 Lexique sur l’ICT et l’AVC 8-1 Qu’est-ce qu’une ICT? Qu’est-ce qu’une ICT? ICT est l’abréviation de « ischémie cérébrale transitoire ». Transitoire signifie de courte durée et ischémie signifie un flux sanguin insuffisant. Une ischémie cérébrale transitoire est une diminution momentanée du flux sanguin vers le cerveau. On la qualifie souvent de « mini-accident vasculaire cérébral ». Une ICT est un avertissement sérieux d’un risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC). De plus, une fois que vous avez eu une ICT, votre risque d’en subir d’autres augmente. Une ICT est un problème temporaire qui se produit lorsqu’une partie du cerveau ne reçoit pas l’apport en sang dont il a besoin. Par le fait même, le cerveau est privé de carburant, soit l’oxygène et les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement. Il en résulte des problèmes neurologiques (système nerveux) de courte durée comme : une faiblesse des troubles d’élocution des problèmes visuels un mal de tête des étourdissements La plupart des ICT ne durent qu’un court moment, soit entre 30 secondes et 10 minutes, mais peuvent parfois durer jusqu’à 24 heures. Une ICT d’une durée de quelques secondes ou de quelques minutes ne laisse généralement pas de séquelles apparentes, même si certaines cellules du cerveau peuvent avoir été endommagées. Des lésions mineures au cerveau passent souvent inaperçues car il reste amplement de cellules saines pour maintenir les fonctions cérébrales normales. Il est possible que vous ne soyez pas familier avec certains termes médicaux dans le présent guide. Les termes écrits en caractères gras sont expliqués dans le lexique à la fin du guide. 1-1 Qu’est-ce qu’une ICT? Qu’est-ce qu’un AVC? Un accident vasculaire cérébral est une perte soudaine de la fonction cérébrale. Elle est causée par une interruption de l’apport sanguin au cerveau (AVC ischémique) ou encore la rupture d’un vaisseau sanguin (AVC hémorragique). L’interruption de l’apport sanguin ou la rupture d’un vaisseau sanguin font mourir les cellules nerveuses (neurones) de la région affectée. Les effets d’un AVC dépendent de l’endroit du cerveau qui a subi les dommages ainsi que de l’étendue des dommages. AVC ischémique Parce que le cerveau contrôle tout ce que nous disons, faisons et pensons, un AVC peut avoir une grande variété de séquelles. Un AVC peut affecter les fonctions suivantes : Capacité de vous déplacer et de coordonner vos mouvements Capacité sensorielle : toucher, température, douleur et mouvement Capacité de voir et d’interpréter ce que vous voyez Capacité de penser, de se souvenir, de comprendre, de planifier, de raisonner ou de résoudre des problèmes Capacité de communiquer (parole ou AVC hémorragique compréhension du langage, lecture, écriture et capacité mathématique) Personnalité État émotif Comportement 1-2 Qu’est-ce qu’une ICT? Comment fonctionne mon cerveau? Votre cerveau est composé de milliards de cellules Hémisphère droit du cerveau Hémisphère gauche du cerveau nerveuses. Il contrôle tout : vos pensées, vos sentiments, vos actions. Le cerveau se divise en régions qui contrôlent différentes fonctions de l’organisme comme : Côté gauche du corps le mouvement Côté droit du corps le langage l’équilibre Le côté gauche de votre Créativité Raisonnement Musique Langage parlé cerveau contrôle les mouvements et les sens du côté droit de votre corps. Il contrôle également votre capacité à : Orientation spaciale Sens artistique Capacité mathématique Langage écrit lire parler penser faire de l’arithmétique Le côté droit de votre cerveau contrôle les mouvements et les sens du côté gauche de votre corps. Il contrôle également : votre créativité la capacité à apprécier la musique et l’art la capacité à reconnaître les personnes et les objets 1-3 Qu’est-ce qu’une ICT? Comment mon cerveau reçoit-il l’oxygène et les nutriments dont il a besoin? Votre cerveau a besoin d’un apport constant de carburant sous forme d’oxygène et de nutriments pour fonctionner adéquatement. Le cœur fait circuler le sang enrichi d’oxygène et de nutriments vers le cerveau par le biais de vaisseaux sanguins appelés artères. Quatre artères principales transportent le sang vers votre cerveau en passant par votre cou. Les deux artères carotides sont situées de chaque côté de votre cou. Les deux artères vertébrales sont situées à l’arrière de votre cou de chaque côté de votre colonne vertébrale. 1-4 Qu’est-ce qu’une ICT? Les artères principales se ramifient en un réseau d’artères de plus en plus petites. Les vaisseaux sanguins les plus petits, appelés capillaires, assurent l’échange sanguin directement par leurs parois vers les cellules. Le réseau de vaisseaux sanguins permet un apport constant d’oxygène et de nutriments à toutes les cellules du cerveau. Chacune des artères alimente des régions spécifiques du cerveau. Certaines régions reçoivent le sang de plus d’une artère. Le cerveau contrôle tout : nos pensées, notre vision et nos actions. Le cerveau a besoin d’un apport constant en sang enrichi d’oxygène et de nutriments. Le sang parvient au cerveau par le biais des artères. 1-5 Qu’est-ce qui provoque une ICT? 2-1 Qu’est-ce qui provoque une ICT? Une ICT est un apport insuffisant en sang au cerveau pendant une courte durée. Un tel phénomène peut se produire lorsqu’une des artères qui apporte l’oxygène et les nutriments au cerveau se bloque. La partie du cerveau desservie par cette artère ne reçoit pas le sang dont elle a besoin. Si les cellules du cerveau ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène et de nutriments, elles commencent à mourir. Les cellules du cerveau meurent rapidement, en l’espace de quatre à six minutes. Plusieurs situations peuvent provoquer une ICT. La principale cause est l’athérosclérose, ou « durcissement des artères ». L’ICT peut aussi être causée par : des spasmes au niveau des artères cérébrales, des anomalies au niveau de la forme des vaisseaux sanguins, certains troubles sanguins pouvant causer une inflammation des artères cérébrales, des variations anormales de la tension artérielle, une hémorragie incontrôlée (hémorragie) à l’intérieur du cerveau causée par des problèmes au niveau de la structure des vaisseaux sanguins du cerveau. Ces problèmes structuraux comprennent les anévrismes et les malformations artérioveineuses (MAV). Toutes ces situations peuvent causer des problèmes d’apport sanguin au cerveau. Dans certains cas, les médecins sont incapables de déterminer la cause d’une ICT. Qu’est-ce que l’athérosclérose? L’athérosclérose est un état caractérisé par l’accumulation d’une substance grasse appelée la plaque (athérome) sur les parois internes des artères. La plaque est une substance collante et jaunâtre constituée de matières grasses comme le cholestérol et les débris des cellules sanguines. 2-2 Qu’est-ce qui provoque une ICT? La plaque s’accumule et endommage les minces couches internes des parois artérielles, rendant celles-ci plus épaisses et moins élastiques. Il se produit un rétrécissement de l’intérieur de l’artère, ce qui se traduit par un flux sanguin réduit. Un caillot sanguin (thrombus) peut se former, réduisant ou bloquant complètement le flux sanguin dans l’artère. C’est ce qu’on appelle l’athérothrombose (voir schéma ci-dessous). Un morceau de plaque ou un caillot sanguin peut se détacher de la paroi et circuler vers d’autres parties du corps, où il bloquera également le flux sanguin. Caillot sanguin (thrombus) Plaque (athérome) L’orsqu’un vaisseau sanguin irriguant le cœur est rétréci ou bloqué, des problèmes comme une angine (douleur à la poitrine) ou une crise cardiaque peuvent survenir. L’orsqu’un vaisseau sanguin alimentant le cerveau est réduit ou bloqué, cela peut engendrer une ICT ou un accident vasculaire cérébral (AVC). De la même manière, lorsque l’apport en sang vers les jambes est restreint, cela peut causer de la douleur et un inconfort dans les mollets lors de la marche et, dans les cas extêmes, même au repos. Le fait de traiter l’une des maladies liées à l’athérosclérose peut avoir un impact sur l’ensemble de ces maladies. L’athérosclérose est une maladie lente et progressive pouvant apparaître dès l’enfance. Elle peut toucher toutes les parties du système artériel, dont le cœur, le cerveau et les jambes. Plus vous êtes âgé, plus l’athérosclérose dans vos artères risque d’être à un stade avancé. La rapidité de son évolution dépend de facteurs comme vos antécédents médicaux familiaux et votre mode de vie. Ces derniers sont des facteurs de risque de l’athérosclérose et de l’ICT et ils sont présentés aux pages 6-1 à 6-9. 2-3 Qu’est-ce qui provoque une ICT? Comment l’athérosclérose et la formation de caillots peuvent-elles causer une ischémie cérébrale transitoire? L’athérosclérose peut causer un rétrécissement Artère saine important des artères du cou. Ces artères rétrécies laisseront passer peu de sang ou même pas du tout. Un caillot sanguin ou un morceau de plaque (ou athérome) peut obstruer l’artère et arrêter complètement le flux sanguin (voir schéma du centre), ou encore, un caillot peut se détacher et voyager vers une autre région où il bloquera le flux sanguin (voir schéma du bas). Les caillots sanguins peuvent se former lorsque les cellules du sang appelées plaquettes s’agglutinent. La plupart du temps, les caillots sont causés par l’athérosclérose, mais ils peuvent également être causés par certaines maladies du cœur. Les caillots peuvent se former n’importe où dans l’organisme, y compris sur la paroi interne des artères et sur les valvules cardiaques. 2-4 Qu’est-ce qui provoque une ICT? La plupart des caillots sanguins qui provoquent des ICT proviennent des artères carotides du cou (50 à 60 %). Environ 25 % proviennent du cœur, et le reste, des artères d’autres parties du corps. Lorsqu’une ICT se produit, la plaque ou le caillot sanguin se décomposent et se dissipent spontanément. Les lésions cérébrales sont minimes ou inexistantes et les symptômes disparaissent sans traitement. Si les cellules du cerveau sont privées de leur apport sanguin pendant une plus longue période, certaines des cellules mourront, provoquant un accident vasculaire cérébral. Les lésions à une région spécifique du cerveau touchent la fonction contrôlée par cette partie du cerveau. Par exemple, une lésion à la région qui contrôle le langage peut entraîner un problème d’élocution. Une ICT est une interruption temporaire de l’apport sanguin vers une partie du cerveau. Les ICT sont généralement causées par l’athérosclérose et la formation de caillots. Les ICT ne laissent aucune séquelle apparente, mais sont un signal d’alarme sérieux d’un risque d’AVC ou d’ICT futurs. 2-5 Reconnaître une ICT et un AVC 3-1 Devrais-je m’inquiéter si j’ai été victime d’une ICT? Une ICT est un signal d’alarme très sérieux indiquant un problème au niveau du flux sanguin vers votre cerveau. Si vous avez subi une ICT, votre risque d’AVC est plus élevé. Le risque est à son maximum pendant la première année suivant une ICT. La bonne nouvelle est que, étant donné qu’une ICT vous avertit du risque potentiel d’AVC, vous pouvez prendre des mesures pour le prévenir. Il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour diminuer votre risque. Nous aborderons cette question plus loin dans ce guide. Matière à réflexion… * Chaque année, environ 15 000 personnes subissent une ICT au Canada, sans compter toutes celles qui ne sont jamais signalées. * Les victimes d’une ICT ont un risque cinq fois plus élevé de subir un AVC au cours des deux prochaines années que la population en général. * De nombreuses personnes qui ont subi un AVC avaient été victimes d’une ICT ou plus auparavant. 3-2 Reconnaître une ICT et un AVC L’accident vasculaire cérébral (AVC) Si une artère qui transporte le sang au cerveau éclate ou s’obstrue, la partie du cerveau qu’elle dessert subit des lésions permanentes. C’est ce qu’on appelle un accident vasculaire cérébral (AVC). Plus vous présentez de facteurs de risque de l’AVC, plus votre risque d’en subir un augmente. Les personnes ayant survécu à un AVC ont un risque accru d’en subir un autre. Matière à réflexion… 3-3 * * * 7 % de tous les décès au Canada sont attribuables aux AVC. * * Environ 50 000 AVC se produisent au Canada chaque année. * Entre 200 000 et 300 000 Canadiens et Canadiennes ont subi un AVC. L’AVC est la quatrième cause de mortalité au Canada. L’AVC est la principale cause d’invalidité neurologique chez les adultes au Canada. 60 % des personnes ayant survécu à un AVC garderont une certaine invalidité. Reconnaître une ICT et un AVC Comment savoir si je suis victime d’une ICT ou d’un AVC et quelles mesures devrais-je prendre? VOUS ÊTES PEUT-ÊTRE VICTIME D’UNE ICT OU D’UN AVC SI VOUS RESSENTEZ CE QUI SUIT : Une faiblesse : faiblesse, engourdissement ou picotements soudains au visage, à un bras ou à une jambe. Difficulté d’élocution : perte soudaine et temporaire de la parole ou difficulté de compréhension de la parole. Problèmes de vision : perte soudaine de la vue, particulièrement dans un seul œil, ou vision double. Mal de tête : mal de tête soudain, intense et inhabituel. Étourdissement : perte soudaine de l’équilibre, surtout si accompagnée de n’importe lequel des signes ci-dessus. Si vous ressentez l’un ou l’autre de ces symptômes, il s’agit d’une urgence médicale. Appelez immédiatement le 9-1-1 ou votre numéro d’urgence local. 3-4 Reconnaître une ICT et un AVC Pourquoi dois-je recevoir une attention médicale rapidement si je pense être victime d’une ICT ou d’un AVC? Pour recevoir le meilleur traitement possible, il est essentiel de vous rendre rapidement à l’hôpital. Au cours des dernières années, des progrès importants ont été réalisés dans le domaine du traitement de l’AVC. Pour être efficaces, ces nouveaux traitements doivent être donnés dans les premières heures suivant l’apparition de vos symptômes. Les médecins doivent procéder à un bilan approfondi afin de déterminer la cause de vos symptômes pour vous offrir le traitement approprié. N’essayez pas de trouver par vous-même la cause de vos symptômes et n’attendez pas qu’ils disparaissent. Rendez-vous à un hôpital le plus tôt possible. Même si vos symptômes disparaissent en route vers l’hôpital, il est essentiel que vous soyez vu par un médecin pour identifier la cause sous-jacente de votre malaise. Le fait de reconnaître les signes avant-coureurs d’une ICT et d’un AVC dès qu’ils se manifestent et d’obtenir une attention médicale immédiate augmente vos chances d’un bon rétablissement. 3-5 Reconnaître une ICT et un AVC Une ICT est un signe d’alarme sérieux d’un risque accru d’AVC. Les symptômes d’une ICT sont les mêmes que ceux d’un AVC. L’AVC est une cause importante de décès et d’invalidité au Canada. Le fait de reconnaître que vous avez subi une ICT vous sert d’avertissement et c’est l’occasion d’agir afin de diminuer votre risque de subir un AVC. Si vous ressentez l’un ou l’autre des symptômes d’une ICT ou d’un AVC, appelez immédiatement le 9-1-1 ou votre numéro d’urgence local. 3-6 Diagnostic 4-1 Quels sont les tests utilisés pour identifier les ICT? Votre médecin décidera quels tests sont appropriés pour vous. Voici une liste des tests les plus courants. Type de test À quoi sert ce test? Comment procède-t-on pour ce test? Examen neurologique Un examen neurologique complet comporte un test d’évaluation du langage et de vos capacités de mémoire, de votre comportement, de votre capacité de réaction mentale, de votre vision et du mouvement de vos yeux, du contrôle de vos muscles, de votre capacité à marcher (démarche) et de votre sens du toucher. Le médecin évalue votre capacité à répondre à des questions et à exécuter des tâches simples. Tests sanguins On effectue des tests sanguins pour découvrir dans votre sang des indices qui permettraient à votre médecin de déterminer la cause de votre ICT. On procèdera par exemple à la détermination des taux de cholestérol, de triglycérides et de sucre dans votre sang ainsi qu’à un test de dépistage d’anomalies dans la coagulation du sang. De petits échantillons de sang sont prélevés de votre bras et sont étudiés. Doppler carotidien Un Doppler carotidien peut aider à déterminer si l’accumulation de plaque rétrécit vos artères et perturbe le flux sanguin vers votre cou ou votre cerveau. Le test Doppler utilise l’échographie (ondes sonores à haute fréquence sans danger) pour écouter le bruit du sang qui circule à travers vos artères. 4-2 Diagnostic 4-3 Type de test À quoi sert ce test? Comment procède-t-on pour ce test? Angiographie carotidienne (artériographie) Ce test permet de localiser l’emplacement de l’obstruction ou de l’anomalie dans les artères du cerveau ou du cou. Il permet également de vérifier la présence de plaque et d’autres sources d’emboles (caillots sanguins qui se déplacent). Une substance de contraste visible à la radiographie est injectée dans une artère. Des radiographies sont prises pendant le déplacement de la substance de contraste à travers vos artères. Électrocardiogramme (ECG) Un ECG est un test qui enregistre l’activité électrique du cœur. Un ECG peut identifier les rythmes cardiaques anormaux qui peuvent avoir causé la formation de caillots sanguins. Des électrodes adhésives sont placées à des endroits spécifiques de votre corps (votre thorax, vos bras et vos jambes). Des détecteurs dans les électrodes enregistrent l’activité électrique de votre cœur et transmettent cette information à l’appareil d’ECG, où elle peut être imprimée et lue par le médecin. Moniteur Holter Le moniteur Holter est utilisé pour identifier tout rythme cardiaque anormal qui pourrait avoir causé votre ICT. Un moniteur Holter est un appareil portable d’enregistrement de l’ECG. Il permet à votre médecin de surveiller votre rythme cardiaque sur une période plus longue qu’avec l’ECG, généralement pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. Les moniteurs Holter sont portés sur le corps. On peut procéder à ce test à l’hôpital ou à la maison. Diagnostic Type de test À quoi sert ce test? Comment procède-t-on pour ce test? Échocardiogramme On peut procéder à un échocardiogramme pour déterminer si votre ICT a été causée par un problème cardiaque. Les échocardiogrammes permettent de déterminer si des caillots sanguins se forment dans votre cœur. Un échocardiogramme fait appel à des ondes sonores sans danger pour créer une image de votre cœur. Échocardiogramme transœsophagien On procède à ce test lorsque votre médecin souhaite obtenir une image détaillée de votre cœur pour y déceler toute trace de production de caillots sanguins. L’échocardiogramme transœsophagien utilise des ondes sonores à haute fréquence pour examiner les structures cardiaques. Ce test s’apparente à l’échocardiogramme, sauf qu’il examine le cœur de manière différente. On insère un tube dans l’œsophage. Vous êtes sous sédation pendant cette intervention. Angiographie numérisée (assistée par ordinateur) L’angiographie numérisée est un examen qui utilise des rayons X pour visualiser la circulation sanguine dans les artères de l’organisme, tant celles qui alimentent le cerveau que celles qui approvisionnent les poumons, les reins, les bras et les jambes. Des faisceaux de rayons X sont émis par un appareil rotatif et traversent la zone étudiée sous différents angles afin de créer des images transversales qui sont ensuite assemblées par un ordinateur en une représentation tridimensionnelle de la zone étudiée. 4-4 Diagnostic 4-5 Type de test À quoi sert ce test? Comment procède-t-on pour ce test? Angiographie par résonance magnétique (ARM) Cette nouvelle technique d’imagerie sert à détecter la présence d’obstruction ou de durcissement des artères du cou et du cerveau. Comme un IRM, l’ARM utilise un champ magnétique puissant et des ondes radio pour dresser un portrait des vaisseaux sanguins. Il produit des images des veines et des artères. Tomodensitométrie (scanographie assistée par ordinateur) On procède à la tomodensitométrie du cerveau pour identifier certaines atteintes comme une hémorragie au cerveau (hémorragie intracrânienne), des tumeurs, un AVC ou des signes de lésions cérébrales antérieures. Un tomodensitomètre prend une série de photographies de votre cerveau à l’aide de radiographies. Imagerie par résonance magnétique (IRM) L’IRM est un autre type d’échographie. On l’utilise également pour déceler les hémorragies cérébrales, les tumeurs et les AVC ou toute trace de lésions antérieures au cerveau. L’IRM utilise un champ magnétique sans danger et des ondes radio pour produire une image tridimensionnelle d’une partie de votre corps, comme votre cerveau. On appelle aussi parfois l’IRM résonance magnétique nucléaire, ou RMN. Diagnostic Comment les ICT sont-elles diagnostiquées? Il est parfois difficile pour les médecins de diagnostiquer les ICT car les symptômes ont généralement disparu lorsque la personne obtient une aide médicale. La clé du traitement d’une ICT est de déterminer rapidement qu’elle s’est bel et bien produite. On procède ensuite à des tests pour déterminer la raison pour laquelle l’ICT s’est produite. À l’aide de ces renseignements, le médecin peut travailler avec vous pour planifier le meilleur traitement possible afin de prévenir d’autres ICT ou un AVC. N’oubliez pas que le point le plus important est de le laisser savoir à votre médecin si vous avez ressenti les symptômes d’une ICT ou d’un AVC. Certaines atteintes présentent des symptômes similaires à ceux d’une ICT. On procède généralement à des tests afin d’éliminer ces causes avant de poser un diagnostic d’ICT. Voici des exemples de certaines atteintes présentant des symptômes semblables à ceux d’une ICT : Hypoglycémie ou « faible taux de sucre dans le sang ». Il s’agit d’une atteinte caractérisée par un manque de sucre se rendant aux cellules du cerveau, aux nerfs ou aux muscles, causant des perturbations temporaires au niveau de la fonction nerveuse et musculaire, comme une faiblesse et des troubles d’élocution. Migraine compliquée. Il s’agit d’une migraine durant laquelle le spasme d’une artère qui alimente le cerveau est si intense qu’il provoque des symptômes semblables à ceux d’une ICT. Paralysie de Bell. Il s’agit d’une inflammation d’un ou plusieurs nerfs du visage, causant un affaissement de ce côté du visage accompagné d’un trouble de l’élocution. 4-6 Traitement 5-1 Quel type de traitement vais-je recevoir? Le type de traitement que vous recevez dépend de la cause de votre ICT, de la partie du cerveau qui est touchée et de la présence d’autres problèmes médicaux. Le but du traitement est de prévenir un AVC et de s’assurer que votre cerveau reçoit l’oxygène et les nutriments dont il a besoin en faisant en sorte qu’il reçoive un bon apport en sang. On procèdera peut-être à une intervention chirurgicale ou on aura tout simplement recours à des médicaments pour éclaircir le sang et prévenir la formation de caillots sanguins. L’adoption d’un mode de vie sain afin de modifier vos facteurs de risque est une partie importante de votre traitement. Votre médecin étudiera les résultats des tests que vous aurez subis pour décider quels traitements seront les plus appropriés dans votre cas. Il vous présentera ensuite les risques et les avantages des choix thérapeutiques. En collaborant ensemble, votre médecin et vous déciderez du meilleur plan thérapeutique pour prévenir un AVC. Médication Deux types principaux de médicaments sont utilisés pour traiter les ICT, soit les antiplaquettaires et les anticoagulants. On les appelle souvent « éclaircisseurs de sang ». On les utilise pour prévenir ou détruire les caillots sanguins et ils peuvent diminuer le risque d’AVC chez des patients qui ont déjà subi une ICT ou un AVC. Les antiplaquettaires empêchent les plaquettes de s’agglutiner pour former des caillots sanguins. Les anticoagulants agissent au niveau d’autres facteurs de coagulation qui entraînent les caillots sanguins. 5-2 Traitement Voici quelques-uns des médicaments utilisés pour traiter les ICT : Acide acétylsalicylique ou AAS. L’ASS, mis en marché sous les noms Aspirin® ou Entrophen® (AAS enrobé), est l’antiplaquettaire le plus couramment utilisé. Il a été prouvé qu’il réduisait le risque d’AVC. Cependant, certaines personnes doivent éviter l’AAS parce qu’elles ont des problèmes hémorragiques, une allergie ou une maladie présentant une contre-indication pour ce traitement. Votre médecin peut vous le dire si vous devez prendre de l’AAS et déterminer la posologie nécessaire pour diminuer votre risque d’AVC. La quantité requise est généralement moindre qu’une dose normale. Vous devriez toujours consulter votre médecin avant de prendre de l’AAS régulièrement pour prévenir un AVC. Le clopidogrel (ex. Plavix®) est un médicament antiplaquettaire. Souvent utilisé conjointement avec l’AAS ou d’autres traitements, il sert à réduire les risques d’accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque. Il agit en prévenant la formation excessive de caillots dans le sang. Le ticlopidine (ex. Ticlid®) est un médicament antiplaquettaire qui sert à réduire les risques d’accident vasculaire cérébral chez les patients présentant certaines indications. Le dipyridamole est un antiplaquettaire qui, associé à l’AAS, est très efficace. Cette combinaison est mise en marché sous le nom Aggrenox®. La warfarine (Coumadin®) est un antiplaquettaire qui est souvent prescrit pour traiter la fibrillation auriculaire. On prescrit également la warfarine lorsque les antiplaquettaires n’ont pas réussi à prévenir un AVC ou une nouvelle ICT, ou qu’ils ne peuvent être prescrits pour des raisons médicales. La warfarine est habituellement offerte sous forme de comprimés et peut être prise à long terme. Il faut plusieurs jours avant que les effets ne se manifestent. Le médecin peut vous faire passer plusieurs tests avant de prescrire un anticoagulant. Habituellement, les gens qui souffrent d’hypertension artérielle, d’une blessure récente au cerveau ou qui sont sujettes aux chutes ou à l’abus d’alcool ne se font pas prescrire d’anticoagulants. 5-3 Traitement Médicaments pour l’hypertension. Il existe plusieurs médicaments utilisés pour traiter l’hypertension. Ils s’insèrent généralement dans les catégories suivantes : Diurétiques – Les diurétiques constituent une classe de médicaments, communément appelés « pilules pour éliminer », qui augmentent l’excrétion du sodium (sel) par les reins, diminuant le volume sanguin et contribuant à abaisser la tension artérielle. Bêtabloquants – Les bêtabloquants constituent une classe de médicaments qui réduisent le rythme cardiaque, l’action de pompage du cœur et la quantité de sang pompé par ce dernier. Ces trois actions combinées contribuent à abaisser la tension artérielle. Inhibiteurs de canaux calciques – Les inhibiteurs de canaux calciques constituent une classe de médicaments qui bloquent le passage du calcium dans les cellules musculaires en contrôlant la grandeur d’ouverture des vaisseaux sanguins. Cette action a pour effet de dilater les vaisseaux sanguins et contribue ainsi à abaisser la tension artérielle. Enzyme de conversion de l’angiotensine ou inhibiteurs de l’ECA – Les inhibiteurs de l’ECA constituent une classe de médicaments qui peuvent réduire la production d’une substance qui provoque le resserrement des vaisseaux sanguins, l’angiotensine II. Cette action permet au sang de circuler plus facilement et contribue ainsi à abaisser la tension artérielle. Inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II (IRA) – Les IRA constituent une classe de médicaments qui détendent les vaisseaux sanguins en bloquant l’effet d’une substance chimique (l’angiotensine II) qui cause le resserrement, la constriction et le durcissement des vaisseaux sanguins. Leur action permet au sang de circuler plus facilement dans l’organisme et, par conséquent, aide à abaisser la tension artérielle. 5-4 Traitement Il existe d’autres types de médicaments qui sont moins souvent utilisés. Si vous avez des questions, adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien, ou visitez le site Web de la Fondation des maladies du cœur au www.fmcoeur.ca. Médicaments pour l’hypercholestérolémie. Le traitement médicamenteux est une autre option pour les personnes qui ont de la difficulté à faire baisser leur taux de cholestérol en modifiant leurs habitudes de vie. Les statines sont généralement le type de médicaments de choix pour abaisser le taux de cholestérol, mais d’autres options sont disponibles. Les statines peuvent aider les patients à haut risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral, quel que soit leur niveau de cholestérol. Quelques soient les médicaments qui vous sont prescrits, il est important d’en connaître la nature, la posologie ainsi que les effets secondaires éventuels. Il est très important que vous preniez vos médicaments. Parlez à votre médecin au sujet de solutions alternatives si jamais vous ressentez des effets secondaires déplaisants, ou pour plus d’information au sujet de vos médicaments, parlez-en à votre pharmacien. Chirurgie Parfois, une intervention chirurgicale, ou opération, est la meilleure façon de prévenir un AVC. Votre médecin vous avisera si un tel traitement est approprié dans votre cas. La chirurgie la plus couramment utilisée est l’endartériectomie carotidienne. Il s’agit d’une intervention visant à éliminer la plaque de l’artère carotide (l’une des artères du cou). Une incision est pratiquée pour ouvrir l’artère, la source de l’obstruction est retirée et l’artère est refermée. Comme cette intervention comporte des risques considérables, elle est pratiquée dans certains cas bien précis. 5-5 Traitement Seulement quelques personnes peuvent bénéficier de ce type de traitement sans risque excessif. L’angioplastie carotidienne et la pose de stent constituent un nouveau type de chirurgie. Le concept est semblable à celui de l’angioplastie pour les artères coronaires du cœur où la mise en place d’une prothèse endovasculaire est couramment utilisée. Cette intervention consiste à introduire un ballonnet dans l’artère pour la dilater, et à mettre en place une prothèse de métal (stent) pour maintenir l’ouverture de l’artère. Le spiralage (coiling) pour traiter les anévrismes. Les anévrismes sont des points faibles au niveau des parois des vaisseaux sanguins qui peuvent se rompre et entraîner une hémorragie (saignement) dans le cerveau. Si un anévrisme intracrânien se rompt (causant une hémorragie sous-arachnoïdienne), une intervention chirurgicale immédiate peut s’avérer nécessaire. Dans certains cas, on peut traiter un anévrisme non rompu en remplissant le vaisseau sanguin de minuscules spirales flexibles faites de platine. On peut procéder à cette intervention seulement si l’anévrisme ne s’est pas encore rompu et que le cou du patient est de taille adéquate. Les spirales sont insérées à l’aide d’un cathéter, un long tube flexible qui peut être enfilé dans les vaisseaux sanguins. On peut procéder à un éventail de tests pour trouver la cause de votre ICT. Les résultats des tests peuvent servir à choisir le traitement le plus approprié. 5-6 Facteurs de risque de l’ICT et de l’AVC 6-1 Quels sont les facteurs de risque de l’AVC? Un facteur de risque est un élément de la condition physique ou des habitudes de vie d’une personne qui fait augmenter son risque de subir une atteinte particulière, comme un AVC. Une ICT est un avertissement sérieux que vous êtes prédisposé à faire un AVC. Une fois que vous avez eu une ICT, il est important de faire tout votre possible pour réduire vos facteurs de risque d’AVC. Certains facteurs de risque sont présents à la naissance, certains sont le résultat de changements normaux comme le vieillissement, et certains sont le résultat des habitudes de vie. Voici les facteurs de risque que vous ne pouvez pas modifier : Âge. Les risques d’AVC et d’ICT augmentent avec l’âge. Bien que les AVC puissent se produire à tout âge, la plupart d’entre eux touchent des personnes âgées de plus de 65 ans. Sexe. Bien que le risque chez la femme soit inférieur à celui chez l’homme jusqu’à la ménopause, plus de femmes que d’hommes succombent à un AVC. Il existe des risques particuliers chez les femmes, soit pendant une grossesse et si la prise de cigarettes est combinée à celle de contraceptifs oraux. Race. Les Canadiens et Canadiennes d’origine amérindienne, africaine et sud-asiatique présentent généralement un taux plus élevé d’hypertension et de diabète, et sont plus prédisposés à l’AVC que la population en général. Antécédents familiaux d’AVC ou d’ICT. Si un membre de votre famille a déjà été victime d’une ICT ou d’un AVC avant l’âge de 65 ans, votre risque de subir un AVC est accru. Plus le lien de parenté est proche (p.ex. père ou mère), plus votre risque est grand. 6-2 Facteurs de risque Vous ne pouvez rien faire pour modifier ces facteurs de risque. Cependant, si vous présentez un de ces facteurs de risque ou plus, vous devez faire particulièrement attention à vos habitudes de vie pour éviter un AVC. Voici les facteurs de risque que vous pouvez contrôler : Hypertension. Il est très important d’abaisser votre tension artérielle pour réduire votre risque d’AVC. La tension artérielle est la force de la pression du sang exercée contre les parois d’une artère, alors que le sang est propulsé par le cœur. Des changements dans les activités, la posture et les émotions peuvent modifier la tension artérielle. Ces changements sont temporaires et normaux. Une tension artérielle systématiquement supérieure à 140/90 est considérée comme élevée. (Consulter les termes tension artérielle systolique et diastolique dans le lexique pour une explication des lectures de tension artérielle.) Souvent, il est possible de contrôler l’hypertension grâce à un régime équilibré, de l’exercice et la diminution du niveau de stress. Le contrôle du diabète, l’arrêt du tabagisme et la consommation modérée d’alcool sont aussi des éléments importants. Si ces méthodes ne suffisent pas, on peut prescrire des médicaments. Pour qu’ils soient efficaces, les médicaments doivent être pris sur une base régulière. Vous ne devriez jamais cesser de prendre un médicament sans avoir consulté votre médecin. Si vous avez des questions ou si vous ressentez des effets secondaires désagréables, parlez-en à votre médecin. Souvent, il est possible de trouver des solutions de rechange. On qualifie souvent l’hypertension de « tueur silencieux » car les symptômes sont absents. La seule façon de savoir si vous faites de l’hypertension est de faire prendre votre tension artérielle par un professionnel de la santé au moins une fois tous les deux ans. 6-3 Facteurs de risque Plan d’action sur la tension artérielle : Pour plus de renseignements sur la tension artérielle, visitez « Votre plan d’action sur la tension artérielle » de la Fondation des maladies du cœur au www.fmcoeur.ca/ tensionarterielle ou appelez à la Fondation au 1 888 473-INFO (1 888 473-4636). Cessez de fumer. Le tabagisme est la cause de maladie et de décès au Canada la plus facile à prévenir. Contrairement à ce que la plupart des gens croient, le tabagisme est responsable de plus de décès liés à un AVC ou à une crise cardiaque que le cancer. Le tabagisme agit au niveau du système circulatoire de diverses façons. Il ajoute à l’accumulation de plaque dans vos artères. La nicotine fait augmenter votre tension artérielle. Le monoxyde de carbone de la fumée du tabac fait diminuer la quantité d’oxygène que votre sang transporte vers votre cerveau. La fumée du tabac rend votre sang plus épais et plus susceptible de former des caillots. Les personnes qui cessent de fumer peuvent ramener rapidement leur risque d’AVC au même niveau que celui des non-fumeurs. Les nonfumeurs peuvent réduire davantage leur risque en évitant la fumée de tabac environnementale. Cesser de fumer est un processus difficile. Si vous fumez, votre médecin peut vous recommander des programmes et des médicaments pour vous aider à arrêter. Vous pouvez aussi obtenir de l’information auprès des ressources suivantes : Votre bureau local de la Fondation des maladies du cœur Un pharmacien La Société canadienne du cancer L’Association pulmonaire 6-4 Facteurs de risque Programme de la lutte au tabagisme de Santé Canada 1 866 318-1116 Lignes sans frais pour cesser de fumer Résidents de Terre-Neuve 1 800 363-5864 Résidents du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse Résidents de l’Île-du-Prince-Édouard 1 877 513-5333 1 888 818-6300 Résidents du Québec (Association pulmonaire du Québec) 1 888 768-6669 (Société canadienne du Cancer) 1 888 853-6666 Résidents de l’Ontario 1 866 332-2322 Résidents de l’Alberta 1 888 939-3333 Résidents de la Colombie- Britannique 1 877 455-2233 Téléchargez votre « Contrat de cessation du tabagisme » personnel du site Web de la Fondation des maladies du cœur (www.fmcoeur.ca/tensionarterielle, cliquez sur « Vos outils ») Inscrivez-vous au service par courriel gratuit de Santé Canada sur l’abandon de la cigarette au www.hc-sc.gc.ca/hecs-sesc/tabac/cesser/ e-jarrete/index.html N’oubliez pas, il n’est jamais trop tard pour cesser de fumer! Sédentarité. Les personnes qui ne font pas beaucoup d’activité physique ont un risque beaucoup plus élevé de subir un AVC que les personnes actives. Plus de la moitié des Canadiens et Canadiennes ne font pas suffisamment d’exercice pour prévenir les maladies du cœur et l’AVC. L’activité physique pratiquée régulièrement augmente le niveau de « bon cholestérol » (HDL) dans votre organisme. Elle rend également vos muscles plus efficaces et améliore la circulation sanguine. L’activité physique peut également contribuer à réduire le stress, à contrôler votre tension artérielle, à prévenir ou à contrôler le diabète et à maintenir un poids santé. Pour réduire votre risque d’AVC, vous devriez faire de l’activité physique pendant 30 minutes par jour presque tous les jours. La quantité d’exercice 6-5 Facteurs de risque dont vous avez besoin dépend de l’intensité de celui-ci. Par exemple, un jogging de courte durée peut vous donner les mêmes bienfaits qu’une marche plus longue. L’activité physique sera tout aussi bénéfique si vous la répartissez en sessions de plus courtes durées pendant la journée (comme 3 fois 10 minutes). Pour de plus amples renseignements au sujet de l’activité physique, communiquez avec la Fondation des maladies du cœur pour recevoir un exemplaire du Guide canadien d’activité physique pour une vie active saine. Visitez le site Web de Santé Canada au www.hc-sc.gc.ca/hppb/guideap/main.html Vous devriez consulter votre médecin avant d’entreprendre un programme d’exercice. Maladies du cœur. Une maladie coronarienne, des anomalies des valvules cardiaques, une hypertrophie cardiaque ou un rythme cardiaque irrégulier peut causer la formation de caillots sanguins dans le cœur qui sont susceptibles de se détacher et de bloquer les artères qui alimentent le cerveau. Votre médecin peut vous prescrire un médicament pour prévenir la formation de caillots sanguins. Parce qu’elle cause des caillots qui peuvent se déplacer vers le cerveau, la fibrillation auriculaire, un type de rythme cardiaque irrégulier, est fortement liée à un risque accru d’AVC. Si vous souffrez de fibrillation auriculaire, assurez-vous de vous informer au sujet des traitements par anticoagulants auprès de votre médecin. Diabète. Le diabète sucré se caractérise par une absence de production ou une utilisation inadéquate d’insuline par l’organisme. Le diabète conduit souvent à de l’hypertension et à des taux élevés de cholestérol dans le sang. Les personnes diabétiques sont beaucoup plus à risque de subir un AVC que la population en général et les femmes diabétiques y sont particulièrement vulnérables. Le risque d’AVC apparaît également à un âge beaucoup plus précoce chez les personnes diabétiques. 6-6 Facteurs de risque Si vous souffrez de diabète, vous devriez avoir un régime équilibré, faire régulièrement de l’activité physique, maintenir un poids santé et prendre vos médicaments tels que prescrits par votre médecin pour régulariser votre taux de sucre et réduire votre risque d’AVC. Un bon contrôle du diabète est la meilleure façon de minimiser votre risque. Hypercholestérolémie. Le cholestérol et les triglycérides sont des substances grasses qui sont une importante source d’énergie supplémentaire pour votre organisme. Cependant, des taux élevés de mauvais types de gras peuvent contribuer à l’apparition de l’athérosclérose, conduisant à une ICT, un AVC ou une maladie du cœur. Le cholestérol sanguin est composé de HDL (« bon cholestérol ») et de LDL (« mauvais cholestérol »). Le HDL transporte le cholestérol produit par l’organisme vers le foie où il est éliminé. Le LDL peut se déposer sur les parois internes des artères et contribuer à la formation de la plaque. De faibles niveaux de HDL et des niveaux élevés de LDL conduisent à l’athérosclérose et augmentent le risque d’AVC et de maladies du cœur. Une alimentation riche en matières grasses peut entraîner des taux élevés de cholestérol LDL. La plupart des gens ont besoin de diminuer leur apport total en matières grasses dans leur alimentation. En fait, l’apport en matières grasses ne devrait pas dépasser 30 % de l’apport calorique total. En particulier, pour abaisser le taux de cholestérol LDL, vous devez réduire votre consommation de gras saturés. Les gras saturés sont généralement les gras d’origine animale qui restent à l’état solide à la température ambiante, soit le beurre, le fromage ou le gras autour d’un steak. On retrouve également des gras saturés dans les huiles de palme et de noix de coco. Les acides gras trans constituent une autre forme de gras néfaste. On obtient ces gras par un processus appelé hydrogénation qui consiste à donner une forme solide à un gras liquide. On retrouve les acides gras trans dans de nombreuses pâtisseries et dans certaines margarines (recherchez la mention non hydrogénée sur l’étiquette pour faire un choix santé). 6-7 Facteurs de risque Les gras polyinsaturés et monoinsaturés constituent de meilleurs choix (n’oubliez pas, il est important de réduire la consommation de toutes les matières grasses, mais celles que vous choisissez de consommer devraient provenir principalement de cette catégorie). On retrouve les gras polyinsaturés surtout dans les huiles végétales, comme les huiles de tournesol et de maïs, et dans la margarine fabriquée à partir de ces huiles et graines. On retrouve les gras monoinsaturés dans les huiles de canola, d’olive et d’arachide, dans les noix et les graines, bien que certaines noix soient riches en gras saturés comme les noix de cajou et les noix du Brésil. Ces matières grasses ont tendance à abaisser le taux de cholestérol et peuvent aussi aider l’organisme à maintenir des taux appropriés de cholestérol HDL (le « bon » cholestérol). Des taux élevés de cholestérol peuvent être liés à vos antécédents familiaux ou à votre alimentation, ou les deux. La médication, l’activité physique et la modification des habitudes alimentaires peuvent contribuer à abaisser le taux de cholestérol. Demandez à votre médecin ce que vous pouvez faire pour abaisser votre taux de cholestérol. Des études récentes démontrent que peu importe le niveau de cholestérol, la réduction du cholestérol sanguin réduit le risque d’accident vasculaire cérébral. Consommation excessive d’alcool. Une consommation d’alcool dépassant 1 à 2 verres par jour pour un total hebdomadaire de 9 verres pour les femmes et de 14 pour les hommes augmente le risque d’AVC. La surconsommation d’alcool et les saouleries ont clairement été identifiées comme étant des facteurs de risque d’AVC et sont également associées à l’hypertension. Un verre équivaut à : 350 ml ou 12 oz (1 bouteille) de bière (5 % d’alcool) 150 ml ou 5 oz de vin (12 % d’alcool) 50 ml ou 1 1/2 oz de spiritueux (40 % d’alcool). 6-8 Facteurs de risque Embonpoint. Les personnes dont le poids corporel se situe au-delà de 20 % de leur poids idéal ont un risque plus élevé de faire de l’hypertension et du diabète que celles qui maintiennent un poids santé. Cela signifie qu’elles ont également un risque plus élevé d’AVC. Les personnes obèses ont aussi tendance à présenter d’autres facteurs de risque, comme la sédentarité, le diabète, l’hypertension et l’hypercholestérolémie. Pour maintenir un poids santé, faites régulièrement de l’exercice et mangez sainement. Pour la population canadienne âgée de plus de deux ans, le Guide alimentaire canadien pour manger sainement de Santé Canada (www.hc-sc.gc.ca/hppb/la-nutrition/pubf/guidalim/index.html) recommande ce qui suit : Ayez une alimentation variée. Favorisez les céréales, les pains, les autres produits céréaliers, les légumes et les fruits. Choisissez des produits laitiers plus faibles en matières grasses, des viandes plus maigres et des aliments préparés avec peu ou pas de matières grasses. Limitez votre consommation de sel, d’alcool et de caféine. Pour plus d’information sur une saine alimentation ou pour la version la plus récente du Guide alimentaire canadien pour manger sainement, communiquez avec votre bureau local de la Fondation des maladies du cœur. Changements hormonaux. Les contraceptifs oraux actuels (pilules contraceptives) sont beaucoup plus sécuritaires aujourd’hui que ceux qui étaient utilisés il y a des décennies. Chez les femmes de moins de 35 ans qui ne fument pas, le recours aux contraceptifs oraux n’augmente pas le risque d’AVC. Cependant, chez une petite proportion de femmes, les contraceptifs oraux augmentent le risque d’hypertension et de caillots sanguins. 6-9 Facteurs de risque Le risque est plus élevé si : vous fumez vous faites déjà de l’hypertension vous avez déjà un problème de coagulation sanguine vous êtes âgée de plus de 40 ans. Des données récentes ont démontré que l'hormonothérapie substitutive ne réduit pas le risque d’un nouvel AVC, cependant, les recherches se poursuivent. Parlez à votre médecin de la meilleure option pour vous. Stress. La plupart des gens ont un certain niveau de stress dans leur vie. Trop de stress peut contribuer à un risque d’AVC. Des recherches à ce sujet sont en cours. Le stress peut faire augmenter la fréquence cardiaque et l’effort que doit fournir le cœur, et peut faire augmenter le taux de glycémie et la quantité de matières grasses dans le sang. Un stress constant ou fréquent fait travailler davantage le cœur et favorise la formation de plaque dans les vaisseaux sanguins. Le stress engendre souvent des habitudes de vie malsaines comme : le tabagisme la surconsommation d’alcool le manque d’activité physique les mauvais choix alimentaires. La première étape dans la réduction et la gestion du stress dans votre vie est d’identifier la cause du stress et prendre des mesures pour l’éviter. Une fois que vous aurez étudié votre façon de réagir au stress, vous pourrez tenter de modifier cette réaction. Essayez diverses méthodes pour éliminer ou diminuer votre stress et apprenez à le gérer de façon saine. Vous 6-10 pourriez, par exemple, faire régulièrement de l’activité physique ou d’autres activités qui vous plaisent, vous adonner à des techniques de relaxation, partager vos sentiments, mieux gérer votre horaire, manger plus sainement ou confronter la personne ou la situation qui est la source de votre stress. Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements sur le stress auprès de votre bureau local de la Fondation des maladies du cœur. Homocystéine. L’homocystéine est une substance produite naturellement par l’organisme dont la fonction est de décomposer les protéines en carburant. Un niveau élevé d’homocystéine est associé à un risque accru d’AVC. Cependant, on ne sait pas encore si le fait de diminuer le niveau d’homocystéine réduit également le risque d’AVC. Des recherches dans ce domaine sont présentement en cours. Consultez votre médecin pour savoir si ce phénomène vous concerne. Une ICT est un facteur de risque majeur de l’AVC. Certains facteurs reliés à vos habitudes de vie influencent votre risque d’AVC. Vous pouvez réduire votre risque d’AVC en adoptant un mode de vie plus sain. 6-11 Réduire les risques 7-1 Que puis-je faire pour réduire mes risques d’AVC et d’ICT? Une ICT constitue un avertissement. Heureusement, il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour réduire votre risque d’AVC. Lisez les affirmations sur les pages qui suivent et encerclez « vrai » si l’affirmation s’applique à vous et « faux » si elle ne s’applique pas. Pour chaque affirmation où la réponse est « vrai », consultez la liste de vérification et cochez les actions que vous pouvez faire pour réduire votre risque. Consultez votre médecin pour vous assurer que vos choix sont sans danger pour votre santé. 1. Je fais de l’hypertension. VRAI FAUX On m’a prescrit des médicaments et je vais les prendre régulièrement. Je n’arrêterai pas de prendre mes médicaments sans en avoir parlé à mon médecin. Je vais contrôler ma consommation de sel en faisant des choix alimentaires avisés. Je vais réduire ou éliminer le sel ajouté aux aliments à table et lorsque je cuisine. Je vais faire de bons choix alimentaires et essayer de diminuer mon poids (si nécessaire). Le fait de perdre même 10 livres (4 à 5 kilos) peut contribuer à améliorer mon hypertension. Je vais faire de l’activité physique régulièrement, pendant au moins 30 minutes presque tous les jours (après avoir consulté mon médecin). Je vais limiter ma consommation d’alcool à 1 verre (femmes) ou 2 (hommes) par jour, pour un total pour la semaine de 9 verres pour une femme et de 14 pour un homme. 7-2 Réduire les risques Je vais faire surveiller régulièrement ma tension artérielle (au moins une fois tous les deux ans) par un professionnel de la santé. 2. Je suis exposé régulièrement à la fumée du tabac VRAI FAUX Le fait de cesser de fumer ou d’éviter la fumée de tabac secondaire n’est pas facile, mais il s’agit de l’une des meilleures choses que vous pouvez faire pour votre santé. Je ne songe même pas à cesser de fumer, mais je vais au moins considérer les avantages que cela comporte : • Meilleur santé • Économies d’argent • Acceptation par les pairs J’ai pensé à cesser de fumer, et quand je serai prêt, je vais : • Rechercher des ressources et des programmes d’abandon de la cigarette. • Réfléchir à mes tentatives antérieures pour cesser de fumer. • Choisir une date qui me conviendra le mieux. • Tenir un journal sur mes habitudes de fumeur. • Identifier les situations qui « déclenchent » mon envie de fumer et déterminer les façons de les éviter ou de les gérer lorsqu’elles se présentent. • Dresser la liste de tous les avantages de l’abandon de la cigarette. • Trouver une personne qui me soutiendra. • Faire des plans pour ma première journée sans fumée. • Consulter mon médecin pour savoir quels médicaments peuvent m’aider. Je viens de cesser de fumer et je vais : • Utiliser la méthode FRAP quand j’aurai très envie de fumer, soit : Faire autre chose, Respirer profondément, Attendre ou Prendre de l’eau. • Prendre mon médicament pour cesser de fumer (timbre cutané, comprimé ou gomme à la nicotine). 7-3 Réduire les risques • Garder une attitude positive face à moi-même. • Me récompenser. Je n’ai pas l’intention de recommencer à fumer et je vais : • Prendre les choses une à la fois. • Faire de la relaxation chaque jour. • Me féliciter d’avoir fait quelque chose de bon pour ma santé. • Dresser une liste de tous les avantages liés à l’abandon de la cigarette et la lire régulièrement. • Prévoir des stratégies pour les situations difficiles. • Limiter ma consommation d’alcool et de caféine. • Faire de l’activité physique et manger sainement. • Me récompenser en m’offrant tout l’argent que j’aurai économisé aux dates d’anniversaire de mon abandon de la cigarette, par exemple, après un mois, six mois et un an. Je suis fréquemment exposé à la fumée secondaire et je vais : • Éviter les situations où je suis susceptible d’être exposé à la fumée secondaire. • Parler aux membres de ma famille, à mes amis ou à mes collègues de travail au sujet des risques liés à l’exposition à la fumée secondaire et les encourager à cesser de fumer ou à fumer dans des endroits qui n’exposent pas les autres à leur fumée. 3. Je ne fais pas suffisamment d’activité physique VRAI J’ai l’intention de faire plus d’activité physique et je vais : FAUX • Parler à mon médecin au sujet d’un programme d’activité physique. • Trouver des façons de devenir plus actif. • Évaluer le « pour » et le « contre » de la sédentarité. • Décider des façons d’intégrer plus d’activité dans ma vie quotidienne. • Décider si je veux être plus actif seul ou avec d’autres. • Choisir des activités qui me plaisent. • Établir des objectifs réalistes. • Planifier des récompenses pour m’encourager. 7-4 Réduire les risques • Choisir une date pour commencer mon programme d’exercice. • Planifier une activité comme si je prenais un rendez-vous. Je viens juste de commencer à faire plus d’activité physique et je vais : • Toujours me rappeler de prévoir des périodes d’échauffement avant l’exercice et de retour au calme après l’exercice. • Ajuster mes objectifs au besoin. • Me récompenser. • Me dire que je peux y arriver. • Appliquer ce que j’ai appris de mes succès antérieurs. J’ai l’intention de rester actif et je vais : • Me rappeler les raisons pour lesquelles je veux faire plus d’activité. • Avoir des solutions pour les moments où j’aurai envie de tout laisser tomber. • Être actif pendant 30 minutes ou plus chaque jour. 4. Je souffre d’une maladie du cœur VRAI FAUX Je vais travailler à réduire mes facteurs de risque. Je vais parler à mon médecin de l’impact de ma maladie sur mon risque d’AVC. Si je souffre de fibrillation auriculaire, je vais parler à mon médecin de la possibilité de prendre des anticoagulants. Je vais limiter ma consommation d’alcool à 1 à 2 verres par jour, pour un total hebdomadaire de 9 verres pour une femme et de 14 pour un homme. Je vais maintenir un poids santé. Je vais apprendre à gérer le stress dans ma vie. 5. Je fais du diabète J’ai l’intention de prendre une part active dans mon traitement. J’ai l’intention de bien manger et de maintenir un poids santé comme suit : 7-5 VRAI FAUX Réduire les risques • En mangeant une variété d’aliments et en choisissant des aliments de chacun des quatre groupes alimentaires. • En mangeant des féculents comme du pain, des pâtes, des pommes de terre ou du riz à chaque repas. • En réduisant ma consommation de matières grasses, surtout les matières grasses d’origine animale comme la viande, le beurre et le fromage. • En mangeant des aliments sucrés avec modération. • En attendant de 4 à 6 heures entre les repas. • En mangeant de petites collations saines. • En limitant ma consommation d’alcool à 1 ou 2 verres par jour pour un total hebdomadaire de 9 verres pour une femme et de 14 pour un homme. J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes ou plus chaque jour. J’ai l’intention de prendre mes médicaments tels que prescrits. J’ai l’intention de vérifier ma glycémie régulièrement. Je ne fumerai pas. Je vais travailler de concert avec mon médecin et mon pharmacien pour contrôler ma tension artérielle et mon taux de cholestérol. 6. Je fais de l’hypertension VRAI FAUX J’ai l’intention de manger moins de matières grasses et de cholestérol comme suit : • En choisissant des viandes plus maigres, de la volaille et du poisson. • En mangeant des repas sans viande, ou en servant la viande comme plat d’accompagnement plutôt que comme plat principal. • En réduisant mes portions de viande à la taille d’un paquet de cartes. • En choisissant des produits laitiers sans matières grasses (m.g.) ou faibles en m.g. comme du lait écrémé, du fromage cottage à 1 % de m.g., du yogourt renfermant moins de 1 % de m.g. et des fromages fermes contenant moins de 15 % de m.g. 7-6 Réduire les risques • En cuisinant avec peu ou pas de matières grasses. • En utilisant des huiles végétales comme l’huile d’olive, de canola, de maïs ou de tournesol en petites quantités. • En évitant les produits de boulangerie achetés au magasin comme les croissants, les muffins et les beignes. J’ai l’intention de manger plus de fruits et de légumes (de cinq à dix par jour), des produits de grains entiers comme l’avoine et l’orge, et des légumineuses comme les pois secs, les haricots secs et les lentilles. J’ai l’intention de maintenir un poids santé. J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes ou plus chaque jour. Je ne fumerai pas. Je vais prendre mes médicaments tels que prescrits. 7. Je consomme trop d’alcool J’ai l’intention de parler à mon médecin des risques associés à VRAI FAUX une surconsommation d’alcool. Comme je fais de l’hypertension, je vais boire peu ou pas du tout d’alcool. Je vais limiter ma consommation d’alcool à 1 à 2 verres par jour pour un total hebdomadaire de 9 verres pour une femme et de 14 pour un homme. Je ne vais pas « garder en réserve » mes consommations de la semaine pour toutes les boire en même temps en un jour. Je vais diminuer ma consommation d’alcool en choisissant de la bière non alcoolisée ou à faible teneur en alcool, ou en mélangeant du vin ou des spiritueux avec de l’eau minérale faible en sodium ou avec une boisson gazeuse. 7-7 Réduire les risques 8. J’ai de la difficulté à contrôler mon poids VRAI FAUX J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes ou plus chaque jour. J’ai l’intention de modifier mes habitudes alimentaires comme suit : • En mangeant trois repas équilibrés par jour. • En incluant des aliments riches en fibres dans la planification de mes repas, comme des fruits et des légumes, des légumineuses comme les pois secs, les haricots secs et les lentilles, et des produits de grains entiers comme le riz brun, le pain de grain entier et les céréales de grain entier. J’ai l’intention de modifier mes habitudes alimentaires en prenant le temps de manger, de mastiquer lentement et de prendre de petites bouchées. J’ai l’intention de diminuer ma consommation de matières grasses comme suit : • En réduisant la quantité de matières grasses que j’ajoute à mes aliments. • En utilisant peu ou pas de matières grasses pour la cuisson. • En choisissant de la viande maigre comme du poulet et du poisson. • En choisissant des produits laitiers sans matières grasses ou faibles en matières grasses. • En évitant les desserts riches et les croustilles. • En mangeant de plus petites portions d’aliments riches en matières grasses. • En choisissant des aliments faibles en matières grasses au restaurant. J’ai l’intention de diminuer mon apport calorique. J’ai l’intention de tenir un Journal de mon alimentation et de mes activités. J’ai l’intention de travailler avec ma diététiste ou mon médecin pour planifier une alimentation équilibrée. 7-8 Réduire les risques 9. J’ai beaucoup de stress dans ma vie VRAI FAUX Je vais prendre note des situations qui provoquent du stress chez moi et de la façon dont je réagis à de telles situations. Je vais planifier des moyens d’éliminer ou d’éviter les situations stressantes. Je vais apprendre de nouvelles façons de gérer les situations stressantes lorsqu’elles se présentent. Je vais apprendre à gérer mon temps pour soulager la pression. Je vais prévoir du temps pour relaxer chaque jour et je vais apprendre des techniques de relaxation. Je vais demander le soutien de ma famille et de mes amis pour gérer mon stress. J’ai l’intention de faire de l’activité physique pendant 30 minutes ou plus chaque jour. J’ai l’intention de dormir suffisamment et d’avoir une saine alimentation. 7-9 Je vais utiliser des techniques de gestion du stress. Réduire les risques Comment obtenir de plus amples renseignements? Vous pouvez obtenir plus d’information : En visitant le site Web de la Fondation des maladies du cœur au www.fmcoeur.ca En téléphonant au numéro sans frais de la Fondation des maladies du cœur au 1 888 473-INFO (1 888 473-4636) En m’abonnant au bulletin Infoligne AVC au www.fmcoeur.ca/AVC En recherchant de l’information dans Internet : www.strokeassociation.org – le site Web de la Stroke Association – une section de l’American Heart Association www.mayohealth.org – Le site Web d’information de la Clinique Mayo www.stroke.org – Le site Web de la National Stroke Association En obtenant plus d’information à votre bibliothèque locale 7-10 Lexique sur l’ICT et l’AVC 8-1 Lexique sur l’ICT et l’AVC Ce lexique contient des termes que vous avez rencontrés au cours de votre lecture sur les ICT et les AVC. Ce sont des termes que votre médecin, votre infirmière ou votre thérapeute peuvent utiliser lorsqu’ils discutent de votre AVC et de votre rétablissement. Les termes de ce lexique ne sont pas tous utilisés dans le guide. Ils sont inclus ici pour votre information personnelle. Les termes marqués d’un astérisque (*) sont ceux qui sont utilisés dans le guide. Vous pouvez obtenir plus d’information au sujet des termes en caractères gras en recherchant celui-ci dans la liste. AAS* L’AAS, un acronyme pour acide acétylsalicylique, est appelé couramment Aspirine®. Il agit de diverses façons au niveau de l’organisme, dont l’une est d’empêcher l’agglutination des plaquettes et la formation de caillots sanguins. Accident vasculaire cérébral (AVC)* L’interruption soudaine de l’apport en sang vers le cerveau. Il peut être causé par l’obstruction ou l’éclatement de vaisseaux sanguins. Autrefois, on parlait d’apoplexie. Activateur tissulaire du plasminogène (t-PA) Voir t-PA. Agents thrombolytiques Médicaments qui agissent en dissolvant les caillots sanguins dans les artères, qu’on appelle aussi « anti-caillots ». Aigu D’apparition soudaine, mais de courte durée. Ce terme est l’opposé de chronique. 8-2 Lexique sur l’ICT et l’AVC Anévrisme* Gonflement de la paroi d’un vaisseau sanguin. Il s’agit généralement de la paroi d’une artère. Il se produit lorsque la paroi artérielle est affaiblie par une maladie, une blessure ou un problème congénital. Angine L’angine (ou angine de poitrine) est une douleur thoracique causée par une maladie coronarienne. La douleur survient quand le muscle cardiaque n’est pas suffisamment alimenté en sang parce que les artères qui l’approvisionnent sont obstruées (rétrécies). Angiographie* Un test qui consiste à injecter une substance de contraste dans les vaisseaux sanguins que l’on examine ensuite à l’aide de radiographies. Ce test permet d’avoir une bonne idée de l’état des veines et des artères. Il permet également au médecin de constater la présence de caillots sanguins. On appelle aussi ce test artériographie. Anti-caillots Médicament qui défait les caillots se formant dans les vaisseaux sanguins. Un exemple de médicament anti-caillots est l’activateur tissulaire du plasminogène (t-PA). Anticoagulant* Un médicament qui empêche la formation de caillots sanguins. On dit aussi qu’il « éclaircit le sang ». Antiplaquettaire* Médicaments qui empêchent les plaquettes de s’agglutiner et de causer des caillots sanguins. Deux exemples sont l’AAS et le clopidogrel (Plavix®). Anciennement appelés les antiagrégants plaquettaires. Artère* N’importe lequel des vaisseaux sanguins qui transportent le sang à partir du cœur vers d’autres parties de l’organisme. Artères carotides* Deux artères majeures du cou qui transportent le sang vers le cerveau. 8-3 Lexique sur l’ICT et l’AVC Artères vertébrales* Deux artères du cou qui alimentent la partie arrière du cerveau en sang. Artériographie Voir angiographie. Arythmie Voir dysrythmie. Athérome Voir plaque Athérosclérose* Une forme de maladie des artères aussi appelée durcissement des artères. Les parois internes des artères épaississent et deviennent rugueuses en raison de dépôts de cholestérol et d’autres substances. Les artères rétrécissent, ce qui rend la circulation sanguine plus difficile à travers celles-ci. Cette accumulation de dépôts est parfois appelée plaque ou athérome. Athérothrombose* L’athérothrombose survient lorsqu’un caillot sanguin se forme sur les dépôts de gras de la paroi des vaisseaux sanguins. On appelle ce caillot thrombus et les dépôts de gras sur la paroi des vaisseaux sanguins, plaques (athérome). AVC embolique Se produit quand une artère du cerveau est obstruée par un caillot sanguin qui s’est formé ailleurs dans l’organisme. Le caillot se forme généralement dans le cœur ou les artères du cou. Il est transporté dans le flux sanguin vers le cerveau. AVC hémorragique* Un AVC qui se produit lorsqu’une paroi artérielle éclate à l’intérieur ou autour du cerveau. Ce type d’AVC est généralement plus grave que l’AVC ischémique. AVC ischémique* Un AVC se produisant quand un caillot sanguin se forme sur la plaque qui s’est accumulée sur une paroi artérielle. Si le caillot bloque une artère dans le cerveau ou une artère qui apporte le sang au cerveau, il en résulte un AVC ischémique. 8-4 Lexique sur l’ICT et l’AVC AVC thrombotique Un AVC causé par un caillot sanguin ou thrombus qui se forme dans une artère se rendant au cerveau. Le caillot bloque le flux sanguin vers une partie du cerveau. Caillot sanguin* Une masse gélatineuse de cellules sanguines formée par des substances dans le sang. Les caillots sanguins peuvent se former à l’intérieur d’une artère si celle-ci est endommagée par des dépôts de plaque. Un AVC peut en découler. Capillaires* Minuscules vaisseaux sanguins entre les artères et les veines. Ils permettent l’échange d’oxygène et d’autres nutriments entre le sang et les tissus de l’organisme. Cardiaque* Qui concerne le cœur. Cérébral* Qui concerne le cerveau. Cholestérol* Une substance grasse qu’on retrouve dans les aliments d’origine animale, comme les produits laitiers, la viande, le poisson, la volaille, le gras animal et les jaunes d’œufs. Chronique* Qui dure longtemps. C’est le contraire de aigu. Cognitif Qui concerne la pensée et la compréhension. Congénital Qui concerne une atteinte déjà présente dans l’organisme à la naissance. Crise cardiaque* Décès ou dommage à une partie du muscle cardiaque en raison d’un manque d’approvisionnement en sang. Aussi appelée infarctus du myocarde. Diabète* Une maladie caractérisée par l’incapacité de l’organisme à produire de l’insuline ou à l’utiliser efficacement. L’insuline est une hormone qui transforme le sucre et les féculents en énergie nécessaire à la vie quotidienne. Le diabète augmente le risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire. 8-5 Lexique sur l’ICT et l’AVC Diurétique* Un médicament qui augmente le rythme auquel l’urine se forme. Il aide l’organisme à se débarrasser de l’excès de sel et d’eau. Doppler carotidien* Un test non invasif qui utilise des ondes sonores à haute fréquence pour déterminer l’état de la circulation du sang à travers les artères carotides du cou. Doppler transcrânien (DTC) Un test qui utilise les ultrasons pour obtenir de l’information au sujet des vaisseaux sanguins du cerveau. Le DTC aide les médecins à localiser l’athérosclérose dans les artères cérébrales. Il les aide également à déterminer l’étendue des dommages au cerveau. Durcissement des artères* Voir athérosclérose. Dysrythmie Un rythme cardiaque anormal, parfois appelé arythmie. ECG* Abréviation de électrocardiogramme. Graphique des impulsions électriques produites par le cœur. Échocardiographie* Un test qui utilise l’ultrason (ondes sonores sans danger) pour produire des images des cavités du cœur, des valvules et des structures environnantes. Embole Un caillot sanguin qui se forme dans un vaisseau sanguin quelque part dans l’organisme pour être ensuite transporté ailleurs dans le corps. Embolie cérébrale Un caillot sanguin formé dans une partie du corps et transporté par le flux sanguin vers le cerveau. Il se loge dans une artère, coupant le flux sanguin vers une partie du cerveau. Endartériectomie carotidienne* Intervention chirurgicale pour retirer les dépôts de plaque ou les caillots sanguins des artères carotides. 8-6 Lexique sur l’ICT et l’AVC Facteur de risque* Un facteur de risque est une condition qui fait augmenter la probabilité d’avoir une maladie particulière, comme un AVC. Certains facteurs de risque sont présents à la naissance, certains sont le résultat de changements normaux, comme le vieillissement, et certains sont associés au mode de vie. Fibrillation auriculaire* Battement cardiaque très rapide et irrégulier au niveau des oreillettes. Il en résulte que le cœur ne peut plus faire circuler le sang efficacement dans l’organisme. Glycémie Le taux de sucre dans le sang. L’organisme a besoin d’une certaine quantité de sucre dans le sang pour son énergie. Trop de sucre, comme dans les cas de diabète, peut endommager les parois des artères et augmenter le risque d’AVC. Gras monoinsaturés* Un type de gras qu’on retrouve dans les aliments, comme les huiles de canola, d’olive et d’arachide et les avocats. Gras polyinsaturés* Les gras polyinsaturés sont à l’état liquide à la température ambiante et sont meilleurs pour le cœur que les gras saturés. On les retrouve dans les huiles végétales, comme les huiles de maïs, de carthame, de tournesol et de soja. Gras saturés* Gras qu’on retrouve dans les aliments d’origine animale, comme le beurre, le saindoux et le gras de bacon. Ils sont généralement à l’état solide à la température ambiante. HDL* Acronyme pour lipoprotéine de haute densité. On attribue au HDL la capacité de transporter le cholestérol à partir des tissus vers le foie où l’organisme peut s’en débarrasser. On l’appelle parfois « bon cholestérol », comparativement au 8-7 Lexique sur l’ICT et l’AVC LDL (lipoprotéine de faible densité). Le HDL est composé de plus de protéines et de moins de cholestérol que le LDL, ainsi que d’autres substances. Hématologique Qui concerne le sang. Une cause hématologique signifie que la cause a quelque chose à voir avec le sang. Hémorragie* Saignement dû à l’éclatement d’un vaisseau sanguin. Hémorragie cérébrale Saignement dans le cerveau découlant de la rupture d’un anévrisme ou d’un traumatisme crânien. Hémorragie intracérébrale Elle se produit lorsqu’une artère dans le cerveau éclate. Le sang qui s’échappe exerce une pression sur le tissu du cerveau, ce qui le détruit. Hormonothérapie Voir œstrogénothérapie substitutive. substitutive* Hypertension* L’hypertension artérielle est une augmentation chronique de la tension artérielle au-delà des valeurs normales. L’hypertension fait augmenter le risque de maladies du cœur et des reins. C’est un risque majeur de l’AVC. Infarctus Mort d’un tissu en raison d’un manque de sang. Elle est généralement causée par l’obstruction d’une artère. Infarctus du myocarde (IM)* Voir crise cardiaque. IRM* Un test utilisé pour examiner le cerveau et d’autres parties de l’organisme. L’IRM utilise un champ magnétique sans danger et des ondes radio pour produire une image d’une partie de l’organisme. IRM est un acronyme pour imagerie par résonance magnétique. On l’appelle aussi parfois résonance magnétique nucléaire ou RMN. 8-8 Lexique sur l’ICT et l’AVC Ischémie* Diminution du flux sanguin vers un organe. Elle est généralement causée par le rétrécissement ou l’obstruction d’une artère. Ischémie cérébrale transitoire (ICT)* Parfois appelée mini-AVC. Elle est causée par l’obstruction temporaire d’un vaisseau sanguin. Elle ne cause pas de lésions cérébrales permanentes. Les symptômes de l’ICT sont les mêmes que ceux d’un AVC mais ne durent généralement que 24 heures ou moins. Une ICT est un signe d’alarme sérieux d’un risque accru d’AVC et ne devrait jamais être prise à la légère. Une attention médicale immédiate peut empêcher un AVC de se produire. LDL* Abréviation de lipoprotéines de basse densité. Le LDL est le principal transporteur du cholestérol nocif dans le sang. On le qualifie souvent de « mauvais cholestérol », comparativement au HDL (lipoprotéines de haute densité) parce qu’il se dépose facilement sur les parois des vaisseaux sanguins. Il contient plus de cholestérol et moins de protéines que le HDL, ainsi que d’autres substances. Lipide Une substance grasse qui ne se dissout pas dans le sang. Lumière La partie interne d’un conduit, comme l’ouverture interne d’un vaisseau sanguin. Maladie cardiovasculaire Atteinte du cœur et des vaisseaux sanguins, dont l’insuffisance coronarienne, l’AVC, la cardiopathie rhumatismale et l’hypertension. 8-9 Lexique sur l’ICT et l’AVC Maladie coronarienne* La maladie coronarienne est causée par l’apparition d’athérosclérose à l’intérieur des artères qui approvisionnent le muscle cardiaque. L’athérosclérose se développe graduellement et constitue le problème sous-jacent qui entraîne les crises cardiaques. La maladie coronarienne est aussi appelée maladie des artères coronaires. MAV* (Malformations artérioveineuses) Les malformations artérioveineuses sont des vaisseaux sanguins reliés de façon anormale qui se produisent souvent (50 % des cas) dans le cerveau, le bulbe rachidien ou la moelle épinière. Les MAV se forment quand les artères sont directement reliées aux veines plutôt que de traverser un réseau de capillaires ou les fluides interstitiels des cellules. Le sang est alors échangé sous une pression relativement élevée, ce qui accélère la circulation veineuse. Ces branchements anormaux génèrent une masse de vaisseaux sanguins anormaux appelés nidus (mot latin signifiant « nid »). L’anatomie veineuse n’est pas conçue pour supporter les fortes variations de pression, ce qui fait que la veine appuie contre les tissus cérébraux et causent des faiblesses, des engourdissements, des pertes de vision ou des évanouissements. Parfois, l’artère se rompt et provoque une hémorragie intracrânienne, qui est un type d’accident vasculaire cérébral. L’incidence des MAV est d’environ 30 personnes par million. Au cours de leur vie, les personnes atteintes de MAV ont un risque de 40 à 80 % de rupture de nidus (soit un risque annuel de 1 à 4 % jusqu’à l’âge de 55 ans; après cet âge le risque disparaît presque complètement). 8-10 Lexique sur l’ICT et l’AVC Moniteur Holter* Un appareil portable qui enregistre l’activité électrique du cœur. Le moniteur Holter travaille de la même façon que l’ECG, mais il permet d’enregistrer l’information sur une plus longue période, à l’hôpital ou à domicile. Neurologique* Qui concerne le système nerveux, y compris le cerveau. Neurologue Un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des maladies du cerveau et d’autres parties du système nerveux. Occlusion Une obstruction. Elle se produit lorsque quelque chose comme un caillot sanguin bloque un vaisseau complètement. Occlusion vasculaire cérébrale L’obstruction ou la fermeture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Œdème Enflure causée par un surplus de liquide dans l’organisme. Œstrogénothérapie substitutive Médicament donné aux femmes pour remplacer leur apport d’œstrogène naturel après la ménopause. On l’appelle souvent HTS (hormonothérapie substitutive). Oreillettes Les cavités supérieures du cœur. Perception Qui concerne les sens : vue, odorat, goût, toucher et ouïe. Plaque ou athérome* Il s’agit d’une accumulation de substances grasses et autres sur la paroi interne de l’artère. Elle est la cause de l’athérosclérose. Plaquette* Un type de cellule qu’on retrouve dans le sang. Elle contribue à la coagulation du sang. Sténose Rétrécissement d’une ouverture comme un vaisseau sanguin. 8-11 Lexique sur l’ICT et l’AVC Système circulatoire Le cœur, les vaisseaux sanguins et la circulation sanguine. Système nerveux autonome* Les organes du corps, comme le cœur, l’estomac et les intestins, sont contrôlés par une partie du système nerveux appelée système nerveux autonome. Le système nerveux autonome fait partie du système nerveux périphérique et contrôle plusieurs muscles et organes du corps. Dans la plupart des circonstances, nous ne sommes pas conscients du fonctionnement du système nerveux autonome parce qu’il fonctionne de façon involontaire, par réflexe. On ne se rend pas compte, par exemple, lorsque la taille de nos vaisseaux sanguins change ou que notre cœur bat plus rapidement. Tension artérielle diastolique La tension artérielle la plus basse qui peut être mesurée alors que le sang circule dans les artères. Elle se produit quand le muscle cardiaque se repose entre les battements. Tension artérielle systolique La tension artérielle la plus élevée qui peut être mesurée alors que le sang circule dans les artères. Il s’agit de la valeur la plus élevée de la lecture de la tension artérielle. Elle se produit quand le muscle cardiaque se contracte. Test Doppler* Un test qui utilise les ondes sonores pour écouter la circulation du sang à travers les vaisseaux sanguins. On peut recourir au test Doppler pour identifier les vaisseaux sanguins rétrécis ou obstrués. 8-12 Lexique sur l’ICT et l’AVC Thrombolyse La dégradation d’un caillot sanguin. Thrombolytique* Un médicament qui détruit les caillots dans les vaisseaux sanguins. Le t-PA est un médicament thrombolytique. Thrombose cérébrale Un caillot sanguin se formant dans une artère qui alimente une partie du cerveau. Thrombus Un caillot sanguin qui se forme à l’intérieur d’un vaisseau ou d’une cavité du cœur. Tomodensitométrie* Un test d’évaluation du cerveau et d’autres organes. La tomodensitométrie peut généralement identifier si l’AVC est dû à une hémorragie ou à une obstruction. On appelle aussi ce test scanographie assistée par ordinateur. t-PA (Activateur tissulaire du plasminogène)* Une protéine naturelle qui agit en dissolvant les caillots sanguins dans les artères, rétablissant la circulation sanguine. Le t-PA est un traitement relativement nouveau pour les victimes d’AVC ischémiques; il est aussi utilisé pour les patients cardiaques. On l’appelle aussi « thrombolytique » ou « anti-caillots ». Triglycéride La forme chimique sous laquelle la plupart des gras existent dans le sang. Des taux élevés de triglycérides accompagnent souvent des taux élevés de cholestérol. Les personnes dont les taux de triglycérides sont élevés sont plus à risque de développer un diabète. Ultrason* Vibration sonore que l’oreille humaine ne peut entendre. On l’utilise dans des tests comme le Doppler transcrânien. Vasculaire Qui concerne les vaisseaux sanguins. Vasoconstriction Un rétrécissement des vaisseaux sanguins. Elle réduit l’ouverture par laquelle le sang peut circuler. 8-13 Lexique sur l’ICT et l’AVC Veine* Un vaisseau sanguin qui ramène le sang des diverses parties du corps vers le cœur. Warfarine* (Coumadin®) Un anticoagulant qui agit en empêchant les agents de coagulation du sang de se former dans le foie. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez www.fmcoeur.ca et cliquez sur « dictionnaire santé ». 8-14 Fondation des maladies du cœur du Canada 222, rue Queen, bureau 1402 Ottawa (Ontario) K1P 5V9 Tél. : (613) 569-4361 Télécopieur : (613) 569-3278 Fondation des maladies du cœur du Québec 1434, rue Sainte-Catherine Ouest Bureau 500 Montréal (Québec) H3G 1R4 Tél. : (514) 871-1551 Télécopieur : (514) 871-1464 Fondation des maladies du cœur de la Colombie-Britannique & du Yukon 1212, rue West Broadway Vancouver (Colombie-Britannique) V6H 3V2 Tél. : (604) 736-4404 Télécopieur : (604) 736-8732 Fondation des maladies du cœur du Nouveau-Brunswick 110, rue Crown, bureau 340 Saint John (Nouveau-Brunswick) E2L 2X7 Tél. : (506) 634-1620 Télécopieur : (506) 648-0098 Fondation des maladies du cœur de la Nouvelle-Écosse 5523, chemin Spring Garden, bureau 204 Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 3T1 Tél. : (902) 423-7530 Télécopieur : (902) 492-1464 Fondation des maladies du cœur de l'Alberta, des T.-N.-O. et du Nunavut 1825, chemin Park Sud-est Calgary (Alberta) T2G 3Y6 Tél. : (403) 264-5549 Télécopieur : (403) 237-0803 Fondation des maladies du cœur de la Saskatchewan 279, 3e Avenue Nord Saskatoon (Saskatchewan) S7K 2H8 Tél. : (306) 244-2124 Télécopieur : (306) 664-4016 Fondation des maladies du cœur du Manitoba Immeuble de la Fondation des maladies du cœur 6, rue Donald, bureau 200 Winnipeg (Manitoba) R3L 0K6 Tél. : (204) 949-2000 Télécopieur : (204) 957-1365 Fondation des maladies du cœur de l'Ontario 1920, rue Yonge, 4e étage Toronto (Ontario) M4S 3E2 Tél. : (416) 489-7111 Télécopieur : (416) 489-6885 Fondation des maladies du cœur de l'Île-du-Prince-Édouard 180, rue Kent, rez-de-chaussée C.P. 279 Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) C1A 7K4 Tél. : (902) 892-7441 Télécopieur : (902) 368-7068 Fondation des maladies du cœur de Terre-Neuve et du Labrador 169 - 173, rue Water, C.P. 5819 St. John's (Terre-Neuve) A1C 5X3 Tél. : (709) 753-8521 Télécopieur : (709) 753-3117 www.fmcoeur.ca 1 888 473-4636 commandité par La Fondation des maladies du cœur remercie Sanofi-Synthelabo Canada Inc. de son appui financier qui a rendu possible la réalisation de cet outil. Cette reconnaissance ne constitue en aucune façon un appui envers les produits et services du commanditaire. Le contenu de cette brochure a fait l’objet d’une recherche et d’une rédaction indépendantes, à partir des données scientifiques les plus récentes, et a été révisé par la Fondation des maladies du cœur. 49961 CAT17810323