Les oxalates de Calcium chez les Végétaux : remarques sur deux

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SÉANCE DU 11 DÉCEMBRE
1942
1930. Gnidio, Danguyana
L e a n d r i , s p . n o v . ( T h y m é l . ) , in B u l l . Soc. b o t . F r . ,
1930, 77, p . 35.
1936. Gymnosiphon
Danguyanus
P e r r . , s p . n o v . ( B u r m a n . ) , in N o t . Syst.,
1936, 5, p . 160.
1938. Danguyodrypetes
L e a n d r i , gen. n o v . ( E u p h o r b . ) , in B u l l . Soe. b o t . F r . ,
1938, p . 524.
1939. Croton Danguyana
L e a n d r i , s p . n o v . ( E u p b o r b . ) , in A m i . Mus. Col.,
m a r s 1939, p . 66.
1941. Pycnocoma Danguyana
L e a n d r i , s p . n o v . ( E u p h o r b . ) , in N o t . Syst., 1941,
9, p . 166.
1942. Macaranga Danguyana
L e a n d r i , sp. n o v . ( E u p h o r b . ) , in N o t . Syst., 1942,
10, à l ' i m p r .
Les oxalates de Calcium chez les Végétaux :
remarques sur deux modes d'études physiques
PAR M L L E T H É R È S E P O B E G U I N
L'oxalate de Calcium est connu depuis longtemps chez les V é g é t a u x
et a été étudié par de n o m b r e u x auteurs. D'après la grande majorité
d'entre eux, ce sel est. considéré comme cristallisant soit avec une molécule d'eau, soit avec trois molécules d'eau : on aurait ainsi un monoh y d r a t e et un t r i h y d r a t e . Les deux se rencontrent dans les plantes :
parfois uniquement l'un, ou uniquement l'autre, parfois les deux dans
une m ê m e espèce, et quelquefois dans le m ê m e organe (Zebrina
pendilla,
p a r exemple).
In vitro, il est possible d'obtenir ces deux sels ; mais, si l'on ne prend
pas de précautions spéciales, c'est toujours le m o n o h y d r a t e qui se forme
lorsqu'on m e t en contact de. l'acide oxalique (ou u n oxalate soluble)
avec un sel de Ca. P o u r obtenir le t r i h y d r a t e à l'état pur, et en cristaux
bien formés, le plus simple est de faire évaporer lentement des solutions
de m o n o h y d r a t e dans l'acide chlorhydrique concentré et chaud (d'après
Souchay et Lenssen) (1) (1).
L ' é t u d e cristallographique de ces sels a été faite, et l'on connaît leurs
paramètres (Groth (2), Frey-Wyssling (3)).. Rappelons ici brièvement
les principaux caractères qui p e r m e t t e n t de différencier les deux h y d r a t e s ,
chez les Végétaux ou ailleurs, après examen au microscope polarisant :
Le monohydrate est monoclinique, il est donc biaxe ; son signe optique,
est positif. Ses indices sont assez élevés, surtout son plus grand indice ;
voici les valeurs données par A. Frey-Wyssling (3) :
ng = 1,65
nm = 1,55
n p = 1,49
L'indice moyen é t a n t très voisin de celui du b a u m e du Canada (généralement a u x environs de 1,53 lorsqu'il s'agit de b a u m e au xyloî), les
cristaux disparaissent presque lorsque nm est parallèle au plan de symétrie du nicol polariseur. Au contraire, ils ont un très fort relief lorsque
c'est ng qui est placé suivant cette direction. Sa biréfringence m a x i m u m
ng — n p = 0,160 est forte et l'oxalate m o n o h y d r a t e donne entre niçois
croisés des teintes de. polarisation élevées.
Le trihydrate est quadratique ; il est donc uniaxe, et son signe optique
1. Les chiffres en caractères gras renvoient à l'Index bibliographique situé en fin
d'article.