Une planification stratégique qui parle aux

Affilié à
Le mensuel d’information du CHU de Québec | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Dossier
Éditorial
La planification
stratégique, une vision
pour les prochaines années
Une planification
stratégique rassembleuse
page 2
pages 3 et 5
L’écho de la
recherche
Chuchoter…
sur tous les toits
La Fondation
en action !
Les 50 ans de carrière
d’un précurseur de la
recherche sur la SLA
Un partenariat
qui mousse la visibilité
du CRCHU de Québec
La fondation n’a pas
pris de vacances cet été
pages 6 et 7
Une planification stratégique
qui parle aux employés
pages 15 et 16
page 4
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Pour partir cette rentrée d’automne du bon pied, nous vous présentons
la Planification stratégique du CHU de Québec, 2014-2020. Vous verrez
que les exercices de consultation et les efforts de synthèse ont porté
fruits. Cette nouvelle série de grands objectifs n’a rien de sorcier. Il
s’agit d’un outil facile d’utilisation, un guide tout ce qu’il y a de plus
simple quand vient le temps de prioriser parmi les projets foisonnants
de nos différents secteurs et de maintenir une vision d’ensemble.
L
a planification stratégique; ces seuls mots évoquent des images de grands patrons
et de gestionnaires qui se creusent la tête pour coucher sur papier des principes
parfois abstraits. Mais, les impressions sont parfois trompeuses ! Dans cette nouvelle mouture de la planification, la simplicité est au rendez-vous comme en témoignent
des employés de plusieurs secteurs d’activités que nous avons interrogés.
Cette planification se décline autour de quatre orientations qui nous donnent le cap
jusqu’à la prochaine décennie.
Les quatre orientations
Sylvian Picard, technicien en pathologie, garde le patient en tête à chaque prélèvement à analyser.
C’est sa façon de se placer au cœur de l’expérience patient.
Lire la suite en page 3...
Québec ville en rose 2014
En octobre, la ville s’illuminera de rose dans le cadre de l’édition spéciale 40e anniversaire
du Centre des maladies du sein du CHU de Québec. Les édifices se pareront de rose du
2 au 17 octobre, alors que les gens d’affaires de Québec se réuniront le 16 octobre pour un
coquetel dinatoire festif, tout cela pour manifester leur soutien envers la cause. Les porteurs
de lumière feront preuve de conviction cette année à nouveau. Les occasions de s’engager
sont nombreuses !
Pour en savoir plus : quebecvilleenrose.ca
Illuminez
de conviction
Soyez un porteur de lumière
de Québec ville en rose
Des ambassadeurs engagés!
Devenez porteurs de lumière et amassez des fonds
auprès de votre entourage afin de toujours offrir les
meilleurs soins spécialisés aux femmes traitées au
Centre des maladies du sein du CHU de Québec.
Alerte à la bombe à L’HDQ
Une crise maîtrisée
avec sang-froid
À la suite d’un appel à la bombe survenu en soirée, le 7 septembre,
un code noir a été déployé à L’HDQ. Après une évaluation éclairée
des risques, en collaboration avec la police de Québec, l’urgence,
de même que des cinq premiers étages de l’édifice ont été
évacués.
Nous tenons à souligner le professionnalisme et la diligence de tous les membres
du personnel présents sur place, dans tous les secteurs d’activité, qui ont fait en sorte
que les événements se sont déroulés dans l’ordre et le calme et que toutes les activités hospitalières ont pu reprendre, dès 6 h lundi matin.
Tout particulièrement, des remerciements sont adressés au personnel de l’urgence, aux agents de sécurité et à la coordonnatrice de L’HDQ, Johanne Gagnon, qui
a brillé par son calme olympien et son efficacité remarquable.
Lancez votre campagne au
quebecvilleenrose.ca
Julie Lapointe
Survivante du
cancer du sein
Porteur de lumière
Les porteurs de lumière s’engagent à effectuer une levée
de fonds sur le Web en se créant une page personnelle
au quebecvilleenrose.ca. L’objectif de collecte de dons
est de 500 $ minimum par personne.
418 525-4385 [email protected] quebecvilleenrose.ca
Photo : gracieuseté ZONE911.com
Levée de fonds personnalisée sur le Web
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Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Nominations
Éditorial
Notre direction
pour les prochaines années
N
ous voilà déjà à la rentrée. Pour la plupart d’entre
vous, la période des vacances estivales est maintenant chose du passé. J’espère que vous avez pu en
profiter comme vous le souhaitiez et que vous avez pu y
vivre de petites et de grandes joies à profusion.
Certains d’entre vous avez peut-être même saisi l’occasion pour prendre un peu de recul par rapport à un aspect
de votre vie et vous donner une direction précise pour les
prochaines semaines, voire les prochaines années. Les vacances représentent souvent un moment propice pour cet
exercice d’introspection et d’orientation, qui permet de bien
définir qui nous sommes vraiment et où nous souhaitons
aller. Cela nous conforte et nous oriente. Puis, le seul fait de
trouver réponse à ces questions nous donne souvent l’énergie, voire le courage, de passer à l’action.
Pour une organisation comme la nôtre, se donner une vision à moyen terme est tout aussi
utile et motivant. Compte tenu de la taille de notre CHU, où il serait possible d’aller dans bien
des directions, définir précisément qui nous sommes et où nous souhaitons aller pour les
prochaines années apparaît alors essentiel. En langage de gestion, nous appelons cela une
planification stratégique.
La toute première planification stratégique du CHU de Québec, à la suite de la fusion qui l’a
créé, n’a pas été faite au cours de cet été, mais a plutôt été adoptée par notre conseil d’administration tout juste avant le début des vacances, le 17 juin dernier. Il s’agit d’un moment important de notre jeune histoire. Vous aurez l’occasion d’en prendre connaissance dans ce numéro du Chuchoteur, qui y consacre son dossier spécial que je vous invite à lire attentivement.
Il s’agit du résultat d’une démarche sérieuse lancée par notre conseil d’administration
en février 2013. Elle nous a permis de bien identifier nos fondements, de circonscrire nos
valeurs, d’anticiper nos défis pour l’avenir et, bien évidemment, de nous donner des orientations précises jusqu’en 2020. Elle nous guidera dans le choix de nos priorités pour les prochaines années.
Je suis particulièrement fière du fait qu’elle ait fait l’objet d’une vaste consultation au sein
de notre organisation. Plus de 2 500 employés, médecins et chercheurs ont eu l’occasion de
donner leur opinion sur plusieurs de ses aspects, que ce soit lors de sondages ou de rencontres qui ont eu lieu entre novembre 2013 et avril 2014. L’avis des responsables de nos
instances internes et même de nos partenaires externes a aussi été sollicité. La participation
intéressée de tous a nourri la réflexion et a rendu notre planification encore plus pertinente
et collée à notre réalité quotidienne. Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont
accepté d’y participer, puisque votre apport nous a été des plus précieux.
Maintenant que nous avons franchi ce jalon dans l’histoire de notre jeune organisation en
définissant la direction vers laquelle nous nous dirigeons pour les prochaines années, nous
avons tous le défi de passer à l’action et de concentrer nos actions vers la réalisation de cette
planification. Tous et chacun d’entre nous avons un rôle à y jouer. Peu importe notre place au
sein de l’équipe du CHU, notre contribution fait la différence.
Chaque équipe de gestion avec son équipe de travail sera d’ailleurs appelée au cours des
prochaines semaines à définir sa contribution aux orientations et aux objectifs de l’organisation. Vous serez ainsi de plus en plus à même de constater comment votre travail contribue à
bâtir, jour après jour, la vision d’avenir que nous nous sommes donnée. Car, comme l’indique
le thème que nous employons pour l’occasion, nous sommes (tous) le CHU de Québec.
Je vous en reparlerai prochainement, notamment lors de ma tournée générale d’information au début d’octobre, à laquelle je vous convie. D’ici là, je vous souhaite une très bonne
rentrée.
Votre directrice générale
Gertrude Bourdon
Nous avons le plaisir de vous informer des nominations suivantes :
Vincent Brousseau
Cindy Tremblay
Luc Gagnon
Vincent Brousseau a été nommé à titre de chef de service, pour
l’Hôpital du Saint-Sacrement, de la qualité et de l’harmonisation des
processus, à la Direction des services techniques.
M. Brousseau a occupé différentes fonctions au CHU de Québec de
1997 à 2004. Il fut préposé en hygiène et salubrité de même que chef
d’équipe d’hygiène et salubrité à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Depuis
2009, il a œuvré à titre d’agent de formation et de chargé de projet,
d’analyste en processus cliniques et depuis septembre 2013, il assume
par intérim, les fonctions de chef de service – qualité et harmonisation des processus à la Direction des services techniques à l’Hôpital du
Saint-Sacrement. Il est détenteur d’un baccalauréat en psychologie.
Cindy Tremblay a été nommée à titre d’adjointe au directeur - rémunération direction des finances. Elle possède plus de 17 ans d’expérience au CHU de Québec où elle a occupé différents postes au Service
de la rémunération. Elle assume depuis 2013 les fonctions de chef de
service de la rémunération. Elle possède un baccalauréat en administration des affaires. Elle est entrée en fonction à ce poste, le 14 juillet
2014.
Luc Gagnon sera affecté au projet du nouveau complexe hospitalier,
pour une période d’environ deux ans.
Avec sa grande expérience clinique en matière d’organisation et de
gestion des soins acquise depuis plusieurs années à titre de directeur
adjoint des soins infirmiers à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et comme directeur-clientèle – péri-opératoire du CHU de Québec depuis février
2013, M. Gagnon s’avère la personne toute désignée pour participer à
l’élaboration du plan clinique et assumer des fonctions de gestion clinico-administrative du nouveau complexe hospitalier. Il a commencé son
nouveau mandat le 4 août dernier.
Mme Catherine Laferrière assumera dorénavant les fonctions de chef des services
ambulatoires pour le Centre de pédopsychiatrie, le Centre de traitement dans la communauté et le Programme d’intervention des troubles de conduites alimentaires.
Mme Laferrière occupe les fonctions de chef de service du Centre de pédopsychiatrie
depuis 2009. Elle détient un diplôme d’études supérieures en gestion des organisations.
M. Michel Bédard, conseiller – projets spéciaux (fusion) à la Direction des finances,
assume depuis le 28 juillet dernier, la fonction d’adjoint au directeur – fusion des systèmes, et ce, pour trois ans.
Annie Bourgault est nommée à titre d’adjointe à la coordonnatrice – bloc opératoire,
unité d’accueil et chirurgie d’un jour direction clientèle – périopératoire à l’Hôpital SaintFrançois d’assise
Elle possède dix ans d’expérience au CHU de Québec dont huit à titre d’infirmière à
l’unité des grands brulés et à la Clinique préopératoire de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Elle
a assumé pendant un an, la fonction de chargée de projet dans la mise en place d’une clinique de suivi médical en cardiologie à l’Hôpital du Saint-Sacrement.
Nadia Lamoureux a été nommée à titre de Chef d’unité de soins infirmiers – médecine
et soins palliatifs 1er sud-est et 4e sud-est au CHUL, direction clientèle – médecine.
Elle possède plus de 14 ans d’expérience à l’Hôpital du Saint-Sacrement. Elle a occupé
les fonctions d’infirmière sur l’équipe volante, d’infirmière clinicienne au Centre des maladies du sein (oncologie), d’assistante infirmière-chef en médecine et de chef d’unité de
soins infirmiers en médecine de l’hôpital du Saint-Sacrement par intérim pendant près
d’une année.
Denis Lavoie
Martine Lamarche
Denis Lavoie a été nommé à titre d’adjoint au directeur – sécurité
physique, civile, stationnement et développement durable Direction
des services techniques
Il possède plus de 18 ans d’expérience à la Direction des services
techniques au CHU de Québec à titre de chef du service d’hygiènesalubrité et buanderie-lingerie, de coordonnateur à la prévention des
infections en matière d’hygiène et salubrité et d’adjoint au directeur
par intérim.
Martine Lamarche a été nommée à titre d’adjointe à la directrice
Direction clientèle – Ophtalmologie et services ambulatoires spécialisés volet cliniques externes de l’Hôpital du Saint-Sacrement et unités
de médecine de jour.
Martine Lamarche possède plus de 24 années d’expérience au CHU
de Québec où elle a assumé les fonctions d’assistante infirmièrechef, de chef d’unité en chirurgie par intérim, de responsable clinicoadministrative en oncologie au Centre des maladies du sein ainsi qu’au
Centre de référence d’investigation désigné.
Nos nouveaux répondants de site
Nous avons le plaisir de vous informer des nominations suivantes
pour des mandats de deux ans, à titre de répondants de site.
Invitation à la population
Séance publique
annuelle d’information
Le lundi 22 septembre 2014 HEURE : 18 h 30
ENDROIT : CHU de Québec – Hôpital du Saint-Sacrement
Salle Sanofi-Aventis (L0-19)
DATE :
1050, chemin Sainte-Foy, Québec
www.chudequebec.ca
À cette occasion, les faits saillants de l’année 2013-2014 vous
seront présentés, de même que les principaux résultats énoncés
dans le rapport annuel de gestion de l’établissement.
La séance se terminera par une période de questions.
La secrétaire du conseil d’administration
Gertrude Bourdon
Hôpital de l’Enfant-Jésus |Mme Mélanie Cloutier, chef d’unité de soins
infirmiers hématologie — oncologie. Elle occupe des fonctions de gestion d’unité de soins infirmiers depuis 2010 à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et
oeuvre dans cet hôpital depuis 1999.
L’Hôtel-Dieu de Québec | M. Jonathan Giguère, coordonnateur à la planification et à l’affectation du personnel. M. Giguère occupe des fonctions Mélanie Cloutier
de gestion d’unité de soins infirmiers, de coordonnateur à l’affectation et
à la planification du personnel infirmier et d’activités de soins depuis 2004
dans les hôpitaux de l’ancien CHUQ. Il œuvre à L’Hôtel-Dieu de Québec
depuis 2010.
L’Hôpital du Saint-Sacrement | M. Daniel Mailhiot, chef d’unité de soins
intensifs coronariens, chirurgie et chirurgie d’un jour. Il occupe des fonctions de gestion d’unité de soins infirmiers depuis 2010 à l’Hôpital du
Saint-Sacrement. Il a œuvré pendant plus de 32 ans à titre de gestionnaire
dans différents établissements du réseau de la santé et des services sociaux Daniel Mailhiot
(RSSS).
Hôpital Saint-François d’Assise | M. Daniel Nadeau, chef d’unité de soins
infirmiers — orthopédie. Il occupe des fonctions de gestion d’unité de
soins infirmiers, de coordonnateur à la planification et à l’affectation du
personnel infirmier, entres autres, depuis près de 15 ans dans différents
sites de l’ancien CHUQ. Il œuvre à ce poste depuis 2009.
CHUL | M. Stéphane Roy, chef des consultations externes — pédiatrie.
M. Roy occupe des fonctions de gestion des consultations externes en pédiatrie. Il a aussi assumé les fonctions de chef d’unité de soins infirmiers, de Stéphane Roy
coordonnateur d’activités de soins infirmiers et de gestion des lits au CHUL
depuis 2000. Il travaille à cet hôpital depuis 1988.
Jonathan Giguère
Daniel Nadeau
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Suite de Une planification stratégique...
Dossier – Planification stratégique 2014-2020
Mathieu Belley est agent administratif à l’urgence de l’HSFA. Il est accompagné de sa collègue Audrey Siconnelli, infirmière.
Prioriser l’expérience patient
Les employés rencontrés se
sentent interpellés par chacun
de ces éléments. Pour la plupart,
l’expérience patient est celui qui
résonne le plus fort. Mathieu
Belley, agent administratif à
l’urgence de l’HSFA, ne voit que
très rarement le patient, mais
son rôle est primordial dans
leur admission. Il traite de 50 à
100 dossiers par jour.
« Le patient est au centre de
nos vies, c’est évident puisque
nous sommes là pour aider les
gens dans ce qu’ils vivent. On sait
bien que lorsqu’un patient vient
dans un centre hospitalier, il ne
vivra pas des moments de joie.
Les médecins, les infirmiers, les
préposés travaillent tous pour
le patient, alors ultimement moi
aussi je travaille pour lui. Il est
toujours au centre de nos préoccupations parce qu’il vient ici
pour chercher un service dont il
Jonathan Giguère est coordonnateur à la planification et à l’affectation à la Direction des soins infirmiers.
a vraiment besoin. »
Sylvain Picard, technicien en
pathologie est bien conscient
qu’il est facile d’oublier le patient lorsqu’on n’est pas en lien
direct avec lui. Diverses expériences de vie lui ont toutefois
rappelé qu’il ne faut jamais le
perdre de vue, même depuis son
laboratoire.
« Pour moi l’expérience patient, c’est de me souvenir du
patient derrière chaque prélève-
Le billet du directeur
Une pierre blanche
Daniel La Roche, DEQPS
Le 17 juin dernier, le conseil
d’administration
du CHU de Québec adoptait la
première planification stratégique
de notre jeune établissement. C’est
un jour à marquer d’une pierre
blanche, car c’est
sans doute l’une
des décisions les plus engageantes pour une
administration.
Il s’agissait, non pas de la fin d’un processus, mais plutôt d’un jalon important, une
étape primordiale dans une démarche qui
s’installe petit à petit et qui s’intégrera, au
fil des prochains mois et années, au cœur de
notre travail quotidien.
Le modèle que nous avons choisi d’utiliser pour la réalisation de cette planification stratégique et de son suivi, a été adapté
d’une approche Lean d’hoshin kanri (signifiant direction, compas, plan). Notre intention était donc résolument de doter notre
organisation d’une direction claire pour les
prochaines années et c’est ce à quoi nous
croyons être arrivés.
Nous avons en main une VISION ambitieuse et porteuse de sens pour qui a à cœur
la place de tout premier ordre que nous
sommes appelés à prendre. Cette vision
prend appui sur une MISSION clairement
définie et sur des VALEURS largement partagées d’humanisme, d’innovation, d’excellence et de collaboration. Nos quatre
ORIENTATIONS et nos dix-huit OBJECTIFS
stratégiques font sens et cherchent à éviter
3
l’éparpillement et à canaliser nos énergies
sur les éléments incontournables à réaliser
pour arriver à bâtir le grand CHU que nous
voulons devenir.
Nous poursuivions également un autre
objectif en adoptant ce modèle innovant
de planification stratégique. Autant nous
cherchons à l’ancrer dans la réalité du terrain par la consultation et le travail soutenu
que nous avons réalisé dans sa conception,
autant nous visons à ce que sa réalisation
prenne complètement appui sur les équipes
qui œuvrent sur le terrain, là où se trouve la
valeur. La planification stratégique est donc
un contrat collectif, un pacte qui appelle
l’ensemble des acteurs du CHU de Québec
à unir leurs efforts pour l’atteinte d’un but
commun.
Pour y arriver, il nous faudra sans doute
opérer des changements, adapter nos façons
de voir et de faire, nous ajuster. C’est ce que
la direction de l’évaluation, de la qualité et de
la planification stratégique (DEQPS) va soutenir avec toute son énergie et nous sommes
plus que confiants d’y arriver. Changer peut
paraître inquiétant, mais n’est-ce pas là le
propre de l’être humain ? C’est du moins ce
que mon album de famille et mon miroir me
prouvent au fil du temps !
Nous avons dit d’entrée de jeu que l’adoption de notre planification stratégique est à
marquer d’une pierre blanche. C’est le cas,
non pas seulement parce que c’est un moment important qu’il faut souligner, mais
aussi parce que dans certaines cultures, la
pierre blanche est un symbole de pensée positive. C’est cette pierre blanche que je pose
comme pierre d’angle du travail que nous
entreprenons.
ment reçu. On le sait, la médecine, l’attente de diagnostics
en particulier, ça fait souvent
peur aux gens. Souvent on parle
avec des termes scientifiques,
des gros mots qui font aussi
peur aux patients. Je sais que ça
prend trois jours pour donner le
résultat, ça nous oblige à la plus
grande rigueur et à ne pas étirer les délais pour des patients
qui vivent souvent une certaine
détresse. »
Séverine Tacquenière est
orthophoniste. Avec ses collègues, elle traite les cancers
de la bouche et de la gorge, les
dysphagies, les troubles de déglutition et les troubles de langage d’ordre neurologique. Elle
se réjouit de voir l’expérience
patient figurer tout en haut de
cette planification.
« Nous essayons d’établir
une relation avec le patient dès
notre première rencontre, de
sorte de l’inclure dans la planification de sa réadaptation.
Nous établissons nos plans
d’intervention avec le patient.
Nous voyons avec eux ce qu’ils
veulent travailler en premier.
Globalement, je trouve que cette
présentation des grands objectifs de la planification stratégique tombe sous le sens. Il me
semble que tous les professionnels qui veulent bien faire leur
travail doivent avoir une idée
de base des objectifs qui nous
dirigent. C’est sûr que certains
points rejoignent moins les
employés de certains secteurs,
mais dans l’ensemble c’est un
document succinct qui nous
donne la direction. Je pense que
ce genre d’exercice a du sens si
on va chercher l’opinion de tous
les professionnels. Il faut regarder en face ce qui va bien et ce
qui va moins bien pour déterminer les éléments à améliorer et
comment s’y prendre. »
Les plus hauts standards
de qualité
Mathieu Belley joue un rôle
central dans la mécanique de
l’urgence. Il lui faut demeurer
d’une grande vigilance pour que
tout roule à l’urgence. Pour lui
atteindre les plus hauts standards de qualité, c’est tous les
jours que ça se passe.
« Si chaque personne, chaque
employé, peu importe le métier,
donne son 100 % chaque fois
qu’il vient au travail et donne
toujours le maximum au travail ça devient un objectif facilement réalisable. Ça fait partie de ma mentalité : quand je
franchis la porte ici, que j’ai une
bonne ou une mauvaise journée au plan personnel, je laisse
ça de côté et je donne le meilleur de moi-même. Je n’ai pas la
« ... je sais que lorsque je
termine mon quart de
travail, j’ai donné le meilleur
service possible aux patients
et à tous les soignants qui
gravitent autour d’eux. »
Mathieu Belley
prétention d’être parfait, mais
je sais que lorsque je termine
mon quart de travail, j’ai donné
le meilleur service possible aux
patients et à tous les soignants
qui gravitent autour d’eux. Ce
n’est rien de très compliqué cet
objectif. C’est très simple, nous
n’avons pas à nous casser la
tête pour ça. Ça peut avoir l’air
impressionnant de prime abord
ces objectifs stratégiques, mais
au fond, ce n’est pas sorcier. »
« À mon sens, ces hauts niveaux d’excellence dont on
parle viennent de nos leaders,
ceux qui sont au somment de
la pyramide, les cadres qui chapeautent chaque unité, chaque
département. Si ces gens-là
font preuve de leadership, je
pense que de se hisser au sommet devient tout à fait possible.
Nous pouvons aussi comme
employé souligner les difficultés de fonctionnement. La critique constructive peut aider
beaucoup les patrons à comprendre ce qui ne va pas et nous
travaillons ainsi avec eux à corriger des problèmes. Je pense
que c’est une bonne façon de se
hisser au sommet. Je pense que
comme employé lorsque nous
avons une tribune pour dire ce
qui ne va pas, il faut le faire pour
Lire la suite en page 5...
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Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Chuchoter… sur tous les toits
Une bourse de stage international
remise à une étudiante du Centre
de recherche du CHU de Québec
Halima Rakhila est la récipiendaire d’une bourse de
stage international de quatre mois décerné par le Fonds
de recherche du Québec Nature et technologies du
Réseau québécois en reproduction (RQR).
Cette bourse lui permettra de réaliser un stage en collaboration
avec le professeur Thomas D’Hooghe au Centre de fertilité universitaire de Louvain en Belgique. Ce stage portera sur un mécanisme d’interactions sous-jacent au développement de l’endométriose. Le projet
est soutenu par une subvention des Instituts de recherche en santé du
Canada (IRSC).
L’endométriose est un problème gynécologique qui touche une
femme sur dix. Il est créé par la prolifération de cellules endométriales en dehors de l’utérus. En temps normal, ces cellules qui tapissent l’utérus sont évacuées avec les menstruations. Toutefois, chez
la femme souffrant d’endométriose, leur prolifération à l’extérieur de
l’utérus provoque des réactions immunitaires et inflammatoires et
entraîne des douleurs au bas-ventre. D’ailleurs, la moitié des règles
douloureuses serait attribuable à ce problème. L’endométriose peut
aussi causer des saignements irréguliers, des maux de dos, des problèmes intestinaux et, dans 40 à 45 % des cas, l’infertilité.
Le prix enseignement clinique
pour Danielle Hourdeau
Un partenariat qui mousse la visibilité du
Centre de recherche
En juin dernier, le Dr Martin Simard, chercheur au Centre de recherche du
CHU de Québec et professeur à l’Université Laval, a joué un rôle clé dans le
succès du Congrès de la RNA Society qui a eu lieu au Centre des congrès de
Québec. L’événement a attiré plus de 900 scientifiques intéressés par l’étude
de l’acide ribonucléique (ARN). Une entente de partenariat entre le Centre
des congrès et l’Université Laval facilite l’organisation de tels événements en
collaboration avec les chercheurs. L’accroissement de la visibilité engendré
est un bel exemple de rayonnement international pour le CHU de Québec.
Troquant son rôle de chercheur pour celui d’ambassadeur de congrès, le Dr Martin Simard défendait, déjà en 2011, la candidature de la Ville de Québec lors du dernier congrès de la société à Kyoto.
C’est à ce moment qu’il a convaincu la RNA Society de tenir leur congrès à Québec. Il s’est ensuite
impliqué dans la promotion précongrès et l’organisation de l’événement. Très heureux de son expérience, notre chercheur nous explique pourquoi il s’est investi dans le projet.
« Être l’hôte d’un congrès international a assurément contribué à faire connaître notre institution
et à accroître son rayonnement à l’international. Mon objectif était d’organiser un congrès d’envergure mémorable du point de vue scientifique et personnel pour les congressistes et à faire connaître
la belle ville de Québec aux gens de la RNA Society. Être organisateur d’un congrès international représente une opportunité unique de contribuer activement à la vie scientifique de notre domaine et
devient assurément une très belle vitrine pour se faire connaître par ses pairs. »
« Dans le monde ultra compétitif de la recherche, la reconnaissance qu’apporte l’organisation d’une
activité couronnée de succès est bénéfique pour notre notoriété, qui se bâtit principalement sur la
qualité de nos travaux scientifiques, mais aussi sur notre contribution à la communauté. D’ailleurs,
vulgariser davantage, mieux expliquer aux gens que ce que nous faisons est essentiel pour l’avancement de nos connaissances en recherche biomédicale qui contribuera à plus ou moins long terme au
bien-être des patients; cela fait partie de notre travail de chercheur. »
« Le taux de participation à l’événement fut un succès en partie grâce à la localisation dans le Nordest américain, sa facilité d’accès et à peu de frais pour plusieurs groupes de recherche, de même que
la beauté du site et de la ville. Nous avons travaillé avec une firme professionnelle d’organisation de
congrès, ce qui nous a permis d’éviter les erreurs
de logistique qu’on aurait pu faire en tant qu’organisateur novice ».
« Mais surtout, dès le début de cette aventure,
j’ai bénéficié des services d’accompagnement
du Cercle des ambassadeurs de réunions et de
congrès de Québec et du Centre des congrès de
Québec. Ils ont grandement facilité la préparation de la candidature de Québec pour l’obtention
de ce congrès et m’ont soutenu tout au long du
processus. »
Le Dr Martin Simard (à gauche), professeur agrégé à la Faculté de
médecine de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche
du CHU de Québec, en compagnie de M. Jean Chiricota, délégué
commercial, Centre des congrès de Québec.
Luc Beaulieu, Fellow de l’AAPM
En juin dernier, la professeure d’ergothérapie, Danielle
Hourdeau, recevait le prix enseignement clinique de
l’année décerné par le programme d’ergothérapie de
l’Université Laval.
Lors du congrès de l’American
Association of Physicists in Medicine (AAPM) à Austin (Texas) en
juillet dernier, le Dr Luc Beaulieu
a été fait Fellow de l’AAPM. Cette
association américaine est vouée
à la sécurité, la précision et la qualité d’ensemble des utilisations de
la radiation en médecine. La photo nous le montre en compagnie
du président de l’association, le
Dr John Bayouth (à gauche sur la
photo).
Mme Hourdeau possède près de 27 ans d’ancienneté au CHU de
Québec. En plus de s’être illustrée comme superviseur de stage, elle
est une clinicienne dévouée à sa clientèle et une coordonnatrice très
appréciée de ses pairs.
Depuis de nombreuses années, Mme Hourdeau fait beaucoup pour
améliorer la qualité des stages en ergothérapie. En plus de faire partie
du Comité consultatif en ergothérapie, elle a mené en 2006 un projet
pour augmenter la capacité d’accueil des stagiaires en ergothérapie
dans l’ex CHUQ. Ses stagiaires ont souvent souligné la qualité de son
accompagnement et sa passion pour la profession.
Récipiendaire d’une bourse
conjointe Abbott-ACRO
Le Dr André-Guy Martin du CHU de Québec s’est vu
attribuer une bourse de 15 000 $ pour une étude de
faisabilité sur la radiothérapie hypofractionnée pluriinstitutionnelle, rapport sur les effets toxiques du
traitement du cancer de la prostate et étude comparative
des régiments de traitement.
Le Groupe consultatif a examiné quinze excellentes candidatures
des membres de l’Association canadienne de radio-oncologie (ACRO)
pour les bourses annuelles généreusement financées par AbbVie, une
branche de la multinationale en soins de santé Abbott.
Ce programme de bourses offre une source de financement unique
pour des recherches scientifiques fondamentales, translationnelles,
cliniques et des recherches sur le cancer de la prostate.
Deux nouvelles radio-oncologues
L’équipe de radio-oncologie de L’HôtelDieu de Québec est heureuse d’accueillir
cet automne deux nouvelles radiooncologues, soit les Dres Lara Hathout et
Isabelle Thibault.
Après une résidence en radio-oncologie à l’Université
de Montréal, la Dre Hathout a suivi une année de fellowship au Memorial Sloan Kettering Cancer Center, à NewYork. Elle se spécialisera principalement dans le traiteDre Isabelle Thibault
ment des cancers urologiques et a également acquis une Dre Lara Hathout
expertise de pointe dans le domaine de la curiethérapie.
La Dre Thibault a complété une résidence en radio-oncologie à l’Université Laval pour ensuite effectuer deux années de fellowship clinique et recherche au Odette Cancer Center de l’hôpital Sunnybrook, à Toronto. Elle a acquis une expertise de pointe dans le domaine de la radiochirurgie et de
l’irradiation stéréotaxique, tant cérébrale qu’extracrânienne (pulmonaire, hépatique, et paraspinale).
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Dossier – Planification stratégique 2014-2020
Valérie Dancause est adjointe à la directrice des soins
infirmiers et responsable de la prévention et du contrôle des
infections.
Suite de la page 3...
aider le patron à trouver des solutions »,
souligne Mathieu Belley
« Nous avons déjà intégré depuis de
nombreuses années les principes de
l’amélioration de notre pratique professionnelle. Nous avons des groupes de
comités de pratiques professionnelles et
des groupes de comités de pairs. Chaque
année nous avons des projets pour faire
avancer notre pratique et puis on se remet régulièrement en question. On vérifie régulièrement les bonnes façons de
faire pour s’arrimer », explique Séverine
Taquenière.
Nous nous distinguerons
parmi les meilleurs
Jonathan Giguère est coordonnateur
à la planification et à l’affectation à la Direction des soins infirmiers. Il est lui aussi satisfait de cet effort de simplification
de l’outil de planification. Pour lui, l’expérience patient commence par l’accessibilité aux soins.
« Ca me parle comme employé bien sûr,
mais comme citoyen aussi. Nous sommes
tous contribuables et la gestion des finances publiques, c’est d’intérêt pour
tout le monde. Il me semble que tout le
monde veut que l’accessibilité aux soins
soit bien réelle et qu’elle le soit dans le
respect d’un certain cadre financier. »
Il estime que pour se distinguer parmi
les meilleurs, il faut aller chercher les
meilleurs employés et les retenir.
« Il faut être capable d’aller recruter
les meilleurs candidats. Je pense qu’avec
la nouvelle structure du CHU de Québec,
nous sommes à même de faire cela. Nous
mettons de plus en plus d’éléments en
place pour les attirer, mais aussi pour
les retenir dans l’organisation. Nous souhaitons miser sur l’intérêt de l’employé
et sur le développement de ses connaissances et de ses compétences afin d’offrir
les meilleurs soins à notre clientèle. La littérature est claire : un employé heureux
au travail est un employé qui sera motivé,
qui s’impliquera dans son équipe, et qui
souhaitera, peut-être, accéder à d’autre
niveau dans l’organisation. Nous travaillons actuellement avec les syndicats à
mettre en place les conditions gagnantes
afin d’offrir de nouvelles possibilités à
nos employés. Et c’est de plus en plus
vrai avec les nouvelles générations qui
arrivent sur le marché du travail. Leur
permettre de se rapprocher de leur résidence, la conciliation travail-famille, une
certaine flexibilité pour favoriser la formation continue et le retour à l’école font
partie intégrante de mon travail de tous
les jours », explique Jonathan Giguère.
Valérie Dancause est adjointe à la
directrice des soins infirmiers, responsable de la prévention et du contrôle des
infections.
comités de prévention provinciaux. On
fait la promotion de nos succès pour
qu’ils soient éventuellement repris dans
d’autres hôpitaux. »
« Je demande à mon équipe de transmettre la passion de la prévention dont
la clé est l’hygiène des mains, poursuit
Valérie, mais nous ne voulons pas jouer
à la police. Il faut que ça devienne un réflexe, une seconde nature. »
Construire un véritable CHU
Pour le technicien en pathologie
« Nous souhaitons miser sur
Sylvain Picard, il y a une continuité entre
l’intérêt de l’employé et sur le
tous les objectifs de la planification des
développement de ses connaissances six prochaines années. C’est ce lien étroit
entre chaque maillon de la chaîne qui
et de ses compétences afin d’offrir les va permettre de construire un véritable
CHU
meilleurs soins à notre clientèle. »
« Nous sommes capables maintenant
Jonathan Giguère de donner un diagnostic très précis sur
le plan moléculaire, ce qui permet au
« Nous avons toujours des nouveaux clinicien d’adapter encore mieux sa thépathogènes. Nous avons eu la pandémie rapie aux besoins du patient avec des
de grippe, le SRAS, maintenant, nous thérapies qui ciblent spécifiquement un
nous préparons à accueillir et à traiter type de cellules. La médecine est capable
l’Ebola. Il faut sans cesse rester à l’affut de faire des thérapies ciblées et nous, en
des nouvelles méthodes et des nouvelles pathologie, nous apportons les résultats
technologies. Certaines désinfections se qui permettent un meilleur diagnostic. »
Pour Valérie Dancause, un des enjeux
font maintenant avec des robots. Nous
mettons tout en œuvre pour demeurer dans la construction de ce grand CHU,
à la fine pointe des progrès en matière c’est l’uniformisation des pratiques.
« Nous en prévention et en contrôle
de prévention et de contrôle des infections, alors oui ce point est primordial des infections, nous nous devons d’unipour nous et je suis rassurée de voir que formiser nos pratiques et notre culture
ça fait partie de la planification. Nous d’hygiène dans tous les hôpitaux. Si nous
travaillons bien sûr très étroitement avons un hôpital qui ne fait pas la même
avec les microbiologistes-infectiologues chose que les autres et qui n’applique pas
pour être au fait de toutes les nouveau- les mêmes méthodes, il devient difficile
tés en termes de traitements. Au sein de maintenir nos standards. » ■
de l’équipe, on fait partie de différents
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Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
L’Écho de la recherche
Cinquante ans de carrière
Précurseur de la recherche
neuromusculaire depuis 1964
Jean-Pierre Bouchard, jeune médecin originaire de Baie-Saint-Paul, complète sa
formation de 1964 à 1968 à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, puis à Toronto de 1968
à 1971. Durant son séjour dans la Ville Reine, il consacre deux années comme
Research Fellow en pathologie des maladies neuromusculaires au Banting Institute.
Dès le début de ses recherches portant sur les maladies neuromusculaires, le Dr
Bouchard fait œuvre de pionnier, car le milieu scientifique ne s’était que très peu
intéressé à ces maladies à l’époque.
C
omplètement dévoué à faire avancer les
connaissances, il passe jusqu’à 70 heures
par semaine penché sur un microscope électronique qui était, à sa plus grande joie, à sa
disposition.
En 1971, le Dr Bouchard reçoit sa certification en
neurologie et il commence sa carrière de professeur
au Département de médecine de l’Université Laval.
Il poursuit parallèlement ses recherches cliniques
sous deux thèmes principaux, soit l’ataxie spastique
récessive de Charlevoix-Saguenay et la dystrophie
musculaire oculopharyngée. Il a pu bénéficier de
l’appui du Dr André Barbeau, neurologue québécois de renommée internationale. Les conseils de
cette sommité l’ont motivé dans la poursuite de ses
recherches.
Après 25 ans de travail, le Dr Bouchard et des collègues du Canada, des États-Unis et de la Suède ont
réussi à décrire et identifier le gène responsable de
l’ataxie spastique récessive de Charlevoix-Saguenay. Haut fait de sa carrière, cette découverte a été
publiée dans Nature Genetics et a été sélectionnée
parmi les 10 découvertes de l’année 2000 par le
magazine Québec Science. Depuis l’identification du
gène de l’ataxie spastique récessive de CharlevoixSaguenay en 1978, plus de 25 articles, résumés et
chapitres ont été publiés sur le sujet.
De plus, ses recherches cliniques ont permis
l’identification de plusieurs autres ataxies récessives
au Québec. Dans le champ de la dystrophie musculaire oculopharyngée, la description et l’identification du gène responsable de cette maladie par le Dr
Bouchard ont entrainé plus de 20 publications et
chapitres, dont Nature Genetics en 1998. Au cours
des 20 dernières années, le Dr Bouchard a également
contribué à une quinzaine d’essais cliniques portant
sur des maladies comme la dystrophie de Duchenne
ou la sclérose latérale amyotrophique.
Avec l’avancement des connaissances acquises
sur les ataxies, les dystrophies et la sclérose latérale amyotrophique, une clinique des maladies neuromusculaires et neurogénétiques est maintenant
capable d’offrir aux personnes atteintes de maladies
neuromusculaires un suivi afin d’améliorer leur qualité de vie. Cette clinique sera désormais prise en
charge par les docteurs Annie Dionne, Denis Brunet
et Nicolas Dupré, qui ont été inspirés par le travail
précurseur du Dr Bouchard.
Neurologue réputé, chercheur et professeur émérite, clinicien novateur et Fellow de l’American Academy of Neurology, le Dr Jean-Pierre Bouchard nous
a appris beaucoup et il continue de le faire au quotidien en démontrant beaucoup d’attention à ses
patients et leur famille. Nous ne pouvons que le
remercier pour ces décennies de dévouement et de
détermination.
Neurologue réputé, chercheur et professeur
émérite, clinicien novateur et Fellow de l’American
Academy of Neurology, le Dr Jean-Pierre Bouchard
nous a appris beaucoup et il continu de le faire au
quotidien en démontrant beaucoup d’attention à
ses patients et leur famille. Nous ne pouvons que le
remercier pour ces décennies de dévouement et de
détermination. Bien que le Dr Bouchard diminue ses
activités cliniques progressivement, plusieurs projets en cours le tiendront encore occupés dans les
prochaines années. ■
La sclérose latérale
amyotrophique (SLA)
au-delà du Ice Bucket
Challenge (Défi du seau d’eau)
D
epuis plusieurs semaines, une campagne virale a
permis de faire parler de la sclérose latérale amyotrophique. Peu importe ce que l’on peut penser du
concept de cette campagne de financement, force est de
constater que cela a permis de sensibiliser la population à
cette maladie et d’accroître les sommes remises à la Société SLA du Québec. D’ailleurs, des gens du CHU de Québec
œuvrant auprès de la clientèle atteinte de la SLA se sont aussi
mouillés pour la cause. Vous pouvez consulter cette vidéo et
le reportage de Radio-Canada sur le sujet en consultant la
page Facebook du CHU de Québec.
Au-delà de la campagne virale, le CHU de Québec est engagé au quotidien depuis de nombreuses années auprès des
personnes atteintes de la SLA et leur famille. La clientèle suivie à la clinique des maladies neuromusculaires et neurogénétiques de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus peut compter sur une
équipe compétente et dévouée.
D’ailleurs, le 25 septembre 2014, se tiendra la Journée neuromusculaire et neurogénétique. Cette rencontre réunissant
les professionnels de la santé, les médecins et les étudiants
permettra de faire le point sur les progrès réalisés et les défis
à venir. ■
Le rhume aggrave les symptômes
de la sclérose en plaques
Jean Hamman, le Fil
Certaines maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques sont
exacerbées par des infections aussi banales qu’un rhume. La raison ?
Les microbes produiraient des molécules qui provoquent une cascade
de réactions conduisant à l’activation de la pyrine, une molécule
impliquée dans le processus inflammatoire généralisé. C’est du moins
l’hypothèse qu’avance une équipe de la Faculté de médecine dans la
revue PLOS Pathogens.
L
uc Vallières et ses collaborateurs arrivent à cette conclusion après une série d’expériences faisant intervenir la
PTX, une protéine toxique produite par la
bactérie responsable de la coqueluche. « Il
n’y a pas de lien entre cette maladie et la
sclérose en plaques, précise d’emblée le
chercheur. La PTX est uniquement un outil
servant à enclencher une réponse inflammatoire dans l’organisme. »
Son équipe avait précédemment démontré que l’injection de PTX à des souris de laboratoire provoquait une augmentation du nombre de lymphocytes
qui rampent sur les parois des vaisseaux
sanguins du cerveau, à la recherche de
leur cible. « Chez les personnes atteintes
de sclérose en plaques, il y a un dérèglement de la réponse immunitaire, explique
le professeur Vallières. Les lymphocytes
prennent pour cible la gaine de myéline
qui entoure les fibres nerveuses, provoquant ainsi les symptômes typiques de la
maladie. L’injection de PTX accentue ce
dérèglement. »
Les chercheurs ont poussé plus loin
leurs travaux afin de déterminer par quel
mécanisme la PTX parvenait à mettre le
système immunitaire en émoi. Leurs expériences montrent que cette toxine agit
sur la pyrine, une protéine faisant partie du complexe protéique qui convertit l’interleukine-1 bêta (IL-1ß) de sa
forme inactive à sa forme active. L’IL-1ß
est un important messager chimique qui
déclenche le processus d’inflammation
généralisée.
Cette découverte fondamentale ouvre
de nouvelles pistes de traitement pour
limiter les répercussions des infections
courantes sur l’état de santé des personnes souffrant de sclérose en plaques
ou d’autres maladies auto-immunes.
« La pyrine ou les protéines qui interagissent avec celle-ci pourraient constituer
des cibles thérapeutiques potentielles »,
avance Luc Vallières. Le chercheur souligne d’ailleurs que le médicament présentement prescrit aux gens atteints de
Une partie de l’équipe qui a signé l’étude parue dans PLOS
Pathogens: Steve Lacroix, Luc Vallières et Aline Dumas.
Photo : Marc Robitaille
sclérose en plaques – l’interféron bêta –
agit lui aussi sur le complexe protéique
dont fait partie la pyrine.
L’étude publiée dans PLOS Pathogens
est signée par Aline Dumas, Nathalie
Amiable, Steve Lacroix et Luc Vallières,
du Centre de recherche du CHU de Québec et de la Faculté de médecine, et leurs
collaborateurs américains Juan Pablo de
Rivero Vaccari, Jae Jin Chae et Robert
Keane. ■
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
L’Écho de la recherche (suite)
7
Un résident qui se distingue en recherche clinique
Sébastien Thériault vient tout juste d’obtenir son certificat du Collège
royal des médecins et chirurgiens du Canada en biochimie médicale
au terme de sa résidence au sein du Service de biochimie médicale du
CHU de Québec. De façon concomitante, il a complété une maîtrise en
médecine expérimentale sous la codirection des Drs Yves Giguère et
Jean-Claude Forest.
R
écipiendaire d’une bourse des Instituts de recherche en santé du Canada, le Dr Thériault entreprend
une formation complémentaire en recherche clinique à l’Université McMaster à Hamilton. Il sera supervisé par un
ancien du programme de biochimie médicale, le Dr Guillaume Paré. Ses travaux
porteront principalement sur l’identification de marqueurs génomiques de
maladies complexes, comme la maladie
cardiovasculaire.
Il œuvrera dans l’un des rares laboratoires au Canada équipés des technologies de pointe pour effectuer toutes les
étapes nécessaires à l’analyse de données génétiques à grande échelle (analyse des échantillons et expertises en
bio-informatique).
« J’ai choisi de me joindre à un projet
touchant la génomique puisqu’il s’agit,
selon moi, d’un domaine très prometteur où l’on commence seulement à
réaliser l’ampleur des informations disponibles et à envisager les possibilités
qu’offrent ces données. Cette forma-
tion complémentaire me permettra de
parfaire mes connaissances en biologie
moléculaire, d’apprendre à analyser
des données complexes à l’aide d’outils
bio-informatiques, et de mieux définir
les mécanismes impliqués dans le développement des maladies cardiovasculaires », affirme-t-il.
Il a choisi très tôt de s’impliquer dans
un programme de recherche clinique
et s’est intéressé aux complications de
la grossesse, soit le diabète gestationnel et la prééclampsie, et plus particulièrement à l’utilisation de biomarqueurs prédictifs (avant l’apparition
des symptômes cliniques). Il a mené des
recherches plus spécifiquement sur le
développement de modèles de prédiction combinant des facteurs de risque
maternels à des marqueurs biochimiques mesurables dans le sang en vue
d’instaurer des mesures préventives tôt
en grossesse.
Ces travaux l’ont amené à publier
dans des journaux scientifiques spécialisés deux articles comme premier
Le Dr Yves Giguère, Sébastien Thériault et le Dr Jean-Claude Forest.
auteur et à en soumettre un troisième.
En plus d’être coauteur de trois autres
articles scientifiques au cours de sa maîtrise, il a fait plus d’une dizaine de présentations orales et de communications
par affiche dans des congrès nationaux
ou internationaux, lesquelles lui ont
valu plusieurs prix et reconnaissances.
Il a également mérité, en raison de l’excellence de ses résultats scolaires dans
le cadre du programme de maîtrise en
médecine expérimentale, la distinction
au Tableau d’honneur de la Faculté des
études supérieures et postdoctorales
pour l’année 2014. Dernièrement, lors
d’une soirée de reconnaissance de l’excellence, organisée par la Faculté de
médecine de l’Université Laval, il s’est
vu décerner pas moins de trois prix et
bourses soulignant son parcours remarquable. ■
Un pique-nique pour les personnes
atteintes d’une maladie métabolique héréditaire
C’est à la Baie de Beauport, le 14 juin dernier, qu’a
eu lieu le 3e pique-nique métabolique du CHU de
Québec. Pour la première fois, l’invitation fut lancée
aux patients des autres cliniques de la province. Des
familles de partout au Québec se sont déplacées malgré
la pluie afin de partager leur quotidien avec d’autres
qui vivent la même chose qu’eux soit une alimentation
différente. Les patients présents étaient âgés de 5 mois
à plus de 40 ans. Les patients atteints de ces maladies
sont suivis dans cinq grands centres de référence au
Québec : le CHU de Québec, le CHU Ste-Justine, l’Hôpital
de Montréal pour enfant, le CHU de Sherbrooke et le
CSSS de Chicoutimi. À Montréal, les patients devenus
adultes sont alors suivis au CHUM Hôpital St-Luc.
L
es maladies métaboliques
héréditaires (dont une
bonne partie font partie
des maladies orphelines) sont
des maladies rares qui englobent une large classe de maladies génétiques impliquant
des désordres du métabolisme
tel que celui des acides aminés,
des glucides ou des lipides.
L’activité est organisée par
Marie-Hélène Bourdages, nutritionniste en maladies métaboliques au CHUL. Depuis l’année dernière, elle l’organise en
collaboration avec sa collègue
Geneviève Lafrance du CHUS
de Sherbrooke. Les objectifs
de cette activité sont de briser l’isolement des patients et
de leurs familles, de leur pro-
diguer des conseils pratiques
pour la préparation des repas
à faible teneur en protéines et
leur fournir des trucs de planification pour les activités
sociales tels les pique-niques,
les camps de jours, les voyages
estivaux, la rentrée scolaire,
etc. Elles en profitent également pour leur faire découvrir
de nouveaux aliments qu’on retrouve sur le marché pouvant
agrémenter leur menu. Cette
année, Geneviève Lafrance a
profité de l’événement pour
faire le lancement officiel de
son site internet : www.recettesfaiblesenproteines.com
Les patients et leurs familles
ont pu déguster trois recettes
faibles en protéines issues de
ce site dont l’une fait à partir
du jackfruit, un fruit asiatique
peu goûteux et qui s’effiloche
un peu comme de la viande,
ce qui a fait le bonheur de tous
puisque la viande et ses substituts ainsi que les produits
laitiers sont à proscrire dans
leur traitement nutritionnel.
C’était délicieux ! Voyez par
vous-même : www.recettes-
faiblesenproteines.com/
Recipes/Recipe/20
L’alimentation étant la pierre
angulaire du traitement de
ces maladies, l’activité a vraiment un impact positif sur
l’observance du traitement de
la part des patients qui y participent. L’activité est maintenant devenue une coutume
annuelle. On se dit à juin 2015
pour le prochain pique-nique
métabolique !
Il est toujours possible de
faire un don au profit de cette
clientèle sur le site de la Fondation du CHU de Québec :
http://don.fondationduchudequebec.ca/Pages/Campaigns/
Campaign.aspx ?campaign=363
Les petits et grands patients ainsi que les membres de leur famille avaient rendez-vous à la Baie de Beauport
pour la 3e édition du Pique-nique métabolique.
8
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Soirée des retraitées et retraités
Émotion et bonne humeur !
L’Espace 400e s’est animé de l’esprit festif des retrouvailles à l’occasion de la Soirée des retraitées
et retraités 2012 et 2013 du CHU de Québec tenue le 4 juin dernier sur les bords du bassin
Louise.
M
arquée du sceau de la reconnaissance et de l’hommage à celles et ceux qui ont consacré une bonne
partie de leur existence au service des patients de
nos différents hôpitaux, l’activité a aussi été prétexte à de
joyeuses rencontres entre anciens collègues. Plusieurs
cadres, membres du comité de direction et représentants du
conseil d’administration étaient également venus saluer les
quelque 200 retraitées et retraités présents, qu’ils soient médecins ou employés.
Au cours de la cérémonie protocolaire, le vice-président du conseil d’administration du CHU de Québec, M.
Jean Beaupré, a insisté sur la qualité de l’engagement
que ces hommes et ces femmes de mérite ont démontrée
au cours de leur vie active. « Vos patients l’ont maintes
fois reconnu, ce qui s’est souvent traduit par des mercis,
par de vibrants et émouvants témoignages qui ont souvent compté pour vous comme un salaire. C’est à notre
tour maintenant de vous saluer, de vous dire à quel point
vous avez accompli un travail extraordinaire et à vous
remercier du fond du cœur. Vous êtes des exemples qui
nous aident à ne jamais oublier que l’essentiel de l’accomplissement de notre vocation et de nos missions de CHU
s’appuie sur des humains qui se dévouent pour d’autres
humains. »
La directrice générale du CHU de Québec, Mme Gertrude Bourdon a pour sa part salué l’attitude exemplaire
des hommes et des femmes, qui contre vents et marées,
ont su s’adapter aux changements que leurs professions
respectives et que le réseau de la santé ont connus tout
au long de leur vie active, et ce, sans jamais faiblir. « La
somme d’expérience, de connaissances et de qualités
humaines de chacune et chacun d’entre vous représente
un trésor inestimable, de dire Mme Bourdon. Heureusement, vous avez fait votre part pour le développement
durable en transmettant l’essentiel de votre richesse
à notre relève, que vous pouvez à juste titre considérer
comme la vôtre, ces jeunes femmes et ces jeunes hommes
qui suivent le chemin que vous avez tracé et s’engagent
à relever des défis, peut-être différents des vôtres, pour
toujours offrir des soins et des services de qualité, forts
qu’ils sont de votre exemple et de votre ferveur. Votre empreinte fait en sorte que vous demeurez toujours parmi
nous, dans nos cœurs, dans nos esprits et dans l’âme du
CHU de Québec. »
Pour renforcer son propos, Mme Bourdon a souligné la
présence de Mme Pauline Beaupré qui a œuvré pendant
53 ans en imagerie médicale à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus.
L’Association des personnes retraitées du CHU de Québec était également sur place pour que toutes et tous
puissent maintenir un lien et entretenir, en toute convivialité, la flamme qui les anime depuis si longtemps.
L’événement, organisé de main de maître par M. Pierre
Girouard, adjoint au directeur à la DRHDPT, appuyé par
sa dynamique équipe de bénévoles, aura aussi permis de
remettre à chacun et chacune la toile Plaisir de la vie de
l’artiste Louise Marion. ■
On a souligné les 53 années de service de Mme Pauline Beaupré lors de la Soirée
des retraités du 4 juin dernier.
Semaine des transports
collectifs et actifs 2014
L
a Semaine des transports collectifs et
actifs arrive à point, en faisant la promotion de modes de déplacements alternatifs à l’automobile en solo. Elle vise
également à sensibiliser les citoyens et les
décideurs à l’importance des choix en matière de déplacement. Du 16 au 22 septembre, le CHU de Québec a décidé de participer au Défi sans auto solo. Ce défi
consiste en une compétition amicale entre
organisations et entreprises et se déroule
dans chaque région du Québec.
Relevez le Défi !
Le 17 septembre 2014, relevez le Défi
sans auto solo :
1. Inscrivez-vous au Défi en vous rendant sur le site à l’adresse www.defisansauto.com. Consultez la section
Employés/Étudiants puis remplissez
le formulaire d’inscription et sélectionnez le CHU de Québec dans le
menu déroulant des organisations
participantes.
2. Engagez-vous à vous rendre au boulot par l’un des moyens suivants, le 17
septembre prochain : autobus, covoiturage, autopartage, marche ou vélo.
3. Courez la chance de gagner l’un des
prix suivants, tirés au sort parmi tous
les participants du Défi sans auto solo
de la province :
• un forfait vacances dans le sud
offert par Transat (en occupation
•
•
•
double, d’une valeur de 5 000 $);
une des deux paires de billets
pour une pièce de théâtre au
Théâtre de la Bordée (valeur de
70 $ chacune);
un des quinze chèques cadeaux à
la Sépaq (valeur de 20 $ chacun);
une descente en rivière à la Vallée
du Bras du Nord (valeur de 77 $).
Se déplacer grâce aux transports collectifs et actifs, un choix gagnant !
Envisager un mode alternatif à la voiture en solo peut vous permettre d’arriver
à destination plus rapidement, de garder
la forme, de réduire le stress qu’engendre
la circulation, de réduire votre empreinte
écologique en diminuant votre émission de
gaz à effet de serre tout en étant un choix
économique.
Au CHU de Québec, une foule de possibilités s’offre à vous pour faciliter
vos déplacements.
Le vélo : le vélo est particulièrement
intéressant alors que les pistes cyclables
abondent à proximité de nos hôpitaux et
que l’automne s’annonce beau et chaud.
Aussi, le vélo vous permet de réunir déplacement et exercice physique dans une
même période, donc de gagner du temps
pour d’autres activités. Des stationnements
à vélos sécurisés et libres d’accès sont à
votre disposition dans chacun des hôpitaux, ainsi que des douches, pour plus de
commodités. Pour obtenir l’accès, faites la
demande auprès du Service de sécurité de
votre hôpital. Consultez la carte complète
des pistes cyclables de la Ville de Québec
sur son site Internet:
https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/loisirs_sports/docs/velo_carte_
complete.pdf
La marche : option intéressante pour
ceux qui travaillent à une distance le permettant, la marche est une bonne façon
d’accroître son énergie avant une journée
de travail ou de décompresser à la fin de
celle-ci. Elle permet aussi de découvrir autrement son quartier, sa rue, les environs
de son lieu de travail et la vie qui s’y active.
Vous trouverez des propositions d’itinéraires dans l’intranet.
Photos : Thinkstock
« À Québec, le trafic, c’est rendu l’enfer ! » Les animateurs de radio matinale, vos collègues, vos amis et
monsieur le maire le clament en cette période de l’année chargée sur nos réseaux routiers, qui sont, de
surcroit, jalonnés de cônes orange… Nos mauvaises habitudes en matière de déplacement expliquent en
partie cette problématique, puisque le nombre d’automobilistes voyageant de façon solitaire est très élevé.
L’autobus : les hôpitaux et centres de
soins du CHU de Québec sont très bien desservis en matière de transport en commun.
Les voies réservées et les parcours Métrobus et Express permettent aux employés,
même ceux résidant en périphérie, de se
rendre rapidement au travail. Fini le parechoc à parechoc, la recherche de stationnement, et bienvenue à la réduction de votre
consommation d’essence ! Pour en savoir
plus sur les trajets qui desservent votre
itinéraire quotidien, consultez le www.rtcquebec.ca.
La navette : réservée aux déplacements
intersites des employés, la Navette reprend
du service en septembre. Très appréciée
par ses utilisateurs, elle leur permet de se
déplacer rapidement et efficacement d’un
hôpital à l’autre, et ce, tout en réseautant
entre collègues. (Lire texte en page 14) ■
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Le Dossier patient électronique
arrive dès cet automne
à l’HEJ et à l’HSFA !
Direction médicale des services hospitaliers – Archives médicales
Le DPE sera déployé dès le 6 octobre à l’HEJ et le mois suivant à l’HSFA. Ce changement marquera
la fin du dossier antérieur papier dans les pratiques quotidiennes de ces deux hôpitaux.
L’implantation du DPE se fera ensuite au CHUL, à compter de 2015.
L
e CHU de Québec poursuit ainsi le virage technologique
entrepris à l’automne 2013 à L’HDQ puis à l’HSS. Rappelons que ce sont plus de 100 000 dossiers qui ont été
numérisés au cours de la dernière année dans ces deux hôpitaux. En plus de bénéficier de l’accès rapide et simplifié aux
dossiers antérieurs de leurs patients, les intervenants cliniques qui utilisent le DPE peuvent visualiser les autres dossiers antérieurs du CHU de Québec ayant été numérisés pour
un même patient. L’application conviviale et sécuritaire sera
à la portée des employés des cinq hôpitaux du CHU de Québec d’ici moins d’un an.
Séances d’information
Des séances d’information ont été annoncées et présentées à l’HEJ au cours des dernières semaines. Des séances
sont également prévues à l’HSFA* et permettront aux employés qui le souhaitent de visualiser l’application DPE. En
seulement 30 minutes, vous ferez un survol du DPE et obtiendrez réponse à vos questionnements grâce à la présence
d’experts :
• 18 septembre : HSFA, salle E0-152
8 h, 11 h, 12 h 30 et 15 h 30
• 25 septembre : HSFA, salle E0-153 : 7 h
ou salle E0-152 : 8 h, 12 h 30 et 15 h 30
• 2 octobre : HSFA, salle A0-202 : 8 h et 15 h 30
ou salle A0-200H : 11 h 30 et 12 h 30
Participez en grand nombre !
*Des séances d’information seront aussi offertes au CHUL en
2015, avant le déploiement.
Formation
Plusieurs options de formation sont proposées pour les
nouveaux utilisateurs. Une formation Web est accessible au
travail ou à domicile sur la plateforme Mon coach savoir, à
l’adresse www.moncoachsavoir.ca. Elle comprend une vidéo
générale qui présente les différentes fonctionnalités et un
module complémentaire qui explore les fonctions « signet
et formulaire évolutif ». Pour les médecins, une capsule spécifique explique la fonction « parachèvement ». Le tout requiert environ 30 minutes. La liste des personnes inscrites
et les instructions relatives au mot de passe et au code d’utilisateur ont été acheminées aux gestionnaires des secteurs
concernés. Toute demande doit leur être adressée à cet effet.
Des guides pour savoir comment accéder à la plateforme
Mon coach savoir et les exigences techniques requises sont
disponibles sur l’intranet sous le bandeau d’accès DPE. Des
Les trucs et astuces du DPE, vous connaissez ? Disponibles sur l’intranet par le bandeau
DPE, ils vous permettront d’utiliser l’application
de façon optimale, avec rapidité et efficacité !
guides spécifiques sur les différentes fonctionnalités s’y
trouvent également.
Des formations en salle vous sont aussi offertes. Cette formule permet à l’apprenant de bénéficier d’un temps de pratique supervisée dans l’environnement de formation DPE. Le
calendrier est disponible sur l’intranet ainsi que les modalités d’inscription. Des formations personnalisées peuvent
aussi être organisées par secteur. Pour en faire la demande,
communiquez avec Mme Marie-Ketsia Toussaint à ketsia.
[email protected].
Arrivée du DPE dans votre secteur
La numérisation des dossiers papier se fera dans une séquence bien organisée, par clinique et par rendez-vous. Des
experts accompagnent chaque équipe et sont présents sur
le terrain afin de vous assurer une douce transition entre le
dossier papier et le dossier numérique. De plus, des super
utilisateurs ont été formés dans votre secteur pour vous soutenir au cours des mois suivant l’implantation, au besoin.
N’oubliez pas, pour en savoir plus sur l’arrivée du DPE,
consultez l’intranet et son bandeau DPE. Vous y trouverez
toute l’information ! ■
Sécurité et confidentialité
sont vos responsabilités
La consultation simultanée par plusieurs utilisateurs d’un même dossier antérieur numérisé, la facilité d’accès à tout dossier antérieur dans l’application
et l’augmentation des postes informatiques dans
chaque secteur sont des avantages indéniables du
DPE. Toutefois, ils peuvent ouvrir la voie à des écarts
en matière de respect de la confidentialité et de sécurité informationnelle. Dans le DPE comme dans
toute application informatique utilisée au CHU de
Québec, seules les données requises dans le cadre
du travail peuvent être consultées. Ceci exclut donc
la consultation de votre propre dossier médical, celui
de votre enfant ou celui de votre beau-frère. Cette
règle s’adresse à tous les utilisateurs du DPE. Le DPE
fait l’objet d’audits constants. Des sanctions peuvent
être appliquées envers les contrevenants en vertu,
notamment, de la Politique de confidentialité et de
gestion des dossiers des usagers (10-2200) et de la
Politique du CHU de Québec en matière de sécurité
informationnelle (271-30). Aussi, n’oubliez pas de fermer votre session lorsque vous quittez un poste informatique utilisé par d’autres utilisateurs ou situé dans
un lieu passant. Vous contribuerez ainsi à assurer la
confidentialité des dossiers médicaux de vos patients.
Une journée des cadres sous le signe
du leadership et de l’audace !
C’est le 6 juin dernier qu’a eu lieu la première journée de ressourcement du personnel
d’encadrement du CHU de Québec. Au total, près de 300 gestionnaires se sont donné rendezvous dans le cadre de cette journée ayant pour thème Soyons leader, ensemble, avec audace !
Aux termes de cette journée, les
quelque 300 gestionnaires ont pu applaudir, pour leurs brillants témoignages,
les Stephan Maighan (animateur),
Sylvain Bédard (conférencier professionnel, premier greffé du cœur à
atteindre le sommet du Mont Blanc),
Gilles Barbot (président, Fondation Esprit de Corps), Michel Laurin (président
Industrielle-Alliance Assurances auto
et habitation), les artistes du théâtre
Parminou ainsi que notre authentique
directrice générale, Gertrude Bourdon.
De gauche à droite : Stéphane Giguère, Stephan
Maighan, Michel Laurin, Gertrude Bourdon, Michel
Boudreault, Jean Bouchard, Geneviève Nadeau, Anne
Gignac, Laurence Beaupré, Patrick Lacasse-Trudeau,
Francine Tremblay.
Absent de la photo : Gino Bouchard.
Le Chuchoteur est le journal interne du CHU de Québec. Il est publié par la Direction
des communications et du rayonnement au milieu de chaque mois, de septembre à
juin.
Le générique masculin est utilisé dans le but d’en faciliter la lecture et désigne aussi
bien les hommes que les femmes.
L’équipe DU CHUCHOTEUR
Richard Fournier
Directeur des communications et du rayonnement
Justin Boucher
Rédacteur en chef
Graphistes : Josée Dombrowski, Julie Labrie,
Marjolaine Rondeau
Collaborateurs : Mireille Dufour, Léticia Dufresne,
Michel Dumas, Geneviève Dupuis, Éric Etter,
Emilie Raymond, Fabienne Racine, Pascale St-Pierre,
Josianne Vignola
Photographes :
Service de photographie médicale
et de l’audiovisuel
Pour joindre la rédaction :
T 418 525-4444, poste 54387
[email protected]
Publicité : 418 649-5989
Tirage : 5 000 exemplaires
Prochaine parution : Mi-octobre 2014
Dates limites à retenir Réservation d’espace : 22 septembre 2014
Tombée des textes : 24 septembre 2014
50 %
Imprimé sur du Rolland Opaque50, contenant
50 % de fibres postconsommation, fabriqué
à partir d’énergie biogaz et certifié FSC®.
Date de tombée . . . . . Publication
24 septembre 2014. . . . mi-octobre 2014
22 octobre 2014 . . . . . . mi-novembre 2014
19 novembre 2014. . . . mi-décembre 2014
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Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Calendrier des téléformations
publiques offertes
Depuis l’organisation des toutes premières téléformations,
l’amélioration de la visibilité de l’offre de service a toujours été
souhaitée. En 2006, le Dr Guy Bellemare, directeur de l’enseignement
au CHU de Québec, avait comme vision de rendre disponible cette
liste à l’ensemble des établissements de santé du RUIS-Laval.
Maintes fois retardé, ce calendrier est maintenant disponible.
Chaque établissement de santé peut désormais planifier ses activités de télésanté ce qui permet maintenant la possibilité de consulter facilement la liste des
téléformations publiques disponibles dans le RUIS Laval, le RUIS de l’Université
de Montréal et bientôt celui du RUIS de Sherbrooke sur IRIS (interface de réservation intégrée des systèmes de visioconférence).
Ce calendrier permet de connaître la tenue de formations touchant des sujets
variés de plusieurs spécialités. Il rassemble à un seul endroit les téléformations
récurrentes et ponctuelles, ainsi que celles présentées par des conférenciers de
renom. Chaque formation est accompagnée d’un court descriptif de la présentation, la spécialité visée, si la formation est accréditée ou non, ainsi que les frais
d’inscription associés, s’il y a lieu.
Ce calendrier est directement accessible sur la page d’accueil d’IRIS. L’inscription à une formation peut ensuite être réalisée en accédant à IRIS, via votre
compte utilisateur, ou encore en contactant un agent de réservation de votre établissement ou du centre de coordination de votre RUIS.
Il est aussi utile pour annoncer une formation que vous planifiez. Accessible à
tous, il offre l’avantage d’élargir votre auditoire à un plus grand nombre de participants. Cette plateforme conviviale rend l’annonce et l’inscription aux téléformations publiques facile et accessible en tout temps et par tous les professionnels.
https://iris.lecsct.ca/Public/FormCalendrier.aspx
Milieux de vie et participation
sociale des ainés
Le forum régional sur l’habitat, les milieux de vie et la participation sociale des
aînés dans la région de la Capitale-Nationale est un événement unique qui permettra de faire le point sur la situation en plus de faciliter les collaborations régionales. Il se tiendra au Centre de foires de Québec le 8 octobre 2014.
L’inscription est gratuite, mais obligatoire. Il s’agit de vous rendre au
www.ivpsa.ulaval.ca/inscription-forum.
Formation du CEVQ
Une série de formations
offertes pour mieux répondre
à la clientèle âgée
Le Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ) est fier
de vous dévoiler sa programmation automnale de formations ! Ces
dernières sont adaptées aux réalités des professionnels de la santé
et offrent des outils concrets aux problématiques que soulèvent les
soins à la personne âgée.
Situé à l’Hôpital du Saint-Sacrement, le CEVQ est porteur d’un mandat régional
et suprarégional et a pour mission de contribuer au développement des connaissances, des compétences et des pratiques adaptées aux besoins des personnes
aînées. Différents types de formations (ateliers sur place, visioconférences et
entretiens cliniques) sont offertes pour répondre à vos besoins.
Formations offertes à l’automne
• Approche adaptée à la personne âgée
• La contribution de l’infirmier auxiliaire à l’évaluation
et à la surveillance clinique de l’aîné
• Aptitude à consentir à un soin, prendre soin de sa personne
et gérer ses biens : enjeux à considérer et évaluation clinique
• Les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence
et les troubles du comportement
• Médicaments et personnes âgées : prescrire ou proscrire ?
(offerte en visioconférence)
Toutes ces formations sont assujetties à une accréditation.
Pour plus de renseignements et pour vous inscrire,
visitez le www.cevq.ca/Enseignement
Projet infirmier innovation clinique Hospira 2014 :
Optimisation de la pratique infirmière
lorsque l'efficience cohabite avec la qualité
La Direction des soins infirmiers lance la version
2014 de son concours visant à remettre deux
bourses de 2 000 $ pour le développement
d’un projet clinique sous le thème de cette année.
Formulaire d’inscription
et guide de présentation
disponibles au
secrétariat du secteur
clinique de la DSI
ou en consultation
sur l’Intranet.
Le projet infirmier proposé doit promouvoir
l’amélioration des pratiques de soins infirmiers par
l’utilisation de données factuelles. Il doit également
favoriser l’utilisation optimale de l’équipe de soins
dans un souci d’amélioration continue de la qualité.
Remise de
deux bourses
de 2 000 $
Le projet infirmier proposé devra inclure
• Une argumentation scientifique
(utilisation de données probantes);
• La description d’une situation clinique actuelle;
• Une description des objectifs poursuivis;
• Les résultats attendus.
• CHUL : 418 525-4444, poste 47604
• HSFA : 418 525-4444, poste 53854
• L’HDQ : 418 525-4444, poste 15141
• HEJ : 418 649-0252 poste 5830
• HSS : 418 682-7511, poste 4991
• Centre de pédopsychiatrie : 418 529-6851, poste 20401
• Maison Paul-Triquet : 418 657-6890, poste 0
Le soutien et la collaboration de votre
infirmière-chef et de la conseillère en soins
spécialisés de votre secteur guideront
votre démarche.
Dépôt du projet : avant le 28 octobre 2014
Remise de la bourse en novembre, lors
des activités du mois de la qualité
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Dans la fourmilière
du nouveau complexe hospitalier
Le calendrier d’automne promet d’être bien rempli pour l’équipe du projet du
nouveau complexe hospitalier et ses multiples collaborateurs. En effet, la saison
estivale a été fertile permettant de définir le mode de fonctionnement pour les
grandes étapes à venir, de jeter les bases d’une collaboration étroite avec les experts
terrain (clinique, technique, médical…) et de mettre en mouvement les engrenages
d’un vaste processus collaboratif.
La force d’une équipe
Recrutés pour leur expertise
et leur expérience qui se veulent
complémentaires, l’équipe de la
Direction de projet du nouveau
complexe hospitalier, sous la gouverne de Jacques Émond, est désormais en place. « Nous avons
recruté les membres de l’équipe
qui compte quatorze personnes
à temps plein (voir les encadrés).
La grande majorité d’entre elles
viennent de l’interne et maîtrisent
la connaissance de nos hôpitaux,
explique Jacques Émond, directeur du projet. Ce qui les caractérise c’est leur capacité à aller au
cœur de l’action pour faire émerger toute la « matière » dont nous
avons besoin pour bâtir un hôpital
moderne entièrement au service
du patient. Autour de ces experts
gravitent d’autres ressources spécialisées également issues du CHU
de Québec qui se consacrent au
projet en temps partagé. Leur rôle
est complémentaire à notre équipe
ce qui nous ouvre un large spectre
de compétences. Je pense, entre
autres, à la DRHDPT qui nous fournit un éclairage sur la gestion du
changement. Je pense à la DEQPS
qui nous alimente sur les données
essentielles à notre travail. La DST
également qui prépare le terrain
pour les étapes suivantes. »
L’approche Lean en trame de
fond
L’équipe du module Lean travaille en étroite collaboration au
projet du nouveau complexe hospitalier et pour cause. L’ensemble
de la démarche sera teinté des
principes, outils et philosophie
Lean. « Nous sommes engagés sur
la voie de l’innovation et de l’optimisation, poursuit-il. L’approche
Lean nous fournit des outils puissants, d’une grande efficacité pour
nous permettre d’atteindre nos
objectifs et placer le patient, la famille et leur expérience au centre
des réflexions et des décisions.
C’est aussi une approche participative et mobilisatrice pour tous
les professionnels de la santé qui
seront sollicités. »
Les quatre grands livrables requis par le Ministère vont régir les
activités de la direction de projet
du nouveau complexe hospitalier
dans les prochaines années. La
Société québécoise des infrastructures (SQI) veille au respect des
échéanciers et aux budgets :
C’est à travers sept grandes activités Lean que ces livrables vont
prendre forme pour amener graduellement le projet à maturité
et, peu à peu, lui donner son identité et sa personnalité. Ces activités
promettent d’être des moments
forts qui vont contribuer à intégrer et à valider les informations
colligées.
La collaboration comme
condition de succès
« Nos équipes sont déjà à
l’œuvre et travaillent présentement en étroite collaboration avec
les experts clinico-administratifs
« Ce qui les caractérise c’est
leur capacité à aller au
cœur de l’action pour faire
émerger toute la « matière »
dont nous avons besoin
pour bâtir un hôpital
moderne entièrement
au service du patient. »
Jacques Émond
et médicaux, précise le directeur
du projet. Nous avons créé 14
grands groupes de travail qui représentent les secteurs visés par
la portée du projet telle que définie dans le Dossier d’orientation
approuvé en mars 2014. Chaque
groupe de travail réunit une quinzaine d’experts et autour d’eux
peuvent se greffer une trentaine de
personnes qui interpellent tous les
experts cliniques concernés. Au final, ce sont plusieurs centaines de
personnes qui sont mises à contribution. Ce travail en collégialité,
intégrant plusieurs médecins et
professionnels, est une condition
essentielle à la réussite du projet !
Un comité intégrateur composé
d’un représentant chaque groupe
de travail et des directions transversales concernées va faire le
pont entre tous ses groupes pour
garder la vision d’ensemble. »
Les directeurs clientèle, épaulés par des leaders médicaux,
coprésident ces 14 groupes de
travail. Ils sont secondés par un
répondant de la Direction de projet, un agent Lean, un représentant de la DST et, en fonction de
leur spécificité, de représentants
d’autres directions ou du milieu
universitaire. « Tout ce monde travaille de concert pour alimenter
la réflexion, fournir les informations précieuses dont nous avons
besoin, précise Jacques Émond.
Présentement, nos efforts sont
mis sur la réalisation des plans cliniques. Ce document exigé par le
MSSS définit, entre autres, l’offre
de service actuelle et celle proposée par l’établissement pour
bien établir les besoins cliniques
actuels et futurs. Nous allons enchaîner très rapidement avec le
programme fonctionnel et technique. Dans cette prochaine étape,
nous allons davantage préciser la
commande qui sera adressée aux
professionnels, les besoins et définir les premiers contours du projet grâce à une modélisation sous
forme de maquettes qui vont nous
permettre d’estimer les coûts
de construction et de fonctionnement. En cours de route, des
équipes externes de professionnels viendront donc se greffer à
nous. »
« Je suis convaincu que ce projet va nous aider à grandir comme
organisation, conclut Jacques
Émond. Il permet d’apprendre à
mieux connaître qui nous sommes,
à apporter des améliorations dès
maintenant en s’inspirant d’expériences novatrices menées ailleurs
puis, à notre tour, à devenir un modèle de référence ! » ■
Direction clinique
du nouveau complexe hospitalier
Chantal Banville, adjointe administrative
Diane Darveau, agente administrative
Chantal Douville, adjointe à la planification des travaux
Jacques Émond, directeur
Caroline Gagnon, adjointe, logistique, fonctionnalité immobilière
et intégration organisationnelle
Luc Gagnon, directeur clientèle périopératoire
Danielle Goulet, adjointe au directeur, DSI
Claire Huot, conseillère clinique
Lise Labrie, adjointe à la directrice, DSM
Marilyne Morin, adjointe au directeur, planification programmation et gestion des espaces, DST
Chantal Paradis, adjointe administrative au directeur
Manon Pelletier, adjointe à la coordination des activités cliniques
Fabienne Racine, agente d’information, DCR
Karine Tremblay, conseillère en soins spécialisés, DSI
Chantal Banville
Diane Darveau
Chantal Douville
Jacques Émond
Caroline Gagnon
Luc Gagnon
Danielle Goulet
Claire Huot
Lise Labrie
Marilyne Morin
Chantal Paradis
Manon Pelletier
Fabienne Racine
Karine Tremblay
Équipe Lean
Équipe associée
Éric Daneau, adjoint au directeur DEQPS
Jacinthe Boucher, conseillère cadre Lean
Véronic Martin, conseillère cadre Lean
Adrien Vezo, agent Lean
Charles-Hubert Blouin Delisle, agent Lean
Katia Duchesneau, agent Lean
Complète, en temps partagé, l’expertise de l’équipe permanente
composition évolutive, en fonction des livrables
Pierre-André Tremblay, DST
Lucie Grenier, DGACAPI
Martin Bergeron, DRHDPT
Josée Grégoire, DMSH
Vicky Beauchesne, DEQPS
Éric Daneau, DEQPS
Plan clinique :
• radio-oncologie :
septembre 2014
• global : décembre 2014
Programme fonctionnel
et technique :
• novembre 2014 à :
• avril 2015 pour la
radio-oncologie
• décembre 2015 pour
le projet global
Pierre-André Tremblay Lucie Grenier
Martin Bergeron
Préconcept et maquettes
grand format :
janvier à juin 2016
Concept : juin 2016
De gauche à droite, à l’arrière : Adrien Vezo, Éric Daneau et Charles-Hubert Blouin Delisle.
À l’avant : Véronic Martin, Jacinthe Boucher et Katia Duchesneau.
11
Josée Grégoire
Éric Daneau
12
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Grâce au nouveau
programme
de formation
de la DSI
à la suite de
l’obtention
d’un poste
Après 10 belles années passées à l’unité de médecine, Julie (nom fictif) obtient un poste en
chirurgie au CHUL. Ravie de bénéficier du nouveau programme de formation continue et fière
de son choix, Julie n’en est pas moins préoccupée, car elle est consciente qu’elle n’a aucune
expérience en chirurgie et qu’elle doit accroître ses connaissances et ses compétences en la
matière.
«
L’actualisation des compétences de Julie est esinscriptions se font facilement sur la plateforme de forsentielle pour lui permettre de relever ce noumation de la DSI. Les dates de formations sont détermiveau défi », nous dit Lucie Lévesque, conseillère
nées à l’avance pour faciliter la planification des besoins
en soins spécialisés à la DSI et responsable de la révision
de remplacement du personnel infirmier. Ce travail d’hardu programme de formation à la suite de l’obtention d’un
monisation des contenus et des pratiques est une étape
poste. Cette révision du programme nous permet d’aider
importante afin d’uniformiser et de mettre en place les
Julie à développer et à maintenir ces compétences et
meilleures pratiques de soins.
celles de ses 4 000 collègues infir« Tout le monde y gagne avec cette
mières intéressées à y participer,
nouvelle façon de faire », fait valoir
L’harmonisation complète
explique-t-elle.
Brigitte Martel, directrice des soins
Au cours des derniers mois, la DSI a
infirmiers par intérim. Les effets sedes contenus de formation
entrepris des travaux qui lui ont perront bénéfiques tant pour les patients
mis de recenser plus d’une vingtaine
que pour les infirmières et leur chef
en vue de la standardisation
de formations en soins infirmiers dans
d’unité. Les infirmières pourront
des pratiques de soins sera
les deux ex-organisations. La révision
occuper pleinement leur nouveau
complète et scientifique des contechamp de pratique et les chefs d’unité
complétée en octobre 2015
nus et des pratiques est déjà amorcée.
ne vivront pas de bris de service.
pour l’ensemble des secteurs
Dès l’automne 2014, six disciplines
La formation est dispensée en utide formation seront offertes dans un
lisant l’approche par compétences.
du CHU de Québec.
nouveau format adapté à la nouvelle
Cette approche place l’apprenant
réalité du CHU de Québec : chirurgie,
dans un rôle actif lors des activités
psychiatrie, médecine, cardiologie, gériatrie, pédiatrie.
d’apprentissage variées. L’expérience de l’apprenant est
L’harmonisation complète des contenus de formation en
plus dynamique et interactive. Cette approche permet à
vue de la standardisation des pratiques de soins sera coml’apprenant d’utiliser les connaissances acquises antérieuplétée en octobre 2015 pour l’ensemble des secteurs du
rement, de construire des liens avec les nouvelles connaisCHU de Québec. Un catalogue de formations accréditées
sances et de les transférer dans la pratique selon les situasera disponible au cours de l’automne. Ce catalogue prétions cliniques rencontrées.
cise les formations à suivre avant l’arrivée sur l’unité.
« J’invite les chefs d’unité à inscrire à compter du
Par ailleurs, la DSI s’est dotée d’une nouvelle structure
8 octobre 2014, les infirmières qui obtiendront de noude fonctionnement afin de faciliter la coordination des
veaux postes sur leur unité afin de permettre une transiformations. Cette nouvelle structure détermine les formation harmonieuse pour les infirmières et sécuritaire pour
tions préalables à l’arrivée de l’infirmière sur l’unité. Les
les patients », conclut Brigitte Martel. ■
Un club de
marche à la
clinique externe
pédiatrique
C’est au printemps dernier que les employés
de la clinique externe pédiatrique ont mis sur
pied leur propre club de marche. Ils se sont
réunis hebdomadairement afin de parcourir
5 km dans les rues avoisinantes du CHUL.
Le 14 juin, l’équipe a relevé son premier défi de 10 km de
marche. Cette première édition a été un franc succès et a permis d’amasser 2 180 $ pour les enfants atteints d’arthrite de
Québec, en collaboration avec la Dre Anne-Laure Chetaille.
L’équipe de la clinique externe pédiatrique souhaite poursuivre ses activités dès cet automne afin de garder la forme
et de pouvoir accomplir un autre défi au bénéfice d’autres
enfants malades. Merci à tous les employés et commanditaires qui ont participé avec fierté à cette première édition
du club de marche.
De gauche à droite : Suzanne Côté, Manon Cloutier, Carole Beaudoin, Manon
Roussin, Martine Lassiseray, Réjean Leclerc, Meggie Bérubé, Brigitte
Lepage, Nathalie Béland, Mélissa Foster, Lucie Genois, Neil Létourneau,
Anne-Laure Chetaille, Isabelle Leclerc, Chantal Roy.
Twitter et Facebook
du CHU de Québec
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Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
13
De nouvelles
fonctionnalités
pour Cristal-Net
Le réseau des cliniques de mémoire du Québec organise le 2e congrès québécois
sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées du 5 au 7 novembre
2014, au Hilton de Québec. Ce congrès s’adresse principalement aux médecins
de famille et aux autres intervenants qui vivent le quotidien de cette clientèle,
dont les neuropsychologues, les travailleurs sociaux, les infirmières et la Société
d’Alzheirmer.
Les développeurs de Cristal-Net à la Direction de
technologies de l’information ont mené un projet Lean
durant les mois de mars à juin 2014. La cueillette et
l’analyse des données obtenues par le coup de sonde
de la démarche Lean, nommé la voix des clients, ont
permis de constater qu’une meilleure communication
était souhaitée concernant le contenu des versions de
Cristal-Net. Ce souhait est maintenant exaucé.
Illustration : Thinkstock
Le CHU de Québec,
hôte d’un colloque provincial
sur l’Alzheimer
L
e Dr Rémi Bouchard, directeur de la Clinique interdisciplinaire de mémoire du CHU
de Québec à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, sera
le président du congrès. Le Dr Louis Verret de
notre clinique de mémoire est le président du comité scientifique
« Sur le plan clinique, nous avons voulu que
cette deuxième édition soit axée en partie sur
un type de syndrome démentiel plus rare, la démence fronto-temporale qui, bien que peu fréquente, est d’intérêt croissant pour les praticiens
en première ligne, en raison des avancées sur
le plan de l’investigation, de la génétique, des
critères diagnostiques et des traitements », indique le Dr Verret.
Devant les efforts actuellement déployés au
Québec pour structurer la prise en charge de nos
personnes âgées présentant des désordres cognitifs, les organisateurs ont été soucieux d’intégrer
au programme des thèmes touchant la prise en
charge de ces problématiques en première ligne.
Il y aura une forte représentation des professionnels du CHU de Québec à titre de conférencier. Soulignons notamment les conférences
des Dr Robert Laforce, neurologue, des Dres
Michèle Houde, gérontopsychiatre, et Mélanie
Brisson, neuroradiologiste.
Les professeurs Florence Pasquier et Sandrine Andrieu, respectivement de Lille et
Toulouse en France, prendront aussi part aux
échanges. La conférence du Professeur Pasquier
portera sur l’épidémiologie des démences et
sera ouverte au grand public. Quant à Sandrine
Andrieu, elle prononcera la conférence de fermeture rendant compte des approches préventives
des démences à l’essai un peu partout dans le
monde. ■
Consultez le www.expertise-sante.com pour
vous inscrire.
L’équipe de développement de Cristal-Net de la DTI invite tous les
utilisateurs à la présentation publique des nouvelles fonctionnalités
qui seront disponibles dans la prochaine version majeure du produit
Cristal-Net. Cette version sera livrée au CHU de Québec lors de la fin
de semaine du 18 octobre 2014.
L’équipe de Cristal-Net souhaite partager les nouveaux développements du produit Cristal-Net, incluant ceux du dossier patient électronique (DPE), les courbes de croissance, les données communes du
patient, l’accessibilité aux applications externes de Cristal-Net, le dossier oncologique SIC-TO, la chirurgie bariatrique, les mémos du plan
de soins. Nous désirons également vous faire la démonstration de certaines fonctionnalités importantes qui, à ce jour, vous sont possiblement inconnues.
Cette présentation aura lieu
le lundi 6 octobre 2014 de 12 h à 13 h.
Vous aurez deux façons de participer à cette présentation :
Sur place, dans l’un des cinq sites du CHU de Québec
où les membres de Cristal-Net vous accueilleront :
L’HDQ : Amphithéâtre CRCE0
HSFA : A0-202 Amphithéâtre
CHUL : Amphithéâtre Fisher
HSS : L019
HEJ : P0140
Vous pourrez aussi voir cette présentation le biais d’Internet ou
d’appareils mobiles, à l’adresse Web, qui sera diffusée sur la page d’accueil du produit Cristal-Net dans la semaine du 29 septembre 2014.
14
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
La navette est de retour
Depuis le 10 septembre, tous les employés du CHU de Québec qui se
déplacent entre les hôpitaux pour des réunions ou de la formation
peuvent à nouveau utiliser La navette, un service de transport
intersites qui permet de gagner du temps et de réduire notre empreinte
écologique et nos dépenses en matière de déplacement.
« Le projet pilote a été important pour
l’équipe de la logistique hospitalière. Nous
avons consulté des utilisateurs et avons apporté des modifications importantes dont
l’augmentation de la fréquence sur chacun
des trajets, l’ajout d’heures de service et une
meilleure desserte pour l’hôpital du SaintSacrement, annonce avec enthousiasme Carole Bordes, chef du service de la logistique
hospitalière.
Ainsi, nos trois véhicules de six places
continueront de nous amener entre les principaux sites de notre grand CHU selon les
trois parcours (le jaune, le rose et le bleu),
et ce, de 7 h à 18 h (à l’exception du parcours
jaune), les jours ouvrables seulement. De
plus, le temps de déplacement a été révisé
Saviez-vous que...
Comme principal employeur de la région
de Québec, le CHU de Québec a une responsabilité pour limiter l’impact de nos
transports dans la communauté urbaine
dans une perspective d’optimisation des
déplacements intersites.
Comme entreprise citoyenne, l’utilisation du service de La navette nous permet
d’optimiser nos déplacements, de favoriser le covoiturage et de limiter les gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère. Aussi, l’utilisation de La navette peut avoir un
impact positif sur la libération des espaces
de stationnement et de ce fait améliorer
l’accessibilité des usagers.
sur tous les parcours rendant possible l’augmentation de la fréquence.
C’est du beau travail, nous dit Martine
Journault, chef de la sécurité physique et du
stationnement. Il y a plus de parcours pour
chacun des trajets et l’hôpital du Saint-Sacrement est beaucoup mieux desservi. Ce
sera un plus pour moi et sûrement pour nos
collègues. J’aimais bien le parcours direct de
CHUL-HEJ mais il est intéressant de pouvoir
revenir au CHUL après 16 h 15 à partir de
l’HEJ », soutient Mme Journault.
Pour Daniel Mailhiot, chef d’unité à l’hôpital du Saint-Sacrement, « il n’y aura plus
de raison de ne pas utiliser le service de navette à partir de ce site. » « Je vais sûrement
utiliser davantage La navette avec ces nouveaux parcours », nous dit Caroline Duval,
adjointe à la directrice clientèle, soins aux
ainés et vieillissement.
« La diminution de l’utilisation de l’automobile à titre individuel, que ce soit par le
biais du taxi ou du véhicule personnel, vient
s’inscrire dans la vision de développement
durable, et de ce fait de l’engagement du CHU
de Québec dans cette démarche durable et
responsable », conclut Carole Bordes.
Si vous désirez obtenir de plus amples
informations concernant les horaires, les
circuits et la façon de se procurer les coupons, vous pouvez consulter l’intranet ou
communiquer avec Mme Annie Boucher au
418-525-4444, poste 47491. ■
Parcours repensés
et améliorés!
de passages
Plus
à chacun des hôpitaux.
Temps de transport réduit.
Coupon de navette obligatoire,
disponible dans les messageries de chacun des hôpitaux
Jours ouvrables seulement, de 7 h à 18 h 05
5 hôpitaux desservis
Questions, commentaires et suggestions :
525-4444, poste 47491
Les arrêts de la navette dans chacun des hôpitaux
CHUL
HEJ
HSS
HSFA
Entrée
principale
Porte 11
L’HDQ
Voici les nouveautés déposées récemment sur le site intranet
dans la section Politiques, procédures et règlements.
131-58 RÈGLEMENT DU CHU DE QUÉBEC CONCERNANT LES RÈGLES DE FONCTIONNEMENT
DU COMITÉ DE RÉVISION (PLAINTES)
Ce règlement établit les règles de fonctionnement du comité de révision du CHU de
Québec. Ce comité a pour fonctions, lorsque la demande lui en est faite par un plaignant ou par le professionnel visé par une plainte, de réviser le traitement accordé à
l’examen de la plainte d’un usager ou de toute autre personne par un des médecins
examinateurs du CHU de Québec.
312-01 POLITIQUE D’ATTRIBUTION DES EMPLACEMENTS DE SOLLICITATION ET
D’INFORMATION AU CHU DE QUÉBEC
Cette politique, approuvée par le comité de direction le 18 juin 2014, vise à assurer une
gestion efficace et équitable des emplacements (kiosques) de sollicitation, de vente,
de distribution et d’information au CHU de Québec. Elle s’adresse à toute personne
désirant tenir une activité ou un tel kiosque dans les installations du CHU de Québec.
323-00 RÈGLEMENT DU CHU DE QUÉBEC SUR LA PROCÉDURE D’EXAMEN DES PLAINTES
DES USAGERS
Ce règlement, adopté par le conseil d’administration le 17 juin 2014, établit la procédure à suivre pour la mise en œuvre des fonctions reliées à l’examen des plaintes des
usagers par le CHU de Québec, et ce, conformément à la Loi sur les services de santé
et les services sociaux.
530-00 POLITIQUE DU CHU DE QUÉBEC RELATIVE À L’APPROCHE BUDGÉTAIRE
Cette politique, adoptée par le conseil d’administration le 17 juin 2014, vise à doter
le CHU de Québec de mécanismes de planification et de suivi de sa situation budgétaire et financière. Ces mécanismes prévoient, entre autres, l’identification des règles
générales d’imputabilité budgétaire, les mécanismes de communication et d’échange
d’information pour assurer le soutien aux gestionnaires et aux directeurs dans l’exercice de leur responsabilité financière, ainsi que la nature, le calendrier et l’échéancier
des activités nécessaires à l’élaboration et au suivi du budget de fonctionnement de
l’établissement.
876-10.1 PROCÉDURE DU CHU DE QUÉBEC AU MOMENT DU DÉCÈS D’UN RESSORTISSANT
ÉTRANGER
Cette procédure a été approuvée par la directrice clientèle - urgences le 14 juillet 2014.
Elle vise à clarifier les démarches à faire au moment du décès d’un ressortissant étranger dans un des hôpitaux du CHU de Québec. Elle découle de la circulaire du MSSS
du 13 mai 2014 qui a pour objectif de faire respecter l’article 37 de la Convention de
Vienne sur les relations consulaires, stipulant que « l’État d’origine doit être informé sans
retard du décès d’un ressortissant étranger ».
893-00 RÈGLEMENT DU CHU DE QUÉBEC CONCERNANT L’ORGANISATION DES SERVICES
DE SOINS SPIRITUELS
Ce règlement a été adopté par le conseil d’administration le 17 juin 2014. Il vise à
reconnaître la nature des services de soins spirituels requis pour répondre adéquatement aux besoins moraux, spirituels et religieux des personnes hospitalisées et en attente d’hébergement au CHU de Québec. Il définit un cadre structurel et les conditions
nécessaires afin d’organiser et de dispenser de façon adéquate les services de soins
spirituels au CHU de Québec, et ce, en collaboration avec le Centre Spiritualitésanté de
la Capitale-Nationale.
ARRÊT
Espace
AlphonseDesjardins
située au dessous
du poste
de sécurité
Entrée sur la
Entrée
1ère avenue, principale
porte A1
HSS
Entrée principale
Chemin Sainte-Foy
Ce panneau identifie
les arrêts désignés.
ARRÊT
Visitez la page Facebook
de la Fondation !
Parcours jaune

HSFA
7 h 20
HEJ
HSS
Trajets
CHUL
L’HDQ
L’heure de passage de la navette peut varier (circulation, conditions
météorologiques, travaux routiers, etc.).

8 h 05
9 h 25
10 h 45
12 h 05
13 h 25
14 h 45
16 h 10
17 h 35
HSFA
7 h 05
8 h 25
9 h 45
11 h 05
12 h 25
13 h 45
15 h 05
16 h 35
17 h 55

HEJ
7 h 15
8 h 35
9 h 55
11 h 15
12 h 35
13 h 55
15 h 15
16 h 45
18 h 05
7 h 00
7 h 10
7 h 40
7 h 50
8 h 00
8 h 10
8 h 20
8 h 30
8 h 40
8 h 50
9 h 00
9 h 10
9 h 20
9 h 30
9 h 40
9 h 50
10 h 10
10 h 20
10 h 30
10 h 40
10 h 50
11 h 00
11 h 10
11 h 20
11 h 30
11 h 40
11 h 50
12 h 00
12 h 10
12 h 20
12 h 30
Tirage du 14 août 2014
7 h 25
8 h 45
10 h 05
11 h 25
12 h 45
14 h 05
15 h 25
16 h 55
Fin
Mélanie Dufour
Arianne Morissette
Bernard Dubord
Jean-Luc Lepage
Martin Turcotte
Bloc opératoire - HEJ
Tu pars pour un forfait escapade
à Southampton, Bermudes
12 h 40
12 h 50
13 h 00
13 h 10
DTI - CHUL
Tu pars pour un forfait escapade
au Château Frontenac à Québec
13 h 20
13 h 30
13 h 40
13 h 50
Marie-Josée Guimont
14 h 00
14 h 10
14 h 20
14 h 30
14 h 40
14 h 50
15 h 00
15 h 10
Urgence - HEJ
Tu pars pour un forfait escapade
à l'un des établissements
de l'Hôtellerie Champêtre
Guy Fortin
15 h 20
15 h 30
15 h 40
15 h 50
16 h 00
16 h 10
16 h 20
16 h 30
Salle de réveil - HSFA
Tu gagnes un montant de 250 $
16 h 40
16 h 50
17 h 00
17 h 10 Fin
Fabienne Roy

HSS
7 h 00
8 h 20
9 h 40
11 h 00
12 h 20
13 h 40
15 h 00
16 h 20
17 h 45
CHUL
 L’HDQ
7 h 15
8 h 35
9 h 55
11 h 15
12 h 35
13 h 55
15 h 15
16 h 40
18 h 00
7 h 40
9 h 00
10 h 20
11 h 40
13 h 00
14 h 20
15 h 40
17 h 05
Fin
Ce document est disponible sur l’intranet.

HEJ
7 h 50
9 h 10
10 h 30
11 h 50
13 h 10
14 h 30
15 h 50
17 h 15
Sophie Grenier

HFSA
8 h 00
9 h 20
10 h 40
12 h 00
13 h 20
14 h 40
16 h 00
17 h 25
Tirage du 28 août 2014
Christine Soucy
USIP - CHUL
Tu pars pour un forfait escapade
à San Juan, Porto Rico
Parcours bleu
 L’HDQ

7 h 50
9 h 10
10 h 30
11 h 50
13 h 10
14 h 30
15 h 50
17 h 20

HSFA
Imagerie médicale - HSFA
Tu gagnes un montant de 250 $

HSS



7 h 30
HEJ
10 h 00
Parcours rose
CHUL


L’HDQ  HSFA
Nous vous invitons à nous suivre et à partager les histoires de nos donateurs,
partenaires, médecins, membres du personnel soignant. Surtout, n’hésitez pas à nous
raconter la vôtre ! Rendez-vous au www.facebook.com/fondationduchudequebec !
Pharmacie – HSFA
Tu pars pour Amsterdam,
Pays-Bas
1150 – L’HDQ
Tu pars pour Curaçao,
Antilles
Syndicat – L’HDQ
Tu pars pour un forfait escapade
à la Station Touristique Duchesnay
et Spa Tyst Trädgård à
Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
Nadine Watters
Tu pars pour un forfait escapade à
l’un des établissements de
l’Hôtellerie Champêtre
André Derome
Tu gagnes un chèque-cadeau de
Tanguay Électronique
Céline Plourde
Pathologie – HSS
Tu gagnes un montant de 250 $
Électro - HSFA
Tu prs pour un forfait escapade
à l'Hôtel Ruby Foo's à Montréal
Denis Chapdelaine
Sharon Laflamme
Nathalie Gingras
1er SE / 4 e SE - CHUL
Tu gagnes un chèque-cadeau
de Laliberté
Cardiologie – L’HDQ
Tu gagnes un montant de 250 $
Approvisionnement – Centre financier
Tu gagnes un chèque-cadeau du
Restaurant dans le noir Ô 6e sens
Pour connaître les gagnants des tirages
des mois de juin et juillet
consultez le site Internet de la Fondation.
Les noms des gagnants sont aussi disponibles
sur le site Internet de la Fondation du CHU de Québec
www.fondationduchudequebec.ca
Direction des ressources humaines,
du développement des personnes
et de la transformation
15
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
La minute linguistique
Notre Fondation en action !
Élaine Langlais, B. A.
Spécialiste en procédés administratifs
Le Chuchoteur en collaboration avec l’Unité de gestion intégrée de la documentation de la DEQPS, vous présente cette rubrique consacrée aux petites et grandes questions que le bon usage de la langue française suscite
régulièrement lorsque vient le temps de rédiger lettres, rapports ou autres documents. Cette chronique est
sans prétention et vous donnera quelques trucs et conseils pratiques qui, nous l’espérons, vous aideront en
cours de rédaction.
Anglicisme à éviter
On roule pour la cause !
Défi Roulons pour nos hommes
Intersport 2014 - 600 km à relais
en Gaspésie !
Photo : Thinkstock
Qu’est-ce qu’un anglicisme ? Il s’agit d’un emprunt linguistique à l’anglais, c’est-à-dire que les
utilisateurs d’une langue adoptent un mot ou un trait linguistique d’une autre langue, par exemple
un sens, une forme, une prononciation ou une structure syntaxique.
(on donne un sens anglais à une forme déjà existante en
Voici un exemple d’
français) que l’on voit ou entend fréquemment et dont l’usage est à éviter.
288 cyclistes, regroupés en 33 équipes, ont sillonné les routes de la Gaspésie les 21 et 22 juin dernier afin de soutenir la recherche sur le cancer
de la prostate au CHU de Québec. Au terme de ce défi de taille, un montant
de 85 800 $ est remis à la Fondation pour la cause. Le président d’honneur
de l’événement, le Dr Éric Vigneault, radio-oncologue au CHU de Québec,
a relevé le défi en compagnie de son équipe. Les voici devant le Rocher
Percé.
Le Tour CIBC Charles-Bruneau
EN LIEN AVEC
Photo : Réjean Savard
En français, on doit éviter d’utiliser la locution en lien avec qui est un calque de l’anglais
« in connection with ». En fait, aucun dictionnaire français ne consigne cette locution.
Cette expression, utilisée pour marquer la parenté entre deux évènements ou les rapports qui les
unissent, est fautive.
Selon le contexte, on pourra la remplacer par les expressions suivantes, tout dépendant du sens
recherché : lié à, à propos de, au sujet de, à l’égard de, portant sur, pour ce qui est de, associé à,
en ce qui concerne, concernant, correspondant à, dépendant de, en accord avec, en collaboration
avec, en relation avec, relatif à, relativement à, se rapportant à, touchant, visant, etc.
Cette liste prouve qu’il existe en français plusieurs expressions en ce sens qui nous permettent
d’éviter d’avoir recours à un anglicisme.
Exemples :
Emplois fautifs
Emplois Corrects
Ce projet sera réalisé en lien avec les partenaires Ce projet sera réalisé en collaboration avec les
de notre organisation.
partenaires de notre organisation.
Nous espérons mener à bien notre projet en lien Nous espérons mener à bien notre projet en ce
avec la dépendance énergétique de notre
qui concerne la dépendance énergétique de
établissement.
notre établissement.
Le colloque propose plusieurs activités en lien
avec la sécurité informationnelle.
Le colloque propose plusieurs activités relatives
à la sécurité informationnelle.
Les modifications apportées à notre document
sont en lien avec votre proposition.
Les modifications apportées à notre document
sont en accord avec votre proposition.
Ce vol est-il en lien avec les autres vols commis
ces derniers mois ?
Ce vol est-il relié aux autres vols commis ces
derniers mois ?
L’intervention du ministre est en lien avec le
projet de loi.
L’intervention du ministre concerne le projet de
loi.
Le mercredi 2 juillet dernier, une trentaine de cyclistes de Québec, dont
des membres du personnel du CHU de Québec et de la Fondation, ont roulé lors du Tour CIBC Charles-Bruneau. Pendant deux jours, ils ont pédalé
sans relâche sur une distance de 300 km entre Québec et Boucherville en
soutien à la recherche et aux projets dédiés à l’oncologie pédiatrique au
Québec.
Le Cyclo-Défi contre le cancer
*Sources :
•
•
•
CENTRE D’APPUI VIRTUEL À L’APPRENTISSAGE. Trucs et astuces : anglicismes, cavalesetudes.com
LINGUATECH. Au plaisir des mots, www.linguatechediteur.com/auplaisirdesmots
MICHAUD, Andrée A. Le français en santé : Guide linguistique, Québec, ministère de la Santé et des
Services sociaux, 2000.
L'ensemble des chroniques La minute linguistique publiées depuis 2009 sont regroupées en un document
unique accompagné d'un index alphabétique dynamique. Ce document est disponible dans l'intranet :
• Ex-CHA : Documentation/Documents et publications/La Minute linguistique–Index et articles.pdf
• Ex-CHUQ : Dépôt de documents/DEQIPP/La Minute linguistique–Index et articles.pdf
Pour une cinquième année, l’Équipe du CHU de Québec s’est jointe
aux 2 000 cyclistes de partout en province pour rouler entre Montréal
et Québec lors du Cyclo-Défi Enbridge contre le cancer qui se déroulait les
5 et 6 juillet dernier. Une partie des fonds amassés dans le cadre de ce défi
d’envergure est destinée à la recherche sur le cancer au CHU de Québec.
LA SPIRITUALITÉ DANS LES SERVICES
ET LES SOINS DE SANTÉ
Le rôle et les défis des professionnels du soin spirituel en milieu de santé.
cssante.ca/revue-spiritualitesante
418 682-7939
Revue Spiritualitésanté | août 2014
Sept_2014.indd 1
14-09-04 10:52
16
Le Chuchoteur | Volume 2, numéro 7 | Septembre 2014
Notre Fondation en action !
Un été bien rempli à la Fondation
La saison estivale a fait place à de nombreux événements-bénéfice
organisés par l’équipe de la Fondation du CHU de Québec ou avec sa
collaboration. Retour sur un bel été bien occupé !
Des milliers de marches gravies
lors du Kilimandjaro à Québec !
Photo : Luc Montminy
Le samedi 7 juin dernier, 256 participants ont mis leurs mollets au défi dans
l’escalier du Parc de la Chute-Montmorency en appui à la recherche en neurochirurgie. La chaleur n’a pas freiné les dynamiques équipes qui ont gravi à 60 reprises
les 487 marches du grand escalier. Leur
défi représente la hauteur du célèbre sommet d’Afrique, soit un dénivelé de 5 895
mètres. Cette 4e édition du Kilimandjaro à
Québec a permis à la Fondation du CHU de
Québec d’amasser plus de 65 000 $ pour
la cause. Les profits de l’activité serviront à faire avancer la recherche dans le
domaine de la neurochirurgie, une pointe
d’excellence du CHU de Québec.
Le Filles Open soutient la lutte
contre les cancers féminins
Le 18 août dernier avait lieu la 18 édition du tournoi de golf Filles Open organisé par et
pour les femmes d’affaires de la région de Québec. L’événement a eu lieu au Club de golf Le
Grand Portneuf et a réuni 144 golfeuses. Chaque année, le comité organisateur du tournoi
remet les profits de son événement à une organisation philanthropique. Ainsi, une somme de
220 000 $ a été versée à la Fondation pour la lutte contre les cancers féminins (sein et gynécologique). Les sommes amassées par le Filles Open 2014 s’ajoute au montant recueilli lors
du Cocktail Vin et escarpins tenu le 21 mai dernier à La Vitrine par Nourcy.
e
Le tournoi de golf annuel de la Fondation
Le 16 juin dernier, le tournoi de golf de la Fondation, présenté par le Mouvement Desjardins, a réuni 230 golfeurs sur les deux parcours du prestigieux Club de golf Royal Québec. Une
somme de 165 000 $ a été amassée et contribuera au financement des grandes priorités du
CHU de Québec ainsi que de nombreux projets soumis par le milieu hospitalier.
De gauche à droite : Gaston Bédard,
président du C.A. du CHU de Québec,
Luc de la Sablonnière, président du
comité organisateur et avocat associé
chez Morency société d’avocats, Gertrude
Bourdon, directrice générale du CHU de
Québec, Ross Gaudreault, président du
C.A. de la Fondation, Alain Côté, invité
d’honneur du tournoi et parrain de la cause
du cancer de la prostate, Denis Rhéaume,
président et chef de la direction de la
Fondation, et Robert Desrosiers, directeur
général de la Caisse Desjardins de Limoilou
et représentant du Mouvement Desjardins,
commanditaire présentateur.
Merci aux commanditaires du tournoi de golf
de la Fondation du CHU de Québec :
MOUVEMENT DESJARDINS
Morency, société d’avocats
McKesson Canada
Caisse Desjardins de Charlesbourg, Limoilou et Sainte-Foy
AGFA HealthCare
Beauvais Truchon Avocats
DS Welch Bussières
Groupe Qualinet
Informatique ProContact
Roche ltée, Groupe-conseil
Société Parc-Auto du Québec
BD Biosciences
Conseil des médecins, dentistes et
pharmaciens du CHU de Québec
Gagné Letarte avocats
Hygie Canada
Logibec
Savard Membre du Groupe Médicus
Systèmes Cisco Canada
Joignez l’équipe CHU de Québec !
Photo : Élisa Côté, photographe
Posez un geste concret pour la lutte au cancer du sein en prenant
part à La Course à la vie CIBC de Québec ! Une partie des fonds
seront versés à la Fondation au profit du Centre des maladies du
sein du CHU de Québec.
Quand : dimanche 5 octobre dès 9 h
Où : sur les Plaines d’Abraham
Quoi : marchez ou courez 1 ou 5 km
Inscription : lacoursealavieCIBC.com
Photo : Joanne Boivin, du FM 102,9 et coprésidente d’honneur du tournoi, la Dre Louise Provencher, chirurgienne oncologue
au Centre des maladies du sein du CHU de Québec, Mme Nathalie Soucy, représentante, Desjardins-Entreprises, commanditaire
privilège du tournoi, la Dre Marie-Claude Renaud, gynéco-oncologue au CHU de Québec, Mme Marie Gagnon, Espace Beauté
Marie Gagnon et Marie-Chrystelle Cheïkha, Groupe Cheïkha, coprésidentes de l’événement et Mme Josée Cheïkha, Groupe
Cheïkha, présentateur du Filles Open.
Joignez l’équipe CHU de Québec 2014 et
unissez vos efforts à ceux des membres
de notre équipe ! Chaque participant
doit s’engager à amasser un minimum de
150 $ en dons pour la cause.