prev`action - Ville de Mouscron
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Plan de Prévention des Déchets et de Propreté devient PREV’ACTION Ville de Mouscron Présenté au Conseil communal du 26 janvier 2009 Préambule : Où en sommes-nous en 2008 ? C’est en 2005 que le Collège échevinal de la Ville de Mouscron a adopté un Plan de Prévention des Déchets et de Propreté (PPDP), financé par la Région wallonne via les subsides pour la gestion et la prévention des déchets. L’objectif de ce plan était d’atteindre ou de se rapprocher au maximum, à l’horizon 2010 (31 décembre 2010), de la quantité de 200 kg de déchets produits par an et par habitant. Parmi la bonne trentaine de projets nés du PPDP première version, une dizaine seulement ont pu être concrétisés : le nettoyage de Printemps, la diminution progressive des collectes d’encombrants, l’action « poules », la formation de guides composteurs, la formation de « guides du tri », la vente de composteurs, la gestion des déchets de bureaux, les animations scolaires sur le tri et la prévention des déchets, la formation d’éco-cantonnier, la promotion de l’achat en vrac au marché … Des sondages population ainsi que des enquêtes auprès d’autres communes nous ont renseigné sur leurs méthodes de gestion et de prévention des déchets. Deux visites en territoire étranger (Hollande et Allemagne) ont aussi permis de visualiser d’autres méthodes de travail inconnues chez nous jusque là (bulles à verre enterrées, poubelles souterraines, etc.). Un groupe de travail avait été constitué afin d’alimenter les pistes de réflexion : plus de 30 fiches-idées ont ainsi été proposées en vue de prévenir les déchets et d’améliorer la propreté … Afin de poursuivre et d’amplifier les efforts en faveur de la prévention des déchets, le Gouvernement a pris de nouvelles orientations le 30 mars 2006. Pour pouvoir bénéficier des subsides de la Région, toutes les communes devront s’inscrire dans un plan de prévention des déchets et en démontrer la bonne application. Il reste donc à remettre l’ouvrage sur le métier et à remettre en œuvre un nouveau PPDP ! Ce sera le PPDP New, intitulé « PREV’ACTION ». Evaluation du PPDP Nouveaux objectifs de PREV’ACTION Parmi les projets nés du PPDP, voici quelques statistiques : - nettoyage de Printemps : bilan 2008, 170 jeunes (encadrés par 38 animateurs) ont rassemblé 24 sacs PMC de 120 l et 58 sacs blancs de 120 l de déchets ménagers ; - diminution progressive des collectes d’encombrants : en 2008, la Ville de Mouscron est passée de 4 à 2 collectes ; - action « poules » : 50 ménages ont bénéficié de la distribution de 100 poules en 2006 et encore 100 poules en 2007 (2 poules par ménage) ; - formation de guides composteurs, en partenariat avec Ipalle : Mouscron dispose actuellement d’un groupe de 7 guides composteurs. On peut les voir au travail tous les jeudis ou suivre une de leurs formations tous les premiers samedis du mois ; - formation de « guides du tri » : en 2006, une quarantaine de personnes a voulu s’initier au tri des déchets ; une quinzaine seulement en 2007 ; - animations scolaires sur les déchets, thème principal de 2005-2006 et 2006-2007 : 11 écoles ont bénéficié de cette animation en trois volets : prise de conscience des problèmes, prévention et moyens d’actions, visite du centre de tri ; - formation d’éco-cantonnier : 4 personnes ont pu être engagées dans différents services techniques de la Ville ; - promotion de l’achat en vrac : des sacs réutilisables ont été distribués sur le marché hebdomadaire et au marché aux fleurs annuel. En complémentarité des P.C.D.N., PASSH, PMC ou autres plan de Sécurité, le Plan de Prévention des Déchets doit s’intégrer au PROJET DE VILLE de MOUSCRON ainsi qu’à l’Agenda 21 en gestation depuis septembre 2008. L’objectif principal de Prév’Action reste inchangé. Il s’agit d’atteindre ou de se rapprocher au maximum, pour 2010, de la quantité de 200 kg de déchets produits par an et par habitant. Pour atteindre cet objectif, plusieurs nouvelles actions seront menées : - cible 1 : jardiniers ; - cible 2 : homes et crèches ; - cible 3 : festivités ; - cible 4 : administrations ; - cible 5 : chantiers ; - cible 6 : sociétés de nettoyage ; - cible 7 : écoles ; - cible 8 : commerces ; - cible 9 : animaux ; - cible 10 : clubs sportifs et mouvements de jeunes. Différents acteurs de chaque cible ont été invités à partager leur expérience en la matière afin d’alimenter notre réflexion pour la rédaction du nouveau plan. Voici ce qu’il en ressort … Il faut aussi rappeler que ce plan est un processus évolutif qu’il faudra remettre régulièrement à jour. C’est pourquoi, vous ne trouverez pas de planning précis, MAIS plutôt des priorités définies par un vote de la Commission du Conseil. Après présentation des résultats d’un sondage sur la propreté à Mouscron auprès de 250 personnes réalisé par les stewards durant les mois de mai et juin de cette année, nous entrons dans le vif du sujet. Les 10 cibles visées par le nouveau plan auront le même objectif : un maximum d’échanges en vue de sa réalisation. Le plan doit être approuvé par la Ville et la Région wallonne à la fin de l’année. Discussion entre les différents acteurs « jardiniers » autour de la problématique des déchets rencontrés au jardin : leur quantité varie évidemment en fonction de la taille de celui-ci mais aussi du style, selon que vous ayez un jardin potager ou une simple pelouse ou encore un combiné des deux. S’il s’agit d’une pelouse, les déchets sont ceux de la tonte, qui peuvent être assez conséquents et dont on ne sait pas toujours qu’en faire. Conseils : faire l’acquisition d’une tondeuse/mulcheuse, ce qui demande de faire des tontes plus rapprochées mais on ne doit pas ramasser l’herbe ; utiliser la tonte comme mulching pour les plates bandes de fleurs, d'arbustes ou entre les lignes du potager ou enfin, réduire la pelouse en créant une mare ou un pré fleuri, par exemple… Au potager aussi, certains déchets posent problème, tels que les déchets d’agrumes en grande quantité ou ceux des plantes ligneuses (lierre, vigne,…) qui entrent difficilement dans le compost. La solution est évidemment d’avoir un jardin équilibré : une partie pelouse juste suffisante pour que les enfants puissent jouer, un potager, des arbustes en nombre plus important et des fleurs. On aura alors tous les composants pour faire un excellent compost : de la matière brune (broyat de branches, feuilles mortes), de la matière verte (pelouse, déchets du potager et des fleurs). Attention cependant : les conifères acidifient les sols et leur taille se composte très lentement ! Il faut donc composter un maximum de sortes de matières pour obtenir un bon résultat. Par ailleurs, l’Institut Le Tremplin récupère également les feuilles mortes récoltées par la Ville pour en faire du compost. Le résultat obtenu sert d’épandage (tous les 2 ans) sur le potager et dans le verger. La question suivante se pose alors : comment prévenir la quantité de déchets de table ? Que faire avec le surplus de légumes du potager ou les restes de légumes achetés en trop grande quantité ? La solution est évidemment de les cuisiner, mais un autre problème se pose aussitôt : nos jeunes (et moins jeunes aussi) n’ont plus le temps ni l’envie de cuisiner, pire, ils ne savent pas cuisiner ! Résultat : un véritable engouement pour les plats cuisinés, les préparations toutes faites, les légumes en bocaux, parfois moins chers que les frais …. Et puis, il y a aussi les déchets liés à la surproduction. On donne ici l’exemple des grandes quantités de pain données aux associations telles La Ferme St Achaire ou La Prairie, pour ne citer qu’eux. Conclusions : Plusieurs pistes seront à explorer : - l’idée du broyage entre voisins ; - un service de broyage à la demande par un service Ville ; - l’instauration d’une collecte en porte-à-porte de déchets verts, avec toujours en plus l’apport volontaire au parc à conteneurs ; - les formations au compostage à domicile avec vente de silos à compost et distribution de poubelles de table ; - édition d’un guide du composteur, du jardin « potager » bio ; du jardin équilibré ; - les formations au jardinage, pour débutants – éducation au jardinage ; - édition d’un livret de recettes de base pour novices – Guide du cuistot bio ; - des cours de cuisine ; - les « chickentractor » : retournement de la terre et « écruaudage » par une cage avec des poules que l’on déplace régulièrement – peut se faire aussi avec un cochon ! - inviter Jamie Oliver – cuisinier anglais défenseur du bon goût et du bio ; - prévoir des outils donnant des consignes claires pour le tri ; - soupes et concentrés : comment conserver les aliments de manière efficace ; - R comme récupération : tous les emballages ne sont pas pour la poubelle, ils peuvent être réutilisés pour conserver les aliments ou faire des plantations, des semis, etc. ; - privilégier les achats saisonniers – paniers de saison ; - portes ouvertes des jardins-potager : GOûTER au jardin ; - récupération de graines ; - intervenir sur la surproduction – exemple du pain chez les boulangers notamment, via une étude des étalages ; - livre de recette de produits phyto bio – exemple le purin d’orties ; -… Les projets plébiscités : titres d'action % édition du guide du Cuistot bio + cours de cuisine 39,4 étude d'étalage - évitement de la surproduction chez les Boulangers 45,9 action "Jamie Oliver" pour les professionnels 47,6 action "gallina" - "écruaudage" et élimination des déchets de table 51,8 édition de guides: compostage, jardinage bio, potager, produits phytobio 52,3 portes ouvertes des potagers - Goûter au Jardin 57,1 édition d'un guide pour la conservation des produits frais et des aliments 59,4 formation au compostage + poubelle de table 60,6 broyage à domicile 61,7 paniers saisonniers 63,5 éducation au jardinage (potager) 64,1 formation au compostage + composteur 64,7 collecte sélective de déchets verts et fermentescibles 70 En jaune, les actions de communication et en rouge les actions prévues en 2009. D’entrée, il s’avère que les homes et les crèches sont confrontés à une réglementation très sévère et subissent des contrôles très stricts et réguliers de l’AFSCA et de l’ONE. C’est dire que leur liberté dans le choix des produits et des fournitures est inexistante pour ces deux types de structures. Le problème est aussi financier, car qui dit « bio », dit aussi « plus cher », comme par exemple les produits d’entretien. - Les crèches : Qu’il s’agisse de langes jetables ou réutilisables, il y a dans les deux cas le problème du stockage. Au CPAS, les langes jetables finissent dans les poubelles ; l’utilisation de langes réutilisables représente une quantité importante de lavages supplémentaires (en plus des bavoirs et autre linge lavés sur place). Les déchets médicaux sont séparés. Il s’agit ici de seringues qui se retrouvent dans un conteneur spécifique mais c’est une quantité minime (vaccins, …). Les déchets de cantine : les repas sont préparés sur place. Pour les crèches de la Ville, un marché annuel de fournitures a désigné Sodexho pour la livraison des produits. Presque tous les fruits et légumes sont frais, la viande est livrée sous vide ou surgelée. Une infirmière (différente chaque mois) concocte les menus du mois, qui seront identiques pour toutes les crèches, en tenant compte des contraintes financières et du fait que certains enfants ont des menus spéciaux. Ces infirmières ont suivi des formations en diététique. Quelques crèches seulement font correctement le tri PMC. - Les homes : Ici aussi, les repas se font sur place et il y a en outre la livraison de repas à domicile. C’est l’économe qui fait les menus et chaque produit est délivré par un fournisseur différent ! L’aménagement d’un jardin potager, avec une production sur place de produits frais ne s’avère pas rentable. L’aspect récréatif n’est pas pris en considération car les homes disposent d’animateurs pour assurer différentes activités de détente pour les pensionnaires. Les homes ne font pas le tri PMC, les bouteilles sont consignées pour la plupart. Si les seringues et autres aiguilles sont récoltées dans des conteneurs spécifiques, les autres déchets médicaux (pansements, matériel d’incontinence, etc.) finissent dans les poubelles. Conclusions : Plusieurs pistes seront à explorer : examiner la possibilité d’un projet pilote d’utilisation de langes réutilisables dans une crèche, - lors des déclarations de naissance, la Ville pourrait offrir aux parents un bon d’achat pour des langes réutilisables ou un kit « welcome pack baby », - encourager les mutuelles à inclure un kit de langes réutilisables dans le cadeau de bienvenu bébé, - l’utilisation de l’eau de pluie pour les sanitaires, - la mise en place de panneaux solaires et de chauffeeau solaire sur les nouveaux bâtiments (c’est déjà prévu pour le CPAS), - idée supplémentaire : l’exemple de Jamie Oliver au UK. Ces projets peuvent être couverts à 100% par la Région wallonne. - Il nous faut encore contacter l’ONE et nous attendons, soit d’être invité à la réunion mensuelle des responsables de crèches (Ville), soit d’avoir un retour d’information via Ann CLOET, échevine. Les projets plébiscités : titres d'action % crèches pilotes 53,5 formation des aspirants nursing ou puériculture 55,3 welkom pack baby 59,4 encouragement de l'utilisation de l'eau de pluie pour les sanitaires 77,1 Durant la présentation des résultats du sondage sur la propreté à Mouscron auprès de 250 personnes réalisé par les stewards durant les mois de mai et juin de cette année, des remarques sont émises, notamment concernant l’accès à la déchetterie. Nous savons que celui-ci est interdit aux commerçants, malgré que ceux-ci paient aussi les taxes communales. Nous leur faisons remarquer qu’ils bénéficient quand même des services de nettoyage des rues et des collectes sélectives. Une représentante de la Petite Rue nous fait part des problèmes de collectes, vu que la circulation y est désormais interdite. Les sacs doivent être déposes à chacune des extrémités. De plus, les magasins disposant de conteneurs privés se plaignent du dépôt de déchets provenant de commerces alentour … . Les commerçants déplorent aussi le manque de poubelles de rues dans cette artère piétonne, et dans la Ville en général. En outre, nombre des participants ne sont pas d’accord avec la cote de propreté donnée à Mouscron (5,7/10) lors du sondage. Au terme de la présentation, nous pouvons aborder le sujet qui nous préoccupe, à savoir la production de déchets relative à l’organisation de fêtes et les différentes filières d’aides possibles pour les réduire ou les évacuer, éventuellement financées par le nouveau plan. Voici en vrac quelques types de déchets cités : - des nappes, - des tapis, - des bouteilles, - des caisses en carton et des encombrants, après une brocante, - des confettis, - des déchets de cuisine, - des bouteilles plastique, des canettes, - des cordes, colsons, banderoles après une course cycliste, - des restes de paquets de frites, - … Il arrive aussi de plus en plus fréquemment que le traiteur d’une fête soit amené à devoir emmener les déchets de la fête ! Les filières d’aides possibles : - - - - - en ce qui concerne le problème des bouteilles, la Ville pourrait mettre à disposition des bulles à verre mais en général, les organisateurs font appel à un brasseur (bouteilles consignées et surplus repris). Certains organisateurs louent des toilettes mobiles. Et pourquoi pas utiliser des toilettes « sèches » ? On n’utilise pas d’eau et on récupère les excréments pour en faire du compost (arrangement avec le fermier du coin ?). Préférer le gobelet réutilisable au verre jetable : une caution encaissée à l’achat de la première consommation (ou du billet d’entrée) sera restituée en fin de soirée lorsque l’on rend son gobelet. Ce système s’avère toutefois difficile car le mouscronnois fait la fête différemment (système de « tournées »). Faire l’essai de mise à disposition de conteneurs spécifiques pour bouteilles et canettes dans un endroit stratégique tel que la rue piétonne par exemple. L’idée de l’ « alu-lotto », comme en Suisse, est à retenir : ce système collecte les canettes en échange d’un ticket de tombola … . Ce pays applique aussi des amendes administratives pour jet de déchets. Les canisites et sachets ramasse-crottes : le projet est actuellement à l’étude. L’installation de ces canisites demande cependant un gros investissement à l’achat et à l’entretien. Conclusions : Si tous les acteurs présents sont sensibles à la question de la propreté lors de l’organisation d’un événement et même si la volonté existe, il reste que cela demande beaucoup d’énergie et de moyens supplémentaires à mettre en œuvre. Plusieurs pistes seront toutefois à explorer : - pour optimaliser un tri correct des déchets, on pourrait imaginer un système de tri mobile : un conteneur par famille de déchet où sont triés séparément verre, plastique et canettes, papier, … . Signaler clairement ce que chacun peut accueillir. Les déchets de cuisine serviront à nourrir les bêtes ou iront au compost. Certains traiteurs reprennent les restes (moyennant facturation), c’est aussi une preuve de la qualité du service. - La Ville pourrait faire l’acquisition de toilettes « sèches » afin des les mettre à la disposition lors de festivités de plein air. Projet pilote à envisager : les 24 Heures ? - En ce qui concerne la récupération des gobelets, on peut imaginer un système de « récompenses » mais il faut prévoir la place et une ou plusieurs personnes qui s’en occupent. Cela pourrait s’envisager dans le cadre d’un job étudiant. - La fête du « bœuf gras » pourrait aussi servir d’exemple démonstratif pour initier un tri ou une prévention des déchets… de verre, de cartons/papier et de nourriture. Les projets plébiscités : titres d'action % job étudiant "Fêtes Propres" 55,9 fêtes pilotes 57,6 toilettes sèches pour festivités 62,9 tri mobile 67,1 - nouveaux locaux administratifs) ; de plus, il apparaît qu’on y retrouve parfois aussi des encombrants ; on déplore également le manque de poubelles spécifiques pour les petits déchets : paquet de biscuit, trognon de pomme, etc. Dans les locaux de la Police locale : - on pratique le tri du papier (les confidentiels sont détruits), le tri des piles, le tri des consommables d’impression ; la revue de presse et autres messages personnels sont scannés et envoyés par courriel ; - par contre, le tri PMC n’est pas proposé ; - les déchets de cantine sont principalement des restes de plats préparés. Listes des différents déchets auxquels les acteurs sont confrontés : Au secrétariat communal et dans les bureaux de l’hôtel de ville : - chacun dispose, en principe, d’un bac à papier, mais apparemment certains ne l’utilisent pas, ou mal ; - chaque bureau devrait utiliser le sac bleu (PMC) pour les bouteilles, canettes et autres Tetra pak mais cela reste à prouver … ; - les femmes d’entretien rassemblent le papier à la cave de l’hôtel de ville mais il s’avère que l’endroit est trop petit (un plus grand espace sera prévu dans les Dans les écoles et les crèches communales : - les repas sont servis par la société Dupont suivant un marché de fournitures (ces repas sont identiques pour les plaines de jeux) ; - il y a entre 120 et 130 femmes de ménage pour les écoles. Les produits d’entretien proviennent des Ateliers communaux, sur base d’un O.S. (ordre de service), pas de produits bio. ; - certaines écoles font correctement le tri des déchets, d’autres un peu moins ; il semblerait qu’il manque quelques conteneurs, e. a. pour le papier ; - la plupart des déchets alimentaires sont donnés pour les animaux, le reste est jeté ; - dans l’ensemble, le tri PMC (sacs bleus) semble bien fonctionner. Dans le service Propreté/Entretien de la Ville : - les balayeurs de rue et les « Glutons » ne font pas le tri. Conclusions : Les projets plébiscités : titres d'action % animation et communication sur les "économies" au bureau 40,6 concours interservices Environnement 50,6 diffusion et réalisation d'un guide de fournitures écologiques et de fournisseurs locaux 52,3 éco-achats INFORMATIQUES 58,2 formation du personnel d'entretien 64,7 animation "rappel" sur le tri dans les bureaux 65,9 Plusieurs projets pourraient se créer : - - - - proposer une animation/rappel concernant le tri des déchets dans tous les bureaux de l’Administration ; proposer des animations spécifiques sur l’économie, que ce soit celle du papier (utiliser le verso des feuilles imprimées comme brouillon, faire des copies rectoverso, …), ou celle de l’énergie (éteindre les ordinateurs, imprimantes, éclairages des pièces, …) ; à l’achat de nouveau matériel informatique, choisir un matériel moins énergivore, ou moins « papiervore » (recto-verso automatique) : proposer une formation aux utilisateurs ; proposer une animation destinée au personnel d’entretien sur l’utilisation de produits de nettoyage respectueux de l’environnement ; un concours « interservice » pourrait être lancé sur le thème des économies ; une recherche et un guide des fournitures de bureau écologiques et économiques pourraient être proposés. Comme le faisait remarquer le Secrétaire communal, c’est au chef du service environnement à faire valoir et respecter toutes ces normes pour les futurs bâtiments administratifs. En jaune, les actions de communication • • • • • • • Présentation de l’expérience NORPAC par Monsieur Bouche. Il s’agit d’une certification interne à l’entreprise : le drapeau bleu. Ce drapeau est obtenu par un chantier via des certificateurs internes et traite de la propreté du chantier, de son intégration, de la gestion des déchets, du bruit, etc. Il nécessite donc une PLANIFICATION efficace du chantier et une sensibilisation du personnel sous la responsabilité du chef de chantier. La « carotte » pour le chef de chantier est l’obtention d’une prime salariale… Il serait intéressant d’élaborer un mini-guide de tri des déchets « en local » en proposant les filières agréées de traitement. Ce guide pourrait être disponible au service Urbanisme. A Estaimpuis, lors du lancement d’un chantier, l’entrepreneur reçoit des sacs pour déchets ménagers • • et des sacs bleus. Cela évite l’enterrement des déchets sur le chantier. Les grosses entreprises comme TRAMO valorisent un maximum de déchets sur les chantiers même en opérant un concassage. Il reste un problème avec les « laitance » des camions à béton. Il s’agit des résidus de nettoyage des cuves qui se retrouvent à même le sol et pour lesquelles il n’y a pas de traitement prévu. Chez NORPAC, ces laitances sont récupérées et décantées sur chantier. La certification iSO 14000 ou EMAS n’est pas une garantie de traitement adéquat des déchets de chantier… Les chantiers engendrent pas mal de déchets de plastique. La mise à disposition de sacs « à sac plastique » (avec filière de traitement agréée) pourrait éviter leur enterrement ou incinération. Quid des gaines de câbles électriques? On discute du site internet http://www.marcoconstruction.be/... Il pourrait être fait appel à cette structure pour faire des formations. Conclusions : Voici les quelques idées qui découlent des discussions : - guide « gestion et traitement des déchets de construction à Mouscron », - formation « Marco » des chefs de chantiers, - fourniture de sacs poubelles à déchets ménagers, PMC et sacs plastiques lors du début d’un chantier, - mise en application de la Charte « chantier propre ». Les projets plébiscités : titres d'action % boîtes à cigarettes 45,3 formation "Marco" pour les chefs de chantier 49,4 édition d'un guide de gestion des déchets de construction à Mouscron 54,7 - application de la Charte "Chantiers Propres" 58,8 fourniture de sacs de tri pour les chantiers 60 En jaune, les actions de communication - - Aux A.L.E., on gère actuellement 350 personnes, contre 500 avant l’instauration des « titre-service », dont des aide-ménagères et des jardiniers. Les « TitreService », quant à eux, emploient 60 aide-ménagères pour environ 450 maisons. Leur structure est identique à celle des A.L.E. Les 2 services n’offrent pas de formations spécifiques mais seraient demandeurs. Les produits de nettoyage : il s’avère que les aideménagères sont presque toujours confrontées aux exigences de leurs employeurs, qui sont habitués à « leurs » produits … Les produits « bio » semblent encore difficiles à trouver. On peut cependant s’en procurer sur Internet mais aussi chez Di, Kruidvat, … à un prix raisonnable. - - - La gamme Ecover se vend chez Colruyt. De plus en plus de sous-marques proposent des produits bio (Apta chez InterMarché, etc.) S’il s’agit de conduire une formation ou une initiation pour les femmes de ménage, il existe 2 méthodes : sous forme de jeu ou sous forme de cours. Il reste néanmoins important de travailler sur leur expérience. Il est possible de fabriquer soi-même ses produits d’entretien. Exemple de matériaux nettoyants et naturels : les noix indiennes, le savon de Panama, le vinaigre, le bicarbonate de soude,… Qui dit nettoyage dit utilisation d’eau. Il faut privilégier l’utilisation de l’eau de pluie. Il est préférable d’utiliser PLUSIEURS lavettes avec 1 produit plutôt que plusieurs produits et 1 lavette… Conclusions : Plusieurs actions de prévention sont à envisager : - animation à l’utilisation de produits respectueux de l’environnement. Faire la distinction entre les produits dits « bio », « écologique » ou de « fabrication maison ». Ces derniers génèrent très peu de déchets (on récupère toujours le même bidon) et sont composés, entre autres, d’huiles essentielles telles l’essence de citron qui désinfecte ou encore le titris (arbre à thé) qui est un détachant. Julie Poncelet, animatrice, réalise actuellement une brochure à ce sujet et une collaboration pourrait s’envisager. L’expérience aidant, plutôt que d’inculquer un savoir, l’animation se présente sous la forme d’un jeu. - - - - Animation sur l’utilisation rationnelle de l’eau. Christian Duquesne, animateur à l’asbl Celles à Vie, maîtrise parfaitement le sujet et on pourrait faire appel à ses services pour l’animation. Apéro « employé/employeur » : rencontre entre les femmes de ménage et leur employeur et profiter de l’occasion pour faire passer le message sur la prévention et le bio. Organiser une formation sur les produits cosmétiques « bio » et par la même occasion, faire passer le message pour la prévention et l’utilisation de produits d’entretien bio. Favoriser les recharges des produits d’entretien bio comme Ecover… Julie Poncelet (animatrice à l’asbl Celles à vie) nous fait remarquer que les gens accrochent très vite lors des ateliers de fabrication de produits (ils repartent avec un flacon après l'animation) mais souvent lors de l'utilisation chez eux ou de la fabrication d'un nouveau flacon, ils oublient un détail et alors ils finissent par abandonner. Voilà pourquoi un bon guide et même un suivi s'avère utile pour atteindre notre objectif: réduire les déchets et encourager les comportements plus respectueux de l'environnement. Les projets plébiscités : titres d'action % rencontre "employeur/employé" - éconettoyage 52,9 animation et sensibilisation aux produits écologiques de nettoyage et les systèmes de recharge 58,8 animation et sensibilisation sur l'utilisation rationnelle de l'eau 64,1 En rouge les actions prévues en 2009. La discussion s’oriente directement vers les déchets de cuisine : - Dupont Restauration est une société française, implantée aussi sur toute la Belgique (DRT), basée au M.I.M. (une collecte des sacs bleus pourrait être intéressante sur le site du MiM…). Même si la plupart des activités de Dupont se déroulent en dehors du MIM, monsieur Callens estime que des efforts devraient être faits en matière de gestion des déchets. On pourrait, entre autre, envisager le compostage des déchets de cuisine … alors qu’actuellement, tous les déchets sont jetés au conteneur. Notons que depuis quelques années, il est interdit de donner les restes de repas aux cochons, pas plus qu’à la S.P.A. (normes HaCCP). Pareil pour les écoles, qui sont responsables de leurs déchets de cantine (pas de reprise sale par Dupont). En ce qui concerne les produits liquides : les bidons de lait (10 litres), les fûts plastique d’huile (5 et 10 litres), etc., sont jetés au conteneur. Ceux qui sont livrés dans les cantines ou ailleurs sont à charge du client. Les bidons métalliques des huiles de friture sont également à charge du client, mais la société se charge de la récupération des huiles usagées, via un collecteur agréé. - Hanssens Catering est basé à Gullegem. Les repas chauds sont servis sur assiette et les restes reviennent chez Hanssens, qui possède sa propre station d’épuration pour les liquides. Les déchets solides sont enlevés par Van Heede. Les 2 sociétés ont des demandes pour des repas spéciaux : végétariens, musulmans, …, mais il s’avère que leur réalisation demande beaucoup de contraintes liées à des normes de traçabilité de la viande par exemple ou encore la garantie « Allal ». En outre, ces repas spéciaux font l’objet de commandes séparées, de livraison séparée, d’emballages séparés et sont aussi cuisinés séparés ! Le résultat est qu’ils sont aussi plus chers, ce qui est mal perçu. Qu’en est-il des déchets à l’Institut Saint-Charles à Dottignies ? a) il n’y a pas beaucoup de déchets de cantine, les restes étant repris par le traiteur Hanssens. Les repas chauds (seulement une trentaine pour le secondaire) sont principalement destinés au primaire (plus de 100 repas). Au secondaire, les sandwichs sont plus à la mode et font l’objet d’une commande quotidienne. Les déchets de ceux-ci sont rassemblés par les éducateurs. Les distributeurs de boissons et de friandises ayant été supprimés, des carafes d’eau du robinet (servie dans des verres en verre) sont proposées aux élèves à l’heure de table. Les élèves ramènent leur collation. Un essai de distributeur de yoghourt (Danone) n’a pas fonctionné. b) Saint-Charles Dottignies n’a pas de politique pour les fournitures scolaires : le journal de classe est fourni par l’école, le papier recyclé n’est plus utilisé car il « bourre » les imprimantes. Les photocopies : on essaie de limiter leur nombre et de faire le plus possible des recto-verso. On a d’ailleurs réintroduit le manuel scolaire, mais en petite quantité car leur prix de location serait trop élevé. Les jardins de l’école sont entretenus par les élèves de l’Institut Le Tremplin. Les déchets verts sont enlevés par un service de la Ville. L’essai d’un compost a été abandonné (rats, proximité de la crèche, …). Le tri des déchets : chaque semaine, 1 classe est chargée de ramasser les déchets et de les trier, mais le tri n’est pas toujours correct. Chaque classe possède son bac à papier. Ce papier est acheminé 1 fois par mois à la ferme des jeunes. La chef d’atelier proposera aux garçons de 3ème professionnelle de fabriquer des poubelles pour l’école (une variante aux travaux ménagers qui ne plaisent pas toujours à la gente masculine). c) Lors de ses animations scolaires, Christophe est interpellé par la quantité impressionnante de déchets alimentaires dans les poubelles (des fruits non entamés, des paquets de biscuits, des tartines, des demi baguettes), de même que des bouteilles encore à moitié pleines dans les sacs PMC. Conclusions : Voici les projets à explorer : - si l’idée d’une unité de compostage au M.I.M. ne paraît pas réalisable, on pourrait toutefois mettre à la disposition des commerçants des poubelles spécifiques pour le tri des déchets et faire passer le camion PMC sur le site. Une bulle à verre pourrait aussi être placée au MIM, à l’essai. - La Cellule Environnement pourrait donner en prêt des gobelets réutilisables pour les cantines scolaires ainsi que des « cubis » ou carafes à eau du robinet…. Attention cependant aux normes exigées par l’AFSCA (pas de griffes, pas de rayures dans la vaisselle). - Inciter à l’achat de fournitures scolaires écologiques, dès le primaire. - Proposer la distribution de journaux de classe en papier recyclé. - Inciter à l’utilisation de papier recyclé, non blanchi. Actuellement on trouve sur le marché des papiers conçus pour imprimantes. Limiter les photocopies, faire du recto-verso. Utiliser le verso des feuilles imprimées comme brouillon. - Généraliser l’installation de fontaine à eau dans les écoles en lieu et place des distributeurs de canettes. - Idée de nom de campagne : croisade contre les déchets. - Relayer les campagnes de COREN pour le secondaire. - Proposer une réflexion sur la rédaction des cahiers de charges des cantines ou des fournitures de sandwich… - Remettre au goût du jour un système de location – revente des manuels scolaires. Les projets plébiscités : titres d'action % production et vente d'un agenda scolaire ou journal de classe mouscronnois écologique 57,1 relais COREN pour le secondaire 57,6 guide des achats de fournitures écologiques 58,8 incitation à l'utilisation des manuels scolaires et organisation de la revente réflexion sur la rédaction des cahiers des charges pour fournitures ou repas (cantine scolaire) information sur l'utilisation du papier, les imprimantes et les photocopieuses 58,8 58,8 60 gobelets réutilisables, gourdes, boîtes à tartines, carafes, etc. 67,1 campagne "Croisade contre les déchets" 68,8 un distributeur contre une fontaine à eau 71,2 En jaune, les actions de communication - magasin (affiches). Les sacs seraient facturés par la suite, en cas d’oubli. Une autre solution : l’achat groupé de sacs jetables, mais BIO (pulpe de maïs, papier) également imprimables comme les sacs réutilisables. Dans ce cas, on peut imaginer des sacs de différentes tailles. Facturer le sac, ce qui inciterait le client à amener son sac. Autres propositions : Une autre solution de prévention de déchets, mais qui ne s’applique pas à tous les commerces, est l’utilisation de boîtes de type « Tupperwaere ». Il existe actuellement des boîtes modulables. Le client achète une ou plusieurs boîtes et revient avec SA boîte propre. Ce système se pratique déjà en Flandre, dans certaines boucheries. Voici les actions de prévention et de sensibilisation qui seront proposées aux commerçants. Une coopération avec l’UCM s’impose (liste des membres) et notamment avec le groupe « environnement », au niveau national. Des actions seront menées également durant les journées « braderie ». L’idée serait de faire signer par les commerçants une charte et de leur attribuer un label « commerçant propre », par exemple, qu’ils mettraient en évidence. Propositions pour la charte : - achat groupé entre commerçants de sacs réutilisables. Chaque commerçant pourrait le faire imprimer d’un côté alors que l’autre face reprendrait le logo des participants. Le commerçant distribuerait ce sac à ses clients en insistant de le prendre à chaque passage au Edition d’un guide sur la gestion des déchets à Mouscron, à l’attention des commerçants. En effet, la plupart de ceux-ci font appel à des collecteurs privés pour la vidange de leurs conteneurs, mais il s’avère que les déchets ne sont pas triés (alors que les commerçants bénéficient aussi de la collecte des PMC par exemple). Ce guide pourrait donc être financé et distribué par ces collecteurs afin de diffuser le message du tri. Augmenter le nombre de poubelles de rue autour des commerces et améliorer leur gestion. Faire l’essai de poubelles spécifiques pour le papier et pour les canettes (système coûteux). Les différents commerces : - - boucheries : sacs réutilisables ou jetables bio et boîtes boulangeries, pâtisseries, chocolatiers : sacs en papier de différentes tailles cosmétique, habillement, maroquinerie : sacs réutilisables ou jetables bio, voir en papier de différentes tailles (pour les petits articles comme le parfum, par exemple) épiceries, crémeries : sacs réutilisables et boîtes fruits et légumes : sacs réutilisables pharmacies : petits sacs jetables bio (+ moyens) bijouterie : sacs jetables bio ou en papier de différents formats téléphonie, électronique : sacs jetables bio ou en papier fleuristes : sacs papier horeca : cafés, sandwicheries, friteries, pitas, petite restauration, … : sacs jetables bio ou en papier imprimés avec un message pour la propreté : plusieurs actions spécifiques seront menées pour ce genre de commerces, surtout axées sur le tri et la prévention des déchets de cuisine, la propreté (autour des friteries, par exemple), l’utilisation de bouteilles en verre, … Espérons que la plupart des commerçants seront réceptifs aux actions pour le respect et la sauvegarde de notre environnement que nous allons leur proposer. Les projets plébiscités : titres d'action % boîtes "curver" 42,3 poubelles de rue pour le TRI "type monsieur Mange-tout" 57,6 sacs réutilisables ou sacs bio: centrale d'achat et de vente 60,6 action "FRITERIES" 62,3 Pas moins de 3 expositions par an y sont organisées. Les exposants (au nombre de +/- 500) viennent avec leurs cages ; l’exposition génère donc très peu de déchets, hormis de la paille et quelques excréments qui sont acheminés vers la déchetterie. Si la loi impose le clos d’équarrissage pour les cadavres d’animaux, les animaux morts au Petit Elevage sont jetés à la déchetterie. Notons qu’il y en a très peu. La plupart des éleveurs font du compost. Le Petit Elevage est d’ailleurs en étroite relation avec le Cercle Royal Horticole (conférences communes, compostage, …). La nourriture, qui est composée pour l’essentiel de granulés, est achetée en sacs en papier en grande quantité. Ces sacs servent d’ailleurs à évacuer la paille des expositions. Le Petit Elevage de la Main compte une centaine de membres actifs. C’est un élevage d’animaux de basse-cour, du plus petit au plus grand, de races pures et de races en voie de disparition, situé à Dottignies. Tous les déchets liés à leur activité sont compostés. Toute vente d’un animal est accompagnée d’une initiation (sous forme de conférence lors des expositions). Les responsables de l’association insistent sur la responsabilité qu’entraîne l’adoption d’un animal : le choix du logement (type de cage, dimensions, …), la nourriture appropriée, les soins quotidiens, …. L’Union Canine Mouscronnoise compte entre 120 et 150 membres. L’association est établie à la rue du Labyrinthe à Mouscron. Si l’accent est mis sur l’importance du contact avec les gens lors des formations de moniteurs, aucune information n’est donnée en rapport avec les déchets que génèrent les animaux, à savoir leurs excréments. Des sachets ramassecrottes sont toutefois distribués lors de séances d’obéissance. C’est l’Union Canine Mouscronnoise qui organise l’Exposition Canine au Centr’Expo. La prochaine aura lieu les 24 et 25 janvier 2009. Elle attire environ 3.000 visiteurs, mais là encore, aucune information n’est relayée quant aux déchets d’excréments. Les éventuels cadavres sont repris par le vétérinaire. L’un des responsables de l’Union Canine possède aussi un élevage de chiens. Toutes les litières sont jetées à la déchetterie. A l’achat d’un chien, un dossier complet fourni par l’AFSCA suit l’animal (traçabilité). A partir du 01er janvier 2009, la Fondation St Hubert exigera en plus les analyses ADN d’une nichée (père, mère et un chiot au hasard). La Fondation projette d’élargir ces analyses à toute la nichée. Selon l’Inspecteur de la Police locale, le problème des déjections canines est récurent, surtout en zone frontalière. Les espaces verts et terrains de sport sont les plus exposés et très peu de propriétaires de chiens ramassent les « cadeaux » de leur animal. Pareil sur les trottoirs, sauf au Centre Ville, semble-t-il. L’essai de canisites n’a pas fonctionné, car ils ne sont pas nettoyés, faute de personnel. La distribution gratuite de sachets spécifiques lors du paiement de la taxe « chiens » est à l’étude au niveau communal. Il apparaît également que les nuisances dues aux excréments ne proviennent pas uniquement de la race canine ! En effet, il semblerait que les déjections des chats et autres pigeons soient plus ennuyeuses encore (jardin, potager, terrasse, plate-forme, graviers, …). Il n’existe cependant pas de réglementation spécifique pour ce type d’animaux et les produits répulsifs sont, pour la plupart d’entre eux, inefficaces. Conclusions : Les actions seront essentiellement de type « prévention ». Voici les propositions : - distribution de folders aux exposants et aux visiteurs de l’exposition canine avec des messages de propreté, le rappel des sanctions encourues (35 € l’amende), … + stand spécifique, - avec l’aide des stewards, contrôle accru sur et autour du site de l’expo, verbalisation éventuelle, - - distribution de sachets ramasse-crottes, partenariat avec Royal Canin, sponsor de l’exposition canine : faire passer un message de propreté et de prévention via les sacs de nourriture (sacs moins épais, en papier, recyclables ou biodégradables, …), mise au point d’un plan de gestion des espèces invasives : pigeons, chats, corbeaux, … . Implantations de pigeonniers dans les quartiers en coopération avec les « nourrisseurs » et effort de capture annuelle (en entre-saison). Campagne de capture et de stérilisation de chats errants. Les projets plébiscités : titres d'action % plan de gestion des espèces invasives : pigeons, chats, etc. 57,6 contrôles ciblés dans les parcs 70,6 folder, stand et sacs à crottes 77,1 En rouge les actions prévues en 2009. Les camps CRIE ont leur coin compost. Les achats pour le camp s’effectuent chez Colruyt. Lors des 2 derniers, une expérience assez insolite a été tentée, à savoir la cuisine végétarienne, alternative à la consommation de viande. Elle aura permis aux enfants de goûter des produits inconnus. Les recettes ont été tirées en grande partie d’un livre de cuisine bio. Autre animation originale : une soirée sans électricité, qui a incontestablement marqué les esprits et fait grande impression. Les repas sont préparés sur un feu de bois et le chalet est éclairé uniquement à la lueur de bougies. Les gamins s’en souviennent encore … Au CRIE (Centre Régional d’Initiation à l’Environnement), les courriers destinés aux écoles ou pour les camps diffusent un message de réflexion sur la question des déchets. Les classes qui restent toute une journée au CRIE ont parfois des difficultés avec le tri, d’où l’idée de customiser les poubelles, le tri devient donc visuel. Le CRIE a fait l’acquisition de pas mal de malles de jeux. Pour les camps, on insiste sur la nécessité d’apporter la boîte à tartine et la gourde. Les animateurs n’imposent rien sur la gestion des déchets lors d’un camp. Cependant, dès le 1er jour, ils s’accordent un moment de réflexion quant à la mise en place d’un règlement pour le camp et notamment sur la question du tri des déchets. Chacun apporte sa solution et le résultat est assez efficace. Les autres réflexions en vrac : - adapter à nos mouvements de jeunesse le guide édité par la Région wallonne ; - donner des formations « déchets » aux mouvements de jeunes ; - campagne d’aide sur la prévention des déchets aux Fédérations ; - acheter des produits locaux lors de camps : un remboursement est possible par l’ORPAH sur présentation des tickets, mais le système paraît assez fastidieux ; - organiser des journées « parrainage », non pas aux km parcourus mais au kg de déchets ramassés ; - achats en vrac : peser les denrées une à une et étiqueter ; mettre ensuite tous les produits dans un seul sachet en y apposant les différentes étiquettes ; - proposer des actions dans le cadre du conseil des enfants : le sujet des déchets y est fréquemment abordé ; - animation de construction de poubelles personnalisées, rigolotes, par les enfants et les ados ; …. Conclusions : Voici les projets qui pourraient être concrétisés : - réalisation d’un guide du Camp vert (conseils, jeux, idées, recettes, etc.) et formations à l’attention des animateurs et des intendants ; - fourniture de poubelles et d’outils de prévention des déchets pour les camps ; - collations collectives de type « Auberge espagnole » : les enfants apportent, chacun leur tour, la collation pour tous les enfants (encourager l’achat en vrac) ; - nettoyage de Printemps et journée « parrainée » à caractère environnemental (rémunération à la quantité de déchets ramassés) ; - fourniture de poubelles de tri aux mouvements de jeunes et concours de « tuning » (personnalisation) des poubelles ; - achat et mise à disposition via le service jeunesse de malles de jeux ; - réinstaurer l’utilisation de la gamelle durable ; - proposer des fontaines à eau dans les salles de sport pour remplacer les bouteilles ou proposer des gourdes ; - salon « Troc Sport » où on pourrait revendre ou échanger les équipements sportifs en bon état ou dont on n’a plus l’usage ; - …. Les projets plébiscités : titres d'action % guide du camp VERT et micro-formation 51,8 collation "Auberge espagnole" 53,5 gamellle 55,9 pimp my bin 57,1 mise à disposition de malles de jeux 57,1 aide pour un camp vert 58,8 salon su Sport et troc Sport marche parrainée UTILE & nettoyage de printemps fontaine d'eau dans les halls sportifs ou les gourdes sportives En rouge les actions prévues en 2009. 61,2 65,3 69,4 ANNEXES : Vous trouverez en annexe du présent document : - le powerpoint de présentation illustré du « Prév’Action » - le fichier Excel reprenant l’entièreté des fiches projet projet