prev`action - Ville de Mouscron

Transcription

prev`action - Ville de Mouscron
Plan de Prévention des
Déchets et de Propreté
devient
PREV’ACTION
Ville de Mouscron
Présenté au Conseil communal du 26
janvier 2009
Préambule :
Où en sommes-nous en 2008 ?
C’est en 2005 que le Collège échevinal de la Ville de
Mouscron a adopté un Plan de Prévention des Déchets et de
Propreté (PPDP), financé par la Région wallonne via les
subsides pour la gestion et la prévention des déchets.
L’objectif de ce plan était d’atteindre ou de se rapprocher au
maximum, à l’horizon 2010 (31 décembre 2010), de la
quantité de 200 kg de déchets produits par an et par habitant.
Parmi la bonne trentaine de projets nés du PPDP première
version, une dizaine seulement ont pu être concrétisés : le
nettoyage de Printemps, la diminution progressive des
collectes d’encombrants, l’action « poules », la formation de
guides composteurs, la formation de « guides du tri », la vente
de composteurs, la gestion des déchets de bureaux, les
animations scolaires sur le tri et la prévention des déchets, la
formation d’éco-cantonnier, la promotion de l’achat en vrac au
marché …
Des sondages population ainsi que des enquêtes auprès
d’autres communes nous ont renseigné sur leurs méthodes de
gestion et de prévention des déchets. Deux visites en territoire
étranger (Hollande et Allemagne) ont aussi permis de
visualiser d’autres méthodes de travail inconnues chez nous
jusque là (bulles à verre enterrées, poubelles souterraines,
etc.).
Un groupe de travail avait été constitué afin d’alimenter les
pistes de réflexion : plus de 30 fiches-idées ont ainsi été
proposées en vue de prévenir les déchets et d’améliorer la
propreté …
Afin de poursuivre et d’amplifier les efforts en faveur de la
prévention des déchets, le Gouvernement a pris de nouvelles
orientations le 30 mars 2006. Pour pouvoir bénéficier des
subsides de la Région, toutes les communes devront s’inscrire
dans un plan de prévention des déchets et en démontrer la
bonne application.
Il reste donc à remettre l’ouvrage sur le métier et à remettre
en œuvre un nouveau PPDP ! Ce sera le PPDP New, intitulé
« PREV’ACTION ».
Evaluation du PPDP
Nouveaux objectifs de PREV’ACTION
Parmi les projets nés du PPDP, voici quelques statistiques :
- nettoyage de Printemps : bilan 2008, 170 jeunes
(encadrés par 38 animateurs) ont rassemblé 24 sacs
PMC de 120 l et 58 sacs blancs de 120 l de déchets
ménagers ;
- diminution progressive des collectes d’encombrants :
en 2008, la Ville de Mouscron est passée de 4 à 2
collectes ;
- action « poules » : 50 ménages ont bénéficié de la
distribution de 100 poules en 2006 et encore 100
poules en 2007 (2 poules par ménage) ;
- formation de guides composteurs, en partenariat avec
Ipalle : Mouscron dispose actuellement d’un groupe de
7 guides composteurs. On peut les voir au travail tous
les jeudis ou suivre une de leurs formations tous les
premiers samedis du mois ;
- formation de « guides du tri » : en 2006, une
quarantaine de personnes a voulu s’initier au tri des
déchets ; une quinzaine seulement en 2007 ;
- animations scolaires sur les déchets, thème principal
de 2005-2006 et 2006-2007 : 11 écoles ont bénéficié
de cette animation en trois volets : prise de conscience
des problèmes, prévention et moyens d’actions, visite
du centre de tri ;
- formation d’éco-cantonnier : 4 personnes ont pu être
engagées dans différents services techniques de la
Ville ;
- promotion de l’achat en vrac : des sacs réutilisables ont
été distribués sur le marché hebdomadaire et au
marché aux fleurs annuel.
En complémentarité des P.C.D.N., PASSH, PMC ou autres
plan de Sécurité, le Plan de Prévention des Déchets doit
s’intégrer au PROJET DE VILLE de MOUSCRON ainsi qu’à
l’Agenda 21 en gestation depuis septembre 2008.
L’objectif principal de Prév’Action reste inchangé. Il s’agit
d’atteindre ou de se rapprocher au maximum, pour 2010, de la
quantité de 200 kg de déchets produits par an et par habitant.
Pour atteindre cet objectif, plusieurs nouvelles actions seront
menées :
- cible 1 : jardiniers ;
- cible 2 : homes et crèches ;
- cible 3 : festivités ;
- cible 4 : administrations ;
- cible 5 : chantiers ;
- cible 6 : sociétés de nettoyage ;
- cible 7 : écoles ;
- cible 8 : commerces ;
- cible 9 : animaux ;
- cible 10 : clubs sportifs et mouvements de jeunes.
Différents acteurs de chaque cible ont été invités à partager
leur expérience en la matière afin d’alimenter notre réflexion
pour la rédaction du nouveau plan. Voici ce qu’il en ressort …
Il faut aussi rappeler que ce plan est un processus évolutif
qu’il faudra remettre régulièrement à jour. C’est pourquoi,
vous ne trouverez pas de planning précis, MAIS plutôt des
priorités définies par un vote de la Commission du Conseil.
Après présentation des résultats d’un sondage sur la propreté
à Mouscron auprès de 250 personnes réalisé par les stewards
durant les mois de mai et juin de cette année, nous entrons
dans le vif du sujet. Les 10 cibles visées par le nouveau plan
auront le même objectif : un maximum d’échanges en vue de
sa réalisation. Le plan doit être approuvé par la Ville et la
Région wallonne à la fin de l’année.
Discussion entre les différents acteurs « jardiniers » autour de
la problématique des déchets rencontrés au jardin : leur
quantité varie évidemment en fonction de la taille de celui-ci
mais aussi du style, selon que vous ayez un jardin potager ou
une simple pelouse ou encore un combiné des deux.
S’il s’agit d’une pelouse, les déchets sont ceux de la tonte, qui
peuvent être assez conséquents et dont on ne sait pas
toujours qu’en faire.
Conseils : faire l’acquisition d’une tondeuse/mulcheuse, ce qui
demande de faire des tontes plus rapprochées mais on ne doit
pas ramasser l’herbe ; utiliser la tonte comme mulching pour
les plates bandes de fleurs, d'arbustes ou entre les lignes du
potager ou enfin, réduire la pelouse en créant une mare ou un
pré fleuri, par exemple…
Au potager aussi, certains déchets posent problème, tels que
les déchets d’agrumes en grande quantité ou ceux des
plantes ligneuses (lierre, vigne,…) qui entrent difficilement
dans le compost.
La solution est évidemment d’avoir un jardin équilibré : une
partie pelouse juste suffisante pour que les enfants puissent
jouer, un potager, des arbustes en nombre plus important et
des fleurs. On aura alors tous les composants pour faire un
excellent compost : de la matière brune (broyat de branches,
feuilles mortes), de la matière verte (pelouse, déchets du
potager et des fleurs).
Attention cependant : les conifères acidifient les sols et leur
taille se composte très lentement ! Il faut donc composter un
maximum de sortes de matières pour obtenir un bon résultat.
Par ailleurs, l’Institut Le Tremplin récupère également les
feuilles mortes récoltées par la Ville pour en faire du compost.
Le résultat obtenu sert d’épandage (tous les 2 ans) sur le
potager et dans le verger.
La question suivante se pose alors : comment prévenir la
quantité de déchets de table ? Que faire avec le surplus de
légumes du potager ou les restes de légumes achetés en trop
grande quantité ? La solution est évidemment de les cuisiner,
mais un autre problème se pose aussitôt : nos jeunes (et
moins jeunes aussi) n’ont plus le temps ni l’envie de cuisiner,
pire, ils ne savent pas cuisiner ! Résultat : un véritable
engouement pour les plats cuisinés, les préparations toutes
faites, les légumes en bocaux, parfois moins chers que les
frais …. Et puis, il y a aussi les déchets liés à la surproduction.
On donne ici l’exemple des grandes quantités de pain
données aux associations telles La Ferme St Achaire ou La
Prairie, pour ne citer qu’eux.
Conclusions :
Plusieurs pistes seront à explorer :
- l’idée du broyage entre voisins ;
- un service de broyage à la demande par un service Ville ;
- l’instauration d’une collecte en porte-à-porte de déchets
verts, avec toujours en plus l’apport volontaire au parc à
conteneurs ;
- les formations au compostage à domicile avec vente de
silos à compost et distribution de poubelles de table ;
- édition d’un guide du composteur, du jardin « potager » bio ;
du jardin équilibré ;
- les formations au jardinage, pour débutants – éducation au
jardinage ;
- édition d’un livret de recettes de base pour novices – Guide
du cuistot bio ;
- des cours de cuisine ;
- les « chickentractor » : retournement de la terre et
« écruaudage » par une cage avec des poules que l’on
déplace régulièrement – peut se faire aussi avec un cochon !
- inviter Jamie Oliver – cuisinier anglais défenseur du bon
goût et du bio ;
- prévoir des outils donnant des consignes claires pour le tri ;
- soupes et concentrés : comment conserver les aliments de
manière efficace ;
- R comme récupération : tous les emballages ne sont pas
pour la poubelle, ils peuvent être réutilisés pour conserver les
aliments ou faire des plantations, des semis, etc. ;
- privilégier les achats saisonniers – paniers de saison ;
- portes ouvertes des jardins-potager : GOûTER au jardin ;
- récupération de graines ;
- intervenir sur la surproduction – exemple du pain chez les
boulangers notamment, via une étude des étalages ;
- livre de recette de produits phyto bio – exemple le purin
d’orties ;
-…
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
édition du guide du Cuistot bio + cours
de cuisine
39,4
étude d'étalage - évitement de la
surproduction chez les Boulangers
45,9
action "Jamie Oliver" pour les
professionnels
47,6
action "gallina" - "écruaudage" et
élimination des déchets de table
51,8
édition de guides: compostage,
jardinage bio, potager, produits phytobio
52,3
portes ouvertes des potagers - Goûter
au Jardin
57,1
édition d'un guide pour la conservation
des produits frais et des aliments
59,4
formation au compostage + poubelle
de table
60,6
broyage à domicile
61,7
paniers saisonniers
63,5
éducation au jardinage (potager)
64,1
formation au compostage + composteur
64,7
collecte sélective de déchets verts et
fermentescibles
70
En jaune, les actions de communication et en rouge les
actions prévues en 2009.
D’entrée, il s’avère que les homes et les crèches sont
confrontés à une réglementation très sévère et subissent des
contrôles très stricts et réguliers de l’AFSCA et de l’ONE.
C’est dire que leur liberté dans le choix des produits et des
fournitures est inexistante pour ces deux types de structures.
Le problème est aussi financier, car qui dit « bio », dit aussi
« plus cher », comme par exemple les produits d’entretien.
- Les crèches :
Qu’il s’agisse de langes jetables ou réutilisables, il y a
dans les deux cas le problème du stockage.
Au CPAS, les langes jetables finissent dans les poubelles ;
l’utilisation de langes réutilisables représente une quantité
importante de lavages supplémentaires (en plus des
bavoirs et autre linge lavés sur place).
Les déchets médicaux sont séparés. Il s’agit ici de
seringues qui se retrouvent dans un conteneur spécifique
mais c’est une quantité minime (vaccins, …).
Les déchets de cantine : les repas sont préparés sur place.
Pour les crèches de la Ville, un marché annuel de
fournitures a désigné Sodexho pour la livraison des
produits. Presque tous les fruits et légumes sont frais, la
viande est livrée sous vide ou surgelée. Une infirmière
(différente chaque mois) concocte les menus du mois, qui
seront identiques pour toutes les crèches, en tenant
compte des contraintes financières et du fait que certains
enfants ont des menus spéciaux. Ces infirmières ont suivi
des formations en diététique.
Quelques crèches seulement font correctement le tri PMC.
- Les homes :
Ici aussi, les repas se font sur place et il y a en outre la
livraison de repas à domicile. C’est l’économe qui fait les
menus et chaque produit est délivré par un fournisseur
différent !
L’aménagement d’un jardin potager, avec une production
sur place de produits frais ne s’avère pas rentable.
L’aspect récréatif n’est pas pris en considération car les
homes disposent d’animateurs pour assurer différentes
activités de détente pour les pensionnaires.
Les homes ne font pas le tri PMC, les bouteilles sont
consignées pour la plupart.
Si les seringues et autres aiguilles sont récoltées dans des
conteneurs spécifiques, les autres déchets médicaux
(pansements, matériel d’incontinence, etc.) finissent dans
les poubelles.
Conclusions :
Plusieurs pistes seront à explorer :
examiner la possibilité d’un projet pilote d’utilisation de
langes réutilisables dans une crèche,
- lors des déclarations de naissance, la Ville pourrait
offrir aux parents un bon d’achat pour des langes
réutilisables ou un kit « welcome pack baby »,
- encourager les mutuelles à inclure un kit de langes
réutilisables dans le cadeau de bienvenu bébé,
- l’utilisation de l’eau de pluie pour les sanitaires,
- la mise en place de panneaux solaires et de chauffeeau solaire sur les nouveaux bâtiments (c’est déjà
prévu pour le CPAS),
- idée supplémentaire : l’exemple de Jamie Oliver au
UK.
Ces projets peuvent être couverts à 100% par la Région
wallonne.
-
Il nous faut encore contacter l’ONE et nous attendons, soit
d’être invité à la réunion mensuelle des responsables de
crèches (Ville), soit d’avoir un retour d’information via Ann
CLOET, échevine.
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
crèches pilotes
53,5
formation des aspirants nursing ou
puériculture
55,3
welkom pack baby
59,4
encouragement de l'utilisation de l'eau
de pluie pour les sanitaires
77,1
Durant la présentation des résultats du sondage sur la
propreté à Mouscron auprès de 250 personnes réalisé par les
stewards durant les mois de mai et juin de cette année, des
remarques sont émises, notamment concernant l’accès à la
déchetterie. Nous savons que celui-ci est interdit aux
commerçants, malgré que ceux-ci paient aussi les taxes
communales. Nous leur faisons remarquer qu’ils bénéficient
quand même des services de nettoyage des rues et des
collectes sélectives.
Une représentante de la Petite Rue nous fait part des
problèmes de collectes, vu que la circulation y est désormais
interdite. Les sacs doivent être déposes à chacune des
extrémités. De plus, les magasins disposant de conteneurs
privés se plaignent du dépôt de déchets provenant de
commerces alentour … . Les commerçants déplorent aussi le
manque de poubelles de rues dans cette artère piétonne, et
dans la Ville en général.
En outre, nombre des participants ne sont pas d’accord avec
la cote de propreté donnée à Mouscron (5,7/10) lors du
sondage.
Au terme de la présentation, nous pouvons aborder le sujet
qui nous préoccupe, à savoir la production de déchets relative
à l’organisation de fêtes et les différentes filières d’aides
possibles pour les réduire ou les évacuer, éventuellement
financées par le nouveau plan.
Voici en vrac quelques types de déchets cités :
- des nappes,
- des tapis,
- des bouteilles,
- des caisses en carton et des encombrants, après une
brocante,
- des confettis,
- des déchets de cuisine,
- des bouteilles plastique, des canettes,
- des cordes, colsons, banderoles après une course
cycliste,
- des restes de paquets de frites,
- …
Il arrive aussi de plus en plus fréquemment que le traiteur
d’une fête soit amené à devoir emmener les déchets de la
fête !
Les filières d’aides possibles :
-
-
-
-
-
en ce qui concerne le problème des bouteilles, la Ville
pourrait mettre à disposition des bulles à verre mais en
général, les organisateurs font appel à un brasseur
(bouteilles consignées et surplus repris).
Certains organisateurs louent des toilettes mobiles. Et
pourquoi pas utiliser des toilettes « sèches » ? On
n’utilise pas d’eau et on récupère les excréments pour
en faire du compost (arrangement avec le fermier du
coin ?).
Préférer le gobelet réutilisable au verre jetable : une
caution encaissée à l’achat de la première
consommation (ou du billet d’entrée) sera restituée en
fin de soirée lorsque l’on rend son gobelet. Ce système
s’avère toutefois difficile car le mouscronnois fait la fête
différemment (système de « tournées »).
Faire l’essai de mise à disposition de conteneurs
spécifiques pour bouteilles et canettes dans un endroit
stratégique tel que la rue piétonne par exemple. L’idée
de l’ « alu-lotto », comme en Suisse, est à retenir : ce
système collecte les canettes en échange d’un ticket de
tombola … . Ce pays applique aussi des amendes
administratives pour jet de déchets.
Les canisites et sachets ramasse-crottes : le projet est
actuellement à l’étude. L’installation de ces canisites
demande cependant un gros investissement à l’achat
et à l’entretien.
Conclusions :
Si tous les acteurs présents sont sensibles à la question de la
propreté lors de l’organisation d’un événement et même si la
volonté existe, il reste que cela demande beaucoup d’énergie
et de moyens supplémentaires à mettre en œuvre.
Plusieurs pistes seront toutefois à explorer :
- pour optimaliser un tri correct des déchets, on pourrait
imaginer un système de tri mobile : un conteneur par
famille de déchet où sont triés séparément verre,
plastique et canettes, papier, … . Signaler clairement
ce que chacun peut accueillir. Les déchets de cuisine
serviront à nourrir les bêtes ou iront au compost.
Certains traiteurs reprennent les restes (moyennant
facturation), c’est aussi une preuve de la qualité du
service.
- La Ville pourrait faire l’acquisition de toilettes
« sèches » afin des les mettre à la disposition lors de
festivités de plein air. Projet pilote à envisager : les 24
Heures ?
- En ce qui concerne la récupération des gobelets, on
peut imaginer un système de « récompenses » mais il
faut prévoir la place et une ou plusieurs personnes qui
s’en occupent. Cela pourrait s’envisager dans le cadre
d’un job étudiant.
- La fête du « bœuf gras » pourrait aussi servir
d’exemple démonstratif pour initier un tri ou une
prévention des déchets… de verre, de cartons/papier et
de nourriture.
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
job étudiant "Fêtes Propres"
55,9
fêtes pilotes
57,6
toilettes sèches pour festivités
62,9
tri mobile
67,1
-
nouveaux locaux administratifs) ; de plus, il apparaît
qu’on y retrouve parfois aussi des encombrants ;
on déplore également le manque de poubelles
spécifiques pour les petits déchets : paquet de biscuit,
trognon de pomme, etc.
Dans les locaux de la Police locale :
- on pratique le tri du papier (les confidentiels sont
détruits), le tri des piles, le tri des consommables
d’impression ; la revue de presse et autres messages
personnels sont scannés et envoyés par courriel ;
- par contre, le tri PMC n’est pas proposé ;
- les déchets de cantine sont principalement des restes
de plats préparés.
Listes des différents déchets auxquels les acteurs sont
confrontés :
Au secrétariat communal et dans les bureaux de l’hôtel de
ville :
- chacun dispose, en principe, d’un bac à papier, mais
apparemment certains ne l’utilisent pas, ou mal ;
- chaque bureau devrait utiliser le sac bleu (PMC) pour
les bouteilles, canettes et autres Tetra pak mais cela
reste à prouver … ;
- les femmes d’entretien rassemblent le papier à la cave
de l’hôtel de ville mais il s’avère que l’endroit est trop
petit (un plus grand espace sera prévu dans les
Dans les écoles et les crèches communales :
- les repas sont servis par la société Dupont suivant un
marché de fournitures (ces repas sont identiques pour
les plaines de jeux) ;
- il y a entre 120 et 130 femmes de ménage pour les
écoles. Les produits d’entretien proviennent des
Ateliers communaux, sur base d’un O.S. (ordre de
service), pas de produits bio. ;
- certaines écoles font correctement le tri des déchets,
d’autres un peu moins ; il semblerait qu’il manque
quelques conteneurs, e. a. pour le papier ;
- la plupart des déchets alimentaires sont donnés pour
les animaux, le reste est jeté ;
- dans l’ensemble, le tri PMC (sacs bleus) semble bien
fonctionner.
Dans le service Propreté/Entretien de la Ville :
- les balayeurs de rue et les « Glutons » ne font pas le
tri.
Conclusions :
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
animation et communication sur les
"économies" au bureau
40,6
concours interservices Environnement
50,6
diffusion et réalisation d'un guide de
fournitures écologiques et de fournisseurs
locaux
52,3
éco-achats INFORMATIQUES
58,2
formation du personnel d'entretien
64,7
animation "rappel" sur le tri dans les
bureaux
65,9
Plusieurs projets pourraient se créer :
-
-
-
-
proposer une animation/rappel concernant le tri des
déchets dans tous les bureaux de l’Administration ;
proposer des animations spécifiques sur l’économie,
que ce soit celle du papier (utiliser le verso des feuilles
imprimées comme brouillon, faire des copies rectoverso, …), ou celle de l’énergie (éteindre les
ordinateurs, imprimantes, éclairages des pièces, …) ;
à l’achat de nouveau matériel informatique, choisir un
matériel moins énergivore, ou moins « papiervore »
(recto-verso automatique) : proposer une formation aux
utilisateurs ;
proposer une animation destinée au personnel
d’entretien sur l’utilisation de produits de nettoyage
respectueux de l’environnement ;
un concours « interservice » pourrait être lancé sur le
thème des économies ;
une recherche et un guide des fournitures de bureau
écologiques et économiques pourraient être proposés.
Comme le faisait remarquer le Secrétaire communal, c’est au
chef du service environnement à faire valoir et respecter
toutes ces normes pour les futurs bâtiments administratifs.
En jaune, les actions de communication
•
•
•
•
•
•
•
Présentation de l’expérience NORPAC par Monsieur
Bouche. Il s’agit d’une certification interne à
l’entreprise : le drapeau bleu. Ce drapeau est obtenu
par un chantier via des certificateurs internes et traite
de la propreté du chantier, de son intégration, de la
gestion des déchets, du bruit, etc. Il nécessite donc une
PLANIFICATION efficace du chantier et une
sensibilisation du personnel sous la responsabilité du
chef de chantier. La « carotte » pour le chef de chantier
est l’obtention d’une prime salariale…
Il serait intéressant d’élaborer un mini-guide de tri des
déchets « en local » en proposant les filières agréées
de traitement. Ce guide pourrait être disponible au
service Urbanisme.
A Estaimpuis, lors du lancement d’un chantier,
l’entrepreneur reçoit des sacs pour déchets ménagers
•
•
et des sacs bleus. Cela évite l’enterrement des déchets
sur le chantier.
Les grosses entreprises comme TRAMO valorisent un
maximum de déchets sur les chantiers même en
opérant un concassage.
Il reste un problème avec les « laitance » des camions
à béton. Il s’agit des résidus de nettoyage des cuves
qui se retrouvent à même le sol et pour lesquelles il n’y
a pas de traitement prévu. Chez NORPAC, ces
laitances sont récupérées et décantées sur chantier.
La certification iSO 14000 ou EMAS n’est pas une
garantie de traitement adéquat des déchets de
chantier…
Les chantiers engendrent pas mal de déchets de
plastique. La mise à disposition de sacs « à sac
plastique » (avec filière de traitement agréée) pourrait
éviter leur enterrement ou incinération.
Quid des gaines de câbles électriques?
On discute du site internet http://www.marcoconstruction.be/... Il pourrait être fait appel à cette
structure pour faire des formations.
Conclusions :
Voici les quelques idées qui découlent des discussions :
- guide « gestion et traitement des déchets de
construction à Mouscron »,
- formation « Marco » des chefs de chantiers,
- fourniture de sacs poubelles à déchets ménagers, PMC
et sacs plastiques lors du début d’un chantier,
- mise en application de la Charte « chantier propre ».
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
boîtes à cigarettes
45,3
formation "Marco" pour les chefs de
chantier
49,4
édition d'un guide de gestion des
déchets de construction à Mouscron
54,7
-
application de la Charte "Chantiers
Propres"
58,8
fourniture de sacs de tri pour les
chantiers
60
En jaune, les actions de communication
-
-
Aux A.L.E., on gère actuellement 350 personnes,
contre 500 avant l’instauration des « titre-service »,
dont des aide-ménagères et des jardiniers. Les « TitreService », quant à eux, emploient 60 aide-ménagères
pour environ 450 maisons. Leur structure est identique
à celle des A.L.E. Les 2 services n’offrent pas de
formations spécifiques mais seraient demandeurs.
Les produits de nettoyage : il s’avère que les aideménagères sont presque toujours confrontées aux
exigences de leurs employeurs, qui sont habitués à
« leurs » produits …
Les produits « bio » semblent encore difficiles à
trouver. On peut cependant s’en procurer sur Internet
mais aussi chez Di, Kruidvat, … à un prix raisonnable.
-
-
-
La gamme Ecover se vend chez Colruyt. De plus en
plus de sous-marques proposent des produits bio (Apta
chez InterMarché, etc.)
S’il s’agit de conduire une formation ou une initiation
pour les femmes de ménage, il existe 2 méthodes :
sous forme de jeu ou sous forme de cours. Il reste
néanmoins important de travailler sur leur expérience.
Il est possible de fabriquer soi-même ses produits
d’entretien.
Exemple de matériaux nettoyants et naturels : les noix
indiennes, le savon de Panama, le vinaigre, le
bicarbonate de soude,…
Qui dit nettoyage dit utilisation d’eau. Il faut privilégier
l’utilisation de l’eau de pluie.
Il est préférable d’utiliser PLUSIEURS lavettes avec 1
produit plutôt que plusieurs produits et 1 lavette…
Conclusions :
Plusieurs actions de prévention sont à envisager :
- animation à l’utilisation de produits respectueux de
l’environnement. Faire la distinction entre les produits
dits « bio », « écologique » ou de « fabrication
maison ». Ces derniers génèrent très peu de déchets
(on récupère toujours le même bidon) et sont
composés, entre autres, d’huiles essentielles telles
l’essence de citron qui désinfecte ou encore le titris
(arbre à thé) qui est un détachant. Julie Poncelet,
animatrice, réalise actuellement une brochure à ce
sujet et une collaboration pourrait s’envisager.
L’expérience aidant, plutôt que d’inculquer un savoir,
l’animation se présente sous la forme d’un jeu.
-
-
-
-
Animation sur l’utilisation rationnelle de l’eau. Christian
Duquesne, animateur à l’asbl Celles à Vie, maîtrise
parfaitement le sujet et on pourrait faire appel à ses
services pour l’animation.
Apéro « employé/employeur » : rencontre entre les
femmes de ménage et leur employeur et profiter de
l’occasion pour faire passer le message sur la
prévention et le bio.
Organiser une formation sur les produits cosmétiques
« bio » et par la même occasion, faire passer le
message pour la prévention et l’utilisation de produits
d’entretien bio.
Favoriser les recharges des produits d’entretien bio
comme Ecover…
Julie Poncelet (animatrice à l’asbl Celles à vie) nous fait
remarquer que les gens accrochent très vite lors des ateliers
de fabrication de produits (ils repartent avec un flacon après
l'animation) mais souvent lors de l'utilisation chez eux ou de la
fabrication d'un nouveau flacon, ils oublient un détail et alors
ils finissent par abandonner. Voilà pourquoi un bon guide et
même un suivi s'avère utile pour atteindre notre objectif:
réduire les déchets et encourager les comportements plus
respectueux de l'environnement.
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
rencontre "employeur/employé" - éconettoyage
52,9
animation et sensibilisation aux produits
écologiques de nettoyage et les systèmes
de recharge
58,8
animation et sensibilisation sur l'utilisation
rationnelle de l'eau
64,1
En rouge les actions prévues en 2009.
La discussion s’oriente directement vers les déchets de
cuisine :
- Dupont Restauration est une société française, implantée
aussi sur toute la Belgique (DRT), basée au M.I.M. (une
collecte des sacs bleus pourrait être intéressante sur le site du
MiM…).
Même si la plupart des activités de Dupont se déroulent en
dehors du MIM, monsieur Callens estime que des efforts
devraient être faits en matière de gestion des déchets. On
pourrait, entre autre, envisager le compostage des déchets de
cuisine … alors qu’actuellement, tous les déchets sont jetés
au conteneur. Notons que depuis quelques années, il est
interdit de donner les restes de repas aux cochons, pas plus
qu’à la S.P.A. (normes HaCCP).
Pareil pour les écoles, qui sont responsables de leurs déchets
de cantine (pas de reprise sale par Dupont).
En ce qui concerne les produits liquides : les bidons de lait (10
litres), les fûts plastique d’huile (5 et 10 litres), etc., sont jetés
au conteneur. Ceux qui sont livrés dans les cantines ou
ailleurs sont à charge du client. Les bidons métalliques des
huiles de friture sont également à charge du client, mais la
société se charge de la récupération des huiles usagées, via
un collecteur agréé.
- Hanssens Catering est basé à Gullegem. Les repas chauds
sont servis sur assiette et les restes reviennent chez
Hanssens, qui possède sa propre station d’épuration pour les
liquides. Les déchets solides sont enlevés par Van Heede.
Les 2 sociétés ont des demandes pour des repas spéciaux :
végétariens, musulmans, …, mais il s’avère que leur
réalisation demande beaucoup de contraintes liées à des
normes de traçabilité de la viande par exemple ou encore la
garantie « Allal ». En outre, ces repas spéciaux font l’objet de
commandes séparées, de livraison séparée, d’emballages
séparés et sont aussi cuisinés séparés ! Le résultat est qu’ils
sont aussi plus chers, ce qui est mal perçu.
Qu’en est-il des déchets à l’Institut Saint-Charles à
Dottignies ?
a) il n’y a pas beaucoup de déchets de cantine, les restes
étant repris par le traiteur Hanssens. Les repas chauds
(seulement une trentaine pour le secondaire) sont
principalement destinés au primaire (plus de 100 repas). Au
secondaire, les sandwichs sont plus à la mode et font l’objet
d’une commande quotidienne. Les déchets de ceux-ci sont
rassemblés par les éducateurs.
Les distributeurs de boissons et de friandises ayant été
supprimés, des carafes d’eau du robinet (servie dans des
verres en verre) sont proposées aux élèves à l’heure de table.
Les élèves ramènent leur collation. Un essai de distributeur de
yoghourt (Danone) n’a pas fonctionné.
b) Saint-Charles Dottignies n’a pas de politique pour les
fournitures scolaires : le journal de classe est fourni par
l’école, le papier recyclé n’est plus utilisé car il « bourre » les
imprimantes.
Les photocopies : on essaie de limiter leur nombre et de faire
le plus possible des recto-verso. On a d’ailleurs réintroduit le
manuel scolaire, mais en petite quantité car leur prix de
location serait trop élevé.
Les jardins de l’école sont entretenus par les élèves de
l’Institut Le Tremplin. Les déchets verts sont enlevés par un
service de la Ville. L’essai d’un compost a été abandonné
(rats, proximité de la crèche, …).
Le tri des déchets : chaque semaine, 1 classe est chargée de
ramasser les déchets et de les trier, mais le tri n’est pas
toujours correct. Chaque classe possède son bac à papier. Ce
papier est acheminé 1 fois par mois à la ferme des jeunes.
La chef d’atelier proposera aux garçons de 3ème
professionnelle de fabriquer des poubelles pour l’école (une
variante aux travaux ménagers qui ne plaisent pas toujours à
la gente masculine).
c) Lors de ses animations scolaires, Christophe est interpellé
par la quantité impressionnante de déchets alimentaires dans
les poubelles (des fruits non entamés, des paquets de
biscuits, des tartines, des demi baguettes), de même que des
bouteilles encore à moitié pleines dans les sacs PMC.
Conclusions :
Voici les projets à explorer :
- si l’idée d’une unité de compostage au M.I.M. ne paraît
pas réalisable, on pourrait toutefois mettre à la
disposition des commerçants des poubelles spécifiques
pour le tri des déchets et faire passer le camion PMC
sur le site. Une bulle à verre pourrait aussi être placée
au MIM, à l’essai.
- La Cellule Environnement pourrait donner en prêt des
gobelets réutilisables pour les cantines scolaires ainsi
que des « cubis » ou carafes à eau du robinet….
Attention cependant aux normes exigées par l’AFSCA
(pas de griffes, pas de rayures dans la vaisselle).
- Inciter à l’achat de fournitures scolaires écologiques,
dès le primaire.
- Proposer la distribution de journaux de classe en papier
recyclé.
- Inciter à l’utilisation de papier recyclé, non blanchi.
Actuellement on trouve sur le marché des papiers
conçus pour imprimantes. Limiter les photocopies, faire
du recto-verso. Utiliser le verso des feuilles imprimées
comme brouillon.
- Généraliser l’installation de fontaine à eau dans les
écoles en lieu et place des distributeurs de canettes.
- Idée de nom de campagne : croisade contre les
déchets.
- Relayer les campagnes de COREN pour le secondaire.
- Proposer une réflexion sur la rédaction des cahiers de
charges des cantines ou des fournitures de sandwich…
-
Remettre au goût du jour un système de location –
revente des manuels scolaires.
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
production et vente d'un agenda scolaire ou
journal de classe mouscronnois écologique
57,1
relais COREN pour le secondaire
57,6
guide des achats de fournitures écologiques
58,8
incitation à l'utilisation des manuels scolaires et
organisation de la revente
réflexion sur la rédaction des cahiers des
charges pour fournitures ou repas (cantine
scolaire)
information sur l'utilisation du papier, les
imprimantes et les photocopieuses
58,8
58,8
60
gobelets réutilisables, gourdes, boîtes à tartines,
carafes, etc.
67,1
campagne "Croisade contre les déchets"
68,8
un distributeur contre une fontaine à eau
71,2
En jaune, les actions de communication
-
magasin (affiches). Les sacs seraient facturés par la
suite, en cas d’oubli.
Une autre solution : l’achat groupé de sacs jetables,
mais BIO (pulpe de maïs, papier) également
imprimables comme les sacs réutilisables. Dans ce
cas, on peut imaginer des sacs de différentes tailles.
Facturer le sac, ce qui inciterait le client à amener son
sac.
Autres propositions :
Une autre solution de prévention de déchets, mais qui ne
s’applique pas à tous les commerces, est l’utilisation de boîtes
de type « Tupperwaere ». Il existe actuellement des boîtes
modulables. Le client achète une ou plusieurs boîtes et revient
avec SA boîte propre. Ce système se pratique déjà en
Flandre, dans certaines boucheries.
Voici les actions de prévention et de sensibilisation qui seront
proposées aux commerçants. Une coopération avec l’UCM
s’impose (liste des membres) et notamment avec le groupe
« environnement », au niveau national. Des actions seront
menées également durant les journées « braderie ».
L’idée serait de faire signer par les commerçants une charte et
de leur attribuer un label « commerçant propre », par
exemple, qu’ils mettraient en évidence.
Propositions pour la charte :
- achat groupé entre commerçants de sacs réutilisables.
Chaque commerçant pourrait le faire imprimer d’un
côté alors que l’autre face reprendrait le logo des
participants. Le commerçant distribuerait ce sac à ses
clients en insistant de le prendre à chaque passage au
Edition d’un guide sur la gestion des déchets à Mouscron, à
l’attention des commerçants. En effet, la plupart de ceux-ci
font appel à des collecteurs privés pour la vidange de leurs
conteneurs, mais il s’avère que les déchets ne sont pas triés
(alors que les commerçants bénéficient aussi de la collecte
des PMC par exemple). Ce guide pourrait donc être financé et
distribué par ces collecteurs afin de diffuser le message du tri.
Augmenter le nombre de poubelles de rue autour des
commerces et améliorer leur gestion.
Faire l’essai de poubelles spécifiques pour le papier et pour
les canettes (système coûteux).
Les différents commerces :
-
-
boucheries : sacs réutilisables ou jetables bio et boîtes
boulangeries, pâtisseries, chocolatiers : sacs en papier
de différentes tailles
cosmétique,
habillement,
maroquinerie :
sacs
réutilisables ou jetables bio, voir en papier de
différentes tailles (pour les petits articles comme le
parfum, par exemple)
épiceries, crémeries : sacs réutilisables et boîtes
fruits et légumes : sacs réutilisables
pharmacies : petits sacs jetables bio (+ moyens)
bijouterie : sacs jetables bio ou en papier de différents
formats
téléphonie, électronique : sacs jetables bio ou en papier
fleuristes : sacs papier
horeca : cafés, sandwicheries, friteries, pitas, petite
restauration, … : sacs jetables bio ou en papier
imprimés avec un message pour la propreté : plusieurs
actions spécifiques seront menées pour ce genre de
commerces, surtout axées sur le tri et la prévention des
déchets de cuisine, la propreté (autour des friteries, par
exemple), l’utilisation de bouteilles en verre, …
Espérons que la plupart des commerçants seront réceptifs
aux actions pour le respect et la sauvegarde de notre
environnement que nous allons leur proposer.
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
boîtes "curver"
42,3
poubelles de rue pour le TRI "type monsieur
Mange-tout"
57,6
sacs réutilisables ou sacs bio: centrale d'achat
et de vente
60,6
action "FRITERIES"
62,3
Pas moins de 3 expositions par an y sont organisées. Les
exposants (au nombre de +/- 500) viennent avec leurs cages ;
l’exposition génère donc très peu de déchets, hormis de la
paille et quelques excréments qui sont acheminés vers la
déchetterie.
Si la loi impose le clos d’équarrissage pour les cadavres
d’animaux, les animaux morts au Petit Elevage sont jetés à la
déchetterie. Notons qu’il y en a très peu.
La plupart des éleveurs font du compost. Le Petit Elevage est
d’ailleurs en étroite relation avec le Cercle Royal Horticole
(conférences communes, compostage, …).
La nourriture, qui est composée pour l’essentiel de granulés,
est achetée en sacs en papier en grande quantité. Ces sacs
servent d’ailleurs à évacuer la paille des expositions.
Le Petit Elevage de la Main compte une centaine de membres
actifs. C’est un élevage d’animaux de basse-cour, du plus
petit au plus grand, de races pures et de races en voie de
disparition, situé à Dottignies. Tous les déchets liés à leur
activité sont compostés.
Toute vente d’un animal est accompagnée d’une initiation
(sous forme de conférence lors des expositions). Les
responsables de l’association insistent sur la responsabilité
qu’entraîne l’adoption d’un animal : le choix du logement (type
de cage, dimensions, …), la nourriture appropriée, les soins
quotidiens, ….
L’Union Canine Mouscronnoise compte entre 120 et 150
membres. L’association est établie à la rue du Labyrinthe à
Mouscron. Si l’accent est mis sur l’importance du contact avec
les gens lors des formations de moniteurs, aucune information
n’est donnée en rapport avec les déchets que génèrent les
animaux, à savoir leurs excréments. Des sachets ramassecrottes sont toutefois distribués lors de séances d’obéissance.
C’est l’Union Canine Mouscronnoise qui organise l’Exposition
Canine au Centr’Expo. La prochaine aura lieu les 24 et 25
janvier 2009. Elle attire environ 3.000 visiteurs, mais là
encore, aucune information n’est relayée quant aux déchets
d’excréments.
Les éventuels cadavres sont repris par le vétérinaire.
L’un des responsables de l’Union Canine possède aussi un
élevage de chiens. Toutes les litières sont jetées à la
déchetterie. A l’achat d’un chien, un dossier complet fourni par
l’AFSCA suit l’animal (traçabilité). A partir du 01er janvier 2009,
la Fondation St Hubert exigera en plus les analyses ADN
d’une nichée (père, mère et un chiot au hasard). La Fondation
projette d’élargir ces analyses à toute la nichée.
Selon l’Inspecteur de la Police locale, le problème des
déjections canines est récurent, surtout en zone frontalière.
Les espaces verts et terrains de sport sont les plus exposés
et très peu de propriétaires de chiens ramassent les
« cadeaux » de leur animal. Pareil sur les trottoirs, sauf au
Centre Ville, semble-t-il.
L’essai de canisites n’a pas fonctionné, car ils ne sont pas
nettoyés, faute de personnel. La distribution gratuite de
sachets spécifiques lors du paiement de la taxe « chiens » est
à l’étude au niveau communal.
Il apparaît également que les nuisances dues aux excréments
ne proviennent pas uniquement de la race canine ! En effet, il
semblerait que les déjections des chats et autres pigeons
soient plus ennuyeuses encore (jardin, potager, terrasse,
plate-forme, graviers, …). Il n’existe cependant pas de
réglementation spécifique pour ce type d’animaux et les
produits répulsifs sont, pour la plupart d’entre eux, inefficaces.
Conclusions :
Les actions seront essentiellement de type « prévention ».
Voici les propositions :
- distribution de folders aux exposants et aux visiteurs de
l’exposition canine avec des messages de propreté, le
rappel des sanctions encourues (35 € l’amende), … +
stand spécifique,
- avec l’aide des stewards, contrôle accru sur et autour
du site de l’expo, verbalisation éventuelle,
-
-
distribution de sachets ramasse-crottes,
partenariat avec Royal Canin, sponsor de l’exposition
canine : faire passer un message de propreté et de
prévention via les sacs de nourriture (sacs moins épais,
en papier, recyclables ou biodégradables, …),
mise au point d’un plan de gestion des espèces
invasives : pigeons, chats, corbeaux, … . Implantations
de pigeonniers dans les quartiers en coopération avec
les « nourrisseurs » et effort de capture annuelle (en
entre-saison). Campagne de capture et de stérilisation
de chats errants.
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
plan de gestion des espèces invasives :
pigeons, chats, etc.
57,6
contrôles ciblés dans les parcs
70,6
folder, stand et sacs à crottes
77,1
En rouge les actions prévues en 2009.
Les camps CRIE ont leur coin compost. Les achats pour le
camp s’effectuent chez Colruyt. Lors des 2 derniers, une
expérience assez insolite a été tentée, à savoir la cuisine
végétarienne, alternative à la consommation de viande. Elle
aura permis aux enfants de goûter des produits inconnus. Les
recettes ont été tirées en grande partie d’un livre de cuisine
bio.
Autre animation originale : une soirée sans électricité, qui a
incontestablement marqué les esprits et fait grande
impression. Les repas sont préparés sur un feu de bois et le
chalet est éclairé uniquement à la lueur de bougies. Les
gamins s’en souviennent encore …
Au CRIE (Centre Régional d’Initiation à l’Environnement), les
courriers destinés aux écoles ou pour les camps diffusent un
message de réflexion sur la question des déchets. Les
classes qui restent toute une journée au CRIE ont parfois des
difficultés avec le tri, d’où l’idée de customiser les poubelles,
le tri devient donc visuel.
Le CRIE a fait l’acquisition de pas mal de malles de jeux.
Pour les camps, on insiste sur la nécessité d’apporter la boîte
à tartine et la gourde. Les animateurs n’imposent rien sur la
gestion des déchets lors d’un camp. Cependant, dès le 1er
jour, ils s’accordent un moment de réflexion quant à la mise
en place d’un règlement pour le camp et notamment sur la
question du tri des déchets. Chacun apporte sa solution et le
résultat est assez efficace.
Les autres réflexions en vrac :
- adapter à nos mouvements de jeunesse le guide édité
par la Région wallonne ;
- donner des formations « déchets » aux mouvements de
jeunes ;
- campagne d’aide sur la prévention des déchets aux
Fédérations ;
- acheter des produits locaux lors de camps : un
remboursement est possible par l’ORPAH sur
présentation des tickets, mais le système paraît assez
fastidieux ;
- organiser des journées « parrainage », non pas aux km
parcourus mais au kg de déchets ramassés ;
- achats en vrac : peser les denrées une à une et
étiqueter ; mettre ensuite tous les produits dans un seul
sachet en y apposant les différentes étiquettes ;
- proposer des actions dans le cadre du conseil des
enfants : le sujet des déchets y est fréquemment
abordé ;
-
animation de construction de poubelles personnalisées,
rigolotes, par les enfants et les ados ;
….
Conclusions :
Voici les projets qui pourraient être concrétisés :
- réalisation d’un guide du Camp vert (conseils, jeux,
idées, recettes, etc.) et formations à l’attention des
animateurs et des intendants ;
- fourniture de poubelles et d’outils de prévention des
déchets pour les camps ;
- collations collectives de type « Auberge espagnole » :
les enfants apportent, chacun leur tour, la collation pour
tous les enfants (encourager l’achat en vrac) ;
- nettoyage de Printemps et journée « parrainée » à
caractère environnemental (rémunération à la quantité
de déchets ramassés) ;
- fourniture de poubelles de tri aux mouvements de
jeunes et concours de « tuning » (personnalisation) des
poubelles ;
- achat et mise à disposition via le service jeunesse de
malles de jeux ;
- réinstaurer l’utilisation de la gamelle durable ;
- proposer des fontaines à eau dans les salles de sport
pour remplacer les bouteilles ou proposer des
gourdes ;
- salon « Troc Sport » où on pourrait revendre ou
échanger les équipements sportifs en bon état ou dont
on n’a plus l’usage ;
- ….
Les projets plébiscités :
titres d'action
%
guide du camp VERT et
micro-formation
51,8
collation "Auberge
espagnole"
53,5
gamellle
55,9
pimp my bin
57,1
mise à disposition de
malles de jeux
57,1
aide pour un camp
vert
58,8
salon su Sport et troc
Sport
marche parrainée UTILE
& nettoyage de
printemps
fontaine d'eau dans les
halls sportifs ou les
gourdes sportives
En rouge les actions prévues en 2009.
61,2
65,3
69,4
ANNEXES :
Vous trouverez en annexe du présent document :
- le powerpoint de présentation illustré du
« Prév’Action »
- le fichier Excel reprenant l’entièreté des fiches projet
projet