Wallen, le retour ?

Wallen, le retour ?
Qu’est devenue Wallen? C‘est la question que le public s’est posée depuis la disparition de la
chanteuse de la scène musicale française. En effet, son dernier album remonte à 2008 avec « Miséricorde »
qui n’a pas vraiment décollé dans le classement du Top Albums France. Malgré la présence de
son mari et rappeur Abd Al Malik, l’album est passé sous silence, et la chanteuse a préféré se
concentrer sur sa vie privée et l’éducation de ses enfants. Wallen est, cependant, de retour
mais sur grand écran cette fois-ci avec le film
« Qu’Allah bénisse la France »
qui raconte la vie de son Abd Al Malik et sa rencontre avec ce dernier. A l’occasion de ce film,
la chanteuse écrit certaines des chansons qui figurent dans la bande son. Sur sa page
facebook, la chanteuse annonce la sortie d’un nouvel album, inspiré de l’histoire du film.
De son vrai nom Nawell, la chanteuse est née en 1978 dans la banlieue parisienne à
Saint-Denis, de parents marocains originaires de la ville d’Oujda. Elle grandit dans une famille
de huit frères et sœurs, dans un milieu modeste, mais les parents de Nawell prennent soin de
leur inculquer les valeurs attachées à leur culture marocaine. Le travail, la persévérance, et
faire en sorte de réussir dans sa vie sont les bases de l’éducation que la jeune fille a reçue de
la part de ses parents. La musique fait partie du quotidien de Nawell avec des grands frères et
sœurs qui jouaient d’instruments classiques comme, le violon, le banjo et la guitare. Elle-même
est initiée très jeune à la musique classique par ses parents qui l’inscrivent au conservatoire où
elle apprend le violon. Malgré son don pour celui-ci, Nawell est aussi passionnée de chant. A
l’adolescence, elle découvre le funk, le hip-hop et le R&B. Elle décide de s’y consacrer
pleinement bien que ce genre, à l’époque, soit peu présent sur la scène française. Elle
commence alors par se produire sur l’émission « Wake Up » de la radio TSF en chantant des
jingles et en se produisant sur des scènes locales.
Une chanteuse engagée.
En 1996, Wallen rencontre le producteur Sulee B Wax. Tombé sous le charme de sa voix, il la
prend sous son aile et décide de s’occuper de sa carrière. A seulement dix-huit ans, Nawell va
être propulsée par son agent qui tente d’en faire la version française de la chanteuse
américaine Aaliyah. Devenue Wallen, elle commence par participer à diverses compilations tout
en poursuivant ses études universitaires qu'elle finit par abandonner pour se concentrer sur sa
carrière musicale. Son premier titre, « Je ne pleure pas », sort en 1998 sur la compilation du
disque R&B 24 Carats. L’année suivante, elle participe avec la chanson
« Sous mes pas »
au projet Indigo, mais c’est sa collaboration avec les DJ’s Kost et Goldfinger sur Double Face 3
qui lance sa carrière. Elle y interprète
« La Quête du soufre »
, qui se fait particulièrement remarquer des producteurs et interprètes, notamment Shurik’N,
membre du célèbre groupe de rap marseillais IAM qui l’invite en 2001 sur le duo «
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Wallen, le retour ?
Celle qui a dit non ».
En 2002, Wallen poursuit son ascension des classements en duo avec le rappeur américain
Usher pour un remix de
« U Got It Bad »
qui sera couronné d’un grand succès. Wallen est également une jeune femme engagée à
travers ses textes, elle dénonce notamment le racisme et l’injustice sociale. Elle participe ainsi
au titre
« Sachons dire non - La lutte est en marche » (2002).
Après la sortie de son deuxième album en 2004
« Avoir La Vie Devant Soi »,
et sa rencontre avec le rappeur Abd Al Malik, Wallen commence déjà à se faire plus discrète et
décide de se consacrer à sa vie personnelle. C’est avec la sortie prochaine du film
« Qu’Allah bénisse la France »
que la chanteuse compte refaire son come-back sur scène.
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