Les matériels d`astronomie - Cap Astro
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Les matériels d`astronomie - Cap Astro
Les matériels d’astronomie 1. L’œil Depuis toujours, notre œil est un « instrument astronomique » performant. En effet, à l’œil nu, nous pouvons voir près de 6000 étoiles jusqu’à magnitude 6,5, voire 7 dans des endroits bien sombre (en altitude, sur des îles comme aux Canaries ou à Hawaï). Les observateurs de la préhistoire ainsi que les astronomes de l’antiquité ne possédaient pas d’instrument d’observation, seulement de rudimentaires instruments de mesure, et cela ne les a pas empêché de faire des découvertes importantes comme par exemple d’établir un calendrier, calculer le cycle des éclipses, repérer les planètes, calculer le diamètre de la Terre, de la Lune et la distance qui les sépare. Le principe de fonctionnement de l'œil est très simple : une lentille convergente, le cristallin, crée une image sur la rétine qui la converti en impulsions électriques que le nerf optique achemine au cerveau. La focalisation des rayons sur la rétine est assurée par la variation de la courbure du cristallin. Pour percevoir nettement le point lumineux, les rayons lumineux doivent se projetter en un point précis sur la rétine par le phénomène de réfraction. La distance focale est la distance entre le centre de la lentille (centre de la cornée dans ce cas) et le foyer (point sur la rétine), c'est-à-dire l'endroit où convergent les rayons lumineux Association CAP ASTRO Page 1 2. Les caractéristiques importantes des instruments d’astronomie LE DIAMÈTRE Il correspond à la dimension de l’objectif ou du miroir primaire. C’est lui qui conditionne la quantité de lumière qui va rentrer dans l’instrument et par conséquent dans notre œil, ou dans le capteur photographique. LA DISTANCE FOCALE Il s’agit de la distance qui sépare le centre de la lentille ou de la surface du miroir et du point appelé foyer image. Celui-ci étant le point de convergence des rayons lumineux. Elle entre pour partie dans la puissance de grossissement de l’instrument. Plus la distance focale est grande, plus le grossissement est grand. LE RAPPORT F/D C’est le rapport de deux grandeurs : la focale (F) et le diamètre de l’instrument (D). Ce rapport nous indique la luminosité de l’instrument, sa capacité à voir les faibles luminosités. De manière générale, un rapport F/D faible indique un instrument adapté à l’observation du ciel profond, car très lumineux ; à contrario, un rapport F/D important est plutôt préconisé pour l’observation planétaire. Rapport F/D <6 6 < < 10 > 10 Destiné à Ciel profond Ciel profond et planétaire Planétaire LE POUVOIR SEPARATEUR C’est l’aptitude à discerner de fins détails sur une surface (pour la Lune par exemple) ou à dissocier deux étoiles très proches l’une de l’autre. Il s’exprime en seconde d’arc (on écrit ‘’). Cette notion est à mettre en relation avec la turbulence atmosphérique. Pour comprendre ce qu'est la turbulence atmosphérique, il suffit de se remémorer la vision d'une route l'été : le sol constituant cette route libère une grande quantité de chaleur et vient "troubler" l'atmosphère, ce qui empêche de bien distinguer les détails d'une voiture arrivant en face par exemple. C'est cela la turbulence. Les couches d'air soumises à de fortes chaleurs bougent énormément et se comportent alors comme des lentilles qui viennent déformées l'incidence des rayons lumineux. En astronomie, la turbulence joue un rôle non négligeable dans la perturbation des images. Un ciel exempt de turbulences, par grand froid par exemple, ou lorsque la chaleur résiduelle contenue dans le sol s'est échappée, donnera des images bien plus nettes. LE GROSSISSEMENT Il se détermine par le rapport des distances focales de l’objectif (ou de l’instrument) et de l’oculaire. Il varie selon l’oculaire choisi. En théorie, rien n'empêche d'obtenir de très forts grossissements, surtout si l'instrument possède une grande longueur focale sauf que l’on est très souvent limités par les effets de la turbulence (expliqué plus haut). En conclusion, mieux vaut une petite image nette qu’une grosse image floue. Association CAP ASTRO Page 2 3. Les jumelles Les jumelles sont un instrument d’astronomie, tout comme les lunettes et les télescopes, pour arpenter le ciel et découvrir de vastes champs d’étoiles et de gaz. Leur encombrement réduit, ainsi que leur luminosité importante alliée à la vision binoculaire, les rendent très confortables à utiliser. Il existe deux systèmes de montage de prismes. Les différences entre les deux systèmes sont les suivantes : L'emplacement des prismes dans les cages à prismes et par conséquent par la forme de la paire de jumelle. Le dispositif de mise au point est différent : o Sur les modèles à prismes de Porro, celui-ci est externe et la mise au point se fait par le déplacement des oculaires dans l'axe optique ; o Sur les jumelles à prismes en toit, ce dispositif est différent par le fait que les oculaires ne se déplacent pas. Il s'agit d'un déplacement d'un groupe de lentilles situées à l'intérieur du corps de la jumelle. LES JUMELLES A PRISMES DE PORRO Elles sont constituées d’un système fiable et simple à monter, inventé par l’italien Ignazio Porro au 19ème siècle : deux jeux de prismes se font face, qui permettent d’augmenter la longueur focale sans modifier l’aspect des jumelles. LES JUMELLES A PRISMES EN TOIT Ce système permet la transmission de la lumière de manière quasi-linéaire. Le volume de l’instrument est plus réduit et en fait un instrument plus maniable. L’avantage d’être compact permet d’avoir une meilleure transmission lumineuse et linéaire. Association CAP ASTRO Page 3 CARACTERISTIQUES OPTIQUES Le grossissement : Il correspond au rapport entre la taille d'un objet observé à l'œil nu et celle d'un objet observé avec des jumelles. C'est le premier chiffre des dénominations 4x21, 8x25, 8x50, 10x30… qui caractérise le degré de rapprochement apparent du sujet d'observation. Par exemple, un objet observé avec des jumelles à grossissement 10x semblera 10 fois plus grand qu'à l'œil nu. Exemple de grossissement Le diamètre de l’objectif : Le 2ème chiffre des dénominations 8x25, 8x42, 12X50, 16x50… caractérise le diamètre de l'objectif exprimé en millimètres. Plus l'objectif est grand, plus il y a de lumière recueillie, plus l'image est lumineuse. Le champ de vision : Les fabricants expriment souvent le champ des jumelles en un nombre de mètres à 1000 mètres. Par exemple, un champ de 123 m à 1000 m. On l'exprime aussi en degrés (angle de visée), ainsi le champ de 123 m correspond à un champ visuel de 7 degrés. Le rapport entre mètres à 1000 mètres et degrés est constant : 1° = 17,4 m. Champ visuel réel Il s'agit du champ angulaire observé et calculé à partir du centre des objectifs des jumelles, il est donné par le constructeur en degrés (par exemple 3,5°). Plus le grossissement est faible, plus le champ visuel réel est large, et inversement, un grossissement plus fort donne un champ visuel plus étroit. Par conséquent, les champs visuels réels de jumelles à grossissement différent ne sont pas comparables. Association CAP ASTRO Page 4 Champ visuel apparent Le champ visuel apparent s'obtient en multipliant le champ visuel réel par le grossissement. Par exemple, si des jumelles à grossissement 16x ont un champ visuel réel de 3,5°, leur champ visuel apparent est de 56°. Cette valeur correspond au champ visuel effectivement observable dans les jumelles. Le diamètre de la pupille de sortie : Aussi appelé cercle oculaire, c’est le point lumineux rond que l’on observe lorsque l’on tient les jumelles à bout de bras et qui représente le diamètre en millimètres de l’image de l’objectif donnée par l’oculaire. Il est défini par le rapport : "diamètre des objectifs divisé par le grossissement". L'idéal est que ce diamètre soit égal à celui de la pupille de l'œil. Par exemple sur une jumelle 7x50, le diamètre de la pupille de sortie sera de : 50÷7 = 7,1 mm. La pupille de l'œil humain s'ouvrant de 2 à 3 mm maximum en plein jour, les pupilles de sortie des jumelles devraient mesurer 3 mm environ pour une utilisation dans les mêmes conditions. Ø de la pupille de sortie : 2,9 mm Ø de la pupille de l'oeil : 2 à 3 mm De nuit, les pupilles se dilatent afin de permettre de mieux voir. Il faut cependant un bon quart d'heure pour que les yeux soient dilatés au maximum. Cette dilatation des pupilles devient de plus en plus difficile avec l'âge, la pupille étant moins souple. Après 15 minutes dans l'obscurité : Âge Ø de la pupille > 30 ans 6 à 7 mm 30 à 50 ans 5 à 6 mm < 50 ans 4 à 5 mm La nuit par contre, nos pupilles se dilatent jusqu'à 7 mm dans l'obscurité, une pupille de sortie d'environ 3 mm ne transmettra pas suffisamment de lumière, ce qui rendra l'image sombre. Ø de la pupille de sortie : 2,9 mm Ø de la pupille de l'œil : 7 mm Association CAP ASTRO Page 5 Les jumelles destinées à un usage nocturne doivent donc être dotées de larges pupilles de sortie ce qui les rend malheureusement plus lourdes et plus encombrantes. Ø de la pupille de sortie : 7,1 mm Ø de la pupille de l'œil : 7 mm 4. La lunette astronomique Précurseur du télescope, la lunette astronomique a été conçue en Hollande vers 1608. On en attribue l'invention à l'opticien hollandais Hans Lippershey. Mais c'est en 1609 que l'astronome italien Galilée présenta la première lunette astronomique. Son confrère allemand Johannes Kepler en perfectionna le principe, en proposant une formule optique à deux lentilles convexes. Les instruments d'observation astronomique sont généralement constitués de deux systèmes optiques complémentaires : l'objectif et l'oculaire. La lunette est l'instrument astronomique le plus ancien : il comporte un objectif formant l'image dans le plan focal. Cet objectif est formé de deux lentilles collées : une lentille convergente et une lentille divergente de façon à optimiser, pour une longueur d'onde définie, la concentration de lumière dans le plan focal (une lentille unique forme des images pour chaque longueur d'onde dans des plans focaux différents puisqu'on fait appel à la réfraction des rayons lumineux dans le verre). Les lunettes n'ont pas pu dépasser un diamètre d'un mètre pour des raisons techniques. La position du plan focal par rapport à l'objectif dépend de la longueur d'onde de la radiation considérée. Une deuxième lentille -divergente- doit être accolée à la première pour limiter cet effet. 5. Le télescope En 1663, le mathématicien écossais James Gregory fut le premier à proposer la formule du télescope, le mathématicien et physicien anglais Isaac Newton en construisit une première version en 1671. Dans ce type d'instrument, la lumière réfléchie par le miroir primaire concave doit être amenée à une position d'observation, en dessous ou sur le côté de l'instrument. Henry Draper, l'un des tout premiers Association CAP ASTRO Page 6 astronomes américains à construire un télescope, utilisera deux siècles plus tard un prisme à réflexion totale au lieu du miroir plan du télescope de Newton. Le pionnier fut le télescope de 2,54 m de diamètre de l'Observatoire du mont Wilson, en Californie : demeuré célèbre pour avoir servi dans les années 1920 aux travaux de l'astronome américain Edwin Hubble, son utilisation cessa de 1985 à 1992 sous l'effet, de pressions financières. La conception du télescope de Keck marque une innovation importante : la surface réfléchissante de l'instrument est composée d'une mosaïque de trente-six miroirs hexagonaux, tous orientables individuellement grâce à trois vérins. Elle équivaut à un miroir primaire de 10 m de diamètre, sans en avoir le poids. Des techniques dites d'optique active permettent de jouer en temps réel sur les vérins pour optimiser le profil de la surface réfléchissante totale. Autre instrument remarquable, le Very Large Telescope (VLT), possède quatre miroirs de 8.20 m, est situé au Chili, au sommet du Cerro Paranal, à 2600 m d'altitude. Il a été équipé en 2002 du système Naos lui permettant d'être 2 fois plus précis que le télescope spatial Hubble. PRINCIPE OPTIQUE DES TÉLESCOPES DE NEWTON La principale différence entre le télescope et la lunette astronomique réside dans leur principe optique : le télescope de type Newton est constitué d'un miroir concave (ou parabolique) placé au fond d'un tube, qui réfléchi et concentre la lumière vers un second miroir incliné à 45°, dit secondaire, qui la renvoie vers l'oculaire. Le miroir parabolique de ce type de télescope, fournit une image parfaite d’un point infiniment éloigné de son axe. Dès qu’on s’écarte de l’axe, on constate l’apparition d’aberrations, en particulier un « phénomène de coma ». Le télescope de Newton est un instrument relativement universel car il peut être employé efficacement pour les divers types d’observations. Cependant on peut critiquer la courte distance focale de cet instrument, peu propice aux forts grossissements nécessaires pour l’observation des planètes ou des étoiles doubles. PRINCIPE OPTIQUE DU TÉLESCOPE SCHMIDT-CASSEGRAIN C’est un dispositif optique, composé de deux miroirs, un miroir primaire concave sphérique et un miroir secondaire convexe hyperbolique, ainsi que d’une lentille appelée « lame de Schmidt ». Cette lentille est placée à l’entrée du télescope pour corriger les aberrations sphériques engendrées par le miroir primaire. Association CAP ASTRO Page 7 Le support du miroir secondaire est fixé sur la lame de fermeture. Cette disposition évite les tiges métalliques nécessaires sur les autres dispositifs et qui génèrent les aigrettes de diffraction sur l’image des étoiles brillantes. PRINCIPE OPTIQUE DE TÉLESCOPE MAKSUTOV-CASSEGRAIN C’est un télescope avec une lame de Schmidt spéciale, construit par Dmitri Dmitrievich Maksutov (astronome et opticien russe). La lame, ainsi réalisée, est un ménisque de puissance nulle dont l’aberration de sphéricité compense celle du miroir. La lame de Maksutov est beaucoup plus épaisse que celle de Schmidt, elle est aussi beaucoup plus lourde. Hormis cet aspect, la combinaison de Maksutov possède des propriétés semblables à celle de Schmidt. 6. La monture La monture est la partie mobile qui supporte et permet d’orienter l’instrument. Il en existe trois types principaux : MONTURE EQUATORIALE La monture équatoriale est constituée principalement d'un axe, dit axe polaire, qui porte l'instrument d'observation (souvent au moyen d'une fourche). Cet axe est gradué en heures (0-24). Un deuxième axe, perpendiculaire à l'axe polaire, est appelé axe des déclinaisons. Il est gradué en degrés (+90 à -90°). Association CAP ASTRO Page 8 Pour être opérationnelle, la monture équatoriale nécessite un réglage appelé mise en station. L'inclinaison par rapport à l'horizontale doit correspondre à la latitude du site. L'orientation doit se faire vers le Nord. Schéma de principe Monture équatoriale Lorsque la monture est mise en station, l'axe polaire doit pointer vers le pôle céleste qui se trouve à trois quarts de degré de l'étoile polaire dans l'hémisphère nord. Cela signifie que l'axe polaire de la monture est parallèle à l'axe de rotation de la Terre. Ainsi, la rotation de l'instrument autour de cet axe permet de suivre l'ascension droite de la sphère céleste, et la rotation autour de l'autre axe change la déclinaison. Un moteur électrique entraîne l'axe polaire en rotation, à la vitesse de 1 tour par 24 heures (en fait 23 h 56 min 4 sec). MONTURE AZIMUTALE C’est une monture simple équipant les lunettes astronomiques. Elle comporte un axe d’azimut (axe vertical) et un axe de hauteur (axe horizontal). Cette disposition permet d’orienter facilement l’instrument de visée. Ces montures peuvent être motorisées afin de compenser la rotation de la voûte céleste. La compensation est réalisée par des moteurs et un asservissement informatique, les défauts des deux rotations par rapport aux objets célestes observés, permettant ainsi d'éviter (comme sur la monture équatoriale) la rotation de l'image optique dans le champ observé. MONTURE ALT-AZIMUTALE Basée sur la monture azimutale (mêmes axes), la monture alt-azimutale est équipée de deux moteurs qui permettent au télescope de suivre automatiquement un objet, horizontalement et verticalement. Elle est souvent agrémentée d'un système GoTo, permettant à partir du pointage de deux étoiles repères en début d'observation, la recherche automatique d’objets célestes grâce à une banque de données très complète. Association CAP ASTRO Page 9 Cette monture est la plus utilisée par les télescopes dits scientifiques pour sa compacité. Très souvent utilisée pour les optiques de type Schmidt-Cassegrain. Elle offre de multiples avantages comme la rapidité et l'aisance de recherche ou encore la manipulation à distance. Le seul inconvénient est la disparition de la recherche manuelle, très appréciée par les amateurs d'astronomie, vue comme une chasse au trésor dans l'immensité de la voûte céleste. 7. Les accessoires LES OCULAIRES C’est la partie de l'instrument qui permet d'agrandir l'image produite par l'objectif au niveau du foyer-image. Un oculaire n'est rien d'autre qu'une loupe perfectionné. La mise au point se fait en réglant la distance entre l'objectif et l'oculaire. Un télescope est théoriquement un instrument afocal, c'est-à-dire qu'il est possible de faire coïncider le foyer-image du miroir primaire avec le foyer-objet de l'oculaire. Association CAP ASTRO Page 10 Les oculaires sont interchangeables, ce qui permet de modifier les caractéristiques de l'instrument. Ils sont constitués de lentilles qui introduisent des aberrations optiques plus ou moins bien corrigées selon les modèles. Les plus courants sont l'oculaire de Huygens et l'oculaire orthoscopique, ce dernier étant mieux corrigé. Le diamètre des oculaires est normalisé, il est donc possible de les utiliser indifféremment sur tout type d'instrument, y compris avec une lunette astronomique. Le standard américain de 1''1/4 (31.75 mm) est le plus courant. La différence majeure entre un objectif et un oculaire est l’angle d’image qu’il doit couvrir. En contraste avec un objectif qui ne dépasse que rarement 2 °, l’angle d’image d’un oculaire peut dépasser 80 °. Caractéristiques moyennes des oculaires : Le coulant (diamètre de l’oculaire) : 31,75mm ou 50,8mm. Le coulant limite la focale maximum que l’on peut atteindre. La focale, de 3 à 100mm, qui déterminera le grossissement de l’instrument. Grossissement : focale de l’objectif (ou miroir primaire) / focale de l’oculaire Le champ apparent : de 30 à 84º. Champ réel : focale de l’oculaire / rapport (F/D) LE CHERCHEUR Ce viseur, une petite lunette généralement réticulée, doit être correctement réglé : il doit être parallèle au tube de l'instrument. Pour le vérifier, visez un objet terrestre le plus éloigné possible comme le toit d'une maison et regardez si le centre du réticule correspond au centre du champ de vision du télescope. Son but est de faciliter le pointage vers une zone du ciel grâce à son champ de vision plus large, ce qui permet de se repérer plus facilement parmi les étoiles. LE RENVOI COUDÉ Il permet une observation plus confortable et évite d'avoir recours à des postures peu confortables durant l'observation, principalement vers le zénith. Son utilisation n'est pas nécessaire avec un télescope du type Newton du fait de sa construction. Les renvois coudés peuvent être constitués d'un miroir ou d'un prisme à réflexion totale. LA LENTILLE DE BARLOW La lentille de Barlow allonge la distance focale à laquelle se forme le foyer-image. Elle s'utilise avec l'oculaire et permet de multiplier son grossissement par 2 fois. Celles vendues avec les télescopes sont souvent de mauvaise qualité. Association CAP ASTRO Page 11 La lentille de Barlow doit être constituée d'un doublet ou triplet achromatique pour ne pas altérer l'image et son utilisation doit être réservé à la Lune et aux planètes. Son intérêt est d'éviter d'utiliser les lentilles de très courtes focales qui sont coûteuses et fragiles (moins de 5 mm). LE REDUCTEUR DE FOCALE Cet instrument a l'effet inverse de la lentille de Barlow, c'est-à-dire qu'il raccourci la distance focale du foyerimage, pour cela, il doit être placé entre l'objectif et le foyer. En diminuant le rapport f/D (voir plus loin), il augmente la luminosité sur tout le champ visuel. Son utilisation est réservée à la photographie au foyer (argentique ou numérique) et permet de diminuer les temps de pose ou d'augmenter les contrastes. Schéma de principe Réducteur de focale Sources : http://www.astronome.fr/csasp_editorial.asp?id=116 http://www.sisl.ch/jumelles_optiques/jumelles_optiques.htm http://serge.bertorello.free.fr/optique/instrum/instrum.html Association CAP ASTRO Page 12