Historique littérature Jeunesse / Albums Version contractée Le livre

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Historique littérature Jeunesse / Albums Version contractée Le livre
Historique littérature Jeunesse / Albums
Version contractée
Le livre pour enfants est récent. Au départ, pdt très longtemps, c’est
le texte qui prime. L’illustration est secondaire. Dans le codex, au 1er
s., forme actuelle du livre, ce dernier est conçu pour porter le texte,
l’image a du faire sa place même si elle a toujours existé, dans les
rouleaux avant le codex. Et au MA, l’enluminure va prendre son essor
et s’épanouir. Mas, l’enluminure est bien là pour mettre en lumière
le texte, le magnifier, tjrs en 2nde zone.
Exemple du livre des tournois du roi René au 15è. Aurait pu être litt
j ! / Traité au 9è d’éducation carolingien.
De la fin du MA au 18éme siècle, on a 3 corpus de livres « destinés »
aux enfants :
-Apprentissage des rudiments : abécédaires, vie des saints,
catéchisme, civilités….
-Colportage : contes (17è Perrault), fables 16è, romans de chevalerie.
Almanachs aussi.
-Littérature de gouvernante : livres d’éducation des princes et nobles,
classiques grecs et latins, Télémaque de Fénélon (17è, traité moral et
pol).
Au 17è cependant, on a un livre qui pourrait être le 1er destiné
vraiment aux enfants, pensé par Coménius, ped. Tchèque qui a conçu
de façon ludique un livre d’apprentissage du latin : orbis sensualium
pictus. Il y associe mot et image, persuadé du rôle essentiel des jeux
pour aider les enfants à apprendre // égalité instruction filles
garçons. Il disait : « l’image est la forme du savoir la + intelligible pour
l’enfant » !
18è : Rousseau. L’enfant acquiert un statut particulier (avant enfant,
7 ans adulte).
A cette époque, se forge une litt. Destinée à la jeunesse sur le
principe nouveau du plaisir d’apprendre, ludique.
Une librairie et 1ère maison d’éd. consacrée aux enfants anglaise en
est un ex.: celle de Newberry en 1750 : 1ères H du C, goûters litt.,
livres peu chers…
Robinson Crusoé (1719) et Gulliver à cette époque même si ad au
départ.
De + les tech. , gravure, progressent.
Le nom album apparaît au 19è_ : mais il définit des recueils de
gravures, porte feuilles reliés offerts aux enfants privilégiés. (contes,
histoires naturelles, des gds hommes).
Hachette lance une coll. dynamique (Prim) dont pierre l’ébouriffé)
A la même époque, l’éd. Hetzel souhaite offrir aux enfants de beaux
livres, soignés avec de gds auteurs comme Dumas, Sand…Albums
pour 3-6 ans !
Angleterre : Lewis Carroll où c’est l’enfant qui raconte !
Revue « Punch » anglaise, satirique, qui refuse la mièvrerie pour les
enfants et à laquelle collaborent pas mal d’artistes…
Tout cela contribue à faire évoluer les choses.
20è : l’enfant a vraiment une place à part, voire croissante.
// tech de quadrichromie et l’impression offset vont rendre possibles
les différents tech d’ill.
1919 : comme un cadeau après la guerre, Macao et Cosmage, d’Eddy
Le grand, éd. NRF, privilégie le visuel, l’image domine, exigence art.,
réf cubisme fauvisme, couleur à la main, lettres majuscules
manuscrites aussi, gravures sur bois. Raconte les méfaits de la
civilisation indust. Apportés par la colonisation sans scrupule dans
une île vierge.
1931 : Babar ! dble page, pas de marge, tt l’espace du livre raconte,
écriture cursive dans sur la page, précisions dans les détails du décor,
couleurs vives, moderne, pour Sendak : a fait évolué vers le livre
d’art.
Années 30 : c’est aussi le Père Castor avec Paul Faucher soucieux
d’apporter des livres où on apprend en jouant, où l’enfant
expérimente et devient créateur ( livres formes géométrique,
activités manuelles), va également éd les contes porteurs de valeurs
qu’ils défend : solidarité, liberté, autonomie..
Livres légers, peu chers, ill russes…
Années 50-60 : un souffle nouveau des EU avec le push pin studio.
NY. Les couleurs explosent, le trait se libère, les tabous sautent, on
frôle l’insolence. Les théories de psychanalyse sont assimilées sous le
filtre d’un humour corrosif.
Influence d’un courant d’art contemporain : pop art, notamment.
Ces tendances vont se retrouver chez Delpire. Il veut développer la
place et le statut de cette image créative. Le livre devient un objet
design où tout va concourir à donner du sens. André François : les
larmes du crocodile.
1963 EU, 1967 fr. « Max et les maximonstres de M Sendak.
Livre scandale, noir, remise en cause éd parents, 1ère tentative
délibérée de montrer la face sombre de l’enfant, de figurer son incs.
Voyage initiatique à la rencontre de ses pulsions.
1968 : T Ungerer : les trois brigands.
Lui aussi veut faire sauter les tabous, mettre à l’envers ce qui est à
l’endroit, montrer la cruauté des H. Il utilise du noir et du violet, des
contrastes forts et aplats de couleur intenses.
Années 1970 : le mouvement post 68. Le Sourire qui mord en 1976.
Exigence éd. , réseau parents pro, 1 livre / an , s’attaque à des sujets
jamais traités : mort, divorce, le charnel..1er album : histoire de Julie
qui avait une ombre de garçon.
L’image est là pour déclencher l’imaginaire et la création, elle est
inattendue, complexe, provocatrice, teintée de surréalisme. Elle doit
susciter l’émerveillement esthétique et déclencher la pensée.
Gallimard, Ecole des loisirs porteront ces tendances aussi.
Années 80 : petite enfance. Des pédopschy (Marie Bonnafé, les livres
c’est bon pour les bébés) témoignent des compétences des petits. Il
ne s’agit pas de faire des sous livres. Le petit a droit à une exigence
de qualité pour nourrir sa culture visuelle et son langage. Munari ou
Komagata sont des artistes qui offrent aux petits des livres d’art. Ipre
libri, autant de stimuli sensoriels. La matière, les couleurs, les
éléments matériaux prennent la parole.
Bp de créations éditoriales ces années-là.
Années 1990 : Période de légitimité de la litt. J. et de créativité
En 1197 : Tout un monde de Katy Couprie et Antonin Louchard !
Ed. du Rouergue avec Jojo la mache d’’Olivier Douzou, imaginaire
poétique, messages visuels,format…
Années 2000 : + frileux ? Moins de création et de verve, retour à
l’album + classique, dessiné (comme T Ungerer). Heureusement tjrs
de belles créations et
Les imagiers de Joëlle Jolivet, des livres d’artistes. Des livres ludiques
empruntant au monde d’aujourd’hui ! : le numérique. Un livre
d’Hervé Tullet
Des publications un peu spectaculaires ABCD de Marion Bataille. On
découvre de nouveaux horizons, prof : ingénieurs papier.
L’album reste une forme artistique innovante. A une capacité à se
renouveler, se reposer des questions, surprendre…