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DOSSIER ISSN – 1 240-5 868 MÉCÉNAT ET SPONSORING, QUESTIONS D’IMAGES N° 38 OCT./NOV./DÉC. 2004 AVIONS SNECMA et CRMA : un pôle aéronautique à SQY CERTIFICATION Emitech chasse les mauvaises ondes CENTRES D’AFFAIRES Des bureaux clés en mains, services compris L’INVITÉ Philippe Baudillon Directeur général de Paris 2012 LE MAGAZINE DE LA VIE EN SOCIÉTÉS À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Du 13 octobre au 3 novembre 2004 Elections à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Versailles Val-d’Oise / Yvelines VOTEZ ! Vo t e u n i q u e m e n t p a r co r re s p o n d a n ce Nouvelle Approche - 10000 Commerçants, industriels, prestataires de services, faites entendre votre voix ! ÉDITORIAL SOMMAIRE 4 ACTUS VILLE 1 0 L’ I N V I T É 14 ACTUS ENTREPRISES 21 BIENVENUE 22 DOSSIER 26 PROJECTEUR 31 ENSEIGNEMENT Saint-Quentinen-Yvelines, pôle de compétitivité e comité interministériel L pour l’aménagement et le développement du territoire (CIADT) 32 EMPLOI 36 SQYNET 38 TECHNO 40 AUTOPôLE 41 ESSAI 42 IMMOBILIER LOGEMENTS 43 CULTURE 4 6 C O N TA C T S SQY ENTREPRISES Édité par : CA de Saint-Quentin-en-Yvelines 2, avenue des IV Pavés du Roy - BP 46 78185 Saint-Quentin-en-Yvelines cedex Tél. : 01 39 44 80 80 Directeur de la publication : Yves Macheboeuf Directeur de la rédaction : Laurent Riéra Rédactrice en chef : Christiane Facomprez Secrétaire de rédaction : Joël Métreau Responsable iconographique : Stéphan Joubert Régie publicitaire : Direction de la communication de la CA Tél. : 01 39 44 81 01 Réalisation : KR Plus [24346]- Tél. : 01 44 83 85 50 Photogravure et impression : Aramis Tél. : 01 55 21 20 87 a annoncé la création prochaine en régions de pôles de compétitivité. L’objectif affiché est d’accélérer les synergies existantes sur un territoire entre les entreprises, les organismes de formation et de recherche, les établissements financiers et les collectivités territoriales. Cette démarche, ROBERT CADALBERT sélective, se fera sur la base d’un cahier des charges rigoureux et devrait aboutir, dès le début de 2005, à la labellisation des premiers projets et à la mobilisation des premiers crédits de l’État. En s’appuyant sur son dynamisme économique et universitaire, Saint-Quentin-en-Yvelines, acteur du pôle d’envergure européen et partenaire naturel du Plateau de Saclay, va poser sa candidature à l’obtention de ce label, qui s’inscrit parfaitement dans sa démarche de développement durable. L’autre grande actualité concerne la candidature de Paris aux Jeux olympique de 2012. À quelques mois de la décision du CIO, Philippe Baudillon, le président de Paris 2012, nous fait le plaisir de présenter dans ces colonnes l’état d’avancement du dossier. Prenant comme exemple l’implication de Saint-Quentinen-Yvelines, il souligne là-aussi que le développement durable et la bonne gouvernance seront des critères déterminants. Nous l’en remercions et lui renouvelons le total soutien de Saint-Quentin-en-Yvelines dans cette magnifique aventure. Ont collaboré à ce numéro : Jean Berthelot, Christiène Brancier, Jean-Luc Goudet, Sylvain Reisser. Robert Cadalbert, Crédits photos : photothèque communauté d’agglomération (S.Joubert, C.Lauté), ACB Soft, Altedia, Anpe, Apec, ASAE, Déclic Théâtre, Centre Beltoise, Deleage, Emitech, Flexion, Fujifilm, Iscar, Missions courtes, Peugeot, Podium, Scaldy, Sedaf, StorageTeck, Théâtre de Saint-Quentin, Weston Office. Président de la Communauté d’agglomération, Conseiller régional d’Ile-de-France N° ISSN 1240-5868 3 ACTUS VILLE RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIÈNE BRANCIER Portrait Roland Jullienne : un bâtisseur de SQY Après avoir consacré plus de vingt ans de sa carrière à l’aménagement de Saint-Quentinen-Yvelines, Roland Jullienne, directeur général adjoint de la communauté d’agglomération, rejoint le conseil général des Yvelines pour prendre en charge la direction des routes et des transports. Rencontre avec un bâtisseur. n septembre, Roland Jullienne a quitté son bureau de l’immeuble Gershwin, à Guyancourt, pour rejoindre le conseil général des Yvelines, à Versailles. L’homme est serein, avec le sentiment du devoir accompli. Pendant plus de vingt ans, il a mis toute son énergie et sa passion dans l’aménagement et le développement de la ville nouvelle. « Il n’y a rien de plus exaltant que de créer un partenariat publicprivé autour de projets communs et de définir et mener ensemble l’aménagement d’une ville », confie Roland Jullienne. Lorsqu’il rejoint le secrétariat général du groupe central des villes nouvelles en 1976, Saint-Quentin-enYvelines vient tout juste de naître. L’homme ignore encore qu’il accompagnera la croissance et le développement de cette ville. Pas après pas, pierre après pierre. Très vite en charge des grandes infrastructures, des transports publics, de l’urbanisme opérationnel et du secteur du logement, Roland Jullienne travaille aux côtés des grands commis de l’État, « initiateurs » des villes nouvelles. « Il s’agissait d’animer et de coordonner les actions en faveur des villes nouvelles et de défendre, auprès des différents ministères, la programmation et le financement des programmes d’aménagement des cinq villes nouvelles de la région parisienne. » Une aventure humaine exaltante. Mais cet ingénieur de formation est avant tout un opérationnel qui veut « voir les programmes d’aménagement se monter sur le terrain. » En 1984, Roland Jullienne prend donc la direction technique de E « C’est enthousiasmant de voir une ville grandir sous ses yeux », dit Roland Jullienne. 4 l’Établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le quartier du centre ville n’est alors qu’un vaste terrain vague. Il deviendra l’un de ses grands projets et l’actuel cœur de la ville. La construction de l’Espace Saint-Quentin avec son canal, les commerces de Sud Canal, le théâtre, la médiathèque, l’université, puis l’extension de Carrefour avec son couronnement d’immeubles de bureaux et de logements, les premiers coups de pioche de SQY Ouest… L’homme est de tous les grands chantiers, y compris ceux du Technocentre de Renault ou du golf national. « C’est enthousiasmant de voir une ville grandir sous ses yeux », confie Roland Jullienne. Et peu importe les difficultés,« l’important, c’est de ne jamais perdre son objectif de vue : créer la ville pour ses habitants. » L’aménagement, une passion Le marathonien pugnace a tenu la distance. Et c’est tout naturellement qu’il a rejoint la communauté d’agglomération lorsque l’EPA a fermé ses portes, fin 2002. La direction générale de l’aménagement et du développement, qu’il devait mettre en place, est aujourd’hui opérationnelle. « Saint-Quentin-en-Yvelines a désormais tous les éléments constitutifs d’une grande ville. » Roland Jullienne peut passer le relais. Mais ce professionnel de l’aménagement a promis de garder un œil attentif à l’avenir de sa cité. L’enfouissement et la requalification programmée de la route nationale 10 à Trappes, enjeu majeur pour la commune et l’agglomération, font d’ailleurs déjà partie de ses prochains défis. ■ Médiathèques La lecture publique à l’honneur Géré par la communauté d’agglomération, le réseau des médiathèques de Saint-Quentin-en-Yvelines est aujourd’hui le premier réseau intercommunal de France, selon le dernier classement établi par le magazine Livres Hebdo. aint-Quentin-en-Yvelines figure en cinquième position dans le palmarès des villes de plus de 50 000 habitants où il fait bon lire. Juste derrière Chambéry, Poitiers, Annecy et Blois, mais très loin devant Paris, puisque la capitale ne se hisse S péniblement qu’à la 86e place. Mieux encore : les huit médiathèques de l’agglomération forment aujourd’hui le premier réseau intercommunal de France. Réalisé à partir des statistiques de la Direction du livre, ce palmarès situe l’importance de la bibliothèque dans la ville en prenant en compte des données rapportées au nombre d’habitants. On y apprend ainsi qu’à Saint-Quentin-en-Yvelines, le taux d’inscrits dépasse aujourd’hui les 34 % (contre 15 % seulement au niveau national), et que les prêts par an et par habitant atteignent 12 documents en 2003 (contre 5 pour la France), dont un bon tiers constitué de supports audiovisuels (CD, cassettes vidéo, DVD, CD-Rom…). Ce succès repose avant tout sur l’intercommunalité qui permet, avec une carte unique, d’accéder à tous les fonds documentaires des huit médiathèques et du bibliobus. Mais il est aussi le fruit d’une politique volontariste de la communauté d’agglomération dans le domaine culturel. Une dynamique toujours d’actualité puisque la CA consacre aujourd’hui plus de 40 € par habitant à la lecture publique et continue d’investir dans de nouveaux équipements. Une neuvième médiathèque, baptisée Aimé-Césaire, ouvrira ses portes à La Verrière l’an prochain. ■ LES CHIFFRES DE LA RÉUSSITE • 565 000 documents disponibles • 62 000 adhérents en 2003 • 1 721 552 prêts enregistrés en 2003 Loisirs Inauguration de l’UGC Ciné Cité en novembre Le plus grand Ciné Cité UGC de la banlieue parisienne, avec 16 salles et 3 630 fauteuils, ouvre ses portes le 10 novembre au dernier étage du centre commercial SQY Ouest. ominant la ville, UGC Ciné Cité s’est installé au niveau 4, le plus élevé, du nouveau centre de commerces et de loisirs de l’agglomération, SQY Ouest. Un emplacement original pour un multiplexe, qui permet à tous les cinéphiles d’avoir une vue imprenable sur leur ville. « Grâce aux grandes verrières en hauteur, situées près de l’espace restauration qui accueillera un Ciné Café et un Toastissimo, l’endroit promet d’être très convivial pour se détendre avant ou après les projections », explique Christophe Farbos, directeur du développement immobilier d’UGC en France. L’inauguration est prévue le 10 novembre prochain. Ce site va D accueillir le plus grand UGC Ciné Cité de la banlieue parisienne. Avec 16 salles et 3 630 fauteuils, il se situe tout juste derrière les deux mastodontes parisiens des Halles et de Bercy. D’ici trois à quatre ans, il devrait accueillir 1,3 à 1,5 million de cinéphiles par an. La programmation sera composée essentiellement de films grand public 5 présentés en version française, mais le cinéma d’auteur et les films en version originale auront également leur place. Le multiplexe, en revanche, ne devrait pas empiéter sur les prérogatives des salles art et essai des cinémas « historiques » de l’agglomération, le JeanRenoir de Trappes et le Ciné 7 à Élancourt. « Il n’est pas question de tuer les sites d’art et d’essai », a assuré Gilles Florissy, le directeur du futur UGC Ciné Cité de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’agglomération entend d’ailleurs intensifier son soutien au réseau indépendant qui s’est déjà tissé, afin que tous les amoureux du cinéma puissent encore longtemps trouver dans leur ville le cinéma qu’ils affectionnent. ■ ACTUS VILLE Exposition Balade dans la chlorophylle Le Musée de la ville propose de découvrir comment la nature s’intègre à l’espace urbain avec une exposition consacrée aux « Parcs et jardins à Saint-Quentin-en-Yvelines ». bserver la ville côté jardin : telle est l’invitation que nous lance cet automne le Musée de la ville, avec sa nouvelle exposition sur les « Parcs et jardins à Saint- Quentinen-Yvelines », qui ouvre ses portes le 13 octobre. Sur un territoire composé à 45 % d’espaces verts, cette balade dans la chlorophylle promet d’être riche en découvertes. « Quand on parle de villes nouvelles, on imagine des immeubles qui poussent au milieu des champs. On oublie souvent que ces villes ont aussi cultivé leur jardin, en réfléchissant sur la place et l’utilisation des espaces verts , explique Isabelle Barikosky, conservatrice du musée. Nous souhaitons montrer que la nature existe rarement à l’état sauvage. O La plupart du temps, elle est domestiquée par les urbanistes ou les paysagistes, en accord avec les dirigeants politiques locaux… » Des ateliers pédagogiques et des visites des squares, des parcs publics, mais aussi des jardins individuels ou encore familiaux seront également au programme jusqu’au 9 juillet 2005… Une occasion rêvée de se mettre au vert. ■ Parcs et jardins à Saint-Quentin du 13 octobre 2004 au 9 juillet 2005 Musée de la ville Quai François-Truffaut Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 34 52 28 80. Théâtre Déclic met l’entreprise en scène Sur le ton de l’humour, le théâtre d’entreprise arrive à faire passer bien des messages. La compagnie professionnelle Déclic Théâtre propose diverses prestations auprès des salariés. ne situation caricaturale, lorsqu’elle est bien mise en scène, a souvent un effet révélateur. Elle permet de dénouer une tension ou de faire passer certains messages, explique Patrick Byron, chargé de diffusion à Déclic Théâtre. A condition d’y mettre le ton et la forme. » L’homme sait de quoi il parle. Depuis une dizaine d’années, Déclic Théâtre propose ponctuellement ses services aux entreprises. Aujourd’hui, cette compagnie installée à Trappes souhaite aller encore loin, en développant son offre consacrée au théâtre d’entreprise. « Notre «U ambition est de mettre à la disposition des entreprises des comédiens ayant de l’expérience en improvisation théâtrale, mais maîtrisant également la pédagogie », indique Patrick Byron. L’improvisation, une notion essentielle La compagnie propose plusieurs types d’interventions (canulars, saynètes thématiques…) qui permettent de rythmer de façon ludique et interactive le déroulement d’une réunion, d’un séminaire… Sous forme de stages, les comédiens peuvent également initier les salariés à 6 des techniques souvent très utiles en entreprise. « On trouve dans l’improvisation des notions essentielles qui sont aussi utiles à un comédien sur scène qu’à un commercial en entreprise : la gestion du temps et de l’imprévu, le développement d’un argumentaire, ou encore la qualité de l’élocution », poursuit Patrick Byron. Ce théâtre d’entreprise constitue un mode de management qui a déjà fait ses preuves : les entreprises qui se sont laissé tenter reconnaissent que ces interventions ont le mérite de délier les langues et d’apaiser les conflits. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 Environnement Une Fondation pour des territoires durables Sylvie Faucheux, présidente de l’UVSQ, dirige également la FETD. es actions locales pour des enjeux globaux. Tel est le credo de la toute nouvelle Fondation européenne pour des territoires durables (FETD), initiée par l’université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ). La FETD entend favoriser le développement de projets interdisciplinaires dans le domaine du développement durable des territoires. « Notre objectif est de fédérer des compétences multiples et éparpillées, d’accompagner le développement d’entreprises d’ingé- D nierie et de services innovantes, et de valoriser les savoir-faire au travers d’une vitrine régionale : les Yvelines et le plateau de Saclay », explique Sylvie Faucheux, présidente de la FETD, mais aussi de l’UVSQ. La Fondation a précisé ses axes prioritaires autour des changements climatiques, de l’aménagement de zones urbaines, périurbaines et agricoles, et de l’usage de l’environnement et des ressources naturelles. La création d’un observatoire régional de la biodiversité est également en cours. « Nous travaillons au développement de méthodes et d’indicateurs pour gérer les conflits autour de l’usage des ressources naturelles », précise Sylvie Faucheux. S’appuyant sur le soutien des acteurs publics et privés présents sur le territoire, la FETD souhaite participer au Web UN CAFÉ LEFFE À MAGNY Un Café Leffe s’est installé cet été à Magny-les-Hameaux. Doté d’une borne Wifi, il offre à sa clientèle un accès gratuit et sans fil à Internet. « Entre deux rendez-vous, nos clients peuvent consulter leur messagerie avec leur PC portable, vérifier une info sur le Web, ou même se connecter en VPN (Virtual Private Network) au réseau de leur entreprise », explique Frédéric Esbert, le gérant. Ouvert du lundi au samedi de 7 h 30 à minuit (jusqu’à 1 heure du matin le week-end), le bar propose également de la restauration, des retransmissions d’événements sportifs et artistiques, et des soirées à thèmes. Place Pierre-Bérégovoy, sur l’esplanade de l’Hôtel-de-Ville. Téléphone-fax : 01 30 52 33 84. 7 renforcement de l’attractivité du territoire pour les entreprises nationales et étrangères, et servir de centre de ressources et d’expertises pour les chercheurs, les enseignants, les entreprises, mais aussi pour les décideurs, les médias, le monde associatif ou le grand public. ■ La Fondation fédère actuellement 20 établissements d’enseignement supérieur et de recherche, 11 groupes industriels, 6 collectivités territoriales, dont la communauté d’agglomération de SQY, 7 associations et ONG. Elle est également soutenue par la Commission européenne et plusieurs ministères. ACTUS VILLE Haut-débit Les fibres optiques tissent leur toile Fin 2005, le département des Yvelines sera doté d’un réseau de fibres optiques de 160 kilomètres de long. Un tiers de la boucle est déjà réalisé et sa commercialisation va démarrer dans les prochaines semaines. Le haut et le très haut débit s’ouvrent ainsi à la concurrence, grâce à un investissement majoritairement public. ans un an, une boucle de 160 kilomètres de câbles en fibres optiques formera un réseau d’infrastructures passives de télécommunications couvrant la partie nord/ouest du département. Une enveloppe de 16 millions d’euros est consacrée au projet, financé par le conseil général, la région Ile-de-France, l’université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ) et le concessionnaire Eiffage SA, qui a été choisi pour la mise en place et l’exploitation du réseau pendant les vingt prochaines années. Ce réseau sera la propriété du conseil général et viendra se rajouter au seul existant jusqu’à présent, celui de France D Telecom, sur lequel doivent se connecter tous les autres opérateurs. Le département entrera alors véritablement dans l’ère de la concurrence pour l’internet haut débit, mais aussi pour la télévision ou la téléphonie illimitée. Cette boucle n’est que la première phase d’un projet plus ambitieux de couverture totale des Yvelines. Les travaux ont démarré au printemps. Un premier tronçon de 55 km entre Châteaufort et St-Germain-enLaye est déjà achevé et prêt à être commercialisé. A terme, le réseau formera une boucle sur un axe Poissy-Versailles-Saint-Quentin-en- Yvelines, qui permettra d’amener le haut et très haut débit dans les 40 principales zones d’activité du département, mais aussi sur une trentaine de sites de recherche et d’enseignement (UVSQ, Inra, Inria…), une demidouzaine de sites d’interconnexion d’opérateurs, ainsi que dans les vingt centraux de France Télécom, afin de favoriser le dégroupage de la fameuse boucle locale. Garantir une compétitivité des tarifs « Jusqu’à présent, uniquement les zones à fort potentiel économique disposaient d’infrastructures haut LE TRÈS HAUT-DÉBIT PASSERA PAR LÀ… • Guyancourt : ZAC des Moulin-à-vent, Les Bouviers, PA de Villaroy-Sud, Parc Ariane, Les Sangliers, Technocentre Renault, Inra La Minière, Vauban UFR SSH, Leclerc UFR SJP, Cesdip. • Magny les Hameaux : Parc d’activité de Magny-Merantais, ZA de Gomberville, zone de Gomberville-EADS-Asiatec. • Montigny-le-Bretonneux : ZI de l’Observatoire, Parc d’activités du Pas-du-Lac, Bibliothèque Passerelle. • Trappes : ZA Pissaloup, ZI les Bruyères, ZI Trappes-Elancourt, ZAC des Côtes, ZA du Buisson de la Couldre, Immoparc. • Voisins-le-Bretonneux : PA de Grande-Ile. Vue aérienne des zones d’activité de Voisins-le-Bretonneux. 8 L’accès au très haut débit, un levier de développement pour les entreprises. débit, car elles étaient les seules à permettre un possible retour sur investissement. Les opérateurs avaient renoncé à supporter eux-mêmes les coûts de telles infrastructures après l’explosion de la bulle internet en 2000. Le projet Yvelines Numériques permet de relancer le déploiement d’infrastructures qui n’auraient pas vu le jour autrement. Il nous met au niveau de villes européennes comme Milan, Stockholm ou Munich », explique Hervé Ligneul, de la communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines. Le concessionnaire Eiffage SA s’est engagé à commercialiser à des tarifs très concurrentiels les capacités de la fibre optique auprès des différents opérateurs télécoms. Ceux-ci seront alors à même de proposer à leur tour des offres de services à haut et à très haut débit à leurs clients à des conditions techniques et tarifaires très intéressantes. L’arrivée de nouveaux opérateurs doit aussi favoriser le déploiement de nouveaux services comme la téléphonie illimitée, la dématérialisation des documents officiels dans les services publics ou encore des services de type ADSL dégroupé. télécommunications haut débit est devenu un facteur essentiel d’attractivité et de compétitivité, au même titre que les équipements routiers ou ferroviaires. L’accès au très haut débit va également être un levier de développement pour les entreprises déjà implantées, notamment les filières bancaires, de l’ingénierie/conception, de l’informatique/électronique et de l’automobile, très présentes à Saint-Quentin-en-Yvelines et dont la consommation de bande passante est en forte croissance. Le très haut débit devrait enfin engendrer le développement de nouvelles pratiques encore impossibles avant l’arrivée de telles capacités d’échange, comme le travail à distance entre deux filiales ou l’envoi rapide de fichiers très lourds, qu’il s’agisse de plans de voitures ou de documents alliant image et son… ■ Depuis le 1 er janvier 2001, France Télécom est obligé par la loi de permettre à d'autres opérateurs d'utiliser ses propres lignes pour y dispenser leurs services. Le terme dégroupage voit son origine dans le fait que les fils de l'opérateur historique étaient "groupés" sur ses propres équipements dans son central. Il doit aujourd'hui les dégrouper pour permettre aux autres opérateurs d'y brancher les leurs. On parle aussi de dégroupage de la boucle locale, car il s'agit d'augmenter les offres de connectivité à plus haut débit sur les derniers kilomètres du réseau avant les zones résidentielles et de bureaux. Boucle locale radio (BLR) : Afin de s'affranchir d'une dépendance à France Télécom, d'autres opérateurs déploient des stations de base dans les grandes villes, à Paris et en province. Ces stations sont capables de transmettre les données sous forme d'ondes radio. Le terme boucle locale qualifie ici le périmètre de la diffusion vers des zones résidentielles ou de bureaux, d'un rayon de seulement quelques kilomètres autour de la station de base. ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line De nouvelles pratiques La démarche est particulièrement innovante : c’est la première fois qu’un département allie un objectif d’aménagement du territoire à une approche économiquement réaliste avec des solutions technologiques diversifiées et sécurisées. L’enjeu est de taille. « La mise en place de cette infrastructure aura des retombées économiques directes pour toutes les entreprises et les instituts de recherche et d’enseignement du département », indique Gilles Crespin, chargé du développement numérique au conseil général des Yvelines. Un réseau de Dégroupage : Des conditions techniques et tarifaires très intéressantes. 9 Ligne d'abonné numérique à débit asymétrique) Technologie permettant de transporter des données numériques sur une ligne téléphonique classique et d'atteindre des débits de plusieurs centaines de Kbit/s. Les données sont transportées en employant un signal à fréquence très élevée. Ce signal ne vient pas empiéter sur les fréquences utilisées pour transmettre la voix et laisse la ligne téléphonique libre pour un appel en même temps que les données sont transférées. Les débits sont dits asymétriques, parce qu'il n'y a pas d'équivalence entre la vitesse de la transmission réseau-abonné et celle de la transmission abonné-réseau. L ’ I N V I T É PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTIANE FACOMPREZ Philippe Baudillon Dir Avec Londres, Madrid, NewYork et Moscou,Paris est l’une des cinq grandes villes candidates pour accueillir les Jeux olympiques en 2012. Alors que le choix du Comité international olympique (CIO) sera connu le 6 juillet 2005, l’heure est à la préparation du dossier technique qui doit être rendu au CIO le 15 novembre prochain. Philippe Baudillon, directeur général du GIP (Groupement d’intérêt public) Paris 2012 fait le point sur la candidature de Paris. Philippe Baudillon : « Nous sommes déterminés à l’emporter. » SQY Entreprises : Quand Paris 2012 a-t-il été mis en place ? Philippe Baudillon : L’annonce de la candidature de Paris pour les JO de 2012 remonte à mai 2003. En octobre, nous avons emménagé dans nos locaux et nous avons commencé à travailler. Nous avons d’abord préparé le pré-dossier de candidature de Paris, qui a été remis au CIO pour évaluation. Dès que Paris a été acceptée comme ville candidate, nous avons mis les bouchées doubles sur le dossier technique, qui doit être remis au CIO le 15 novembre prochain. Il s’agit d’une tâche conséquente : quelque 600 pages sont à produire en français et en anglais. Comment va se présenter ce dossier technique ? C’est le dossier d’une organisation complexe qui doit répondre aux exigences du CIO. Des exigences qui concernent plusieurs secteurs : la sécurité des athlètes et des événements sportifs, la circulation pendant les JO, les infrastructures existant déjà sur place, celles qui sont à construire, le village conçu pour la vie des athlètes... Cette magnifique aventure que sont les JO demande une préparation longue et minutieuse et nous devons satisfaire le CIO en tous points pour que notre dossier l’emporte. Quelles sont les grandes lignes de l’organisation que vous avez conçue ? Il faut savoir qu’au total 32 sites sportifs sont nécessaires à l’organisation de toutes les compétitions olympiques. Dès lors, nous avons choisi de rassembler un maximum de ces sites à l’intérieur de deux noyaux, l’un situé à l’ouest, l’autre au nord du village olympique, lui-même prévu dans Paris intra-muros, dans le quartier des Batignolles. Ces différents lieux seront reliés par une « voie olympique » exclusivement réservée aux véhicules accrédités. Ainsi, environ 80 % des équipements nécessaires aux JO se situeront à 10 mn environ du village olympique. Par ailleurs, plusieurs sites ont été retenus en Ile-de-France : deux à 10 Saint-Quentin-en-Yvelines, deux à Versailles, un à Vaires-sur-Marne et un autre à Colombes. Mais nous voulons que ces Jeux concernent toute la France et certaines disciplines sont prévues en province : Marseille, Lens, Lyon et Nantes accueilleront les épreuves de football masculin et féminin, et La Rochelle les épreuves de voile. « Cette magnifique aventure que sont les JO demande une préparation longue et minutieuse. » Que dire des équipements existants et de ceux à construire ? D’un coté, les infrastructures existantes doivent être utilisées le plus possible; de l’autre, les équipements manquants doivent être conçus de façon à être utilisés après les JO. La pérennité des constructions est importante pour le CIO, mais aussi pour nous qui devons garder la notion de rentabilité à l’esprit. Il en va ainsi pour le complexe nautique, le super-dôme et le vélodrome qui ecteur général de Paris 2012 doit voir le jour à Saint-Quentinen-Yvelines... Cette gigantesque manifestation sportive dépasse les considérations strictement sportives pour inclure aussi le calcul des bénéfices qui seront apportés à la ville hôte. Des bénéfices en termes économiques, sociaux, culturels, mais aussi de respect de l’environnement. A ce titre, certains sites seront érigés temporairement (comme dans le bois de Boulogne) pour éviter de garder des équipements inutiles après les Jeux. Nous avons la chance de disposer déjà du Stade de France construit pour la Coupe du monde de football 1998 et conçu dès l’origine pour devenir un jour stade olympique. Vous parliez du vélodrome qui serait construit à Saint-Quentinen-Yvelines. Que pensez-vous de ce projet ? Le pôle cyclisme serait en effet localisé sur le territoire de Saint-Quentinen-Yvelines et cette perspective nous séduit. Les responsables de l’agglomération sont pour nous de vrais partenaires avec un projet solide, et surtout une vision qui s’identifie à la nôtre. Le CIO introduit la notion de « bonne gouvernance » dans ses exigences. Le projet de l’agglomération nouvelle répond bien à des besoins de développement durable et à un investissement pour l’avenir… Saint-Quentin-en-Yvelines est en phase avec nos nécessités. De plus, les activités sportives, notamment le cyclisme, sont particulièrement développées dans cette ville. Ce vélodrome pourrait devenir un pôle d’excellence du vélo en France. C’est un magnifique projet. Quelles sont les chances de Paris d’être la ville choisie ? Les cinq villes en compétition sont puissantes et déterminées : elles ont toutes les moyens d’organiser des JO. A part cette remarque sur nos concurrents, je dirai que notre objectif est de travailler à notre propre réponse et de présenter le dossier le plus complet et le plus adapté possible. Le reste est entre les mains du CIO. Cette candidature de Paris est la troisième, puisque nous avions déjà postulé pour les JO de 1992 et de 2008. Les chances de Paris de l’emporter cette fois sont très raisonnables. Nous sommes déterminés à l’emporter. Comment le CIO prendra-t-il sa décision ? Pour chaque ville, il va rassembler tous les facteurs positifs afin de dresser un tableau de cette « gouvernance ». Il va aussi prendre en considération l’approche choisie par chaque ville (nous avons retenu «l’amour des Jeux» comme slogan). Le Comité va aussi se déplacer dans les cinq villes en question pour visiter les installations existantes et se faire expliquer les projets de construction. La visite du CIO à Paris est prévue en février ou mars 2005. Comment faites-vous la promotion de Paris ? Elle se fait à trois niveaux. Grâce aux entreprises sponsors (lire la liste ci-dessous) et à leurs campagnes d’information, nous expliquons les enjeux de ces JO aux Français. Nous attirons également l’attention des membres du CIO sur les atouts de notre ville et nous leur expliquons UN PARTENARIAT AVEC ONZE GRANDES ENTREPRISES FRANÇAISES Sous la présidence d’Arnaud Lagardère, l’association Club des entreprises Paris 2012 rassemble onze des plus grandes entreprises françaises séduites par le projet et devenues soutiens officiels de la candidature de Paris : Accor, Bouygues, Carrefour, Crédit Agricole, EDF, France Télécom, Lagardère, RATP, Renault, Suez et VediorBis. Perspective du vélodrome : 6 000 places sur la commune de Montigny-le-Bretonneux (dessin non contractuel). 11 L ’ I N V I T É La Colline d’Élancourt accueillerait les épreuves de VTT. notre concept. En dernier lieu, les actions de relations publiques que nous menons sans relâche permettent de promouvoir Paris à tous les niveaux et dans toutes les directions. Quel rôle jouent les entreprises ? D’abord, elles assurent un tiers du budget de la candidature de Paris, qui est de 27 millions d’euros. Le reste est couvert à parts égales par l’État, la ville et la région. Les entreprises aident également, grâce à leurs compétences, à l’élaboration du dossier technique. Enfin, elles rassemblent environ deux millions de salariés qui sont autant de porteurs de messages en faveur de la candidature de Paris 2012. Comment sont financées les infrastructures qui ne sont pas liées aux JO ? Ces constructions sont financées par des fonds publics et privés. Un exemple : pour le village olympique des Batignolles, un élément essentiel de l’héritage post-olympique puisqu’il s’agira d’un nouveau quartier de Paris, le financement sera assuré par l’utilisateur final de l’équipement, qu’il soit public ou privé (immeuble de bureaux, de logements ou équipement public). Il en sera de même pour les autres équipements lourds qui manquent encore aujourd’hui à Paris et à la France : le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines ou le centre nautique qui verra le jour le long du canal Saint-Denis, à proximité du Stade de France. Quelles seraient pour la France les retombées financières des JO ? Selon une étude du Boston Consulting Group, ces retombées représenteraient un accroissement du PIB de 6 milliards d’euros sur la période 2005-2012. De plus, les Français se verraient offrir 35 000 emplois supplémentaires pendant cette période. Mais surtout, après les JO et grâce à leur impact, 42 000 emplois pérennes seraient créés, notamment dans les domaines du tourisme et de l’économie du sport, ceci grâce à l’effet de levier de cet événement dans l’économie nationale. Enfin, sur la période 20122019, le PIB devrait croître de 35 milliards d’euros, soit une moyenne de 5 milliards d’euros par an. Comment les Français peuvent-ils faire la promotion de Paris 2012 ? Ils doivent d’abord soutenir ardemment cette candidature et en parler beaucoup autour d’eux. S’ils le désirent, ils peuvent également y participer par l’intermédiaire du programme de volontaires. De quel programme s’agit-il ? Nous avons besoin d’environ 40 000 LE COMITÉ INTERNATIONAL OLYMPIQUE Le CIO a été fondé en 18894 par le baron Pierre de Coubertin. Il est composé de 123 membres en provenance de 70 pays. On compte aussi 201 comités olympiques nationaux. Le CIO est une organisation non gouvernementale, à but non lucratif. C'est l’instance qui détient l'autorité suprême du mouvement olympique. Il possède tous les droits concernant le symbole, le drapeau, la devise, l'hymne et les Jeux olympiques. Il annoncera sa décision concernant la ville organisatrice des JO de 2012 le 6 juillet 2005. La piste de bicross serait installée à Trappes. 12 magnifique, et ils ont eu un impact moral fort sur tous. Une épreuve de VTT : les activités sportives sont déjà très développées à SQY. volontaires pour faire fonctionner les JO. Ces personnes suivront auparavant une courte formation et assureront des tâches variées pendant toute la durée des Jeux. Le profil des personnes qui seront choisies est simple : elles doivent être enthousiastes ! Pour se faire connaître et en savoir plus, il leur suffit de se connecter à notre site Internet (1). Si Paris l’emporte en juillet 2005, il restera sept ans aux Français pour se préparer… LE VILLAGE OLYMPIQUE : 10 HECTARES D’ESPACES VERTS AMÉNAGÉS C’est un laps de temps très court et nous ne perdrons pas un jour pour commencer à mettre notre projet à exécution. Des délais dans les travaux ont un effet multiplicateur : une journée de retard au début, c’est quinze jours de retard au final et cela génère évidemment des coûts supplémentaires. En juillet prochain, nous aurons eu le temps de nous préparer, d’anticiper la planification et nous rentrerons dans la phase concrète sans attendre. Nous savons que nous commencerons alors une course contre la montre et nous sommes bien tous décidés à la gagner. ■ Le village olympique sera implanté dans la partie nord de Paris, sur 50 ha disponibles dans le quartier des Batignolles, l’un des derniers espaces encore non aménagés de la capitale. Installé en bordure du boulevard périphérique, à 2 km de l’avenue des ChampsElysées, ce village doit offrir les meilleures conditions d’hébergement aux délégations sportives (17 000 personnes au total), tout en améliorant l’environnement : 10 ha d’espaces verts y seront aménagés. La réalisation de ce village fera l’objet d’un concours international d’architectes. Il doit être conçu comme une vaste opération d’aménagement urbain qui permettrait aux Parisiens, une fois les JO terminés, de bénéficier d’un nouveau quartier. (1) www.parisjo2012.fr Comment se compose l’équipe de Paris 2012 ? Notre équipe a été composée progressivement. Nous sommes aujourd’hui une quarantaine de personnes avec des profils et des responsabilités très précis. Deux blocs de compétences sont représentés : les techniciens, qui travaillent à l’élaboration du dossier, et les spécialistes de la promotion qui « vendent » la candidature de Paris au niveau international. Les membres de notre équipe ont été recrutés individuellement, mais répondent tous à trois critères fondamentaux : une vision internationale de leur travail, une pratique des langues étrangères et une expérience dans le secteur du sport international. Qu’avez-vous pensé des JO d’Athènes ? Les JO d’Athènes ont constitué un bon exemple de Jeux réussis. Ils ont rassemblé l’enthousiasme de toute une nation, une adhésion totale et Plan de masse du vélodrome de SQY, en lisière de la base de loisirs. SAINT-QUENTIN SITE OLYMPIQUE ? Petit rappel des faits : Saint-Quentin-en-Yvelines fait partie du dossier de candidature de Paris 2012, en tant que site d’accueil pour les épreuves de cyclisme sur piste, de VTT et de bicross. Un vélodrome de 6 000 places (en configuration olympique) serait construit sur la commune de Montigny-le-Bretonneux, en lisière de la base de loisirs. Cet équipement, une fois les JO achevés, aurait de multiples vocations, allant de l’accueil d’événements sportifs d’envergure à la diffusion de concerts (pour une capacité de 4 000 places). Les épreuves de VTT seraient organisées sur la Colline d’Elancourt, réaménagée pour l’occasion, tandis que la piste de bicross serait installée à Trappes. Ultime et utile précision : imaginons que le golf devienne sport olympique, SQY ne serait pas mal placée, avec le golf national sur ses terres… En attendant la décision du CIO le 6 juillet prochain, n’hésitez pas à rejoindre le comité saint-quentinois de soutien à la candidature de paris sur le site www.saint-quentin-en-yvelines.fr/jo2012. 13 ACTUS ENTREPRISES RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIÈNE BRANCIER ET CHRISTIANE FACOMPREZ Centre d’affaires Louez vos bureaux clés en main Pour exercer son activité, nul besoin de signer un bail commercial « 3-6-9 ». Des centres d’affaires louent aujourd’hui des bureaux au jour, au mois ou à l’année. Une formule encore assez peu utilisée en France malgré ses avantages. L’agglomération en fournit quatre exemples. Olivier Boutteville, installé dans les bureaux Sedaf : « Quand on démarre, il est économique de passer par un centre d’affaires. » ous les entrepreneurs le savent bien : trouver des locaux pour travailler n’a rien d’une sinécure. Surtout lorsqu’on se lance dans une nouvelle activité commerciale ou que l’on s’implante sur de nouveaux marchés. « Beaucoup de jeunes entreprises hésitent à signer des baux commerciaux traditionnels ‘‘ 3-6-9 ’’ qui les obligent à s’engager à plus ou moins long terme dans des locaux qui ne colleront pas forcément avec les besoins de la société après quelques mois d’activité », indique Jean-Luc Mairot, directeur de la Maison de l’entreprise, à Saint-Quentin-en-Yvelines. T des locaux pour installer la filiale commerciale de Tekelec en France. Nous voulions des bureaux assez vastes pour accueillir quatre ou cinq personnes en open space, explique Olivier Boutteville, directeur des ventes. C’est la flexibilité des locaux qui nous a séduits en priorité. On peut changer à tout moment de configuration. Quand on est en plein développement, on a besoin de bureaux flexibles, modulables et qui peuvent grandir avec le chiffre d’affaires. De plus, la logistique est grandement simplifiée puisqu’il n’y a qu’une seule facture pour tous les services rendus.On peut aussi bénéficier de services annexes intéressants, comme le secrétariat ou le standard téléphonique. » Ce responsable des ventes débourse chaque mois 2 100 € pour la location de 65 m2 de bureaux. Un coût qu’il juge pour l’instant plus intéressant qu’une location classique : « Quand nous emploierons plus de sept salariés, il nous faudra une assistante à temps plein et la ASAE à Voisins-le-Bretonneux s’est lancée dans la location de bureaux à la carte. location classique deviendra alors une quasi-nécessité. » Ce type de location, très prisé outreManche et aux États-Unis, commence à faire de plus en plus d’émules en La logistique simplifiée Tekelec France est installé depuis mai 2004 dans le centre d’affaires Sedaf, à Trappes « Nous cherchions Centre Sedaf à Trappes : des bureaux qui peuvent grandir avec le chiffre d’affaires. 14 France. Parmi les principaux prestataires français dans l’Hexagone, on trouve aujourd’hui des sociétés comme Buro Club, Buroservices, NCI, Ateac et Multiburo. Une progression record Scaldy, pionnier des centres d’affaires à SQY. « Mais c’est encore trop peu par rapport à la demande », indique Christine de Beauregard, du service de développement économique à la communauté d’agglomération. Cette dernière, qui représente le deuxième pôle économique de l’ouest parisien, accueille aujourd’hui plus de 3 000 entreprises, dont près de 90 % dans le secteur tertiaire. La plupart sont des PROMOPOLE, UNE PÉPINIÈRE POUR JEUNES POUSSES La première pépinière de France, installée depuis 1987 à Saint-Quentin-en-Yvelines, héberge un bon nombre de jeunes créateurs d’entreprises, dans des locaux modulables selon les besoins de ses locataires. Mais la comparaison avec un centre d’affaires s’arrête là. « Depuis octobre 2002, nous avons obtenu la certification NF Services ‘‘activité des pépinières d’entreprises’’, délivrée par l’Afnor, pour l’accompagnement gratuit que nous proposons aux jeunes créateurs lors du lancement de leur projet », explique Jean-Yves Morel, directeur de Promopole. « Cela nous confère un véritable rôle économique qui va bien au-delà de la simple location de bureaux ». Cet automne, l’Afnor va réaliser un audit sur la qualité des prestations fournies. Jean-Yves Morel ne s’en formalise pas : 100 % des entreprises suivies par Promopole se disent satisfaites des prestations proposées. 15 entreprises de petite taille, employant moins de 10 salariés. Des candidats rêvés pour les centres d’affaires. Flexibilité et services à la carte Basés sur le concept du bureau clé en main, les centres d’affaires séduisent d’abord les jeunes entreprises ou les décideurs de sociétés installées en province ou à l’étranger et qui souhaitent ouvrir une succursale en Ilede-France en maîtrisant leurs coûts d’exploitation. « Le principe d’un centre d’affaires est de s’adapter aux besoins des clients en ne leur facturant que ce dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin », affirme Jackie Tohier, directeur de Weston Office. Flexibilité et services à la carte constituent les atouts principaux de la formule. « Tous les centres d’affaires proposent aujourd’hui des hébergements sur mesure : pour un mois, un an, mais aussi pour une journée ou une heure », indique Christelle Vicens, assistante commerciale de Sedaf. Les bureaux sont généralement entièrement équipés d’un mobilier récent avec câblage informatique et ligne Internet à haut débit. Aucun frais d’installation ou de mise en service n’est demandé. « Nos locataires peuvent commencer à travailler dès qu’ils franchissent la porte de leur bureau », assure Jackie Tohier. A peine dix minutes suffisent pour remplir le contrat de bail de Weston Office. En fin de mois, le locataire reçoit la facture sans supplément ▼ Selon le Syndicat national des centres d’affaires et de domiciliation (SNCAED), il existe aujourd’hui quelque 500 centres d’affaires en France, dont une centaine à Paris. A Saint-Quentin-en-Yvelines, l’offre s’est fortement développée ces derniers mois. Un nouveau centre, baptisé Weston Office, a ouvert ses portes en juin dernier à Trappes. Au même moment, Sedaf, installé sur la même commune depuis dix ans, s’est doté d’une extension qui lui a permis de doubler le nombre de ses bureaux. En début d’année, la société ASAE de Voisins-le-Bretonneux, spécialisée dans l’aide et les services aux entreprises, s’est également lancée dans la location de bureaux à la carte et la domiciliation. Avec Scaldy, pionnier du genre, installé depuis 1987 en plein centre ville de Montigny-le-bretonneux, l’agglomération dispose à présent de quatre centres d’affaires proposant 64 bureaux… contre seulement 28 fin 2003. Une progression record. ACTUS ENTREPRISES Bureaux LES CENTRES D’AFFAIRES DANS L’AGGLOMÉRATION Weston Office : facturer ce dont on a besoin, quand on en a besoin. inattendu. « Nous prenons en charge toute la gestion des bureaux pour que les locataires puissent se concentrer sur leurs affaires », indique Catherine Kada, cofondatrice d’ASAE. Ce confort a un coût : au minimum 500 € par mois et par salarié. Mais ces centres d’affaires proposent une panoplie de prestations. On y retrouve tous les services classiques des sociétés de domiciliation : boîte aux lettres, standard téléphonique personnalisé ou non, filtrage des appels, secrétariat multilingue… Et de plus en plus de services de conseil : assistance juridique, comptable, financière, commerciale et marketing. Certains centres d’affaires cultivent également un « esprit pépinière », en proposant des services dédiés aux créateurs d’entreprises ou des services spécifiques pour les sociétés étrangères souhaitant s’installer en France (voir tableau ci-contre). Une formule plutôt économique Le coût d’une installation en centre d’affaires est généralement bien moins ASAE SCALDY SEDAF WESTON OFFICE Année d’ouverture 2003 1987 1994 2004 Nombre de bureaux de 9 à 15 m2 5 bureaux de 10 à 20 m2 11 bureaux de 13 à 40 m2 35 bureaux de 12 à 25 m2 14 bureaux Durée de location à 1 an et plus 1 mois à 1 an et plus 1 mois à 1 an et plus 1 mois à 1 ans et plus 1 mois Location à la journée ou à l’heure Oui Oui Oui Oui Domiciliation et permanences téléphoniques Oui Oui Oui Oui Services bureautiques (secrétariat, télécopie, affranchissement...) Oui Oui Oui Oui Autres services (juridique, comptable, financier..) Non Oui Non Oui Services dédiés aux créateurs d’entreprise (rédaction des statuts, obtention de l’extrait K bis...) Non Oui Non Oui Services dédiés aux entreprises étrangères (représentation fiscale, suivi administratif, reporting…) Non Oui Non Oui élevé que dans un bureau classique. Une étude menée au Royaume-Uni par un institut indépendant (Le Chartered Institute of Purchasing & Supply) montre que les centres d’affaires permettraient d’économiser jusqu’à 78 % des frais fixes. « Quand on démarre son activité et qu’on a besoin d’une secrétaire, il est beaucoup plus économique de passer par un centre d’affaires », confirme Olivier Boutteville. Autre argument de poids : les centres d’affaires dopent la productivité. Pas de soucis avec une absence fortuite de la 16 standardiste, l’approvisionnement en papier pour les photocopieuses ou le changement d’une ampoule. Le temps est entièrement consacré au « core business » de l’entreprise. Et en cas de croissance ? « Au-delà de sept personnes, il est souvent moins coûteux d’avoir ses propres bureaux », reconnaît Olivier Boutteville. Certains locataires de Sedaf ou de Scaldy y songent depuis longtemps… mais il n’est pas toujours facile d’abandonner le confort du sur-mesure. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 Gastronomie John Earl, le talent sous la toque John Earl, « La passion de la cuisine est dans mes gènes. » a passion de la cuisine est dans mes gènes. Ma mère était professeur de cuisine, ma grand-mère adorait cuisiner... J’ai commencé à m’exercer alors que j’étais tout petit. » John Earl, chef des salons de direction de Bouygues Challenger depuis trois ans, explique sa réussite comme une évidence. Il en oublie presque le talent qu’il lui a fallu démontrer pour remporter le grand prix Sodexho-Marc Veyrat. « Pour ce concours, j’avais préparé un filet de bar de ligne braisé au foin, cuit dans un four polynésien et accompagné d’une mousseline de crosnes et de pommes de terre Vitelotte », explique-t-il avant de détailler les critères retenus pour cette épreuve : esthétique, cuisson, dégustation, arômes et originalité. « J’ai choisi la cuisson au foin, une pratique de l’époque de ma «L John Earl, 46 ans, est lauréat du 10e grand prix SodexhoMarc Veyrat. Un honneur pour ce chef des salons de direction de Bouygues Challenger, mais aussi pour SQY, où cet Irlandais vit depuis vingt ans. grand-mère que j’ai simplement adaptée », ajoute John Earl avec modestie. « Une pointe de fantaisie irlandaise » A 46 ans, ce natif de Waterford (sud-est de l’Irlande) a passé près de la moitié de sa vie en France. Après des études supérieures en hôtellerie au Trinity College de Dublin (ou il écrit une thèse sur « La nourriture en Irlande au XVIII e siècle dans le milieu des lords »), il arrive dans l’Hexagone pour perfectionner son français. « Et je n’en suis pour ainsi dire jamais reparti », dit-il en riant. Voici aujourd’hui vingt ans qu’il habite une maison dans la ville nouvelle, « une cité moderne, verte, calme, mais aussi riche en événements culturels ». Le week-end, il s’évade à la campagne pour « chercher des herbes dans les bois » qu’il utilisera dans les plats Automobile PORTES OUVERTES AU TECHNOCENTRE Le week-end des 18 et 19 septembre, Renault organisait des journées portes ouvertes pour ses salariés et leur famille dans le Technocentre, à Guyancourt. L’événement, le troisième du genre depuis 1998, était aussi l’occasion de célébrer l’arrivée sur le marché de Modus. Les locaux, d'ordinaire inaccessibles pour le commun des mortels (et parfois pour les salariés eux-mêmes, selon les zones), pouvaient être pour la plupart visités, agrémentés du commentaire de spécialistes expliquant l'intérêt de telle machine, les capacités de tel logiciel, ou l’analyse de tel modèle concurrent pour en disséquer les failles et les bonnes idées. Egalement au menu de ces deux jours, des animations pour les petits (voiturettes à pédales à l'effigie des « grandes » Renault), mais aussi pour les adultes (une simulation de freinage d'urgence). Les salariés qui le souhaitaient pouvaient terminer en se prenant en photo dans la nouvelle Modus, avec la mer en arrière-plan virtuel, ou en récupérant un petit cadeau gagné à la loterie. Une journée conviviale, donc, qu'ont semblé apprécier les quelque 17 000 visiteurs, venus pour la plupart en famille découvrir ou redécouvrir les 150 hectares des impressionnants bâtiments du Technocentre. ■ 17 confectionnés la semaine. Des plats, il en conçoit sans relâche. « Dans le restaurant de direction de Bouygues, j’assure environ soixante repas par jour, plus les cocktails et les réceptions pour des clients de passage », raconte John. Une cuisine « plutôt française », assure- t-il, avant de reconnaître y glisser de temps en temps « une petite pointe de fantaisie irlandaise ». Pudding aux pommes, gâteau à l’Irish coffee... « Mes clients doivent aimer, car ils me demandent parfois les recettes », s’amuse ce chef hors normes. Aujourd’hui auréolé du prestigieux prix Sodexho-Marc Veyrat, John Earl, c’est sûr, ne bouleversera ni ses habitudes, ni ses recettes. Il lance avec son délicieux accent d’Outre-Manche : « Ce prix ne va pas changer grand chose dans ma vie. Je suis seulement très honoré de l’avoir reçu. » ■ ACTUS ENTREPRISES Conseils Maison de l’entreprise : bilan 2004 Depuis sa création par la communauté d’agglomération en septembre 1999, la Maison de l’entreprise a disposé d’un laps de temps suffisant pour devenir un centre privilégié d’aide et de soutien à la création et au dynamisme des entreprises locales. Bilan de l’année écoulée. Jean-Luc Mairot, le directeur. a Maison de l’entreprise a une triple vocation : accueillir et accompagner les créateurs ou chefs d’entreprises, fédérer les différents partenaires économiques, animer le bassin économique de la ville nouvelle. Elle remplit ces missions grâce à un vaste réseau de partenaires : les cinquante signataires de sa charte, un comité de pilotage et des groupes de travail thématiques », explique JeanLuc Mairot, le directeur. Gratuité du service, rapidité de réponse, suivi et accompagnement personnalisé, mais aussi outils performants (matériel informatique, centre de documentation, conférences...) et services adaptés aux besoins des entreprises (fiscalité, finances, recrutement, études de marché...) sont autant d’atouts mis au service des sociétés locales. Au total, une très large palette de compétences offertes aux responsables économiques de la région. «L tout au long de cette année, la Maison de l’entreprise a également participé aux actions de différents partenaires, comme la chambre de commerce, l’Apec, l’Aface... Un bilan positif Les chiffres de l’activité de la Maison de l’entreprise sont parlants : les dossiers que déposent les créateurs sont en croissance régulière (271 en 2003 contre 236 en 2002), de même que les rendezvous avec les experts qui y assurent des permanences (1 233 en 2003 contre 812 en 2002). Quant aux créateurs qui bénéficient de l’aide de la Maison de l’entreprise, leur profil s’affine : 77 % d’entre eux sont sans emploi ; dans 60 % des cas, ils ont une formation supérieure à bac + 2 ; leurs projets concernent surtout les services (45 %) et le commerce (31 %). La Maison de l’entreprise peut donc se targuer, ces douze derniers mois, d’un bilan « qui confirme tout l’intérêt de l’existence d’une telle structure », selon Jean-Luc Mairot, qui déclare « étudier actuellement, à la demande des partenaires de la Maison de l’entreprise, des axes de développement pour 2005 ». ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 Une activité en croissance De l’été 2003 à l’été 2004, dix réunions d’information ont été organisées sur des thèmes variés : la démarche commerciale, le financement de l’innovation, la retraite, les relations presse, la rémunération du dirigeant, les aides à l’embauche... En outre, des actions spécifiques ont été menées (participation au Salon des entrepreneurs, formation à la création d’entreprise, réunion sur le montage de dossiers d’aide). Sans oublier la troisième journée de l’entreprise, organisée en mai dernier, sur le thème du développement de l’entreprise et qui a réuni 170 participants autour de Philippe Maes, le fondateur de GemPlus. De plus, LE PROGRAMME DE LA RENTRÉE • Des petits déjeuners thématiques : la formation professionnelle continue (20 octobre), l’optimisation de la fiscalité des entreprises (23 novembre) et les convergences sociales et fiscales (14 décembre). • Une formation pour les jeunes créateurs et entrepreneurs (du 11 au 15 octobre et du 22 au 26 novembre). • La sixième édition du concours de la jeune entreprise (lancement en janvier 2005). 18 Internet Missions courtes : les pros en ligne Vous cherchez un expert dans le secteur tertiaire pour une mission ponctuelle ? Le site Internet de Missions courtes peut vous aider à le trouver gratuitement. Michel Fouillade, concepteur du site de Missions courtes. omme beaucoup de patrons de PME ou de créateurs d’entreprises de la région, vous avez parfois un besoin urgent de trouver un expert pour vous aider dans une mission de courte durée. Mais dans l’agglomération, les sociétés d’intérim spécialisées dans le tertiaire ne sont pas nombreuses. Pour vous aider dans vos recherches, Michel Fouillade, ancien informaticien de Bull installé à Saint-Quentin-enYvelines, a créé Missions courtes. C Ce site Internet (1) a pour objectif de met- tre en relation les entreprises et les cadres confirmés dans la région. Ouvert en mars dernier, ce site offre déjà plus de 440 compétences dans des domaines aussi variés que l’informatique, la finance, les ventes ou le secrétariat de direction. « Plutôt que de proposer des CV en ligne, j’ai préféré aller directement à l’essentiel, en mettant en avant les compétences de chacun des inscrits », explique Michel Fouillade. Dans cette base de données en ligne, les entreprises peuvent effectuer leur sélection en utilisant un puissant moteur de recherche. La confidentialité des dépôts et des recherches de compétences est garantie par l’utilisation d’un pseudonyme. Missions courtes vient tout juste d’enregistrer ses premières offres de mission. L’outil, entièrement gratuit, devrait intéresser tous les chefs d’entreprise qui, lorsqu’ils doivent recruter ponctuellement, n’ont pas forcément le temps ou les moyens de se consacrer à cette recherche. C’est en tous cas l’espoir de Michel Fouillade, dont l’objectif est également de faire connaître ses propres compétences en conception, administration, et maintenance de site Internet et d’obtenir pour son compte de nouvelles missions. ■ Contact : Michel Fouillade Tél. : 06 13 27 41 64 (1) www.missions-courtes.com Europe Afdee : de nouvelles actions pour aider les PME L’Association française des dirigeants d’entreprises en Europe (Afdee) a élargi cette année l’éventail de ses actions pour améliorer l’ouverture des PME et PMI françaises aux marchés et mécanismes européens. près cinq années d’existence, l’Afdee récolte le fruit des efforts déployés pour atteindre son but : aider les entreprises françaises désireuses d’étendre leurs activités en Europe. Environ 200 responsables et chefs d’entreprise participent maintenant aux manifestations organisées par cette association, soit une augmentation de 50 % par rapport à 2003. Pour gérer cette croissance, l’Afdee a revu cette année son mode de fonctionnement de façon à travailler dans une plus grande transpa- A rence. Cette stratégie d’ouverture prend ainsi une nouvelle dimension. « Les responsables de nos PME-PMI doivent absolument élargir leur champ de vision. Entrer en contact avec d’autres chefs d’entreprise européens fait partie de la stratégie que nous développons dans ce but. » Joseph de Souza, président de l’Afdee, a ainsi décidé d’être partenaire de la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines pour organiser prochainement un déplacement à Bruxelles, en collaboration avec l’asso- 19 ciation CEA/PME. Les 17 et 18 novembre, ces Rencontres entrepreneuriales européennes vont permettre aux participants de rencontrer des responsables de la Commission européenne et du Parlement européen. « Vingt chefs d’entreprises français et vingt chefs d’entreprises étrangers vont pouvoir se livrer à des échanges pendant deux jours. J’espère que ce voyage, qui servira de test, sera positif et pourra donc être suivi de nombreux autres », déclare Joseph de Souza. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 BIENVENUE Voile Implantations Des entreprises dans le vent Coupe de France des clubs de voile d’entreprise : une épreuve conviviale. es 18 et 19 septembre, la seconde édition de la Coupe de France des clubs de voile d’entreprise se tenait sur l’étang de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, le plus grand plan d’eau navigable en Ile-deFrance. Pas moins de 84 concurrents répartis en 30 équipes représentant dix-sept entreprises étaient inscrits pour cette épreuve combinant le dériveur, le catamaran double et la L planche à voile. Une épreuve avant tout conviviale puisque ouverte aux membres de la famille des compétiteurs. C’est donc dans une ambiance à la fois concentrée et bon enfant que les courses se sont déroulées, sous l’égide du club de voile Saint-Quentin, organisateur du week-end et soutenu pour l’occasion par les fédérations française de voile et du sport d’entreprise. La Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en a profité pour informer le public sur la candidature de Paris 2012 pour l’organisation des jeux olympiques. Au final, félicitations à Valéo Electronique, entreprise saint-quentinoise, qui a devancé au classement A.S. Banque de France, l’Ecole Polytechnique et Thalès. Si vous êtes intéressé, sachez que l’épreuve sera reconduite en septembre 2005. ■ Contact : Régis Viateur 01 30 58 91 74 ou 06 63 27 80 60 ÉDITION 2005 DE L’ANNUAIRE DES ENTREPRISES L’annuaire des entreprises de Saint-Quentinen-Yvelines, cru 2005, est arrivé. Chefs d’entreprise, salariés, créateurs d’entreprises ou étudiants y trouveront des informations indispensables pour sélectionner un fournisseur ou des partenaires, contacter des clients potentiels, trouver un nouvel emploi ou un stage... Edité par la Communauté d’agglomération, il constitue un outil précieux pour la promotion et le développement de notre territoire. En 120 pages, il recense 1 500 entreprises de B to B implantées dans l’agglomération saint-quentinoise. Son double index, avec classement par ordre alphabétique et par secteur d’activité, vous permettra de trouver facilement et rapidement les coordonnées d’un professionnel. Il complète ainsi efficacement le guide pratique de L’Initié, qui recense l’ensemble des commerces et entreprises de services pour le grand public. L’annuaire des entreprises est disponible gratuitement à l’hôtel d’agglomération, ainsi qu’à l’office d’information. Une édition électronique est également consultable et téléchargeable sur le site de Saint-Quentin-enYvelines (1). L’édition 2005 se veut la plus exhaustive possible. Si votre entreprise connaît un changement ou si vous créez ou reprenez une activité sur le territoire de l’agglomération, n’oubliez pas de le signaler en contactant la direction du développement au 01 39 44 82 58. (1) www.saint-quentin-en-yvelines.fr. 21 De nouvelles entreprises ont décidé de s’implanter dans l’agglomération ou d’emménager dans de nouveaux locaux. Bienvenue à toutes. ACTION RH Conseil en management (quitte Promopole) 32, rue Ambroise Croizat 78280 GUYANCOURT EURIWARE Editeur de logiciels Immeuble Mongolfier (sur 8 500 m2) 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Tél : 01 39 48 40 00 GRAPHIC TRAPPES Avenue Jean d’Alembert Parc d’activités de Pissaloup (sur 2 160 m2) 78190 TRAPPES TRANSGENOMIC Fabricant de matériel pour hôpitaux Immeuble Euclide I (sur 2 005 m2) PA de la Clef St Pierre 78990 ELANCOURT Tél : 01 64 86 56 56 Site : www.transgenomic.com URSSAF Direction du recouvrement des Yvelines Immeuble Proxima (sur 3 150 m2) 13, rue des Frères Pathé 78046 GUYANCOURT CEDEX WEIGHT WATCHERS Produits amincissants Immeuble MARS au Parc Ariane (980 m2) 78046 GUYANCOURT CEDEX D O S S I E R RUBRIQUE RÉALISÉE PAR JEAN-LUC GOUDET Mécénat et sponsoring L’entreprise travaille son image En finançant des événements artistiques ou en apportant son soutien à des compétitions sportives, l’entreprise contribue à entretenir et à développer son image. Pour médiatiser son nom ou motiver ses salariés, elle bénéficie d’une large palette d’outils.Tour d’horizon. StorageTek, sponsor pour la Transat Jacques Vabre. e Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines possède son club d’entreprises. Quand on demande à Laurent Enser, président d’Iscar France, quel bénéfice tire sa société de ce partenariat discret, sa réponse est sans ambages : « Nous n’attendons aucune retombée commerciale. » A l’inverse, Marc Héraud, directeur de la communication de Fujifilm France, espère bien recueillir les fruits des activités de sponsoring (ou parrainage) que son entreprise déploie dans plusieurs domaines : sportif (football, patinage artistique et présence à Roland-Garros), événementiel (Festival international du photojournalisme) et touristique (Parc Astérix, France Miniature, Futuroscope). Entre ces deux démarches, on mesure bien la distance qui sépare le mécénat du sponsoring. Iscar France aide des artistes à s’exprimer sans se soucier de contrepartie palpable tandis que Fujifilm cherche à diffuser son nom dans des compétitions sportives surmédiatisées et à valoriser son image auprès d’un vaste public. A y regarder de plus près, la différence entre ces deux démarches est pourtant moins nette qu’il n’y paraît. Iscar France trouve un intérêt à aider le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yve- Fujifilm diffuse son nom auprès lines (lire l’article page d’un large public. suivante). Quant à Fujifilm, la rentabilité de son sponsoring n’est pas mesurable, mais bel et bien réelle. pour la route du Rhum 2002 et la Transat Jacques Vabre 2003. Mais en 2004, le skipper n’a pas participé à la régate et StorageTek a choisi d’aider le Master of Speed, une compétition de planche à voile pour le record de vitesse sur l’eau. La course n’a pas été une réussite (peu de vent, médias presque absents et donc faibles retombées), mais ce n’est pas grave : le PDG, François Morel, a choisi ce sport parce qu’il est passionné de voile et que les bénéfices en terme d’image sont toujours positifs à long terme. Dans tous les cas, l’entreprise cherche à valoriser son image auprès du grand public, des clients potentiels, ou de ses salariés, et s’investit dans des projets dominés par des valeurs qu’elle estime incarner : le dynamisme, la volonté de vaincre, la prise de risque, l’innovation... Mais il peut s’agir de valeurs plus profondes et plus humanistes comme l’équité, la compassion, l’amour de l’art… L LA DISTINCTION ENTRE SPONSORING ET MÉCÉNAT Depuis l’arrêté du 6 janvier 1989 « relatif à la terminologie économique et financière », le mécénat est défini comme le soutien matériel apporté sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général. Le parrainage (ou sponsoring) est quant à lui le soutien matériel apporté à une manifestation, à une personne, à un produit ou à une organisation en vue d’en retirer un bénéfice direct. Le mécénat serait donc désintéressé et le parrainage une forme de publicité. Fiscalement, ces deux activités sont distinctes, mais la réalité du terrain est plus subtile et repose en grande partie sur la notion de bénéfice. Des valeurs partagées par l’entreprise D’autres entreprises ont opté pour des situations intermédiaires : StorageTek a soutenu le navigateur Régis Guillemot 22 France Télécom couvre un large éventail dans le domaine du sponsoring avec, pour fil conducteur, la participation à des activités concernant la communication entre les hommes. Ainsi, pendant le Tour de France, quarante techniciens de l’entreprise déploient chaque matin les huit kilomètres de câbles nécessaires à la retransmission de l’arrivée des cyclistes. Autre exemple : le navigateur Bruno Peyron repartira cet hiver autour du monde sur Orange II pour tenter de récupérer son Trophée Jules Verne, décroché en 2002 sur Orange I et ravi en 2003 par Olivier de Kersauzon. Dans le carré du bateau, des équipements sophistiqués de transmission de données et de communications radio l’aideront dans sa navigation. DE L’ORIGINE DU MÉCÈNE Le mot mécène vient du nom de Gaius Maecenas (70-8, avant J.-C.), conseiller de l’empereur romain Auguste et protecteur des belles-lettres. D’après Le Petit Robert, le mécène est une « personne riche et généreuse qui aide les artistes ». Dans le football comme dans le rugby, on retrouve les noms et les systèmes de communication de France Télécom, d’Orange et de Wanadoo, présents lors les championnats nationaux et mondiaux. Parrainage type, ce genre d’opérations donne une visibilité mondiale aux activités de l’entreprise. Beaucoup plus discret, en revanche, le soutien à des compétitions locales de courses hors stades touche des clubs créés par des bénévoles. Ici pas de déploiement de câbles, ni de liaisons de transmission à haut débit, mais une aide financière. « Notre marché est mondial, explique Michel Lecapitaine, directeur des relations extérieures de la direction régionale de France Télécom à SaintQuentin-en-Yvelines, mais notre présence est aussi locale. Nos actions sont donc réparties sur ces deux niveaux. » Dans la zone des Yvelines et du Val-d’Oise, France Télécom participe ainsi à 21 événements locaux, réédités en général chaque année, comme par exemple le Challenge des courses pédestres de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un mécénat porté par les salariés Moins connues du grand public, les actions de mécénat du groupe sont apparues avec la Fondation France Télécom qui travaille depuis le début dans deux directions : le soutien à la musique vocale et l’aide aux associations d’enfants autistes. S’y ajoutent désormais des actions dans les domaines de la cécité et de la surdité ainsi que la lutte contre l’illettrisme et l’éducation des filles. Là encore, le point commun est la communication entre les hommes. Comme pour le parrainage, le mécénat s’exerce à deux niveaux. Dans le cas de l’autisme, par exemple, France Télécom aide au niveau national des associations telles que Autisme France et Sésame Le centre d’accueil des enfants autistes à Guyancourt. Autisme France. Le soutien porte sur la formation des éducateurs et sur l’organisation des Journées de l’autisme, une manifestation annuelle qui en est à sa quatrième édition. Au niveau régional, France Télécom collabore avec les associations pour la conduite de petits projets (création d’un atelier, achat de matériel pédagogique...) et pour la création de centres d’accueils, comme le Bois des Saules à Plaisir et Alphée à Guyancourt. Dans ce domaine, la communication interne prend un tour particulier. Ici, pas de places à gagner pour Roland-Garros, pas de message fédérateur autour d’une idée forte : les salariés qui le souhaitent se portent volontaires pour assister la famille d’un enfant autiste. Aux yeux de la législation, dont la nouvelle mouture est très favorable au mécénat (lire l’encadré page suivante), cette mise à disposition de personnel représente une forme de don, comme s’il s’agissait d’une aide financière. ■ Pour en savoir plus Des sites Internet : • Fondation de France : www.fdf.org • Association Admical : www.admical.org • Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines : www.theatresqy.org Des livres : • Répertoire du mécénat d’entreprise 2004, éditions Admical, 584 p., 72 €. A commander sur www.admical.org • Sponsoring sportif, de Gary Tribou, éditions Economica, 27 €. Avec France Télécom, la Caisse d'Epargne est le principal sponsor du Challenge de SQY. 23 D O S S I E R Mécénat et sponsoring Laurent Enser : « Notre culture repose sur la créativité » Pourquoi une entreprise dépenserait-elle de l’argent pour soutenir les activités d’un théâtre ? Laurent Esker, président et fondateur d’Iscar France, membre du Club des entreprises du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, nous explique que les avantages de cette démarche ne manquent pas. Laurent Enser, président et fondateur d’Iscar France. otre partenariat avec le Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines s’explique par trois raisons. La première est que la culture de notre groupe repose sur la créativité. Ce n’est pas qu’un mot : Iscar [qui fabrique des outils de coupe pour l’industrie] gagne réellement des parts de marché grâce à l’innovation. Elle concerne les produits mais aussi tout le reste, le marketing, le packaging, le service aux clients, notre propre organisation... Nous attendons un esprit créatif chez chacun de nos salariés, quel que soit leur poste. L’art, une expression de la créativité, est présent dans l’entreprise : nous avons des sculptures dans nos usines et un musée a été installé au siège. La deuxième raison tient à notre implantation locale. L’entreprise est installée à Saint-Quentin-en-Yvelines depuis ses débuts. Avant Guyancourt, nous étions à Montigny-leBretonneux et la filiale française a été créée à Trappes, en 1985. La plupart de nos salariés habitent dans la ville nouvelle et le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines fait donc partie de notre vie. De plus, il est beau et sa programmation est excellente ! Je m’en suis rapproché il y a une dizaine d’années déjà. La troisième raison de notre engagement dans le soutien à cet établissement est sans doute plus personnel et vient de mon goût pour l’art. Je suis profondément persuadé que les artistes ont un rôle à jouer dans notre société. L’art nous offre une ouverture vers le beau, la joie et l’humanisme. Le génie de l’homme se montre au grand jour dans une œuvre d’art. Les retombées de notre soutien au Théâtre concernent en premier lieu les salariés. Comme nos clients sont des responsables d’industries implantées dans toute la France, il est rare que nous puissions les inviter à un spectacle. En revanche, nos salariés peuvent en bénéficier. Au final, notre action contribue à améliorer le tissu social dans lequel l’entreprise évolue. » ■ «N Iscar France, dans l’agglomération depuis 1985. LA LOI FAVORISE DÉSORMAIS LE MÉCÉNAT Publiée en août 2003, une modification de la loi sur le mécénat, les fondations et les associations (loi n° 2003-709) rend le mécénat financièrement plus intéressant pour les particuliers et pour les entreprises. • Les dons ouvrent dorénavant droit à une réduction directe d’impôt de 60% du montant du versement. Auparavant, ces sommes étaient simplement déductibles du résultat imposable, ce qui limitait l’économie d’impôt à 33% au maximum. • En cas d’exercice déficitaire, le crédit d’impôt peut être reporté sur les cinq exercices ultérieurs. • Le plafond maximum des versements au titre du mécénat est porté à 5 pour mille du chiffre d’affaires quel que soit le statut de l’organisme bénéficiaire, au lieu de 3,25 ou 2,25, selon ce statut, dans la précédente version de la loi. • Le champ du mécénat est élargi et précisé. Peuvent désormais en bénéficier tous les organismes publics ou privés dont la gestion est désintéressée et ayant pour objet principal l’organisation de festivals culturels (œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques et de cirque). Cette loi facilite également la création de fondations par les entreprises, rapprochant ainsi la législation française des exemples britannique et américain, pays dans lesquels les fondations sont nombreuses et actives. 24 Mécénat et sponsoring Marie Didier : « L’art et l’entreprise ont des valeurs communes » Dans l’agglomération, les entreprises peuvent tirer profit de l’activité du Théâtre, qui leur ouvre ses portes. Interview de Marie Didier, responsable du Club des entreprises du Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines. Marie Didier : « Les entreprises ont intérêt à tirer leur image vers le haut. » SQY Entreprises : Le monde de l’art et celui de l’entreprise ne sont-ils pas opposés ? les salariés. Enfin, les entreprises ont intérêt à tirer leur image vers le haut. Marie Didier : Pas du tout ! Les deux partagent des valeurs communes : le goût d’entreprendre, de créer et de réussir, comme le courage de prendre des risques... Un chef d’orchestre ressemble beaucoup à un chef d’entreprise. Et n’oubliez pas que le théâtre est aussi une entreprise. C’est une PME de 28 personnes. Dans la conduite de nos projets, nous devons obéir aux mêmes règles que les sociétés privées. Ne cherchent-elles pas des retombées plus tangibles ? Quel intérêt peuvent trouver des entreprises à vous aider ? La nouvelle loi favorise le mécénat puisque l’entreprise récupère en impôt 60 % de ce qu’elle a donné. Finalement, notre offre culturelle ressemble beaucoup au parrainage sportif où l’entreprise fait participer Aider une structure comme la nôtre a une valeur symbolique. C’est un pari amusant. Mais il y a aussi un intérêt politique : ce genre d’action contribue au dynamisme local et à l’amélioration des conditions de vie où habitent Les publicités pour les entreprises locales apparaissent dans le livret, tiré à 30 000 exemplaires, sur la programmation du Théâtre. Nous leur offrons également des places qu’elles peuvent utiliser comme elles l’entendent. des invités à une manifestation. Quant au risque que la personne invitée ne puisse pas venir ou ne s’intéresse pas aux spectacles que nous proposons, il n’est pas plus grand que pour une manifestation sportive. Et ce cadeau reste toujours valorisant… ■ Le mécénat concurrencet-il le sponsoring ? 25 Le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, une scène nationale qui se tourne vers les entreprises. PROJECTEUR RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIANE FACOMPREZ ET JEAN-LUC GOUDET Communication d’entreprise Deleage Expansion : une chaîne graphique complète Créée voici 16 ans à Montigny-le-Bretonneux, Deleage Expansion a connu une croissance régulière. Virginie de Neuville, sa PDG et fondatrice, raconte comment elle a développé les activités de cette entreprise de signalétique. Virginie de Neuville : « La communication d’entreprise est un secteur en expansion. » SQY Entreprises : Pourquoi avoir créé votre entreprise ? Avec quels moyens ? Virginie de Neuville : Lorsque le dirigeant de la société Deleage SA, à Paris (le dixième laboratoire photo professionnel parisien à l’époque) m’a proposé d’ouvrir un atelier de collage en partenariat, l’idée de créer cette société s’est imposée très naturellement. La société a été baptisée Deleage Expansion ce qui lui permettait de bénéficier de la notoriété de Deleage SA. En quelques mois Deleage Expansion est devenue un gros client de Deleage SA car j’ai très rapidement proposé les services du laboratoire Deleage dans la région de Saint-Quentin-en-Yvelines. Depuis 1993, Deleage SA n’existe plus et Deleage Expansion est devenue une société formant une chaîne graphique complète (conception, impression, finition, pose et livraison). Que fabriquez-vous ? Nous produisons des panneaux, de la publicité sur lieu de vente (PLV), des totems pliables, des accessoires de signalétique, mais nous répondons aussi à la demande de nos clients et réalisons des objets sur mesure. Nous vendons ou louons également des stands et nous opérons des repérages sur sites, des simulations de projets... Deleage Expansion travaille en amont et en aval dans le secteur de l’événementiel. Ces accessoires sont produits sur place ? Nous importons certains produits de Suède ou d’Autriche, nous distribuons également les produits de stands pliables de la marque Expotech, le reste est fabriqué sur notre site d’Elancourt. Versailles, à la Grande Arche de la Défense, au CNIT, au Jeu de Paume, à la Villette… Votre activité est en croissance constante. Ce secteur est-il si porteur ? Ce secteur de la communication d’entreprise est en effet en expansion et la croissance de notre activité nous a poussé à déménager. Nous sommes aujourd’hui installés sur 1 000 m2, à la Clef-Saint-Pierre, à Elancourt, mais je crains que notre développement futur ne nous oblige encore à trouver de nouvelles extensions. Service graphique et impression à Élancourt. Nous avons un service graphique intégré et imprimons nous-mêmes. Nous assurons aussi la finition, la livraison et la pose sur le lieu de l’événement. Nous offrons ces services en France et à l’étranger. Pourquoi avez-vous choisi de vous installer dans la ville nouvelle ? C’est un choix stratégique. Nous sommes ici entourés de très nombreuses Des exemples de réalisations Deleage ? Nous avons travaillé à Rome pour Nissan où cette marque lançait une nouvelle voiture. Nous travaillons régulièrement sur le périphérique parisien pour signaler les nouvelles expositions. Nous sommes très présents au Sénat pour la signalétique événementielle. Nous sommes présents au Louvre, à la porte de 26 Musée Guimet à Paris : la signalétique pour les nouvelles expositions. entreprises, ce qui est excellent pour les affaires. Nous travaillons dans toute la région avec des agences de communication, des petites et grandes entreprises, des mairies... Il y a seize ans, Saint-Quentin-en-Yvelines était fait pour nous et nous nous félicitons aujourd’hui de ce choix. La vie à l’ouest de Paris est plus agréable qu’ailleurs. Des produits couvrant tout le secteur de l’événementiel. Combien de personnes employez-vous ? L’entreprise fonctionne avec 15 salariés et 4 ou 5 intermittents pour servir environ 2 500 clients. Quels sont vos projets ? Trouver toujours de nouveaux objec-tifs à atteindre de façon à ce que notre développement régulier se poursuive. Nous formons une équipe motivée, nous avons fait de bons investissements en machines, la rentabilité est là, il ne faut L’équipe de Deleage devant ses nouveaux locaux à Élancourt. pas s’endormir sur nos lauriers, mais faire en sorte d’aller de nous nous sommes équipés de noul’avant. Quitte à devoir une nouvelle veaux véhicules aménagés à cet effet fois trouver de nouveaux locaux et tous les salariés vont bénéficier pour ne pas freiner notre croissance ! de programmes de formation. ■ Nous développons actuellement le service de pose en accès difficile, Voir rubrique CONTACTS p.46 LA FORMATION, facteur de réussite de votre entreprise… En interentreprises ou sur mesure, dans vos locaux ou dans nos centres de formation Développement personnel Management, ressources humaines Sécurité, prévention des risques Comptabilité, gestion Vente, commercial Informatique Langues et culture Autres thèmes à la demande 0 810 078 095 Prix appel local Internet : www.dfce.versailles.cci.fr E-mail : [email protected] 27 PROJECTEUR Maintenance Un pôle aéronautique dans l’agglomération CRMA, à Elancourt. ors de votre prochain voyage en avion, le réacteur sur lequel vous ne manquerez pas de jeter un coup d’œil placide a de grandes chances d’être passé, lui ou l’un de ses éléments, par Saint-Quentin-en-Yvelines. A quelques kilomètres l’un de l’autre sont installés les deux plus grands noms de la maintenance aéronautique française : la CRMA, filiale d’Air France, et Snecma Services, filiale du célèbre fabricant aéronautique (lire l’encadré ci-contre). De nombreuses compagnies aériennes font appel à ces deux entreprises pour réviser les moteurs de leurs avions, dont les fameux CFM56, le réacteur civil le plus répandu, et GE90, le plus puissant, qui équipe les gros porteurs comme le Boeing 777. Ces réacteurs ne sont pas amenés entiers à Saint-Quentin-en-Yvelines mais démontés sur site. Leurs différents modules sont ensuite convoyés par la route vers des sociétés spécialisées qui en entreprendront la révision. L SNECMA SERVICES, à Magny-les-Hameaux. L’inspection des machines à café Séparés par quelques kilomètres, Snecma Services (Société nationale d’étude et de construction de moteurs d’aviation) et la CRMA (Société de construction et de réparation de matériel aéronautique) exercent presque le même métier, rare et délicat : l’entretien des composants d’avions de ligne et en particulier de leurs réacteurs. Le métier de la maintenance est un peu particulier en aéronautique à cause de la complexité des avions modernes, des enjeux de sécurité et d’une réglementation extrêmement stricte. Il s’agit pour l’essentiel de maintenance préventive : l’exploitant doit suivre à la lettre des programmes d’entretien qui concernent les moindres composants de l’avion, même les plus inattendus. En visitant les locaux de la CRMA, on découvre, à côté des pièces de réacteurs, des machines à café équipant les avions. Non entretenues, ces machines sont susceptibles de provoquer en vol un court-circuit ou un début d’incendie. Une compagnie aérienne peut disposer de ses propres services de maintenance qui prennent alors ses avions en charge. Elle peut même vendre ses prestations à d’autres 28 compagnies – c’est ce que fait notamment Air France. Mais souvent, elle confie l’entretien des avions, de ses composants et de ses réacteurs à des sociétés spécialisées, triées sur le volet. Car n’est pas « mainteneur » qui veut. Pour avoir le droit de démonter, de vérifier, de réparer et de remettre aux normes un élément d’avion, l’entreprise doit disposer d’une kyrielle d’agréments européens, américains ou internationaux. Ainsi, la CRMA est habilitée, entre autres, à intervenir sur les réacteurs CFM56, ou du moins certains modules, comme la chambre de combustion et la turbine. Elle proposera bientôt des services équivalents sur le GE90. l’une d’entre elles, selon les agréments respectifs. De plus, grâce à leur proximité géographique, des échanges sont parfois réalisés lorsque les capacités de l’une sont saturées. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 LA SNECMA, DES AVIONS DE PAPA À L’ASTRONAUTIQUE Un métier d’expérience L’expérience de l’entreprise n’est plus à démontrer : elle est presque cinquantenaire et ses origines remontent même aux débuts de l’aviation. La CRMA a été fondée en 1957 par le regroupement de trois entreprises prestigieuses de l’époque : les Frères Voisins, des constructeurs d’avions, Salmson, un fabricant de moteur, et Potez, producteur de motopompes. L’ouest de Paris abritait de nombreuses sociétés aéronautiques : c’est sur l’aérodrome d’Issy-lesMoulineaux que s’est d’abord implantée la CRMA pour y développer son activité de révision de moteurs d’avions. En 1992, la société est devenue une filiale à 100 % d’Air France. Après la Seconde Guerre Mondiale, l’État Français a rassemblé une galaxie de constructeurs aéronautiques (dont Gnome & Rhône, Hispano-Suiza et les activités aéronautiques de Renault) dans la Société nationale d’étude et de construction de moteurs d’aviation (Snecma). Sa production a été à la hauteur des espérances et, à partir des années 1950, les avions de combat Dassault volaient avec des moteurs français. Aujourd’hui, le groupe Snecma produit des moteurs pour l’aviation militaire et civile, des hélicoptères (avec la société Turbomeca), des missiles et des engins spatiaux. En collaboration avec l’Américain General Electric est sorti, dans les années 1970, le réacteur CFM 56, le moteur civil le plus vendu au monde avec aujourd’hui 13 800 exemplaires en circulation. Existant en six versions, ces réacteurs équipent la plupart des Airbus et la totalité des Boeing 737. Toutes les quatre secondes dans le monde, décolle un avion équipé d’un CFM 56. Des programmes d’entretien extrêmement rigoureux. La CRMA assure des services de maintenance pour sa compagnie mère, mais a étendu sa clientèle sur la planète entière et réalise aujourd’hui environ 20 % de son chiffre d’affaires hors Air France. Des échanges entre les deux Filiale à 100 % de sa société mère, Snecma Services vend des prestations de maintenance et de réparation sur les avions ou, comme la CRMA, sur des composants amenés sur ses différents sites. A l’étranger, Snecma Services est présente en Europe, en Afrique, en Asie et aux Etats-Unis et possède plusieurs sites en France : à Châtellerault, à Montereau, à Saint-Etienne, ainsi qu’à Magny-les-Hameaux, auquel est rattaché le centre d’essai moteurs de Villaroche, près de Melun. Les deux entreprises ne se font guère de concurrence. Certains travaux ne peuvent être effectués que chez Démonter, vérifier, réparer et mettre aux normes. 29 PROJECTEUR Management Altedia renforce sa proximité avec ses clients Société de conseil créée en 1992, Altedia s’est implantée cette année dans la ville nouvelle. Une entreprise d’envergure internationale dont Hubert Richard, responsable du bureau de Saint-Quentin-en-Yvelines, évoque les perspectives. Hubert Richard :« Une politique d’ouverture.» SQY Entreprises : Quel est le cœur de métier de votre entreprise ? Hubert Richard : Altedia est un groupe de conseil en management intervenant dans deux domaines : d’une part, les ressources humaines et le management, d’autre part, la communication. Nous avons un positionnement spécifique fort : l’intégration des ressources humaines et de la communication au service de l’accompagnement du changement. Nous traitons ainsi trois grandes problématiques : les restructurations et l’ingénierie RH du changement, le capital humain (appropriation des enjeux, communication interne, rémunérations, formation, recrutement) et la communication externe. Pourquoi avoir ouvert un bureau à Saint-Quentin-en-Yvelines ? De manière générale, cette ouverture s’inscrit dans une démarche d’implantation de bureaux en Ile-deFrance, réalisée également dans les départements des Hauts-de-Seine, de l’Essonne et du Val-d’Oise.L’ouverture de ce bureau nous permet d’avoir une plus grande proximité géographique avec nos clients installés dans le bassin et de mieux connaître les acteurs socio-économiques du département. Par ailleurs, cette installation permet d’offrir nos prestations au plus près du domicile des salariés que nous accompagnons (bilan, coaching, mobilité interne et externe, recrutement, évaluation, aide à la création d’entreprise….). Enfin, nous comptons bien fidéliser de nouveaux clients qui ne seraient pas venus jusqu’à nous si nous étions restés dans Paris intra-muros. Les solutions sur mesure que nous pouvons leur apporter sont ainsi renforcées par notre proximité géographique. Nous avons choisi Saint-Quentin-enYvelines pour trois raisons principales. La première tient à la forte densité d’entreprises du bassin, de tailles et de secteurs variés, y compris de sièges de groupes nationaux et internationaux. La deuxième raison est la présence d’acteurs institutionnels, avec lesquels nous sommes en relation constante, comme la Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, ou l’AFPA. La facilité d’accès de la ville nouvelle est la troisième raison de notre implantation. ALTEDIA EN FRANCE ET DANS LE MONDE Altedia est présente dans toutes les régions métropolitaines, dans une trentaine de villes. La région parisienne, outre le siège de Paris, vient de s’enrichir de quatre nouveaux bureaux. Altedia compte 530 collaborateurs, dont 370 consultants. En 2003, son chiffre d’affaires était de 80,5 M€. Altedia possède des filiales en Espagne, au Portugal et en Belgique. Sur quels dossiers travaillez-vous actuellement ? Nous menons actuellement plusieurs opérations de reclassement dans le cadre de restructurations ainsi que des missions de coaching, d’évaluation et de bilans. Nous réalisons également des études de bassin et d’employabilité s’inscrivant au sein de processus de mobilité fonctionnelle ou géographique. Nous devons, bien entendu, une garantie de confidentialité à nos clients et nous ne pouvons pas divulguer leur identité. Quels sont vos projets pour 2005 ? Une démarche d’implantations de bureaux en Ile-de-France. 30 Notre objectif est de faire de notre bureau de Montigny-le-Bretonneux l’interface entre l’ensemble de nos activités, en le spécialisant plus particulièrement dans les activités capital humain et ressources humaines. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIÈNE BRANCIER ENSEIGNEMENT Réforme Vers une université plus proche de l’entreprise d’une université à l’autre », explique Jean-Luc Vayssière, chargé de mission LMD à l’UVSQ. Ces parcours types, regroupés en mentions et domaines pluridisciplinaires, permettent ainsi de préparer une licence en six semestres et un master en dix semestres. Des formations adaptées aux besoins du marché L’UVQS : cette année 90 % des diplômes préparés basculeront dans le nouveau système. L’université de VersaillesSaint-Quentin a adopté le système de formation «licence-master-doctorat». Cette réforme s’accompagne d’une harmonisation des études au niveau européen et d’un développement des masters professionnels. entrée universitaire un peu spéciale, cette année, à l’université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ). Comme une quarantaine d’autres établissements en France, l’UVSQ a adopté le système «licencemaster-doctorat» (LMD), qui doit progressivement être mis en place dans une trentaine de pays européens. Le découpage par cycles et par années est désormais remplacé par une nouvelle architecture des diplômes reposant sur trois grades : la licence, le master et le doctorat. «L’offre de formation est définie en terme de parcours types, organisés en semestres cumulables et transférables R «C’est une réforme d’envergure qui vise à construire un espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche, mais aussi à proposer des formations plus tournées vers les besoins du marché et plus en relation avec les compétences de chaque université», précise Sylvie Faucheux, présidente de l’UVSQ. Le nouveau système s’accompagne en effet d’un développement sensible de la professionnalisation des formations. A l’UVSQ, les masters professionnels seront désormais largement majoritaires (39 formations sur 60). La validation de l’expérience professionnelle, l’utilisation renforcée des nouvelles technologies et l’apprentissage de compétences transversales sont également au programme. Dès cette année, 90 % des diplômes préparés à l’UVSQ basculeront dans le nouveau système. Et toutes les universités françaises devront l’adopter d’ici à 2007. L’enjeu est de taille : il s’agit tout simplement de rendre l’ensemble du système de formation européen plus compétitif que son homologue américain. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 LA BU OUVRIRA AU PRINTEMPS Conçue comme une structure en peigne, la bibliothèque fait face au parc des sources de la Bièvre. La nouvelle bibliothèque universitaire de Saint-Quentin-en-Yvelines sort de terre. Principalement dédiée aux sciences juridiques, politiques, et sociales, elle offrira au printemps prochain quelque 1 100 places de lecture, toutes cablées afin de permettre un chargement, directement sur son ordinateur, de toutes les ressources en ligne (bases de données, revues électroniques…). Le transfert des collections (plus de 67 000 ouvrages et 700 périodiques) commencera cet hiver. Financée par le Conseil Régional d’Ile-de-France, cette bibliothèque à l’architecture en verre aura coûté 19 millions d’euros. 31 E M P L O I RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIANE FACOMPREZ APEC Signes de reprise Deux aspects importants de la dernière note de conjoncture de l’Apec pour le trimestre en cours : des intentions de recrutement de cadres à nouveau en hausse au troisième trimestre, et le secteur du conseil toujours le plus porteur. Une lente amélioration de l’activité économique. ne lente amélioration : c’est l’avis général de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) concernant l’activité économique au cours du troisième trimestre 2004. Et si un «léger mieux est attendu dans les intentions de recrutement», l’offre d’emploi des cadres devrait, elle, «connaître une croissance soutenue». L’Apec s’arrête, dans cette note, sur plusieurs secteurs précis d’activité. On apprend ainsi que : - dans le conseil (audit-conseil, activités informatiques, juridiques, d’ingénierie et publicité) «les intentions de recrutement sont très élevées par rapport à l’année dernière » ; U - «la conjoncture est très favorable dans la banque-assurance » ; - l’impression qui l’emporte dans l’industrie-BTP, c’est «mi-figue, miraisin» ; - «les indicateurs sont contrastés» dans le commerce ; - les transports sont «toujours en retrait» ; - le service aux entreprises (hors conseil) n’enregistre «pas d’amélioration». L’expérience est prisée dans les entreprises Par ailleurs, l’Apec annonce que l’informatique (avec 28 % des offres) a enregistré l’une des plus fortes pro- gressions d’offres d’emploi au cours du second trimestre 2004. Toujours selon l’association, les entreprises veulent très majoritairement embaucher du personnel expérimenté : 73 % des entreprises recruteuses recherchent des cadres ayant de 5 à 10 ans d’expérience. De leur côté, les jeunes diplômés ne devraient pas profiter dans l’immédiat de cette timide amélioration des intentions d’embauche. Concernant l’ouest francilien, l’Apec indique que les secteurs qui recrutent le plus sont l’énergie, le BTP, la grande distribution, les externalisateurs et l’immobilier. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 AVEC Des compétences disponibles pour les entreprises L’association Agir en ville nouvelle pour l’emploi des cadres (Avec) facilite les démarches des entreprises qui désirent embaucher. otre site a fait peau neuve et nous offrons aujourd’hui un meilleur service aux responsables d’entreprise en phase d’embauche.» Directrice de l’association Avec (Agir en ville nouvelle pour l’emploi des cadres), Sylvie Uyttersprot travaille à la fois pour les cadres en recherche d’emploi (mais «N Sylvie Uyttersprot, directrice de l’association. 32 aussi les agents de maîtrise et jeunes diplômés de la ville nouvelle) et pour les entreprises. Les consultants d’Avec mettent en relation les offres d’emploi qui leur sont confiées par les entreprises de la région et les demandeurs d’emploi qui ont déposé un dossier auprès d’eux. «En ce début d’automne, nous enregistrons une augmentation de ces inscriptions de 17 % par rapport à la même période de 2003, et nous enregistrons également une diminution des offres d’emploi collectées», indique la directrice. Un site Internet plus réactif Après dix ans de présence dans l’agglomération, Avec emménageait en septembre dernier dans de nouveaux locaux – dans la médiathèque du Canal, à Montigny-le-Bretonneux –, avec des services inchangés : une aide individuelle à chaque candidat à l’embauche (accueil, entretiens, conseils, mise au point d’une stratégie...), tout comme un soutien collectif (participation à des réunions d’information, ateliers de recherche d’emploi, rencontres autour d’un métier...). Le site Internet d’Avec se veut plus réactif et davantage orienté vers le service. Sylvie Uyttersprot explique : « Dès la page d’accueil, un lien est prévu pour que les entreprises puissent facilement remplir le formulaire de dépôt d’une offre d’emploi. Pour les cadres, un lien donne accès à l’agenda du mois et aux animations de la semaine », explique Sylvie Uyttersprot. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 Réinsertion Agir en plus grand nombre contre l’exclusion La Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) de Saint-Quentin-en-Yvelines cherche à mobiliser un nombre toujours plus grand d’entreprises partenaires. Appel aux candidatures.. réé en 1999 dans la ville nouvelle, le club FACE propose aux entreprises de favoriser, grâce à leurs idées et à leurs compétences, l’insertion professionnelle des personnes en difficulté. Les actions mises en œuvre tournent autour de trois axes majeurs : l’emploi, grâce au parrainage des demandeurs d’emploi par des cadres d’entreprises ou les partenariats intérims, et la formation grâce à l’ouverture aux publics aidés des sessions internes des entreprises adhérentes ; le développement économique avec le parrainage des créateurs ; la prévention de l’exclusion C par la découverte des métiers ou les visites d’entreprises. D’autres actions ponctuelles sont mises en œuvre, comme le soutien à des actions solidaires et sportives initiées par les entreprises du club. L’innovation permanente et l’engagement des entreprises du territoire faisant la plus value du club, Isabelle Meyer-Dusart, directrice, lance un appel. «Pour que ces actions perdurent, il est nécessaire que le plus grand nombre d’entreprises possible, et dans tous les secteurs, se mobilisent. » Avis donc à tous les chefs d’entreprise locaux : le club FACE est un lieu de réflexion, une mutualisation des expériences et compétences internes des entreprises pour la lutte contre l’exclusion. Au final, il s’agit d’un réel engagement social qui présente l’avantage majeur d’être bénéfique à tous, puisque tous les acteurs partagent le même environnement au sens large. Avis donc aux candidats à la candidature ! Sachez que l’Assemblée générale du Club FACE de Saint-Quentinen-Yvelines se tiendra le 28 octobre 2004 à 18 h 30 (renseignements au 01 30 16 16 13). ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 LES ENTREPRISES ACTUELLEMENT MEMBRES DE FACE : Snecma Services, ASAE, Eurexia et BDL Formations, AG2R, France Télécom, La Poste, Stardoc, Becom, Prette Espaces Verts, Legendre, EDF/GDF, Renault, Décathlon, Caisse dEpargne, Inserpro, Sécodix, Ratp, Manpower, Carrefour, Sqybus, Europhi, Thalès, Sbl Communication, Action RH, Action Médiation, les Ménages Prévoyants, SCI Nawal, SEE Simeoni… Ces entreprises composent un réseau national de clubs d’entreprises créés en partenariat avec les collectivités locales. Au total, FACE national compte plus de 1 000 entreprises impliquées en France au sein de 23 clubs locaux au service de la lutte contre l’exclusion. L’équipe du club : un engagement social bénéfique à tous. 33 E M P L O I Mission locale Priorité à l’insertion des jeunes La Mission locale et ses douze conseillers accueillent un nombre croissant de jeunes en difficulté. Avis aux entreprises en quête de main d’œuvre ! n nombre toujours croissant de jeunes cumulant les difficultés : c’est le dur constat fait par Sylvie Weill, directrice de la Mission locale de SaintQuentin-en-Yvelines, qui les accueille dans ses locaux. «En 2003, notre équipe a accompagné 3 200 jeunes et a vu son activité augmenter de plus de 20 %. La même tendance a été observée au premier semestre 2004 , déclare-t-elle. Heureusement, malgré l’aggravation du taux de chômage des jeunes, nous U parvenons à maintenir un taux d’accès à l’emploi de 30 à 35 %.» Depuis 1988, la Mission locale de Saint-Quentin-en-Yvelines et des environs aide les jeunes ayant des problèmes d’insertion. «Des personnes de 18 à 26 ans à la scolarité inachevée, en rupture familiale, sans logement, ou ayant des problèmes de santé », explique Sylvie Weill. Dans ses services, ils peuvent être pris en charge pendant trois ans. Entretiens, forma- tions, suivi par un conseiller, accompagnement dans la recherche d’un emploi... Autant de pas vers une réinsertion par le travail. «Aidons ces jeunes pour qu’ils retrouvent confiance et espoir et deviennent des adultes responsables », lance Sylvie Weill. Avis aux chefs d’entreprise : ces jeunes ont des compétences dans plusieurs secteurs : vente-distribution, magasinage, animation, aide à la personne… ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 Formation PIT : la liste des formations est disponible Le Programme intégré territorial (PIT) vient de faire paraître une brochure qui rassemble les formations destinées aux chefs d’entreprise et aux salariés des PME. es chefs d’entreprises, tout comme les salariés des PME, ont toujours des besoins de formation qu’il n’est pas facile de satisfaire pour des raisons de coût et de temps. Pour les aider, la Communauté d’agglomération a conçu un cycle qui leur est exclusivement réservé. Ce « Programme intégré territorial » (PIT), regroupe des formations qui recouvrent des domaines variés. Pour la rentrée 2004, il est possible de s’inscrire aux sessions suivantes : - Sensibilisation à la comptabilité. - Comment avoir une bonne visibilité de la gestion de mon entreprise ? - L’anglais au téléphone, rien de plus facile. - Pensez votre site Web : réalisation du cahier des charges. - Se perfectionner à l’écrit professionnel. - Adapter mon courrier électronique. - Gestion des compétences et réforme de la formation. - Travaux comptables quotidiens. - Word, Excel, PowerPoint, l’Internet et Outlook Express. Ces formations sont gratuites (hormis 40 € à régler pour l’inscription). L’entrée est libre et gratuite pour la conférence-débat sur la validation des acquis professionnels (le 16 novembre). ■ L Un cycle réservé aux chefs d’entreprises et salariés. 34 Voir rubrique CONTACTS p.46 S Q Y N E T RUBRIQUE RÉALISÉE PAR JEAN-LUC GOUDET Logiciels Podium IT : l’informatique au service des sportifs Des logiciels et des équipements informatisés pour sportifs et entraîneurs : c’est l’innovation de Podium IT, toute jeune société qui s’est lancée sur un marché nouveau avec des idées originales. Francis Prusker et Luc Jarry : la volonté de marier technologie numérique et sport. odium » pour le sport, « IT » pour Information Technology. Lorsqu’on lui demande pourquoi avoir réuni, dans la société qu’il vient de créer avec Francis Prusker, ces deux domaines si éloignés, Luc Jarry avance des faits et des chiffres. En 2002, les 36 millions de sportifs français, mordus ou occasionnels, solitaires ou inscrits dans un club, ont dépensé plus de 13,5 milliards d’euros pour le sport, dont 8,15 pour les équipements, le reste pour les services (les cotisations aux clubs, par exemple). « C’est plus que pour la télévision ou le matériel hi-fi », remarque-t-il. Quid de l’informatique ? Le milieu sportif a besoin de solutions informatiques, standards ou spécifiques. « Nous visons trois clientèles : les fabricants d’équipements, les métiers du sports, et les sportifs », déclare Luc Jarry. Comme toutes les entreprises, les fabricants d’équipements souhaitent vendre des produits sur Internet, améliorer leurs relations clients et augmenter leur productivité. Pour eux, Podium IT développe des logiciels adaptés au commerce en ligne, à la gestion de relations clients ou à la création d’applications multimédia. sont trop simplifiés. Il faut aller plus loin dans la personnalisation de l’entraînement et tenir compte d’un maximum de données sur le sportif pour obtenir des résultats significatifs. C’est tout le travail de l’entraîneur. Par Web interposé, il doit disposer d’un outil logiciel efficace et réellement professionnel. Et nous l’avons… » Magic Coach – le logiciel en question – est en effet déjà utilisé par des entreprises vendant des services d’entraînement aux sportifs. «P Assister le sportif dans l’effort Troisième famille de clients : les sportifs eux-mêmes. Podium IT prépare actuellement à leur intention une gamme d’équipements multisports qui permettra de mesurer des caractéristiques biométriques pour suivre leurs performances, mais aussi pour informer et alerter en cas de surveillance médicale. Il existe des produits de ce genre pour mesurer le rythme cardiaque, mais aucun n’est aussi performant que cet ensemble matériel et logiciel qui assiste le sportif dans le cadre de son activité physique. Protégés par un brevet, ces équipements (qui seront vendus entre 50 et 150 € selon les versions), sont réalisés par une autre société saint-quentinoise, e-Avise, elle aussi toute jeune et installée à Promopole. Le passé de Luc Jarry permet de mieux comprendre sa volonté de marier technologie numérique et sport. Ce fervent adepte du cyclisme a pratiqué la compétition à un bon niveau et il travaillait il y a peu de temps encore chez Jaluna, société d’informatique saint-quentinoise créée par les anciens de Chorus, après avoir été rachetée par Sun Microsystems. « Nous parlons le même langage que les sportifs et les PME spécialisées dans le sport, ce qui facilite les discussions », conclut Luc Jarry. ■ Des outils pour les professionnels «Les métiers du sport, notre deuxième cible, représentent 200 000 emplois, en particulier dans des associations. Il en existe 170 000 en France pour 90 fédérations sportives et 300 disciplines. Mais il y a aussi les organisateurs d’événements sportifs et l’ensemble des professionnels qui proposent des services aux pratiquants. » Parmi eux figurent les entraîneurs qui utilisent fréquemment l’informatique. Les sportifs, par exemple, trouvent sur Internet des programmes d’entraînements. « C’est une bonne idée, explique Luc Jarry, mais ces services Voir rubrique CONTACTS p.46 36 CRM Business@Vente, la relation client d’ACB Soft Les PME font davantage appel à des logiciels de gestion de la relation client (aussi couramment appelée CRM), comme Business@Vente d’ACB Soft, une petite entreprise de SQY qui boucle actuellement une augmentation de capital pour suivre le développement de ce marché. Fabrice Pellegrin : « Rendre nos clients plus productifs.» epuis plus de sept ans, le succès de Business@Vente, logiciel de gestion de la relation client, ne se dément pas. «Notre cœur de cible, c’est la PME de moins de cinquante salariés », explique Fabrice Pellegrin, PDG et fondateur de la société ACB Soft qui a créé ce logiciel. Bien connu des grandes entreprises, ce genre d’outil, souvent appelé GRC ou CRM, l’est beaucoup moins dans les PME car les problèmes à résoudre y sont différents. «Dans les petites entreprises, tout le monde traite avec les clients à un moment ou à un autre. Il n’est pas rare qu’une personne ayant un rôle administratif soit amenée à faire un peu de commercial quand elle a un client en ligne. Un logiciel doit tenir compte de cela et ouvrir un accès facile aux informations sur un client.» pays anglo-saxons, la GRC pour PME en est déjà à la seconde génération… » Les mentalités évoluent, l’activité d’ACB Soft en témoigne. Dans un marché économique plutôt morose, cette entreprise de cinq personnes a maintenu son activité au même niveau entre 2003 et 2004, réalisant un chiffre d’affaires annuel de 390 000 €. Pour 2005, Fabrice Pellegrin entend mettre les bouchées doubles et a entamé depuis avril 2004 une augmentation de capital qui sera comprise entre 100 000 et 250 000 €. Elle prendra effet en décembre et permettra d’embaucher et d’étendre les activités, notamment vers la formation. «C’est maintenant une obligation pour les entreprises», rappelle Fabrice Pellegrin. D Aller encore plus loin Un outil nouveau pour la France Ce genre de prestation n’est pas nouveau pour Ce n’est effectivement pas dans cette optique ACB Soft qui propose déjà de nombreuses forque sont conçus les « grands » logiciels de CRM mations sur l’utilisation de son logiciel, son papour les entreprises disposant de services spéramétrage et l’organisation de la relation client. cialisés. Business@Vente permet de suivre la to« Mais on peut aller beaucoup plus loin, notamtalité de l’acte commercial, depuis la gestion des ment sur les possibilités techniques de notre proprospects jusqu’au suivi des ventes. Il fonctionne duit, pour rendre accessible la base de données en version monoposte aussi bien qu’en réseau, Un accès facile de l’entreprise à des terminaux mobiles, comme aux informations avec les mêmes fonctionnalités, et ne nécessite sur les clients. un Pocket PC, via un réseau de téléphonie que trois jours de paramétrages. Sur ce créneau, GPRS ou des liaisons Wifi. » Business@Vente se Business@Vente est aujourd’hui à peu près sans concurcaractérise en effet par de nombreuses possibilités de rent. ACB Soft revendique actuellement environ 300 couplage entre la téléphonie et les bases de données de installations, réseaux et nomades, réparties sur toute la l’entreprise. « Des formations de ce type ne pourront France, dont environ 40 % en région parisienne. qu’améliorer la rentabilité du logiciel et rendre ses utiliA l’échelle nationale, ce marché reste encore en grande sateurs plus productifs », déclare le PDG. Avec cette extension partie à défricher. «Pour les petites entreprises françaises, prévisible de l’activité, Fabrice Pellegrin vise un chiffre un logiciel de gestion de relation client, c’est un outil d’affaires de 600 000 € en 2005 et d’un million en 2006. ■ nouveau, observe Fabrice Pellegrin, alors que dans les Voir rubrique CONTACTS p.46 37 T E C H N O RUBRIQUE RÉALISÉE PAR JEAN-LUC GOUDET Laboratoire Emitech chasse les mauvaises ondes Capable de vérifier que l’électronique de bord d’un avion, d’une voiture ou d’un char d’assaut ne sera jamais perturbée par des parasites, le laboratoire d’essai Emitech est devenu le leader français dans ce secteur très pointu. Matthieu Cognet : « Nos prestations sont pratiquement uniques en France . » adio, télévision, téléphones portables, fours, télécommandes et périphériques d’ordinateurs sans fil : les ondes nous entourent. Dans une telle profusion, un réfrigérateur peut provoquer un bruit de souffle dans une chaîne hi-fi, un moulin à café parasiter le téléphone et le clavier sans fil d’un micro-ordinateur engendrer de la friture sur l’écran du lecteur DVD. Sans compter que l’électronique a aussi gagné nos automobiles et nos avions… Pour éviter la paralysie générale, des normes toujours plus contraignantes sont édictées, d’une part pour réduire les émissions intempestives, d’autre part pour protéger les systèmes électroniques contre les effets parasites. C’est auprès de laboratoires d’essai comme Emitech que des entreprises font tester leurs produits afin d’obtenir soit un agrément indispensable à la mise sur le marché, soit une certification exigée par l’industrie automobile ou aéronautique. R mobile ou un blindé militaire. A cela s’ajoutent des systèmes de simulation de la foudre et des enceintes pour tester des chocs thermiques ou mécaniques : Emitech vend aussi des tests de résistance à la chaleur, au froid, à l’humidité, aux vibrations, aux chocs... Reconnu à l’international Chambres étanches pour véhicules blindés Pour tester la résistance d’un engin aux ondes radio, aussi bien que pour mesurer les ondes qu’il émet luimême, il faut l’installer dans une pièce étanche aux rayonnements radio, appelée chambre anéchoïque, dont les parois sont recouvertes de structures pyramidales faites d’une sorte de mousse métallisée. A Montigny-leBretonneux, Emitech en possède quatorze, dont plusieurs de très grande taille, capables d’accueillir une auto- Fondé en 1989 par six anciens de Matra (dont Matthieu Cognet), Emitech s’est forgé une clientèle chez les grands industriels des secteurs automobile, aéronautique, spatial, militaire, mais aussi ceux des télécommunications et de la santé... Ses prestations s’étendent désormais jusqu’à l’assistance technique, l’expertise et le détachement de personnel. La grande distribution, elle aussi, fait régulièrement appel à ses services pour vérifier des produits grand public importés. « Etre polyvalent est pour nous une nécessité, vu l’ampleur des investissements à réaliser. Dès qu’une norme évolue, nous devons adapter nos moyens», explique Matthieu Cognet. Et les normes à prendre en compte sont légion. Une chambre anéchoïque, pièce étanche aux rayonnements radio. « Nos prestations sont pratiquement uniques en France, affirme Matthieu Cognet. En Europe, si vous voulez tester un gaufrier, vous trouverez une cinquantaine d’entreprises. Mais il ne doit pas en exister plus de cinq qui proposent une gamme de services aussi large que la nôtre. » 38 Emitech est officiellement reconnu dans plusieurs domaines à l’échelle internationale : en France par le Cofrac pour la partie radio et CEM (compatibilité électromagnétique), en Europe pour les directives européennes CEM et aux Etats-Unis par la Federal Commission Communication. L’entreprise possède maintenant cinq implantations en France, dont deux en Ile-de-France, à Montignyle-Bretonneux et à Versailles-Satory. Emitech emploie 130 personnes, dont 80 à Montigny-le-Bretonneux. L’été a été mis à profit pour agrandir les bâtiments afin d’y loger une nouvelle et encore plus énorme cage anéchoïque… ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 Informatique Flection vise l’informatique d’occasion Flexion a choisi Saint-Quentin-en-Yvelines pour sa première installation en France. Ce groupe hollandais propose un service complet aux entreprises qui renouvellent leur parc informatique. n France, le marché de l’informatique d’occasion est peu structuré, et même artisanal. » Philippe Vernin connaît bien cette problématique et souhaite faire évoluer la situation. La société qu’il a implantée en France en avril dernier est en effet la première filiale française de Flection, groupe hollandais pour lequel le marché de l’occasion est un secteur industriel international. «E Philippe Vernin et Thierry Hilaire : « En France le marché de l’informatique d’occasion est peu structuré. » Assurer la destruction des données disque est « tatoué » : il est toujours possible de retrouver ce marquage qui indique la date et l’auteur de la destruction des données. Capable de traiter 1 200 unités (ordinateurs et écrans) par jour dans ses usines européennes, Flection est implanté aux Pays-Bas, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Espagne. « Dans ce domaine, les entreprises ont besoin d’un service professionnel », explique Philippe Vernin. Il s’agit d’abord d’absorber de grandes quantités de matériel informatique, la clientèle étant vaste : les entreprises qui renouvellent leur parc périodiquement, les loueurs qui reprennent le matériel en fin de bail, les sociétés de maintenance qui effectuent des migrations de parcs. Il s’agit donc le plus souvent de gros volumes (« d’une cinquante à plusieurs milliers d’unités à la fois », précise Philippe Vernin) et de matériels non obsolètes (pas plus de quatre ans). L’un des premiers clients français de Flection est le siège social de Bouygues, qui lui a déjà confié trois cents postes en l’espace de deux mois. Le service doit aussi être à la hauteur pour la prise en charge des matériels, le suivi comptable, la transparence du traitement effectué – l’entreprise est certifiée ISO 9002 – et pour la destruction des données. Comment être sûr que les données des disques durs des ordinateurs dont les entreprises se débarrassent sont complètement détruites ? « Nous utilisons le système de la société finlandaise Blancco, qui a reçu l’agrément des autorités militaires de plusieurs pays », indique Philippe Vernin. Les disques durs sont effacés selon un niveau de sécurité variable, choisi par le client, qui reçoit un certificat de destruction. Chaque Un objectif de 45 000 unités traitées par an En aval, la chaîne de traitement doit elle aussi être efficace pour absorber des quantités importantes. A Culemborg, aux Pays-Bas, la principale usine du groupe, sur 6 000 m2, est fortement automatisée et peut traiter 600 postes par jour. Les appareils sont d’abord testés pour décider s’ils sont en état de fonctionnement, réparables ou à détruire. Les ordinateurs réutilisables sont remis en état et repartent pour une seconde vie vers les écoles, les universités et les boutiques d’occasion. Pour l’instant, la filiale française reste modeste. Limitée à une structure commerciale de deux personnes, elle a pourtant comme objectif de traiter 30 000 unités la première année et 45 000 par an en régime de croisière. La France deviendrait alors pour Flection un marché comparable à celui de l’Allemagne où le groupe traite 30 000 unités annuelles. Pour monter en puissance, Flection France va embaucher. « Nous serons entre cinq et dix personnes dans dix-huit mois », affirme Philippe Vernin. Si plusieurs de ses clients sont Saint-Quentinois, Flection France travaille dans la France entière grâce à un réseau logistique pointu (les ordinateurs à traiter peuvent prendre le chemin des usines belges ou hollandaises). Reste que « les Hollandais sont des gens prudents, explique Philippe Vernin. La structure française grandira avec son activité .» ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 39 A U T O P Ô L E RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SYLVAIN REISSER Sécurité routière Jean-Pierre Beltoise : «Conduire n’est pas un acte banal» Jean-Pierre Beltoise, pilote automobile au palmarès imposant. es récentes statistiques le prouvent, si besoin était : les accidents de la route ne sont pas une fatalité. Depuis vingt ans, Jean-Pierre Beltoise en apporte la preuve dans son école Conduire juste. Pilote automobile au palmarès imposant, il se bat pour améliorer la sécurité routière et le comportement des conducteurs. Après avoir prêché seul dans le désert, la récente prise de conscience des pouvoirs publics et de l’opinion vient apporter de l’eau à son moulin. «Il est anormal que l’on se tue autant sur la route», assène-t-il. Pour y remédier, l’école Conduire juste soigne le mal à la racine, avec méthode et bon sens. Et si ces stages sont reconnus pour diviser par deux le risque d’accident, l’équipe de Jean-Pierre Beltoise ne se repose pas pour autant sur ses lauriers, tant il reste à faire pour informer et former dès le plus jeune âge. Depuis près de vingt ans, Jean-Pierre Beltoise, ancien pilote de Formule 1, propose, sur son circuit fermé de Trappes, des stages destinés à aider les automobilistes à mieux conduire. Une école de la prévention plébiscitée par un nombre toujours plus grand d’entreprises. chaque situation, le comportement des stagiaires est analysé. Voir, prévoir et anticiper sont ainsi les grands principes de cet enseignement. Voir, prévoir et anticiper entraînent, mais ils participent également à l’absentéisme et à l’augmentation des primes d’assurance », souligne Jean-Pierre Beltoise. Les stages se déroulent sur deux jours et font autant appel à la théorie en salle qu’à la pratique sur le circuit. Ils commencent toujours par un audit de conduite et une autoévaluation des stagiaires. «Il faut apprendre aux stagiaires à conduire en sécurité, c’est-àdire à déjouer les pièges de la route. Notre école enseigne la méfiance, la prudence et les bons comportements. Conduire n’est pas un acte banal. Aussi, nous avons mis en place un ensemble de stratagèmes permettant de reproduire, en circuit fermé, les différents pièges de la route », poursuit l’ancien pilote. Distance de sécurité, manœuvres d’évitement, freinage d’urgence sur sol sec ou humide, freinage avec évitement d’obstacles, pratique de l’ABS… Tous les cas difficiles sont passés en revue dans des conditions normales de circulation, à vitesse réelle. Dans L’école Conduire juste forme 8 000 à 10 000 personnes par an, majoritairement une clientèle d’entreprises (à 92 %), qui ont pris conscience de la nécessité de sensibiliser leurs salariés aux dangers de la route. Toutes les entreprises sont concernées, qu’elles aient une flotte de véhicules en permanence sur les routes ou des salariés qui effectuent chaque jour le trajet domicile-travail. «Non seulement les accidents sont vécus comme des traumatismes en raison des drames humains et des dégâts matériels qu’ils Le nombre de participants aux stages individuels a doublé en six ans. L 40 Conducteurs et motards sont concernés Mais la mission de cette école va plus loin. «Nous proposons un suivi aux entreprises pour mesurer les progrès enregistrés. En cas d’accident, le stagiaire doit venir s’expliquer. Et nous lui démontrons qu’il a sa part de responsabilité.» Un espoir pour la sécurité routière : le quota de participants aux stages individuels a doublé en l’espace de six ans. Même les conducteurs expérimentés sont concernés, leur comportement au volant pouvant toujours être amélioré. Et Jean-Pierre Beltoise n’a pas oublié les motards, de plus en plus nombreux sur nos routes. Un stage d’une journée leur est proposé dans le même but : développer des automatismes de sécurité. ■ Voir rubrique CONTACTS p.46 RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SYLVAIN REISSER E S S A I Peugeot Peugeot 407, une berline épanouie Inaugurant le nouveau style maison, la Peugeot 407 privilégie des standards élevés en termes de prestations et de sécurité. Des matériaux et un assemblage de qualité. a berline familiale ne cesse d’être déstabilisée par la montée en puissance des monospaces et des 4 x 4 compacts. Mais Peugeot, qui ne veut pas succomber à la fatalité et voir partir sa clientèle, a revu sa copie à l’heure de remplacer la 406. Ambitieuse, la 407, qui poursuit une lignée capitale pour la marque sochalienne, tente le grand écart en relevant ses standards, au risque de venir chasser sur les terres de la 607. Moins « voiture moyenne » que sa devancière, la 407 ne gagne pourtant que 7 cm en longueur et surtout reprend les côtes intérieures, au millimètre près, de la 406. Conséquence : les occupants des places arrière disposent d’un espace restreint. Cette équation nouvelle se justifie par les visées sécuritaires de la 407. Nouvelle signature de la marque, la bouche béante et agressive évoquant le style Pininfarina s’intègre désormais dans un nez démesurément allongé et conçu pour absorber le choc d’une collision classique, mais aussi avec un piéton. Il devance une norme de sécurité qui va changer la physionomie des véhicules et permet à Peugeot, leader sur ce point, d’envisager la note maximale au test Euro-Ncap. En y ajoutant de multiples renforts L quadrillant la structure, sept airbags de série (et jusqu’à neuf en option) avec ceux de thorax installés à l’arrière, on comprendra que la 407 mise sur la sécurité. Ce dispositif, malgré des trains roulants et le capot réalisés en aluminium, se traduit par une augmentation de poids de 80 à 120 kilos, à motorisation comparable, par rapport à la 406. Un excellent compromis confort-efficacité Moteurs étouffés, consommation dans la fourchette élevée du segment, la 407 nous laisse un sentiment mitigé. A ce jeu, le 2.0 HDI de 136 ch équipé d’un filtre à particules reste le plus homogène. Moins vigoureux que dans une 307, ce moteur ne manque pourtant pas d’agrément et réussit à rester en dessous des 10 l/100 km. Secondée par une boîte à six rapports douce à manier, cette 407 peut aussi compter sur son couple de 320 Nm et 340 Nm avec l’overboost pour remplir son office. Pour les sensations, la 407 devra toutefois attendre le V6 turbo diesel 2,7 litres prévu courant 2005. Performant à condition d’être sollicité, le 2,2 l essence délivrant 160 ch doit composer avec une consommation 41 excessive. C’est également le cas du V6 essence de 211 ch accouplé exclusivement à une boîte automatique à six rapports. Pas aussi véloce que ses rivales allemandes, ce V6 reçoit le renfort d’une suspension pilotée selon neuf lois et de réglages plus fins de l’assistance de direction variable. Sans ces dispositifs, la 407 offre déjà un comportement routier préservant un parfait compromis confort-efficacité routière. Maître des liaisons au sol, Peugeot a encore réalisé un sansfaute en empruntant ses solutions au monde de la course. La filtration des suspensions et le freinage aussi puissant qu’endurant apportent leur contribution à l’excellence du résultat. La 407 enregistre aussi de nets progrès à l’intérieur avec des matériaux et un assemblage de qualité. Malgré un air de déjà-vu, l’habitacle peut compter sur des équipements de dernière technologie et une bouche qui diffuse l’air subtilement. Dévoilant des standards élevés, la 407, qui a reçu le renfort d’un break SW en septembre, apparaît bien armée pour redonner des couleurs à la catégorie des berlines familiales. Modèle à partir de 19 500 €. ■ IMMOBILIER LOGEMENTS RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIANE FACOMPREZ État du marché De nombreux projets en cours dans l’agglomération Désireuse de répondre à une demande croissante, la Communauté d’agglomération a mis au point un programme de nouveaux logements qui arriveront sur le marché entre 2005 et 2006. Les sept communes de SQY sont concernées par ces opérations immobilières qui ont toutes été lancées avec une même approche : priorité à la qualité des constructions. État des lieux. ntre le début de l’année prochaine et la fin 2006, quelque 617 logements vont être disponibles à SQY, à la fois en location (107) et en accession à la propriété (510). Des logements qui, pour être réalisés de façon cohérente sur l’ensemble du territoire saint-quentinois, ont été conçus dans le cadre du Programme local de l’habitat (PLH) élaboré entre la Communauté d’agglomération et les communes. Ces nombreux projets immobiliers se présentent comme suit : E • À Magny Dans le quartier de l’Hôtel de Ville, 91 logements vont voir le jour dans le respect strict de l’environnement et de critères de qualité. Le bruit et l’orientation des pièces sont notamment deux problèmes que les promoteurs prennent ici en compte, le label «Habitat et environnement» ayant été délivré par Qualitel pour cette opération. Une nouveauté pour ce programme : des panneaux solaires sur les toits vont permettre de récupérer la chaleur du sol qui servira à la climatisation naturelle des locaux. • À Élancourt • À Montigny-le-Bretonneux Le projet concernant l’Ecole du Parc inclura 1200 logements qui seront rénovés pour la fin 2005. De nouveaux équipements publics vont y être construits, notamment une école. 43 logements en accession dans des immeubles collectifs seront mis en vente début 2006 dans la quartier du Pas-du-Lac. Une opération exemplaire en termes d’urbanisme puisqu’il s’agit ici d’une ancienne friche commerciale reconvertie en habitations et bureaux entourés d’un parc paysager et d’une école. Toujours à Montigny-le-Bretonneux, c’est dans le quartier du Manet SudVillage que près de 60 logements en accession (dans des immeubles collectifs) seront prêts fin 2005. • À Guyancourt Place Cendrillon, 208 logements seront disponibles à l’accession en 2005. Ce projet immobilier inclut l’ouverture d’un centre commercial et de 900 m 2 de commerces d’ici deux ans. Une fois terminée, cette réalisation se rapprochera de la Mare-Jary, quartier qui bénéficie d’une grande mixité sociale, pour ne former qu’une seule ville. • À Trappes L’opération Montfort-Thorez va permettre de mettre une cinquantaine de logements à la location sur le marché, et une trentaine d’autres à la vente. Ce programme rentre dans le cadre du Grand projet de ville (GPV) qui concerne Trappes et La Verrière et porte sur le rééquilibrage de l’habitat et l’aménagement de la nationale 10. 42 Au total, tous ces logements qui arriveront sous peu sur le marché ont été conçus non seulement dans un souci de grande qualité environnementale, mais également de mixité sociale et de rééquilibrage des différents quartiers de l’agglomération. Une double approche qui répond aux besoins des habitants de SaintQuentin-en-Yvelines et qui correspond, de la part des responsables de la Communauté d’agglomération, à une optimisation des ressources foncières locales. ■ RUBRIQUE RÉALISÉE PAR CHRISTIÈNE BRANCIER ET LAURENT RIÉRA C U L T U R E Architecture Les Dents de scie : un patrimoine industriel et ouvrier La cité des Dents de scie à Trappes représente l’un des plus beaux exemples d’architecture sérielle en France. Ces logements cheminots, construits dans les années 1930, appartiennent aujourd’hui au patrimoine industriel et ouvrier.Visite guidée. 40 pavillons disposés à 45 degrés, une perspective en dents de scie qui a donné son nom à cette cité. es architectes renommés du XXe siècle ont laissé à SaintQuentin-en-Yvelines quelques-unes de leurs plus belles réalisations. Certaines sont prestigieuses et « emphatiques », comme le siège de Thalès ou le Technocentre Renault. D’autres, plus anciennes et surtout beaucoup plus «modestes», sont souvent méconnues. C’est le cas de la cité des Dents de scie, située dans le quartier Jaurès, à Trappes. Cette cité ouvrière est pourtant le seul site de l’agglomération inscrit, depuis 1992, à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. D Un effet géométrique impressionnant Construite entre 1926 et 1931 par les architectes Henri Gutton et son fils André, la cité des Dents de scie appartient, à l’époque, à la Compagnie de chemins de fers de l’Etat, qui sera ensuite rachetée par l’Office public des habitations à bon marché de Seine-et-Oise, aujourd’hui rebaptisé Office public interdépartemental de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines. Destinés à loger les ouvriers du chemin de fer à proximité de l’immense gare de triage de Trappes, les logements devaient d’abord être fonctionnels. Malgré un budget modeste, Henri et André Gutton réussissent à créer une cité originale, avec des jardins privatifs, qui fut à l’époque un exemple réussi d’habitat social. Sur un plan architectural, les bâtiments construits en briques sont très simples, avec des toits en terrasse et un enchaînement de fenêtres accolées presque banal. Mais les façades des 40 pavillons, disposées à 45 degrés de part et d’autre de l’avenue Marceau, produisent un effet géométrique saisissant et une perspective inattendue, qui donnèrent son nom à la cité-jardin. Largement inspirée du dessin original 43 d’une autre cité construite à Francfort par Ernest May, la cité des Dents de scie est caractéristique du modernisme des années 1930. Elle représente aujourd’hui l’un des plus beaux exemples d’architecture sérielle en France et s’inscrit dans la continuité des citésjardins qui se sont développées en France à partir des années 1920, sous l’impulsion notamment de Henri Sellier. La cité jardin sauvée En 1989, ces bâtiments, considérés comme «trop datés» et obsolètes, ont pourtant bien failli être rasés. La mobilisation de la commune, de l’écomusée (futur Musée de la ville), mais aussi des riverains, dont certains habitent là depuis le début, a permis de sauver la cité-jardin des bulldozers. Réhabilités par Antoine Grumbach, un architecte de l’université de Versailles-SaintQuentin, les logements appartiennent aujourd’hui à un patrimoine industriel et ouvrier français qu’il faut absolument découvrir. ■ C U L T U R E En scène QUE LE SPECTACLE COMMENCE ! Voici notre sélection des spectacles programmés à Saint-Quentin-en-Yvelines en ce premier trimestre. À vos agendas ! Théâtre de SQY, scène nationale CIRQUE Plic Ploc Par le cirque Plume Une goutte d’eau tombe sur une cymbale et c’est tout un univers qui se détraque peu à peu. Cet éloge de la fuite marque le retour du cirque Plume sur la scène du Théâtre, après son triomphe l’an dernier. Pour les amateurs de poésie décalée. Du 26 au 31 octobre 2004 ● la partition porte en elle les stigmates de la maladie et l’espérance dans la foi. «Notre joie s’en va en douleur, comme le jour disparaît dans la nuit», s’exclame Jephté en reconnaissant dans sa fille celle qu’il a juré de sacrifier si Dieu lui donnait la victoire… 7 janvier 2005 THÉÂTRE MUSIQUE Misia Elle a su bousculer l’orthodoxie du fado en l’enrichissant de nouveaux instruments et en lui insufflant une poésie plus contemporaine. Le résultat est d’autant plus réussi, nostalgique et doux-amer. 20 novembre 2004 unit le tout jeune Goethe à Madame de Stein, sa préceptrice à la cour de Weimar. Une plongée dans les méandres de la passion et de la liberté. Du 20 au 26 janvier 2005 ● Rain Chorégraphie de Anne-Teresa de Keersmaeker Sur la partition de Music for 18 musicians, de Steve Reich, Rain, pièce pour dix danseurs, libère une émotion et une force très pures. Le tourbillon gestuel semble ne jamais devoir s’arrêter, comme s’il était sans cesse alimenté par sa propre énergie. Un hommage à l’une des plus grandes chorégraphes contemporaines. 18 et 19 janvier 2005 ● DANSE Antigone Antigone De Sophocle Mise en scène de Jacques Nichet Affrontement tragique de deux volontés, interdits bravés, engrenages terrifiants, traîtrises et supplications : tous les ingrédients de la tragédie grecque sont mis en lumière par la sobriété et la force de persuasion de Jacques Nichet. Le mythe est toujours vivant. 25, 26 et 27 novembre 2004 ● Misia Jephta Opéra de Haendel Direction musicale David Stern Voici le dernier et probablement le plus émouvant oratorio de Haendel, en passe de devenir aveugle et dont ● Outrenoir Par la compagnie Système Castafiore C’est probablement l’une des compagnies les plus décalées, exubérantes, baroques et poétiques du paysage chorégraphique français. Mélangeant allègrement la vidéo, la musique électroacoustique, la danse et le mime, les Castafiore réinventent le monde en de multiples combinaisons hétéroclites. 17 et 18 décembre 2004 ● Conversation chez les Stein sur Monsieur de Goethe absent De Peter Hacks Mise en scène d’Yves Beaunesne C’est l’un des événements de la saison du Théâtre : mis en scène par Yves Beaunesne, artiste associé, ce texte de l’Allemand Peter Hacks raconte la liaison scandaleuse qui ● 44 Iris Par la compagnie Philippe Decouflé Intronisé comme le chorégraphe français le plus inventif de la décennie, Philippe Decouflé s’est inspiré du Japon, dont il a tiré un blues élégant et meurtri. Une drôle de comédie musicale qui glisse vers la cérémonie funèbre, le sourire aux lèvres. 9, 10 et 11 février 2005 ● Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines, place Georges Pompidou à Montigny 01 30 96 99 00 ou www.theatresqy.org Le Prisme Ferme de Bel-Ebat MUSIQUE ● Richard Galliano septet Piazzolla forever L’accordéoniste Richard Galliano rend un hommage fervent à son maître et ami argentin qui a révolutionné le tango. 26 novembre 2004 ● Stacey Kent Phrasé limpide et élégance du timbre : Stacey Kent est l’une des voix montantes du jazz américain, de celles qui vous procurent ce petit frisson du swing en liberté. 17 décembre 2004 THÉÂTRE ● Noce De Jean-Luc Lagarce La quête du pouvoir semble ici le dernier combat contre l’exclusion et la solitude. Dans un château, une noce se prépare. Avides et envieux, cinq personnages vont tout mettre en œuvre pour s’y inviter et s’approprier la fête. Jean-Luc Lagarce, dont l’écriture incandescente est sans égale dans le théâtre contemporain, est ici servi par la compagnie Engrenage théâtre. 25, 26 27 et 30 novembre 2004 DANSE THÉÂTRE ● Les ● Baudelaire dit par Balmer D’après les Journaux intimes de Baudelaire Jean-François Balmer donne à voir et à entendre ce Baudelaire sarcastique et railleur, rongé par la syphilis et mû par de puissantes pulsions autodestructrices, qui règle leur compte à nombre de mythes, croyances et principes moraux de son temps. 11 décembre 2004 Coquelicots sauvages De Claude Brumachon La danse charnelle et tempétueuse de Calude Brumachon renoue avec un univers plastique pourpre et noir, à la manière des romantiques. La Cinquième symphonie de Beethoven est de la partie… 20 novembre 2004 Le Prisme, centre des 7 Mares à Élancourt 01 30 51 46 06 ou www.leprisme.agglo-sqy.fr Ferme de Bel-Ebat 1, place de Bel Ebat à Guyancourt 01 30 48 33 44 ou www.ville-guyancourt.fr La Merise ● Muriel Robin En avant-première de sa tournée 2005, la Robin offre à la Merise la primeur de son tout nouveau spectacle, écrit comme il se doit avec son vieux complice Pierre Palmade et pourtant intitulé Toute seule comme une grande. 21 décembre 2004 ● Les Yeux Noirs Ils personnifient pour beaucoup le charme des musiques tziganes et yiddish, dont l’énergie et les couleurs ont en général raison de toutes les petites fatigues d’un soir. Imaginez les enfants de Bratsh dans un film de Kusturica. 15 janvier 2005 45 La Merise à Trappes Place des merisiers 01 30 13 98 51 ou www.lamerise.free.fr C O N T A C T S ACB SOFT Parc d’activités de Gombreville 4, rue Amédée Gordini 78114 Magny-les-Hameaux tél : 01 30 52 87 80 www.acbsoft.com AFDEE 34, rue des Peupliers 78960 Voisins-le-Bretonneux tél : 01 40 58 35 35 tél : 06 14 61 13 57 www.afdee.com ALTEDIA Immeuble International - Bât B 2, rue Stephenson 78180 Montigny-le-Bretonneux tél : 01 61 37 32 32 fax : 01 61 37 32 33 ANPE Immeuble « Le Mermoz » 43bis, rue des Chantiers 78008 Versailles Cedex tél : 01 39 67 52 16 fax : 01 39 50 72 50 APEC Immeuble Plein Centre 60, avenue du Centre 78067 Saint-Quentin-en-Yvelines tél : 01 34 52 31 20 www.apec.asso.fr ASAE 6, rue des Tilleuls 78960 Voisins-le-Bretonneux tél : 01.61.37.19.90 www.asae.fr AVEC Quai François Truffaut Bâtiment de la médiathèque du canal 78180 Montigny-le-Bretonneux tél : 01 30 12 02 30 www.avec.asso.fr CAFÉ LEFFE Place Pierre Bérégovoy 78114 Magny-les-Hameaux Tél/Fax : 01 30 52 33 84 www.hotspotpub.fr CITÉ DES DENTS DE SCIE Avenue Marceau 78 190 Trappes CRMA 14, rue Gay Lussac ZA de la Clef de Saint Pierre 78996 Elancourt tél : 01 30 68 00 68 www.airfrance.com DÉCLIC THÉÂTRE 17 avenue Stalingrad Nord 78190 Trappes tél : 01 30 51 08 21 [email protected] MUSÉE DE LA VILLE Quai François Truffaut 78180 Montigny-le-Bretonneux tél : 01 34 52 28 80 PARIS 2012 7, place d’Iéna 75116 Paris tél : 01 53 57 57 54 DELEAGE EXPANSION 5, rue Groupe Manoukian 78990 Elancourt tél : 01 30 68 60 00 PODIUM IT 12, avenue des Prés 78180 Montigny-le-Bretonneux tél : 01 30 64 90 32 www.podium-it.com EMITECH 3, rue des Coudriers CAP 78, ZA de l’Observatoire 78180 Montigny-le-Bretonneux tél : 01 30 57 55 55 www.emitech.fr PROMOPOLE 12, avenue des Prés 78114 Magny-les-Hameaux tél : 01 30 57 18 61 www.seml-sqy.fr FONDATION FACE Fondation FACE 3, place de la Mairie 78190 Trappes tél : 01 30 16 16 13 fax : 01 30 16 16 14 SEDAF 46 avenue des Frères Lumière 78190 Trappes tél : 01 30 13 17 17 www.sedaf.fr FLECTION FRANCE 6, rue des Tilleuls 78960 Voisins-le-Bretonneux tél : 01 61 37 19 93 www.flection.com FONDATION POUR DES TERRITOIRES DURABLES Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable 78114 Magny-les-Hameaux tél : 06 13 21 19 23 FUJIFILM Zone d’activités du Pas du Lac 2, avenue Benjamin Franklin 78186 St-Quentin-en-Yvelines tél : 01 30 85 65 43 www.fujifilm.fr SCALDY 23 rue Colbert 78180 Montigny-le-Bretonneux tél : 01 30 64 80 00 www.initiative2000.net SNECMA 1, rue des Frères Farman 78771 Magny-les-Hameaux tél : 01 30 96 28 00 www.snecma-services.com STORAGE TECK Rond-Point des Saules 78280 Guyancourt tél : 01 30 12 35 53 www.storagetek.com ISCAR FRANCE 8, rue Georges Guynemer 78280 Guyancourt tél : 01 30 12 92 92 www.iscar.fr THÉÂTRE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Place Georges Pompidou Montigny-le-Bretonneux 78054 Saint-Quentin-en-Yvelines tél : 01 30 96 99 00 www.theatresqy.org MAISON DE L’ENTREPRISE Quai François Truffaut 78180 Montigny-le-Bretonneux tél : 01 39 30 51 30 WESTON OFFICE 1/3, rue Pavlov 78190 Trappes tél : 08 11 46 02 34 MISSIONS COURTES tél : 06 13 27 41 64 www.missions-courtes.com MISSION LOCALE 3, rue des Droits de l’Homme 78280 Guyancourt tél : 01 30 57 54 14 46
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