fantastique maître renard - griselles vu par les enfants de l`ecole

Transcription

fantastique maître renard - griselles vu par les enfants de l`ecole
FANTASTIQUE
MAÎTRE RENARD
(adaptation libre du roman de ROALD
DAHL)
Spectacle musical réalisé par les enfants de CE2, CM1
et CM2 de l’Ecole de GRISELLES
Année 2002 – 2003
Il était une fois, trois fermiers qui étaient très riches.
Le premier, Boggis, élevait des poulets.
Le deuxième, Bunce, élevait des oies et des canards. Il ne mangeait que des beignets de foies d’oies, ça lui faisait
mal au ventre et il avait un caractère épouvantable.
Le dernier, Bean élevait des dindes et avait des pommiers. Il ne mangeait pas mais buvait beaucoup de cidre.
C’était le plus intelligent des trois.
Quand les enfants du village les voyaient, ils chantaient :
Bunce, Bean, Boggis,
Le gros, le maigre, le petit,
Laids comme des poux
Sont de vilains grigous !
Sur la colline, dans un bois, vivait Maître Renard et toute sa famille.
Tous les soirs, c’était la même chose :
Maître.Renard « Alors mon amie, que veux tu pour diner, un poulet dodu, un canard, une oie ou une dinde ? »
Lorsque Dame Renard et les enfants avaient décidé, Maître Renard allait se servir, ce qui énervait les trois
fermiers.
Boggis « La peste soit de cette sale bête ! »
Bunce « Comme j’aimerais l’étriper ! »
Bean « Tuons le ! »
Alors Bean eut une idée :
Bean « J’ai un plan »
Bunce « Tes plans n’ont jamais été très bons jusqu’à présent. »
Bean « Tais-toi et écoute. Demain soir, nous nous cacherons tous devant le trou où vit le renard. Nous attendrons
qu’il sorte et alors… pan ! pan ! pan ! »
Bunce « Très intelligent, mais d’abord nous devons trouver le trou. »
Bean « Mon cher Bunce, je l’ai trouvé. Il est dans le bois, sur la colline. Sous un gros arbre...
Maître Renard : « Que voudras tu pour diner ? »
Dame Renard : « Ce sera du canard, 1 pour nous et 1 pour les enfants »
Maître Renard : « D’accord, chez Bunce c’est le mieux ! »
Dame Renard : « Fais bien attention ! »
Maître Renard pouvait sentir ces crétins à des kilomètres tellement ils empestaient.
A la sortie du terrier, il se mit à renifler mais il ne sentit rien car Bunce Bean et Boggis s’étaient mis contre le
vent et s’étaient assuré que le renard ne les sentirait pas.
Maître Renard entendit un bruit mais pensa :
Maître Renard : « Ce doit être un rat des champs »
Puis, il vit une lumière, qu’est ce que ça pouvait bien être ?
Maître Renard : « Grand dieu, le canon d’un fusil »
Rapidement, MR rentre dans le terrier, on entend fusillade. Il ne reste que sa queue.
Boggis : « On l’a eu ? »
Bunce (en ramassant la queue) : « On a la queue mais pas le renard »
Bean : « La faim le fera sortir mais pas avant trois jours. Je ne vais pas attendre à ne rien faire, Allons chercher
les pelles et creusons. »
Dame Renard (soignant Maître Renard): « C’était la plus belle queue à des kilomètres à la ronde »
Un renardeau : « Ta queue, elle repoussera ! »
Maître Renard : « Non, jamais plus ! »
Ce soir là, il n’y avait rien à manger et Maître Renard qui n’arrivait pas à dormir entendit un bruit :
Rac rac rac.
Maître Renard : « Réveillez vous, ils creusent ! »
Dame Renard : « Ils vont nous tuer ! »
Maître Renard : -« Mais non »
Rac rac rac Scruntch scruntch scruntch
Maître Renard : « Mais bien sûr ! Un renard creuse plus vite qu’un homme. Allons-y le plus profond possible »
Ils se mettent tous à creuser et les bruits de pelles diminuent et disparaissent.
Maître Renard : « Stop ! » il tend l’oreille « Ils ne viendrons pas jusqu’ici »
Dame Renard : « Votre père est fantastique, sans lui nous serions tous mort maintenant ».
Le lendemain matin, Boggis, Bunce et Bean creusaient toujours. Ils étaient fatigués et furieux
Boggis : « Zut et flûte. Qui a eu cette idée stupide ? »
Bean : « Je le veux et je l’aurai ce renard »
Bunce : « Tu as d’autres idées stupides ? »
Bean : « Il faut des pelles mécaniques, on le fera sortir en 5 minutes »
Pendant que Bean et Bunce partirent chercher les engins, Boggis resta au terrier .
Bientôt, les machines se mirent au travail, arrachant d’énormes pelletées de terre.
Dans le terrier on entend le bruit des pelleteuses
Un renardeau : « Regardez, notre tunnel se rétrécit, je vois le jour. »
Maître Renard : « des pelleteuses, creusez vite, creusez, creusez… »
Alors entre les renards et les machines commença une course désespérée. Parfois, les renards gagnaient du
terrain et les bruits devenaient de plus en plus faibles. Et puis un peu plus tard, les machines revenaient et les
bruits devenaient de plus en plus puissants.
A la fin de la journée, le trou était grand comme le cratère d’un volcan, on aurait pu y mettre une maison.
Les gens venus des villages alentours se moquaient d’eux.
Bunce, Bean, Boggis,
Le gros, le maigre, le petit,
Laids comme des poux
Sont de vilains grigous !
Dans la soirée, ils s’arrêtèrent de creuser.
Bunce : « Et maintenant que faire ? »
Bean : « Il n’y a qu’une chose à faire. Laissons le mourir de faim. Restons ici jusqu’à ce qu’il sorte. »
Les 3 : (en se serrant la main) « Nous ne rentrerons pas tant que nous ne l’aurons pas attrapé »
C’est ainsi que Bunce, Bean et Boggis firent venir de leurs fermes une tente, des sacs de couchage et leurs repas.
Les 3 fermiers mangent à côté de leur tente au bord du terrier
Boggis (tend un poulet dans le trou) : « Maître Renard ! Est-ce que tu sens ce tendre, ce succulent poulet ?
Pourquoi ne viens tu pas le chercher ? »
Un renardeau : « Papa, pourquoi ne sors tu pas le chercher, nous avons tellement faim. »
Dame Renard : « Tu n’y penses pas ! Ils le tueraient. »
Bean : « Maintenant, nous allons veiller à tour de rôle jusqu’à ce qu’il sorte »
Boggis : « Et si le renard creuse un trou et sort par un autre côté ? Tu n’y as pas pensé ? »
Bean : «Euh bien sûr que si, à nous tous nous avons une centaine d’hommes dans nos fermes. Chacun aura un
fusil et une torche électrique et comme cela le renard ne pourra pas s’enfuir. »
Maître Renard : (regardant dehors) « Ils sont toujours là. »
Pendant 3 jours et 3 nuits, l’attente continua. Dans le tunnel, les renards mouraient de faim et surtout de soif.
Maître Renard cherchait désespérément une solution.
Dame Renard : « Qu’y a t il mon ami ? »
Maître Renard : « Je viens juste d’avoir une idée. »
Les renardeaux : « Quoi papa ? »
Maître Renard : « Il va falloir creuser de nouveau dans une direction bien précise. »
Les renardeaux : « Nous pouvons, nous sommes assez forts. »
Dame Renard : « Je suis désolée mais je suis trop fatiguée, je ne pourrais pas vous aider. »
Maître Renard : « Reste là mon amie, nous pourrons nous débrouiller tout seuls. »
Maître Renard et ses trois enfants se remirent à creuser ils le firent longtemps moins rapidement à cause de la
fatigue mais le tunnel s’agrandissait.
Maître Renard : « Regardons si nous nous trouvons où je le voudrais. Poulailler n°1 de Boggis, J’ai tapé droit
dans le mille. »
Les renardeaux courent dans tous les sens
Maître Renard : « Attendez ! Avant toute chose, allons boire. »
Pendant que les renardeaux boivent, Maître Renard tue 3 poules. Puis ils rentrent dans le tunnel
Maître Renard (au plus grand des renardeaux en lui donnant les poules) : « Cours rejoindre ta mère et dis lui de
préparer un festin. »
Le renardeau : « Regarde maman, nous sommes sauvés, nous ne mourrons pas de faim. »
Dame Renard : « Où… »
Le renardeau : « Au poulailler n°1 de Boggis. »
Dame Renard : « Ton père est vraiment fantastique. »
Maître Renard et ses trois enfants s’étaient remis à creuser vers une autre destination.
Blaireau : « Qui va là ? »
Maître Renard : « Blaireau ! »
Blaireau : « Ce vieux Renard ! Que je suis content. Là moitié de la forêt à disparu, il y a des hommes armés
dans tout le pays, nous ne pouvons plus sortir et nous allons tous mourir de faim. »
Maître Renard : « Tout cela est de ma faute. »
Blaireau : « Je le sais ! »
Maître Renard : « Alors pour m’excuser, je t’invite à partager un festin avec nous. J’invite aussi Taupe, Lapin,
Belette, vos femmes et vos enfants. »
Blaireau : « C’est vrai ! »
Maître Renard : « Oui, nous venons du poulailler n°1 de chez Boggis et ce n’est rien à côté de là où nous
allons ! Aide nous à creuser. »
(A petit Blaireau) : « Va prévenir tout le monde et suivez le tunnel jusqu’à ma maison. »
Blaireau : « Qu’est il arrivé à ta queue mon vieux Renard ? »
Maître Renard : « N’en parlons pas je t’en prie »
Ils creusèrent le nouveau tunnel en silence
Maître Renard : « Si je ne me suis pas trompé, nous sommes sous la ferme de Bunce, juste sous l’endroit le
plus intéressant de cette ferme : l’entrepôt géant.»
Blaireau : « Comment fais tu pour savoir où nous sommes, »
Maître Renard : « Ecoute, j’irai les yeux fermés jusqu’à ces fermes. Pour moi, c’est tout aussi facile dessous
que dessus. »
Les trois renardeaux et Blaireau se jetèrent sur la nourriture
Maître Renard : «Agissons avec ordre et ne prenons que quelques morceaux de choix, pour ne pas qu’on
remarque notre passage»
Ils prennent de la nourriture
Le plus petit des renardeaux : « Papa, il faut prendre des carottes. »
Maître Renard : « Que tu es bête, tu sais bien qu’on n’en mange jamais »
Un renardeau : « Pas pour nous, pour la famille Lapin, papa !! »
Maître Renard : « Tu as raison, tu penses vraiment à tout »
Deux renardeaux mettent tout dans une charrette et partent rejoindre leur mère
Blaireau : « Ca ne t’ennuie pas un peu ces vols que nous sommes en train de commettre, mon vieux Renard ? »
Maître Renard : « Chère vieille toupie poilue ! Connais tu une seule personne qui laisserait ses enfants mourir
de faim ? (Silence) Tu es beaucoup trop honnête. »
Blaireau : « Il n’y a pas de mal à être honnête »
Maître Renard : « Ecoute, Boggis Bunce et Bean ont décidé de nous tuer, nous ne sommes pas aussi méchants
qu’eux, nous ne voulons pas les tuer. »
Blaireau : « Bien sûr que non ! »
Maître Renard : « Nous prenons simplement de quoi nourrir nos famille »
Blaireau : « Je crois que nous sommes obligés. Je t’adore mon vieux Renard. »
Maître Renard : « Merci, continuons à creuser »
Ils creusent
Enfin, ils allèrent dans la cave secrète de Bean pour y prendre du cidre. Là bas, ils rencontrèrent Rat.
Rat (en traversant la scène) : « Vous n’avez pas le droit, c’est une propriété privée ici. Ouste, c’est mon cidre ! »
Et ils échappèrent de justesse à Mabel, la domestique des Bean.
Elle traverse à son tour la scène
Blaireau : « De retour au tunnel enfin ! Sans toi nous serions morts ! »
Ils rentrèrent au terrier et chantèrent
De retour à mon logis
Je retrouverai ma mie !
Elle dansera partout
Dès qu’elle aura bu un coup
Un petit coup de cidre doux !
A moitié morte de faim
Dame Blaireau est mal en point
Elle renaîtra tout à coup
Dès qu’elle aura bu un coup
Un petit coup de cidre doux
Quand ils arrivèrent, tout le monde était au tour de la table
Dame Renard : « Mon mari est formidable. »
Blaireau : « Lever tous votre verre pour notre cher ami. »
Maître Renard « Nous allons vivre ici comme ça on ne se fera plus tirer dessus, nous allons creuser un village,
avec des maisons pour les familles Blaireau, Taupe, Lapin, Belette et Renard. Il y aura les plus grands magasins
du monde, chaque jour je ferai un grand repas. »:
Tous le monde (en criant) : « Il est vraiment formidable ! »
Les 3 fermiers attendent devant le terrier à côté de la tente
Boggis : « Il ne restera plus très longtemps maintenant »
Et depuis, ils attendent toujours.