Mawazine, je vous aime

Festival Mawazine-Rythmes du Monde
« Mawazine, je vous aime ! »
Rabat, 26 mai 2013 – Pour son grand retour au Maroc, Mika nous promettait de vivre
de grands moments d’émotions. Le chanteur franco-libanais a tenu sa promesse !
Devant plus de 120 000 festivaliers, Mika a livré un show spectaculaire et plein
d’énergie sur la scène de l’OLM-Souissi. « Mawazine, je vous aime ! », a déclaré
l’homme fort de la pop music, heureux d’être de retour à Rabat après son passage en
2010. Pendant plus d’une heure et demie, Mika a interprété ses plus grands tubes, des
mélodies acidulées et ultra-dansantes comme Relax, Take It Easy, Celebrate ou encore
le titre Live Your Life dont le chanteur a réservé la primeur au public marocain avant sa
sortie mondiale demain. Face à un public conquis d’avance, Mika a prouvé une
nouvelle fois qu’il était capable d’offrir une musique renouvelée et pourtant toujours
aussi intense !
Auparavant, le Théâtre National Mohammed V accueillait une première dans l’histoire
du Festival Mawazine : quatre femmes virtuoses qui composent l’ensemble Bond Girls,
le quatuor à corde ayant vendu le plus de disques au monde, plus de 4 millions à ce
jour. Surprenantes de maîtrise et de justesse, les quatre musiciennes originaires de
Grande-Bretagne et d’Australie ont revisité avec brio le répertoire de la musique
classique en mélangeant des airs traditionnels avec des sonorités pop et électroniques.
Surprenant lui-aussi, Seun Kuti a plongé les festivaliers de la scène du Bouregreg dans
l’univers incroyable de l’afro-beat, une musique longtemps incarnée par son père, Fela
Kuti, et dont Seun a su avec merveille révéler le geste, la solidité des cuivres, le groove
incomparable des percussions et des voix d'Afrique. Accompagné de l’orchestre
mythique Egypt 80, Seun Kuti s’est imposé comme la relève incontournable du groove
nigérian grâce à son chant énergique, son phrasé unique et son style inimitable.
Un peu plus tôt, la scène orientale Nahda recevait Mohamed Mounir, le chanteur
égyptien au son métissé. Epris de jazz, de rythme and blues et de reggae, celui qu’on
surnomme The King (en référence à son admiration pour Elvis Presley) a offert aux
spectateurs un patchwork inédit de chansons, plongeant corps et âme dans le meilleur
des musiques orientale et occidentale. Admiratifs de cette fusion unique et hypnotique,
les festivaliers ont applaudit à tout rompre, charmés par cette fusion chamarrée et
communicative.
En première-partie du maître égyptien, la Marocaine Bouchra Khalid a elle-aussi
impressionné l’auditoire grâce sa voix hors-norme. Chanteuse et actrice de talent, la
jeune femme a livré une prestation riche et appréciée des jeunes et des moins jeunes.
Au même moment, les grands noms de la chanson marocaine ont brillé sur la scène de
Salé ! Grâce à sa voix unique, la chanteuse Aouatif a démontré au public qu’elle était
une artiste exceptionnelle. A mobilité réduite, la jeune femme a prouvé une fois encore
que le handicap est une force ! A sa suite, le chanteur originaire de Fès Mohamed
Anbari a livré une prestation passionnée et convaincante. Très talentueux, le jeune
homme compose lui-même ses chansons. Le public avait aussi rendez-vous avec
Fatima Zahra Laaroussi, l’une des artistes les plus importantes de la scène artistique au
Maroc. Grâce à sa voix exceptionnelle, la chanteuse et comédienne et star de la
publicité a été longuement acclamée. Enfin, la chanteuse marrakchi Atika Ammar, elleaussi valeur sûre de la chanson marocaine, a interprété un répertoire qui compte autant
de chansons patriotiques que religieuses.
Après l’Algérie hier, ce fut au tour de la Tunisie d’être à l’honneur sur la scène de la
salle Renaissance. Avec sa voix de ténor et sa maîtrise du violon, du piano ou encore
du oud, le prince du malouf Ziad Gharsa, l'un des meilleurs interprètes du patrimoine
musical classique, a littéralement conquis les spectateurs.
Rapprochant les cultures les plus lointaines, le Festival Mawazine a également permis
au public marocain de découvrir l’Iran et sa poésie ancestrale sur la mythique scène du
Chellah. Virtuoses du chant, du Tanbur, du Kamanché, du daf et du santour, la
formation de Homayoun Shajarian, Tahmoures et Sohrab Pournazeri a offert un concert
mémorable, révélant toutes les subtilités de la musique traditionnelle persane.
Fidèle à sa tradition, le Festival Mawazine a aussi convié les festivaliers et les habitants
de Rabat à un voyage unique à travers l’univers enchanteur et magique de fanfares et
de troupes présentes aux quatre coins de la capitale royale. Demi-finaliste de
Génération Mawazine 2012 et finaliste de l’émission Arabs Got Talent, les
percussionnistes marocains de la formation Overboys ont présenté une musique
énergique et spectaculaire, mêlée de sons et de rythmes incroyables. Surprenant luiaussi, le spectacle offert par La Halla KingZoo ! Quintuple champion du Maroc et double
champion d’Afrique de breakdance, le groupe a épaté la foule avec des figures
incroyables dans un style original imprégné de hip hop. Et tandis que Fanfaraï a
brillamment métissé le jazz, les musiques afro-cubaines et le patrimoine du Maghreb,
Dudu Tucci & Brasil Power Drums ont livré un spectacle inédit librement inspiré de la
tradition des carnavals brésiliens de Bahia !
-FIN-