piscine [pas d`eau] - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg

Transcription

piscine [pas d`eau] - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg
PISCINE [PAS D’EAU]
Le Vox ULTIME CHANGEMENT DE LIEU ANCIEN HÖPITAL DES ARMEES
Du 18 au 22 janvier I Théâtre I Coproduction I Résidence I Création
Mardi 18, jeudi 20, vendredi 21 I 20h45 . Mercredi 19 I 19h45 . Samedi 22 I 16h00 I 20h45
Tarifs B I Passeport jeune I Ouverture de billetterie 20 novembre
Initialement programmée à la salle Vox qui nécessite une remise en état du fait de l'inondation
qu'elle a subie, la création du spectacle PISCINE [PAS d'EAU] aura finalement lieu à L’ANCIEN
HOPITAL DES ARMEES I Rue de l’Abbaye.
PISCINE [PAS D’EAU]
De Mark Ravenhill. Par la Piccola Familia.
Traduction Jean-Marc Lanteri. Mise en scène et scénographie Thomas Jolly. Avec Flora Diguet,
Alexandre Dain, Emeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant. Musiques originales, création
son et régie générale Clément Mirguet. Création lumière Séverine Anselmo et Mickaël Berret.
Construction décor Les Têtes de Clous.
Production La Piccola Familia. Production déléguée le Trident Scène nationale de CherbourgOcteville. Coproduction Scène nationale d’Evreux-Louviers, Le Rayon Vert-Scène conventionnée de
Saint Valéry en Caux, Ecole du Théâtre National de Bretagne. Avec le soutien de la Région HauteNormandie, de la DRAC Haute-Normandie, du Conseil Général de Seine-Maritime et de l’ODIA
Normandie / Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie.
Durée 1h15 environ
Vous voyez, comme on est méchants. Nous sommes des gens méchants. Bien sûr, on aurait pu
être autrement. Bien sûr. On aurait pu. Si seulement nous avions utilisé notre Art pour faire le bien.
Mais au lieu de ça, nous nourrissons...
Et je crois que nous avons toujours nourri, vous savez depuis la dèche, toujours nourri...
A présent nous reflétons...
Ce n’est pas étrange ? Pendant tout ce temps, elle était notre amie, pendant tout ce temps, et
pourtant nous nourrissions la plus horrible... Enfin je crois, une haine...
Une haine meurtrière
C’est bien le mot.
Et c’est horrible. C’est vraiment atroce.
Mark Ravenhill [extrait]
La note d’intention
C’est une histoire de famille. Encore. Comme nous. (Et plus que jamais.) Des artistes. Aussi.
Comme nous. Mais plasticiens, ceux-là. Performers. Ils se sont rencontrés il y a longtemps, sur les
bancs de la fac ou au cours de leurs formations. Aussi. Comme nous. Ils ont décidé de travailler
ensemble. Aussi. Comme nous. Etre collègues et amis. Travailler et s’aimer ensemble. Et travailler
à s’aimer ensemble. Et aimer travailler ensemble. Aussi. Comme nous. Et donner à voir ce qui en
résulte. Une utopie. Aussi. Comme nous ?
A l’heure où ils viennent exposer leur histoire, ils ne se connaissent plus. Ils ne se sont plus revus.
Ils ne font plus de l’art ensemble. Ils ne font plus d’art du tout. Et là où le texte de Ravenhill
trouve sa force, c’est qu’il ne raconte pas leurs retrouvailles, vague nostalgie de l’amitié perdue.
Non. Ravenhill leur fait raconter leur séparation. Les faits et les ressentiments. Ce qui s’est passé...
à l’époque... au fond de cette piscine. Il y a ceux qui sont venus. Il y a ceux qui ne sont plus. Il y a
celle qui est absente.
Je ne peux envisager un texte, donc un spectacle, sans considérer ceux qui sont venus avant et
ceux qui viendront après. Le choix d’un texte est une résultante, c’est sa coïncidence avec une
démarche, avec l’histoire en route (celle déjà derrière et celle de devant qu’on espère) qui attire
mon attention. Les textes interpellent d’eux-mêmes et c’est, je crois, mon travail de savoir y être
attentif. Attentif à ma résonance avec eux. Et pas seulement la mienne : celle du groupe de
jeunes hommes et femmes que nous avons choisi de constituer pour avancer, raconter des
histoires, raconter les nôtres, raconter la nôtre. Car, oui, nous sommes des vivants qui faisons du
spectacle vivant... Et toujours il m’a semblé crucial de les faire s’accorder.
Aborder, ensemble, nous 6, la question du groupe, du groupe d’amis et du groupe de travail,
puisqu’il en sera ainsi depuis 5 ans au moment où nous créerons ce spectacle. Partir de notre
réalité de compagnie pour glisser dans cette fiction, comme Ravenhill part d’un fait réel pour en
faire du théâtre, à la fois dans le fond et dans la forme. Car, je le constate avec mes deux
dernières créations, si l’histoire racontée trouve des échos dans notre propre histoire, c’est aussi, à
chaque fois, l’assaut d’une langue singulière et forte qui guide mes choix. Et Marivaux, Guitry,
Ravenhill dessinent une ligne chaotique, donc évidente. C’est aussi l’envie d’un retour à une
écriture d’aujourd’hui, moi qui ai appris mon métier avec elles.
L’écriture de Ravenhill déplace le rapport au langage. Elle est lavée de toute bienséance ou
joliesse -de son ou de sens. Il ne s’agit pas seulement d’un langage quotidien, spontané, c’est
comme si Ravenhill asséchait la langue de toute humanité pour n’en laisser qu’un concentré de
brutalité. Une écriture rognée aux angles, qui laisse entendre une langue âpre et incisive dans son
économie.
Mais, à mes yeux, cette pièce se distingue des précédentes de par le choix de sa composition : en
plus de la singularité de son style, Ravenhill choisit un parti fort : ne pas distribuer la parole. Son
texte n’est qu’une suite de phrases. Il n’y a pas de personnages. Pas de noms. Pas de sexe
identifiable. Pas de point de vue singulier. Pourtant ce sont bien eux - les membres du groupe - qui
viennent raconter ce qui s’est passé. Alors qui parle ? Combien sont-ils ?
La forme de l’écriture entre donc immédiatement en résonance avec le travail que je mène sur la
langue : Ravenhill place cette parole dans la bouche des acteurs. Directement. Sans filtre. Sans
fard. Et le théâtre, alors, apparaît. Car il y a rencontre d’une matière figée et immuable - le texte avec une matière vivante et singulièrement mobile - l’acteur. Le travail que je mène sur mes
spectacles se situe là : il est le fruit de cette rencontre. Inédite. Imprévisible. Singulière. Comment
l’acteur active/agit sur un texte pour qu’à son tour le texte l’active/agisse. Et ce travail se
renouvelle sur chaque écriture, chaque langue et chaque soir, à nouveau... Une façon de maintenir
le vivant.
Il ne s’agit pas d’une parole chorale et c’est justement la distribution qui dessine d’elle-même des
identités. Cette liberté laissée par l’auteur au metteur en scène ouvre donc tout un champ de
possibles et ré-interroge la notion de personnage. Car ils ne pré-existent pas à la parole. C’est la
parole émise, qui avec son lot de signes, tranche dans la singularité de l’acteur et dessine une
humanité sans que l’acteur n’ait rien à “composer”.
Mais la forme de ce texte raconte aussi autre chose, qui entre immédiatement en cohérence avec
son fond : la question de l’identité au sein du groupe. Ces personnes sont allées si loin dans
l’expérimentation du collectif que chacun, sauf une (mais qui, justement, est absente), s’est effacé
au profit du groupe, annulant sa singularité même. De là vient leur chute. Il n’y a donc pas de
personnages dans la pièce car il n’y avait pas de personne dans cette histoire. Et la parole ellemême est devenue collective. Le récit est collectif. Ce qu’ils en ont fait ou pensé depuis, nous
l’ignorons.
La force du texte réside donc dans sa composition mais également dans sa construction :
imperceptiblement s’opère un glissement, celui du réel vers le théâtre, qui embarque à la fois
l’acteur, les personnages, le lecteur ou le spectateur potentiel vers l’issue terrifiante de cette
histoire, plaçant ainsi toutes ces individualités dans le même temps : le temps de la
représentation.
Le glissement du réel vers le théâtre est perceptible dans le langage :
L’histoire que viennent nous raconter ces gens a déjà eu lieu. Au moment où ils commencent leur
récit, il s’agit d’abord d’une parole “recontextualisante”, informative, sur l’époque, les circonstances
de leur rencontre. ILS RACONTENT.
Puis, ils en arrivent à l’événement : la chute dans la piscine vide de leur amie et tout ce que cela
a généré au sein de leur groupe. La parole est alors le résultat d’une imagerie mentale qui s’est
mise en route, ils “replongent” dans leur histoire. ILS SE SOUVIENNENT.
Enfin, lorsqu’ils en arrivent à cette dernière soirée, celle du constat de leur échec, en tant que
groupe et en tant qu’individu, réalité trop violente pour être supportée sans drogue et sans alcool,
la parole repasse au style direct, comme si, à force d’avoir brassé leur histoire, ils y étaient
retournés, ILS Y SONT.
C’est donc autour de cette notion de glissement du réel vers le théâtre qu’il faut, selon moi,
construire la dramaturgie de ce spectacle.
Ravenhill part de fait “réels” et s’inspire de la vie de Nan Goldin. Cette photographe a débuté sa
carrière au sein d’un groupe (“Five of Boston”) et l’a ensuite poursuivie de manière solitaire... Elle
fut également victime d’une chute dans une piscine vide en Inde en 2000, ce qui lui a inspiré une
série de photographies. Pour autant, il ne s’agit pas d’une pièce sur Nan Goldin, mais sur la réalité
et sa perception (voire sa contamination) par l’art. Et le travail photographique de Nan Goldin
repose justement sur le lien indissociable entre art et vie. A ce titre, j’y trouve un écho avec notre
propre parcours, et la mise en scène opérera ce glissement du réel vers le théâtre en partant de
notre propre réalité de compagnie.
La mise en scène exploitera notre réalité crue, vraie, honnête, et à mesure que le récit se déroule
fera appel aux outils du théâtre, pour aboutir à un final spectaculaire, théâtral, au moment où les
personnages “revivent” la scène, une scène qui est elle-même vécue à travers le prisme de la
drogue, de l’alcool et de la musique, comme dans les comédies musicales où les protagonistes se
mettent à chanter dès que la situation est trop forte pour leur réalité.
Une pièce comme le négatif de notre propre parcours. Donc le négatif de TOÂ : le froid du bleu et
du béton à la place du flamboyant rouge et or.
J’ai rassemblé autour de ce projet la même équipe artistique et technique... dans le but de
proposer une variation, d’explorer et de donner à voir l’autre extrémité d’un même groupe. Comme
eux.
Enfin, le glissement du présent (eux aujourd’hui / nous aujourd’hui / nos 30 ans / “l’ici et
maintenant” du théâtre) vers le passé (eux quand ils se sont rencontrés / nous quand nous nous
sommes rencontrés / nos 20 ans / un “avant et ailleurs” théâtral) est aussi porteur de sens et
d’indications pour la dramaturgie.
Car au final, à travers tous ces glissements, Ravenhill fait des aller-retours dans ce qui constitue,
à mes yeux, la richesse du théâtre qui peut se chercher aujourd’hui : sa radicalité d’évocation du
réel et la fantaisie de sa vocation illusoire.
Piscine (pas d’eau) est d’après Ravenhill “une exploration de la nature destructive de l’amitié”. Une
immersion dans les processus relationnels du groupe avec son lot de rancœurs, de jalousies, de
non-dits, les conflits entre les intérêts personnels et les intérêts collectifs, la question de la
construction de soi à travers les yeux des autres... Mais Ravenhill choisit de traiter de ces
questions en faisant de ce groupe un collectif d’artistes et le questionnement écorche davantage...
Car sur la complexité des rapports de groupe se greffent les questions d’ambitions artistiques, les
points de vue, la question de la représentation de soi à travers le filtre artistique (en l’occurrence
la photographie), le constat de l’écart entre l’artiste qu’on croit être et l’artiste que l’on est
vraiment, entre l’artiste que l’on est devenu et l’artiste que l’on voulait devenir. (“Et notre travail
n’est rien et nous ne sommes pas des gens. Nous avons ruiné nos vies. Nous nous sommes
trompés en devenant des artistes et nous n’avons abouti à rien et maintenant il est trop tard,
impossible de savoir pour quoi nous étions vraiment doués.”).
Cette pièce est le constat d’une utopie rattrapée par la réalité de la bassesse humaine. Une
bassesse reconnue et avouée. Le constat de leur échec en tant qu’artistes mais aussi et surtout en
tant que personnes.
Nous y avons toujours veillé, car nous savons qu’être artistes, ensemble, ne va pas de soi. Nous y
travaillons depuis notre désir concrétisé d’avancer ensemble. Alors nous viendrons dire cette
histoire, pour raconter, simplement, l’utopie que nous réalisons.
Et glisser, comme eux, malgré nous, dans une histoire qui, justement, nous est contraire. Ou qui
pourrait nous... Ou qui aurait pu nous...
Mais nous faisons du théâtre.
Thomas Jolly. Octobre 2009.
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Nous nous étions perdus de vue. C’est l’histoire (si on veut), c’est l’histoire de gens qui se sont
perdus de vue, qui se retrouvent, et qui se souviennent qu’ils se connaissaient, «avant», quelques
années auparavant.
Jean-Luc Lagarce,
La photographie
A propos de Nan Goldin
« Pour moi, la photographie est le contraire
du détachement. C'est une façon de
toucher l'autre : c'est une caresse. »
Nan Goldin, de son vrai nom Nancy Goldin, est une photographe américaine née le 12 septembre
1953 à Washington. Issue d'une famille bourgeoise, elle est la cadette de quatre enfants. Sa sœur
aînée Barbara, est internée en hôpital psychiatrique parce qu'elle est jugée trop rebelle par ses
parents. A dix-huit ans, à l'issue d'un séjour à l'hôpital, elle se suicide en se jetant sous un train.
Nan Goldin a alors onze ans et ses parents tentent de lui cacher la vérité. Après le suicide de
Barbara, elle s'enfuit de la maison parentale pour Boston. Elle commence, dès l'âge de quinze ans,
à prendre des photographies de ses amis sur les pelouses de la Satya Community School, école
autogérée installée à Lincoln, puis des jeunes drag queens de Boston avec qui elle se lie.
Elle expose en 1973 ses premières photographies prises dans les milieux gays et travestis dans
une galerie de Cambridge, Massachusetts. A partir de 1974, elle étudie à Imageworks à
Cambridge. Elle fréquente l'Ecole du Musée des Beaux-Arts de Boston, où elle se lie d’amitié avec
les photographes Mark Morrisroe, Jack Pierson, Philip-Lorca Di Corcia et David Armstrong. Elle y
apprend les techniques de la photographie couleur et devient Bachelor of Fine Arts (licenciée en
arts plastiques).
En 1978, Nan Goldin s’installe à New York, où elle photographie les membres de la culture punk de
Bowery, minée par la consommation de drogues dures. Elle diffuse son travail dans les lieux
underground sous forme de performance dans des cinémas ou des boîtes de nuit. Pendant cette
période, Nan Goldin continue à photographier, ses amis et elle-même. Sa grande histoire d’amour
mouvementée avec son amant Brian donne naissance à des clichés inoubliables : de l’agonie de la
relation de couple à une série d’autoportraits au visage meurtri après une bagarre.
Nan Goldin retourne à Boston en 1988 pour une thérapie et retrouve David Armstrong. Le SIDA fait
alors des ravages et Nan Goldin perd nombre de ses meilleurs amis, continuant à les
photographier jusque sur leur lit de mort.
En 1990, elle rentre à New York avec David Armstrong et y
photographie les drag queens new-yorkaises et leur vie nocturne. En
1991, elle s’installe à Berlin, sa ville d’adoption pendant trois ans, et
effectue de nombreux voyages en Europe et en Asie. Elle multiplie les
expositions et publie de nombreux livres. Elle entame alors une
collaboration avec le photographe japonais Nobuyoshi Araki. Ils
publient ensemble un recueil documentant la culture adolescente à
Tokyo. Si ses sujets évoquent les images de sa propre jeunesse, le
regard qu’elle leur porte à travers ses photographies se fait
cependant plus tendre qu’auparavant.
Les principaux thèmes évoqués dans son œuvre sont la fête, la
drogue, la violence, le sexe et l’angoisse. Nan Goldin considère,
depuis sa jeunesse l’appareil photographique comme médium idéal
pour garder des traces de vie permettant ainsi de faire naître une
deuxième mémoire. En photographiant ses proches, elle fixe leur vie
sur la pellicule, comme une sorte d’hommage à ses amis, ses
parents, ses amants.
(Source : moreuw.com)
Les biographies
Mark Ravenhill
Mark Ravenhill est l'un des dramaturges les plus controversés de sa génération, mais aussi l'un
des plus célèbres. Né en 1966, installé à Londres après des études de théâtre et de littérature à
l’université de Bristol, il se lance dans l’écriture. Le succès inattendu de Shopping and Fucking en
1996 le propulse sur le devant de la scène avant que Mother Clap’s Molly House ne s’invite en
2001 au National Theatre et ne lui apporte la consécration. Catalogué enfant terrible du théâtre
anglais, collaborant avec la compagnie Out of Joint alors même qu’il est joué par le National
Theatre, Ravenhill interroge sans relâche la société britannique sur ses valeurs et ses travers et
plonge par là-même au plus près de réalités qu’il décrit avec férocité.
L’auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris, en accord avec
Casarotto Ramsay, Ltd.
Bibliographie
Pièces parues en anglais :
Shopping and Fucking, Methuen, 1995
Faust Is Dead, Methuen, 1997
Sleeping Around (with Hilary Fannin, Stephen
Greenhorn and Abi Morgan), Methuen, 1998
Some Explicit Polaroids, Methuen, 1998
Mother Clap's Molly House, Methuen, 2001
Totally Over You, French, 2004
Handbag, Methuen, 1998
Product, Methuen, 2005
Pool (no water), Methuen, 2006
Citizenship, Methuen, 2006
The Cut, Methuen, 2006
Shoot, Methuen, 2008
Get Treasure, Methuen, 2008
Repeat, Methuen, 2008
Over There, Methuen, 2009
Pièces parues en français :
Shopping and Fucking, Les Solitaires
intempestifs, 2007
Some Explicit Polaroids, 2006
Piscine (pas d'eau), 2006
Dans le sac, 2004
Product, 2006
Jean-Marc Lanteri
Jean-Marc Lanteri est auteur, traducteur et maître de conférences à l’université de Lille III. Il dirige
la compagnie Bela Justic. Il a notamment écrit Antigone (42), (création compagnie Les fous à
réaction, éditions Espaces 34), Les Petites Baleines de la côte est (éditions Crater), Initiales D.J.
(Théâtre de la Tempête, Éditions Les Solitaires Intempestifs), L’œil du jour, (compagnie Gazoline,
Éditions Espaces 34), La Tristesse des Sentinelles (compagnie Fabrique de théâtre, Éditions La
Fontaine, Deshérence. Il a traduit de l’anglais Hamlet (Éditions La Fontaine), Deux et J’ai léché le
déodorant d’une pute de Jim Cartwright (Éditions Les Solitaires Intempestifs), Shopping and
Fucking de Mark Ravenhill (éditions Les Solitaires Intempestifs), Misterman d’Enda Walsh (éditions
Espaces). 34). Il a reçu l’aide à la création du CNT pour la traduction de Piscine (pas d’eau) de
Mark Ravenhill.
La Piccola Familia
Être né en 1981, 1982, 1983, 1984, 1985. Et se choisir une famille. Par curiosité, par goût, “par
affinités personnelles, électives, par choix, tendresse aussi, possible". Et se choisir une famille pour
tisser notre métier, pour filer notre art. Filer. Avancer. Chercher ensemble, ne pas trouver. Chercher
ensemble et trouver seul. Dans un petit coin. Et construire une identité et se dépatouiller de tout
ce qu'on nous a appris. Faire le tri. Jeter les vieux manuels, recycler les matériaux. Travailler
ensemble et puis se quitter un petit peu, se donner des nouvelles, aller voir ailleurs, s'envoyer une
carte postale, mais toujours se savoir pas loin et accumuler un trésor au fil des rendez-vous de
travail, un vocabulaire, et finir par se comprendre toujours plus vite et pouvoir aller plus loin et
faire notre métier, comme ça, en exerçant notre art, en le cherchant, avec comme valises nos
identités de presque 30 ans encore un peu en chantier, avec comme bagages nos presque 30 ans
d'Histoire, partir à la recherche de notre théâtre, et pas tout seul.
L’équipe artistique
Thomas Jolly
Thomas Jolly est né le 1er février 1982. Il commence le théâtre dès 1993 à Rouen et intègre la
compagnie "théâtre d'enfants" dirigée par Nathalie Barrabé. Il entre ensuite au lycée Jeanne d'Arc
en classe théâtre et travaille sous la direction des comédiens du théâtre des 2 rives/CDR de Haute
Normandie.
Parallèlement à une licence d'études théâtrales à l'université de Caen, il crée la “Compagnie du
Vague à l'Art” et joue dans plusieurs festivals de la région.
En 2001, il intègre la formation professionnelle de l'ACTEA et travaille avec Olivier Lopez, Sophie
Quesnon, René Pareja...
En 2003, il entre à l'Ecole Nationale Supérieure du TNB à Rennes dirigée par Stanislas Nordey. Il
travaille sous la direction de Jean-François Sivadier, Claude Régy, Hubert Colas, Robert Cantarella,
J-C Saïs, Bruno Meyssat, Anton Kouznetsov...
Parallèlement à sa formation il met en scène ses 2 premiers spectacles : en 2004, Mariana, une
adaptation des lettres de la religieuse portugaise et en 2005 La photographie de Jean-Luc
Lagarce
dans
le
cadre
d'un
atelier
carte
blanche
de
l'école
du
TNB.
En 2005, il joue dans splendid's de Jean Genet, mis en scène par Cédric Gourmelon et en 2006,
sous la direction de Stanislas Nordey, il joue dans Peanuts de Fausto Paravidino. A l’issue de sa
formation, il fonde la Piccola Familia avec une partie des comédiens qui ont accompagné ses
années d’apprentissage. Il met en scène Arlequin poli par l’amour de Marivaux en 2007, Toâ de
Sacha Guitry en 2009 (Prix du public, festival Impatience, Théâtre de l’Odéon, Paris). A la demande
du Trident, il met en espace Pontormo en 2008 et monte en 2009 Une nuit chez les Ravalet dans
le cadre de «Toi Cour, Moi Jardin». En 2011, il mettra en scène la version scénique du
concert Musica Poetica de l’ensemble Les Cyclopes et avec La Piccola Familia, il créera Piscine
[pas d’eau] de Mark Ravenhill. L’année 2012 verra la création de Henry VI de Shakespeare.
Alexandre Dain
Né en 1985, il commence le théâtre en 1997 dans les ateliers de Bernard Colin à Rennes puis, en
1999, il entre en classe théâtre au lycée Joseph Savina à Tréguier et travaille avec les comédiens
de la compagnie Folle pensée. En 2003, il entre au Conservatoire National de Région de Rennes et
travaille avec Jacqueline Resmond et Daniel Dupond. En mars 2005, il joue dans La jungle des
villes de B. Brecht, mis en scène par Eric Houguet à Rennes. La même année, il crée la compagnie
Théâtre des silences dont le travail s’articule autour du mime. En septembre 2005, il intègre
l’Ecole internationale de formation aux métiers du spectacle et suit les cours de Jean-Paul
Denizon. En 2006, il participe à l’implantation de la Piccola Familia en Normandie et est
désormais de toutes les créations de la compagnie : Arlequin poli par l’amour de Marivaux en
janvier 2007, Pontormo en mars 2008, Toâ de Sacha Guitry en janvier 2009 (Prix du public du
festival Impatience du Théâtre de l’Odéon, Paris), Une nuit chez les Ravalet dans le cadre de Toi
Cour, Moi Jardin au printemps 2009, reprise programmée en juin 2010. Avec Éric Houguet et le
Théâtre des Opérations, il joue dans Purgatoire a Ungolstadt de Marieluise Fleisser créé a l'été
2009 et participera à la création prochaine de Amphitryon de Molière. En 2011, il sera de la
création par La Piccola Familia de Piscine [pas d’eau] de Mark Ravenhill et en 2012, de Henri VI de
Shakespeare.
Flora Diguet
Formée à l’Ecole Nationale Supérieure du TNB dirigée par Stanislas Nordey, elle travaille
notamment avec Jean-François Sivadier, Claude Régy, Serge Tranvouez, Bruno Meyssat, Roland
Fichet, Marie Vayssière, Nadia Vonderheyden, ...En 2006, elle joue dans Pélléas et Mélisande de M.
Maeterlinck, mis en scène par J-C. Saïs, au Théâtre de La Ville - abbesses, et dans Peanuts de F.
Paravidino, mis en scène par Stanislas Nordey, au TNB – Rennes et au Théâtre Ouvert - Paris 18ème.
En 2007, elle intègre la compagnie Folle Pensée à St Brieuc dirigée par Roland Fichet comme
comédienne permanente et comme intervenante en milieu scolaire pendant 2 ans. En 2007 et
2008 elle travaille avec le collectif Lumière d’Août à Rennes dans Ciel dans la ville et Ciel dans la
nuit, mis en scène par Alexandre Koutchevsky et joue dans Europeana, de Patrick Ourednik, mis en
scène par Guillaume Doucet et Faye Attanassova-Gatteau. Elle joue dans Anatomies 2008 : d’où ?
de et mis en scène par Roland Fichet, au CCF de Brazzaville (Congo) et à La Passerelle - Scène
Nationale de St Brieuc. Rejoignant La Piccola Familia, elle joue dans Toâ, de Sacha Guitry, mis en
scène par Thomas Jolly, (Prix du public – Festival Impatiences, théâtre de l'Odéon, Paris) et dans
Une nuit chez les Ravalet. En janvier 2010, elle joue dans Ciel à Bamako et Ciel à Ouagadougou,
mis en scène par Alexandre Koutchevsky, cie Lumière d’Août, au CCF Bamako (Mali), au CCF
Ouagadougou (Burkina Faso). Au printemps 2010, elle rejoint le spectacle Arlequin Poli Par
L’Amour, de Marivaux, mis en scène par Thomas Jolly, pour une reprise de rôle en Cisjordanie et
participe aux laboratoires de travail sur Henry VI, de W. Shakespeare et Piscine [Pas d’eau], de
Mark Ravenhill, qui constitueront les futures créations de la compagnie.
Emeline Frémont
Elle commence le théâtre en 1998 avec Régine Trotel à Rennes et joue dans plusieurs de ses
spectacles jusqu’en 2002. En 2003, elle entre à l’Ecole Nationale Supérieure du TNB dirigée par
Stanislas Nordey et travaille sous la direction de ce dernier ainsi que Wajdi Mouawad, Eric Didry,
Laurent Sauvage, Blandine Savetier, Claude Régy… En septembre 2005, elle joue dans La
photographie de Jean-Luc Lagarce mis en scène par Thomas Jolly au TNB, et en octobre dans Le
marin de Pessoa, mis en scène par Blandine Savetier. Elle écrit également sa première pièce
Comme une tête qui étouffe sous un oreiller (non publiée). En 2006, elle joue dans Arlequin poli
par l’amour de Marivaux mis en scène par Thomas Jolly et participe à la création de la compagnie
La Piccola Familia. La même année elle joue dans Genes 01 et Peanuts de F. Paravidino, mis en
scène par Stanislas Nordey. En 2007, elle joue dans Artemisia Vulgaris écrit et mis en scène par
Marine Bachelot du collectif Lumière d’Août à Rennes et travaille avec la compagnie Folle Pensée
sur plusieurs spectacles mis en scène par Annie Lucas. Parallèlement elle joue sur la tournée de
Gênes 01. Pendant l'année 2008 elle tourne sur le spectacle Arlequin Poli par l'amour. En
septembre 2008 elle participe à la création de En délicatesse mis en scène par Madeleine Louarn
à Lorient. Puis en novembre elle reprend le spectacle Artemisia Vulgaris II dans le cadre du festival
Mettre en scène à Rennes. En janvier 2009 elle joue dans la nouvelle pièce de la Piccola Familia,
Toâ, de Sacha Guitry, mise en scène par Thomas Jolly et reprend le spectacle En délicatesse au
mois de mai. Puis au mois de juin elle participe au spectacle déambulatoire Une nuit chez les
Ravalet dans les jardins du Château de Tourlaville, projet dirigé par Thomas Jolly. En 2010 elle
continue de tourner sur Toâ et participe au projet Making Henry VI, dirigé par Thomas Jolly.
Julie Lerat-Gersant
Elle commence le théâtre en 1995 à Caen avec le Papillon Noir. En 2001, parallèlement à un
DEUG Arts du spectacle, elle intègre la formation professionnelle à l’ACTEA et travaille avec J.P
Dupuy, M. Legros, R. Duval… En novembre 2003, elle rejoint le Théâtre de l’union (CDN du Limousin)
et y travaille pendant deux ans en tant que comédienne stagiaire interprète. Elle continue sa
formation et travaille sur différentes créations : Divans mis en scène par Michel Didym, La cuisine
d’Arnold Wesker mis en scène par Claudia Stavisky, Caresse de S. Belbel et Dimanche de Michel
Deutsch, petites formes mise en scène par Christian Taponard. Elle assiste Etienne Pommeret sur
Le cercle de craie causasien de B. Brecht. Au cours de sa formation elle écrit et met en scène sa
première pièce Posthume au CDN du Limousin. En mars 2006, elle joue dans L’homme aux valises
de Ionesco mis en scène par Pierre Pradinas qu'elle assistera lors d'un stage autour d'Edgar Poe.
En septembre 2006, elle joue dans Arlequin poli par l’amour mis en scène par Thomas Jolly et
fonde la compagnie La Piccola Familia. Au sein de la compagnie, elle met en espace sa deuxième
pièce Piccolina Mia à Rouen et à Lyon.
Elle joue dans le second spectacle de la compagnie, Toâ, de Sacha Guitry, mis en scène par
Thomas Jolly. Elle travaille également avec Olivier Lopez, en 2008 et 2009, dans des visites
théâtralisées à Caen et Coutances. Très intéressée par l'écriture contemporaine, elle rédige un
mémoire sur La quête des origines chez Wajdi Mouawad, et travaille à l'écriture d'une troisième
pièce Passe du temps près des vagues.
La tournée 2010 I 2011
Le Trident -- Scène nationale de Cherbourg-Octeville
Du 18 au 22 janvier 2011
Evreux Louviers, Scène nationale, le 27 janvier 2011
Saint Valéry-en-Caux, Le Rayon Vert-Scène Conventionnée, le 11 février 2011
Rouen, La Chapelle Saint-Louis, du 1er au 5 février 2011.
Autour de PISCINE [PAS D’EAU]
Musica Poetica, du 6 au 9 avril
Pontormo, du 7 au 11 juin
Riches heures
[Répétition ouverte]
le mardi 11 janvier à 18h45
Les répétitions sont ouvertes à une cinquantaine de personnes sur réservation auprès du service
des relations publiques au 02 33 88 55 58, [email protected] , [email protected]
[Rencontre]
le mercredi 19 à l’issue de la représentation
[Atelier d’écriture]
Ecrire pour le théâtre avec la Piccola Familia
Dates : samedi 29 janvier de 13h30 à 19h30 et dimanche 30 janvier de 10h à 13h et de 14h à 17h
Lieu : Le Point du Jour, 107 avenue de Paris à Cherbourg-Octeville I 49° 37’ 59’’ I N I 1° 37’ 00’’ O
Cet atelier s’adresse à tous à partir de 16 ans.
Tarif : 41 € (36 € pour l’abonné et les moins de 26 ans) votre place pour Piscine [pas d’eau]
comprise. Règlement Cart’@too possible.
En partenariat avec Le Point du Jour Centre d’Art/Editeur.
Intervenants : Julie Lerat-Gersant et Charline Porrone, comédiennes.
Pour l’écriture de sa pièce Piscine [pas d’eau], Marc Ravenhill s’est inspiré de faits réels (la chute de la photographe Nan
Goldin dans une piscine vide) et de la réalité d’un groupe de personnes : Nan Goldin et les Five of Boston. La frontière entre
réalité et fiction est une question récurrente dans l’approche artistique de la Piccola Familia. Qu’est-ce que je mets de moi
dans mon art ? Lors de cet atelier, nous utiliserons comme support d’écriture des photographies des participants et de la
photographe Nan Goldin. Nous proposerons un travail de recherche autour de la notion de témoignage. Nous tenterons
cette expérience : partir de sa propre vie, ses propres expériences pour écrire un texte destiné à être porté à la scène durant
l’atelier de pratique 40h d’atelier avec la Piccola Familia.
[Atelier de pratique théâtre]
40h d’atelier avec la Piccola Familia
Dates, horaires, lieux de janvier à mai, un dimanche après-midi par mois et le dernier week-end
de mai I planning détaillé sur demande
Cet atelier s’adresse à tous à partir de 16 ans.
Tarif : 86 € (71 € abonné et moins de 26 ans) votre place pour Piscine [pas d’eau] comprise.
Règlement Cart’@too possible. Atelier co-financé par la MJC et le Trident
En partenariat avec la MJC de Cherbourg-Octeville dans le cadre des Téméraires, rencontres de
théâtre amateur.
Intervenants : Julie Lerat-Gersant et Charline Porrone, comédiennes. Intervention de Thomas Jolly,
metteur en scène le 27 mars.
« Et ce soir-là il y a un repas - espadon persillé, du vin bien frais, et on devient nostalgique et on se sent bien et on a la
larme à l’œil. A propos de --- mon Dieu tu te souviens, quand on était tous ensemble, quand tout avait un sens, tout était
plein de sens, ce ruissellement du sens, et tout était important pour nous, on était tellement tellement passionnés ? Tu te
souviens tu te souviens tu te souviens tu te souviens tu te souviens de ces jours-là ? Ah oui des jours heureux heureux
heureux heureux heureux heureux heureux. »
La Piccola Familia propose un atelier de pratique amateur autour de la notion de témoignage et du souvenir. Nous
aborderons la question du dire et de l’interprétation d’un texte. Comment porter la parole d’un autre ? L’acteur est-il un
éternel témoin, passeur d’une parole qui n’est jamais la sienne ? Ce travail d’interprétation passe par une appropriation du
texte et de son univers. Il s’agit de trouver le point de rencontre entre soi et le texte. La cohérence. Nous serons là, au cœur
même du travail de l’acteur. Une présentation publique se tiendra pendant les Téméraires (3, 4 et 5 juin).
[Visite]
Projection autour de Nan Goldin (sous réserve)
Date : jeudi 27 janvier à 20h30
Lieu : Le point du jour, 107 avenue de Paris à Cherbourg-Octeville I 49° 37’ 59’’ N II 1° 37’ 00’’ O
Entrée libre sur réservation au Point du Jour 02 33 22 99 23
En partenariat avec Le Point du Jour Centre d’Art/ Editeur.
Piscine [pas d’eau] de Marc Ravenhill s’inspire de faits réels (la chute de la photographe Nan Goldin dans une piscine vide)
et de la réalité d’un groupe de personnes : Nan Goldin et les Five of Boston.
Le Point du Jour propose une projection autour de cette artiste majeure.
L’œuvre immense de la photographe américaine, Nan Goldin, se nourrit des expériences de son entourage qu’elle
photographie sans complaisance et inlassablement depuis plus de trente ans. Souvent qualifié de provocant, voire de
scandaleux, le travail de Nan Goldin donne à voir, à la manière d’un journal intime, des scènes privées d’un réalisme brutal
: amour, sexualité, maladie, violence, vieillesse ou mort. Nan Goldin va au-delà des préjugés sociaux et sexuels pour
éclairer avec sensibilité les recoins de la condition humaine et l’inquiétude de notre société contemporaine.
Avertissement
certaines images de la projection autour de Nan Goldin sont susceptibles de heurter.
Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
Place du Général de Gaulle, BP 807
50108 Cherbourg-Octeville cedex
T +33 (0)2 33 88 55 50
F + 33 (0)2 33 88 55 59
Location +33 (0)2 33 88 55 55
[email protected]
www.trident-scenenationale.com
Relations publiques
T +33 (0)2 33 88 55 58
Isabelle Charpentier [email protected]
Nadège Henry [email protected]
Relations Presse & Médias
T 06 82 75 30 21
Bérengère Bressol [email protected]
Relations avec les comités d'entreprise
T +33 (0)2 33 88 55 50
Valérie Pinabel [email protected]
Informations & communication
T +33 (0)2 33 88 55 50
Murièle Bosse-Platière [email protected]
Geneviève Poirier [email protected]

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