Document - Alliance française en Italie
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Traduire des textes pratiques à plusieurs mains: quelques pistes didactiques Yannick Hamon, Université de Bologne, Centre de Forlì Ma page web unibo : https://www.unibo.it/sitoweb/yannick.hamon Cours de traduction 1ère année http://www.scuolalingue.unibo.it/it/corsi/insegnamenti/insegnamento/2016/376136 : Parcours : Du FLE (Cavilam, CUEF Grenoble, Alliance Française de Rimini) à l’enseignement de la traduction it > fr (traduction généraliste Formation de formateurs : ingénieur pédagogique au pôle usage de l’université Stendhal, Grenoble 3 (soutiens aux projets TICE, accompagnement, actions de formation internes et interuniversitaires) Doctorat soutenu en 2013 : Enseigner la traduction avec les technologies, une approche intégrée (publiée aux Presses Académiques Francophones) Participation active à un groupe de recherche DORIF sur la formation de formateurs (initiale et continue) Spécialisation recherche-action : TICE, pédagogie de projet, traduction Actuellement : Cours de langue culture et de traduction professionnelle (non littéraire) à la SLTTI de Forli depuis 2008 (licence -triennale- et M1 -specialistica primo anno, niveaux débutants - choix du français en deuxième langue de travail à avancés) Cours de langue centré sur les contenus sociaux et politiques (sciences po niveau A1 à B1) Intérêt marqué pour la traduction collaborative en environnement didactique > mise en place d’un projet pour l’année 2015-2016 en collaboration avec l’université Paul Valéry de Montpellier > révisions croisées it > fr et fr > it par des étudiants experts en LM (fiches vin, extraits de blog et article scientifique sur la multimodalité des transports dans le secteur du tourisme. Formation de formateurs pour les Alliances Françaises de Rimini et Saint Marin REMUE- MÉNINGES Essayons d’abord de faire le tour du sujet : votre vécu, votre expérience de la traduction didactique. Question préliminaire : avez-vous été traumatisés par le bannissement du recours à la traduction et plus largement par la langue maternelle ? :-) Q1 : avez-vous l’habitude de faire traduire des textes ? (pratique très rare, ponctuelle, très fréquente ?) Q2 : si oui, quels types de texte ? que faites-vous traduire ? comment ? (en classe, à la maison ? papier ? ordi ?) Q3 : quels avantages peut-on tirer de cette pratique ? Q4 : est-ce une activité qu’apprécient vos élèves ? si oui ou non à votre avis pourquoi ? qu’est-ce qui leur plait/déplait ? CADRAGE THÉORIQUE Traduction didactique et traduction professionnelle Evolution du statut de la traduction en classe de langue La traduction professionnelle : une compétence complexe La traduction collaborative Cadrage théorique - Traduction didactique et traduction professionnelle La traduction didactique a pour objectif l’apprentissage de la langue étrangère par le biais d’une activité riche sur le plan métalinguistique : à travers une traduction, on discute sur la langue, les choix lexicaux, on adopte une approche contrastive en mettant relief les difficultés et les pièges dus à l’éloignement ou au rapprochement entre les deux langues. Traduction didactique > compétences linguistiques et interculturelles La traduction professionnelle a pour objectif l’apprentissage de la méthodologie et des techniques en oeuvre pour permettre à de futurs langagiers de livrer des traductions de tout type à des clients (particuliers, agences) qui paieront pour ce service. L’enseignement dans ce cadre vise donc à faire acquérir, au delà de la langue, des compétences professionnelles de traducteur. Traduction professionnelle > compétences traductives dans les deux langues de travail (surtout vers la langue maternelle) Cadrage théorique - Statut de la traduction en classe de langue Fin 19ème siècle - début 20ème siècle : la méthode grammaire-traduction, une méthode indirecte Années 1950-1960 : Le béhaviorisme (automatismes structuraux) > rejet de la méthode grammaire-traduction Années 1965 - 1985 : Les théories acquisitionnistes (SLA sous l’impulsion de Krashen) > rejet de la méthode grammaire-traduction mais aussi plus largement du recours à la langue maternelle des apprenants Années 1980 - 1995 : réhabilitation progressive de la traduction sous l’impulsion des travaux en psycholinguistique et des approches cognitives (linguistique contrastive, travaux du lidilem sur l’intercompréhension en langue romane). Pendant longtemps dans les discours scientifiques et institutionnels : la traduction est à bannir Mais, dans les faits, sur certains terrains scolaires et universitaires, la méthode grammaire-traduction continue à être utilisée (la filière universitaire française de Langue et civilisation étrangère continue à pratiquer une traduction littéraire didactique) Sous l’impulsion de Puren (1995), la traduction et le recours à la langue maternelle est de nouveau de retour mais elle est considérée non comme une méthode en soi mais comme un élément du répertoire didactique (Cadet, 2006) au même titre que d’autres pratiques (exercices d’écoute, de production). Elle est d’ailleurs également mentionnée dans le CECR (2001) comme susceptible de faire mobiliser des stratégies métacognitives et méta-lingustiques en encourageant d’autre part des pratiques collectives dans une perspective co-actionnelle. La traduction relève de la tâche si elle s’applique à des genres sociaux à l’utilité avérée (recettes de cuisine, notices de montage, brochures ou autres) Pour en savoir plus, consulter l’article http://portail-du-fle.info/glossaire/methodologies.html#1 Cadrage théorique - La traduction professionnelle (1) Méthode traditionnelle sur La traduction est avant tout une activité humaine complexe dont l’utilité est socialement reconnue. Cette activité implique : ● ● ● ● Des dynamiques cognitives (processu de traduction méthodologie documentaire, stratégies de lecture, de relecture, de révision) Des dynamiques communicationnelles (qui écrit à qui, dans quel contexte social et dans quel but ? qui fait traduire quoi et dans quel but ?) Des dynamiques culturelles (environnement, questions de censure par exemple mais aussi culture professionnelle dont relève le texte de départ, implicites et présupposés, intraduisibilité) Des dynamiques linguistiques (analyse formelle du produit en terme de modifications par rapport au texte d’origine) L’histoire de la traductologie présente les mêmes évolutions que celle de la didactique : des approches traitant isolément l’un des niveaux et excluant des éléments du répertoire didactique. Aujourd’hui c’est l’ensemble qui est envisagé dans sa complexité. Cadrage théorique - La traduction professionnelle (2) En traduction professionnelle, la traduction générale n’existe pas vraiment : toute traduction est spécialisée car elle présente au traducteur des défis spécifiques ● ● ● ● ● ● Traduction littéraire (herméneutique, style, rythme, implicites civilisationnels) et traduction de l’essai Traduction juridique (terminologie) Traduction médicale (idem) Traduction économique et financière (idem) Traduction de pages web et localisation (par exemple adaptation/traduction de notices de montage à la culture professionnelle/industrielle des utilisateurs mais aussi jeux vidéo) Traduction multimédia/audiovisuelle (contraintes d’espace de temps et de synchronisation avec l’image pour le doublage/sous-titrage) BREF : si on traduit en LE en particulier on va toujours avoir à l’esprit l'utilisateur final du texte traduit, qui doit l’utiliser, dans 80% des cas, pour faire quelque chose (préparer un plat dans le cas d’une recette, monter une armoire ikea, émettre un jugement, communiquer un diagnostic etc…) ou comprendre un processus utile à une activité. Pour en savoir plus, consulter : https://digilib.phil.muni.cz/bitstream/handle/11222.digilib/130682/Books_2010_2019_036-20 14-1_6.pdf?sequence=1 Pratiques de travail avec les apprentis-traducteur I Dans le cursus (licence et master) des apprentis-traducteurs/trices, la traduction littéraire est un cours à part assuré par une spécialiste et concerne exclusivement la traduction du français vers l’italien. Le cours de traduction it > fr ne concerne que des textes informatifs et pragmatiques Pour chaque cours, plusieurs genres textuels (article de presse, manuels d’utilisation, dialogues, extraits d’encyclopédies, fiches produits sur les sites de commerces électroniques, formulaires et…) abordés à partir de plusieurs macro-thèmes (alimentation, made in Italy, Tourisme, Cultures contemporaines, arts, Education) Quasiment tout est fait en classe (avantages : tous les étudiants sont actifs - si on fait faire la traduction à deux ou trois étudiants et que l’on demande aux autres étudiants de traduire, on sait par expérience que certains ne le font pas en outre le prof peut s’assurer pendant le cours que les étudiants mobilisent de bonnes stratégies de recherche documentaire) Quantité/temps : base > pendant une heure trente peuvent être sérieusement traduits des textes de 200 mots maximum pour une heure et demie de travail (même avec des élèves ayant un niveau équivalent au B2). Au delà de 200 mots et en fonction de la difficulté > plusieurs séances suivies d’un feedback collectif. Pratiques de travail avec les apprentis-traducteur II - Utilisation des outils informatiques et d’internet Omniprésent car ces outils sont indissociables des pratiques professionnelles : plus personne ne traduit à la plume sur papier et plus personne n’envoie de papyrus par courrier à cheval Les étudiants doivent être prêt à concilier logiques de rapidité/efficacité et sens critique > ils sont invités à imprimer les textes et à effectuer la phase de lecture sur support papier Les étudiants sont invité à mobiliser leurs connaissances antérieures, à émettre des hypothèses sur les traductions possibles, puis à vérifier dans un deuxième temps (plutôt que de se précipiter tout de suite sur les dictionnaires bilingues Les étudiants sont enfin incités à élargir leur palette documentaire (textes parallèles1, dictionnaires monolingues, glossaires spécialisés, dictionnaires analogiques, dictionnaires bilingues avec extraits de contexte (reverso context, babla) Pratiques de travail avec les apprentis-traducteur III - l’exemple des étudiants de première année Equipements : 1. Labo informatique : tous les étudiants ont un ordinateur + internet (+ vidéo projecteur) 2. En classe : les étudiants ont leur portable ou tablette, le prof diffuse sur vidéo-projecteur les travaux de plusieurs étudiants Outil utilisé pour communiquer, déposer les textes sources et les traductions : google drive Modalités : travail individuel, travail en binôme ou en groupe élargi, travail en classe (très peu de travail à la maison) Evaluation : notes en contrôle continu (une traduction individuelle dans les conditions d’examen, une traduction collective avec plus de temps pour s’organiser) De temps en temps traductions papiers avec prise de notes pour comparer le travail, le processus avec une traduction informatisée. Public : motivé et bon niveau en langue mais l’absence de ces conditions ne doit pas freiner ! L’un des grands avantages de la traduction est de les rendre actifs et de se livrer à une activité sociale appliquée à des genres textuels inscrits dans le réel ! 1 Un texte parallèle est un texte en langue cible qui présente suffisamment de similitude avec le Texte source pour servir d’appui au lexique mais aussi et surtout à la formulation en contexte. Par exemple : vous voulez traduire une recette de risotto de l'italien vers le français > voir sur google si vous trouvez des recettes de risotto déjà traduites (intérêt pour voir la mise en page, les unités de mesure et certains processus). Ou bien des brochures touristiques > vous en trouverez des tonnes sur les sites internet des offices du tourisme Un instrument de travail (pour les salles connectées/équipées) : google drive - espace d’accueil Google docs : travailler à plusieurs sur un même document, tchatter, commenter La traduction collaborative : > Une Modalité de travail > Plusieurs supports possibles > Peut être bilatérale ou multilatérale > Recours pour une ou plusieurs étapes du processus (documentation, traduction, post-traduction : révision, relecture, post-editing) Objectifs : alléger le travail d’une personne et garantir (potentiellement) la qualité du livrable Ma définition du terme traduction collaborative est la suivante (Hamon, à paraître) Il s’agit d’une modalité de travail où plusieurs personnes opèrent de façon simultanée ou différée en vue d'établir une traduction/révision commune ; et ce, soit sur l’ensemble du processus de traduction soit sur l’une des phases, qu’il s’agisse de la réception d’une commande, de la traduction elle-même ou encore de la phase de post-édition. La collaboration peut intervenir de façon bilatérale (par exemple le traducteur et le réviseur ou le traducteur et l’expert du domaine) ou multilatérale (équipes de trois à quatre traducteurs, plusieurs équipes de traducteurs). La traduction collaborative, qui peut intervenir au niveau professionnel ou amateur, a pour objet l’amélioration de la qualité du produit final. En milieu professionnel et en contexte didactique, plusieurs usages peuvent motiver cette modalité : la résolution d'un problème spécifique en phase de transfert (requête de collaboration auprès du client ou de l'agence), des besoins en documentation (auprès d'un(e) collègue traducteur, de communautés de traducteurs ou bien d'un expert du contenu visé par le texte à traduire), des besoins en relecture/révision (en circuit formel, par ex. le réviseur agréé d'une agence ou un collègue, en circuit informel) ou encore une collaboration visant la production de ressources communes et partagées (co-élaboration/co-alimentation de glossaires, de corpus alignés, de dictionnaires spécialisés, de mémoires de traduction). Sur le plan technologique, la palette des outils disponibles est aujourd'hui étendue : du courriel aux forums (modalités asynchrones), les chats textuels et/ou vidéo (modalités synchrones) en passant par les espaces de stockage à distance, les logiciels de traitement de texte en ligne intégrant des fonctions avancées de révision, de commentaires et de co-écriture. Schémas didactiques possibles en classe de traduction 1. Traduction d’un court texte (150- 200 mots) en 45 minutes + 45 minutes de feedback collectif en fournissant une version “patchwork” faite de différents segments permettant de souligner 1. des problèmes de rendu, 2. des problèmes de langue, 3. des choix traductifs positifs et créatifs de la part des étudiants (par copier/coller puis video-projection de la version de travail). Dernière phase, la livraison d’une version définitive. 2. Traduction d’un texte plus conséquent (200-250 mots) caractères 3. Traductions à vue de courts segments qui sont des textes en soi (messages publicitaires par exemple ou titres de films) : plusieurs étudiants peuvent proposer leur solution soit oralement soit en saisissant leur proposition dans le fichier commun sur google drive (faire un tableau pour séquencer les propositions, sinon risque de couacs). 4. Critiques de traductions absurdes ou de mauvaises traductions prises dans le réel (annonces, panneaux dans le train ou dans la rue, traductions effectuées automatiquement par ordinateur) > très amusant et prête à faire réfléchir aux limites des logiciels-traducteurs automatiques en ligne. 5. En signalant que la demande ne correspond pas à une réalité professionnelle > traduction de textes absurdes, drôles, un peu plus longs (satiriques, fantaisistes) 6. Mode projet : textes + conséquents (500 mots et plus) : sur plusieurs séances. Les étudiants doivent travaillent en labo informatique - et doivent s’organiser pour livrer une version définitive en respectant l’échéance impartie. On peut ainsi simuler une véritable situation professionnelle en présentant la requête comme provenant d’une agence et demandant de proposer un devis pour le travail fourni (les étudiants doivent s’informer sur les tarifs en vigueur) - Livrables associés : glossaires bilingues, journaux de bord. 7. Mode projet collaboratif - avec un groupe distant de locuteurs langue maternelle (école, université francophone où l’italien est enseigné) > révisions croisées it>fr ou fr>it en collaboration avec le collègue d’italien. S’il s’agit par exemple de traduire des brochures touristiques, implication possible du prof d’histoire de l’art = ponts disciplinaires et approches par le contenu (ESABAC, CLIL ?) Exemple d’un projet collaboratif avec Montpellier Equipements/supports : salles équipées, ordinateurs, Internet, dossier partagé sur google drive Temps : sur trois semaines Personnel pédago impliqué : prof de traduction it>fr à Forlì (français LM), prof de traduction it>fr à Montpellier (française LM) et prof de traduction fr>it à Montpellier (italienne LM) Étudiants : niveaux de langue B2/C1 1ère année de master- specialistica) Préparation avec les collègues : sur un trimestre environ (échanges par mail + skype pour le feedback entre profs) Scénario de base : Les étudiants italiens traduisent des fiches produit (vins du trentin) et se font réviser par trois étudiantes françaises Les étudiantes françaises traduisent vers l’italien un texte sur la multimodalité des transports et se font réviser par les étudiantes italiennes Résultats (à la louche) Réponses positives au questionnaire en ligne soumis en fin de parcours (motivation, textes, articulation avec le cours) Limites : le déséquilibre entre groupes (19 it / 3fr) n’a permis qu’une collaboration “silencieuse” (pas d’interactions entre les étudiants) mais fructueuse :-) Réponses en demi teinte de deux collègues traductrices extérieures au projet qui ont évalué les traductions finales (après révisions croisées) : qualité moyenne avec de nombreuses coquilles typo et un manque d’homogénéité. Outils pour l’écriture et l’édition en mode collaboration - Nuages et Wiki FRAMAPAD : Le plus rustique (pas de fonctions commentaire) mais ne nécessite pas https://framapad.org/ GOOGLE DRIVE : De loin le plus performant, nécessité d’avoir des comptes gmail (avantage : tout en un > gestion des dossiers, des droits d’accès, possibilité d’export, fonctions chat à partir du document) https://www.google.com/intl/fr/drive/ Quelques ressources pour la prise en main de l’outil (tutoriels vidéo en italien) https://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_3802540757&feature=iv&src_vid =aRX9lS7Ye_w&v=RwXao7AbCHY https://www.youtube.com/watch?v=y4RF7OasEeI https://support.google.com/drive/answer/2424384?hl=fr (fr) http://www.icsbellano.gov.it/wp-content/uploads/2016/04/Primi_passi_con_Google_Drive.pdf MICROSOFT WORD ONLINE : Performant aussi mais moins “tout en un” nécessité de disposer d’un compte microsoft https://office.live.com/start/Word.aspx ZOHO : Assez performant mais quelques bugs au niveau de l’administration https://www.zoho.com/docs/ A Venir : LIBRE OFFICE en ligne (suite bureautique open source) http://www.numerama.com/magazine/32616-libreoffice-online-date.html Quelques outils de documentation pour la traduction Dictionnaires bilingues avec contexte http://www.linguee.it/italiano-francese/traduzione/albero.html http://it.bab.la/# http://context.reverso.net/traduction/ Multi-usages (CNRTL) : monolingue fr, synonymes, antonymes http://www.cnrtl.fr/definition/ Bien écrire.org (rédaction) http://www.bienecrire.org/menu.php Sansagent (fr>it) + Sans agent (it>fr) : bilingue + précis http://traduction.sensagent.com/dictionnaire%20bilingue/fr-it/ Proz (inscription) : communauté de traducteurs professionnels http://fra.proz.com/ Corpus en ligne http://olivier.kraif.u-grenoble3.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=5 5 Normes typographiques françaises http://grammaire.cordial-enligne.fr/typographie/TTM_0.htm Dictionnaire des cooccurrences http://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/cooc/index-fra.html?lang=fra Base de données terminologique multilingue IATE http://iate.europa.eu/SearchByQueryLoad.do;jsessionid=mdmJq_L4EBbMlZU1fXSWjG-WvE NibopnvrkYfCJDJawGr8aRO1lH!565122378?method=load Base de données européenne pour l’aide à la traduction http://ec.europa.eu/translation/index_en.htm