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DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 1 DOSSIER DE PRESSE 22.01 - 26.03.06 ALLER/RETOUR OUVERTURE LE 21.01/18H à 21H DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 2 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris France T (0033) 1 42 71 44 50 F (0033) 1 42 71 51 24 [email protected] www.ccsparis.com ALLER/RETOUR 22.01 - 26.03.06 OUVERTURE LE 21.01.2006/de 18H à 21H/entrée libre ARTS PLASTIQUES IAN ANÜLL IRÈNE HUG MARCO POLONI CINÉMA FRANCIS ALYS EMMANUELLE ANTILLE JOHN M.ARMLEDER MICHAEL ASCHAUER YAEL BARTANA RENÉ BAUERMEISTER PIRMIN BLUM OLAF BREUNING JEAN-MARC CHAPOULIE CHAVAL PHILIPPE CLIVAZ CHRISTOPHER COLEMAN BRICE DELLSPERGER CHRISTOPH DRAEGER PIERRE FALARDEAU HELGA FANDERL FISCHLI & WEISS JEAN-DAMIEN FLEURY SYLVIE FLEURY ROBERT FRANK VIDYA GASTALDON MATHIAS GOKALP THOMAS HIRSCHHORN ZOLTAN HORVATH RUNA ISLAM JÉRÔME LEUBA CECILIA LUNDQVIST URS LÜTHI CHRISTIAN MARCLAY CHRIS MARKER GREGORY J.MARKOPOULOS DIETER MEIER URSULA MEIER GIANNI MOTTI GALINA MYSZNIKOVA SHAHRYAR NASHAT YVES NETZHAMMER ASTRID NIPPOLDT CHRISTOPH OERTLI JEAN OTTH WALTER PFEIFFER DANIEL PFLUMM MARCO POLONI PIPILOTTI RIST UGO RONDINONE DIETER ROTH VITTORIO SANTORO HANNES SCHÜPBACH ROMAN SIGNER ICHIRO SUEOKA SALLA TYKKÄ JEAN-LUC VERNA WERNER VON MUTZENBECHER ALEXIA WALTHER OLIVIER WICHT FESTIVAL VISIONS DU REEL MUSIQUE STROTTER INST. GRALL FRED, GLORIA ET LES AUTRES L'ENSEMBLE ÆQUATUOR LITTÉRATURE SYLVIANE DUPUIS IVAN FARRON PIERRE GAUTHIER YVES LAPLACE LAURENCE MAYOR VALERE NOVARINA JACQUES PROBST JACQUES ROMAN ALEXIS SCHWARZENBACH PETER VON MATT LAURENT WOLF MICHEL ZIMMERMANN CONFÉRENCE HOMMAGE À REMY ZAUGG avec GERHARD MACK et XAVIER DOUROUX pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 3 Centre Culturel Suisse Paris ALLER/RETOUR Nous devons à certains moments réajuster nos marques, changer nos regards de position, revenir sur nos pas, faire un pas en arrière afin de mieux comprendre ce qui se passe dans le présent, juste s’arrêter une seconde pour mieux avancer deux pas en avant. Les pertes de repère sont fréquentes et tant soit peu déséquilibrantes, insécurisantes et même troublantes pour notre identité personnelle et collective. Une remise en question permanente est indispensable. Certaines fois, il nous suffit de regarder ce qui se fait et se poursuit avec force et pertinence depuis quelques années afin de recentrer notre vision et appréhender le futur proche. Nous devons toujours comprendre les différentes recherches artistiques de notre temps et anticiper les principales préoccupations de demain. Avec la programmation de cette année nous allons tenter de trouver des parallèles entre des recherches artistiques menées par des artistes de différentes générations. D’une part, des artistes dont le travail suffit à lui seul à nous interroger et qui s’est développé depuis un certain temps, avec une base de réflexion, un discours théorique, une continuité et, d’autre part, des artistes “plus jeunes”. Le public pourra ainsi faire un va-et-vient intellectuel entre une actualité plus au moins récente et un passé plus ou moins lointain dans le domaine de la création contemporaine, apprendre à trouver ses repères et à les expérimenter. Michel Ritter L'événement ALLER/RETOUR a bénéficié du soutien de TGV Lyria Des visuels de ce dossier et des vues de l’exposition ALLER/RETOUR en haute définition sont disponibles par email ou sur CD CONTACT PRESSE: Elsa Guigo [email protected] tél: +33 1 42 71 44 50 fax: +33 1 42 71 51 24 pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 4 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ARTS PLASTIQUES IAN ANÜLL IRÈNE HUG MARCO POLONI pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 5 ALLER/RETOUR/1 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ARTS PLASTIQUES IAN ANÜLL DU 22 JANVIER AU 26 MARS 2006 Né en 1948 à Sempach dans le canton de Lucerne (Suisse). Il vit entre Berlin et Zürich. Le Centre culturel suisse organise la première exposition d’envergure de Ian Anüll en France sur une période qui s’étend de la fin des années 70 à aujourd’hui. “Ian Anüll puise dans le répertoire des biens de consommation, des mass média et de l’art, en saisit les ressorts matériels et intellectuels, les utilisent comme des signes révélateurs, et en libère la force agissante dans des compositions picturales et objectales tout à la fois rigoureuses et lestes. Il extrait ces signes connotés de leur contexte habituel, en détourne la signification avec une verve anarchiste et les réunit dans des enchaînements associatifs. Son pouvoir de représentation est absolument indissociable du contexte social, politique et économique; il utilise d’ailleurs les interactions entre l’art et la vie comme potentiel créateur.” (Bernhard Mendes Bürgi in catalogue Ian Anüll, représentation nationale suisse lors de la 21 Biennale Internationale de Sao Paulo, ème 1991). A l’entrée de l’exposition, l’artiste a souhaité réactiver une peinture murale où l’on peut lire dans un cercle le chiffre 7130. Il s’agit en fait du mot ŒIL inversé. “Nos sociétés occidentales sont de moins en moins des dictatures au sens classique du terme, c’est à dire qu’il est plus difficile aujourd’hui d’identifier une personnalité comme un dictateur. Nous sommes passés à l’ère de l’informatisation, des puces électroniques, etc. En fait, nous sommes plus que jamais dans une ère du contrôle mais il est difficile d’identifier les sources de celuici. Plus personne n’est responsable. Ces chiffres sont comme des codes barres anonymes, un numéro qui devient un mot, un signe qui surveille tout l’espace”. L’espace principal s’articule autour d’une installation centrale et inédite dont le propos est lié à la scène ouverte du Letten, endroit de Zürich ou se réunissaient quotidiennement plus de 3000 consommateurs de drogues dures et fermé par les autorités en 1994 parce qu’elles n’arrivaient plus à le réguler. Pour l’artiste, cette expérience unique au monde qui était devenue un véritable supermarché de la drogue à ciel ouvert pointe les écueils d’une société de consommation basée sur “la dictature de l’argent”, un des thèmes récurrents de son travail. Le rapport entre le pouvoir, la consommation, la valeur marchande (artistique ou non), ses signes et les choix des individus, qu’ils soient historiques ou actuels, traversent et s’imbriquent dans toute l’œuvre de Ian Anüll. Dans Zucker und Salz (sucre et sel), l’artiste fait référence à la “marche du sel” de Gandhi qui demanda en 1930 à son peuple de désobéir civilement à l’occupant anglais colonialiste et de ne plus acheter de sel mais de se le procurer directement dans la mer. Il contamine souvent le vocabulaire formel de l’abstraction en le mélangeant avec des symboles reliés au commerce international tel que le © de copyright lié à la production intellectuelle ou encore le $ de dollar. Dans Trademark Alphabet, les 26 lettres sont effacées pour ne laisser plus que le ® de “Registrated” (marque déposée), comme si ce signe devenait suffisant en soi et la seule lettre utilisée dorénavant dans notre langage qui se résoudrait à un échange de marchandises et de biens de consommation. Le mot, “Produit/Product” décliné en plusieurs langues est également récurrent, souvent en caractère cyrillique comme dans Carton-Collection, datée de 1987. Cette pièce constituée de cartons d’emballage trouvés dans la rue peut s’augmenter au fil des années. On retrouve l’alphabet russe sur l’affiche de l’exposition où l’on peu lire le mot “style” apposé sur une publicité prise à Kazan, ancienne ville de transit russe, nœud de commerce entre l’Orient (musulman) et l’Occident (orthodoxe). Si ce graphisme évoque le formalisme du mouvement constructiviste, il véhicule également certaines conceptions politiques: “la Russie a toujours été plus proche géographiquement parlant pour moi que New York. Par ailleurs, même si je ne me suis jamais inscrit dans un parti, je me suis senti également en accord avec certaines de leurs idées ou de personnalités comme Rodtchenko ou Stepanova”. Carton-Collection, courtesy Galerie Mai36, Zürich. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 6 ALLER/RETOUR/2 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris D’autres figures marquantes sont convoquées dans certaines œuvres ici présentes tel Max Bill dans Golden Chair, Duchamp, Christo et divers styles d’arts décoratifs dans Promenade à Paris, Renoir dans When R Died ou encore Giacometti et Sophie Teuber-Arp présents sur les billets de 100 francs suisses dans la série Trademark ainsi que des reproductions d’œuvres contemporaines (Stella, Rondinone) dans Geld Diktatur, lié à un article du journal NZZ sur la flambée économique de l’art à la foire de Bâle. L’œuvre Fais le beau et tu reçois un sucre fait allusion avec ironie aux systématiques et à la rigueur de l’art minimal. La religion et ses icônes font également partie du vocabulaire de l’artiste. “Il s’agit d’une tentative d’abstraction des signes liés notamment au catholicisme”. Les toiles blanches de INRI (Jésus) où les i ne sont lisibles que sur la tranche, laissent simplement apparaître au centre un NR pour numéro, comme dans (R) EDEN, (jeu de mot en allemand entre lire et Paradis). Dans Ohne Titel oder Kurs 1:5, (sans titre ou le cours de 1 à 5), les mains du Christ sont formées par des billets de dollar dont le cours inflationniste en 1988 (date de la réalisation de la pièce) valait cinq fois plus dans un rapport économique entre L’Est et l’Ouest. Les objets de la collection Trikolore sont reliés par la présence de trois couleurs : bleu, blanc et rouge qui font bien sûr penser à la France, mais aussi aux Etats-Unis, à la Russie ou la Grande Bretagne qui “nous renvoient immanquablement à une appartenance nationale plutôt qu’à un ordre esthétique, c’est à ce moment que se dégage clairement une autre appartenance de ces nationalités présumées: celle de la dominance capitaliste. Comme si la récurrence d’une combinaison de couleurs produisait une valeur idéologique” (Robert Ireland in Ian Anüll, Kunstmuseum Solothurn). Mais comme le dit Ian Anüll: “la seule exception, c’est Cuba !”. Sensible à l’exclusion, Anüll a produit certaines oeuvres sur les sans-abris. « Le seul point commun que ces personnes peuvent partager avec nous, c’est le moment où ils rêvent, sinon ils sont écartés de tout ». Dans la même veine, l’installation vidéo Out of a box présente un film où un jeune enfant thaïlandais habite dans un carton. En plaçant le moniteur à nouveau dans un carton, Anüll souhaite « redonner à ces acteurs ce qu’[il] leur [a] pris”. En face, un produit de nettoyage intitulé “USA” a également été rapporté de ce pays. Dans les vitrines, Il présente les archives d’un projet réalisé en 1989: Art in Safe (Art en coffre-fort), proposait d’enfermer 8 œuvres d’artistes choisis parmi les top 100 du journal économique allemand Capital (J.Beuys, G. Bijl, H. Nitsch, D.Oppenheim, D. Buren, L. Levine, M. Oppenheim et F.E Walther) dans 8 coffres d’une banque suisse. Le public était invité à prendre rendez-vous et à découvrir l’exposition accompagné par des agents de sécurité. JEUDI 26 JANVIER/20H/PROJECTION-MUSIQUE Présentation par Ian Anüll de ses films et de l’édition vinyle Midnight Hunter produite à l’occasion de son exposition. Une édition spéciale est produite et vendue à l’occasion de l’exposition de Ian Anüll au Centre culturel suisse. Give me a Chance, Give me 5 cents. Il s’agit d’un disque qui reprend les enregistrements live d’une action que l’artiste a réalisée en 1982 à Montréal. Il se présentait aux passants en leur demandant Donnemoi une chance, donne-moi 5 centimes et remplissait un tube en plastique dont les dimensions en hauteur correspondaient à sa taille. L’action se terminait lorsque le tube était rempli. Toutes les citations sauf mention spéciale sont de Ian Anüll. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 7 ALLER/RETOUR/3 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ARTS PLASTIQUES PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau MARCO POLONI/photographies DU 22 JANVIER AU 19 FÉVRIER Marco Poloni est né en 1964 à Amsterdam. Il vit entre Genève et Chicago. Il a représenté la Suisse au pavillon national de la dernière biennale de Venise. Il expose au CCS une série de 64 photographies intitulées AKA (Also Know As) – Script for a Short film, 2002, dont le sujet fictionnel et composite est le terroriste d’une cellule dormante basée en Allemagne. Le portrait de ce personnage est construit à partir de photographies et se présente sous la forme d’un storyboard. La troisième personne entre passé et futur “Dans une ville allemande, un homme de type arabe est suivi entre la bibliothèque publique et un magasin d’appareils électroniques, puis au fil des rues, jusqu’à un garage et un cybercafé, où il rencontre un autre individu; nous le retrouvons dans une salle de conférences, à un cours de mathématiques ou d’engineering; nous le suivons en train de prendre le métro, passer devant un immeuble anonyme, puis un cinéma, jusqu’à ce qu’à la fin, nous le voyions d’en haut dans une rue, comme si nous occupions la position d’une caméra de vidéo surveillance. Dans les Scripts for Short Films de Poloni, le point de vue oscille entre celui du sujet du “film” et un point de vue pouvant être identifié à celui d’un narrateur ou du spectateur/spectatrice lui-même/elle-même. C’est comme si quelqu’un prenant dans un roman le même genre de position qu’un ‘narrateur à la troisième personne’ filait un sujet anonyme. En fait, le ‘sujet’ que nous sommes en train de suivre, est un personnage composite, construit à partir de photographies de personnes différentes, et ce que nous regardons finalement, n’est pas un film, mais une série de photographies, au-dessous desquelles apparaissent un certain nombre de commentaires écrits, semblables à ceux que nous trouverions dans un storyboard. Ces séquences d’images photographiques ne sont pas tant des ‘films’ que des hypothèses pour des films. Les photographies, dont bon nombre puisent dans le genre du documentaire et de la photo de rue, ont manifestement été prises; elles évoquent des situations réelles et des personnes du passé, mais le film auquel le ‘storyboard’ se réfère n’a pas été réalisé; ainsi, plutôt que d’être présentes de manière autosuffisante, les images sont suspendues entre les traces d’un passé et les anticipations d’un futur, ce qui produit un effet sur le regard que l’on porte sur elles: plutôt que de les recevoir et les apprécier de façon passive, le spectateur est engagé dans un acte de mémoire et d’anticipation. Dès lors, deux séries de questions se posent: Qui est le sujet de ces images? Où ont-elles été prises? De quoi témoignent-elles? Et: Quel genre de film pouvons-nous imaginer? En nous surprenant nous-mêmes à tenter de combler les vides, nous nous rendons compte que le passé est une construction élaborée en prévision d’un futur. En l’occurrence, notre expérience est un acte de synthèse projective. Nous associons des photographies de personnes différentes dans les versions synthétiques d’un stéréotype – ici un terroriste d’Al-Qaida – par le biais d’une projection. Inconsciemment, nous créons la continuité d’un film entre les images fixes. La projection possède à la fois une dimension spatiale, au sens où toutes les représentations sont des projections d’un point de vue, et une dimension temporelle, en ce que les projections sont des anticipations de la perception; elles projettent le résultat de la synthèse dans le futur, de sorte que nous allons rencontrer, censément à l’extérieur de nous-mêmes, ce que nous avons créé dans l’acte de synthèse. Dès lors, la projection clôt le futur à l’avance. Ce n’est pas un hasard si les sujets des deux ‘films’ hypothétiques de Poloni sont des personnages susceptibles d’être dénigrés en Europe et aux Etats-Unis, l’émigré illégal et l’homme de type arabe. Ce que la projection de stéréotypes exclut en effet, c’est toute confrontation éthique avec l’autre. En anticipant sur les films mais en ne les réalisant pas, en nous interdisant de nous installer dans le flux narratif des images en mouvement, Poloni expose les limites éthiques de nos structures habituelles de perception. Et il le fait là où cette oblitération de la confrontation avec l’autre se recoupe avec les soucis politiques les plus essentiels de l’époque actuelle:le statut changeant des frontières par rapport au contrôle des défavorisés, et la construction de l’identité par rapport à un ennemi ‘interne’ dans un monde totalisé, global.” Extraits du texte « Hypothèses évidentes » de Michael Newman tiré du catalogue de l’exposition « Shadows Collide with People » publié pour le pavillon Suisse de la 51ème biennale de Venise en 2005 . 4c. Reverse shot. Close on man. crédit: Propriété de la Confédération suisse, Office fédéral de la culture, Berne (déposé en prêt de longue durée au Kunstmuseum St.Gallen, St. Gallen) pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 8 ALLER/RETOUR/4 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ARTS PLASTIQUES PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau IRÈNE HUG/installation DU 23 FÉVRIER AU 26 MARS VERNISSAGE JEUDI 23 FÉVRIER/18H Irène Hug est née à Zurich, elle vit et travaille à Berlin. Dans la project room, elle présente une installation spécifique constituée de photos, de sculptures et de peintures qui mettent en scène les signes, les lettres et le langage urbain de la publicité. “A force de vivre dans un environnement saturé de signes verbaux, nous nous sommes habitués à percevoir les mots sans les connecter nécessairement à leur signification lexicale concrète ou à leur locution, à savoir, à ce qu’ils sont censés signifier. Nous nous déplaçons dans un monde à la forte densité de lettres, mais notre réaction face à cet amoncellement de noms, de publicités, d’ordres est plutôt de réduire ces signes à de simples formes au lieu d’entrer dans une relation communicative de réceptions et de réponses. Le matériau de travail d’Irène Hug est constitué des inscriptions qui se répandent partout et qui couvrent tous les types de surfaces qui nous entourent. Elle est intéressée, d’une part, par le potentiel d’images et de formes de ces messages et aux mots, en tant qu’entité picturale dans leur ensemble. D’autre part, elle prend en compte leur lecture, en tant que simple mots ou noms isolés mais aussi en tant que phrases qui ont étés forcées par des coïncidences d’espaces à des relations narratives mutuelles.” Bettina Carl Vue de l’exposition d’Irène Hug à la Galerie Breitengraser, Berlin, 2003 DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 9 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris MUSIQUE STROTTER INST. GRALL FRED, GLORIA ET LES AUTRES L'ENSEMBLE ÆQUATUOR pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 10 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ALLER/RETOUR/5 MUSIQUE JEUDI 2 FÉVRIER/20H/MUSIQUE LIVE STROTTER INST. Le travail de Strotter Inst. se situe en quelque sorte dans la lignée de celui de Christian Marclay. A partir de tourne-disques de la marque Lenco qu’il “bricole”, il produit des installations et des sculptures sonores. Le tourne-disque en tant qu’objet revêt la même importance que l’expérience visuelle des sons produits. Strotter Inst. utilise des disques comme supports sonores, sur lesquels il intervient par le biais de la découpe, du collage, du grattage, du ponçage et par l’adjonction d’autres matériaux (tissus, métal, carton, feutre, papier, etc.). En guise de diamant, il se sert des cordes d’un violon, de ressorts métalliques ou d’aiguilles de couture soudées. Ces impuretés induites par les matériaux et par l’utilisation qui en est faite sont partie intégrante de la texture de la musique et conditionnent celle-ci. Malgré ces outils et matériaux non analogiques, l’utilisation de fragments venant de divers supports sonores font penser aux méthodes actuelles de sampling et de mixage. Chacun de ses concerts se présente sous la forme d’une pièce sonore originale. Strotter / Arcore (Milano, Italy) JEUDI 9 FÉVRIER/20H/MUSIQUE ELECTRO GRAAL Une génération plus jeune que celle de Strotter Inst: Graal, groupe de musique électronique adopte lors de ses concerts les nouvelles méthodes de mixage. “Graal est né en 2004. Graal est le produit de deux individualités distinctes et d'horizons éloignés. Graal est une alchimie perpendiculaire et parallèle. Graal est un programme de recherche basé sur la dualité et l'expérimentation électronique, une confrontation entre le naturel et l'artificiel, le visible et l'invisible. C'est à travers de synthétiques perspectives, de géométrie biologique et de paysages infinis que se traduisent leurs univers sonores et visuels. Une quête dans laquelle ils tentent de faire coexister diverses perceptions arithmétique, mystique, logique et intuitive.” JEUDI 9 MARS/20H/MUSIQUE CONTEMPORAINE FRED, GLORIA ET LES AUTRES Ce très jeune orchestre est connu notamment pour ses interprétations de morceaux de musique dite “contemporaine”. Fred, Gloria et les autres… a été fondé en avril 2005 dans l’intention d’élaborer un répertoire original se référant tant à la tradition musicale occidentale – classique et contemporaine – qu’à celle de musiques improvisées – jazz et musiques actuelles. Les musiciens de cet ensemble, tous actifs professionnellement dans un ou plusieurs des domaines sus-cités et mus par le plaisir de collaborer, relèvent le défi de composer et jouer une musique exigeante qui cherche à tisser des liens entre tradition et nouveauté. Le répertoire actuel, principalement écrit par PHILIPPE EHINGER et DENIS SCHULER, amorce leur recherche soit en utilisant des matériaux existants – orchestration de la sequenza IX pour clarinette de Berio, orchestration de mouvements de symphonies de Mahler – soit dans des compositions originales privilégiant l’écriture (Le Rendez-vous de Fred) ou l’improvisation (Un mardi à l’Oriental, Pas en mi, Soluble dans l’eau). Ce répertoire s’étoffe également d’autres orchestrations de Sequenza, de pièces librement improvisées ainsi que de toute création allant dans le sens des motivations fondatrices de l’orchestre. Béatrice Zawodnik, Hautbois Philippe Ehinger, Clarinette Yves Massy, Trombone Denis Schuler, Batterie photo Denis Schuler pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 11 ALLER/RETOUR/6 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris MUSIQUE JEUDI 16 MARS/20H/MUSIQUE CONTEMPORAINE L'ENSEMBLE ÆQUATUOR Fondé en 1991 à l'occasion des Journées des Musiques du monde de Zurich, l'Ensemble æquatuor se définit comme un groupe ouvert et attentif à la personnalité de chacun, se produisant “du solo à l'aequatuor” et s'engageant exclusivement dans le registre contemporain. Depuis sa création, æquatuor s'est constitué un répertoire sur mesure et qui ne cesse de s'enrichir, en passant des commandes et en adaptant l'instrumentation d'œuvres existantes. L'indépendance sur le plan de l'esthétique et de l'organisation offre à l'ensemble la liberté nécessaire pour se lancer dans des expériences diverses, intégrant l'improvisation et l'art dramatique. (Plus d’info: www.aequatuor.ch) Ils viennent interpréter au CCS le répertoire de compositeurs plus ou moins “jeunes” pour répondre au leitmotiv qui conduit l’événement ALLER/RETOUR. Des œuvres de KLAUS HUBER seront ainsi jouées, l’une des figures les plus significatives de l’après-guerre. “On peut qualifier sa musique d’humaniste dans un double sens: celui de la fidélité au concept traditionnel de “métier” et dans celui légitime, de la demande constante qu’il fait à la musique d’être un ultime véhicule visionnaire d’idéaux hautement éthiques.” (Brian Ferneyhough). Une génération le sépare du jeune VALENTIN MARTI. Ses créations seront également interprétées ainsi que celles de MISCHA KÄSER. Né à Zurich en 1959, ce dernier a étudié la guitare au Conservatoire de Winterthour, puis la composition auprès d’Hans Ulrich Lehmann à Zurich et Roland Moser à Bâle. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 12 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris CINÉMA FRANCIS ALYS EMMANUELLE ANTILLE JOHN M.ARMLEDER MICHAEL ASCHAUER YAEL BARTANA RENÉ BAUERMEISTER PIRMIN BLUM OLAF BREUNING JEAN-MARC CHAPOULIE CHAVAL PHILIPPE CLIVAZ CHRISTOPHER COLEMAN BRICE DELLSPERGER CHRISTOPH DRAEGER PIERRE FALARDEAU HELGA FANDERL FISCHLI & WEISS JEAN-DAMIEN FLEURY SYLVIE FLEURY ROBERT FRANK VIDYA GASTALDON MATHIAS GOKALP THOMAS HIRSCHHORN ZOLTAN HORVATH RUNA ISLAM JÉRÔME LEUBA CECILIA LUNDQVIST URS LÜTHI CHRISTIAN MARCLAY CHRIS MARKER GREGORY J.MARKOPOULOS DIETER MEIER URSULA MEIER GIANNI MOTTI GALINA MYSZNIKOVA SHAHRYAR NASHAT YVES NETZHAMMER ASTRID NIPPOLDT CHRISTOPH OERTLI JEAN OTTH WALTER PFEIFFER DANIEL PFLUMM MARCO POLONI PIPILOTTI RIST UGO RONDINONE DIETER ROTH VITTORIO SANTORO HANNES SCHÜPBACH ROMAN SIGNER ICHIRO SUEOKA SALLA TYKKÄ JEAN-LUC VERNA WERNER VON MUTZENBECHER ALEXIA WALTHER OLIVIER WICHT FESTIVAL VISIONS DU REEL pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 13 ALLER/RETOUR/7 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris CINEMA - VIDEO Cette programmation cinéma est articulée également sur le thème ALLER/RETOUR: montrer une nouvelle génération tout en la mettant en perspective avec une certaine histoire. Ainsi, lorsque nous avons lancé une invitation au festival cinéma de Soleure pour montrer les moments forts de leur histoire, nous avons contrebalancé cette proposition en invitant le festival Viper, plus jeune et plus ouvert aux nouvelles technologies de l’image comme la vidéo ou l’image électronique. Plusieurs générations également pour le cinéma abstrait, pour les courts métrages ainsi que pour un programme vidéo divisé en différentes soirées. Enfin, nous avons demandé également à Jean-Marc Chapoulie de puiser dans un registre d’images anonymes et d’archives à la fois historiques et contemporaines. DIMANCHE 29 JANVIER/18H L’ALCHIMIE CINÉMA Une programmation de JEAN-MARC CHAPOULIE “Attention, il est interdit de filmer dans cette salle pendant la projection du film” Cette séance intitulée Éloge du plagiat est l’occasion d’organiser le premier festival du film pirate; une prime au film qui filme le mieux un film. Le cinéma était une affaire de filiation, il est maintenant affaire de plagiat. Des copies de Pascal Lièvre de l’œuvre de Gary Hill, du camescopage d’A bout de souffle dans une salle chinoise à la modélisation en 3D de films de vacances par les artistes de Kolkoz, la création filmique peut être désormais une copie, un double de ces modèles. DIMANCHE 5 FÉVRIER/18H ROBERT FRANK Pull My Daisy, 1959, anglais avec sous titres allemands, 28 min., n/b, 16mm Le premier film du photographe suisse Robert Frank célèbre pour ses clichés “The Americans” est basé sur le troisième acte de la pièce The Beat Generation de Jack Kerouak. Tout au long de ce film désormais culte qui anéantit les frontières entre l’art et la vie, on croise dans un loft New Yorkais: Allen Ginsberg, Peter Orlovsky, Gregory Corso, Delphine Seyrig, Larry Rivers… Conversation in Vermont, 1969, 26 min., n/b, 16mm Cette “conversation dans le Vermont” est considérée comme le premier film autobiographique de Robert Frank. L’histoire d’un père qui essaye de communiquer avec ses enfants. “…Ce film parle du passé et du présent… peut-être que ce film parle du fait de devenir plus vieux…” R.F. DIMANCHE 12 FÉVRIER/18H ROBERT FRANK Me and my Brother, 1965-1968, 91 minn/b, 35mm Robert Frank a mis plus de trois années à réaliser ce film difficile à classer dans un genre particulier si ce n’est celui de Frank lui-même, une écriture proche de l’ “action filming”. On y suit Julius, le frère catatonique du poète Peter Orlowsky dans un docu fiction d’une incroyable énergie visuelle. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 14 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ALLER/RETOUR/8 CINEMA - VIDEO DIMANCHE 19 FÉVRIER/18H VIDÉO 1ÈRE GÉNÉRATION 80 minutes Ce programme rassemble les œuvres d’artistes qui ont expérimenté très tôt, c’est-à-dire au début des années 70, le film et la vidéo comme une nouvelle pratique. Nous retrouvons ainsi des pionniers du genre comme RENÉ BAUERMEISTER qui dans Point Zéro, filme l’agonie d’une mouche de façon très réaliste ou encore JEAN OTTH et ses fameuses séries de “TV-perturbations” qui interfèrent directement sur le signal vidéo. Les Ecart Films Performances tournés en super 8 et auxquels participait activement JOHN M.ARMLEDER gardent la mémoire des nombreuses actions de ce collectif qui s’inspire du mouvement Fluxus et de l’absurde. La qualité technique n’a ici pas vraiment d’importance, il s’agit plutôt d’archiver des performances éphémères comme celles d’URS LÜTHI dans Morir d’Amor, autoportrait au travestissement trouble. Plus proche de la tendance du film expérimental, Dieter Roth produit à la fin des années 50 Dots, un film qui travaille sur les limites de l’abstraction. Dans un esprit plus pop et commercial, les vidéo clips de DIETER MEIER qu’il réalise pour le groupe Yello sont aujourd’hui des références cultes dans l’univers de la musique tout comme les petites saynètes saturées de couleurs du Plaza de WALTER PFEIFFER qui font écho à sa pratique photographique. Souvent directement réalisées pour la caméra, les “actions filmées” de ROMAN SIGNER sont des œuvres autonomes qui mettent en scène des objets quotidiens à travers des actions souvent spectaculaires et ironiques qui utilisent l’explosion ou la catastrophe comme vecteur d’un certain humour. Enfin, dans un esprit plus narratif, PETER FISCHLI ET DAVID WEISS mettent en scène dans La moindre résistance un ours et un rat qui se retrouvent aux USA et débattent de la position de l’artiste dans le contexte économique et industriel de la fabrique d’images incarnée par Hollywood. RENÉ BAUERMEISTER JEAN OTTH JOHN M.ARMLEDER URS LÜTHI DIETER ROTH DIETER MEIER WALTER PFEIFFER ROMAN SIGNER FISCHLI & WEISS Point Zéro, 1971, 4’ Perturbation II: Strip Tease TV, 1972, 14’18’’ Performance piece, 1970, 6’ Morir d’Amor, 1974, 7’ DOTS, 1956/1962, 3’ Bostich, 1984, 3’40’’ The Plaza, 1989 / 2001, 5’ Actions, 1998, 3’ La moindre résistance, 1981, 30’ JEAN OTTH, Perturbation II: Strip Tease TV, 1972, 14’18’’ pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 15 ALLER/RETOUR/9 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris CINEMA - VIDEO DIMANCHE 26 FÉVRIER/18H BRICE DELLSPERGER Body Double X, 2000, 104 min. Avec JEAN-LUC VERNA. En collaboration avec le théâtre de la Bastille. Fasciné par le modèle cinématographique, Brice Dellsperger tourne des remakes vidéos de scènes de films célèbres rejouées par des acteurs non-professionnels travestis. En substituant ses doubles au jeu des acteurs, Brice Dellsperger perturbe l'identification habituelle aux héros de l'histoire. Body Double (X), film de la série éponyme, est le remake de L'important c'est d'aimer d'Andrej Zulawski et met en scène Jean-Luc Verna, son complice et ami, rejouant tous les rôles du film, démultiplié jusqu'au grotesque, dans un jeu d'incrustations et d'effets spéciaux délibérément perceptibles: une fiction aux multiples mises en abîme. JEUDI 2 MARS/20H VIPER - Présentation du festival. Viper, le festival international pour le film, la vidéo et les nouveaux médias est l’une des plates-formes les plus intéressantes en Suisse. A travers un programme intitulé New Naratives – Strangely Familiar, Rebecca Picht et Annika Blunck viennent présenter ce festival avec une sélection de vidéos de FRANCIS ALŸS/MICHAEL ASCHAUER / YAEL BARTANA / CHRISTOPHER COLEMAN / RUNA ISLAM / CECILIA LUNDQVIST / GALINA MYSZNIKOVA / YVES NETZHAMMER / ASTRID NIPPOLDT / CHRISTOP OERTLI / PIPILOTTI RIST / ICHIRO SUEOKA / SALLA TYKKÄ. DIMANCHE 5 MARS/18H UN INCERTAIN REGARD… Courts-métrages sélectionnés et introduits par PHILIPPE CLIVAZ Organisateur d’événements liés au court métrage, Philippe Clivaz dirige une association de promotion et diffusion de ce genre cinématographique, Base-court, qui a son siège à Lausanne. Co-fondateur, puis directeur de l’Agence suisse du court métrage, il a aussi géré et animé un cinéma d’art et essai, et collaboré avec de nombreux festivals de films. CHAVAL Les Oiseaux sont des cons, France, 3', 1965 URSULA MEIER Tous à Table, Suisse/France/Belgique, 30', 2000 ZOLTAN HORVATH Nosfératu Tango, Suisse/France,12', 2002 MATHIAS GOKALP Le droit chemin, France, 13', 2004 PIERRE FALARDEAU Le temps des bouffons, Québec, 15', 1985 OLIVIER WICHT Les petites visions: Christian Lochmeier, Suisse, 3', 2004 CHRIS. MARKER L'Ambassade, France, 20', 1973 Ursula Meier, Tous à table, 2000 pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 16 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ALLER/RETOUR/10 CINEMA - VIDEO DIMANCHE 12 MARS/18H À LA RECHERCHE DU LIEU CINÉMATOGRAPHIQUE Films d’artistes choisis et présentés par HANNES SCHÜPBACH En 1999, Hannes Schüpbach artiste et réalisateur a fondé “Film direkt” un organisme de publication et de programmation qui a contribué à la formation d'une scène expérimentale suisse et à la diffusion de l’œuvre de nombreux cinéastes. Pour cette séance il a choisi de présenter un programme intitulé: À la recherche du lieu cinématographique. “Dans A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, celui qui se réveille au milieu de la nuit, cherche, lorsqu’il essaie d’identifier les lieux, à se rappeler les murs invisibles de la chambre où il se trouve. Au gré de ses sensations et de ses souvenirs, la configuration de la pièce se précise puis se transmue, en un tourbillon d’images. Hannes Schüpbach: Falten, 2005, film en 16mm Les films de Gregory J. Markopoulos, Helga Fanderl et Werner von Mutzenbecher m’ont servi de miroirs et de références amicales. Malgré leurs évidentes parentés, ils demeurent - sous des contours tout à fait particuliers - miraculeusement distants et surprenants.” HS. Ming Green, 1966, 7 min., musique de Richard Wagner Performance et projection de 5 films en Super 8, 18 min: Werner von Mutzenbecher, Untergrund, 1985/89, 5 min Filmmaker’s Afternoon, 2003, 6 min Fenster IV, 1999, coul., 3 min Basel Untergrund I, 2005, 3 min HANNES SCHÜPBACH Falten, 2005, 28 min (Films en 16mm, sauf ceux de Helga Fanderl) GREGORY J. MARKOPOULOS HELGA FANDERL DIMANCHE 19 MARS/18H JÉRÔME LEUBA, Gaule, 2002-2003, 62 min. En présence du réalisateur. “Sous les dehors plutôt familiers, et donc assez rassurants, d'une triangulation sentimentale sur fond de périple automobile à travers le réseau routier du sud de la France, ce road-movie estival se révèle pourtant rapidement atypique. A la dynamique habituelle du genre, qui traduit l'errance par un déplacement constant du véhicule et de ses passagers, avec son lot de travellings et autres mouvements de caméra, Gaule privilégie un traitement statique des espaces traversés ou de ceux encore à visiter. … Mais l'étrangeté ne provient pas seulement des décors, la langue dans laquelle sont taillés les dialogues y contribue largement. En effet, l'ensemble des échanges verbaux entre ces trois personnages anonymes, est composé des commentaires de la transmission télévisée de la deuxième mi-temps du match opposant le Brésil à la France en finale du championnat du monde de football 1998.” (Extraits d’un texte de P.Jimenez Morras). pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 17 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ALLER/RETOUR/11 CINEMA - VIDEO JEUDI 23 MARS/20H/PROJECTIONS/DÉBAT VISIONS DU REEL Ce festival international de cinéma propose une soirée spéciale: Le corps en jeu. De la galerie d'art à la salle de cinéma. De l'installation au grand écran. Avec des projections et débat en présence de représentants du monde du cinéma et des arts visuels. L'occasion aussi de découvrir les contenus de l'édition 2006 de Visions du Réel (24-30 avril) avec Jean Perret, directeur. DIMANCHE 26 MARS/18H VIDÉO 2ÈME ET 3ÈME GÉNÉRATION 90 minutes Ce programme réunit les œuvres d’artistes d’une génération qui s’est engagée dans la communication de son travail, sa présentation, sa commercialisation tout autant que dans sa réalisation. Ces travaux s’inscrivent dans de nouveaux contextes sociaux et politiques liés à la globalisation et réévaluent de façon critique des notions comme le féminisme, le genre, le consumérisme ou encore l’engagement politique telles qu’elles sont formulées à travers les médias dominants et leur force de coercition. PIPILOTTI RIST SYLVIE FLEURY UGO RONDINONE CHRISTIAN MARCLAY THOMAS HIRSCHHORN GIANNI MOTTI CHRISTOPH DRAEGER DANIEL PFLUMM I’m not the Girl who Misses Much, 1986, 5’ Beauty Case, 1995, 4’30” Cigarettesandwich (extrait), 2001, 4’ Telephones, 1997, 7’ CHRISTIAN MARCLAY, Telephones, 1997, 7’ Les Monstres, 1993, 6’38’’ Police in concerto, 2004, 4’ If you lived here you would be dead now, 2003, 3’ NYC Loops,1997, (extraits) La troisième et dernière partie de ce programme présente les travaux de jeunes artistes nés dans les années 70 et dont certains sont à l’aube de leur carrière de même que des travaux qui n’ont pas bénéficié d’une médiatisation importante. ALEXIA WALTHER SHAHRYAR NASHAT VIDYA GASTALDON PIRMIN BLUM EMMANUELLE ANTILLE OLAF BREUNING VITTORIO SANTORO MARCO POLONI JEAN-DAMIEN FLEURY Totentanz, 2004, 5’09” Optimism, 2003, 10’20 Bright Vador, 2004, 3’57’’ Performing a state of liberty, 2001, 1’ Wouldn’t it be nice, 1999, 13’15’’ First, 2003, 7’30’’ The Radio, 2004, 3’21’’ Mister Locke, 2002, 1’30 Task Force Training #7, 1999-2003, Le programme comprenant vidéo 1ère, 2ème et 3ème génération a été réalisé pour la project room dans le cadre de PARIS PHOTO en 2004. Cette sélection, qui n'est pas exhaustive mais subjective, présente le travail de plus de 25 artistes. ALEXIA WALTHER, Totentanz, 2004, 5’09” pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 18 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris LITTÉRATURE SYLVIANE DUPUIS IVAN FARRON PIERRE GAUTHIER YVES LAPLACE LAURENCE MAYOR VALERE NOVARINA JACQUES PROBST JACQUES ROMAN ALEXIS SCHWARZENBACH PETER VON MATT LAURENT WOLF MICHEL ZIMMERMANN pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 19 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ALLER/RETOUR/12 LITTERATURE JEUDI 26 JANVIER/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invités: VALERE NOVARINA et LAURENCE MAYOR A l’occasion de la mise en scène de L’Espace furieux à la Comédie Française (du 21.01 au 08.05) et de la parution de plusieurs ouvrages aux éditions P.O.L. (L’Espace furieux, Lumières du corps, Au dieu inconnu, CD avec Laurence Mayor), le CCS propose une lecture-rencontre avec cet artiste complet qui ne cesse d’élargir les espaces de l’écriture et du théâtre. Il est accompagné pour l’occasion de la comédienne Laurence Mayor. JEUDI 2 FÉVRIER/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: YVES LAPLACE Photo : David Balicki Yves Laplace est né le 23 mai 1958 à Genève, où il a toujours habité. Il quitte le lycée (collège Rousseau) à 17 ans pour écrire, voyager et publier son premier roman, Le Garrot (Jean-Claude Lattès, 1979). Il exerce depuis lors, dans la durée, des activités pourtant passagères, et variées : critique littéraire et de théâtre, enseignant à temps partiel (il dirige un atelier de littérature), arbitre de football… Il a participé, depuis 1980, aux travaux de la revue Furor. Il vient de publier Butin chez Stock (janvier 2006). «Je livre, dans ce roman, mon butin amoureux», écrit-il. A cette occasion, l'auteur en présente des extraits. Butin est le récit d’une passion, d’un éblouissement t d’une déchirure. Maud, l’ardente libertine est partie, et le narrateur tiens sa promesse d’écrire sur elle en cas de disparition. C’est à son cousin Bernard qu’il confie son désespoir. Bernard, le collectionneur de femmes qui ignore le désir et la jalousie. Deux voix se confrontent, deux philosophies du sexe et de l’amour : le discours extrême de Bernard, incorrect et dérangeant, et le vertige de l’amour fou. Bernard l’obscur, Maud la lumineuse, ces deux personnages incarnent tour à tour le conflit qui s’empare du narrateur. Yves Laplace une fois de plus jette le trouble. Il appartient à cette famille d’écrivains qui, de Céline à Bataille, expriment la vérité tragique de l’homme sans souci de la norme morale. Il explore les marges et les zones dangereuses de nos fantasmes, dans une langue ciselée et souvent joyeuse. JEUDI 9 FÉVRIER/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invités: PETER VON MATT et MICHEL ZIMMERMANN Germaniste et professeur honoraire à Zurich, Peter von Matt est un brillant essayiste qui écrit avec une plume digne des auteurs qu’il commente. Son livre Die tintenblauen Eidgenossen Über die literarische und politische Schweiz (Carl Hanser Verlag 2001), passionnant parcours qui montre, de Guillaume Tell à Fritz Zorn, à quel point littérature et histoire sont liées en Suisse alémanique, a été couronné du Prix de l’essai européen Charles Veillon 2002. Il est paru en français chez Zoé en novembre 2005 sous le titre Sang d’encre. Voyage dans la Suisse littéraire et politique. Le comédien Michel Zimmermann relaiera Peter von Matt en français pour cette soirée qui abordera les grands écrivains de la Suisse alémanique sous un angle inédit. Portrait de Peter von Matt. Photo d’Yvonne Böhler pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 20 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris ALLER/RETOUR/13 LITTERATURE JEUDI 16 FÉVRIER/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invités: SYLVIANE DUPUIS, JACQUES PROBST et PIERRE GAUTHIER Apéritif à la bibliothèque en présence des auteurs Sylviane Dupuis et Jacques Probst et du musicien Pierre Gauthier. JEUDI 16 FÉVRIER/20H/LITTÉRATURE SYLVIANE DUPUIS, JACQUES PROBST et PIERRE GAUTHIER Poétesse, auteur de théâtre et chargée de cours en littérature romande à l’université de Genève, Sylviane Dupuis, après avoir publié des poésies, est entrée sur la scène du Théâtre de Poche à Genève en imaginant le Godot de Beckett sous les traits d’une femme. C’était dans La Seconde Chute (Zoé 1993). Au Centre culturel suisse, elle vient lire sa pièce Être là (Zoé 2001) accompagnée du musicien Pierre Gauthier. Une semaine avant, le public parisien peut découvrir une autre de ses pièces, Les Enfers ventriloques (Comp’act), mis en espace par Anne Courel dans le cadre des Mardis midi du Théâtre du Rond-Point, le 7 février à 12h30. Jacques Probst est autant comédien qu’écrivain. Dans sa longue carrière couronnée dernièrement du Prix du meilleur comédien romand, il a notamment joué sous la direction de Matthias Langhoff et de François Rochaix. Régulièrement, il vient sur scène réciter des textes accompagnés d’un musicien, on se souvient notamment de son phrasé inoubliable dans La Prose du Transsibérien tiré du roman de Cendrars. Mais il vient aussi dire et scander les histoires qu’il a lui-même écrites. L’éditeur Bernard Campiche est en train de publier – ou de republier pour certains – tous ses textes dans la collection Théâtre en CamPoche. Le volume Huit monologues est sorti en 2005, un troisième paraîtra en avril 2006. En 2ème partie de cette soirée, il viendra réciter La Lettre de New York, l’un de ses Huit Monologues (édition Théâtre camPoche) en dialoguant avec Pierre Gauthier à la batterie jazz. Sylviane Dupuis Photographe : Jean Mohr Jacques Probst © 2005 by Mario del Curto - CH-1355 Sergey pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 21 ALLER/RETOUR/14 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris LITTERATURE JEUDI 23 FÉVRIER/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: IVAN FARRON Lorsqu’il a publié son premier livre à 24 ans, Ivan Farron a connu un succès fulgurant qui lui a valu le Prix Dentan 1996. Il faut dire qu’Un après-midi avec Wackernagel (Zoé 1995), qui se déroule dans l’attente d’une rencontre qui ne se produira pas, est un récit littérairement ciselé qui creuse sans ciller les bonnes et mauvaises pensées du narrateur qui doit revoir un ami à peine sorti de la clinique psychiatrique. Dix ans plus tard, Ivan Farron publie son deuxième livre, Les Déménagements inopportuns (Zoé, 2006) dont il vient lire des extraits. Entre temps, il n’a pas chômé puisqu’il a consacré une thèse à Pierre Michon publiée en 2004 chez Zoé sous le titre Pierre Michon. La grâce par les œuvres. Il est chargé de cours en littérature française à l’Université de Saint-Gall. JEUDI 2 MARS/18H/bibliothèque Portrait d’Ivan Farron – photo d’Yvonne Böhler AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: LAURENT WOLF Laurent Wolf est journaliste au quotidien suisse Le Temps, critique d’art et sociologue. Il présente son dernier ouvrage Après le tableau (Klincksick, 2005) qui reprend le récit de la transformation de l’art à partir des années 70 et le déclin de la peinture comme modèle. JEUDI 9 MARS/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: JACQUES ROMAN Jacques Roman, qu’on a pu voir au théâtre comme au cinéma, est un comédien amoureux de la littérature. Il peut lire d’une traite, en public, un roman pendant plus de 12 heures. Il l’a fait avec Désert de Le Clézio, il le fera en février 2006 avec Les Chants de Maldoror de Lautréamont. Depuis qu’il a l’âge de 20 ans, il écrit aussi de la prose et de la poésie. L’un des derniers livres parus, Marie pleine de larmes (Lignes Manifeste / Leo Scheer), mêle étroitement sexualité et mort dans une déchirante interrogation existentielle lancée à la vie et au lecteur – Georges Bataille n’est pas loin. JEUDI 16 MARS/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Programmation en cours JEUDI 23 MARS/18H/bibliothèque AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ? Invité: ALEXIS SCHWARZENBACH Alexis Schwarzenbach, né à Zurich en 1971, est historien. Il a étudié l'histoire au Balliol College à Oxford et a fait sa thèse de doctorat à l'Institut Universitaire européen de Florence. Après plusieurs séjours de recherches à l'étranger, il vit de nouveau à Zurich. Il vient présenter son livre Le Génie dédaigné. Albert Einstein et la Suisse (édition Métropolis) paru à l’occasion des 100 ans des découvertes d’Albert Einstein ainsi que des 50 ans de sa mort. Cet essai biographique s'attache au rapport du physicien avec la Suisse. En s'appuyant sur des documents nouveaux, il ressort, entre autres, que la Suisse de 1933 était tout sauf ravie de voir que le plus célèbre des prix Nobel cherchait la protection diplomatique de la Confédération helvétique au moment où les nazis confisquaient ses biens à Berlin. L'ouvrage évoque son séjour à Aarau, où il arrive en 1895, à l'âge de 16 ans, et obtient sa maturité. Cinq ans plus tard, il renonce à sa nationalité allemande et obtient le passeport suisse. Il vit ensuite à Zurich, où il fait ses études à l'Ecole Polytechnique fédérale et tombe amoureux de Mileva, une étudiante serbe qui deviendra sa première femme. Il trouve en 1902 un poste à Berne à l'Office des brevets, où il restera sept ans. C'est à cette époque que ce père de famille de 26 ans fera ses découvertes fondamentales hors de tout cadre universitaire. Il devra attendre 1909 pour que l'université de Zurich lui accorde une chaire de professeur extraordinaire. Après près de 20 ans passés à l'Académie prussienne de Berlin, Albert Einstein quitte l'Allemagne nazie et s'embarque en 1933 pour les Etats-Unis où il vivra désormais. Néanmoins, tout en se considérant comme citoyen du monde, il ne renoncera jamais à son passeport suisse. “J'aime ce pays autant qu'il ne m'aime pas”, Albert Einstein au sujet de la Suisse pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 22 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris CONFÉRENCE HOMMAGE À REMY ZAUGG avec GERHARD MACK et XAVIER DOUROUX pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 23 ALLER/RETOUR/15 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris CONFERENCE JEUDI 23 FÉVRIER/20H HOMMAGE A RÉMY ZAUGG Invités: GERHARD MACK/XAVIER DOUROUX A l’occasion de la sortie de la version française de la monographie de Rémy Zaugg publiée par le Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean Luxembourg, Gerhard Mack présente l’œuvre de cet artiste disparu l’année dernière et Xavier Douroux raconte les projets d’urbanisme qu’il a engagés à Dijon avec ce dernier. pro helvetia - fondation suisse pour la culture DP_IAN_03 24.1.2006 15:04 Uhr Seite 24 DOSSIER DE PRESSE/16 Centre Culturel Suisse 32 et 38, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris INFORMATIONS PRATIQUES EXPOSITION ALLER/RETOUR HORAIRES/du mercredi au dimanche de 13H à 20H/entrée libre nocturne le jeudi jusqu’à 22H00 BIBLIOTHÈQUE La bibliothèque du Centre Culturel Suisse met à votre disposition, en libre consultation, un fond de plus de 6000 livres et revues sur des domaines variés concernant la Suisse : littérature (dans les quatre langues, allemand, français, italien et romanche), arts visuels, architecture, photographie, cinéma, musique, danse, théâtre, ainsi que géographie, histoire, sciences humaines et linguistique. La bibliothèque vous propose également un fond de plus de 600 CD audio de musiques suisses en écoute libre (casque à disposition). 32, rue des Francs-Bourgeois lundi - vendredi/10H -12H30/14H -18H samedi/14H -18H VIDÉOTHÈQUE 1300 vidéos (fictions, documentaires, danse, courts-métrages, art contemporain) sont consultables à la demande et sur rdv pendant les horaires d'ouverture de la bibliothèque. RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite Soirées autour de la littérature avec des auteurs ou des comédiens invités. SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée: de 3 à 5 euros LA SÉANCE DU DIMANCHE Tous les dimanches/18H Projection de films et courts métrages réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée: 3euros INSCRIVEZ-VOUS à la newsletter hebdomadaire sur www.ccsparis.com L'équipe du CCS Direction: Administration: Chargés des projets: Communication/presse: Responsable technique: Technique: Accueil-Bibliothèque: Accueil-exposition Stagiaire: Michel Ritter Katrin Saadé-Meyenberger Klaus Hersche, Nicolas Trembley Elsa Guigo et Marie-laure Jouve Eric Binnert Jacky Muller, apprentissage par alternance: Romain Philippe-Bret Sarah Glaisen Amélie Gaulier, Cyprien Gauthier, Baptiste de Coulon Anne-Laure Sahy pro helvetia - fondation suisse pour la culture