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DOSSIER DE PRESSE
22.01 - 26.03.06
ALLER/RETOUR
OUVERTURE LE 21.01/18H à 21H
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Centre Culturel Suisse
32 et 38, rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris France
T (0033) 1 42 71 44 50
F (0033) 1 42 71 51 24
[email protected]
www.ccsparis.com
ALLER/RETOUR
22.01 - 26.03.06
OUVERTURE LE 21.01.2006/de 18H à 21H/entrée libre
ARTS PLASTIQUES
IAN ANÜLL
IRÈNE HUG
MARCO POLONI
CINÉMA
FRANCIS ALYS
EMMANUELLE ANTILLE
JOHN M.ARMLEDER
MICHAEL ASCHAUER
YAEL BARTANA
RENÉ BAUERMEISTER
PIRMIN BLUM
OLAF BREUNING
JEAN-MARC CHAPOULIE
CHAVAL
PHILIPPE CLIVAZ
CHRISTOPHER COLEMAN
BRICE DELLSPERGER
CHRISTOPH DRAEGER
PIERRE FALARDEAU
HELGA FANDERL
FISCHLI & WEISS
JEAN-DAMIEN FLEURY
SYLVIE FLEURY
ROBERT FRANK
VIDYA GASTALDON
MATHIAS GOKALP
THOMAS HIRSCHHORN
ZOLTAN HORVATH
RUNA ISLAM
JÉRÔME LEUBA
CECILIA LUNDQVIST
URS LÜTHI
CHRISTIAN MARCLAY
CHRIS MARKER
GREGORY J.MARKOPOULOS
DIETER MEIER
URSULA MEIER
GIANNI MOTTI
GALINA MYSZNIKOVA
SHAHRYAR NASHAT
YVES NETZHAMMER
ASTRID NIPPOLDT
CHRISTOPH OERTLI
JEAN OTTH
WALTER PFEIFFER
DANIEL PFLUMM
MARCO POLONI
PIPILOTTI RIST
UGO RONDINONE
DIETER ROTH
VITTORIO SANTORO
HANNES SCHÜPBACH
ROMAN SIGNER
ICHIRO SUEOKA
SALLA TYKKÄ
JEAN-LUC VERNA
WERNER VON MUTZENBECHER
ALEXIA WALTHER
OLIVIER WICHT
FESTIVAL VISIONS DU REEL
MUSIQUE
STROTTER INST.
GRALL
FRED, GLORIA ET LES AUTRES
L'ENSEMBLE ÆQUATUOR
LITTÉRATURE
SYLVIANE DUPUIS
IVAN FARRON
PIERRE GAUTHIER
YVES LAPLACE
LAURENCE MAYOR
VALERE NOVARINA
JACQUES PROBST
JACQUES ROMAN
ALEXIS SCHWARZENBACH
PETER VON MATT
LAURENT WOLF
MICHEL ZIMMERMANN
CONFÉRENCE
HOMMAGE À REMY ZAUGG
avec GERHARD MACK et XAVIER DOUROUX
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Centre Culturel Suisse
Paris
ALLER/RETOUR
Nous devons à certains moments réajuster nos marques, changer nos regards de position,
revenir sur nos pas, faire un pas en arrière afin de mieux comprendre ce qui se passe
dans le présent, juste s’arrêter une seconde pour mieux avancer deux pas en avant.
Les pertes de repère sont fréquentes et tant soit peu déséquilibrantes, insécurisantes
et même troublantes pour notre identité personnelle et collective.
Une remise en question permanente est indispensable.
Certaines fois, il nous suffit de regarder ce qui se fait et se poursuit avec force et
pertinence depuis quelques années afin de recentrer notre vision et appréhender le futur
proche. Nous devons toujours comprendre les différentes recherches artistiques
de notre temps et anticiper les principales préoccupations de demain.
Avec la programmation de cette année nous allons tenter de trouver des parallèles entre
des recherches artistiques menées par des artistes de différentes générations. D’une part,
des artistes dont le travail suffit à lui seul à nous interroger et qui s’est développé depuis
un certain temps, avec une base de réflexion, un discours théorique, une continuité et,
d’autre part, des artistes “plus jeunes”.
Le public pourra ainsi faire un va-et-vient intellectuel entre une actualité plus au moins
récente et un passé plus ou moins lointain dans le domaine de la création contemporaine,
apprendre à trouver ses repères et à les expérimenter.
Michel Ritter
L'événement ALLER/RETOUR a bénéficié du soutien de TGV Lyria
Des visuels de ce dossier et des vues de l’exposition ALLER/RETOUR
en haute définition sont disponibles par email ou sur CD
CONTACT PRESSE:
Elsa Guigo
[email protected]
tél: +33 1 42 71 44 50
fax: +33 1 42 71 51 24
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IRÈNE HUG
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ARTS PLASTIQUES
IAN ANÜLL
DU 22 JANVIER AU 26 MARS 2006
Né en 1948 à Sempach dans le canton de Lucerne (Suisse). Il vit entre Berlin et Zürich.
Le Centre culturel suisse organise la première exposition d’envergure de Ian Anüll en France sur une période qui s’étend de la fin des années 70 à aujourd’hui.
“Ian Anüll puise dans le répertoire des biens de consommation, des mass média et de l’art, en saisit les ressorts matériels et intellectuels, les utilisent comme des signes révélateurs, et en libère la force agissante
dans des compositions picturales et objectales tout à la fois rigoureuses et lestes. Il extrait ces signes
connotés de leur contexte habituel, en détourne la signification avec une verve anarchiste et les réunit dans
des enchaînements associatifs. Son pouvoir de représentation est absolument indissociable du contexte
social, politique et économique; il utilise d’ailleurs les interactions entre l’art et la vie comme potentiel créateur.” (Bernhard Mendes Bürgi in catalogue Ian Anüll, représentation nationale suisse lors de la 21 Biennale Internationale de Sao Paulo,
ème
1991).
A l’entrée de l’exposition, l’artiste a souhaité réactiver une peinture murale où l’on peut lire dans un cercle
le chiffre 7130. Il s’agit en fait du mot ŒIL inversé. “Nos sociétés occidentales sont de moins en moins des
dictatures au sens classique du terme, c’est à dire qu’il est plus difficile aujourd’hui d’identifier une personnalité comme un dictateur. Nous sommes passés à l’ère de l’informatisation, des puces électroniques, etc. En
fait, nous sommes plus que jamais dans une ère du contrôle mais il est difficile d’identifier les sources de celuici. Plus personne n’est responsable. Ces chiffres sont comme des codes barres anonymes, un numéro qui
devient un mot, un signe qui surveille tout l’espace”.
L’espace principal s’articule autour d’une installation centrale et inédite dont le propos est lié à la scène
ouverte du Letten, endroit de Zürich ou se réunissaient quotidiennement plus de 3000 consommateurs de
drogues dures et fermé par les autorités en 1994 parce qu’elles n’arrivaient plus à le réguler. Pour l’artiste,
cette expérience unique au monde qui était devenue un véritable supermarché de la drogue à ciel ouvert
pointe les écueils d’une société de consommation basée sur “la dictature de l’argent”, un des thèmes récurrents de son travail.
Le rapport entre le pouvoir, la consommation, la valeur marchande (artistique ou non), ses signes et les
choix des individus, qu’ils soient historiques ou actuels, traversent et s’imbriquent dans toute l’œuvre de
Ian Anüll. Dans Zucker und Salz (sucre et sel), l’artiste fait référence à la “marche du sel” de Gandhi qui
demanda en 1930 à son peuple de désobéir civilement à l’occupant anglais colonialiste et de ne plus acheter de sel mais de se le procurer directement dans la mer.
Il contamine souvent le vocabulaire formel de l’abstraction
en le mélangeant avec des symboles reliés au commerce
international tel que le © de copyright lié à la production
intellectuelle ou encore le $ de dollar. Dans Trademark
Alphabet, les 26 lettres sont effacées pour ne laisser plus
que le ® de “Registrated” (marque déposée), comme si ce
signe devenait suffisant en soi et la seule lettre utilisée
dorénavant dans notre langage qui se résoudrait à un échange de marchandises et de biens de consommation. Le mot,
“Produit/Product” décliné en plusieurs langues est également récurrent, souvent en caractère cyrillique comme dans
Carton-Collection, datée de 1987. Cette pièce constituée de
cartons d’emballage trouvés dans la rue peut s’augmenter au
fil des années. On retrouve l’alphabet russe sur l’affiche de
l’exposition où l’on peu lire le mot “style” apposé sur une
publicité prise à Kazan, ancienne ville de transit russe,
nœud de commerce entre l’Orient (musulman) et l’Occident
(orthodoxe).
Si ce graphisme évoque le formalisme du mouvement
constructiviste, il véhicule également certaines conceptions
politiques: “la Russie a toujours été plus proche géographiquement parlant pour moi que New York. Par ailleurs, même
si je ne me suis jamais inscrit dans un parti, je me suis senti
également en accord avec certaines de leurs idées ou de personnalités comme Rodtchenko ou Stepanova”.
Carton-Collection, courtesy Galerie Mai36, Zürich.
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D’autres figures marquantes sont convoquées dans certaines œuvres ici présentes tel Max Bill dans Golden
Chair, Duchamp, Christo et divers styles d’arts décoratifs dans Promenade à Paris, Renoir dans When R Died
ou encore Giacometti et Sophie Teuber-Arp présents sur les billets de 100 francs suisses dans la série
Trademark ainsi que des reproductions d’œuvres contemporaines (Stella, Rondinone) dans Geld Diktatur, lié
à un article du journal NZZ sur la flambée économique de l’art à la foire de Bâle. L’œuvre Fais le beau et tu
reçois un sucre fait allusion avec ironie aux systématiques et à la rigueur de l’art minimal.
La religion et ses icônes font également partie du vocabulaire de l’artiste. “Il s’agit d’une tentative d’abstraction des signes liés notamment au catholicisme”. Les toiles blanches de INRI (Jésus) où les i ne sont
lisibles que sur la tranche, laissent simplement apparaître au centre un NR pour numéro, comme dans (R)
EDEN, (jeu de mot en allemand entre lire et Paradis). Dans Ohne Titel oder Kurs 1:5, (sans titre ou le cours
de 1 à 5), les mains du Christ sont formées par des billets de dollar dont le cours inflationniste en 1988
(date de la réalisation de la pièce) valait cinq fois plus dans un rapport économique entre L’Est et l’Ouest.
Les objets de la collection Trikolore sont reliés par la présence de trois couleurs : bleu, blanc et rouge qui
font bien sûr penser à la France, mais aussi aux Etats-Unis, à la Russie ou la Grande Bretagne qui “nous renvoient immanquablement à une appartenance nationale plutôt qu’à un ordre esthétique, c’est à ce moment
que se dégage clairement une autre appartenance de ces nationalités présumées: celle de la dominance capitaliste. Comme si la récurrence d’une combinaison de couleurs produisait une valeur idéologique” (Robert
Ireland in Ian Anüll, Kunstmuseum Solothurn). Mais comme le dit Ian Anüll: “la seule exception, c’est Cuba !”.
Sensible à l’exclusion, Anüll a produit certaines oeuvres sur les sans-abris. « Le seul point commun que ces
personnes peuvent partager avec nous, c’est le moment où ils rêvent, sinon ils sont écartés de tout ». Dans
la même veine, l’installation vidéo Out of a box présente un film où un jeune enfant thaïlandais habite dans
un carton. En plaçant le moniteur à nouveau dans un carton, Anüll souhaite « redonner à ces acteurs ce
qu’[il] leur [a] pris”. En face, un produit de nettoyage intitulé “USA” a également été rapporté de ce pays.
Dans les vitrines, Il présente les archives d’un projet réalisé en 1989: Art in Safe (Art en coffre-fort), proposait d’enfermer 8 œuvres d’artistes choisis parmi les top 100 du journal économique allemand Capital
(J.Beuys, G. Bijl, H. Nitsch, D.Oppenheim, D. Buren, L. Levine, M. Oppenheim et F.E Walther) dans 8 coffres
d’une banque suisse. Le public était invité à prendre rendez-vous et à découvrir l’exposition accompagné
par des agents de sécurité.
JEUDI 26 JANVIER/20H/PROJECTION-MUSIQUE
Présentation par Ian Anüll de ses films et de l’édition vinyle Midnight Hunter produite à l’occasion de son
exposition.
Une édition spéciale est produite et vendue à l’occasion de l’exposition de Ian Anüll au Centre culturel
suisse. Give me a Chance, Give me 5 cents. Il s’agit d’un disque qui reprend les enregistrements live d’une
action que l’artiste a réalisée en 1982 à Montréal. Il se présentait aux passants en leur demandant Donnemoi une chance, donne-moi 5 centimes et remplissait un tube en plastique dont les dimensions en hauteur
correspondaient à sa taille. L’action se terminait lorsque le tube était rempli.
Toutes les citations sauf mention spéciale sont de Ian Anüll.
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ARTS PLASTIQUES
PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau
MARCO POLONI/photographies
DU 22 JANVIER AU 19 FÉVRIER
Marco Poloni est né en 1964 à Amsterdam. Il vit entre Genève et Chicago. Il a représenté la Suisse au
pavillon national de la dernière biennale de Venise.
Il expose au CCS une série de 64 photographies intitulées AKA (Also Know As) – Script for a Short film, 2002,
dont le sujet fictionnel et composite est le terroriste d’une cellule dormante basée en Allemagne. Le portrait de ce personnage est construit à partir de photographies et se présente sous la forme d’un storyboard.
La troisième personne entre passé et futur
“Dans une ville allemande, un homme de type arabe est suivi entre la bibliothèque publique et un magasin d’appareils électroniques, puis au fil des rues, jusqu’à un garage et un cybercafé, où il rencontre un
autre individu; nous le retrouvons dans une salle de conférences, à un cours de mathématiques ou d’engineering; nous le suivons en train de prendre le métro, passer devant un immeuble anonyme, puis un
cinéma, jusqu’à ce qu’à la fin, nous le voyions d’en haut dans une rue, comme si nous occupions la position d’une caméra de vidéo surveillance.
Dans les Scripts for Short Films de Poloni, le point de vue oscille entre celui du sujet du “film” et un point
de vue pouvant être identifié à celui d’un narrateur ou du spectateur/spectatrice lui-même/elle-même.
C’est comme si quelqu’un prenant dans un roman le même genre de position qu’un ‘narrateur à la troisième personne’ filait un sujet anonyme. En fait, le ‘sujet’ que nous sommes en train de suivre, est un
personnage composite, construit à partir de photographies de personnes différentes, et ce que nous
regardons finalement, n’est pas un film, mais une série de photographies, au-dessous desquelles apparaissent un certain nombre de commentaires écrits, semblables à ceux que nous trouverions dans un storyboard. Ces séquences d’images photographiques ne sont pas tant des ‘films’ que des hypothèses pour
des films. Les photographies, dont bon nombre puisent dans le genre du documentaire et de la photo de
rue, ont manifestement été prises; elles évoquent des situations réelles et des personnes du passé, mais
le film auquel le ‘storyboard’ se réfère n’a pas été réalisé; ainsi, plutôt que d’être présentes de manière
autosuffisante, les images sont suspendues entre les traces d’un passé et les anticipations d’un futur, ce
qui produit un effet sur le regard que l’on porte sur elles: plutôt que de les recevoir et les apprécier de
façon passive, le spectateur est engagé dans un acte de mémoire et d’anticipation. Dès lors, deux séries
de questions se posent: Qui est le sujet de ces images? Où ont-elles été prises? De quoi témoignent-elles?
Et: Quel genre de film pouvons-nous imaginer?
En nous surprenant nous-mêmes à tenter de combler les vides, nous nous rendons compte que le passé
est une construction élaborée en prévision d’un futur. En l’occurrence, notre expérience est un acte de
synthèse projective. Nous associons des photographies de personnes différentes dans les versions synthétiques d’un stéréotype – ici un terroriste d’Al-Qaida – par le biais d’une projection.
Inconsciemment, nous créons la continuité d’un film entre les images fixes. La projection possède à la
fois une dimension spatiale, au sens où toutes les représentations sont des projections d’un point de vue,
et une dimension temporelle, en ce que les projections sont des anticipations de la perception; elles projettent le résultat de la synthèse dans le futur, de sorte que nous allons rencontrer, censément à l’extérieur de nous-mêmes, ce que nous avons créé dans l’acte de synthèse. Dès lors, la projection clôt le futur
à l’avance. Ce n’est pas un hasard si les sujets des deux ‘films’ hypothétiques de Poloni sont des personnages susceptibles d’être dénigrés en Europe et aux Etats-Unis, l’émigré illégal et l’homme de type arabe.
Ce que la projection de stéréotypes exclut en effet, c’est toute confrontation éthique avec l’autre. En anticipant sur les films mais en ne les réalisant pas, en nous interdisant de nous installer dans le flux narratif des images en mouvement, Poloni expose les limites éthiques de nos structures habituelles de perception. Et il le fait là où cette oblitération de la confrontation avec l’autre se recoupe avec les soucis
politiques les plus essentiels de l’époque actuelle:le statut changeant des frontières par rapport au
contrôle des défavorisés, et la construction de l’identité par rapport à un ennemi ‘interne’ dans un monde
totalisé, global.”
Extraits du texte « Hypothèses évidentes » de Michael Newman tiré du catalogue de l’exposition « Shadows Collide with People » publié pour
le pavillon Suisse de la 51ème biennale de Venise en 2005 .
4c. Reverse shot. Close on man.
crédit: Propriété de la Confédération suisse,
Office fédéral de la culture, Berne
(déposé en prêt de longue durée au Kunstmuseum St.Gallen, St. Gallen)
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PROJECT ROOM Salle Jean-Jacques Rousseau
IRÈNE HUG/installation
DU 23 FÉVRIER AU 26 MARS
VERNISSAGE JEUDI 23 FÉVRIER/18H
Irène Hug est née à Zurich, elle vit et travaille à Berlin.
Dans la project room, elle présente une installation spécifique constituée de photos, de sculptures et de
peintures qui mettent en scène les signes, les lettres et le langage urbain de la publicité.
“A force de vivre dans un environnement saturé de signes verbaux, nous nous sommes habitués à percevoir
les mots sans les connecter nécessairement à leur signification lexicale concrète ou à leur locution, à savoir,
à ce qu’ils sont censés signifier. Nous nous déplaçons dans un monde à la forte densité de lettres, mais notre
réaction face à cet amoncellement de noms, de publicités, d’ordres est plutôt de réduire ces signes à de
simples formes au lieu d’entrer dans une relation communicative de réceptions et de réponses.
Le matériau de travail d’Irène Hug est constitué des inscriptions qui se répandent partout et qui couvrent
tous les types de surfaces qui nous entourent. Elle est intéressée, d’une part, par le potentiel d’images et de
formes de ces messages et aux mots, en tant qu’entité picturale dans leur ensemble. D’autre part, elle prend
en compte leur lecture, en tant que simple mots ou noms isolés mais aussi en tant que phrases qui ont étés
forcées par des coïncidences d’espaces à des relations narratives mutuelles.” Bettina Carl
Vue de l’exposition d’Irène Hug à la Galerie Breitengraser, Berlin, 2003
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MUSIQUE
STROTTER INST.
GRALL
FRED, GLORIA ET LES AUTRES
L'ENSEMBLE ÆQUATUOR
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MUSIQUE
JEUDI 2 FÉVRIER/20H/MUSIQUE LIVE
STROTTER INST.
Le travail de Strotter Inst. se situe en quelque sorte dans la lignée de celui
de Christian Marclay.
A partir de tourne-disques de la marque Lenco qu’il “bricole”, il produit
des installations et des sculptures sonores. Le tourne-disque en tant
qu’objet revêt la même importance que l’expérience visuelle des sons produits.
Strotter Inst. utilise des disques comme supports sonores, sur lesquels il
intervient par le biais de la découpe, du collage, du grattage, du ponçage
et par l’adjonction d’autres matériaux (tissus, métal, carton, feutre, papier,
etc.). En guise de diamant, il se sert des cordes d’un violon, de ressorts
métalliques ou d’aiguilles de couture soudées. Ces impuretés induites par
les matériaux et par l’utilisation qui en est faite sont partie intégrante de
la texture de la musique et conditionnent celle-ci.
Malgré ces outils et matériaux non analogiques, l’utilisation de fragments
venant de divers supports sonores font penser aux méthodes actuelles de
sampling et de mixage. Chacun de ses concerts se présente sous la forme
d’une pièce sonore originale.
Strotter / Arcore (Milano, Italy)
JEUDI 9 FÉVRIER/20H/MUSIQUE ELECTRO
GRAAL
Une génération plus jeune que celle de Strotter Inst: Graal, groupe de
musique électronique adopte lors de ses concerts les nouvelles méthodes
de mixage.
“Graal est né en 2004. Graal est le produit de deux individualités distinctes
et d'horizons éloignés. Graal est une alchimie perpendiculaire et parallèle.
Graal est un programme de recherche basé sur la dualité et l'expérimentation électronique, une confrontation entre le naturel et l'artificiel,
le visible et l'invisible. C'est à travers de synthétiques perspectives, de géométrie biologique et de paysages infinis que se traduisent leurs univers
sonores et visuels. Une quête dans laquelle ils tentent de faire coexister
diverses perceptions arithmétique, mystique, logique et intuitive.”
JEUDI 9 MARS/20H/MUSIQUE CONTEMPORAINE
FRED, GLORIA ET LES AUTRES
Ce très jeune orchestre est connu notamment pour ses interprétations de morceaux de musique dite
“contemporaine”.
Fred, Gloria et les autres… a été fondé en avril 2005 dans l’intention d’élaborer un répertoire original se
référant tant à la tradition musicale occidentale – classique et contemporaine – qu’à celle de musiques
improvisées – jazz et musiques actuelles. Les musiciens de cet ensemble, tous actifs professionnellement
dans un ou plusieurs des domaines sus-cités et mus par le plaisir de collaborer, relèvent le défi de composer et jouer une musique exigeante qui cherche à tisser des liens entre tradition et nouveauté.
Le répertoire actuel, principalement écrit par PHILIPPE EHINGER et DENIS SCHULER, amorce leur recherche
soit en utilisant des matériaux existants – orchestration de la sequenza IX pour clarinette de Berio, orchestration de mouvements de symphonies de Mahler – soit dans des compositions originales privilégiant l’écriture (Le Rendez-vous de Fred) ou l’improvisation (Un mardi à l’Oriental, Pas en mi, Soluble dans l’eau). Ce
répertoire s’étoffe également d’autres orchestrations de Sequenza, de pièces librement improvisées ainsi
que de toute création allant dans le sens des motivations fondatrices de l’orchestre.
Béatrice Zawodnik, Hautbois
Philippe Ehinger, Clarinette
Yves Massy, Trombone
Denis Schuler, Batterie
photo Denis Schuler
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MUSIQUE
JEUDI 16 MARS/20H/MUSIQUE CONTEMPORAINE
L'ENSEMBLE ÆQUATUOR
Fondé en 1991 à l'occasion des Journées des Musiques du monde de Zurich, l'Ensemble æquatuor se définit comme un groupe ouvert et attentif à la personnalité de chacun, se produisant “du solo à l'aequatuor”
et s'engageant exclusivement dans le registre contemporain. Depuis sa création, æquatuor s'est constitué
un répertoire sur mesure et qui ne cesse de s'enrichir, en passant des commandes et en adaptant l'instrumentation d'œuvres existantes. L'indépendance sur le plan de l'esthétique et de l'organisation offre à l'ensemble la liberté nécessaire pour se lancer dans des expériences diverses, intégrant l'improvisation et l'art
dramatique. (Plus d’info: www.aequatuor.ch)
Ils viennent interpréter au CCS le répertoire de compositeurs plus ou moins “jeunes” pour répondre au leitmotiv qui conduit l’événement ALLER/RETOUR. Des œuvres de KLAUS HUBER seront ainsi jouées, l’une des
figures les plus significatives de l’après-guerre. “On peut qualifier sa musique d’humaniste dans un double
sens: celui de la fidélité au concept traditionnel de “métier” et dans celui légitime, de la demande constante qu’il fait à la musique d’être un ultime véhicule visionnaire d’idéaux hautement éthiques.” (Brian
Ferneyhough). Une génération le sépare du jeune VALENTIN MARTI. Ses créations seront également interprétées ainsi que celles de MISCHA KÄSER. Né à Zurich en 1959, ce dernier a étudié la guitare au Conservatoire
de Winterthour, puis la composition auprès d’Hans Ulrich Lehmann à Zurich et Roland Moser à Bâle.
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CINÉMA
FRANCIS ALYS
EMMANUELLE ANTILLE
JOHN M.ARMLEDER
MICHAEL ASCHAUER
YAEL BARTANA
RENÉ BAUERMEISTER
PIRMIN BLUM
OLAF BREUNING
JEAN-MARC CHAPOULIE
CHAVAL
PHILIPPE CLIVAZ
CHRISTOPHER COLEMAN
BRICE DELLSPERGER
CHRISTOPH DRAEGER
PIERRE FALARDEAU
HELGA FANDERL
FISCHLI & WEISS
JEAN-DAMIEN FLEURY
SYLVIE FLEURY
ROBERT FRANK
VIDYA GASTALDON
MATHIAS GOKALP
THOMAS HIRSCHHORN
ZOLTAN HORVATH
RUNA ISLAM
JÉRÔME LEUBA
CECILIA LUNDQVIST
URS LÜTHI
CHRISTIAN MARCLAY
CHRIS MARKER
GREGORY J.MARKOPOULOS
DIETER MEIER
URSULA MEIER
GIANNI MOTTI
GALINA MYSZNIKOVA
SHAHRYAR NASHAT
YVES NETZHAMMER
ASTRID NIPPOLDT
CHRISTOPH OERTLI
JEAN OTTH
WALTER PFEIFFER
DANIEL PFLUMM
MARCO POLONI
PIPILOTTI RIST
UGO RONDINONE
DIETER ROTH
VITTORIO SANTORO
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FESTIVAL VISIONS DU REEL
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CINEMA - VIDEO
Cette programmation cinéma est articulée également sur le thème ALLER/RETOUR:
montrer une nouvelle génération tout en la mettant en perspective avec une certaine
histoire.
Ainsi, lorsque nous avons lancé une invitation au festival cinéma de Soleure pour montrer les moments forts de leur histoire, nous avons contrebalancé cette proposition en
invitant le festival Viper, plus jeune et plus ouvert aux nouvelles technologies de l’image comme la vidéo ou l’image électronique. Plusieurs générations également pour le
cinéma abstrait, pour les courts métrages ainsi que pour un programme vidéo divisé
en différentes soirées. Enfin, nous avons demandé également à Jean-Marc Chapoulie
de puiser dans un registre d’images anonymes et d’archives à la fois historiques et
contemporaines.
DIMANCHE 29 JANVIER/18H
L’ALCHIMIE CINÉMA
Une programmation de JEAN-MARC CHAPOULIE
“Attention, il est interdit de filmer dans cette salle pendant la projection du film”
Cette séance intitulée Éloge du plagiat est l’occasion d’organiser le premier festival du film pirate; une prime
au film qui filme le mieux un film. Le cinéma était une affaire de filiation, il est maintenant affaire de plagiat. Des copies de Pascal Lièvre de l’œuvre de Gary Hill, du camescopage d’A bout de souffle dans une salle
chinoise à la modélisation en 3D de films de vacances par les artistes de Kolkoz, la création filmique peut
être désormais une copie, un double de ces modèles.
DIMANCHE 5 FÉVRIER/18H
ROBERT FRANK
Pull My Daisy, 1959, anglais avec sous titres allemands, 28 min., n/b, 16mm
Le premier film du photographe suisse Robert Frank célèbre pour ses clichés “The Americans” est basé sur
le troisième acte de la pièce The Beat Generation de Jack Kerouak. Tout au long de ce film désormais culte
qui anéantit les frontières entre l’art et la vie, on croise dans un loft New Yorkais: Allen Ginsberg, Peter
Orlovsky, Gregory Corso, Delphine Seyrig, Larry Rivers…
Conversation in Vermont, 1969, 26 min., n/b, 16mm
Cette “conversation dans le Vermont” est considérée comme le premier film autobiographique de Robert
Frank. L’histoire d’un père qui essaye de communiquer avec ses enfants. “…Ce film parle du passé et du présent… peut-être que ce film parle du fait de devenir plus vieux…” R.F.
DIMANCHE 12 FÉVRIER/18H
ROBERT FRANK
Me and my Brother, 1965-1968, 91 minn/b, 35mm
Robert Frank a mis plus de trois années à réaliser ce film difficile à classer dans un genre particulier si ce
n’est celui de Frank lui-même, une écriture proche de l’ “action filming”. On y suit Julius, le frère catatonique du poète Peter Orlowsky dans un docu fiction d’une incroyable énergie visuelle.
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CINEMA - VIDEO
DIMANCHE 19 FÉVRIER/18H
VIDÉO 1ÈRE GÉNÉRATION 80 minutes
Ce programme rassemble les œuvres d’artistes qui ont expérimenté très tôt, c’est-à-dire au début des
années 70, le film et la vidéo comme une nouvelle pratique. Nous retrouvons ainsi des pionniers du genre
comme RENÉ BAUERMEISTER qui dans Point Zéro, filme l’agonie d’une mouche de façon très réaliste
ou encore JEAN OTTH et ses fameuses séries de “TV-perturbations” qui interfèrent directement sur le
signal vidéo. Les Ecart Films Performances tournés en super 8 et auxquels participait activement
JOHN M.ARMLEDER gardent la mémoire des nombreuses actions de ce collectif qui s’inspire du mouvement
Fluxus et de l’absurde. La qualité technique n’a ici pas vraiment d’importance, il s’agit plutôt d’archiver des
performances éphémères comme celles d’URS LÜTHI dans Morir d’Amor, autoportrait au travestissement
trouble. Plus proche de la tendance du film expérimental, Dieter Roth produit à la fin des années 50 Dots,
un film qui travaille sur les limites de l’abstraction.
Dans un esprit plus pop et commercial, les vidéo clips de DIETER MEIER qu’il réalise pour le groupe Yello
sont aujourd’hui des références cultes dans l’univers de la musique tout comme les petites saynètes saturées de couleurs du Plaza de WALTER PFEIFFER qui font écho à sa pratique photographique. Souvent directement réalisées pour la caméra, les “actions filmées” de ROMAN SIGNER sont des œuvres autonomes qui
mettent en scène des objets quotidiens à travers des actions souvent spectaculaires et ironiques qui utilisent l’explosion ou la catastrophe comme vecteur d’un certain humour. Enfin, dans un esprit plus narratif,
PETER FISCHLI ET DAVID WEISS mettent en scène dans La moindre résistance un ours et un rat qui se retrouvent aux USA et débattent de la position de l’artiste dans le contexte économique et industriel de la fabrique
d’images incarnée par Hollywood.
RENÉ BAUERMEISTER
JEAN OTTH
JOHN M.ARMLEDER
URS LÜTHI
DIETER ROTH
DIETER MEIER
WALTER PFEIFFER
ROMAN SIGNER
FISCHLI & WEISS
Point Zéro, 1971, 4’
Perturbation II: Strip Tease TV, 1972, 14’18’’
Performance piece, 1970, 6’
Morir d’Amor, 1974, 7’
DOTS, 1956/1962, 3’
Bostich, 1984, 3’40’’
The Plaza, 1989 / 2001, 5’
Actions, 1998, 3’
La moindre résistance, 1981, 30’
JEAN OTTH, Perturbation II: Strip Tease TV, 1972, 14’18’’
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DIMANCHE 26 FÉVRIER/18H
BRICE DELLSPERGER
Body Double X, 2000, 104 min.
Avec JEAN-LUC VERNA.
En collaboration avec le théâtre de la Bastille.
Fasciné par le modèle cinématographique, Brice Dellsperger tourne
des remakes vidéos de scènes de films célèbres rejouées par des
acteurs non-professionnels travestis. En substituant ses doubles au
jeu des acteurs, Brice Dellsperger perturbe l'identification habituelle aux héros de l'histoire.
Body Double (X), film de la série éponyme, est le remake de
L'important c'est d'aimer d'Andrej Zulawski et met en scène Jean-Luc
Verna, son complice et ami, rejouant tous les rôles du film, démultiplié jusqu'au grotesque, dans un jeu d'incrustations et d'effets spéciaux délibérément perceptibles: une fiction aux multiples mises en
abîme.
JEUDI 2 MARS/20H
VIPER - Présentation du festival.
Viper, le festival international pour le film, la vidéo et
les nouveaux médias est l’une des plates-formes les
plus intéressantes en Suisse. A travers un programme
intitulé New Naratives – Strangely Familiar, Rebecca
Picht et Annika Blunck viennent présenter ce festival
avec une sélection de vidéos de
FRANCIS ALŸS/MICHAEL ASCHAUER / YAEL BARTANA /
CHRISTOPHER COLEMAN / RUNA ISLAM /
CECILIA LUNDQVIST / GALINA MYSZNIKOVA /
YVES NETZHAMMER / ASTRID NIPPOLDT /
CHRISTOP OERTLI / PIPILOTTI RIST / ICHIRO SUEOKA /
SALLA TYKKÄ.
DIMANCHE 5 MARS/18H
UN INCERTAIN REGARD…
Courts-métrages sélectionnés et introduits par PHILIPPE CLIVAZ
Organisateur d’événements liés au court métrage, Philippe Clivaz dirige une association de promotion et diffusion de ce genre cinématographique, Base-court, qui a son siège à Lausanne. Co-fondateur, puis directeur de
l’Agence suisse du court métrage, il a aussi géré et animé un cinéma d’art et essai, et collaboré avec de nombreux festivals de films.
CHAVAL
Les Oiseaux sont des cons, France, 3', 1965
URSULA MEIER
Tous à Table, Suisse/France/Belgique, 30', 2000
ZOLTAN HORVATH
Nosfératu Tango, Suisse/France,12', 2002
MATHIAS GOKALP
Le droit chemin, France, 13', 2004
PIERRE FALARDEAU
Le temps des bouffons, Québec, 15', 1985
OLIVIER WICHT
Les petites visions: Christian Lochmeier, Suisse, 3', 2004
CHRIS. MARKER
L'Ambassade, France, 20', 1973
Ursula Meier, Tous à table, 2000
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CINEMA - VIDEO
DIMANCHE 12 MARS/18H
À LA RECHERCHE DU LIEU
CINÉMATOGRAPHIQUE
Films d’artistes choisis et présentés
par HANNES SCHÜPBACH
En 1999, Hannes Schüpbach artiste et réalisateur a fondé “Film direkt”
un organisme de publication et de programmation qui a contribué à la
formation d'une scène expérimentale suisse et à la diffusion de l’œuvre
de nombreux cinéastes. Pour cette séance il a choisi de présenter un
programme intitulé: À la recherche du lieu cinématographique.
“Dans A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, celui qui se
réveille au milieu de la nuit, cherche, lorsqu’il essaie d’identifier les
lieux, à se rappeler les murs invisibles de la chambre où il se trouve.
Au gré de ses sensations et de ses souvenirs, la configuration de la
pièce se précise puis se transmue, en un tourbillon d’images.
Hannes Schüpbach: Falten, 2005, film en 16mm
Les films de Gregory J. Markopoulos, Helga Fanderl et Werner von
Mutzenbecher m’ont servi de miroirs et de références amicales. Malgré
leurs évidentes parentés, ils demeurent - sous des contours tout à fait
particuliers - miraculeusement distants et surprenants.” HS.
Ming Green, 1966, 7 min., musique de Richard Wagner
Performance et projection de 5 films en Super 8, 18 min:
Werner von Mutzenbecher, Untergrund, 1985/89, 5 min
Filmmaker’s Afternoon, 2003, 6 min
Fenster IV, 1999, coul., 3 min
Basel Untergrund I, 2005, 3 min
HANNES SCHÜPBACH
Falten, 2005, 28 min
(Films en 16mm, sauf ceux de Helga Fanderl)
GREGORY J. MARKOPOULOS
HELGA FANDERL
DIMANCHE 19 MARS/18H
JÉRÔME LEUBA, Gaule, 2002-2003, 62 min.
En présence du réalisateur.
“Sous les dehors plutôt familiers, et donc assez rassurants, d'une triangulation sentimentale sur fond de périple
automobile à travers le réseau routier du sud de la France, ce road-movie estival se révèle pourtant rapidement
atypique. A la dynamique habituelle du genre, qui traduit l'errance par un déplacement constant du véhicule et
de ses passagers, avec son lot de travellings et autres mouvements de caméra, Gaule privilégie un traitement
statique des espaces traversés ou de ceux encore à visiter. … Mais l'étrangeté ne provient pas seulement des
décors, la langue dans laquelle sont taillés les dialogues y contribue largement. En effet, l'ensemble des
échanges verbaux entre ces trois personnages anonymes, est composé des commentaires de la transmission
télévisée de la deuxième mi-temps du match opposant le Brésil à la France en finale du championnat du monde
de football 1998.” (Extraits d’un texte de P.Jimenez Morras).
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JEUDI 23 MARS/20H/PROJECTIONS/DÉBAT
VISIONS DU REEL
Ce festival international de cinéma propose une soirée spéciale: Le corps en jeu. De la galerie d'art à la salle de
cinéma. De l'installation au grand écran. Avec des projections et débat en présence de représentants du monde
du cinéma et des arts visuels. L'occasion aussi de découvrir les contenus de l'édition 2006 de Visions du Réel
(24-30 avril) avec Jean Perret, directeur.
DIMANCHE 26 MARS/18H
VIDÉO 2ÈME ET 3ÈME GÉNÉRATION
90 minutes
Ce programme réunit les œuvres d’artistes d’une génération qui s’est
engagée dans la communication de son travail, sa présentation, sa
commercialisation tout autant que dans sa réalisation. Ces travaux
s’inscrivent dans de nouveaux contextes sociaux et politiques liés à la
globalisation et réévaluent de façon critique des notions comme le
féminisme, le genre, le consumérisme ou encore l’engagement politique telles qu’elles sont formulées à travers les médias dominants et
leur force de coercition.
PIPILOTTI RIST
SYLVIE FLEURY
UGO RONDINONE
CHRISTIAN MARCLAY
THOMAS HIRSCHHORN
GIANNI MOTTI
CHRISTOPH DRAEGER
DANIEL PFLUMM
I’m not the Girl who Misses Much, 1986, 5’
Beauty Case, 1995, 4’30”
Cigarettesandwich (extrait), 2001, 4’
Telephones, 1997, 7’
CHRISTIAN MARCLAY, Telephones, 1997, 7’
Les Monstres, 1993, 6’38’’
Police in concerto, 2004, 4’
If you lived here you would be dead now, 2003, 3’
NYC Loops,1997, (extraits)
La troisième et dernière partie de ce programme présente les travaux de jeunes artistes nés dans les années 70
et dont certains sont à l’aube de leur carrière de même que des travaux qui n’ont pas bénéficié d’une médiatisation importante.
ALEXIA WALTHER
SHAHRYAR NASHAT
VIDYA GASTALDON
PIRMIN BLUM
EMMANUELLE ANTILLE
OLAF BREUNING
VITTORIO SANTORO
MARCO POLONI
JEAN-DAMIEN FLEURY
Totentanz, 2004, 5’09”
Optimism, 2003, 10’20
Bright Vador, 2004, 3’57’’
Performing a state of liberty, 2001, 1’
Wouldn’t it be nice, 1999, 13’15’’
First, 2003, 7’30’’
The Radio, 2004, 3’21’’
Mister Locke, 2002, 1’30
Task Force Training #7, 1999-2003,
Le programme comprenant vidéo 1ère,
2ème et 3ème génération a été réalisé
pour la project room dans le cadre
de PARIS PHOTO en 2004.
Cette sélection, qui n'est pas exhaustive
mais subjective, présente le travail
de plus de 25 artistes.
ALEXIA WALTHER, Totentanz, 2004, 5’09”
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LITTÉRATURE
SYLVIANE DUPUIS
IVAN FARRON
PIERRE GAUTHIER
YVES LAPLACE
LAURENCE MAYOR
VALERE NOVARINA
JACQUES PROBST
JACQUES ROMAN
ALEXIS SCHWARZENBACH
PETER VON MATT
LAURENT WOLF
MICHEL ZIMMERMANN
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ALLER/RETOUR/12
LITTERATURE
JEUDI 26 JANVIER/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invités: VALERE NOVARINA et LAURENCE MAYOR
A l’occasion de la mise en scène de L’Espace furieux à la Comédie
Française (du 21.01 au 08.05) et de la parution de plusieurs
ouvrages aux éditions P.O.L. (L’Espace furieux, Lumières du corps,
Au dieu inconnu, CD avec Laurence Mayor), le CCS propose une
lecture-rencontre avec cet artiste complet qui ne cesse d’élargir
les espaces de l’écriture et du théâtre. Il est accompagné pour l’occasion de la comédienne Laurence Mayor.
JEUDI 2 FÉVRIER/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: YVES LAPLACE
Photo : David Balicki
Yves Laplace est né le 23 mai 1958 à Genève, où il a toujours
habité. Il quitte le lycée (collège Rousseau) à 17 ans pour écrire,
voyager et publier son premier roman, Le Garrot (Jean-Claude
Lattès, 1979). Il exerce depuis lors, dans la durée, des activités
pourtant passagères, et variées : critique littéraire et de théâtre,
enseignant à temps partiel (il dirige un atelier de littérature),
arbitre de football… Il a participé, depuis 1980, aux travaux de la
revue Furor.
Il vient de publier Butin chez Stock (janvier 2006). «Je livre, dans
ce roman, mon butin amoureux», écrit-il. A cette occasion,
l'auteur en présente des extraits.
Butin est le récit d’une passion, d’un éblouissement t d’une déchirure. Maud, l’ardente libertine est partie,
et le narrateur tiens sa promesse d’écrire sur elle en cas de disparition. C’est à son cousin Bernard qu’il
confie son désespoir. Bernard, le collectionneur de femmes qui ignore le désir et la jalousie. Deux voix se
confrontent, deux philosophies du sexe et de l’amour : le discours extrême de Bernard, incorrect et dérangeant, et le vertige de l’amour fou. Bernard l’obscur, Maud la lumineuse, ces deux personnages incarnent
tour à tour le conflit qui s’empare du narrateur.
Yves Laplace une fois de plus jette le trouble. Il appartient à cette famille d’écrivains qui, de Céline à
Bataille, expriment la vérité tragique de l’homme sans souci de la norme morale. Il explore les marges et les
zones dangereuses de nos fantasmes, dans une langue ciselée et souvent joyeuse.
JEUDI 9 FÉVRIER/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invités: PETER VON MATT et MICHEL ZIMMERMANN
Germaniste et professeur honoraire à Zurich, Peter von Matt est un brillant
essayiste qui écrit avec une plume digne des auteurs qu’il commente. Son
livre Die tintenblauen Eidgenossen Über die literarische und politische
Schweiz (Carl Hanser Verlag 2001), passionnant parcours qui montre, de
Guillaume Tell à Fritz Zorn, à quel point littérature et histoire sont liées en
Suisse alémanique, a été couronné du Prix de l’essai européen Charles
Veillon 2002. Il est paru en français chez Zoé en novembre 2005 sous le
titre Sang d’encre. Voyage dans la Suisse littéraire et politique. Le comédien
Michel Zimmermann relaiera Peter von Matt en français pour cette soirée
qui abordera les grands écrivains de la Suisse alémanique sous un angle
inédit.
Portrait de Peter von Matt. Photo d’Yvonne Böhler
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JEUDI 16 FÉVRIER/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invités: SYLVIANE DUPUIS, JACQUES PROBST et PIERRE GAUTHIER
Apéritif à la bibliothèque en présence des auteurs Sylviane Dupuis et Jacques Probst et du musicien Pierre
Gauthier.
JEUDI 16 FÉVRIER/20H/LITTÉRATURE
SYLVIANE DUPUIS, JACQUES PROBST
et
PIERRE GAUTHIER
Poétesse, auteur de théâtre et chargée de cours en littérature romande à l’université de Genève, Sylviane
Dupuis, après avoir publié des poésies, est entrée sur la scène du Théâtre de Poche à Genève en imaginant
le Godot de Beckett sous les traits d’une femme. C’était dans La Seconde Chute (Zoé 1993). Au Centre culturel suisse, elle vient lire sa pièce Être là (Zoé 2001) accompagnée du musicien Pierre Gauthier. Une semaine avant, le public parisien peut découvrir une autre de ses pièces, Les Enfers ventriloques (Comp’act), mis
en espace par Anne Courel dans le cadre des Mardis midi du Théâtre du Rond-Point, le 7 février à 12h30.
Jacques Probst est autant comédien qu’écrivain. Dans sa longue carrière couronnée dernièrement du Prix du
meilleur comédien romand, il a notamment joué sous la direction de Matthias Langhoff et de François
Rochaix. Régulièrement, il vient sur scène réciter des textes accompagnés d’un musicien, on se souvient
notamment de son phrasé inoubliable dans La Prose du Transsibérien tiré du roman de Cendrars. Mais
il vient aussi dire et scander les histoires qu’il a lui-même écrites. L’éditeur Bernard Campiche est en train
de publier – ou de republier pour certains – tous ses textes dans la collection Théâtre en CamPoche. Le volume Huit monologues est sorti en 2005, un troisième paraîtra en avril 2006. En 2ème partie de cette soirée, il
viendra réciter La Lettre de New York, l’un de ses Huit Monologues (édition Théâtre camPoche) en dialoguant
avec Pierre Gauthier à la batterie jazz.
Sylviane Dupuis
Photographe : Jean Mohr
Jacques Probst
© 2005 by Mario del Curto - CH-1355 Sergey
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JEUDI 23 FÉVRIER/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: IVAN FARRON
Lorsqu’il a publié son premier livre à 24 ans, Ivan Farron a connu un succès fulgurant qui lui a valu le Prix Dentan 1996. Il faut dire qu’Un après-midi avec
Wackernagel (Zoé 1995), qui se déroule dans l’attente d’une rencontre qui ne se
produira pas, est un récit littérairement ciselé qui creuse sans ciller les bonnes et
mauvaises pensées du narrateur qui doit revoir un ami à peine sorti de la clinique
psychiatrique. Dix ans plus tard, Ivan Farron publie son deuxième livre,
Les Déménagements inopportuns (Zoé, 2006) dont il vient lire des extraits. Entre
temps, il n’a pas chômé puisqu’il a consacré une thèse à Pierre Michon publiée en
2004 chez Zoé sous le titre Pierre Michon. La grâce par les œuvres. Il est chargé de
cours en littérature française à l’Université de Saint-Gall.
JEUDI 2 MARS/18H/bibliothèque
Portrait d’Ivan Farron – photo d’Yvonne Böhler
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: LAURENT WOLF
Laurent Wolf est journaliste au quotidien suisse Le Temps, critique d’art et sociologue. Il présente son
dernier ouvrage Après le tableau (Klincksick, 2005) qui reprend le récit de la transformation de l’art à partir des années 70 et le déclin de la peinture comme modèle.
JEUDI 9 MARS/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: JACQUES ROMAN
Jacques Roman, qu’on a pu voir au théâtre comme au cinéma, est un comédien amoureux de la littérature. Il peut lire d’une traite, en public, un roman
pendant plus de 12 heures. Il l’a fait avec Désert de Le Clézio, il le fera en
février 2006 avec Les Chants de Maldoror de Lautréamont. Depuis qu’il a
l’âge de 20 ans, il écrit aussi de la prose et de la poésie. L’un des derniers
livres parus, Marie pleine de larmes (Lignes Manifeste / Leo Scheer), mêle
étroitement sexualité et mort dans une déchirante interrogation existentielle
lancée à la vie et au lecteur – Georges Bataille n’est pas loin.
JEUDI 16 MARS/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Programmation en cours
JEUDI 23 MARS/18H/bibliothèque
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?
Invité: ALEXIS SCHWARZENBACH
Alexis Schwarzenbach, né à Zurich en 1971, est historien. Il a étudié l'histoire au Balliol College à Oxford et
a fait sa thèse de doctorat à l'Institut Universitaire européen de Florence. Après plusieurs séjours de
recherches à l'étranger, il vit de nouveau à Zurich.
Il vient présenter son livre Le Génie dédaigné. Albert Einstein et la Suisse (édition Métropolis) paru à l’occasion des 100 ans des découvertes d’Albert Einstein ainsi que des 50 ans de sa mort. Cet essai biographique
s'attache au rapport du physicien avec la Suisse. En s'appuyant sur des documents nouveaux, il ressort,
entre autres, que la Suisse de 1933 était tout sauf ravie de voir que le plus célèbre des prix Nobel cherchait
la protection diplomatique de la Confédération helvétique au moment où les nazis confisquaient ses biens
à Berlin.
L'ouvrage évoque son séjour à Aarau, où il arrive en 1895, à l'âge de 16 ans, et obtient sa maturité. Cinq ans
plus tard, il renonce à sa nationalité allemande et obtient le passeport suisse. Il vit ensuite à Zurich, où il
fait ses études à l'Ecole Polytechnique fédérale et tombe amoureux de Mileva, une étudiante serbe qui
deviendra sa première femme. Il trouve en 1902 un poste à Berne à l'Office des brevets, où il restera sept
ans. C'est à cette époque que ce père de famille de 26 ans fera ses découvertes fondamentales hors de tout
cadre universitaire. Il devra attendre 1909 pour que l'université de Zurich lui accorde une chaire de professeur extraordinaire. Après près de 20 ans passés à l'Académie prussienne de Berlin, Albert Einstein quitte
l'Allemagne nazie et s'embarque en 1933 pour les Etats-Unis où il vivra désormais. Néanmoins, tout en se
considérant comme citoyen du monde, il ne renoncera jamais à son passeport suisse.
“J'aime ce pays autant qu'il ne m'aime pas”, Albert Einstein au sujet de la Suisse
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CONFÉRENCE
HOMMAGE À REMY ZAUGG
avec GERHARD MACK et XAVIER DOUROUX
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CONFERENCE
JEUDI 23 FÉVRIER/20H
HOMMAGE A RÉMY ZAUGG
Invités: GERHARD MACK/XAVIER DOUROUX
A l’occasion de la sortie de la version française de la monographie de Rémy Zaugg publiée par le Musée d’Art
Moderne Grand-Duc Jean Luxembourg, Gerhard Mack présente l’œuvre de cet artiste disparu l’année
dernière et Xavier Douroux raconte les projets d’urbanisme qu’il a engagés à Dijon avec ce dernier.
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DOSSIER DE PRESSE/16
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INFORMATIONS PRATIQUES
EXPOSITION ALLER/RETOUR
HORAIRES/du mercredi au dimanche de 13H à 20H/entrée libre
nocturne le jeudi jusqu’à 22H00
BIBLIOTHÈQUE
La bibliothèque du Centre Culturel Suisse met à votre disposition, en libre consultation,
un fond de plus de 6000 livres et revues sur des domaines variés concernant la Suisse :
littérature (dans les quatre langues, allemand, français, italien et romanche), arts visuels,
architecture, photographie, cinéma, musique, danse, théâtre, ainsi que géographie,
histoire, sciences humaines et linguistique.
La bibliothèque vous propose également un fond de plus de 600 CD audio de musiques
suisses en écoute libre (casque à disposition).
32, rue des Francs-Bourgeois
lundi - vendredi/10H -12H30/14H -18H
samedi/14H -18H
VIDÉOTHÈQUE
1300 vidéos (fictions, documentaires, danse, courts-métrages, art contemporain) sont
consultables à la demande et sur rdv pendant les horaires d'ouverture de la bibliothèque.
RENDEZ-VOUS DU JEUDI SOIR
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE À LIRE ?/18H/bibliothèque/entrée gratuite
Soirées autour de la littérature avec des auteurs ou des comédiens invités.
SOIRÉES/20H/réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée: de 3 à 5 euros
LA SÉANCE DU DIMANCHE
Tous les dimanches/18H
Projection de films et courts métrages
réservation conseillée au 01 42 71 38 38/prix d’entrée: 3euros
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L'équipe du CCS
Direction:
Administration:
Chargés des projets:
Communication/presse:
Responsable technique:
Technique:
Accueil-Bibliothèque:
Accueil-exposition
Stagiaire:
Michel Ritter
Katrin Saadé-Meyenberger
Klaus Hersche, Nicolas Trembley
Elsa Guigo et Marie-laure Jouve
Eric Binnert
Jacky Muller, apprentissage par alternance: Romain Philippe-Bret
Sarah Glaisen
Amélie Gaulier, Cyprien Gauthier, Baptiste de Coulon
Anne-Laure Sahy
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