sur la dysphagie chez les adultes - Orthophonie et Audiologie Canada
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Exposé de position d’OAC sur la dysphagie chez les adultes Orthophonie et Audiologie Canada #1000-1 rue Nicholas St. Ottawa, ON K1N 7B7 613.567.9968 1.800.259.8519 [email protected] www.sac-oac.ca juin 2007 © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -i- Orthophonie et Audiologie Canada (SAC) est la raison d’affaire sous laquelle l’Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (ACOA) exploite dorénavant ses activités au Canada. Veuillez noter que le présent document a été réalisé lorsque OAC fonctionnait sous la dénomination ACOA à la fois à titre juridique et à titre commercial. © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). - ii - Les membres du comité d’élaboration de l’exposé de position sur la dysphagie comprennent : 1. Catriona M. Steele, PhD, M.H.Sc., O(C), CCC-SLP, Ins. OAOO, PRÉSIDENTE Ontario 2. Cameron Allen, M.Sc., O(C), Ins. SASLPA, Saskatchewan 3. Jennifer Barker, M.H.Sc., O(C), Ins. OAOO, Ontario 4. Pat Buen, M.A., O(C), CCC-SLP, Colombie-Britannique 5. Diana Didrikson, M.Sc., R. S-LP, O(C), Alberta 6. Adele Fedorak, M.A., O(C), R. S-LP, Alberta| 7. Rebecca French, M.Sc., O(C), Ins. OAOO, Ontario 8. Shelley Irvine Day, M.Sc., O(C), Manitoba 9. James Lapointe, M.Sc.(A), O, Québec 10. Leona Lewis, M.Sc., O(C), Terre-Neuve et Labrador 11. Carolyn MacKnight, M.Sc., O(C), Nouveau-Brunswick 12. Susan McNeil, M.A., O(C), CCC-SLP, Nouvelle-Écosse 13. Julie Valentine, M.A., M.Sc., O(C), Ins. OAOO, Ontario 14. Linda Walsh, M.H.Sc., O(C), Nouveau-Brunswick 15. Représentante du bureau national de l’ACOA : Sharon Fotheringham, M.Sc., O(C) Un exposé de position représente l’orientation que l’ACOA a prise sur un sujet ou propose des lignes directrices pour des domaines particuliers de la pratique. Ces positions ont une dimension temporelle et représentent la pensée de l’Association à un moment particulier. © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). - iii - Position L’Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (ACOA) est d’avis que les orthophonistes possèdent des compétences spécialisées utiles à l’évaluation clinique et instrumentale de la déglutition oropharyngée, y compris des mouvements du larynx liés à la déglutition, ainsi qu’à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes de prise en charge et de traitement visant à corriger ou à pallier les troubles de déglutition oropharyngée. Les adultes souffrant de dysphagie sont mieux servis quand des orthophonistes font partie d’une équipe multidisciplinaire au sein de laquelle chaque membre apporte une contribution unique et utile fondée sur ses connaissances particulières et sa formation. Compte tenu de la nature de leur formation universitaire et clinique, les orthophonistes sont habilités à jouer un rôle de premier plan au sein de l’équipe multidisciplinaire de dysphagie. Une enquête a été menée auprès des membres de l’ACOA œuvrant dans le domaine de la dysphagie en vue de préparer le présent exposé de position. Les orthophonistes qui ont répondu à l’enquête ont signalé qu’ils sont actuellement les professionnels les plus souvent responsables de l’évaluation clinique de la dysphagie, de la vidéofluoroscopie et des interventions en dysphagie dans leur milieu de travail. Les membres de l’ACOA sont invités à chercher des occasions constructives d’aborder et de définir clairement le rôle de chaque membre de l’équipe de dysphagie afin de favoriser un fonctionnement efficace de l’équipe et des soins optimaux pour les patients. Les membres de l’ACOA sont tenus de respecter le code de déontologie de l’ACOA ainsi que les règlements régissant la pratique dans leur province ou territoire. Définitions La dysphagie (difficulté à avaler) est une pathologie complexe qui peut mener à des complications graves, y compris la malnutrition, la déshydratation, l’obstruction des voies aériennes et la pneumonie, la diminution du potentiel de réadaptation, l’atteinte de la qualité de vie et l’isolement social. La dysphagie n’est pas une maladie en soi, mais un symptôme courant de maladies ou de lésions affectant le cerveau ou le système nerveux (p. ex. : maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, accident vasculaire cérébral, traumatisme médullaire) ainsi qu’une pathologie résultant d’un changement structurel ou mécanique au visage, à la mâchoire, à la bouche, à la langue ou au cou (p. ex. : cancer, chirurgie et amyotrophie). La dysphagie peut aussi se produire chez des enfants accusant un retard de développement ou ayant un développement désordonné (p. ex. : paralysie cérébrale, autisme). Le présent document traite seulement de la prise en charge de la dysphagie chez les adultes. L’expression cliniciens novices renvoie aux orthophonistes qui commencent à exercer leur profession ou qui changent de concentration dans leur exercice clinique. L’évaluation clinique de la déglutition (au chevet) est une évaluation exhaustive sans instrument de la fonction de déglutition oropharyngée. Cette évaluation commence par un survol des antécédents médicaux, y compris la médication, les comptes rendus du patient ou de la personne soignante et la détermination de tous les facteurs cognitifs ou comportementaux qui pourraient influer sur la déglutition. L’évaluation comprend ensuite l’examen de l’intégrité structurelle et du fonctionnement des fonctions oromotrice, laryngée et respiratoire tant lors de la parole que de la déglutition. L’examen de la fonction de déglutition, y compris du niveau de protection des voies aériennes, se fait à partir d’une série de stimulus. L’étude de la déglutition par vidéofluoroscopie est une étude radiographique dynamique qui nécessite l’administration, surveillée par vidéofluoroscopie, d’aliments ou de liquides préparés avec un produit de contraste radio-opaque afin d’examiner la sécurité et l’efficacité de la déglutition. Le passage du bol alimentaire dans la cavité orale, le pharynx et l’œsophage cervical est suivi en © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -1- images durant la déglutition, ce qui permet de relever toute anomalie anatomique ou physiologique. Les effets des modifications de la taille et de la texture du bol alimentaire, de la position du patient, des manœuvres compensatoires et des techniques d’amélioration des sensations sont évalués pour déterminer la sécurité et l’efficacité optimales de la déglutition (ASHA, 2004b). L’examen endoscopique de la déglutition (FEES®) nécessite l’utilisation de l’endoscopie nasale durant la présentation des aliments ou des liquides afin d’évaluer l’intégrité de l’étape pharyngée de la déglutition et de formuler des recommandations sur le caractère adéquat de la déglutition, la pertinence de l’alimentation orale et l’utilisation appropriée d’interventions pour faciliter la sécurité et l’efficacité de la déglutition (ASHA, 2004c). Fondement Les programmes universitaires canadiens d’orthophonie abordent une vaste étendue de sujets au niveau de la maîtrise. Ils permettent d’étudier l’anatomie de la tête et du cou, la physiologie et la neurophysiologie de la parole et de la voix, les changements structurels liés à des malformations ou aux traitements chirurgicaux du cancer de la bouche, du pharynx ou du larynx, la relation entre les troubles moteurs de la parole (dysarthrie et apraxie) et la fonction de déglutition, les effets des affections ou atteintes neurologiques sur la fonction orale, pharyngée, laryngée ou respiratoire, la coordination de la déglutition, de la respiration et de la phonation, les principes de la pratique fondée sur des données scientifiques, l’évaluation critique de la documentation scientifique, ainsi que les compétences en planification d’évaluation et d’intervention. Chaque programme universitaire canadien en orthophonie exige de faire des heures clinique dans le domaine de la dysphagie. Recommandations pour formation Les recommandations visant la formation universitaire et les stages sont fournies à titre d’indication. Elles reconnaissent que chaque établissement universitaire et chaque professeur aura vraisemblablement sa méthode de diffusion de contenu semblable dans ses cours spécifiques. Il est recommandé de consacrer au moins un cours d’un semestre à la dysphagie, en plus du contenu pertinent couvert ailleurs dans le programme, soit dans les domaines de la neuroanatomie de la pathologie de la parole, de la physiologie de la parole, des troubles de la voix, des troubles moteurs de la parole et des troubles structurels afférents. Dans le cadre du cours sur la déglutition, il est recommandé que l’enseignement en classe traite de la radioprotection et de la sensibilisation, de la prévention des infections et de la prise de décision éthique concernant la déglutition en fin de vie. Les étudiants devraient aussi acquérir des compétences de base dans l’interprétation des enregistrements par vidéofluoroscopie de la déglutition et la formulation de recommandations appropriées, y compris de stratégies compensatoires et des techniques de réadaptation. Il est aussi recommandé d’inclure du contenu inter-professionnel qui favorisera la compréhension et le respect du rôle d’une série de professions différentes travaillant au sein de l’équipe multidisciplinaire de dysphagie. Le programme d’agrément de l’ACOA exige actuellement que les candidats terminent au moins dix heures de travail supervisé en clinique dans le domaine de la dysphagie. Dans le cadre du perfectionnement des compétences, il est recommandé que les cliniciens novices soient directement supervisés et encadrés par des cliniciens chevronnés en dysphagie durant l’évaluation clinique (au chevet) de la déglutition, les examens de la déglutition avec instrument (soit par vidéofluoroscopie ou par endoscopie), l’analyse et l’interprétation de l’évaluation, l’établissement d’objectifs et les séances de traitement. Pour chaque aspect du service en dysphagie qu’il faut perfectionner, il est recommandé qu’un clinicien expérimenté exerce un encadrement pendant au moins dix cas ou plus, jusqu’à ce que les deux parties conviennent que le novice possède les compétences nécessaires pour travailler seul. Une fois la période d’encadrement terminée, il est recommandé que le clinicien évalue le pourcentage de sa charge de travail qui sera consacré aux troubles de déglutition afin de déterminer quelle part de ses efforts de perfectionnement doit être dédiée au thème de la dysphagie. © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -2- Recommandation pour la pratique La dysphagie se retrouve dans un certain nombre de troubles médicaux. Compte tenu des complications graves qui peuvent découler de la dysphagie, il est essentiel d’en reconnaître promptement les signes et symptômes cliniques et d’aiguiller les patients pour qu’ils soient évalués et pris en charge. Il a été recommandé de faire un dépistage de la déglutition pour faciliter le repérage rapide et l’aiguillage opportun des patients auprès d’organismes tels que la Fondation des maladies du cœur du Canada. Toutefois, la documentation ne préconise pas une méthode en particulier pour l’examen initial qui serait particulièrement sensible et spécifique à la dysphagie (Martino, Pron et Diamant, 2000; Perry et Love, 2001). Généralement, le dépistage de la dysphagie sera effectué par d’autres membres de l’équipe de soins et servira à identifier les patients qui doivent être aiguillés vers un orthophoniste pour obtenir une évaluation complète de la fonction oropharyngée de la déglutition. On encourage fortement les orthophonistes à diriger l’élaboration d’une démarche de dépistage et on estime qu’ils doivent contribuer à la formation des autres professionnels de la santé qui effectueront des actes précis visant à relever des signes cliniques indiquant la nécessité d’aiguiller le patient vers un orthophoniste. Un dépistage ne constitue pas un moyen approprié d’évaluer la fonction oropharyngée de la déglutition et n’est pas suffisant pour servir de fondement à un plan d’intervention. Des interventions recommandées à partir d’un examen superficiel de dépistage au lieu d’une évaluation complète de la déglutition risquent de causer des torts considérables. L’évaluation de la fonction oropharyngée de la déglutition peut se faire avec ou sans instrument et débute par l’évaluation clinique (au chevet) de la déglutition. S’il faut obtenir des renseignements supplémentaires sur l’anatomie et la physiologie du mécanisme de la déglutition oropharyngée, il est possible de faire une évaluation avec instrument. L’examen de la déglutition par vidéofluoroscopie et l’examen endoscopique de la déglutition (FEES®) sont deux démarches avec instrument qui comportent des risques pour le patient et qui doivent par conséquent être effectuées par un personnel bien formé et compétent. Un orthophoniste ne devrait pas faire de vidéofluoroscopie seul. Il est nettement préférable qu’un radiologiste soit présent. On admet cependant que de plus en plus de vidéofluoroscopies sont effectuées en collaboration avec un technicien en radiologie, sans la présence d’un radiologiste. Dans ce cas, il est fortement conseillé que l’orthophoniste demande l’avis d’un radiologiste concernant le repérage et la consignation par écrit de toute anomalie de l’anatomie ou de l’œsophage. L’interprétation de la vidéofluoroscopie est une tâche difficile qui peut varier considérablement entre cliniciens (Ekberg et coll., 1988; Kuhlemeier, Yates et Palmer, 1998; Ott, 1998; Stoeckli et coll., 2003; et Martin-Harris, 2003). La formation, la pratique et la discussion entre cliniciens amélioreraient l’objectivité de l’interprétation (Logemann et coll., 2000; Sanchez et Rademaker, 2000). Il est recommandé que les cliniciens novices cherchent à se faire encadrer et à se pratiquer régulièrement à interpréter des examens par vidéofluoroscopie de la déglutition. Afin de promouvoir l’excellence et l’interprétation consensuelle de la vidéofluoroscopie, tous les examens de ce type doivent être enregistrés pour pouvoir être visionnés de nouveau à partir d’un magnétoscope ou d’un appareil numérique. Il faut enregistrer la vidéofluoroscopie à une résolution standard (p. ex. : 30 images à la seconde). Les experts dans ce domaine conviennent généralement que la compression d’images vidéo pour l’archivage peut effacer d’importantes informations. L’insertion d’un endoscope est une tâche réservée aux médecins ou aux cliniciens qui ont reçu une formation et qui ont été délégués pour effectuer cette activité. Il est recommandé que les orthophonistes reçoivent une formation poussée avant de demander le privilège de faire seuls un examen endoscopique de la déglutition (FEES®). À l’instar de la vidéofluoroscopie, l’interprétation des résultats de cet examen peut varier. Pour cette raison, il est recommandé d’enregistrer l’examen pour pouvoir le visionner de nouveau. © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -3- Mise en contexte La dysphagie est un domaine de pratique clinique pour les orthophonistes qui remonte aux années 1970 et à la publication subséquente de la première édition du manuel fondamental de Logemann sur le sujet en 1983 (Logemann, 1997). En reconnaissance de ce nouveau domaine de pratique qui prenait rapidement de l’ampleur, l’ACOA a publié le premier exposé de position sur la dysphagie en 1995 (Jacobson et coll., 1994, 1995). Des sections sur la dysphagie ont été ajoutées aux documents de l’ACOA Champs de la pratique pour les orthophonistes et les audiologistes en 199 et Évaluation et reconnaissance de la compétence clinique : fondements de la pratique en audiologie et en orthophonie en 1999, ainsi qu’à l’examen national d’agrément en 1999. Le document des fondements de la pratique souligne les connaissances et les compétences que doivent posséder les orthophonistes canadiens travaillant dans le domaine de la dysphagie, ainsi que les éléments de la prestation de services entourant la déglutition. Des enquêtes annuelles récentes menées auprès des membres de l’ACOA ont fait ressortir un grand intérêt à élaborer un nouvel exposé de position sur la dysphagie. En conséquence, un comité national de cliniciens représentatifs qui ont travaillé dans le domaine de la dysphagie a été formé en septembre 2005. Ce comité a entrepris deux grandes activités : un examen exhaustif de la documentation et des lignes directrices existantes sur la dysphagie et une enquête auprès des orthophonistes membres de l’ACOA qui travaillent dans le domaine de la dysphagie. Cet examen a révélé que plusieurs autres organisations avaient entrepris d’élaborer des lignes directrices pour la pratique clinique dans le domaine de la dysphagie (voir annexe 1). Le comité d’élaboration de l’exposé de position a évalué la qualité de la méthodologie des lignes directrices publiées. Il s’est servi de l’instrument AGREE (examen des lignes directrices pour la recherche et l’évaluation) (AGREE Collaboration, 2001) et a convenu que le document sur la dysphagie à la suite d’un accident vasculaire cérébral publié par le Scottish Intercollegiate Guidelines Network (réseau écossais sur les lignes directrices) constituait un exemple favorable. Toutefois, il faut prévenir les membres que la généralisation de quelque ligne directrice que ce soit à d’autres populations en milieu clinique peut être inopportune (il peut ne pas y avoir de données probantes pour guider la pratique auprès de ces groupes de la population). Les lignes directrices fondées sur des données ne traitent généralement pas du rôle d’une profession quelconque pour la prestation de services en clinique. Une enquête a été menée auprès des orthophonistes canadiens pour en savoir davantage sur les pratiques canadiennes dans le domaine de la dysphagie, y compris les enjeux et les défis que doivent relever les cliniciens. D’autres renseignements portant sur l’enquête seront signalés ailleurs. Références AGREE Collaboration (2001). Appraisal of Guidelines for Research & Evaluation (AGREE) Instrument. Consulté novembre 2005 dans le site www.agreecollaboration.org. Ekberg, O., Nylander, G., Fork, F. T., Sjoberg, S., Birch-Iensen, M. et Hillarp, B. (1988). Interobserver variability in cineradiographic assessment of pharyngeal function during swallow. Dysphagia, 3(1), 46-48. Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (1995). Report of the Ad Hoc Committee on Dysphagia. Ottawa, Ontario. Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (1995). Position paper on Dysphagia. Ottawa, Ontario. Kuhlemeier, K. V., Yates, P. et Palmer, J. B. (1998). Intra- and interrater variation in the evaluation of videofluorographic swallowing studies. [comment]. Dysphagia, 13(3), 142-147. © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -4- Logemann, J. A. (1997). Evaluation and treatment of swallowing disorders. (2e éd.). San Diego, CA, College Hill Press. Logemann, J. A., Lazarus, C., Keeley, S. P., Sanchez, A. et Rademaker, A. W. (2000). Effectiveness of four hours of education in interpretation of radiographic studies. Dysphagia, 15(4), 180-183. Martino, R., Pron, G. et Diamant, N. E. (2000). Screening for oropharyngeal dysphagia in stroke: Insufficient evidence for guidelines. Dysphagia, 15, 19-30. Ott, D. J. (1998). Observer variation in evaluation of videofluoroscopic swallowing studies: a continuing problem. Dysphagia, 13(3), 148-150. Perry, L. et Love, C. P. (2001). Screening for dysphagia and aspiration in acute stroke: a systematic review. Dysphagia, 16(1), 7-18. Scottish Intercollegiate Guidelines Network (2004). Management of patients with stroke: Identification and management of dysphagia. A national clinical guideline. Consulté septembre 2005 dans le site www.sign.ac.uk Stoeckli, S., J., Thierry, A. G. M., Huisman, M. et Seifert, B. (2003). Interrater Reliability of Videofluoroscopic Swallow Evaluation. Dysphagia, 18, 53-57. Annexe 1 : Lignes directrices examinées par le comité d’élaboration de l’exposé de position American College of Radiology (2001). ACR Practice Guideline for the Performance of the Modified Barium Swallow in Adults. Consulté novembre 2005 dans le site www.acr.org. American College of Radiology (2003). ACR Appropriateness Criteria: Imaging recommendations for patients with dysphagia. Consulté novembre 2005 dans le site www.acr.org. American Gastroenterological Association (1999). Medical position statement on management of oropharyngeal dysphagia. Gastroenterology, 116(2), 452-454. American Speech-Language-Hearing Association (1992), Instrumental Diagnostic Procedures for Swallowing. ASHA,34 (mars, suppl. 7), 25-33. American Speech-Language-Hearing Association (2000). Clinical indicators for instrumental assessment of dysphagia (guidelines). ASHA Desk Reference, 3, 225–233. American Speech-Language-Hearing Association (2001). Roles of speech-language pathologists in swallowing and feeding disorders: Technical report. ASHA 2002 Desk Reference, 3, 181–199. American Speech-Language-Hearing Association (2002). Knowledge and skills for speechlanguage pathologists performing endoscopic assessment of swallowing functions. ASHA Supplement, 22, 107–112. American Speech-Language-Hearing Association (2002). Knowledge and skills needed by speechlanguage pathologists providing services to individuals with swallowing and/or feeding disorders. ASHA Supplement, 22, 81–88. © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -5- American Speech-Language-Hearing Association (2002, 16 avril). Roles of speech language pathologists in swallowing and feeding disorders: Position statement. ASHA Leader, vol. 7 (Supplement 22), 73. American Speech-Language-Hearing Association (2004). Guidelines for Speech language pathologists performing videofluoroscopic swallowing studies. ASHA Supplement, 24, p. 77–92. American Speech-Language-Hearing Association (2004). Knowledge and skills needed by speech-language pathologists performing videofluoroscopic swallowing studies. ASHA Supplement, 24, 178–183. American Speech-Language-Hearing Association (2004). Role of the Speech-Language Pathologist in the Performance and Interpretation of Endoscopic Evaluation of Swallowing: Guidelines. Consulté janvier 2006 dans le site www.asha.org/members/deskref-journals/ deskref/default. American Speech-Language-Hearing Association (2005). The role of the Speech-Language pathologist in the performance and interpretation of endoscopic evaluation of swallowing: Technical report. ASHA Supplement, 25, sous presse. American Speech-Language-Hearing Association (2005). The role of the speech language pathologist in the performance and interpretation of endoscopic evaluation of swallowing: Position statement . ASHA Supplement 25, sous presse. Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (1994). Report of the Ad Hoc Committee on Dysphagia, Ottawa, Ontario. Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (1995). Position paper on Dysphagia, Ottawa, Ontario. Australian Society for Geriatric Medicine (2004). Position Statement No. 12: Dysphagia and Aspiration in Older People. Australian Journal on Ageing, 23(4), 198-202. Diététistes du Canada (2005). The role of the registered dietitian in dysphagia assessment and treatment: A discussion paper. Fondation des maladies du cœur de l’Ontario (2002). Improving Recognition and Management of Dysphagia in Acute Stroke. Consulté octobre 2005 dans le site http://profed. heartandstroke.ca/ClientImages/1/Dysphagia%20Booklet%20FINAL%2020050203.pdf Ordre des audiologistes et des orthophonistes de l’Ontario (2000) Directives professionnelles préférées concernant la dysphagie, Toronto. Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires (2005). SCORE (Stroke Canada Optimization of Rehabilitation through Evidence). Post-Stroke Evidence-Based Recommendations: Screening for risk of pressure ulcers, falls, dysphagia, cognitive disorders and depression. Consulté septembre 2005 dans le site http://www.canadian strokenetwork.ca/research/projects/downloads/SCORE_recommendations.pdf © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -6- Scottish Intercollegiate Guidelines Network (SIGN) (2004). Management of patients with stroke: Identification and management of dysphagia. Consulté décembre 2005 dans le site www.sign.ac.uk. Speech Pathology Australia (2004). Position paper: Dysphagia. © 2015, OAC C’est Orthophonie et audiologie Canada qui détient le droit d’auteur. Il est interdit de réimprimer, reproduire, mettre en mémoire pour extraction, transcrire de quelque façon que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie ou autrement) une partie quelconque de cette publication sans l’autorisation écrite d’OAC. Contacter [email protected]. Les citations doivent mentionner la référence complète (OAC, nom de la publication, titre de l’article, volume, numéro et pages). -7-