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NOS PAGES ÉMON, DIAW, DJOKOVIC : NOS INVITÉS DU DIMANCHE Bleu Rouge Noir Jaune LORIENT ENVOIE LYON PAR LE FOND (Pages 6 à 10) (Pages 13 à 15) *62 ANNÉE - N 19 406 1,00 e o LORIENT. – Le doublé de Vahirua (14), entouré par ses coéquipiers Abriel (6) et Namouchi, a permis aux Lorientais de s’offrir le champion de France en titre, représenté ici par Squillaci (à droite). Cette victoire leur permet de rejoindre Le Mans, qui a fait match nul avec Lille (1-1), en tête du classement de Ligue 1. (Photo Pierre Minier/L’Équipe) France métropolitaine RIBÉRY FLAMBE, LE BAYERN VOLE (Page 11) (Photo Fabian Bimmer/AP) (Photo Al Behrman/AP) PROLONGATIONS FOOTBALL 1 TENNIS FEDERER VISE LES CINQUANTE (Page 12) www.lequipe.fr Dimanche 19 août 2007 T 00825 - 819 - F: 1,00 E 3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@i@b@t@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE DE PLUS EN PLUS BLEU Le quinze de France a encore battu l’Angleterre (22-9), hier à Marseille, en se montrant bien plus présent dans le combat et la conquête qu’à Twickenham, il y a une semaine. À dix-neuf jours de l’ouverture du Mondial contre l’Argentine, les Bleus ont franchement rassuré. (Pages 3 à 5, et notre éditorial, page 2) Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge « RTL en direct de L’Équipe » Jaune Bleu Jaune Ce soir, 19h30 >> 20h30 Noir Noir MARSEILLE. – À l’image de Damien Traille, qui s’extirpe de la défense anglaise : Farrell (12), Vickery et Freshwater (de gauche à droite), les Bleus se sont montrés rassurants hier soir, en signant une victoire probante (22-9). Solides en défense et en conquête, ils ont posé de beaux jalons dans la perspective de l’ouverture de la Coupe du monde, le 7 septembre face à l’Argentine. (Photo Patrick Boutroux) 2 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « La surprise Cazé PENTATHLON. Amélie Cazé a surpris son monde, hier à Berlin. La jeune Picarde (vingt-deux ans) est devenue championne du monde de pentathlon moderne, neuf ans après le dernier succès mondial d’un Français dans la discipline (Sébastien Deleigne, en 1998). Une victoire construite notamment à l’épée, où « Cazouille » aligna les touches. « Après l’escrime, j’étais vraiment sur un nuage. Je savais que je pouvais conserver ma première position sur la natation, mais j’ai su rester calme et en confiance », expliquait le futur professeur d’EPS, désormais qualifiée pour les Jeux Olympiques de Pékin. (Page 12) RUGBY. Les Gallois ont profité hier du manque de rodage des Argentins et d’une première mi-temps réussie pour se refaire une santé (27-20). Bien revenus en fin de match, les futurs adversaires des Bleus en Coupe du monde ont cependant montré qu’ils étaient toujours aussi coriaces. (Page 5) L’ÉDITO LES QUESTIONS 60 Les Américains comme chez eux FOOTBALL. Pour renforcer Manchester City à l’intersaison, son nouveau manager, Sven-Göran Eriksson, a eu la main lourde : 60 millions d’euros dépensés en un mois. Alors que les Sky Blues s’apprêtent à rencontrer cet après-midi leur grand rival, Manchester United, Thaksin Shinawatra, le propriétaire de City, n’a pour l’instant pas à se plaindre des investissements de l’ancien sélectionneur anglais. Avec deux victoires en deux matches, Eriksson peut même se permettre de fanfaronner devant les médias britanniques : « Salut les gars et désolé, on dirait que je suis de retour ! » (Page 11) ATHLÉTISME. Malgré l’effervescence créée par sa pléiade de stars, la délégation américaine se prépare aux prochains Championnats du monde (25 août - 2 septembre) dans le calme. À Kumatori, petite ville située à 30 kilomètres d’Osaka, les Wallace Spearmon, Allyson Felix et autres Tyson Gay disent se sentir comme chez eux. « Il fait chaud, c’est vrai, mais comme je m’entraîne souvent au Texas, où c’est quasiment équivalent, j’y suis habitué », explique ce dernier. (Page 19) Ciolek, l’espoir d’une nation Le pays de Galles de justesse » CYCLISME. Gerald Ciolek s’élancera aujourd’hui au départ de la Classique de Hambourg avec une belle confiance. Le jeune sprinteur allemand de T-Mobile (20 ans) a remporté hier sa troisième étape sur le Tour d’Allemagne et il pourra compter sur le soutien d’un public en quête de renouveau. (Page 17) Desjoyeaux en ballottage favorable BATEAUX. La dernière étape de la S o li t a i r e d u F i g a r o d é m a r r e aujourd’hui de La Corogne vers Les Sables-d’Olonne, avec Desjoyeaux en leader. « Neuf minutes d’avance, c’est minuscule, mais ça ne me traumatise pas outre mesure », explique le skipper. (Page 16) ’ACCORD, on ne va pas s’enflammer. On le sait, cette équipe d’Angleterre est une piètre voyageuse : elle a perdu quinze de ses seize dernières rencontres en déplacement. Bien sûr, on a encore regretté une averse de scories dans la copie de nos Bleus, des moments de fébrilité ou de folie injustifiés à l’instant de renverser tranquillement la pression anglaise ou de concrétiser plus nettement leur domination. OK, c’est vrai, on BASKET. Longtemps contenue par la République tchèque hier, l’équipe de France a fini par prendre la mesure de son adversaire (76-72). Les Bleus, qui alignaient pour la première fois leur cinq idéal, sont encore en construction alors que le Championnat d’Europe (3-16 septembre) approche à grands pas. Heureusement Tony Parker (20 points, 5 rbds, 7 passes) monte en régime. (Page 16) (nombre de votants : 30 044) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. (Photos Markus Schreiber/AP et John Super/AP) FOOTBALL (Ligue 1) LIGUE 1 (4e journée). – Hier : SochauxMonaco : 0-3 ; Auxerre-Caen : 1-0 ; Le Mans - Lille : 1-1 ; Lorient-Lyon : 2-1 ; Metz - Paris-SG : 0-0 ; Saint-Étienne - Bordeaux : 0-0 ; Toulouse-Strasbourg : 1-3. Aujourd’hui, 19 heures : Lens-Valenciennes (Foot +), Nice-Rennes (Canal + Sport) ; 21 heures : Marseille-Nancy (Canal +). Bordeaux 17 13 21 13 14 10 Bayonne 19 16 Tarbes Lyon Eurosport 2 120 min Rediff. à 18 h c. — 3 3 1 3 2 2 5 3 3 2 3 3 2 3 6 7 2 7 1 5 Diff. — +4 +4 +4 +4 +4 +2 +1 +1 +1 -1 0 -1 -1 -2 -3 -6 -1 -5 -1 -4 1. 2. 3. 4. 5. 7. 8. 10. 11. 12. 13. 15. 16. 17. 18. Bayern Munich ... Schalke 04 .......... Bielefeld ................ Eintr. Francfort ..... Hertha Berlin ..... Karlsruhe ....... Hambourg ...... Duisbourg ...... Wolfsburg ...... Hanovre .......... Nuremberg .... Bochum ......... Cottbus .......... Leverkusen .... VfB Stuttgart Werder Brême ... Hansa Rostock ... Bor. Dortmund ...... Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 6 2 2 0 0 7 0 +7 4 2 1 1 0 6 3 +3 4 2 1 1 0 5 3 +2 4 2 1 1 0 3 2 +1 3 2 1 0 1 3 2 +1 3 2 1 0 1 3 2 +1 3 1 1 0 0 1 0 +1 3 2 1 0 1 4 4 0 3 2 1 0 1 4 4 0 3 2 1 0 1 2 2 0 3 2 1 0 1 2 3 -1 1 1 0 1 0 2 2 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 2 0 1 1 3 5 -2 1 2 0 1 1 2 6 -4 0 2 0 0 2 1 5 -4 0 2 0 0 2 2 7 -5 BATEAUX (Solitaire du « Figaro ») CLASSEMENT GÉNÉRAL APRÈS TROIS ÉTAPES (après jury) : 1. Desjoyeaux (Foncia), en 211 h 18’52’’ ; 2. Douguet (E.Leclerc-Bouygues-Télécom), à 9’13’’ ; 3. Troussel (Financo), à 14’26’’ ; 4. Mahé (Le-Comptoir-Immobilier), à 45’ ; 5. Duthil (Distinxion), à 1 h 8’23’’ ; 6. Rouxel (Défi-Mousquetaires), à 1 h 41’44’’ ; 7. Drouglazet (Luisina), à 1 h 58’15’’ ; 8. Grégoire (Banque-Populaire), à 2 h 13’1’’ ; 9. Morvan (Cercle-Vert), à 2 h 28’38’’ ; 10. Biarnes (Côtes-d’Armor), à 2 h 58’54’’ ; etc. 23 13 MOTO Championnat du monde de vitesse. GP de République tchèque. La course des 125 et 250. À Brno. Dijon 20 14 Besançon TÉLÉFOOT 23 14 FRANCE 2 FOOT TF 1 55 min Circuit américain. Open de Greensboro (USA). 4 e jour. 2 e partie à 13 h 25. 25 15 Valence Nice Foot (L 1), reçoit Rennes 24 20 15 27 17 26 20 Ajaccio BASKET À SUIVRE Tournoi WTA de Toronto (CAN). Finale. Eurosport 105 min Rediff. à 16 h Eurosport 2 Super League anglaise. 24 e journée. Warrington (ANG) - Dragons Catalans. Canal + Sport 120 min Résumé du Rallye d’Allemagne. Eurosport 90 min Rediff. demain à 14 h 45 TPS Star 125 min Championnat d’Allemagne. 2 e journée. Cottbus-Bochum. TPS Foot 125 min Rediff. à 22 h 30 Championnat d’Angleterre. 3 e journée. Liverpool-Chelsea. Canal + 120 min DE REMISE Canal + 115 min Rediff. demain à 10 h 55 Canal + Sport 21.00 Super Coupe d’Italie 2007. Inter Milan - AS Rome. Canal + Sport 115 min À voir. Rediff. demain à 14 h Intéressant. 21.55 À ne pas rater W 9 125 min Super Coupe d’Espagne. Match retour. Real Madrid - FC Séville. À Madrid (ESP). Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. 22.00 Masters Series de Cincinnati (USA). Finale. OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT À 41% Rediff. demain à 10 h Ligue 1. 4 e journée. Marseille-Nancy. TENNIS 17.00 Equidia 150 min 21.00 FOOTBALL 16.55 France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 7.23 France Inter. Sportifs du dimanche. 8.07 France Inter. Sports. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RMC. Larqué foot dimanche. 10. Europe 1. Les enfants d’Europe 1. « Le sport à Marseille ». 12. RMC. Motors. 14. RMC. Intégrale sport. 18. RMC. Intégrale foot Ligue 1. 19.15 France Inter. Journal des sports. 19.30 RTL. En direct de L’Équipe. 20. RMC. Larqué Foot. 20.30 RTL. RTL Foot. 21. RMC. Intégrale foot Ligue 1. 23. RMC. After Foot. 20.45 FOOTBALL 16.50 Championnat d’Allemagne. 2 e journée. Hambourg - Bayer Leverkusen. PLUS DE M 6 5 min Championnats d’Europe de saut d’obstacles. Épreuve individuelle. Finale. À Mannheim (ALL). FOOTBALL 15.30 FOOTBALL Sport + 105 min 20.45 ÉQUITATION Rediff. demain à 18 h 30 FOOTBALL Eurosport 120 min 20.00 TURBO SPORT Sport + 105 min Pro Tour. Classique de Hambourg. À partir de 9 h 30 : les résultats de la 3e étape du Rallye d’Allemagne. À partir de 14 h 30 : les matches de Premier League, de Bundesliga et de Ligue 1 en direct. À partir de 20 heures : les finales des tournois Masters Series de Cincinnati et WTA de Toronto en direct. RUGBY À XIII 15.00 FOOTBALL Rediff. à 1 h Rediff. demain à 9 h 10 Tournoi international de Paris. France-Russie. À Paris. CYCLISME Sport + 30 min 20.00 France 2 50 min 14.25 Championnat d’Angleterre. 3 e journée. Manchester City - Manchester United. LE COIN DES RADIOS 19.30 TENNIS 13.15 FOOTBALL 24 18 21 Marseille Foot (L 1), reçoit Nancy Perpignan MOTO Championnat du monde de vitesse. GP de République tchèque. La course des MotoGP. À Brno. 6. Le journal en continu. Rediff. demain à 15 h 45 Foot + 140 min GOLF 12.05 Canal + Sport 120 min 19.00 Ligue 1. 4 e journée. Lens-Valenciennes (202). 6. Édition du Week-end. 6.30 La Page foot. INFOSPORT 19.00 Eurosport 255 min 10.55 France 2 60 min Ligue 1. 4 e journée. Nice-Rennes. FOOTBALL 10.45 L’ÉQUIPE TV 17.50 Invité : Tony Parker, Boris Diaw et Salim Sdiri. FOOTBALL 09.55 Aurillac 21 15 À partir de 6 h 30 : la Page foot, retour sur la 4e journée de Ligue 1. À partir de 10 heures : résultats des tournois Masters Series de Cincinnati et WTA de Toronto. À partir de 23 heures : retour sur MarseilleNancy (Ligue 1). STADE 2 09.00 AUTO MOTO Orléans 13 Toulouse Metz Strasbourg Le Mans 19 15 p. — 7 7 5 7 6 4 6 4 4 1 3 2 1 1 3 1 1 2 0 1 RALLYE D’ALLEMAGNE (dixième manche du Championnat du monde des rallyes 2007, 17-19 août). – Classement (après la 2e étape) : 1. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4), 2 h 48’40’’4 ; 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), à 37’’8 ; 3. DuvalPivato (BEL, Kronos-Citroën Xsara), à 50’’4 ; 4. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), à 55’’5 ; 5. Kopecky-Schovanek (RTC, Skoda Fabia WXRC 05), à 2’48’’7 ; 6. Gardemeister-Honkanen (FIN, Astra-Citroën Xsara), à 2’51’’4 ; 7. P. Solberg-Mills (NORGBR, Subaru Impreza WRC 2006), à 3’7’’1 : 8. Pons-Amigo (ESP, Subaru Impreza WRC 2006), à 4’16’’4 ; 9. Latvala-Anttila (FIN, Stobart-Ford Focus RS WRC 06), à 4’53’’8 ; 10. Atkinson-Prévot (AUS-BEL, Subaru Impreza WRC 2006), à 8’50’’9 ; … TF 1 50 min Clermont Châteauroux 20 -Ferrand 19 16 P. — 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1 2 2 2 1 2 3 1 2 1 3 AUTOMOBILE (Rallye d’Allemagne) Championnat du monde des moins de 17 ans. Nigeria-France. À Gwangyang (CDS). Paris Nantes Tours La Rochelle N. — 1 1 0 1 1 1 0 3 2 1 0 0 0 3 0 0 2 2 1 1 Sport + 180 min Rediff. demain à 13 h 45 BULLETIN D’ABONNEMENT OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM.......................................................... FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS PRIX TOTAL DES NOS 46,10 €* POUR VOUS 27 € SEULEMENT *Prix de vente au numéro. Cette offre est valable uniquement pour les nouveaux abonnés, en France métropolitaine, jusqu’au 14 septembre 2007. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. PAGE 2 ADRESSE...................................................................................................................................................... CODE POSTAL VILLE................................................................................................ TÉL.................................................................... E-MAIL.............................................................................. Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. ANEQ RCS Nanterre B 332 978 485 DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 17 13 G. — 3 3 3 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 0 Bleu Pts J. — — 1. Le Mans 10 4 Lorient 10 4 3. Nancy 9 3 4. Monaco 7 4 5. Strasbourg 7 4 6. Bordeaux 7 4 7. Valenciennes 6 3 8. Lille 6 4 9. Saint-Étienne 5 4 10. Rennes 4 3 11. Lyon 3 3 12. Nice 3 3 13. Caen 3 3 14. Paris-SG 3 4 15. Toulouse 3 3 16. Auxerre 3 4 17. Marseille 2 3 18. Sochaux 2 4 19. Lens 1 2 20. Metz 1 4 ALLEMAGNE (2e journée). – Vendredi : Karlsruhe-Hanovre : 1-2 ; hier : Schalke 04 Bor. Dortmund : 4-1 ; Werder Brême - Bayern Munich : 0-4 ; Hertha Berlin - VfB Stuttgart : 3-1 ; Bielefeld - Eintr. Francfort : 2-2 ; Hansa Rostock - Nuremberg : 1-2 ; DuisbourgWolfsburg : 1-3 ; aujourd’hui : HambourgLeverkusen (17 heures, TPS Star) Cottbus-Bochum. Jaune Rouge Jaune 18 15 Rennes FOOTBALL (Allemagne) Noir Bleu Noir 16 14 OUI .................................................. 51 % NON ................................................ 46 % Ne se prononcent pas ................... 3 % TABLEAU DE BORD FOOTBALL 17 15 Sedan 18 15 Brest avec Lille Rouen Caen Avec Parker et Diaw, les basketteurs français gagneront-ils l’Euro ? LA TÉLÉVISION 19 14 15 15 D’HIER Les Bleus en chantier VOILÀ QUI PROMET LA MÉTÉO Pour voter, connecte z-vous sur www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). AUTO. En tête du Rallye d’Allemagne (37’’8 d’avance sur Grönholm), Sébastien Loeb semble s’acheminer vers une nouvelle victoire dans son épreuve fétiche. Mais pour combler son retard au Championnat du monde sur le Finlandais, l’Alsacien doit compter sur un troisième homme pour prendre des points à son rival. « L’idéal, dans ces dernières spéciales qui ressemblent à celles de la première étape où “Dudu” (Duval) s’est montré très à son aise, serait qu’il passe à nouveau la surmultipliée pour mettre une bonne grosse pression aux deux Ford », explique Loeb. (Page 19) et d’agressivité. À Twickenham (21-15), les Bleus nous avaient fait plaisir par la qualité de leur défense et leur opportunisme. Mais les faiblesses apparues dans la conquête, en mêlée notamment, avaient suscité de vraies interrogations. Ils ont su y répondre, et comment ! Le pack et la première ligne en particulier ont relevé le défi de la mêlée. Défensivement, les Bleus ont été encore une fois époustouflants. Physiquement, même dans les chocs frontaux, ils ont pris le meilleur sur ces Anglais qui étaient la référence absolue il y a quatre ans. Ils ont réussi à ajouter en attaque, dès que le jeu a pris de la vitesse, des variations qui faillirent faire exploser la défense adverse. Mais ce qu’il y a peut-être de plus réjouissant, c’est d’avoir vu Dusautoir, Heymans, Bruno, Nyanga ou Michalak, qui étaient dans les tribunes ou sur le banc à Twickenham, ne pas se recroqueviller mais se nourrir de la ferveur populaire de Marseille pour saisir leur chance. « Cette Coupe du monde, elle se jouera à trente », n’a cessé de répéter l’encadrement des Bleus. Ce qui passait en juillet pour une formule creuse destinée à apaiser les tensions est depuis hier soir une réalité. Et tant pis si Bernard Laporte doit gratter son front dégarni pour composer l’équipe qui débutera le 7 septembre contre l’Argentine. s’est arraché les cheveux et l’on a songé à jeter l’ordinateur et le stylo quand Imanol Harinordoquy a coulé un deux contre un d’école en dédaignant Clément Poitrenaud, seul à ses côtés à dix mètres de la ligne. Mais justement. C’est en pensant à ces sept points oubliés, à ces deux ou trois autres occasions loupées – Nyanga, Heymans –, en y ajoutant les trois pénalités faciles manquées par Jean-Baptiste Élissalde, que nous avons décidé d’évaluer la performance réalisée hier par l’équipe de France au Stade-Vélodrome. Et que nous avons brusquement retrouvé le sourire. Parce que, au bout du compte, c’était fort de tordre dans pareilles proportions ces Anglais, expérimentés, revanchards, débordant d’orgueil Le quinze de France fait-il désormais figure de favori de la prochaine Coupe du monde ? Loeb compte sur Duval RUGBY D DU JOUR 3 RUGBY Bleu Rouge Noir Jaune FRANCE - ANGLETERRE : 22-9 Vigoureuse « Marseillaise » Le second succès sur les Anglais n’est guère plus large que la semaine passée, mais bien plus probant dans le fond et la forme. Après avoir dominé les Anglais dans leur antre de Twickenham (21-15), samedi dernier, les Bleus craignaient la révolte des hommes de Brian Ashton. Mais les digues françaises ont tenu bon. Les Français ont même corrigé leurs points faibles en mêlée et en touche et ont fait parler la poudre. MARSEILLE – de notre envoyé spécial Un mur et des fondations LE JEU. – Avec une défense encore une fois énorme et une conquête retrouvée, la France a largement dominé les débats. MARSEILLE – de notre envoyé spécial SURTOUT, ne vous trompez pas de terme : hier soir, c’était bien un match de préparation et pas du tout un match amical que l’équipe de France a remporté. L’engagement physique, la violence des chocs, la volonté générale de ne pas céder un pouce ou un centimètre de terrain, l’âpreté des combats collectifs et des défis individuels ne laissent aucun doute. Alors, bien entendu, cela manqua sûrement de grandes envolées, au moins pendant la première heure. Mais l’équipe de France aura trouvé des réponses au moins provisoires à quelques questions qu’elle pouvait se poser. En stabilisant sa mêlée, en retrouvant une touche conquérante, en confirmant que sa défense n’est plus aussi naïve que lors des mois d’hiver, en conservant sa discipline dans un climat bouillant et dans une ambiance tendue, elle a posé de beaux jalons pour le mois de septembre. En seconde période, elle monopolisa le ballon et fut la seule à faire preuve d’initiative. Cela la rassurera forcément sur ses possibilités. Physiquement, elle ne sembla pas accuser de chute de régime, ce qui est aussi de bon augure. Enfin, ne pas concéder d’essais en deux rencontres, face aux Anglais, n’est pas négligeable. STRATÉGIE OFFENSIVE : la France essaya à de multiples reprises en première période de chercher des intervalles, au près et au milieu du terrain. Elle s’appliqua surtout à conserver le ballon quand elle ne parvint pas à les trouver, ce qui combiné à son occupation du terrain lui ramena des points sur pénalité. En seconde période, avec un Michalak s’enhardissant au fil des minutes et distribuant de superbes passes sur ses extérieurs, elle parvint à bouger beaucoup plus ses adversaires. Dommage qu’Harinordoquy ait oublié Poitrenaud sur l’essai qui aurait été celui du K.-O. (63e), à l’issue d’une des plus belles constructions du match, sur du large-large d’école. L’Angleterre, moins maîtresse du ballon qu’à Twickenham il y a une semaine, eut beaucoup plus recours au jeu au pied pour tenter de déstabiliser une ligne française extrêmement solide. Il est vrai que son milieu de terrain fut d’une faiblesse insigne dans la construction, Farrell et Hipkiss ne tentant absolument rien, ne proposant aucune solution à Wilkinson et leurs avants, manquant trop de dynamisme pour passer dans le dos de la défense. ORGANISATION DÉFENSIVE : la première période fut une terrible bataille entre deux lignes décidées à ne pas céder un centimètre. La virulence des plaquages d’un côté comme de l’autre obligeait l’équipe en possession du ballon à mobiliser plus de joueurs pour en garder la possession que son adversaire. Aussi vit-on les « attaquants » face à de véritables rideaux. Les Bleus cherchèrent surtout à ne pas désorganiser la ligne en montant collectivement. La solidarité des Français fut aussi remarquable, chaque perte de balle étant compensée par des montées ultra rapides ne laissant ni espace ni temps à leurs adversaires. DISCIPLINE : les Anglais furent les plus pénalisés, écopant même d’un carton jaune pour un plaquage haut de Shaw sur Traille juste avant le repos. Borthwick, sous les yeux de l’arbitre en fin de rencontre, fit aussi preuve de nervosité. Mais en accumulant les fautes, les Anglais donnèrent l’occasion aux artilleurs français de s’expri- mer. De leur côté, les Français ne se mirent que très peu à la faute, continuant notamment en défense à garder ce petit mètre de recul qui leur donne du confort. HENRI BRU FRANCE - ANGLETERRE : 22-9 (12-3) Stade-Vélodrome, à Marseille. Beau temps. Pelouse en bon état. 58 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rolland (IRL). Heymans 6 Lewsey Nyanga 5 Milloud T. Rees Vickery 7 6,5 cap., 5 5 Hipkiss Traille Pelous Borthwick 5 6 (m) Élissalde 7 (0) Wilkinson 4 6 5 Poitrenaud Harinordoquy Ibañez Regan Cueto Easter 6 6 cap., 6 4 4 4 (o) Michalak (m) Perry Jauzion 7 Thion Farrell 6 Shaw 7,5 6,5 4 4 Poux Freshwater Dusautoir Corry Dominici Robinson 6,5 4 7,5 5 6 5 Remplacements. – 58e : Ibañez par BRUNO, Pelous par NALLET ; 60e : Nyanga par BONNAIRE ; 64e : Poux par MAS ; 68e : Élissalde par MIGNONI ; 71e : Traille par SKRELA. Non utilisé. – Rougerie. Entraîneur : B. Laporte. Remplacements. – 40e + 1 : Vickery par STEVENS ; 52e : Regan par MEARS et Easter par DALLAGLIO ; 62e : Lewsey par SACKEY, T. Rees par WORSLEY ; 72e : Corry par BARKLEY ; 78e : Perry par GOMARSALL. Non utilisé. – Aucun. Carton jaune. – Shaw (40e + 1, plaquage dangereux) Entraîneur : B. Ashton. LES POINTS FRANCE : 1 E, Jauzion (48e) ; 5 B, Élissalde (16e, 33e, 38e, 40e + 2), Michalak (70e), 1 T Élissalde (48e). ANGLETERRE : 3 B, Wilkinson (14e, 42e, 57e). Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 9-3, 12-3 (mi-temps) ; 12-6, 19-6, 19-9, 22-9. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 défense que lors du premier match, mais on la vit quand même intraitable quand il le fallut. Car si les Bleus avaient dominé le premier acte, ce sont quand même les Anglais qui avaient porté, par deux fois, le ballon près de leur ligne. Harinordoquy oublie Poitrenaud C’était donc un match très différent produit par deux équipes également très différentes. On laissera Brian Ashton, le coach anglais, à ses réflexions mais il ne semble pas qu’en une semaine, ses hommes se soient rapprochés de la conservation de leur titre de champions du monde. En revanche, son homologue français Bernard Laporte va se trouver confronté à l’embarras du bon choix. Bien sûr, le break ne fut obtenu qu’au retour des vestiaires sur une mêlée avec introduction anglaise mais retournée pour les Bleus, il est vrai à huit contre sept. Frédéric Michalak sut alors croiser pour Yannick Jauzion déchirant le rideau rouge pour aplatir sous les poteaux. Mais l’action qui avait conduit à ses mêlées mérite d’être encore plus contée. Ce fut sans doute la plus ample (en temps de jeu comme en La stratégie de la double paire EN GÉNÉRAL, dans le rugby français, dès qu’une équipe perd, il faut trouver des coupables et ils sont le plus souvent affublés des numéros 9 et 10. Aujourd’hui, la situation paraît sensiblement différente, après les deux victoires françaises au cours desquelles les demis prirent une part importante, pour ne pas dire prépondérante. Je résume : à Twickenham, David Skrela a explosé les records de plaquage du poste (de mauvaises langues attestent que Serge Betsen en a pâli de jalousie) pendant que Pierre Mignoni a surnagé malgré la domination du pack anglais tout en dynamisant le jeu avec justesse sur les rares occasions qui lui furent offertes. Une semaine plus tard, à Marseille, JeanBaptiste Élissalde reste patient pendant une mi-temps, se mettant au service du fantastique travail de sape des avants français pendant que Fred Michalak est plutôt sobre et appliqué pour permettre aux 200 et quelques kilos de la paire Traille-Jauzion de participer au travail de démolition d’un mur bizarrement rouge (vive le marketing). Dès le début de la deuxième mitemps, ils ne vont pas hésiter à dynamiser le jeu pour dynamiter cette défense anglaise réduite à quatorze. Au près d’abord, avec des solutions supplémentaires autour du 9 et du 10 (peut-être des consignes données à la mi-temps) avant de transformer vers les extérieurs pour retrouver une panoplie de jeu fort séduisante. Le souci, c’est qu’il va falloir faire un choix pour le 7 septembre. Je me dis qu’il n’est pas possible qu’à nouveau une paire de demis trinque. Et à bien y réfléchir, c’est quand même la paire Élissalde-Michalak qui a conclu de fort belle manière le match de Londres, tout comme Mignoni et Skrela ont apporté leur maîtrise dans les dernières minutes du triomphe marseillais (Skrela finissant dans les deux cas au centre). Pourquoi ne pas bâtir une stratégie à deux vitesses qui permettrait à une paire d’effectuer le travail de sape au gré des contingences stratégiques et à l’autre de parachever le boulot pour le plus grand bien de cette équipe. P.S. : Imanol, bravo pour ta performance d’ensemble, mais tu seras privé de dessert pour avoir oublié Poitrenaud sur ton aile. (*) Entraîneur du Biarritz Olympique, champion de France (2002, 2005, 2006), Patrice Lagisquet a été 46 fois international. surface balayée par le ballon aux mains des Bleus). Une séquence qui révéla beaucoup du jeu que les hommes de Raphaël Ibañez entendent conduire lors de la Coupe du monde. On a vu hier soir beaucoup d’alternance de postes, un no 10 en no 9, des flankers en bout de lignes, un centre récupérant les renvois, un autre placé à l’aile pour soutenir l’ailier de l’autre côté venu prendre sa place en second centre, un no 8 placé en premier attaquant. Tout ça et beaucoup d’enthousiasme pour gagner la bataille de l’engagement face à des Anglais qui n’ont pas démérité non plus dans ce secteur. FRANCE Ce mouvement alors ? Yannick Nyanga aurait pu le conclure de manière « chabalesque » en emportant trois défenseurs anglais jusque derrière leur ligne. Mais il relâcha le ballon juste avant d’aplatir, d’où la mêlée… puis l’essai de Jauzion. Il y aurait pu, il y aurait dû y en avoir un autre mais, inexplicablement, Imanol Harinordoquy oublia Clément Poitrenaud sur sa gauche pour un essai imparable. Ce fut une faute de goût mais elle n’enlevait rien à cette agréable et vigoureuse soirée marseillaise. CHRISTIAN JAURENA ANGLETERRE 22-9 Possession balle 59 % 1re m-t Total 13 8 10 41 % 2e m-t *gagné sur l’adversaire 1re m-t 2e m-t Total 3 +2* 9 9 9 5 +1* 5 +2* Mêlées gagnées 4 4 2 +2* Touches gagnées 2 +1* 6 5 5 Pénalités obtenues 7 2 Angleterre France Pénalités non tentées Pénalités réussies Pénalités ratées France 16 Angleterre 5 11 66 1 Réussis Ratés En avant / Turnover Plaquages 8 12 4 118 10 Réussis Ratés 19 Ballons joués au pied 23 360 Distance totale parcourue 259 (en mètre, ballon en main) 72 Rucks gagnés 59 avec Sheridan au forfait. On avait tort. Dès le premier affrontement, à la sixième minute, le changement était palpable et cela allait se confirmer par la suite : c’est la mêlée bleue qui avançait comme tout le pack français. On avait franchi la Manche, on était passé du soleil des bords de Tamise à celui du rivage méditerranéen, mais c’était un tout autre match. Les Bleus faisaient aussi presque carton plein de leurs touches (8 gagnées sur 9 dont 2 sur lancers adverses) et poussaient les Anglais à la faute par un impressionnant alliage de puissance et de dynamisme. Alors on vit moins leur PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge avoir farouchement résisté pendant le premier acte, les Anglais allaient céder sous les coups de boutoir français. Le rugby est paradoxal dans sa globalité mais rien ne l’est autant que le comportement d’une mêlée en général et de sa première ligne en particulier. Malgré la victoire (21-15), on était rentrés inquiets de Twickenham la semaine passée : la mêlée bleue avait en effet été secouée, privée de ses deux piliers parisien (De Villiers, provisoirement, et Marconnet, pour plus longtemps). On redoutait la revanche de Marseille même si une piqûre de guêpe avait contraint la poutre Andy Bleu Rouge On serait géorgien qu’on n’en mènerait pas large. Affronter l’équipe de France, à Marseille, le 30 septembre prochain ne sera pas une sinécure. Parce que le Stade-Vélodrome est une enceinte vraiment hostile à tout ce qui tente de s’opposer à l’avancée des maillots bleus. Même les remplaçants anglais, partis s’échauffer dans un en-but, furent conspués. On imagine la bronca pour le buteur Jonny Wilkinson, lors de sa concentration avant ses tirs au but. Même le capitaine Phil Vickery, quittant ses partenaires sur une civière, juste avant le repos, eut droit à un hallucinant « qui ne saute pas n’est français, eh ! » tandis que Jean-Baptiste Élissalde confortait l’avance des Bleus par la transformation de sa quatrième pénalité (12-3, à la mitemps). Le souci, pour le camp de la Rose, c’est que Simon Shaw venait juste d’être raccompagné par les sifflets jusqu’au banc où il allait passer les dix premières minutes de la seconde période, sanctionné pour un plaquage haut sur Damien Traille. À quatorze contre quinze, après Jaune Bleu Jaune De nombreuses alternances de postes MARSEILLE. – Yannick Jauzion, qui perce ici plein champ dans la défense anglaise, a impressionné par sa performance. L’ouvreur Jonny Wilkinson (no 10) en conviendra, tout comme ses partenaires Damien Traille, Jean-Baptiste Élissalde, Olivier Milloud, Thierry Dusautoir et Yannick Nyanga (de gauche à droite). (Photo Patrick Boutroux) Noir Noir « FABULEUSE SOIRÉE » ! Les mots de Yannick Nyanga, confiés au micro du speaker du Stade Vélodrome, ont conclu une soirée tout en bleu sous le ciel marseillais. Ce second match de préparation face aux Anglais, le seul que les Bleus disputeront en France avant leur match inaugural de la Coupe du monde, le 7 septembre face aux Argentins (battus et surtout décevants face aux Gallois hier après-midi), a apporté encore plus de satisfactions à leurs supporters que celui de la semaine précédente à Twickenham ? Certes le score n’est guère plus large (22-9 hier, contre 21-15) mais la victoire est plus ample, plus accomplie. Hier soir, elle est revenue à l’équipe qui a le plus conquis de ballons, le mieux entrepris avec et – les temps changent décidément – à celle qui s’est montrée la plus disciplinée sous l’œil d’un arbitre irlandais dont les équipes françaises se sont souvent plaintes par le passé. Les statistiques parlent tout en bleu : possession, occupations, conquêtes statiques, comme dynamiques, tous les avantages sont aux Français qui se sont donc logiquement imposés en plaquant beaucoup moins que leurs adversaires (68 contre 103). On pouvait craindre pourtant le retour du bâton anglais avec une formation qui paraissait encore mieux armée que la semaine passée en conquête, qui paraissait diablement plus réaliste avec le retour de Jonny Wilkinson en chef d’attaque. Mais les Français d’hier soir, conduits par cinq de leur « tauliers » (Ibañez, Pelous, Thion, Jauzion, Dominici) et galvanisés par un Thierry Dusautoir confirmant enfin en bleu tout le bien qu’on pense de lui à Biarritz et à Toulouse, ont encore fait mieux qu’à Twickenham. Est-ce grâce au fameux « seizièm e homme » qui n’a pourtant jamais marqué le moindre essai dans les annales du rugby ? 4 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY FRANCE - ANGLETERRE : 22-9 Pelous redevenu grand Le vice-capitaine des Bleus, pour sa 112e sélection, a réalisé hier une performance qui le rend à nouveau incontournable. MARSEILLE – ILS ONT DIT de notre envoyé spécial avril dernier par une blessure aux côtes survenue contre les All Blacks avec les Bleus, puis par une grave entorse à la cheville gauche contre Llanelli avec Toulouse. Cinq mois de douleurs, de doutes et d’interrogations. « J’ai dû faire beaucoup d’efforts pour revenir et mon grand âge ne m’a pas aidé » confessait encore Pelous la semaine dernière. Mais, il est des échéances qui ne se manquent pas. « Sans la Coupe du monde, je crois que j’aurais arrêté bien plus tôt », admet le Toulousain. « Il en reste pour remettre en cause la légitimité de ma sélection mais ce n’est pas cela qui m’a fait douter » soufflait il aussi sans amertume. Le petit Louis qui est venu vivre hier la fin du match au côté de son papa, assis sur la pelouse et vêtu d’un tshirt floqué « Allez Papa » n’était pas le moins fier de boucler le tour d’honneur. Sans doute pas le dernier pour cet homme au sujet duquel Roland Bertranne, centre des Bleus auteurs du Grand Chelem mythique de 1977 à quinze joueurs rendait vendredi un magnifique hommage à propos de sa longue carrière. « Il aurait pu faire partie du pack de 1977. » HAMID IMAKHOUKHENE Jauzion et Dusautoir au top LES JOUEURS FRANÇAIS. – Chacun dans leur registre, les Toulousains ont beaucoup pesé sur le jeu des tricolores et sur la défense anglaise. MARSEILLE – de notre envoyé spécial POITRENAUD (6) : à l’aise sous les chandelles qui le visaient particulièrement et bien placé, il a toujours cherché à faire rejouer derrière. Mais il n’a pas pu déchirer le premier rideau défensif. DOMINICI (6) : sur son aile, il n’a pas été gâté par les ballons d’attaque. Une bonne couverture défensive et offensive en deuxième période. JAUZION (7,5) : il a essayé de combiner avec Michalak et Traille pour déséquilibrer l’épais rideau défensif des trois-quarts anglais. À force de varier ses angles de course et de croiser, il a réussi à pénétrer et à marquer (48e). Ensuite, il a pesé lourdement et donné le tournis au premier rideau défensif adverse par ses prises d’intervalles musclées. TRAILLE (6) : une bonne sortie avec des belles percussions et des avancées pour rejouer derrière lui. Une défense tenace en pointe qui a permis des récupérations de balle. Remplacé à la 71e par SKRELA. HEYMANS (6) : bien placé, que ce soit pour défendre ou pour récupérer des ballons sur le jeu au pied de Wilkinson. Un en-avant sur le seul bon ballon qu’il eut (75e). MICHALAK (7) : virevoltant, actif, toujours prêt à orchestrer le jeu, sans prendre de risque. Il a bien tenu le ballon en cherchant le soutien au plus près. Un bon dosage dans son jeu d’animateur avec de bonnes passes variées, trouvant la bonne carburation en deuxième période pour envoyer enfin Jauzion à l’essai (48e). ELISSALDE (6) : il n’a pas eu la partie facile devant un pack anglais coriace, dont la troisième ligne le visait de très près. Il a bien alterné avec Michalak. Et en début de deuxième période, il a trouvé son plein rendement quand il a pu enchaîner et varier derrière son pack. Rendement de buteur modeste (4 sur 7). Remplacé à la 68e par MIGNONI. HARINORDOQUY (6) : adroit comme d’habitude sur les ballons hauts et chauds, toujours bien replacé et en plus on l’a trouvé plus percutant sur la ligne de front. Bonne défense sur l’homme. Mais une grosse occasion d’essai gâchée (66e) alors qu’il avait un 2 contre 1 avec Poitrenaud seul sur sa gauche. DUSAUTOIR (7,5) : bonne entente avec Nyanga. Ils se sont bien répartis le terrain et les tâches. Intraitable en défense, combinant efficacement avec Michalak, il a secoué à plusieurs reprises la défense au plus près. Il fut solide pour aller défier balle en main, provoquant des fautes anglaises. Très dur au contact. Contrat bien rempli. NYANGA (7) : il a commis deux enavant regrettables. Pour le reste, il a énormément couru, que ce soit en pointe pour gêner le premier porteur de balle anglais et Wilkinson. Pas de faille sur les phases de plaquage. Et surtout une forte action près de la ligne de touche sur laquelle il manqua l’essai d’un rien (48e). Remplacé à la 60e par BONNAIRE décisif sur certains plaquages. THION (6,5) : il a abattu une sérieuse besogne dans le petit périmètre. Dur à l’impact défensif, il n’a rien laissé passer au ras et fut plusieurs fois concerné un peu plus au large, preuve de sa forme. PELOUS (7) : impeccable sur plusieurs ballons de renvoi, il n’a jamais bronché. Il a plaqué sèchement, renvoyant l’anglais chez lui. Balle en main, il alla bien au contact, bouscula la défense adverse. Une pénalité et un but concédé (42e). Une balle prise en touche sur lancer adverse. Remplacé à la 58e par NALLET. POUX (6,5) : son vis-à-vis Freshwater ne fut pas à la fête. Il gagna son duel en mêlée et fut très remuant autour des points de rencontre pour bloquer les percussions anglaises. Remplacé à la 64e par MAS très actif. IBANEZ (6) : un mauvais choix en envoyant Dominici à la faute. Ensuite, il fut rude, emmena parfaitement sa première ligne et eut plusieurs charges directes. Remplacé à la 58e par BRUNO qui fut très percutant. MILLOUD (6,5) : une bonne performance en mêlée. Mais, également, une forte et constante activité dans les rucks et dans les zones de plaquage. FRANCIS DELTÉRAL Ça sentait le Mondial LE MATCH EN QUESTIONS. – Dans une ambiance ambivalente, la mêlée française s’est ressaisie lors d’un match qui sentait la Coupe du monde. MARSEILLE – de notre envoyé spécial EN QUOI CE MATCH SENTAIT-IL LA COUPE DU MONDE ? – Bien sûr avant l’heure ce n’est pas l’heure. Mais ici et là quelques indices, hier à Marseille, annonçaient la grande compétition à venir (du 7 septembre au 20 octobre). D’abord, l’organisation du match était en configuration Coupe du monde. La Fédération avait laissé le match en charge au comité d’organisation afin qu’il se rode pour les rencontres à venir, puisque Marseille va accueillir six matches de la Coupe du monde. Les volontaires ont accueilli le public dans la bonne humeur. Même le mistral était tombé. Bonne nouvelle : on a vu quelques tireuses de bière. Or, on sait que normalement pour la Coupe du monde, l’un des sponsors majeurs de l’épreuve ne pourra faire couler le houblon en raison de la législation française. Pourtant, à ce qu’on a pu voir, il semblerait qu’il puisse y avoir quelques dérogations locales. Plus prosaïquement, sur le terrain on a senti que les joueurs tant anglais que français étaient déjà ou presque dans la compétition. Comme le disait Dominici : « Il n’y a que le résultat qui était amical. » Il y avait une réelle tension sur la pelouse. Plusieurs accrochages ont émaillé la partie. On a vu les joueurs très remontés après l’essai de Jauzion. Motivés comme pour une demi-finale. DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT S’EST DÉROULÉ LE MATCH ? – Si Marseille travaille avec ferveur à se rapprocher du rugby et de son esprit, il y a encore beaucoup de travail. L’équipe anglaise a ainsi été copieusement huée à son entrée sur la pelouse pour l’échauffement. Puis les noms des joueurs anglais à l’annonce de l’équipe ont été sifflés et notamment Jonny Wilkinson et Lawrence Dallaglio. Sans parler de la honteuse sortie réservée à Phil Vickery (40e), sur civière, sous les cris du public. En revanche, l’équipe de France a été plus que supportée et, bien davantage qu’au stade de France. D’abord, les joueurs français ont été chaudement acclamés. Raphaël Ibanez, Fabien Pelous, Christophe Dominici et surtout Frédéric Michalak ont été particulièrement choyés. Ensuite, le stade a rappelé que la Marseillaise était ici chez elle. Le Vélodrome n’échappant donc pas à sa réputation. Pelous eut droit à une énorme ovation en sortant de sa 112e sélection (58e). Ainsi que toute l’équipe lors d’un tour d’honneur de « muerte » qui va la porter jusqu’au 7 septembre. À l’instar de l’équipe de France de football qui avait initié sa Coupe du monde en 1998 dans ce stade (victoire 3-0 sur les Sud-Africains), le quinze de France y affrontera la Géorgie le 30 septembre en dernier match de poule. Pour une sixième victoire des Bleus au Vélodrome ? Hier, c’était la cinquième sur six matches (une défaite face à l’Argentine, 24-14, en 2004) disputés à Marseille. COMMENT S’EST COMPORTÉE LA MÊLÉE FRANÇAISE ? – C’était, avec la touche, le souci majeur rencontré par le quinze de France à Twickenham la semaine PAGE 4 MARSEILLE. – Fabien Pelous parvient à capter le ballon à deux mains sur un renvoi, sous les yeux de Rees, Heymans, Corry, Thion et Borthwick (de gauche à droite). Le deuxième-ligne français n’a pas raté sa 112e sélection. (Photo Nicolas Luttiau) dernière. Dès la première mêlée, la France a été pénalisée. À la deuxième occasion en revanche, elle s’est ressaisie. La mêlée française se stabilisa avant d’être à nouveau sanctionnée à la 25e. Mais, globalement, la mêlée française a corrigé le tir sans quoi elle risquait de se fragiliser psychologiquement. À la 39e, elle amenait son homologue à la faute. Et finissait le match avec des statistiques favorables (8 gagnées, 1 perdue). Ce n’était certes pas la première ligne anglaise de la semaine dernière mais tout de même. Voilà qui est mieux sans être définitivement rassurant en attendant la terrible mêlée argentine le 7 septembre. JEAN-CHRISTOPHE COLLIN Perry l’agitateur LES JOUEURS ANGLAIS. – Le demi de mêlée, très actif, a beaucoup gêné les Bleus. MARSEILLE – de notre envoyé spécial CUETO (4) : il tenta sa chance en attaque, notamment en début de partie. Mais il se montra trop hésitant en défense, commettant, notamment en première mi-temps, un en-avant qui aurait pu coûter cher à son équipe. LEWSEY (5) : il n’eut qu’un ballon d’attaque à se mettre sous la dent et s’ en sortit honora blem ent. I l s’employa en défense. Mais ce n’était pas un match pour les ailiers… Remplacé par SACKEY (62e). HIPKISS (5) : il avait des fourmis dans les jambes et tenta de se ménager des espaces en combinant avec Farrell. Mais la défense française se montra intraitable. FARRELL (4) : il soulagea Wilkinson en organisant parfois le jeu des troisquarts anglais et tenta de ménager des ouvertures pour Hipkiss ou pour ses ailiers. À son actif, une superbe touche trouvée dès la première minute. Mais il commit un sale en-avant et souffrit de son manque de vitesse. ROBINSON (5) : repris à quelques mètres de la ligne en début de partie, il n’eut guère plus l’occasion de briller en attaque. WILKINSON (5) : il commit des erreurs totalement inhabituelles pour lui, notamment une touche ratée sur pénalité (8e) et une pénalité manquée, habituellement dans ses cordes (28e). On le sentit plein de bonnes intentions, mais il se heurta à la défense française. Auteur d’un retour décisif sur Nyanga qu’il empêche de marquer (48e), ce que montre clairement la vidéo. PERRY (6) : très actif, il prit crânement ses responsabilités et essaya d’alterner ouvertures sur les trois-quarts et départs au ras de ses avants. Un des joueurs anglais les plus saignants. Plus effacé en deuxième mi-temps. Remplacé par GOMARSALL (78e). EASTER (4) : il essaya d’avancer, derrière sa mêlée ou en percussion, mais fut beaucoup moins à son aise qu’il y a quinze jours contre les Gallois. Il est vrai que l’opposition n’était pas la même… Remplacé par DALLAGLIO (52e), dont l’entrée n’eut pas un impact décisif. REES (5) : il brilla surtout en défense et se montra présent dans les zones de de rucks. Mais sa seule qualité de course ne suffit pas à inverser le cours du match. Remplacé par WORSLEY (62e). CORRY (5) : il défendit beaucoup côté fermé où son ardeur au combat fut mise à contribution. Toujours autant d’abnégation mais sa place est peutêtre désormais en deuxième ligne. Remplacé par BARKLEY (72e). BORTHWICK (4) : il ne plana pas sur la touche comme l’encadrement anglais l’espérait. Mais s’engagea avec acharnement en défense. Coûta 3 points pour une faute sur Harinordoquy (70e). SHAW (4) : son carton jaune (40e) coûta cher à son équipe en terme de dépense d’énergie. Jusque-là, il s’était démené comme un beau diable, mais perdit un ballon important, dans les 22 mètres français (19e). VICKERY (5) : en bon capitaine, il montra l’exemple et livra un beau duel à Milloud. Sorti K.-O. à la quarantième minute. Remplacé par STEVENS, qui, comme le reste du pack, pâtit de l’exclusion provisoire de Shaw. REGAN (4) : aussi nerveux et motivé qu’à Twickenham, il se montra très exubérant. Trop, peut-être, au point d’être remplacé par MEARS dès la 52e minute. FRESHWATER (4) : il chercha à lutter en mêlée mais coûta 3 points à son équipe (38e). Ne possède pas la même puissance et la même assise que Sheridan. VINCENT COGNET DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge niveau depuis 1995. « Je sais où j’en suis », confiait il y a dix jours. Maintenant, il n’est pas le seul, tout le monde sait. Bernard Laporte le premier qui, s’il lui a toujours répété sa confiance, ne s’attendait sans doute pas à un tel retour sur investissement. Car le pari était osé de tant miser sur un joueur de 33 ans qui a vu sa saison en club et en équipe de France gâchée de novembre 2006 à Bleu Rouge La hiérarchie des deuxième ligne du groupe France a sans doute évolué au terme de cette double confrontation face aux Anglais et il y a fort à parier que c’est avec Pelous pour pousser à gauche que les Bleus attaqueront la Coupe du monde. Oui, Fabien Pelous est de retour et à l’heure où le Quinze de France rêve de monter sur le toit du monde, c’est sans doute l’une des plus belles choses qui pouvaient arriver aux Bleus. En cinquante-sept minutes à Twickenham, le week-end dernier, en cinquante-six minutes hier, celui qui a été 42 fois le capitaine de cette équipe de France depuis février 2000 est redevenu le deuxième ligne qui lui permet de durer au plus haut- Jaune Bleu Jaune « J’ai dû faire beaucoup d’efforts pour revenir» Bernard LAPORTE (entraîneur du quinze de France) : « Une équipe type, ça n’existe pas. On veut n’entendre parler que d’un groupe de trente joueurs déterminés. Je n’étais pas trop inquiet sur notre mêlée. C’était un premier match, il fallait des réglages. Là, on a été sereins et on les a même mis sous pression. Félicitons Jean-Baptiste Poux qui a été très performant. Les troisièmes lignes ont relevé le défi. Il y aura une véritable compétition entre eux. Dire qu’ils ont été performants, c’est une réalité. Mais ceux de Twickenham l’avaient été aussi. Le deux contre un mal négocié, c’est vraiment dommage, cela aurait été un bel essai après un bel enchaînement. » – C. J. Thierry DUSAUTOIR (troisièmeligne aile, au micro de France 2) : « J’attendais un match référence, comme celui-là. C’est la première de mes sélections où je me sens vraiment à 100 %. » Yannick JAUZION (trois-quarts centre, au micro de France 2) : « On a senti les Anglais agressifs dès le départ. On a imposé notre rythme. On a eu parfois du mal à concrétiser. À la fin du match, il aurait dû y avoir un handicap plus important. » Raphaël IBAÑEZ (capitaine et talonneur de l’équipe de France) : « La défense doit devenir notre marque de fabrique. On est déjà beaucoup plus disciplinés qu’avant… On a rééquilibré en conquête directe et cela a permis à nos demis d’avoir plus de ballons et de les porter dans le camp adverse. Il y a eu aussi beaucoup de plaquages offensifs qui nous ont permis de récupérer des balles. » Jérôme THION (deuxième-ligne de l’équipe de France) : « C’étaittrès engagé. On avait à se racheter par rapport à ce qui avait été dit dans la presse sur la mêlée et la touche. Je crois que c’est chose faite. On est sur la bonne voie. » Christophe DOMINICI (ailier de l’équipe de France) : « L’important, c’est d’avoir gagné sans encaisser d’essai. On a fait preuve de beaucoup de solidarité. On a davantage tenu le ballon bien qu’il fût glissant. On a essayé de faire plus de temps de jeu. L’ambiance était extraordinaire. Le peuple français était derrière l’équipe de France. C’est à retenir. On a senti lors de l’arrivée du bus un engouement incroyable. À nous de faire que cette compétition soit belle en allant le plus loin possible. » Jo MASO (manager de l’équipe de France) : « C’est dommage que l’on n’ait pas marqué sur le deux contre un où Imanol mange le ballon. On lui a dit. Tout le vestiaire l’a applaudi quand il est rentré. Il s’en souviendra. » Jean-Baptiste ELISSALDE (demi de mêlée) : « On peut regretter quelques essais manqués comme celui Yannick (Nyanga) ou celui d’Imanol (Harinordoquy). Cela aurait pu faire 10 ou 15 points de plus. » – J.-C. C. Brian ASHTON (entraîneur de l’équipe d’Angleterre) : « Ce qui avait si bien fonctionné contre les Gallois et samedi dernier contre les Français a été déficient ce soir. Nous avons failli sur les bases, à savoir le jeu d’avants. On a bien joué durant les quinze ou vingt premières minutes, on a raté un essai, on a laissé échapper dix points à ce moment-là… Mais ensuite, on a subi, on a trop joué en reculant. En partie parce que les Français ont extrêmement bien défendu. J’ai aussi trouvé leurs avants beaucoup plus présents qu’à Twickenham, beaucoup plus costauds. Eux avançaient sur les impacts. Il y a une semaine, nous étions furieux. Ce soir (hier soir), nous sommes frustrés. » – V. C. Noir Noir ET FINALEMENT, d’un geste circulaire de la main droite à l’adresse du public phocéen qui l’ovationnait, il s’est autorisé une marque de remerciement traduisant son émotion, lui qui n’aime pourtant guère extérioriser ses sentiments. Hier, quand il a quitté le terrain à la cinquantesixième minute, Fabien Pelous, trente-trois ans et 112 sélections au compteur avait chaud au cœur. C’est que sur la pelouse marseillaise, le Toulousain n’est pas seulement devenu le joueur le plus capé du rugby français, le troisième homme le plus capé au monde. « Je n’ai pas effacé le record de Philippe Sella, je suis simplement passé devant lui. C’est peut être la seule personne que j’ai admiré dans le rugby pour son esprit. Alors, c’est une grande fierté pour moi », confiait-il à la fin du match, son fils Louis dans les bras. Sur les bords de la Méditerranée, le vice-capitaine des Bleus a démontré qu’il avait toujours l’âme d’un membre d’équipage fait pour voyager au long cours. En d’autres temps, ceux de son éducation rugbystique à Saverdun, puis à Graulhet, on aurait pu dire à son sujet que le sol marseillais était propice à une mise aux poings. Sur les terres ariégeoises qui l’ont vu naître au ballon ovale puis dans le Tarn où le junior doué fourbit ses premières armes en 1ère division, il n’était pas rare que l’on écrive les scenarii des matches à l’aide des plumes laissées au combat. Le temps a passé, Fabien Pelous a su traverser les époques, adapter son jeu, s’adapter au jeu et à mettre les formes. Même s’il sait aussi quand il faut durcir un peu le ton. « S’il ne le fait pas, je ne le fais pas » se justifia-t-il ainsi à la vingt-deuxième minute auprès de l’arbitre, M. Rolland, quand ce dernier le convoqua après que le joueur français, visiblement furieux, se soit durement expliqué au sol avec Martin Corry. Hier était davantage l’heure d’une mise au point dans un match où les espaces étaient fermés, où l’engagement fut total au sol et dans les airs, où le combat se régla souvent à grand coups d’épais. Concentré sur la conquête, omniprésent au soutien, disponible balle en main pour tenter d’aller briser le mur anglais, Pelous a réalisé un grand match d’avant et a vraisemblablement fourni une prestation qui lui vaudra d’être mis au repos le week-end prochain à Cardiff pour recharger ses accus avant l’épreuve argentine, le 7 septembre en match d’ouverture du Mondial. 5 RUGBY Bleu Rouge Noir Jaune GALLES - ARGENTINE : 27 - 20 Les Gallois sur le fil SUR www.lequipe.fr Retrouvez l’ensemble des listes des 30 pour la Coupe du monde. Les Gallois ont réussi à conserver l’avantage face à des Argentins dépassés en première mi-temps. PAYS DE GALLES - ARGENTINE : 27-20 (24-7) Millennium Stadium, à Cardiff. Temps humide,toit fermé. Pelouse excellente.36 736 spectateurs. Arbitre : M. White (ANG). PAYS DE GALLES : 3 E, Ga. Thomas (9e), A.-W. Jones (22e), M. Jones (26e) ; 2 B (30e, 44e), 3 T, Hook. ARGENTINE : 2 E, Corleto (4e, 50e) ;2 B (41e, 73e),2 T, Todeschini.Remplacementtemporaire.– Galles: Ga.Thomas par Jam. Robinson (66e-73e). Cartons jaunes. – Galles : Rees (79e, brutalité). Argentine : Borges (28e, plaquage dangereux). Évolution du score : 0-7, 7-7, 14-7, 21-7, 24-7 (mi-temps) ; 24-10, 27-10, 27-17, 27-20. PAYS DE GALLES : Morgan – Da. James, Shanklin, Ga. Thomas (cap.), M. Jones (Jam. Robinson, 75e) – (o) Hook, (m) Peel – M. Williams (Charvis, 68e), Popham, Jo. Thomas – A.-W. Jones, Gough (W. James, 60e) – A. Jones, M. Rees, D. Jones (Ge. Jenkins, 57e). Entraîneur : Ga. Jenkins. ARGENTINE : Serra – Borges, Gaitan, F. Contepomi, Corleto – (o) Todeschini, (m) Pichot (cap.) – Leguizamon (Durand, 60e), Longo, J.F. Lobbe (Alvarez Kairelis, 60e) – Albacete, I.F. Lobbe – Scelzo (Bonorino, 60e), Ledesma, Roncero. Entraîneur : M. Loffreda. grâce aux jambes toujours aussi rapides d’Ignacio Corleto. Sur une attaque placée galloise, l’ailier argentin interceptait une passe de Shanklin avant de se lancer dans un sprint solitaire de 70 mètres ponctué par un essai (4e). « C’est le seul point positif de notre première mitemps, analyse Marcelo Loffreda. Car ensuite, on a pris l’eau. On a réalisé une première mi-temps très pauvre. On a payé cash toutes nos erreurs. » Il n’en fallait pas plus à des Gallois, très volontaires, pour se détacher rapidement au tableau d’affichage. Gareth Thomas, d’abord, suite à une jolie percée de James Hook, profitait de la faiblesse du rideau défensif argentin pour recoller au score (9e). Quelques minutes plus tard, la malice de Dwayne Peel lui permettait de profiter de la léthargie des Argentins en jouant rapidement une pénalité pour lancer A.W. Jones à l’essai (22 e ). Le quatrième Jones de la pelouse, Mark, sur une contre-attaque, enfonçait un peu plus le clou (26e) et donnait une large avance à des diables redevenus rouges (21-7). « On a joué cette première mitemps comme une équipe de moins de 15 ans, affirme Agustin Pichot. CARDIFF – (GAL) On était un peu rouillés, puisque ça faisait neuf mois qu’on n’avait pas joué ensemble. On pensait qu’on allait pouvoir corriger toutes nos erreurs sur le moment, mais il nous a fallu une mi-temps. À ce niveau-là, ça ne pardonne pas. Et pourtant, on aurait pu remporter ce match si le match avait duré plus de quatrevingts minutes (sic). » Corleto : « On sera fin prêt le 7 septembre » Au retour des vestiaires, on a donc vu un match totalement différent. Les Pumas, qui avaient tenté de lancer du jeu en première mi-temps, sont revenus à leur bonne vieille valeur : garder le ballon au chaud. « On a réussi à prendre le contrôle de la balle. On a pris le dessus en conquête. Et la confiance est revenu petit à petit », note le toujours très efficace Patricio Albacete. Le pied de Todeschini (deux pénalités et une transformation) et les jambes de Corleto (essai suite à une percée de Lucas Borges, 50e) permettaient aux argentins de se rapprocher (27-17). En fin de match, la pression du pack des Pumas allait donner des sueurs froides aux Diables Rouges. Martin Durand se voyait même refuser, jus- tement, un essai dans les arrêts de jeu, la vidéo montrant qu’il avait lâché le ballon. « Mais l’important n’était pas de gagner, déclare Ignacio Corleto, mais plutôt de jouer un gros match contre un très bon adversaire. On va analyser cette défaite et, vous verrez, on sera fin prêt le 7 septembre pour jouer contre la France. » D’ici là, les Bleus viendront se frotter samedi prochain à des Gallois ragaillardis. Gareth Jenkins est satisfait de cette victoire synonyme de bouffée d’oxygène pour lui : « On voulait gagner avec la manière ; c’est réussi. On a bien tenu jusqu’au bout et on a su proposé du jeu. Je suis très satisfait de nos trente premières minutes. C’est une belle victoire. » À côté de lui, Gareth Thomas met un peu d’eau dans le vin de son coach : « Il va falloir savoir garder le résultat quand on mène si largement. On a démontré qu’on n’était pas morts. Cette victoire est importante pour nous car elle va nous permettre de nous réconcilier avec notre public. Qui, j’espère, viendra nombreux la semaine prochaine pour notre match contre la France. » ALEXANDRE JUILLARD ITALIE - JAPON : 36-12 de notre envoyé spécial. L’Italie sans convaincre DE MÉMOIRE DE GALLOIS, cela faisait bien longtemps que le Millennium n’avait pas sonné aussi creux (36 000 spectateurs sur 72 500 places). La pluie et la série de trois défaites des hommes de Gareth Jenkins avaient certainement douché l’enthousiasme des supporters. Mais il était dit que les Diables Rouges ne prendraient pas une nouvelle douche froide. Les organisateurs ont donc tout d’abord fait coulisser le toit du stade sur la tête du Millennium pour se protéger des gouttes. Ensuite, les coéquipiers de Gareth Thomas, ont démarré pied au plancher une rencontre à sens unique en première mi-temps. Ce sont pourtant les Pumas qui ont ouvert les hostilités, ITALIE - JAPON : 36-12 (22-7) À Saint-Vincent (Val d’Aoste), stade Perucca. Temps chaud. Vent nul. Pelouse en excellent état. 4 500 spectateurs. Arbitre : A. Pearson (ANG). ITALIE : 5 E, Stanojevic (6e, 9e), Robertson (20e), Lo Cicero (66e) Ma. Bergamasco (80e) ; 1 B (2e) ; 4 T Bortolussi. JAPON : 2 E Nishiura (26e), Makiri (56e) ; 1 T E.Endo. Évolution du score : 3-0, 8-0, 15-0, 22-0, 22-7 (mi-temps), 22-12, 29-12, 36-12. ITALIE : Bortolussi – Robertson, Canale (Masi, 41e), Mi. Bergamasco, Stanojevic – (o) Pez (De Marigny,27e), (m) Troncon(Canavosio,71e) – Ma. Bergamasco, Parisse, Sole (Vosawai, 58e) – Bortolami (cap.), Dellapè (Bernabò, 58e) – Castrogiovanni (58e, Lo Cicero), Festuccia (Ghiraldini, 71e), Lo Cicero (Perugini, 41e). Entraîneur : P. Berbizier. JAPON : Robins – K. Endo, Imamura, Onishi, Loamanu (Aruga, 63e) – (o) E. Endo (Robins, 75e), (m) Yoshida – O’Reily (Asano, 61e), Miuchi (cap.), Makiri – Thompson, Ono (Vatuvei, 44e) – Soma (Yamaura, 65e), Matsuraba, Nishiura (Soma, 65e). Non utilisés : Inokuchi, Chulwon. Entraîneur : J. Kirwan. SAINT-VINCENT – (ITA) de notre correspondant À SAINT-VINCENT, la performance italienne hier n’a été que suffisante pour prendre le meilleur sur les Japonais. Les Azzurri devront proposer un jeu plus abouti pour tenir tête à la Nouvelle-Zélande lors de leur match d’ouverture en Coupe du monde, le 9 septembre à Marseille. Mais, surtout, ils devront être plus inspirés pour s’imposer face à l’Écosse ou encore la Roumanie, leurs adversaires directs pour la qualification en quarts de finale. Hier, les Azzurri ont pris rapidement le dessus. Mais à 22-0, l’Italie s’est relâchée alors que les Japonais réduisaient les espaces en défense et reprenaient Trop d’individualisme, peu de soutien au porteur du ballon, des sorties de ballon trop lentes… voici les principaux points à travailler encore par les Italiens. Mais aussi et surtout le problème à l’ouverture ne semble pas résolu : il pourrait même être compliqué par la blessure hier du seul spécialiste à ce poste, l’ancien Bayonnais Ramiro Pez, touché à une épaule. – P. R. B. White. J’ai l’impression qu’aujourd’hui (hier) il y avait des règles pour les Rouges et d’autres pour les Bleu et Blanc. Il n’a pénalisé qu’une équipe. Il faut qu’on m’explique. Trois fois par exemple, les Gallois ont écroulé des mauls sur lesquels on avançait, il n’a pas bronché. Par contre, nous, on l’a fait une fois, il nous a pénalisés. J’ai très peur pour le futur, car je ne veux pas qu’il y ait deux poids deux mesures lors de la Coupe du monde. C’est un message d’alerte. » L’entraîneur des Pumas n’est pas le premier dans le camp argentin à lancer cette campagne. Le talonneur Mario Ledesma a récemment mis en cause l’Anglais Tony Spreadbury qui arbitrera le match d’ouverture France-Argentine le 7 septembre et qui avait déjà dirigé en novembre la dernière confrontation entre les deux équipes. « L’arbitre devra se montrer logique dans ses choix et ne pas désavantager une équipe », a repris Loffreda. D’ici là, je veux bien parler avec le responsable des arbitres, car je ne veux plus me sentir impuissant et surpris par des décisions étranges. La réputation de la Coupe du monde est en jeu. » – A. Ju. IRLANDE Cette affaire fait des vagues Tewhata, le deuxième-ligne bayonnais qui a blessé O’Driscoll, a été suspendu hier, tandis que l’agression dont a été victime son capitaine continue d’agiter l’Irlande. L’AGRESSION dont a été victime Brian O’Driscoll jeudi soir à Bayonne continue d’alimenter la chronique de Marseille à Dublin. Hier, le bureau fédéral de la Fédération française de rugby a décidé de suspendre le deuxième-ligne de l’Aviron Bayonnais Mikaera Tewhata « à titre conservatoire, à compter de ce jour et jusqu’au terme de la procédure engagée ». Une décision attendue après le coup de poing donné sur la star irlandaise. Sinus droit fracturé, O’Driscoll sera indisponible entre trois et quatre semaines, ce qui lui fera manquer le premier match contre la Namibie (9 septembre). Quelques heures plus tôt, « dans un souci d’apaisement », le président de l’Aviron Bayonnais, Francis Salagoïty, annonçait sur le site officiel du club que « l’Aviron Bayonnais a décidé de ne pas faire jouer “Mike” Tewhata lors des prochains matchs du Baionan Rugby Tour, le temps que toute la lumière soit faite sur tous les incidents qui ont émaillés le match Aviron Bayonnais Irlande du 16 août dernier ». Le club indiquait un peu plus tard que le joueur ne disputerait aucune rencontre de préparation jusqu’à la reprise du Championnat le 27 octobre. Si on faisait amende honorable côté basque, on regrettait que les sanctions ne tombent que d’un côté. À cela une explication : même s’il s’agissait d’un match labellisé « IRB », la FFR ne peut pas prendre des mesures contre des joueurs d’autres fédérations, la rencontre n’opposant pas deux équipes nationales. Mais la Fédération irlandaise (IRFU) peut être saisie par la commission de discipline de la FFR si l’enquête montre que des joueurs irlandais ont également commis des actes illicites. Les décisions seraient alors prises par l’IRFU. En Irlande, l’onde de choc créée par l’agression dont a été victime le troisquarts centre irlandais, visible sur les sites Internet (www.video.fr) continue de secouer l’île. Comme prévu, les journaux irlandais se sont déchaînés contre l’équipe basque. Le quotidien The Irish Independent a fait ses gros titres avec une photo de Tewhata, « This is the man who took out the irish captain » (« Voici l’homme qui a des- cendu le capitaine irlandais »). Le quotidien délivre ensuite tout son pedigree – jusqu’au prénom de sa femme – et explique que le deuxième-ligne a suivi la trace de ses compatriotes Umaga et Mealamu, responsables de la blessure de « Drico » lors du premier test des Lions en 2005. O’Driscoll prêt à accepter des excuses « On connaissait le danger de jouer des matches de préparation contre des équipes françaises, explique un chroniqueur. La question est : “N’était-il pas trop risqué d’aligner l’équipe première face à une équipe comme Bayonne ?” » Le très sérieux Irish Times, qui reprend abondamment les propos d’Élissalde parus dans L’Équipe d’hier, estime que « connaissant le contexte local, l’incident était prévisible ». Le père de Brian O’Driscoll, Franck O’Driscoll a confié son écœurement sur la RTE après avoir vu les images du crochet de Tewhata. Dans un style plus “trash”, un tabloïd a montré des images des Français sablant le champagne pour la 112e sélection de Pelous, avec comme légende « les Français fêtent la blessure d’O’Driscoll ». D’un point de vue plus sportif, la blessure du capitaine irlandais complique un peu plus la préparation de l’équipe irlandaise, une semaine après la blessure de Horgan au genou gauche. Eddie O’Sullivan, l’entraîneur irlandais, l’avait répété à l’envi. « Brian a besoin de jouer. » Blessé aux ischiojambiers en mars, le capitaine irlandais risque d’être à court de forme pour la rencontre face à la France du 21 septembre. Mais O’Driscoll, qui donne une interview exclusive dans l’édition de Rugby Hebdo de demain, a accepté de nous donner de ses nouvelles via SMS. « Aujourd’hui (hier), ça va à peu près, même si je suis un peu endolori. J’espère revenir bientôt sur le terrain et rejouer. Bien sûr que j’accepterai les excuses de Tewhata – si toutefois il me les présente. Je sais qu’on peut parfois perdre son contrôle sur un terrain de rugby. » BENJAMIN MASSOT BERNARD LAPASSET, président de la FFR, n’a toujours pas digéré l’agression dont a été victime Brian O’Driscoll, jeudi à Bayonne « Je suis énervé » MARSEILLE – de notre envoyé spécial « QUAND J’AI VU que ce match-là (Bayonne-Irlande) allait se dérouler, j’ai flairé que quelque chose pouvait arriver. Pierre Camou (vice-président de la FFR) a téléphoné aux Irlandais. Il leur a demandé s’ils étaient bien certains de vouloir disputer ce match. On se doutait que le contexte pouvait être explosif. Les Irlandais ont répondu : “On joue, pas de problème.” Faire des matches amicaux comme cela, à quelques jours de la Coupe du monde, c’est prendre un risque. Là, avec un match entre un club et une équipe nationale, on entrait dans un cadre moins réglementaire. L’IRB a dit : “Ce n’est pas un problème. Mais nous ne sommes pas compétents pour l’organiser.” J’ai fait comprendre à l’IRB qu’il s’agissait de joueurs qui allaient disputer la Coupe du monde vingt jours plus tard. Qu’il s’agissait de joueurs inscrits officiellement sur la liste des trente déposée chez eux deux jours plus tôt. LA GAZETTE Qu’il était de notre responsabilité d’assurer officiellement leur protection, leur environnement. L’IRB a donc désigné un arbitre international et neutre, l’Anglais Wayne Barnes, qui dirigera un match de Coupe du monde et nous arbitrera dimanche prochain à Cardiff. Cette affaire O’Driscoll, à vingt jours de la Coupe du monde, vous imaginez la promotion… On a déjà des retours et vous imaginez de quel ordre… J’ai visionné l’incident O’Driscoll. J’ai vu d’autres actions où il y a des actes plus ou moins… (il ne termine pas). Ce ne sont pas des agressions mais des “chicaillas”, des actes compliqués à gérer pour un arbitre. C’est la commission d’enquête que nommera la commission de discipline de la FFR qui établira les fautes des uns et des autres. J’ai eu deux fois M. Salagoïty (le président de Bayonne) hier (vendredi) et je n’ai pas été très gentil avec lui, et aujourd’hui, où j’étais plus stabilisé. Il a compris nos décisions. » DE LA COUPE DU MONDE LYONS DANS LE SQUAD AUSTRALIEN. – Le troisième-ligne australien David Lyons (27 ans), qui a reçu le feu vert du corps médical après deux séjours à l’hôpital, partira jeudi vers l’Europe avec la sélection. Un caillot de sang s’était formé il y a environ un mois dans un mollet du troisième-ligne centre des Wallabies, qui n’avait pasété retenu pour le dernier match du Tri Nations contre la Nouvelle-Zélande le 21 juillet à Auckland. Lyons, qui a déclaré à la presse austra- lienne être « à 100 % et participer à tous les footings », mais qui doit encore éviter tout contact à l’entraînement, devra néanmoins se faire trois injections par jour pendant le Mondial dans le cadre de son traitement. David Lyons n’est plus titulaire dans le quinze d’Australie depuis début 2006 et l’arrivée aux commandes de l’équipe de John Connolly. RÉSULTAT.- HIER : Canada - Portugal, 42-12. HAMID IMAKHOUKHENE MARTY HOLAH SIGNE AUX OSPREYS. – Marty Holah, l’ancien troisième-ligne all blacks, a signé un contrat de trois ans avec les Ospreys de Neath-Swansea. Holah (30 ans, 1,84 m, 101 kg), qui jouait à Waikato, compte 36 sélections avec la Nouvelle-Zélande. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’ENTRAÎNEUR ARGENTIN a débarqué en conférence de presse avec des flammes dans les yeux, et une feuille de papier couverte de notes manuscrites. S’il a d’abord tenu à féliciter les Gallois, « qui ont été meilleurs que nous, ils méritent leur victoire », très rapidement son ton s’est durci. « Avant d’aller plus loin, je voudrais parler d’une chose très importante et grave à la fois. » Ses yeux se sont plongés sur son papier mystérieux, et le « Tano » (Rital, son surnom) s’est lancé alors dans une diatribe contre l’arbitrage. « Je suis très surpris de l’arbitrage de monsieur Bleu Rouge Loffreda très remonté contre l’arbitrage Jaune Bleu Jaune LE PILIER STAIBANO ÉCARTÉ DE LA LISTE DES 30. – Le pilier Fabio Staibano, qui avait été appelé mercredi suite au forfait du 2e ligne Carlo Antonio del Fava, n’est finalement pas parmi les 30 Italiens retenus pour le Mondial et devrait prochainement être remplacé. À court de forme faute d’avoir suivi la longue préparation des Azzurri entamée début juillet, Staibano est ainsi remis à disposition de son club, l’Overmach Parme. Noir Noir CARDIFF. – Enfin efficaces, à l’image des centres Tom Shanklin (balle en main) et Gareth Thomas, ici pressés par les Argentins Martin Gaitan (à droite) et Gonzalo Longo (à gauche), les Gallois ont mis fin à une série de trois défaites consécutives face aux Pumas. (Photo Chris Barry/L’Équipe) l’ascendant en conquête. Les Italiens semblaient alors rouillés par une préparation longue et fatigante, pas tout à fait encore digérée. « En effet, cela c’est ressenti. Nous analyserons le match et nous déciderons d’éventuels changements », confiait Pierre Berbizier à l’issue de la rencontre. 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e HIER SOCHAUX 0-3 MONACO Koller (2e, 89e) Ménez (57e) Le Mans, Lorient inséparables TOTAL DOMICILE PROCHAINES JOURNÉES EXTERIEUR AUXERREe 1-0 CAEN LE MANS e 1-1 LILLEe 1. Le Mans 10 4 3 1 0 7 3 +4 2 1 1 0 2 1 2 2 0 0 5 2 Lorient 10 4 3 1 0 7 3 +4 2 2 0 0 4 2 2 1 1 0 3 1 LYONe 3. Nancy 9 3 3 0 0 5 1 +4 2 2 0 0 3 1 1 1 0 0 2 0 4. Monaco 7 4 2 1 1 7 3 +4 2 1 1 0 3 1 2 1 0 1 4 2 5. Strasbourg 7 4 2 1 1 6 2 +4 2 1 1 0 3 0 2 1 6. Bordeaux 7 4 2 1 1 4 2 +2 2 1 0 1 2 2 2 1 1 0 2 0 7. Valenciennes 6 3 2 0 1 6 5 +1 2 2 0 0 5 2 1 0 0 1 1 3 8. Lille 6 4 1 3 0 4 3 +1 2 0 2 0 1 1 2 1 1 0 3 2 9. Saint-Étienne 5 4 1 2 1 4 3 +1 2 1 1 0 3 1 2 0 1 1 1 2 10. Rennes 4 3 1 1 1 1 2 -1 2 1 0 1 1 2 1 0 1 0 0 0 11. Lyon 3 3 1 0 2 3 3 0 1 1 0 0 2 0 2 0 0 2 1 3 12. Nice 3 3 1 0 2 2 3 -1 1 1 0 0 1 0 2 0 0 2 1 3 13. Caen 3 3 1 0 2 1 2 -1 1 1 0 0 1 0 2 0 0 2 0 2 14. Paris-SG 3 4 0 3 1 1 3 -2 2 0 1 1 1 3 2 0 2 0 0 0 15. Toulouse 3 3 1 0 2 3 6 -3 2 1 0 1 2 3 1 0 0 1 1 3 16. Auxerre 3 4 1 0 3 1 7 -6 2 1 0 1 1 2 2 0 0 2 0 5 17. Marseille 2 3 0 2 1 1 2 -1 1 0 1 0 0 0 2 0 1 1 1 2 18. Sochaux 2 4 0 2 2 2 7 -5 2 0 0 2 1 6 2 0 2 0 1 1 19. Lens 1 2 0 1 1 0 1 -1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 20. Metz 1 4 0 1 3 1 5 -4 2 0 1 1 1 2 2 0 0 2 0 3 CLASSEMENT J. Grafite (58 ) LORIENTe MATCHES Pts Maoulida (35 ) Fauvergue (35 ) 2-1 e Vahirua (14 , 65 ) Benzema (32 ) METZ SAINT-ÉTIENNE TOULOUSE e 0-0 0-0 1-3 Gignac (35 ) PARIS-SG BORDEAUX STRASBOURGe Mouloungui (20 ) Fanchone (53e) Gameiro (72e) AUJOURD'HUI 19 HEURES LENS NICE VALENCIENNES RENNES 21 HEURES MARSEILLE NANCY BUTEURS 1. De Melo (Le Mans) ; Vahirua (+ 2) (Lorient) ; Audel (Valenciennes), 4 buts. 4. Saïfi (Lorient) ; P. Feindouno (Saint-Étienne), 3 buts. 6. Bellion, Wendel (Bordeaux) ; Grafite (+ 1) (Le Mans) ; Benzema (+ 1) (Lyon) ; Koller (+ 2), Piquionne (Monaco) ; Gameiro (+ 1), Renteria (Strasbourg) ; Savidan (Valenciennes), 2 buts. 15. Maoulida (+ 1) (Auxerre) ; Compan (Caen) ; Basa (Le Mans) ; Bastos, Dumont, Fauvergue (+ 1), Maric (Lille) ; Baros (Lyon) ; Ziani (Marseille) ; Mom. N’Diaye (Metz) ; Gakpé, Menez (+ 1), Modesto (Monaco) ; Berenguer, Fortuné, Hadji, Kim, Puygrenier (Nancy) ; Bamogo, Hognon (Nice) ; Pauleta (Paris-SG) ; Hansson (Rennes) ; Gomis (Saint-Étienne) ; Birsa, Dalmat (Sochaux) ; Fanchone (+ 1), Mouloungui (+ 1) (Strasbourg) ; Dieuze, Elmander, Gignac (+ 1) (Toulouse), 1 but. PASSEURS 1. Plasil (Monaco), 3 passes. 2. Vahirua (Lorient) ; Cufré (+ 1) (Monaco) ; Abdessadki(+ 1), Mouloungui (+ 2) (Strasbourg) ; Belmadi (Valenciennes), 2 passes. 7. Lejeune (+ 1) (Auxerre) ; Chalmé, Chamakh (Bordeaux) ; Gouffran (Caen) ; Gervinho, Y. Pelé, Romaric, Sessegnon (Le Mans) ; Debuchy, Obraniak (+ 1) (Lille) ; Hautcœur, Marin (+ 1), Saïfi (Lorient) ; Toulalan (Lyon) ; Be. Cheyrou (Marseille) ; Meriem (+ 1) (Monaco) ; I. Dia, Fortuné, Hadji, Malonga (Nancy) ; Hellebuyck (Nice) ; Rothen (ParisSG) ; Pagis (Rennes) ; Ilan, Landrin, Payet (Saint-Étienne) ; Pitau (Sochaux) ; Abou, Lacour (Strasbourg) ; Bezzaz, Mater, Roudet, Sanchez (Valenciennes), 1 passe. EN DIRECT DES VESTIAIRES METZ - PARIS-SG (0-0) c. diff. J. LE MANS - LILLE : 1-1 (0-1) Remplacements. – 46e : Douillard par GERVINHO (note : 5,5) ; 83e : Matsui par LORIOT ; 88e : Samassa par LOUVION. Non utilisés : Roche (g.), Pinault, Yebda, Maïga. Entraîneur : R. Garcia. Jean FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre) : « Après trois défaites, il fallait absolument prendre les trois points, alors c’est une victoire très importante. On aurait dû concrétiser davantage d’occasions pour se mettre à l’abri, notamment Maoulida, qui doit encore progresser devant le but, car il aurait pu en mettre d’autres. Mais c’est un grand soulagement qu’il ait marqué, c’est la meilleure réponse qu’il pouvait apporter. On a encore des lacunes physiques, on l’a vu en fin de match, où on a beaucoup souffert, mais le groupe a montré du caractère. » Franck DUMAS (entraîneur de Caen) : « Sur la première mi-temps, on mérite l’oscar de la défense la plus gentille de L 1. On manque vraiment de rigueur, on est trop joueurs. L’apprentissage continue, mais on sait que notre schéma de jeu, avec un seul milieu récupérateur, comporte certains risques. Alors, sur le plan du jeu développé, je suis satisfait, mais j’ai bien sûr des regrets : cette “gentillesse” en défense et ce poteau trouvé par Jemaa en fin de match. » – L. Ha. c. J. G. N. P. p. Remplacements. – 65e : Fauvergue par MIRALLAS et Cabaye par MARIC ; 81e : L. Touré par YOULA. Non utilisés : Malicki (g.), Taravel, Tahirovic, Emerson. Entraîneur : C. Puel. LES BUTS 0-1 : FAUVERGUE (35e, passe d’Obraniak). – Longue transversale de Cabaye vers Obraniak. Côté droit, ce dernier fixe Camara, revient sur son pied gauche et centre au point de penalty pour Fauverge qui place son coup de tête sur la gauche de Pelé. 1-1 : GRAFITE (58e). – La longue touche de Camara, côté gauche, lobe Béria. Dans la surface, dos au but, Grafite talonne le ballon du pied droit. Derrière le Brésilien, Plestan ne peut intervenir et le ballon ricoche sur le poteau droit avant de franchir la ligne. SAMEDI 25 AOÛT c. VVarraault 55,55 4 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Matsui (59e, tacle irrégulier sur Cabaye), Calvé (88e, tacle dangereux sur Obraniak), Basa (90e, tacle en retard sur Youla). Lille : Makoun (77e, antijeu). Remplacements. – 80e : Fernando par ALONSO ; 82e : Bellion par CHAMAKH. Non utilisés : Meslien (g.), So. Diawara, Trémoulinas, Ducasse, Obertan. Entraîneur : L. Blanc. Doucchez hhezz 4 Ceettto 5 Henngba g art 3,5 Sirieix irieix 4 Lacoour Fannchonne cap., 6,5 6,5 Émana Cohaade Ren Ren Rente ent nteriaa 5 Bella Be e aïd aïd ï 6 44,5 ,5 Battlles 65 6,5 Cassaard Cassa rd 4,5 Abdeessaddki Elm mandder 55 5,5 7 Dieuz Dieuze Pa ais a sley y 6 cap., ap., 44,5 6 Rodrrigo 66,55 Pauulo Céésar Moullounggui Dos SSantoss 4,5 8 5,5 ,5 Remplacements. – 51e : Paulo César par Mou. SISSOKO ; 71e : Batlles par MANSARÉ. Non utilisés : Ru. Riou (g.), Fofana, Jönsson, Fabinho, Bergougnoux. Entraîneur : É. Baup. Remplacements. – 51e : Renteria par GAMEIRO ; 87e : Fanchone par MATHLOUTHI. Non utilisés : Puydebois (g.), Abou, Camadini, Gasmi, Gargorov. Entraîneur : J.-M. Furlan. LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Auxerre : Tamas (83e, jeu dur sur Nivet) ; Caen : Sorbon (37e, obstruction sur Kahlenberg), Proment (57e, charge irrégulière sur Kahlenberg), Nivet (77e, tacle par-derrière sur Lejeune). 4 AVERTISSEMENTS. – Toulouse : Batlles (30e, tacle à retardement sur Dos Santos), Sirieix (90e+ 1, poussette sur Mouloungui) ; Strasbourg : Rodrigo (27e, tacle irrégulier sur Batlles), Paisley (60e, charge sur Elmander). Valenciennes Nice Arbitre : M. Hamer (LUX) 18 8 25 26 M errub Monterrubio Doum g DDoumeng Mater Mat RRoooll 6 5 Hilttonn 8 RRunje unjee 4 AA. Couuliibal b ly 26 Dem mont cap cap. Sanchez anch Ouuuadddouu 1 cap. ca Peeenne nnet nneete tea eaauu Savid Savi avidan 29 Aruna Arun 23 KKovacevic vacevi 17 9 28 Pujool 11 Akkalé Les deux derniers matches : P. N. Remplaçants : Le Crom (g.) (16), Bisevac (25), Lacourt (22) ou Khiter (35), Boukari (7), Carrière (10), Ramos (2), Laurenti (15). Entraîneur : G. Roux. Absent : Monnet-Paquet (choix de l’entraîneur). Suspendu : Si. Keita. Retour de Hilton Roux devrait aligner la même équipe que contre Paris-SG (0-0). Absent à Berne (1-1), jeudi, en Coupe de l’UEFA, Hilton fait son retour en défense centrale au détriment de Bisevac. Ramos, de retour de suspension, revient dans le groupe. Sidi Keita doit encore purger un match de suspension. L’entraîneur du Racing a ajouté Lacourt dans son groupe de dix-neuf joueurs. – J.-L. G. 11 12 Jeovâânio ni C ll Che Chelle 19 3 Bezzzaz Rippert Les trois derniers matches : G. P. G. Remplaçants : Grondin (g.) (16), Ducourtioux (2), Sommeil (4), Mo. Traoré (13), Saez (23), Belmadi (10), Roudet (18). Entraîneur : A. Kombouaré. Absents : T. Dia (convalescence), Audel (mollet), Coque, Kharroubi, D. Traoré (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Avec Chelle et Rippert Chelle et Rippert, légèrement touchés aux ischio-jambiers, ont finalement été jugés aptes à participer et figurent dans le groupe. L’équipe devrait donc être la même que celle qui avait débuté face à Marseille (2-1). Audel (déchirure au mollet) sera encore indisponible environ trois semaines. – M. Bo. Prix des places : de 8 à 40 Kaannté té 1 LLloris loriss 2 6 FFaannii J. Leroy 12 17 BB. Kon Koné né Mbbbia i 10 19 22 13 Hannssonn 30 Ha Pouupplin Poup pllinn BBrian rianndd E. Didot E son 9 Ech Ec chhouaaafni fni Eders 4 cap 14 cap. cap. cap 4 Lasllande des es BBorne Bo Hoggnon Hogn ouu Bam Bamogo (2222) Br.r.r Ch Br Cheyrouu 24 14 3 So o rlin 25 Balm Balmont Eddman Apam p pam Le dernier match : P. G. P. Remplaçants : Letizi (g.) [16], Abardonado (13), Bamogo (22) ou Laslandes (9), Barul (2), D. Diakité (23), Modeste (15), Ma. Traoré (29). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Yahaya (périostite), Asamoah, Buscher, Gace, Larbi, Scaramozzino (choix de l’entraîneur). Suspendu : Moreau. Le dernier match : P. N. G. Remplaçants : Luzi (g.) [16], Jeunechamp (27), Thomert (11), L. Badiane (23), Esteban (21), Sow (15), Marveaux (26). Entraîneur : P. Dréossi. Absents : Mensah (cuisse), Pagis (mollet), Danzé, Moreira (genou), Kembo-Ekoko (cuisse), Lemoine, Bru, N’Guéma, Oniangue, Catherine (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Avec Laslandes Didot d’entrée ? Laslandes, qui ne se ressent plus des séquelles d’un coup à un genou, réintègre le groupe. Il pourrait débuter en attaque, où il est en balance avec Bamogo. Sur le banc, jeudi, à Nancy (1-2), Koné, Balmont et Hellebuyck devraient être titularisés. – Ja. G. Entré en cours de jeu contre Saint-Étienne (1-0), Didot pourrait profiter du forfait de Pagis pour retrouver sa place dans le onze de départ, son brassard en prime. Dréossi pourrait aussi titulariser Thomert dans l’axe, au détriment de Didot, ou sur le côté gauche. Dans ce cas, Sorlin ou Leroy sortiront de l’équipe. Jeunechamp, touché aux adducteurs, devrait souffler. Edman, qui ne souffre plus d’un talon, semble prêt pour récupérer son poste d’arrière gauche. – R. R. Prix des places : 8, 12, 17, 20 et 33 PAGE 6 Rennes 7 8 Helleb Hellebuyck ll b k 28 En direct sur Canal + Sport 19 : 00 19 Sabl bléé B. Kalou N’Daaw 4 Ricchhert ert capp...,, 4,55 ca Jossse 4 Picchot 5 Maaurice-Belay auricee-Be e Be Belay 4 LLeko 6 CCufré 6 Moodestto M DD. Pe Perez ccaap., 55,,5 ,5 Pitau 5,5 ,5 Koooller ller err 5 Rufffiieer Ruffi er B Birsa 8 Daaag agano g o 8 GGaapké 5 Meriiem 3,55 Sène BBoolivarr 6 5 4 66,5 ,55 Méneez Muuratorri 55 5,5 Dalm mat 6 5,5 , ,5 Remplacements. – 62e : Maurice-Belay par ALVARO SANTOS ; 67e : Sène par ISABEY ; 87e : Dagano par QUERCIA. Non utilisés : Dreyer (g.), El-Bounadi, Erding, Nogueira. Entraîneur : F. Hantz. Remplacements. – 62e : Gakpé par PLASIL ; 73e : Menez par PIQUIONNE ; 86e : Meriem par PINO. Non utilisés : Vallaurio (g.), Berthod, Sambou, Mongongu. Entraîneur : Ricardo. METZ - PARIS-SG : 0-0 Temps beau. Pelouse en très bon état. 19 018 spectateurs. Arbitre : M. Auriac. C. Gueye B. Me Mendyy Arnaaaud ud 5,55 4 5 FFran rançois 6 illon Chaantô ntôm mee Bouurrrillon 5 Dianné M. Diop iopp Mom. NN’’DDiaaye Dia 4,5 Lannndrea La ndre dreeaauu A ouazii Agouazi 5,55 4 Maaarich M richhez 6 6 5 caap., ca pp., 44,5 Aguirre guirr Lu guirre Luyin uyindula Cl uyi Z . Ca C amara a Cléémenntt 5 D om Delho mm m meau Renouuard 5,5 6,,5 55 5,5 6 5 Arm mand m and Rothhhen en Léoni cap., p , 5,5 , 5,, 5,5 5,5 , Strassser 5 Remplacements. – 70e : Renouard par PJANIC ; 85e : Aguirre par B. GUEYE. Non utilisés : Trivino (g.), Bessat, Vivian, Delgado, P. Cissé. Entraîneur : F. De Taddeo. Remplacements. – 64e : Luyindula par PAULETA ; 67e : Rothen par GALLARDO, 82e ; Arnaud par FRAU. Non utilisés : Alonzo (g.), Yepes, S. Traoré, Mulumbu. Entraîneur : P. Le Guen. LES CARTONS Stade du Ray Aubbey 3 1 En direct sur Foot + 19 : 00 Jokkic 4 Gignac Gign nac 5,,5 LES CARTONS LE BUT Arbitre : M. Chapron 21 HEURES Lyon - Saint-Étienne (Canal +) 1 AVERTISSEMENT. – Sochaux : Sène (66e, croc-en-jambe sur Leko). 1-0 : MAOULIDA (35e, passe de Lejeune). – Sur le côté gauche, Lejeune élimine Nivet, puis Hengbart par un grand pont, et adresse un centre plein axe pour Maoulida. Aux 6 mètres, l’attaquant auxerrois contrôle le ballon et bat Planté d’un tir de l’intérieur du droit. Remplacements. – 27e : Svensson par BOUCANSAUD (note : 4) ; 51e : Eluchans par FLORENTIN ; 62e : Samson par JEMAA. Non utilisés : Costil (g.), Lemaître, Deroin, Toudic. Entraîneur : F. Dumas. 20 H 45 Sochaux - Lyon (Canal +) Toulouse-Nancy et Lens-Caen sont reportés en raison du match retour de Ligue des champions du TFC contre Liverpool le mardi 28 août et du match retour de Coupe de l’UEFA de Lens contre les Young Boys Berne le jeudi 30 août. MATCHES EN RETARD. – Samedi 29 septembre : Caen-Toulouse et Lyon-Lens (3e journée). LE CARTON Temps estival. Pelouse en bon état. 16 260 spectateurs. Arbitre : M. Gautier. 0-1 : MOULOUNGUI (20e, passe d’Abdessadki). – Sur le côté droit, Abdessadki adresse un centre au second poteau pour Mouloungui. Ce dernier ajuste Douchez d’une reprise de l’intérieur du gauche. 1-1 : GIGNAC (35e). – Un coup franc tiré côté gauche par Mathieu est boxé des deux poings par Cassard. Le ballon revient sur Gignac qui contrôle de la poitrine, frappe de l’extérieur du droit et trompe Cassard. 1-2 : FANCHONE (53e, passe de Mouloungui). – Mouloungui déborde côté gauche, crochète Sirieix et adresse un centre piqué du gauche. Le ballon arrive dans les pieds de Fanchone, au second poteau, qui marque du droit entre les jambes de Douchez. 1-3 : GAMEIRO (72e, passe de Mouloungui). – Lancé côté gauche, Mouloungui centre vers Gameiro, seul au second poteau, qui reprend du droit et marque. Lens 18 HEURES Paris-SG - Lille (Canal + Sport) LES BUTS Stade Félix-Bollaert DIMANCHE 26 AOÛT 0-1 : KOLLER (2e, passe de Meriem). – Corner rentrant tiré côté droit par Meriem. Koller, dans l’axe, prend le dessus sur N’Daw et trompe Richert sur sa gauche d’une tête puissante. 0-2 : MENEZ (57e). – Josse, dans l’axe, dégage mal un ballon qui revient sur Menez. Celui-ci, à vingt mètres, élimine Pichot avant de placer une frappe du gauche à ras de terre qui passe entre les jambes de Richert. 0-3 : KOLLER (89e, passe de Cufré). – Pino s’infiltre côté droit, fixe la défense sochalienne et donne en retrait à Cufré. Celui-ci centre vers Koller qui, seul devant le but, bat Richert d’une tête décroisée. Ilunngga 4,,5 Thom Miggnoot F. Thomas Com Co ompa ompann SSoorbonn 6 5,,5 4,55 5,5 Kahl enbe erg Plaanntté Plan Ré. Riouu Prromeeent Nivvet 6 6,5 6,5 6, 55,5 ,55 Maoulida Maoulid Ma 55 5,5 5 drett 66,55 Sa Sam amsoon am Tam maas Pedretti SSveenssoon cap., ap., 6 4,5 , 5,5 5,5 n n noté non notté Maarcos S e Seube Jeelen Eluuchanns A tonio Ant i capp., 4,55 5,5 4 45 4,5 20 H 30 Auxerre - Rennes Le Mans - Paris-SG Lille - Monaco Metz - Bordeaux Saint-Étienne - Strasbourg (Ces cinq matches sur Foot +) LES BUTS GGouffra ff an 4 18 H 30 Marseille - Nice (Canal +) 4 AVERTISSEMENTS. – Saint-Étienne : Varrault (65e, tacle par-derrière sur Bellion) ; Bordeaux : Chalmé (39e, obstruction sur B. Gomis), Micoud (43e, tacle à retardement sur Payet), Alonso (87e, tacle par-derrière sur P. Feindouno). Matthieu 4,55 Temps doux. Pelouse en bon état. 7 432 spectateurs. Arbitre : M. Kalt. MERCREDI 29 AOÛT LES CARTONS AUXERRE - CAEN : 1-0 (1-0) Lejeune eune 7 20 HEURES Bordeaux - Lorient Monaco - Le Mans Nancy - Auxerre Nice - Toulouse Rennes - Metz Strasbourg - Lens Valenciennes - Sochaux (ces sept matches sur Foot +) Fernando rnand 5 IIlan lan 4 Remplacements. – 46e : B. Gomis par GIGLIOTTI (note : 4,5) ; 58e : Payet par LANDRIN ; 84e : Ilan par SALL. Non utilisés : Viviani (g.), Guarin, Douala, Nilsson. Entraîneur : L. Roussey. Lorient - Valenciennes (Canal + Sport) Temps doux. Pelouse abîmée par endroits. 14 091 spectateurs. Arbitre : M. Bré. Jeem mmalli Juuussi ssiê 6 33,55 Vaalverd alver lverrddee Mi oudd A. Diarrrra Mico Jannott 5 cap.,, 4 cap 5,,55 5, 45 4,5 BB. GGom omis omis L. Perr Perrin T aridi Tavla ddis i P aanus Pla nus Belli Be ellionn ell 4,55 cap cap., 5 6 6 4,5 Wende Wendel 5,5 P.. Feindouno ndoun Marrangee M. Dabo M 5,5 5, 4,, 4,5 6 Matuidi atuid 6 21 HEURES Caen - Marseille (Canal +) Chhalmé 44,55 Payyet 5 NNivalddoo 5 MARDI 28 AOÛT 17 H 10 SOCHAUX - MONACO : 0-3 (0-1) TOULOUSE - STRASBOURG : 1-3 (1-1) LES CARTONS Jaurès 55,,5 6e JOURNÉE Lichtsteine ichts er 5,,5 Obraniak rania Douillard uillard 7 3 Cabbaye y omar Béria Cerrrda rdan rd dan Romaric 6 cap., 6 Samassa Samaassa 4 55 5,5 4,,,55 Syylv lva va Maakouunn Y. PPelé Y. FFauuverg rggue 7 6 66,5 ,55 6 Graffite ite te Baasa assaa Plles essstan tan esseg 6 5 Sessegnon Dum mont 5,,5 6 6 L. Touré Taffooreauu Matsu Matsui Calvé alvé 5 capp., 6 5 4,5 , SOCHAUX - MONACO (0-3) AUXERRE - CAEN (1-0) p. Temps très doux. Pelouse en bon état. 32 630 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo. Ib. Cam Camara 4 Remplacements. – 64e : Jelen par NICULAE ; 80e : Kahlenberg par B. MARTIN. Non utilisés : Sorin (g.), Langil, Grichting, Lesage, Jasse. Entraîneur : J. Fernandez. Laurent ROUSSEY (entraîneur de Saint-Étienne) : « Ce sont pas 2 points de perdus car cela reviendrait à dire que j’ai quelque chose à reprocher à mon équipe. Or je n’ai rien à lui reprocher. Certes, on a été en difficulté pendant les vingt premières minutes de la seconde période. Mais après le réaménagement de l’équipe, on a repris le dessus. Et on a fini fort. C’était un gros match. Et si Bordeaux affiche certaines prétentions cette saison, je pense qu’au vu du match Saint-Étienne n’est pas si mal. » Laurent BLANC (entraîneur de Bordeaux) : « Le meilleur résultat, c’est la victoire. Mais parfois, il faut savoir se contenter du point du match nul, surtout à l’extérieur. À la mi-temps, il a fallu recadrer certaines choses, car en première période, on s’est finalement mis en difficultés nous-mêmes. Après la défaite concédée face au Mans (1-2), j’attendais une réaction. Après ce 0-0 à SaintÉtienne, je suis plutôt satisfait. » – C. C. P. Temps doux. Pelouse en très bon état. 10 724 spectateurs. Arbitre : M. Ruffray. Élie BAUP (entraîneur de Toulouse) : « Le match a été très compliqué, d’abord par la faute des Strasbourgeois, qui ont fait une super partie. On a essayé d’être joueurs. On sait que notre force réside dans la récupération du ballon, la densité de l’équipe. Là, on n’y était pas du tout. On se rend compte que si on n’a pas notre disponibilité, notre agressivité et notre fraîcheur mentale, on passe à côté. » Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Strasbourg) : « Ça fait plaisir. On a fait le match qu’il fallait. Cela s’est bien passé, les joueurs adhèrent et nous sommes dans une bonne dynamique. Ce soir, nous étions mieux que les Toulousains. Ce type de match nous donne de bons paramètres sur le plan athlétique. Quand on est promus, l’important est d’avoir 43 ou 44 points. Le début de saison peut mettre en défiance ou en confiance. Là, il nous met en confiance. » – N. S. SAINT-ÉTIENNE - BORDEAUX (0-0) N. 5e JOURNÉE SAINT-ÉTIENNE - BORDEAUX : 0-0 TOULOUSE - STRASBOURG (1-3) Frédéric HANTZ (entraîneur de Sochaux) : « Les lendemains de fête sont difficiles. C’est difficile de s’y remettre après la saison dernière. C’est une question de dynamique. Tout le monde ne s’y est pas remis. On n’y est pas et on a pris une grosse claque. Il va falloir se serrer les coudes jusqu’en septembre, faire preuve de plus de courage et de détermination lors des trois matches qui nous restent d’ici là. Nous n’avons pas réalisé une mauvaise première période, malgré ce premier but qui fait mal. Mais c’est surtout le deuxième qui nous coupe les jambes. On a eu une réelle volonté de revenir, mais on n’a pas eu la réussite. Tout le monde doit prendre conscience de son rôle. Il faudra un peu de temps pour qu’on apprenne à s’apprécier. » RICARDO (entraîneur de Monaco) : « C’est une belle semaine, après la victoire contre Metz (2-0). Nous avons complètement effacé notre match à Lorient (1-2). En plus de ce résultat, c’est l’état d’esprit que l’on a affiché qui m’intéresse. On a été très réalistes, ce soir, et le premier but, arrivé très tôt, nous a beaucoup aidés. On a été bien en première période, alors qu’on a davantage subi en seconde. Mais on a marqué quand Sochaux était au mieux. Il faut rester humbles. » – F. L.D. G. BUTS 2 AVERTISSEMENTS. – Paris-SG : Luyindula (61e, contestation), Clément (85e, contestation). Stade-Vélodrome En direct sur Canal + 21 : 00 Marseille Nancy Arbitre : M. Poulat 10 24 10 Zenden nden oou Niang ang (1 (11) Bonnart onna I. Dia o Kim (9) ou 7 20 Chrrétienn Chré 5 6 Andddré LLuiz iz Be. Che Cheyrou D.. Ciss Cissé sé 22 Béérenggguer Givvvett 1 1 F For rtun é 9 22 Carrrass rrrrassssoo 24 9 Braacigli aciglliiaan acigl ano no N asri 19 4 Gavanon 28 capp. Kim B. Gava Puyyggrrenierr ouu Curbelo rbelo (17)) J. Rod Roodrig d guez Canna 32 23 6 Beyee cap cap. Ziani i i 15 Hadjji Les trois derniers matches : N. N. P. Remplaçants : Mandanda (g.) (30), Taiwo (3), Zubar (15), Mbami (17), Oruma (8), Niang (11) ou Zenden (10), Moussilou (21) ou Ayew (29). Entraîneur : A. Émon. Absents : Faty, Arrache, Gragnic (CFA 2), H. Camara, Fiorèse (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Nasri probable Émon a retenu vingt joueurs, dont Nasri et Niang. Nasri devrait être titularisé. Le Sénégalais pourrait l’être également. Il passera un test ce matin après un essai déjà rassurant hier. Pour le reste, l’entraîneur de l’OM a laissé planer le doute quant à la tactique et la composition de départ. Moussilou pourrait faire ses débuts. – H. F. 8 Biancalani Bianca ou Sauge Sauget g ((27) (277)) Trois derniers matches : G. G. G. Remplaçants : Grégorini (g.) (16), Macaluso (13), Sauget (27) ou Biancalani (8), Guerriero (2), N’Guémo (26), Malonga (4), Curbelo (17) ou I. Dia (10). Entraîneur : P. Correa. Absents : Camerling, Zerka (reprise), Duchemin (talon), Adailton (pied), Brison, Sarkisian, Lapeyre, Y. Camara (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Guerriero dans le groupe Première apparition dans le groupe cette saison pour le milieu Ludovic Guerriero, qui remplace Brison, en manque de temps de jeu et qui a joué avec la réserve hier. Dans le onze de départ, Correa dispose de plusieurs solutions offensives. Kim devrait logiquement effectuer son retour et Curbelo pourrait connaître sa première titularisation. – L. D. Prix des places : de 5 à 70 DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rudi GARCIA (entraîneur du Mans) : « Ce qu’on veut, c’est prendre des points le plus vite possible, et c’est ce qu’on est en train de faire. Réagir comme ils l’ont fait, c’est très fort de la part des garçons. Nous avons été ballottés en première mi-temps. On ne pouvait plus se permettre de repartir court de derrière en deuxième. On perdait trop de ballons dans l’axe, donc on a joué beaucoup plus long, plus direct, et on a éloigné Lille de notre but. » Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « On ressent de la frustration, de la déception. C’est un peu le remake de Sochaux (1-1). On doit plier le match et on laisse revenir l’adversaire. Quand on domine autant l’adversaire, il faut être capables de concrétiser. On a laissé échapper des points à notre portée. Il y a beaucoup de choses encourageantes, mais il ne faut pas s’en contenter. Les points, il faut les prendre. » – R. D. p. MATCHES Bleu Rouge LE MANS - LILLE (1-1) P. BUTS Jaune Bleu Jaune Francis DE TADDEO (entraîneur de Metz) : « Compte tenu des malheurs qui nous accablent, on a été capables de se mettre à la hauteur, de proposer un bloc efficace qui n’a presque pas laissé de champ aux attaquants de Paris et qui avait l’envie de contre-attaquer. C’est un point satisfaisant quand on reste sur trois défaites de suite. C’est un point de départ et c’est même un peu décevant parce qu’on a une ou deux occasions d’ouvrir le score et je crois que ça aurait probablement été fini pour Paris. » – L. D. Paul LE GUEN (entraîneur de Paris-SG) : « On était un peu traumatisés par mercredi, mais on s’est bien repris en fin de première mi-temps et en seconde. On vient de faire quatre matches où il y a eu de bonnes choses. Au niveau du classement, c’est vrai, c’est décevant, mais ce soir, c’était notre troisième match en six jours. On n’avait pas la fraîcheur de dimanche, à Lens (0-0), mais on s’est accrochés. On a eu des situations, qui n’ont malheureusement pas souvent débouché sur des occasions. » – D. D. N. MATCHES Noir Noir Le Guen : « On était traumatisés » G. BUTS 7 FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LORIENT - LYON : 2-1 Lyon redevient ordinaire Deux de chute pour l’OL qui n’avait plus l’habitude de pareils départs. Lorient non plus : les Merlus sont d’intéressants coleaders. Une semaine après sa défaite à Toulouse (0-1), le sextuple champion de France est tombé à Lorient (1-2), hier soir, fragilisé par les absences et par deux erreurs de son champion du monde, Fabio Grosso. La crise se rapproche-t-elle du club lyonnais ? Les Lorientais, eux, viennent de battre Monaco (2-1), le PSG (3-1) et Lyon (2-1) en une semaine. Les grands joueurs de l’été, ce sont eux. LORIENT – de notre envoyé spécial AU FOND, c’est peut-être l’absence de surprise qui est la plus surprenante. Qu’une défaite lyonnaise à Lorient (1-2) apparaisse à ce point naturelle, en ces instants où l’OL vacille, dessine le bouleversement du profil de l’ancien ogre de la Ligue 1, et l’érosion de sa menace dans le pays. Ce n’est plus la même équipe que la saison dernière, ce n’est même pas la même équipe que celle qui a démarré la saison, mais pardelà les nombreuses absences et la gestion lente d’un mercato frémis- Lorient 2 1 Lyon 42% Possession du ballon 58 % Tirs 11 4 Tirs cadrés 1 4 Tirs non cadrés 6 3 Tirs contrés 4 12 Fautes commises 12 1 Hors-jeu 3 6 Corners 6 Si Vercoutre a enlevé à Saïfi un troisième but extraordinaire en fin de match (90e+ 2), alors que Saïfi avait trouvé la barre en première période (34e), l’OL s’est créé globalement plus de situations dangereuses, mais a souffert, dans son 4-4-2, de ses ailes coupées, dues à la blessure de Ben Arfa et aux errements de Keita, normalement renvoyé sous la douche à la mi-temps. Dans le couloir du Moustoir, les Lyonnais sont venus offrir leurs interrogations, et quelque chose d’un discours commun et policé. Juninho, qui se sera battu avec son brassard qui ne collait pas (une métaphore ?), avançait : « Il faut savoir gagner sans bien jouer. On est moins en confiance avec la balle. C’est peut-être à partir de ce début de saison mitigé qu’on va fon- der les bases pour repartir. » Reste à savoir si, pour les fondements, il faudra encore creuser profond. Jean-Michel Aulas, lui, a choisi le déni. Comme souvent, face à la chute, l’actionnaire majoritaire a préféré l’amortissement : « La défaite de Toulouse (0-1), inéquitable, reposant sur une erreur d’arbitrage, ne compte pas. Donc, on a battu Auxerre (2-0), et perdu ce soir (1-2). Tout le monde s’inquiète dans les journaux, mais ceux qui sont à la tête du club ne s’inquiètent pas, ce qui ne signifie pas que l’on va rester inactif. » Les difficultés lyonnaises de l’été pourraient en effet pousser le président lyonnais à faire un effort de recrutement plus spectaculaire encore. Outre Frédéric Roux, un défenseur et un attaquant, qui remplacera numériquement Wiltord, Étienne. Pendant ce temps-là, Lorient jouera sa place de leader à Bordeaux. Il y a au moins un endroit, en Bretagne, où c’est l’été. vont arriver. Mais à Lyon, la prochaine semaine de travail sera virtuelle. Les internationaux reviendront jeudi prochain, juste à temps pour préparer sous pression un derby plus attendu que jamais face à Saint- VINCENT DULUC LYON DIX ANS EN ARRIÈRE.– Deux défaites lors des trois premiers matches : il faut remonter à la saison 1997-1998 pour trouver trace de pareille déconvenue de l’OL. Lyon avait perdu les deux fois à Gerland (0-1 contre Metz, puis 0-3 contre Monaco) lors des 1re et 3e journées. LORIENT. – 65e minute : Marama Vahirua se jette sur un centre de Marin. Vercoutre, sorti à sa rencontre, ne fera que dévier le ballon dans sa lucarne. Après le PSG, le Tahitien accroche le champion de France à son tableau de chasse personnel. (Photo Pierre Minier/L’Équipe) Perrin : « Rien ne nous sourit » Aulas : « À la tête du club, on ne s’inquiète pas » LORIENT - LYON : 2-1 (1-1) Temps pluvieux. Pelouse glissante. 14 612 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi. Moorel 55,,5 Ciaani 5,,5 Nam moucchi 5,5 , Abbriel Saaï Saï aïfïfi aïfi 7 6 AAuuudar dardd 5,5 Marcchhal al Ew wolo cap.,, 55,55 7 Jallet 6 Marinn M 55 5,5 Vahhhirua irua 88,5 ,5 Remplacements. – 74e : Marin par HAUTCŒUR et Namouchi par CANTAREIL ; 82e : Vahirua par MANSOURI. Non utilisés : Salin (g.), Boutruche, Benatia, Nimani. Entraîneur : C. Gourcuff. Cleerc 4 AA. Keeeita ita 3 BBaros aaros 5 Sqqquiillaci 4 Verrcout coutr ttrrree 5 Bodm o mer Juninho uninh Bo 45 4,5 cap., ap., 4 TToulalan oulala ll 45 4,5 Beeenzema enz nze 6,5 Ben Arfa A non not n é Grosso Gros sso 3 Remplacements. – 20e : Ben Arfa par BELHADJ (note : 4,5) ; 46e : A. Keita par RÉVEILLERE (note : 4) ; 73e : Belhadj par RÉMY. Non utilisés : Hartock (g.), Paillot, Fabio Santos, Mounier. Entraîneur : A. Perrin. LES BUTS 1-0 : VAHIRUA (14e). – Sur le flanc gauche, Morel décale Namouchi qui centre du pied gauche. Grosso, de la tête, relance plein axe. À l’entrée de la surface, Vahirua tente, du pied droit, une reprise de volée acrobatique à l’horizontale et trompe Vercoutre, qui a pourtant plongé du bon côté. 1-1 : BENZEMA (32e). – De son camp, Grosso lance Benzema. Sur le contrôle, l’attaquant lyonnais élimine Marchal et combine avec Baros. À l’entrée de la surface, Morel tacle le Tchèque. Le ballon revient sur Benzema, légèrement décalé sur la gauche, qui lobe du pied droit Audard, un peu avancé. 2-1 : VAHIRUA (65e, passe de Marin). – Côté droit, Jallet trouve Marin qui délivre un centre tendu du pied droit. Vahirua, libre de tout marquage, jaillit devant Vercoutre et frappe du gauche. Le gardien lyonnais ne peut qu’effleurer le ballon. AUCUN CARTON Vahirua comme au bon vieux temps La folle semaine des Merlus L’HOMME CLÉ: VAHIRUA (Lorient), 8,5 de notre correspondant permanent AVANT DE SORTIR les muscles tétanisés, le Tahitien a proposé quatrevingts minutes assez exceptionnelles. Il a d’abord ouvert la marque d’une reprise acrobatique (14e) qui en dit long sur la confiance qui l’habite depuis qu’il a rejoint Lorient. Auteur du second but (65e), il a réussi tout ce qu’il entreprenait dans la construction des attaques et s’est offert un doublé, comme à Paris mercredi. Avec quatre buts à son compteur, il a déjà fait aussi bien que la saison passée à Nice et a retrouvé le niveau de ses belles années nantaises. – R. R. LORIENT AUDARD (5,5) : piégé par un contre défavorable sur le but. Peu sollicité ensuite. JALLET (6) : brouillon au début, il a vite repris le dessus. Tonique. MARCHAL (5,5) : efficace dans toutes ses interventions, pour sa première cette saison. CIANI (5,5) : d’abord gêné par la vitesse de Baros, il a fini par contrôler le Tchèque. MOREL (5,5) : il n’a pas toujours fait les bons choix et a parfois manqué de réussite. MARIN (5,5) : une entame sans éclat. Mais il se rattrape en servant parfaitement Vahirua (65e). Remplacé par HAUTCŒUR (74e). ABRIEL (7) : un cran plus haut qu’Ewolo, il a encore réussi une performance aboutie. EWOLO (7) : dans l’ombre, il s’est montré très précieux à la récupération. Il a l’œil : sur le second but, quand il oriente vers la droite. NAMOUCHI (5,5) : il commence à trouver ses marques. Sans être transcendant, il a pesé. Remplacé par CANTAREIL (74e). SAÏFI (6) : habile dans les espaces réduits, il a parfois voulu trop en faire. Une tête sur la barre (34e) et quelques coups géniaux. VAHIRUA (8,5) : voir ci-dessus. fert. Passé au milieu, il a peu pesé. SQUILLACI (4) : le petit gabarit de Vahirua lui a donné le tournis. BODMER (4,5) : à la peine comme Squillaci. GROSSO (3) : de bonnes choses offensivement. Mais c’est sans importance en regard du reste de son match, il est coupable sur les deux buts. TOULALAN (4,5) : il a beaucoup couru, mais a construit moins proprement qu’à l’habitude. JUNINHO (4) : sur le chemin de sa meilleure forme, il a encore de la route. KEITA (3) : fantomatique. Remplacé par RÉVEILLÈRE (4), qui n’est pas sorti du lot. BEN ARFA : touché sur son premier ballon, et remplacé par BELHADJ (4,5) plus entreprenant qu’à Toulouse, mais encore trop juste. BAROS (5) : il a donné de bons ballons, mais a mal terminé ses occasions. BENZEMA (6,5) : la classe dans tous ses dribbles. Du danger à chaque fois qu’il a touché le ballon. Un but parfait d’adresse et de lucidité. A baissé de pied ensuite. – R. R. et V. D. Les stats de Vahirua cette semaine Temps de jeu Buts Tirs Cadrés Tires non cadrés Passes Passes réussies Fautes commises Hors-jeu LYON VERCOUTRE (5) : un dégagement au poing étrange pour commencer, un bel arrêt devant Saïfi pour finir. CLERC (4) : derrière, il a parfois souf- Contre Paris-SG 78’ 2 3 1 25 72 % 0 3 Contre Lyon 82’ 2 2 2 25 88 % 1 0 avec LORIENT – SAMEDI PROCHAIN, c’est en tant que co-leader que Lorient rendra visite à Bordeaux. « C’est la première fois de ma vie que je suis premier en Ligue 1 » , rigole l’infatigable Oscar Ewolo. Ephémère ou pas, ce coup de projecteur dont vont bénéficier les Merlus pendant au moins une semaine récompense une équipe qui vient de mater Monaco (2-1), Paris (3-1) et Lyon (2-1). « Il n’y a pas besoin de grand discours, estime Christian Gourcuff. Je n’ai pas l’habitude d’être euphorique mais ce qu’on a fait contre Lyon, c’est fantastique. J’ai l’impression d’un aboutissement. Après quatre journées, on ne peut pas tirer d’enseignements comptables. Ce n’est pas le classement qui est intéressant, mais le niveau de jeu qu’on est capables d’atteindre. » Lorient n’a pas terrassé trois grosses cylindrées par hasard. « De l’extérieur, je ne sais pas ce qu’on dégage, assure Ewolo. Nous, on a quand même l’impression que notre jeu est devenu drôlement fluide. On est plus sereins que la saison passée dans la tenue du ballon. Je suis là depuis trois ans. C’est peut-être un long travail qui commence à porter ses fruits. » Hier, Gourcuff avait aligné la même formation que lors des deux derniers matches. Une équipe dans laquelle n’évoluaient que deux nouveaux par rapport à la saison passée : Marin et Vahirua. Ce dernier a parfois donné l’impression d’être lorientais depuis 10 ans. « Le coach m’a recruté car j’ai fait ma formation à Nantes, explique le Tahitien. Lorient a le même style de jeu. Il faut garder les pieds sur terre. On ne peut viser autre chose que le maintien. L’essentiel est de s’amuser. Ce soir encore, on a tous pris énormément de plaisir. » Les Lorientais en ont aussi donné. Seront-ils capables d’en livrer autant à Bordeaux ? Où seront-ils inhibés par leur nouveau statut ? « Il faut surtout qu’on ne pense qu’à produire du jeu et à rester cohérent à la récupération, répond Fabrice Abriel. . On sait bien que tout est fragile. » RAPHAËL RAYMOND LE MANS - LILLE : 1-1 Le Mans, forte tête Les Sarthois ont été ballottés en première période avant de refaire surface. Ils restent leaders, à égalité parfaite avec Lorient. 0-1 : Fauvergue (35e) 1-1 : Grafite (58e) LE MANS – de notre envoyé spécial LA LIGUE 1 A FAILLI changer de leader. Hier, Le Mans est « tombé sur un os », comme le reconnaît Rudi Garcia. L’entraîneur sarthois a, comme Frédéric Hantz trois jours plus tôt avec Sochaux (1-1), constaté l’extrême rudesse de l’obstacle lillois. Concassé par le collectif nordiste pendant une mi-temps, le MUC 72 n’a dû son salut qu’au réalisme défaillant du LOSC. Ce 1-1 est une habitude (le quatrième au stade Léon-Bollée en quatre confrontations entre les deux clubs en L 1). Ce qui l’est moins, c’est de voir une équipe en tête de son Championnat subir à tel point les événements. Le responsable n’est pas forcément Le Mans, qui a commencé assez fort techniquement pour rivaliser. Mais, très vite, cela est allé trop vite pour les coéquipiers de Basa. « On était un peu amorphes, on ne pouvait pas élaborer notre jeu habituel », explique leur entraîneur. Hormis un tir de Matsui bloqué par Sylva (14e), on ne vit que du blanc. Pelé dut sortir hors de sa surface devant Obraniak (10e), mais ne put rien quand le LOSC déclencha une de ses « spéciales » : un long contre qui balaie le terrain de gauche à droite, Obraniak qui échappe encore à Camara et centre pour Fauvergue (35e). Auparavant, Obraniak avait déjà offert un service d’orfèvre à Touré, qui reprit « avec le pied à l’envers », plaisantera Claude Puel. Lille venait de laisser passer une énorme occasion. Garcia : « Une grande maturité tactique » Il en laissera filer encore quelques autres jusqu’au repos, notamment deux situations de supériorité numérique : un 5 contre 4 terminé par un tir d’Obraniak dans les bras de Pelé (43e ), et surtout un 3 contre 1 express, conclu par une frappe de Lichtsteiner léchant le poteau droit (45e + 2). « Nous avons raté trop de balles de match, il aurait dû ne plus y avoir de match à la mi-temps », se lamenta l’entraîneur lillois. Car, évidemment, Le Mans sortit du vestiaire avec une autre verve, et surtout une autre méthode, la seule qui vaille face à un LOSC actuellement imprenable au milieu : jouer direct, compter sur l’impact physique d’attaquants aussi athlétiques que Le Mans 1 1 Lille 47 % Possession du ballon 53 % Samassa et Grafite (touché à une cuisse, De Melo était en tribune). Lille, qui se fit décaler dans le jeu pour la première fois à la 51e – tir détourné de Sessegnon –, finit par chuter sur une touche longue mal évaluée par Béria qui atterrit sur Grafite, auteur illico d’une talonnade victorieuse (58e). Logique, finale- ment : le LOSC manque d’expérience devant et vendange allégrement. Il fait confiance, derrière, à une recrue (Béria) engagée comme latéral droit, qui dépanne plutôt très bien dans l’axe mais a fini par commettre la petite erreur aux très grosses conséquences. félicitait Garcia, entraîneur de leaders toujours invaincus. Le Mans a résisté à des « Dogues » encore impressionnants une mitemps durant. Avec une seule recrue sur la pelouse au coup d’envoi (Béria), quatre titulaires potentiels blessés (Debuchy, Bastos, Rami et Yanes), le LOSC, saigné cet été par le Obraniak flambe à droite L’HOMME CLÉ: OBRANIAK (Lille), 7 14 Tirs 14 4 Tirs cadrés 3 4 Tirs non cadrés 9 6 Tirs contrés 2 23 Fautes commises 25 2 Hors-jeu 2 SANS DOUTE son match le plus plein depuis son arrivée à Lille, en janvier. Dans un rôle inhabituel de milieu droit, l’ancien Messin est passé à tous les coups, ou presque, face à Camara, offrant un centre décisif à Fauvergue après en avoir délivré un à Touré, qui aurait déjà dû l’être. Il a allié activité et efficacité, sauf en début de deuxième période, lorsqu’il ne parvint pas à esquiver la sortie de Pelé hors de sa surface. 6 Corners 3 LE MANS avec Dès lors, malgré les changements ordonnés par Claude Puel, Lille ne fit plus que défendre, ou presque. Et Loriot, seul au deuxième poteau, aurait même pu le poignarder pour de bon s’il avait mieux réglé sa tête (88e). Son équipe n’en demandait pas tant. « Mes joueurs ont montré une grande maturité tactique », se Y. PELÉ (6,5) : une faute de main sur corner. Deux sorties bien maîtrisées hors de sa surface. CALVÉ (4,5) : en difficulté face à la vitesse de Touré. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 BASA (5) : juste physiquement, mais sa classe le sauve. CERDAN (5,5) : solide, mais inégal en relance. Ib. CAMARA (4) : dominé dans les grandes largeurs par Obraniak pendant une mi-temps, il est lourdement fautif sur l’ouverture du score, en jugeant mal la transversale de Cabaye. MATSUI (5) : quelques éclairs en première période, plus utile côté gauche ensuite. SESSEGNON (6) : sûr de sa technique, même s’il a égaré un ballon qui, cinq secondes plus tard, était envoyé par Lichtsteiner sur le poteau. ROMARIC (6) : après une entame pleine de classe, il a plongé et a cédé à l’énervement. Quand il s’est concentré de nouveau, le MUC a, comme par hasard, retrouvé des couleurs. DOUILLARD (3) : il a manqué les trois quarts de ses passes, accentuant les difficultés d’un couloir gauche déphasé. Remplacé par GERVINHO (46e). SAMASSA (4,5) : surtout sollicité dans les airs, où il a trouvé à qui parler. GRAFITE (6) : le Brésilien a parfois réussi à se retourner et à provoquer quand Le Mans était dominé. Sa malice a parlé sur l’égalisation. LILLE SYLVA (7) : présent dans les airs et sur sa ligne, parfois brillant, il ne peut rien sur l’égalisation. LICHTSTEINER (5,5) : beaucoup d’allant, un tir sur le poteau, mais il manque parfois de maîtrise. BÉRIA (4) : il continuait sans souci apparent son intérim convaincant dans l’axe lorsque sa mauvaise appréciation d’une longue touche de Camara a offert l’égalisation à Grafite. PLESTAN (5,5) : présent dans le combat. départ de cinq cadres (Tavlaridis, Keita, Bodmer, Chalmé, Odemwingie), était supposé se présenter diminué au stade Léon-Bollée. Alors, on souhaite bon courage au PSG qui accueillera les Nordistes dimanche prochain au Parc des Princes. RÉGIS DUPONT TAFFOREAU (6) : aucune erreur, de la disponibilité. CABAYE (6) : petit à petit, il prend du volume, mais il n’est pas encore au top physiquement. MAKOUN (6) : il a alterné le très bon avec des pertes de ballon qui ont parfois mis le LOSC en danger. DUMONT (6) : toujours prêt à presser et sur les deuxièmes ballons, il a retrouvé ses jambes d’il y a deux saisons. OBRANIAK (7) : voir ci-dessus. FAUVERGUE (6) : un but, un apport très intéressant dos au but. Moins en évidence après le repos, quand son équipe était en difficulté. L. TOURÉ (5) : des initiatives tonitruantes d’entrée avant de manquer un but tout fait, puis de se dérégler. – R. D. PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge On avait ciblé, dès le Lyon-Auxerre (2-0), la région de Grosso, sur le côté gauche, comme une zone en travaux. Elle l’était encore hier soir. L’Italien, qui a beaucoup apporté offensivement, a été coupable sur les deux buts lorientais, deux buts de Pascal Vahirua, qui jouerait volontiers face à l’OL tous les samedis : il en est à sept buts en neuf matches contre Lyon ! Sur le premier, Grosso a dégagé de la tête dans l’axe, offrant à l’inspiration du Tahitien une volée en ciseau magnifique (14e). Sur le second, il s’est fait prendre comme un minime, avançant sur Jallet qui était suivi par Belhadj, et laissant Marin dans son dos, pour un centre offrant un doublé à Vahirua (65e), qui a livré, sur le plan Bleu Rouge Jaune Alain PERRIN (entraîneur de Lyon): « C’est toujours embêtant de perdre deux fois de suite pour une équipe qui joue le titre. On s’aperçoit qu’actuellement rien ne nous sourit, comme on l’a vu très tôt, ce soir, avec la blessure de Ben Arfa. C’est dommage d’avoir encaissé le deuxième but dans notre meilleure période, sur un contre. C’est un passage difficile, mais qui va montrer les ressources morales du groupe. On a peu de points pour l’instant, mais on a un effectif capable d’enchaîner les séries positives ». – V. D. Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient): « Sur le plan du jeu collectif, je crois qu’on ne peut pas rêver mieux. Cette victoire est l’aboutissement d’un jeu de grande qualité, avec des mouvements superbes. C’est extraordinaire. Il faut retenir notre deuxième but. C’est un match où il s’est passé quelque chose. On en vient presque à regretter que le score ne soit pas plus lourd. Peut-être que Raymond Domenech devrait venir ici. Enfin, pas trop vite, parce qu’on risquerait de perdre des joueurs ». – R. R. Jaune avec individuel, un match comme on en voit peu dans une saison. Noir Bleu Noir 11 sant, l’impression demeure que le vent a tourné, et que les temps vont être difficiles pour le champion de France. La deuxième défaite de Lyon en trois journées, qui le relègue à sept points de Lorient et du Mans, mais avec un match en moins, aurait probablement plus d’impact dans les esprits si les équipes de tête s’appelaient Paris-SG, Marseille ou Bordeaux. Son caractère de gravité, à un mois de la Ligue des champions, est pourtant exactement le même. Il serait excessif d’avancer que Lorient a dominé Lyon tout au long de la soirée. Cela n’a pas été le cas. Mais les Lorientais savaient un peu mieux où ils allaient et comment. Et tant que l’OL ne sera pas capable d’offrir un bloc plus imperméable, il risquera de se faire punir dans ces proportions. La qualité du jeu de passes de Lorient, qui a émergé à la récupération de balles plus que sur des attaques placées et tranquillement préparées, a sanctionné les approximations défensives du champion. Ce Lyon-là est devenu ordinaire, malgré l’énorme talent de Benzema, qui est de très loin, en ce début de saison, son meilleur animateur offensif, et qui aura égalisé d’un but plein de sang-froid (32e). 8 FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune SOCHAUX - MONACO : 0-3 Monaco, c’est du sérieux ! Face à des Sochaliens pas prêts et peu en réussite, les Azuréens, solides et efficaces, ont impressionné. 0-1 : Koller (2e) 0-2 : Ménez (57e) 0-3 : Koller (89e) L’international Espoirs saluait ensuite son ancien public lors de sa sortie (73e)… le remerciant de ses sifflets nourris. On aurait préféré qu’ils se muent en encouragements à l’adresse d’une formation franc-comtoise qui, certes maladroite et naïve, aurait peutêtre pu revenir dans cette partie avec davantage de réussite. Ou de la chance, eu égard au tir de Dalmat percutant le poteau droit d’un Ruffier pour la seule fois impuissant (39e). Mais le gardien azuréen, spectateur du raté de Dagano, seul dans la surface (64e ), était aussi responsable de l’humiliation locale quand il s’envolait sur des frappes de Birsa (52e) et Dalmat (84e). Impressionnant ! SOCHAUX – de notre envoyé spécial À CE RYTHME, l’emporter à Sochaux, en y inscrivant trois buts, deviendra bientôt d’une terrible banalité et, finalement, pas réellement significatif. Une semaine après le large succès du Mans (3-1) en terre doubiste, c’est donc Monaco qui est venu y décrocher un succès relativement aisé, facilité néanmoins par l’apathie défensive adverse. Cette réussite azuréenne intervient trois jours après un premier succès face à Metz (2-0). La saison de l’ASM semble donc lancée, alors que bruissent toujours des échos de transferts et même s’il est évidemment de bon ton d’affirmer, après seulement quatre journées, qu’« il ne faut surtout pas s’enflammer », comme l’a souligné le capitaine, François Modesto. On s’interroge notamment sur l’avenir de Jan Koller, qui, lui, souhaiterait rester. La réponse de Ricardo, son entraîneur : « J’ai un effectif important et je dois utiliser tout le monde. » En attendant ceux qui devraient arriver d’ici le 31 août. L’attaquant tchèque était titulaire, hier après-midi, abandonnant sa place de début de saison, sur le banc à Piquionne. Il ne tarda d’ailleurs pas à rappeler que ses trente-quatre ans pouvaient encore s’effacer devant son double mètre. Dites ainsi une minute trente-trois et vous aurez le temps qu’il lui aura fallu pour inscrire son premier but, de la tête naturellement, sur un corner de Meriem (0-1). Et Koller conclura son excellent match de la même manière, sur un centre de Cufré cette fois, à la dernière minute (0-3). Entre les deux, c’est l’enfant formé à Sochaux, Jérémy Ménez, qui aura annihilé tout suspense, face à Richert (0-2, 57e). Modesto : « Libérés moralement » Les promesses de Ruffier L’HOMME CLÉ : RUFFIER (Monaco), 8 e SAINT-ÉTIENNE - BORDEAUX : 0-0 Saint-Étienne tourne en rond Dominateurs en première période et quelconques ensuite, les Verts ont buté sur un Bordeaux guère plus saignant. SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial TECHNICIENS AMBITIEUX, Laurent Roussey et Laurent Blanc promettent depuis plusieurs semaines du jeu et du football offensif. Rattrapés par les défaites de leurs équipes mercredi à Rennes (0-1) et contre Le Mans (1-2), les entraîneurs de Saint-Étienne et Bordeaux se satisfaisaient pourtant hier d’un match nul (0-0) qui ne laissera guère de souvenirs aux esthètes voire mêmes aux amateurs d’honnête spectacle. Les mouvements collectifs, les enchaînements et les gestes de classe restèrent très rares, et hormis quelques frappes lointaines de part et d’autre, comme celles de Wendel sur coup franc (38e) ou Feindouno (45e, 82e), les attaques ne prirent jamais le pas sur les défenses, Janot et Valverde passant une soirée assez tranquille. Après une victoire à domicile le weekend passé contre Valenciennes (3-1) et donc une défaite en Bretagne, SaintÉtienne a donné l’impression de tourner en rond sur le plan des idées et de l’efficacité, même si Roussey n’est pas vraiment d’accord. « Je n’ai vraiment rien à reprocher à mes joueurs, la créativité, la qualité de jeu et les occasions étaient là. Il y a beaucoup de satisfactions, défensivement et offensivement », assurait l’entraîneur stéphanois. Certes, les Verts débutèrent bien le match, avec une pression constante sur le but de Valverde et une volonté louable d’écarter le jeu, mais entre les mauvais choix d’Ilan et la discrétion de Feindouno ou Gomis, c’était sans résultat tangible. Et Bordeaux, très timide pendant la première période, se montra légèrement plus dangereux à la reprise, jusqu’à l’heure de jeu. « Dès qu’on a commencé à jouer dans le dos de la défense stéphanoise, dès qu’on a varié davantage, on les a inquiétés », notait Fernando, le milieu bordelais auteur d’un superbe coup du sombrero sur Nivaldo mais qui ne put ensuite cadrer son tir (56e). Les Verts durent patienter jus- qu’à la 82e minute pour cadrer à nouveau une frappe, par Feindouno, et les entrées de Landrin puis Sall, deux milieux, plutôt que celles de Douala ou Nilsson, deux attaquants, laissèrent penser que le point du nul était plutôt un bilan acceptable pour SaintÉtienne. Ovation pour la défaite de Lyon « A-t-on perdu deux points ? » lâchait Roussey avant de répondre après une longue hésitation : « Difficile à dire… » « Au vu des changements, tout le monde s’est contenté du nul, observait d’ailleurs Laurent Blanc. S’attendait-on à un match plus ouvert ? Peut-être, mais les deux équipes avaient surtout en tête de ne pas perdre un deuxième match d’affilée. Les intentions étaient plus défensives qu’offensives. » Bel aveu de l’entraîneur bordelais, qui a vu son équipe bien réagir après le faux-pas face au Mans, mais dont les enchaînements offensifs restent très perfectibles et où l’influence de Micoud reste très incertaine. Même constat à Saint-Étienne, où Feindouno, bien plus discret que depuis le début de la saison, ne peut masquer le manque de percussion du reste de l’équipe. Le flanc gauche, malgré Payet, est rarement utilisé, le duo Ilan-Gomis (ce dernier étant sorti à la mi-temps, car « il manquait de peps », selon Roussey) a tourné à vide et Gigliotti n’a guère eu de ballons pour se mettre en évidence. Geoffroy-Guichard a sanctionné cette sortie décevante par des sifflets de plus en plus nourris au fil de la seconde période, avant de saluer d’une ovation monstre la défaite de Lyon à Lorient (1-2). « Une bonne saison commence par une victoire à Lyon », assurait une banderole déployée par les Green Angels, avant que la sono du stade ne joue « Le Lion est mort ce soir » … À une semaine du derby à Gerland, les soucis de l’OL sont incontestables. Mais n’y a-t-il pas un peu trop d’optimisme dans le camp Vert quand Roussey assure avoir vu hier « un gros match » ? STÉPHANE KOHLER Ilan passe à côté L’HOMME CLÉ : ILAN (Saint-Étienne), 4 Surveillé le plus souvent par Diarra, l’attaquant brésilien lui a suffisamment échappé pour se révéler en fin de compte le Stéphanois le plus dangereux. Mais un manque de vitesse et de vivacité a profondément altéré sa performance d’ensemble, marquée par quelques mauvais choix et une certaine faiblesse dans ses frappes, qui ont facilité la tâche de Valverde et de la défense girondine. À six minutes de la fin, SALL lui a succédé. SAINT-ÉTIENNE – de nos envoyé spéciaux SAINT-ÉTIENNE JANOT (5,5) : deux dégagements du poing sur deux coups francs de Micoud et de Wendel. Et simplement le devoir d’être vigilant au cas où… M. DABO (6) : appliqué, avec une incessante envie de progresser à un poste qu’il commence à maîtriser. TAVLARIDIS (6) : de la présence, de l’autorité. Le boss de la défense. NIVALDO (5) : une certaine imprécision qui ne rassure pas forcément. VARRAULT (5,5) : quelques approximations, mais il s’accroche ! L. PERRIN (5) : le capitaine Courage ne lâche jamais rien, même s’il n’est pas encore à son meilleur niveau. MATUIDI (6) : sobre et précieux. P. FEINDOUNO (5,5) : plus intermittent que face à Valenciennes (3-1), mais quand il se décide à accélérer, ça déménage. PAYET (5) : une bonne première demi-heure, avant de baisser de pied. Remplacé par LANDRIN (58e). ILAN (4) : voir ci-dessus. B. GOMIS (4,5) : il semblait plutôt bien parti avant de s’emmêler un peu les crayons. Remplacé à la pause par GIGLIOTTI (4,5) qui a eu du mal à se faire remarquer. BORDEAUX VALVERDE (5) : trop court dans les airs sur corner (30e), il a eu les gants fermes sur un bolide de Feindouno (45e). CHALMÉ (4,5) : il a du mal à enchaîner les matches. JEMMALI (6) : il a repris sa place dans l’axe avec brio. PLANUS (6) : des tacles judicieux. Toujours bien placé. MARANGE (4,5) : à la peine. Le plus gros du danger est passé par son côté en première période. A. DIARRA (4,5) : il a perdu deux ballons qui auraient pu conduire à un but en première mi-temps et moins convaincu. FERNANDO (5) : moins performant quand il doit évoluer sur un côté comme ce fut le cas hier. WENDEL (5,5) : à créditer d’un missile sur un lointain coup franc (38e) et d’une bonne seconde période. MICOUD (4) : placé comme il l’aime, en soutien axial de ses deux attaquants, il est bien entré dans son match. Avant de s’éteindre. JUSSIÊ (3,5) : il a raté deux fois la cage de près (39e et 85e). Quelconque. BELLION (4,5) : il a multiplié les courses, c’est bien, et les mauvais choix, ça l’est moins. CLAUDE CHEVALLY et BERNARD LIONS PAGE 8 Paris vraiment inquiétant Trois points en quatre journées : le bilan parisien de ce début de saison n’invite pas à la sérénité. METZ – de notre envoyé spécial LES CHIFFRES ne volent pas haut et collent Paris en bas de classement. Un but marqué et trois points pris en quatre journées, ce n’est pas exactement le rendement que le PSG attendait au coup d’envoi de cette saison. C’est moins bien que le début de la précédente – il en comptait un de plus au même stade. Même si l’état d’esprit développé aujourd’hui par les Parisiens n’a rien à voir avec celui, moins joueur, d’août 2006 et si le climat semble aujourd’hui plus serein. Le point récolté hier à Metz n’est cependant pas très glorieux. Au cours de ce match, le PSG n’a jamais paru dominateur, ni en mesure de marquer le moindre but. Une seule occasion, une reprise d’Arnaud à la réception d’un centre de Rothen en seconde période, quelques tirs au but mais aucun cadré et des questions qui commencent à chatouiller. Que vaut ce Paris-là ? Est-il en mesure de faire oublier la saison dernière ? Peut-il prétendre à une place européenne en mai 2008 alors qu’il n’a pas été en mesure de gagner contre Sochaux (0-0) et Lorient (1-3) à domicile et qu’il vient de rendre une copie sans saveur en Lorraine ? Sur qui s’appuyer pour marquer ? Après ce nul, Paul Le Guen se voulait pourtant « optimiste » , même s’il précisait : « C’est un bilan comptable décevant. On n’est pas récompensés de nos efforts. On vient de faire quatre matches où il y a eu de bonnes choses, avec une volonté d’aller de l’avant. Mais on a eu trop de déchet, on s’est montrés trop imprécis dans les centres. » Une remarque que Bernard Mendy, malheureux dans cet exercice hier, assumait à sa sortie du vestiaire. « Je m’en veux beaucoup, lâchait le latéral droit. Je sais que c’est mon point faible mais si j’avais eu un peu plus de réussite, ç’aurait amené pas mal d’occasions. » Le seul centre à destination hier est encore arrivé de la gauche. Comme contre Sochaux, lors de la première journée, et comme contre Lorient, mercredi. Mais à l’exception de cette occasion, Paris n’a pas semblé très inspiré à l’approche des trente derniers mètres. En fait, le point positif de la soirée repose sur une défense centrale retrouvée après la noyade survenue trois jours plus tôt. Metz s’est bien procuré quelques situations dangereuses mais n’a pas su gérer ses rares contreattaques, à l’image de ce gâchis initié par Momar N’Diaye, qui expédiait un missile à Aguirre plutôt qu’un véritable « caviar », un quart d’heure après la pause. Cette troisième semaine d’août ne restera donc pas gravée dans la mémoire du club de la capitale. Rothen : « On n’a pas encore trouvé la clé » Son entraîneur a sûrement pointé les insuffisances de son équipe – fragilité mentale contre Lorient, absence de créativité et de réalisme hier –, et compte bien profiter des sept jours avant la réception de Lille au Parc des Princes pour rectifier le tir. « Je sais que j’ai un groupe prêt à faire les efforts » , assure-t-il. Un discours qui trouve un écho dans celui de ses joueurs. « On a montré de belles choses depuis le début du Championnat, ça ne nous inquiète pas » , plaide Bernard Mendy. De son côté, Jérôme Rothen se félicite « des occasions qu’on s’est créées sur l’ensemble des quatre matches. On n’en a peut-être pas eu assez hier pour espérer gagner mais c’est quand même un point pris à l’extérieur. Ce n’est pas un mauvais résultat. Maintenant, pour le bonifier, il va falloir gagner à la maison. Et, jusqu’à présent, c’est vrai qu’on n’a pas encore trouvé la clé pour y arriver. » DAMIEN DEGORRE Zoumana Camara le verrou L’HOMME CLÉ : Z. CAMARA (Paris-SG), 6,5 Jamais battu défensivement, il a plutôt étouffé les attaquants messins. Dur sur l’homme, tenace au marquage et sobre dans ses relances, il n’a pas perdu beaucoup de duels. Son sens de l’anticipation fut également très précieux en fin de match. METZ MARICHEZ (4,5) : peu sollicité, il se montra hésitant comme sur un corner de Rothen (35e). C. GUEYE (5,5) : dur, parfois même très limite (24e), sauveur dans sa surface devant Mendy (35e). DELHOMMEAU (6) : solide, la plupart de ses interventions furent propres. M. DIOP (6) : une bonne couverture et un tacle important devant Arnaud (54e). STRASSER (5) : quelques bonnes interventions mais aussi du déchet. LÉONI (5,5) : vigilant, il a laissé peu d’espace à Rothen et Armand. RENOUARD (5) : il s’est consacré à un travail de récupérateur mais aurait pu mieux négocier quelques ballons. Remplacé par PJANIC (70e), dix-sept ans, dont c’était la première apparition en L 1. FRANCOIS (6) : dans une position très haute pour lui, il déploya une grosse activité avant de baisser en fin de match. AGOUAZI (5) : positionné bas, il tenta de lancer le jeu messin grâce à plusieurs transversales, mais avec plus ou moins de réussite. Mom. N’DIAYE (4) : sa frappe puissante dans un angle fermé fut la meilleure occasion messine (39e), mais il gâcha un magnifique contre (61e). AGUIRRE (5,5) : mobile, il proposa des solutions même s’il eut du mal à se retourner en direction du but. PARIS-SG LANDREAU (6) : vigilant sur une frappe de N’Diaye (39e), seule véritable sollicitation. MENDY (4) : trop de déchet dans ses relances. Z. CAMARA (6,5) : voir ci-dessus. BOURILLON (5) : souvent bien placé, mais parfois hésitant dans ses interventions. ARMAND (5,5) : a maîtrisé son côté, joué sobrement et sans fioriture. ARNAUD (5) : quelques beaux gestes comme cette reprise de volée non cadrée (53e), mais des choix pas toujours très justes. Remplacé par FRAU (82e). CHANTÔME (4,5) : a trop porté le ballon et ralenti la progression vers l’avant. CLÉMENT (5,5) : actif à la récupération, souvent là où il faut, mais pas assez précis dans ses relais. ROTHEN (5,5) : peu en réussite sur coups de pied arrêtés, il a eu le mérite de rendre des ballons propres et cherché à jouer vers l’avant. Remplacé par GALLARDO (67e). DIANÉ (5,5) : une tête non cadrée (29e), quelques accélérations, mais pas efficace. LUYINDULA (5) : il a eu du mal à se dépêtrer du marquage messin et à libérer les espaces. Remplacé par PAULETA (64e), pas vraiment en vue non plus. – D. D. et L. D. Metz ne voit pas le mur Les Messins, derniers de L 1 avec un seul point après quatre journées, se satisfaisaient d’avoir évité la défaite. METZ – de notre correspondant permanent METZ A ÉVITÉ le quatre à la suite. Après trois revers, le nul obtenu hier soir contre une équipe censée jouer le haut de tableau avait presque des airs de succès dans le vestiaire messin. « On commence à se mettre au niveau par rapport aux meilleures équipes de Ligue 1, estimait Francis De Taddeo. On n’est pas encore capables de jouer aussi bien mais il faut être indulgent. Ce soir (hier soir), on n’a pas vu la supériorité des attaquants de Paris. C’est contre nous qu’ils se sont créé le moins d’occasions. » C’est sans doute vrai mais Metz n’en a pas eu beaucoup non plus. Une frappe soudaine de Momar N’Diaye donnait à Lan- dreau l’occasion de faire son arrêt de la soirée (39e) puis le Sénégalais gâchait un contre qui paraissait imparable en donnant un ballon trop long à Wilmer Aguirre (61e). Sans doute le seul moment où le match aurait pu basculer en faveur des Messins. « C’est un des tournants, c’est vrai, reconnaissait De Taddeo. Mais il est encore un peu jeune et il avait beaucoup donné jusque-là. » Ses joueurs préféraient d’ailleurs retenir qu’ils n’avaient pas encaissé de but, pour la première fois de la saison. « On est revenus à des choses qu’on savait faire, réagissait Laurent Agouazi. On a vu une équipe qui a su jouer par moments et solide en défense. » « On avait besoin de lancer la saison, ajoutait Julien François. Cette fois, on a été costauds du début à la fin. Et on peut même regretter de ne pas avoir battu Paris. C’est un match qui peut en décomplexer plus d’un. » Pour les Lorrains, ce premier petit point a donc des vertus morales immenses. « Je suis soulagé parce que dans notre situation, on peut craindre que les joueurs baissent les bras et on a toujours envie qu’ils aient une lueur d’espoir », appréciait De Taddeo. Pourtant, au classement, Metz a reculé et se retrouve désormais dernier. « Les points, ce n’est peut-être pas le plus important pour le moment, rétorquait l’entraîneur messin. Ce qui compte, c’est qu’il y a un groupe en train de monter en puissance. » LIONEL DANGOUMAU DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge RUFFIER (8): voir ci-dessus. CUFRÉ (6) : il a fermé son couloir avec autorité et expérience. Passeur sur le 3e but (89e). MODESTO (5,5) : le capitaine a dirigé sa défense sans soucis majeur. METZ - PARIS-SG : 0-0 Bleu Rouge RICHERT (4,5) : pas un arrêt à effectuer et pas en réussite sur les buts. Une sale soirée. PICHOT (5) : a plutôt bien maîtrisé Ménez… jusqu’à son but (57e). De l’activité dans son couloir. JOSSE (4) : le suppléant d’Afolabi ne possède pas sa vitesse. Une relance terrible sur le but de Menez. N’DAW (4) : pris sur le but de Koller (2e), pas très rassurant dans ses interventions, il n’est pas au mieux actuellement. JOKIC (4) : a laissé trop d’espaces et a perdu trop de duels. SÈNE (4) : assez prudent, il a encore FRANCK LE DORZE Jaune Bleu Jaune SOCHAUX BOLIVAR (6,5) : ce faux lent a coupé des trajectoires et gagné nombre de duels. MURATORI (6): à vingt ans, il affirme sa fougue. Une belle santé, derrière comme devant. MERIEM (6) : d’abord dans une position reculée, il a essayé de jouer simple et proprement. Remplacé par PINO (86e). D. PEREZ (5,5) : infatigable, il a énormément œuvré devant sa défense. LEKO (6) : il a bien animé son côté droit avant de se concentrer sur des tâches plus défensives. Solide. GAKPÉ (5) : en soutien, assez libre, de Koller, il n’a pas suffisamment pesé. Remplacé par PLASIL (62e), qui a assuré. KOLLER (8) : le géant tchèque a pris un nombre impressionnant de ballons de la tête, dont le premier a été converti en but. MENEZ (5,5) : a semblé un peu trop dilettante jusqu’à son but, un enchaînement parfait. Remplacé, sous les sifflets, par PIQUIONNE (73e). – F. L. D. SOCHAUX. – Ricardo (à gauche) est tout sourire. Comme Modesto (no 4) et Plasil (no 6) qui ont accompagné le géant tchèque Jan Koller pour fêter son deuxième but de la soirée avec les remplaçants monégasques. (Photo Lionel Vadam/l’Alsace/PQR) Noir Noir Bien sûr, Koller et ses deux buts, dont le premier précoce (2 ), ont scellé cette rencontre. Mais, hier après-midi, on a surtout découvert le jeune et talentueux gardien de Monaco. À bientôt vingt et un ans (le 27 septembre prochain), l’athlétique Stéphane Ruffier a ainsi fêté sa première titularisation en L 1, à Sochaux, en affichant une assurance impressionnante. Entré en jeu (57e) face à Metz (2-0), mercredi, pour remplacer Flavio Roma (blessé aux ischio-jambiers et absent pour environ six semaines), il a confirmé les espoirs placés en lui par le club de la Principauté. Revenu à l’ASM la saison dernière, à l’issue d’un prêt à Bayonne (National), sa ville natale, il a été décisif à plusieurs reprises, notamment lors d’un arrêt extraordinaire, d’une main, sur une frappe de Birsa (52e). Précédemment, il avait aussi été sauvé par son poteau. Il paraît que les grands gardiens ont aussi de la chance… Le modèle de Stéphane n’est pas Richard Ruffier, ancien portier des girondins de Bordeaux (1982-84), avec lequel il n’a aucun lien de parenté, mais Fabien Barthez, passé lui aussi à Monaco. On lui souhaite la même carrière. péché dans les transmissions. Remplacé par ISABEY (67e), qui a tenté de provoquer. En vain. PITAU (5) : un peu plus offensif, il s’est immiscé dans les intervalles. Sans réussite sur ses frappes DALMAT (5,5) : généreux et le plus dangereux, il a été maladroit mais aussi malheureux (poteau, 39e). BIRSA (5) : dans une position de milieu axial, il a au moins essayé de provoquer. MAURICE-BELAY (4) : n’a jamais pesé dans son couloir. Doit se lâcher. Son remplacement par ALVARO SANTOS (62e) n’a pas eu de conséquence notable. DAGANO (3,5) : esseulé devant, il est d’une incroyable maladresse. Remplacé par QUERCIA (87e). MONACO « Un futur très, très grand, se félicitait ainsi Modesto, avant de souligner, plus globalement, tous les progrès effectués. On a été bien physiquement et sereins tactiquement. Le match de Metz nous a libérés moralement. On a pratiqué du beau jeu, on a eu des occasions, qu’on a mises au fond, à la différence de Sochaux. » Car les Monégasques, solides et solidaires dans leur organisation en 4-4-2 – avec la permutation dans l’entrejeu de Meriem et Leko à la pause –, et affichant une qualité technique bien supérieure, bénéficièrent aussi de belles opportunités. Gakpé était repris in extremis dans la surface par N’Daw (23e), Ménez manquait d’un rien de profiter de la mauvaise passe de Jokic à son gardien (38e), et Koller, seul dans la surface, montrait qu’il était moins précis avec ses pieds, sur un centre en retrait de Piquionne (76e). À l’arrivée, c’est aussi, sans doute, la sévérité de ce 3-0 qui poussait Ricardo à la prudence, répétant que « le Championnat vient de commencer. Il est trop tôt pour parler de classement et ridicule d’évoquer le haut de tableau ». Le constat vaut encore plus pour Sochaux, qui n’a toujours pas gagné (2 points en quatre matches) et qui, à en croire Romain Pitau, « ne doit pas baisser la tête, sinon ça risque d’être pire ». On a du mal à l’imaginer. 9 FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune TOULOUSE - STRASBOURG : 1-3 Même ça, c’est trop dur Battus mercredi par Liverpool (0-1), les Toulousains ont cette fois été nettement dominés par des Strasbourgeois surprenants. 0-1 1-1 1-2 1-3 : : : : Mouloungui (20e) Gignac (35e) Fanchone (53e) Gameiro (72e) TOULOUSE – de notre envoyé spécial À CROIRE QUE Nicolas Dieuze l’avait pressenti. En déclarant, vendredi, que Strasbourg serait « peutêtre le match le plus compliqué de la semaine », devant Lyon et Liverpool, le capitaine toulousain ne croyait pas si bien dire. Une semaine après avoir dompté les champions de France sur leur pelouse (1-0), et trois jours après avoir logiquement cédé contre le vice-champion d’Europe pour le troisième tour préliminaire aller de la Ligue des champions (0-1), les Toulousains ont subi la leçon de Strasbourgeois étonnants de facilité et d’adresse, dominateurs dans tous les compartiments du jeu. S’il est encore un peu prématuré pour avancer qu’ils ont déjà plombé leur début de saison, les deux revers concédés en trois jours face à Liverpool et Strasbourg incitent inexorablement les Toulousains à revoir leurs ambitions à la baisse. Sans une inspiration de Gignac, qui permit à Toulouse de garder (pas longtemps) la tête hors de l’eau, les hommes de Baup auraient rendu une copie quasiment vierge, indigne, en tout cas, d’une formation prétendant rivaliser avec les plus grands. Dieuze : « Liverpool n’est pas une excuse » Le TFC avait tout à craindre d’une formation strasbourgeoise joueuse, comme sa prestation à Nice (0-1) l’avait auguré, et apte à s’engouffrer dans les moindres espaces. Mais on pouvait au moins s’attendre à ce qu’il résiste, comme il a su le faire face aux champions de France ou aux vice-champions d’Europe. À défaut de Toulousains pétris d’ambition, on vit surtout des Strasbourgeois aussi inspirés que bien organisés, sentant rapidement que le retour à l’ordinaire de leurs hôtes pourrait leur coûter bien cher. « Une défaite, ça fait toujours mal,encaissait Nicolas Dieuze. On voulait imprimer un rythme soutenu pour les gêner au maximum. On prend ce but et puis on arrive à revenir au score. Ensuite, on craque. Pour quelles raisons ? C’est toujours difficile à dire. Il y a un problème collectif. Quand on ne récupère pas un ballon, on ne peut pas attaquer. Liverpool n’est pas une excuse. » Comment ne pas évoquer, bien sûr, la fatigue du tour préliminaire aller de Ligue de champions, disputé mercredi en plein cagnard, ou encore l’interminable liste de blessés en défense ? En entraîneur expérimenté, Élie Baup connaît pourtant le prix à payer des joutes européennes. « Il va falloir prendre conscience que ces matches de Coupe d’Europe vont nous donner une première partie de saison très délicate, soupirait l’entraîneur toulousain. C’est un premier coup de semonce qui arrive très tôt dans la saison, il faudra vite réagir. » À condition toutefois de retrouver certaines bases totalement occultées en seconde période. « Dans la tête, on n’y était pas, confesse Mathieu. On a fait un peu n’importe quoi. » Quinzièmes avec seulement trois points, et un match en retard (à Caen le 29 septembre), les Toulousains se doivent déjà de réagir à Nice lors de la prochaine journée, au risque de trouver la suite très compliquée. « Et si on n’était pas bien préparés, il va falloir vite s’y mettre », prévient Dieuze. JÉRÔME LE FAUCONNIER (avec N. S.) TOULOUSE. – Comme un symbole de l’impuissance toulousaine, Johan Elmander, ici à la lutte avec Habib Bellaïd (à droite), a peiné, hier, face à des Strasbourgeois coriaces. « Il y a un problème collectif », diagnostique Nicolas Dieuze. (Photo Lionel Bonaventure/AFP) Mouloungui n’en rate pas une L’HOMME CLÉ : MOULOUNGUI (Strasbourg), 8 Et dire qu’en janvier 2006, Strasbourg ne comptait plus sur lui. Longtemps blessé, Mouloungui s’est relancé sous les ordres de Papin pour finir l’an passé meilleur buteur du club (11 buts en Championnat). Plutôt discret lors des deux premiers matches, il fut omniprésent hier soir en ouvrant la marque d’une reprise de volée très pure. Inspiré, il provoqua sans cesse sur le flanc gauche et offrit deux passes décisives. TOULOUSE DOUCHEZ (4) : pas exempt de tout reproche sur la reprise de Fanchone. SIRIEIX (4) : trop nerveux dans ses interventions. CETTO (5) : souffrant des adducteurs, l’Argentin a plus ou moins tenu son rang. ILUNGA (4,5) : défenseur central de fortune, il est certainement plus à son aise dans son couloir gauche. MATHIEU (4,5) : appelé de dernière minute par Domenech, il a montré quelques signes de décontraction face à Fanchone. Touché au pied juste avant la pause, il s’est ensuite montré discret. BATLLES (4,5) : très combatif dans les duels, il s’est progressivement éteint après la pause. Remplacé par MANSARÉ (71e). EMANA (5) : du déchet dans la conclusion de ses actions, à l’image de sa frappe dévissée (55e). DIEUZE (4,5) : il a d’abord tenté de mettre de l’ordre au milieu avant de disparaître comme ses partenaires. PAULO CÉSAR (4,5) : à la réception d’un centre de Mathieu, il rata la balle de break seul face à Cassard. Remplacé très tôt par MOU. SISSOKO (51e). GIGNAC (5,5) : positionné en soutien d’Elmander, il fut plutôt discret, à l’exception de son but. ELMANDER (6) : il fut l’un des seuls à se révolter en deuxième mi-temps, où il toucha le haut du filet alsacien d’une reprise toute en puissance. STRASBOURG CASSARD (5,5) : masqué, il a tardé à réagir sur l’égalisation de Gignac. LACOUR (6,5) : il a tenu son couloir sans difficulté. BELLAÏD (6,5) : solide dans les duels avec Elmander. PAISLEY (6) : bien appliqué malgré quelques relances imprécises. Toulouse 1 3 Strasbourg 51 % Possession du ballon 49 % DOS SANTOS (5,5) : il lui a fallu un peu de temps pour se remettre dans le rythme. FANCHONE (6,5) : on l’a vu beaucoup percuté en début de match, son appel étant décisif dans la construction du premier but. COHADE (6) : une grosse dépense d’énergie sans être décisif. ABDESSADKI (7) : en retrouvant son poste de formation, milieu axial, il a repris toute son efficacité et son influence sur le jeu. RODRIGO (6,5) : précieux à la récupération et précis dans le jeu long. MOULOUNGUI (8) : voir ci-dessus. RENTERIA (4,5) : double buteur face à Auxerre, le Colombien n’eut que deux frappes sans danger pour s’illustrer. Remplacé par GAMEIRO (51e), qui scella le sort des Toulousains d’une belle reprise. – J. L.F. 21 Tirs 11 5 Tirs cadrés 3 7 Tirs non cadrés 7 9 Tirs contrés 1 17 Fautes commises 19 3 Hors-jeu 1 3 Corners 6 avec AUXERRE - CAEN : 1-0 JOURNAL DES TRANSFERTS Le grand pardon de Maoulida « J’espère redémarrer » LUIGI PIERONI souhaite se relancer à Lens où il est prêté jusqu’à la fin de la saison. Après deux penalties ratés contre Bordeaux et une mise à l’écart, l’attaquant a offert un premier succès à l’AJA. 1-0 : Maoulida (35e) AUXERRE – de notre envoyé spécial LE FOOTBALL raffole de ces histoireslà. La semaine dernière, Toifilou Maoulida avait manqué deux penalties contre Bordeaux, et Auxerre avait perdu (0-2). De plus, l’ancien Marseillais avait tiré le second alors que son entraîneur le lui avait interdit. Le coach avait alors sanctionné l’un de ses joueurs fétiches, qu’il avait déjà dirigé à Metz puis à l’OM, en l’excluant du groupe qui a joué et perdu (0-3) à Strasbourg, mercredi. Au bord des larmes après le match face aux Girondins, Maoulida était conscient d’avoir commis une grosse bêtise et voulait absolument la réparer au plus vite. Alors, de nouveau titularisé hier soir à la pointe de l’attaque de l’AJA, il aurait Auxerre 1 0 Caen 49 % Possession du ballon 51 % 15 Tirs 7 7 Tirs cadrés 1 4 Tirs non cadrés 5 4 Tirs contrés 1 13 Fautes commises 22 3 Hors-jeu 1 10 Corners 0 avec d’abord pu totalement plonger mentalement. Car, à la 29e minute, sur une superbe remise de Kahlenberg plein axe, il se retrouvait seul face à Planté, mais tirait du droit, à ras de terre, sur ce dernier. Heureusement pour lui, l’ex-Rennais eut une nouvelle occasion en or six minutes plus tard. Et cette fois, sur un centre parfait de Lejeune, auteur d’une splendide percée sur le flanc gauche, il ne la laissait pas passer. Il contrôlait le ballon et concluait, de près, de l’intérieur du droit (35e). Certes, il a ensuite manqué de nombreuses occasions pla- çant une tête au-dessus, sur un coup franc de Kahlenberg (64e), puis butant encore deux fois sur un Planté très inspiré, après une offrande de Lejeune (72e) et sur une remise de Niculae (84e). Mais c’est bien Maoulida, auteur de son premier but avec l’AJA, qui a offert un premier succès tant désiré à son club, lequel sort ainsi de la zone rouge, en remontant à la 16e place, et évite de connaître le pire début de saison de son histoire. Après quatre journées, le club bourguignon compte même finalement un point de plus que l’an dernier à pareille époque. Ainsi, on imagine l’immense joie ressentie par le buteur : « J’ai été acclamé par des supporters, ça m’a fait du bien. Je voulais me rattraper. Juste avant mon but, j’avais eu une occasion, mais j’ai hésité, je voulais faire un "piquou." Heureusement que je n’ai pas gambergé et que la seconde occasion est venue rapidement. Je n’ai pas sorti les bandelettes par humilité, mais on les reverra rapidement. » (Au micro de Canal +.) Après trois défaites, Auxerre a en effet fait preuve d’une « certaine force de caractère », comme le relevait Jean Fernandez, pour décrocher une victoire méritée face à des Caennais très joueurs, qui se sont créé quelques situations chaudes en première période et ont failli égaliser par Jemaa, sa reprise de la tête trouvant le poteau (80e). Pour le reste, le technicien bourguignon avait décidé de titulariser Rémy Riou au poste de gardien, aux dépens de Sorin. Mais, comme « dans le football, tout va très vite », dixit Fernandez, l’ancien Nancéien, malheureux en ce moment, deviendra peut-être un héros d’ici peu. Comme Maoulida… LUC HAGÈGE Lejeune dans tous les coups L’HOMME CLÉ : LEJEUNE (Auxerre), 7 Selon son entraîneur, Jean Fernandez, il avait déjà été très bon contre Bordeaux (0-2) et à Strasbourg (0-3) : « Il a fait une très bonne préparation, il s’est dit qu’il fallait qu’il se bouge, et cela paye. C’est notre joueur le plus régulier pour l’instant. » Et, hier soir, Lejeune a réussi une performance de tout premier choix, en offrant plusieurs ballons de but, dont un a été transformé par Maoulida (35e), et en accélérant le jeu auxerrois non seulement sur le flanc gauche, mais aussi parfois dans l’axe. AUXERRE Ré. RIOU (5,5) : très peu sollicité. MARCOS ANTONIO (4,5) : il a souffert en seconde période face à Florentin. TAMAS (5,5) : solide au marquage. MIGNOT (5,5) : parfois en difficulté dans le jeu aérien, mais précieux dans la relance. JAURÈS (5,5) : très prudent, il a bien tenu son couloir. PEDRETTI (6) : précis dans ses transmissions. F. THOMAS (6) : actif à la récupération. JELEN (5,5) : placé côté droit, il a souvent repiqué au centre et a tenté une fois sa chance (15e). Remplacé par NICULAE (64e), qui a manqué une belle occasion (67e). KAHLENBERG (6) : toujours en manque de confiance, il a quand même réussi quelques jolis gestes. LEJEUNE (7) : voir ci-dessus. MAOULIDA (6,5) : il a certes raté plusieurs occasions nettes, mais en a mis un (35e), ce qui s’est avéré suffisant. CAEN PLANTÉ (6,5) : auteur de plusieurs parades décisives (15e, 29e, 40e, 72e, 84e), il ne pouvait rien sur le but. HENGBART (3,5) : mystifié par Lejeune sur le but auxerrois (35e), il a énormément souffert. SVENSSON (non noté) : touché à un genou dès la 27e minute, il a cédé sa place à BOUCANSAUD (4)qui n’ayant presque pas joué depuis un an a logiquement été à la peine. SORBON (5,5) : sans doute le défenseur le plus à l’aise techniquement, mais trop court sur le but auxerrois. SEUBE (4,5) : toutes ses interventions se font à l’arraché. PROMENT (5,5) : seul milieu récupérateur, c’est un rôle ingrat, qu’il a tenu avec courage. GOUFFRAN (4) : il aurait pu marquer d’entrée sur une talonnade géniale. C’est à peu près tout. NIVET (5) : il a parfois éclairé le jeu de son équipe, mais a subi physiquement. ELUCHANS (4) : il a perdu beaucoup trop de ballons et a été remplacé par FLORENTIN (51e), plus percutant, plus vif et meilleur centreur. SAMSON (4,5) : à part sur une frappe du gauche (30e), on l’a très peu vu. Remplacé par JEMAA (62e), dont une superbe tête a trouvé le poteau (80e). COMPAN (4,5) : il a été peu servi et a eu du mal à se situer. – L. Ha. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Le RC Lensa officialisé hierl’arrivée de Luigi Pieroni, en provenance du FC Nantes. L’attaquant belge, âgé de 26 ans, est prêté pour le reste de la saison au club artésien où il retrouvera d’anciens coéquipiers, Akalé et Kalou, rencontrés à Auxerre. Après une saison mouvementée (4buts en31 matches de Ligue 1, dont un seul avec Nantes) et achevée par une relégation en L 2, Pieroni espère retrouver son meilleur niveau. Il devra également convaincre ses nouveaux dirigeants de lever pour lui l’option d’achat, à la fin du Championnat. « QUEL EST votre état d’esprit à votre arrivée à Lens ? – Ce serait dur de ne pas être satisfait. Pour moi, Lens est un très grand club. J’arrive ici avec beaucoup de motivation. Je viens de vivre une année difficile, alors j’espère que je vais pouvoir redémarrer. Il me manque juste un peu de rythme puisque je n’ai pas joué le début de Championnat avec Nantes. – Comment se sont déroulés les contacts durant le mercato ? – J’ai eu de légers contacts avec Marseille. J’ai aussi discuté avec le Standard de Liège. Mais Lens m’a donné envie de venir. Le coach a confiance en moi. Et puis, il y a aussi l’opportunité de jouer la Coupe de l’UEFA. – Le fait de retrouver d’anciens joueurs auxerrois, ainsi que Guy Roux, a-t-il joué dans votre choix ? – À mon avis, Akalé aimerait bien que je dise qu’il me manque (rires). On DIAWARA ET PERQUIS RENTRENT À SAINTÉTIENNE. – Le défenseur stéphanois Fousseiny Diawara (27 ans), parti en milieu de semaine effectuer un essai à Southampton, ne sera resté que vingt-quatre heures en Angleterre, avant de revenir à Saint-Étienne. L’international malien a d’ailleurs retrouvé la tunique verte hier après-midi, pour disputer une rencontre avec l’équipe de CFA. Autre joueur sur le départ, Damien Perquis a confirmé que les discussions avec Strasbourg étaient définitivement arrêtées. Le défenseur des Verts ne désespère pas de trouver un nouveau club avant la fin du mercato, même s’il reconnaît ne pas avoir de contact concret. – J.-Y. D. STRASBOURG ENGAGE UN HONGROIS. – Zoltan Szelesi, un latéral droit qui évoluait au club allemand d’Energie Cottbus, va s’engager pour trois saisons avec le Racing Club de Strasbourg. International hongrois, ce solide défenseur (1,84 m, 82 kg) âgé de vingt-cinq ans, a disputé 42 matches de Bundesliga dont 22 la saison passée. Lié encore pour un an à Cottbus, son indemnité de transfert se situerait entre 250 000 et 300 000 euros. – J. L. F. s’entendait bien tous les deux, même si ce n’est pas bien difficile de s’entendre avec lui quand on est attaquant… Ça fait toujours plaisir de retrouver d’anciens partenaires, mais ce n’est pas uniquement pour cela que je suis venu. Ma première préoccupation était avant tout de trouver un autre club, ensuite de me faire plaisir. Après, je pourrai penser, pourquoi pas, à revenir en sélection (il n’a plus joué avec la Belgique depuis le 8 octobre 2005). – Vous fixez-vous des objectifs pour cette saison ? – Je préfère les garder pour moi. Je vais essayer d’apporter le plus possible au club. Mais retrouver le niveau de ma deuxième saison à Auxerre, avec Jacques Santini, ce serait bien (il avait inscrit 12 buts en Championnat). » – D. Fi. REAL MADRID : EMERSON VEUT SIGNER À L’AC MILAN. – Emerson, le milieu brésilien du Real Madrid, souhaite quitter le club espagnol, où il était arrivé à l’été 2006, afin de s’engager à l’AC Milan. « J’ai encore deux années de contrat au Real, mais, assurément, je préfère m’en aller », explique l’ancien joueur de la Juventus Turin (31 ans) dans une interview accordée à La Gazzetta dello Sport. Emerson assure également que l’AC Milan est son « objectif ». Selon le quotidien sportif italien, le club italien est prêt à débourser 5 M pour engager le joueur, mais le Real, qui l’avait acheté 15 M il y a un an, ne souhaite pas s’en séparer à moins de 11. HAMBOURG INTRANSIGEANT SUR VAN DER VAART. – Le club allemand de Hambourg a alerté la Ligue allemande et la FIFA sur l’attitude de Valence qui convoite son milieu néerlandais Rafael Van der Vaart. Hambourg souhaite ainsi que le club espagnol mette fin à ses discussions avec le joueur et son agent. Van der Vaart a pourtant admis cette semaine qu’il souhaitait rejoindre la Liga. Valence aurait d’ailleurs proposé 14 M pour l’international néerlandais arrivé à Hambourg en juin 2005. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge nous de répondre présent, physiquement et mentalement. – Par rapport aux matches de préparation dont vous reconnaissiez la médiocrité, êtes-vous surpris de vous trouvez en si bonne posture ? – Non. Je ne suis pas surpris. On pouvait être étonné par rapport à notre premier match. On sait de quoi nous sommes capables. On essaye d’optimiser au fil des matches. Petit à petit, la mayonnaise prend. Collectivement, on est costauds. Défensivement, on sait s’accrocher même dans les moments difficiles. Ce soir encore, on a su contenir les Toulousains et un Elmander qui a été monstrueux sur la fin. – Strasbourg peut donc être la surprise de ce début de saison ? – Il ne faut pas non plus s’enflammer. On ne regarde pas trop les autres équipes. Nous faisons notre petit bout de chemin tout en gardant le même objectif : le maintien. À nous de nous remettre en cause tous les jours, de devenir une équipe et enfin peut-être une surprise. » – J. L. F. Bleu Rouge Jaune « EN GAGNANT à Toulouse, pensez-vous avoir marqué les esprits ? – On a l’impression d’être devenu la bête noire du Téfécé (Strasbourg restait sur un succès à Toulouse, 2-1, lors de la saison 2006-2007). Nous voulions confirmer notre belle prestation de mercredi face à Auxerre (3-0) en prenant au moins un point ici. Nous savions aussi que les Toulousains avaient eu un match difficile face à Liverpool et nous avons su en profiter. Même en menant 2-1, nous n’avons pas essayé de gérer notre acquis. Nous voulions creuser l’écart et les entrées en jeu ont été décisives. On engrange de la confiance, c’est encourageant... – Au-delà du résultat, que peuvent vous apporter ces deux succès de rang ? – Désormais, on peut travailler plus sereinement mais sans pour autant se reposer sur nos lauriers. Il faut gommer les lacunes et voir plus haut au niveau des ambitions. Ce n’est que le début. Le mois d’août est encore très long. À Jaune YACINE ABDESSADKI, étincelant hier soir, n’est pas étonné de voir Strasbourg en si bonne posture. Noir Bleu Noir « Pas une surprise » 10 FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MARSEILLE - NANCY Ziani, une voie à suivre Ce que Materazzi a dit à Zidane L’OM espère beaucoup de sa recrue algérienne, premier et seul buteur cette saison. MARSEILLE – de notre envoyé spécial APRÈS QUATRE HEURES et demie d’existence dans le Championnat 2007-2008, l’OM n’a marqué qu’un but, comme un mince filet de lumière dans un été bien gris pour l’instant. Son auteur s’appelle Karim Ziani et celui-ci, parmi les nouveaux arrivants dans la cité phocéenne, a ainsi émis quelques signes encourageants quand d’autres en sont encore simplement à cavaler après les promesses. Ce n’est pas que l’ancien Sochalien ait déjà atteint le niveau qui était le sien dans le Doubs la saison dernière, mais au moins l’a-t-on vu se remuer, faire preuve d’audace et de percussion. On peut même dire qu’il a été à l’arrivée de l’essentiel des rares occasions que Marseille s’est créées jusque-là. Ziani a été suffisamment vif, à Valenciennes (1-2, 57e), pour reprendre du pied droit une remise de Benoît Cheyrou. Avant cela, il avait déjà inquiété Penneteau à deux reprises mais sans trouver le cadre. C’est encore lui, servi par Nasri, qui s’était procuré l’opportunité la plus nette contre Rennes (0-0, 2e journée), en touchant le poteau droit de Pouplin. Vendredi dernier, au lendemain de la défaite dans le Nord, Ziani ne faisait pas étalage de ces quelques faits. Au contraire, il qualifiait son but de « but pour rien » puisqu’il n’avait pas autorisé la victoire de l’OM. Le jour de ses vingt-cinq ans, il aurait préféré parler d’un but cadeau. Il marque de plus en plus Les Lorrains, qui ont remporté leurs trois premiers matches, abordent leur déplacement à Marseille sans excitation particulière mais avec une certaine ambition. NANCY – de notre correspondant permanent C’EST HISTORIQUE. Non, le mot n’est pas galvaudé, même après trois petites journées, car Nancy n’avait jamais, en quarante ans, réussi à aligner trois victoires d’entrée en Première Division. Les Nancéiens sont partis très fort, encore plus que la saison dernière (6 points), et disputent du coup un vrai match de gala au Stade-Vélodrome ce soir. Mais depuis sa victoire de jeudi, contre Nice (2-1), le thermomètre n’a pas beaucoup chauffé autour de l’ASNL. En forêt de Haye, où se trouve le centre d’entraînement du club, l’affluence a augmenté de façon très raisonnable. Et pour le déferlement médiatique, il faudra repasser. Cette atmosphère feutrée aura au moins préservé la sérénité du groupe de Pablo Correa, qui ne demande que ça. « On sort de trois victoires. Être plus en confiance, on ne pourrait LENS - VALENCIENNES pas, glisse le milieu Pascal Bérenguer, buteur contre Nice (2-1). On va à Marseille pour confirmer ces trois premiers résultats. Mais la pression, on ne la sent pas. On n’a pas eu le temps de cogiter puisqu’on a joué jeudi. » « Marseille arrive au bon moment, mentalement on est bien », juge aussi Benjamin Gavanon. Leur entraîneur, dans son rôle, guette lui l’excès d’assurance. « Il n’y a pas de bon moment pour jouer l’OM au Vélodrome, prévient-il. On ne peut pas changer l’histoire du jour au lendemain et il coulera encore de l’eau sous les ponts avant que Nancy se présente à Marseille en favori. » Certes, mais aujourd’hui, même à son corps défendant, Nancy se déplace bien en leader chez l’un des favoris de la Ligue 1. « Vu nos positions respectives (au classement), on pourra difficilement surprendre, consent l’Uruguayen. Quand on joue au Vélodrome, c’est contre toute une ville et ça c’est toujours excitant, poursuit-il. Encore plus maintenant ? Oui peut-être, mais j’aimerais surtout sortir de la tête de mes joueurs l’idée que si on perd là-bas, ce n’est pas grave. » Gavanon : « Le match peut tourner en notre faveur » En fait, Nancy se présente moins à Marseille comme leader que comme équipe ambitieuse. Avec dans la tête un mauvais souvenir de la saison dernière, dans un contexte similaire. Alors surprenant et éphémère dauphin de Lyon, l’ASNL s’était déplacée à Gerland (11e journée) en adversaire timoré et victime consentante (0-1). « J’avais la sensation qu’on n’avait pas joué notre chance à fond et qu’on s’était satisfait de se dire qu’on avait juste perdu 1-0, peste Correa a posteriori. On sait qu’on est capables de sortir vainqueurs de gros matches et pour notre progres- sion, on doit faire face dans ce genre de situation. » Pour définir la philosophie de la soirée, Bérenguer énumère donc : « essayer de les faire douter d’entrée, jouer notre carte à fond et ne pas avoir de regrets ». « On sait qu’ils vont commencer très fort, mais si ça ne va pas pour eux, au bout d’un moment le match peut tourner en notre faveur, flaire Gavanon. Notre objectif n’est pas de finir premiers mais on ne se dit pas non plus qu’on va prendre zéro point parce que c’est Marseille. » « Pour évaluer nos progrès, il faut comparer, reprend Correa. C’est pour ça que je ne veux pas qu’après ce match, on reparte les poches vides avec la sensation qu’on n’a rien fait pour les remplir. » En somme, Nancy veut savoir s’il est capable de se comporter en leader. Même si ce n’est qu’en leader du mois d’août. LIONEL DANGOUMAU NICE - RENNES Lens se prend pour VA Hansson, ne fait plus peur Le derby nordiste opposera des Lensois décevants et relégables à des Valenciennois séduisants, et ce, malgré un budget largement supérieur. Après des débuts calamiteux qui faisaient craindre le pire, le Suédois semble s’affirmer comme l’un des patrons de la défense rennaise. LENS ET VALENCIENNES – de notre correspondant permanent de notre envoyé spécial VALENCIENNES A MIEUX DÉMARRÉ. – Avec 6 points en trois matches, VA a réussi son départ. En revanche, la victoire devient urgente à Lens, qui ne compte qu’un point en deux rencontres (il n’a pas disputé son match de la 3e journée, à Lyon, reporté en raison de la Coupe de l’UEFA). Guy Roux a son explication. « L’amalgame moral est fait, l’équipe ne baisse pas les bras. Il reste à faire l’amalgame technique avec de nouveaux joueurs en sachant que, dans tous les clubs, un recrutement n’est jamais une réussite à 100 %. Valenciennes a repris la saison avec un effectif au complet, avec le même entraîneur et très peu de changements. Ça fonctionne car c’est dirigé par des gens de talent. » Lens comptait cinq nouveaux joueurs face à Paris (0-0) et Valenciennes seulement deux recrues contre Marseille (2-1). Antoine Kombouaré rétorque qu’il « a du mal à mettre dix-huit mecs sur la feuille. Les joueurs Lensois sont plus expérimentés que les miens ». Et le budget du Racing est deux fois supérieur à celui de VA... « Lens a 99,9 % de chances, et même 100 %, de finir devant nous à la fin de la saison, estime l’entraîneur hennuyer. Mais sur un match, on peut taper tout le monde, on l’a vu contre l’OM. » Valenciennes bénéficiera d’un jour de récupération supplémentaire par rapport à Lens, qui a joué jeudi à Berne, en Coupe de l’UEFA (1-1). « Mais on a laissé beaucoup de gomme contre Marseille mercredi », avoue Kombouaré. LENS NE MARQUE PAS. – Avant le début de la 4e journée, hier, VA possédait la meilleure attaque en compagnie du Mans, avec six buts inscrits par deux hommes : Johan Audel (4), auteur d’un triplé contre Toulouse (3-1), forfait ce soir ; et Steve Savidan, qui a accablé l’OM d’un doublé (2-1). « Ils ont une attaque que l’on pourrait presque qualifier d’attaque mitrailleuse », souligne Guy Roux. À l’inverse, l’attaque lensoise « se cherche encore », reconnaît Aruna. « J’ai un attaquant (Aruna) qui a repris contre Paris (0-0) après une seule mitemps en CFA, et un autre (Kalou) qui n’a pas fait de matches de préparation avec son ancien club (Paris). Je bricole avec de bons bricoleurs », résume Roux, qui vient d’engager l’un de ses anciens joueurs à Auxerre, le Belge Luigi Pieroni. Son prédécesseur Francis Gillot aurait aimé embaucher le Valenciennois Steve Savidan (13 buts la saison dernière en L 1). L’inefficacité de « Savigol » durant les trois derniers mois de l’exercice écoulé, la démission de Gillot, et sans doute aussi le prix du joueur, ont changé la donne. VA ENCORE NAÏF. – Valenciennes marque (6 buts) mais encaisse aussi (5). « À Saint-Étienne (1-3, 2e journée), on a reçu une gifle, surtout nous les défenseurs, en prenant des buts naïfs, assume le capitaine valenciennois Abdes Ouaddou. Puis l’OM nous marque un but évitable. À Bollaert, il faudra être plus concentrés qu’à Geoffroy-Guichard. » Lens, lui, limite les dégâts grâce à sa défense (1 but encaissé). Adama Coulibaly fait un gros début de saison. Roux désigne son gardien Vedran Runje comme « l’un des points forts actuels de l’équipe. » REVANCHE À BOLLAERT. – Il y a un an, lors de la 5e journée, VA disputait son premier derby à Bollaert depuis treize ans. Pour nombre de ses joueurs n’ayant connu que la L 2 et le National, l’environnement avait eu un effet paralysant. « C’était pour eux le premier gros stade, le premier derby, se souvient Kombouaré. Quand ils étaient gamins, certains étaient dans les tribunes, avec leur papa, pour supporter Lens. Cette fois, ils étaient acteurs. » Et ça s’était très mal passé pour VA (0-3), avec trois buts encaissés dans la première demi-heure. « Dimanche, c’est un match revanche pour moi », insiste Rudy Mater, en partie responsable du premier but lensois, l’an dernier. « On avait pris deux casquettes contre Lens (0-3 et 1-3), rappelle Kombouaré. Au total, ça faisait 1-6 ! Mes joueurs peuvent encore flancher car ils sont toujours en phase d’apprentissage, mais je serai moins indulgent avec eux que l’an passé. » Après un mois d’août médiocre, Lens s’était relancé en dominant son voisin à domicile, où les deux publics fraternisèrent. À l’inverse, ce fut pour VA le début de ses longs déboires à l’extérieur. Les Lensois espèrent répéter l’histoire. Dans le cas contraire, Bollaert pourrait commencer à gronder. JEAN-LUC GATELLIER RENNES – fut très dur, admet l’intéressé. Mais je ne pense pas avoir été si mauvais que ça. J’ai plutôt été malchanceux. » APRÈS BORDEAUX, Toulouse et Lyon, la malédiction qui frappe les défenses centrales de L 1 a trouvé une nouvelle cible avec Rennes. Mercredi, face à Saint-Étienne, John Mensah a à nouveau froissé ses muscles cristallins. Son élongation à la cuisse gauche ne devrait pas lui permettre de revenir avant le derby à Lorient, le 15 septembre. Si le recrutement d’un défenseur central supplémentaire est acté, l’arrière-garde bretonne sera sans doute tenue, pendant les quatre prochains matches, par Guillaume Borne et Petter Hansson. Soit les quatrième et troisième défenseurs centraux dans la hiérarchie de Dréossi avant que Bourillon ne s’envole vers le PSG, fin juillet. À Rennes, son club formateur, Borne, qui a effectué huit prestations solides la saison passée et une mi-temps convaincante mercredi en remplacement de Mensah, jouit déjà d’une très belle cote. Ce n’est pas encore le cas d’Hansson. Le Suédois est arrivé des Pays-Bas (Heerenveen) pour combler le départ de Jacques Faty à Marseille. Son compatriote, Erik Edman, s’est chargé de sa publicité avant même qu’il ne pose les pieds en Bretagne. Lors des premiers matches amicaux, il a dégagé une autorité prometteuse dans ses interventions et une habileté certaine dans ses relances. Mais lors de la première journée, face à Nancy (0-2), il a étalé une lenteur inquiétante, notamment sur les deux buts lorrains. « Ce PAGE 10 Dréossi : « Ils n’apprendront rien à la causerie » Face à des Marseillais aux abonnés absents il y a une semaine, Hansson a rassuré. Mercredi, il est encore monté d’un ton, défensivement. Mieux, il s’est réconcilié avec le public rennais en marquant l’unique but de la rencontre. « Après un but, on se sent super bien », apprécie-t-il encore. Dréossi, qui s’était employé à jouer les paratonnerres après le match de Nancy – en assurant que les erreurs d’Hansson arrivaient « en bout de chaîne après plusieurs autres » –, ne veut pas encore crier victoire : « Cela fait désormais deux matches plus une mi-temps contre Nancy où l’on ne prend pas de buts, c’est positif. Mercredi, j’ai apprécié la performance de Petter, mais il est encore trop tôt pour dire si ce que l’on a travaillé collectivement est acquis, ou pas. » qu’une mi-temps de vie commune. « Depuis mercredi, nous sommes en récupération. Nous n’avons pas travaillé du tout. Mais ce sont deux stoppeurs de métier. Ils savent exactement ce qu’on doit faire. Ils ne découvriront rien à la causerie », explique Dréossi. Il vaudrait mieux que la complicité entre ses deux joueurs soit naturelle. La semaine prochaine, Hansson ne va pratiquement pas s’entraîner non plus. Il est retenu par l’équipe de Suède contre les États-Unis. L’association Borne-Mensah n’a RAPHAËL RAYMOND NICE Bamogo : « On n’a pas encore confiance » « NICE N’A PAS SU résister à Nancy, jeudi (1-2), et y a subi sa deuxième défaite de la saison à l’extérieur, pour un court succès au Ray contre Strasbourg (1-0). Comment qualifier cette entame de saison ? – Disons qu’on commence moyennement, mais si demain (aujourd’hui) on gagne, ce sera plutôt positif, on sera dans les temps. Contre Nancy, on fait une première mi-temps plutôt bonne dans la maîtrise, ce qui est bien à l’extérieur. Après, il faut qu’on apprenne à garder une certaine rigueur sur tout un match. Le positif, c’est qu’il n’y a pas le temps de gamberger. On enchaîne directement à domicile et il faut absolument gagner. On joue deux matches à suivre à la maison (Rennes puis Toulouse), ce n’est jamais évident, mais c’est doublement important, c’est à bien négocier pour prendre confiance. Là, on n’a pas encore confiance en nous à 100 %, on a encore des automatismes à travailler, notamment devant où il y a du roulement, mais il y a du potentiel. – Que gardez-vous de votre passage en Liga au Celta Vigo (15 matches, 2 buts au premier semestre 2007) ? – J’ai l’impression que le foot, là-bas, est plus décontracté, tout en étant sérieux. J’espère que j’aurai l’occasion d’y retourner. – Vous avez été prêté par l’OM à Nice (avec option d’achat), après avoir déjà été prêté à Nantes et au Celta Vigo, donc. Regrettez-vous d’être parti à l’OM après ce qui reste comme votre meilleure saison, 2003-04, à Montpellier (16 buts) ? – J’y suis parti un peu tôt, mais je ne regrette pas. Sur les deux dernières saisons, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu, ce n’était pas évident, mais je suis là, à ce niveau-là, c’est déjà bien. Et j’ai toujours gardé ma ligne de conduite, le travail, même dans les moments de galère. – Vous êtes prêté par Marseille à Nice, et Nice a prêté Moussilou à Marseille... – On se croise. Ça m’a fait un petit quelque chose, car c’est un bon pote, on se connaît depuis dix ans, depuis l’équipe de France des moins de 15 ans. Chacun sa route. – J. Ri. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JEAN-MARC BUTTERLIN (avec H. F.) Nancy, la tête froide Bleu sement, on voit qu’il y a des surprises. Il ne faut pas se fier à ce début de Championnat. » Pour autant, Marseille aura bien besoin de son petit bonhomme, depuis toujours efficace dans la passe mais dont le réalisme devant le but est plus récent. Ziani n’a ainsi marqué que deux buts en quatrevingt-sept matches de L 1 et L 2 avec Troyes entre 2001 et 2005. En passant par Lorient, il bénéficiera de l’air du large et sera élu meilleur joueur de L 2 en 2006 avec sept buts à la clé. Sa progression s’accentuera à Sochaux, où Alain Perrin le pousse à tenter encore plus de choses dans la surface. Ziani boucle l’exercice plus riche de huit buts, et très fier de son Ballon d’Or algérien 2006. S’il confirme son rythme du moment, un but en trois matches, le numéro 22 de l’OM fera encore mieux. Jaune Rouge Jaune À Valenciennes mercredi, Karim Ziani est devenu le premier buteur de l’OM version 2007-2008. Le public du Vélodrome attendra les autres avec impatience ce soir contre Nancy. (Photo Jean-Louis Fel) Noir Bleu Noir Le vrai cadeau, en fait, avait été avancé au mois de juin dernier. En signant pour quatre ans et quelque chose comme 8 millions d’euros à l’OM, Ziani réalisait alors son rêve, un rêve d’enfant. N’est-il pas le fils de Rabah Ziani, l’ami de José Anigo, qui a collaboré durant quatre ans à la cellule recrutement de l’OM ? Le soleil, la mer, la chaleur du peuple de Marseille attendaient sans doute l’Algérien, né à Sèvres, à côté de Paris. Attendu, il l’était également par Albert Émon, après le départ de Franck Ribéry : « S’il y a un joueur que le club et moi-même voulions en particulier, c’est bien Karim. On avait besoin de sa vivacité, de son sens du risque et de l’initiative. » L’OM avait eu l’occasion de s’y frotter à ses dépens en finale de la Coupe de France face à Sochaux, justement (2-2, 4-5 aux t.a.b.). Alors, à l’heure d’un match contre Nancy que Marseille ne peut plus se permettre de manquer, Ziani fait partie de ceux qui peuvent allumer l’étincelle. Car s’il aime les duels, les provocations, il est aussi l’homme de la dernière passe. Émon ne cache pas qu’il guette avec curiosité son entente avec Samir Nasri : « Ce sont deux garçons qui savent éliminer mais qui ne sont pas égoïstes. Ils cherchent à mettre le partenaire dans les meilleures conditions. » Le discours du joueur va dans cette direction : « De toute façon, dans notre situation, on ne peut s’en sortir qu’en faisant les efforts ensemble. » Ziani ne s’alarme pas des retards à l’allumage de l’OM : « Quand on observe le haut du clas- Demain sortira en Italie l’hebdomadaire TV sorrisi e canzoni. À l’intérieur, notamment, une interview de Marco Materazzi. « Nous lui avons demandé quelle était l’insulte qu’il avait lancée à Zidane lors de la finale de la Coupe du monde 2006. Mais il n’a pas voulu nous la dire, nous expliquant qu’il fallait qu’on achète son autobiographie qui sortira très bientôt, nous a expliqué hier Aldo Vitali, directeur adjoint de la rédaction, joint au téléphone. Mais nous avons mené notre enquête. Et nous révélons avec une certitude absolue l’insulte que Materazzi a adressée à Zidane. L’insulte que nous publions est celle que le joueur raconte dans son livre. » Peu de temps après la finale du Mondial Italie-France du 9 juillet 2006 (1-1, 5-3 aux t.a.b.), Materazzi, qui avait reçu un coup de tête de Zidane à la 110e, geste entraînant l’expulsion du Français, avait déclaré : « J’ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il (Zidane) s’est tourné vers moi, il m’a parlé en me raillant, il m’a regardé avec une très grande arrogance. “ Si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après ”, m’a-t-il dit. Je lui ai répondu avec une insulte. » Et selon TV sorrisi e canzoni, l’insulte est : « Je préfère ta putain de sœur. » « Je sais que Materazzi n’est pas content du tout que nous ayons publié cette insulte », assure Aldo Vitali. Le champion du monde voulait que rien ne soit dévoilé avant la publication de son autobiographie, Marco Materazzi, vita di un guerriero, qui sera présenté le 30 août et sortira le 4 septembre. En fin d’après-midi hier, dans un communiqué, Materazzi, agacé par cette révélation précoce, affirmait que l’injure révélée par le magazine italien figure en page 21 de son livre... – Y. Ri. HONGRIE-ITALIE : DONADONI CONVOQUE GROSSO. – Roberto Donadoni, le sélectionneur de l’Italie, a donné sa liste des vingt et un joueurs convoqués pour le match amical contre la Hongrie, mercredi à Budapest. Ce sera la dernière rencontre de la Nazionale avant le match qualificatif pour l’Euro 2008 contre la France, à Milan, le 8 septembre. Le Lyonnais Grosso, qui n’avait plus été convoqué depuis France - Italie (3-1), le 6 septembre 2006, revient. La liste. – Gardiens : Amelia (Livourne), Buffon (Juventus Turin), Curci (AS Rome) ; défenseurs : Barzagli (Palerme), Cannavaro (Real Madrid), Grosso (Lyon), Materazzi (Inter Milan), Oddo (AC Milan), Zaccardo (Palerme), Zambrotta (FC Barcelone) ; milieux de terrain : Gattuso, Pirlo, Ambrosini (AC Milan), Aquilani (AS Rome), Diana (Palerme), Palombo (Sampdoria Gênes) ; attaquants : Del Piero (Juventus Turin), Di Natale (Udinese), Inzaghi (AC Milan), Quagliarella (Udinese), Toni (Bayern Munich). – Y. Ri. SUPERCOUPE D’ITALIE : DÉBUTS DE GIULY ? – Ludovic Giuly pourrait faire ses débuts lors de la Supercoupe d’Italie entre l’Inter Milan et l’AS Rome. Comme Perrotta (pubalgie) et Mancini (pied) ne sont pas à 100 % physiquement, Giuly pourrait être titulaire. – Y. Ri. ÉCOSSE : DARCHEVILLE ET COUSIN DÉCHAÎNÉS. – Lors de la 3e journée du Championnat d’Écosse, Jean-Claude Darcheville a inscrit ses deux premiers buts sous le maillot des Glasgow Rangers, face à Falkirk (7-2). À l’instar de l’ancien Bordelais, Daniel Cousin, qui a ouvert la marque, s’est illustré en marquant lui aussi deux buts (2e et 54e). LA BELLE SÉRIE DE SIBIERSKI À WIGAN. – Antoine Sibierski est l’un des hommes en forme du début de Championnat d’Angleterre. Après ses buts face à Everton (1-2) et Middlesbrough (1-0), le Français de Wigan a récidivé contre Sunderland (3-0), inscrivant un penalty. LE BUT LE PLUS RAPIDE DE L’HISTOIRE. – L’attaquant brésilien Fabinho a inscrit le but le plus rapide de l’histoire des compétitions de la FIFA en ouvrant la marque dès la 9e seconde contre la Nouvelle-Zélande (7-0) au Mondial des moins de 17 ans. Dans les registres officiels de la Fédération internationale, le jeune attaquant de Porto Alegre devance désormais le Turc Hakan Sükür, qui avait eu besoin de 11 secondes le 29 juin 2002 pour marquer contre la Corée du Sud, lors du match pour la 3e place de la Coupe du monde 2002 (3-2). LE REAL DÉJA SOUS PRESSION. – Pour sa première prestation à domicile, le Real Madrid n’a déjà pas le droit à l’erreur. Un titre pourrait dorénavant lui échapper. Battus la semaine dernière par le FC Séville en match aller de la Supercoupe d’Espagne (0-1), les Madrilènes tenteront surtout de rassurer des supporters inquiets. Le club de la capitale, qui a perdu à cinq reprises durant la présaison, n’a encore rien montré du « beau jeu » promis par son nouvel entraîneur, Bernd Schuster. Alors que les Sévillans impressionnent autant que la saison dernière. – F. He LE CHAMPIONNAT PÉRUVIN SUSPENDU. – Le Tournoi de clôture a été suspendu temporairement par sécurité et en signe de solidarité aux victimes du séisme survenu au Pérou. La semaine prochaine, les présidents de club discuteront de la manière la plus adéquate de reprendre la compétition. Le bilan du séisme, qui a frappé le Pérou mercredi, est de plus de 500 morts, 1 000 blessés et plus de 200 000 sans-abri. 11 FOOTBALL ALLEMAGNE (2 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune ÉQUITATION WERDER BRÊME - BAYERN MUNICH : 0-4 SAUT D’OBSTACLES – CHAMPIONNATS D’EUROPE Le festival de Ribéry Auteur du premier but grâce à un penalty « à la Panenka », le Français s’est encore mis en évidence. VENDREDI KARLSRUHE HANOVRE 1-2 Franz (37e) Hanke (54e) Balitsch (75e) HIER SCHALKE 04 4-1 BOR. DORTMUND Bordon (11e) Pander (31e) Asamoah (59e) Kuranyi (78e) Valdez (66e) 7. 8. WERDER BRÊME 0-4 BAYERN MUNICH Ribéry (31e s.p.) Toni (51e) Ham. Altintop (79e Ottl (87e) HERTHA BERLIN VfB STUTTGART 3-1 Chahed (51e) Fathi (65e) Okoronkwo (81e) Hitzlsperger (15e) BIELEFELD Kucera (68e) Wichniarek (80e) 2-2 EINTR. FRANCFORT Meier (87e) Russ (89e) HANSA ROSTOCK 1-2 NUREMBERG Orestes (63e) Galasek (16e) Kluge (25e) DUISBOURG WOLFSBURG 1-3 Lavric (88e) Marcelinho (41e) Madlung (51e) Radu (72e) AUJOURD’HUI BRÊME. – Franck Ribéry se permet tout en ce début de saison, y compris de transformer un penalty en « piquant » son ballon pour lober le gardien de Brême, Tim Wiese. (Photo Valeria Witters/Presse Sports) WERDER BRÊME BAYERN MUNICH : 0-4 (0-1) Beau temps. Pelouse en bon état. 42 100 spectateurs. Arbitre : M. Merk. Buts : Ribéry (31e s.p.), Toni (51e), Ham. Altintop (79e), Ottl (88e). Avertissements. – Werder Brême : Naldo (3e) ; Bayern Munich : Demichelis (37e). WERDER BRÊME : Wiese – Pasanen, Naldo, Merstesacker,Schulz – Vranjes(Carlos Alberto, 61e), Baumann(cap.),Jensen–Diego–Sanogo, Almeida (Schindler, 61e). Entraîneur : T. Schaaf. BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Lell, Lucio, Demichelis, Lahm – Schweinsteiger, Van Bommel (Ottl, 82e), Zé Roberto, Ribéry – Klose (Ham. Altintop, 46e), Toni (Wagner, 89e). Entraîneur : O. Hittzfeld. BRÊME – de notre envoyé spécial EN PULVÉRISANT le Werder Brême (4-0) chez lui, le Bayern Munich a frappé fort lors de la deuxième journée de la Bundesliga. Et l’arbitre abrégea la démonstration… En deuxième mi-temps, Ribéry fut repositionné dans l’axe juste derrière Toni, seul en pointe après que Klose, blessé au mollet, À la demi-heure de jeu, il fut l’auteur d’une magnifique ouverture qui profita à Luca Toni « SALUT LES GARS et désolé : on dirait que je suis de retour. » Dans la foulée du succès de Manchester City sur le terrain de West Ham (2-0), le week-end dernier, Sven-Göran Eriksson n’a pas résisté au plaisir de chambrer les médias britanniques, d’une implacable férocité à son égard lors de son passage à la tête de l’équipe d’Angleterre (2001-2006). Quelques heures plus tôt, les tabloïds ironisaient encore au sujet de l’abondant recrutement (huit joueurs) du Suédois installé aux commandes des Sky Blues le 6 juillet et qui avait dû faire son marché dans la précipitation, sans superviser personnellement ses recrues, visionnées sur DVD. On ne rit plus. Manchester City – deux matches, deux victoires – a entamé la course en tête. Le derby pourrait même en (re)faire un leader. Et, quoi qu’il s’y passe, il regardera toujours ce soir dans le rétroviseur le champion en titre, parti poussivement (deux nuls). Le meneur international brésilien Elano (ex-Chakhtior Donetsk) s’avère un bien meilleur joueur que Joey Barton, le bad boy parti à Newcastle, et, finalement, Eriksson connaît son boulot. Son improbable mosaïque ressemble à quelque chose et il a d’ailleurs fallu qu’il arrive pour que, mercredi, contre Derby (1-0), grâce au jeune Michael Johnson (19 ans), Manchester City mette fin à une série inouïe de… 781 minutes sans but à domicile ! Le dernier remontait au 1er janvier, contre Everton (2-1). Il se passe décidément des choses cet été au City of Manchester Stadium. Parce que si Eriksson a pu dépenser soixante millions d’euros en un mois (!) pour attirer les Brésiliens Elano et Geovanni (Cruzeiro), l’Italien Rolando Bianchi (quatrième réalisateur de Serie A en 2006-2007 avec 18 buts pour la Reggina), les Bulgares Valeri Bojinov (Fiorentina) et Martin Petrov (Atletico Madrid), le Croate Vedran Corluka (Dinamo Zagreb) ou l’Espagnol Javier Garrido (Real Sociedad), c’est parce Thaksin Shinawatra lui a donné un double des clés de son coffre-fort. Premier ministre thaïlandais de 2001 à 2006, renversé par l’armée à l’automne 2006, Shinawatra (58 ans) vit depuis en exil à Londres et il est l’un des neuf milliardaires étrangers à s’être rendu acquéreur d’un club de Premier League. Pour 130 M, il a jeté son dévolu sur Manchester City, dont il a effacé la dette (100 M) avec une fortune qu’il prétend avoir amassée entièrement grâce à sa firme interna- tionale de télécommunications. Il y a quelques jours, la Cour suprême de Thaïlande a cependant lancé un mandat d’arrêt contre lui et son épouse, Pojamarn, accusés de corruption et d’enrichissement personnel aux dépens de l’État. Le couple a été sommé de rentrer au pays pour se présenter devant un tribunal. En cas de refus, les autorités de Bangkok ont annoncé leur intention de demander leur extradition au Royaume-Uni. Kasper Schmeichel, fils de Peter, garde les buts de… City ! Plusieurs organisations humanitaires – dont Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) – ont pourfendu Shinawatra, « violeur des droits de l’homme de la pire espèce », selon HRW, qui affirme que le nouveau président de Manchester City aurait commandité l’assassinat sauvage de 2 500 personnes en 2003, sous couvert de sa lutte contre le trafic de drogue. Noppadol Pattama, son avocat, nie tout en bloc : « Aucune de ces accusations n’a jamais été prouvée. Mon client mérite d’être traité comme l’innocent qu’il est », a-t-il déclaré à la BBC. Deux ans après les manifestations de supporters qui accompagnèrent la prise de contrôle de Malcolm Glazer à Manchester United, le rachat de Thaksin Shinawatra n’a en revanche suscité aucune réaction de l’autre côté de la ville, si ce n’est… de l’enthousiasme ! L’argent n’a pas d’odeur et les fans de City nourrissent désormais le rêve fou d’un renversement de hiérarchie sportive dans la ville. Ce n’est certainement pas pour demain mais aujourd’hui, le danger est ponctuellement réel pour l’équipe d’Alex Ferguson, qui reste sur une victoire (1-0, synonyme de titre la saison passée), un nul et trois défaites lors de ses cinq dernières visites chez son voisin. Voisin chez qui elle se présentera sans Rooney (arrêté deux mois pour une fracture d’un métatarse), Cristiano Ronaldo (suspendu automatiquement trois matches après son expulsion mercredi à Portsmouth), Hargreaves, Saha, Anderson et Gary Neville (convalescents). Rien que ça. Enfin, ce derby sera très spécial pour Peter Schmeichel, auteur du légendaire triplé (Ligue des champions, Championnat, Cup) de 1999 avec MU : son fils Kasper (20 ans) garde en effet les buts de… City ! À ce jour, il n’y a toujours pas été battu. JEAN-MICHEL ROUET Noble (70e s.p.) FULHAM 1-2 McBride (16e) MIDDLESBROUGH Mido (55e) Cattermole (88e) NEWCASTLE 0-0 PORTSMOUTH 3-1 ASTON VILLA BOLTON Kanu (16e) Utaka (30e) Taylor (88e s.p.) Anelka (12e) READING 1-0 EVERTON 4-0 DERBY COUNTY Hunt (44e) TOTTENHAM Malbranque (2e, 6e) Jenas (14e) D. Bent (80e) WIGAN SUNDERLAND Heskey (19e) Landzaat (62e s.p.) Sibierski (69e s.p.) AUJOURD'HUI BLACKBURN ARSENAL LIVERPOOL CHELSEA (17 heures, Canal +) MANCHESTER C. MANCHESTER U. (14 h 30, Canal + Sport) 1. 2. 3. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Standard Liège - Cercle Bruges Classement: 1. La Gantoise, 9 pts ; 2. FC Bruges, 9 ; 3. Anderlecht, 7 ; 4. Standard, 6 ; 5. Mouscron, 6 ; 6. Westerlo, 6 ; 7. Roulers, 5 ; 8. Charleroi, 4 ; Anvers, 4 ; Lokeren, 4 ; 11. Genk, 4 ; 12. Cercle Bruges, 3 ; 13. Zulte, 3 ; 14. Malines, 1 ; 15. Dender, 1 ; 16. Mons, 1 ; 17. St-Trond, 0 ; 18. Brussels, 0. PAYS-BAS (1re journée) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Wigan ................. 6 3 2 0 1 5 2 +3 Manchester C. ... 6 2 2 0 0 3 0 +3 Chelsea .......... 6 2 2 0 0 5 3 +2 Everton ........... 6 3 2 0 1 5 3 +2 Portsmouth ... 5 3 1 2 0 6 4 +2 Newcastle ...... 4 2 1 1 0 3 1 +2 Reading .......... 4 3 1 1 1 2 2 0 Sunderland .... 4 3 1 1 1 3 5 -2 Tottenham ..... 3 3 1 0 2 5 4 +1 Arsenal ........... 3 1 1 0 0 2 1 +1 Blackburn ...... 3 1 1 0 0 2 1 +1 Liverpool ........ 3 1 1 0 0 2 1 +1 Fulham ........... 3 3 1 0 2 4 5 -1 Middlesbrough ... 3 3 1 0 2 3 4 -1 West Ham ..... 3 2 1 0 1 1 2 -1 Manchester U. ... 2 2 0 2 0 1 1 0 Aston Villa ..... 1 2 0 1 1 1 2 -1 Birmingham .. 1 3 0 1 2 4 6 -2 Derby County .... 1 3 0 1 2 2 7 -5 Bolton ............. 0 3 0 0 3 3 8 -5 BUTEURS. – 1. Sibierski (Wigan), 3 buts ; 2. Anelka (Bolton) ; Osman (Everton) ; Healy (Fulham) ; Martins (Newcastle) ; Benjani, Utaka (Portsmouth) ; Chopra (Sunderland) ; Malbranque (Tottenham), 2 buts, etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 25 août : Arsenal - Manchester City, Aston Villa - Fulham, Bolton-Reading, Chelsea-Portsmouth, Derby County - Birmingham City, Everton-Blackburn, Sunderland-Liverpool, West Ham - Wigan. Dimanche 26 août : MiddlesbroughNewcastle, Manchester United - Tottenham. MATCHES EN RETARD. – Liverpool West Ham, Newcastle-Arsenal, Blackburn - Aston Villa (dates non déterminées). ALEXIS MENUGE Cherbourg- Louhans-Cuiseaux ......... 1-0 Créteil- Villemomble .......................... 1-1 HIER Entente SSG - Romorantin ................. 2-1 Arles- Martigues ................................ 1-0 Pau - ParisFC ...................................... 1-2 Vannes- Laval .................................... 1-1 Rodez- Sète ........................................ 2-1 Cannes- Calais ................................... 1-0 Istres - Nîmes ..................................... 0-1 Beauvais- Tours ................................. 2-1 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 24 août, 20 heures : Romorantin-Pau, Sète-Cherbourg, Laval-Créteil, ToursRodez, Istres-Vannes ; samedi 25 août, 17 heures : Paris FC - Cannes ; 18 heures : Villemomble-Beauvais ; 20 heures : Martigues - Entente SSG, Nîmes-Calais, Louhans-Cuiseaux - Arles. Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Entente SSG ... 9 3 3 0 2. Rodez ................ 7 3 2 1 3. Nîmes................ 7 3 2 1 4. Istres ................. 6 3 2 0 5. Cherbourg ....... 6 3 2 0 6. Tours................. 6 3 2 0 7. Cannes ............. 6 3 2 0 8. Arles .................. 4 2 1 1 9. Romorantin ..... 4 3 1 1 Villemomble .... 4 3 1 1 11. Beauvais .......... 4 3 1 1 12. Calais ................ 3 3 1 0 13. Paris FC ........... 3 2 1 0 14. Louhans-Cuiseaux . 3 3 1 0 15. Laval ............. 2 3 0 2 16. Créteil ........... 2 3 0 2 Sète ............... 2 3 0 2 18. Vannes.......... 1 3 0 1 19. Martigues..... 1 3 0 1 20. Pau ................ 0 3 0 0 P. — 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1 1 2 1 2 1 1 1 2 2 3 p. — 8 7 4 4 3 4 3 2 3 3 3 7 3 3 3 2 2 1 0 1 c. Diff. — — 4 +4 2 +5 2 +2 2 +2 1 +2 3 +1 2 +1 1 +1 3 0 3 0 4 -1 4 +3 4 -1 6 -3 4 -1 3 -1 3 -1 4 -3 3 -3 8 -7 Le résultat d’Arles - Paris FC (0-2, 1re journée) n’a pas été entériné suite à la réserve déposée par Arles, qui sera étudiée le 20 août ou le 4 septembre. VENDREDI Heerenveen- Willem II ........................ 0-0 HIER 3-0 Entré en jeu depuis six minutes, le milieu de terrain Andreas Ottl aggrava la marque d’une frappe magnifique en pleine lucarne (88e). Pour mettre un terme au supplice de Brême, l’arbitre siffla la fin du match cinq secondes avant les arrêts de jeu… AZAlkmaar - Venlo ............................. 4-0 NAC Breda- Groningue....................... 0-3 ExcelsiorRotterdam- Twente ............. 0-2 NEC Nimègue- Roda JC....................... 1-1 AUJOURD’HUI Utrecht - Feyenoord Sparta Rotterdam - Vitesse Arnhem Héraclès Almelo - PSV Eindhoven De Graafschap - Ajax Amsterdam PORTUGAL (1re journée) VENDREDI SportingPortugal - Acad. Coimbra ..... 4-1 HIER Maritimo Funchal- Paços Ferreira ...... 3-1 Braga- FC Porto .................................. 1-2 NacionalMadère - E. Amadora ........... 0-0 Leixoes- Benfica ................................. 1-1 AUJOURD’HUI CFA (2e journée) GROUPE A GROUPE C HIER HIER Wasquehal- Plabennec....................... 0-2 Lesquin- Guingamp B ......................... 1-3 RacingCF 92 - ValenciennesB ............ 2-0 AS Vitré - Caen B ................................. 1-0 Dunkerque- Quevilly .......................... 2-2 Pacy-sur-Eure- Lille B .......................... 3-1 Rouen - Compiègne ............................ 0-0 AUJOURD’HUI Andrézieux- Saint-ÉtienneB .............. 1-1 Luzenac - Marignane .......................... 2-1 Cassis-Carnoux- ToulouseB .............. 3-2 MontpellierB - Manosque .................. 3-2 Gap - Nice B ......................................... 2-0 CA Bastia- GFCO Ajaccio .................... 1-0 Toulon- Fréjus .................................... 1-0 Balma - Monaco B ............................... 1-1 Albi- Hyères ........................................ 3-2 Rennes B - La Vitréenne (15 heures) Lens B - Le Havre B (15 heures) Classement : 1. Plabennec, 8 pts ; 2. Pacy, 8 ; 3. GuingampB, 6 ; 4. Racing CF 92, 6 ; 5. Rouen, 6 ; 6. Dunkerque,6 ; 7. AS Vitré, 5 ; 8. Caen B, 5 ; 9. Rennes B, 4 ; 10. Quevilly, 4 ; 11. Compiègne, 4 ; 12. Lille B, 3 ; 13. Wasquehal, 3 ; 14. Valenciennes B, 2 ; 15. Lesquin, 2 ; 16. Lens B, 1 ; 17. La Vitréenne, 1 ; Le Havre, 1. GROUPE D U. Leiria - Boavista V. Guimaraes - V. Setubal Naval - Belenenses GROUPE B ÉCOSSE (3e journée) Vesoul - Nancy B ................................. 0-1 Épernay- Épinal .................................. 2-2 Belfort- StrasbourgB .......................... 2-2 Montceau-les-Mines- Jura Sud .......... 2-1 Raon-l’Étape- SochauxB .................... 2-2 Besançon- Red Star ............................ 3-1 Saint-Priest- Lyon B ............................ 0-0 AUJOURD’HUI HIER HIER HIER DundeeUnited - Hibernian ............... Heartof Midlothian- Gretna ............ Motherwell- Kilmarnock ................. GlasgowRangers- Falkirk ................ SaintMirren - Inverness .................... AUJOURD’HUI 0-0 1-1 1-2 7-2 2-1 Aberdeen - Celtic Glasgow Classement: 1. Rangers, 9 pts ; 2. Hibernian, 7 ; 3. Kilmarnock, 7 ; 4. Motherwell, 6 ; 5. Celtic, 4 ; 6. Dundee, 4 ; 7. St Mirren, 3 ; 8. Falkirk, 3 ; 9. Heart, 2 ; 10. Aberdeen, 1 ; 11. Gretna, 1 ; 12. Inverness, 0. SUISSE (6e journée) Classement : 1. Cassis-Carnoux, 8 pts ; 2. CA Bastia, 8 ; 3. Gap, 6 ; 4. Albi, 6 ; 5. Monaco B, 6 ; 6. Fréjus, 5 ; 7. GFCO Ajaccio, 5 ; 8. Luzenac, 5 ; 9. Toulon, 5 ; 10. Manosque, 5 ; 11. Montpellier B, 5 ; 12. Andrézieux, 4 ; 13. Toulouse B, 3 ; 14. Hyères, 3 ; Saint-Étienne, 3 ; 16. Balma, 3 ; 17. Nice B, 3 ; 18. Marignane, 2. Auxerre B - Croix de Savoie (15 heures) Metz B - Mulhouse (15 heures) Classement : 1. Besançon, 8 pts ; 2. Sochaux B, 6 ; 3. Belfort, 6 ; 4. SaintPriest, 6 ; 5. Nancy B, 5 ; 6. Red Star, 5 ; 7. Montceau, 5 ; 8. Vesoul, 5 ; 9. Croix de Savoie,4 ; 10. Lyon B, 4 ; 11. Épinal, 3 ; 12. Épernay, 3 ; 13. Raon, 2 ; Strasbourg B, 2 ; 15. Auxerre B, 2 ; 16. Jura Sud, 2 ; 17. Metz B, 1 ; 18. Mulhouse, 1. Sénart-Moissy- Moulins ..................... 1-1 Yzeure- Le Mans B .............................. 1-1 LesSables-d’Olonne- Orléans ............ 0-2 Fontenay-le-Comte- Ste-Geneviève... 0-1 Aurillac - Montluçon ........................... 1-0 Bayonne- StadeBordelais................... 1-1 Châtellerault- Anglet.......................... 0-5 AUJOURD’HUI Nantes B - Poissy (15 heures) Paris-SG B - Bordeaux B (15 heures) Classement : 1. Anglet, 8 pts ; 2. SénartMoissy, 6 ; 3. Orléans, 6 ; 4. Aurillac, 6 ; Moulins, 6 ; 6. Paris-SG B, 4 ; 7. Fontenayle-Comte, 4 ; 8. Stade Bordelais, 4 ; 9. Bayonne, 4 ; 10. Le Mans B, 3 ; 11. Montluçon, 3 ; 12. Yzeure, 3 ; 13. Châtellerault, 3 ; 14. Bordeaux B, 2 ; Nantes B, 2 ; 16. Les Sables-d’Olonne,2 ; 17. Poissy, 1 ; Sainte-Geneviève-des-Bois, 1. HIER Aarau-Lucerne ................................... 0-0 Saint-Gall- NeuchâtelXamax ............ 2-1 AUJOURD’HUI Young Boys Berne - Thoune Grasshopper Zurich - FC Bâle FC Sion - FC Zurich Classement : 1. FC Zurich, 10 pts ; 2. Sion, 10 ; 3. FC Bâle, 10 ; 4. Young Boys, 8 ; 5. Neuchâtel, 7 ; 6. Aarau, 7 ; 7. Lucerne, 7 ; 8. Grasshopper, 5 ; 9. Thoune, 4 ; 10. St-Gall, 3. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 ITALIE (Supercoupe). – AUJOURD’HUI, Inter Milan - AS Rome (21 heures, Canal + Sport). COUPE D’ITALIE (2 e tour). – Matches concernant uniquement les équipes de Serie A. HIER : ASCOLI (D 2) Genoa : 3-2 a.p. ; NAPLES - Pise (D 2) : 3-1 a.p. Ascoli et Naples qualifiés pour le 3e tour (mercredi 29 août). ESPAGNE (Supercoupe, retour).– AUJOURD’HUI, Real Madrid - Séville FC (aller : 0-1) (22 heures, W 9). COUPE DU MONDE MOINS DE 17 ANS (1re phase). – En Corée du Sud. GROUPE D. Aujourd’hui, NigeriaFrance (16 heures ; 9 heures, heure française ) ; Japon-Haïti (19 heure s ; 12 heures, heure française). LA PHOTO DU PODIUM de l’épreuve individuelle des Championnats d’Europe qui s’achèveront aujourd’hui devrait avoir fière allure. Avec un top 10 provisoire constitué de cavaliers comme la Suissesse Christina Liebherr, l’Allemand Ludger Beerbaum (quadruple champion olympique, entre autres titres de gloire), sa belle-sœur Meredith Michaels-Beerbaum et leur compatriote Christian Ahlmann, le Belge champion du monde Jos Lansink, les Néerlandais Vincent Voorn et Jeroen Dubbeldam, sacrés vendredi par équipes, ou encore l’Irlandaise Jessica Kürten, le casting ne présente guère de fautes de goût. À l’exception de Marcus Ehning, dont les malheurs (trois éliminations après des doubles refus) font les gros titres de la presse allemande, ou encore des Britanniques Michael et John Whitaker, qui compteront sur leur jeune (vingt et un ans) et talentueuse nièce Ellen pour défendre l’honneur de la famille, tous les habituels cadors du circuit se disputeront aujourd’hui le titre européen. Les écarts étant en outre très réduits après une Coupe des Nations peu sélective (sept couples en une barre, vingt en deux barres), les deux parcours de cet après-midi promettent un final à suspense où la moindre faute sera lourde de conséquences. Actuellement en pole-position, Christina Liebherr se présente avant les deux derniers rounds sans avoir commis la moindre faute depuis le début du Championnat. Début juillet, une terrible chute en ouverture du CHIO d’Aix-la-Chapelle envoya pourtant la Fribourgeoise de vingthuit ans passer la nuit à l’hôpital. Six semaines plus tard, la fille du milliardaire de l’électroménager Hans Liebherr, avec son précieux hollandais de douze ans No Mercy, précède des « monstres » tels que l’impressionnant Ludger Beerbaum, incroyable de contrôle depuis le début avec Goldfever et, surtout, Meredith Michaels-Beerbaum, dont le cheval Shutterfly semble particulièrement au point. « Je suis arrivée à ces Championnats avec pour devise “Go for Gold” (“vas-y pour l’or”), raconte Liebherr. C’est encore plus vrai maintenant. Je serai encore offensive car il faut oser si l’on veut gagner. » Dans le clan français, la dernière chance de quitter Mannheim sur une note positive repose sur Florian Angot (Olivier Guillon, vingt-sixième mais qualifié pour la finale à 25 grâce à des désistements, est a priori trop loin pour espérer jouer les premiers rôles). Une situation paradoxale au regard de la prestation d’Angot lors de la chasse de jeudi. Peut-être un peu trop gourmand avec First de Launay HN, le cavalier avait pris des risques jugés inopportuns par le chef d’équipe Gilles Bertran de Balanda. Ses trois fautes avaient alors considérablement affaibli la position de l’équipe de France. Florian Angot n’a plus rien à perdre Mais, avec deux sans-faute sur les parcours de la Coupe des Nations jeudi et vendredi, Angot s’est repositionné au onzième rang. Au regard des clients qui le précèdent et malgré un score relativement proche des premiers rangs (moins de une barre de la quatrième place), il faudrait néanmoins un concours de circonstances très favorable pour espérer le voir accéder au podium. Le vainqueur du CSI***** de Paris en décembre dernier n’a pourtant pas abandonné tout espoir. « Avec les gros calibres qui me précèdent, ça sera difficile, concède-t-il. Les premiers sont de très bons cavaliers avec des très bons chevaux parfaitement entraînés. Je vais me lancer dans la bataille sans avoir rien à perdre. Le cheval est très courageux et je ne pense pas qu’il me laissera tomber. Alors, si je réussis un double sans-faute, pourquoi pas ? Quant aux éventuels regrets sur la chasse, c’est à la fin de la compétition qu’on fera le décompte. J’étais parti un peu vite pour essayer de redresser la situation de l’équipe et ça s’était déréglé. Mais je ne vais pas en faire une maladie. J’ai bien rattrapé le coup avec deux sans-faute sur la Coupe des Nations. Après, c’est sûr que si j’en réalise deux nouveaux et que je ne suis pas sur le podium, je serai frustré. » Et, depuis cinq jours, le camp français a déjà eu son lot de frustrations… PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU RECTIFICATIF. – Ce n’est pas Kevin Staut mais Olivier Guillon qui figurait sur la photo que nous avons publiée hier. RÉSULTATS CHAMPIONNATS D’EUROPE (Mannheim [ALL], 15-19 août). – Classement (après la Coupe des nations) : 1. Liebherr (SUI), No Mercy, 0 pt (0 pt à la chasse + 0 en 1re manche de la Coupe des nations + 0 en finale de la Coupe des nations) ; 2. L. Beerbaum (ALL), Goldfever, 1,11 (1,11 + 0 + 0) ; 3. Michaels-Beerbaum (ALL), Shutterfly, 1,54 (1,54 + 0 + 0) ; 4. Voorn (HOL), Alpapillon-Armanie, 2,01 (2,01 + 0 + 0) ; 5. Dubbeldam (HOL), Up and Down, 2,24 (2,24 + 0 + 0) ; 6. Lansink (BEL), Cumano, 2,42 (2,42 + 0 + 0) ; 7. Djupvik (NOR), Casino, 3,55 (3,55 + 0 + 0) ; 8. E. Whitaker (GBR), Locarno, 4,49 (3,49 + 0 + 1) ; 9. Eder (AUT), PSG, 5,12 (1,12 + 0 + 4) ; 10. Kürten (IRL), Libertina, 5,60 (1,60 + 4 + 0) ; 11. F. Angot, First de Launay HN, 5,76 (5,76 + 0 + 0) ; … 14. Ahlmann (ALL), Cöster, 6,53 (2,53 + 0 + 6) ; 26. Guillon, Ionesco de Brekka, 10,50 (5,50 + 5 + 0). Non qualifiés pour la finale : 35. Staut, Kraque Boom, 13,47 (4,47 + 5 + 4) ; 53. Hécart, Itot du Château, 9,10 (5,10 + 4 +non partant). AUJOURD’HUI Finale individuelle. Première manche à 13 h 15 (dans l’ordre inverse du classement) ; seconde manche à 15 h 15, avec les vingt premiers. « S’ouvrir à d’autres disciplines » FABIEN CANU, le directeur de la Préparation olympique, se penche sur le cas du saut d’obstacles. « PAS D’ÉQUIPE de saut d’obstacles aux Jeux Olympiques, c’est une grosse déception ? – Je ne me faisais pas d’illusions. Aller aux JO pour quoi faire ? Même si la France s’était qualifiée, elle n’aurait pas eu de réelle chance de médaille. Comment, en un an, remonter la pente ? Dans notre objectif de quarante médailles pour 2008, nous en avons compté sur le concours complet, pas sur le jumping. – Vous n’êtes guère optimiste… – Le mal est profond et date de plusieurs années. Il faut maintenant mettre en place un plan d’urgence pour le haut niveau. J’ai déjà vu Pascal Dubois, le DTN (directeur techique national), et, une fois, le vice-président Paillot ; nous avons commencé à évoquer demain. – Qu’allez-vous leur apporter ? – Notre expertise. Plus que jamais, la POP (Préparation olympique et paralympique) a ce rôle à jouer. 2012-2016, c’est désormais l’horizon du saut d’obstacles et nous devons veiller à ce qu’il n’y ait aucune erreur dans la mise en place des nouvelles fondations, c’est très important. – Votre œil transversal va-t-il leur servir à quelque chose ? – Oui. Au haut niveau, il y a des choses incontournables, quel que soit le sport. À nous de poser les vraies questions. C’est notre métier. Nous allons prendre le temps d’aider la FFE (Fédération française). – Vos contacts sont-ils bons ? – Tout à fait, nous sentons une écoute très favorable. Le passé, c’est le passé, la guéguerre avec le ministère est finie. Patrick Ranvier, notre délégué auprès de la Fédération, a été magnifiquement reçu, en juillet, par le président Lecomte. Les dirigeants sont de nouveau bien installés, ils ont récupéré l’agrément, il n’y a plus de querelles. – Quelle action allez-vous mener ? – Le milieu du cheval doit s’ouvrir à d’autres disciplines. L’équitation a trop vécu en vase clos. Sur tel ou tel sujet, de la préparation physique à l’approche de la compétition, nous devons servir de passeurs, les mettre en contact avec une autre fédération ou les bons intervenants. – La fameuse “professionnalisation”… – Aux derniers Jeux Mondiaux (août 2006), nous avons été surpris par le manque d’engagement des cavaliers, leur détachement apparent, souvent la clope au bec. On ne reste plus à haut niveau par le seul talent, c’est terminé ! – Vous n’êtes pas rebuté par l’ampleur de la tâche ? – Au contraire, c’est un beau projet, qui doit être un projet fédéral et qu’il faut lancer sans attendre ! Je vais m’en occuper directement. Mais on ne va rien dicter, nous ne sommes pas des gendarmes. Paillot, Dubois, Balanda (le chef d’équipe) sont dans le vrai, ce sont des hommes capables de porter ce dossier. Nous allons nous rencontrer avant la fin août. – Quels seront vos axes ? – Un plan d’avenir cohérent, un peu ce que souhaitait Pierre Durand dans L’Équipe de vendredi. Mais ne pas tout abandonner, essayer par exemple d’envoyer le couple le plus performant et lui donner tous les moyens, si la France décroche un quota individuel pour les Jeux. » – P. Laf. PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MANCHESTER CITY : K. Schmeichel – Corluka, Dunne (cap), M. Richards, Garrido – Ireland, M. Johnson, Hamann, Elano, M. Petrov – Bianchi. Entraîneur : S.-G. Eriksson. MANCHESTER UNITED : Van der Sar – W. Brown, R. Ferdinand, Vidic, Évra – Fletcher, Carrick, Scholes, Nani – Giggs (cap) - Tevez. Entraîneur : A. Ferguson. WEST HAM 0-1 mettre Hamit Altintop sur orbite. À l’autre bout du terrain, le tir croisé du Turc ne laissa aucune chance à Wiese (79e). « C’était un geste instinctif. Cela a bien fonctionné. Je n’avais pas beaucoup d’espaces. Il ne fallait pas avoir peur de perdre le ballon si près de notre surface et souvent, je réussis ce genre de choses. C’est ce qui fait ma force », expliqua-t-il dans les sous-sols du Weserstadion. Il y arborait un sparadrap sur la cheville gauche : « Tout va bien. Je ressens juste des douleurs au mollet. » Sa présence au rendezvous de l’équipe de France demain à Clairefontaine n’est toutefois pas remise en cause. VENDREDI Genk- Roulers ..................................... 0-0 Zulte-Waregem- Westerlo ................. 1-0 Charleroi- FC Malines ......................... 1-0 Lokeren- GB Anvers ............................ 0-0 FC Brussels - La Gantoise..................... 0-2 Mouscron- Mons ................................ 3-1 Dender- Anderlecht ............................ 2-2 AUJOURD’HUI HIER PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 24 août : Bochum-Hambourg ; samedi 25 août : VfB Stuttgart - Duisbourg, Bayern Munich - Hanovre, LeverkusenKarlsruhe, Nuremberg - Werder Brême, Bor. Dortmund-Cottbus, Bielefeld - Hertha Berlin ; dimanche 26 août : Eintr. Francfort - Hansa Rostock, Wolfsburg Schalke 04. NATIONAL (3e journée) FC Bruges- Saint-Trond....................... 3-2 HIER BIRMINGHAM BUTEURS : 1. Klose, Toni (Bayern Munich) ; Wichniarek (Bielefeld) ; Ishiaku (Duisbourg) ; Hajnal (Karlsruhe) ; Radu (Wolfsburg), 2 buts, etc. de notre envoyé spécial Bleu AUJOURD’HUI, 13 h 30 (14 h 30, HEURE FRANCAISE), CITY OF MANCHESTER STADIUM (Canal + Sport) BOCHUM Pour clore son excellente prestation et confirmer sa forme resplendissante, Ribéry éblouit une ultime fois les spectateurs aux abords de sa surface en gardant le ballon plusieurs secondes en l’air sur son pied droit, avant de VENDREDI MU est à la peine et City, présidé par le controversé Thaksin Shinawatra, accueille pour une fois son voisin en position dominante. COTTBUS 15. 16. 17. 18. MANNHEIM – (ALL) Jaune Rouge Jaune Le derby sent la poudre LEVERKUSEN (17 heures, TPS Star) était resté aux vestiaires à la pause. Profitant de nombreux espaces, « Kaiser Franck » distribua le jeu à sa guise. À l’origine du deuxième but bavarois signé Toni (51e), il médusa les supporters du Werder à vingt-cinq minutes de la fin du temps réglementaire, en donnant le tournis aux défenseurs adverses sur l’aile droite, avant de déposer le ballon sur la tête de Toni, mais la tentative de l’Italien manqua le cadre de quelques centimètres (66e). À trois semaines de leurs retrouvailles, à Milan, mais cette fois-ci comme adversaires, lors d’Italie-France en éliminatoires de l’Euro 2008, les deux nouvelles stars du Bayern ont montré une complicité de plus en plus nette. BELGIQUE (3e journée) MANCHESTER CITY - MANCHESTER UNITED HAMBOURG 10. 11. 12. 13. La plupart des meilleurs cavaliers du circuit restent en course pour le titre individuel. Noir Bleu Noir ANGLETERRE (3e journée) avant que l’ancien buteur de la Fiorentina ne soit fauché dans la surface de réparation par Pasanen. M. Merk désigna immédiatement le point de penalty. Et comme en Coupe de la Ligue il y a un mois, également face au Werder, l’ancien Marseillais prit ses responsabilités face à Wiese, trompé cette fois d’une panenka (31e). Le Français fonça ensuite vers le kop des quelque 7 000 supporters du Bayern pour célébrer son premier but en Bundesliga. « Nous avons marqué au bon moment », lâcha Ribéry à l’issue du match. « J’ai attendu que le gardien parte d’un côté, puis j’ai tenté ce geste. Je n’étais pas certain de marquer, mais j’ai tiré sans me mettre de pression. C’est un but qui fait du bien. » Seule équipe ce matin à ne pas avoir lâché le moindre point en cours de route, l’équipe bavaroise, auteur d’un recrutement sans précédent (70 M dépensés pour huit nouveaux joueurs), est déjà partie pour dominer ce Championnat de la tête et des épaules. Dans un match haché par de nombreuses fautes et où, comme prévu, Miroslav Klose reçut un accueil glacial de la part de son ancien public, le club munichois maîtrisa son sujet en quadrillant bien le terrain, Franck Ribéry alternant avec Schweinsteiger entre le côté droit et le côté gauche de l’entrejeu. Après seulement cinq minutes de jeu et à la suite d’un joli une-deux avec « Schweini », le Francais fit passer un frisson dans les travées du Weserstadion sur une frappe tendue que Wiese détourna superbement du bout des doigts. 1. 2. 3. 4. 5. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich ... 6 2 2 0 0 7 0 +7 Schalke 04 .......... 4 2 1 1 0 6 3 +3 Bielefeld ................ 4 2 1 1 0 5 3 +2 Eintr. Francfort ..... 4 2 1 1 0 3 2 +1 Hertha Berlin ..... 3 2 1 0 1 3 2 +1 Karlsruhe ....... 3 2 1 0 1 3 2 +1 Hambourg ...... 3 1 1 0 0 1 0 +1 Duisbourg ...... 3 2 1 0 1 4 4 0 Wolfsburg ...... 3 2 1 0 1 4 4 0 Hanovre .......... 3 2 1 0 1 2 2 0 Nuremberg .... 3 2 1 0 1 2 3 -1 Bochum ......... 1 1 0 1 0 2 2 0 Cottbus .......... 1 1 0 1 0 0 0 0 Leverkusen .... 1 1 0 1 0 0 0 0 VfB Stuttgart 1 2 0 1 1 3 5 -2 Werder Brême ... 1 2 0 1 1 2 6 -4 Hansa Rostock ... 0 2 0 0 2 1 5 -4 Bor. Dortmund ...... 0 2 0 0 2 2 7 -5 Stars à la barre 12 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS CINCINNATI (ATP, Masters Series, dur) Federer, la suée froide Secoué par un Hewitt plein de cran, le numéro 1 mondial a souffert mille fois (6-3, 6-7, 7-6) pour se qualifier pour la finale. CINCINNATI – (USA) de notre envoyé spécial IL DIRA ENCORE qu’un jour viendra… Battu hier pour la onzième fois de suite par Roger Federer, Leyton Hewitt continuera de croire que la roue peut tourner. Sado-masochisme ? Sûrement pas. Baratin à donner à des journalistes ? Pas davantage. Hier, le jour a failli venir. Il était tout près. Mais Roger Federer, en trompe-la-mort hors du commun, a su refermer une porte qu’il aurait pu claquer bien avant. Comme déjà dans le tie-break du deuxième set quand il mena 6-5 et laissa malencontreusement l’initiative à l’Australien qui sauva sa peau d’un amour de volée amortie. Le Suisse ne savait pas encore les tourments qui le menaçaient. Mais il s’en fit une petite idée lorsque Hewitt, qui avait décidé de ne plus attendre on ne sait quoi, lui souffla ce tie-break (9-7). À ce moment-là, on repensa à ce chenapan serbe qui, la semaine dernière, avait roulé dans la farine « Monsieur Tie-break » en deux jeux décisifs. On pensa encore plus à Novak Djokovic que Federer, décidément victime d’un trouble infectieux du coup droit, céda son service à 2-2 dans la dernière manche. Il était grand temps de déclencher toutes les alarmes. C’est ce qu’il fit aussitôt en recollant à 3-3. Il fit même mieux, puisqu’il obtint ensuite quatre balles pour se détacher à 5-3. C’est là que Federer fit craindre le pire. D’habitude si implacable au moment de l’estocade, d’ordinaire infaillible dans son rôle de tueur à sang froid, Federer eut la main trop légère. Sur trois de ses quatre balles cruciales, il fut coupable d’un retour de revers hors limite sur une deuxième balle, et de deux coups droits mal contrôlés. Il enchaîna par un smash dans le filet puis par une nouvelle faute grossière. Hewitt, à qui il ne faut pas trop en promettre, sauta sur l’occasion de garder la flamme en vie. À 5-4, rebe- lote. Hewitt sert, il est mené 15-40. Il est au bord du ravin. Mais Federer, soit par manque de lucidité, soit par manque de précision, échoue encore à plier l’affaire. À cet instant, Hewitt trouve de plus en plus des angles qui enquiquinent le Suisse et croit plus que jamais sa chance réelle. C’est le moment de vérité. C’est le moment que choisit Federer pour redevenir lui-même. Soulagé par un service qu’il tambourine où il veut, le Suisse remet de l’ordre dans ses attaques et mène 6-1 dans le dernier tie-break. Cette fois c’était trop, cette fois il ne laissa pas la porte entrouverte. Cette fois c’était trop, il n’y aura pas en moins d’une semaine deux défaites par deux tie-break qui s’échappent. Comme au Québec, Roger Federer aura dans son viseur aujourd’hui le cinquantième titre de sa luxueuse carrière. Mais pas que ça. En grand fauve qui garde un œil sur tout son territoire, le numéro un mondial sait aussi qu’il est en train d’accomplir une très bonne affaire pour le futur. Avec les disparitions précoces de Nadal et de Djokovic, Federer, qui n’avait pas passé un tour l’an dernier à Cincinnati, n’ignore pas le bonus qu’il y a à gagner ici et qui pourrait valoir très cher à l’heure des comptes en fin d’année. Comme hier, le Suisse aura aujourd’hui affaire à un homme (James Blake ou Nicolay Davydenko) qui pourrait facilement se laisser manger par les complexes. En attendant Roche Quel qu’allait être le vainqueur de la seconde demi-finale la nuit dernière, il s’agirait d’un homme n’ayant jamais battu Federer. Quel que soit cet homme-là, il serait bien inspiré de prendre exemple sur le cœur à l’ouvrage mis par Hewitt dans la bataille d’hier. La presse australienne, disons la majorité d’entre elle, annonce depuis des mois que son ex-enfant chéri n’est plus qu’un has-been. Elle ricanait encore le mois dernier quand l’ancien numéro un mondial annonça qu’il avait décidé d’embaucher Tony Roche comme prochain entraîneur. Elle souhaitait bien du courage à l’ancien coach de Lendl, Rafter et Federer dans sa nouvelle mission au milieu de parents omniprésents et d’une femme qu’elle soupçonnait d’ingérence nuisible. Pour le moment, Tony Roche n’est toujours pas apparu dans l’entou- CINCINNATI. – Une balle qui troue la garde du numéro 1 mondial : une scène vue et revue hier pour un Federer qui s’en est sorti grâce à un service dévastateur. (Photo John Sommers II/Reuters) TORONTO (WTA, dur) Qualifiée pour la finale en battant Yan Zi (6-3, 6-0), la numéro 1 mondiale monte en puissance avant l’US Open. TORONTO – Rouge Jaune RIEN NE PEUT FAIRE plus plaisir à Justine Henin que d’avoir la sensation de contrôler les multiples éléments lui permettant de suivre à la lettre un programme établi. C’est son esprit bien ordonné qui veut ça. Qualifiée pour la finale du tournoi de Toronto en mettant fin hier à la belle série de victoires de la Chinoise Yan Zi, elle aura joué, quoi qu’il arrive cet après-midi, le nombre de matches qu’elle souhaitait avant l’US Open. Cela lui permettra d’éviter de faire le voyage à New Haven la semaine prochaine, elle qui n’aime pas disputer des matches les jours précédant une épreuve du Grand Chelem. Arrivée bien préparée à Toronto alors qu’elle avait quitté Wimbledon un mois plus tôt avec un poignet en marmelade, Henin a remporté quatre matches sans perdre un set et malgré une douleur à l’épaule provoquée par un faux mouve- « Conserver ma première place » « J’ai fait du bon travail ici à Toronto. Je suis arrivée en avance pour m’habituer aux conditions et même si ce n’était pas facile de jouer avec le vent durant toute la semaine, j’ai retrouvé un bon rythme. L’année dernière, j’étais blessée (au genou droit) et j’avais dû renoncer à l’Open du Canada. Pour cette raison, et comme je voulais avoir quelques matches derrrière moi avant l’US Open, je m’étais engagée à New Haven. Mais je n’aime pas jouer un tournoi juste avant un Grand Chelem car ça fait beaucoup de matches à enchaîner. Je le fais lorsqu’il n’est pas possible d’agir autrement, comme avant Wimbledon par exemple. Cette année, c’est bien car la semaine PENTATHLON MODERNE trop évoquer en ce moment même si cela lui trotte dans la tête. « Vous savez comme je n’aime pas envisager les choses trop longtemps à l’avance. À chaque jour suffit sa peine. Mais en même temps, je ne cache pas non plus mes ambitions et comme mon objectif est de conserver ma première place mondiale à la fin de l’année, ça passe par beaucoup de matches gagnés, si possible des tournois remportés, dont le plus important reste l’US Open. » Gagner dans trois semaines sur le court Arthur-Ashe de Flushing Meadows ? Quand on évoquait cette possibilité avec Yan Zi, hier, la réponse de la Chinoise n’avait rien d’ambiguë. « Justine tape tellement bien dans la balle, elle trouve toujours les lignes, elle est aussi bonne du fond du court qu’au filet, elle court très vite… et puis elle m’a fait peur à tel point que je n’ai pas osé monter au filet car je savais qu’elle allait me passer de tous les côtés. » ALAIN DEFLASSIEUX 1 18 Justine Henin a atteint au minimum les demi-finales lors de ses 18 derniers tournois. Sa dernière défaite prématurée remonte à Miami 2006 (battue au 2 e tour par Shaughnessy). À noter que, sur ces 18 épreuves, la Belge a atteint 14 fois la finale et a remporté 9 fois le titre (avant un éventuel 10e trophée aujourd’hui à Toronto). Dotation : 1 340 000 $ Quarts de finale : Henin (BEL) b. Petrova (RUS), 7-6 (7-4), 6-3. Demi-finales : Henin (BEL) b. Yan Zi (CHN), 6-3, 6-0. MÊME SI ELLE N’A MARQUÉ que trois jeux en demi-finales contre Justine Henin, Yan Zi n’a pas raté sa sortie. Son jeu spectaculaire à deux mains a encore fait merveille par moments, alors que, comme le faisait remarquer Henin, elle est plus à l’aise sur son coup droit que sur son revers contrairement à la plupart des joueuses qui utilisent cette technique, Marion Bartoli en tête. Classée 169e rang à la WTA, Yan Zi, sortie des qualifications et victorieuse d’Ana Ivanovic, va réaliser un joli bond en avant, aux alentours de la 80e place. Elle flirtera ainsi avec son meilleur classement : 72e en février 2005. Par la suite, la Chinoise avait régressé repassant au-delà de la 200e place (207e) deux ans plus tard. Alors qu’elle n’était pas blessée, on avait entendu dire à son sujet que sa fédération lui avait ordonné de se concentrer sur le double en vue L’ATP SUR SES GRANDS CHEVAUX. – Pour son enquête relative à l’affaire du match Davydenko - Vassallo Arguello de Sopot (une ampleur suspecte de mises et l’abandon du Russe avaient poussé une agence de paris à annuler les gains), l’ATP a révélé avoir demandé l’assistance du Bureau britannique de contrôle des courses de chevaux. Outre l’accès à leurs outils d’analyse et à l’expertise des Anglais en matière de corruption dans le sport, l’ATP va également engager deux enquêteurs indépendants et chevronnés pour les aider dans l’enquête en cours. « Ces mesures montrent le sérieux avec lequel nous voulons traiter les suspicions de corruption dans notre sport » , a indiqué Étienne De Villiers, président de l’ATP. PUERTA : ENFIN UNE FINALE. – Ce n’est qu’une finale de Challenger, mais Mariano Puerta doit y voir comme un symbole. La dernière fois qu’il a joué un match pour un titre, c’était en juin 2005 à Roland-Garros. L’Argentin, qui a fait son retour sur le circuit en juin dernier après sa suspension pour dopage, avait du mal à être même l’ombre de lui-même. En six Challengers, il n’avait pas fait mieux qu’un quart de finale. Hier, en demi-finale à Cordenons (Italie), il a battu 6-1, 6-3 le Français Mathieu Montcourt (125e ATP), un honnête joueur de terre. Aujourd’hui, l’ancien numéro 9 mondial affronte l’Argentin Maximo Gonzalez (229e) en finale. RÉSULTATS CORDENONS (ITA, ATP Challenger, terre battue, 42 500 , 13-19 août). – Demifinale : Puerta (ARG) b. Montcourt, 6-1, 6-3. NEW HAVEN (USA, ATP et WTA, dur, qualifications). HOMMES. – Premier tour : Jones (AUS) b. Serra, 5-7, 6-2, 6-2 ; RogerVasselin b. Capkovic (SLQ), 6-3, 4-6, 6-4 ; Devilder b. Mahut, 6-3, 7-6. FEMMES. – Deuxième tour : Govortsova (BLR) b. Johansson, 6-4, 6-3. CHAMPIONNATS DU MONDE La reine Cazé À vingt-deux ans, la Picarde est devenue, hier à Berlin, la première Française à remporter le titre mondial. Et, de ce fait, elle se qualifie pour les Jeux de Pékin. BERLIN – de notre envoyé spécial NEUF ANS APRÈS Sébastien Deleigne, double champion du monde en 1997, 1998, et vingt ans après Joël Bouzou, qui avait ouvert la voie en 1987, Amélie Cazé et devenue, à vingtdeux ans, la première championne du monde française, hier à Berlin. Avant elle, en 1991 à Sydney, Caroline Delemer avait manqué de peu le titre planétaire, montant sur la deuxième marche du podium. Cette victoire, véritable bol d’air pour le pentathlon tricolore, récompense une athlète complète, qui a débuté dans ce sport trop méconnu à neuf ans et demi et qui n’a jamais compté ses heures d’entraînement depuis son entrée à l’INSEP, en septembre 2002. L’obtention de ce titre intervient également, ce qui est loin d’être anodin, un mois après qu’elle a réussi son CAPEPS, lui ouvrant des perspectives professionnelles dans l’enseignement de l’EPS. Au comble du bonheur, « Cazouille » la Picarde a également décroché son viatique pour les Jeux Olympiques de Pékin, privilège réservé aux trois médaillées de ces Mondiaux. Cette sérénité retrouvée, qui lui avait souvent fait défaut en compétition, la sociétaire de Noyon l’a Amélie CAZÉ affichée dès 7 heures du matin au stand de tir. Souvent à la peine dans cet exercice, qui lui imposait fréquemment de courir après le score lors de son quintuple effort, elle a cette fois engrangé 1 108 points pour entammer sa compétition, ne manquant que deux plombs (un 6 et un 7) sur vingt. En pleine confiance, elle pouvait offrir un récital à l’épée et remporter l’escrime, alignant les touches face aux spécia- listes de la discipline, telles que la championne olympique, la Hongroise Zsuzsanna Voros, ou la championne du monde en titre, la Polonaise Marta Dziadura. Une seule fausse note Passant ainsi de la neuvième à la première place du classement général provisoire, la Picarde était dans les meilleures dispositions pour attaquer la natation dans le bassin olympique du Forumbad, sous un soleil au rendezvous. Dans une série très relevée, avec dans les lignes d’eau voisines des pointures comme l’Américaine Sheila Taormina – championne du monde de triathlon en 2004 et championne olympique de natation (4 × 200 m en 1996), en passe de devenir, à trentehuit ans, la première athlète à avoir participé à quatre olympiades dans trois sports différents –, la Française a déroulé dans un 200 m remporté par la nageuse du Michigan (2’7’’42) et a terminé troisième de l’épreuve, battant au passage son propre record en bassin de 50 m (2’12’’30). Restait à confirmer cette bonne dynamique sur le bucolique parcours d’équitation du Reiterstadion, à deux pas du célèbre stade Olympique qui résonnait des clameurs du match de ROBIN RIOU CHAMPIONNATS DU MONDE (Berlin, 16-21 août). – FEMMES. Finale. 1. Cazé, 5 600 pts (tir : 1 108, escrime : 1 000, natation : 1 336, équitation : 1 116, course : 1 040) ; 2. Schöneborn (ALL), 5 584 (1 132, 904, 1 216, 1 200, 1 132) ; 3. Asadauskaite (LIT), 5 552 (1 000, 880, 1 212, 1 200, 1 260) ; 4. Jienbalanova (KAZ), 5 536 (964, 976, 1 268, 1 172, 1 156) ; 5. Xiu Xiu (CHN), 5 516 (1 120, 880, 1 276, 1 136, 1 104). AUJOURD’HUI : Finale HOMMES (Berrou). Les disciplines du pentathlon moderne TIR : épreuve au pistolet, à air comprimé, à 10 m sur cibles fixes. Sur un score possible de 200 (20 plombs), 172 points sur la cible rapportent 1 000 points. Tout point-cible en plus ou en moins vaut 12 points. ESCRIME : épreuve à l’épée, par poules avec touche en une minute. Le vainqueur est celui qui a totalisé le plus grand nombre de victoires sur ses adversaires. Pour obtenir 1 000 points, il faut gagner 70 % des assauts possibles. Chaque victoire en plus ou en moins de ces 70 % octroie ou retire un nombre de points déterminé en fonction du nombre de compétiteurs. NATATION : 200 m nage libre. Pour les femmes, le temps de 2’40’’ donne 1 000 points. Pour les hommes, 2’30’’ donne 1 000 points. Chaque seconde de plus ou de moins vaut 12 points. ÉQUITATION : concours hippique sur une distance variant entre 350 et 450 m avec 12 obstacles, dont un double et un triple. Le cheval, tiré au sort, n’est connu du concurrent que vingt minutes avant le départ de l’épreuve. Un parcours sans faute donne 1 200 points. Des points sont enlevés en cas de refus, renversement d’obstacles, chute et de temps dépassé (exemple : 28 points par barre tombée). COURSE : toute sorte de terrain possible, sur une distance de 3 000 m. Pour les femmes, 11’20’’ donne 1 000 points. Pour les hommes, 10’ donne 1 000 points. Chaque seconde en plus ou en moins vaut 2 points. AMÉLIE CAZÉ n’a jamais vraiment douté. Elle sentait même qu’elle allait réussir. « J’étais sur un nuage » BERLIN – 22 ans, née le 18 février 1985 à Noyon 1,80 m ; 62 kg Club : Noyon Pentathlon Moderne Entraîneur : Christian Roudaut Championnat du monde : 1re (2007) JO : 12e (2004) Championnat du monde juniors : 2e (2003) ; 3e (2004, 2006) Championnat d’Europe juniors : 2e (2003) ; 1re (2005) Championnat de France : 1re (2003, 2004, 2005, 2006, 2007) Bundesliga Hertha Berlin - VfB Stuttgart. Nantie, à l’issue du tirage au sort, d’un cheval pie dénommé Indiaca, parmi les chevaux « les moins respectueux du piquet berlinois », selon l’intéressée, la cavalière émérite du pentathlon tricolore allait produire la seule fausse note de sa compétition, pénalisée pour trois barres tombées. Avec une avance réduite à une vingtaine de secondes dans l’épreuve finale, un cross de 3 000 m, la Française parvenait toutefois à résister au retour de Lena Schöneborn, pour finalement s’imposer avec une vingtaine de mètres d’avance sur l’Allemande. Au moment où retentissait la Marseillaise, tout le staff et les athlètes tricolores avaient une pensée émue pour Christophe Ruer, un des leaders du pentathlon français pendant de nombreuses années, décédé le 27 juillet dernier dans un accident de la route. de notre envoyé spécial BERLIN. – Amélie Cazé en plein bonheur. Hier, elle a remporté la plus grande victoire de sa carrière. Désormais, la Française peut penser aux Jeux de Pékin avec optimisme. (Photo Markus Schreiber / AP). PAGE 12 « QU’AVEZ-VOUS RESSENTI, au moment où a retenti la Marseillaise ? – Les émotions sur le podium, je connaissais, mais là, bizarrement, je n’avais pas envie de pleurer. Je crois qu’après la course tout s’est passé trop vite, je n’ai pas eu le temps de réaliser. – Avez-vous douté à un moment, dans la compétition ? – Oui, en équitation, car je n’avais pas totalement confiance dans le cheval. L’échauffement avait été difficile, et j’étais un peu crispée. Mais je ne peux pas dire que j’ai douté. Je sentais au fond de moi que j’allais réussir. Même pendant la course, quand on me donnait les écarts, je savais que je pouvais garder mon avance. J’ai même pu en remettre une couche dans la côte, dans le dernier tour, quand on m’a prévenue du retour de Schöneborn. – Qu’est-ce qui a été le plus difficile ? – De rester mobilisée, car j’étais un peu trop euphorique après le tir. Après l’escrime, j’étais vraiment sur un nuage. Je savais que je pouvais conserver ma première place sur la natation, mais j’ai su rester calme et en confiance. – Maintenant que vous avez cette médaille autour du cou, à quoi pensez-vous ? – Que c’est un grand bonheur. Et que je vais pouvoir faire des achats à Berlin. Il faudra d’abord que je retrouve l’enveloppe avec les 3 500 dollars, car je ne sais plus ce que j’en ai fait ! C’est sans doute Raphaël (Astier) qui l’a rangée dans mon sac, enfin j’espère ! » – R. Ri. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de notre envoyé spécial prochaine, je vais pouvoir m’entraîner à mon rythme. » La douleur à l’épaule, Henin n’en faisait pas grand cas. « C’est quelque chose qui revient périodiquement depuis plusieurs années. Là, c’est sur un faux mouvement que j’ai ressenti quelque chose et même si l’épaule doit être douloureuse pour la finale, je sais que huit jours plus tard, au moment d’attaquer l’US Open, je ne sentirai plus rien. » Finaliste des quatre tournois du Grand Chelem en 2006 mais avec une seule victoire, à Roland-Garros, Henin ne pourra pas répéter la même performance d’ensemble cette année puisqu’elle n’a pas participé à l’Open d’Australie et s’est fait battre en demi-finales de Wimbledon par Marion Bartoli. Mais il lui reste encore la possibilité d’ajouter cette saison un deuxième titre du Grand Chelem à celui qu’elle a remporté à Roland-Garros (pour la quatrième fois) en juin dernier. Une éventualité qu’elle ne veut pas Dotation : 2 200 000 $ Quarts de finale : Blake (USA) b. Querrey (USA), 5-7, 6-4, 6-4 ; Davydenko (RUS) b. Ferrer (ESP), 6-2, 6-4. Demi-finales : Federer (SUI) b. Hewitt (AUS), 6-3, 6-7 (7-9), 7-6 (7-1). Bleu ment, vendredi soir, en jouant dans les bourrasques, elle se montrait satisfaite de sa montée en puissance. des Jeux Olympiques de 2008 puisqu’en simple cinq autres joueuses chinoises la précédaient au classement. Une supposition qu’elle balayait hier : « En 2006, j’ai perdu confiance petit à petit dans mon jeu de simple, mais j’ai joué presque autant de tournois en simple qu’en double. Il y en a peut-être deux ou trois auxquels je n’ai pas pu prendre part parce que j’étais encore qualifiée en double dans un tournoi au moment où les qualifs du suivant se jouaient. » De fait, elle participa à 23 tournois de simple en 2006 avec des résultats désastreux alors qu’avec sa compatriote Zheng Jie elle remportait les titres de l’Open d’Australie et de Wimbledon parmi les 25 épreuves disputées. Cette année, tout en continuant à jouer en double, Yan Zi refait surface en simple. La voilà bientôt dans le top 100, en attendant mieux, car son niveau de jeu à Toronto valait un bon top 20. – A. D. FRÉDÉRIC BERNÈS Jaune TORONTO – de notre envoyé spécial Ici à Cincinatti, Hewitt avait renoué pour l’occasion avec Darren Cahill dont on pensait qu’il avait touché depuis longtemps ses indemnités de fin de contrat. « Darren m’a juste donné un coup de main, ça n’ira pas plus loin », désamorça l’Australien. Finalement, on se demande si la mission soi-disant impossible promise à Tony Roche ne ferait pas beaucoup d’envieux. Car hier, le jour a failli venir et Federer a failli tomber. Noir Bleu Noir Henin contrôle Yan Zi, du double au simple rage de Hewitt. « Ça devrait se faire à New York lors du prochain US Open. Le match d’aujourd’hui m’a prouvé que j’avais facilement le niveau d’un joueur du top 10 et que je pouvais encore faire de grandes choses dans les grands tournois » , promit Hewitt. Bleu Rouge Noir Jaune « JE VAIS Y ARRIVER » ALBERT ÉMON, l’entraîneur de l’OM, se penche sur le début de saison raté de son équipe. Et garde une foi inébranlable. MARSEILLE – de nos envoyés spéciaux Je repense à la saison dernière… Je me dis : “ Albert, ne perds pas la tête, dans le foot, il n’y a rien d’évident. ” – Ça va se débloquer. Mais il n’y a pas que les nouveaux. Ceux qui étaient là l’année dernière doivent aussi monter d’un cran. Parce qu’eux non plus ne sont pas au top. Si on avait six ou sept joueurs au top, on aurait un collectif meilleur. Là, on se cherche encore. Mais c’est surtout mental. Dans le jeu, ça va venir, ce n’est pas un problème. – En avez-vous recadré certains ? – Les joueurs savent se remettre en cause tout seuls. Je n’ai pas trop de discussions individuelles avec eux car ce sont des professionnels. Il y a de la maturité dans l’équipe, les joueurs sont conscients du niveau de leur début de saison. À Valenciennes (1-2), on a été rigoureux mais pas assez agressifs. Donc, on a des manques, il faut rectifier. – Cela passera-t-il par un changement de système de jeu ? – Le système, le système !... Il ne peut pas tout empêcher parce que, sur le terrain, des joueurs s’expriment au-delà de ce qu’on a pensé. L’entraîneur essaie de donner des explications, de ne pas être surpris. Mais, je vous le promets, je reste un adepte du jeu vers l’avant, en 4-2-2-2 – ou 4-4-2 si vous préférez – ou en 4-3-3. – Avec un but marqué en trois rencontres, votre amour de l’attaque doit être touché… – Eh bien oui, mais c’est comme ça. Il faut se relever le matin et être généreux dans l’effort et dans le jeu. Faut y aller, c’est tout. – La force de Marseille, la saison dernière, était de pouvoir marquer à tout moment avec six joueurs offensifs. Tr oi s s o nt p ar t is (Ribéry, Maoulida, Pagis). C’est trop ? – Mais on en a récupéré aussi. Je vais me répéter en rappelant qu’il y avait déjà Samir (Nasri) dans le lot et “Mama” (Niang). Le potentiel sera de nouveau plus intéressant quand ils vont revenir. – Franchement, malgré l’arrivée de Moussilou, avec le programme qui vous attend, il ne manque pas encore un attaquant ? – On verra. Des joueurs comme Valbuena et Arrache peuvent aussi apporter beaucoup. Arrache est un vrai ailier gauche et il n’y en a plus tant que ça. Il manque seulement de temps de jeu. Dans notre effectif, il est indispensable. Valbuena aussi. '' que ces absences sont très préjudiciables au rendement de l’OM ? – Écoutez, l’année dernière, quand je parlais de Ribéry, c’était par rapport au jeu, à ce qu’il pouvait montrer sur un terrain, les éclaircissements apportés au collectif. Je parle de Nasri de la même façon. Je pourrais faire de même pour Ziani, Cheyrou ou Zenden. – Le départ de Ribéry, est-ce un regret ? Il donnait une âme, sur le terrain et à l’extérieur, au niveau de l’ambiance. Il ne manque pas ? – C’est possible mais Franck Ribéry, c’est aussi l’OM qui lui a donné des ailes. Et l’OM va donner des ailes à Ziani, à Zenden, à Moussilou, à Givet. Parce que l’OM a toujours donné l’occasion à ses joueurs de s’affirmer et de devenir encore plus compétitifs, plus forts mentalement. Ce que Franck est devenu à Marseille. – Vous donnez toujours l’impression de protéger vos joueurs. Peut-on vous soupçonner d’être trop proche d’eux ? – Je les mets en avant quand ils sont bons, et alors ? Si je dois les attaquer en public, je préfère m’arrêter et jouer aux boules. Je les critique individuellement en interne. En public, jamais. – Le sélectionneur Raymond Domenech estim a i t r é c e mment que dans ce milieu l’af fe cti f , ça n’existe pas. Qu’en pensezvous ? – L’affectif existe énormément, mais à l’intérieur. À l’extérieur, non, il n’existe pas. À un moment donné, un joueur peut dire quelque chose sur moi, je ne lui en voudrais jamais parce je sais qu’il cherche une excuse, une porte de sortie. J’ai joué quinze ans au football, toutes les astuces, je les ai connues. Quand je n’étais pas bien physiquement, quand j’étais mauvais, je savais tirer sur toutes les ficelles. C’est pas bien de dire ça ? À partir de là, ça ne me gêne pas. Ils peuvent me critiquer, je m’en fous. – De toute façon, si ça ne marche pas, c’est l’ entr aî ne ur qu i t r i n q u e . Aujourd’hui, sentez-vous pointer une menace ? Cela vous touche-t-il ? – Là, je n’ai pas envie de dire que je m’en fous. On ne s’en fout jamais. Vous voyez, l’OM est en Ligue des champions, et ça, c’est une grande satisfaction personnelle. C’est la première fois que je le dis. C’était un grand combat. Et ce n’est pas en deux mois, maintenant, que je vais me prendre la tête. Quand je pense à toutes les difficultés rencontrées la saison dernière pour arriver en C 1 ! Et là, je devrais me dire : “Mais Albert, tu es un con” ? Non, non, je vais y arriver. – Tout près, il y a José Anigo, qui est également entraîneur. Vous vous sentez en confiance ? – Tant mieux si José est entraîneur. Parce qu’il a un regard, un avis, tout comme Dominique Cuperly, mon adjoint, ou Laurent Spinosi, le responsable des gardiens. On a vingt ans de football pour certains, on se concerte. On ne va pas se monter les uns contre les autres. Chacun a son mot à dire, sa valeur, son discours. Et on est en osmose. Pape Diouf est au-dessus et il '' Chacun a son mot à dire. (… ) Et on est en osmose. Pape Diouf est au- dessus et il est en osmose avec nous. est en osmose avec nous. Je le répète, l’OM a une grande sérénité. Il ne reste plus qu’à gagner des matches. – Mais la situation d’un entraîneur est évolutive. Diouf luimême le dit… – Si le CDD a été inventé pour les entraîneurs, ce n’est pas pour vivre cinquante ans dans un club. Et voilà ! Pourquoi les présidents ne veulent-ils qu’une ou deux années de contrat pour les techniciens ? Parce que, maintenant, c’est trop difficile à vivre. L’année dernière, l’entraîneur de l’OM et ses joueurs ont passé 335 jours ensemble. Si je vis 365 jours avec ma femme, elle me tue, on ne fait qu’une année de mariage. – Revenons à la C 1. Qu’en attendez-vous ? – L’année dernière, j’avais tellement ce challenge en tête, dans tout mon être… Et je sais que, cette saison, ce sera encore plus dur. Mais je me dis qu’il n’y aurait rien de plus beau que de réussir ce nouveau challenge. Je veux penser seulement positif. Je veux me battre. – Votre objectif, alors ? – La C 1, je la joue pour la gagner. – N’est-ce pas un risque, au plan national, de se focaliser sur cette idée ? – Non, non. C’est quand même la L 1 qui reste le plus important. À mes yeux, l’année dernière, Lyon a été '' rien. J’aime me promener en voiture, m’asseoir à côté de mon chien, jouer au golf. La seule chose qui me gêne, c’est que parfois on me juge, en bien ou en mal. Moi, je laisse tout le monde tranquille. Je ne sais pas ce qu’est la jalousie. Comme je ne juge pas, je ne veux pas être jugé non plus, en dehors du football. – On vous reproche parfois de ne pas être un grand communicant. Cela vous gêne-t-il ? – Quand j’étais à Cannes, après ma carrière, on m’a inscrit à des cours de communication. J’entrais comme cadre technique, il y avait sûrement de la communication à faire. Après un an de cours, le professeur est venu me dire, et c’est la seule phrase qui me soit restée gravée : “Albert, restez toujours naturel.” J’ai fait un an de cours pour qu’on me dise ça : “Reste naturel, reste comme tu es.” Parfois, ça peut se retourner contre moi, mais tant pis. À Nice, quand on s’est séparés, j’ai compris que le foot, c’était difficile, que rebondir n’était pas évident et que, peut-être, ce manque de charisme, si c’est le cas, pouvait être un handicap pour retrouver un club aussi facilement que d’autres. Mais je ne changerai pas. Et puis le charisme n’aide pas à gagner les matches. » JEAN-MARC BUTTERLIN et HÉLÈNE FOXONET 54 ans, né le 24 juin 1953, à Berrel’Étang (Bouches-du-Rhône). Carrière de joueur (attaquant) : Berrel’Étang (1963-1968), Marseille (1968-1977), Reims (1977-78), Monaco (1978-1981), Lyon (1981-1983), Toulon (1983-1986), Cannes (1986-1988). Palmarès de joueur : Championnat de France 1972 ; Coupe de France 1980 ; 8 sélections A (1 but). Carrière d’entraîneur : Cannes (adjoint, 1988-1990), Nice (adjoint, 1990-91 ; équipe A, 1991-92 ; centre de formation, juillet-novembre 1992 ; équipe A, 1992-1996), Toulon (1997), Manosque (conseiller technique, 1998-octobre 1999), Égypte (adjoint, 1999-2000), Marseille (équipe réserve, février 2000-juin 2002 ; adjoint, 2002-2006 ; équipe A, depuis juillet 2006). 143 matches dirigés en Ligue 1. Palmarès d’entraîneur : Championnat de France de L 2 1994. Éteindre le feu AU LENDEMAIN du match de rugby France-Angleterre, le Stade-Vélodrome de Marseille sera rendu, ce soir, à ses locataires habituels, les joueurs de l’OM, qui reçoivent Nancy. Sept points séparent les deux équipes et on peut s’étonner, après trois journées, que ce ne soit pas au profit des Phocéens, deuxièmes du dernier Championnat, qualifiés pour la Ligue des champions et qui ambitionnent de renouveler le bail européen en mai prochain. Pendant que les Lorrains ont réussi le plein (trois victoires et neuf points), les Marseillais, eux, cherchent déjà à combler les vides apparus à Strasbourg (0-0), contre Rennes (0-0) et à Valenciennes (1-2). Dans une ville où de graves incendies ont éclaté, vendredi soir, à proximité des quartiers nord, c’est à se demander si, d’une autre façon, il n’y a pas déjà le feu à l’OM aussi. D’ordinaire (Photos Patrick Boutroux, Alexis Boichard/L’Équipe) DIMANCHE 19 AOÛT 2007 peu enclin aux grands entretiens, Albert Émon a bien voulu évoquer ce début de saison raté. Et on comprendra dans ses propos retranscrits ici comment l’entraîneur marseillais balaie les doutes et annonce un redressement rapide. Il s’en ouvre avec la foi d’un homme qui, pour la première fois, exprime sa satisfaction « personnelle » d’avoir conduit Marseille en Ligue des champions « malgré une saison 2006-2007 très difficile, qui fut un grand combat ». Émon défend le recrutement, parle d’un club « très sain », de sa liberté de travail. « Je suis un entraîneur heureux », nous dit-il, donnant au tableau des couleurs qu’on ne perçoit pas forcément ainsi de l’extérieur. Albert Émon se livre sans détour, en « épicurien qui ne juge personne et ne veut pas être jugé ». – J.-M. B. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Albert ÉMON '' – Pa r l o n s de Cissé, qui n’a to u j o u r s p a s marqué : il semble bien seul devant et paraît énervé par cette situation. C’est ennuyeux ? – Djibril, c’est peut-être un casse-pieds parfois mais, à Valenciennes, je l’ai vu se mettre minable sur le terrain. Qu’il garde cet esprit-là et il va monter en puissance. On va maîtriser, on va parler. C’est ça, l’affectif. – Le public ne lui pardonne toujours pas grand-chose. C’est injuste ? – Ce gars, je lui tire mon chapeau. Moi, si je m’étais fait casser la jambe deux fois en un an, j’aurais pris ma retraite. Revenir, c’est quelque chose, non ? Il mérite beaucoup plus de considération. Parfois, il agace les gens par ses gestes d’humeur mais ce qu’il a fait appartient à un grand athlète. – Du coup, l’attente autour de Samir Nasri, qui n’a que vingt ans, est d’autant plus grande. Pourrait-il être perturbé par cette pression ? – Ce qui se passe autour de Samir est trop important. C’est trop grave. Ce n’est pas seulement ce que vous faites vous, les médias, mais en général. Par rapport aux autres joueurs et surtout pour lui. Il faut le laisser vivre. Il est assez intelligent mais ça aurait pu faire perdre la tête à un autre. Il gère bien car il n’y a que le terrain et le foot qui comptent pour lui. Il peut vous dire qui a marqué un but en Colombie la semaine dernière. Sa vie personnelle est d’abord celle d’un joueur professionnel. Il l’a compris, d’autres un peu moins. – On en fait peutêtre beaucoup. Mais, vous-même, n’êtes-vous pas le premier à dire Bleu Rouge Date : vendredi 17 août, 13 heures. Lieu : salle vidéo de la Commanderie, le centre d’entraînement de l’Olympique de Marseille. Durée : 55 minutes. Consommations : trois Gambetta-limonade (limonade et sirop de figue). Jaune Bleu Jaune « ON NE S’ATTENDAIT PAS à ce que l’OM engage aussi mal sa saison avec deux nuls et une défaite. C’est une situation qui doit vous inquiéter… – Mais non. Je vais vous étonner. La vérité, c’est que, depuis deux ans et demi, je vois un OM de grande qualité, des structures parfaites, des gens qui écoutent, qui sont passionnés, amoureux de leur club. Je suis ravi. Là, les résultats ne sont pas là mais, au-delà de ça, l’OM respire, vit bien. Et je suis un entraîneur heureux, je fais ce que je veux et ce n’est pas évident en France. J’ai un président (Pape Diouf) et un directeur sportif (José Anigo) avec lesquels je communique tous les jours. Je préférerais avoir des points mais l’OM est un club très sain. – Vous n’en faites pas un peu trop, pour commencer ? – Non, non, je vous le promets. Ce qui manque, ce sont les points. Je repense à la saison dernière, aux difficultés que nous avons rencontrées en Championnat pour, à la fin, nous en sortir comme ça, qualifiés pour la Ligue des champions. Alors, je me dis : “ Albert, ne perds pas la tête, dans le foot, il n’y a rien d’évident. ” Tu peux avoir des recrues de grande qualité, elles auront besoin d’un temps d’adaptation. À force de les faire jouer ensemble, elles vont vite revenir au niveau qui était le leur la saison dernière et nous pousser en haut du classement. J’ai énormément confiance. – C o m m e n t o n t r é ag i l e s joueurs cette semaine ? – Ils sont touchés mentalement, un peu aussi dans leur orgueil. – Et vous ? – J’ai parfois des réactions à chaud, souvent maladroites, mais dès que je monte dans le bus, c’est fini. – Que ce soit physiquement ou dans la gestion tactique des rencontres, l’OM semble quand même encore loin du compte… – Vous savez, déjà, il y a eu trois préparations. Il y a eu ceux qui sont revenus de vacances le 25 juin, ceux qui sont arrivés le 7 juillet et le contingent du 11. Les derniers arrivés (les Africains ayant participé aux matches de qualification pour la CAN) ont manqué entre vingt et vingt-cinq entraînements. Quand j’étais entraîneur des pros à Nice (1991-1992 et de novembre 1992 à 1996), je préparais l’équipe pour gagner les premiers matches parce que ensuite j’avais quatre mois de tranquillité. Après, on plongeait. Ici, avec ce départ, que ce soit physiquement ou mentalement, peut-être qu’on va être très forts à la fin du mois ou en septembre, un mois décisif avec la C 1. – Est-ce délibéré ? S’agit-il d’un programme mis en place avec les préparateurs physiques ? – Non, même pas. On a essayé d’avoir des joueurs compétitifs dès le départ. Malheureusement, on a commencé par un match à 17 heures à Strasbourg (0-0), très, très, très moyen. Il est possible qu’on ait connu un blocage ne nous permettant pas d’avancer comme on voudrait maintenant. – Cela marque quand même une fragilité de votre équipe. Des recrues importantes, comme Zenden par exemple, sont loin du niveau espéré. Votre confiance est-elle ébranlée ? champion et nous, on a été champions aussi. Si on avait gagné la Coupe de France, on aurait réussi le doublé. J’aurais oublié l’OL sur son nuage làhaut, et j’aurais dit : “On a fait le doublé.” – Cette année, le nuage lyonnais n’est-il pas plus accessible ? – Oui, ce sera sans doute plus dur pour l’OL et ça n’a rien à voir avec le nouvel entraîneur ou le recrutement. Je crois que ce sont toutes les autres équipes qui sont en train de se réveiller, de se dire que marquer des buts, c’est un avantage et qu’on peut aussi en marquer contre Lyon. L’OL est encore très, très fort mais il aura des difficultés, à cause de cette prise de conscience de ses adversaires. – Que représente un match de football pour vous ? – C’est une grande souffrance. Gagné ou perdu, ça reste une souffrance. L’année dernière, par exemple, on perd à Bordeaux, mais pendant quatre-vingt-dix minutes les gars ont vraiment très bien joué. On a eu des occasions et on a perdu. Tant pis. Ma souffrance est personnelle par rapport à ce que l’équipe a montré. Après, je reviens plus fort à l’entraînement le lundi. – Quand la pression devient trop forte sur vous, comment parvenez-vous à vous évader, à prendre vos distances ? – J’y arrive parce que j’aime la vie, je l’aime énormément. Je suis un épicu- Noir Noir PROLONGATIONS ENTRETIEN 13 REPORTAGE 14 Bleu Rouge Noir Jaune LES MAUX POUR GRANDIR L’équipe de France de basket a vécu une préparation à l’Euro perturbée. Elle s’en est accommodée. En préparation à Divonne-les-Bains, Boris Diaw assiste en simple spectateur aux exercices collectifs du groupe. Il attend une assurance pour son dos. (Photo Pierre Lablatinière) PARIS. – Vendredi, Tournoi de Paris. Diaw est enfin autorisé à rejoindre Tony Parker (à gauche) et ses coéquipiers. Les Bleus l’emportent face au Portugal (86-64). (Photo Jean-Marc Pochat) PARIS. – Malgré une préparation perturbée, l’équipe de France est restée solidaire. Elle aborde l’Euro au grand complet. (Photo Jean-Marc Pochat) PARIS. – Au Tournoi de Paris, Claude Bergeaud (assis au centre) a pu enfin compter sur l’ensemble de ses troupes (ici hier contre la République tchèque). Boris Diaw (13) et Tony Parker (9) ont marqué le feuilleton d’une préparation bouleversée. (Photo Jean-Marc Pochat) Le retour de Boris, c’est comme la différence au poker entre une paire et un brelan '' juniors. Forcément, ça aide quand il y a des blessures. Et c’est pour ça que j’ai envie de venir ici. Quand j’étais blessé, je boitais, mais je rigolais », se rappelle Tony, l’animateur en chef des repas. Lesquels sont généralement ponctués par un jeu de rôle appelé « la Mafia », devenu un rendez-vous central de la vie de cette équipe. Plus encore que les parties de poker de Tariq Kirksay ! Désormais, les gros maux sont soignés. La France est en retard mais, dans un tel décor, elle a pourtant bien avancé. « Il faut mettre en avant ce que l’on a fait », exigeait Turiaf, en porte-parole de ses hommes qui ont su poser les bases en l’absence des leaders. Mais maintenant, il faut aller plus loin. « Le retour de Boris, c’est comme la différence au poker entre une paire et un brelan, résumait ainsi l’intérieur des Lakers. Je suis content que ce soit fini. Là, on est bien, on va avancer… » DAVID LORIOT (*) Le 23 juillet, on apprenait que les Phoenix Suns, employeurs de Boris Diaw, posaient comme condition à son intégration à l’équipe de France que son dos soit assuré par la Fédération française pour une pathologie qui lui avait fait manquer huit matches NBA cet hiver. Le dossier a trouvé une issue vendredi. RETROUVEZ LA RUBRIQUE BASKET EN PAGE 16 PROLONGATIONS ILS ONT DIT ENVIE DE VOIR LE SPORT EN GRAND ? POUR GAGNER UN ÉCRAN PLAT, ENVOYEZ JEU AU 6 10 08 0.35 € TTC PAR ENVOI + PRIX D’UN SMS (3 SMS MINIMUM PAR PARTICIPATION) Jeu-concours gratuit sans obligation d’achat, du 22 au 29 juillet, réservé aux personnes physiques majeures résidant en France métropolitaine y compris la Corse et les DOM et ayant souscrit un abonnement auprès d’un opérateur de téléphonie mobile français. Société organisatrice : L’ÉQUIPE 24/24 – Société par Actions Simplifiée - 145 rue Jean-Jacques Rousseau – 92138 Issy-les-Moulineaux Cedex - RCS Nanterre : B 414 804 476 Dotation : 1 écran plat d’une valeur de 400 € TTC dont l’attribution s’effectue par tirage au sort parmi les participants ayant correctement répondu à la question. Règlement complet et frais de participation remboursables sur demande adressée à : L’ÉQUIPE 24/24 - Service Marketing - 145 rue Jean-Jacques Rousseau – 92138 Issy-lesMoulineaux. Conformément à la loi Informatique, Fichiers et Libertés du 06 janvier 1978, les participants peuvent consulter ou modifier les informations les concernant ou simplement être retirés du fichier sur simple demande écrite formulée auprès de L’ÉQUIPE 24/24. Raymond DOMENECH (sélectionneur de l’équipe de France de football) : « Je n’ai pas l’habitude de rentrer dans les polémiques. En général, je les crée… » Ladji DOUCOURÉ (champion du monde en titre du 110 m haies) : « Mes courses ressemblent à un film à sensation. Le héros (c’est moi !) est dans un tunnel poursuivi par une vague gigantesque (mes adversaires). Sur les trois premières haies, la vague submerge les côtés. Je cherche cette sensation d’échapper à ce tube imaginaire pour me surpasser. » Tulio DE MELO (attaquant brésilien du Mans) : « Contrairement à ce que disent les sites Internet, je mesure 1,93 m et non 1,91 m, et deux centimètres, pour prendre un ballon de la tête, ça compte. » Marion BARTOLI (11e joueuse mondiale de tennis) : « Je suis très famille et je préfère cent fois être avec mes parents, mon frère ou les autres membres de la famille qu’en groupe avec d’autres joueuses. » Philippe GARDENT (linebacker français des Carolinas Panthers, après son premier match de présaison en NFL) : « À vingt-huit ans, un Européen a encore tout à apprendre en NFL, il ne peut que progresser. Ce n’est pas le cas d’un joueur américain du même âge. » Woody AUSTIN (golfeur américain, 2e de l’USPGA à deux coups de TigerWoods) : « Je ne suis pas intimidé par Tiger,je suis intimidé par le golf. » Éric CHAMP (finaliste de la Coupe du monde de rugby en 1987) : « En 1987 contre l’Australie, puis en 1999 contre les Blacks, les victoires de l’équipe de France relevaient de l’exploit. Mais, aujourd’hui, pourrait-on en dire autant d’une demi-finale contre l’Angleterre ou l’Afrique du Sud ? Est-ce que le seul exploit, ce n’est pas de gagner en finale ? » Éric DEBLICKER(entraîneur de Richard Gasquet, à propos des victoires de Djokovic sur Nadal et Federer) : « On ne voyait personne pousser les deux meilleurs mondiaux dans leurs retranchements. Djokovic est le premier, et il y en aura d’autres. Tout le monde va progresser, même Federer, c’est bon pour le tennis ! » Charles ITANDJE (ex-gardien de Lens transféré à Liverpool) : « Quand les clubs parlent de concurrence, ce n’est pas vrai. La concurrence, c’est un truc qu’on dit pour “ booster ” le deuxième gardien, mais il y a toujours un no 1 et un no 2. » David JEMMALI (défenseur de Bordeaux), à propos de l’arrivée de Laurent Blanc comme entraîneur à la place de Ricardo : « Aucun joueur ne peut dire qu’il a pris du plaisir ces deux dernières années. Même les attaquants étaient des “ 6 ” (milieux récupérateurs) ou des stoppeurs. Comment pouvaient-ils être contents d’avoir marqué cinq buts en passant leur saison à courir après les défenseurs ? Ça va un an, après tu t’emmerdes… » Erik ZABEL (vainqueur d’étape dans le Tour d’Allemagne) : « Dans le Tour de France, personne ne voulait me parler. Pourquoi parlerais-je aujourd’hui ? Il y a beaucoupde jeunes qui ont envie de parler, allez les interroger. » Mats WILANDER (entraîneur de Tatiana Golovin, 19e joueuse mondiale de tennis) : « Pour l’instant, Tati joue avant tout sur son talent, et il faut que petit à petit elle devienne plus professionnelle. » Propos lus ou entendus dans L’Équipe, L’Équipe Magazine etL’Équipe TV, du 13 au 18 août. PAGE 14 DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge '' saient du cinq contre cinq, avec un ailier à l’opposé qui se la coulait douce, avec des remplaçants, du temps pour se reposer. Pendant ce temps-là, moi, je courais tout le temps et il n’y avait pas de remplaçant. Le cinq contre cinq, c’est largement plus tranquille », s’esclaffe-t-il. Il demeurait toujours le capitaine, ponctuait certaines séances par un petit speech au groupe et savait s’effacer à l’heure des matches dont il était privé pour laisser son « second », Florent Pietrus, prendre la parole. « À voir nos deux leaders agir ainsi, on a voulu faire les choses bien, rester concentrés. Ils avaient une boule dans la gorge à nous voir bosser et on voulait faire le nécessaire en attendant qu’ils reviennent », explique Ronny Turiaf. « On est restés sereins mais on s’est mis dans le rouge directement », renchérit Turiaf. Dans ce paysage sombre, l’équipe de France a vécu heureuse. À table, les repas se sont prolongés, les discussions ont fusé. Même Fred Weis, le « mangeur rapide », a volontiers prolongé le plaisir. Claude Bergeaud a demandé à ce que les joueurs ne gardent pas systématiquement les mêmes places aux repas. Le groupe s’est ouvert, découvert. Les hommes se sont mélangés. « Tout ça a commencé avec Claude en 2004, confirme Tony Parker. Moi, je n’ai jamais été dans une meilleure ambiance. Ça me rappelle les juniors 2000. Ici, c’est une ambiance de Bleu Rouge de ses coéquipiers, des étincelles dansaient. Sur les visages, une joie douce. Le voile, qui noircissait l’horizon français depuis plus de trois semaines, tombait en lambeaux. Parker avait un sourire large comme une mer et la France s’élançait enfin vers des plaines où le rêve se lève. Et hier, avec le retour de blessure de Florent Pietrus, elle était tout simplement au complet pour la première fois depuis le rassemblement à Divonne-les-Bains, le 22 juillet. Avant cela, la belle vie, souvent, a paru loin. Claude Bergeaud avait pourtant cousu de jolis rêves, affiné le travail, la méthode, les rôles de chacun. Et là, d’un coup, au premier lever, le soleil était terne et Bergeaud se retrouvait maître d’une province abîmée. Boris Diaw était expressément privé de terrain, au motif d’un dos fragile qui nécessitait une assurance supplémentaire. Après le forfait de Tony Parker, la veille du Championnat du monde l’an passé, la France se retrouvait en souffrance. Elle n’avait pas encore empoi- hommes sur le terrain, il y avait une vie. toujours eu l’impression d’être avec le C’est l’année la plus faste en termes de groupe. J’ai vécu ce qu’il a vécu », pourvie de groupe. Là, c’est comme une allusuit Diaw, qui assuma tout seul, dans la mette dans une forêt de Provence, ils journée, l’aller-retour Strasbourg-hôpiont accroché tout de suite », dit jolital Cochin (à Paris) pour être examiné ment le coach des Bleus. par un médecin expert reconnu par les assurances. Alors, dans ce ciel bizarre, sous ce destin tourmenté, les Bleus ont tissé leur À l’issue des séances d’entraînement, toile, sans se défiler, convaincus, comBergeaud, parfois, le prenait à part et batifs, sereins et unis. « Je n’ai jamais les deux hommes discutaient du posiressenti d’inquiétude ou d’abattement tionnement d’untel ou de tactique. à l’entraînement », note Michel Morandais. « Le groupe n’était pas déstabilisé du tout. Je crois même que ces problèmes ont donné finalement du temps aux autres joueurs pour prendre confiance, pour avoir (Ronny Turiaf) des responsabilités et ça se verra par la Diaw avait aussi droit à sa vidéo persuite », positivait Tariq Kirksay. Même sonnelle. « Il y a eu des instants où il a à la marge, blessés, frustrés, privés de eu envie de grappiller, de rentrer sur le sensations, de terrain, Parker et Diaw terrain mais il n’a jamais franchi la étaient là, présents, rassurants. « Boris ligne. Il savait qu’il n’avait pas le a été un capitaine exemplaire. Il n’a rien droit », se souvient Badiane. Et quand laissé transparaître alors que la situales joueurs venaient aux nouvelles, tion devait être difficile à vivre. On Boris les rassurait, sans jamais s’inquiéaurait dit qu’il était sur le terrain avec ter un instant. « Je n’imaginais pas ne nous ! », relate Pape Badiane. Alors pas y aller », dit-il. Et il bossait à l’écart, qu’il multipliait les courses, les fractionsans être très loin. Parfois, il se faisait un peu chambrer. « Attention à ton nés, isolé de ses partenaires, en compados, Boris ! », entendait-on. Et l’ailier gnie du préparateur physique, Diaw des Suns répliquait, taquinait. « Ils n’était jamais loin du groupe, jouant les disaient que je ne faisais rien de la jourhommes de table, tenant le score et née, mais c’est le contraire ! Eux, ils faibraillant à chaque action d’éclat. « J’ai Jaune Bleu Jaune VENDREDI SOIR, quand le président de la Fédération française, Yvan Mainini, cheminait à la droite de Diaw, de l’hôtel à la salle, tous avaient vu, mais personne ne s’est emballé. Dans le vestiaire de Coubertin, quelques minutes après, quand Claude Bergeaud a demandé aux quatorze joueurs de se mettre en tenue, en indiquant qu’il poserait les douze sur la feuille de match au dernier moment, pas un n’a trépigné. L’air était sans doute plein de frissons, mais à cet instant, le groupe est troublé, en réflexion instable. « On se demandait si ça allait vraiment arriver un jour. Il y a eu tellement de hauts et de bas autour de cette histoire qu’il n’y a pas eu d’euphorie. On voulait voir Boris retirer sa chasuble pour y croire vraiment », raconte doucement Ronny Turiaf, comme s’il maniait un petit bonheur encore tout chaud. Et puis, à quinze minutes du coup d’envoi, Bergeaud a souri. Il a dit : « C’est bon. » Diaw était enfin libéré, son dos était assuré (*). Dans les yeux gné ses outils et le dossier, épineux, délicat, promettait de noires songeries. Le mal s’insinuait plus loin encore. Huit jours plus tard, Tony Parker sortait du terrain à son tour. Son boss, les San Antonio Spurs, exigeait un droit de regard sur sa cheville gauche, contusionnée à l’entraînement. Au premier jour du mois d’août, au cœur de la préparation, Tony Parker s’en retournait prestement aux États-Unis. Une peine en plus, une semaine d’absence et un retard collectif qui devenait béant. Et pourtant, alors que les boiteuses journées s’allongeaient, la déception se taisait. Par-delà les coups du sort et les incertitudes, le groupe continuait d’avancer, sans broncher, sans s’affaisser. « Les joueurs ont parfaitement réagi aux événements. Ils ont été réalistes par rapport à la situation », se félicite Claude Bergeaud. En effet, si l’équipe de France, sportivement, est sans doute née vraiment à Paris, le groupe vit et respire depuis bien plus longtemps. Depuis les premières heures du rassemblement estival et plus loin encore peut-être. Depuis l’été 2004, quand le groupe France ouvrit vraiment son cœur sur une énorme richesse humaine. « Il y a des valeurs de convivialité et de travail. On peut marier les deux. Une bonne ambiance dans un groupe ne fera pas gagner des matches mais ça peut y aider. Et ce groupe vit vraiment très bien. Même quand il a manqué des Noir Noir La première apparition de Boris Diaw avant-hier au Tournoi de Paris a sans doute lancé la campagne des Bleus pour l’Euro en Espagne (3-16 septembre). Surtout, elle a mis fin à plus de trois semaines de tergiversations, tout au long d’une préparation houleuse. Entre la blessure de Tony Parker et les soucis d’assurance de Boris Diaw, le groupe France a vogué sur une mer agitée. Mais il ne s’est jamais effrité. Jovial, serein, discipliné, il a fait avec ses maux en se disant qu’ils faisaient partie de sa vie. 15 Bleu Rouge Noir Jaune NOVAK DJOKOVIC fusionne clownerie et ambition. En six mois, il est devenu l’ennemi no 1 de Federer et Nadal. CINCINNATI – (USA) de notre envoyé spécial NOVAK DJOKOVIC, nous allons vous lire vos droits. Vous pouvez garder le silence, requérir un avocat, patati et patata... En avril dernier, à MonteCarlo, Principauté où on sait se tenir, on vous a vu, pendant la soirée de gala du tournoi, singer le service d’Andy Roddick, perché sur une table, en hauts talons et en string. Il y a peu, Monsieur Djokovic, à l’hôtel Fairmont Queen Elizabeth, à Montréal, à la fin du défilé de mode du couturier YvesJean Lacasse, vous n’avez pas pu vous empêcher de vous faire remarquer. Passe encore l’imitation de Travolta en chemise dégrafée jusqu’au nombril. Mais ensuite, tabernacle ! vous réapparaissez sur le podium en boxer et topless. Nous savons aussi que vous avez fait la couverture de l’édition serbe de Playboy. Dites voir, Monsieur Djokovic, d’où vous vient cette déviance exhibitionniste ? « Hein ? Non, non, non ! tout ça c’était pour rire. Le coup du défilé, c’était juste un pari avec James Blake. Il pensait que je n’oserais pas, il a perdu. Mais je n’ai même pas pris son argent. Playboy ? Ce n’est pas du tout ce que vous croyez. C’était une interview très soft. Monte-Carlo, hum, hum… J’espère sincèrement que quelqu’un détruira ces photos si elles existent. Je suis encore un enfant. Ce n’est pas interdit par la loi ça. » Le code pénal ne punit pas encore cela. Clown potache, jeune homme décomplexé de tout, Novak Djokovic ne mérite pas le cachot. Il a vingt ans et la santé. Il a du succès dans ses affaires, alors, il s’amuse. Quand il ne portait pas encore de boxer, bébé Novak, culottes courtes et idées longues, avait dit à ses parents : « Plus tard, comme métier, je ferai champion. » Ils avaient bien ri. Et puis, '' Novak DJOKOVIC (SER) 20 ans, né le 22 mai 1987 à Belgrade. 1,87 m ; 80 kg. Droitier, revers à deux mains. Classement ATP : 3e (meilleur classement). Palmarès : 6 titres (Amersfoort et Metz 2006 ; Adélaïde, Miami, Estoril et Montréal 2007). Je ne suis pas arrogant. Je dirais que j’ai une grande confiance en moi '' à tout moment sur votre mobile Envoyez LEQUIPE au 30130 * et recevez gratuitement le lien du service par SMS L'Equipe.fr L'Equipe.fr Le sport en continu 24h/24 Mutu le m’as-tu-vu À partir de septembre, et pendant trois mois, Adrian Mutu, l’attaquant roumain de la Fiorentina, sera la vedette d’une émission de télé-réalité. Personnage fantasque, le footballeur globe-trotteur (passé par l’Inter Milan, Chelsea – où il avait été contrôlé positif à la cocaïne – ou la Juve) devrait être suivi 24 heures sur 24 par des caméras dans le cadre d’un programme retransmis en Roumanie, en Italie, aux États-Unis et en Amérique latine. Une émission quotidienne de trente minutes est prévue, une heure le samedi. Mutu toucherait 2 millions de dollars (1,5 M). Mais des interrogations demeurent : les caméras pourront-elles pénétrer dans les vestiaires de la Fiorentina, dans le car et les hôtels de l’équipe toscane ? Le club indique n’être au courant de rien. – Y. Ri. La toile de Spiderman Lors de la dernière Coupe du monde de football, on se rappelle le geste de l’Équatorien Ivan Kaviedes qui, pour célébrer le but qu’il venait de marquer face au Costa Rica, avait mis un masque de Spiderman. L’arbitre n’avait pas moufté mais la FIFA avait morigéné l’intéressé, indiquant qu’elle ne voulait pas que ce type de manifestation se reproduise. Le message n’a apparemment pas atteint la Bolivie. Le week-end dernier, lors du derby de La Paz, Pablo Salinas, attaquant de The Strongest, après avoir nettoyé la toile d’araignée qui tapissait la lucarne du club rival Bolivar, a voulu faire l’intéressant. De son short, l’histrion a sorti un masque de Spiderman et l’a enfilé. Mal lui en a pris. L’arbitre a sanctionné l’homme-araignée d’un carton jaune. Comme c’était son second avertissement, Salinas n’a pu compter sur les superpouvoirs habituellement prêtés à Spiderman pour échapper à l’expulsion. (Photos Corinne Dubreuil/L’Équipe, Richiardi/Presse Sports et Nicolas Luttiau) DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Harry Potter enchante Sharapova Blessée à un mollet, Maria Sharapova avait déclaré forfait en demi-finales du tournoi de Los Angeles le week-end dernier et a fait l’impasse sur le tournoi de Cincinnati cette semaine. Avant de défendre son titre à l’US Open, la 2e joueuse mondiale de tennis profite de sa convalescence pour se plonger dans le dernier Harry Potter. « Habituellement, je suis la première à me jeter dessus et à le dévorer. Mais comme c’est le dernier tome, je ne suis pas sûre de vouloir le lire si vite », confie la Russe sur son site Internet, sans préciser si elle compte y dénicher quelques sortilèges et autres incantations qui lui permettront de faire déjouer ses adversaires à Flushing Meadows. Jol n’a plus la cote Après seulement deux journées de Championnat d’Angleterre de football, certains bookmakers insulaires avaient décidé cette semaine de suspendre les paris sur le premier entraîneur de Premier League remercié cette saison. À la suite du départ catastrophique de Tottenham (deux défaites), les mises se sont multipliées sur le manager des Spurs, Martin Jol. Le technicien néerlandais, qui a succédé à Jacques Santini en novembre 2004, est pourtant crédité du meilleur ratio de victoires par matches (47 sur 105, soit 45 %) obtenu en Premier League par un entraîneur de Tottenham depuis vingt ans ! Le réveil de ses ouailles face à Derby County (4-0), hier, devrait contribuer à faire remonter sa cote auprès des supporters de White Hart Lane. JOCELYN LERMUSIEAUX PROLONGATIONS Toute l’actualité sportive *Gratuit hors prix d’un SMS Rouge NOUVELLES DU MONDE PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Bleu Jaune FRÉDÉRIC BERNES (*) L’Allemand avait remporté le tournoi, après avoir écarté Michael Stich (3e), Pete Sampras (1er) et Goran Ivanisevic (2e). Bleu Noir en y réfléchissant bien, ils s’étaient dit que l’aîné de leurs trois fils pourrait faire comme papa, en mieux. Papa était un très bon skieur. D’ailleurs, ça coulait de source ; les montagnes étaient là, au-dehors de la pizzeria-crêperie que tiennent Dijana, la mère, et Srdjan, son mari, près de Belgrade. On connaît la suite. Des promoteurs ont la riche idée de bâtir trois courts de tennis au lieu-dit Kopaonik, la station des Djokovic. « J’étais tout môme et j’aidais les ouvriers à construire les terrains, se rappelle Novak. Avec mes parents, aujourd’hui, on se dit que c’était un signe du destin. » C’est un saint et voilà que Dieu lui fait un signe. On connaît la suite. Il a sept ans, Jelena Gencic lui donne ses premières leçons. Quatre ans plus tard, les bombes de l’OTAN pleuvent sur Belgrade. De la guerre, Novak ne tient pas à parler. « Je suis serbe et fier de l’être, dit-il, après qu’une possible naturalisation britannique, voilà deux ans, eut créé un fort émoi au pays. Ça n’a pas toujours été facile. Du temps des bombes, on nous regardait de travers. » Son père glisse simplement que « Novak avait peur, mais qu’il ne le montrait jamais. C’est de là que lui vient sa force sur un court ». Novak ajoute : « C’est parce qu’on a tous les deux vu la mort de près que je me sens proche d’Andy Murray. » Alors qu’il n’avait que huit ans, le prodige écossais avait échappé à une tuerie dans une salle de classe de Dunblane. Un forcené était entré et avait enlevé la vie à seize enfants. Novak dit comprendre Jaune ce qu’Andy a dû ressentir. En 1999, Jelena Gencic présente le petit Novak à son ami Nikki Pilic pour qu’il intègre l’académie du professeur à Munich. On connaît la suite. Dimanche dernier, à Montréal, Djokovic a renversé des montagnes plus hautes que celles de Kopaonik. Il a escaladé le Kilimandjaro Roddick en quarts de finale, l’Annapurna Nadal en demi-finales et l’Everest Federer en finale. Le dernier alpiniste à avoir gravi les sommets no 3, no 2 et no 1 de l’ATP dans le même tournoi s’appelait « Boum Boum » Becker. Ça remonte à l’année 1994 à Stockholm (*). On ne connaît pas la suite et encore moins la fin. Le « big bang » au Québec n’est en vérité que la dernière, mais la plus tapageuse des prouesses du Serbe, désormais numéro 3 mondial. La prochaine, celle dont il meurt d’envie, doit le mener au trône. Certains, de peur qu’on les leur casse, disent ne pas se souvenir de leurs rêves les plus fous. Celui de « Nole » a été retranscrit noir sur blanc dans toutes les gazettes du monde entier. « Je veux être numéro 1 mondial. C’est le but de ma vie. » Depuis, il n’a jamais dévié. Depuis, aussi, i l n’a jamais cessé de Novak Djokovic s ’ e n a p p r ocher. Le jour où des économistes se mettront à calculer l’ambition, Djokovic aura sa place dans les pages saumon du Figaro. D’habitude, c’est plutôt de la prudence qui coule de tous les robinets du circuit. Djokovic ; lui, a l’intuition, que dis-je, la certitude d’un destin. Et il la partage avec qui veut l’entendre. Matamore post-pubère, il klaxonnait partout, alors qu’il n’était qu’un talent émergent parmi d’autres : « Federer et Nadal ne me font pas peur. Je pense que je peux les battre. » Dans le milieu et en dehors, on trouvait ce loustic gonflé, pour ne pas dire fat. « Dire que je pensais battre Federer, ce n’était pas un crime, raconte-t-il aujourd’hui. Ça choque parce que tout le monde pense que Nadal est invincible sur terre battue et Federer partout. Moi, désolé, je crois que ce n’est pas vrai. Quand on fait du sport, on veut battre le meilleur, il me semble. Ce n’est pas manquer de respect à Federer. J’ai toujours dit qu’il était la perfection et que c’était donc lui que je voulais battre. Je ne suis pas arrogant. Je dirais que j’ai une grande confiance en moi. » Ça… Le personnage irrite parfois. Certains joueurs s’interrogent par exemple sur la sincérité des cabotinages de Djokovic. « Autant Baghdatis, on sent que c’est naturel, autant lui, on se demande si ce n’est pas calculé », entend-on ici ou là. Son coup du masque de Zorro à Bercy en 2005 juste avant d’affronter Puerta le paria… Sa façon de toujours revêtir une tunique qui fera plaisir à l’autochtone (le mail- Noir lot de l’équipe de cricket locale à Adélaïde, celui du Benfica au Portugal, celui des Bleus à Roland-Garros…) Et s’il était tout bêtement fait pour être au centre de l’attention ? Et si, en plus, il aimait ça ? « Ce sont des jalousies, regrette Djokovic. Il y en a dans tous les boulots. » « Nous sommes une famille un peu chaude », rigole Dijana. On se demande même s’il n’existerait pas un chromosome serbe de la déconne. Entre les Djokovic et le duo rock’n’roll mère et fille Jankovic, les farces et attrapes ne sont jamais bien loin. Depuis qu’il a battu Nadal en quarts de finale à Miami cette année, qu’il a gagné ensuite ce premier Masters Series ; depuis qu’il a refroidi pour la première fois Federer – qui plus est en finale et en lui chipant deux tie-breaks à Montréal –, Novak se sent « plus crédible. » Si dans la famille Djokovic, vous demandez celui qui doute, vous pouvez toujours piocher. Sûre de son effet, la maman présente le petit dernier. Voici Djordje et ses douze ans. « Demandez-lui s’il veut devenir meilleur que son frère », conseille-t-elle. On demande. « Meilleur que mon frère ? Évidemment que je peux le faire. » Tu quoque Djordje ? De son plus jeune frangin, Novak dit : « Il est plus fort que moi au même âge. Et il est encore plus blagueur. Peut-être que je suis juste là pour vous préparer à l’arrivée d’un autre Djokovic. Récemment, dans le vestiaire d’un tournoi, j’avais scotché une pancarte sur la porte : “ Faites gaffe les gars, le train de la famille Djokovic va repasser ! ” » Marian Vajda, bouille de Droopy, coache Novak-le-phénomène depuis plus d’un an. Le Slovaque se souvient encore du premier contact avec la « Djoko family. » C’était à RolandGarros, il y a trois ans. « Novak venait de battre à l’arraché Horna sur le court no 16 et, là, je vois son père et sa mère fondre sur moi en s’exclamant : “ C’est sûr, il sera numéro 1 ! ” Je m’étais dit qu’avec de tels parents ça pourrait devenir difficile pour ce gosse. J’ai mis du temps à comprendre qu’en fait lui et ses parents tiraient tous dans le même sens. » L’éclosion de « Nole » doit autant au talent d’un seul qu’au sacrifice de tous. Entre Novak et Djordje, il y a Marko. Lui aussi n’a pas besoin de se raser pour faire des rêves de grande carrière. Il s’entraîne à Valence, en Espagne, dans le club où passa Marat Safin. En juillet dernier, à quinze ans, il a disputé son premier match professionnel au tournoi d’Umag. C’était un double avec son grand frère. Aïe ! ils l’ont perdu. Résumons. Né en 1987 à Belgrade, Novak Djokovic est facétieux, ambitieux et cocooné par les siens. Ça ne fait pas de vous un numéro 3 mondial. Pour en arriver là, le garçon a combiné ses dons avec des décisions. Chaque fois qu’il s’est senti plafonné, il n’a pas fui le problème. Le jour où il comprend que la malformation de sa cloison nasale lui nuit trop, il accepte une opération chirurgicale à Milan. C’était il y a deux ans. Vous respirez sans y penser, lui ne pensait qu’à respirer. « Pendant dix-huit ans, j’ai respiré comme un poisson, la bouche ouverte. J’avais des crises parfois. Je n’ai jamais eu peur de mourir, mais il m’est arrivé de me sentir partir. » C’est aujourd’hui réglé. Quand il juge qu’il ne peut plus se contenter de partager un coach avec Ljubicic, il quitte Ricardo Piatti. Lorsqu’il comprend que sa gamme offensive bat de l’aile, il recrute Mark Woodforde (ancien numéro 1 mondial de double). Et s’il trouve que son endurance laisse à désirer, il embauche Salvador Sosa, un gourou de la préparation physique. Voici comment naît « Djokovite », l’enfant qui grandit vite. L’enfant qui voulait devenir roi. Personnage facétieux, le jeune prodige serbe détonne dans un circuit policé. Décomplexé par ses récents résultats, le numéro 3 mondial affiche une froide détermination, celle de devenir le meilleur joueur mondial. PORTRAIT DJOKOMIC 16 BASKET TOURNOI DE PARIS HOMMES Bleu Rouge Noir Jaune FRANCE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 76-72 Une base pour avancer Au complet pour la première fois de la préparation, la France a gagné. Mais le chemin est encore long. CE MATCH RECELAIT sa guirlande d’espoirs. En mal de certitudes, de repères collectifs, de vie commune, l’équipe de France, pour la première fois de la saison, présentait sa phalange pleine et entière en ordre de marche. Tout à la fois un soulagement, un bonheur, pas loin d’être un luxe pour une équipe française tant malmenée tout l’été. Mais, à quinze jours de l’Euro (3-16 septembre), cela était surtout devenu une nécessité. Car les Bleus ont un besoin impérieux de travailler, de creuser cet indispensable sillon collectif. Hier, en alignant « pour la première fois le cinq souhaité depuis le début de la préparation » (dixit Bergeaud), l’équipe de France s’est lancée dans un drôle défi. Car le temps est compté, comme les séances de travail maigrelettes désormais, avec quatre matches expérimentaux à venir (Russie, Slovénie deux fois et Espagne), avant le grand saut, le 3 septembre face à la Pologne. Et en l’état du projet présenté hier soir, la grande France est en construction et le chantier a du retard. insuffisamment nettoyé (8 rebonds offensifs tchèques à la pause). Il faudra attendre la pause pour retrouver des Bleus plus concernés, plus agressifs. « Je dirais presque que, malheureusement on gagne ce match. C’est bien aussi de perdre des matches comme ça quand on n’est pas complètement dans l’engagement » , notait Bergeaud. FRANCE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE Une parenthèse défensive Défensivement, d’abord, là ou naissent l’intensité, le rythme, la course, autant de choses qui doivent porter les Bleus en attaque, l’équipe de France n’y est pas. En tout cas, pas tout le temps. Hier, portée par une douce euphorie liée sans doute au retour de Boris Diaw, l’équipe de France a d’abord chercher à briller en attaque, avant de poser son maillage défensif. « On a pris le match à l’envers. On est rentré pour courir et tirer. Mais le basket européen est un jeu gagnant qui nécessite un contrôle du rythme » , expliquait Claude Bergeaud. Résultat, la défense extérieure a parfois manqué d’agressivité, l’aide intérieure a parfois flotté et le rebond défensif était PARIS. – À son affaire et même crâne dans certaines scènes de défense, Joseph Gomis n’a pas, non plus, hésité à attaquer le cercle avec gourmandise. (Photo Jean-Marc Pochat) Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Gomis 20 15 4/7 1/3 6/6 0-2 2 Jeanneau 7 - - - - 0-1 1 Sangare - - - - - - Diawara 14 7 2/4 1/3 2/4 0-1 Parker 33 20 7/12 4/5 2/3 0-5 7 Ferchaud 12 2 1/2 0/1 - 0-1 F. Piétrus 27 11 4/6 3/5 0/2 1-1 Giffa 3 - - - - 0-2 1 Diaw 36 7 2/6 1/2 2/4 1-6 9 Turiaf 24 7 1/6 - 5/6 2-1 Weis 16 7 2/5 - 3/5 1-0 Kirksay 8 0 0/2 0/1 - 0-2 TOTAL 200 76 23/50 10/20 20/30 5-25 20 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Vrubl 3 0 0/2 - - 1-0 Benes 17 5 2/4 1/3 - 0-1 Whitfield 21 2 1/3 0/2 - 1-1 3 Kraus 6 3 1/3 1/2 - 1-1 Welsch 39 21 4/11 1/3 12/12 0-5 7 Sokolopsky 25 13 6/8 1/3 - 0-5 3 Barton 7 9 2/4 1/3 4/4 - 1 Necas 11 0 0/2 - - - Benda 29 11 5/9 0/1 1/1 1-7 2 Houska 22 3 1/4 - 1/2 3-1 1 Starsota 14 2 1/5 - 0/2 1-1 2 Pospisil 6 3 1/2 1/1 - 1-0 TOTAL 200 72 24/57 6/18 18/21 9-27 19 76-72 (24-20 ; 10-17 ; 21-19 ; 21-16) Ecarts.- FRA : +10 (37e) ; RTC : +6 (16e) Spect. : 4200; Arb. : Lamonica (ITA), Bulto (ESP), Lopez (POR) Une attaque en construction Hier, le jeu offensif tricolore a souvent toussoté et cette tempête de milieu de quatrième quart-temps, soufflée par le trio Diawara, Pietrus et Parker, qui clouait les Tchèques en cale sur un 15-2 (72-62, 37e), était finalement un joli plaisir fugace. Car les Français sont clairement en recherche et ils s’en sont souvent remis au talent de Tony Parker (20 pts, 7 passes, 29 d’évaluation). Débarrassé de son petit bobo à la cheville, le petit Prince du Texas monte nettement en rythme et en régime depuis deux soirs et c’est assurément la bonne info du moment. D’autant que son association avec Gomis promet de jolies fleurs quand tout sera calé. Hier, les duettistes se sont parfois égarés mais ils furent aussi très présents et déterminants dans le succès. D’autant plus que les pivots, Weis et Turiaf, n’étaient pas vraiment dans les meilleures dispositions. Bref, l’œuvre est incomplète, le jeu français un peu saccadé. « Et il n’y a plus de temps à perdre » , prévenait Claude Bergeaud, qui avait un avis mitigé sur la production de Boris Diaw. Utilisé souvent en poste trois, associé à Florent Pietrus, l’ailier de Phoenix a utilisé sa taille pour poster en bas et éclairer le jeu. Déjà, le garçon a du volume (7 pts, 6 rbds, 9 passes), à défaut d’automatismes huilés et d’un physique sans faille. « C’est intéressant, mais on a vu ce qui peut arriver quand on manque 76 72 « Il faut être dur » JOSEPH GOMIS, à son avantage hier, épouse la philosophie défensive malgré son gabarit. Par la taille, il est le dernier dans l’ordredécroissant : 1,80 m. Mais à l’évaluation, hier soir, il était le deuxième (17) des Bleus derrière Parker(29), avec quison association dans la traction arrière porte beaucoup de ferments d’avenir selon Claude Bergeaud. Joseph Gomis, agressif (5 fautes provoquées) et batailleur, n’a pas laissé sa part aux chiens dans ce duel franco-tchèque qu’il revint gagner sur la ligne des lancers à 23 secondes du dernier gong. Le meneur de Valladolid hier soir, fut en soute et pourtant servit show. « COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU cette soirée à plusieurs visages ? – On a haussé le niveau en deuxième mi-temps. On a fait beaucoup d’erreurs en première. Après, on a su gagner le match défensivement. C’est bien de gagner des matches de cette façon. On apprend par rapport à nos erreurs. Et à partir de là, on travaille… – Êtes-vous habitué, dans le Championnat espagnol, à jouer autant de situations défensives avec un tel désavantage athlétique ? – C’est différent, bien sûr. Mais il faut s’adapter. On vient en équipe de France parce que l’on a des qualités. J’ai des qualités, mais il faut accepter de fraîcheur. Il a perdu des balles de minime » , notait Claude Bergeaud. Cet après-midi, pour clore le tournoi de Paris, la France affronte la Russie. Ensuite, Claude Bergeaud dévoilera son canevas final, ses douze bestiaires. Michel Morandais semble déjà hors course. Reste un joueur à écarter, à priori entre Sacha Giffa et Pape Badiane. Mais hier soir, le sélectionneur ne s’interdisait rien. « On va réfléchir à tout. Entre le poste 1, le poste 4, le poste 5, on peut faire un choix » , disait-il… DAVID LORIOT RUSSIE : Holden (7), Kirilenko (18), Samoylenko (1), Monya (8), Savrasenko (11) ; puis Morgunov (2), Khryapa (7), Pashoutin (2), Ponkrashov (2), Shabalkin (7), Fridzon (10). PORTUGAL : Jordao (4), Da Silva (10), Andrade (7), Evora (2), Santos (10) ; puis Minhava (2), Gomez (4), Cunha (11), Coelho (5), Cimao (3). LYMPHATIQUES vendredi en première période contre les Tchèques avant de frapper fort (26-2) dans le troisième quart pour plier l’affaire, les Russes avaient décidé de se simplifier l’existence hier, face au Portugal. Au repos donc, les choses étaient claires (48-28) : grosse intensité défensive, Andrei Kirilenko en majesté à l’autre extrémité du terrain (27 d’évaluation ; 18 pts dont 12 lancers sur 12, 6 interceptions, 6 fautes provoquées en 17 minutes…), le Portugal n’avait pas les moyens de résister à ce ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES genre d’arguments. Les hommes de David Blatt maintinrent l’étau un quart-temps de plus et laissèrent ensuite filer (80-58). À l’évidence, les Bleus auront cet après-midi un bel obstacle sous le nez avec la phalange de David Blatt. – J. -L. T. VENDREDI : République tchèque - Russie, 80-83 ; France - Portugal, 86-64. HIER : Russie - Portugal, 80-58 ; France - République tchèque, X–X. AUJOURD’HUI : France - Russie (15 heures, Sport +) ; Portugal - République tchèque (17 h 30). TOURNOI D’AIX-LES-BAINS FEMMES FRANCE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 61-70 Des trous d’air... AIX-LES-BAINS – FRANCE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 61-70 (18-22 ; 8-18 ; 25-15 ; 10-15) de notre correspondant FRANCE. – Le Dréan (2), Lawson (11), Sauret Gillespie (11), Bertal (6), Dijon (6) puis Lepron (2), Dumerc (6), Robert, Reghaïssia (3), Badé (4), N’Dongue , Yacoubou (10). Ent : J. Commères RÉPUBLIQUE TCHÈQUE. – Vesela (5), Vecerova (11), Machova (3), Kulichova (10), Viteckova (12) puis Hejdova, Uhrova, Borecka (3), Mokrosova (4), Elhotova (4), Sujanova (8), Svobodova (10). Ent : J. Bobrovsky. BATEAUX JACKY COMMÈRES se doutait en arrivant à Aix-les-Bains qu’il ne possédait pas encore les armes pour rivaliser avec les meilleures équipes continentales.Hier, malgré les apports de Lawson et Badé en lieu et place de Beikes et Gomis, les Tchèques, championnes d’Europe en titre, ont rappelé au patron des Bleues le chemin qui lui reste à parcourir jusqu’à Chieti, où les Tricolores entameront leur Euro le 24 septembre face à la Grèce : « Avec cette défaite, nous ciblons ce vers quoi nous devons tendre. » Face à des Tchèques homogènes et plus efficaces dans le secteur intérieur (64 % de réussite à la mitemps et six joueuses à 100 % dans ce secteur), les Françaises sont restées trop brouillonnes dans l’exercice. Un 16-0 orchestré en début de seconde période sous l’impulsion de Svobodova et Sujanova scellait le sort de la rencontre. Les cadres, Lawson et Sauret Gillespie entre autres, avaient beau sonner le réveil à l’entame du troisième quart, la France restait à distance et surtout à portée d’un panier assassin de Mokrosova. JEAN-LUC BOURGEOIS VENDREDI : Russie - République tchèque, 77-70 ; France Lituanie, 74-51. HIER : Lituanie - Russie, 51-107 ; France République tchèque, 61-70. AUJOURD’HUI : France - Russie (15 heures) ; République tchèque - Lituanie (17 h 30). ÉQUIPE DE FRANCE FEMMES (amical) Un bon galop d’essai ALLEMAGNE - FRANCE : 3-2 Vainqueurs 5-0 (!) des Australiens, les Français continuent à préparer l’Euro. 5-0 ! Le score final, franchement inhabituel au volley, situe bien le côté hybride de la victoire remportée hier soir par les Français sur l’Australie. La rencontre était un peu plus qu’un match d’entraînement, mais dans une salle Pierre-Charpy qui n’accueillait pas le grand public, ne relevait assurément pas d’un vrai retour à la compétition. Les Bleus sont encore en pleine préparation, avec pour but le Championnat d’Europe en Russie (6-16 septembre). Les Australiens s’entraînant également pour leur propre Championnat continental, les deux coaches s’étaient entendus pour disputer, quoi qu’il arrive, cinq sets, qui furent donc tous remportés sans sourciller par la France (25-20, 25-23, 25-22, 25-20, 15-7). « Ce sont des rencontres où il faut surtout donner du temps de jeu à tout le monde, précise Philippe Blain, l’entraîneur des Français. Demain (aujourd’hui), on fera la même chose. Ce fut un bon petit match avec de bonnes choses, surtout dans les phases défensives. Il y a aussi eu une relativement bonne qualité de service. Et, avec Loïc Le Marrec, offensivement, cela a de mieux en mieux fonctionné. Mais on sent que les joueurs ont des états de forme complètement différents, que tous n’encaissent pas le travail de la même manière. » Un travail qui fut particulièrement poussé, physiquement comme dans le jeu, au cours du stage que les Bleus viennent d’achever à Montpellier. Et qui n’a pas laissé le groupe indemne. Victime d’une entorse à la cheville vendredi, Bojidar Slavev était ainsi absent hier, tout comme Gérald Hardy-Dessources qui souffre d’un tendon. Quant à Frantz Granvorka, blessé de plus longue date, il reprendra l’entraînement avec son club (Plaisance), avant de rejoindre l’équipe de France le 24 août. Hier, c’est le Parisien Ludovic Castard qui l’a suppléé après avoir intégré le groupe des présélectionnés à Montpellier. Un Castard dont la prestation a plu à Blain et qui devra se tenir prêt au cas où. Pas de soucis en revanche au poste de libero où Jean-François Exiga et le revenant Hubert Henno se disputent une seule place. Ce qui ne trouble pas le joueur de Cannes. « Je n’ai pas du tout pris l’arrivée d’Hubert comme une remise en cause, déclare ainsi Exiga. J’ai déjà participé à deux phases finales de Ligue mondiale, dont une médaille d’argent, à un Championnat du monde et, maintenant, j’aimerais bien aussi disputer un Championnat d’Europe, et je vais me battre pour gagner ma place, c’est tout. J’ai prouvé que je pouvais jouer au niveau international, il n’y a vraiment aucun problème. Que ce soit Hubert Henno ou quelqu’un d’autre, moi, je joue mon jeu, je travaille de la même façon, ça ne me dérange pas. Son retour peut même être bénéfique pour moi. Et avec mon côté naturel, en criant, en bondissant, je vais tout faire pour apporter de l’énergie à l’équipe. » En commençant aujourd’hui, à 16 heures, avec le deuxième match amical contre l’Australie, toujours à Paris. ERWAN HIGUINEN Encore dommage… LE REVERS DE JEUDI (1-3), concédé dans des circonstances particulières après les forfaits de Victoria Ravva (cheville), Anna Rybaczewski (abdominaux) et Sandra Kociniewski (cuisse) n’avaient pas trop alarmé Yan Fang, séduit par la combativité de ses filles, la qualité de leur défense. Celui de Hambourg, hier (2-3, 25–20, 19–25, 25–16, 18–25, 18–16), face à ce même adversaire, aurait même tendance à le rassurer. « Parce que l’on a trois balles de match, justifie le technicien chinois. Parce que, surtout, l’état d’esprit est vraiment bon et que l’on a tout essayé. Les Allemandes avaient quand même laissé deux de leurs meilleures joueuses au repos. Mais il y a quand même des enseignements à tirer. » Et d’abord que cette équipe de France, à un mois du Championnat d’Europe en Belgique et au Luxembourg (20-30 septembre) commence à trouver son rythme. À prendre confiance. Mais aussi que l’absence de joueuses capables de faire basculer un match reste fortement préjudiciable. « Oui, il nous manque un leader, confie Yan Fang. Une fille qui aurait pu concrétiser les occasions. » Les deux équipes se retrouveront une troisième et dernière fois aujourd’hui (17 h 30). Toujours sans Rybaczewski, Kociniewski et Ravva. Mais avec toujours la même motivation… – P. P. SOLITAIRE DU « FIGARO » Fondateur : Jacques GODDET Retour express Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 SAS INTRA-PRESSE Capital : 2 167 240 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 26 juillet 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : SAS INTRA-PRESSE. La dernière étape vers Les Sables-d’Olonne démarre aujourd’hui, pour une arrivée prévue mardi. LA COROGNE – (ESP) de notre envoyé spécial ADIOS « pimientos de padron » et « jamon de bellota "»! Il est temps de redevenir solitaire et de reprendre la mer. La dernière étape de la Solitaire du Figaro, 355 milles entre La Corogne et les Sables-d’Olonne, démarre aujourd’hui à 15 heures et la traversée devrait être rapide. « On prévoit une arrivée pour mardi, en fin de matinée ou en début d’aprèsmidi, disait, hier, Jacques Caraës, le directeur de course, avant un affinement des données, aujourd’hui. Le départ sera donné avec un vent relativement faible, autour de dix nœuds, qui fraîchira vers les 20 nœuds une fois un peu au large, avec des rafales jusqu’à 40 nœuds lundi soir. On pourrait rentrer sur les Sables-d’Olonne avec 30 nœuds de vent de nord-ouest, donc sans système de houle dans le chenal. Il n’y aura qu’une seule bouée à virer, à Port-Bourgenay. Cette Solitaire va peut-être se jouer-là, dans le louvoyage sur les cinq derniers milles. » Les conditions éreintantes de l’étape Brest - La Corogne ne se renouvelleront donc pas, en principe. « Je pense que ce ne sera pas une étape très physique, ajoute Jacques Caraës. Au bon plein, on peut confier le bateau au pilote automatique. Les marins vont trouver plus de bonheur à la faire car il y a pas mal de fatigue dans les pattes. » Directeur de l’épreuve pour la première fois, Caraës assume pleinement les tourments vécus par les skippers dans l’étape précédente : « Ce n’était pas les jeux du cirque. C’était raisonné parce qu’il y avait toute possibilité de décrocher. Certains skippers sont revenus me voir pour me dire : " Je t’ai pourri, je t’en ai voulu énormément, mais j’ai compris ensuite exactement pourquoi tu nous as envoyés là et je suis très fier de l’avoir fait. Le prochain système dépressionnaire, je l’attaquerai avec beaucoup plus de sérénité. " La Solitaire avait peut-être besoin d’une étape comme cela pour rappeler ce qu’est la mer. Nous avons des gens préparés. On ne pourrait pas faire la même chose avec d’autres séries. Si la nôtre n’y va pas, personne n’ira dans la brise. » Le concours du plus cool Reste donc cette dernière étape à boucler avant de connaître le nom du vainqueur 2007. Sans négliger les chances d’un Gildas Mahé (Le Comptoir-Immobilier) ou d’un Fred Duthil (Distinxion), il se trouve vraisemblablement dans le trio de tête : Michel Desjoyeaux (Foncia), leader au général, Corentin Douguet (E. Leclerc-Bouygues-Télécom), à 9’13’’ ou Nicolas Troussel (Financo), à 14’26’’. Des trois, c’était à qui serait le plus cool, hier matin. Assis à l’entrée de son cockpit, Desjoyeaux envoyait des emails et disait : « Je ne vais pas me prendre la tête. Ce n’est pas à moi de me mettre la pression. En plus, sur ces allures-là, je suis assez rapide. Neuf minutes d’avance, c’est minuscule, mais ça ne me traumatise pas outre mesure. » Amarré à sa droite, Douguet, arrivé en vainqueur à La Corogne, s’affairait à ranger son spi bleu dans sa housse avant de confier : « 9’13’’, c’est forcément jouable. Il faudra que je sois lucide et percutant au départ. Je ne me gênerai pas si je peux brûler la politesse aux deux autres. Mais j’aborde cette étape sans pression, vraiment. Je suis l’invité surprise, entre deux vainqueurs de l’épreuve. Je suis bien audelà de l’objectif que je m’étais fixé pour ma deuxième Solitaire, faire un podium d’étape et finir dans les dix premiers. Une place sur le podium final, ce serait déjà parfait. » PAGE 16 Troussel enfin, qui, s’il était un animal en peluche, serait un koala, était l’incarnation même de ses mots : « Je suis décontracté. Pas du tout stressé. 14’26’’ de retard, c’est très peu. La deuxième place n’est pas très loin non plus. J’ai surtout envie de rester sur le podium. Mais comme peu de gens ont gagné cette course deux fois de suite, ça ne serait pas mal non plus de le faire. » On reparlera peut-être de tout cela mardi, à la bouée de Port-Bourgenay… ANDRÉ-JACQUES DEREIX 4e étape ÉE ARRIV Les Sables-d’Olonne Arrivée : mardi 21 août Étape 4 355 milles Départ : aujourd’hui, 15 heures La Corogne E S P A G N E Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT CLASSEMENTS CLASSEMENT GÉNÉRAL AVANT LA DERNIÈRE ÉTAPE (après jury) : 1. Desjoyeaux (Foncia), en 211 h 18’52’’ ; 2. Douguet (E. Leclerc - Bouygues-Télécom), à 9’13’’ ; 3. Troussel (Financo), à 14’26’’ ; 4. Mahé (Le Comptoir-Immobilier), à 45’ ; 5. Duthil (Distinxion), à 1 h 8’23’’ ; 6. Rouxel (Défi-Mousquetaires), à 1 h 41’44’’ ; 7. Drouglazet (Luisina), à 1 h 58’15’’ ; 8. Grégoire (Banque-Populaire), à 2 h 13’1’’ ; 9. Morvan (Cercle-Vert), à 2 h 28’38’’ ; 10. Biarnes (Côtes-d’Armor), à 2 h 58’54’’ ; etc. Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce, 2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Polynésie, 460 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. VOILE OLYMPIQUE : DU BON À QINGDAO. – Alors que la « flotte » faisait relâche, hier, lors de la préolympique de Qingdao, voici Un premier point des classements dans des conditions de vent « musclées» : les Français Rohart-Rambaud occupaient la première place en Star. En planche la championne olympique Faustine Merret était deuxième, derrière la Britannique Shaw et devant la Chinoise Jian. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069 LU Tirage du samedi 18 août 2007 : 668 934 exemplaires DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Kirilenko à la baguette Bleu Rouge VOLLEY Jaune Bleu Jaune plus à risque que d’autres. C’est un système de bonus-malus qui nous a été très défavorable. » Il s’est montré en revanche beaucoup plus offensif vis-à-vis de la FIBA (Fédération internationale). « Elle va devoir penser que, si elle encaisse toutes les royalties des droits télés et du marketing, elle doit aussi s’interroger de façon très transparente sur ce que tout cela coûte au producteur du spectacle, a analysé Yvan Mainini. Et le producteur, ce sont les équipes nationales. Sinon, elle connaîtra (avec les fédérations) le même type de problématiques qu’elle a connu avec les clubs il y a des années. Je ne suis pas le seul à le dire. »– J-L T. Noir Noir Ronny TURIAF : « On ne peut pas gagner tous les matches de vingt points. Il faut donner crédit à la République tchèque, c’est une équipe qui joue très dur, solide intérieur, qui a aussi une présence à l’extérieur par le shoot à trois points, des gars éprouvés, rompus à l’Euroligue. Donc, je crois qu’on a su se remobiliser, se remettre dans le tempo par rapport à notre défense, à l’attaque aussi. Je pense que c’est un résultat positif. » Yakhouba DIAWARA : « On n’a pas débuté le match comme d’habitude. Un relâchement ? Ou parce que c’était les Tchèques ? Je ne sais pas ce qui s’est passé mais après, en tout cas, on a su faire le nécessaire. Moi, oui, je me sentais bien. On a gagné au moment où il le fallait, dans le quatrième quart, après avoir peiné les trois premiers, c’est clair. Mais, au Championnat d’Europe, ce sera comme ça aussi : ces matches que tu dois gagner, où tu peines un peu mais qu’à la fin, tu enlèves. Si on passe à plus dix, c’est bien que l’équipe se soit réveillée. On essaye de se trouver et je crois qu’on va s’améliorer de jour en jour. Faut juste continuer à bosser. » – J.-L. T. RUSSIE - PORTUGAL : 80-58 RUSSIE - PORTUGAL : 80-58 (22-14 ; 26-14 ; 21-15 ; 11-15) JEAN-LUC THOMAS ILS ONT DIT Allô, FIBA, bobo… SOULAGÉ, comme son staff technique, par l’heureuse conclusion du dossier Boris Diaw, le président de la FFBB, Yvan Mainini a voulu faire la part des choses en tirant la leçon de cet épisode. Plutôt complaisant avec les franchises américaines concernées « qui investissent des sommes considérables sur des joueurs de grand talent », il a souligné la part inhérente aux « écarts économiques terribles qui existent entre les baskets européen et américain » et l’aspect purement ponctuel du dossier : « Jusqu’à présent, l’assurance de Boris Diaw, c’était zéro franc, zéro centime. (…) On a vu Nowitzki, Garbajosa, dans le même cas que Boris : dès qu’il y a un élément de fragilité, on les considère de faire ce que je ne sais pas bien faire en fait. Cela ne me dérange pas. Je joue en poste deux, je défends sur des meneurs, mais on change beaucoup. On a un système de jeu où, défensivement, surtout en deuxième mi-temps, on a changé beaucoup, donc il faut que tous les joueurs soient prêts à défendre sur des gars plus grands. Mais vraiment, ça ne me gêne pas. Il faut être dur, avec l’aide de mes coéquipiers évidemment, car je ne pourrais pas défendre sur un homme de deux mètres. Mais c’est à cinq qu’on défend, comme on a gagné à cinq. Y a pas de problème par rapport à ça. – Vous avez aussi saisi offensivement tout ce que le match vous a donné… – J’ai essayé d’être plus agressif en deuxième mi-temps. Je n’étais pas content de la façon dont jouait l’équipe, ni de mon jeu. J’ai essayé de hausser le niveau comme l’équipe a su le faire elle-même. Cela a bien réussi. C’était un match difficile, on n’est pas à cent pour cent, mais sur la bonne voie. – Votre association avec Parker ? – Une bonne association. On est là pour donner du rythme. Défensivement, quand Tony est fatigué, je peux prendre le meneur et ça, ça use. À partir de là, on va bosser, se connaître un peu mieux et cela va aller… » 17 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME CYCLASSICS DE HAMBOURG Ciolek arrive lancé Le sprinteur de T-Mobile, qui a cueilli hier sa 3e étape sur « son » Tour, rêve de s’imposer aujourd’hui sur la classique allemande. HANOVRE – (ALL) staff en début de l’année, raconte l’intéressé. Rolf Aldag m’a dit : “Voilà les courses où l’on veut que tu sois performant.” Il s’agissait de petites courses telles que le Tour de BasseSaxe ou le Tour de Rhénanie-Palatinat. » Seule faveur, il avait obtenu de pouvoir disputer Milan - San Remo (27e, à 1’ de Freire), « pour le plaisir parce que c’est la classique qui me fait le plus rêver » mais aussi « pour apprendre », comme aime à le répéter celui qui adore décortiquer tous ses sprints avec ses coéquipiers. de notre envoyé spécial LE DÉCALAGE était flagrant, hier à Hanovre, à l’arrivée du Tour d’Allemagne. Pendant que le Maillot Jaune Jens Voigt se voyait chercher des poux dans la tête par la troupe médiatique, Gerald Ciolek paradait sur le podium, plébiscité pour sa troisième victoire d’étape par un public toujours prêt à s’emballer et qui le voit déjà poursuivre sa série de victoires aujourd’hui à la Classique de Hambourg. Né à la gloire un soir de 2005, lorsqu’il devint à dix-huit ans champion d’Allemagne au nez de Förster et à la barbe de Zabel, le coureur de Cologne fait partie, à bientôt vingt et un ans (il les aura dans un mois), de ces nouvelles figures sur lesquelles compte le cyclisme d’outre-Rhin pour sortir au plus vite de sa crise. « Il nous faudra quelques succès pour montrer à tous les jeunes que c’est possible de gagner proprement », avertissait il y a quelques jours son coéquipier Linus Gerdemann, autre héros désigné. Dans ce contexte, la venue en début d’année de Ciolek, sprinteur patenté débauché chez Wiesenhof (Continental Pro), apparaissait comme une bénédiction pour T-Mobile, dont les meilleurs résultats de la saison 2006 avaient été signés… Jan Ullrich, Serhiy Honchar et Matthias Kessler, tous trois rattrapés depuis par les affaires de dopage. Mais pas évident d’assumer un tel statut à vingt ans, étoffé encore par un titre de champion du monde Espoirs acquis à Salzbourg en septembre dernier devant le Français Romain Feillu. Cette saison, Ciolek le discret – qui devrait être lancé sur un grand Tour l’an prochain – a été scrupuleusement protégé par la formation allemande. « On a mis les choses au point avec le « Je ne suis pas le nouveau Zabel » Son bilan comptable est éloquent : vainqueur en Rhénanie-Palatinat, une étape en Basse-Saxe et deux sur le Tour d’Autriche. Après avoir fait ses preuves sur le calendrier secondaire, il se dit prêt à « monter de niveau », dans le droit-fil de ses trois succès consécutifs sur le Tour d’Allemagne (entrecoupés par le contre-la-montre vendredi), capable de réaliser la passe de quatre, cet après-midi à Hambourg, face à une opposition il est vrai plus sérieuse ? « Bien sûr, j’en rêve, mais je ne crois pas être encore au niveau d’un Boonen, estime-t-il. À vrai dire, je ne crois pas avoir le niveau pour m’imposer cette année, ni l’an prochain. Ça prendra plus de temps. Je n’ai que HANOVRE. – Symbole de la relève du sprint allemand, Gerald Ciolek (20 ans) a battu hier Erik Zabel (37 ans), à droite, pour la 2e fois sur le Tour d’Allemagne où il a remporté trois étapes. De quoi nourrir de sérieux espoirs pour Hambourg aujourd’hui. (Photo Lars Kaletta). « Mon Tour de France à moi » JENS VOIGT a su faire abstraction du contexte pour profiter de son doublé. de notre envoyé spécial HOCKEY SUR GAZON nats du monde ont un air de déjà-vu, puisque, en finale Wang Chen retrouve, comme en Indonésie, une autre Chinoise, Zhu Lin. À Jakarta, la victoire était revenue à la Hongkongaise. Chez les hommes, en revanche, le Chinois Lin Dan, numéro 1 mondial et tenant du titre, s’est qualifié pour la finale pour la troisième année d’affilée. Il est opposé à l’Indonésien Sony Dwi Kuncoro (9e). – D. C. CHAMPIONNATS DU MONDE. (Kuala Lumpur, 13-19 août). – Demi-finales. Simple. HOMMES : Lin Dan (CHN, 1er) - Bao Chundai (CHN, 4e), 21-12, 22-20 ; Sony Dwi Kuncoro (IDN, 9e) - Yu Chen (CHN, 6e), 18-21, 21-13, 21-15. FEMMES : Wang Chen (HKG, 6e) - Zhang Ning (CHN, 1re), 21-11, 21-15 ; Zhu Lin (CHN, 5e) - Lan Lu (CHN, 7e), 21-10, 21-13. LUTTE FOOT US LA GRÉCO EN STAGE. – L’équipe de France de gréco-romaine est rentrée hier soir à Paris. Un peu plus tôt dans la journée, Yannick Szczepaniak (120 kg) avait battu un Kirghiz, avant de s’incliner contre un Ukrainien et un Hongrois. Les cinq qualifiés pour le Mondial (17-23 septembre à Bakou, Azerbaïdjan), Éric Buisson (60 kg), Steeve Guenot (66 kg), Christophe Guenot (74 kg), Mélonin Noumonvi (84 kg) et Szczepaniak se retrouveront dès lundi à l’INSEP pour un stage physique, avant de partir, dimanche prochain, pour deux semaines de stage à Minsk (Bélarus) avec six autres nations. GARDENT SUR SA LANCÉE. – Toujours en quête d’une place dans le roster de Carolina, Philippe Gardent a réussi deux « tacles » (blocage du porteur du ballon) lors du deuxième match de préparation des Panthers, samedi à Philadelphie (27-10). Gardent (1,86 m, 108 kg), qui a signé à vingt-huit ans un contrat de deux ans, n’est pas encore sûr de faire partie des 53 joueurs qui disputerontla saison NFL. Actuellement en stage avec un effectif de 86 joueurs, les Panthers réduiront le groupe à 75 unités le 28 août puis à 53 le 1er septembre, après le quatrième et dernier match amical des Panthers. GYMNASTIQUE CHAMPIONNATS DES ÉTATS-UNIS. – David Durante s’est imposé à San Jose (Californie), à l’addition du concours préliminaire et de la finale. Remplaçant pour les Mondiaux à Aarhus, en octobre dernier, le jeune homme de vingt-sept ans, qui s’entraîne à Colorado Springs depuis 2004 avec l’Ukrainien Vitali Marinich, est sacré champion des États-Unis pour la première fois de sa carrière. À égalité de points dans le premier jour, Alexander Artemev, tenant du titre, a rétrogradé à la 4e place. RÉSULTATS. – HOMMES : 1. Durante, 179,30 pts (89,50 + 89,80) ; 2. Alvarez, 179,10 ; 3. Nakamori, 178,40 ; 4. Artemev, 178,05. BOXE SAKATA SE CONFIRME. – Selon toute évidence, Brahim Asloum tentera de détrônerle champion WBAdes mouche, le Japonais Takefumi Sakata (27 ans, 31 victoires, dont 15 avant la limite, 1 nul, 4 défaites aux points), le 8 décembre prochain au Cannet-Côte d’Azur. Après sa défaite aux points, deux juges à un, contre le Panaméen Roberto Vasquez, en décembre 2006 à Paris-Bercy, Sakata a détrôné le champion WBA, l’invaincu vénézuélien Lorenzo Parra, par abandon à l’appel du troisième round, avant de prendre sa revanche aux points sur Vasquez. Le promoteur Michel Acariès hésitait à opposer le Français à Sakata ou au champion WBC, un autre Japonais, Daisuke Naito (32 ans, 31 victoires, 2 défaites), mais ce dernier a annoncé qu’il défendra son titre contre son invaincu compatriote Daiki Kameda (18 ans, PROTESTATION. – La course s’élance après une courte neutralisation de la part du peloton, qui proteste contre le long transfert (380 km) entre l’arrivée de la veille et le départ du jour. La plupart des équipes ont fait le voyage le matin et ont dû se lever tôt. SORTIE VAINE. – Dès le km 5, cinq hommes sortent du paquet : Drancourt (Btl), Niermann (Rab), Lloyd (Prl) et Totschnig (Elk). Le groupe ne parvient pas à creuser l’écart, qui varie entre 2 et 3’ entre le km 20 et le km 80. Le peloton contrôle à distance, le tempo étant assuré par CSC et T-Mobile. L’avance des hommes de tête se réduit comme peau de chagrin : 1’35’’ lors du 1er passage sur la ligne, 1’10’’ au 2e passage, 33’’ au 3e passage (à 17 kilomètres). Ils sont repris à l’entame du dernier tour. ZABEL DÉPASSÉ. – Les équipes Crédit Agricole (pour Renshaw) et Lampre (pour Napolitano) viennent se placer en tête du peloton, avant d’être prolongées par Milram et T-Mobile. Aux 300 mètres, Zabel (Mrm) semble bien parti mais il est dépassé sur sa droite par Ciolek (Tmo), dont le coup de reins ne laisse aucune chance à son aîné. Il empoche sa troisième étape en quatre jours. Consolation pour Zabel : sa deuxième place lui permet de remporter le classement par points. Voigt (CSC), arrivé tranquillement dans le peloton, remporte l’épreuve pour la deuxième année d’affilée. – J. Ba. 10 victoires, dont 8 avant la limite, frère de l’ex-champion WBA des mi-mouche Koki Kameda), le 11 octobre à Tokyo. Grande vedette auprès du public féminin, Daiki chante une chanson sur le ring et joue du piano après ses combats ! SEBIRE BATTU. – Dans un duel d’invaincus, Christophe Sebire (22 ans, 11 victoires, dont 7 avant la limite) a été battu aux points (93-96, 93-96, 91-98) par l’Italien Salvatore Annunziata (24 ans, désormais 10 victoires, dont 2 avant la limite, 1 nul), qui défendait un titre international des super-welters, vendredi à San Mango d’Aquino (Italie). Avançant en se protégeant bien, le Rouennais semblait mériter la victoire. Au neuvièmeround, il a eu un point de pénalité, pour tête en avant, de la part de l’arbitre, italien comme les trois juges. TOUR D’ALLEMAGNE (P.T., 10-18 août). – 9e et dernière étape, Einbeck-Hanovre : 1. Ciolek (ALL, T-Mobile), les 143 km en 3 h 16’55’’ ; 2. Zabel (ALL, Milram) ; 3. Renshaw (AUS, Crédit Agricole) ; 4. Haedo (ARG, CSC) ; 5. Napolitano (ITA, Lampre) ; 6. Pollack (ALL, Team Wiesenhof Felt) ; 7. Förster (ALL, Gerolsteiner) ; 8. Mondory (AG2R-Prévoyance) ; 9. Weissinger (ALL, Team Volksbank) ; 10. Da Cruz (Française des Jeux) ; … 46. Moinard (Cofidis), t.m.t. – 155 classés. Classement final : 1. Voigt (ALL, CSC), 30 h 57’21’’ ; 2. Leipheimer (USA, Discovery Channel), à 1’57’’ ; 3. D. Lopez (ESP, Caisse d’Epargne), à 2’10’’ ; 4. Bertagnolli (ITA, Liquigas), à 3’5’’ ; 5. Gesink (HOL, Rabobank), à 3’15’’ ; 6. Ch. Sörensen (DAN, Csc), à 4’6’’ ; 7. Monfort (BEL, Cofidis), à 5’22’’ ; 8. Ten Dam (HOL, Unibet.com), à 5’26’’ ; 9. Larsson (SUE, Uni), à 6’8’’ ; 10. Rebellin (ITA, Gerolsteiner), à 6’16’’ ; 11. Moinard (Cof), à 6’23’’ ; 12. Scholz (ALL, Gst), à 6’24’’ ; 13. Bruseghin (ITA, Lampre), à 6’35’’ ; 14. Gerdemann (ALL, Tmo), à 6’50’’ ; … 20. Julich (USA, Csc), à 7’55’’ ; 24. Hincapie (USA, Dsc), à 8’23’’ ; 36. Drancourt (Bouygues-Télécom), à 10’36’’ ; 39. Dupont (AG2R-Prévoyance), à 12’6’’ ; 102. Ciolek (ALL, Tmo), à 35’49’’. PRO TOUR (au 18 août) : 1. Di Luca (ITA, Liquigas), 207 ; 2. Contador (ESP, Discovery Channel), 191 ; 3. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne), 190 ; 4. Evans (AUS, Predictor-Lotto), 174 ; 5. Rebellin (ITA, Gerolsteiner), 161 ; … 10. Moreau (AG2R-Prévoyance), 88 ; 16. Voigt (ALL, CSC), 78. PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU Frédéric Soyez, le capitaine français, joue dans le relevé Championnat d’Espagne. L’équipe de France compte sur lui à Manchester. (Photo Frederic J. Brown/AFP) AUJOURD’HUI. – À Manchester (Angleterre), Championnat d’Europe. Groupe B : Espagne-Irlande (15 heures, heure française) ; France - Pays-Bas (17 heures) [Allemagne, Angleterre, Belgique et République tchèque dans le groupe A]. MARDI : FranceEspagne ; Pays-Bas - Irlande. MERCREDI : France-Irlande ; Pays-Bas - Espagne. VENDREDI : matches de classement et demifinales. DIMANCHE : matches de classement et finales. L’équipe de France : Branquart, C. Musgens, Gouedard Comte, Genestet, Thamin, C. Verrier, F. Verrier (Saint-Germain-en-Laye) ; Becuwe, Schambert (Lille) ; M. Durchon, Gourdin, Jansen, Jansen, Scheefer, Wilson (Montrouge) ; Jean-Jean (Lyon) ; N. Musgens (Krefeld, ALL) ; Soyez (Campo de Madrid). BASEBALL TOUS SPORTS LES BLEUS À LA PEINE. – L’équipe de France s’est inclinée face à la Chine (1-5) lors de la première journée du tournoi préolympique de Pékin. Dans la nuit de vendredi à samedi, les joueurs de Jeff Zeilstra ont mené jusqu’à la cinquième manche, portés par les lancers du Toulousain Maxime Leblanc, avant de craquer devant la puissance des lanceurs chinois. Les Bleus ont ainsi encaissé deux points dans la deuxième manche, avant que Mathieu Brelle Andrade, MVP de la finale du Championnat de France, ne perde trois points supplémentaires. Avant d’affronter le Japon, la nuit dernière, puis la République tchèque, Jeff Zeilstra semblait néanmoins satisfait du sérieux affiché à l’occasion, mais insistait sur le travail à fournir, à la frappe notamment, dans la perspective du Championnat d’Europe (7-16 septembre), objectif véritable de la jeune troupe. UNIVERSIADES : BELLE RÉCOLTE POUR LE JUDO FRANÇAIS. – Les 24es Universiades d’été se sont terminées hier à Bangkok par les finales de basket et de volley-ball. Les derniers champions de ces jeux ont été les Lituaniens en basket, vainqueurs des Serbes (85-66), et les Turcs en volley face aux Canadiens 3-1. La Chine et la Russie sortent grands vainqueurs avec respectivement 87 médailles et 32 titres, et 92 médailles et 28 titres. Première nation européenne, l’Allemagne se classe septième avec 25 médailles dont 11 d’or. La France pointe à la 27e place sur 67 ne ramenant de Bangkok qu’un seul titre et 14 médailles. Les judokas à eux seuls en ont glané six dont celle d’or obtenue par Emmanuelle Payet en – 63 kg. Si les judokas se classent ainsi dans le quatuor de tête derrière le Japon, la Corée et la Chine, aucun athlète tricolore ne s’est distingué et c’est malheureusement une nouveauté. DIMANCHE 19 AOÛT 2007 (slalom) Les Bleus en état de marche Les Bleus commencent l’Euro aujourd’hui à Manchester avec la possibilité d’aller rafler un inespéré billet olympique. (*) Les Français disputeront l’Euro B début septembre en Lituanie,où les deux, voire les trois premières places, permettront de se qualifier pour un des trois tournois préolympiques. RÉSULTATS TOUR DE BURGOS (2.1, ESP, 14-18 août). – 5e et dernière étape, Ona-Burgos : 1. Kiryenka (BLR, Tinkoff), les 156,87 km en 3 h 39’42’’ (moy. : 43,15 km/h) ; 2. F. Perez (ESP, Caisse d’Épargne), à 2’’ ; 3. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 11’’ ; 4. Nardello (ITA, LPR.), à 13’’ ; 5. Olmo (ESP, Andalucia-Cajasur), m.t. ; … 23. Soler (COL, Barloworld), à 28’’ ; 51. Rinero (Saunier Duval), m.t. – 108 classés. Classement final : 1. Soler (COL, Barloworld), 14 h 31’37’’ ; 2. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne), à 2’’ ; 3. Castano (ESP, Karpin), à 30’’; 4. Moreno (ESP, Relax-Gam), à 47’’ ; 5. J.A. Gomez (ESP, Saunier Duval), à 47’’ ; … 29. Rinero (Sdv), à 8’26’’. ROUTE DE FRANCE FÉMININE (2.1, 11-18 août). – Classement final : 1. Neben (USA, équipe nationale), en 22 h 49’29’’ ; 2. Bubnenkova (RUS, Fenixs-HPB), à 1’4’’ ; 3. Salvetat (équipe de France), à 1’34’’; 4. Jaunatre (Vienne Futuroscope), à 2’13’’. – 56 classées. Étapes remportées par : Bubnenkova (RUS, Fenixs-HPB), 4 étapes ; D. L. Rasmussen (DAN, Menikini-Selle Italia), 2 étapes ; Gilmore (AUS, Selle Italia) ; Neben (USA, équipe nationale) ; Seehafer (USA, éq. nat). CANOË-KAYAK CHAMPIONNATS D’EUROPE Rêve de hold-up À L’INSTAR de toutes les disciplines olympiques, le hockey sur gazon a entamé sa grande distribution de sésames pour le rendez-vous pékinois. Les Championnats d’Europe, qui se disputent jusqu’à dimanche prochain à Manchester, en délivreront aux trois premiers. Les autres devront remporter l’un des trois tournois mondiaux de qualification olympique, au printemps 2008. Cinquième lors des deux derniers rendez-vous continentaux, l’équipe de France masculine (*) rêve bien entendu d’être parmi les heureux élus et de revenir ainsi aux Jeux pour la première fois depuis 1972, mais l’espoir est mince. L’échéance mancunienne arrive sans doute un peu trop tôt. « Nous avons planifié notre préparation physique sur quinze mois avec comme objectif final le tournoi préolympique, confie l’entraîneur, Bertrand Reynaud. Manchester intervient donc au milieu de notre préparation, ce qui sous-entend que nous ne seront pas encore à 100 % de notre forme optimale. Ces Championnats représentent une étape. L’objectif est avant tout de conserver notre rang de cinquième nation. Évidemment, nous conservons aussi l’espoir d’être dans les trois premiers. Mais il faut rester réaliste, les meilleures équipes du monde sont là. » Pour accéder au dernier carré, les Bleus devront veiller à éviter les septième et huitième places synonymes de relégation et auront à sortir dans les deux premiers d’un groupe pour le moins corsé : dès aujourd’hui l’Espagne, championne d’Europe en titre, puis, mardi, les Pays-Bas, vice-champions olympiques et favoris pour l’or au même titre que l’Allemagne, double championne du monde, dans l’autre groupe. Pour se préparer, la France, quinzième nation mondiale, a affronté de très gros calibres comme la Corée du Sud, le Canada, les Néerlandais ou encore les Espagnols avec à la clé des défaites, certes, mais surtout beaucoup d’enseignements. « Se confronter à ces équipes est le seul moyen de réaliser et de comprendre les ingrédients du haut niveau, explique Reynaud. Et l’état d’esprit du groupe est excellent. » CHAVANEL ET VOECKLER À VERGT. – Sylvain Chavanel et Thomas Voeckler seront aujourd’hui les principales têtes d’affiche du Critérium de Vergt, en Dordogne, à partir de 15 h 30. Stéphane Goubert, Nicolas Jalabert, Stéphane Augé et Alexandre Botcharov seront également de la partie. – A. R. À PÉKIN, l’été prochain, lors des JO, l’équipe de France de slalom de canoëkayak jouera gros : deux titres à défendre (ceux de Tony Estanguet en C 1 et de Benoît Peschier en K 1). Aussi, comme à son habitude, le staff des Bleus a mis en place un plan de bataille méticuleux pour arriver aux Jeux dans les meilleures conditions. Au-delà de l’enjeu sportif, ce premier test event, qui s’est déroulé cette semaine dans le bassin olympique, a servi de répétition générale logistique. L’équipe de France a pris ses quartiers dans un hôtel d’État aux abords du site, à Shunyi, à une grosse heure de la place Tian’anmen. Ces « préolympiques » ont aussi permis de tester l’adaptation du matériel et des organismes aux conditions estivales pékinoises. « La chaleur, le décalage horaire. Ç’a été un peu dur de trouver ses marques », reconnaît Julien Billaut, vainqueur en C 1. NATATION GOLF PENSO « PRÊT À REPRENDRE » MANAUDOU. – Dans une interview à paraître aujourd’hui dans le Journal du dimanche, Paolo Penso, qui entraînait Laure Manaudou à Turin avant que celleci ne soit virée le 6 août par le club de LaPresse, se dit « prêt à la reprendre à certaines conditions ». Après avoir fustigé le comportement de la championne olympique à l’Open de Paris, le technicien italien détaille lesdites conditions : « Qu’elle s’entraîne sérieusement, ne pense plus seulement à aller passer ses week-ends avec Luca Marin, et que son manager et son père ne s’ingèrent pas. » Penso ajoute que « l’entourage de Laure est très présent » et que « c’est un problème ». Pour lui, seulement « deux personnes au monde sont capables d’emmener Manaudou à Pékin dans les meilleures conditions : Philippe Lucas et Paolo Penso. Mais je ne pense pas qu’elle voudra retourner avec Lucas et elle ne pourra sans doute pas revenir avec moi. » Ces déclarations interviennent moins d’une semaine avant le retour de vacances de la triple championne du monde, qui doit décider si elle attaque la saison olympique à Ambérieuen-Bugey avec son frère comme entraîneur ou si elle privilégie une autre solution, en France ou en Italie. WYNDHAM CHAMPIONSHIP (USA, Caroline du Nord, Greensboro, Forest Oaks Country club, circuit américain hommes, 3 702 525 , 16-19 août). – Deuxième tour (par 144) : 1. Overton (USA), 132 (65 + 67), Huston (USA), 132 (66 + 66) et Marino (USA), 132 (65 + 67). SAUT À SKIS CHAMPIONNAT D’EUROPE (GAL, Llanelli, Machynys Peninsula Golf Course, circuit européen femmes, 518 175 , 16-19 août). – Troisième tour (par 216) : 1. Simpson (ANG), 209 (72 + 67 + 70), Mills (AUS), 209 (70 + 68 + 71) et Hudson (ANG), 209 (70 + 65 + 74) ; … 5. Nocera, 212 (70 + 68 + 74) ; 8. Lagoutte-Clément, 213 (7 3 + 70 + 7 0) ; 2 5 . G i q ue l , 2 1 8 ( 7 5 + 7 1 + 7 2 ) ; 3 5 . K re u t z , 2 2 0 (74 + 70 + 76) ; 49. Jail, 223 (77 + 70 + 76) et David-Mila, 223 (78 + 6 7 + 78) ; 55 . Arricau , 2 2 4 (75 + 7 2 + 77) ; 64. A uf f re t, 2 2 6 (77 + 70 + 79). COUPE DU MONDE D’ÉTÉ À EINSIEDELN (4e étape). – L’Autrichien Morgenstern, champion olympique en titre, a remporté l’épreuve après une superbe remontée lors du deuxième saut, hier en Suisse (248,3 pts). Dans le carré de tête, on retrouve le Polonais Malysz, vainqueur de la Coupe du monde 2007 (244,6), le Slovaque Damjan (244,5) et le Suisse Ammann,champion du monde (244,1). Le Français Lazzaroni se classe 25e (217,1), Descombe Sevoie , lui, n’a pu se qualifier pour le second saut. Prochain rendez-vous à Zakopane (POL) les 24 et 25 août. Le staff tricolore a enfin négocié avec les officiels chinois les plages disponibles pour naviguer sur le bassin de Shunyi. « Au total, avec ces test events, les deux stages que nous effectuerons en Chine en octobre 2007 puis en avril 2008, et les plages d’entraînement pré-Jeux, nous naviguerons 62 jours sur le bassin olympique », expliquait Christophe Prigent, le directeur des équipes de France. – U. V. MASTERS DE SCANDINAVIE (SUE, Stockholm, Arlandastad Golf Course, circuit européen hommes, 1 600 000 , 16-19 août). – Troisième tour (par 210) : 1. Kaymer (ALL), 203 (67 + 68 + 68) et Kingston (AFS), 203 (68 + 68 + 67) ; 3. Broadhurst (ANG), 206 (69 + 73 + 64), Dougherty (ANG), 206 (68 + 69 + 69) et Ilonen (FIN), 206 (67 + 72 + 67) ; 6. Cévaër, 207 (69 + 69 + 69) ; … 10. Gonnet, 208 (67 + 70 + 71). OPEN DU CANADA (Edmonton, Royal Mayfair Golf Club, circuit américain femmes, 1 666 290 , 16-19 août). – Deuxième tour (par 144) : 1. Ahn Shi-hyun (CDS), 134 (67 + 67) et Inkster (USA), 134 (68 + 66) ; 3. Hall (USA), 135 (68 + 67), Ochoa (MEX), 135 (70 + 65) et Diaz (USA), 135 (65 + 70) ; 6. Webb (AUS), 136 (72 + 64) ; 7. Creamer (USA), 137 (68 + 69) ; … 24. Icher, 141 (69 + 72). N’ont pas passé le cut : 78. Meunier-Lebouc, 146 (75 + 71) ; 115. Wie (USA), 149 (75 + 74). PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge WANG CHEN CONFIRME. – Après avoir éliminé la Française Hongyan Pi en quarts de finale des Championnats du monde à Kuala Lumpur, la Hongkongaise Wang Chen s’est payé le luxe de sortir en demi-finale la numéro 1 mondiale Zhang Ning par un sévère 21-11, 21-15. Ce n’est pas la première fois qu’elle corrige la joueuse chinoise. En effet, en mai dernier, à l’Open d’Indonésie elle l’avait battue en quarts de finale. D’ailleurs, ces Champion- En triple exemplaire Bleu Rouge BADMINTON Après, il sera temps de prendre du repos et profiter de ma famille. Sauf si on m’appelle pour les Mondiaux de Stuttgart, là, j’irai sans hésitation. – Vous venez de prolonger votre contrat avec CSC de deux ans. À trente-cinq ans, vous ne sentez pas le poids des ans ? – Ces deux prochaines années, je ferai comme j’ai toujours fait : je donnerai tout. Je ne sais pas si je pourrai être aussi performant. Mais je pense être capable de gagner comme je l’ai fait ici. Je peux aussi aider les jeunes à progresser. Sinon, je pourrai vendre des livres (il vient de publier un livre déjà vendu à 6 000 exemplaires). Je rêve d’avoir une librairie, mais je ne sais pas si ça suffira à nourrir ma famille. » – J. Ba. CLASSEMENTS Jaune Bleu Jaune tiques. Mais pendant toute l’épreuve, les supporters nous ont beaucoup soutenu. Encore aujourd’hui (hier) à Hanovre, il y avait une foule incroyable. Le public est toujours là, le cyclisme est toujours vivant. – L’an dernier, votre victoire avait précédé un mois de folie. Que nous réservez-vous cette fois ? – Ma victoire a été un peu plus difficile cette année. Je n’étais pas en aussi bonne condition. Et j’avais la pression pour défendre mon titre. J’ignore comment je serai dans les semaines à venir. Demain (aujourd’hui) je serai à Hambourg, une course que j’apprécie même si, à chaque fois, j’y ai été malchanceux. Puis je serai à Plouay, au Tour de Pologne, au Tour de Hesse. LE FILM DE L’ÉTAPE AUJOURD’HUI. – Cyclassics de Hambourg (229,1 km). Départ à 11 h 10. Arrivée prévue vers 16 h 30. Principaux engagés. – RABOBANK (HOL) : Dekker, Van Bon ; Flecha, Freire (ESP). MILRAM (ALL) : Zabel. LIQUIGAS (ITA) : Bertagnolli, Di Luca, Pozzato ; Fischer (BRE). QUICK STEP (BEL) : Bettini, Visconti (ITA) ; Boonen. AG2R PRÉVOYANCE (FRA) : Elmiger (SUI) ; Gerrans (AUS) ; Krivtsov (UKR) ; Mangel, Mondory ; Nocentini (ITA) ; Rousseau ; Usov (BLR). SAUNIER DUVAL (ESP) : Millar (GBR) ; Ricco (ITA). GEROLSTEINER (ALL) : Haussler, Wegmann ; Rebellin (ITA). CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Bodrogi (HON) ; Bonnet ; Dean (NZL) ; Furlan (ITA) ; Hinault ; Hushovd (NOR) ; Talabardon ; Renshaw (AUS). LAMPRE (ITA) : Bennati, Ballan, Napolitano. CSC (DAN) : Voigt (ALL) ; Breschel ; Haedo (ARG). T-MOBILE (ALL) : Burghardt, Ciolek ; Eisel (AUT). EUSKALTEL (ESP) : Verdugo. DISCOVERY CHANNEL (USA) : Beppu (JAP) ; Davis (AUS) ; Devolder (BEL) ; Gusev (RUS) ; Hincapie. BOUYGUES TELECOM (FRA) : Champion, Claude ; Clerc (SUI) ; Florencio (ESP) ; Gène, Haddou, Martias ; Pütsep (EST). COFIDIS (FRA) : Augé ; Duque (COL) ; Elijzen (HOL) ; Farrar (USA) ; Höj (DAN) ; Minard ; Nuyens, Scheirlinckx. CAISSE D’ÉPARGNE (ESP) : V. Efimkin (RUS) ; Lopez Garcia. FRANÇAISE DES JEUX (FRA) : Da Cruz ; Gilbert (BEL) ; Guesdon ; McLeod (AFS) ; Monnerais, Roy ; Veikkanen (FIN). PREDICTOR-LOTTO (BEL) : McEwen (AUS) ; Hoste, Van Avermaet. UNIBET.com (SUE) : Cooke (AUS) ; Hunt (GBR). WIESENHOF (ALL) : Wesemann, Pollack. SKIL-SHIMANO (HOL) : Bacquet, De Roo ; Tjallingi. Noir Noir « VOUS ÊTES DÉSORMAIS le seul coureur à avoir remporté deux fois le Tour d’Allemagne… – Je suis d’autant plus content que c’était un de mes objectifs de ma saison. Gagner cette épreuve est fantastique pour un Allemand. C’est un peu mon Tour de France à moi. Maintenant, je suis candidat à une victoire sur le Tour ! (Il rigole.) Plus sérieusement, trois semaines c’est trop long pour moi. – Peut-on savourer un tel succès dans le contexte actuel ? – Les temps sont durs pour le vélo allemand. Après le Tour de France, toutes les nouvelles affaires, j’avais peur que les gens ne soient très cri- JOSÉ BARROSO PROGRAMME TOUR D’ALLEMAGNE HANOVRE – vingt ans… » Cinquième l’an dernier, le blond râblé a pourtant déjà prouvé qu’il était un sprinteur de taille à passer les petites difficultés du parcours hambourgeois, telle que la rampe du Waseberg. Ce qui lui vaut d’être souvent comparé à Erik Zabel. « En plus de bien passer les bosses, ils ont le même caractère, ils sont tous les deux un peu réservés et pas du genre à crier sur tous les toits : “celle-là, elle est pour moi”, observe Jan Schaffrath, ancien coéquipier de Zabel et aujourd’hui directeur sportif de Ciolek chez T-Mobile. Comme Erik, Gerald est à la fois très concentré et très relax en course. Ce qui est rare chez les jeunes coureurs. » Zabel avait d’ailleurs adoubé son cadet l’an dernier (« il a le potentiel pour remporter le classement par points du Tour de France »). Cette année, il a transformé l’hommage verbal en acte. Isolé dans l’emballage final de la troisième étape, dimanche dernier, le maître avait avoué avoir pris la roue de l’élève pour s’imposer sur le fil. « Je ne suis pas le nouveau Zabel, même si c’est toujours agréable d’être comparé à un des plus grands coureurs, répond Ciolek. Mais moi je suis Gerald Ciolek, et je serai à Hambourg pour apprendre. » Et s’il avait appris plus vite que prévu ? 18 Bleu Rouge Noir Jaune MOTO MOTOGP – GP DE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE SURF Stoner met la pression LACANAU PRO Le leader a signé sa troisième pole de suite. Rossi, marqué par son affaire avec le fisc, s’est contenté du 6e temps. Les Français éliminés BRNO – LACANAU – de notre envoyé spécial LE RESSORT EST-IL CASSÉ ? Valentino Rossi ne fut que l’ombre de lui-même durant les deux journées d’essais du Grand Prix de République tchèque. Un fantôme dans le paddock comme sur la piste où il eut toutes les peines du monde à limiter la casse pour se qualifier finalement en 6e position sur la grille de départ MotoGP. Un handicap qui n’aurait rien eu d’insurmontable en d’autres temps pour le septuple champion du monde, coutumier de fantastiques chevauchées victorieuses qui participèrent à construire sa légende. Mais en sera-t-il encore capable aujourd’hui, sur les vingt-deux tours de course à Brno ? Empêtré dans une sale affaire de fraude fiscale en Italie, Rossi semble sérieusement accuser le coup et son rendement sur la piste s’en ressent. À l’entendre, le Championnat 2007 semble plié face à l’implacable domination de Casey Stoner, qui signa, hier, sa troisième pole de rang sans avoir eu l’air de forcer son talent. Mais curieusement, le pilote Ducati se montra très prudent sur ses chances de succès, aujourd’hui. À ceux qui lui rappelaient que Loris Capirossi avait offert la victoire à la marque italienne, ici même l’an dernier, Stoner fit cette drôle de mise en garde : « Loris s’est imposé à Brno l’année passée mais souvenez-vous qu’il avait aussi triomphé à Jerez en 2006 et que, cette saison, on y a rencontré beaucoup de soucis. J’estime qu’il est encore trop tôt pour parler du titre mondial. Mon seul objectif, pour l’instant, est de gagner d’autres courses. » Quoi qu’en dise Casey Stoner, ce douzième rendez-vous de la saison pourrait bien en être le tournant. Le jeune Australien possède déjà 44 points d’avance sur Rossi, son poursuivant immédiat au Championnat. Il a remporté six des onze Grands Prix déjà disputés et le duo qu’il forme avec la Desmosedici semble aujourd’hui intouchable. Comme le disait Rossi en arrivant à Brno, la seule personne qui peut battre Stoner, cette saison, c’est… l’Australien lui-même : seule une mauvaise chute ou des incidents mécaniques à répétition pourraient entraver sa marche triomphale vers sa première couronne mondiale, la première aussi pour Ducati dans la classe phare. L’an dernier, Brno avait marqué le début de la superbe remontée de Rossi au Championnat, avant que celui-ci n’échoue finalement de peu pour le titre. BRNO. – Très en forme au guidon de sa Ducati, Stoner pourrait donner au Championnat 2007 un tour décisif en cas de victoire. (Photo Petr Josek/Reuters) de notre envoyé spécial GRILLES DE DÉPART MOTOGP. 1re ligne : Stoner (AUS, Ducati), 1’56’’884 (moy. : 166,411 km/h) ; Hayden (USA, Honda), 1’57’’164 ; Pedrosa (ESP, Honda), 1’57’’179. 2e l. : Hopkins (USA, Suzuki), 1’57’’567 ; De Puniet (Kawasaki), 1’57’’599 ; Rossi (ITA, Yamaha), 1’57’’640. 3e l. : Capirossi (ITA, Ducati), 1’57’’665 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’57’’699 ; Edwards (USA, Yamaha), 1’57’’702. 4el. : Guintoli (Yamaha), 1’57’’732 ; Nakano (JAP, Honda), 1’57’’969 ; Checa (ESP, Honda), 1’58’’143.5e l. : Barros (BRE, Ducati), 1’58’’204 ; Elias (ESP, Honda), 1’58’’264 ; Tamada (JAP, Yamaha), 1’58’’399. 6e l. : West (AUS, Kawasaki), 1’59’’386 ; Ku. Roberts (USA, KR 212 V), 1’59’’446 ; Silva (ESP, Ducati), 1’59’’721. Championnat 2007 (après 11 GP) : 1. Stoner, 221 pts ; 2. Rossi, 177 ; 3. Pedrosa, 155 ; 4. Vermeulen et Melandri, 113 ;… 10. Hayden, 73 ; 12. De Puniet, 50 ; 18. Guintoli, 21. 250 cm3. 1re ligne : Lorenzo (ESP, Aprilia), 2’1’’368 ; Debon (ESP, Aprilia), 2’2’’026 ; Dovizioso (ITA, Honda), 2’2’’036 ; De Angelis (SAN, Aprilia), 2’2’’148 ; 6e l. : Cluzel (Aprilia), 2’6’’005 (22e). Championnat 2007 (après 10 GP) : 1. Lorenzo, 191 ; 2. De Angelis, 171 ; 3. Dovizioso, 166 ;… 24. Cluzel, 4. 125 cm3. 1re ligne : Talmacsi (HON, Aprilia), 2’6’’861 ; Faubel (ESP, Aprilia), 2’7’’402 ; Pasini (ITA, Aprilia), 2’7’’429 ; Koyama (JAP, KTM), 2’8’’155 ;… 4e l. : Masbou (Honda), 2’9’’463 (15e) ; 5e l. : Di Meglio (Honda), 2’9’’734 (19e). Championnat 2007 (après 10 GP) : 1. Talmacsi, 156 pts ; 2. Faubel, 154 ; 3. Koyama, 118 ; 18. Di Meglio, 22 ; 21.Masbou, 13. De Puniet confirme Mais les circonstances étaient alors différentes, le champion italien avait l’esprit libre ; il avait pu se concentrer à fond sur son fantastique défi. Et son rival pour le titre mondial, Nicky Hayden, n’était pas du même calibre que Casey Stoner. Cela n’avait pas empêché l’Italien de perdre le Championnat dans l’ultime rendez-vous de la saison, à Valence… Il reste sept courses à Valentino Rossi pour tenter d’inverser la vapeur. Un nouvel échec à Brno sonnerait sans doute le glas de ses espoirs de reconquérir un titre mondial qui lui échapperait pour la deuxième fois en deux saisons. Chez les Bleus, en revanche, tout va bien, du moins sur la piste car ni Sylvain Guintoli ni Randy De Puniet ne sont encore fixés sur leur avenir respectif. Le meilleur temps réalisé par Sylvain lors des essais libres a marqué les esprits. Le pilote Yamaha Tech 3 poursuivit, hier, sur sa lancée en étant l’un des principaux animateurs de la séance qualificative où il occupa un bon moment la pole provisoire avant de signer le dixième temps, à moins de une seconde de Casey Stoner. Randy De Puniet confirma, avec le cinquième chrono, qu’il faisait aujourd’hui partie de la nouvelle hiérarchie de la MotoGP. Au moment où son avenir se discute en coulisses, le pilote Kawasaki sait qu’une belle performance, aujourd’hui en course, emporterait certainement la décision en sa faveur. 12/18 Grand Prix de la Rép. tchèque Circuit de Brno 5,403 km 2 110 3 145 5 240 3 105 5 250 2 105 2 100 2 110 2 105 6 260 2 100 2 95 3 165 2 105 4 175 3 120 PODIUM 2006 MotoGP ssi (ITA, Ducati) ssi (ITA, Honda) sa (ESP, Honda) 6e vitesse 275 km/h AUJOURD’HUI 250 cm3 Warm up Warm-up De 8 h 30 à 10 h 5 (125, 250 puis MotoG Courses À partir de 11 heures : 12 À partir de 12 h 15 : 25 À partir de 14 heures : PIERRE-HENRI POTHERAT 125 cm3 ta (ESP, Aprilia) allio (FIN, KTM) si (HON, Honda) 1 2 3 4 5 6 7 8 De Tokyo 1991 à Osaka 2007, découvrez à travers une série de cinq volets tout ce qui a changé dans l’athlétisme mondial. PAGE 18 DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge EN PISTE ! Bleu Rouge Dès demain Jaune Bleu Jaune MOTOCROSS : MÉTÉO TROUBLÉE EN IRLANDE. – En raison de violentes averses, les séances qualificatives de la première journée du GP d’Irlande du Nord n’ont duré que trente minutes. Les résultats n’ont donc qu’une signification limitée. Cairoli a tiré le plus vite en signant la pole en MX 2 dès son premier tour, Pourcel (5e), perdant toute chance en s’élançant un peu plus tard. En MX 1, scénario identique : De Dycker signait la pole dès son premier tour lancé devant les Suzuki de Strijbos et Ramon alors que Sebastien Pourcel se hissait, en fin de séance, au 4e rang. – P.H. Noir Noir ESSAIS 250 : ET DE SEPT POUR LORENZO ! – Champion du monde en titre et leader actuel du Championnat 250, Jorge Lorenzo a obtenu sa septième pole de la saison devant son compatriote Alex Debon et son principal rival pour le titre, l’Italien Andrea Dovizioso. 22e temps pour Jules Cluzel. ESSAIS 125 : TALMACSI FRAPPE FORT. – Le public tchèque attendait l’enfant du pays, Lukas Pesek (5e temps). Ce fut Gabor Talmacsi qui s’adjugea la pole en 125, devant l’Espagnol Hector Faubel. 15e chrono pour Alexis Masbou et 19e temps pour Mike Di Meglio. MOTO GP : ROBERTS AVEC DUCATI ? – Kenny Roberts, qui fait rouler ses motos avec des moteurs Honda cette année, pourrait rejoindre le giron de Ducati, l’an prochain. L’équipe de l’ancien triple champion du monde américain disposerait de deux machines rouges. L’EFFET ZARCO. – La relève semble prête chez les Bleus avec Johann Zarco (16 ans), vainqueurhier de sa deuxièmecourse et solide leader de la Red Bull Cup, disputée sur des KTM 125 en prologue de certains Grands Prix et véritable pépinière. Cyril Carillo se classe 3e. Brn BBr rnno no zo (ESP, Aprilia) oso (ITA, Honda) ama (JAP KTM) IL N’Y A PLUS de Français à Lacanau. Les deux derniers en lice, après les mésaventures de Jérémy Florès, vendredi, ont été éliminés hier. Michel Bourez et Tim Boal avaient pourtant bien démarré la journée malgré des séries très compliquées, face à des surfeurs beaucoup plus expérimentés. Dès 8 h 30, Michel Bourez éclipsait l’Australien Dayyan Neve et l’Espagnol Hodei Collazo. Le Tahitien, champion d’Europe 2006, avait alors son ticket en poche pour les 8es de finale face au cador sud-africain Jordy Smith, troisième au classement WQS. Il a tenu la dragée haute jusqu’à une minute de la fin, grâce notamment à une belle vague conclue par un petit tube.Mais Smith lui a soufflé la victoire en s’arrachant lors des ultimes secondes, à grands coups de « reverse reentry », accrochant un 6,07 suffisant à son bonheur (12,40-12,00). Après avoir sur fé ave c panache face à Greg Emslie et Tiago Pires, Tim Boal est lui aussi rentré dans le rang. Sur un océan désespérément plat, le surfeur d’Anglet s’est révélé un peu trop juste contre un autre Sud-africain, Daniel Redman (11,67-9,83). « Je suis vraiment déçu, confiait-il. Passer toute la semaine à batailler pour finir comme cela, avec une élimination sur des vagues aussi moyennes, c’est un peu rageant. » Ce tour a également vu tomber d’autres favoris comme le Brésilien Neco Padaratz et le Portugais Tiago Pires, lui aussi victime d’une mer capricieuse. Quarts, demies et finale sont au programme, aujourd’hui, de la dernière journée de compétition avant d’entamer le rendez-vous d’Hossegor, à partir de lundi. – D. Mi. 19 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE D’ALLEMAGNE SUR www.lequipe.fr Qui derrière Loeb ? (10e manche du Championnat du monde) Le pilote Citroën se dirige vers une 6e victoire. Duval sera aujourd’hui son allié pour mettre la pression sur Grönholm. Trois étapes totalisant 1 227,04 km dont 356,27 km en 19 ES asphalte. B EL G IQ UE SU I SSE A U T R IC HE 0 km 200 AUJOURD’HUI 3e étape : Trèves-Trèves (243,56 km). 5 ES totalisant 62,81 km. Départ ES 15 à 9 h 18, départ ES 19 à 13 h 52. TRÈVES. – Sébastien Loeb ne pouvait pas faire mieux : ayant repris la tête du rallye dès la première spéciale, hier matin, il comptait, en fin de journée, 37’’8 d’avance sur la Ford de Grönholm. (Photo Pascal Huit/Presse Sports) LE FILM DES SPÉCIALES LE MANS SERIES – 1 000 KILOMÈTRES DE SPA Hirvonen, 8’51’’6 ; 2. Duval, à 0’’3 ; 3. Loeb, à 0’’6 ; 4. Grönholm, à 0’’8 ; 5. Gardemeister, à 0’’9 ; 6. Kopecky, à 1’’6 … 8. P. Solberg, à 3’’2 ; 9. Atkinson, à 4’’8 ; etc. Hirvonen l’emporte, bien qu’il ait encore touché une botte de paille. Duval conserve la 3e place au général pour 0’’2 seulement. Tête-à-queue d’Atkinson. ES 12 – Bosenberg 2 (19 km) : 1. Atkinson, 10’27’’4 ; 2. Loeb, à 5’’1 ; 3. Duval, à 7’’8 ; 4. Hirvonen, à 8’’8 ; 5. Grönholm, à 9’’2 ; 6. P. Solberg et Kopecky, à 11’’8 … 9. Gardemeister, à 13’’1 ; etc. Meilleur temps d’Atkinson devant Loeb et Duval, qui reprend un peu d’air au général. ES 13 – Erzweiler 2 (16,51 km) : 1. Loeb, 9’45’’5 ; 2. Atkinson, à 2’’ ; 3. Gardemeister, à 3’’1 ; 4. Grönholm, à 4’’1 ; 5. P. Solberg, à 4’’2 ; 6. Hirvonen, à 4’’5 ; 7. Duval, à 5’’9 ; 8. Kopecky, à 7’’6 ; etc. Loeb porte son avance sur Grönholm à 35’’1. Hirvonen reprend la 3e place à Duval pour 0’’2 : comme le matin, le Belge a tout d’un coup perdu une seconde au kilomètre sur un tronçon de 5 kilomètres. Troisième de la spéciale, Gardemeister passe 5e. ES 14 – Arena Pänzerplatte 2 (30,54 km) : 1. Atkinson, 17’49’’8 ; 2. Loeb, à 1’’9 ; 3. Duval, à 2’’2 ; 4. Grönholm, à 4’’6 ; 5. Hirvonen, à 7’’5 ; 6. P. Solberg, à 8’’ ; 7. Kopecky, à 13’’9 ; 8. Gardemeister, à 16’’9 ; etc. Meilleur temps, Atkinson réintègre le top 10 au détriment de Wilson. Duval retrouve le podium derrière Loeb, solide leader, et Grönholm. Kopecky reprend la 5e place à Gardemeister, qui a cassé sa suspension avant droite. Le grand huit des 908 Les deux Peugeot ont permis à Minassian et à Sarrazin de se livrer, hier, à une formidable partie de pilotage sur le circuit de Spa-Francorchamps. FRANCORCHAMPS – (BEL) de notre envoyé spécial EN VINGT MINUTES et quatre tours lancés, les Peugeot 908 HDi déclenchèrent, en qualification, une guerre éclair. Vainqueur, Nicolas Minassian, après avoir battu de 0’’452 un Stéphane Sarrazin dépité d’avoir été confronté à du sous-virage, n’était taraudé que d’un bien léger regret : ne pas être descendu sous une barrière des deux minutes restant toute symbolique, puisque la refonte du circuit dans sa dernière partie prive de référence chronométrique. « Quand j’ai passé la ligne à la fin de mon premier tour qualif et que j’ai vu ce 2’00’’105 s’afficher sur le tableau de bord, raconta peu après le pilote marseillais, avec toujours des éclairs de plaisir dans les yeux, je me suis dit que ça allait vite ! Sur le coup, j’ai cru pouvoir améliorer mais j’étais un peu chaud et j’ai commencé à surconduire. Comme les pneus avaient déjà donné le meilleur de leur jus, ça ne l’a pas fait. » Sur le grand huit de Spa, de loin le plus impressionnant des grands tracés naturels restant au monde, le spectacle des deux 908 HDi exploitées au maxi- mum de leur potentiel fut bref mais intense. Surtout dans l’Eau-Rouge suivie de son fameux Raidillon, où elles passaient à fond. « Ouais… poursuivait Minassian dans un souffle, je l’ai fait… Il faut vraiment se sentir d’y aller, au mental comme au physique. Avec l’énorme charge aérodynamique, le volant devient très dur. » Odeur de bois brûlé Talonnant aux environs de 265 km/h dans la compression, les 908 HDi dégageaient un panache de poussière avant d’attaquer à pleine charge la remontée, dans le feulement des plus de 700 chevaux de leur V 12 Diesel biturbo. « À cet endroit, la planche du fond plat racle le sol, expliquait Bruno Famin, directeur technique de Peugeot Sport. Réglementairement, il n’y a pas de patins et les pilotes nous disent qu’ils peuvent sentir l’odeur du bois brûlé depuis le cockpit. » Outre le Raidillon, Blanchimont fut aussi, en qualification, avalé à fond. « Ce n’est pas facile, facile, mais quand même moins limite qu’à l’Eau-Rouge, poursuivait Minassian dont le tour de pole fut accompli à 209,936 km/h de moyenne. Au volant d’une voiture aussi performante que la Peugeot, ce circuit a vraiment beaucoup de charme. Il monte, il descend, et des virages qui passent à plus de 250 km/h, ça demande du courage ! Moi, je trouve cela beau… » Dans la perspective du retour à Spa de la F 1, qui interviendra dans quatre semaines, toute tentative de comparaison des sensations de pilotage qu’engendrent la reine des monoplaces et un prototype de pointe passe d’abord par leur différence de poids. L’une est à 605 kilos, l’autre ne doit pas descendre sous les 925. « Autant une monoplace est vive en réaction, autant un proto, même si on se régale, est logiquement un peu plus feignant », concluait sans déplaisir Minassian. Au volant, ni lui ni Sarrazin ne l’avaient été, hier... DIDIER BRAILLON GRILLE DE DÉPART : 1. Minassian-Gené (ESP, Peugeot 908), 2’0’’105 ; 2. Sarrazin-Lamy (POR, Peugeot 908), à 0’’452 ; 3. Mücke-Charouz (ALL-RTC, Charouz Lola-Judd), à 4’’115 ; … 5. Collard-Boullion (Pescarolo-Judd), à 4’’701 ; 6. Cochet-Frei (SUI, Courage-AER), à 4’’731 ; … 8. GounonMoreau-Petrov (RUS, Courage-AER), à 5’’371 ; 8. TinseauPrimat (SUI, Pescarolo-Judd), à 5’’433 ; … 22. Ortelli-Ayari (MCO, Saleen Oreca), à 14’’610 (1er GT 1) ; etc. ATHLÉTISME Kumatori, sweet home Comme les Français, les Américains se sont préparés au Japon, à Kumatori. L’acclimatation n’a rien rogné de leur légendaire confiance. KUMATORI – (JAP) de notre envoyé spécial LE BÂTIMENT se détache tout au bout de la route, blanc sur son promontoire vert. La colline domine la petite ville de Kumatori (47 000 habitants), à trente kilomètres de la gare centrale d’Osaka. À l’entrée de l’université de santé et de sciences du sport (OUHS), il faut encore passer le filtre des volontaires japonais, montrer carte (de presse) blanche, escalader un dernier escalier comme une montée vers la forteresse. Un petit goût de Cité interdite. Matin et soir, les athlètes américains s’offrent une trentaine de minutes de car depuis leur hôtel de Rinku pour monter à l’assaut de ce sommet et mettre la dernière touche à leur préparation avant l’ouverture des Championnats du monde, samedi prochain à Osaka. L’équipe américaine a choisi le même mode d’acclimatation que les Bleus : un camp d’entraînement à distance. né de pylônes. Les échanges sur les courts de tennis voisins résonnent d’une vie qui ne s’est pas figée, les jeunes athlètes locaux vaquent alentour comme si de rien n’était. Les arrivées se succèdent depuis mercredi jusqu’à aujourd’hui. Un ballet dicté par le programme des épreuves (ceux qui débutent le 25 août ont débarqué le premier jour, et ainsi de suite). La première impression de camp retranché ne résiste pas à la vue du plateau aux faux airs de centrale électrique, cer- Pourtant, les mots de bienvenue, les « Go ! USA » ne manquent pas et des tentes ont été dressées en surplomb du petit stade d’entraînement. Drôle de spectacle. Une cinquantaine de spectateurs devisent, se ventilent et regardent les athlètes transpirer. La chaleur. La question interpelle chacune Des médailles à en croquer des cinq stars dépêchées exceptionnellement pour parler quelques minutes à la vingtaine de journalistes japonais présents. C’est Media Day, today. La réponse tombe immanquablement : « A little hot… but it’s O.K. » Même politesse exquise pour le pays hôte – « I love Japan !», « On est comme à la maison… » –, ses habitants « amicaux, serviables, organisés », la nourriture « qu’on adore » et la piste de l’OUHS qui ne paie pas de mine avec sa pelouse fatiguée, sa cage de lancer archaïque et son absence de tribune. « C’est bien de pouvoir s’entraîner sur le même revêtement que celui de la compéti- tion, remarque pourtant Torri Edwards. Il me semble très rapide. » Tout sourire donc, les Américains. Une vingtaine d’entre eux ont choisi la session de fin d’après-midi. Les kinés s’échinent sous des tentes installées en bord de piste pour détendre les muscles de chacun. Les coureurs du 10 000 m tournent, Edwards travaille sa gestuelle à vitesse réduite, Allyson Felix bosse ses départs et fait quelques rappels de vitesse sur 60 m. Comme Tyson Gay qui, lui, a choisi la ligne droite opposée, la plus éloignée des regards, pour tâter un peu des starts et prolonger sa séance. Pas vrai- Alerte sans limites À ses côtés, les monstres de la discipline, Tyson Gay, Wallace Spearmon, Usain Bolt, Jeremy Wariner. « C’était important d’être face à eux, de prendre ses repères avant de les rencontrer à Osaka. Même si j’ai été déçu par mon chrono (20’’80), j’ai appris pas mal de choses. » Tyson Gay achève son demi-tour de piste une seconde avant le longiligne Martiniquais (19’’78). Certains auraient pris une claque, pas lui : « Avec le froid, j’ai trouvé ça assez fort, mais bon, je ne suis pas impressionné plus que ça. Ça m’a surtout donné envie d’aller vite. S’ils vont vite, c’est que nous aussi nous pouvons le faire. » Le modèle Collins Le discours est résolument offensif. Avec calme, de sa voix posée, Alerte affiche ses ambitions : « Je crois au podium. Je suis en forme. Je n’ai pas l’impression de forcer et je vais vite. Je ressens une sensation de puissance et d’aisance. Et ressentir cela dans la durée, c’est nouveau pour moi. Et puis, sur la ligne de départ, rien n’est joué. Ce qui fait la beauté de notre sport, c’est son côté imprévisible. Qui croyait en Kim Collins quand il est devenu champion du monde du 100 m en gé sur 100 m, 200 m et 4 × 100 m, devrait descendre sur la piste six jours sur neuf (il devrait être exempté des séries du relais). De quoi exciter sa gourmandise à hauteur de trois médailles d’or. Wallace Spearmon en réclame deux ; Allyson Felix, la mine décidée et l’œil qui frise, en désire quatre ; Lauryn Williams, deux, et Torri Edwards, pourquoi pas trois. Encore heureux qu’on n’ait vu que les sprinteurs. À ce rythme, c’est sûr, la cote du métal précieux n’a pas fini de grimper. Avec les Américains, c’est toujours pareil : il n’y a jamais assez de titres à distribuer. JEAN-DENIS COQUARD EN DIRECT DE WAKAYAMA En l’absence de Ronald Pognon, blessé, David Alerte sera le porte-drapeau du sprint français à Osaka. Un statut qu’il assume sans complexe et avec ambitions. « J’ATTENDS CE MOMENT depuis très longtemps, toute la saison j’ai préparé cet objectif, j’ai hâte de courir. » Les mots sont choisis, le débit est lent, comme s’il voulait se persuader lui même de l’imminence de l’événement qu’il attend depuis des mois. À la veille de son départ pour Osaka, assis dans les tribunes du stade Charléty, où il s’est entraîné après les Championnats de France, David Alerte n’a plus qu’une pensée en tête, les séries du 200 m le 28 août. À 11 h 10, ce jour-là, la piste d’Osaka rendra son verdict. Après une année noire en 2006, marquée par les blessures (déchirure de l’aponévrose plantaire) et des chronos en berne, le Martiniquais saura alors s’il peut accrocher les ténors d’une discipline en état de grâce cette saison (onze chronos en moins de vingt secondes) : « Avec mon coach (Frédéric Béret), on s’est fixé des objectifs ambitieux en début de saison. Pour cela, il fallait que je me frotte au haut niveau, c’est pour cela que nous sommes allés à Lausanne. » Ce 10 juillet, dans le froid du stade de la Pontaise, le jeune homme de vingt-trois ans est confronté pour la première fois de sa jeune carrière au plus haut niveau mondial. ment venu en touriste, lui qui drague la presse locale en clamant son amour des… « magasins d’électronique ». « Je me sens très bien, confirme-t-il aux micros avides. Mon entraînement aujourd’hui était vraiment intéressant, ça allait assez vite… Tout se passe bien. Il fait chaud, c’est vrai, mais comme je m’entraîne souvent au Texas, où c’est quasiment équivalent, j’y suis habitué. Ces derniers jours sont toujours importants pour garder la forme et peaufiner les derniers détails techniques en vue de faire une course parfaite. » Ou plutôt plusieurs, puisque le garçon, enga- 2003 ? » Pas grand monde, effectivement. Sauf que l’athlète de Saint-Kitts-et-Nevis arrivait à Saint-Denis avec la septième meilleure performance de la saison (9’’99). Alerte, lui est dix-septième (à trois par pays). En théorie, le podium ne paraît pas à portée de pieds d’autant qu’Alerte souffre d’un déficit évident de vitesse (record personnel sur 100 m : 10’’27). Et pourtant, dans le camp français, on croit en lui. « Bien sûr, si les Américains sont tous à 19’’70, ce sera vraiment difficile. Mais en général, dans les grands Championnats, on est plus proche des 20’’ (*), explique Eddy De Lépine, second Français qualifié sur 200 m. Dans ce cas, David pourra être là. Il est motivé, détendu, fluide et, connaissant son tempérament de battant, je pense qu’il est capable de le faire, ce podium. » L’optimisme est aussi de rigueur chez le DTN, Franck Chevallier : « Ses ambitions sont légitimes. Il est régulier cette année autour des 20’’30. Pour accrocher le podium, il lui faudra battre le record de France (20’’16) et je pense qu’il l’a dans les jambes. » Quant à la pression, David Alerte l’évacue en un tournemain. Il vous regarde David ALERTE 22 ans ; né le 18 septembre 1984 à La Trinité (Martinique). 1,92 m ; 83 kg. JO : éliminé en séries (4 × 100 m, 2004). CM : éliminé en séries (200 m, 2005). CE : 3e (4 × 100 m, 2006) ; 7e (200 m, 2006). CE Espoirs : 1er (200 m et 4 × 100 m, 2005). Records. – 100 m : 10’’27 (2006 et 2007) ; 200 m : 20’’33 (2007). fixement, affiche un sourire malicieux et répond tout de go : « Je ne connais pas, c’est quoi ? » On croirait entendre un Américain. HUGO DELOM (*) Au cours des quatre dernières éditions, les victoires se sont jouées à 20’’04 en 2005 (Gatlin), 20’’30 en 2003 (Capel), 20’’04 en 2001 (Kenteris) et 19’’90 en 1999 (Greene). DIMANCHE 19 AOÛT 2007 Keita passera un test LE BATAILLON BLEU a enfin forci sur le Kimiidera Stadium, hier, en fin d’après-midi. Cette fois, la délégation française comptait une trentaine de membres, plus Daunay, la marathonienne venue en simple repérage au Japon. Les arrivants récents, parmi lesquels Christine Arron et Eunice Barber, ont privilégié la méthode douce (footing, étirements, gestuelle, etc.) pour leur première séance en terre nipponne. Les demi-fondeurs avaient déjà couru q ua ra nte m inu tes v ers 11 heures. Naman Keita, lui, a prolongé un peu ses exercices. Débarrassé de ses douleurs abdominales – réglées, semble-t-il, par l’ostéopathe grâce à des manipulations du dos et du pubis, cette semaine –, le médaillé de bronze olympique sur 400 m haies avait retrouvé le sourire. Il ne s’est cependant pas prononcé sur sa participation ou non à son épreuve fétiche. Il doit effectuer une séance spécifique mardi ou mercredi avant de décider s’il se contente du relais 4 × 400 m ou s’il s’engage sur les haies basses. Seule certitude s’il choisit la seconde solution : finies les dix-neuf foulées au départ. De son côté, Ladji Doucouré s’est concentré sur un travail de gainage, jambes et pointes tendues comme une ballerine des haies. Les premiers arrivés ont varié les menus et les difficultés. Avec deux strappés : Marie Collonvillé, qui se ressent toujours d’une douleur au coude droit au javelot, et Leslie Djhone, qui souffre d’une fracture au métacarpe de la main droite. Ça ne l’a pas empêché d’enquiller des 200 m plus que convaincants, avec Virginie Michanol comme lièvre de luxe. Son sourire traduisait la même conviction que ses jambes. – J.-D. C. UN MEETING EN APÉRO LE 23 AOÛT. – Le stade d’échauffement des Mondiaux d’Osaka accueillera un meeting de sprint jeudi, dans l’aprèsmidi. Plusieurs relayeurs français ont décidé d’y participer : Guffroy et Reynaert disputeront le 100 m chez les hommes ; Béret-Martinel et Soumaré le 100 m chez les femmes ; et enfin Mbarke et Michanol les 400 m hommes et femmes. – J.-D. C. BOUKENSA ET ZERGUELAINE À OSAKA. – Les Algériens Tarek Boukensa (3e performeur de l’année avec 3’30’’92) et Antar Zerguelaine (3’34’’32) retrouveront finalement Mehdi Baala sur 1 500 m aux Mondiaux. Blessés lors d’un stage de préparation, ils ont obtenu le feu vert du médecin fédéral. Boukensa souffre d’une lésion méniscale et Zerguelaine d’une pubalgie, mais ces blessures ne sont pas jugées suffisamment graves pour remettre en cause leur participation. Les deux athlètes partiront pour le Japon aujourd’hui, avec trois jours de retard sur la date prévue. – Ch. Bo. PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ES 7 – St Wendeler Land 1 (16,37 km) : 1. Hirvonen, 8’52’’6 ; 2. Loeb, à 0’’3 ; 3. Gardemeister, à 3’’9 ; 4. Kopecky, à 5’’7 ; 5. Grönholm, à 5’’8, 6. Latvala, à 7’’9 ; ... 9. Duval, à 16’’8 ; 10. P. Solberg, à 17’’4 ; 11. Atkinson, à 19’’7 ; etc. Le leader, Duval, est piégé par ses pneus froids et part deux fois en tête-à-queue. Il abandonne la tête de la course à Loeb. Meilleur temps, Hirvonen s’empare de la 3e place au détriment de Grönholm. ES 8 – Bosenberg 1 (19 km) : 1. Loeb, 10’39’’5 ; 2. Grönholm, à 3’’5 ; 3. Hirvonen, à 3’’8 ; 4. Atkinson, à 5’’1 ; 5. Duval, à 10’’3 ; 6. Latvala et Pons, à 10’’6 ; 8. Kopecky et Gardemeister, à 12’’ ; … 11. P. Solberg, à 18’’4 ; etc. Loeb conforte son avance au général. Les deux pilotes Ford passent Duval qui a calé au départ. ES 9 – Erzweiler 1 (16,51 km) : 1. Grönholm, 9’55’’9 ; 2. Loeb, à 0’’6 ; 3. Atkinson, à 3’’8 ; 4. Hirvonen, à 4’’7 ; 5. P. Solberg, à 6’’2 ; 6. Duval, à 6’’8 ; … 8. Gardemeister, à 11’2 ; etc. Premier scratch pour Grönholm, qui prend la 2e place du général à Hirvonen. Stohl est arrêté sur une surchauffe moteur, suite à une touchette qui a endommagé un radiateur. ES 10 – Arena Panzerplatte 1 (30,54 km) : 1. Loeb, 17’57’’4 ; 2. Grönholm, à 2’’2 ; 3. Atkinson, à 4’’9 ; 4. Duval, à 10’’1 ; 5. Hirvonen, à 13’’3 ; 6. P. Solberg, à 17’’ ; 7. Kopecky, à 28’’2 ; … 10. Gardemeister, à 55’’9 ; etc. Loeb répond à Grönholm en réalisant le meilleur chrono. Duval revient dans le coup et repasse Hirvonen qui a heurté un ballot de paille. Victime d’une panne hydraulique, Gardemeister abandonne la 5e place à Kopecky. ES 11 – St Wendeler Land 2 (16,37 km) : 1. RÉSULTATS RALLYE D’ALLEMAGNE (dixième manche du Championnat du monde des rallyes 2007, 17-19 août). – Classement (après la 2e étape) : 1. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4), 2 h 48’40’’4 ; 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), à 37’’8 ; 3. DuvalPivato (BEL, Kronos-Citroën Xsara), à 50’’4 ; 4. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus RS WRC 07), à 55’’5 ; 5. Kopecky-Schovanek (RTC, Skoda Fabia WXRC 05), à 2’48’’7 ; 6. Gardemeister-Honkanen (FIN, Astra-Citroën Xsara), à 2’51’’4 ; 7. P. Solberg-Mills (NORGBR, Subaru Impreza WRC 2006), à 3’7’’1 : 8. Pons-Amigo (ESP, Subaru Impreza WRC 2006), à 4’16’’4 ; 9. Latvala-Anttila (FIN, Stobart-Ford Focus RS WRC 06), à 4’53’’8 ; 10. Atkinson-Prévot (AUS-BEL, Subaru Impreza WRC 2006), à 8’50’’9 ; 11. Wilson-Orr (GBR, Stobart-Ford Focus RS WRC 06), à 9’3’’8 ; … 13. Prokop-Tomanek (RTC, Citroën C2), à 19’47’’1 (1er Super 1600) ; … 26. BonatoBoulloud (PH Sport-Citroën C2 R2), à 28’19’’5. Vainqueurs des spéciales : Loeb, 5 ; Hirvonen et Atkinson, 3 : Duval, 2 ; Grönholm, 1. Leaders : Loeb, ES 1 à ES 5 ; Duval, ES 6 ; Loeb, ES 5 à ES 14. Principaux abandons : Sordo-Marti (ESP, Citroën C4), moteur dans ES 6. Stohl-Minor (AUT, Citroën Xsara), touchette et surchauffe moteur dans ES 9. Bleu Rouge Jaune ATKINSON RÉINTÈGRE LE TOP 10. – Régulièrement plus rapide que son équipier Petter Solberg, Chris Atkinson (Subaru Impreza) est parvenu à se faire une place parmi les dix premiers. Relégué à la 90e place après sa sortie de route dans l’ES 2 (vendredi), l’Australien a profité de son troisième temps scratch dans la dernière spéciale d’hier (Arena Panzerplatte, l’ES 14) pour prendre le meilleur sur Matthew Wilson (Ford Focus RS 06). CITROËN DANS L’EXPECTATIVE. – La deuxième casse de moteur d’affilée ayant affecté la C4 de Dani Sordo, après son élimination à Jyväskylä, voilà deux semaines, laisse l’équipe technique de Citroën Sport perplexe. Le bloc devrait arriver aujourd’hui à Satory pour y être démonté et ausculté sous toutes les coutures. La question est de savoir si l’origine du problème est la même qu’au Rallye de Finlande. P.-G. ANDERSSON DOIT BOUILLIR. – Le leader du classement du Championnat du monde Junior suit à distance et sûrement avec beaucoup de stress l’évolution de cette cinquième des sept manches 2007. Victime d’une suspension de son permis de conduire pour une durée d’un mois, le Suédois P.-G. Andersson (Suzuki) n’a en effet pas été admis à s’aligner au Rallye d’Allemagne où le Tchèque Martin Prokop (Citroën C2) domine toujours la catégorie Super 1600 avec 53’’5 d’avance sur l’Estonien Urmo Aava (Suzuki Swift). Hier dans la dernière spéciale, Yoan Bonato (Citroën C2R2) a perdu la 5e place qu’il occupait au profit de Jaan Mölder (Suzuki Swift). Rien n’est cependant perdu pour le Français qui n’est devancé que de 9’’ par l’Estonien. R ÉP . T CHÈQ UE Jaune JEAN-PAUL RENVOIZÉ Trèves F R A NC E Duval : « On devrait vite être fixés » La question est en effet de savoir de combien d’unités le très probable sextuple lauréat du Rallye d’Allemagne parviendra à réduire l’écart qui le sépare du quadra finlandais, qui le précède, pour le moment, de treize points au classement du Championnat du monde. Deux, quatre, voire six… et pourquoi pas dix si la vieillissante mais toujours vaillante Xsara parvenait à pousser la meilleure des nouvelles Ford à la faute ? Le suspense demeure entier tant le match reste ouvert entre les deux Focus et la Xsara. Deuxième, Marcus Grönholm précède François Duval de seulement 12’’6, lequel devance Mikko Hirvonen de 5’’1 ! « On devrait vite être fixés, assure le pilote belge. Sur le sec, on s’en est rendu compte dans l’étape d’aujourd’hui (hier), notre Xsara semble légèrement moins performante que les nouvelles WRC, mais je pense pouvoir compenser car je connais mieux le terrain qui nous attend… En plus, j’aime bien ces spéciales. De toute façon, moi, je ne joue pas le Championnat. Mon but est donc de faire le meilleur résultat possible. » Derrière ce fameux trio de chasse en ébullition, les accessits s’annoncent également disputés pour les places de 5e à 7e. Entre Jan Kopecký (Škoda Fabia), Toni Gardemeister (Citroën Xsara) et Petter Solberg (Subaru), groupés eux aussi en moins de vingt secondes, là non plus rien n’est acquis. E Berlin P AYS -B AS Noir Bleu Noir COMME IL LE PRÉVOYAIT la veille, François Duval n’a pas conservé longtemps son avantage sur Sébastien Loeb, en tête du rallye. En revanche, contrairement à ce qu’il imaginait, ce n’est pas sa moins bonne connaissance du tracé qui l’a pénalisé. Hier matin, dès la première spéciale, le pilote soutenu par le Royal Automobile Club de Belgique partait à deux reprises en tête-à-queue et rétrogradait au deuxième rang en perdant une quinzaine de secondes à dessiner ses huit sur le macadam de Saint Wendeler Land (l’ES 7). Dans la spéciale suivante, il perdait deux places supplémentaires après avoir calé au départ de Bosenberg et mis environ dix secondes à relancer le moteur de sa Xsara. Ces deux bévues consécutives ne faisaient évidemment pas les affaires de Sébastien Loeb. De nouveau leader, le pilote Citroën avait désormais aux trousses les deux Ford de Mikko Hirvonen – auteur du premier scratch de la journée – et Marcus Grönholm, groupées à ce moment-là en deux minuscules dixièmes de seconde. « Qu’estce qu’il nous fait, le Belge ? grommelait Daniel Elena. Un coup, il est devant nous et le coup d’après, on le retrouve derrière les deux Focus. Pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas à s’intercaler ? Décidément, il n’est jamais à la place qui nous arrangerait… » Au retour à Trèves, pour le parc d’assistance de la mi-journée, le pilote de la Xsara Kronos avait bien remonté d’un cran au classement, en se hissant à la troisième place, mais cette remontée ne changeait rien à la situation. Loeb avait toujours son principal rival rivé à ses basques. Entre-temps, en effet, Grönholm s’était offert son premier scratch au premier passage d’Erweiler (l’ES 9) tandis que Hirvonen, un peu trop généreux dans une courbe, avait perdu une dizaine de secondes dans Panzerplatte (l’ES 10), en fichant une grande claque à l’arrière gauche de la carrosserie de sa voiture. Perdant systématiquement cinq secondes dans le même secteur de cinq kilomètres de la spéciale d’Erweiler, François Duval renouvelait son chassé-croisé avec Mikko Hirvonen dans la deuxième boucle de l’aprèsmidi mais parvenait finalement à récupérer sa place de podium potentielle à DANEMARK la fin de l’étape. Grâce aux trois nouveaux temps scratch qu’il a alignés hier, Loeb a repoussé Marcus Grönholm à 37’’8. Une marge suffisamment confortable pour lui permettre d’atteindre son objectif et demeurer invaincu sur son rallye fétiche, puisque la dernière étape d’aujourd’hui se résume à quatre secteurs chronométrés totalisant 62,8 kilomètres. « L’idéal, dans ces dernières spéciales qui ressemblent à celles de la première étape où “ Dudu ” (Duval) s’est montré très à son aise, serait qu’il passe de nouveau la surmultipliée pour mettre une bonne grosse pression aux deux Ford… espère Sébastien Loeb. J’avoue que ça m’arrangerait bien. De notre côté, il va falloir rester bien concentré pour ne pas se faire surprendre. » OGN de notre envoyé spécial Rallye d’Allemagne POL TRÈVES – Suivez les spéciales en direct 20 Bleu Rouge Noir Jaune La confiance au cœur de l’esprit sportif Parce qu’ils assurent depuis toujours le bon déroulement du jeu sur tous les terrains dans le respect mutuel, Parce qu’ils sont les garants des règles et de l’esprit du jeu, Parce qu’ils mettent leur sens des responsabilités au service de tous, Parce qu’ils écoutent, rassurent et favorisent le dépassement de soi, Parce que leur présence génère le climat de confiance nécessaire de chacun, Noir Jaune Rouge Rouge Bleu Rouge Bleu Jaune Bleu Jaune Partenaire des arbitres Noir Noir Parce que les valeurs du sport résonnent avec les nôtres, La Poste a choisi de devenir partenaire des arbitres. Tangara - Photo : Govin Sorel à la performance