La performance des ultrasons multiéléments
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La performance des ultrasons multiéléments
Contrôle non destructif Constellium La performance des ultrasons multiéléments © Constellium Pour améliorer la discrimination des défauts dans ses tôles d’aluminium, Constellium utilise les ultrasons multiéléments lors du contrôle en production. Plusieurs dizaines de faisceaux ultrasonores « cartographient » la structure des tôles... en quasi temps réel ! NOTRE CLIENT Raison sociale Constellium, Centre de Recherche de Voreppe Activité fabrication de produits en aluminium Contact 1311-019 C.A 3,61 milliards d’euros en 2012 Service Question Réponse Tél. : 03 44 67 36 82 [email protected] cetim.fr L e zéro défaut est une donnée de base du secteur aéronautique et une clé de compétitivité pour les fournisseurs. « Contrôler nos tôles avec le maximum de précision est donc un enjeu stratégique », explique Alireza Arbab, responsable projet chez Constellium, un des principaux producteurs mondial d’aluminium destiné à ce secteur. Pour en vérifier la qualité, les tôles sont inspectées par ultrasons. Ce dispositif permet de repérer dans l’épaisseur du métal des défauts pouvant atteindre quelques millimètres. Mais l’étape est longue, plusieurs dizaines de minutes par tôle pour plusieurs milliers renvoyés par les défauts permet d’obtenir une image très précise de la morphologie de la tôle dans tous les plans. … en quasi temps réel « Avec cette technologie, on peut espérer renforcer les seuils de discrimination des défauts », apprécie Alireza Arbab. Il sera par exemple possible de distinguer un défaut critique d’un agrégat de petites imperfections sans conséquence sur la qualité de la pièce. Atout supplémentaire : l’opération sera réalisée en quasi temps réel. En ligne de mire : l’anticipation des exigences futures de l’industrie aéronautique qui tend vers des structures plus légères conçues avec des alliages de plus en plus complexes. de tôles produites par semaine. Une image très précise… « Nous explorons avec le Cetim de nouveaux dispositifs d’imagerie ultrasonore industrielle permettant d’améliorer ce procédé », poursuit l’ingénieur. Lors du contrôle en ligne, la première étape pour détecter les défauts consiste à utiliser une multitude de faisceaux ultrasons au cours d’un balayage électronique, au lieu d’un seul faisceau en ultrasons classiques. Cette opération est réalisée à haute cadence. Dans une seconde étape de caractérisation, le gain recherché est cette fois la précision. La multitude d’échos L'atout Cetim Le contrôle multiélément permet de régler les tirs ultrasonores selon l’angle et la focalisation souhaitée. Il est associé à un algorithme qui reconstruit une image à haute résolution du matériau inspecté. Le gain de performance et de temps est jusqu’à 10 fois supérieur aux systèmes existants.