facteur et restaurateur d`orgues métier
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facteur et restaurateur d`orgues métier
FACTEUR ET RESTAURATEUR D’ORGUES FACTEUR ET RESTAURATEUR D’ORGUES MÉTIER Facteur vient du latin facto, celui qui fait. Le facteur d’orgues « fait » donc l’orgue. L’orgue est un instrument de musique à vent et à touches complexe, contenu dans une pièce d'ébénisterie monumentale : le « buffet ». Son décor varie suivant les époques et son ornementation peut aller de la plus grande exubérance baroque au minimalisme des façades libres. La façade est la partie des tuyaux visibles (tuyaux de « montre » et « chanoines ») qui décore le buffet. Ces tuyaux sont disposés en « plates-faces » et en « tourelles » qui peuvent emprunter les formes des plus diverses (circulaires, polygonales, triangulaires...). Le buffet va abriter et soutenir les différentes parties de l’instrument et lui donner un style qui permettra de l’identifier selon son époque et son facteur. Il sert aussi de caisse de résonance. Au pied du buffet se trouve la console, soit intégrée dans le buffet, on dit alors qu'elle est « en fenêtre », soit séparée, l'organiste faisant alors face au public. Cette console est l'organe de commande de toute la machine « orgue ». S'y trouvent les claviers dont le nombre peut varier de 1 à 6 et dont l'étendue a augmenté au fil du temps et de la création musicale : de 51 notes à la fin du XVIIe siècle jusqu'à 61 notes pour les plus modernes (voire 72 dans certains prototypes). Le pédalier est un clavier que l'organiste actionne avec les pieds et dont l'étendue est, elle aussi, variable : des plus petits de 12 notes à la norme plus commune de 30 ou 32 notes. Autour des claviers sont placés tous les tirants qui permettent de choisir les timbres de chaque clavier, ce sont les « registres ». Enfin, des systèmes complexes de mécanismes permettent de jouer les claviers les uns avec les autres ou bien encore au pied : ce sont les « tirasses » et les « accouplements ». La partie instrumentale est protégée à l’intérieur du buffet. L'orgue est un instrument à vent : celui-ci est aujourd'hui fourni par ventilateur électrique mais il existe encore des systèmes de pompes à bras ou à pied. L'air est emmagasiné dans des réservoirs, énormes soufflets cunéiformes ou à lanterne, faits de tables et d'éclisses en bois, étanchées par des joints en peau de mouton très souple. La pression est établie en posant sur les tables des soufflets, des « gueuzes » ou poids. L'air est transmis à travers l'instrument par des canalisations en bois que l'on appelle « porte-vent » vers les pièces de répartition : les « sommiers ». Sur ces sommiers seront disposés les tuyaux. Les sommiers sont répartis dans le buffet en suivant un schéma de localisation sonore très précis qui est fonction de son esthétique. Le « Grand-Orgue » est le plan sonore le plus important situé à l'entablement du buffet, juste derrière la façade. Le « Positif » est un plan réduit qui répond au Grand-Orgue. Il peut être placé dans un petit buffet secondaire en avant du grand buffet. Le clavier de « Récit » possède un plan sonore placé dans une boîte munie de volets, actionnés par une pédale à la console. Le son est alors « expressif » suivant que l'organiste ouvre ou ferme les volets. L' « Echo » peut être enfermé dans le soubassement ou bien, au contraire, placé tout en hauteur, au centre de l'instrument... A chaque plan sonore correspond un ou plusieurs sommiers suivant l'importance du nombre de jeux. C'est vers eux que convergent tous les mécanismes depuis la console. La mécanique est transmise par de fines baguettes de bois léger, les « vergettes », qui ouvrent les soupapes, lesquelles laissent passer l’air dans le sommier puis les tuyaux. Les tuyaux sont regroupés par jeu, c’est-à-dire des tuyaux ayant un même timbre, assimilé à un son d’instrument allant du grave à l’aigu. Il y a deux familles de tuyaux : les jeux à « bouche » (bourdons, principaux, flûtes, jeux gambés, cornet, plein-jeu…) et les jeux d’« anches » (bombarde, trompette, hautbois, basson, clarinette, voix humaine…). Chaque jeu est fabriqué en tenant compte de paramètres techniques parmi lesquels les tailles ou « diapason », les formes, l'alliage, l'épaisseur du métal .... Chaque paramètre influe sur le timbre ou la puissance. La longueur du tuyau, mesurée en pieds (0,324m), détermine l'accord. L’ensemble des jeux est comparable à une grande formation orchestrale sur laquelle l’organiste agit comme un chef d’orchestre. Suivant la disposition et le nombre de ses jeux, l’orgue est adapté à un registre musical précis. La grande variété des timbres permet ainsi de multiples interprétations. Le nombre des jeux peut varier de 1 à plus de 600 (dans un instrument monumental d'Australie). Avec 56 tuyaux en moyenne par jeu, on peut littéralement parler de forêt de tuyaux. Les facteurs d’orgues développent essentiellement des transmissions mécaniques. Mais il existe tout autre type de transmission : électrique, électro-mécanique, pneumatique, électro-pneumatique. Avec, à chaque fois, des trésors d'ingéniosité et de savoir-faire. L’électronique est aussi présente sur l'orgue avec les combinateurs qui permettent à l’organiste de sauvegarder des milliers de registrations (pistes de différentes combinaisons) sur une carte à puce. Un facteur d’orgues commence par concevoir l’instrument suivant tous ses paramètres : architecturaux (structure générale, style de l’orgue, charpente, caractéristiques architecturales du lieu), techniques (étude, conception et réalisation des plans techniques, études des forces, principes de mécanique, électronique, propriétés des métaux, du bois et de la peau), artistiques (marqueterie, choix des matériaux) et sonores (lois physiques de l’acoustique, organisation des plans sonores, caractéristiques acoustiques du lieu). Puis il dessine le projet. La fabrication commence dans l’atelier du bois. Le bois entre à 80% dans la construction d'un orgue. Les planches sont débitées, dressées et façonnées afin de créer le buffet, la console ainsi que toutes les pièces mécaniques. Des plus importantes, les sommiers, jusqu'aux plus petites vergettes. On y fabrique aussi les tuyaux de bois. Ces tuyaux servent aux premières octaves, les basses. Ils sont en épicéa, chêne, noyer ou érable en fonction des essences que l’on trouve dans la région et sont constitués de quatre planches collées. Dans la planche supérieure, on façonne la lèvre supérieure aux ciseaux à bois. A l’intérieur, le bloc est collé et reçoit la lèvre inférieure. Un joint de peau est appliqué entre les deux afin de permettre à l’air de passer. Les Bourdons sont bouchés par un tampon de bois. La fabrication des tuyaux en métal est effectuée à l’atelier de tuyauterie suivant les paramètres fournis par l'« harmoniste ». Les alliages de plomb et d’étain sont déterminés en fonction des familles de jeux et de la sonorité de chacune d’elles. L'alliage est coulé en feuilles minces sur une « pierre de tuffeau » tendue de tissu ignifugé, un geste qui requiert plusieurs mois d’apprentissage. Les épaisseurs varient entre 4 et 20 dixièmes, le choix de l'épaisseur dépendant de la taille du tuyau à fabriquer. Une fois refroidie, la feuille est rabotée à l’aide d’un rabot à lame perpendiculaire et parfois martelée afin de lui donner plus de rigidité. Les plaques sont ensuite tracées, découpées, roulées sur des « mandrins » puis soudées. Le tuyau se compose à ce niveau d’un cylindre, d’un pied conique et d’une plaque en plomb appelée « biseau ». Les trois parties sont très exactement ajustées et soudées les unes aux autres pour former le tuyau. Les tuyaux à anches n'ont pas de biseau mais un canal sur lequel vibre une languette qui transmet son timbre au résonateur. L'« harmonisation » regroupe toutes les opérations qui vont créer le son à partir du tuyau brut. L’harmoniste a une excellente oreille et sa « mise en son » va révéler sa personnalité : il « signe » l’orgue musicalement. Le facteur travaille ainsi parfois en collaboration avec interprètes et compositeurs, en cherchant la perfection de son instrument. Il va ouvrir la bouche supérieure du tuyau, placer en alignement le biseau, régler la lumière et le vent au pied puis placer les tuyaux sur une machine, le « mannequin », qui lui permet d'égaliser la force et le timbre. Mais c'est sur place, en travaillant avec la réponse acoustique de l'édifice que le facteur d'orgues va révéler son harmonie dans un subtil équilibre des timbres. La dernière main sera pour l'accord. Il joue sur les « oreilles » disposées de part et d’autre de la bouche, ou s’il n’y en a pas, sur la longueur des tuyaux en les rognant très méticuleusement. Les tuyaux à anches possèdent une « rasette » qui permet, en la déplaçant, de varier la longueur de vibration de la languette et ainsi changer la hauteur de la note et accorder le tuyau. Lors de la création d’un orgue neuf, chaque ouvrier va travailler sur une facette de l’instrument sans avoir la vision globale que seul a le maître. C’est lui qui maîtrise l’ensemble des métiers nécessaires dans le domaine du bois, du métal, de la peau et de l’harmonie. Nombreux sont les facteurs d’orgues à consulter encore aujourd’hui le traité « L’Art du facteur d’orgues » du moine Dom Bedos de Celles, écrit en 1746 et considéré comme la bible des facteurs d’orgues : on y trouve toutes les phases de construction d'un orgue classique français. Le facteur d’orgues restaure également avec adresse les œuvres du passé en remettant l’orgue en état de fonctionnement tout en lui rendant son aspect d’origine tant visuel que sonore. Dans sa phase de restauration, le facteur doit comprendre le courant musical et le style artistique dans lesquels s’était inscrit son prédécesseur. Il est parfois impossible de retrouver l’instrument d’origine à cause du trop grand nombre de modifications apportées au cours des décennies, mais le facteur d’orgues s’efforce à rendre son âme originale à l’instrument. Il doit en outre effectuer un arbitrage entre la recherche de l’instrument historique, souvent limité à un répertoire précis, ou créer un instrument de « synthèse » permettant l’interprétation d’un répertoire plus large. Durant sa longue vie, l'orgue doit être soigneusement entretenu et on distingue plusieurs sortes d'interventions. A chaque changement de température, les jeux d'anches devront être réaccordés, il suffit en effet d'une différence de 3° C pour que la fausseté devienne gênante. Dans la plupart des cas, les orgues sont accordées tous les six mois mais il est aussi possible d’intervenir toutes les semaines. Tous les vingt ans, un nettoyage s'impose avec accord général de tous les jeux. Le relevage, qui intervient au-delà de cinquante ans consiste à nettoyer et restaurer les pièces de l’instrument sur place. Enfin, les opérations de restauration ou de reconstruction nécessitent le démontage parfois complet de l’orgue après plus d'un siècle de bons services. Les pièces défectueuses (tuyaux troués ou écrasés, pièces de bois à changer, peau desséchées) sont amenées à l’atelier pour réparation (remise en peau des soufflets et des sommiers, réencollage, obturation des trous de ver, remise en état des parties mécaniques, nettoyage et réparation des tuyaux, restauration des claviers et pédaliers, restauration des décorations du buffet : peintures, vernis, sculptures). La corrosion provient essentiellement du temps, de la poussière, de l’humidité, des vers qui creusent le bois et de la faune qui s’installe dans les tuyaux. Mais les modes musicales changent et le facteur d’orgues doit être capable de reconstruire l’instrument, parfois en l’agrandissant et en l’améliorant : modification éventuelle de jeux, compléments, ajouts qui répondront aux nouvelles exigences des interprètes. Le facteur et restaurateur d’orgues est tour à tour dessinateur, ingénieur, ébéniste, menuisier, décorateur, peaussier, fondeur, ferronnier, musicologue, accordeur et musicien. Il maîtrise parfaitement le fonctionnement global de l’instrument pour le construire ainsi que pour résoudre les problématiques rencontrées lors de l’entretien ou de la restauration. En outre, sa crédibilité est fondamentale car les instruments sont chers et devront répondre à une forte exigence technique. Une dizaine d’années d’activité (apprentissage, compagnonnage, travail en atelier) est nécessaire afin de maîtriser l’ensemble des techniques utiles et jusqu’au double pour être capable d’exécuter un instrument entier et diriger un atelier. Une double compétence en musique et mécanique ou travail du bois facilite l’accès à ce métier. FORMATIONS FORMATION INITIALE Niveau IV (Niveau équivalent au Bac, au bac technologique, au brevet de technicien - BT, au brevet des métiers d'art - BMA, bac professionnel - Bac Pro). Bac Pro Artisanat et métiers d’art facteur d’orgues option organier, 3 ans. Bac Pro Artisanat et métiers d’art facteur d’orgues option tuyautier, 3 ans. Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/ Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site Internet : http://www.institut-metiersdart.org/ Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses des centres de formations en Europe. ENVIRONNEMENT Le facteur et restaurateur d’orgues œuvre dans un domaine dans lequel l’héritage de la France est prestigieux. Il est ainsi amené à travailler sur des instruments de différentes époques qu’il doit comprendre. L’orgue fut inventé en 300 avant JC par le grec Ktésibios qui eut l’idée de relier des flûtes entre elles. Il apparut dans notre pays au XIe siècle puis se développa à la Renaissance en entrant dans les églises. Il était jusqu’alors portatif et servait uniquement à la cour du roi. Vint ensuite l’orgue baroque au XVIIe siècle puis l’orgue classique au XVIIIe siècle. Ce dernier, plus complexe, possédait plusieurs plans sonores, ou claviers, permettant d’atteindre des sons et des timbres très variés. Puis apparut l’orgue symphonique au XIXe siècle. Un nouvel orgue dit romantique fut élevé en 1841 dans la Basilique de Saint Denis. Il permettait d’allier les répertoires classiques et symphoniques. Au début du XXe siècle, de nombreuses orgues anciennes furent « pneumatisées » (transmission pneumatique) ou électrifiées. Dans les années 1960, les orgues revinrent aux formes et structures anciennes. La facture d’orgues compte environ 100 entreprises ou artisans en 2014 (source Groupement professionnel des facteurs d’orgues de l’UNIFA - GPFO) répartis sur l’ensemble du territoire national, avec une concentration plus importante en Alsace. Les ateliers sont constitués en moyenne de quatre ouvriers (les plus importants en ont une vingtaine) dont un sur deux est un compagnon. Environ 70% des entreprises ont un chiffre d’affaires de plus de 75 000 euros. La fabrication d’un orgue peut nécessiter de 3 000 heures (petit orgue de 10 jeux) à 30 000 heures de travail. Une restauration dure quant à elle de 1 à 4 ans et nécessite de 5 000 à 20 000 heures de travail. L’activité consiste essentiellement en l’entretien des orgues anciennes. Seule la moitié des entreprises à réellement une activité de facture d’orgues neuves et surtout de restauration des instruments classés ou inscrits au patrimoine. La fabrication d’orgues de salon est concurrencée par les instruments électroniques. La facture d’orgues est accompagnée par l’Etat qui octroie commandes et subventions ou co-financements par l’intermédiaire du Ministère de la culture et de la communication : il consacre chaque année un budget à la conservation et la restauration des orgues qui appartiennent à l’Etat, et soutient également l’effort des propriétaires, associations ou communes. Ces dernières sont effectivement propriétaires des orgues de leur église et en ont la charge financière depuis la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905. Le facteur d’orgues doit ainsi tenir compte du contexte dans lequel s’inscrit son chantier, ce dernier pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros et peser très lourdement sur le budget de la commune. La Direction de l’Architecture et du Patrimoine (DAPA), intervient pour les orgues protégées par la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques (1 000 instruments) et la Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles (DMDTS) sur les autres orgues (7 000 instruments) ainsi que la création d’orgues neuves. Les demandes se font en général au préalable à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC). Lorsque l’orgue est classé, un technicien conseil auprès des Monuments historiques assure la maîtrise d'oeuvre des restaurations et contrôle la qualité des opérations. La commande publique (Etat, régions, départements, communes) représente près de deux tiers du chiffre d’affaires de la profession qui s’élève à environ 20 millions d’euros par an. Cette part importante fragilise le secteur en même temps qu’elle le fait vivre, les entreprises étant fortement soumises à de possibles restrictions budgétaires. Une exception subsiste dans la région Alsace, où le patrimoine religieux est resté la propriété des paroisses qui détiennent ainsi 20% des orgues françaises. L’activité dans cette région est très importante et vit notamment des échanges commerciaux avec les pays limitrophes. Mais ce savoir-faire partagé conduit parfois à l’attribution de marchés publics aux entreprises européennes voisines. Grâce à la réappropriation par les musiciens de l'esthétique romantique, les orgues du XIXème siècle font l’objet, depuis les années 1990, d’une campagne de restauration. Cette connaissance permet aujourd’hui d’offrir de nouvelles perspectives de restauration d’instruments similaires à l’étranger, notamment en Espagne, en Amérique Latine et du Sud qui ont une forte culture religieuse (1 100 orgues au Mexique). D’autres perspectives de développement s’ouvrent en Asie sur la vente d’instruments neufs comme au Japon, amateur de musique occidentale. Le poids de l’export représente aujourd’hui 16% du chiffre d’affaires de la facture d’orgues. La facture d’orgue doit faire face à une évolution de son environnement et de ses marchés. Les entreprises du secteur sont confrontées à plusieurs défis : maintenir et transmettre les savoir-faire traditionnels et complexes, s’adapter aux évolutions actuelles et futures des métiers, favoriser l’innovation mais également développer leurs marchés (marketing, rationalisation des fournitures, export…). ORGANISME PROFESSIONNEL Groupement professionnel des facteurs d’orgues de l’UNIFA (GPFO) Union nationale des industries françaises de l’ameublement (UNIFA) 28 bis, avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 44 68 18 00. Fax : 01 44 74 37 55. [email protected] http://gpfo.free.fr Créé en 1979, le groupement réunit une trentaine de facteurs français. Il assure la promotion de la profession et apporte à ses membres des services tant juridiques que techniques. Il a fusionné en 2000 avec l’Union nationale des industries françaises de l’ameublement (UNIFA) dont il est devenu l’un des groupements spécialisés. SALONS ET MANIFESTATIONS Journées européennes des métiers d’art - JEMA, Annuel, avril Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. http://journeesdesmetiersdart.fr/ Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA), initiées et coordonnées par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France. Musicora, à Paris, Annuel, mars, 22 rue Michelet, 92100, Boulogne Billancourt. Tél. : 01 73 30 00 40 [email protected] http://www.musicora.com Créé en 1985 autour du baroque et du classique, ce salon international a intégré le jazz puis les musiques actuelles. Il rassemble, chaque année autour d’un thème, à la fois amateurs et professionnels du monde musical et notamment les éditeurs, les facteurs d’instruments, les compositeurs et les musiciens. Les visiteurs peuvent y trouver des informations sur les métiers de la musique et assister à des concerts, des animations, des ateliers pédagogiques, des conférences et des débats. Congrès international des sociétaires de la « International society of organbuilders » (ISO), Annuel, septembre, Jupitervägen 14 B, SE-181 63 Lidingö, Suède. Tél. / Fax : 00 46 (0) 8 766 35 56. [email protected] http://www.internationalorganbuilders.com Ce congrès a lieu dans un pays différent chaque année et a pour but de rapprocher les facteurs d’orgues du monde entier autour d’activités comme des visites d’orgues, concerts, conférences et tables rondes. Festival Harmoniques, Rencontres Internationales Harmoniques à Lausanne, Biennal (années paires), novembre, Fondation harmoniques CP 1218, 1820 Montreux, Suisse. Tél. : 00 41 219 647 470. [email protected] http://www.harmoniques.ch Rassemblement international (conférences, visites guidées, récitals et concerts) de musiciens, musicologues, conservateurs de musées, restaurateurs et facteurs d'instruments autour d’instruments d’époque. Ce festival est organisé par la Fondation harmoniques soutenant la connaissance et la sauvegarde des instruments anciens. CONCOURS Prix Avenir Métiers d’Art - INMA Annuel, remise de prix : date variable. Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours. Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. [email protected] http://www.institut-metiersdart.org Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et leur maîtrise technique. Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des professionnels, visite de musées, ateliers, etc. Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix. Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de communication et de promotion. Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris. Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41. [email protected] http://www.meilleursouvriersdefrance.info Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation. Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la bijouterie, des techniques de précisions, de la gravure, de la communication, de la musique, des animaux, de l’agriculture, du commerce et des services. Organisé tous les trois ans, les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans minimum. Le concours est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des œuvres des lauréats est organisée par le comité. Concours un patrimoine pour demain, Annuel, décembre, Pèlerin, 18, rue Barbès, 92128 Montrouge cedex. [email protected] http://www.pelerin.info Le concours a pour vocation d’encourager et d’aider la restauration du patrimoine culturel et religieux en permettant aux lauréats d’obtenir des bourses d’encouragement. Le concours est doté de la somme globale et maximum de 49 000€. Cette somme est répartie entre les lauréats de chaque catégorie en fonction des budgets des projets et du choix du jury. Ce concours s’adresse aux personnes physiques âgées d’au moins 18 ans, aux communes et aux associations dont l’objet se rapporte au patrimoine culturel et religieux français, résidant en France métropolitaine. SOURCES D’INFORMATION ORGANISMES Association Aristide Cavaillé-Coll, 5, rue Roquépine, 75008 Paris. [email protected] http://www.cavaille-coll.com Cette association créée en hommage au facteur d’orgues Cavaillé-Coll recense dans une base de données l’ensemble des orgues Cavaillé-Coll, édite une publication « La Flûte Harmonique » et organise chaque année ses « Journées internationales d’études » sur l’histoire de l’orgue. Association française pour la sauvegarde de l’orgue ancien (AFSOA), c/o Monsieur Christian Dutheuil, 13, rue de Balzac, 93600 Aulnay-sousBois. Créé en 1962 sous l’impulsion de Michel Chapuis, organiste de renom, afin de sauver de la restauration trop hâtive les orgues classiques français ainsi que les orgues romantiques, en se basant sur des recherches historiques et techniques rigoureuses. L’AFSOA a édité les revues "Renaissance" puis "Connaissance de l'orgue" qui proposaient ces études. Elles sont consultables à la bibliothèque de la Sorbonne ainsi qu’à la Bibliothèque nationale de France. Centre européen de l’orgue – Flûtes du monde, 50, rue du Couvent, 67440 Marmoutier. Tél. : 03 88 03 21 34. L’association a pour objet la connaissance de l'histoire de l'orgue, de sa technique ainsi que la promotion de l'orgue et de la musique sacrée. Elle propose notamment une exposition multimédia (bornes vidéos, logiciel interactif pour partir à la découverte de l’orgue…) dans une ancienne abbaye bénédictine de Marmoutier (Alsace), la « Grange Dîmière ». Fédération française des amis de l’orgue (FFAO), FFAO, Administration générale, 13, rue de Balzac - 93600 Aulnay-sous-Bois. Tél : 06 80 16 46 65. [email protected] http://www.ffao.com Cette association internationale fondée en 1983 a pour objet de fédérer les associations, de les aider à mettre en œuvre des actions et de diffuser toutes informations relatives à l’orgue. Elle regroupe 220 associations françaises et francophones et 12 000 membres : organistes, facteurs d’orgues, experts et techniciens conseils, architectes, musicologues, historiens… Elle édite le bulletin « L’orgue francophone » complété d’une feuille d’information trimestrielle, « L’orgue francophone en bref », et organise chaque année un congrès international en France ou dans un pays francophone. La FFAO est également un centre d’informations (par téléphone ou par internet) pour les associations, organistes, amateurs d’orgues qui souhaitent avoir des renseignements de toute nature. Un annuaire des adhérents (associations fédérées, organistes-concertistes adhérents, facteurs d’orgues adhérents, éditeurs de CD, éditeurs de partitions, libraires, musicologues ou chercheurs…) est disponible à partir de décembre 2007. Les Amis du Musée suisse de l’orgue, Secrétariat, Case Postale 5, CH-1852 Roche, Suisse. Coordonnées de l’association : Tél. : 00 41 (0) 21 960 46 57. http://www.orgue.ch Association qui assure l’animation et la promotion du musée de Roche qui retrace 23 siècles de l’histoire de l’orgue : prototype du premier orgue, plusieurs instruments d’époques diverses, le tout rassemblé dans un bâtiment classé Monument historique. International society of organbuilders (ISO), Jupitervägen 14 B, SE-181 63 Lidingö, Suède. Tél. / Fax : 00 46 (0) 8 766 35 56. [email protected] http://www.internationalorganbuilders.com La Société internationale des facteurs d’orgues fut fondée en 1957 à Amsterdam. Elle compte aujourd’hui plus de 270 entreprises dans le monde et vise notamment à assurer le partage des connaissances entre les membres. Elle organise des congrès annuels, ainsi que des ateliers techniques qui s’adressent aux professionnels de la facture d’orgues (ISO Workshop). Des centaines d’associations « Les amis de l’orgue de » existent pour soutenir la restauration de l’orgue de leur commune. La liste de ces associations peut être trouvée notamment sur le site http://orgue.free.fr. LIEUX RESSOURCES Cité de la musique – Philharmonie 2, 221, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. Tél. : 01 44 84 44 84. [email protected] [email protected] http://www.cite-musique.fr/ http://mediatheque.cite-musique.fr/ Inaugurée en 1995, la Cité de la musique est un lieu privilégié d’échanges culturels, à travers ses concerts, son musée et ses expositions, ses centres de documentation, ses activités pédagogiques et éditoriales destinées aux adultes et aux jeunes. La médiathèque de la Cité de la musique couvre tous les domaines de la vie musicale, des genres et styles musicaux (classique, jazz, musiques traditionnelles). Sa vocation est de conjuguer service grand public (jeunes, amateurs, mélomanes) et service spécialisé (étudiants, chercheurs, enseignants, musiciens, facteurs d’instruments). Centre du Patrimoine de la facture instrumentale, 11, rue des Frères Gréban, 72000 Le Mans. Tél. : 02 43 43 81 05. [email protected] http://www.cpfi-lemans.com Le CPFI dont la collection d’instruments de musique s’élève à plus de 2500 objets étudie à la fois l’histoire et le rôle social des instruments dans les différentes civilisations ainsi que leurs différentes techniques de fabrication et leurs évolutions. Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM) 71, avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans. Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39. [email protected] [email protected] http://www.itemm.fr L’ITEMM est à la fois un centre national de formation d’apprentis, un centre de formation professionnelle continue, une école technique privée et un grand centre de documentation sur la facture instrumentale. Des rapports (inventaires, congrès de la FFAO, revues techniques du GPFO) sur l’orgue sont classés dans la catégorie « Autres instruments » (liste d’ouvrages consultable sur le site internet). PRESSE L’Orgue francophone, Biannuel, 13 rue de Balzac, 93600 Aulnay-sous-Bois. Tél. : 06 80 16 46 65 [email protected] http://www.ffao.com Bulletin de la Fédération française des amis de l’orgue (FFAO), cette revue d’une centaine de pages comporte des articles historiques, scientifiques, des analyses de livres et d’enregistrements, ainsi que des actualités. Il est complété par la lettre semestrielle « L’orgue francophone en bref ». Profession musique, Biannuel, 2, rue Henri Chevreau, 75020 Paris. Tél. : 06 16 58 61 51 [email protected] http://www.csfimusique.com La revue de la Chambre syndicale de la facture instrumentale fait un point sur l’actualité, les événements, ainsi que les initiatives en faveur de la musique. Musique & technique Annuel, 71 avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39. [email protected] http://www.itemm.fr La revue professionnelle de la facture instrumentale, éditée par l’Institut technologique européen des métiers de musique (ITEMM), propose plusieurs dossiers sur la technique, l’histoire et l’économie de la facture instrumentale. ISO Journal, Trimestriel, Klaus Rensch, Bahnhofstr. 100/1, 74348 Lauffen, Allemagne. Tél. : 00 49 (0) 7133 4132. [email protected] http://www.internationalorganbuilders.com Le journal trilingue (français, anglais, allemand) de l’International society of organbuilders (ISO) contient des informations scientifiques portant sur les techniques de la facture d'orgues ainsi que des actualités (congrès, publications, événements culturels). SITES INTERNET http://www.cfa-eschau.fr/metiers-filieres-formations Sur cette page du Centre national de formation d’apprentis facteurs d’orgues, sont proposées les fiches de présentation des métiers ainsi qu’une vidéo présentant les techniques mises en œuvre dans cette activité. http://www.culture.gouv.fr/culture/orgues Le site « La route des orgues » est un site très complet du ministère de la Culture sur l’ensemble des orgues françaises classées par localisation, par esthétique du buffet et esthétique instrumentale. Il propose également l’écoute en ligne des différents jeux de l’orgue, le détail en photos des différents métiers de la facture d’orgues, des informations sur les formations ainsi que la liste de facteurs d’orgues : nom, coordonnées, spécialité… http://www.france-orgue.fr Ce spécialiste de la vente d’orgues numériques, offre sur son site une base de données de 8 000 œuvres pour orgues, une liste très complète des concerts d’orgues dans toute la France, et sert de support à l’association « Renaissance de l’orgue à Bordeaux » qui édite des études (cahier Artes en collaboration avec l’Université de Bordeaux 3) et le testament de Dom Bedos. http://gpfo.free.fr Le site du Groupement professionnel des facteurs d'orgues avec tous les liens vers les entreprises. http://michele-gabriel.chez-alice.fr Ce site de passionnés d’orgues offre notamment une liste de liens sur le monde de l’orgue et propose un reportage photo chez un maître facteur d'orgues. http://www.musimem.com/orgue.html Ce site propose des articles très complets sur l’histoire de l’orgue, des facteurs et des organistes. http://orgue.free.fr Ce site, en français et en anglais propose un recensement des orgues en France et dans le monde (liste, visite virtuelle…), des facteurs d’orgues, des associations, l’agenda des concerts, l’explication du fonctionnement de l’ensemble des tuyaux présents sur un orgue : mesure, appellation, définition des famille et schémas (http://orgue.free.fr/tuyaux.html)... http://orgue.volutes-abstruses.com Ce site propose une description détaillée et un historique de l’orgue ainsi que l’actualité autour de cet instrument. http://perso.orange.fr/organ-au-logis Ce site offre, entre autres informations générales, une description poussée des caractéristiques techniques de l’orgue (lois de l’acoustique, accord des claviers…). http://vosges.orgues.free.fr Ce site donne un aperçu complet du patrimoine vosgien, offre un lexique très détaillé des termes techniques et propose une page de liens abondante sur les sites internet étrangers notamment. http://www.goart.gu.se/collapse Site internet du projet « Collapse » monté dans le cadre du GOArt (Göteborg organ art center) de l’université de Göteborg (Suède) afin d’étudier un certain type d’usure. De nombreux instruments datant des XVe, XVIe et XVIIe siècles montrent des signes de corrosion : de petits trous apparaissent dans les tuyaux d’étoffe (alliage plomb/étain). Les pistes de travail montrent la présence importante d’acide acétique qui agirait principalement sur les tuyaux ne présentant qu’un pourcentage très faible d’étain. Des méthodes de restauration et d’entretien des orgues anciennes sont à l’étude pour minimiser ces risques de corrosion. http://pages.videotron.com/acote Ce site québécois apporte de nombreuses informations telles que l’histoire de l’orgue par pays, près de 300 liens sur des sites internationaux consacrés à l’orgue, un thème de bureau… Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité. POUR EN SAVOIR PLUS… Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers d’art, une ressource unique sur les métiers d’art : - Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son site internet. - Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce secteur. Institut National des Métiers d’art, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures [email protected] http://www.institut-metiersdart.org/ © INMA - 2015