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Etude CAPPELAERE - PRUNAUX
H u i s s i e r s
d e
J u s t i c e
a s s o c i é s
• Dimanche 30 mai 2010 à 14 heures •
FAINS VEEL (5 Km de Bar-le-Duc) - Z.A. SOUS LAMBELLOUP, rue de la Verrerie
ÉMAUX
DE
LONGWY
l’aventure
des styles :
Chine
Iznik
Japon
Perse
Jacques G. Peiffer
docteur de l’Université, expert
Laboratoire céramographique
Saint-Jean l’Aigle
F-54440 Herserange-Longwy
Tél : 03 82 24 58 20
0033-382 24 58 20
[email protected]
Vente aux enchères publiques en provenance d’une collection privée et à divers.
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1796/1798 à 1977
Les anciennes faïenceries du Pays de Longwy
Chronologie d’une grande aventure
Période Petit, «au Moulin de Senelle», 1796 - 1883 ?
Période Regnier et Cie, «les Carmes», 1798 - 1806
Période Regnier, «les Carmes», 1806 - 1816
Période Jean Antoine de Nothomb, «les Carmes», 1816 - 1835
Période Henri-Joseph d’Huart,«les Carmes», 1835 - 1866
Période d’Huart Frères, «les Carmes», 1866 - 1901
Période Société anonyme des Faïenceries de Longwy et de Senelle, «les Carmes», 1901 - 1977
Le corpus général des marques des anciennes manufactures du Pays de Longwy a été établi par les chercheurs
du musée Saint-Jean l’Aigle, il recense toutes les marques et signatures connues (soit plus de 200), classées et
étudiées par périodes chronologiques et stylistiques.
Type 1,11
Type 1,13
Type 1,16
Type 1,20
Poinçons dans la pâte
Type 2,16
Type 2,31
Type 2,34
Type 2,42
Type 2,41
Marques imprimées
sous glaçure
La bible du collectionneur :
EXPERTISE ET RESTAURATION
Ce livre réunit toutes les connaissances utiles aux
collectionneurs et présente en détail l’histoire, les
techniques et l’esthétique de toutes les formes céramiques. En 252 pages, cet ouvrage de référence de
Jacques G. Peiffer vous donne les bases indispensables de l’expertise et définit l’éthique de la conservation-restauration, expliquant
également le
vocabulaire stylistique et le nouveau procédé «Stratype» utilisé par les restaurateurs expérimentés.
Version professionnelle spécialement augmentée d’une
annexe comportant la liste des produits et des fournisseurs pour les travaux de restauration : uniquement chez
l’auteur (95 €) ou par envoi postal recommandé (110 €),
Laboratoire Saint-Jean l’Aigle, 54440 HERSERANGE.
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Longwy, 1796 ou 1798 ?
toujours un profond mystère !
Les recherches concernant la fondation des manufactures de Longwy n’ont toujours pas permis de percer le mystère originel ; à ce jour, nous ne connaissons pas
les praticiens de haut niveau venus à Longwy pour participer, auprès des financiers, à la création de deux manufactures dont les premiers essais, entre 1796
et 1798, montrent des compétences hautement technologiques dans
la fabrication de la terre de pipe, céramique alors à l’avant-garde
d’une prochaine épopée industrielle et artistique.
Le mystère demeure donc entier. Même si la présence
d’ouvriers de la faïencerie Boch de Septfontaines est attestée et que quelques dates précises ont été révélées par
les archives que nous avons compulsées, les premières
années, dites «révolutionnaires», n’ont encore pas livré
le secret de la naissance des arts de la céramique dans
cette vallée de la Moulaine où vont être créées, à
quelques centaines de mètres de distance l’une de l’autre,
deux fabriques dont l’une restera inconnue jusqu’en 1998.
Nous les distinguons en les nommant par leur site d’exploitation et le nom de leur fondateur : «poterie Petit, au moulin
de Senelle» et «fayencerie Regnier, au couvent des Carmes».
85 LONGWY,
Période Regnier,
1798 -1816.
Six assiettes plates
et une creuse (fêle),
première production,
terre de pipe à
décor peint
sous glaçure.
Marque 1,2
La faïencerie de Senelle, entre Herserange et Longwy, 1796
Nous connaissons peu de choses sur cette première entreprise créée en 1796 ; son
fondateur, François Petit, apparaît dans des documents récemment découverts
qui prouvent l’existence de cet établissement à proximité immédiate du moulin
de Senelle. Mais, à ce jour, aucune pièce attestée par une marque n’est présente
dans une collection, vraisemblablement en raison d’une production modeste
vouée à la poterie d’usage utilisant une terre locale identifiable par sa forte teneur
en fer. Sous la Restauration, il est probable que cette faïencerie devienne un satellite de celle des Carmes, elle ferme ses portes vers 1883, absorbée par la sidérurgie.
La faïencerie des Carmes, 1798
La seconde est mieux étudiée, quoique bien des aspects historiques nécessitent
des investigations, notamment sur le rôle probable des ouvriers de la faïencerie
Boch de Septfontaines, réfugiés à Longwy en 1792, à la suite du siège de la ville
de Luxembourg par l’armée française. Un autre grand mystère réside dans la célèbre soupière dite «de la Légion d’honneur» dont l’artiste sculpteur est toujours
inconnu. Cette pièce exceptionnelle, réalisée vers 1810, positionne Longwy en
bonne place dans le cénacle des grandes manufactures maîtrisant l’industrialisation de la fameuse terre de pipe, une argile si particulière qu’elle permet de façonner des céramiques avec la même finesse de travail que l’argenterie dont elle
s’inspire pour la plupart de ses formes.
Et la fabrique de Monsieur de Villancourt ?
Implantée sur l’autre versant de la vallée de la Chiers, au Mont-Saint-Martin, cette
fabrique méconnue a produit au XIXe siècle des poteries et des grès.
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Longwy,
une osmose entre art et technique,
un savoir-faire prestigieux
De mystère en mystère
Aucune pièce de la production «de Senelle» n’est attestée par une
marque. Les collectionneurs retiendront que la piste est ouverte et
que le premier à découvrir cette pièce rare est assurée d’une reconnaissance historique. En revanche, dès les premières années de son
existence, la faïencerie «des Carmes» affirme une production de
«terre de pipe» impressionnante par son avant-garde technologique, ces pièces sont d’une rare perfection et elles attendent que le
nom de leur praticien soit enfin dévoilé pour voir leur cote s’envoler.
Autre mystère encore plus complexe, la primauté de Longwy dans
l’adoption de la technique d’impression par transfert. Longwy a
certainement été la première faïencerie lorraine, vers 1805, à utiliser
l’impression sous glaçure de vignettes. Quelques rares assiettes portant la marque de la première période d’activité, soit 1798-1815 présentent en effet un décor réalisé par une impression en noir, selon
une technique peu courante que l’on retrouvera bien plus tard à
Septfontaines et Saint-Clément.
Longwy, au cœur des recherches universitaires et muséographiques
Lors du colloque «Terres blanches» au musée de Sarreguemines, une étude présentée en 2007
par le laboratoire de céramographie Saint-Jean l’Aigle, a mis en évidence l’extrême compétence
technique acquise par les faïenciers de Longwy dans l’élaboration des pâtes argileuses qui, à
l’origine calcarifères, ont bénéficié de grands perfectionnements, allant jusqu’à concevoir, en
1878, des variétés feldspahiques et kaoliniques telles que la «pâte chinoise» ou la terre ivoirée
dite «Henri II».
En 2008, le Musée National de Céramique à Sèvres présentait lors d’une excellente rétrospective l’évolution des terres blanches, terres de pipe et faïences fines. La production de Longwy
était représentée par plusieurs œuvres de qualité.
En 2009, le colloque organisé par les Musées Royaux du Cinquantenaire à Bruxelles a également mis en évidence la place de Longwy dans l’évolution technologique internationnale.
Pour en savoir plus, bibliographie des ouvrages écrits par l’expert
BLEU LONGWY, Images des Orients, Écrits d’Occident : Musée Saint-Jean l’Aigle/Éditions G. K, 2003
L’ART DES CÉRAMIQUES, une histoire complète des techniques : Larousse/Dessain & Tolra, Paris, 2000
LEXICOGRAPHIE CÉRAMIQUE, Poteries, faïences, terres de pipe, grès et porcelaines : Collège Européen de
Technologie/Musée Saint-Jean l’Aigle, Longwy, 982 pages, juillet 2000
LONGWY, FAÏENCES ET ÉMAUX , le Livre d’Or du Bicentenaire : Éditions Serpenoise, Metz, 1998
FAÏENCES ET ÉMAUX DANS LES COLLECTIONS DU MUSÉE SAINT-JEAN L’AIGLE : G. K, Metz, 1998
ÉMAUX , D’ISTANBUL À LONGWY, L'Europe de la Faïence : G.K, Metz/Paris, 1996, Préface de Tamara Préaut, Conservateur en Chef, Manufacture de Sèvres
LONGWY, FAÏENCES ET ÉMAUX , GUIDE DE POCHE DE L’EXPERTISE : Serpenoise, Metz, 1991
LE NOUVEAU TARDY : Longwy, un centre créateur, Tome III, ABC Collection, Paris, 1985
FAÏENCES ANCIENNES DU PAYS DE LONGWY : G. K, Thionville, 1985
LA FAÏENCERIE DE LONGWY : Essai analytique, s.e, Longwy, 1977
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Reconnaître les styles et leurs influences
La Chine
La plupart des sujets inspirés par la Chine proviennent des travaux graphiques publiés par l’architecte et ornemaniste anglais Owen Jones (L’Ornement chinois). Les planches sont rarement utilisées en l’état car elles font
l’objet d’assemblages quelquefois difficiles à identifier. Les compositions
sont souvent adaptées à une modulation de type architectonique, basée
sur le développement linéaire en semé ou semis, ou encore la répétition en
frise ou motif rayonnant.
Le Japon
Ce sont des gravures japonaises qui servent de base à la plupart des sujets,
elles sont connues des artistes longoviciens par diverses publications, tels
les albums Gillot. À l’évidence, Hokusaï est à l’origine de plusieurs thèmes,
mais il ne faut pas oublier que l’art chinois demeure très présent dans l’art
japonais, les frontières sont quelquefois peu perceptibles. Les thèmes naturalistes sur fond ivoire craquelé évoquent plus particulièrement le Japon.
La Perse
L’art persan est principalement figuré par un recouvrement en écailles turquoises percé de cartouches lancéolés ou trilobes à motifs floraux.
Quelques sujets humains sont inspirés par la miniature persanne, notamment des scènes narratives précieuses montrant des musiciens, des danseuses ou des cavaliers. Quelques motifs présentent des influences
indo-persannes, mais les sources n’en sont pas connues. Les emprunts font
généralement l’objet d’adaptations aux formes.
Iznik
La seconde moitié du XIXe siècle exprime un extraordinaire engouement
pour la céramique d’Iznik. Longwy réalise pour l’Exposition universelle
de 1878 des décors inspiré du style dit «aux quatre fleurs « qui combinent
indifféremment l’œillet, la pivoine, la jacinthe, le lys et la rose trémière),
en se référant à la construction traditionnelle des tiges réunies par une
agrafe.
Plusieurs plats appartenant à de grandes et célèbres collections sont traduits dans le style «Longwy» qui adopte peu la technique ottomane originelle du décor sous glaçure alcaline.
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Quand la Chine inspirait Longwy
150 CHINE, coupe à large monture rocaille
Porcelaine à décor polychrome de feu de moufle (restauration).
Très belle et imposante monture française de style rocaille, bronze doré richement travaillé.
Cette famille de décor combinant des pivoines et des oiseaux illustre le style que Longwy interprète à
partir de 1873.
Diamètre de la porcelaine : 35 cm, longueur aux prises : 62 cm, hauteur 39 cm, sans marque
11 LONGWY, Coupe à monture de bronze doré,
prises «aux dragons» et pieds «aux chimères», c. 1878
• Décor extérieur à grosses fleurs chinoises courantes.
• Décor intérieur à peinture vivante d’oiseaux branchés et frise de «truyi».
D. 568. Dim. 39 x 24 cm. Marque 1,13
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Les Emaux de Longwy, depuis 1873
De tous les styles créés par les faïenciers au cours du XIXe siècle, les Émaux de Longwy sont les derniers
à perdurer jusqu’à nos jours et à marquer de leur originalité l’histoire de l’exceptionnel dynamisme des
arts du feu, assumant dès les premières années de la Troisième République une synthèse élaborée entre
ses moyens techniques performants et des concepts esthétiques empruntés aux civilisations lointaines.
En jetant un pont entre la céramique des grands artistes artisans et l’industrie d’art alors en grande expansion, elle va quérir son caractère innovant par un concept toujours d’actualité : le détournement volontaire et plastique des sources historiques et culturelles, elle en joue avec une incomparable originalité,
signant ses meilleures créations entre 1878 et 1889, soit entre les deux grandes expositions internationales
et universelles de Paris.
Encore un homme mystérieux
En adoptant et en modernisant vers 1873 le décor d’émaux en relief cerné, dont le brevet d’invention avait été
déposé par Eugène Collinot en 1864, Longwy montre encore une fois sa vitalité créative. Mais là aussi, un point
d’interrogation subsiste quant au mystérieux praticien venu à Longwy apporter cette esthétique évoquant le
charme des Orients, Chine, Japon, Perse, Empire ottoman, voire l’Egypte pharaonique dont le bleu turquoise si
caractéristique marquera cette Porte de France d’une éternelle
empreinte. Est-ce Charles Longuet, précédemment chez Deck,
ou encore Ferdinand Gaidan, faïencier réputé et spécialiste de
l’Orient, ou encore le mystérieux Amédée de Caranza ?
Le style particulier de Longwy est une conséquence majeure
de la première internationalisation des cultures patrimoniales,
ainsi les passionnantes références aux arts décoratifs orientaux
on été permises par la puissante industrialisation naissante de
l’Europe : Longwy est au coeur de l’une des évolutions historiques des civilisations et l’avenir de sa céramique s’affirmera
dans l’avenir par les liens que tissent les amateurs d’art en privilégiant les ouvertures culturelles.
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Une pièce rare
3 LONGWY, c. 1880
Boîte couverte surmontée
d’un chien de Fô à glaçure
évoquant le céladon.
Décor polychrome de goût
chinois réalisé dans une technique sous glaçure mise au
point par Théodore Deck,
dim. 17 x 18 cm, (accidents).
D. 346, marque 1,11 et poinçon de moulage.
Les œuvres réalisées selon
ce procédé sont rares à Longwy :
les peintures sont plus fines et
présentent ainsi un
relief discret.
6
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Quand Longwy visitait les Orients
32 LONGWY, c. 1878
Aiguière à décor polychrome chinois, en forme d’anneau torique, F. 1115, haut. 29,5 cm. Marque 1,11
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151 Théodore Deck (1823 -1891), c. 1878
Grand vase à décor peint sur fond siliceux, haut. 60 cm, marque «TH Deck»
152 Théodore Deck (1823 -1891), c. 1878
Coupe d’apparat sur piédouche sculptural en forme de sphinx grec, haut. 59 cm, marque «TH Deck»
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Théodore Deck, son influence à Longwy
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Deck et Longwy
La manufacture de Théodore Deck (1823-1891) et de son frère Xavier, est active de 1856 à 1905,
elle joue un rôle considérable dans le développement de la céramique d’art de la seconde moitié du XIXe
siècle, particulièrement en permettant aux artistes plasticiens, peintres et sculpteurs, de projeter leurs
concepts sur des supports céramiques, et cela en leur offrant des moyens d’interprétation propre à cet art.
Son influence sur la faïencerie de Longwy se manifeste tant par des adoptions techniques que par des détails
stylistiques.
Le bleu au cuivre de Deck, ou «bleu de ciel d’Egypte», est mis au point avec la collaboration de
Charles Longuet. Ce dernier est ensuite appelé à Longwy pour y diriger l’atelier d’art, entrainant avec lui
plusieurs artistes, notamment Martinus Kuytenbrouwer. En croisant les chemins d’Adalbert de Beaumont
et d’Eugène Collinot, Deck et son œuvre exceptionnelle, ponctuée de prouesses techniques et de sensibilité
artistique, ont contribué à placer Longwy sur la voie d’une nouvelle esthétique : donner une parole de feu
à l’argile.
153 Théodore Deck (1823 -1891)
Potiche monumentale à décor floral sous glaçure, haut.57 cm, marque «TH Deck» en
dessous.
153 bis Théodore Deck (1823 -1891)
Plat décoratif : portrait de femme, diam.
33 cm, marque peu lisible «TH Deck»,
signé à droite dans le cavet
154 Théodore Deck (1823 -1891)
Plat décoratif : portrait d’enfant avec ses
jouets, titré dans un cartouche «P(I)ERRE»,
diam. 32 cm, marque «TH Deck», signature
en bas à gauche et date «1879»
155 Théodore Deck (1823 -1891)
Plat décoratif : portrait «Galilée»,
diam. 50 cm, marque «TH Deck»
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Longwy et son environement décoratif
L’énorme production de Longwy
Ce qui est passionnant dans la production de Longwy demeure d’une part l’énorme variété des modèles, en pièce
unique ou en série, et d’autre part ce sentiment qu’il semble impossible de tous les réunir et d’en tirer une classification définitive. Chaque année, de nouvelles formes et de nouveaux modèles apparaissent sur le marché de
l’objet d’art ou de l’antiquité et il n’est toujours pas possible d’en établir un corpus exhaustif, d’autant plus que
l’absence d’archives ou de catalogues d’époque laisse présager d’un long travail de recherches et de collaborations
entre collectionneurs, musées et historiens.
Le reflet des influences internationnales
Le second Empire marque l’ère de nouvelles relations entre les civilisations, certaines sont culturelles, d’autres
conflictuelles ou économiques. Ainsi Longwy s’introduit dans l’actualité avec des gravures imprimées sur assiettes : la
conquête de l’Algérie, (1830 -1847), les guerres de l’Unité italienne (1859), l’expédition d’Orient (1853 -1856),
du Mexique (1860 -1867), l’expédition du Tonkin. Curieusement, l’intervention franco-anglaise de Chine et
l’occupation de Pékin (1860) ne donna lieu à aucune édition, alors que l’influence née du pillage des chefsd’œuvre du Palais d’Été a été immense sur les arts décoratifs à Longwy.
Ornemanistes, artistes et praticiens
Lorsqu’il est possible de reconnaître les différentes sources d’influences dans la production de Longwy, on ne
peut que s’interroger sur ce qui a conduit d’une part à leur introduction et, d’autre part, qui sont les auteurs de
cette aventure graphique, exceptionnel détournement et adaptation des styles et des techniques. A l’évidence,
quelques grands noms apparaissent, tels Adalbert de Beaumont, Théodore Deck, Eugène Collinot et Léon Parvillée dont les savoir-faire sont directement perceptibles dans le travail de Longwy, mais il faut fouiller au plus
profond, au cœur de la maîtrise d’atelier, pour découvrir les véritables géniteurs que sont Gaidan, Longuet, Schuller, Kilbert, Lindley, Rudhart et bien d’autres.
Longwy et ses styles
Les décorateurs de Longwy signent rarement leurs œuvres, mais ils marquent toujours leur différence en apportant une vision personnelle des styles auxquels ils font référence. Ainsi les pièces présentant une forte unité stylistique sont rares. La règle portait plus particulièrement sur l’assemblage d’éléments de différentes origines
culturelles. Ainsi est-il fréquent de découvrir des ornements composites, par exemple chinois et japonais ou
persans et ottomans.
96 LONGWY, c. 1880
Petit cache-pot quadripode avec
ornement de fleurs composites
chinoises sur fond jaune impérial.
(un pied recollé).
Marque manuscrite
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13
Longwy, périodes et styles
STYLE «DES ORIENTS»
89 LONGWY, c. 1890
Bonbonnière à décor floral sur fond
blanc craquelé, corps avec motif chinois . Marque 2,31.
78 LONGWY, c. 1960
Plat à décor de semis moderne sur
fond bleu de cuivre. D. 652.
Marque 2,43
PÉRIODE ART DÉCO
128 LONGWY, c. 1925
Dessous de plat à décor floral
et modulaire. Marque 2,41
EXPOSITION COLONIALE
34 LONGWY, c. 1931
Eléphant avec tapis à broderie Art déco,
haut. 30,5 cm.
Marque non lisible
STYLES COMPOSITES
79 LONGWY, c. 1965
Plat à décor de semis moderniste et de
cartel , réhaussé JC, D. 5670,
diam. 35 cm. Marque 2, 43
127 LONGWY, c. 1960
Dessous de plat, à décor de semis moderniste et de cartel à paysage japonais.
Marque 2,42
SUJETS «À THÈME»
90 LONGWY, c. 1960
Bonbonnière ronde à décor armorié,
F. 3033, diam. 11 cm. Marque 2,31
80 LONGWY, c. 1970
Plat à décor polychrome, porte l’inscription “Ardennes, terre de légende”,
réhaussé AK, diam. 35,5 cm (fêle).
Marque 2,44
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1
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Le temps du luxe
27 LONGWY, c. 1878. Garniture de cheminée comprenant trois éléments : une jardinière piétement en
bronze patiné (27 x 36 cm), deux lampes à pétrole sur socle en bronze avec globe en verre moulé (haut.
73 cm). Ornementation de style chinois, à large frise de fleurs de pivoine. Marque sous le bronze ?
Longwy et la Chine
La campagne de Chine menée en 1860 par une
armée anglo-française s’est terminée par le pillage
du Palais d’été de Pékin, résidence de l’Empereur
de Chine. Le butin ainsi rapporté en Occident est
devenu le sujet de nombreuses interprétations en
faïence. Les émaux cloisonnés comme les porcelaines à décor de moufle ont inspirés nos grands
céramistes, tels Deck et Collinot ; ce sont des collaborateurs directs de ces artistes qui sont à l’origine de l’introduction du goût chinois à Longwy, et plus
particulièrement des «semis fleuris à fonds pleins» jaune ou bleu turquoise, dont le modèle chrysanthémopæonien (D. 792) est le plus connu. Le dragon et le phénix sont également des thèmes recherchés pour leurs
implications décoratives, accompagnés de papillons et d’insectes délicatement enluminés.
Longwy, son cerné et son relief
L’écriture graphique de Longwy repose sur trois éléments de styles préexistants, mais perfectionnés par les
praticiens de la manufacture :
• Le cerné est une réminescence de la «cuerda seca» médiévale et hispanique, du tracé manganifère de la
Perse séfévide et enfin du cerné manuel utilisé par Eugène Collinot et Adalbert de Beaumont. En remplaçant
la pose au pinceau de ce filigrane par une impression réalisée par transfert d’une gravure sur planche de
cuivre ou de zinc, Longwy assure une plus grande solidité au cerné et en permet la répétition, sur différents
supports.
• Le relief des émaux, plus ou moins affirmé selon la maîtrise de la fusibilité possédée par les uns et les autres.
• La richesse de la polychromie, relevée à certaines époques, par des rehauts subtils.
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La Chine, Owen Jones et Longwy
36
59
C’est à l’architecte
anglais Owen Jones
et à ses ouvrages
d’ornementation
que Longwy doit la
création de ses
principaux motifs,
déclinés sur une
grande variété de
formes et interpré93
tés
dans
des
gammes chromatiques variées. Ici, ce décor D. 3051, très modulé par ses imbrications savantes est tiré de la planche LXIII des «Exemples
d’ornements chinois» publiés en 1867.
De nombreux motifs et formes de cartels chinois et japonais
sont employés pour percer ce semis dense sur fond plein.
59 LONGWY, c. 1890
Vase, semis sur fond bleu de cobalt
36 LONGWY, c. 1878
Vase cylindrique monté en lampe à pétrole avec tube, haut. 40 cm.
Marque sous monture bronze ?
93 LONGWY, c. 1890
Sabot, semis sur fond bleu de cobalt. Sans marque.
36
1
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6
17
50
50
118
84
115
Le décor D. 3051
118 LONGWY, c. 1878
Petit pot à cigares, monture de bronze doré.
84 LONGWY, c. 1878
Assiette percée d’un cartel branché sur fond jaune impérial, D. 3051.
Marque 1,16
50 LONGWY, c. 1878
Paire de vases cylindriques à semis percé de cartels japonais, haut. 20,5
cm. Marque 1,20
115 LONGWY, c. 1878
Vase cylindrique à semis sur fond turquoise.
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La pivoine et le chrysanthème :
la famille « chrysanthémo-pæonienne »
d’Albert Jacquemart
La manufacture lorraine va adopter, sous le code D.792, l’exemple publié par Owen Jones dans la
planche LXXX de L’Ornement Chinois qui montre une bouteille en porcelaine dont la représentation végétale est sur fond d’émail noir. Le beau rouge pourpre de Longwy est, quant à lui, un hommage au rouge
de fer des variantes japonaises. Le choix de ce pourpre carminé tiré de l’or tient à l’impossibilité d’obtenir
un émail rouge à basse température à partir du fer ; en optant pour cette solution coûteuse, Longwy
marque par cette particularité la préciosité et le luxe que devait exprimer ce décor.
Albert Jacquemart publie en 1873 son Histoire de la céramique, il accorde dans cet ouvrage une
étude particulière à ce décor en relevant qu’il appartient tant à la Chine qu’au Japon ; il y remarque également «les aspects aussi variés qu’ingénieux, cartouches et médaillons réguliers savamment espacés sur
des fonds arabesques». Ces derniers sont ce que l’on nomme «semis sur fond plein» à Longwy , l’usage
de cet ornement est d’une variété infinie ; il décore tant des objets modestes que des pièces prestigieuses.
Associé à des frises et des cartels, il devient le contrepoint de la rigueur linéaire de ces frises ou des fonds
unis des cartouches percés de sujets floraux ou animés.
La trame qui construit le développement des tiges, des feuilles et des fleurs s’achitecture autour
d’enroulements qui semblent aléatoires ; mais cela n’est qu’une impression d’optique car le décor est basé
sur la répétition par impression de planches gravées et découpées selon la forme de la pièce à recouvrir,
ce qui assure à chaque pièce d’être unique.
37 LONGWY, c. 1878
Paire de cache-pots à semis sur fond rouge à l’or, cartel polylobé avec lettrines entrelacées «HB», marque en creux
(légers fêles), haut. 19, diam. 19,5 cm. Marque 1,20
1
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19
Sur fond pourpre de Cassius,
le « bou-tan », ou rose du Japon et le « kikou » :
le D. 792 de Longwy
12 LONGWY, c. 1878
Grande vasque cache-pot
à têtes de dragon,
haut. 18,5 cm, diam. 40 cm.
Marque 1,11
12
15
97
97 LONGWY, c. 1880
Bonbonnière ronde sur
rare fond clair.
Marque 2,61
15 LONGWY, c. 1878
Paire de vases à décor de semis et frise de
lambrequins, marque en creux, D. 792,
haut. 26,5 cm. Marque 1,11
vente Cappelaere 07/05/10 14:03 Page20
20
Le D. 792 : une multitude d’applications
et de variantes
A ce jour, il n’est guère possible de dénombrer toutes les variantes de ce décor ; certaines sont très proches
du modèle original, d’autres s’en éloignent par de multiples détails. Un point demeure toutefois évident : la
densité florale s’atténue avec le temps, donc les plus anciennes représentations ne laissent que peu de place au
fond plein.
58 LONGWY, c. 1960
Vasque ovale en forme de rafraîchissoir,
décor intérieur de deux faisans sur tertre,
D. 1469, haut. 12 cm, long. 31,5 cm.
Marque 2,41
58
64
64 LONGWY,
Panière à décor de semis percé d’un cartel à sujet floral, D. 792
Marque 2,41
110 LONGWY, XXe siècle
Tasse et sa soucoupe, décor polychrome sur fond noir (anse
recollée). Marques 2,31 et 1,20
67 LONGWY, c. 1960
Plateau trilobe à décor de semis avec prise centrale.
Marque 2,42
110
67
2
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0
21
Dragons et papillons : le D. 536
Ce dragon à 4 griffes évoque les «princes de 3e et 4e rangs de la Maison impériale», il est issu de la
planche XII d’un ouvrage de Racinet publié en 1873.
4 LONGWY, c. 1878
Plateau rectangulaire à fond jaune impérial, D. 536, dim. 28,6 x 21,3 cm.
Marques 1, 11 et 2,16
6
6 LONGWY, c. 1878
Cache-pot en forme de vasque ottomane,
fond blanc craquelé, marque manuscrite,
D. 536, haut. 11,5 cm, diam. 31 cm.
Marque manuscrite et marque 1,11
38 LONGWY, c. 1878
Coupe à anses torsadées, diam. 20,5 cm,
Marque 1,13 et étiquette en papier de la
maison «Vase étrusque Paris»
38
38
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22
Grands décors en semis de Chine
107
86
87
86 LONGWY,
Coupe à motif chinois d’après la planche XXXVII d’Owen
Jones, D. 3288. Marques 2,41 et 1,20
60
87 LONGWY,
Coupe décor de semis chinois, D. 3363. Marque 2,54
107 LONGWY, c. 1930
Plateau carré en semis, D. 3363, dim. 16 X 16 cm.
Marque 2,33
60 LONGWY, c. 1880
Paire de vases cylindriques, D. 832, haut. 13,5 cm, diam. 6 cm.
Marque 1,13
61 LONGWY, c. 1880
Vase cylindre à semis et frise, haut. 16 cm, diam. 8 cm.
Marque 1,20
61
2
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2
23
Décors en semis du Japon : D. 3012
119
18
Le D. 3012 est un semis tiré de modèles japonais, il se compose de fleurettes à cinq pétales dont certaines possèdent un cœur. Ces fleurettes très
sobres ne sont pas liées par des feuillages ou des branchages.
119 LONGWY, c. 1930
Paire de vases cylindriques,
haut. 14 cm, (nombreux accidents).
Marque 2, 31
125
18 LONGWY, c. 1875
Vasque montée sur bronze doré, à
décor de semis percé de cartels à
thèmes floraux, grande composition
intérieure avec arbustes fleuris et
rocher, haut. 16,5 cm, diam. 27 cm.
Marque ?
125 LONGWY, c. 1930
Cafetière et sucrier à décor polychrome de petites fleurs (accidents).
Marques 1,20 et 2, 54
126 LONGWY, c. 1930
Six soucoupes et quatre tasses à café,
à décor polychrome de petites
fleurs. Marques 2, 31 et 1,20
126
125
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page24
24
99 LONGWY, c. 1890
Pot à tabac, D. 829. Sans marque
23 LONGWY,
Grand vase à décor de coq et échassiers,
glaçure monochrome, majolique bleue,
haut. 58 cm. Marque «Longwy» en manuscrit dans la pâte
23
53
138
55
2
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4
25
Paniers
de collection
51
51 LONGWY, c. 1878
Panier à bord ondé, anse torsadée bleue,
monture en bronze doré à la chinoise.
Marque 1,11
52 LONGWY, c. 1878
Panier à bord ondé, à décor polychrome de
fleurs, anse torsadée, D. 451. Marques 2,16
et 1,13
53 LONGWY
Panier à décor polychrome de fleurs sur
fond bleu de Sévres, anse jaune, N° 3 D. 418.
57
54
56
54 LONGWY,
Panier à bord ondé, décor de fleurs sur fond jaune impérial, anse torsadée bleue (recollée), D. 792.
Marque 1,13
55 LONGWY, c. 1880
Panier à décor d’iris, anse torsadée , D. 792. Marque
1,13
56 LONGWY,
Panier à bord ondé, décor de fleurs de prunus, anse
torsadée bleue (recollée), D. 188. Marque 2,34
57 LONGWY, c. 1878
Panier à décor de prunus sur fond noir, anse torsadée
jaune (recollée), D. 188. Marque 1,13 et 2,16
65 LONGWY,
Panier à décor floral et de cartel de fleurs, D. 832.
Marque 2, 30
138 LONGWY,
Panier à bord ondé, anse torsadée, décor de semis
moderniste, n°6, haut. 25,5 cm
52
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26
Les cartels :
des fenêtres ouvertes sur la nature
131
95
95 LONGWY,
Bonbonnière discoïde à semis floral et cartel orné d’un instrument
de musique japonais, marque en creux. Marque 2,45
131 LONGWY
Paire de vases cylindriques à décor polychrome d’oiseaux branchés
dans un cartouche, haut. 16 cm
117 LONGWY, c. 1880
Vase cylindrique à semis floral et cartel à paysage animé,
haut. 15 cm. Marque 1,11
118 LONGWY,
Panière à semis japonisant percé d’un cartel
118
117
2
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6
27
Le courrier selon Longwy
14 LONGWY, c. 1930
Écritoire à décor de semis
et d’un cartel orné
d’oiseaux, long. 24 cm.
Un grand classique de la
manufacture d’Huart
frères : forme contournée
ornée du célèbre D. 792.
Marque 2, 31
14
13 LONGWY, c. 1880
Écritoire avec bougeoirs, reposant sur
quatre pieds dont deux en agrafes
végétales (accidents aux couvercles),
long. 26 cm
D. 588. Marque 1,11
13
Ce modèle rare à Longwy est inspiré
pour sa forme des écritoires produits à
Rouen au XVIIIe siècle, le décor est
puisé dans le répertoire oriental.
21 LONGWY,
Serre-lettres en semis floral et cartel
orné d’un échassier, marque en creux,
N° 1310, long. 26 cm.
Marque 1,20
21
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page28
28
Semis, frises et cartels :
une combinaison harmonieuse
10 LONGWY, c. 1960
Importante vasque cache-pot
à riche décor de semis floral moderniste
percé de deux grands cartels,
ornés d’oiseaux branchés
sur des bambous,
deux larges frises modulaires,
interne et externe, à motif chinois,
dim. 32 x 44 cm. Tirage limité n° 5/12.
Marque 2,42.
(fêle au fond)
2
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page29
8
29
33 LONGWY,
Paire de vases d’ornement, à prises en tête
d’éléphant émaillées céladon.
F. 1529, haut. 31 cm.
Marque 2,31
Ces beaux modèles aux proportions
harmonieuses déclinent des décors
classiques interprétés avec un
raffinement élaboré :
les panneaux floraux du col et de son
épaulement sont soulignés par des frises
ondulantes intégrant des
amortissements en fleurons trilobés,
directement issus du répertoire des
émaux cloisonnés chinois.
Les oiseaux, paon et faisan,
sont délicatement rehaussés
et reposent sur les
tertres d’où naissent
des végétaux fleuris
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30
109
124
122
121
109 LONGWY, c. 1960
Paire de cendriers octogonaux, (l’un est recollé), F.1726. Marque 2,61
121 LONGWY, c. 1970
Grande boîte à gâteaux, dim. 15 x 24,5 x 13 cm. Marque 2,42
122 LONGWY, c. 1970
Panière avec grand cartel à bouquet centré, 35 x 22 cm.
116 LONGWY, c. 1960
Aiguière, F.3432, D. 188, haut. 28,5 cm. Marque 2,34
106 LONGWY,
Plateau rectangulaire. Marque 2,31
116
92 LONGWY,
Sabot lorrain. D. 188. Marque 2,31
111 LONGWY,
Paire de tasses et soucoupes. Marques 1,20 et 2,31
123 LONGWY,
Deux déjeûners. Marque 1, 20 et 2,31
124 LONGWY,
Théière, pot à lait et sucrier. Marque 2,31
76 LONGWY,
Pot à lait (anse recollée). Marque 2,33
8 LONGWY,
Plateau à cartel d’oiseau, dim. 31 x 32 cm. Marque 2,31
106
3
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0
31
«Sakura», la fleur de prunus D. 188
Longwy et le Japon
Longtemps fermé aux ambassades étrangères, le Japon s’ouvre à l’occident en 1851 et il présente ses céramiques,
porcelaines, faïences, grès et Rakou dès les premières expositions internationales.
La manufacture de Longwy, alors en forte expansion commerciale, s’inspire de la «fleur de printemps», la première
à éclore lors de la grande fête populaire «Hanami», ce prunus (pommier ou cerisier) est très en vogue au Japon
sous le nom de «sakura».
92
124
124
111
123
La célèbre petite fleur
blanche à cinq pétales,
une variété de prunus
dite «fleur de pommier»
à Longwy où son interpétation revêt différentes compositionss
graphiques : ci-dessus,
ce sont des groupes de
trois fleurs qui rythment
le semis.
8
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page32
32
62
29
17
62 LONGWY, c. 1875
Vase cylindrique à sujet de perroquets branchés, fond ivoire, D. 811, haut. 24 cm.
Marque manuscrite «Longwy».
29 LONGWY,
Grande coupe à sujet de canards en vol,
diam. 37 cm. Marque 2,41
17 LONGWY,
Jardinière à décor d’oiseaux sur fond blanc craquelé, surmonté d’une frise florale, dim. 8,5 x 21,5 cm. Sans marque ?
73 LONGWY,
Petit vase pyriforme, sujet floral sur fond uni
143 LONGWY, c. 1880
D’un service «fumeur» : petit pot quadrangulaire
pour allumettes
47 LONGWY, c. 1878
Petite coupe cerclée de bronze façon bambou,
diam. 9 cm. Sans marque
5 LONGWY,
Plateau rectangulaire à décor de semis floral sur fond
noir, décor japonisant, sur piétement bronze à tête
d’éléphant, D. 188, dim. 28,6 x 21,3 cm. Sans marque
48 LONGWY, c. 1880
Cendrier oblong à décor de semis, sur pied bronze,
dim. 18 x 11 cm. Marque 1,13
9 LONGWY, c. 1878
Plat en semis japonais D. 944, à monture de bronze et
anses. Marque 1,16
49 LONGWY, c. 1878
Cendrier rectangulaire à semis de feuilles, monture en
bronze doré façon bambou, long. 14 cm. Marque 1,13
7 LONGWY,
Plateau à anses, à composition de fleurs et d’oiseaux,
F. 1069, dim. 33 x 24 cm. Marque 1,11 (fêle de cuisson)
3
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page33
2
33
L’esprit de la fantaisie
73
5
9
49
143
48
47
7
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page34
34
20 LONGWY, c. 1880
Assiette circulaire, frise et sujet de faisans, marque en creux, D. 3063,
diam. 24 cm. Marque 1,11
20
28 LONGWY,
Plat à large frise entrecoupée de panneaux, motifs d’échassiers dans un paysage lacustre, marque en creux, daté
1921, diam. 32 cm. Marque 2,54
L’ère luxuriante des oiseaux
28
28 bis
28 bis LONGWY,
Plat à large frise entrecoupée de panneaux, motifs de faisans sur tertre rocheux, marque en creux, daté 1921,
diam. 32 cm. Marque 2,54
3
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page35
4
35
Longwy, sous le signe de l’oiseau
147
147 LONGWY,
Plat d’ornement. Pièce à tirage limité, décor de R.
Rizzi, tirage 58 / 75. Marque 2,44. Diam. 37 cm
22 LONGWY, 1882
Vase gourde à sujet naturaliste d’oiseaux branchés, de papillons et de fleurs, marque en creux,
haut. 32 cm. Marque 1,20
22
40
22
40 LONGWY, c. 1930
Vase cylindrique, à larges frises
chinoises en ceinture et soubassement, sujet de cigognes et de
bambous, haut. 23,6 cm, (éclat
sous le pied). Marque 2,54
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page36
36
42
41
42 LONGWY,
Paire de vases cylindriques anciennement montés en lampe à huile, pieds et
couronnements en bronze doré,
haut. 29,5 cm. Marque sous monture ?
41 LONGWY,
Vase à composition évoquant les motifs ottomans
16 LONGWY,
Cache-pot à médaillons floraux sinoottoman. Marque 2,30
148 LONGWY,
Paire de soliflores en forme de bouteille ottomane. Haut. 24 cm, Variante imprimée de la marque 1,22.
16
103 LONGWY,
Vasque cache-pot en forme de lampe de mosquée, D. 988.
Haut. 10 cm, diam. 18 cm. Marque 1,11
43 LONGWY, 1895
Vide-poches hexagonal à décor géométrique, marque en creux,
haut. 7 cm, diam.14 cm. Marque 1,20
44 LONGWY, c. 1878
Pichet à décor polychrome de fleurs, à anse torsadée, col à la pivoine,
dans le goût d’Iznik, égrenures et anse recollée, D. 535, haut. 25,5 cm.
Marque 1,11
39 LONGWY, c. 1880
Pot couvert à décor floral répétitif sur fond blanc craquelé dans le goût
d’Iznik, D. 3344, haut. 31 cm. Marque 1,11
113 LONGWY, c. 1878
Paire de vases cylindriques, à décor d’œillets et de tulipes sur fond
blanc craquelé dans le goût d’Iznik, marque en creux, D. 142,
haut. 16,5 cm. Marque 1,13
148
3
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page37
6
37
L’art ottoman : les fastes d’Iznik
44
43
39
113
103
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page38
38
Grands et petit vases
133
133 LONGWY,
Soliflore à décor de semis floral
30 LONGWY,
Grand vase à semis floral
réhaussé d’or, cartel orné de
perroquets en vol, F. 1428,
haut. 56,5 cm
(petite restauration)
31 LONGWY,
Grand vase à semis floral rehaussé d’or,
cartel orné de
perroquets branchés, F. 1428,
haut. 56,5 cm. Marque 2,42
31
30
3
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page39
8
39
La Perse et l’Inde des mille et une nuits
2 LONGWY, c. 1875
Paire de flacons à parfum en forme
d’aiguière, décor d’écailles percé d’un
médaillon indo-persan, anse torsadée,
monture en bronze doré,
D. 765. Marque 1,13
25 LONGWY,
Paire de flacons (à thé ?) à décor de
panneaux chinois en frise, monture
articulée en bronze doré,
F. 968, haut. 13 cm. Sans marque
25
2
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page40
40
24 LONGWY, c. 1957
«Le frileux», d’une série de quatre oiseaux
en ronde-bosse. Marque 2,62
24
35 LONGWY,
Pendule de cheminée, décor partiel de semis
moderniste, haut. 19 cm, long. 33 cm.
Marque 2,34
129 LONGWY,
Dessous de plat octogonal à décor polychrome de fleurs sur frise verte.
Marque 2,42
108 LONGWY,
Petit vase octogonal à décor polychrome sur
fond jaune, D. 5670, F. 120. Marque 2,34
35
98 LONGWY, c. 1930
Bonbonnière carrée à pans coupés,
à décor polychrome de fleurs sur fond jaune,
Mod. 192. Marque 2,45
68 LONGWY, c. 1925
Coupe Art Déco, marque en creux,
D. 5416, diam. 24 cm.
Marques 1,20 et 2,31
46 LONGWY,
Coupe à prises en volutes grecques,
décor de semis moderniste,
cartel polylobé orné
d’un oiseau et de fleurs.
Marque 2,42
81 LONGWY,
Coupe à semis moderniste
129
108
114 LONGWY,
Cache-pot octogonal à
composition géométrique (fêle et
restauration). Marque 2,41
135 LONGWY,
Assiette à décor de semis percé
d’un cartel polylobé orné d’un
oiseau en vol (D 5669),
diam. 22,5 cm
4
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page41
0
41
L’Art déco et son influence
113
98
46
46
114
81
135
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page42
42
70 LONGWY, c. 1960
Grande coupe à décor de semis moderniste percé d’un cartel
orné de cigognes, réhaussé JM, D. 5669, diam. 36,5 cm.
Marque 2,42
69 LONGWY, c. 1960
Coupe à décor de semis moderniste percé d’un cartel polybobé avec paysage lacustre
134 LONGWY, c. 1880
Cendrier oblong à décor de semis
70
104 LONGWY,
Vase cornet à décor polychrome de fleurs, D. 5900,
haut. 25 cm, (base détachée). Marque 2,34
137 LONGWY,
Vase ovoïde à semis moderniste percé d’un cartel orné d’un
branchage fleuri, haut. 23,5 cm
105 LONGWY,
Plat carré à composition florale percée d’un cartel polylobé
orné d’un bouquet, D. 5670, dim. 16 x 16 cm. Marque 2,33
130 LONGWY,
Dessous de plat octogonal à semis moderniste orné d’un cartel à bouquet centré.
149 LONGWY,
Nécessaire de fumeur, plateau et trois pièces.
F 1195 et D. 5670. Marque 2,44
69
134
26 LONGWY,
Vase boule à décor polychrome de hérons dans un cartouche,
de style japonais, sur piedouche, réhaussé JM,
Haut. 38 cm, diam. 35 cm. Marque 2,42
136 LONGWY,
Tasse et soucoupe à décor de semis floral
63 LONGWY,
Panière à décor de semis moderniste percé d’un cartel orné
doiseaux branchés, réhaussé N.F.,
long. 28, larg. 21, 5 cm. Marque 2,42
66 LONGWY,
Panière à décor polychrome de semis moderniste et cartel
orné d’un paysage, réhaussé, long. 28 cm x larg. 21, 5 cm.
D. 5670. Marque 2,42
104
4
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page43
2
43
Semis modernistes
137
Les semis modernistes sont des détournements stylistiques des références extrêmes-orientales ; les entrelacements de motifs floraux
perdent leur caractère exotique et gagnent une nouvelle apparence
où se lisent l’influence et la stylisation de l’Art déco.
26
105
130
136
63
149
66
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page44
44
100 LONGWY, Cendrier rectangulaire à décor polychrome, dim. 12 x 6 cm. Marque 2,31
1 LONGWY,
Triptyque “Le couronnement de la Vierge”, par M.P. Chevallier, réhaussé AK, tirage limité 49/100, dim. 20,5 x 26 cm.
Marque 2,43
112 LONGWY, après 1977
Petit pot à décor de prunus fleuri sur fond craquelé ivoire.
Marque 2,31
120 LONGWY,
Petit vase soliflore à décor polychrome,
anse bleue, D. 6517, haut. 12 cm. Marque 2,61
112
120
132
94 LONGWY,
Sabot à décor polychrome de fleurs,
carquois et ruban noué. Sans marque
132 LONGWY,
Paire de sabot à semis moderne floral (D 5686 ).
77 LONGWY,
Dessous de plat à décor polychrome d’oiseaux, encadrement
bois, dim. 26,5 cm. Marque sous le bois ?
19 LONGWY,
Crucifix à décor polychrome sur fond rouge, décor par M.P.
Chevallier, haut. 22,5 cm.
Marque 2,34
77
100
1
19
4
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page45
4
45
Collectionner les boîtes de Longwy
139
74
88
139 LONGWY, Bonbonnière à décor de semis floral, diam. 9,5 cm
74 LONGWY, Bonbonnière à pans coupés à décor polychrome de
fleurs, F. 1503, D. 5670. Marque 2,34
75
88 LONGWY, Bonbonnière ronde, décor de chardons et de croix
de Lorraine, sur fond bleu de Sèvres, diam. 9,5 cm. Marque 2, 54
75 LONGWY, Bonbonnière de forme cannelée, couvercle à cartel de
huppe branchée. F. 3692, D. 5000. Marque 2,33
146 LONGWY, Bonbonnière de forme cannelée, couvercle à cartel de
huppe branchée
141 LONGWY, Bonbonnière à semis et médaillon, diam. 9,5 cm
146
142 LONGWY, Boîte discoïde à semis complet
101 LONGWY, Boîte rectangulaire à décor polychrome,
D. 792, (accident au couvercle). Marque 2,31
91 LONGWY, Boîte rectangulaire à décor armorié,
F. 3087, 10 x 8 cm
140 LONGWY, Boîte rectangulaire à couvercle de semis de prunus,
14 x 11,5 cm
101
141
91
142
140
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page46
En fin de vente :
diverses pièces hors catalogue
46
vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page47
6
Étude CAPPELAERE – PRUNAUX
Huissiers de Justice associés
20 place St Pierre –55000 BAR LE DUC
Tel: 03.59.30.96.10- fax 03.29.76.37.44- www.cappelaere-prunaux.com
Membre du Groupement des Huissiers de Justice Officiers Vendeurs
ORDRE D’ACHAT
Je soussigné
Nom et Prénom : ......................................................................................................................................................
Adresse : ....................................................................................................................................................................
Code postal : .......................... Ville : ........................................................................................................................
Tél : .......................................................... Mobile : ....................... ...........................................................................
email : ..................................................................... Fax: ..........................................................................................
Références bancaires (relevé d’identité bancaire joint) ................................................................................................
...................................................................................................................................................................................
( ) Vous prie d’acheter à la vente les numéros suivants aux limites indiquées.
(Les limites ne comprenant pas les frais de vente).
( ) Vous prie de me faire participer aux enchères par téléphone, à la vente, en vue d’obtenir l’achat des lots suivants:
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Je déclare avoir pris connaissance des conditions de vente et les accepter.
Date : …....…………………..
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Signature :
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8
Identifiant Norme Internationale Bancaire (IBAN)
FR34 4003 1000 0100 0017 2058 U42
Identifiant International de la banque (BIC)
CDCGFRPPXXX
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vente Cappelaere 07/05/10 14:04 Page48
Étude CAPPELAERE - PRUNAUX
Huissiers de Justice associés
20, place Saint-Pierre - 55000 Bar-le-Duc - Tél. : 03 59 30 96 10 - Fax : 03 29 76 37 44 - www.cappelaere-prunaux.com
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VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES - FAINS VEEL 55000 - Rue de la Verrerie
Suite à succession, vente de l’entier mobilier d’une maison Normande.
Tableaux des écoles française et étrangères
des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
dont
J. van SON - C.-J. LEICKERT - J. LEGRAND
L. FRANCK - Th. RICHARD D. TENIERS - L.-J. LEMAITRE…
Mobilier du XVIIIe et du XIXe siècle
notamment Empire
Bibelots et Objets d’art - Bijoux
Experts :
Joris van SON - (Anvers 1623-1667)
Coupe de fruits devant une niche
sur un entablement
Huile sur panneau signée en bas à gauche
34 x 23 cm
Tableaux du XIXe siècle : Cabinet AMALTHÉE, Alain LETAILLEUR,
10 rue de la Grange Batelière - 75009 Paris - 01 47 70 76 03
Tableaux anciens : Patrice DUBOIS
16 rue de Provence - 75009 Paris - 01 45 23 12 50
Bijoux : Jean-Norbert SALIT
4 rue du Fb Poissonniére - 75010 PARIS - 01.55.35.01.77
Charles-Henri-Joseph LEICKERT (1816-1907) - Scène de patinage
Huile sur toile signée en bas à droite. Datée 92 - 62 x 98 cm
Ces tableaux sont visibles à Paris jusqu’au 8 Juin sur rendez-vous au 06 81 98 94 05. Très nombreux détails et photos de la vente dans la Gazette du 4 juin 2010.
Cappelaere couverture 07/05/10 16:30 Page4
Clauses et conditions de vente
Les descriptions des objets et mobiliers figurant sur la liste ci-dessous, ne font office que de
simples renseignements. Ils ne peuvent être considérés comme ayant valeur contractuelle et ne
peuvent en aucun cas engager la responsabilité de l’officier ministériel.
La présente liste n’est pas exhaustive, et peut être modifiée avant ou pendant la vente. Ces
mêmes conditions s’appliquent aux objets qui n’y figurent pas.
Les lots sont vendus en l’état. Une exposition préalable permettra aux acquéreurs de se rendre compte de l’état des biens mis en vente. Il ne sera admis aucune réclamation une fois l’adjudication prononcée. La vente est régie par les garanties en vigueur des officiers ministériels français à
la date de la vacation. Les dimensions et poids ne sont donnés qu’à titre indicatif. Les réparations
mineures ne sont pas signalées. Aucune réclamation ne sera prise en compte quant à l’état sur la
dorure, la peinture ou les laques et l’encadrement, réserve étant également faite pour les clés, serrures, bronzes, ferrures qui auraient été remplacée à une époque indéterminée. Les conditions de
vente s’appliquent également pour les acheteurs ne pouvant pas assister personnellement aux enchères et ayant donné un ordre d’achat accompagné des coordonnées bancaires ou pour ceux
qui ont demandé d’enchérir par téléphone.
Tout acquéreur paiera en sus de son prix d’adjudication les frais de TVA sur frais indiqués durant la vente.
La vente aura lieu expressément au comptant, le prix principal et le pourcentage devant
être réglés dès le prononcé de l’adjudication, à peine de folle enchère immédiate dont l’officier
vendeur sera seul juge. Le retrait des objets pourra être différé jusqu’à l’encaissement.
Tout adjudicataire qui, négligeant de prendre livraison de l’objet ou du meuble adjugé dès
le prononcé de l’adjudication, ne saurait tenir pour responsable l’officier vendeur, en cas de bris,
détérioration ou conservation des meubles ou objets incombant aux adjudicataires d’une façon
formelle dès le prononcé de l’adjudication. La tolérance d’un magasinage n’engage pas la responsabilité des officiers vendeurs, à quelque titre que ce soit, l’objet étant considéré sous la garantie de l’adjudicataire, dès le moment de l’adjudication.
Le vendeur déclare se charger personnellement d’un paiement éventuel de TVA, l’officier
vendeur déclinant toute responsabilité à ce sujet.
Le vendeur se réserve expressément le choix de retirer de la vente tout meuble ou objet
mobilier faute d’enchère jugée suffisante, soit par lui-même, soit par l’intermédiaire de l’officier
vendeur. Il devra alors acquitter les droits prévus par les lois et règlements en vigueur.
L’acheteur fera son affaire de toute mise en conformité du matériel vendu.
Ces conditions étant annoncées à haute et intelligible voix au public assemblé pour enchérir.
É t u d e C A P P E L A E R E - P R U N E A U X
H u i s s i e r s d e J u s t i c e a s s o c i é s
20, place Saint-Pierre - 55000 BAR-LE-DUC
Tél : 03 59 30 96 10 - 0033-359 30 96 10
Jacques G. Peiffer, expert,
docteur de l’Université
Laboratoire céramographique Saint-Jean l’Aigle
F-54440 Herserange-Longwy
Tél : 03 82 24 58 20
0033-382 24 58 20
[email protected]
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VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
• Dimanche 30 mai 2010 •
à 14 heures
Etude CAPPELAERE - PRUNAUX
H u i s s i e r s
d e
J u s t i c e
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