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Politique budgétaire L’Eurogroupe s’engage déjà pour 2008. p. 10 UE/Iran Javier Solana et Ali Larijani se rencontreront le 25 avril. p. 13 Entretien avec F. Grossetête Thérapies innovantes : les « ordres du Vatican » s’en mêlent. p. 31 EUROPOLITIQUE Le quotidien des affaires européennes soins de sante L’Allemagne mauvais payeur ? Par Nicolas Gros-Verheyde « D’accord pour parler de la mobilité des patients. Mais il serait aussi temps que chaque pays assume le paiement des sommes dues pour les soins effectués à l’étranger pour ses ressortissants. Je pense à un pays, en particulier, qui a des dettes qui remontent à 2001 ». La question posée par la ministre autrichienne, Andrea Kdolsky, n’était assurément pas prévue au programme du Conseil informel des ministres de la Santé, qui s’est tenu à Aachen le 20 avril. Mais tout le monde a souri autour de la table, surtout les délégations ayant, comme l’Autriche, exemple à l’appui, la preuve que le pays qui assume la présidence de l’Union européenne est un mauvais payeur. Interrogée par Europolitique, la ministre fédérale allemande, Ulla Schmidt, a dénié tout retard et estimé que son pays était parfaitement à jour et en conformité avec les règlements européens. Un fait semble certain cependant. La compensation des frais de soins entre Etats membres est un thème sensible, voire tabou, qui empoisonne les relations entre organismes de sécurité sociale, d’autant plus qu’il est récurrent. Les statistiques officielles sur ce point sont d’ailleurs tout sauf publiques. Dommage... Lundi 23 avril 2007 Conseil Justice & Affaires intérieurs Priorité à la lutte contre l’immigration illégale Par Dafydd ab Iago L’immigration a été le thème central de la second journée du Conseil JusticeAffaires intérieures de l’UE, le 20 avril à Luxembourg. Le débat a porté sur l’approche globale de la migration, dans la perspective d’un ensemble de communications de la Commission à venir. Le partage du fardeau reste une question d’importance pour les Etats membres du Sud. Ainsi, le ministre maltais de la Justice Tonio Borg a déclaré avoir plaidé pour un partage complet et pas seulement financier. Il a estimé que ce partage devait concerner la protection des personnes arrivant dans des Etats périphériques de l’Europe, dont ceux qui ne peuvent gérer le nombre d’arrivants. L’Italie et l’Espagne se sont ralliées à ce point de vue. La présidence allemande a souligné à cet égard l’importance de la « boîte à outils », ce registre central de tout le matériel technique mis à la disposition de Frontex (l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures). Les Etats membres ont, à ce jour, engagé notamment 27 hélicoptères, 21 autres avions et plus de 100 navires. Quant au réseau de patrouilles européennes, le Conseil a confirmé qu’un réseau permanent de garde-côtes œuvrera dès la fin mai en Méditerranée et dans l’Atlantique, sous la coordination de Frontex. Les ministres ont confirmé que les dossiers Schengen et VIS progressaient conformément aux prévisions. Le Conseil En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues N° 3292 35e année Sommaire a concédé en décembre 2006 un « SIS à taille unique » (SISone4all) aux nouveaux Etats membres confrontés à des retards, avant que ne soit prêt le SIS de deuxième génération (SISII). La présidence a confirmé à Luxembourg le respect de conditions préalables d’ordre technique qui abolira, pour les nouveaux Etats membres, les contrôles aux frontières intérieures terrestres et maritimes fin décembre 2007 et aériennes au printemps 2008 (sauf pour Chypre). Le ministre allemand de l’Intérieur Wolfgang Schäuble a félicité le Portugal pour la gestion du projet SISone4all et la France pour l’appui du système central à Strasbourg. SIS II a été retardé par la « complexité technique » du système (les nouveaux Etats membres soupçonnant que certains anciens Etats membres n’aient « inventé » ces problèmes pour retarder SIS II). M.Schäuble a précisé que le retard de SIS II n’avait aucune incidence sur l’abolition des contrôles aux frontières intérieures. Il a ajouté que les améliorations liées à l’introduction de SIS II, dont la possibilité de stocker empreintes digitales et photos étaient des innovations importantes. Le ministre a dit son espoir de conclure des négociations entre le Conseil et le Parlement européen sur le règlement VIS (système d’information sur les visas). Grâce à un consensus tout récent du Conseil, la présidence vise à boucler les négociations sur l’usage des empreintes digitales lors de contrôles aux frontières et sur l’accès de l’autorité de sécurité aux don- (suite p. 6) www.europolitique.info Europolitique est publié en anglais sous le nom d’Europolitics. ISSN 1811-4113 EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 Sommaire n° 3292 A la Une Politique budgétaire L’Eurogroupe s’engage déjà pour 2008. p. 10 Entreprises et compétitivité Télécommunications : Mise en garde contre une baisse des investissements .... 4 Recherche : Les entreprises européennes toujours à la traîne ............ 4 Finances, banques, assurances Services de paiement : Un avenir « intelligent » pour les paiements dans l’UE ................................................ 5 Services financiers : La Commission consulte sur les investissements privés ... 5 Politiques sectorielles Conseil Justice & Affaires intérieurs Priorité à la lutte contre l’immigration illégale...................................................... 1 Conseil Justice & Affaires intérieures : Appui aux mesures de protection des infrastructures critiques........................... 6 Justice & Affaires intérieures : Le Conseil approuve les programmes « justice civile » et « drogues »................ 7 Justice & Affaires intérieures : Le Conseil avance à petits pas sur le droit des contrats............................................... 7 Transport aérien : La limitation de la taille des bagages à main reportée d’un an..................................................... 7 Marchés de l’électricité : Une étude indépendante confirme l’analyse de la Commission......................................... 8 UE/Iran Javier Solana et Ali Larijani se rencontreront le 25 avril. p. 13 Entretien avec F. Grossetête Thérapies innovantes : les « ordres du Vatican » s’en mêlent. p. 31 Energie : Débats ministériels sur l’efficacité énergétique . .......................... 8 Flexicurité : Les syndicats européens dénoncent le pessimisme des entreprises................................................ 9 Conseil Education : Les Vingt-sept vont se pencher sur la recherche en éducation................................................. 9 Santé : Les thérapies innovantes divisent le Parlement ............................10 UE/Etats-Unis : Les obstacles réglementaires et le climat au cœur du Sommet...................................14 Economie, monnaie, fiscalité En bref.................................................15 A lire.....................................................16 Profils..................................................16 Agenda. ...............................................18 Entretien Politique budgétaire : L’Eurogroupe s’engage déjà pour 2008........................10 Fiscalité/TVA : Pour ou contre l’autoliquidation : les arguments du Conseil...................................................11 Françoise Grossetête, députée européenne (PPE-DE, France) : Thérapies innovantes : les « ordres du Vatican » s’en mêlent ......................31 Institutions Tribune libre Transparence : L’accès aux documents demeure insuffisant, selon les ONG.......................................12 Parlement européen : Services de paiement et thérapies innovantes en plats principaux.................................12 La mesure qui a pour effet d’augmenter les accises sur les cigarettes bon marché soutient-elle la politique européenne pour une « Europe sans fumée » ?........32 Relations extérieures UE/Iran : Javier Solana et Ali Larijani se rencontreront le 25 avril....................13 UE/Amérique Latine et Caraïbes : A Saint Domingue, l’UE réaffirme son engagement régional.......................13 En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues www.europolitique.info Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE Télécommunications Mise en garde contre une baisse des investissements Par Nathalie Vandystadt Le cabinet de conseil Rambøll Management estime que les liens positifs entre réglementation dans le secteur des télécommunications et investissements sont difficilement vérifiables, à la fois en Europe et aux Etats-Unis. Selon un rapport qu’il a publié le 19 avril, la Commission européenne se serait concentrée de manière trop étroite sur la concurrence en négligeant les effets secondaires sur les investissements. Le niveau d’investissements est particulièrement bas dans certaines parties de l’Europe, comme en France et en Allemagne, par rapport aux ont perdu 300 000 emplois depuis 1999, niveaux affichés par le Japon, le Royaume- dit le rapport. Or le développement des Uni ou les Etats-Unis. « Il est très difficile réseaux de nouvelle génération nécessite de maintenir une réglementation asymétri- de créer des emplois dans des catégories que et en même temps d’essayer de dynami- professionnelles spécifiques, ajoute-t-il, ser les investissements dans les réseaux de citant le cas danois selon lequel, d’ici cinq TAB&2%.PDF ans, les techniciens qualifiés partiront à la nouvelle génération », précise le rapport. Il ajoute que de nombreux experts asso- retraite. Un défi sérieux de recrutement cient cette situation aux réglementations attend donc les opérateurs télécoms car hétérogènes d’un Etat membre à l’autre « le besoin d’investissements doit non seude l’UE ainsi qu’à la baisse des revenus lement servir aux infrastructures mais aussi dans le secteur des lignes fixes. au capital humain ». n Autre constat, l’emploi diminue dans le secteur de télécoms depuis l’éclatement de Le rapport: www.europolitique. la bulle Internet. Les Etats-Unis et l’UE-15 info>recherche avancée>référence> 77912 Recherche Les entreprises européennes toujours à la traîne Données Eurostat Les dépenses en recherche et développement (R&D) des entreprises aux États-Unis étaient supérieures d’environ 50 % à celles de l’UE en 2003, selon les derniers chiffres publiés par Eurostat. Les chiffres montrent que les entreprises américaines ont dépensé, au total, 178,5 milliards d’euros en 2003, contre 120,9 milliards d’euros pour l’UE25 (121,1 milliards d’euros avec la Bulgarie et la Roumanie). Les dépenses du Japon étaient de 89,7 milliards d’euros. C’est en Allemagne (38 milliards d’euros), en France (21,6 milliards d’euros) et au Royaume-Uni (19,7 milliards d’euros) que la majeure partie des dépenses a été réalisée. Pour la majorité des pays étudiés (UE27 + Turquie, Japon, Suisse, États-Unis, Norvège, Russie et Croatie), l’industrie manufacturière se taille la part du lion. Au sein de l’UE27, la Bulgarie, le Luxembourg, le Portugal, l’Estonie, Chypre, la Slovaquie et la Lettonie étaient les seuls pays où l’industrie manufacturière représentait moins de 50 % des dépenses de R&D. Les chiffres publiés montrent également les taux de croissance annuelle moyens des dépenses de R&D des entreprises entre 1999 et 2003. Il en ressort que des pays pour lesquels les données sont disponibles (l’UE25, à l’exception des pays baltes, de la Slovénie, de Chypre et de Malte), seule la Pologne a enregistré une baisse de ses dépenses. Elle www.europolitique.info a connu un taux de croissance négatif de -12 % pour l’industrie manufacturière et de -6 % pour les Dépenses de R&D des entreprises (1) services, alors que ces deux en millions d’euros et par secteur d’activité en secteurs étaient en croissance pourcentage, UE-25 et pays sélectionnés – 2003 positive dans tous les autres pays. En ce qui concerne l’industrie pharmaceutique, 69 % du montant total des dépenses en R&D des entreprises dans l’UE25 en 2003 ont été réalisés ces trois pays (30 % par le Royaume-Uni, 20 % par l’Allemagne et 19 % par la France). Pour les activités informatiques, le chiffre est de 59 %, (27 % par le RoyaumeUni, 19 % par l’Allemagne et 13 % par la France). En ce qui concerne l’intensité de R&D (dépense en R&D dans un secteur divisée par la contribution de ce secteur à l’économie), le Royaume-Uni a enregistré le chiffre le plus élevé de l’UE dans l’industrie pharmaceutique (58,1 %), suivi par les Pays-Bas (36,5 %) et le Danemark (32,5 %). Pour les activités informatiques, le Danemark est arrivé en tête avec 16,4 %, suivi par l’IrLa catégorie «Autres» comprend les autres secteurs non classés dans l’«industrie manufacturière» ou les «services», c’est-à-dire lande (15,6 %) et la Finlande (1)l’agriculture, la chasse et la sylviculture (A), la pêche et l’aquaculture (B), les industries extractives (C), la production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau (E) et la construction (F). La valeur pour la catégorie «Autres» n’est indiquée que si elle est supérieure à 10 %. (10,9 %). n Total en Mio EUR 91 DE # TR 86 12 FR 86 9 9 #- -9 #-9 + 367 21 646 SI 85 13 209 85 13 89 783 EU-25 81 17 120 991 s CH 80 20 6 257 SE 80 19 7 886 i FI 79 BE 79 19 3 608 4 804 78 17 HU 77 20 UK 77 21 IT 74 25 AT 73 26 17 68 EL 3 528 18 NL 255 i 19 778 6 979 3 131 15 284 33 66 286 CZ 64 35 618 DK 63 36 3 355 IE 62 RO 62 38 12 LT 59 MT 58 118 38 178 586 13 28 23 42 3 43 53 ES 1 076 26 60 US #9 38 029 JP PL - 9 4 443 BG 48 52 18 LU 47 53 379 NO 45 PT 45 45 CY 40 SK 40 93 70 13 72 3 353 85 9 0 9 58 20 HR 23 55 29 LV RU 338 53 42 EE 1 960 53 20 40 Industrie manufacturière (%) 114 60 Services (%) 80 100 % Autres (%) En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 Services de paiement Un avenir « intelligent » pour les paiements dans l’UE Par Ruth Milligan Le Parlement européen (PE) se prononcera le 23 avril sur une législation destinée à simplifier et à accélérer les paiements non liquides en Europe. Après des débats houleux au Conseil, la « proposition de directive concernant les services de paiement dans le marché intérieur »1 est en bonne voie. Elle a fait l’objet d’un accord informel entre représentants du Conseil et du Parlement le 27 mars et tout porte à croire que la session plénière du PE avalisera l’accord. La directive s’appliquera à l’ensemble de l’UE et pas uniquement à la zone euro. « L’espace unique de paiement en euros » (SEPA) pourrait dès lors être opérationnel dès 2008 et cohabiterait avec les systèmes nationaux jusque fin 2010, date à laquelle il les remplacera. L’industrie européenne de la « carte intelligente » se prépare également un « avenir brillant et révolutionnaire » pour les paiements. Eurosmart a dévoilé ses perspectives pour 2020 dans un document présenté le 19 avril à Bruxelles. Son président Jacques Seneca a expliqué que les cartes de paiement telles que nous les connaissons actuellement seront remplacées par des « smart security devices » SSD - dispositifs microscopiques contenant des informations personnelles et capables d’effectuer des tâches de sécurité. Ces SSD se présenteraient sous toutes les formes et pourraient être intégrés à des téléphones mobiles, des porte-clés, des ordinateurs de bureau ou portables. Le besoin grandissant de sécurité pour les paiements via Internet conduit à des méthodes d’identification plus nombreuses et plus complexes. Les conditions pour « l’authentification à deux facteurs » - c’est-à-dire un mot de passe et un numéro de carte, par exemple - sont de plus en plus nombreuses et les moyens d’identification (biométriques) vont devenir de plus en plus répandus. Pour M. Seneca, la technologie SSD peut dépasser la lourdeur de telles conditions. Le dispositif sera en effet capable d’effectuer les vérifications et d’entrer tous les mots de passe à la place de l’utilisateur. Eurosmart met en évidence le besoin de coopération entre l’industrie et les législateurs afin de développer cette technologie, de mettre en place des infrastructures juridiques et techniques et de familiariser le public à ces nouvelles méthodes de paiement et d’identification. L’introduction du SEPA va encourager les paiements électroniques en Europe et le nouveau cadre juridique « expliquera les obligations et les droits des institutions de paiement et des consommateurs et instaurera un cadre pour le développement de normes techniques et commerciales communes ». ADIEU AU CODE PIN D’après le document d’Eurosmart, « les systèmes de paiement sans contact pourraient devenir d’ici 2020 la partie la plus visible de la famille des technologies smart security, si pas la plus répandue ». Des systèmes tels que celui de Visa « wave and pay », qui se prêtent aux petites transactions, recourent à la technologie sans fil pour envoyer les détails de paiements de la puce de la carte au fournisseur de paiement vie un terminal équipé du système EMV (normes développées par Europay, MasterCard et Visa). Visa se targue de pouvoir effectuer une transaction en 0,5 seconde. Achats plus rapides, file d’attente moins longues et suppression des coût de maintenance des terminaux à cartes sont les avantages de cette nouvelle technologie. Enfin, pour Eurosmart, de telles cartes « procurent un sentiment d’amusement, de facilité et de modernité ». FAIRE SES COURSES EN 2020 Le shopping du futur se fera avec la technologie smart card et les files d’attente du samedi matin ne seront plus qu’un vieux souvenir, fait encore valoir Eurosmart. Les listes de courses se feront grâce à des étiquettes d’identification par radiofréquence (RFID) qui auront mémorisés nos achats habituels. Au supermarché, le smart caddie lira la liste à partir de notre téléphone portable, nous menant par le plus court chemin au bon rayon et comptabilisant le contenu du caddie. Pour finir, le paiement s’effectuera directement au caddie via le téléphone. n (1) modifiant les directives 97/7/CE, 2000/12/ CE et 2002/65/CE Services financiers La Commission consulte sur les investissements privés Par Ruth Milligan La Commission européenne a lancé, le 20 avril, une consultation en vue d’identifier les obstacles entravant le placement privé transfrontalier. Dans le cadre d’un régime de « placement privé » les valeurs mobilières peuvent être vendues à des investisseurs professionnels rompus à la prise de risques et donc jugés capables d’opérer en dehors du cadre de protection des petits investisseurs. Toutefois, faciliter les investissements transfrontaliers peut s’avérer plus controversé qu’il n’y paraît, car ce type d’investissements profiterait sensiblement aux sociétés de participation privée qui suscitent déjà des inquiétudes. Il n’existe à ce jour aucune réglementation commune au sujet de ces investissements. La consultation vise à établir si cet état de fait engendre une hausse des coûts et freine les investissements et s’il convient de mettre en place un régime communautaire pour harmoniser les règles juridiques et exempter ce type de transactions des exigences réglementaires applicables aux investissements publics. La création d’un régime de placement privé a connu une certaine évolution par le biais des directives MiFiD et Prospectus En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues qui lèvent les exigences liées à certaines transactions privées en matière d’exercice des activités et de vente. Des obstacles subsistent malgré tout (règles nationales sur l’approbation du produit). La Commission travaille en collaboration avec le Comité européen des régulateurs des marchés de valeurs mobilières (CESR) et le Groupe d’experts des marchés des valeurs mobilières (ESME). La consultation publique sera clôturée le 30 juin 2007. Une audition publique sur les OPCVM aura lieu le 26 avril. La Commission présentera son évaluation vers la fin de l’année. n www.europolitique.info immigration illégale (suite de la p. 1) nées VIS dans le cadre de la lutte contre le terrorisme international et la criminalité organisée. C’est pour combattre des fléaux et l’immigration illégale que M.Schäuble a jugé le VIS « essentiel ». Lutter contre l’immigration clandestine a été un thème central incitant les ministres à s’accorder sur la création d’équipes d’intervention rapide aux frontières. La commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a approuvé le projet de règlement le 11 avril. Si le PE adopte le texte en session plénière fin du mois, comme l’espère la présidence, le Conseil pourrait finaliser le règlement avant la fin de juin. Les équipes d’intervention rapide (RABIT) se composeront d’experts des Etats membres mis à la disposition de Frontex à brève échéance. Elles pourront être appelées par tout Etat membre qui voit ses frontières particulièrement menacées par l’immigration illégale. Les équipes RABIT regrouperont 450 spécialistes des Etats membres. Le projet de règlement Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE accordera aux spécialistes invités de Frontex des pouvoirs exécutifs. M. Schäuble a noté «’expérience positive » de la police fédérale allemande après l’octroi de pouvoirs exécutifs aux policiers invités pour la Coupe du Monde 2006 de la FIFA. Exposant aux ministres l’approche globale sur l’immigration, le commissaire Franco Frattin (Justice, Liberté et Sécurité), a également abordé l’idée d’un consensus politique permettant de présenter les communications de la Commission en mai (puis un Livre vert sur le droit d’asile en juin). Le consensus, a-t-il expliqué, permettra également d’élargir l’approche globale afin de l’orienter vers les pays de l’est et du sud. « Il est temps de s’attaquer à l’immigration venu de l’est » a déclaré le commissaire, « notamment les flux arrivant de la région de la mer Noire et d’Asie ». Mis à part les opérations menées par Europol et Frontex, M. Frattini attend des résultats grâce au soutien de la Bulgarie et de la Roumanie. Le commissaire présentera également une proposition sur l’emploi illégal, un sujet clé vu les 7-8 millions d’immigrés clandestins vivant en Europe. Le commissaire appelle à une harmonisation des sanctions à l’encontre des employeurs, tant administratives que juridiques, et à dissuader le million de nouveaux immigrants. « En attendant l’adoption et la transposition des mesures européennes, les États membres devraient déjà intensifier l’application de leurs mesures nationales », a déclaré M. Frattini. EUROPOL Wolfgang Schäuble et Franco Frattini ont solennellement remis au directeur d’Europol, Max-Peter Ratze les trois protocoles d’amendement à la Convention Europol qui sont désormais ratifiés et entrés en vigueur dans tous les Etats membres. Les trois nouveaux protocoles d’Europol dotent l’organisation de plus grands pouvoirs et de compétences pour tous les crimes relatifs au blanchiment d’argent. Europol pourra également participer aux groupes d’investigation conjointe. Enfin, un protocole final améliorera la gestion de l’information et donnera accès à des pays tiers aux analyses d’Europol. Il reste maintenant à la Commission de faire une proposition pour une décision du Conseil afin de remplacer la convention d’Europol. n Conseil Justice & Affaires intérieures Appui aux mesures de protection des infrastructures critiques Par Eric Van Puyvelde Les États membres ont salué les efforts de la Commission pour le développement d’une procédure européenne pour l’identification et la désignation des infrastructures critiques européennes (ICE). Dans les conclusions qu’il a adoptées le 19 avril sur la communication et la proposition de directive (voir Europolitique n° 3209), le Conseil Justice-Affaires intérieures considère que cette initiative, établie dans le respect des compétences des États membres et de la Communauté, pourrait apporter une valeur ajoutée. Les propriétaires et opérateurs d’infrastructures critiques européennes, dont le secteur privé, devront être activement impliqués, souligne le Conseil. Les ministres estiment que les mesures devraient consister essentiellement, en recommandations, partage de l’information et échange de meilleures pratiques au niveau communautaire afin de promouvoir des mesures de protection volontaires auprès des propriéwww.europolitique.info taires et des opérateurs d’ICE. ll examinera la valeur ajoutée de mesures supplémentaires, en vue d’assurer des normes sécuritaires et des conditions de concurrence comparables au sein de l’UE. Les conclusions du Conseil soutiennent le plan d’action pour la mise en oeuvre du Programme européen de protection des infrastructures critiques (PEPIC) et insistent sur le fait que la coopération entre la Commission et les États devrait être « transparente, notamment durant la phase préparatoire ». Repère Le 12 décembre 2006, la Commission a proposé : 1. une proposition de directive qui recense et classe les infrastructures critiques européennes (ICE) et une approche commune pour évaluer la nécessité d’améliorer leur protection ; 2. des mesures destinées à faciliter la mise en oeuvre de l’EPCIP, dont un plan d’action, le réseau d’alerte concernant les infrastructures critiques (CIWIN), le recours à des groupes d’experts au niveau de l’UE, des Le Conseil note que la coopération au niveau européen entre les points de contact des États membres pour la Protection des infrastructures critiques (PIC) (avalisée par les conclusions du Conseil des 1er et 2 décembre 2005) s’est avérée utile. Cette coopération devrait être renforcée par la création d’un groupe de contact PIC, afin de faciliter la coordination ainsi que l’échange d’information et de meilleures pratiques. n procédures de partage de l’information, et le recensement ainsi que l’analyse des liens de dépendance ; 3. un soutien aux États membres en ce qui concerne leurs infrastructures critiques nationales (ICN) ; 4. des mesures d’accompagnement financières, dont un programme communautaire pour 2007-2013 intitulé « Prévention, préparation et gestion des conséquences en matière de terrorisme et d’autres risques liés à la sécurité », doté de quelque 138 millions d’euros. En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 Justice & Affaires intérieures Le Conseil approuve les programmes « justice civile » et « drogues » Par Eric Van Puyvelde Les programmes communautaires « Justice civile » et « Prévention et information sur les drogues » pour la période 2007-2013 ont reçu l’aval du Conseil Justice-Affaires intérieures de l’UE, le 19 avril à Luxembourg. Dans les deux cas, la position commune sera formalisée lors d’une prochaine session, puis transmise au Parlement européen pour une seconde lecture (procédure de codécision). Il s’agit de programmes spécifiques relevant du programme général sur les droits fondamentaux et la justice. Le programme sur la justice civile avait été proposé en 2005 par la Commission européenne et approuvé en première lecture par le Parlement européen le 12 décembre 2006. Avec un budget de 100,85 millions d’euros, il a pour objectif de promouvoir la coopération judiciaire afin de contribuer à la création d’un véritable espace européen de justice en matière civile, fondé sur la reconnaissance et la confiance mutuelles; promouvoir l’élimination des obstacles au bon déroulement des procédures civiles transfrontalières ; permettre aux particuliers et aux entreprises de faire valoir leurs droits dans toute l’UE, notamment en facilitant l’accès à la justice ; renforcer l’échange d’informations et le travail en réseau entre autorités judiciaires et administratives et professions juridiques, notamment en encourageant les actions de formation judiciaire. Le programme sur l’information et la prévention des drogues vise à réduire les dommages sociaux et sur la santé causés par l’usage et le commerce illicites de drogues. Il a pour objectif de réduire l’usage de drogues et la dépendance ; de contribuer à l’amélioration de l’information sur les effets de l’usage de drogues ; de soutenir la mise en oeuvre de la stratégie de l’UE en matière de drogue. n Justice & Affaires intérieures Le Conseil avance à petits pas sur le droit des contrats Par Dafydd ab Iago Les Vingt-sept ont peu progressé vers une position sur un futur cadre commun de référence (CCR) pour le droit européen des contrats, lors du Conseil JusticeAffaires intérieures du 19 avril. Le Comité Droit civil devra maintenant examiner un document émanant de la présidence allemande. La communication initiale de la Commission (juillet 2001) a lancé un processus de consultation sur les problèmes que pose la divergence des droits nationaux des contrats dans l’UE. Depuis 2001, les Etats membres n’ont pu parvenir à un accord sur l’harmonisation malgré le coût qu’engendre cette situation pour le client et le consommateur. Le 19 avril, les ministres ont prôné une réflexion approfondie sur la nécessité d’adopter des mesures spécifiques non sectorielles, en l’occurrence un instrument dans ce domaine. La Commission est invitée à poursuivre la réflexion, mais en collaboration étroite avec les Etats membres pour tenir compte du principe de liberté contractuelle. Autre élément jugé « utile » par les Etats membres, l’élaboration de termes généraux des contrats à l’échelle communautaire. Ces termes devraient être développés par les parties contractuelles elles-mêmes, dans le respect des dispositions nationales et du droit communautaire, y compris en matière de protection et d’information du consommateur (la Commission a lancé, le 8 février, une consultation publique pour moderniser le droit des contrats des consommateurs). La présidence allemande espère qu’une position du Conseil sur le CCR se dégagera pour la fin 2007 (présidence portugaise). La Commission doit présenter bientôt un deuxième rapport sur l’état d’avancement du droit européen des contrats et de la révision de l’acquis. n Transport aérien La limitation de la taille des bagages à main reportée d’un an Par Isabelle Smets La Commission européenne a décidé de reporter d’un an l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions relatives à la taille maximale des bagages à main dans les avions. Elles seront d’application à partir de mai 2008, au lieu de mai 2007 comme prévu initialement. Ces règles - qui limitent à 56 cm x 45 cm x 25 cm la taille maximale des bagages que les passagers peuvent embarquer dans la cabine d’un avion (avec certaines exceptions possibles, par exemple pour les instruments de musique, le matériel photographique, etc.) - avaient été adoptées en octobre 2006, dans la foulée des tentatives d’attentats aériens déjouées l’été dernier au Royaume-Uni. Le décision de report de la Commission prend la forme d’un règlement adopté le 20 avril, qui modifie le Règlement 1546/2006 (dont une clause de révision garantit que le contenu doit être réexaminé au moins tous les six mois). C’est ce règlement qui, également, interdit les liquides dans les bagages à main des passagers aériens. La Commission justifie sa décision par le « besoin d’un délai supplémentaire pour réévaluer les avantages et les inconvénients que cela comporte », répondant ainsi à une demande des aéro- En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues ports et des compagnies aériennes. Pratiquement, aujourd’hui, la règle de la taille maximale est déjà largement d’application - elle correspond à des recommandations de l’IATA, l’Association du transport aérien international - mais sur une base volontaire. La limitation de la taille des bagages vise à faciliter la détection d’articles interdits par les détecteurs à rayons X. La Commission a maintenant invité la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC) à évaluer les avantages d’une telle mesure et attend son rapport d’ici décembre 2007. Elle tranchera alors sur la suite à donner à cette limitation. n www.europolitique.info Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE Marchés de l’électricité Une étude indépendante confirme l’analyse de la Commission Par Anne Fekete Les prix des combustibles ont participé à l’augmentation des prix de l’électricité dans l’UE depuis 2003 et les prix de gros de l’électricité sont nettement plus élevés que ce que l’on pourrait attendre de marchés parfaitement concurrentiels. Ce que concluait la Commission européenne à l’issue de son enquête sectorielle est confirmé par une étude réalisée par un consultant extérieur (London Economics), qu’elle a rendue publique le 20 avril. L’étude analyse les marchés de gros de l’électricité dans six États membres – la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas et la Grande Bretagne (Royaume-Uni hors Irlande du Nord) - pendant la période 2003-2005. La première partie de l’étude analyse le nombre d’opérateurs qui sont effectivement en concurrence toutes les heures sur le marché, en tenant compte de la puissance installée disponible et de la production effective. Le rapport contient des mesures spécifiques au secteur de l’électricité, comme l’indice de fournisseur pivot et l’indice de fourniture résiduelle qui permettent de mesurer dans quelle mesure il faut un générateur spécifique pour satisfaire la demande. Les résultats relatifs à chacun de ces indices sont fournis pour tous les grands générateurs sur chaque marché. L’étude confirme la conclusion de l’enquête sectorielle, à savoir que la majorité des marchés sont concentrés, quel que soit le type de mesure employé. La seconde partie examine la différence entre le prix du marché pendant la période considérée et celui qu’il aurait pu être si les marchés allemand, espagnol, néerlandais et britannique avaient été totalement concurrentiels. Cette différence, qualifiée de « marge » dans l’étude, a été calculée en simulant un marché réellement concurrentiel à chaque heure de la période, à l’aide d’un logiciel de pointe spécialisé qu’utilisent couramment les opérateurs pour choisir les actifs de production les plus performants dans leur portefeuille. Le modèle prend en compte les importations et les exportations actuelles ainsi que les contraintes techniques complexes qui existent sur les centrales électriques, notamment les arrêts signalés pendant la période de l’enquête. L’étude a aussi confirmé que le prix obtenu sur le marché concurrentiel simulé permettrait aux générateurs de ces quatre pays de couvrir leurs frais fixes. Aucune conclusion n’a été tirée en ce qui concerne les marchés français et belge en raison des difficultés rencontrées concernant des données sous-jacentes, comme l’amortissement des centrales nucléaires françaises et l’absence d’un prix de marché fiable pour le marché belge. Cette seconde partie de l’étude passe également en revue la répercussion des prix des combustibles, les hausses les plus importantes étant enregistrées aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, principalement en raison du parc important de centrales au gaz sur ces marchés. En revanche, l’incidence des hausses de prix des combustibles s’est moins faite sentir en Allemagne et en Espagne, soit dans les pays qui se caractérisent par des marges plus élevées. La troisième partie de l’étude analyse le rapport entre le nombre d’opérateurs qui sont en concurrence à une heure donnée et les marges. Pour ce faire, elle soumet les résultats des deux premières parties à une analyse de régression détaillée par tranche horaire. Cette analyse montre qu’il existe une corrélation statistique pertinente entre le nombre de générateurs qui possèdent des capacités disponibles et les marges de chaque heure : en d’autres termes, plus les générateurs sont indispensables, plus les marges grimpent sur le marché. L’analyse a également été corrigée de quelques autres causes possibles des marges les plus élevées, comme le manque de capacité de production électrique sur l’ensemble du marché et les variations saisonnières et les pointes de la demande, mais la corrélation entre les marges et le caractère indispensable de certains opérateurs a été confirmée. n Plus d’informations sur l’enquête sectorielle et le rapport : http://ec.europa. eu/comm/competition/sectors/energy/ inquiry/index.html#final Energie Débats ministériels sur l’efficacité énergétique Par Dafydd ab Iago Une conférence ministérielle organisée par la présidence allemande, les 19 et 20 avril à Berlin, s’est penchée sur les questions stratégiques concernant la promotion de l’efficacité énergétique et des renouvelables. Dans son allocution d’ouverture, le ministre allemand des Transports, de la Constructions et des Affaires urbaines, Wolfgang Tiefensee, s’est targué des bons résultats de l’Allemagne quant au respect des dispositions de la directive sur la performance énergétique dans www.europolitique.info la construction. Les experts allemands estiment que le secteur de la construction est responsable d’environ 20 % des émissions de CO2 en Allemagne. « La meilleure énergie est celle qui est économisée », a dit M. Tiefensee. Son collègue à l’Économie, Michael Glos, a estimé que son l’Allemagne avait fait de l’efficacité énergétique l’une des priorités de sa présidence de l’UE et du G8. Lors du prochain Sommet du G8 à Heiligendamm en juin, l’Allemagne s’engage à poursuivre le débat sur le changement climatique et l’amélioration de l’efficacité énergétique. Les ministres de l’Environnement et de l’Énergie de pays d’Europe de l’Est, d’Afrique du Nord et du Caucase du Sud, présents à la conférence, ont abordé la question des instruments financiers. D’ici à 2013, selon la présidence allemande, l’UE débloquera près de 11,2 milliards d’euros via les instruments de voisinage et de partenariat, y compris pour le secteur énergétique. « Notre tâche consiste désormais à nous réunir avec nos voisins européens pour avancer dans la réalisation de nos objectifs », a déclaré le ministre de l’Environnement, Sigmar Gabriel, en référence aux objectifs contraignants établis par le Plan d’action « énergie et climat ». n En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 Flexicurité Les syndicats européens dénoncent le pessimisme des entreprises Par Nicolas Gros-Verheyde A l’occasion de la conférence sur la flexicurité, organisée le 20 avril à Bruxelles à l’instigation de la Commission européenne, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voulu dénoncer l’ambiance dans lequel se déroule le débat sur la flexicurité. Les entreprises semblent « avoir détourné le débat en affirmant que l’économie de l’UE est caractérisée par une réglementation excessive et un dynamisme insuffisant ». Or « les faits prouvent le contraire », estime John Monks, Secré- taire général de la CES. « Les marchés européens de l’emploi offrent la souplesse requise pour s’adapter au changement et les entreprises enregistrent des niveaux de bénéfices records. Le niveau élevé de création d’emplois n’est pas en contradiction avec des systèmes de protection de l’emploi et des niveaux élevés d’organisation syndicale », a-t-il ajouté, s’appuyant sur un mémorandum publié par l’organisation. La CES craint que la priorité actuelle accordée à la flexicurité porte essentiellement atteinte aux travailleurs les plus vulnérables, en sapant les conditions de travail et la sécurité de l’emploi, en éten- dant les longues heures de travail, le faux emploi indépendant et les contrats à court terme et à temps partiel. « Aujourd’hui, on nous dit que personne ne peut espérer garder un emploi pendant toute sa vie », ajoute John Monks. « Vraiment ? Et les docteurs, les professeurs et tous les autres emplois qui requièrent un long apprentissage ? Lorsqu’il devient monnaie courante de transformer les relations de travail en relations immorales, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait de la résistance ». n Mémorandum : www.europolitique.info > recherche avancée > référence =77800 Conseil Education Les Vingt-sept vont se pencher sur la recherche en éducation Par Jim Brunsden Les ministres de l’Education des Vingtsept feront le point sur la manière de mieux utiliser la recherche dans l’élaboration des politiques d’éducation, lors de leur prochaine session, les 24-25 mai. Une note de la présidence allemande indique que les ministres auront un échange de vues sur ce que les Etats membres doivent faire pour accroître la recherche « pertinente et utile » en matière d’éducation, sur la manière de renforcer son utilisation par les législateurs et les professionnels du secteur de l’éducation et sur la manière de sou- tenir cette action au niveau européen. Le document stipule les défis clés, tels que définis par l’OCDE, qui sont nécessaires à l’amélioration de la situation actuelle. Il note que la recherche en éducation a actuellement un impact plus limité sur l’élaboration des politiques que la recherche dans d’autres domaines (services sociaux, emploi). L’explication réside dans le fait que le financement est relativement peu important, ce qui a pour conséquence de faire douter de la qualité de la recherche en éducation. En outre, dans la plupart des États membres, il est souvent difficile d’obtenir et de comprendre les résultats de la recherche. Enfin, En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues les professionnels de l’éducation n’ont pas suffisamment l’occasion de pouvoir partager leurs connaissances avec les chercheurs. La discussion du Conseil servira de base à l’élaboration d’une communication de la Commission européenne (juillet 2007) relative à l’élaboration de politiques basée sur les preuves. Elle comprendra un plan d’action avec des initiatives spécifiques à prendre, tant au niveau communautaire, que national. n Pour une copie du document voir www. europolitique.info > recherche avancée > référence = 77897 www.europolitique.info 10 Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE Santé Les thérapies innovantes divisent le Parlement Par Nathalie Vandystadt Le vote du 25 avril au Parlement européen sur les thérapies dites «innovantes» est sur la sellette. Appelés à se prononcer en première lecture sur une proposition de règlement instaurant une procédure d’autorisation unique pour ces médicaments issus de thérapies géniques et cellulaires et de l’ingénierie tissulaire, les députés sont divisés. Un front s’est créé entre partisans d’un contrôle au niveau européen de la qualité et de la sécurité des thérapies innovantes et ceux qui veulent, pour des raisons éthiques, interdire purement et simplement toute autorisation centralisée pour les produits de thérapies innovantes dérivés de cellules souches d’origine embryonnaire. « La mise en place d’un cadre technique européen que les patients et l’industrie attendent depuis plusieurs années maintenant, ne doit pas être prise en otage pour imposer tel ou tel point de vue idéologique », estime la Française Françoise Grossetête (PPE-DE), dont le groupe est très divisé (voir interview, dans cette édition). Avec Dagmar Roth-Behrendt (PSE, Allemagne), Adamos Adamou (GUE, Chypre) et Frédérique Ries (ADLE, Belgique), elle appelle au rejet des amendements éthiques déposés par la commission des affaires juridiques, contenus dans le rapport de Miroslav Mikolášik (PPE-DE, Slovaquie) et non soumis au vote de la commission de l’environnement et de la santé (ENVI). Mme Grossetête soutient également les 75 amendements déposés par les mêmes eurodéputés dans l’espoir d’obtenir un vote en faveur d’une relance des négociations avec le Conseil et la Commission, stoppées par le rapporteur en raison des questions éthiques. De son côté, M. Mikolášik a déposé un nouvel amendement qui vise à rejeter toute affectation du règlement dans l’application des législations nationales « présentes et futures » interdisant ou restreignant l’utilisation de cellules souches embryonnaires humaines ou animales. Un autre groupe, entraîné par Giuseppe Gargani (PPE-DE, Italie), a déposé une dizaine d’amendements allant dans le sens d’une interdiction de la commercialisation du corps humain et de ses parties et d’une interdiction des produits dérivés de cellules souches embryonnaires. Mais le PE n’est pas au bout de ses surprises. Face aux contestations, M. Mikolášik menace désormais de réclamer un renvoi de son rapport en commission ENVI. Un renvoi qui, selon l’article 168 du règlement du PE, doit mobiliser un groupe politique ou quarante députés au moins lors de la fixation de l’ordre du jour ou avant l’ouverture du débat (les Libéraux sont également divisés). M. Mikolášik a même pris la parole lors d’une conférence de presse de Mme Ries à laquelle des personnes atteintes de maladies rares - donc concernées de près par l’adoption rapide du règlement - avaient été conviées, le 19 avril. Faisant valoir sa position de scientifique et de médecin, il a affirmé que « dans certains pays, il est considéré comme un acte criminel de détruire des embryons ». n Politique budgétaire L’Eurogroupe s’engage déjà pour 2008 Christophe Garach à Berlin L’entourage du commissaire Joaquin Almunia ne crie pas victoire mais se dit résolument optimiste. Le 20 avril, à l’issue de la réunion de l’Eurogroupe organisée à Berlin, Jean-Claude Juncker, son président a expliqué à la presse que les ministres des Finances avaient pris pour 2008 un engagement solennel de « ne pas répéter les erreurs du passé » en matière de politique budgétaire. Sur la forme, on notera deux avancées majeures qui feront date dans l’histoire de la monnaie unique. 1. Pour la première fois, les Etats ayant adopté l’euro ont bel et bien discuté de leurs prochaines orientations budgétaires (pour 2008) avant même que les gouvernements et leurs parlements nationaux respectifs n’aient commencé à en débattre. Une pierre de plus à l’édifice en matière de coordination budgétaire qui fait cruellement défaut à la zone euro. 2. A titre tout à fait exceptionnel, et signe que le président de l’Eurogroupe voulait marquer les esprits, les débats, menés à www.europolitique.info huis clos par les Treize, ont donné lieu à un document public d’autant plus rare que l’Eurogroupe est une instance informelle et que cette réunion-ci avait lieu en marge d’un conseil informel des ministres de l’EcoFin. Sur le fond, un diplomate européen a néanmoins concédé qu’il « n’y avait rien de nouveau ». Les ministres ont en effet réaffirmé leur attachement au pacte de stabilité révisé (le contraire aurait été surprenant). Ils se sont de nouveau engagés à tenir compte pleinement de la bonne conjoncture économique pour utiliser les recettes fiscales imprévues afin de consolider leurs positions budgétaires respectives. Les ministres ont enfin renouvelé leur promesse d’éviter les politiques pro-cycliques et d’utiliser leurs recettes fiscales supplémentaires pour réduire leur déficit et leur dette. Dans le détail, pourtant, les Etats membres se sont formellement engagés : « à poursuivre de manière plus ambitieuse » leurs efforts budgétaires dans le prolongement de ceux déjà consacrés en 2006. Pour 2007, les Treize ont accepté de mettre en oeuvre strictement le budget qu’ils ont adopté. Et, pour 2008, les ministres ont accepté le principe visant à « accélérer l’ajustement vers leurs objectifs de moyen terme », qui, rappelons le, doit permettre aux Etats de parvenir à un budget en équilibre, voire légèrement excédentaire d’ici 2010. La nouveauté, explique un expert, réside dans le fait que l’Allemagne, qui traînait les pieds jusque-là, pour donner l’exemple, serait prête à jouer le jeu dès 2008 malgré les tiraillements internes à la coalition gouvernementale. Pour l’heure, le ministre allemand des finances s’est contenté de déclarer que l’Allemagne devrait disposer d’un budget équilibré en 2010 (mais dès 2008, le déficit public pourrait passer de 1,7 % à 0,6 % en termes nominal). Un effort vertueux qui pourrait inciter d’autres Etats (la France, l’Italie et le Portugal, notamment) à maintenir le cap dès l’année prochaine. n La déclaration des Treize : www.europolitique. info>recherche avancée>référence =77926 En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 11 Fiscalité/TVA Pour ou contre l’autoliquidation : les arguments du Conseil Par Christophe Garach Un document sur l’autoliquidation (reverse charge), élaboré par les experts du groupe sur les questions fiscales au Conseil des ministres de l’UE, ne plaide guère en faveur de ce mécanisme destiné à lutter contre la fraude fiscale (Europolitique n° 3288). Réunis à Berlin pour une session informelle, les ministres de l’Economie et des Finances de l’UE devaient en débattre le 21 avril. ARGUMENTS CONTRE 1. L’introduction du mécanisme d’autoliquidation sur une base facultative érodera la législation de la TVA en vigueur et mènera à des contradictions. Les différents systèmes occasionneront des difficultés pour les entreprises étrangères qui organisent des transactions dans un Etat membre qui aura décidé d’adopter le reverse charge. 2. Le mécanisme dévie du pilier central du système de TVA - paiement fractionné. Le système fractionné de paiement assure que chaque personne imposable dans la chaîne de la livraison paye une partie de la TVA prélevée sur la livraison. Abandonner le système de paiement fractionné signifie également abandonner l’autorégulation induite par le système de TVA. 3. Concentrer la collecte de la TVA au dernier niveau de la chaîne de livraison concentrera aussi le risque de fraude à ce stade et rendra nécessaire plus de contrôles notamment chez tous les détaillants. Cela aura des conséquences pour les petites entreprises via une surcharge administrative en perspective. 4. Le fournisseur devra enregistrer électroniquement chaque transaction opérée dans le cadre du reverse charge. 5. Les engagements de « reporting » proposés ne sont pas susceptibles d’empêcher les marchandises non taxées d’atteindre le marché noir dans un autre Etat membre puisque leur application correcte ne peut pas être garantie. Le paiement de la TVA ne se produira pas dans les transactions entre les entreprises, le principe de proportionnalité empêchera des Etats membres d’établir des pénalités dissuasives contre les entreprises qui omettent de déclarer des opérations effectuées avec le reverse charge. 6. Comparé au système fractionné de paiement, le reverse charge affaiblit la cohésion de l’UE. 7. Le nouveau système induit le risque que les entreprises transfèrent leurs activités économiques dans les Etats membres qui appliquent le reverse charge, puisque le système offre des avantages économiques. 8. La limite dite de « de minimis » conduira à ce qu’une pression soit appliquée sur les clients pour acheter des marchandises au-dessus du seuil de 5 000 euros (proposé par la Commission), de sorte que le fournisseur n’ait pas besoin de pré-financer la taxe sur le chiffre d’affaires. Le reverse charge n’est ainsi pas neutre, car il a une influence sur des décisions économiques 9. L’introduction du reverse charge signifiera que deux procédures généralement applicables d’imposition existeront en parallèle (le reverse charge et la procédure actuelle qui induira des problèmes). allégué de fraude d’impôts transféré à ces Etats n’existe pas dû aux mesures prises contre la fraude d’impôts d’entrée dans ces Etats. 2. Comme le fonctionnement du reverse charge exclut toute autre fraude d’impôts d’entrée, des contrôles coûteux pour vérifier les montants d’impôts d’entrée réclamés (par exemple les contrôles séquentiels) menés par les autorités fiscales. Ceci signifie que des ressources puissent être orientées sur les contrôles restants (les contrôles sur des transactions au-dessous du seuil de 5 000 euros et sur la conformité de l’impôt dans le carde du reverse charge). 3. Le reverse charge est sensiblement moins onéreux pour l’économie que d’autres mesures pour empêcher des pertes fiscales dues à la fraude ou des pertes d’impôts d’entrée. Il protège la liquidité des entreprises, améliore leur « cash-flow » et offre ainsi des avantages pour le commerce international n. ARGUMENTS POUR 1. Beaucoup d’Etats membres ont des règles très étroites concernant le droit de déduire l’impôt d’entrée, ainsi le risque Londres pourtant autorisée à appliquer l’autoliquidation Pour rappel, l’instauration du mécanisme d’autoliquidation au Royaume-Uni a fini par être approuvée par le Conseil le 16 avril. En dépit des réserves exprimées par la Commission (voir Europolitique n° 3161) et au terme d’un «arrangement» avec Paris, Londres pourra introduire une mesure dérogatoire à l’article 21 de la directive TVA (77/388/CEE) afin de lutter contre la fraude fiscale. Alors que l’article 21 désigne l’assujetti qui livre des biens, comme la personne redevable du paiement de la TVA, la dérogation permettra d’inverser ce processus : c’est l’assujetti destinataire des livraisons de biens qui sera désormais redevable du paiement de la taxe. Précision importante : le Conseil a accepté ce mécanisme (sur proposition de la Com- En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues Pour le texte du document (en anglais): www.europolitique.info> recherche avancée> référence = 77910 mission) sous conditions. La dérogation sera ciblée et limitée dans le temps. Sont concernés : les téléphones mobiles, les puces informatiques et les microprocesseurs. La décision du Conseil fixe par ailleurs un seuil (5000 £ soit 7366 euros) en deçà duquel la dérogation ne s’applique pas. Pour le Conseil « cette mesure est proportionnée aux objectifs poursuivis incluant des produits soigneusement définis pour lesquels l’échelle et le volume de la fraude fiscale ont entraîné des pertes de recettes (fiscales) considérables ». En contrepartie, le Royaume-Uni s’est engagé à appliquer ses obligations de contrôle et de notification sachant que cette décision expirera le 30 avril 2009. Londres devra par ailleurs présenter un rapport d’évaluation (au plus tard le 31 mars 2009) sur le fonctionnement et l’efficacité des mesures concernées www.europolitique.info 12 Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE Transparence L’accès aux documents demeure insuffisant, selon les ONG Par Célia Sampol Quatre organisations se sont regroupées pour faire leurs recommandations à la Commission européenne dans le cadre du Livre vert sur l’accès aux documents des institutions de l’UE1 . Celui-ci a été adopté le 18 avril et vise à réviser le Règlement 1049/2001, jugé obsolète (Europolitique 3290). ECAS (Service d’action du citoyen européen), Statewatch, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Bureau européen de l’environnement (BEE) sont satisfaits de cette consultation publique car ils vont pouvoir exprimer leurs préoccupations en ce qui concerne l’accès aux documents. La Commission reste le plus mauvais élève des trois institutions concernées par la loi (avec le Conseil et le Parlement), d’après le directeur de Statewatch, Tony Bunyan. Celui-ci déplore notamment le fait que l’exécutif ait enfreint par deux fois le règlement. Tout d’abord, son registre de documents n’est pas complet et « ne contient que des textes législatifs et des rapports adoptés. Il n’inclut pas la vaste majorité des documents produits ou reçus par la Commission », constate-t-il lors d’une rencontre organisée par ECAS le 19 avril à Bruxelles. De plus, la Commission n’a pas publié de rapport annuel en 2006 en ce qui concerne la réglementation, alors que le règlement le demande expressément. Quant au Conseil, il est un peu meilleur élève, car il a dernièrement ouvert largement l’accès à ses documents (70 à 75 % sont disponibles). Mais « le problème réside dans les 30 % qui ne sont pas rendus publics », nuance M. Bunyan. Le Conseil a, en outre, posé un veto sur les documents liés aux relations transatlantiques. Renate Schroeder, au nom de la Fédération européenne des journalistes, a un autre cheval de bataille. Selon elle, l’amélioration du règlement est vraiment nécessaire pour les journalistes. Pourtant le Livre vert de la Commission ne les cite pas une seule fois. Mme Schroeder a listé les points qu’il serait nécessaire de modifier. Elle note par exem- ple que l’accès à l’information devrait être étendu aux pays de l’Espace économique européen ainsi qu’aux pays candidats et s’appliquer à toutes les institutions européennes (comme prévu par le Traité constitutionnel). De plus, les fonctionnaires refusant, sous de faux arguments, de fournir un document devraient se voir sanctionnés. Pour Ralph Hallo, du BEE, la suggestion évoquée dans le Livre vert d’harmoniser les règles d’accès aux informations environnementales avec celles plus générales d’accès aux documents doit être encouragée. Selon lui, il faut transposer complètement dans le droit européen la Convention d’Aarhus, signée en 1998 par les institutions, car celleci contient des exceptions aux droits d’accès aux documents plus limitées que le Règlement 1049/2001. Il suggère aussi d’étendre les registres de documents à la procédure de comitologie car « pour obtenir de l’information à ce niveau, bonne chance ! ». n (1) http://ec.europa.eu/transparency/revision/ index_fr.htm Parlement européen Services de paiement et thérapies innovantes en plats principaux Par Célia Sampol Lors de la session plénière du 23 au 26 avril à Strasbourg, les députés voteront en première lecture sur les services de paiement, les thérapies innovantes, la sécurité maritime et ils se prononceront sur la décharge 2005 des institutions européennes. Ils auront également un débat sur les relations transatlantiques. Deux plats de résistance doivent ouvrir la séance de lundi. Le premier est le débat sur le rapport de Jean-Paul Gauzès (PPE-DE, France) sur les services de paiement dans le marché intérieur. Le document porte sur un projet de directive visant à créer un cadre légal pour les services de paiement dans l’UE. Concrètement, il s’agit de rendre plus simples et moins chères les transactions par cartes de crédit, virements bancaires et débits directs en mettant en place un système de paiement unique dans toute l’Union européenne. Le Conseil est parvenu à un accord proche des propositions de la commission parlementaire et le texte devrait être adopté www.europolitique.info en première lecture. Le second plat, moins digeste, est un débat sur le rapport de Miroslav Mikolášik (PPE-DE, Slovaquie) sur les médicaments de thérapie innovante. Le Parlement doit se prononcer sur un projet de réglementation européenne destiné à favoriser le développement des thérapies géniques, cellulaires et tissulaires. Beaucoup d’amendements ont été déposés par les groupes et la persistance d’amendements éthiques reste problématique pour un accord avec le Conseil. S’ils soutiennent la proposition de la Commission, les députés demandent certaines garanties sur les produits et techniques utilisés et préconisent plus de soutien pour les PME. PRéPARER LE SOMMET UE/éTATS-UNIS La matinée de mardi sera dédiée à une discussion sur la décharge du budget des institutions et agences de l’UE pour l’année 2005. A priori, la plénière devrait se prononcer de façon positive conformément aux recommandations de la commission du contrôle budgétaire. Néanmoins, les députés insistent pour relancer l’idée des « déclarations nationales ». L’après-midi, ces derniers discuteront de cinq textes faisant partie du «troisième paquet» sur la sécurité maritime. Ces rapports portent sur le système communautaire de suivi du trafic, les enquêtes en cas d’accident, la responsabilité des entreprises de transports de passagers, le contrôle par l’Etat du port et la certification des organismes de contrôle. Le PE se prononcera en première lecture. Mercredi, les parlementaires mèneront un débat prioritaire en présence de la Commission et du Conseil sur les relations transatlantiques, en vue du Sommet UE/Etats-Unis du 30 avril à Washington. Plusieurs volets seront abordés (économique, protection des données, lutte contre le terrorisme). A noter aussi que le Parlement traitera le même jour un rapport sur les progrès de la Croatie sur la voie de l’adhésion. Enfin, le midi, une séance solennelle aura lieu en présence d’Abdul Kalam, président de l’Inde depuis 2002. n En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 13 UE/Iran Javier Solana et Ali Larijani se rencontreront le 25 avril Par Sébastien Falletti Afin de stopper l’escalade entre Téhéran et la communauté internationale sur le dossier nucléaire, Javier Solana le chef de la diplomatie de l’UE devrait rencontrer, le 25 avril, Ali Larijani, le négociateur iranien. Annoncée par la télévision iranienne le 19 avril, la rencontre entre les deux hommes a été confirmée le lendemain par la porte-parole de Javier Solana. L’objectif sera de réaffirmer à Téhéran la volonté des Européens et des membres du Conseil de sécurité de l’ONU de trouver une issue diplomatique au conflit, alors que de nouvelles sanctions ont été décidées à New York, le 24 mars. « Ce seront des discussions » sur un cadre de négociations, prévient une source de l’UE, et non des négociations comme l’a affirmé une dépêche de l’AFP, précise le bureau de Javier Solana. Les consultations sont en cours avec Téhéran pour la mise en place de cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la mission confiée par les ministres des Affaires étrangères des « Six » (Allemagne, France, Royaume-Uni, États-Unis, Russie, Chine) à Javier Solana, le 24 mars, jour du vote à l’unanimité de la résolution 1747. Dans un communiqué conjoint, ils avaient chargé le chef de la diplomatie de l’UE de renouer le dialogue avec la République Islamique, en lui rappelant que l’offre de coopération présentée en juin 2006 était toujours sur la table, à condition que Téhéran suspende ses activités d’enrichissement d’uranium. Le 26 mars, Javier Solana s’était entretenu par téléphone avec Ali Larijani. Depuis, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a encore accentué son bras de fer avec la communauté internationale en annonçant le passage au stade industriel du programme d’enrichissement d’uranium de son pays. Face à la défiance iranienne, l’UE maintient sa « double approche » (double track), alliant fermeté et ouverture. Le 19 avril, au Conseil Justice-Affaires intérieu- res, les Vingt-sept ont adopté sans débat les mesures d’application des sanctions contre l’Iran, votées par l’ONU en décembre 2006 dans la résolution 1737. Ces mesures comprennent le gel d’avoir financiers et des interdictions de visas pour certains individus impliqués dans le programme nucléaire iranien, ainsi qu’une interdiction de vendre, fournir, exporter, à l’Iran, directement ou indirectement, une série de biens et technologies sensibles. La résolution 1747 accroît la pression sur Téhéran notamment en interdisant les exportations d’armes iraniennes, en décourageant les prêts internationaux, en ajoutant 28 noms à liste des individus interdits de voyage. Parallèlement, sous la pression directe des autorités américaines, un nombre croissant d’entreprises européennes réduisent leurs projets en Iran. Européens et Américains estiment que ces pressions ont ouvert un débat à Téhéran et la mission de Javier Solana vise à faire pencher la balance en faveur des forces favorables à la négociation. n UE/Amérique Latine et Caraïbes A Saint Domingue, l’UE réaffirme son engagement régional Par Sébastien Falletti L’UE a réaffirmé son engagement politique en direction de l’Amérique latine, en présentant un soutien financier accru lors de la réunion avec les ministres des Affaires étrangères de la région, les 19 et 20 avril à Saint Domingue en République Dominicaine. C’est une enveloppe de plus de 2,6 milliards d’euros pour la période 2007-2013 qu’a présentée Benita Ferrero-Waldner, la commissaire européenne aux Relations extérieures, aux pays d’Amérique Latine ,au cours de réunions ministérielles successives avec la Communauté Andine, l’Amérique Centrale, le Mexique et le Mercosur. Les questions régionales et globales ont dominé la rencontre entre les ministres du «groupe de Rio», un forum qui rassemble l’Amérique Latine et les Caraïbes et la Troïka européenne composée, outre de la commissaire, de Frank Walter Steinmeier, le ministre allemand des Affaires étrangères en charge de la présidence de l’UE, et Javier Solana, le chef de la diplomatie de l’UE. Les discussions se sont concentrées sur Haïti, l’énergie, l’environnement et le changement climatique, le renforcement du multilatéralisme (notamment dans le domaine des droits de l’homme et de la lutte contre les stupéfiants), et la lutte contre la pauvreté. L’Union a voulu mettre en avant son engagement sur le long terme dans la région. « Je pense qu’on peut dire en toute objectivité que l’UE et l’Amérique latine ont réalisé des progrès considérables ces dernières années. Le succès du Sommet de Vienne en 2006, les perspectives de négociations en vue de la conclusion d’accords d’association avec l’Amérique centrale et la Communauté andine, ou encore l’établissement de l’assemblée parlementaire entre l’UE et l’Amérique latine ne sont que quelques éléments qui confortent ma conviction » a déclaré Mme Ferrero-Waldner. Et de préciser la volonté de l’Union d’accélérer les choses dans les années à venir. « Les nouveaux En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues programmes d’aide que nous présentons maintenant témoignent, quant à eux, de l’importance de notre engagement vis-à-vis de la région. Nous sommes déterminés à poursuivre dans cette voie ! » La commissaire a présenté les priorités de la stratégie européenne pour la région d’ici à 2013. La promotion de la cohésion sociale, notamment par la lutte contre la pauvreté, les inégalités sociales et l’exclusion, est la première priorité des programmes d’aide communautaire. Viennent ensuite l’intégration régionale et la coopération économique. Ici, l’Union mise sur la négociation d’accords d’association avec l’Amérique centrale et Andine en vue de l’établissement de zones de libre échange. Les mandats de négociation de la Commission sont sur le point d’être finalisés. Les autres priorités sont une meilleure compréhension entre les deux régions, le soutien à la bonne gouvernance et aux droits de l’homme et, enfin, le développement durable, notamment la protection des forêts et de la biodiversité. n www.europolitique.info 14 Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE UE/Etats-Unis Les obstacles réglementaires et le climat au cœur du Sommet Par Brian Beary à Washington Le Sommet UE/Etats-Unis, le 30 avril à Washington, devrait consacrer un nouvel organisme chargé de réduire la bureaucratie qui freine le commerce transatlantique. L’UE en profitera pour tenter de persuader le Président Bush de s’engager à négocier un accord international sur le changement climatique pour l’après 2012, avec des réductions contraignantes des émissions de gaz à effet de serre. Elle fera pression pour que s’accélère l’inclusion des douze Etats membres encore exclus du programme américain d’exemption de visa. Parmi les autres dossiers potentiels : comment sortir les négociations multilatérales de Doha de l’impasse et quelle attitude adopter envers l’Iran vu son programme nucléaire. PREMIERS FRUITS DU PLAN MERKEL ? L’organe relatif aux barrières réglementaires sera dirigé par deux personnes de part et d’autre de l’Atlantique, probablement le Ministère américain du Commerce et la DG Commerce de la Commission européenne, d’après des sources diplomatiques. L’organe se composera de représentants du gouvernement et d’acteurs non gouvernementaux. Il s’efforcera de rendre « plus harmonieux » les règlements techniques dans des domaines tels que la sécurité automobile ou les essais de médicaments, sans pour autant devoir harmoniser les textes, toujours selon les www.europolitique.info mêmes sources. Tels seraient les fruits de l’initiative que la chancelière et présidente du Conseil Angela Merkel a lancée il y a quelques mois pour améliorer les relations UE/ Etats-Unis. Si l’initiative a été assimilée à l’époque à un accord de libre-échange, il semble qu’elle sera axée sur les barrières réglementaires plus que tarifaires. Le commerce transatlantique est évalué à 3 trillions de dollars par an. TENSIONS SUR LE CLIMAT Confortés par le Conseil européen de mars qui a vu adopter un plan ambitieux de lutte contre le changement climatique, la présidence et la Commission devraient raffermir leur position à l’égard du gouvernement Bush. L’UE et les Etats-Unis doivent montrer l’exemple au monde, indique un diplomate européen, faisant allusion aux déclarations américaines qui n’entendent bouger que si l’Inde et la Chine acceptent aussi d’imposer des réductions des émissions de gaz à effet de serre. Les tensions transatlantiques s’intensifient à cause du refus des Etats-Unis de s’engager sur la scène internationale. D’autant que la négociation d’un traité post-2012 pour succéder à Kyoto doit commencer fin 2007. Si George Bush a récemment modéré le ton concernant le changement climatique, l’UE a le sentiment qu’il n’a pas bougé sur le fond. Le Congrès a peu à dire en affaires étrangères. Toutefois, la présidente de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi s’est engagée à faire progresser une législation sur le changement climatique. VISAS Si l’ordre du jour définitif du Sommet n’est pas encore officiel, une source européenne dit s’attendre à ce que l’UE aborde le programme d’exemption des visas dans l’espoir de voir l’UE traitée comme un bloc. La législation qui permettrait l’inclusion des douze Etats membres concernés est en attente au Congrès. L’UE craint que le taux de personnes restées aux Etats-Unis à expiration de leur visa ne soit retenu comme critère déterminant pour décider d’ajouter un pays à la liste. Cela risque de retarder, pour des années, l’extension du programme parce que les Etats-Unis ne disposent pas de système global pour établir quand une personne est restée trop longtemps. Washington lie en outre l’exemption de visa à l’acceptation par un pays du transfert vers les Etats-Unis de données personnelles dont les données passagers. Le projet d’accord UE/Etats-Unis sur les données passagers en cours de négociation ne devrait pas figurer à l’ordre du jour du Sommet. DIVERS Concernant l’Iran, la question des sanctions économiques pourrait être débattue, dont des propositions américaines limitant les investissements présents et à venir dans ce pays. L’UE n’y souscrit pas pour l’instant. n En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 15 En bref TRAIAN BASESCU DESTITUE Le président roumain, Traian Basescu, a été suspendu de ses fonctions le 19 avril suite à un vote de destitution du parlement (par 322 voix pour, 108 contre et 10 abstentions). M. Basescu était entre autres accusé de multiples violations à la Constitution (dont l’accusation de protéger les intérêts de la mafia dans l’économie roumaine). Le président du Sénat, Nicolae Vacaroiu, assumera la fonction extrême par intérim. Le Premier ministre, Calin Popescu Tariceanu, a déjà annoncé que la prochaine campagne électorale commencera d’ici deux mois. M. Basescu, qui a déclaré ne pas vouloir «abandonner le peuple roumain», pourrait se représenter. Ce calendrier risque de retarder encore davantage les élections européennes qui doivent avoir lieu dans ce nouvel Etat membre. Au départ prévues en mai, elles pourraient être reportées à l’automne. REACTIONS A LA CRISE ROUMAINE «Il est regrettable qu’un pays comme la Roumanie, qui vient d’adhérer à l’Union, soit dans une telle situation de chaos institutionnel. (...) Le slogan répété au cours de la préparation de l’adhésion était ‘La Roumanie est la solution, pas le problème de l’UE’. Or aujourd’hui, la procédure de suspension d’un président d’un Etat membre crée plus de problèmes qu’elle n’en résout», s’est emporté le président du groupe PPE-DE, le Français Joseph Daul, en apprenant la destitution du président roumain Traian Basescu, le 19 avril. Le Groupe socialiste a quant à lui indiqué, par la voix de son viceprésident Hannes Swoboda (Autriche), que «tous les acteurs politiques concernés doivent penser à la réputation du pays et à sa place dans l’UE. Ils doivent réagir de manière responsable afin de ne pas faire bouger les clauses de sauvegarde instaurées par l’Union et de continuer à voir leur pays bien représenté au sein des institutions européennes». MULTILINGUISME INSUFFISANT EN ROUMANIE D’après un rapport de la Commission européenne, un quart des entreprises roumaines ont vu leur activité pâtir de leur manque de compétences en langues étrangères, ce qui conduit 88% des sociétés roumaines à penser qu’elles auront besoin d’améliorer leurs compétences linguistiques dans les trois prochaines années. Il est donc nécessaire de s’atteler à cette tâche et de promouvoir la formation continue. Cette question était au coeur du message délivré par le commissaire Leonard Orban à la Chambre de commerce américaine à Bucarest, le 19 avril. «L’une des pièces manquantes du puzzle est le lien entre le monde des affaires et les langues», a expliqué M. Orban. Le rapport du CILT (UK National Centre for Languages) peut être consulté sur: http:// ec.europa.eu/education/policies/lang/doc/ elan_final_report_en.pdf EUROCHAMBRES SALUE LA STRATEGIE DE M.MANDELSON EUROCHAMBRES a salué, le 18 avril, la nouvelle stratégie d’accès au marché qu’a proposée le commissaire au Commerce, Peter Mandelson. La pierre angulaire de la stratégie – la création de partenariats entre délégations de la Commission, ambassades des Etats membres et organisations professionnelles dans les marchés locaux de pays tiers - répond intégralement aux attentes des entreprises, indique EUROCHAMBRES dans un communiqué. Son secrétaire général, Arnaldo Abruzzini, incite depuis longtemps la Commission à adopter une politique commerciale plus volontariste pour promouvoir les intérêts des sociétés européennes à l’étranger, et la nouvelle stratégie est un pas dans cette direction. Préoccupées par l’érection de barrières tarifaires et non tarifaires aussi opaques que discriminatoires dans des marchés de pays tiers clés, les sociétés européennes attendent de l’UE des mesures concrètes et positives, dit-il. En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues INSTRUMENTS AU MERCURE Le Conseil de l’UE a adopté le 19 avril sa position commune sur le projet de modification de la Directive 76/769/ relative à certaines substances dangereuses. Les modifications portent sur les instruments de mesure contenant du mercure. Le Conseil a introduit une période de transition de deux ans pour les baromètres, alors que le Parlement demandait une dérogation permanente. En outre, il appelle la Commission à revoir les alternatives possibles à une interdiction des tensiomètres (sphygmonanomètres). Il estime que l’interdiction de tels ustensiles pour des raisons de santé serait «prématuré» étant donné le manque d’information sur les alternatives sûres et sécuritaires ne contenant pas de mercure. La proposition de la Commission prévoyait de supprimer le mercure métallique dans les thermomètres à fièvre ainsi que dans tous les instruments de mesures vendus au grand public, tels les baromètres, tensiomètres et autres thermomètres. DROITS FONDAMENTAUX Le Conseil de l’UE a adopté le 19 avril une décision instaurant l’instrument financier «Droits fondamentaux et citoyenneté» pour 2007-2013, doté d’un budget de 93,8 millions d’euros. Cet instrument vise à soutenir le respect des droits fondamentaux et à encourager les citoyens à participer à la démocratie européenne par un dialogue ouvert et transparent entre les différentes parties prenantes. Les projets financés oeuvreront notamment pour la tolérance et une meilleure compréhension interculturelle en Europe, ou contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme. Tous les États membres, les candidats à l’adhésion et en cours d’adhésion et les pays des Balkans occidentaux impliqués dans le processus de stabilisation et d’association prennent part au programme. Celui-ci est ouvert aux institutions tout comme aux organisations privées ou publiques établies dans l’un des pays participants. www.europolitique.info 16 Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE A lire L’Amérique à Bruxelles La journaliste française Florence Autret, correspondante à Bruxelles des publications financières de l’Agefi et du quotidien Le Télégramme, a publié un essai sur les relations entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Elle y décrypte les influences qu’exercent, l’une sur l’autre, les deux premières puissances économiques et politiques de la planète. Elle propose notamment des chapitres sur les «origines atlantiques de l’Europe», les lobbies américains à Bruxelles, l’Europe face au capitalisme mondialisé et les dossiers clés tels que la bataille entre la Commission européenne et Microsoft, Reach et Galileo. Florence Autret, L’Amérique à Bruxelles, Editions du Seuil, mars 2007, 18 euros, www.seuil.com Islam politique et Europe La question de savoir comment traiter les islamistes démocrates qui rejettent la violence et remportent des élections est devenue une préoccupation pour les élites du Moyen-Orient mais aussi les acteurs étrangers tels que UE et ÉtatsUnis. Robert Springborg estime que l’UE doit clarifier sa politique à l’égard de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord et des démocrates musulmans qui y vivent. L’engagement pourrai contribuer àla formation politique dans la région et à informer sur les politiques européennes pertinentes. Political Islam and Europe - Views from the Arab Mediterranean states and Turkey, Robert Springborg, CEPS, Avril, Bruxelles, disponible sur http://www.ceps.be Profils Dr. Miklos Hinfner/IRU La main invisible ... du Kremlin Cette étude décrit les deux processus économiques principaux en Russie, durant le second mandat du président Vladimir Poutine : renationalisation et concentration des avoirs économiques. En raison de ces deux mécanismes, la part des avoirs publics a augmenté et la position de l’État dans l’économie s’est renforcée. Selon les autorités, cette renationalisation doit stimuler le développement de l’économie. Toutefois, l’élite au pouvoir utilise ces superholdings pour renforcer la position russe sur la scène internationale et promouvoir ses intérêts directs. The invisible hand... of the Kremlin, Capitalism ‘a la russe’, Iwona Wisniewska, Centre for Eastern Studies, , http://osw. waw.pl/en/epub/epunkt/2007/02/pw_ 14.htm Willi Budde/AIM L’Union internationale des transports routiers (IRU) a nommé le Dr. Miklos Hinfner à la tête du Transport des passagers au sein de l’UE à la délégation permanente de l’IRU à Bruxelles. Le Dr. Hinfner, auparavant secrétaire général de l’Association des transports routiers hongrois (MKFE), exerce sa nouvelle fonction depuis le début du mois d’avril. Willi Budde a été nommé nouveau président de l’Association internationale de la Mutualité (AIM). Il succède à Maurice Duranton et occupera ce poste jusqu’à la prochaine assemblée générale de l’AIM en 2008. M. Duranton devient vice-président de l’AIM et président du comité des affaires européennes. Torben Brylle/Représentant spécial de l’UE Bernard Van Goethem/CE Torben Brylle a été nommé représentant spécial de l’UE pour le Soudan à partir du 1er mai. Diplomate danois né en 1948, M. Brylle est actuellement l’ambassadeur danois auprès de l’Egypte et du Soudan. Il a également été, de 2001 à début 2007, ambassadeur en Afrique du Sud. M. Brylle travaillera activement à ranimer le dialogue politique en faveur d’un processus de paix pour le Darfour et poursuivra la mise en oeuvre de l’Accord de paix global. www.europolitique.info La Commission européenne a nommé Bernard Van Goethem à la direction de la Santé et du bien-être des animaux au sein de la Direction générale de la santé et de la protection des consommateurs (DG SANCO, AD 14/15). Cette décision a pris effet le 4 avril. En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues 18 Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE L’agenda de l’Union semaine du 23 au 29 avril Lundi 23 avril Parlement européen Session plénière Strasbourg, Hémicycle Ordre du jour de la session 17h00 - 24h00 - Reprise de la session et ordre des travaux - Interventions d’une minute (Art. 144 du règlement PE) - (***I) Services de paiement dans le marché intérieur - Débat du rapport JeanPaul Gauzès (PPE-DE, FR) - (***I) Médicaments de thérapie innovante - Débat du rapport Miroslav Mikolášik (PPE-DE, SK) - (***I) Mesures pénales visant à assurer le respect des droits de propriété intellectuelle - Débat du rapport Nicola Zingaretti (PSE, IT) - Conséquences des futurs élargissements sur l’efficacité de la politique de cohésion - Débat du rapport Markus Pieper (PPEDE, DE) - Budget 2008 : priorités stratégiques annuelles de la Commission - Débat du rapport Kyösti Virrankoski (ADLE, FI) - (*) Contingents tarifaires pour des importations en Bulgarie et en Roumanie de sucre de canne - Débat du rapport Friedrich-Wilhelm Graefe Zu Baringdorf (Verts/ALE, DE) - (*) Régime de contingentement pour la protection de fécule de pomme de terre - Débat du rapport Janusz Wojciechowski (UEN, PL) - Actions en dommages et intérêts pour infraction aux règles communautaires sur les ententes et les abus de position dominante (Livre vert) - Débat du rapport Antolín Sánchez Presedo (PSE, ES) Note sur les rapports: (*) Consultation (nécessite une seule lecture) (***I) Procédure de co-décision (1ère lecture) www.europolitique.info Commissions parlementaires Commission du développement Strasbourg, SDM 1, 19h00 – 20h30 • Droit de regard du Parlement européen concernant l’Instrument de coopération au développement - Echange de vues et éventuellement, adoption de conclusions des groupes de travail • Situation au Zimbabwe - Examen et adoption d’un projet de proposition de résolution (Art. 103 du règlement) avril - Rapport Sarah Ludford (ADLE, UK) • Eventuellement, accès en consultation du système d’information sur les visas (VIS) - Echange de vues sur les résultats des négociations du Conseil du 20 avril - Rapport Sarah Ludford (ADLE, UK) Droits de l’homme Strasbourg, SDM 5, 19h00 – 20h30 Commission des affaires économiques et monétaires Strasbourg, LOW N1.3, 19h00 – 20h30 • Echange de vues en perspective de la réunion de consultations sur les droits de l’homme UE/Russie qui aura lieu les 2 et 3 mai 2007 et du Sommet UE/Russie du 18 mai 2007 • Rapport annuel 2006 de la BCE Présentation du rapport annuel par Lucas D. Papademos, vice-président de la BCE - rapporteur : Gay Mitchell (PPE-DE, IE) Conseil des ministres Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs Strasbourg, LOW N1.3, 21h00 – 22h30 Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures Strasbourg, WIC 200, 19h00 – 21h30 • Dialogue transatlantique - Suivi de la délégation LIB à Washington D.C. -16-18 avril 2007) et de la rencontre trilatérale sur la protection des données (Berlin), en présence de Jonathan Faull, directeur général de la DG Justice, liberté et sécurité de la Commission • Protection des données (3ème pilier) : reconsultation - Orientation de la présidence sur le projet de décision-cadre et échange de vues - Rapport Martine Roure (PSE, FR) • Eventuellement, Traité de Prüm : approfondissement de la coopération transfrontalière, notamment en vue de lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontière - Deuxième échange de vues - Rapport Fausto Correia (PSE, PT) • Eventuellement, système d’information sur les visas (VIS) - Echange de vues sur les résultats des négociations du Conseil du 20 Conseil «Affaires générales et relations extérieures 23-24 avril, Luxembourg TroIka de l’UE – Fédération de Russie Luxembourg Common forum on Contaminated Land 23-24 avril, Stuttgart Conférences spécialisées et réunions d’experts Conférence: «Protection de la nature, agriculture et développement rural». Quelle direction adopte l’UE? 23-24 avril, Bonn Conférences spécialisées et réunions d’experts Commission européenne Déplacements et visites n M. Barroso rencontre la Chancelière allemande, Mme Angela Merkel (Berlin, Meseberg) En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 19 n M. Barroso rencontre le «US Board of the BDI» (Berlin, Meseberg) n Signature de l’accord «Trust Fund» par M. Michel, par le Ministre belge de la Coopération au Développement, M. Armand De Decker et par le Président de la BEI, M. Philippe Maystadt (salle Jean Monnet, Berl) n Inauguration du bâtiment Berlaymont par M. Kallas of Building à Mini Europe (Bruparck) n M. Frattini en Russie. Participation à la réunion Ministérielle UE/RUSSIE (Moscou) n Mme. Fischer Boel à Stuttgart. Discours à l’Assemblée générale de l’association des viticulteurs allemands à Stuttgart. Visite de l’exposition de Intervitis Interfructa – conférence de presse. Visite d’exploitations viticoles dans l’après-midi. n Mme Hübner reçoit le Président de BusinessEurope, M. Ernest-Antoine Seilliere n Mme Reding reçoit des CEOs de ECTA (European Competitive Telecommunications Association) n Mme Reding reçoit M. Stefano Parisi, CEO de Fastweb n Discours de M. Kallas à l’Assemblée générale du SEAP (Résidence Palace, rue de la loi 55) n M. Špidla reçoit le ministre letton de l’Administration des fonds européens, M. Norman BROKS n Mme. Kuneva visite le port de Rotterdam n Mme. Kuneva rencontre la chambre du commerce germano-bulgare (Bruxelles) n M. Almunia reçoit les Directeurs des Bureaux Régionaux Espagnols à Bruxelles n Discours d’ouverture de M. Barrot à l’occasion de la semaine de la sécurité routière (Genève) n M. Rehn rencontre M. Maarten B. Engwirda membre de la Cour des comptes européenne n M. Borg au Maroc. Rencontre avec le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, M. Mohand Laenser Thème: Au 1er juillet 2007, chaque consommateur pourra choisir son fournisseur en vertu de la Directive de 2003 sur l’Electricité. Cette conférence d’EURELECTRIC passe en revue les questions qui entourent l’ouverture du marché de détail en Europe. Lieu: Hôtel Marriott, 3-7 Rue A. Orts, 1000 Bruxelles Contact: EURELECTRIC, Blvd. de l’Impératrice 66, B-1000 Bruxelles, Tel: +32 2 515 10 00, Fax: +32 2 515 10 69, www. eurelectric.org n Le dialogue social européen et les restructurations transnationales 23-24 avril, Paris Thème : A quelles conditions les partenaires sociaux peuvent-ils devenir des acteurs du changement ? Organisateurs : Europe et Société, avec le soutien de la Commission Européenne Contact : [email protected], Tél : 01 55 65 19 19 Adresse : Maison de l’Europe – 35/37 Rue des Francs Bourgeois 75004 Paris http://www.europeetsociete.com/ n Soirée découverte Europe : la Roumanie Louvain-La-Neuve, 19h00 Le Mouvement Européen Belgique organise avec le Centre Roumain d’Information de Bruxelles, et en collaboration avec Europe Direct Brabant wallon et l’Association Universitaire Européenne de Louvain-La-Neuve, une soirée cinéma suivie d’une dégustation de vins roumains. Contact : [email protected], tél : +32 (0)2 .231.06.22 Adresse : UGC Louvain-la-Neuve, Grand Place, 1348 Louvain-la-Neuve Conférences et séminaires Session plénière Ordre du jour de la session Strasbourg, Hémicycle n Le défi de la constitution des marchés de détail en Europe 23-24 avril, Bruxelles Mardi 24 avril Parlement européen 9h00-11h50 n Votes sur les demandes d’urgence (Art. 134 du règlement PE) : En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues - (*) Production biologique et étiquetage des produits biologiques - Rapport MarieHélène Aubert (Verts/ALE, FR) n Décharges relatives à l’exécution du budget général de l’Union européenne pour l’exercice 2005 - Discussion commune : • Décharge 2005 : section III, Commission - Débat du rapport Salvador Garriga Polledo (PPE-DE, ES) • Décharge 2005 : Section I, Parlement européen - Débat du rapport Bart Staes (Verts/ALE, BE) • Décharge 2005 - Section II, Conseil - Débat du rapport Daniel Caspary (PPEDE, DE) • Décharge 2005 - Section IV, Cour de Justice - Débat du rapport Daniel Caspary (PPE-DE, DE) • Décharge 2005 - Section V, Cour des Comptes - Débat du rapport Daniel Caspary (PPE-DE, DE) • Décharge 2005 - Section VI, Comité économique et social - Débat du rapport Daniel Caspary (PPE-DE, DE) • Décharge 2005 - Section VII, Comité des régions - Débat du rapport Daniel Caspary (PPE-DE, DE) • Décharge 2005 - Section VIIIA, Médiateur européen - Débat du rapport Daniel Caspary (PPE-DE, DE) • Décharge 2005 - Section VIIIB, Contrôleur européen de la protection des données - Débat du rapport Daniel Caspary (PPE-DE, DE) • Décharge 2005 - 6e, 7e, 8e, 9e Fonds européens de développement (FED) - Débat du rapport Mogens N.J. Camre (UEN, DK) • Décharge 2005 -Centre européen pour la formation professionnelle - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) - Décharge 2005 : Agence européenne pour la reconstruction - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Observatoire européen des drogues et des toxicomanies - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Agence européenne pour l’environnement - Débat du rapport www.europolitique.info 20 Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Centre de traduction des organes de l’Union - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Agence européenne pour l’évaluation des médicaments - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Eurojust - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Fondation européenne pour la formation - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Agence européenne pour la sécurité maritime - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Agence européenne pour la sécurité aérienne - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Agence européenne pour la sécurité des aliments - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEPCM) - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) • Décharge 2005 : Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA) - Débat du rapport Edit Herczog (PSE, HU) n La lutte contre le VIH/SIDA au sein de l’Union européenne et dans les pays voisins, 2006-2009 - Débat du rapport Georgs Andrejevs (ADLE, LV) 12h00 - 13h00 n Votes (conformément à l’art. 43 § 1 du règlement PE) : • (*) Accord CE/Malaisie concernant certains aspects des services aériens Rapport Paolo Costa (ADLE, IT) • (*) Traitements de base, allocations et indemnités du personnel d’Europol - Rapport Jean-Marie Cavada (ADLE, FR) n Votes (conformément à l’art. 131 du règlement PE) : • Demande de levée de l’immunité parlementaire de Vural Öger (PSE, DE) - Rapport Francesco Enrico Speroni (UEN, IT) 15h00 - 18h00 n Transport maritime - Discussion commune : www.europolitique.info Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE • (***I) Système communautaire de suivi du trafic des navires et d’information Débat du rapport Dirk Sterckx (ADLE, BE) • (***I) Enquêtes sur les accidents dans le secteur des transports maritimes - Débat du rapport Jaromír Kohlícek (GUE/NGL, CZ) • (***I) Responsabilité des entreprises assurant le transport de personnes par bateau en cas d’accident - Débat du rapport Paolo Costa (ADLE, IT) • (***I) Contrôle par l’Etat du port (refonte) - Débat du rapport Dominique Vlasto (PPE-DE, FR) • (***I) Organismes habilités à effectuer l’inspection et la visite des navires (refonte) • Débat du rapport Luis De Grandes Pascual (PPE-DE, ES) 18h00 - 19h30 • Heure des questions à la Commission 21h00 - 24h00 n Espace aérien européen - Discussion commune • Accord multilatéral sur la création d’un espace aérien européen commun • Déclaration de la Commission • (*) Accord multilatéral sur la création d’un espace aérien européen commun (EAEC) - Débat du rapport Eva Lichtenberger (Verts/ALE, AT) n Déclaration de la Commission : Galileo • (***II) Instauration de règles communes dans le domaine de la sûreté de l’aviation civile - Débat sur la recommandation pour la 2ème lecture de Paolo Costa (ADLE, IT) • (***II) Evaluation et gestion des inondations - Débat sur la recommandation pour la deuxième lecture Richard Seeber (PPE-DE, AT) • Stratégie thématique sur l’utilisation durable des ressources naturelles - Débat du rapport Kartika Tamara Liotard (GUE/ NGL, NL) Note sur les rapports: (*) Consultation (nécessite une seule lecture) (***I) Procédure de co-décision (1ère lecture) (***II) Procédure de co-décision (2ème lecture) Activités du Président n 15h30 - 16:30 : Réunion avec Vicente Fox, ancien président du Mexique et Manuel Espino, président du Parti de l’Action Nationale (PAN) au Mexique Strasbourg Délégations n Réunion conjointe de la délégation des relations avec le Belarus, de la délégation à la commission de coopération parlementaire UE-Russie et de la délégation à la commission de coopération parlementaire UE-Ukraine Strasbourg, SDM S5, 17h00 – 18h:00 + Sécurité de l’approvisionnement énergétique : évolution des relations de l’UE avec la Russie, l’Ukraine et le Belarus dans le domaine de l’énergie - Echange de vues avec Andris PIEBALGS, commissaire à l’énergie Contact: Thomas Dudrap: deve-press@ europarl.europa.eu, (32-2) 28 44524 (STR), (33-3) 881 72850 (BXL), (32) 0498.98.32.84 Conseil des ministres Conseil «Affaires générales et relations extérieures 23-24 avril, Luxembourg Réunion du Comité politique et de sécurité (COPS) Bruxelles Conseil d’association UE – Liban Luxembourg Conseil d’association UE – Algérie Luxembourg Troïka de l’UE – CEDEAO Luxembourg Normes internationales pour les archives numériques – 3ème Conférence européenne sur les DTDs, EAD, EAC et le schéma METS 24-26 avril, Berlin Réunion d’experts. Les archives se servent de plus en plus de l’Internet pour offrir un accès libre à leurs fonds indépendamment du lieu et du temps. L’utilisation des normes internationales EAD (Encoded Archival Description), EAC (Encoded Archival Context) et du schéma METS (Metadata Encoding and Transmission Standard) est une condition essentielle pour l’échange des descriptions et des métadonnées sur des archives numériques ou numérisées pour la constitution de portails communs. En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 La 3ème Conférence européenne sur les DTDs, EAD, EAC et le schéma METS fournit des informations générales sur ces normes et propose un débat sur les expériences faites dans leur utilisation ainsi que sur les différents aspects de leur application. Grâce au soutien financier de la Fondation Andrew W. Mellon de New York, les Archives fédérales testent dans une application pilote l’utilisation conjointe de l’EAD, de l’EAC et du schéma METS pour présenter des fonds d’archives numérisés sur Internet. Contact : Brigitte Fischer, Archives fédérales, Tel: +49 (0)30 187 77 07 75, EMail: info(@)instada.eu, www.bundesarchiv. de, www.bkm-eu2007.de Common forum on Contaminated Land 23-24 avril, Stuttgart Réunion d’experts Conférence: «Protection de la nature, agriculture et développement rural». Quelle direction adopte l’UE? 23-24 avril, Bonn Réunion d’experts Commission européenne Réunion hebdomadaire Points à l’ordre du jour: • Préparatifs du sommet UE/Etats-Unis du 30 avril • (évent.) Communication sur la politique spatiale européenne • (évent.) Evaluation des besoins à moyen terme en ressources humaines de la Commission Déplacements et visites n M. Barroso rencontre l’ancien Président du Mexique, D. Vicente FOX et le Président du «Partido Acción Nacional», D. Gabriel Espino (Strasbourg) n M. Frattini en Moldavie: Rencontre le Président de la République Moldave, M. Vladimir Voronin; le Premier Ministre, M. Vasile Tarlev, le Ministre des Affaires Étrangères, M. Andrei Stratan (Chisinau). Participation à l’inauguration du premier centre unique d’application des visas (Chisinau). 21 n Mme Hübner rencontre M. Miroslav Ouzky, Président de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du PE (Strasbourg) n Mme. Ferrero-Waldner rencontre Karen Koning Abuzayd, Commissaire Général de l’UNRWA (Strasbourg) n Mme. Kuneva rencontre M. Jérôme Bedier, Président du MEDEF n Participation de M. Barrot au «Steering Group of Commissioners for Maritime Policy». (Strasbourg) n Inauguration par M. Barrot de l’exposition «Airbus Photographic Art» (Strasbourg) n M. Kyprianou rencontre M. Ben Bradshaw, Secrétaire d’État britannique (Environnement local, Marine et bien-être des animaux) Cour de Justice Grande chambre 09.30 n Arrêt C-523/04 Commission / Pays-Bas. Transport. Manquement d’Etat - Violation des art. 5 et 52 du traité CE, devenus art. 10 et 43 CE - Violation des règlements (CEE) n° 2409/92 du Conseil, du 23 juillet 1992, sur les tarifs des passagers et de fret des services aériens (JO L 240, p. 15) et n° 2299/89 du Conseil, du 24 juillet 1989, instaurant un code de conduite pour l’utilisation de systèmes informatisés de réservation (JO L 230, p. 1), tel que modifié par le règlement (CEE) n° 3089/93 du Conseil, du 29 octobre 1993, (JO L 278, p. 1) - Accord bilatéral dit «open sky» avec les Etats-Unis - Révision - Restrictions à la libre prestation de services. Avocat général : Mengozzi. n Conclusions C-2/06 Kempter. Espace de liberté, sécurité et justice. Demande de décision préjudicielle - Finanzgericht Hamburg - Interprétation de l’art. 10 du traité CE, tel qu’interprété par l’arrêt de la Cour du 13 janvier 2004, dans l’affaire C-453/00, Kühne & Heitz - Réexamen et rectification par un organe administratif de sa décision devenue définitive, afin de tenir compte de l’interprétation de la disposition communautaire applicable, donnée entretemps par un arrêt de la Cour, alors que le destinataire de la décision n’avait pas invoqué la violation de cette disposition lors du recours juridictionnel initial, et qu’il n’a introduit sa demande de réexamen que 19 mois après le prononcé de cet arrêt. Avocat général : Bot. n Plaidoirie C-194/06 Orange European En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues Smallcap Fund. Libre circulation des capitaux. Demande de décision préjudicielle - Hoge Raad der Nederlanden - Interprétation des art. 56 CE, 57, par. 1, CE et 58, par. 1, CE - Réglementation nationale octroyant un crédit d’impôt à une société d’investissement pour cause de perception, par un autre Etat membre, d’une retenue à la source sur les dividendes - Limitation en cas d’actionnaires non résidents aux Pays-Bas ou non assujettis à l’impôt néerlandais sur les sociétés. Tribunal de première instance Première chambre 09.30 n Plaidoirie T-304/05 Cain Cellars / OHMI (Représentation d’un pentagone). Propriété intellectuelle. Marque communautaire - L’annulation de la décision R 975/2004-1 de la première chambre de recours de l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI), du 23 mai 2005, rejetant le recours contre la décision de l’examinateur qui refuse l’enregistrement d’une marque figurative représentant un pentagone pour des produits classés dans la classe 33. Cinquième chambre 09.30 n Plaidoirie T-266/04 Espagne / Commission. Agriculture. L’annulation partielle de la décision 2004/457/CE de la Commission, du 29 avril 2004, écartant du financement communautaire certaines dépenses effectuées par les Etats membres au titre du Fonds Européen d’orientation et de garantie agricole (FEOGA), section Garantie JO L 156, p.48), en ce qu’elle exclut certaines dépenses effectuées par l’Espagne. Comité des régions Europe et Sciences du Vivant: l’Ile-de-France, une région leader CdR, Bruxelles, Salle BEL 51, 9h30 - 14h00 L’Agence régionale de développement Paris Ile-de-France et la Région Ile-deFrance organisent les 3èmes Rencontres Economiques de l’Ile-de-France à Bruxelles. Ces rencontres traiteront des Sciences du Vivant en Europe, des atouts de l’Ile-deFrance dans ce domaine et des synergies avec d’autres régions européennes et le niveau communautaire, avec notamment: la présentation d’une étude sur les principales métropoles européennes www.europolitique.info 22 actives dans le domaine des Sciences du vivant; une présentation du Cluster des Sciences du vivant d’Ile-de-France (pôle de compétitivité MEDICEN); la présence de responsables de ce cluster et de chefs d’entreprise; la présence d’un responsable d’un cluster des Sciences du vivant d’une autre région européenne; une présentation par un représentant de la Commission européenne d’éléments récents concernant la priorité «Santé» dans le 7 ème PCRD. Inscription obligatoire au préalable: Karine De Crescenzo [email protected], tél : + 32(0)2 289 25 10 http://mailing.paris-region.com/ Bruxelles2007/invitation.htm Conférences et séminaires n Le défi de la constitution des marchés de détail en Europe 23-24 avril, Bruxelles Plus d’infos au lundi 23 avril. n Le dialogue social européen et les restructurations transnationales 23-24 avril, Paris Plus d’infos au lundi 23 avril. Mercredi 25 avril Parlement européen Session plénière Strasbourg, Hémicycle Ordre du jour de la session 9h00-11h20 • Relations transatlantiques - Déclarations du Conseil et de la Commission • Rapport de suivi 2006 relatif à la Croatie • Débat du rapport Hannes Swoboda (PSE, AT) 11h30-12h00 n Votes (conformément à l’art. 131 du règlement PE) • (***I) Transmission des données de comptabilité nationale - Rapport José Manuel García-Margallo Y Marfil (PPEDE, ES) www.europolitique.info Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE • (*) Adaptation des dispositions du titre IV du traité CE relatives aux compétences de la Cour de justice des Communautés européennes - Rapport József Szájer (PPEDE, HU) • (*) Accord-cadre pour un programme multilatéral environnemental dans le domaine nucléaire en Russie et protocole audit accord-cadre concernant les actions en justice, les procédures judiciaires et l’indemnisation - Rapport Vladimír Remek (GUE/NGL, CZ) • (***I) Informations de base sur les parités de pouvoir d’achat - Rapport Sharon Bowles (ADLE, UK) Autres votes • Normes comptables internationales d’information financière - Proposition de résolution • Proposition de décision sur la constitution d’une commission temporaire sur le changement climatique 12h00-12h30 • Séance solennelle - Inde 12h30-13h00 • Suite des votes 15h00-18h00 • Droits de l’homme - Discussion commune : - Rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde en 2006 et la politique de l’UE en matière de droits. Débat du rapport Simon Coveney (PPEDE, IE) - Moratoire sur la peine de mort • Déclarations du Conseil et de la Commission • Ukraine - Déclarations du Conseil et de la Commission • Homophobie en Europe - Déclarations du Conseil et de la Commission 18h00 - 19h00 • Heure des questions au Conseil 21h00 - 24h00 • (***I) Equipes d’intervention rapide aux frontières - Débat du rapport Gérard Deprez (ADLE, BE) • Finances publiques dans l’UEM en 2006 • Débat du rapport Kurt Joachim Lauk (PPE-DE, DE) • Renforcer la législation européenne dans le domaine de l’information et de la consultation des travailleurs - Déclaration de la Commission • (***I) Simplification et rationalisation des rapports relatifs à la mise en œuvre pratique - Débat du rapport Ilda Figueiredo (GUE/NGL, PT) • Eventuellement, rapports inscrits conformément à l’art. 134 du règlement PE Note sur les rapports: (*) Consultation (nécessite une seule lecture) (***I) Procédure de co-décision (1ère lecture) Activités du Président Strasbourg • 11h30 - Réunion conjointe avec Abdul Kalam, Président de l’Inde • 17h15 - Réunion avec Karen Abuzayd, Commissaire générale de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) • 18h00 - Rencontre avec une délégation du Knesset Conseil des ministres Réunion du COREPER 2 Bruxelles Réunion du COREPER 1 Bruxelles Conférence des directeurs des organismes payeurs de l’Union européenne 25-27 avril, Potsdam Réunion d’experts Réunion des Directeurs généraux en charge de la protection civile 25-27 avril, Weimar Symposium à l’occasion du 10ème anniversaire de la fondation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques 25-27 avril, Berlin Normes internationales pour les archives numériques – 3ème Conférence européenne sur les DTDs, EAD, EAC et le schéma METS 24-26 avril, Berlin Plus d’infos au 24 avril. En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 Commission européenne Déplacements et visites n M. Barroso rencontre le «Institute of Directors» (Londres) n Discours de M. Potocnik sur «Research Policy in the European Union», lors d’un débat avec le directeur exécutif de la fondation Nobel et le recteur de l’université de Luxembourg, (Abbaye de Neumunster, Lux.) n M. Michel en mission en Israël, Syrie et Jordanie (25-29) n Visite de M. Orban en Allemagne (25-27). Visite au Bundestag, réunion conjointe avec la Commission des Affaires européennes, la Commission des Finances et la Commission du Budget sur l’agenda Politique; Intervention à l’institut Français «Language being barrier or a facilitator?»; rencontre la ministre allemande de l’Education et de la Recherche, Mme Annette Schavan (Berlin, 25). Visite une école secondaire franco-allemande; rencontre le Prof. Dr. E. Jürgen Zöllner, Sénateur chargé de l’éducation de la ville de Berlin sur les «actions pour l’apprentissage des langues dans le cadre de l’immigration»; rencontre le ministre des Affaires intérieures, M. Wolfgang Schäuble sur l’étude d’un projet pilote «apprentissage des langues et immigration» (Berlin, 26). Participation à une conférence de l’Unesco sur la diversité culturelle (Essen, 27) et discours dans le cadre du Symposium des Universités sur «The potential of European Philology» - «Can language diversity help creating a European identity?» (Osnabrück, 27) n Visite de Mme Fischer Boel à la Distillerie Bonollo (Mestrino, Italie) n M. Mandelson reçoit le Ministre hollandais du Commerce, M. Frank Heemskerk n Mme Wallström en visite aux EtatsUnis (25-27): rencontre des Membres du congrès américains; rencontre Mme Nancy Pelosi, Présidente de la Chambre des représentants; participe à la Table Ronde organisée par le Centre pour les études stratégiques et internationales sur le thème «Communicating Europe - A mission impossible»; Donne une conférence à la «John Hopkins school for Advances International Studies» sur le 23 thème «Quel avenir pour l’Europe»(26); Rencontre Mme Paula J. Dobriansky, Soussecrétaire à la Démocratie et aux Affaires internationales; Participe à une rencontre avec des ONG et des membres du Congrès organisée par le «Albright Group»; Conférence à l’American university («The EU at 50: What common purpose for the future»)(27). n Discours de Mme Hübner à la Conférence «Managing Urban Land» à Stuttgart n Discours de M. Dimas à l’occasion du Sommet Asie-Europe (Copenhague) n Mme Reding à Paris (25-26): Visite du «Thales European Research Centre for Security & Information Systems» (ThereSIS); Discours «New policies for next generation services» au lancement du Digiworld (25); Rencontre de Mme Darlène Solomon, Chief Technology Officer and vice-president of Agilent Laboratories; Rencontre de Mme Laurence Parisot, Présidente du Medef; Rencontre avec des patrons des quotidiens nationaux et des éditeurs régionaux; Participation à un débat à la conférence du Master «Droit et Administration de l’Audiovisuel» (26) n M. Špidla lance le European Diversity Truck (en face du PE, Strasbourg) n Mme. Kuneva à Madrid, Espagne n M. Almunia à Athènes. Discours «Unveiling the new Priorities for EMU» au «11th Annual Economist Confrences Government Roundtable» et «Which Model for Europe», organisé par le Ministère de l’Economie et des Finances grec. Cour de Justice Troisième chambre 09.30 n Plaidoirie C-20/05 Schwibbert. Propriété intellectuelle. Demande de décision préjudicielle - Tribunale di Forlì - Interprétation des art. 3 CE et 23 à 27 CE et de la directive 92/100/CEE du Conseil, du 19 novembre 1992, relative au droit de location et de prêt et à certains droits voisins du droit d’auteur dans le domaine de la propriété intellectuelle (JO L 346, p. 61) Compatibilité d’une loi nationale imposant l’apposition, sur tout support d’oeuvres cinématographiques ou audiovisuelles mis en vente, du sigle de l’organisme national En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues chargé de collecter les droits d’auteurs 11.00 n Plaidoirie C-399/05 Commission / Grèce. Droit des entreprises. Manquement d’État - Violation de l’art. 4, p. 2, de la directive 93/38/CEE du Conseil, du 14 juin 1993, portant coordination des procédures de passation des marchés dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des télécommunications (JO L 199, p. 84) - Admission à concourir de deux sociétés ne remplissant ni les conditions de l’avis ni celles du cahier des charges - Construction et mise en fonctionnement d’une centrale thermique à Lavrio. Tribunal de première instance Deuxième chambre 09.30 n Plaidoirie T-207/04 Italie / Commission. Politique régionale. L’annulation de la décision E2/LP D(2004) 712 de la Commission, du 25 mars 2004, relative à l’interprétation des dispositions concernant les conditions de paiement par la Commission de la participation des Fonds structurels dans des opérations cofinancés par ceux-ci et, à titre subsidiaire, l’annulation du règlement (CE) º 448/2004 de la Commission du 10 mars 2004 modifiant le règlement (CE) nº 1685/2000 portant modalités d’exécution du règlement (CE) nº 1260/1999 du Conseil en ce qui concerne l’éligibilité des dépenses dans le cadre des opérations cofinancées par les Fonds structurels et abrogeant le règlement (CE) nº 1145/2003 (JO L 72, p.66). n Plaidoirie T-443/04 Italie / Commission. Politique régionale. L’annulation des décisions de la Commission, D(2004)7355 du 27 août 2004, D(2004)7609 du 3 septembre 2004, D(2004)7965 du 15 septembre 2004, D(2004)8094 du 17 septembre 2004, D(20048097 du 17 septembre et D(2004)8285 du 20 septembre 2004, relatives à l’interprétation des dispositions concernant les conditions de paiement par la Commission de la participation des Fonds structurels dans des opérations cofinancées par ceux-ci. n Plaidoirie T-308/05 Italie / Commission. Politique régionale. L’annulation de plusieurs décisions de la Commission, prises en juin 2005, relatives à l’interprétation des dispositions concernant les conditions de paiement par la www.europolitique.info 24 Commission de la participation des Fonds structurels dans des opérations cofinancées par ceux-ci. n Plaidoirie T-345/04 Italie / Commission. Politique régionale. Quatrième chambre 09.30 n Arrêt T-264/04 WWF European Policy Programme / Conseil. Droit institutionnel. L’annulation de la décision du Conseil, du 30 avril 2004, refusant à la requérante l’accès aux documents de la Commission adressés aux membres du comité «article 133», relatifs au développement durable et au commerce après Cancun. Quatrième chambre élargie 09.30 n Plaidoirie T-351/03 Schneider Electric / Commission. Concurrence. Recours en indemnité visant à obtenir réparation du préjudice prétendument subi par la requérante suite au comportement de la Commission dans l’appréciation de l’opération de concentration visant l’acquisition de Legrand par Schneider Electric (affaire nº COMP/M.2283 Schneider/Legrand). Comité économique et social Session plénière 25 et 26 avril, Parlement Européen, Hémicycle Ordre du jour : n Intervention de M. Engelbert Lütke Daldrup, Secrétaire d’État au ministère fédéral des transports, de la construction et du développement urbain de la république fédérale d’Allemagne au nom de la présidence en exercice du Conseil n Élaboration des avis du Comité (l’ordre d’examen sera déterminé ultérieurement) • Rapport sur la politique de concurrence 2005 SEC(2006) 761 final/CESE 17/2007 fin. Rapporteur: M. Garai (GRIII-HU) • Vers une politique maritime de l’Union - Vision européenne des océans et des mers (Livre vert) COM(2006) 275 final/CESE 19/2007 fin. Rapporteur: Mme Bredima-Savopoulou www.europolitique.info Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE (GRI-EL) Corapporteurs: M. Chagas (GRII-PT), M. Nilsson (GRIII-SE) • La politique portuaire commune au sein de l’EU (initiative) CESE 1346/2006 fin. Rapporteur: M. Simons (GRI-NL) • Logistique du transport de marchandises - La clé de la mobilité durable (communication) COM(2006) 336 final/ CESE 313/2007 fin. Rapporteur: M. Barbadillo López (GRI-ES) • Transport maritime à courte distance (examen mi-parcours) (communication) COM(2006) 380 final/ CESE 140/2007 fin. Rapporteur: M. Chagas (GRII-PT) • Gestion de la sécurité des infrastructures routières COM(2006) 569 final - 2006/0182 COD/ CESE 179/2007 fin - 2006/0182 COD. Rapporteur: M. Simons (GRI-NL) • Services postaux - Achèvement du marché intérieur (G.P. Services d’intérêt général) COM(2006) 594 final - 2006/0196 COD/ CESE 166/2007 fin - 2006/0196 COD. Rapporteur: M. Hencks (GRII-LU) • Transport dans les aires urbaines et métropolitaines (avis exploratoire à la demande de la présidence allemande) CESE 273/2007 fin. Rapporteur: M. Ribbe (GRIII-DE) • Cadre pour la protection des sols COM(2006) 232 final - 2006/0086 COD/ CESE 1315/2006 fin - 2006/0086 COD Rapporteur: M. Nilsson (GRIII-SE) • Additifs, enzymes, arômes alimentaires/ procédure d’autorisation COM(2006) 423 final - 2006/0143 COD Enzymes alimentaires (COM(2006) 425 final - 2006/0144 COD) / Denrées alimentaires/Arômes (COM(2006) 427 final - 2006/0147 COD) / Additifs alimentaires (COM(2006) 428 final - 2006/0145 COD/ CESE 2/2007 fin - 2006/0143 COD - 0144 COD- 0145 COD - 0147 COD). Rapporteur: M. Pezzini (GRI-IT) • Pêcherie/principe de durabilité au moyen du rendement maximal durable (communication) COM(2006) 360 final/CESE 1503/2006 fin. Rapporteur: M. Sarró Iparraguirre (GRIII-ES) • Importation/exportation de fourrure de chat/chien COM(2006) 684 final - 2006/0236 COD/ CESE 127/2007 fin - 2006/0236 COD. Rapporteur: M. Retureau (GRII-FR) • Exportations et stockage de mercure métallique et stockage COM(2006) 636 final - 2006/0206 COD/ CESE 134/2007 fin - 2006/0206 COD. Rapporteur: M. Osborn (GRIII-UK) • Evolution des chaînes de valeur et d’approvisionnement dans un contexte européen et mondial (initiative) CESE 1535/2006 fin - 2006/0021 CNS. Rapporteur: M. Van Iersel (GRI-NL) • Lignes directrices pour les politiques de l’emploi COM(2006) 815 final - 2006/0271 CNS/ CESE 229/2007 fin - 2006/0271 CNS. Rapporteur: Mme O’Neill (GRIII-UK) • Les aires métropolitaines: implications socio-économiques pour l’avenir de l’Europe (avis exploratoire à la demande de la présidence allemande) CESE 157/2007 fin. Rapporteur: M. Van Iersel (GRI-NL) • Agenda territorial de l’UE (avis exploratoire à la demande de la présidence allemande) CESE 294/2007 fin. Rapporteur: M. Pariza Castaños (GRII-ES) n Participation de M. Linas Lasiauskas et de M. Claudio Cappellini à la conférence conjointe organisée par Euratex et EUF/ TCL sur «Les restructurations industrielles dans le secteur textile-habillement» Bruxelles Comité des régions n Opportunités régionales dans le cadre de la gestion des changements démographiques Au CESE, Bruxelles, JDE 70 – 9.00 – 13.00 Le séminaire «Opportunités régionales dans le cadre de la gestion des changements démographiques» part du principe que le changement démographique n’est pas juste un défi mais également une opportunité. En raison du vieillissement des populations, il y a un besoin pressant de nouveaux services, de produits et d’innovations. La raison de ce séminaire est d’analyser les changements démographiques d’un point de vu local et régional et de discuter des opportunités pour le développement de nouveaux marchés lies au vieillissement. Le séminaire est organise par le Bureau européen de la Finlande du Sud En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 représentant trois régions finlandaises: Häme, Päijät-Häme and Itä-Uusimaa. Organisateur: Bureau européen de la Finlande du Sud Pour plus d’informations veuillez contacter: [email protected] Conférences et séminaires n Séminaire GEODE IV : Distributeurs et le nouveau règlement de l’UE : troisième paquet énergie Bruxelles Thème : Séminaire centré sur le troisième paquet énergie publiée par la Commission européenne le 10 janvier dernier et ses effets sur les compagnies de distribution. Organisateurs : GEODE (Groupement Européen des entreprises et Organismes de distribution d’Energie) Contact : Tel : +34 93 414 22 77 – geode@ delasprat.com Adresse : Hotel Sheraton, Place Rogier, 3 - 1210 Bruxelles www.geode-eu.org n 8e Conférence interactive sur la taxation indirecte 25-27 avril, Alicante (Espagne) Thème : Les bases de la taxation (Open market value, les biens gratuits…) ; Les services financiers ; re-taxer les services (l’affaire de la banque FCE, les (European) VAT Grouping). Organisateurs : VAT Forum Contact: VAT Forum, tel: +32 2 272 44 39, [email protected] Adresse : Hotel Sidi San Juan http://www.vatforum.com/alicante/ n Energie & Climat : communiquer pour changer les comportements 12e conférence annuelle d’Energie-Cités 25-27 avril, Brasov (Roumanie) Thème : Cette conférence tentera notamment : de répondre aux questions pratiques et terre-à-terre (comment développer une stratégie de communication efficace à un niveau local, comprendre les mécanismes derrière les changements de comportement, avoir accès aux supports opérationnels professionnels…) ; de favoriser des échanges d’expériences européennes via des ateliers thématiques ; de bénéficier des points de vue de 25 spécialistes de la communication et du marketing social. Organisateurs : Energie-Cités et la Municipalité de Brasov Contact: Nathalie Moroge, Tél : +33 3 81 65 36 81, www.energie-cites.org/nathalie Adresse : Aro Palace Hotel, b-dul Eroilor 27-29, RO–500030 Brasov www.energie-cites.org/conference Jeudi 26 avril Parlement européen Session plénière Strasbourg, Hémicycle Ordre du jour de la session 10h00-11h50 • Relations UE-Suisse - Déclarations de la Commission • Situation des femmes handicapées dans l’UE - Débat du rapport Esther Herranz García (PPE-DE, ES) 12h00-13h00 n Votes (conformément à l’art. 131 du règlement PE) : • (*) Compensation des surcoûts qui grèvent l’écoulement de certains produits de la pêche des Açores, de Madère, des îles Canaries, de la Guyane et de la Réunion (2007-2013) - Rapport Duarte Freitas (PPEDE, PT) • (*) Conseils consultatifs régionaux dans le cadre de la politique commune de la pêche - Rapport Elspeth Attwooll (ADLE, UK) - (*) Conservation et exploitation durable des ressources halieutiques - Rapport Ioannis Gklavakis (PPE-DE, EL) 15h00 - 16h00 • Zimbabwe - Déclaration de la Commission 16h00 - 17h00 n Débats sur des cas de violation des droits de l’homme, de la démocratie et de l’Etat de droit • Récente répression des manifestations en Russie • Enlèvement du journaliste Alan Johnston à Gaza • Situation des droits de l’homme aux Philippines En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues 16h00 (ou à l’issue des votes qui précèdent) • Votes Note sur les rapports: (*) Consultation (nécessite une seule lecture) Activités du Président n Concert de gala de bienfaisance Association Femmes d’Europe - Remise du prix à l’orchestre «Sächsische Staatskapelle Dresden» Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 20h00 – 22h00 Autres événements Forum des citoyens du Parlement européen sur l’avenir de l’Europe Würzburg, Allemagne, Université, Auditorium Maximum, 09h00 – 19h00 Dans le cadre de sa contribution au débat sur l’avenir de l’Europe et de la période de réflexion instaurée après les rejets de la Constitution exprimés en France et aux Pays-Bas, le Parlement européen organise une série de forums des citoyens destinés à permettre au public de participer directement au débat sur les grands sujets. Ce forum, à Würzburg, intitulé : «Donnez votre avis sur l’Europe», abordera des sujets tels que la présidence allemande, la compétitivité, le travail et l’éducation. Participants : Lissy Gröner (PSE, DE), Anja Weisgerber (PPE-DE, DE) Contact: Jochen Kubosch, Bureau d’information, Antenne de Munich: + 49 89 20 20 87 90, Jochen.Kubosch@europarl. europa.eu Conseil des ministres Réunion informelle des ministres de la Compétitivité 26-28 avril, Würzburg CEDEFOP-Conférence: Réaliser l’espace éducatif européen 26-27 avril, Thessalonique La conférence CEDEFOP AGORA est thématiquement proche de la conférence européenne sur la formation professionnelle « Réaliser un espace européen de la formation », qui aura lieu en juin à Munich. La conférence est liée aux conclusions de la dernière réunion www.europolitique.info 26 informelle des ministres de l’éducation à Helsinki (décembre 2006), et se concentrera sur la mise en place future de la coopération européenne dans le secteur de la formation professionnelle, plus particulièrement dans l’optique du développement démographique, la stratégie de l’apprentissage tout au long de la vie, ainsi que la détection des qualifications demandées. Contact: [email protected] Internet: www.cedefop.europa.eu Réunion informelle du Comité de l’emploi (EMCO) 26-27 avril, Dresde Conférence des directeurs des organismes payeurs de l’Union européenne 25-27 avril, Potsdam Conférences spécialisées et réunions d’experts Réunion des Directeurs généraux en charge de la protection civile 25-27 avril, Weimar Symposium à l’occasion du 10ème anniversaire de la fondation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques 25-27 avril, Berlin 5ème Congrès de l’économie sociale: gérer l’Europe socialement; Valeurs – Concurrence – Finances 26-27 avril, Magdebourg Réunion d’experts Normes internationales pour les archives numériques – 3ème Conférence européenne sur les DTDs, EAD, EAC et le schéma METS 24-26 avril, Berlin Plus d’infos au 24 avril. Conférence Diversité culturelle — La richesse de l’Europe. Faire vivre la Convention de l’UNESCO 26-28 avril, Essen Dans le contexte du processus européen de la ratification, la conférence discute le modèle de la diversité culturelle. Qu´est-ce que cela signifie? Comment peut-on donner vie à la Convention de l´UNESCO? Les forums sur les sujets films, musique, coopération Nord-Sud et www.europolitique.info Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE politique médiatique analysent les dangers et les opportunités. Conjointement avec des représentants de la société civile des éléments pour un plan d´action européen seront élaborés. Contact : Christine M. Merkel, Commission allemande pour l’UNESCO, Tél.: 0049-(0)228-60497 0, E-mail: merkel(at)unesco.de, www.unesco.de Commission européenne européenne de la République d’Albanie. n M. Borg à Copenhague (26-27). Participation à l’assemblée générale de l’association des pêcheurs danois. Rencontre avec le ministre de la Nourriture, de l’agriculture et de la pêche, M. Hans Christian SCHMIDT et les parties prenantes danoises au livre vert maritime aux autorités danoises de la mer suivi par un compte-rendu à la presse. Cour de Justice Déplacements et visites Première chambre 09.30 n M. Barroso en visite aux Etats-Unis (2629): à New York du 26 au 28, à Washington le 29. n Mme Fischer Boel reçoit une délégation de la Fedolive (Fédération de l’Industrie de l’Huile d’Olive de l’UE) n M. Piebalgs rencontre le ministre russe de l’Industrie et de l’Énergie, M. Viktor Khristenko n Mme Hübner à Genève. Participation au 60ème anniversaire de la Commission Economique pour l’Europe de l’Organisation des Nations Unies (CEE/ ONU). Invitée d’honneur au débat sur la «Contribution de la Commission Economique pour l’Europe à l’intégration économique paneuropéenne à l’ère de la mondialisation». Rencontre à Genève M. Pascal Lamy, Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n M. Dimas reçoit le Ministre-Président de la Saxe, Prof. Dr. George Milbradt n M. Špidla participe à la conférence de presse sur Social Partners Agreement on Harassment and Violence at Work (Confédération des syndicats européens, Bruxelles) n M. Kovacs reçoit M. Georg Milbradt, ministre président allemande de Saxe. n Visite officielle de Mme. FerreroWaldner à Kaliningrad. n Participation de Mme. Ferrero-Waldner au diner transatlantique de l’Otan avec les ministres européens des Affaires étrangères (Oslo). n Mme. Kuneva à Santander, Espagne n Participation et discours de M. Barrot à la conférence organisée par Toyota sur la sécurité routière à l’Auto World (Bruxelles) n M. Rehn rencontre Mme Majlinda Bregu, Ministre de l’Intégration n Conclusions C-202/06 P Cementbouw Handel & Industrie / Commission. Concurrence. Pourvoi formé contre l’arrêt du Tribunal de première instance (quatrième chambre élargie) du 23 février 2006, Cementbouw Handel & Industrie / Commission (T-282/02), par lequel le Tribunal a rejeté une demande d’annuler la décision C(2002)2315 final de la Commission, du 26 juin 2002, relative à une procédure d’application du règlement (CEE) nº 4064/89 - Haniel/Cementbouw/ JV [CVK], déclarant compatible avec le marché commun et le fonctionnement de l’accord EEE, l’opération de concentration visant à l’acquisition du contrôle conjoint de la société coopérative CVK par Franz Haniel & Cie GmbH et Cementbouw Handel & Industrie BV à condition que certains engagements soient respectés afin de corriger la situation de position dominante créée sur le marché néerlandais des matériaux de construction de murs porteurs - Interprétation erronée des art. 1, 2 et 3, par. 1, du règlement (CEE) n° 4064/89 du Conseil, du 21 décembre 1989, relatif au contrôle des opérations de concentration entre entreprises (JO L 395, p. 1) et de l’art. 8, par. 2, du règlement (CE) n° 1310/97 du Conseil, du 30 juin 1997, modifiant le règlement (CEE) nº 4064/89 (JO L 180, p. 1) - Violation du principe de proportionnalité. Avocat général : Kokott n Plaidoirie C-39/06 Commission / Allemagne. Aide d’État. Manquement d’Etat - Violation d’art. 249 et des art. 1, 2 et 3 de la décision 2003/643/CE de la Commission, du 13 mai 2003, relative à l’aide d’Etat accordée par l’Allemagne en faveur de Kahla Porzellan GmbH et de Kahla/Thüringen Porzellan GmbH [notifée En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 sous le numéro C (2003) 1520; aide n° C-62/00, ex NN 142/99] (JO L 227, p. 12) - Défaut d’avoir pris, dans le délai prévu, des mesures nécessaires afin de récupérer des aides ayant été déclarées incompatibles avec le marché commun. Deuxième chambre 09.30 n Arrêt C-348/04 Boehringer Ingelheim e.a. Libre circulation des marchandises. Demande de décision préjudicielle - Court of Appeal - Libre circulation des marchandises - Utilisation d’une marque par l’importateur parallèle d’un produit pharmaceutique - Modification de l’emballage - Conditions de mise sur le marché établies par l’arrêt de la Cour dans les affaires jointes C-247/93, C-429/93 et C-436/93, Bristol-Myers Squibb c/ Paranova – Interprétation. Avocat général : Sharpston. n Arrêt C-195/04 Commission / Finlande. Libre circulation des marchandises. Manquement d’Etat - Violation de l’art. 28 CE - Achat par une entreprise publique d’appareils de cuisine professionnelle Obligation de transparence. Avocat général : Sharpston. n Conclusions C-186/06 Commission / Espagne. Environnement et consommateurs. Manquement d’Etat - Violation des art. 2, 3, 4, par. 1 et 4, de la directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages (JO L 103, p. 1) - Projet de mise en irrigation de la zone irrigable du Canal Segarra-Garrigues (Léride). Avocat général : Kokott. n Plaidoirie C-177/06 Commission / Espagne. Aide d’État. Manquement d’Etat - Défaut d’avoir pris, dans le délai prévu, les mesures nécessaires pour assurer l’application des art. 2 et 3 des décisions de la Commission du 20 décembre 2001 concernant un régime d’aides d’Etat mis à exécution par l’Espagne en 1993 en faveur de certaines entreprises nouvellement créées dans la province de Guipúzcoa (Espagne) (C(2002)4448) (JO L 77 p.1), dans la province d’Álava (Espagne) (C(2001)4475) (JO L 17 p. 20) et dans la province de Vizcaya (Espagne) (C(2001)4478) (JO L 40 p. 11). Troisième chambre 09.30 n Arrêt C-135/05 Commission / Italie. 27 Environnement et consommateurs. Manquement d’Etat - Violation des art. 4, 8 et 9 de la directive 75/442/CEE du Conseil, du 15 juillet 1975, relative aux déchets (JO L 194, p. 39), telle que modifiée par la directive 91/156/CEE du Conseil, du 18 mars 1991 (JO L 78, p. 32) - Violation de l’art. 2, par. 1, de la directive 91/689/CEE du Conseil, du 12 décembre 1991, relative aux déchets dangereux (JO L 377, p. 20) - Violation de l’art. 14, lettres a), b) et c), de la directive 1999/31/CE du Conseil, du 26 avril 1999, concernant la mise en décharge des déchets (JO L 182, p. 1). Avocat général : Poiares Maduro. n Arrêt C-412/05 P Alcon / OHMI. Propriété intellectuelle. Pourvoi formé contre l’arrêt du Tribunal de première instance (troisième chambre) du 22 septembre 2005, Alcon / OHMI (T130/03) rejetant un recours en annulation formé par le demandeur de la marque communautaire «TRAVATAN» pour des produits classés dans la classe 5, contre la décision R 968/2001-3 de la troisième chambre de recours de l’Office d’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI), du 30 janvier 2003, rejetant le recours introduit contre la décision de la division d’opposition qui refuse l’enregistrement de ladite marque dans le cadre de la procédure d’opposition introduite par le titulaire de la marque verbale nationale «TRIVASTAN» pour des produits classés dans la classe 5. Avocat général : Kokott. n Plaidoirie C-294/06 Payir e.a. Relations extérieures. Demande de décision préjudicielle - Court of Appeal - Interprétation de l’art. 6, par. 1, de la décision 1/80 du Conseil d’association CEE/Turquie - Notion de travailleur appartenant au marché régulier de l’emploi d’un Etat membre - Ressortissante turque employée en tant qu’aupair ayant obtenu un permis de séjour d’une durée de deux ans afin de pouvoir poursuivre cette activité - Ressortissante turque titulaire d’un permis de séjour afin de suivre un cycle de formation et d’un permis de travail autorisant jusqu’à 20 heures de travail par semaine pendant l’année scolaire. Quatrième chambre 09.30 n Arrêt C-392/05 Alevizos. Fiscalité. Demande de décision préjudicielle - Symvoulio tis Epikrateias - Interprétation En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues de l’art. 6 de la directive 83/183/CEE du Conseil, du 28 mars 1983, relative aux franchises fiscales applicables aux importations définitives de biens personnels des particuliers en provenance d’un État membre (JO L 105, p. 64) - Portée de la notion «résidence normale» - Fonctionnaires de l’Etat et officiers militaires affectés à l’étranger pour des raisons de service. Avocat général : Kokott. n Conclusions C-451/05 Elisa. Libre circulation des capitaux. Demande de décision préjudicielle - Cour de cassation - Interprétation des art. 43, et suivants, et 56, et suivants, du traité CE, ainsi que de l’art. 1er de la directive 77/799/CEE du Conseil, du 19 décembre 1977, concernant l’assistance mutuelle des autorités compétentes des États membres dans le domaine des impôts directs (JO L 336, p. 15) - Taxe sur la valeur vénale des immeubles situés en France - Exonération au profit de personnes morales ayant leur siège de direction effective en France et celles qui, en vertu d’un traité, ne doivent pas être soumises à une imposition plus lourde, ainsi que de personnes ayant leur siège dans un pays ou territoire ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales - Refus d’exonération opposé à une société holding luxembourgeoise. Avocat général : Mazák Huitième chambre 09.30 n Arrêt C-358/06 Commission / Grèce. Politique sociale. Manquement d’Etat - Défaut d’avoir pris, dans le délai prévu, toutes les dispositions nécessaires pour se conformer à la directive 2003/105/CE du Parlement européen et du Conseil, du 16 décembre 2003, modifiant la directive 96/82/CE du Conseil concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses (JO L 345, p. 97). Avocat général : Mengozzi. Tribunal de première instance Deuxième chambre 09.30 n Plaidoirie T-60/05 Ufex e.a. / Commission. Concurrence. L’annulation de la décision de la Commission SGGreffe(2004)D/205294, du 19 novembre 2004, rejetant la plainte introduite par les requérantes contre la Poste et L’Etat www.europolitique.info 28 français sur le fondement des articles 82 et 86 du traité CE et concernant le marché du courrier rapide international. Cinquième chambre 09.15 n Arrêt T-109/02 Bolloré / Commission. Concurrence. L’annulation des articles 1, 2 et 3 de la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E-1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant et, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante. n Arrêt T-118/02 Arjo Wiggins Appleton / Commission. Concurrence. L’annulation ou, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante par la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant. n Arrêt T-122/02 Mitsubishi HiTec Paper Bielefeld / Commission. Concurrence. L’annulation de l’article 1 de la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E-1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant, ainsi que la réduction de l’amende infligée à la requérante. n Arrêt T-125/02 Papierfabrik August Koehler / Commission. Concurrence. L’annulation de la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E-1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant ou, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante. n Arrêt T-126/02 M-real Zanders / Commission. Concurrence. L’annulation ou, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante par www.europolitique.info Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant. n Arrêt T-128/02 Papeteries Mougeot / Commission. Concurrence. L’annulation de la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant ou, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante. n Arrêt T-129/02 Torraspapel / Commission. Concurrence. L’annulation ou, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante par la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant. n Arrêt T-132/02 Distribuidora Vizcaína de Papeles / Commission. Concurrence. L’annulation de la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E-1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant ou, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante. n Arrêt T-136/02 Papelera Guipuzcoana de Zicuñaga / Commission. Concurrence. L’annulation des articles 1, 2 et 3 de la décision C(2001)4573 final corr. de la Commission, du 20 décembre 2001, relative à une procédure d’application de l’article 81 du traité CE et de l’article 53 de l’accord EEE (affaire COMP/E1/36.212 - Papier autocopiant), concernant une entente dans le marché du papier autocopiant et, à titre subsidiaire, la réduction de l’amende infligée à la requérante. Comité économique et social Session plénière 25 et 26 avril, Parlement Européen, Hémicycle Pour l’ordre du jour voir au mercredi 25 avril. Conférences et séminaires * 8e Conférence interactive sur la taxation indirecte 25-27 avril, Alicante (Espagne) Plus d’infos au mercredi 25 avril * Energie & Climat : communiquer pour changer les comportements 12e conférence annuelle d’Energie-Cités 25-27 avril, Brasov (Roumanie) Plus d’infos au mercredi 25 avril Vendredi 27 avril Parlement européen Autres événements Forum des citoyens du Parlement européen sur l’avenir de l’Europe Stockholm, Suède, Demokrativerkstaden, Västerlånggatan 1, 09h00 – 19h00 Dans le cadre de sa contribution au débat sur l’avenir de l’Europe et de la période de réflexion instaurée après les rejets de la Constitution exprimés en France et aux Pays-Bas, le Parlement européen organise une série de forums des citoyens destinés à permettre au public de participer directement au débat sur les grands sujets. Ce forum, à Stockholm, abordera le thème suivant : «Coopération transfrontière contre le crime organisé». Participants : Anna Hedh (PSE, SE), Inger Segelström (PSE, SE) Contact: Marina Lahteenmaa, Bureau d’information de Stockholm: + 46 8 562 444 6, marina.lahteenmaa@europarl. europa.eu En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 Conseil des ministres Réunion informelle des ministres de la Compétitivité 26-28 avril, Würzburg Réunion du Comité politique et de sécurité (COPS) Bruxelles Réunion du COREPER 1 Bruxelles European Board of National Archivists - EBNA - Assemblé générale des membres Berlin Le congrès annuel du Bureau européen des archivistes nationaux qui aura lieu dans le sillon de la Conférence sur les archives numériques permet de coordonner les comités spécialisés européens. Les directeurs des grandes archives nationales d’Europe se consultent régulièrement dans le cadre de ce congrès pour se concerter. C’est également dans cette enceinte que l’on coordonne les affaires européennes au sein du Conseil international des Archives et que l’on traite les questions relatives à l’archivage d’enregistrements sur support numérique dans les pays européens. Interlocuteur: Brigitte Fischer, Archives fédérales, Tel: +49 (0)30 187 77 07 75 info(@)instada.eu, www.bundesarchiv.de Réunion informelle du Comité de l’emploi (EMCO) 26-27 avril, Dresde Conférence des directeurs des organismes payeurs de l’Union européenne 25-27 avril, Potsdam Conférences spécialisées et réunions d’experts Symposium à l’occasion du 10ème anniversaire de la fondation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques 25-27 avril, Berlin CEDEFOP-Conférence: Réaliser l’espace éducatif européen 26-27 avril, Thessalonique 29 Réunion des Directeurs généraux en charge de la protection civile 25-27 avril, Weimar 5ème Congrès de l’économie sociale: gérer l’Europe socialement; Valeurs – Concurrence – Finances 26-27 avril, Magdebourg Réunion d’experts Comité économique et social n 2ème réunion de l’Observatoire du Développement Durable Au CESE, Bruxelles Conférence Diversité culturelle — La richesse de l’Europe. Faire vivre la Convention de l’UNESCO 26-28 avril, Essen Conférences et séminaires n 8e Conférence interactive sur la taxation indirecte 25-27 avril, Alicante (Espagne) Plus d’infos au mercredi 25 avril n Energie & Climat : communiquer pour changer les comportements 12e conférence annuelle d’Energie-Cités 25-27 avril, Brasov (Roumanie) Plus d’infos au mercredi 25 avril Commission européenne Déplacements et visites n M. Kallas reçoit le Premier ministre de la région Bruxelles Capitale, M. Charles Picque n M. Figel’ à Thessalonique. Rencontre la Ministre grecque de l’Education, Mme Marietta Giannakou + visite du CEDEFOP. n M. Piebalgs à Malta. Participation au dialogue avec les étudiants sur le programme de la Commission européenne sur l’énergie. Discours à la conférence «Energy for Europe» à Valetta (St James Cavalier -Centre pour la créativité). Rencontre avec le Premier ministre de Malte, Dr Lawrence Gonzi (Auberge de Castille, Valetta). Participatation à une conférence de presse (avec M. Ninu Zammit, ministre des Ressources et Infrastructures de Malte) (Aéroport de Valetta) n M. Mandelson aux États-Unis - Participation au Sommet EU-US (Washington) n M. Dimas reçoit le Secrétaire général de l’Organisation maritime internationale, M. Efthimios Mitropoulos n Mme Hübner reçoit le Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Europe et l’Asie centrale, M. Shigeo Katsu n Mme. Ferrero-Waldner reçoit le ministre des Affaires étrangères de Géorgie, Gela Bejuashvili n Mme. Kuneva à Sofia, Bulgarie n Participation et discours de M. Barrot lors de la journée européenne de la sécurité routière. (Bruxelles) En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues Samedi 28 avril Conseil des ministres Réunion informelle des ministres de la Compétitivité 26-28 avril, Würzburg Conférence Diversité culturelle — La richesse de l’Europe. Faire vivre la Convention de l’UNESCO 26-28 avril, Essen Comité économique et social Du 28 avril au 5 mai, Delhi, Inde n Visite officielle du Président en Inde, afin de préparer la 11ème Table Ronde bilatérale, ainsi que de rencontrer des autorités indiennes et des organisations de la société civile de l’Inde www.europolitique.info EUROPOLITIQUE N° 3292 Lundi 23 avril 2007 31 Entretien avec Françoise Grossetête, députée européenne (PPE-DE, France) Thérapies innovantes : les « ordres du Vatican » s’en mêlent Propos recueillis par Nathalie Vandystadt Quelles conséquences auraient ces dispositions éthiques pour les patients ? Elles interdisent purement et simplement toute autorisation centralisée pour vie avec un grand V, en soutenant la recherche et en soignant certains maladies graves (cancers, maladies neurologiques, etc.), et pas, il faut le dire, en obéissant aux ordres du Vatican. Françoise Grossetête a été la rapporteuse au Parlement européen de plusieurs dossiers liés à la réglementation des médicaments dans l’UE. Et, à chaque fois, Que dit la proposition initiale déplore-t-elle, les questions éthide la Commission ? ques ont posé des problèmes, La proposition de la Comalors qu’elles sont laissées à la mission précise bien que les subsidiarité des Etats membres. Etats membres sont libres Et de dénoncer le blocage sur un de décider, pour des raisons règlement, très attendu par les éthiques, quels produits sont patients et l’industrie, visant à acceptables sur leur territoire. créer une procédure européenne Sur la base d’un avis formel centralisée d’autorisation des du service juridique du Parlemédicaments de thérapies géniment européen, l’amendement ques et cellulaires et de l’ingé62 de la commission ENVI nierie tissulaire - des thérapies clarifie cet aspect et garantit prometteuses dans le traiteque le règlement respectera ment des maladies rares. Vote pleinement les législations prévu le 25 avril à Strasbourg. nationales en matière éthique. Mais un revirement n’est pas à « Les produits les plus sensibles, les plus complexes seraient livrés aux aléas de législations nationales non harmonisées » Le rapporteur, lui, fait valoir exclure (voir article page 10). les produits de thérapies innovantes déri- la responsabilité de la commission des Quand ce règlement aura-t-il une vés de cellules souches embryonnaires. affaires juridiques. En quoi est-elle chance de voir le jour ? Les amendements 3 et 17 empêchent les responsable en plus de la commission La décision du rapporteur, Miroslav pays qui le souhaitent d’avancer dans ce ENVI ? Mikolášik (PPE-DE, Slovaquie), de domaine scientifique prometteur. Plus Pour ce dossier, la Conférence des préstopper les négociations avec la Com- grave, ils créent un réel danger pour la sidents a décidé d’utiliser la procédure mission européenne et le Conseil, au sécurité des patients, en excluant cer- de coopération renforcée entre commismotif que les amendements éthiques tains produits des exigences très strictes sions (article 47 du traité du PE, ndlr). n’auraient pas été suffisamment pris de santé publique prévues par le règle- Résultat la commission des affaires jurien compte, implique non seulement ment. Résultat, les produits les plus diques donne son avis qui peut directequ’aucun accord n’aura lieu en pre- sensibles, les plus complexes, les plus ment aller en session plénière. Dans ce mière lecture mais aussi, compte tenu controversés, seraient livrés aux aléas Parlement, c’est regrettable, il y a une des délais habituels, que le texte ne de législations nationales non harmoni- dérive qui revient à ne pas trancher. Le sera vraisemblablement pas adopté sées, parfois inadaptées, voire à aucune rapporteur est donc revenu à son idée avant un an au moins. Ce retard norme de santé publique comme c’est de départ par des chemins détournés. s’ajoute à ceux, considérables, déjà le cas dans certain Etats membres. engendrés par le rejet – fait excepUn accord avec les deux autres institutionnel en commission de la santé et Votre groupe, le PPE, est particulière- tions est-il encore possible ? de l’environnement (ENVI) - en sep- ment divisé sur ces questions... Avec les députés Dagmar Roth-Behrendt tembre 2006 du premier rapport de M. Certains députés de mon groupe, avec (PSE, Allemagne), Adamos Adamou Mikolášik, jugé inacceptable pour les leurs convictions, n’ont aucun état (GUE, Chypre) et Frédérique Ries considérations éthiques qu’il cherchait d’âme à voter en faveur de la recherche (ADLE, Belgique), nous menons une à introduire. C’est tout à fait regret- et de la procédure centralisée, garante de stratégie pour essayer d’obtenir un vote table pour notre institution, pour les sécurité pour les patients. Mais d’autres, qui nous permette de passer cet accord. patients qui attendent ce texte pour un des Allemands, des Italiens, des Polo- Il est en outre fort peu probable que meilleur accès aux traitements, mais nais et, derrière eux, les députés des le Parlement européen obtienne du aussi pour l’industrie européenne qui pays de l’élargissement, sont favorables Conseil plus que ce qui était pratiquene se développera que lorsque le cadre aux amendements éthiques. Pour moi, ment accordé dans le cadre du paquet réglementaire aura enfin été adopté. les règles éthiques doivent défendre la de compromis technique. n En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues www.europolitique.info 32 Lundi 23 avril 2007 N° 3292 EUROPOLITIQUE Tribune libre La mesure qui a pour effet d’augmenter les accises sur les cigarettes bon marché soutient-elle la politique européenne pour une « Europe sans fumée » ? Spyros A. Pappas, Avocat Dans son Plan d’Action sur la Santé (2004-2010), la Commission Européenne s’est engagée « …à encourager les restrictions sur les fumeurs…en explorant simultanément des mécanismes législatifs et des initiatives promouvant la santé à la fois au niveau européen et au niveau des états membres. » Suivant son engagement, la Commission a présenté il y a quelques semaines son livre vert pour une « Europe sans fumée » [« smoke-free Europe »] en tant que priorité de sa politique sur la santé publique. Une étape importante qui va dans le sens des buts de cette politique a déjà vu le jour dans certains Etats membres. Elle se consacre essentiellement à la prévention chez les jeunes. L’Autriche, la France, l’Irlande et l’Italie ont introduit un prix minimum sur la vente des cigarettes au détail. Cependant, la Commission Européenne a réagi en entamant des procédures d’infractions contre ces états membres sur la base de l’arrêt C-216/98 (Commission v Grèce [2002] ECR I 8921) en invoquant les limites du principe de la libre formation des prix. Plus particulièrement, la Commission a reconnu que bien que les mesures relatives aux prix et aux taxes constituent un moyen efficace de réduire la consommation de tabac, l’imposition de prix minimums n’était pas nécessaire puisque les objectifs de santé publique pouvaient être atteints en augmentant la taxation minimum imposée sur les produits tabagènes. Autrement dit, la Commission a basé ses conclusions sur le fait que le principe de la libre formation des prix est limité par l’imposition de prix minimums sur la vente de cigarettes au détail et sur le fait que l’augmentation de la taxation de ces produits est plus efficace. Mais cette dernière hypothèse est-elle vraie ? Si ce n’était pas le cas, cela voudrait dire que, selon le Traité des Communautés européennes (art. 95 par.3 et art. 152 TCE) et la jurisprudence issue de la Cour www.europolitique.info de Justice des Communautés européennes (C-376/98 Germany v EP and Council [2000] ECR I 8419), les considérations de santé publique devraient prévaloir sur le principe de libre formation des prix. En effet, cette supposition est aujourd’hui contestée par certaines études récentes et certains centres d’experts, comme l’Institut Autrichien de la Nicotine dont les experts s’occupent de prévention contre le tabac depuis plus de trente ans. Une étude publiée en Autriche par KPMG en avril 2006 a révélé que l’augmentation de la taxation des produits tabagènes ne suffit pas pour atteindre les objectifs de santé publique car celle-ci ne parvient pas à échapper à la pratique de ‘price dumping’. Ainsi, des développements récents, par exemple les développements espagnols de 2006, témoignent d’un nouveau comportement sur les marchés du tabac : afin de conserver les parts de marché, l’industrie du tabac ne fait pas toujours parvenir l’accroissement des taxes aux consommateurs. Autrement dit, l’industrie préfère minimiser son profit que d’augmenter le prix des cigarettes conformément aux niveaux de taxation. La source financière attachée au support des prix est constituée par les bénéfices dérivés de la publicité qui sont transférés vers d’autres secteurs et par les profits dérivés d’autres marques et d’autre marchés. De plus, des études à long terme portant sur les pratiques du tabagisme prouvent l’interdépendance qui existe entre l’augmentation des prix et la diminution de la consommation de cigarettes : - Un sondage étalé sur 28 ans consacré aux pratiques du tabagisme (Kunze, M. Worgotter G. : « Cigarettes Prices and Cigarette Consumption in Austria, 1955-1983, 1986») révèle qu’un accroissement des prix du tabac de 1 % entraîne une diminution de la consommation de tabac de 0,5 %. - Une autre étude récente (Gallus S., «Price and Cigarette Consumption in Europe» publié en 2006 sur www.tobaccocontrol. com) a passé en revue 86 études différentes de 52 pays européens portant sur les prix et la consommation de cigarettes. Cette études arrive a des conclusions similaires : un accroissement de 10 % du vrai prix des cigarettes entraîne une diminution de la consommation de tabac de 5-7 %. - Une nouvelle étude canadienne (Zhang et al. « The impact of tobacco tax cuts on smoking initiation among Canadian young adults », 2006) prouve que les jeunes sont particulièrement sensibles aux prix des cigarettes et que la réduction du prix des cigarettes entraîne une augmentation du nombre de jeunes qui commencent à fumer. D’après ce qui précède, une question se pose, à savoir si la Commission européenne devrait, d’après le slogan « Health in All Policies » (« Santé dans Toutes les Politiques ») de la présidence européenne finlandaise et les preuves récentes, réviser son interprétation de la jurisprudence de la Cour de Justice des Communautés européennes et reconsidérer son hypothèse sur l’augmentation de la taxation des produits tabagènes. La Commission ne devrait-elle pas plutôt céder la politique imposant un prix minimum sur les cigarettes aux Etats membres qui considèrent qu’elle est la meilleure façon de poursuivre les objectifs de leurs politiques de santé nationales, tout en encourageant les autres Etats membres à adopter des mesures similaires? Ainsi, la Commission serait en accord avec la Recommandation du Conseil Européen sur la Prévention du Tabac 2003/54/EC et la Convention Cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé sur le Contrôle du Tabac (ABL L213, du 15 Juin 2004) qui a été ratifiée par l’Union européenne et ses Etats membres et qui oblige les Etats membres à introduire des mesures sur les prix des produits tabagènes. n Spyros A. Pappas Avocat – Membre des Barreaux d’Athènes et de Bruxelles Ancien directeur général à la Commission européenne En vente uniquement par abonnement © reproduction interdite en toutes langues