L`Iran n`est pas l`ennemi d`Israël, affirme Peres - L`Orient

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L`Iran n`est pas l`ennemi d`Israël, affirme Peres - L`Orient
ABONNEMENT
lundi 9 décembre 2013 | N°13917
Quotidien libanais d’expRession française
www.lorientlejour.com | 2000 L.L.
Conflit Page 3
Afrique du Sud Page 9
Dossier Int’l Page 10 / Joe MEZHER
Le Hezbollah perd un de ses
commandants militaires en Syrie
Le monde prie pour Mandela,
« lumière dans l’obscurité »
« L’Égypte a pour horizon
l’état d’urgence »
Aujourd’hui
Culture
Cimaises
Paul Guiragossian,
ou « La condition
humaine » au Beirut
Exhibition Center
Page 6, l’article
de Colette KHALAF
Ici et ailleurs
Événement
Noël avant l’heure
à la Nocturne
du Musée national
Page 16, l’article
de Carla HENOUD
Ciné/Expos/Spectacles 6
Carnet 7
Bourse 8
Météo 12
Télévision 13
Horoscope, jeux 14
Petites annonces 15
BEYROUTH
min.
max.
14° / 18°
L’Iran n’est pas l’ennemi
d’Israël, affirme Peres
Nucléaire Estimant que « ni l’Iran ni son
président n’étaient des ennemis d’Israël », le
chef de l’État hébreu, Shimon Peres, s’est dit
hier prêt à rencontrer son homologue iranien,
Hassan Rohani, pour parvenir à une solution
diplomatique à la crise suscitée par le programme
nucléaire controversé de Téhéran. Page 11
Révolte
L’armée syrienne progresse
dans le Qalamoun
Les Ukrainiens
pro-UE ne
décolèrent pas
La chronique
Et les chrétiens du Liban ?
Page 11
Intempéries
La tempête Alexa
attendue mardi,
les autorités et les FSI
en état d’alerte
Page 4
de Nagib Aoun
Des manifestants ont déboulonné et renversé une statue du
leader de la révolution de 1917, Vladimir Lénine.
Maxim Zmeye/Reuters
Crise Plusieurs centaines de
milliers de manifestants se
sont rassemblés hier à Kiev,
demandant la démission du
président Viktor Ianoukovitch,
accusé de vouloir « vendre »
l’Ukraine à la Russie. Page 9
Que l’islam soit en crise, qu’il traverse aujourd’hui
la période la plus sombre de son existence, plus personne ne songerait à le nier. La situation est d’autant
plus dangereuse qu’elle englobe inévitablement les
États de la région et se traduit par des conflits aigus
entre régimes d’obédiences communautaires opposées. Avec, en toile de fond, une hydre jihadiste tentaculaire qui menace autant les sunnites que les chiites.
La tragédie syrienne a constitué, en quelque sorte,
une boîte de Pandore révélatrice : de ses tréfonds
ont surgi tous les malentendus, toutes les haines accumulées au fil des siècles, une explosion dont les
éclats ne pouvaient qu’atteindre le Liban à l’équilibre
confessionnel fragile.
C’est là précisément notre propos : l’implication
du Hezbollah chiite dans la guerre syrienne aux côtés
des forces du régime et l’appui fourni par les courants
sunnites à la rébellion ont révélé la profondeur des divergences qui meurtrissent l’islam libanais et l’importance des allégeances à l’Iran et à l’Arabie saoudite
qui en découlent.
Une fracture qui met à mal le projet de société
issu du pacte national qui a forgé l’indépendance du
Liban et dont les chrétiens ont été les initiateurs, les
grands défenseurs. Non au chant des sirènes occidentales, non au chant des sirènes arabes, tous unis
dans une même entité, le Liban : voilà la formule sur
laquelle s’étaient entendus chrétiens et musulmans en
1943 et qui était supposée préserver le pays du Cèdre
des influences et pressions externes. Où en sommesnous 70 ans plus tard ? Une société pulvérisée, des
communautés qui s’épient en chiens de faïence et
une implication suicidaire dans la guerre syrienne où
chiites et sunnites enterrent les derniers rêves d’un
islam tolérant et ouvert sur le monde.
Il y a quelques décennies, le maronitisme politique
était accusé de tous les maux, soupçonné de nourrir de noirs desseins. Les années se sont écoulées,
les crises ont succédé aux crises et qu’ont offert,
entre-temps, le sunnisme et le chiisme politiques ?
Des divisions supplémentaires, une exacerbation du
communautarisme, l’assujettissement à des agendas
étrangers et la neutralisation de l’État par un parti qui
s’est arrogé le droit de décider de la guerre ou de la
paix et qui s’est fourvoyé dans la guerre civile syrienne. Conséquence naturelle : les jihadistes prennent
tout le monde en otages, sunnites et chiites réunis,
et, dans la foulée, se déchaînent contre les chrétiens,
spectateurs et victimes d’un conflit et de haines qui
les dépassent.
Le naufrage est tel qu’au sein même des communautés musulmanes des voix commencent à s’élever
pour insister sur le rôle fondamental des chrétiens du
Liban, garants d’une formule fondatrice seule susceptible de protéger le pays de la barbarie qui le talonne.
Pas de Liban possible sans les chrétiens, entendon ainsi dire dans des milieux autant sunnites que
chiites effrayés par l’ampleur du désastre. Mais les
chrétiens, eux, englués dans leurs propres divisions,
sont-ils encore à même d’en tirer les conclusions à
quelques mois de l’échéance présidentielle ?
2
Liban
Sleiman dénonce « l’illusion de l’abolition
des frontières en faveur d’un jihad universel »
lundi 9 décembre 2013
Le chef de l’État dresse le bilan de 70 ans d’action présidentielle et met en garde contre tous les dangers.
C’est un message fort, dense,
critique et multidirectionnel
que le président de la République Michel Sleiman a
adressé samedi, dans le cadre
d’une cérémonie de lever de
voile sur des bustes de l’ensemble des présidents de la
République du Liban depuis
l’indépendance, au Sérail de
Baabda. Dans un discours
très chargé symboliquement,
le chef de l’État a dressé un
bilan de l’action présidentielle, insistant sur les leçons
à tirer de 70 ans d’expérience
et mettant en garde contre les
différents dangers qui continuent de guetter le Liban, notamment le conflit identitaire,
l’implication du Liban dans
les conflits régionaux, les armes échappant au monopole
de la violence légitime et le
spectre du vide présidentiel.
Voici de larges extraits du
discours du chef de l’État :
« Notre rencontre aujourd’hui
ne vise pas à revisiter l’histoire
qui habite les pierres de ce lieu,
mais un renouvellement d’une
idée et d’une cause qui s’appelle le Liban démocratique,
pluraliste, souverain, libre et
indépendant, en interrogeant
les expériences des anciens
présidents et en tirant les leçons des mandats et des crises
passées.
Le risque identitaire
« La première leçon, c’est
que le problème de l’identité
qui a accompagné les années
de fondation et qui a mené
à des conflits entraînant des
ingérences étrangères n’a été
que le résultat de l’incapacité,
sinon de l’échec de réaliser
l’édification d’une nation libanaise et de déterminer la
position du Liban dans les
axes régionaux et internationaux. Ceux qui se sont ancrés
dans l’entité libanaise pure et
se sont attachés à imposer la
libanité à l’autre, au partenaire, ont réveillé une arabité
ardente transnationale. Les
revendications de partenariat
confessionnel et politique se
sont emmêlées avec les exigences de la souveraineté
nationale et ses éléments.
Les insurrections et les crises
internes se sont transformées
en crises régionales et inter-
nationales, comme en 1949,
en 1958 et 1969, puis à partir de 1975. C’est pourquoi le
réveil des identités religieuses
et sectaires, actuellement hégémoniques, au détriment de
l’identité libanaise, de l’arabité
et de l’État national constitue
une recette pour des guerres
civiles permanentes. L’illusion
du dépassement des nations
et des entités géographiques
et de l’abolition des frontières
en faveur d’un jihad universel,
d’une victoire confessionnelle
ou de l’implication dans un
conflit étranger, afin de protéger une cause ou des armes,
ne provoque pas seulement la
chute de l’État, mais détruit la
possibilité de former l’identité nationale rassembleuse
et conduit à la fois à l’annihilation de l’État et de la patrie. La stabilité du Liban est
fondée sur un pacte national
et social libéral garantissant
le partenariat politique et les
intérêts communs et ouvrant
la voie au développement de
l’accord de Taëf, sinon à son
immunisation dans le cadre
de ses mécanismes, vers un
État civil moderne.
La neutralité du Liban
« Le conflit identitaire, la
lutte pour le pouvoir, la position régionale du Liban nous
mènent à une deuxième leçon,
confirmée par les expériences
des mandats précédents, à savoir la neutralité positive du
Liban vis-à-vis des axes ; pour
être plus précis, sa neutralité
vis-à-vis des conflits, qui s’est
traduite par l’alignement du
Liban sur les Arabes lorsque
ces derniers s’entendent et sur
la neutralité lorsqu’ils sont
en conflit. Cela s’est incarné
dans le pacte de 1943, qui a
mis l’accent sur la nécessité
d’éloigner le Liban de la logique des alliances. Lorsque
les Libanais se laissent entraîner dans le jeu des axes, loin
de la neutralité, l’entente et
le pacte sont assassinés et les
volcans se réveillent, comme
en 1957, 1958, 1969, 1975,
1982 et 1983, ainsi que la
longue série d’étapes difficiles,
de 2004 jusqu’à présent. C’est
pourquoi il ne faut pas, sous
le prétexte d’aucune cause interne, ouvrir la porte aux in-
gérences de parties étrangères
ou mettre en œuvre des projets
extérieurs. La règle d’or reste
d’adopter une politique étrangère reflétant les constantes
consensuelles internes, évitant
ainsi les soubresauts résultant
du changement des rapports
de force, ainsi que l’écart entre les dispositions constitutionnelles et les équilibres circonstanciels et changeants, et,
partant, les visées cherchant
à modifier l’équation à l’intérieur du système.
Les armes
« Une troisième leçon découle du rôle pionnier des
présidents de la République
face à l’hostilité israélienne,
incarnée par les occupations,
les agressions, les violations
répétées, les réseaux d’espions
et les assassinats, le dernier
en date étant l’acte vindicatif
haineux de mercredi dernier.
Cette leçon est (...) le dualisme entre la souveraineté et le
contrôle des armes sur un seul
territoire, à l’ombre d’un seul
État. Depuis que les frontières sont devenues perméables
et que la logique de souveraineté a perdu de sa prestance,
au lendemain des accords du
Caire de 1969, sont entrées
en jeu et se sont imbriquées
les ingérences effectuées par
les forces d’occupation, ainsi
que les appels à y faire face.
Les guerres se sont succédé, le
prestige et l’efficacité des forces de sécurité légales ont régressé, ce qui n’a absolument
rien ôté à l’ampleur de la fierté
de ce qui a été réalisé comme
libération par la résistance au
printemps 2000. Le pire de ce
qu’ont révélé les étapes précédentes est que tout arsenal
militaire échappant à la décision exclusive et aux structures
de l’État se transforme en instrument de lutte pour le pouvoir, d’hégémonie ou en force
de réserve pour envenimer les
conflits et les guerres civiles. Il
s’agit d’un défi pour une partie
ou un leadership d’y renoncer sans la volonté nationale.
C’est pourquoi il convient
d’approcher la question des
armes par le biais du dialogue
et de la logique de l’État, loin
de la logique de l’accusation,
des soupçons et des politiques
de marginalisation, d’hégémonie ou d’élimination.
Les dangers du vide
présidentiel
« Mais la plus saillante des
leçons liées au parcours des
présidents et de la République,
c’est l’importance de l’attachement au principe de l’alternance périodique et pacifique
au pouvoir (...), ce qui nous
a différenciés durant des décennies d’autres pays dans cet
Orient troublé. Cependant,
notre attachement à élargir
la base du pouvoir en renouvelant la classe politique par
le biais de l’élection sur base
d’une loi moderne garantissant
une saine représentation n’a
d’égal que notre attachement à
appliquer la Constitution et les
lois en vigueur, afin de garantir
le fait de ne pas tomber dans
les tentations de la prorogation
ou le piège du vide au sein des
institutions à tous les niveaux,
et surtout à la première présidence, symbole de la nation
unie et garde-fou de la politique étrangère, des institutions
sécuritaires, judiciaires, militaires et administratives, la zone-tampon entre les différents
groupes en conflit. C’est pourquoi, avec l’approche de la date
de l’échéance présidentielle,
j’appelle les leaders responsables et les députés à assumer
leurs responsabilités et à ne pas
travestir le devoir et le mandat qui leur a été confié par le
peuple, en assurant le quorum
pour la séance électorale et en
évitant ainsi de tomber dans
l’erreur, sinon dans le danger
du vide présidentiel. Les deux
expériences de 1988 et 2007
ont prouvé que le vide ouvre
la voie au chaos sécuritaire,
politique et constitutionnel.
Ni le peuple, ni les instances
économiques, ni les syndicats,
ni les travailleurs ne sont capables d’accepter plus de crises
politiques et plus de détérioration sécuritaire, économique et
sociale. Le développement et
l’adaptation avec les exigences
de la modernité de l’intérieur
des institutions sont meilleurs,
plus sophistiqués et plus sains
que le changement de l’extérieur de la légalité constitutionnelle et de la logique du
dialogue et du consensus sur
lesquels a été édifiée l’entité libanaise. Ce consensus ne doit
pas être une voie vers le fromagisme et la répartition des recettes de l’État et des biens de
la nation. La personnification
des échéances et la confessionnalisation des institutions
conduisent à une perte par ces
dernières de leur légitimité nationale et rassembleuse, ainsi
qu’à l’invasion par les forces de
facto du cadre et des frontières
de l’État.
Sur les qualités du
président à venir
« Le discours sur l’entente et
le consensualisme nous pousse
à évoquer le débat en cours actuellement sur les qualités du
président à venir que le peuple
souhaite fort par la volonté nationale plurielle et par la force
de la Constitution et par la
force de sa propre sagesse, de
son courage et de son intégrité.
Les expériences historiques ont
montré que la nation gouvernée par les équilibres délicats
ne supporte pas les options
radicales, au niveau des hommes, des idéologies et des institutions. Elles ont besoin de
modération, de courage et de
sagesse, à tous les niveaux du
pouvoir et de la responsabilité.
Indépendamment de la polémique en cours, tout président
garant de la Constitution et
de la nécessité de préserver
l’indépendance du Liban, son
unité, sa sûreté et son territoire
a besoin, en plus de hausser le
ton, la voix et le plafond de ses
revendications, d’assurer les
conditions requises du succès
de sa vision politique, surtout
en garantissant les outils de
mise en œuvre nécessaires et en
clarifiant les prérogatives dont
dispose le président de la République, en harmonie avec un
pouvoir exécutif homogène et
actif, et un pouvoir législatif de
contrôle et de régulation. C’est
de ces principes que le président du Liban tire sa force, et
non de sa communauté ou de
son parti, de la rue ou d’alliances avec l’extérieur, ou encore
du fait de concentrer son souci
et ses efforts sur le succès d’une
politique populiste dans son
intérêt personnel.
« Les hommes ignorent
qu’ils font l’histoire et ne l’apprennent que lorsque celle-ci
devient de l’histoire. Cette
histoire doit aussi savoir enregistrer ce que le gouvernant a
réussi à éviter comme guerres
et malheurs et non seulement
les conflits qu’il a contribué
à allumer. Nous devons tous
savoir que nous sommes à la
veille d’échéances historiques,
dans les mois à venir, qui
pavent la voie à la fondation
de l’avenir. Ce qui ouvre une
meurtrière d’espoir, c’est le
pari sur le désir des citoyens
à se neutraliser, et avec eux le
Liban, des chutes vers la discorde sectaire et les guerres ;
sur les signes avant-coureurs
de règlements et de solutions
politiques qui pointent dans la
région ; et sur le fait que notre
environnement arabe est actuellement dans une période
de gestation qui pourrait,
même si cela prend du temps,
le transformer en ce qui ressemble au Liban pluraliste,
démocratique, ouvert, garant
de la diversité enrichissante à
travers l’unité (...). »
Le chef de l’État inspectant le buste du président Fouad Chéhab.
Photo Dalati et Nohra
Liban
lundi 9 décembre 2013
Rifi : Tripoli n’acceptera plus
les cadeaux empoisonnés
du régime syrien
Sécurité Les notables de Tripoli soutiennent le plan sécuritaire qui doit aller de pair
avec l’application d’une procédure judiciaire dans l’affaire de la double explosion.
L’ancien directeur des Forces
de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, a appelé les
habitants de Tripoli à « coopérer avec les services de l’ordre afin d’assurer la sécurité
et la stabilité dans la ville,
d’autant que nous sommes
aux portes des fêtes ».
S’exprimant à l’issue de la
réunion consultative périodique qui a réuni les députés
Samir Jisr, Mohammad Kabbara, Badr Wannous, l’ancien
député Moustapha Allouche
et Abdel Ghani Kabbara, le
conseiller politique de l’ancien chef de gouvernement,
Saad Hariri, le général Rifi,
qui a donné lecture du communiqué publié par les participants, a dénoncé « les
agressions criminelles programmées » contre la ville,
dont l’un des objectifs est de
« l’entraîner malgré elle dans
le jeu du chaos et de la militarisation ».
« Aucune autre ville ou région libanaise n’a été la cible
d’attaques répétées comme
Tripoli, alors que l’État garde
un mutisme absolu et brille
par son absence », a affirmé le
général Rifi, s’en prenant plus
précisément « aux responsables politiques et sécuritaires
qui s’évertuent à effectuer une
fuite en avant pour se dérober
à leurs tâches et comploter
(contre la ville ) ».
Sur un ton bien déterminé, le communiqué précise :
« Que celui qui croit que
Tripoli continuera d’accepter
les cadeaux empoisonnés que
nous envoie le régime syrien
et ses acolytes se détrompe. »
Le général Rifi a indiqué
que la double explosion criminelle qui a visé deux mosquées de la ville illustre parfaitement l’idée du complot,
qui a dévoilé en même temps
« une crise morale chez les
politiques qui se sont dépêchés de couvrir les criminels
en s’abstenant de les livrer à
la justice ».
Commentant les propos du
chef du Hezbollah, Hassan
Nasrallah, qui avait demandé
à voir des preuves sur l’implication des suspects pointés du
doigt dans l’affaire de la double explosion, le général Rifi
a estimé que ses propos sont
« inacceptables, dangereux et
contraires à la procédure d’instruction judiciaire ». « Ils assurent aux criminels une couverture certaine », a-t-il dit.
Le général Rifi a saisi l’occasion pour saluer l’initiative
prise par la justice, soulignant
que les avis de recherches
émis à l’encontre des suspects
« sont déjà un premier pas ».
Il a tenu à rappeler « au nom
des habitants de la ville, une
série de constantes », telles
que le choix définitif de la
ville en faveur de « l’État » et
de « la sécurité que doivent
assurer de manière exclusive
les armes légales ». « Une
autre constante est le rétablissement de la paix dans la
ville qui doit commencer par
des mesures rigoureuses prises de manière équitable »,
a-t-il ajouté.
L’ancien directeur des
FSI, qui a catégoriquement
démenti les informations de
presse faisant état d’une interdiction imposée aux chrétiens
d’installer des décorations de
Noël, a également commenté
les arrestations des personnes
recherchées, effectuées par
l’armée au cours des derniers
jours. À ce propos, il a insisté
sur le fait que quand bien
même les « petits crimes seraient condamnables », l’intérêt devrait être plutôt accordé
« aux grands crimes », entendre les explosions qui ont visé
les lieux de culte dans la capitale du Nord.
Si le plan sécuritaire actuellement appliqué à Tripoli
apporte une lueur d’espoir,
il n’en reste pas moins qu’il
« s’agit après tout du dix-
huitième plan », a relevé le
général Rifi qui s’est engagé
à soutenir les mesures appliquées.
Allant dans le même sens,
Mohammad Kabbara a mis
sur un pied d’égalité les mesures sécuritaires et l’action judiciaire qui « doivent aller de
pair », a-t-il dit. Soulignant
qu’« il n’est dans l’intérêt de
personne qu’il y ait un affrontement entre l’armée et les
habitants de Tripoli », le député a affirmé que « la sécurité
de la ville est une ligne rouge.
Nous ne ferons pas preuve de
complaisance en cas de lacunes dans l’application du plan
sécuritaire ».
Notons que M. Kabbara,
qui avait auparavant dénoncé, sur base d’informations
préliminaires, « la mise à feu
d’un commerce appartenant à
un alaouite à Bab el-Tebbaneh, à Tripoli », s’est ensuite
rétracté après que l’armée eut
assuré que le feu n’est pas le
résultat d’un acte criminel
mais d’un court-circuit dans
le bâtiment.
D’autre part, dans un entretien accordé à la MTV,
le député Ahmad Fatfat, qui
évoquait l’incident qui avait
opposé les soldats de l’armée
libanaise à un groupe de salafistes à Tripoli, a souligné
que le problème n’est pas entre les habitants de la ville et
l’armée libanaise, mais « avec
certains officiers de l’armée,
notamment des services de
renseignements ». Et d’insister sur le fait que les comportements constatés sur le
terrain n’ont aucunement un
caractère communautaire ou
religieux, mais sont le fait
d’un « seul officier qui pose
problème à Tripoli, et qui est
d’ailleurs un officier sunnite,
qui a à son crédit beaucoup
d’exactions commises par le
passé ».
Avis de recherche contre Rifaat Ali Eid
Le procureur par intérim, le
juge Samir Hammoud, a émis
hier un avis de recherche
à l’encontre du secrétaire
général du Parti arabe démocratique, Rifaat Ali Eid. Cette
mesure survient après que le
commissaire du gouvernement
près le tribunal militaire, le
juge Sakr Sakr, eut engagé des
poursuites contre lui.
Rifaat Ali Eid est accusé d’avoir
proféré des menaces contre
les membres des services de
renseignements des Forces de
sécurité intérieure.
Lors d’une conférence de
presse retransmise en direct le
9 novembre dernier, Eid avait
adressé une menace claire
aux membres dudit service
sécuritaire qu’il a accusé de
« traîtrise », légitimant l’assassinat notamment de son chef
et de ses officiers.
Le juge Sakr a par ailleurs
engagé des poursuites contre
trois personnes arrêtées à Jabal Mohsen dans le cadre des
derniers événements de Tripoli.
Ils sont accusés de former un
groupuscule armé. Les trois
accusés ont été déférés devant
le juge d’instruction militaire,
Riad Abou Ghida, pour interrogatoire.
Geagea refuse que le choix du prochain
président soit le fruit de tractations en coulisses
Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a défini sa
vision des circonstances dans
lesquelles devrait se dérouler
la prochaine élection présidentielle. Il s’est notamment
déclaré opposé au choix du
prochain président sur base
de tractations qui se feraient
en coulisses, loin des feux de
la rampe.
M. Geagea a prononcé un
discours en ce sens au cours
du dîner annuel que le département des dentistes au
sein des Forces libanaises a
organisé à Meerab. Étaient
présents à ce dîner les députés Sethrida Geagea, Ammar
Houri et Fady Karam, le président de l’ordre des dentistes
de Beyrouth, Élie Azar Maalouf, le président de l’ordre
des dentistes au Liban-Nord,
Tony Chahine, le représentant du Parti socialiste progressiste, Sélim Sayyed, le
représentant du courant du
Futur, Moustapha Batal, le
représentant du mouvement
Amal, Ziyad Hijazi, la représentante du parti Kataëb,
Émilie Hayek, le représentant du Bloc national, Dany
Bilane, le représentant du
Courant patriotique libre
(CPL), Fady Abillamaa, le
représentant de la Gauche
démocratique, César Hijazi,
et de nombreuses autres personnalités et des cadres supérieurs du parti des FL.
Hommage
à Mandela
Au début de son allocu-
tion, M. Geagea a commencé par rendre un vibrant
hommage à Nelson Mandela,
mettant notamment en relief
son « attitude ferme » dans le
combat qu’il a mené contre
l’apartheid. « L’exemple que
cet homme a donné nous indique comment il faut être
ferme, avoir un souffle long,
être engagé et accepter les
sacrifices pour réaliser toutes
ses attentes. »
Évoquant ensuite le dossier
de la prochaine élection présidentielle, M. Geagea a déclaré : « L’élection présidentielle par le passé se traduisait
par des tractations entreprises en coulisses, loin des feux
de la rampe, entre des pôles
d’influence. Ces tractations
se traduisaient en définitive
par un recours factice au Parlement. Depuis 1990, aucune
élection présidentielle sérieuse ne s’est produite au
Liban. La dernière élection
présidentielle sérieuse qu’a
connue le Liban remonte à
1970. Or la Constitution fait
état d’une “élection présidentielle” et non pas d’une “entente sur un président”. Nous
sommes devenus las des tractations qui se produisent en
coulisses et dans lesquelles
sont impliqués moult États.
Nous avons expérimenté ce
à quoi aboutissent de telles tractations. Il est temps
de nous engager sur la voie
d’élections intègres. »
Et M. Geagea d’ajouter :
« Les députés devraient se
rendre à la première séance
convoquée par le président
de la Chambre. Il ne suffit
pas que le chef du législatif Nabih Berry convoque la
Chambre, il faudrait que ses
députés se rendent à la séance. Celui qui désire se porter
candidat qu’il le fasse depuis
maintenant, qu’il présente
son programme et qu’il mène
sa bataille électorale. Mais
il faut que l’on s’engage dès
à présent à accepter le résultat (du scrutin) et à aller tous
féliciter le candidat qui sera
élu. »
En conclusion, M. Geagea
s’est prononcé une fois de
plus pour la formation d’un
gouvernement non partisan,
soulignant qu’il s’agit là de la
seule façon de sortir le pays
de l’impasse.
Harb évoque les différents scenarii de l’échéance présidentielle
Le risque de ne pas respecter l’échéance présidentielle
et de consacrer un nouveau
vide à la tête de la République est bien présent. Et
avec l’approche de la fin du
mandat du président Michel Sleiman, de nombreuses
questions se posent quant
à l’avenir du pays, si jamais
le Premier ministre désigné
Tammam Salam ne réussissait pas à former un gouvernement d’ici là. Le cabinet
Mikati, chargé aujourd’hui
d’expédier les affaires cou-
rantes, serait-il alors en
charge de l’exécutif ?
Selon le député Boutros
Harb, « le gouvernement Mikati cessera d’exister dès l’instant où le décret de formation
d’un nouveau cabinet aura été
émis ». Dans une entrevue
accordée à l’agence al-Markaziya, M. Harb a souligné
sur ce plan que « la Constitution stipule clairement qu’en
cas de vide à la présidence, le
Conseil des ministres prend
en charge les prérogatives du
président, sans indiquer si le
Conseil doit avoir obtenu le
vote de confiance du Parlement ou non ». « Si un nouveau cabinet est formé mais ne
reçoit pas la confiance du Parlement, il peut exercer quelques prérogatives dans les cas
d’urgence, si un décret urgent
requiert la signature du prési-
dent, s’il y a danger ou crise
grave. Si le président Sleiman
et le Premier ministre désigné
Tammam Salam n’arrivent
pas à former un cabinet d’ici
à l’échéance présidentielle,
le cabinet Mikati continuera
d’expédier les affaires courantes », a-t-il expliqué.
Nabil de Freige
La crise gouvernementale
continue par ailleurs de focaliser l’attention de nombreux
députés, surtout au sein du
courant du Futur. Le député
Nabil de Freige a indiqué à ce
propos, samedi, que « Tammam Salam ne désespérera
pas et a le souffle long » et que
« le problème ne réside pas en
la personne de Tammam Salam mais bien dans la forme
que prendra le nouveau cabinet ». Il a en outre assuré que
le 14 Mars refuse d’accorder
le tiers de blocage, notant la
possibilité de former un cabinet de non-partisans « vu le
climat de méfiance qui règne
entre les Libanais ».
De son côté, le député Assem Araji a estimé hier que le
pays se dirige vers un vide à la
présidence, « car le Hezbollah
et le 8 Mars tentent d’imposer leurs conditions, notamment la tenue d’un congrès
fondateur qui consacrerait le
partage du pouvoir selon la
règle des trois tiers ». Quant
à Ahmad Fatfat, il a assuré
que l’Arabie saoudite n’a rien
à voir avec le rejet par le 14
Mars de la formule 9-9-6.
« Même si Saad Hariri présidait le cabinet, je n’accepterai
pas une telle formule, car elle
consacre l’invasion de Beyrouth », a-t-il affirmé.
Chamoun pour le respect
de l’échéance présidentielle
Le chef du Parti national libéral, Dory Chamoun, a affirmé
hier que « rien n’empêche le
gouvernement d’expédition
des affaires courantes de se
réunir pour discuter du dossier sécuritaire », indiquant
que le Hezbollah préfère voir
subsister le vide au niveau de
l’exécutif « pour faire ce que
bon lui semble ». Estimant
dans une entrevue accordée
à l’agence Akhbar al-Yom
qu’« il est difficile à Walid
Joumblatt de faire partie de
nouveau de l’axe de la résistance », le chef du PNL a estimé que « Joumblatt n’est pas
loin du 14 Mars, mais il craint
que le chaos sécuritaire ne rè-
gne au pays et ne le menace ».
Il a enfin souligné la nécessité
de respecter l’échéance présidentielle, ajoutant que « Tammam Salam n’a pas accepté de
former un cabinet pour qu’en
démissionnent plus tard des
ministres, mais bien pour mener le pays jusqu’à l’échéance
présidentielle ».
Un commandant militaire
du Hezbollah tué en Syrie
Un haut commandant militaire du Hezbollah a été tué
hier dans les combats en Syrie où le parti chiite soutient
le régime de Bachar el-Assad
dans sa bataille contre les rebelles autour de Damas et
dans la région stratégique de
Qalamoun, près de la frontière avec le Liban.
Selon l’AFP, cette information a été confirmée par
un responsable de la sécurité.
« Ali Bazzi, un haut commandant militaire du Hezbollah,
a été tué aujourd’hui (hier) en
zone de combats », a indiqué
la source, sans indiquer un
lieu précis.
Deux autres membres du
parti chiite ont été tués en
Syrie au cours des dernières
heures et enterrés dans leurs
villages.
Ali Bazzi était originaire
de Bint-Jbeil, au Liban-Sud,
mais vivait à Saïda. Il était
marié et avait trois enfants.
Un site d’informations locales sur Bint- Jbeil a publié des
photos de Ali Bazzi en treillis
militaire, portant une arme
automatique, la barbe poivre
et sel.
« Ali Hussein Bazzi (...)
est mort en martyr alors qu’il
faisait son devoir sacré de jihadiste », indique le site en
précisant qu’il sera inhumé
aujourd’hui à Saïda.
3
Deux autres membres du
Hezbollah, Ali Saleh, de la
localité de Abassiyé, et Qassem Ghamlouch, de BintJbeil, ont été tués au cours
des dernières heures en Syrie
et enterrés, ont rapporté des
villageois à l’AFP.
Dimanche, l’Observatoire
syrien des droits de l’homme
(OSDH) avait rapporté la
mort de membres du Hezbollah dans les dernières heures
dans les régions de Nabak,
ville au nord de Damas où
l’armée progresse face aux
rebelles, ainsi que dans les régions de la Ghouta orientale
et de la Ghouta occidentale
près de la capitale.
Ibrahim à Doha pour le dossier des
évêques et des religieuses enlevés
Le directeur de la Sûreté
générale, le général Abbas
Ibrahim, s’est rendu samedi
à Doha dans le cadre d’une
visite officielle au cours de
laquelle il aura des entretiens
avec les dirigeants qataris sur
bon nombre de sujets brûlants, notamment le rapt des
deux évêques syriens d’Alep,
NN.SS. Boulos Yazigi et
Youhanna Ibrahim, ainsi que
des religieuses du couvent
Mar Takla à Maaloula.
Le Liban espère que le Qatar aidera à leur libération,
tout comme il avait entrepris une médiation qui avait
débouché sur la relaxe des
pèlerins libanais qui étaient
détenus à Azzaz. Avant son
départ, le général Ibrahim
avait été reçu, vendredi, par le
président Michel Sleiman qui
lui a remis une lettre adressée
aux dirigeants qataris qu’il invite à œuvrer pour un dénouement heureux du dossier des
religieux kidnappés en Syrie.
Le chef de la Sûreté générale
avait en outre pris contact
avec la direction de la chaîne
qatarie al-Jazira pour connaître la source de la vidéo dans
laquelle les religieuses étaient
apparues et qui avait été diffu-
sée la veille.
Entre-temps, les appels à la
libération des deux évêques et
des sœurs se poursuivent au
Liban et en Syrie où le patriarche grec-orthodoxe, Mgr
Youhanna X Yazigi, a plaidé
en faveur du dialogue pour le
rétablissement de la paix et
de la sécurité en Syrie, avant
d’inviter « toutes les parties à
se mobiliser » pour obtenir la
libération des religieux. Il a
aussi lancé un appel « à tous
ceux qui sont directement ou
indirectement concernés par
ce dossier, y compris les ravisseurs, pour qu’ils écoutent ce
que leur dicte leur conscience
et libérer tous les détenus ».
Au Liban, le patriarche
maronite, le cardinal Béchara
Raï, ainsi que le vice-président du Conseil supérieur
melkite, Mgr Youhanna Haddad, lui ont fait écho, en plaidant vigoureusement pour la
libération des évêques et des
religieuses. Dans un communiqué, la Ligue latine a affirmé « s’associer au pape François pour s’insurger contre les
prises d’otages, plus spécialement celle des évêques, prêtres et des sœurs de Maaloula,
réclamant leur libération dans
les délais les plus brefs ». La
Ligue latine a demandé à tous
de se joindre à ses prières pour
leur libération.
De son côté, le ministre
sortant de l’Énergie et de
l’Eau, Gebran Bassil, a lancé
un appel à des mouvements
pacifiques de protestation et à
des prières dans l’espoir d’une
libération des religieux détenus. Selon lui, les réactions
au rapt au Liban, en Orient
et même à l’échelle internationale « ne sont pas suffisantes ». M. Bassil, qui a tenu
hier une conférence de presse
consacrée à cette question, a
jugé nécessaire d’« agir pour
mettre fin à la série d’agressions contre les chrétiens ».
Il s’est interrogé sur le point
de savoir ce qui se serait passé
si des hommes de religion
musulmans avaient été kidnappés, avant de proposer la
formation d’une délégation
qui effectuerait une tournée
« auprès des États qui soutiennent les groupuscules terroristes pour les placer devant
leurs responsabilités ». Le ministre s’est en outre prononcé
en faveur d’une escalade au
cas où ce dossier resterait en
suspens.
Le Hezbollah appelle à un cabinet fédérateur
contre « le nouvel ennemi sioniste-takfiri »
Les réactions de pôles du
Hezbollah qui se sont multipliées en fin de semaine ont
fait assumer à Israël la responsabilité de l’assassinat d’un des
hauts responsables du parti,
Hassan Lakkis, et ont appelé
le 14 Mars à former un cabinet « fédérateur », toujours
sur la base de la formule des
9-9-6 (neuf ministres respectifs pour le 8 et le 14 Mars ;
six ministres pour les centristes), « afin de contrer la menace sioniste ».
Le président de la commission législative du Hezbollah,
cheikh Mohammad Yazbeck, est revenu sur « l’hommage rendu à douze agents
du Mossad à Beyt Chamoun
Perez, en présence de (Benjamin) Netanyahu (le Premier ministre israélien), où
la réussite de l’opération de
l’assassinat de Hassan Lakkis
a été clairement exprimée ».
« Hajj Hassan avait l’habitude
de se promener dans les rues
de Baalbeck sans que personne ne le remarque, mis à
part l’ennemi sioniste », a-til ajouté hier au dernier jour
des condoléances reçues à
Baalbeck à la suite de la mort
de Hassan Lakkis, assassiné,
rappelons-le, à l’entrée de son
domicile dans la banlieue sud
de Beyrouth.
Pour le député du bloc du
Hezbollah, Nawaf Moussawi, « l’assassin de Hassan
Lakkis est incontestablement
l’ennemi sioniste, indépendamment de la nature des
outils opérationnels, fussentils directement ou indirectement liés à Israël ». Il a mis
en garde contre « les pièges
de la guerre psychologique »,
d’autant plus que « d’aucuns
avaient tenté de situer l’assassinat dans le cadre d’une
discorde à caractère confes-
sionnel ». Notons par ailleurs
que le député s’est attardé sur
la situation à Tripoli, saluant
la décision « sage » de mettre
la ville sous les ordres de l’armée, « à condition que le rôle
de celle-ci ne soit pas limité
ou paralysé ».
Le député du même bloc,
Hussein Moussawi, a lui
aussi insisté sur la nature de
« l’ennemi », qu’il a qualifié
d’« ennemi sioniste-takfiriaméricain, commun aux musulmans et aux chrétiens ».
« Ce sont des sunnites et
des chiites à Baalbeck qui
ont porté sur leurs épaules
le corps de hajj Hassan Lakkis. »
Pour le vice-président du
conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, « le
Liban se trouve aujourd’hui
devant un nouveau défi, celui
de l’alliance sioniste-takfiri ».
« Les organisations d’elQaëda, le Front al-Nosra,
l’État islamique en Irak et au
Levant et les factions Abdallah Azzam sont représentés
aujourd’hui au Liban », a-t-il
prévenu. Il a appelé toutes les
parties libanaises à « honorer
leur devoir national face aux
défis tafiris-sionistes en accélérant la formation d’un cabinet d’intérêt national ». Le
député du bloc du Hezbollah
Ali Fayad a lui aussi appelé
le 14 Mars à « une entente
sur la nécessité d’affronter
les dangers takfiris-sionistes
pour protéger l’unité et la
stabilité du pays ».
Le ministre sortant Mohammad Fneich a mis en garde fermement contre la formation d’un cabinet de facto.
Renvoyant au 14 Mars la responsabilité de la paralysie des
institutions, il a estimé qu’« à
défaut d’un consensus entre
Libanais, et de l’élection d’un
nouveau président, il reste au
moins un cabinet d’expédition des affaires courantes qui
peut exercer les compétences
du chef de l’État, parce que
ce dernier n’a pas émis les
décrets par lesquels il accepte
la démission du gouvernement (de Nagib Mikati) ». Il
a souligné dans ce cadre que le
cabinet démissionnaire a reçu
la confiance du Parlement,
contrairement au cabinet de
facto.
C’est dans ce cadre que le
député Kassem Hachem a
appelé à « la formation d’un
cabinet consensuel, en s’écartant des paris erronés (...)
puisque seule l’entente mettra un terme à la paralysie des
institutions ».
Assassinat de Lakkis : pour
Israël, « ce sont les salafistes »
Le ministre israélien de l’Énergie, Silvan Shalom, a estimé
que « l’assassinat du cadre du
Hezbollah Hassan Lakkis porte
un coup dur au Hezbollah ».
« S’il tente de présenter cette
opération comme faisant partie de la guerre défensive du
Liban contre Israël, c’est pour
camoufler les tueries et divi-
sions intérieures au parti sur la
situation en Syrie », a déclaré
le ministre israélien. S’exprimant à la radio israélienne,
Silvan Shalom a affirmé
« qu’Israël n’a aucun lien avec
cet assassinat ». « Même si cet
acte ne nous attriste pas vraiment, ce sont les salafistes qui
l’ont perpétré », a-t-il relevé.
Khoury : Le but de la réponse de Sleiman
à Nasrallah était de préserver les intérêts
des Libanais
Dans une interview à paraître
aujourd’hui dans le Liwa’, le
ministre sortant de l’Environnement, Nazem el-Khoury,
a souligné la gravité des accusations lancées par le chef
du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, contre l’Arabie
saoudite, en estimant que le
Liban ne peut pas supporter
les conséquences d’un conflit
« injustifié » avec Riyad.
M. Khoury a insisté sur le
fait qu’« aucune partie n’a le
droit de déterminer la politique
étrangère du Liban ». Selon lui,
le président Michel Sleiman a
réagi à ces accusations « pour
préserver les intérêts du pays
et de centaines de milliers de
Libanais dans les pays du Golfe ». « S’il ne l’avait pas fait, il
aurait failli à ses obligations »,
a insisté M. Khoury.
4
Liban
Le Liban représenté
par Mikati aux funérailles
de Mandela
Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati
quitte Beyrouth aujourd’hui
pour l’Afrique du Sud, où il
représentera le Liban cette
semaine aux funérailles et
à l’enterrement de l’ancien
président sud-africain Nelson Mandela, mort jeudi des
suites d’une longue maladie,
à l’âge de 95 ans. M. Mikati
a également décrété le deuil
national pour la journée du
mardi 10 décembre, en hommage à celui qu’il a appelé
« le grand militant africain ».
Au cours de la journée de
demain, les drapeaux seront
en berne dans les différents
bâtiments officiels, et les
programmes des radios et des
télévisions seront modifiés en
mémoire du grand disparu.
De nombreux chefs d’État,
dont le président américain
Barack Obama et deux de
ses prédécesseurs, Georges
Bush père et Bill Clinton, et
le président français François
Hollande seront présents aux
funérailles et à l’enterrement
de celui qui fut le symbole de
la liberté et de la lutte contre
la discrimination raciale,
dans son pays et ailleurs. Une
lutte contre l’apartheid qu’il
paiera cher puisqu’il sera emprisonné durant 27 ans, avant
d’être libéré puis d’être élu
président d’Afrique du Sud.
Plusieurs personnalités libanaises ont réagi hier à la
mort du grand homme, et
leurs interventions allaient
toutes dans le même sens :
elles auraient bien voulu
Le patriarche maronite célébrant la messe à Bkerké hier.
que les hommes politiques
libanais et arabes prennent
exemple sur Mandela.
Le patriarche maronite
Béchara Raï a estimé dans
son homélie du dimanche
« que le monde a perdu un
homme politique qui a cru
dans la miséricorde, la réconciliation et les sentiments
fraternels ». « Ses convictions humanistes nationales se sont ancrées dans son
esprit durant ses vingt-sept
ans d’emprisonnement, a-t-il
poursuivi. J’aurais tant espéré
que les adversaires politiques
chez nous suivent l’exemple
du courage de ce véritable
homme d’État, et qu’ils expérimentent la joie de la réconciliation, de la coopération et
de l’égalité. »
Selon le député Boutros
Harb, l’une des actions les
plus remarquables du grand
disparu, c’est qu’il a transmis
le pouvoir aux jeunes générations quand il s’est vu trop
âgé pour régner. « Je m’incline devant le parcours de ce
grand homme à l’occasion de
son départ, a-t-il poursuivi.
J’aurais aimé que les leaders
arabes et libanais suivent son
exemple, ne serait-ce qu’un
peu, afin que notre printemps
reste un printemps de liberté
et de démocratie. »
Pour sa part, le député
Henri Hélou s’est demandé
« pourquoi on ne tire pas les
enseignements du parcours de
Mandela au lieu de se suffire
d’énumérer ses qualités ». « Il
faut s’inspirer de sa méthode
fondée sur le dialogue, car
c’est la seule façon de sortir
de l’impasse où nous nous
trouvons », a-t-il ajouté.
Le chef de l’État s’incline devant la mémoire
de Mandela : « Le leader est mort, la légende
peut commencer... »
C’est dans le cadre de la
cérémonie en hommage aux
anciens présidents de la République (voir par ailleurs) que
le président Michel Sleiman a
rendu un vibrant hommage à
Nelson Mandela.
« Cet hommage à ces hommes qui font désormais partie
de notre histoire intervient au
moment du départ d’un grand,
qui a construit l’avenir de son
pays à la mesure de son rêve et
a transformé le cours de l’histoire de l’Afrique et du monde :
Nelson Mandela, le militant et
symbole de ce qu’il a appelé la
nation arc-en-ciel en paix avec
elle-même et le monde. Une
nation qui ressemble au Liban,
avec ses groupes multiples, son
destin ardu et son message
encore plus difficile », a affirmé
le chef de l’État.
« Mandela ne s’est pas résigné
à une réalité où le déterminisme
de la destinée s’avérait plus
grand que le libre arbitre. Il s’est
lancé, avec la foi que le courage
n’était pas l’absence de la peur,
mais un triomphe sur cette dernière. Il s’est également lancé
dans la lutte, le défi, brisant les
tabous jusqu’à briser l’humilia-
tion de 300 ans de ségrégation
raciale en Afrique du Sud et sur
le continent noir. La prison ne
l’a pas brisé, la victoire ne l’a
pas grisé. Le monde s’est incliné
devant lui, devenu symbole de
détermination, de résilience,
de résistance, de rébellion, de
libération, puis de tolérance, de
réconciliation et de pardon. Ce
qu’a dit et fait Nelson Mandela
reste plus important que ce qui
a été et ce qui sera dit à son
sujet. Le président, le militant, le
prisonnier, le leader est mort. Le
symbole, la légende ont pris le
relais désormais », a-t-il ajouté.
L’hommage de Journalistes contre
la violence à Mandela
L’association Journalistes contre
la violence (JCV) a rendu hommage hier à la mémoire de
Nelson Mandela, source d’inspiration et symbole de courage
et d’espoir pour les journalistes
qui tentent, à travers leurs écrits,
de promouvoir la non-violence
et la paix.
« Il paraît bien difficile d’exprimer tout ce que le monde a
perdu avec le départ de Nelson Mandela, l’un des derniers
géants de l’humanisme et de
l’humanité », a indiqué JCV
dans un communiqué. « La
violence incessante au Liban
est une preuve de la nécessité,
sinon de l’urgence, d’une expé-
rience à la Mandela, celle d’une
résistance pacifique qui ramènerait la vie, la paix et la stabilité aux quatre coins du pays du
Cèdre », souligne JCV dans son
communiqué.
« Nous souhaitons que le
départ de ce grand militant en
faveur de la paix, de la justice
et de l’égalité puisse renouveler
l’espoir dans les esprits des Libanais afin qu’ils restent attachés au Liban et à l’expérience
libanaise, en dépit de l’état dramatique dans lequel se trouve
le pays. Nous souhaitons également que le départ de Mandela puisse inciter les Libanais
à poursuivre leur résistance
pacifique visant à tourner définitivement la page des guerres,
du terrorisme intellectuel et de
la violence physique et morale,
et à rendre toute leur considération au processus de fondation
de l’État, ainsi qu’à la paix, la
liberté, la démocratie, la justice,
l’égalité et la culture du vivre ensemble », note JCV.
Et de conclure : « Le souvenir de Mandela restera gravé
dans l’esprit et la mémoire de
chaque peuple et de chaque
homme qui aspire à la liberté et
à la paix, et qui œuvre en faveur
d’un monde meilleur, libéré de
toute violence raciale, sectaire
ou religieuse. »
Scission consommée au sein
de Dar el-Fatwa
Faisant fi des élections tenues
par Dar el-Fatwa pour élire un
nouveau Conseil supérieur chérié, l’ancien conseil (hostile au
mufti de la République, cheikh
Mohammad Rachid Kabbani)
a tenu samedi de façon tout à
fait ordinaire sa réunion périodique, à la mosquée Mohammad el-Amine, ne se souciant
pas du fait que le nouveau
conseil tenait une toute autre
réunion à Dar el-Fatwa.
Lors d’une réunion présidée
par l’ancien ministre Omar
Meskaoui, le conseil opposé
au mufti de la République a
souligné que « l’économie de la
ville de Tripoli est au bord du
précipice et l’année scolaire est
menacée ». « Les Tripolitains
aspirent à un rôle sérieux, ferme
et équitable de la part de l’État
et de ses institutions, en vue de
mettre un terme à l’instabilité
sécuritaire dans la ville », a-t-il
indiqué, saluant « les positions
nationales importantes du président de la République Michel Sleiman, dans lesquelles
il a dénoncé toute menace à la
stabilité, à la sécurité et à l’unité
nationale, bases de l’économie et de la vie politique libanaise depuis l’indépendance ».
« Faire assumer aux Libanais
des positions irresponsables est
totalement rejeté », a affirmé le
conseil, appelant enfin toutes
les composantes libanaises à
« s’attacher au document d’entente nationale, approuvé par
leurs leaders à Taëf, en Arabie
saoudite ».
Cette réunion de l’ancien
Conseil supérieur chérié opposant avait été contestée par
Dar el-Fatwa, qui estime que le
mandat de ce dernier est achevé
depuis l’élection de nouveaux
membres. Une réunion d’ulémas et une conférence de presse
ont donc eu lieu samedi à Dar
el-Fatwa pour discuter des mesures à prendre à ce niveau. À
l’issue de la réunion, le directeur
général des waqfs islamiques,
cheikh Hicham Khalifé, a affirmé que les ulémas refusent la
tenue d’une réunion du conseil
chérié dont le mandat a expiré,
appelant les responsables politiques à ne pas permettre de telles
rencontres sans approbation religieuse et faisant assumer « aux
personnalités qui soutiennent
cette partie la responsabilité des
divisions au sein de la communauté musulmane ».
Le nouveau conseil élu lors
d’élections très controversées
a ensuite tenu sa réunion ordinaire à Dar el-Fatwa pour
discuter de la situation locale
et régionale, sous la présidence
du mufti de la République. Le
conseil a dénoncé sur ce plan
les attentats, mettant en garde
contre toute forme de discorde
qui menacerait le Liban et son
peuple. Il a en outre applaudi à
la mise en œuvre du plan de sécurité à Tripoli, appelant l’État
à écarter la capitale du Nord des
conflits locaux et régionaux.
De son côté, Omar Meskaoui s’était réuni samedi avec
le Premier ministre sortant Nagib Mikati et le Premier ministre désigné Tammam Salam.
En attendant Alexa...
Il va faire froid, très froid
cette semaine. Les prévisions
météo s’accordent à dire que
toute la semaine connaîtra
des tempêtes, des averses,
de la neige. Les baisses de
températures qui ont eu lieu
ces derniers jours ne seraient
donc qu’un avant-goût de ce
qui nous attend quand Alexa
sera là.
Alexa est le nom de la tempête qui frappe le Liban, et
qui nous vient d’Europe de
l’Est et de Russie. Marc Wehaïbé, chef du service météo
au Liban, nous apprend que
selon les prévisions, après
une phase de repos lundi, le
Liban connaîtra des précipitations mardi, qui s’intensifieront mercredi, avec une
nette baisse des températures
jeudi. Des chutes de neige
sont prévues à partir de 800
mètres d’altitude dans les
jours les plus froids et à des
altitudes moindres au Nord.
Mais de façon générale,
Marc Wehaïbé estime que
« les précipitations devraient
être moins importantes qu’on
avait cru tout d’abord ». Il
fera donc plus froid mais
moins pluvieux que les prévisions précédentes ne le
laissaient penser, et le climat
reste « normal » pour la saison, selon lui.
Toutefois, malgré les averses de la semaine dernière, le
taux de pluviométrie reste inférieur à celui de l’année dernière, et même à la moyenne
annuelle : 88,4 pour 2013,
contre 211 pour la même période en 2012 et 121 comme
moyenne annuelle pour ce
mois.
Les averses de la semaine
dernière avaient noyé Beyrouth dans la boue. Des
automobilistes étaient restés
piégés dans leurs véhicules
des heures durant. La même
chose se répétera-t-elle au
cours de cette tempête ? Les
Forces de sécurité intérieure
(FSI) semblent en tout cas
se préparer. Le général Ibrahim Basbous, directeur général des FSI, a publié hier
une circulaire dans laquelle
il demande à tous les membres des FSI de se tenir prêts
à secourir les citoyens qui se
retrouveraient pris dans la
neige ou dans l’eau. Le document fait référence « à la
possibilité de chutes de neige
à des altitudes plutôt basses ». Les membres des FSI
devraient aider les citoyens
qui se trouvent dans des régions coupées du monde
par la neige. Ils devraient
prendre toutes les mesures
préventives pour régler les
problèmes
d’embouteillages qui pourraient résulter
des pluies. Ils devraient, par
exemple, empêcher le passage des véhicules sur les routes rendues dangereuses par
les conditions météo.
Une catégorie de personnes
devrait être particulièrement
touchée par la tempête : les
agriculteurs. L’Institut des
recherches agricoles libanais
(IRAL) a envoyé des SMS
aux téléphones portables des
agriculteurs du Akkar, comportant des mises en garde
sur les conditions météo.
Dans cette région, un froid
intense est prévu, qui va
s’installer graduellement, accompagné de pluies, de vents
forts et d’inondations.
L’IRAL a appelé à ouvrir
les conduites d’eau dans la
Békaa et dans les montagnes,
en prévision de la neige. Il a
également mis en garde les
cultivateurs de vigne et les
propriétaires de serres contre
l’accumulation des neiges,
qui pourrait causer des dégâts dans leurs cultures. En
effet, selon les prévisions, la
force de la tempête augmente à mesure qu’elle s’approche du Liban.
lundi 9 décembre 2013
Des inondations dans des terres au Akkar, suite aux averses de la semaine dernière. Or la tempête
prévue pour cette semaine est bien plus forte que la précédente. Photos Michel Hallak
La neige déjà visible à Ehden, dans les hauteurs du Liban-Nord.
Deux partisans de Fateh el-Islam condamnés
pour usurpation de titre faux et usage de faux
La Cour de justice a condamné le dénommé Walid Boustany à deux ans de prison et
son complice Osman Ibrahim
à un an et demi pour port
d’habits militaires et usage de
faux.
Les deux avaient été arrêtés
dans le cadre des batailles de
Nahr el-Bared entre l’armée
et Fateh el-Islam, à cause de
leurs relations avec ce groupe
terroriste. Ils sont en outre
poursuivis dans d’autres dos-
siers en rapport avec Nahr elBared, selon un communiqué
du Conseil supérieur de la
magistrature qui a fait état du
verdict.
Dans les faits, tels que relatés dans le communiqué, il est
apparu à la faveur de l’enquête
que Fateh el-Islam louait des
appartements dans plusieurs
secteurs pour assurer des logements à ses membres. Dans
la nuit du 27 au 28 mai 2007,
une unité des FSI avait effec-
tué une perquisition dans un
des appartements de Tripoli
où elle avait réussi à appréhender Osman Ibrahim qui
tentait de fuir après avoir été
touché à la jambe. Il était en
possession d’un certain nombre de faux documents, dont
une fausse carte de membre
des FSI et un faux permis
de conduire avec, chacun, sa
photo passeport mais un faux
nom.
Les agents de l’ordre
n’avaient pas réussi à arrêter Walid qui s’était enfui. Il
s’était caché dans une grotte
à Balamand jusqu’à ce qu’il
ait considéré que la voie était
libre. Pour pouvoir circuler
sans être importuné, il avait
alors vêtu l’uniforme d’un policier des FSI que lui avaient
assuré les dénommés Hussein
Sahyoun et Abdel Rahman
Bayda. Il avait ensuite pris
contact avec son cousin Mohammad Dennaoui, sollici-
tant son aide, du fait qu’il était
à court d’argent, ainsi qu’avec
son oncle, Khaled Boustany,
à qui il avait demandé de lui
assurer un appartement.
C’est en entrant dans l’immeuble où son oncle lui avait
trouvé un appartement qu’il
avait été arrêté. Il était en
possession d’un faux extrait
d’état-civil et d’une fausse
carte de sergent des FSI. Sa
photo était sur les deux documents portant un faux nom.
Violence contre la femme : conférence des FL
sur le thème « La justice, mon droit »
Dans le cadre de la lutte
contre la violence contre la
femme, les Forces libanaises
ont coorganisé hier à l’hôtel Alexandre, à Achrafieh,
une conférence sur le thème
« La justice, mon droit », en
partenariat avec l’association
libanaise Justice sans frontières.
Représentant le président
des Forces libanaises Samir Geagea, le député Élie
Keyrouz a d’abord rappelé
« l’obligation pour le Liban
de respecter les traités et
pactes internationaux qu’il
a ratifiés ». Il est revenu
ensuite sur les failles dont
souffrent les textes de loi libanais, notamment le code
pénal et ses articles relatifs
aux « crimes d’honneur,
l’adultère, le viol et l’exonération du violeur s’il accepte
d’épouser sa victime ». Il a
déclaré avoir présenté, avec
la députée Sethrida Geagea,
une proposition de loi visant
à annuler l’article 562 du
code pénal, qui accorde aux
auteurs de crimes d’honneur
des circonstances atténuan-
tes. Il a également fait état,
entre autres, d’une proposition d’amendement des articles relatifs à l’adultère, de
manière à rétablir l’égalité
entre l’homme et la femme
à ce niveau.
Notons que les députés Nadim Gemayel, Jean
Oghassabian et Serge Tor
Sarkissian, ainsi que le res-
ponsable du département des
droits de l’homme au sein
des Forces de sécurité intérieure, le commandant Ziad
Kaëd Bey, ont également
pris part à la conférence, aux
côtés de figures féminines,
telles que la journaliste May
Chidiac, l’ancienne ministre
Raya el-Hassan et Solange
Gemayel.
hier Yasser K., palestinien
âgé de 43 ans. L’homme fait
l’objet d’une condamnation
pour appartenance à un
groupe terroriste et d’un
mandat d’arrêt pour crime
terroriste.
militaire a examiné la boîte
qui s’est avérée contenir des
outils de plomberie.
ans, s’est rendu aux forces
sécuritaires au poste de
gendarmerie de Jeb Jannine.
Il a avoué avoir ouvert le feu
sur son frère Jihad (39 ans),
l’atteignant d’une balle au
pied, et sur sa belle-sœur,
Mariam (25 ans), la tuant
d’une balle tirée dans le
ventre. Les raisons du crime
sont personnelles.
Haykal Abou Hamra, une
Toyota Carina blanche
modèle 1988, portant la
plaque d’immatriculation
S/149768, a été volée.
Brèves
Sécurité
Des inscriptions
islamistes sur des murs
à Bkarzla-Akkar
Des inconnus ont inscrit
les termes « Assir », « l’État
islamique d’Irak et du
Levant », « l’armée libre »
et « al-Nosra » sur les murs
se trouvant sur la route
principale à l’entrée est du
village Bkarzla-Akkar. Les
forces de sécurité ont ouvert
une enquête pour identifier
les raisons derrière ces
inscriptions islamistes ainsi
que leurs auteurs.
Arrestation de quatre
Syriens à Ersal
L’armée a arrêté hier quatre
Syriens, dont une femme,
sur le barrage de Wadi elHamid, à Ersal. Le groupe
était dans une voiture non
immatriculée, en provenance
de Syrie. Aucune des quatre
personnes ne possédait une
pièce d’identité. Des armes
automatiques, des grenades,
des munitions ainsi que des
accessoires militaires étaient
en leur possession.
Arrestation d’un
Palestinien recherché
pour terrorisme
Des gendarmes sur le barrage
de Dahr el-Baïdar ont arrêté
Arrestation de quatre
Libanais impliqués dans
l’assassinat de Michel
Abou Khater
Le bureau de la Sûreté
d’État dans la Békaa a
mené des perquisitions à
Taalbaya au cours desquelles
il a arrêté quatre Libanais
soupçonnés d’être impliqués
dans l’assassinat de l’ancien
ambassadeur Michel Abou
Khater. Ce dernier avait
été retrouvé mort, le 10
septembre dernier, dans sa
villa à Taanayel.
Une boîte suspecte
retrouvée à proximité
du bureau de Siniora à
Saïda
Une boîte suspecte a été
retrouvée samedi dans
l’après-midi à quelque 150
ou 200 mètres du bureau de
l’ancien Premier ministre,
Fouad Siniora, à Hlaliyé, à
Saïda.
Une unité de l’armée a établi
une ceinture de sécurité
dans le périmètre. Un expert
Arrestation d’un gang
de prostitution
à Ballouneh
Une unité du bureau central
de Beyrouth de la Sûreté
générale, en coordination
avec la section de Reyfoun
(Kesrouan), a effectué une
perquisition dans la nuit
de vendredi à samedi dans
une boîte de nuit située sur
l’autoroute de BallounehAjaltoun. Un gang de
prostitution, dont l’un des
membres est libanais, a été
arrêté.
Une bombe sonore
lancée sur une maison
à Zghorta
Des inconnus ont lancé
dans la nuit de vendredi à
samedi une bombe sonore
contre la maison de Khaled
al-Ghourani à Meriyata,
caza de Zghorta. On ne
déplore pas de victimes. Les
causes de cet incident restent
inconnues.
Faits divers
Un Syrien ouvre
le feu sur son frère
et sa belle-sœur
T. A., syrien âgé de 31
Un enfant syrien
renversé par une voiture
sur la route de Jdita
Un homme de la famille
Farhat à bord d’une jeep
Cherokee a renversé samedi
un enfant syrien de 10 ans,
Khodr Mohammad Khaled
Mayssoun, sur la route
principale de Jdita, dans la
Békaa. L’enfant a été blessé
et transporté à l’hôpital de
Chtaura où il a reçu les soins
nécessaires. Le chauffeur
s’est rendu aux forces
sécuritaires au poste de
gendarmerie de Chtaura.
Vol de deux voitures à
Zahlé et à Riyak
Dans la nuit de vendredi à
samedi la voiture de Ammar
Adnane Badra, une Toyota
blanche modèle 1981, a été
volée de Hay el-Sekké à
Riyak.
À Zahlé, la voiture de Jamil
Un tué et trois blessés
dans un dérapage
à Harissa
Une voiture de type Kia
Picanto louée dans un
bureau de location a dérapé
sur la route de Harissa,
à proximité de l’entrée
menant au siège patriarcal
de Bkerké. À son bord se
trouvaient quatre personnes
de nationalité jordanienne.
L’une d’entre elles a été tuée
sur-le-champ et les trois
autres ont été blessées et
transportées à l’hôpital.
Quatre blessés dans
un renversement de
voiture à Baalbeck
Quatre personnes ont été
blessées lorsque leur voiture,
une BMW de couleur
noire, s’est renversée sur
la bifurcation menant au
village de Addouss, sur
la route internationale à
proximité de Baalbeck.
Les quatre personnes ont
été transportées à l’hôpital
universitaire Dar el-Amal, à
Douriss, où elles ont reçu les
soins nécessaires.
Les Libanais dans le monde
lundi 9 décembre 2013
Rencontre avec des Libanais
de Rio de Janeiro
Naji FARAH
L’ambiance est indescriptible.
Où sommes-nous, dans une
usine, dans un centre culturel,
dans une école de musique et
de danse, dans une menuiserie ou dans une fabrique de
produits artisanaux ? Le tout
réuni. Nous voilà dans un immense bâtiment de trois étages abritant les locaux et les
bureaux d’une des plus prestigieuses écoles de samba de
Rio de Janeiro, « Beija-Flor »,
ou colibri. Située au Barracão,
dans la « cidade do samba »,
emplacement réservé aux
écoles de danse qui se préparent tout au long de l’année
pour le carnaval, l’école Beija-Flor se distingue des autres
par le fait que ses dirigeants
sont d’origine libanaise.
Depuis 1974, la famille
Abraão David, avec les frères
Farid et Anisio, multiplie les
actions sociales et les efforts
nécessaires à la réussite de
cette formidable entreprise, la
plaçant parmi les trois meilleures écoles.
Tout est étudié avec minutie, avec des administrateurs,
des chercheurs, des artisans
et des artistes. Entre autres
collaborateurs figurent l’avocat
Carlos Medeiros Huaik, dont
le grand-père est le cousin du
patriarche maronite Hoayek,
ainsi que le chanteur-compositeur de samba de renommée
internationale, Neguinho de
Beija-Flor.
Le thème de cette année
pour l’école Beija-Flor sera
l’astre illuminé de la communication brésilienne. Les préparatifs vont bon train. Un
char phénicien, symbolisant
la transmission du savoir au
moyen de l’alphabet, ouvrira
le bal, avec une attention spéciale réservée au grand spécialiste de la communication
brésilienne, José Bonifácio de
Oliveira Sobrinho.
À signaler que les places
dans les hôtels sont déjà limitées pour qui souhaiterait
participer au carnaval 2014,
qui se déroulera du 27 février
au 5 mars.
Protocole d’accord entre
Beija-Flor et RJLiban
Réunion au siège de Beija-Flor dans la cité de la samba à Rio de
Janeiro avec, de gauche à droite, l’avocat Carlos Medeiros Huaik,
le chanteur-compositeur Neguinho de Beija-Flor, Anisio Abraão
David, Isabelle Soare et Naji Farah.
Le Liban sera-t-il bientôt
présent au Sambódromo, lors
du carnaval 2015 ou 2016 ?
Le choix revient aux décideurs
touristiques et financiers du
pays. Présenter le Liban lors
d’un des spectacles culturels
les plus importants et les plus
médiatisés du monde est une
occasion unique pour promouvoir le pays du Cèdre.
Un premier pas décisif vient
d’être réalisé dans cette direction par l’association RJLiban, qui a soumis un projet
aux dirigeants de l’école Beija-Flor. Ceux-ci ont accepté
avec enthousiasme, sollicitant
le soutien de la Fédération des
entités libano-brésiliennes de
l’État de Rio de Janeiro. Du
chemin reste à faire, mais le
projet devrait se concrétiser
rapidement. Avec l’espoir que
la situation régionale devienne
bientôt propice à cet événement qui mettrait le Liban de
nouveau sur l’échiquier touristique mondial.
Jandira Feghali, députée
fédérale, présente à la
réception au consulat du
Liban
Pour la fête de l’Indépendance du Liban, le consul général Ziad Itani a reçu deux
distinctions honorifiques de la
ville et de l’État de Rio de Janeiro. Lors de la réception qu’il
a organisée le 21 novembre en
sa résidence dans le quartier de
Botafogo, plusieurs personnalités étaient présentes auprès
du consul, de sa famille et de
son conseiller Marc Moussallem, comme Nelson Mufarrej,
président de la Fédération des
entités libano-brésiliennes de
l’État de Rio de Janeiro, et
Alexandre José Farah, avocat
et ancien député, ainsi que
Jandira Feghali, députée fédérale. Jandira est la nièce de la
célèbre chanteuse libanaise Sabah, mais elle est née au Brésil
et n’a jamais visité le Liban.
Elle nous raconte son cheminement politique au Brésil et
sa relation avec la culture libanaise, avec l’ouverture d’un
nouveau restaurant-traiteur
spécialisé dans la cuisine libanaise, « Líbano Rio Express »,
à Copacabana.
Jandira est parlementaire depuis plus de vingt ans, et on lui
doit l’adoption de nombreux
projets de loi. Depuis son retour à la Chambre des députés
en 2010, elle est responsable
de plusieurs programmes dans
les domaines de la culture et de
la jeunesse, et entreprend des
réformes générales concernant
plusieurs lois, touchant aussi à
la santé publique et aux droits
humains. Pour ce qui est de
son nouveau restaurant, elle
insiste sur les ingrédients de
choix qui composent les plats
libanais, ainsi que sur l’art de
recevoir et de servir les clients
auquel elle attache une grande
importance. « Nous testons
avec les chefs plusieurs fois les
mêmes plats afin d’obtenir le
bon assaisonnement et la réelle
saveur de la cuisine du Liban,
qui sont uniques, souligne-telle. Je dois ce goût raffiné à
ma famille, dont les membres
étaient connaisseurs dans la
préparation et la présentation
des plats, réunissant couleurs,
arômes et saveurs. »
5
Lors de la réception donnée au consulat du Liban à Rio de Janeiro à l’occasion de la fête de
l’Indépendance, avec de droite à gauche : le conseiller Marc Moussallem, le consul général Ziad Itani,
Claudia Machado et son époux.
Préparation des statues phéniciennes qui
orneront le premier char de l’école Beija-Flor
lors du défilé.
L’« Astro iluminado » de la communication
brésilienne sera le thème présenté par « BeijaFlor » au prochain carnaval 2014.
Piauí, au Brésil, un lieu de passage pour les
Phéniciens... et de résidence pour les Libanais
Diaspora Beaucoup d’émigrés libanais et syriens se sont illustrés par le commerce,
la politique et la communication à Piauí, au Brésil.
Roberto KHATLAB
Au début du XXe siècle, Chucri Sady, commerçant et homme engagé dans la politique à
Zahlé, part seul pour le Brésil,
à la recherche de nouveaux
horizons. Il était marié à Nadimé Sady et père de cinq enfants : Nagib, Miguel, Rajumi,
Portrait de Chucri Sady, immigré libanais de Zahlé.
Amélia et Isabel. Suivant la
route de l’émigration, il arrive
à São Paulo où il travaille dans
le commerce du tissu, puis il
migre vers le nord-est du Brésil, à Fortaleza. C’est à ce moment qu’il ramène sa famille
du Liban. Son épouse Nadimé
décède quinze jours après son
arrivée au Brésil, n’ayant pas
supporté le long voyage. Chucri, par la suite, migrera de
nouveau avec ses enfants vers
la ville de Teresina, capitale de
l’État de Piauí.
Cet État brésilien possède
d’importants sites archéologiques, entre autres le parc national de Serra da Capivara, et
de riches vestiges de civilisations préhistoriques. Certains
historiens mentionnent cette
région comme étant un lieu de
passage des Phéniciens dans le
continent de l’Amérique. Les
Libanais sont présents dans
cet État dès la fin du XIXe
siècle, à Teresina, mais aussi
dans la ville de Floriano, bien
marquée par la présence libanaise et syrienne, dans son architecture, sa vie sociale et son
folklore.
Parmi les fils de Chucri, citons Miguel, marié avec Geny
Massud et père de trois enfants. Il a exercé le commerce
du tissu de luxe importé de
France. Il importait également
de la porcelaine de Tchécoslovaquie. Miguel entra en
politique et fut élu conseiller
de la municipalité (vereador)
de Teresina de 1932 à 1935.
Il fonda plus tard le premier
Rotary Club de Teresina dont
il fut le premier président
en 1959-1960. Plus tard, il
ouvrira le magasin « CrediSady », en 1960, qui était l’un
des premiers à proposer la
vente à crédit dans la région.
Miguel chercha à développer
le commerce en participant à
la fondation du syndicat des
magasins – « Sindilojas » – de
Teresina (président de 1954
à 1966), de la Fédération du
commerce de Teresina (président en 1964-1966) et de l’association commerciale de Piauí
(président en 1962-1963).
Jesus Élias Tajra, brillant
politicien et homme
d’affaires
Deux filles de Chucri,
Amélia et Isabel, se marièrent
avec des émigrés syriens de
Maaloula, village chrétien du
nord-est de Damas en Syrie,
dans lequel une grande partie
de la population parle encore
l’araméen, la langue de Jésus.
Amélia épousa Élias João Tajra, qui arriva au Brésil vers
1906. Ils travaillèrent aussi
dans le commerce du tissu et
eurent comme enfants Jesus et
José. Jesus Élias, né en 1932,
se maria avec la Brésilienne
Maria Amélia Falcão. ll fit
des études universitaires en
droit, gestion et journalisme,
puis travailla comme avocat et
ensuite comme fonctionnaire
au ministère des Finances. Il
entra ensuite dans la vie politique et fut élu député d’État
(1967-1971), puis maire de
Teresina, capitale de l’État
de Piauí, en 1982, (ville de
900 000 habitants sur les 3
millions de l’État en entier).
Il devint ensuite secrétaire du
Travail et de l’Action sociale,
président du tribunal de justice sportive du Piauí, député
fédéral (1987-1995), et enfin
président des Télécommunications du Piauí (Telepisa).
Avec son sens des affaires,
Jesus, en parallèle, fonda en
1977 le Group Jelta et ouvrit
une agence de plusieurs marques de voitures à Teresina.
Il était également propriétaire de magasins d’électroménager et de produits de
luxe. Dans le domaine de la
communication, il fonda en
1986 la « TV Pioneira » qui
devint en 1998 « TV Cidade
Verde » (TV Ville Vert),
Un défilé du couturier Tony Ward avec les Miss Univers à Moscou
Les stylistes libanais sont
très prisés actuellement. L’un
d’eux, Tony Ward, a présenté
sa collection de couture « Frozen Memories » à la Mercedes-Benz Fashion Week de
Russie, l’événement mode le
plus important en Europe de
l’Est, le 26 octobre dernier.
Ont assisté à ce défilé très attendu des célébrités ainsi que
les rédacteurs en chef des plus
grands magazines internationaux. Avec cette collection,
le créateur a entraîné le public
dans un voyage dans le temps.
Un voyage qui va de la fantaisie à la nostalgie d’un passé de
luxe, jusqu’au rêve et aux opportunités du futur.
Les mannequins du défilé
des créations de Tony Ward
ont contribué à créer l’événement : venant de France, du
Liban, de Russie, du Japon, du
Venezuela, de Grande Bretagne... elles n’étaient autres que
les reines de beauté prenant
part au concours Miss Univers 2013. Miss Univers 2012,
Olivia Culpo, qui a choisi de
porter des robes Tony Ward
aux oscars et pour l’élection de
Miss USA, a clôturé le défilé.
Parmi les invités triés sur le
volet, on pouvait distinguer la
présidente de l’organisation
Miss Univers Paula Shugart,
les président et vice-président du groupe Crocus Aras
et Emin Agalarov, la star de
la télé et ancienne rédactrice
en chef du magazine L’Officiel Russie, Evelina Khromtchenko, les couturiers russes
de renommée internationale
Valentin Yudashkin et Slava
Zaitsev, le médaillé d’or olympique Alexei Nemov et beaucoup d’autres.
Le défilé a été suivi d’une
« after-party » au Rose Bar,
un restaurant branché avec
une vue exceptionnelle sur le
centre historique de Moscou.
Les Miss Univers et la jet-set
internationale y ont dégusté
les mets préparés par le chef
de renommée internationale
Cyril Berger, avant de se retrouver sur la piste de danse
pour une soirée inoubliable.
Ce défilé unique en son genre
a ravi l’audience autant par la
créativité et le raffinement de
la collection que par la beauté
époustouflante des mannequins.
Le couturier Tony Ward présentant un défilé spécial à Moscou.
La famille de Amélia Chucri Sady et Élias João Tajra.
www.cidadeverde.com – liée
au système brésilien de télévision pour la retransmission
des programmes. Le Group
Jelta pour la communication
possède de plus une radio, une
revue et un site web, et ses
activités se sont élargies vers
d’autres États brésiliens, toujours sous le commandement
de Jesus Élias Tajra, avec la
participation de la troisième
génération.
De son côté, le frère de
Jesus, José Élias Tajra, se
maria aussi avec une Brésilienne, Liete Tinoco. Il fonda
le Group JET, axé de même
sur le domaine de la com-
munication. Propriétaire de
la « TV Antena 10 » – www.
antena10.com.br – fondée en
1988, d’une radio et de magasins commerciaux, dont une
agence d’importation, José est
président du Sebrae (Service
d’appui à des petites entreprises) – 2011-2014 –, au Piauí.
La Jelta et la JET sont le témoignage qu’une entreprise
familiale bien dirigée peut
avoir du succès tant sur le plan
économique que dans celui
des relations humaines.
L’autre fille de Chucri Sady,
Isabel, épousa Thomas Tajra, arrivé au Brésil en 1911,
cousin d’Élias Tajra. Un de
leurs fils, Jesus Thomas Tajra,
né en 1935, se maria avec la
Brésilienne Teresinha de Jesus et travailla dans plusieurs
domaines : le commerce général, la fabrication et mise en
bouteille d’eau et de boissons
gazeuses, le transport, la restauration (cuisine libanaise),
la construction... Il décéda en
1970, à l’âge de 35 ans. L’une
de ses filles, Marta Tajra,
qui a suivi des études d’histoire et de journalisme, est
aujourd’hui propriétaire de la
maison d’édition Zahlé à Teresina. Elle publie la Revista
Mercado do Imóvel (Revue du
marché immobilier).
Recherche informations
sur les familles Malouf et Jeha
L’association RJLiban a reçu
une lettre d’Australie signée
Jane Kinsman*, écrivain et
chercheur, le 8 novembre dernier. Mme Kinsman cherche
des informations sur une famille du Liban. Nous reproduisons ci-dessous le texte de
sa lettre :
« J’ai lu avec intérêt quelques-uns de vos articles publiés
sur le site rjliban.com et relevé
l’initiative de votre organisation visant à relier les Libanais
de l’émigration. Je me demande s’il est possible que vous
m’aidiez à retrouver les membres de ma famille libanaise.
J’ai travaillé l’année dernière
sur l’histoire d’une branche des
familles Malouf et Jeha qui
avaient émigré de Zahlé vers
l’Australie en 1890 environ. Je
sais que plusieurs membres de
la famille sont aussi partis vers
le Brésil juste au tournant du
XIXe siècle, et me demande si
vous auriez accès à des informations généalogiques spécifiques concernant ces personnes,
ou si vous pourriez m’orienter
vers des sources au Brésil qui
pourraient m’aider dans mes
recherches sur l’émigration et
les histoires de famille de ces
personnes.
Voici les informations dont
je dispose :
– Chicory (Chicri) Azer
Malouf, fils de Moussa Azer
et Maarchi Malouf de Zahlé,
émigré à São Paulo vers 1900
avec sa femme Adma Malouf.
Il a eu cinq enfants : George
Moses Malouf marié à Marie
Elise (Ziza) Srus, Linda Malouf (mariée à Nicolau Jeha –
leur fils Roberto Nicolau Jeha
marié à Sonia Kassab à São
Paulo où ils vivent toujours –
voir ci-dessous), Guillermo
Malouf marié à Yumna Jeha
– trois enfants Marie Luce,
Nadia et Paulo Malouf –,
Phillippe Azer Malouf marié à Georgette Maluf – trois
enfants Claudette, Theresa et
Alberto Malouf –, et Lorice
Malouf mariée à Michel Maluf
– quatre enfants Maud, Nelson, Omar et Sonia –.
–
La sœur de Chicory,
Mariam Azer Malouf, mariée
à Feres Cattini Malouf. Ils ont
Cette page est réalisée en collaboration avec l’Association RJLiban.
E-mail : [email protected] – www.rjliban.com
eu six enfants : Adelia, Esquia,
Kalil, Leila, Nagib et Wadih.
– L’autre sœur de Chicory
est Eskia (Martha) Azer Malouf, mariée avec cinq enfants :
Chebl, Esquia, Nagib, Suad
et un dernier dont le nom est
inconnu.
– Najib Jeha, fils de Khalil
Jeha et Yumna (nom de famille
inconnu) de Zahlé. Né vers
1884, émigré vers 1908 à São
Paulo, marié à Victoria (nom
de famille inconnu), père de
cinq filles : Bertha, Nellie, Rozita, Sonya et Yumna.
– Ses frères Rachid et Nicolau Calil Jeha. Nicolau, comme
mentionné ci-dessus, marié à
Linda Malouf. Émigré à São
Paulo vers 1905. Il fonda la fabrique de papier St-Robert en
1947 produisant des emballages
de papier ondulé à São Paulo.
Son fils Roberto Nicolau Jeha
a été président de la Fédération
des industries (FIESP) de São
Paulo durant 22 ans.
Je vous serais reconnaissante
pour toute information. »
*E-mail : [email protected]
6
Culture
« La condition humaine » au
Beirut Exhibition Center à travers
les œuvres de Paul Guiragossian
Cimaises Pour marquer le 20e anniversaire de la disparition de Paul Guiragossian,
une rétrospective de son œuvre a lieu au BEC jusqu’au 6 janvier. Elle est organisée à
l’initiative de la fondation Paul Guiragossian par les curateurs Sam Bardawil et Till
Fellrath (Art reoriented) avec le soutien de Solidere.
Colette KHALAF
Cette exposition, qui s’étale
sur tout l’espace du Beirut
Exhibition Center et intitulée à juste titre « The Human
condition » (La condition
humaine), constitue jusqu’à
présent la rétrospective la plus
compréhensive de l’artiste
Paul Guiragossian disparu en
novembre 1993. C’est la vision
de l’artiste, son esprit le plus
authentique qui transparaît
non seulement à travers ses
œuvres, mais également par
cette scénographie intelligente
qui met l’accent sur les thèmes
récurrents du corps d’œuvre
ainsi que la quête incessante
de cet artiste épris d’absolu.
Une vidéo de deux minutes
à l’entrée présente déjà au visiteur (pour ceux qui ne connaissent la pensée de l’artiste) ce
travail qui s’est articulé sur une
vision unique : Guiragossian
dans les rues de Bourj Hammoud, Guiragossian allant
vers l’Université libanaise où
il enseigne, ou tout simplement dans son atelier. Par ces
quelques mots, il résume toute
une vie : « Chaque toile est
un pas vers Dieu. On touche
le divin avec son art », et, plus
loin, « je me sens encore débutant ». L’homme n’est donc
pas seulement un pionnier de
l’art dans le monde arabe, mais
il est au-delà de cela un artiste
universel, modeste, sondant
l’être humain, son frère, et
par conséquent lui-même. À
ce journaliste qui l’interroge
également dans cette vidéo,
il répond : « Ma principale
source d’inspiration, je la puise
dans la famille, les enfants et le
quartier. »
C’est dans cette optique et
pour mettre en évidence la
pensée sur laquelle s’est articulé ce travail que l’espace a
été compartimenté non selon
un ordre chronologique, mais
d’après les thèmes-clés de la
vie de l’artiste.
Les curateurs Sam Bardawil
et Till Fellrath appartiennent
à cette plateforme curatoriale
multidisciplinaire (Art reoriented) basée à Munich et à
New York depuis 2009. Enseignant entre autres à la London School of Economics et
à la Tisch School of the Arts
à l’Université de New York,
ils collaborent régulièrement
à des publications comme
Flash Art, Art Info ou Huffington Post, ainsi qu’avec des
musées internationaux. Pour
cet événement particulier qui
regroupe des travaux inédits,
des œuvres appartenant à
des collections, des archives
ainsi que des vidéos montrant
l’artiste à l’œuvre, il était essentiel d’assurer une lecture
lundi 9 décembre 2013
« Tasses de café » d’Émile
Noujaim : atmosphère
du Liban d’hier...
Vient de paraître Douze petites histoires purement
libanaises narrant des tranches de vie, peignant des
épisodes du quotidien rural ou citadin d’antan. Et
dont la lecture distille des volutes de nostalgie au
doux arôme d’un café à la cardamome !
Zéna ZALZAL
Les nouvelles d’Émile Noujaim, rassemblées dans un
recueil intitulé Tasses de café.
Nouveaux contes du vieux Liban
(éditions Dar an-Nahar), ont
quelque chose du ton disert et
affable d’une conversation de
sobhié. Ces réunions (désuètes) de dames autour d’un café
(turc) pour deviser de choses
et d’autres : une personne perdue de vue, un événement survenu dans la vie d’une autre,
des souvenirs communs... De
petites histoires du quotidien
généralement anecdotiques,
d’autres fois plus graves, parfois aussi totalement anodines... Mais qui, additionnées
les unes aux autres, livrent
une sorte de portrait impressionniste de la vie libanaise
d’avant-guerre. D’avant la fin
de la guerre plus précisément.
Car les petits récits d’Émile
Noujaim déroulent leurs épisodes depuis les années du
mandat français jusqu’à celles dites des « événements ».
Avant le grand tournant de la
reconstruction qui changera le
visage urbain et social du pays
du Cèdre et fera de la galerie
de personnages qu’il croque
allègrement des vestiges du
vieux Liban.
Wardé, Saber
et les autres...
À l’instar de cet étrange Saber, artiste-ermite-séducteur
de Baalbeck qui disparaîtra
sans crier gare un beau jour
« Le cycle de la vie. »
contemporaine de l’exposition. Ils ont ainsi positionné
l’artiste parmi les peintres de
sa génération en indiquant
leur influence sur lui ainsi que
la libération de ce dernier pour
atteindre une dimension tout
autre. « Paul Guiragossian a
passé sa vie à explorer la condition humaine sous toutes ses
facettes, disent-ils. Vingt ans
après, cette exposition offre un
message d’espoir en présentant la philosophie visionnaire
de l’artiste qui a contribué à
la modernité de l’art dans le
monde arabe, mais aussi sa foi
en l’être humain. »
Une foi infinie
en l’homme
En longeant la première
galerie des autoportraits de
l’artiste baptisée « Self », on le
retrouve à travers différentes
périodes de sa vie. Plus loin,
ce sont des visages des membres de la famille à travers les
générations qui occupent les
lieux. Ainsi, pour la femme et
la maternité (« Woman and
motherhood »), une grande
place est réservée à ce thème
qui a hanté l’esprit de l’artiste.
Trois autres sujets auxquels
Guiragossian a consacré des
efforts se déploient dans les
galeries contiguës : l’exil, les
travailleurs, la vie de la rue
ainsi que la foi. Autant de pivots de son existence qui reflètent l’intimité, mais également
l’universalité de cette figure de
proue de l’art contemporain.
Un théâtre est dressé au
centre du BEC. Dans un arc
de cercle, des visages encadrent une toile de très grande
dimension. L’art n’était-il pas
le théâtre de la vie de l’artiste ?
Pour expliquer leur démarche
« hors temps », les curateurs
indiquent : « Paul Guiragossian croyait que l’art dépassait
la dimension de temps. Et c’est
à partir de là que l’exposition a
été élaborée. »
Sous les coups de pinceau
ou de brosse ainsi que dans
les couleurs adjacentes, jamais
imbriquées l’une dans l’autre,
les personnages s’impriment
sur la toile, isolés, confinés
dans une solitude. À ceux qui
affirmaient à Guiragossian
que la peinture était destinée à
égayer l’humanité tout comme
le travail de Matisse ou Renoir, l’artiste répondait qu’il y
avait chez ces peintres une innocence qu’il ne pourra jamais
avoir. « J’ai probablement trop
souffert pour être capable de
réjouir les autres et je suis jaloux de ce ceux qui peuvent le
faire. »
de sa grotte en même temps
qu’une jolie jeune femme
française, laissant grandes
ouvertes les portes de toutes
les suppositions et de tous les
racontars... Ou encore cette
Un recueil de nouvelles
purement libanaises traduites
en français.
émouvante Wardé, vieille fille
victime des railleries de tout
Zahlé, qui voit ses espérances
enfin accomplies lorsque le
destin met sur sa route un caporal de l’armée française avec
lequel elle se fiancera, avant
que ce même destin ne reculbute à nouveau...
C’est avec un réalisme nimbé de bienveillance, un zeste
d’humour et une pertinente
précision du détail qu’Émile
Noujaim dépeint aussi bien
les coutumes rurales des paysans et des grands propriétaires terriens de la Békaa que la
vie citadine de la bourgeoisie
commerçante, les rapports de
séduction feutrée entre maîtres et jolies jeunes domestiques, jusqu’aux relations de
voisinage qui, même sous les
feux des bombardements, garderont cette coexistence aimable aujourd’hui disparue !
Écrites et publiées – pour
certaines dans des revues et
quotidiens libanais – en arabe
en1987, ces nouvelles ont été
traduites en français, sans que
cela ne leur fasse perdre leurs
« jus » libanais, par la fille de
l’auteur Souraya Noujaim-Le
Garrec peu de temps avant
la mort d’Émile Noujaim en
2006.
L’auteur, qui a passé son
enfance près de Baalbeck, à
Douris, dans la plaine de la
Békaa, était engagé dans le
mouvement réformateur de
l’enseignement. Il avait fait de
l’éducation et de l’émancipation des femmes une priorité
et avait œuvré, tout au long de
sa carrière professionnelle, au
renouvellement de la langue
arabe avec la volonté « d’en
éliminer tout ce qui est archaïque ». Fin connaisseur des
philosophies orientales et de
l’islam, passionné de voyages
et d’histoire ancienne, le témoignage qu’il livre à travers
ce recueil est celui d’un historien doublé d’un sociologue.
Scène
« Gros-Câlin », condensé d’humour et
d’émotion au Théâtre de l’Œuvre à Paris
« L’Homme machine. »
Gros-Câlin, tout premier livre écrit sous le pseudonyme
d’Émile Ajar par l’écrivain Romain Gary en 1974 et adapté
au théâtre en 2003, est interprété avec beaucoup de finesse
par Jean-Quentin Châtelain au
Théâtre de l’Œuvre à Paris.
« Je vais entrer ici dans le
vif du sujet », énonce avec un
léger accent (suisse) l’acteur
Jean-Quentin Châtelain, et
d’emblée on comprend qu’il
n’en fera rien, que l’histoire
va faire des tours et des boucles, des circonvolutions et des
nœuds, comme le python de
plus de deux mètres adopté par
son personnage, M. Cousin.
Ce comptable timide et solitaire s’est pris d’amitié pour
un python. « Lorsqu’un python s’enroule autour de vous
et vous serre bien fort, la taille,
les épaules, et appuie sa tête
contre votre cou, vous n’avez
qu’à fermer les yeux pour vous
sentir tendrement aimé », ditil doucement.
Seul sur scène, dans un décor où le carrelage rappelle
les couleurs du python, JeanQuentin Châtelain incarne à
merveille le doux M. Cousin,
perdu dans ses rêves de mariage avec sa collègue de bureau
Mlle Dreyfus, et si seul qu’il
s’entoure de ses propres bras
pour se réchauffer.
Romain Gary a expliqué
que « ce fut seulement après
avoir terminé Gros-Câlin que
je pris la décision de publier le
livre sous un pseudonyme. Je
sentais qu’il y avait incompatibilité entre la notoriété, les
poids et les mesures selon lesquels on jugeait mon œuvre,
“la gueule qu’on m’avait faite”,
et la nature même du livre. »
Le « mystère Ajar » ne sera
réellement levé qu’après la
mort de l’écrivain en 1980.
S’il change ainsi d’identité,
c’est pour mieux réinventer
son écriture : avec Gros-Câlin,
l’auteur des Racines du ciel (prix
Goncourt 1956) inaugure un
style facétieux, truffé d’inventions, cru aussi parfois.
Bérangère Bonvoisin, qui
signe la mise en scène, a eu
envie que « le spectacle ne raconte pas seulement l’histoire
d’un monsieur qui cherche
quelqu’un à aimer et qui vit
avec son python, mais que ce
soit l’écrivain Gary qui fasse
sa mue sous nos yeux en inventant de façon assez folle, il
faut bien le dire, cette façon de
penser et de parler, en même
temps comique et désespérée ». Un pari parfaitement
réussi.
la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La
Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. :
01/566550
Lamia Maria Abillama : Your
Excellencies à la galerie Tanit Mar
Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier.
Tél. : 76/557662
Palettes libanaises à la galerie
Zamaan jusqu’au 28 décembre. Tél. :
01/745571
Souad Saidi : The Trees and I – A
personal Vision of Nature à SV
Gallery rue Aris Kanafani imm. 1 064
Saifi Village jusqu’au 28 décembre.
Tél. : 01/975655
Michel C. Zoghzoghi : A
Vanishing World à Smogallery
rue 77 Sénégal La Quarantaine imm.
Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/572202
Virginie Corm : Fashionless
Fashion à la galerie Janine Rubeiz
Raouché imm. Majdalani jusqu’au 28
décembre. Tél. : 01/868290
Nagi Abboud : L’Éden retrouvé
à la galerie Surface libre jardin Dadour
Jal el-Dib jusqu’au 18 décembre. Tél. :
04/715500
Vrej Demirdjian au Club La Marina
Joseph Khoury jusqu’au 9 décembre.
Tél. : 03/616152
Mahmoud Hojeij à la galerie Agial
rue Abdel Aziz jusqu’au 30 décembre.
Tél. : 01/345213
Exposition collective à la galerie
Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars.
Tél. : 01/975250
Abdallah Murad à Art on 56th rue
Youssef Hayeck Gemmayzé jusqu’au 16
décembre. Tél. : 01/570331
Georges David Corm : Lebanese
Painterly humanism à Art Gallery
de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. :
01/350000 ext. : 4 345
Leen Husseini : Again and…
à la galerie Zamaan rue Sadate
Hamra jusqu’au 15 décembre. Tél. :
01/745571
Paul Guiragossian : The Human
Condition au Beirut Exhibition
Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. :
01/962000, ext. : 2 883
Khalil Ayoubi : Painting
the essential à la galerie Fadi
Mogabgab Gemmayzé imm. Ahwat
el-Ezzez jusqu’au 15 décembre. Tél. :
03/734520
Sibylle Bergemann à la villa
Audi derrière centre Sofil rue SaintNicolas jusqu’au 13 décembre. Tél. :
01/446092
Émilio Trad : Hommage aux
grands maîtres de la peinture
à la galerie Aïda Cherfan place de
l’Étoile jusqu’au 29 décembre. Tél. :
01/983111
Exposure 2013 et Niko
Koronis : LED is more au Beirut Art
Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 11
janvier. Tél. : 01/397018
Post-Fascism, Post-ImpErialism,
Post-Ziad à l’atelier Ziad Abillama
Agial Art Gallery Dbayeh bifurcation
restaurant Babel jusqu’au 9 décembre.
Tél. : 01/345213
Haig Aivazian à la galerie Sfeir
Semler La Quarantaine imm. Tannous jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/566550
Caetano Carvalho à la galerie
Workshop jusqu’au 10 décembre. Tél. :
01/494552.
Agenda
Cinéma
Premières visions
skieurs russes qui ont péri dans la
montagne russe en 1959. Un mystère
encore insolvable. Grand Concorde/Saïda
Mall, Vox B.C. Center
Djinn film d’horreur de Tobe Hooper, avec Razane Jammal et Khalid
Laith. L’action tourne autour d’un enfant mi-humain, mi-djinn. CinemaCity,
■
★ Diana
d’Oliver Hirschbiegel, avec
Naomi Watts et Naveen Andrews. Ce
biopic s’étale sur seulement deux ans
de la vie de Diana, c’est-à-dire sa
liaison avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan. Grand Cinemas ABC
Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Saïda Mall,
CinemaCity, Empire Dunes/Première/Galaxy,
Espace, Cinemall
■ Devil’s pass de Renny Harlin, avec
Holly Goss. Un groupe d’étudiants
américains va sur les traces des
Pour connaître les horaires du
circuit Empire, appeler le 1 269.
Planète Abraj
01/292 192
PLANÈTE St-Élie
04/406 706
Grand Cinemas
01/209 109
ABC Achrafieh
Grand Cinemas
04/444 650
ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143
Grand Las Salinas 06/540 970
Grand Saïda Mall 07/723 026
CinemaCity
01/899 993
Métropolis Cinéma01/204 080
KASLIK
09/912 503
Vox B.C. Center
01/285 582
À voir absolument À voir
À voir à la rigueur
Ne pas se déranger
Pas vu
★★★
★★
★
Empire Dunes, Vox B.C. Center
★ Homefront de Gary Fleder, avec
Jason Statham et James Franco.
Lorsqu’un ancien agent de la DEA
apprend que son voisin est un dealer,
il reprend vite les armes. Grand Cinemas
ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las
Salinas/Saïda Mall, CinemaCity, Empire
Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C.
Center, Cinemall
★★ L’apprenti
père Noël et le
flocon magique film d’animation
de Luc Vinciguerra, avec Nathan Simony et Benoît Allemane. Le nouveau
père Noël est un garçon de 7ans !
Va-t-il réussir dans la tâche ? Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity,
Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center
(anglais), Cinemall
★ Little
brother big trouble
film d’animation essentiellement
pour les fêtes et pour jeune public.
Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/
Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity, Empire
Dunes, Vox B.C. Center, Cinemall.
En salle
❍
■
★★ Asfouri
film libanais de Fouad
Alaywan, avec Wissam Farès, Yara
Abou Haïdar et Majdi Machmouchi.
Ce film narre l’histoire d’un immeuble, avant et pendant la guerre.
Planète Abraj
Bad Grandpa de Jeff Tremaine,
avec Johnny Knoxville et Spike Jonze.
Un vieil homme entreprend un voyage
à travers les États-Unis en compagnie
de son petit-fils. Une épopée. Cinemall
■ Bébé film libanais. Grand Cinemas ABC
■
Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/
Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex
Tripoli, CinemaCity, Empire Dunes/Galaxy,
Espace, Vox B.C. Center, Cinemall
★★ Captain
Philips un film d’aventure réalisé par Paul Greengrass qui
fait référence au capitaine Philips pris
en otage par les Somaliens en 2009.
Empire Première, Vox B.C. Center
★★ Carrie
drame fantastique de
Kimberly Pierce et remake du film de
Brian de Palma (1976), Carrie met
plus l’accent sur le côté psychologique
que cette mère possessive entretient
avec sa fille. Avec Chloë Grace Moretz et Julianne Moore. Grand Cinemas
ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las
Salinas, CinemaCity, Empire Galaxy, Espace,
Vox B.C. Center
Delivery man un film de Ken
Scott, avec Vince Vaughn et Chris
Pratt. Un ancien donneur de sperme
découvre, des années plus tard, qu’il
est le père de centaines d’enfants.
■
Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Empire
Première, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall
★★★ Ghadi film libanais d’Amin
Dora, produit par The Talkies et interprété par Georges Khabbaz. Lorsque
dans un village libanais naît Ghadi,
un garçon pas comme les autres,
les esprits s’échauffent. Doit-on le
garder ? Le chasser ? Comment feront
ses parents pour faire accepter Ghadi.
Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh,
CinemaCity, Empire Galaxy, Espace, Vox B.C.
Center, Planète Abraj, Cinemall
★ Habbet
Loulou film libanais avec
Takla Chamoun Farjallah et Lorraine
Kodeih. Planète Abraj, Grand Concorde, Vox
B.C. Center, CinemaCity
★ Only
God Forgives de Nicolas
Winding Refn, avec Ryan Gosling et
Kristin Scott Thomas. Après le film
culte Drive, le réalisateur danois retrouve son acteur fétiche dans ce film
vengeance à l’aspect très très violent
(gratuitement). Non, certes, il n’y a
pas à comparer. Métropolis Empire Sofil
★★ The best man holiday de Malcolm D Lee, avec Terrence Howard,
Morris Chesnut et Harold Perrineau.
Après une longue absence, des amis
réunis réalisent que tout peut reprendre à zéro : rivalités et amourettes.
Grand Cinemas ABC Achrafieh
★★ The Counselor thriller de Ridley
Scott, avec Michael Fassbender et
Penélope Cruz. Un avocat à court
d’argent accepte de convoyer un
chargement de cocaïne depuis la
frontière mexicaine. Empire Première
★ The Hunger games, catching
fire de Francis Lawrence, avec
Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson.
Suite du premier opus de cette série
science-fiction assez accrocheuse sur
la chasse à l’homme dans un monde
futuriste. Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall,
Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity, Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace,
Vox B.C. Center, Cinemall
★★ Thor,
the dark world (3D)
d’Alan Taylor, avec Chris Hemsworth.
La suite de la série sur ce superhéros
de Marvel. Pour les aficionados des
superhéros, pas mal. Grand Concorde,
CinemaCity, Empire Galaxy, Vox B.C. Center,
Planète Abraj/City Complex Tripoli.
N.B. : Les programmes ci-dessus sont
donnés sous toute réserve.
CONCERTs
Beirut chants : Boris
Andrianov et Katia Skanavi à
l’église Saint-Maron à Gemmayzé à
20h00. Tél. : 03/208412
Café musique : SaMson et
Dalila à l’Institut français de Tripoli à
18h30. Tél. : 06/442590.
Expos
Albert Camus 1913-2013 à l’Institut
français de Saïda, de Nabatieh et de
Deir el-Qamar jusqu’au 10 janvier.
Tél. : 07/762744 – 07/720192 –
05/510016
Akram Zaatari : This day @ Ten à
Théâtre
Beyrouth… el-Tarik el-Jdideh
au Métro al-Madina à 22h00. Tél. :
01/753010
El-Wawiyeh avec Nidal al-Achkar,
mise en scène par Nagy Souraty au
théâtre al-Madina à 21h00 du jeudi au
samedi jusqu’au 28 décembre. Tél. :
01/753010
Shadowland au Casino du Liban à
17h30 et 21h30. Tél. : 01/999666
Spike Heels au théâtre Monnot
à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. :
01/202442 – 01/999666
Marionnettes : Tine et Zbib
présentées par Nayla Khayath et
Formula Fun à la Planète de
la découverte rue Ayass Souks de
Beyrouth jusqu’au 31 décembre. Tél. :
01/980650
Le tour du monde en 80 jours
par la Compagnie du Midi au théâtre
Monnot rue de l’USJ les samedis à
16h00 jusqu’au 21 décembre. Tél. :
01/218078
ossa kbiré à l’hôtel Monroe à
21h30. Tél. : 03/217062
Comedy Night au Playroom à
Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. :
70/757500.
Carnet
lundi 9 décembre 2013
Pour placer vos annonces Carnet à partir du web :
www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ».
Pour les hommages, s’adresser
à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444.
Naissance
Émile Acar et son épouse Sherine Nehmé laissent à Roger et Adonis
David la joie d’annoncer la naissance de leur frère Nicolas, le 7
décembre 2013.
Nécrologie
Mohammad Hassan
Raghid et son épouse Rima Omar Arakji
Samir et son épouse Jihad Élia Maalouf
ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère et bellemère
LEILA SAMI ZANTOUT
Vve Issam Abdel-Halim el-Chammah
Les prières ont été récitées dimanche 8 décembre 2013, à la mosquée
des Martyrs, à Saïda.
L’enterrement a eu lieu au cimetière de Saïda el-Jadida.
Les condoléances seront reçues, pour les femmes et les hommes,
aujourd’hui lundi 9 et demain mardi 10 décembre, de 11h à 13h et de
15h à 18h, dans le salon de l’hôtel Riviera.
z
Greta Ibrahim Ghafari
Imad Hobeika, son épouse Nadine Sassine et famille
Maya, épouse César Kahwagi
Marwan Hobeika
Samer Hobeika
Thérèse Hobeika, Vve Maurice Hobeika, et famille
Jamil, son épouse Roula Nehmé et famille
Maud, épouse René Zeidan, et famille
Les enfants de feue Rosette :
Samar el-Hariri
La famille de feue Sahar, épouse Badreddine Nawwar
Samer el-Hariri et famille
Jamal el-Hariri et famille
ainsi que les familles Hobeika, Ghafari, Boustani, Sassine, Kahwagi,
Zeidan, el-Hariri, Nawwar, Saleh, Yazbeck, el-Sayegh, Wakim, Zablit,
Abdelnour, Awad, Farhat, Harfouche, ainsi que tous les habitants de
Debbieh, de Midane et leurs alliés au Liban et à l’étranger
ont la douleur de faire part du décès de leur regretté époux, père,
grand-père, beau-père, frère, beau-frère et oncle
ANTOINE JAMIL HOBEIKA
Commandant pilote à la retraite à l’armée libanaise
L’absoute sera donnée demain mardi 10 décembre à 14h, en l’église
Saint-Joseph, à Debbieh.
Les condoléances seront reçues avant et après l’absoute à partir de
11h, à Debbieh, ainsi que mercredi 11 et jeudi 12 décembre, de 11h à
18h, dans le salon de l’église Mar Abda et Fawka à Baabda.
z
La Ligue du commandant Saadé
Marie Nassif Khoueiry
Joseph et James Saadé
Dr Walid Saadé
Élise, épouse Camille Chamoun, et leur famille
Grace, épouse Tony Abiramia, et leur famille
Mirna, épouse Tony Chamoun, et leur famille
ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, frère,
beau-frère et oncle
GEORGES YOUSSEF SAADÉ
Membre du conseil municipal de Jounieh
Les obsèques auront lieu demain mardi 10 décembre à 15h, en l’église
Notre-Dame des Secours, à Haret Sakhr.
Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 9, mardi 10 et
mercredi 11 décembre, de 10h à 19h, dans le salon de l’église NotreDame des Secours, à Haret Sakhr.
z
Le président et les membres du conseil municipal
Les employés et la police de la ville de Jounieh
ont la douleur d’annoncer le décès du regretté
GEORGES YOUSSEF SAADÉ
Membre du conseil municipal de Jounieh
et présentent à la famille du disparu leurs sincères condoléances.
z
Marie-Thérèse Azar
ainsi que les familles Azar, Chami, Ghazal, Hanania, Ferneini,
Megardiche, Mazigi et leurs alliés au Liban et à l’étranger
ont la douleur de faire part du décès, survenu samedi 7 décembre
2013, de leur regretté frère
SAMIR ÉLIAS AZAR
L’absoute sera donnée aujourd’hui lundi 9 décembre à 14h, en l’église
Saint-Dimitrios (Mar Mitr) des grecs-orthodoxes, à Achrafieh, où
l’inhumation aura lieu dans le caveau de la famille.
Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, de 11h à
18h, dans le salon de l’église.
7
Universités
La « dictée de Pivot » version
arabe, à l’UPA
Condoléances
Élie Antakly, son épouse Valentina Bertrand et leurs enfants : Faouzi
et Isabela (à l’étranger)
Viviane, épouse Arrie De Jonge
Patricia, épouse Raphael Khlat, et leurs enfants : Tatiana et Laetitia
Julia, Vve du Dr Raymond Labban, et famille
Salim, Farid, Samir, Jacques, Emy Antakly (à l’étranger)
ainsi que les familles Kueik, Antakly, De Jonge, Khlat, Labban, Sarraf,
Lotfi, Boulos, Taissoun et Hakim
ont la douleur de faire part du décès de leur très regrettée mère, bellemère, grand-mère, arrière grand-mère et tante
AURORE IBRAHIM KUEIK
Vve Faouzi Antakly
Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 9 décembre, de 15h
à 18h, dans le salon de l’église Saint-Georges des grecs-orthodoxes,
à Mina, Tripoli.
Commémoration
Il y a deux ans, nous quittait le bien-aimé
JO (JOSEPH) NASSIF
Une messe sera célébrée mercredi 11 décembre à 18h45, en l’église
Saint-Joseph des pères jésuites, rue Monnot.
Une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé.
L’assemblée générale de la
Société des membres de la
Légion d’honneur
Conformément au règlement
intérieur de la Société des
membres de la Légion d’honneur au Liban (SMLH), le
comité administratif de la
SMLH a fixé au mardi 10
décembre la date de l’assemblée générale qui se tiendra à
l’hôtel Gabriel, à Achrafieh,
à 16 heures. En cas de défaut de quorum, l’assemblée
générale se tiendra à 16h30,
quel que soit le nombre de
présents.
L’ordre du jour comportera les points suivants :
l’allocution du président de
l’association, cheikh Michel el-Khoury ; le rapport
du secrétaire général, Rafic
Chelala, sur les activités du
comité administratif pour
l’année 2013 ; le rapport du
trésorier, Kamel Mehanna,
sur la situation financière
de l’association ; formation
des commissions spécialisées
(la commission financière ;
la commission des activités
culturelles ; la commission
des relations extérieures et
des relations publiques ; la
commission du développement des relations libanofrançaises) ; sujets divers.
L’assemblée générale sera
suivie d’un cocktail.
Adresse
électronique
du site de l’association :
www.smlh-lb.org
Une jeune élève de Fakiha, dans la Békaa, décroche le premier
prix de dictée sur 64 élèves qui participaient à la compétition.
Des personnalités de tous bords s’adonnent à l’exercice de la
dictée, sur un texte du journaliste Bassam Barrak. Photos Hassan Assal
À l’occasion de la Journée
de la langue arabe, la faculté
d’information de l’Université antonine (UPA) a organisé samedi une dictée
en langue arabe sous le titre
« Notre dictée, notre langue ». La compétition de
haut niveau, sur une dictée lue et rédigée par notre
confrère Bassam Barrak,
Walid Daouk, un représentant du ministre de l’Éducation Hassan Diab, l’uléma
Hani Fahs, et d’autres, notamment plusieurs grands
journalistes.
Le premier prix a été décerné à Malak Merhi Fliti
du Lycée public de Fakiha
(Békaa), qui a reçu un chèque de 700 dollars, le second
était placée sous le parrainage du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement
supérieur et de la Ligue arabe. Elle a rassemblé 64 élèves des classes secondaires
de collèges publics et privés, venus des quatre coins
du pays. Se sont jointes à
eux des personnalités tels le
ministre de l’Information
Éducation
Le collège du Bon Pasteur
Hammana obtient un label
CELF
La supérieure du collège recevant le label CELF des mains de M.
Lebreton.
Administration
Épreuves sportives à la Sûreté
générale pour l’enrôlement
d’inspecteurs
La direction de la Sûreté
générale (SG) organise
à partir du mardi 10 décembre, à la Cité sportive,
des épreuves sportives
pour l’enrôlement d’inspecteurs de deuxième
classe.
Pour plus de renseignements, s’adresser aux
différents postes de la SG
ou visiter le site Web à
l’adresse suivante :
www.general-security.gov.lb
Les chocolats
de l’AEP
Fidèle à ses traditions, l’Association d’entraide professionnelle (AEP) propose à
l’occasion des fêtes de Noël et
de fin d’année une variété de
chocolats préparés de façon
artisanale par des mères de
famille avec possibilité d’arrangements.
Prière de passer vos commandes à l’avance. Merci
de contribuer à l’action de
l’AEP. Tél. : 01/382610 –
01/381971.
à Wala’ Yasser Koteiche, de
l’école des Saints-Cœurs de
Aïn Ebel (Sud), d’une valeur de 500 dollars. Le dernier prix de 250 dollars a
été gagné par Elsy François
Ibrahim du Lycée public de
Maghdouché.
D’autres prix culturels ont
également été distribués à
des élèves présents.
Signature
Michel Touma signe la
version arabe de son ouvrage
sur Grégoire Haddad
Notre collègue Michel Touma, secrétaire général de la
rédaction et directeur responsable de L’Orient-Le Jour, a signé hier après-midi au BIEL,
dans le cadre du Salon du livre international et arabe, la
version arabe de son ouvrage
Grégoire Haddad, évêque laïc,
évêque rebelle, paru l’an dernier
aux éditions L’Orient-Le Jour,
en langue française. La traduction en arabe, parue également aux éditions L’OrientLe Jour, a été faite par notre
confrère Nicolas Sbeih qui a
signé aussi l’ouvrage en même
temps que Michel Touma.
La signature du livre a
eu lieu au stand de Dar anNahar.
Les deux ouvrages en français et en arabe sont en vente
en librairie.
Notre collègue Michel Touma
signant au BIEL, hier, l’ouvrage
« Grégoire Haddad, évêque
laïc, évêque rebelle » traduit
en arabe.
Photo Nasser Traboulsi
Report du film d’Oumnia
Le corps professoral du collège pose devant un poster portant le
logo du label CELF. Photos vidéo Saadeh
Le collège des sœurs du Bon
Pasteur Hammana a obtenu, le
28 novembre dernier, le label
CELF – Certification des enseignants de langue française.
La cérémonie était placée sous
le patronage de l’ambassade de
France, représentée par Henri
Lebreton. Ce label linguistique est délivré par l’ambassade de France aux écoles qui
répondent à des critères stricts
d’excellence dans l’enseignement du français et en français. C’est grâce au soutien de
l’association Francophonia, et
de l’Institut français de Beyrouth et de Deir el-Qamar que
le collège du Bon Pasteur a pu
obtenir la labellisation pour 21
écoles au Liban, dont 13 pour
le seul caza du Chouf et, depuis novembre, un établissement à Hammana.
Concert de Noël aux Créneaux
Le chœur des enfants de la
Chanterie de Beyrouth donnera un concert de chants de
Noël, le dimanche 15 décem-
bre à 17h30, sous la direction
de Noha Hatem.
Pour plus d’informations,
appeler au 01-615588.
Pour des raisons indépendantes de sa volonté, la sortie du film The Wolf of Wall
Street ayant été ajournée,
l’association Oumnia présente ses excuses à ses amis
et les prie de garder les mêmes billets pour l’avant-première d’un autre film inti-
tulé August Osage County
avec Meryl Streep et Julia
Roberts, le mardi 14 janvier
2014 à 19h30. Si vous désirez être remboursés, contactez le 03/777227.
Rendez-vous donc le 14
janvier dans les salles de cinéma de l’ABC, Achrafieh.
Concours Fabriano
de dessin 2014
À l’occasion de son 50e
anniversaire, le nouveau
Concours de dessin Fabriano a été lancé le 4 novembre 2013 avec cinq thèmes
d’actualité qui sont les suivants :
– Dites-le avec le cœur ;
– Imaginez vos bus scolaires comme vous rêvez de les
avoir ;
– Imaginez nos ancêtres,
vivant comme nous, il y a
5 000 ans ;
– Découvrez la faune, la
flore et le patrimoine culturel de la réserve naturelle de
Jabal Moussa ;
– Fêtez avec Fabriano ses
cinquante ans d’existence.
La date limite de remise
des dessins a été fixée au
samedi 31 mai 2014. Ce
concours de dessin, initié
en 1964 par M. Raymond
Nahas, intéresse plus de
100 000 élèves, chaque année, dont l’âge varie entre 5
et 25 ans, pouvant réaliser
plusieurs dessins afin d’augmenter leurs chances de gagner. Chaque élève est prié
de mentionner au verso de
son dessin son nom et son
prénom, son âge et le nom
de son établissement scolaire.
Tous les dessins présentés à Fabriano devront être
obligatoirement réalisés sur
carton Fabriano dans les formats A4 ou A3.
Toutes les écoles et universités intéressées sont priées
d’appeler aux numéros suivants afin de leur envoyer
un délégué : 01/810159 –
01/807725 – 04/718881-2-3
– 03/301303 – 03/301304
– 03/278271 – 03/404443.
Ce concours est réalisé en
partenariat avec Heartbeat,
Roadster Diner, Commercial
Insurance, A.N. Boukather,
Otokar, Apave, Sidon British Museum Excavations,
Jabal Moussa, ainsi qu’avec
la coopération de L’OrientLe Jour, L’Orient-Le Jour Junior, l’ACIL et Patrick Saad
Graphic Workshops. Détails
supplémentaires sur la page
Facebook/Concours Fabriano de dessin.
Social
« Tarzan », en avant-première,
au profit de la Société libanaise
d’autisme
La Société libanaise d’autisme organise une projection
en avant-première du film
Tarzan, le samedi 21 décembre à 11h, au Grand Cinémas
Concorde à Beyrouth.
Les recettes de cet événe-
ment serviront à financer les
activités de cette association
caritative. Les billets sont disponibles auprès de la société.
Pour plus d’informations,
appeler au 01-449988 ou au
03-752068.
Économie
8
La semaine de la
Bourse de Beyrouth
L’incertitude qui plane sur le
paysage politique, liée aux violences à Tripoli et au vide gouvernemental qui se prolonge
indéfiniment, continue à peser
sur la confiance des investisseurs.
Ainsi, la Bourse de Beyrouth a
clôturé à la baisse en fin de semaine dernière, avec l’indice
BSI de la BLOM Bank à 1 154
points, soit une diminution de
0,57 %.
La moyenne quotidienne du
volume des échanges a diminué
de 52,13 % pour atteindre 39 328
actions. La valeur des échanges
a, quant à elle, accusé une baisse
de 24,46 %, à 683 270 dollars.
La capitalisation boursière a
Titres
lundi 9 décembre 2013
BLOM Index
1 154,06
–0,57 %
également diminué, de 52,78
millions de dollars, pour atteindre 9,24 milliards de dollars.
La semaine dernière, l’indice
BSI a réussi à dépasser l’indice
Morgan Stanley pour les pays
émergents qui a accusé une baisse de 1,34 % à 998,45 points. Il a
cependant été dépassé par l’indice composite panarabe S&P qui
a diminué de 0,12 % à 129,67
points.
En résumé, l’activité de la
Bourse de Beyrouth devrait
rester faible dans les semaines à
venir, sauf si une amélioration
notable se faisait sentir quant à
la situation sécuritaire au nord
du pays.
Marchés
Cours ($)*
à la clôture
Variation
hebdomadaire
(%)
Beyrouth
Beyrouth
London Stock
Exchange
Beyrouth
8,25
8,80
8,85
0
0
–0,56
26
0
Beyrouth
Beyrouth
London Stock
Exchange
Beyrouth
6,21
6,73
6,50
–1,27
0
–1,44
102,50
0
Beyrouth
102,50
0
Beyrouth
London Stock
Exchange
Beyrouth
1,55
71
–1,90
0
100
0
Beyrouth
100
0
Beyrouth
19
0
Beyrouth
100,50
0
Beyrouth
101,10
+0,10
Beyrouth
26
0
Gré à gré
Beyrouth
Beyrouth
Beyrouth
28
1,95
1,84
100,50
0
0
0
+0,50
11,26
11,28
11,17
–0,71
–1,40
–0,71
Beyrouth
Beyrouth
Beyrouth
14,48
3,25
3,24
0
+12,07
0
–
6 961,13
+0,07
–
5 073,29
+0,12
–
5 287,03
+0,07
–
9 724,12
0
Rymco
Beyrouth
3,50
0
ABC (nouvelle)
Gré à gré
33
0
Secteur bancaire
BLOM (ordinaire)
BLOM (GDR)
BLOM (GDR)
BLOM (préférentielle « 2011 »)
Audi (ordinaire)
Audi (GDR)
Audi (GDR)
Audi (préférentielle
« E »)
Audi (préférentielle
« F »)
Byblos (ordinaire)
Byblos (GDR)
Byblos
(préférentielle
« 2008 »)
Byblos
(préférentielle
« 2009 »)
Bank of Beirut
(ordinaire)
Bank of Beirut
(préférentielle « E »)
Bank of Beirut
(préférentielle « I »)
Bank of Beirut
(préférentielle « H »)
Fransabank (B)
BLC (ordinaire)
Bemo (ordinaire)
Bemo
(préférentielle
« 2006 »)
Beyrouth
Beyrouth
London Stock
Exchange
Secteur industriel
Holcim Liban
Ciments blancs (B)
Ciments blancs (N)
Fonds
BLOM Cedars
Balanced Fund
(tranche « A »)
BLOM Cedars
Balanced Fund
(tranche « B »)
BLOM Cedars
Balanced Fund
(tranche « C »)
BLOM Bond Fund
Commerce de détail
Secteur touristique
Casino du Liban
Gré à gré
480
0
SGHL
Gré à gré
7
0
Les bons du Trésor (valeur nominale 10 000 LL)
Résultats de l’adjudication
Cat.
mois
Date
d’émission
Date
d’échéance
Avis
Taux
d’escompte
Rendement
d’achat (%)
Valeur
12
28/11/2013 27/11/2014
633
5,08
5,35
9 493
Cat.
mois
Date
d’émission
Date
d’échéance
Avis
Rendement
24
36
28/11/2013 26/11/2015
28/11/2013 24/11/2016
633
633
5,84
6,50
Les opérations
d’escompte des bons du
Trésor auprès de la BDL
Date d’échéance
Taux d’escompte
9 mois (272 jours)
6 mois (182 jours)
3 mois (91 jours)
10 %
10 %
10 %
(pour les souscriptions auprès de la BDL
à condition que la date de la souscription
remonte à plus de 3 mois).
Valeur de l’escompte/
bon à l’exception des
bons pour 2 ans
Date d’échéance
Le prix
9 mois (272 jours)
6 mois (182 jours)
3 mois (91 jours)
9 255,00
9 501,00
9 751,00
Taux d’escompte et
d'achat sur les bons
commerciaux en LL
Escompte
30 jours
90 jours
180 jours
1 an
30,00
30,00
30,00
30,00
Achat
10,52
11,60
12,09
12,31
Valeur
nominale
10 000
10 000
Dépôts bancaires à
terme auprès de la BDL
Dépôts en LL
Taux d’intérêt
Pour 1 jour
Pour 3 jours
Pour 7 jours
Pour 30 jours
2,75 %
2,79 %
2,86 %
3,29 %
Certif. de dépôts
Pour 45 jours
Pour 60 jours
Dépôts en dollars*
Pour 1 semaine
Pour 1 mois
Pour 3 mois
Pour 1 an
Pour 2 ans
Pour 3 ans
* 50 millions de dollars et plus
Dépôts en euros*
Pour 1 semaine
Pour 1 mois
Pour 3 mois
Pour 1 an
Pour 2 ans
Pour 3 ans
* 50 millions d'euros et plus
En partenariat avec
www.fidus.com.lb
excepté ceux qui travaillent
pour des boîtes de pub et
qui gagnent beaucoup mieux
leur vie », affirme Karim.
Mais pour lui pas question
de trahir son mode de vie et
ses valeurs auxquelles il tient
dur comme fer. « Je ne vais
pas sacrifier mes week-ends,
mes jours fériés et mes nuits
pour un travail publicitaire
ou commercial. » Ce qui le
passionne plus que tout dans
son métier c’est la transmission d’une information, d’un
message et son rêve serait de
travailler un jour dans une
ONG, « mais en étant payé
bien sûr ! »
Avec son salaire de 1 200
dollars, Karim a du mal à
boucler ses fins de mois.
Pour un petit appartement
en dehors de Beyrouth, son
loyer s’élève à 400 dollars,
auquel il rajoute environ 100
Marisol RIFAI
Depuis qu’il a 26 ans, Karim travaille comme graphic
designer dans un magazine
local. Il réalise toutes sortes
d’infographies, illustrations
et maquettes, il met en ligne
les articles, assure la promotion du magazine avec des
affiches et des bannières spéciales, et prend également
des photos quelquefois.
Avec une licence en graphic
design, le jeune homme est
embauché au début pour un
salaire mensuel de 600 dollars. En sept ans, son salaire
a augmenté de 50 %, à 1 200
dollars, mais Karim sent qu’il
n’avancera plus beaucoup.
« C’est en moyenne le salaire des graphic designers
au Liban qui ont le même
niveau d’expérience que moi,
dollars en eau, électricité et
Internet. « Je paye cher le
prix de mon indépendance »,
mais Karim est prêt à ce
sacrifice « car je ne conçois
pas d’habiter chez mes parents à mon âge ». Il a également 240 dollars mensuels
à rembourser pour son crédit
auto et plus de 100 dollars
d’essence. Le téléphone, les
courses et les très brèves sorties qu’il s’accorde sapent ce
qui lui reste de son salaire. Il
ne s’achète que très rarement
des habits et ne prend jamais
de vacances. « À quoi bon
si je ne peux pas voyager ? »
Et quand il lui arrive de faire
quelques économies, il les
partage avec ses parents, à la
retraite et sans revenus fixes.
Alors pour arrondir ses
fins de mois, Karim travaille
en free-lance parallèlement
à son job fixe au magazine.
« Il y a quelques années,
cette activité supplémentaire était très rémunératrice,
surtout pour les clients aux
Émirats arabes unis (EAU)
qui pouvaient payer jusqu’à
6 000 dollars pour un catalogue qui me demandait
environ trois jours de travail. »
Aujourd’hui la demande
se fait rare, étant donné la
concurrence à laquelle se livrent les graphic designers
libanais, fortement qualifiés
et en surnombre sur le marché de l’emploi. « Je dois
systématiquement
brader
mon travail si je veux retenir le client et même comme
ça, il arrive que je passe des
mois sans recevoir aucune
commande. »
Karim, comme beaucoup
de jeunes Libanais qui n’ont
pas déjà tenté l’expérience,
pense qu’un meilleur avenir
l’attend ailleurs, à l’étranger, « en Nouvelle-Zélande
par exemple, très demandeuse de profils comme le
mien ». Mais pour l’instant,
l’émigration n’est pas une
solution envisageable pour le
jeune homme car il se sent
responsable de ses parents
qui dépendent de lui pour
être inscrits à la Sécurité sociale et recevoir les soins médicaux dont ils ont besoin.
International
L’OMC conclut un accord « historique »,
sauvegardant sa pertinence
L’Organisation
mondiale
du commerce (OMC) a finalement conclu samedi à
Bali, après bien des retournements, un accord « historique », le premier signé
depuis la création de l’organisation en 1995, la sauvant
ainsi de l’obsolescence, mais
au prix d’une réduction de
ses ambitions.
« Pour la première fois de
son histoire, l’OMC a vraiment tenu ses promesses »,
a lancé le directeur général
de l’Organisation, le Brésilien Roberto Azevedo, juste
après l’approbation officielle
du texte par les ministres
des 159 États membres réunis sur l’île indonésienne de
Bali.
Néanmoins, l’accord de
Bali ne répond pas aux espoirs et ambitions de l’OMC
d’une abolition globale des
barrières douanières, exprimés tout au long des douze
années de négociations infructueuses à Doha.
L’accord conclu samedi
représente moins de 10 %
du vaste programme de réformes lancé à Doha. Il est
réalisé alors que de nombreux responsables avaient
dit craindre pour l’avenir
même de l’OMC, et du
multilatéralisme en général,
en cas d’échec à la ministérielle. « Nous avons remis le mot “mondial” dans
l’Organisation mondiale du
commerce », a dit M. Azevedo, avant de marquer une
longue pause pour retenir
ses larmes. Le directeur a
estimé que l’accord de Bali
était un « pas important »
vers la réalisation du vaste
programme de libéralisation
des échanges commerciaux
lancé en 2001 dans la capitale du Qatar, Doha, mais
resté jusqu’à présent lettre
morte.
L’OMC a évalué à 1 000
milliards de dollars la richesse que « le paquet de Bali »
permettra de créer, avec à la
clef des millions d’emplois.
« Bali marque une nouvelle
aube pour l’OMC », a ajouté le ministre indonésien du
Commerce, Gita Wirjawan,
président de la réunion.
« C’est une réussite historique, qui va représenter un
véritable stimulus à un moment où croissance et emploi sont apathiques », a-t-il
ajouté.
« Aujourd’hui nous avons
sauvé l’OMC et le paquet de
Bali », a pour sa part déclaré
le commissaire européen au
Commerce Karel De Gucht
dans un communiqué publié
à Bruxelles.
Pour le Premier ministre britannique, David Cameron, cet accord « historique » pourrait être une
« planche de salut » pour les
plus démunis de la planète.
La France, par la voix de
sa ministre du Commerce
extérieur, Nicole Bricq,
a salué samedi un accord
« déterminant » qui, selon
elle, « ouvre une nouvelle
page du système commercial
multilatéral ». Le Brésil s’est
lui aussi félicité d’un accord
qu’il juge « largement positif » pour lui.
Ensemble de mesures a
minima surnommé « Doha
Light », il concerne trois
volets : l’agriculture (avec
un engagement à réduire
les subventions à l’export),
l’aide au développement
(prévoyant une exemption
accrue des droits de douane
aux produits provenant des
pays les moins avancés) et la
« facilitation des échanges »,
qui ambitionne de réduire la
bureaucratie aux frontières.
« C’est un accord bienvenu
mais limité. Nous sommes
passés de “Doha”, à “Doha
Light”, à “Doha Light décaféiné” », ironise Simon
Evenett, expert de l’OMC
à l’Université de Saint-Gallen, en Suisse. « Aucun progrès sérieux n’a été réalisé
sur les subventions agricoles
à l’exportation, le commerce
électronique ou les subventions concernant les exportateurs de coton », soulignet-il.
« Bali n’est qu’un début.
Nous avons dorénavant
douze mois pour établir
une feuille de route pour
conclure le programme de
Doha », a déclaré Roberto
Azevedo. « C’est une victoire mais douce-amère »,
a estimé Kevin Gallagher,
analyste à l’Université de
Boston. « Plutôt que de faire
Le Parlement grec adopte un budget de rigueur pour 2014
Taux du marché obligataire
10 000
10 000
« Je dois systématiquement brader
mon travail si je veux retenir le client »
Réformes
* Sauf si indiqué autrement.
Valeur
d’achat
Karim, 33 ans, graphic designer pour un magazine
Échanges
Secteur immobilier
Solidere (A)
Solidere (B)
Solidere (GDR)
Un homme, un métier
Taux d’intérêt
3,57 %
3,85 %
Taux d’intérêt
0,06250 %
0,12500 %
0,18750 %
0,31500 %
0,37500 %
0,76100 %
Taux d’intérêt
0,00000 %
0,03125 %
0,09375 %
0,21875 %
0,31250 %
0,71050 %
Les députés grecs ont adopté
samedi le projet de budget 2014
marqué par une baisse de 3,1
milliards des dépenses, sur fond
de crispation des discussions avec
les créanciers du pays, a annoncé
la présidence du Parlement. Réduite à une étroite majorité parlementaire de 154 sièges sur 300,
la coalition conservateurs-socialistes dirigée par le Premier ministre Antonis Samaras a obtenu
153 votes favorables à la loi des
finances qui mise sur un retour
de la croissance en 2014.
L’Union européenne a jeté
une ombre sur ce dénouement
positif en annonçant dans la soirée que la troïka des créanciers
du pays différait sa mission à
Athènes au mois de janvier, entraînant le gel du versement d’un
prêt d’un milliard d’euros en discussion depuis septembre, faute
d’avoir obtenu la mise en œuvre
des réformes demandées.
Le Premier ministre s’est
employé devant le Parlement
à réfuter cette vision pessimiste assurant que « la Grèce
avait réalisé nombre de réformes que beaucoup pensaient
impossibles ». « Les changements sont énormes », a-t-il
insisté, citant le « rétablissement
de la compétitivité », la réduction
drastique du déficit budgétaire,
la baisse des taux d’emprunt à
dix ans du pays. Il n’a pas caché que les discussions avec les
bailleurs de fonds du pays, UEBCE-FMI, étaient « difficiles »,
évoquant même « le moment le
plus difficile », tout en se disant
confiant dans l’aboutissement
des négociations.
Les différends avec la troïka
portent sur plusieurs points : le
sort d’un moratoire sur les saisies
immobilières en vigueur depuis
plusieurs années, l’avenir de trois
entreprises publiques déficitaires, le montant du trou budgétaire pour 2014 et les mesures
pour y faire face. Le budget de
la Grèce pour 2014 n’a donc pas
reçu l’aval de la troïka et pourrait
être amendé dans les prochains
mois avec de nouvelles mesures
d’austérité auxquelles le gouvernement grec serine pourtant être
vigoureusement opposé.
(Source : AFP)
Austérité
Le projet d’augmenter les salaires des députés
embarrasse la classe politique britannique
Le projet d’augmenter, en pleine
cure d’austérité, le salaire des
députés britanniques plonge la
classe politique dans l’embarras au point que plusieurs poids
lourds du gouvernement ont juré
dimanche qu’ils refuseraient d’y
toucher. Dans les cartons depuis cet été, l’augmentation de
11 % doit être officialisée jeudi
par l’autorité de régulation parlementaire (IPSA), une commission indépendante née sur les
cendres du scandale des notes de
frais qui avait ébranlé le royaume
en 2009. L’IPSA recommande
de faire passer en 2015 le salaire
annuel des députés d’environ
66 000 à 74 000 livres (de 78 000
à 88 000 euros), soit près de trois
fois le revenu médian britannique (26 500 livres).
S’estimant jetés en pâture à
l’opinion publique, de nombreux
députés ont exprimé leur opposition à cette augmentation qu’ils
n’ont pas décidée, même si, selon l’IPSA, les deux tiers d’entre
eux se plaignent de ne pas être
suffisamment payés.
Les leaders des trois principaux
partis se sont également prononcés contre ce coup de pouce,
au moment où on demande
à la population de se serrer la
ceinture. « Ce n’est pas le
moment », a expliqué dimanche
le ministre de la Défense Philip Hammond qui dit ne pas
vouloir toucher un cent de plus
« tant que nos troupes qui servent si brillamment notre pays
voient leurs salaires progresser de
1 % seulement ». « Cette mesure
est totalement inappropriée »,
s’est également ému le secrétaire d’État au Trésor, Danny
Alexander, regrettant que les
députés n’aient aucun moyen
de s’opposer à leur propre augmentation, décidée en toute indépendance par l’IPSA. « Bien
sûr, je ne l’accepterai pas »,
a-t-il ajouté, alors que l’une des
premières décisions de David
Cameron à son arrivée au pouvoir en 2010 avait été de baisser
de 5 % le salaire de ses ministres.
Quelques députés conservateurs
continuent pourtant à réclamer
une augmentation, à l’image de
Sir Peter Bottomley qui a déclaré
dimanche : « Dans certains pays,
les députés ne gagnent pratiquement rien et sont censés s’en
remettre à la corruption et au favoritisme. Et dans d’autres pays
comme Singapour, ils reçoivent
plus d’un million de dollars par
an pour justement éviter de telles
dérives. »
(Source : AFP)
honneur au multilatéralisme, les grandes puissances vont évoluer vers des
accords régionaux afin de
mettre en avant les propositions nuisibles qui ont été
rejetées à l’OMC », déclaret-il à l’AFP.
L’organisation humanitaire Oxfam reste elle aussi
sceptique et estime qu’il
n’apportera pas grand-chose
aux pays les plus pauvres.
« Tout cela s’exprime dans la
formule “faire de son mieux”,
ce qui dans les négociations
commerciales vaut autant
que croiser les doigts dans le
dos », assène Oxfam.
Une victoire personnelle
La conclusion heureuse
de la ministérielle représente une victoire personnelle pour le nouveau directeur général de l’OMC. Le
Brésilien a pris les rênes de
l’Organisation en septembre
avec l’ambition de réussir
là où son prédécesseur, le
Français Pascal Lamy avait
échoué. Avant Bali, aucune
des quatre réunions ministérielles n’a abouti à une
entente globale.
L’accord de Bali a été atteint à l’arraché, après une
série de retournements qui
ont fait croire à plusieurs reprises que tout espoir d’entente était perdu. L’Inde a
d’abord marqué son opposition, exigeant de pouvoir
accroître ses subventions
agricoles, avant d’accepter
un compromis de dernière
minute.
Puis, Cuba, le Nicaragua,
la Bolivie et le Venezuela
ont soudainement rejeté le
projet d’accord duquel avait
été retirée une référence à
l’embargo américain contre
Cuba.
Premier accord dans l’histoire de l’OMC, ce n’est
toutefois pas le premier
dans la longue marche vers
la libéralisation des échanges commerciaux. Le précédent round de négociations,
dit « Uruguay Round »,
s’était conclu en 1994 avec
l’accord de Marrakech, qui
avait abouti à la création de
l’OMC un an plus tard.
(Source : AFP)
Avis judiciaire
Avis publié par le bureau de saisie
exécutoire de Beyrouth sur la
formalité d’exécution 1426/2013
Requérant de l’exécution : l’association Basma, représentée par
sa présidente, Mme Sandra Khlat ; exécutée à l’encontre de :
R&B Chicken SAL.
La présidence du service d’exécution à Beyrouth a décidé, en
date du 26/07/2013, de publier le résumé du jugement émis
par la cour d’appel civile à Beyrouth, statuant sur les affaires
de commerce le 29/01/2013, numéro 140/2013, ratifiant le
jugement rendu par le tribunal de première instance à Beyrouth,
le 09/06/2011, numéro 134/2010 et statuant ce qui suit :
Premièrement : l’annulation et la radiation de la marque
Basma appartenant au défendeur, enregistrée sous le numéro
/ 125926 / le 07/01/2012, du registre de protection de la
propriété au ministère de l’Économie et du Commerce au
détriment du défendeur.
Deuxièmement : l’interdiction d’utiliser la marque sous peine
d’une amende compulsive de cent mille livres libanaises pour
chaque jour de retard dans l’exécution, à compter de la date de
sa notification du jugement.
Troisièmement : la saisie des substances et matières produites
sous sa propre marque et leur destruction si elles se trouvent et
là où elles se trouvent.
Quatrièmement : affichage de ce jugement sur le tableau du
tribunal, et publication par le défendeur d’un résumé substantiel
dans les deux journaux L’Orient-Le Jour et an-Nahar. Notifier
le ministère de l’Économie et du Commerce, la direction de
protection de la propriété commerciale et intellectuelle du
présent jugement afin de procéder au requis juridique.
Cinquièmement : rejet de la demande de la requérante
relative à l’enregistrement de sa marque auprès de la direction
de la protection de la propriété intellectuelle au ministère
de l’Économie et du Commerce, vu qu’elle ne relève pas
de la compétence de ce tribunal, tout en lui préservant son
droit d’enregistrement auprès des autorités administratives
compétentes si les conditions juridiques sont remplies.
Sixièmement : rejet de tout superflu ou en contradiction
y inclus la demande du défendeur visant à lui accorder des
dommages et intérêts contre le demandeur pour absence des
conditions requises.
Septièmement : le défendeur assumera tous les frais.
Chef du service d’exécution à Beyrouth
Abdulrahim AKOUM
International 9
lundi 9 décembre 2013
Des centaines de milliers
Le monde prie pour Mandela,
d’Ukrainiens pro-UE dans la rue « lumière dans l’obscurité »
Contestation Une statue de Lénine déboulonnée à Kiev par les
manifestants.
Plusieurs centaines de milliers
d’Ukrainiens proeuropéens ont
réclamé hier à Kiev le départ du
président Viktor Ianoukovitch,
dans une nouvelle démonstration de force.
Drapeaux ukrainiens et européens en main, entre 250 000
et 300 000 manifestants ont
investi la place de l’Indépendance et les rues voisines, selon
des journalistes de l’AFP. Les
organisateurs ont affirmé que le
nombre de manifestants avait
« approché un million », tandis
que la police a évalué le rassemblement à 60 000 personnes.
L’opposition, mobilisée depuis
le refus du pouvoir de signer un
accord d’association avec l’UE,
a ainsi confirmé la mobilisation
de la semaine précédente, la
plus forte dans le pays depuis
la Révolution orange qui avait
porté au pouvoir les forces prooccidentales et qui avait déjà
pour centre la même place,
aussi appelée Maïdan. Elle accuse le président ukrainien de
vouloir jeter l’Ukraine dans les
bras de la Russie.
« Élargir la
contestation »
Dans un acte de défi envers
Moscou, une trentaine de manifestants ont renversé une statue du leader de la révolution
de 1917 Vladimir Lénine située
également dans le centre et servant de point de rassemblement
aux communistes locaux. Deux
députés du parti ultranationaliste Svoboda (Liberté) ont assisté
à cette scène, selon un photographe de l’AFP sur place. Le député d’opposition Andriï Chevtchenko a assuré que l’acte avait
Les organisateurs ont affirmé que le nombre de manifestants avait « approché un million », tandis
que la police a évalué le rassemblement à 60 000 personnes.
Maxim Zmeyev/Reuters
été accompli par un groupe isolé
sans la bénédiction du mouvement dans son ensemble.
Plus tôt dans la journée, devant les manifestants, l’un des
dirigeants de l’opposition, Arseni
Iatseniouk, avait de son côté appelé à « élargir la contestation »
et à « bloquer le quartier gouvernemental ». Une partie des
manifestants a installé plusieurs
tentes près du siège du gouvernement et a commencé à ériger
des barricades avec des corbeilles
à fleurs dans ce quartier.
Dans le même temps, les
services spéciaux ukrainiens
(SBU) ont annoncé l’ouverture
d’une enquête pour tentative de
« prise de pouvoir » suite « aux
agissements illégaux de certains
hommes politiques » non désignés. De tels actes sont passibles
d’une peine allant jusqu’à dix ans
de prison.
Près de 20 000 opposants au
pouvoir se sont par ailleurs rassemblés à Lviv, dans l’ouest du
pays traditionnellement proeuropéen, tandis que des rassemblements plus modestes ont eu
lieu dans plusieurs villes de l’Est,
économiquement et culturellement plus proche de la Russie.
Sur le plan diplomatique,
la Commission européenne a
annoncé une visite à Kiev dans
la semaine de la ministre européenne des Affaires étrangères
Catherine Ashton. Son homologue français Laurent Fabius
a indiqué de son côté qu’il re-
cevrait à Paris l’un des leaders
de l’opposition, le champion
de boxe Vitali Klitschko, qui a
appelé hier à une grève générale
visant à « faire tomber le pouvoir ».
La crise qui agite l’ex-République soviétique de 46 millions
d’habitants est encore montée
d’un cran après la visite vendredi
du président Viktor Ianoukovitch en Russie où il a discuté
avec son homologue Vladimir
Poutine de « partenariat stratégique ». La Russie a été accusée
par les Européens d’avoir exercé
des pressions économiques et
des menaces « inacceptables »
sur l’Ukraine pour qu’elle renonce à l’association avec l’UE.
(Source : AFP)
Les élus de l’opposition thaïlandaise
démissionnent du Parlement
Crise Une nouvelle manifestation est prévue pour aujourd’hui, tandis que
la Première ministre a renouvelé sa proposition d’élections anticipées.
Les députés de l’opposition
thaïlandaise ont annoncé hier
leur démission du Parlement,
aggravant encore la crise politique qui secoue le pays, à la veille
de la reprise du mouvement
destiné à faire tomber le gouvernement.
Bangkok se prépare en effet
à de nouvelles manifestations
aujourd’hui après l’appel du
principal meneur du mouvement Suthep Thaugsuban à un
rassemblement de la dernière
chance pour faire chuter le gouvernement de Yingluck Shinawatra et le remplacer par un
« conseil du peuple » non élu.
Les manifestants veulent également se débarrasser de ce qu’ils
appellent le « système Thaksin »,
du nom du frère de Yingluck,
ancien Premier ministre renversé par un coup d’État en 2006,
qui reste au cœur de la politique
du royaume malgré son exil. Le
mouvement commencé il y a un
mois a pris de l’ampleur depuis
fin novembre avec l’occupation
de plusieurs ministères et administrations. Il a encore franchi
un cap il y a quelques jours avec
des tentatives de prendre le siège
du gouvernement, qui avaient
tourné aux affrontements entre
police et manifestants.
La situation reste tendue
malgré la trêve observée depuis mercredi, à la veille du
86e anniversaire du roi Bhumibol, considéré comme un
demi-dieu par nombre de
Thaïlandais. Dans une capitale
habituée aux violences politiques, de nouveaux blocs de béton ont été installés autour du
siège du gouvernement avant
la manifestation, que Suthep,
ancien leader du Parti démocrate, a qualifié de « jour du jugement ». Alors que le nombre
des manifestants s’est largement
réduit depuis un pic à quelque
180 000, l’ancien vice-Premier
ministre, visé par un mandat
d’arrêt pour insurrection, a assuré qu’il se rendrait à la police
si la mobilisation n’était pas suffisante. Mais un autre chef de
file des manifestants a évoqué
hier une possible poursuite du
mouvement.
La démission annoncée hier
des 153 députés du principal parti d’opposition, le Parti
démocrate, qui n’a pas gagné
d’élections en 20 ans, risque de
jeter une ombre sur la légitimité
d’un Parlement de 500 sièges
où le Puea Thai de Yingluck
est majoritaire. « Nous avons
effectué notre devoir au Par-
lement du mieux que nous le
pouvions », a expliqué Abhisit
Vejjajiva, chef des Démocrates et ancien Premier ministre.
« Nous ne le pouvons plus.
Nous regrettons que la majorité
au Parlement trahisse la voix du
peuple », a-t-il ajouté.
L’annonce des Démocrates
est intervenue juste après que la
Première ministre a renouvelé
sa proposition d’élections anticipées si les manifestants – alliance hétéroclite de bourgeois
de Bangkok proches des Démocrates et de groupes ultraroyalistes réunis par leur haine
de Thaksin – acceptaient de
respecter le processus démocratique. « Le gouvernement est
prêt à dissoudre le Parlement
si la majorité le veut », a-t-elle
déclaré lors d’une adresse télévisée, notant que des élections
devraient alors avoir lieu dans
les 60 jours. Mais, « si les manifestants ou un important parti
politique n’accepte pas cela ou
n’accepte pas les résultats des
élections, cela ne fera que prolonger le conflit ». Elle a également évoqué un référendum,
sans en préciser les termes.
Les meneurs du mouvement
ont déjà indiqué qu’ils ne se satisferaient pas d’élections, mais
Abhisit a laissé entendre que
son parti pourrait y participer.
« La dissolution du Parlement
est un moyen de rendre le pouvoir au peuple. Mais il doit y
avoir une solution pour que le
peuple ait confiance en ces élections », a-t-il déclaré.
La colère des manifestants
a été provoquée par un projet
de loi d’amnistie qui, selon ses
détracteurs, aurait permis le
retour de Thaksin, en exil pour
échapper à la prison pour malversations financières. Malgré
son rejet par le Sénat, les manifestants n’ont pas désarmé.
Le milliardaire divise le pays
entre masses rurales et urbaines défavorisées du Nord et du
Nord-Est, qui l’adorent, et les
élites de Bangkok qui le voient
comme une menace pour la
monarchie. Ces divisions profondes de la société avaient été
mises en lumière lors de la crise
du printemps 2010, qui avait
fait quelque 90 morts et 1 900
blessés. Jusqu’à 100 000 « chemises rouges » fidèles à Thaksin
avaient alors occupé le centre
de Bangkok pendant deux
mois pour réclamer la démission d’Abhisit, avant un assaut
de l’armée.
(Source : AFP)
Aviation
Des heures de pagaille
dans le ciel britannique
après une panne du
contrôle aérien
USA
Un octogénaire de retour
après 42 jours de prison
en Corée du Nord
Concours
La nouvelle Miss France
heureuse de représenter
la mixité française
Brèves
Venezuela
Municipales : Maduro
face au verdict des urnes
Les Vénézuéliens votaient
hier pour des municipales
faisant figure de premier
test électoral pour le
président Nicolas Maduro,
confronté à de graves
difficultés économiques
après avoir été élu en avril
dernier. L’enjeu principal
de ces élections locales
est de mesurer l’adhésion
des Vénézuéliens au
gouvernement socialiste
de M. Maduro, élu
d’une courte tête (1,49 %
des voix) en avril. Pour
la Table de l’unité
démocratique (MUD),
la principale coalition de
l’opposition, ces élections
seront tout autant
déterminantes pour évaluer
son implantation. Son
leader libéral Henrique
Capriles a qualifié le
scrutin de « moment
historique » pour mesurer le
rapport de forces après 14
années de gestion chaviste.
Les premiers résultats étaient
attendus tard dans la nuit.
Une panne technique
au contrôle aérien de
Swanwick a causé la
pagaille dans le ciel
britannique samedi et
provoqué retards et
annulations pour des
centaines de vols au
Royaume-Uni et en
Irlande avant un retour
à la normale en soirée,
selon les aéroports et
autorités. Les aéroports
londoniens de Heathrow,
Stansted, Gatwick et
Luton ainsi que ceux
de Dublin, Edimbourg,
Belfast, Manchester et
Cardiff ont tous annoncé
des retards importants, alors
qu’on fêtait samedi la Journée
mondiale de l’aviation civile.
« Des difficultés à passer du
mode nuit au mode jour »
à Swanwick, au sud de
l’Angleterre, sont à l’origine du
problème, a annoncé le service
du contrôle aérien britannique
NATS, privatisé en 2001.
Un vétéran américain de la
guerre de Corée âgé de 85
ans est arrivé visiblement
soulagé ce week-end à
San Francisco après avoir
passé plus d’un mois dans
les geôles nord-coréennes.
L’agence officielle nordcoréenne KCNA avait peu
avant annoncé que Merrill
Newman avait été expulsé
de Corée du Nord « pour
raisons humanitaires »,
invoquant son état de
santé, « son grand âge » et
« ses remords sincères ».
M. Newman, qui souffre
de problèmes cardiaques,
avait été arrêté le 26
octobre à Pyongyang alors
qu’il s’apprêtait à quitter
la capitale nord-coréenne
après un séjour de 10
jours. Le 30 novembre
dernier, la Corée du
Nord confirmait qu’elle
détenait un Américain pour
« actes hostiles » durant sa
participation à la guerre de
Corée (1950-1953).
Flora Coquerel, 19 ans, qui
était Miss Orléanais, a été élue
Miss France 2014 dans la nuit
de samedi à dimanche à Dijon,
succédant à la Bourguignonne
Marine Lorphelin, au terme d’une
compétition à forte audience
diffusée en direct sur TF1.
Elle devance Miss Tahiti, 1re
dauphine, puis Miss Provence,
Miss Côte d’Azur et Miss
Guadeloupe, respectivement 2e,
3e et 4e dauphines. Son élection
a déjà donné naissance à une
polémique : elle aurait été choisie
en réponse à Alain Delon, qui
était il y a peu encore président
d’honneur à vie du Comité Miss
France, avant de démissionner
de ce rôle, à la suite de la mise
en cause par les dirigeants du
concours de beauté de ses propos
sur le Front national. Début
octobre, il déclarait en effet
qu’il « approuve » la « place très
importante » du Front national
en France. La Franco-Béninoise
a néanmoins affirmé être fière
d’incarner le visage de la France
métissée.
Afrique du Sud Plus d’une cinquantaine de dirigeants ont confirmé
leur présence aux cérémonies officielles à Qunu et Johannesburg.
« Va ton chemin, âme révolutionnaire et aimante. » De
Soweto au Cap, de Londres à
Bethléem, des fidèles de toutes
confessions ont prié hier pour
Nelson Mandela, alors que
des milliers de Sud-Africains
s’étaient déjà spontanément
rassemblés samedi devant sa
maison de Johannesburg pour
lui rendre un hommage plein
de gratitude.
Des chants, des homélies et
des prières se sont élevées dans
des églises, mosquées, temples
et synagogues à travers tout le
pays. « Il a prêché et mis en
pratique la réconciliation », a
rappelé le président sud-africain Jacob Zuma, lors d’une
cérémonie dans une église
méthodiste, en appelant ses
concitoyens à faire vivre cet
héritage d’ « unité ». À sa libération après 27 ans dans les
geôles du régime d’apartheid,
Nelson Mandela a tendu la
main à la minorité blanche et
évité une guerre civile. Malgré
tout, Blancs et Noirs restent
encore souvent à distance.
Mais hier, déclaré « Journée
nationale de prières et de réflexions », ils se sont retrouvés
dans leurs hommages à Nelson
Mandela. « Il a combattu pour
nous, les Noirs d’Afrique du
Sud et du continent africain »,
soulignait Tutu Phankisa,
une paroissienne de l’église
de la Sainte-Croix, dans le
township de Nyanga, au Cap,
qui a fondu en larmes en découvrant le portrait du grand
homme affiché dans l’édifice.
L’émotion était tout aussi
palpable à Johannesburg, dans
la petite église réformée néerlandaise dont le culte avait été
érigé en religion quasi officielle
par le régime ségrégationniste
qui y trouvait une justification
idéologique. « Pensez aux années 1990 et aux peurs que
nous avions alors », a rappelé
aux fidèles le révérend André
Barlett. « Sous la direction de
M. Mandela, aucune de ces
peurs ne s’est réalisée », a-t-il
ajouté devant une assemblée
totalement blanche.
Cérémonie traditionnelle
Thembu
Ces pleurs ne reflétaient pas,
toutefois, l’ambiance générale
dans le pays qui, depuis l’annonce du décès de son héros,
exprime sobrement son émotion. Depuis plusieurs années,
le premier président noir du
pays avait disparu de la vie publique et ses hospitalisations
répétées avaient préparé l’opinion à son départ. « Il était
temps qu’il parte, il était vieux
et très malade », soulignait
ainsi Zanele Sibiya devant la
grande église catholique Regina Mundi de Soweto, haut
lieu de résistance à l’apartheid,
où le prêtre a salué le départ
d’une « lumière dans l’obscurité ».
On a aussi prié pour Nelson Mandela ailleurs dans le
monde. À Londres, l’archevêque de Canterbury Justin
Welby a par exemple salué « le
courage » et « l’humanité » de
Nelson Mandela au cours d’un
service spécial en son honneur.
« Le poids de notre douleur et
de notre souffrance est allégé
par ces effusions nationales et
internationales », a commenté
sa famille, par la voix de son
porte-parole le général TT
Matanzima.
Hier n’était que le premier
jour d’une semaine de deuil
national qui se poursuivra
aujourd’hui par un hommage
du Parlement. Demain, une
cérémonie officielle, diffusée
dans tout le pays, se tiendra à partir de 11h00 (09h00
GMT) dans le stade de Soccer
City à Johannesburg, où des
personnalités étrangères devraient prendre la parole. C’est
là que Nelson Mandela avait
fait sa dernière apparition publique en juillet 2010, pour la
finale de la Coupe du monde
de football. Le corps du héros
de la lutte antiapartheid sera
transféré mercredi en grande
pompe dans l’amphithéâtre
d’Union Buildings, le siège
de la présidence à Pretoria,
où il sera exposé pendant trois
jours, avec des processions
prévues tous les matins. Après
une cérémonie d’adieu sur une
base militaire de la capitale, le
corps de Mandela sera transporté dans sa province natale
du Cap oriental et conduit
en procession jusqu’à Qunu,
le village de son enfance. Les
Thembus, sa tribu, l’accueilleront par une cérémonie traditionnelle, avant son inhumation dimanche, auprès de
ses parents et de trois de ses
enfants.
Rassemblés autour des valeurs universelles de « Madiba »
(son nom de clan), plusieurs
dizaines de dignitaires étrangers ont annoncé leur arrivée
en Afrique du Sud. Au moins
53 chefs d’État et de gouvernement, dont les présidents
américain Barack Obama et
français François Hollande,
assisteront aux cérémonies officielles en hommage au père
de la Nation arc-en-ciel, décédé jeudi à 95 ans. Les grands
de ce monde et des artistes qui
étaient proches de Mandela
assisteront soit à la cérémonie
de Qunu, soit à celle de Soccer
City. Cette dernière solution
a été notamment choisie par
François Hollande, Barack
Obama et le secrétaire général
de l’ONU Ban Ki-moon. En
revanche, le dalaï-lama, qui
s’est vu refuser par deux fois
un visa pour l’Afrique du Sud
ces dernières années, ne se
rendra pas aux funérailles de
Nelson Mandela, prix Nobel
de la paix comme lui.
(Source : AFP)
Madiba aurait-il pu refuser le prix Nobel de la paix ?
Nelson « Madiba » Mandela
aurait-il pu refuser le prix Nobel de la paix, qui lui fut remis
le 10 décembre 1993, il y a tout
juste vingt ans ? La question fut
très sérieusement posée par ses
camarades de lutte fâchés qu’il
ait à partager cet honneur avec
le dernier président de l’apartheid FW De Klerk.
Tokyo Sexwale, chef de
file à l’époque de son parti,
le Congrès national africain
(ANC), se rappelle que « certains étaient très inquiets et
ne voulaient pas voir Nelson
Mandela, une telle icône, recevoir ce prix avec son oppresseur ». Quand le téléphone a
sonné le 15 octobre 1993 pour
annoncer la décision du comité
Nobel, « les réactions étaient
mitigées et certains hésitaient
à soutenir ce truc conjoint avec
De Klerk », raconte-t-il. « Il
faut se rappeler qu’il y avait
énormément de violences »,
reprend M. Sexwale, en référence au climat de guerre civile
qui régnait dans de nombreuses
townships noires durant cette
période.
Les négociations avec le
pouvoir blanc étaient déjà très
avancées : les premières élections multiraciales avaient été
fixées au 27 avril de l’année
suivante et une ébauche de
nouvelle Constitution démocratique entérinée. Mais les
partisans de l’ANC et du parti
zoulou de l’Inkatha s’entretuaient, et le dernier carré de
partisans de l’apartheid était
soupçonné d’attiser la haine.
On estime que les violences
politiques firent entre 40 000 et
50 000 morts de 1990 à 1994.
« Il ne faut pas oublier qu’avant
Mandela, Albert Luthuli ou
Desmond Tutu et bien d’autres
personnalités dans le monde
avaient reçu le prix Nobel individuellement » sans le partager avec quiconque, reprend
M. Sexwale. « Il aurait pu le
refuser, il y avait beaucoup de
tensions. » « Pour nous, Nelson Mandela n’avait pas besoin
du prix partagé avec une autre
personne, en plus avec celui
qui l’a mis en prison. Mais c’est
lui-même qui nous a convaincus de la justesse de ce qui se
passait. » « Il nous a convaincus
après une vive discussion que
quoi qu’il en soit, c’était important pour nos compatriotes à
cause de la réconciliation – on
se réconcilie seulement avec un
ennemi – et pour montrer au
monde que nous, les Sud-Afri-
cains, nous avons transcendé
nos différences », enchaîne-t-il.
« Pour nous, il fallait franchir le
Rubicon. Nous avions souffert,
eu des membres de notre famille tués, des amis assassinés,
et même notre ambassadeur
à Paris Dulcie September (en
1988). Comment se réconcilier
avec des gens comme ça ? Ce
n’était pas facile. Il fallait qu’on
montre qu’un De Klerk pouvait
être étreint et même être fait
vice-président. »
Le « mal terrible » de
l’apartheid
À la présidence sud-africaine, la réaction fut inverse. C’est
Dave Steward, alors directeur
de cabinet de M. De Klerk, qui
décrocha puis appela M. De
Klerk pour lui communiquer
« la bonne nouvelle d’Oslo ».
« Il était enchanté », se souvient-il, se remémorant lui-même « un moment très heureux
dans une période pas facile »,
et à peine terni par les huées de
certains Norvégiens quand M.
De Klerk vint saluer au balcon
du Grand Hôtel d’Oslo avec
Nelson Mandela le 10 décembre 1993. Proche de l’ANC, le
prix Nobel de littérature Nadine Gordimer, 90 ans, était du
voyage à Oslo, comme George
Bizos, l’ami et avocat de toujours de Mandela. « Mandela
étant le merveilleux personnage
qu’il est, il décida d’accepter
ce que des gens comme moi
auraient considéré comme un
déshonneur », dit-elle. « Pour
nous, c’était une sorte de trahison de voir qu’il devait partager,
que le président de l’apartheid
avait quelque chose à partager
avec Mandela et de voir Mandela se tenir là à Oslo à côté de
De Klerk, placé au même niveau », ajoute-t-elle.
Ni M. De Klerk, ni M. Mandela, qui se rendaient alors coup
pour coup durant cette période
délicate, sous la pression des
extrémistes des deux bords,
n’eurent accès au discours de
l’autre avant de prononcer le
leur. Dans son discours, M. De
Klerk souligna « le changement
fondamental des positions des
deux parties ». Mandela loua
« l’humanité commune qui lie
Noirs et Blancs ». Et il salua
son « compatriote et lauréat
conjoint » pour avoir eu « le
courage d’admettre qu’un mal
terrible avait été fait à notre
pays et à notre peuple » avec
l’apartheid.
(Source : AFP)
L’armée française déployée « dans l’ensemble »
de Bangui
Centrafrique De premières tensions avec des éléments de l’ex-Séléka
sont visibles, pour la seconde journée de l’opération Sangaris.
Les soldats français patrouillent
désormais dans tout Bangui,
toujours traumatisée par les
massacres, selon l’état-major
français.
À bord de véhicules blindés
ou à pied, les soldats français
de l’opération « Sangaris »
étaient pour la deuxième journée consécutive très visibles sur
les boulevards, grandes artères
et carrefours stratégiques, a
constaté l’AFP. Les militaires
de Sangaris patrouillent « dans
l’ensemble » de Bangui, a affirmé le porte-parole de l’étatmajor français : « Là où nous
sommes, nous ne constatons
pas de menace à l’encontre de
la population, mais la situation sécuritaire reste tendue. »
Les soldats français ont notamment observé une certaine
« tension » à l’approche d’éléments armés de l’ex-rébellion
Séléka (au pouvoir), selon le
colonel Jaron : « Je pense qu’ils
ont compris qu’ils vont devoir
être regroupés, désarmés, que
la force française est en train de
s’imposer à leurs dépens dans
la capitale, ce qui crée une tension. »
Aucun accrochage n’a cependant eu lieu depuis un premier
incident survenu jeudi près de
l’aéroport, qui avait fait quatre
morts dans les rangs de l’exSéléka. Les hommes en armes
et les pick-up bondés de combattants de l’ancienne coalition
rebelle ont quasiment disparu
des rues de Bangui, après avoir
reçu l’ordre des autorités (ellesmêmes issues de l’ex-Séléka)
de rentrer dans les casernes.
Dans la ville, la peur est
toujours dans les esprits. « On
attend que les Français rentrent dans nos quartiers pour
qu’on ne voit plus tous ces
gens armés », déclarait hier un
habitant de Bangui, ajoutant :
« Quand on voit un pick-up
(de combattants surarmés), on
change de direction. » « On est
fatigué d’avoir peur. On veut
que ça s’arrête », ajoutait un
autre habitant.
Retour à un calme relatif
« Le calme est revenu dans
Bangui, même s’il y a encore
ici ou là des exactions », a déclaré le ministre français des
Affaires étrangères Laurent
Fabius. « On dénombre dans
les trois derniers jours 394
morts », a-t-il indiqué, après
les massacres interreligieux
qui ont ensanglanté la ville
jeudi. Un précédent bilan de
la Croix-Rouge locale faisait
état d’environ 300 morts. « Il
y a un certain nombre d’opérations qui sont en cours dans
l’ensemble du pays, et les opérations de désarmement (des
ex-rebelles) de la Séléka vont
commencer », a annoncé M.
Fabius, ce qu’a confirmé le
ministre français de la Défense
Jean-Yves Le Drian, précisant
que le désarmement commencerait aujourd’hui.
L’essentiel des forces françaises est concentré à Bangui,
mais des unités sont également déployées dans l’ouest
du pays, où les affrontements
à caractère interreligieux sont
réguliers depuis septembre.
Arrivée la veille par la route
du Cameroun, via les villes
de Bouar et Bossembélé, une
colonne de blindés français a
fait son entrée hier soir à Bangui sous les vivats de la foule,
a-t-on constaté. Une centaine
d’autres soldats, venus eux
de Bangui, se sont déployés
à Bossangoa, à 270 km au
nord-ouest de la capitale, une
localité où la tension reste extrêmement vive entre la population, majoritairement déplacée, et les éléments locaux de
la Séléka.
Un président « qui a
laissé faire »
En attendant, le président
centrafricain Michel Djotodia
– arrivé au pouvoir en mars à
la tête de la coalition rebelle
Séléka, qu’il a ensuite dissoute
– a décrété un deuil national
de trois jours à compter d’hier,
en mémoire des victimes « des
tragiques événements » de ces
derniers jours. Les États-Unis
sont intervenus hier auprès du
président Djotodia pour lui
demander d’appeler au calme
et de sanctionner les responsables des récentes violences en
République centrafricaine.
Samedi soir, l’ancien chef
rebelle, apparemment incapable de garder le contrôle d’une
partie de ses troupes – supposées être intégrées aux forces
de sécurité – avait également
fait l’objet de vives critiques de
la part de M. Hollande, plutôt
inhabituelles dans la bouche
d’un président français. « On
ne peut pas laisser en place un
président qui n’a rien pu faire,
a laissé faire », a accusé le chef
de l’État français, à propos de
M. Djotodia, censé quitter le
pouvoir fin 2014 avant l’organisation d’élections. À la fin
du sommet France-Afrique
samedi à Paris, le président
français avait par ailleurs appelé à une « large mobilisation
internationale » pour financer
des opérations africaines de
paix, pour permettre au continent d’assurer enfin sa propre sécurité via notamment
la mise sur pied d’ici à 2015
d’une force d’action rapide.
(Source : AFP)
10 Dossier international
lundi 9 décembre 2013
« L’Égypte a pour horizon l’état d’urgence »
Vingt et une jeunes
islamistes remises en liberté
Crise Loi sur les manifestations controversée et nouvelle Constitution « liberticide », les Égyptiens
réinvestissent la rue en dépit de la répression implacable et sanglante. « De fait, le pays est ramené au
conflit entre militaires et islamistes : le retour du même. »
Propos recueillis
par Joe MEZHER
En janvier-février 2011, dans
la lignée du printemps arabe,
une révolution éclatait en
Égypte contre le régime de
Hosni Moubarak qui régnait
sans partage depuis plus de
trois décennies. Les manifestants réclamaient plus
de démocratie et moins de
corruption. Une période de
transition s’installe alors, au
cours de laquelle l’armée s’est
arrogé le pouvoir. En 2012,
jouissant de leurs libertés
nouvelles, les Égyptiens ont
élu Mohammad Morsi, issu
des Frères musulmans, à la
tête de l’État. Un an plus tard,
le 30 juin 2013, une partie de
la population déchantait (les
laïcs) et réclamait le départ du
président islamiste. L’armée,
encore elle, profitant de la
situation explosive, saute sur
l’occasion et destitue le chef
de l’État, pourtant démocratiquement élu, le 3 juillet.
Suit une période de répression violente à l’encontre des
partisans de M. Morsi et des
Frères musulmans. Les provocations et les affrontements
s’enchaînent, faisant sombrer
l’Égypte dans une nouvelle
période d’instabilité. L’armée,
semblant ne pas vouloir répéter les erreurs de la transition
post-Moubarak, nomme un
gouvernement intérimaire,
chargé de gérer la transition
post-Morsi et de préparer les
élections générales au plus
vite. Toutefois, personne
n’est dupe, ce gouvernement
est dirigé de facto par la puissante institution militaire.
Le nouveau gouvernement,
entre autres tâches, est prié
de remanier la Constitution
controversée adoptée sous
la présidence Morsi. C’est
chose faite, le dimanche 1er
décembre. Deux jours plus
tard, le mardi 3 décembre,
la commission constituante
présente le projet de Loi fondamentale au président par
intérim, Adly Mansour, qui
bénéficie désormais d’un mois
pour annoncer un référendum
sur la nouvelle Constitution.
Cependant, cette dernière
n’est pas au goût de tout le
monde : islamistes et laïcs
confondus, qui réinvestissent
donc la rue. Les premiers réclament, encore et toujours, la
réhabilitation de Mohammad
Morsi ; les seconds protestent
contre une Constitution jugée
« liberticide ».
En effet, le projet de nouvelle Constitution consolide
la toute-puissance de l’armée.
Selon ce texte, l’institution
militaire voit non seulement
ses privilèges vieux de six
décennies maintenus, mais
également son poids sur la
vie politique égyptienne renforcé. En outre, la commission constituante a rejeté un
article du projet de Constitution fixant le calendrier pour
les élections parlementaires
et présidentielle. Ces scrutins
constituent pourtant des étapes-clés de la feuille de route
établie par l’armée pour une
« transition démocratique ».
La raison du rejet n’est toujours pas claire : récemment,
des journaux égyptiens ont
fait état d’un possible changement dans la feuille de route,
afin que la présidentielle se
tienne avant les législatives.
Entre-temps, la répression
s’est retournée contre les laïcs
également. Une nouvelle loi
– elle aussi controversée et rejetée par le peuple tout entier
– stipule que pour manifester,
il faut obtenir une autorisation préalable des autorités.
L’armée a donc, fort évidemment, appliqué ce texte sur le
terrain. Sans compter l’arrestation et la traduction en justice de figures emblématiques
de la révolution qui a mis M.
Moubarak à bas.
Tous ces éléments combinés créent une atmosphère
délétère en Égypte. Adjoints
aux violences confessionnelles
(entre musulmans et coptes)
qui secouent le pays, et l’on
obtient la recette parfaite
pour une désintégration de
l’État. Sollicité, Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur
associé à l’Institut Thomas
More et collaborateur d’Hérodote – revue de géographie
et de géopolitique –, a réalisé
pour L’Orient-Le Jour un tour
d’horizon du sujet.
sang les Frères musulmans,
Le Caire s’attaque maintenant aux laïcs. Est-ce là un
début de retour au régime
militaire et à l’état d’urgence
en Égypte ?
Depuis le coup d’État des
« officiers libres », l’Égypte est
sous régime militaire. Nasser
et ses successeurs, les « nassérides », sont des militaires.
Lorsque, à l’évidence, Hosni
Moubarak n’apparaît plus en
mesure de retourner la situation, en février 2011, il doit
s’effacer, et c’est un « Conseil
suprême des forces armées »
(CSFA) qui prend la direction de ce qui est présenté
comme une « transition ». Si
les Frères musulmans et leur
émanation politique, le parti
de la Liberté et de la Justice,
remportent les élections en
2012 (législatives et présiden-
gitime le recours à la violence
terroriste. La volonté des militaires de conserver le pouvoir, sa pompe et ses œuvres
d’une part, le sectarisme et les
erreurs politiques commises
par les « Frères » d’autre part
(sous-estimation des forces
dites de l’ancien régime et refus de toute alliance) ont empêché l’émergence d’une force
tierce, d’où ce face-à-face.
Par ailleurs, l’islamisme
est une large mouvance et
les résultats des élections de
2012 montrent que les Frères
musulmans n’ont pas le monopole de l’islam politique.
Dans ce « chaudron », il y a
des éléments virulents qui
n’ont pas donné toute leur
mesure. La situation au Sinaï donne quelque idée des
risques et menaces. Certes,
il y a bien un État, un État
confessionnelle n’est pas réglée et les coptes sont pris
dans ce conflit entre les militaires, qu’ils soutiennent,
et les islamistes. On ne peut
que rappeler l’ancienneté et le
caractère autochtone de cette
communauté religieuse, son
rôle dans l’émergence d’une
vie politique moderne, dans
l’Égypte de l’entre-deuxguerres. À mon sens, toute
politique de promotion de
l’État de droit et des libertés fondamentales en Égypte
doit pleinement intégrer la
question du sort des coptes.
Sans eux, l’Égypte serait un
pays tout autre. L’hypothèse
de leur absence n’est pas simplement rhétorique : nombre
d’entre eux émigrent en Europe et aux États-Unis. Plus
largement, c’est la question
des chrétiens d’Orient qui de-
Au Caire, un militant laïc s’est menotté les poignets en protestation contre la nouvelle loi sur les manifestations et la répression violente
exercée par l’armée.
Mohammad Abd el-Ghany/Reuters
L’Orient-Le Jour : La
commission
constituante
égyptienne a rejeté l’article
du projet de Constitution
fixant le calendrier des élections parlementaires et présidentielle, pourtant prévu
dans la « feuille de route »,
pour soi-disant remanier ce
calendrier. Cela remet-il en
question le référendum sur
le projet de Constitution et,
à plus long terme, les élections elles-mêmes ?
Jean-Sylvestre Mongrenier : On peut penser que
les hommes au pouvoir en
Égypte ont avant tout le souci
d’organiser les scrutins électoraux à venir ; ils prendront
donc le temps nécessaire à la
chose. Cela dit, il leur faut
aussi « cristalliser » cette vague promilitaire, le général
Abdel Fattah al-Sissi,
chef d’état-major des
armées et ministre
de la Défense, étant
campé en sauveur de
la patrie. Une large
partie de l’Égypte semble en
proie à l’unanimisme, mais,
inévitablement, cette ferveur
retombera. Il leur faut organiser le « consensus ».
Le projet de nouvelle
Constitution confère à l’armée des pouvoirs importants
dont celui, controversé, de
juger des civils. En outre,
après avoir réprimé dans le
tielle), leur marge de manœuvre est des plus étroites. En
dernière analyse, les militaires
conservent le pouvoir effectif
et ils destituent Mohammad
Morsi, le 3 juillet 2013. De
fait, l’Égypte est ramenée au
conflit entre militaires et islamistes : le retour du même.
Voitures piégées (déjouées) ou tentatives d’attentats, attaques meurtrières
contre l’armée et la police
(surtout dans le Sinaï)...
L’Égypte sombre-t-elle à
son tour dans le terrorisme et
pourrait-on observer un jour
une émergence de groupuscules liés à el-Qaëda dans le
pays ?
Dès le coup de force du 3
juillet 2013 et l’assaut contre
les partisans de Mohammad
militaire, à même de conserver le contrôle de la situation
au « centre », mais cela n’ira
pas sans une large répression,
avec tous les risques liés à la
spirale terrorisme/contre-terrorisme. L’Égypte a pour horizon l’état d’urgence.
Des violences confessionnelles sanglantes secouent
l’Égypte, surtout depuis la
destitution de Mohammad
Morsi. Ce phénomène risque-t-il de prendre encore
plus d’ampleur, et quelle serait la place des coptes dans
l’Égypte de demain ?
Les coptes ont activement
participé à la mobilisation qui
a précédé le coup de force du
3 juillet dernier. Leur pape,
Tawadros II, a donné son aval
aux militaires. De ce fait, des
vrait être pleinement prise en
compte par la France, l’Europe et l’Occident.
L’Égypte a multiplié les
coups d’éclat diplomatiques
contre les pays qui soutiennent la confrérie – comme
la Turquie – et engrangé le
soutien financier des pays du
Golfe qui s’en méfient. Cela
ne risque-t-il pas de pousser
Ankara vers un très périlleux
rapprochement avec Téhéran et Bagdad ?
La partie géopolitique qui
se joue au Proche et MoyenOrient est des plus complexes,
avec des alliances et contrealliances qui sont réversibles.
Il y a quelques mois encore,
nombre d’observateurs évoquaient un nouvel ordre sunnite régional, emmené par
l’Arabie saoudite, les
États du Golfe et la
Turquie. Le coup de
force des militaires
en Égypte a donné
satisfaction à l’Arabie
saoudite et aux Émirats arabes
unis, à la différence du Qatar,
et l’on a découvert le peu de
sympathie des premiers pour
les « Frères ». Le Premier ministre turc soutient les Frères
musulmans et ne décolère pas
contre les militaires. Il est
vrai qu’une importante coopération régionale avait été
amorcée entre Ankara et Mohammad Morsi. Cela pouvait
La question des chrétiens d’Orient devrait être
pleinement prise en compte par l’Occident
Morsi, à la mi-août, c’est une
logique de ce type qui a été
enclenchée. Les autorités militaires ont refusé la médiation
des États-Unis ou de l’Union
européenne, et l’Égypte est le
cadre d’un face-à-face susceptible de dégénérer plus encore.
De fait, divers groupuscules
islamistes estiment que l’échec
de la voie légale empruntée
par les Frères musulmans lé-
partisans de M. Morsi se sont
déchaînés et ils ont dénoncé
le « complot copte ». Églises,
habitations, centres sociaux et
magasins coptes ont été attaqués et brûlés. Des actes de
ce type ont déjà eu lieu, sous
Hosni Moubarak et pendant
la période de « transition »,
mais pas sur un ordre de
grandeur équivalent.
À l’évidence, la question
modifier la balance des forces
en Méditerranée orientale,
entre les riverains du moins.
Le rapprochement de la
Turquie avec l’Iran est très hypothétique, et l’on peut penser
que les mouvements observés
ces derniers jours sont une retombée de l’accord de Genève
sur le programme nucléaire
iranien. Il faut rappeler que
cet accord n’est pas historique
mais partiel et limité. Cet accord n’entrave que temporairement le programme iranien,
le plus dur restant à négocier.
Est-il le signe avant-coureur
d’un changement de la politique iranienne dans la région,
notamment dans le soutien
apporté à la Syrie ? Si tel était
le cas, un rapprochement entre Ankara et Téhéran serait
envisageable, mais en l’état
des choses, l’affaire syrienne
les met indirectement aux
prises : les deux pays sont sur
les versants opposés du conflit
syrien. Plus largement, il y a
une rivalité régionale latente
entre ces deux puissances, rivalité attisée par les reclassements en cours.
Entre Ankara et Bagdad,
il y a une pierre d’achoppement : le Kurdistan irakien.
Autonome de fait depuis la
guerre du Golfe (1991), la
région, très majoritairement
peuplée de Kurdes, bénéficie
d’un statut juridique d’autonomie, depuis l’adoption
d’une nouvelle Constitution
dans l’Irak post-Saddam.
On peut parler d’une quasi-indépendance. Les liens
entre Erbil et Ankara sont
étroits et le gouvernement
kurde exporte son pétrole
vers la Turquie, sans l’autorisation de Bagdad. En retour, la Turquie exporte vers
le Kurdistan irakien tout ce
qui lui est nécessaire (produits alimentaires et industriels, etc.). Ce sont presque
des relations d’État à État,
les officiels turcs se rendant
sur place sans passer par Bagdad. Face au PYD, la branche syrienne du PKK qui a
pris le contrôle d’une partie
du Nord syrien, Ankara et
Erbil renforcent encore leurs
liens. Le 16 novembre dernier, le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, était à Diyarbakir, aux
côtés du Premier ministre
turc, Recep Tayyip Erdogan,
pour soutenir le processus de
paix dans les régions kurdes
de Turquie.
Cela dit, il est vrai que la
crise diplomatique turcoégyptienne a porté un coup
supplémentaire à la politique étrangère d’Ahmet
Davutoglu, le ministre turc
des Affaires étrangères,
initialement fondée sur le
règlement des problèmes
frontaliers et l’instauration
de bonnes relations de voisinage. Cette politique de
« profondeur stratégique »,
censée conférer à la Turquie
un rôle central dans la région, avait pour pierre d’angle la réconciliation avec la
Syrie. Aujourd’hui, la Turquie a des relations difficiles,
voire exécrables avec tous
ses voisins. Face à la menace
d’extension de la guerre syrienne à son territoire, Ankara a dû en appeler à ses alliés de l’OTAN et demander
le déploiement de missiles
Patriot. Sur le plan diplomatique, il faut donc qu’Ankara
manœuvre, pour éviter que
les questions géopolitiques
dont la Turquie est partie
prenante ne fragilisent plus
encore ses positions.
La véritable vie des Égyptiens s’étale, enfin, sur le petit écran
Éclairage Un vent révolutionnaire souffle sur les séries télévisées.
Hommes politiques véreux,
exactions de la police ou corruption au sein de l’État : le
feuilleton égyptien, emporté
par l’esprit révolutionnaire, s’est
renouvelé, profitant de sa nouvelle liberté pour abandonner
les classiques comédies et imbroglios familiaux.
La révolution qui a renversé
le président Hosni Moubarak
a soufflé jusque sur les plateaux
de tournage du plus grand fournisseur de feuilletons du monde
arabe. Depuis le 25 janvier
2011 et le début du soulèvement populaire dans le tumulte
du printemps arabe, les séries
égyptiennes ne sont plus les mêmes. Elles évoquent désormais
des sujets qu’on préférait éviter
auparavant car ils touchaient les
institutions étatiques, et en premier lieu les forces de sécurité.
« Maintenant, on parle de ce
que vivent réellement les Égyptiens », résume le critique de cinéma Tarek el-Shennawi.
En 2012, le feuilleton Taraf Talet (Troisième partie, en
arabe) mettait ainsi en scène un
général corrompu, interprété
par Ahmad Fouad Sélim, qui
joua dans de nombreux films du
célèbre réalisateur Youssef Chahine. L’acteur estime qu’il n’a
pu endosser ce rôle que parce
que la révolution était passée
par là. « Avant, explique-t-il,
il était impossible d’évoquer
les forces de l’ordre sans que la
censure n’interfère. » Lorsqu’il
a commencé à écrire, Mohammad Amine, qui fait partie de la
nouvelle génération des scénaristes égyptiens, devait manier
subtilement la personnalité des
policiers qu’il mettait en scène.
« On ne pouvait pas parler de
la corruption de la police, dit-il,
en tout cas, pas directement. »
À chaque « mauvais » policier
décrit, il y avait donc un « bon »
policier qui redorait l’image de
l’institution. Mais « maintenant,
plus rien n’est interdit », affirmet-il. « On peut évoquer toutes les
institutions de l’État », renchérit
M. Sélim, alors qu’avant, explique M. Shennawi, « la critique
pouvait aller jusqu’au Premier
ministre » mais plus haut, on n’y
touchait pas.
Une courte parenthèse ?
Mais aujourd’hui, même les
redoutés services de la police ne
sont plus intouchables. Ainsi,
durant l’été, la série Taht al-Ard
(Souterrain, en arabe) évoquait
un sujet particulièrement sensible dans le pays, ensanglanté par
plusieurs attentats et attaques
contre la minorité copte. La
scène se passe dans une église :
des dizaines de fidèles assistent
à la messe quand soudain, une
voiture piégée explose. Mais,
au fil de l’intrigue, on découvre
que derrière cet attentat, ce ne
sont pas des terroristes qui se
cachent, mais les services de sécurité, un scénario inimaginable
il y a quelques années.
Finies donc les comédies
familiales qui inondaient depuis les années 1960 les petits
écrans de Casablanca à Sanaa,
de Khartoum à Amman : maintenant, les séries veulent refléter
les changements politiques et
sociaux du plus peuplé des pays
arabes. Mais il faut aussi compter avec la concurrence turque
– produisant un flot ininterrompu de romances doublées
en arabe – et la production syrienne, qui excelle dans les séries
historiques, même si elle est en
berne depuis le début du conflit
dévastateur entre partisans et
opposants au régime de Bachar
el-Assad. Chaque année néanmoins, impossible d’y couper :
les séries égyptiennes continuent à fleurir à l’occasion du
ramadan, réunissant chaque soir
des millions de téléspectateurs à
travers la région.
L’arrivée des télévisions satellitaires et la multiplication des
chaînes dans des États longtemps sous le joug d’une unique
chaîne étatique ont poussé de
nombreux jeunes à rejoindre les
bataillons de scénaristes, réalisateurs et techniciens de plateaux des séries télé en Égypte.
Et tous sont décidés à profiter
de leurs nouvelles libertés. Ali
Abou Shadi, critique de cinéma, est enthousiaste : « On ne
pourra pas revenir sur les libertés
acquises », assure-t-il. D’autant
que « la télévision, grâce à ses
chaînes privées, n’est pas liée à
l’État comme l’est le cinéma ».
Mais en Égypte, une révolution en chasse une autre. Le
30 juin, des millions d’Égyptiens réclamaient le départ du
successeur de M. Moubarak,
l’islamiste Mohammad Morsi,
destitué trois jours plus tard par
les militaires. Cette « deuxième
révolution », craint M. Shennawi, pourrait signer la fin de la
parenthèse de liberté et le retour
des « tabous imposés aux créateurs ». Car si la seule année de
présidence de l’islamiste Morsi
n’a pas eu le temps d’avoir un
impact sur les séries, son éviction a « soudé » le public derrière
l’armée, selon lui, au moment où
« les forces de sécurité reprennent leurs vieilles habitudes qui
pourraient tuer la liberté gagnée
dans les séries ».
©AFP
En hijab blanc, les accusées étaient entrées dans la cage
grillagée du box une rose à la main et le mot « liberté » écrit au
feutre sur leur paume. Photo Reuters
Vingt et une jeunes Égyptiennes, dont sept mineures, ont
été remises en liberté en appel
samedi après leur condamnation en première instance à de
lourdes peines pour avoir manifesté en faveur du président
destitué Mohammad Morsi.
Leur condamnation en première instance le 27 novembre, à 11 ans de prison pour
les adultes et à la détention
jusqu’à leur majorité en centre
pénitentiaire pour mineures
pour les autres, avait déclenché un tollé chez les défenseurs des droits de l’homme
en Égypte et à l’étranger. Les
14 jeunes femmes ont vu samedi leur peine réduite à une
année de prison avec sursis par
la cour d’appel d’Alexandrie,
tandis que les sept mineures ont été placées en liberté
surveillée pour trois mois par
une chambre spéciale de la
même ville. Quelques heures
après l’annonce du jugement
en appel, les 21 Égyptiennes
ont été toutes relâchées à la
tombée de la nuit, a indiqué
l’un de leurs avocats.
Par ailleurs, 21 étudiants
islamistes, dont un Turc,
seront jugés pour une manifestation violente devant la
prestigieuse université d’alAzhar au Caire, ont annoncé
hier des sources au sein du
parquet. Ces étudiants sont
accusés d’avoir attaqué les
bâtiments administratifs de
cette institution, la plus haute
autorité de l’islam sunnite.
Un tribunal égyptien avait
déjà condamné 12 manifestants islamistes à 17 ans de
prison pour avoir attaqué
ces bâtiments au cours d’une
autre manifestation. Les manifestants islamistes ont fait,
depuis octobre, des universités le dernier bastion de leur
mobilisation.
(Source : AFP)
Reportage
Une famille piégée dans la
tourmente de la répression
Pour Amany Sonbol, le cauchemar a commencé quand
son mari a été arrêté fin 2012
à Dubaï, accusé d’être un Frère
musulman. Aujourd’hui, elle
pleure son fils tué le 14 août
au Caire comme des centaines
de partisans de Mohammad
Morsi. Cette Égyptienne âgée
de 54 ans est sans nouvelles de
son époux et démunie avec ses
cinq filles depuis la mort d’Ahmad, le seul homme au foyer
depuis que Ali croupit dans
une prison d’Abou Dhabi.
Elle maudit à jamais le
gouvernement installé et dirigé de facto par l’armée. Car
depuis le 14 août, jour où soldats et policiers ont massacré
des centaines de manifestants
pro-Morsi sur les places Rabaa al-Adhawiya et Nahda au
cœur de la capitale égyptienne,
le gouvernement intérimaire
réprime sévèrement les Frères
musulmans. Trois mois après
la tragédie, dans son appartement du Caire aux murs tapissés de photos d’Ahmad, de
sa naissance à quelques jours
avant sa mort, Amany pleure
toujours à chaudes larmes son
fils chéri tombé à 24 ans sous
les balles des forces de l’ordre
à Rabaa. Puis elle s’emporte :
« J’ai perdu mon fils dans un
massacre perpétré par ce gouvernement, lui ne reviendra
plus et je ne sais pas quand
mon époux sera de retour. »
Pourtant, selon sa famille,
Ahmad était loin du fanatique
« terroriste » que décrivent à
longueur de journée les médias
égyptiens, quasi unanimes et
au diapason du gouvernement
quand ils évoquent les Frères musulmans. Pour le jeune
homme, tué deux semaines
avant de commencer des études de biologie marine en Turquie, M. Morsi représentait un
« changement » pour l’Égypte
qui venait de passer trois décennies sous la férule de Hosni
Moubarak, explique sa sœur
Sarah. « Il a participé à la révolution de janvier 2011 contre
Moubarak, il croyait en une
cause, il n’était influencé par
personne », s’enflamme la jeune fille. Ahmad était un fanatique de plongée sous-marine
et était devenu un assistant du
professeur Edwin Cruz-Rivera, spécialiste de cette science
à l’université américaine du
Caire. « C’était un islamiste
engagé dans sa foi mais pas
un extrémiste, parce qu’il était
ouvert à d’autres idéologies »,
se rappelle M. Cruz-Rivera.
Le monde est
responsable
Ahmad était littéralement
l’homme du foyer depuis que
son père Ali, médecin, travaillait à Dubaï. « Il faisait tout,
il prenait soin de ses sœurs
et faisait les courses », souffle
Amany, les larmes aux yeux,
avant de lâcher à nouveau sa
colère : « Toute la communauté internationale est responsable du massacre, le monde s’est
contenté de regarder la loi de
la jungle se déchaîner sur des
gens innocents ! »
Les six femmes de la famille
attendent aujourd’hui dans
l’angoisse des nouvelles de Ali,
arrêté en décembre 2012 par
des policiers en civil à Dubaï.
Selon des médias et la famille
Sonbol, Ali est emprisonné
avec un groupe d’Égyptiens
jugés pour avoir créé aux Émirats arabes unis une branche
illégale des Frères musulmans.
Amany jure que Ali n’a rien à
voir avec les Frères, il a simplement voté pour Morsi en
2012. Dubaï a confisqué ses
économies accumulées au service du ministère émirati de la
Santé, selon Amany. « Mais le
plus terrible, c’est qu’il n’a pu
voir son fils pour ses derniers
jours, ni même assister à ses
funérailles », lâche Sarah.
« C’est une bande de tueurs,
il y a une différence entre disperser des manifestants et les
massacrer », s’emporte sa sœur
Huda, étudiante en médecine.
©AFP
L’humoriste Bassem Youssef
se dit « persécuté »
Bassem Youssef, l’humoriste
le plus célèbre de la télévision
égyptienne dont l’émission a
été retirée de l’antenne le mois
dernier, estime que la censure
dont il se dit victime démontre
l’intolérance du gouvernement provisoire mis en place
par l’armée après la destitution de Mohammad Morsi.
L’humoriste, qui a accédé à la
célébrité après la révolution
de janvier-février 2011 et la
chute de Hosni Moubarak, avait
déjà critiqué le président issu
des Frères musulmans. Son
émission, suspendue après la
destitution de M. Morsi, a été
remise à l’antenne fin octobre
mais a été arrêtée par la chaîne
CBC TV le 1er novembre, officiellement en raison de litiges
éditoriaux et commerciaux avec
M. Youssef. Ce dernier, qui
avait tourné en dérision lors de
cette émission le général Abdel
Fattah al-Sissi, chef d’état-major des forces armées, affirme
qu’il est difficile de ne pas voir
dans l’arrêt de son émission
une décision politique. « Les
gens ont manifesté le 30 juin (le
premier jour des manifestations
de rue qui ont poussé l’armée à
destituer M. Morsi) pour mettre
un terme à la dictature et au
fascisme, et accueillir la liberté
d’opinion... La première chose
qui a suivi a été de lutter contre
une opinion », a-t-il dit dans
une interview télévisée. « Si vous
n’aimez pas mes opinions, ne
regardez pas mes émissions »,
a-t-il conclu vertement.
International 11
lundi 9 décembre 2013
Shimon Peres prêt à
L’armée syrienne progresse
rencontrer Hassan Rohani dans le Qalamoun
Nucléaire Obama juge irréaliste de parvenir à un accord « idéal » sur
le programme iranien.
Le président israélien, Shimon
Peres, a annoncé hier être prêt
à rencontrer son homologue
iranien, Hassan Rohani, pour
parvenir à une solution diplomatique sur le controversé
programme nucléaire iranien.
Interrogé par la chaîne américaine CNN, M. Peres a
estimé que « ni l’Iran ni son
président n’étaient des ennemis d’Israël ». « Pourquoi pas
? », a-t-il répondu à la question sur une éventuelle rencontre avec le nouveau président iranien. Pour le vétéran
de la diplomatie israélienne,
le problème n’est pas M. Rohani mais la politique qu’il
mène. L’objectif d’une telle
rencontre serait, selon lui, de
transformer « les ennemis en
amis ». M. Peres a également
réfuté l’idée qu’Israël serait
isolé diplomatiquement sur la
question iranienne, affirmant
qu’il y avait une « coalition
impressionnante » de pays qui
ne veulent pas voir l’Iran avec
une bombe nucléaire, y compris les Russes et les Chinois.
De son côté, le Premier
ministre israélien, Benjamin
Netanyahu, a rappelé que le
maintien de « l’option militaire » était « nécessaire »
pour la réussite des négociations internationales sur
le programme nucléaire iranien. « Comme le président
(américain) Obama, nous
préférons emprunter la voie
diplomatique pour mettre fin
au programme militaire nucléaire iranien, mais pour que
la diplomatie réussisse, il faut
qu’elle s’accompagne de sanctions fortes et d’une menace
militaire crédible », a-t-il dit.
« Empêcher l’Iran de se doter
d’une arme atomique est le
premier défi de notre génération, car un Iran nucléaire
changerait littéralement le
cours de l’histoire », a-t-il encore déclaré. Samedi, le secrétaire américain à la Défense,
Chuck Hagel, avait tenu des
propos similaires. « Nous savons que la diplomatie ne peut
fonctionner dans le vide »,
a-t-il déclaré. « Notre succès
va continuer à dépendre de la
puissance militaire des ÉtatsUnis et de la crédibilité de nos
assurances à nos alliés et partenaires au Moyen-Orient »,
a-t-il ajouté.
Samedi
également,
Le site Internet personnel du président iranien Hassan Rohani (Rouhani.ir) a publié des photos
de ce dernier en civil en train de se promener à la montagne dans le nord de Téhéran. On y voit
M. Rohani, un religieux qui porte habituellement un turban, en habit de montagnard avec une
casquette sur la tête, entouré de ses gardes du corps, discutant ou riant avec des gens ordinaires.
Le site explique que « le président Rohani a l’habitude d’aller à la montagne une ou deux fois par
semaine ».
Hojat Sepahvand/Rouhani.ir/AFP
M. Obama avait jugé irréaliste de parvenir à un accord
« idéal » sur le programme
nucléaire iranien. « Si nous
pouvions trouver une option
selon laquelle l’Iran démantèlerait jusqu’au dernier boulon
son programme nucléaire et
abandonnerait la possibilité
même de ne plus jamais avoir
de programme nucléaire et de
se débarrasser ainsi de toutes ses capacités militaires, je
l’adopterais », a-t-il déclaré.
« Mais je veux que chacun
comprenne bien que cette
option précise n’est pas possible et nous devons, en conséquence, faire en sorte de nous
donner les moyens de trouver
la meilleure option pour nous
assurer que l’Iran ne se dote
pas de l’arme nucléaire », a-til ajouté. Le même jour, l’opposition iranienne en exil a
demandé à nouveau aux puissances occidentales de rester
fermes à l’égard de Téhéran.
Inspection à Arak
En attendant, l’Agence
internationale de l’énergie
atomique (AIEA) a inspecté
l’usine de production d’eau
lourde d’Arak, dans le cadre
d’un accord conclu entre Téhéran et l’agence onusienne
pour faire la lumière sur la nature du programme nucléaire
iranien. Les deux envoyés de
l’AIEA, arrivés samedi en
Iran, se sont rendus hier sur
le site qui leur était fermé
depuis deux ans. Les deux
inspecteurs, dont le chef de
la « cellule Iran » à l’AIEA,
Massimo Aparo, sont repartis en soirée pour Vienne, le
siège de l’agence onusienne.
Selon Shashank Joshi, analyste au Centre de recherches
RUSI basé à Londres, cette
visite « est un pas positif » car
« traditionnellement, ce genre
de site de production n’est pas
couvert par le système de surveillance » de l’AIEA. L’Iran
et l’AIEA doivent se retrouver mercredi à Vienne pour
discuter d’une autre visite, à
la mine d’uranium de Gachin.
Outre l’inspection de l’usine
d’Arak et de Gachin, l’accord
avec l’AIEA prévoit que l’Iran
fournisse des informations
sur les futurs réacteurs de
recherche, les emplacements
des nouvelles centrales nucléaires civiles ou encore les
futurs sites d’enrichissement
d’uranium. D’autre part, des
experts iraniens auront également des discussions sur
les modalités d’application de
l’accord intérimaire de Genève avec les représentants du
5+1 et de l’AIEA, aujourd’hui
et demain à Vienne.
Sur le plan iranien interne,
M. Rohani a estimé samedi
que la question des opposants
politiques pouvait être réglée
avec plus de « tolérance », en
réponse à des étudiants qui
réclamaient la libération des
deux chefs de l’opposition
Mir Hossein Moussavi et
Mehdi Karoubi. « Mon gouvernement est engagé par ses
promesses à la population (...)
nous avons besoin de patience (...). Nous devons savoir
qu’avec raison et modération,
les questions peuvent être réglées », a-t-il déclaré.
(Source : AFP)
L’accord de sécurité entre Washington et
Kaboul serait signé dans un « délai raisonnable »
Afghanistan La sécurité du pays doit être assurée par les Afghans
eux-mêmes, martèle l’Iran.
Les autorités afghanes vont
signer dans un « délai raisonnable » l’accord bilatéral de
sécurité (ABS) encadrant le
maintien de soldats américains dans le pays après 2014,
a assuré samedi un ministre
afghan lors de la visite à Kaboul du chef du Pentagone,
Chuck Hagel. La date de la
signature de cet accord-clé,
négocié laborieusement par
les deux pays, n’a toutefois
pas été précisée. M. Hagel
est arrivé samedi après-midi
en Afghanistan pour une visite surprise de deux jours
dans un contexte tendu entre
Washington et Kaboul, qui
refuse de signer un accord encadrant une présence militaire
occidentale dans le pays audelà de la mission actuelle de
l’OTAN, fin 2014.
Signe des désaccords actuels
entre Washington et Kaboul,
aucune rencontre n’était prévue entre M. Hagel et le président Hamid Karzaï, selon
des responsables américains
et afghans. De toute façon,
M. Karzaï était hier en visite
à Téhéran. Le chef du Pentagone s’est toutefois entretenu
avec le ministre afghan de la
Défense, Bismullah Mohammadi.
L’ABS doit définir les
conditions de la présence de
soldats américains après 2014,
date prévue du retrait des forces de l’OTAN, qui comptent
actuellement 73 000 soldats
(46 000 Américains et 27 000
de pays alliés) pour épauler
le gouvernement de Kaboul,
confronté depuis plus d’une
décennie à la tenace rébellion
des talibans. Or le président
Karzaï refuse de signer cet
accord tout de suite, estimant
que cette tâche incombe à
celui qui lui succèdera après
l’élection présidentielle d’avril
à laquelle il ne peut participer,
la Constitution lui interdisant
de briguer un troisième mandat. Les Américains estiment
de leur côté qu’un tel délai ne
leur laissera pas assez de temps
pour préparer la mission militaire de l’après-2014, centrée
sur la formation des forces
afghanes et la neutralisation
Golfe
Oman s’oppose à une
union des monarchies
du CCG
Le sultanat d’Oman a
annoncé samedi qu’il
s’opposait à un projet d’union
des monarchies du Conseil de
coopération du Golfe (CCG),
proposé par l’Arabie saoudite
et qui doit être discuté lors du
sommet de ce groupement
régional cette semaine à
Koweït. « Nous sommes
contre l’union des pays du
CCG », a ainsi déclaré le
ministre omanais des Affaires
des menaces des rebelles et de
leurs alliés d’el-Qaëda.
L’option zéro
La Maison-Blanche avait
récemment laissé planer la
menace d’une « option zéro »,
avec retrait de tous les soldats
américains d’ici à un an, à
la fin de la mission de combat de la force de l’OTAN
(ISAF), et la suppression de
milliards de dollars en aide
militaire promise à Kaboul.
Un retrait américain total
risquerait de laisser le gouvernement afghan à la merci
des talibans et autres groupes
rebelles, qui ont gagné du terrain ces dernières années, et
d’effacer les fragiles progrès
engrangés dans un pays sous
perfusion de l’aide internationale. Le général américain
Joseph Dunford, à la tête de
l’ISAF, a affirmé samedi qu’il
n’avait pas commencé à planifier « l’option zéro », mais
qu’il devrait s’y résoudre si
l’ABS n’était pas signé « d’ici
aux prochaines semaines ».
En Iran, le président Hassan
Rohani a déclaré, à l’issue de
sa rencontre avec M. Karzaï,
que « Téhéran est opposé à la
présence de forces étrangères
quelles qu’elles soient dans
la région, au Moyen-Orient
ou dans le golfe Persique ».
« Nous sommes inquiets par
les tensions résultant de la
présence de forces étrangères
dans la région », a-t-il ajouté,
cité par l’agence IRNA, soulignant que « la sécurité de
l’Afghanistan devrait être
assurée par les Afghans ».
L’Iran a par ailleurs signé avec
l’Afghanistan un « pacte de
sécurité », a indiqué le viceministre iranien de l’Intérieur,
Ali Abdollahi, également
cité par IRNA. Un comité
conjoint doit être créé dans le
cadre de ce pacte et doit discuter notamment « du terrorisme, du crime organisé et du
contrôle des frontières pour
lutter contre le trafic d’êtres
humains, l’immigration et le
trafic de drogue », a précisé
un responsable afghan depuis
Kaboul.
(Source : AFP)
Turquie
étrangères, Youssef Ben
Alaoui, lors d’une discussion
dans le cadre du dialogue de
Manama, un forum sur la
sécurité régionale qui réunit
à Bahreïn des responsables
occidentaux et des pays de
la région. Si les cinq autres
membres du groupement
régional (Arabie saoudite,
Koweït, Bahreïn, Émirats
arabes unis et Qatar) décident
de former cette union, « nous
nous retirerons simplement
du CCG », a conclu M. Ben
Alaoui.
Un club de foot menacé
de sanction pour avoir
célébré Atatürk
La Fédération turque de
football (TFF) a renvoyé
devant sa commission
de discipline le club de
Fethiyesport, dont l’équipe
a exhibé des maillots
célébrant le père de la
Turquie moderne Mustafa
Kemal Atatürk avant un
match mercredi, a-t-on
appris samedi auprès de la
TFF. Lors de ce match,
« Fethiyesport s’est approprié
des valeurs embrassées par
la nation tout entière dans
le seul but de susciter une
controverse », a regretté
la Fédération dans un
communiqué publié sur
son site Internet. « Ce
type d’action ne peut être
toléré sur un terrain de
sport (...) », a ajouté la
TFF, soulignant que « des
procédures disciplinaires
seront engagées contre tout
comportement contraire aux
principes et aux règles » en la
matière.
Révolte L’opposition décidera à la mi-décembre d’aller ou non à
Genève.
L’armée syrienne a largement progressé hier à Nabak, une des dernières localités aux mains des rebelles
dans la région stratégique
du Qalamoun, à la lisière
du Liban, a rapporté l’Observatoire syrien des droits
de l’homme (OSDH). Les
combats opposent l’armée,
épaulée par le Hezbollah et
une milice prorégime, aux
jihadistes du Front al-Nosra et de l’État islamique de
l’Irak et du Levant (EIIL),
affiliés à el-Qaëda. L’OSDH
a en outre rapporté la mort
de plusieurs membres du
Hezbollah à Nabak. Dans la
foulée de cette offensive, les
troupes du régime ont « exécuté cinq civils, dont deux
enfants » à Nabak, toujours
selon l’OSDH. Des militants sont parvenus par la
suite à transporter les corps
vers Yabroud, une localité
proche tenue encore par les
rebelles. Ils ont diffusé sur les
réseaux sociaux des photos
de deux enfants ensanglantés, l’un portant une blessure
à la tête. L’agence de presse
SANA a déclaré pour sa part
que l’armée a éliminé « plusieurs groupes terroristes armés » autour de Nabak, sans
évoquer de bilan humain.
Depuis deux semaines,
les forces du régime encerclent et pilonnent Nabak. Si
l’armée prend la totalité du
Qalamoun, elle s’assurerait
notamment une continuité
territoriale sous son contrôle
entre les provinces de Damas
et de Homs, plus au nord.
Samedi, la plus importante force islamiste combattant
le régime en Syrie s’est emparée de dépôts d’armes à la
frontière turque appartenant
à des rebelles rivaux, a encore indiqué l’OSDH. Cet incident témoigne des tensions
croissantes entre le Front islamique, créé fin novembre
par la fusion de sept groupes
islamistes, et l’Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle chapeautée par
l’opposition en exil appuyée
par l’Occident, bien que les
deux camps luttent pour la
chute du régime syrien. Il
intervient quatre jours après
l’annonce du Front islamique qu’il claquait la porte
de l’état-major de l’ASL, affirmant que ce dernier ne le
représentait plus, ce qui accentue le morcellement de la
rébellion. Samedi également,
au moins 14 civils, dont six
enfants et quatre femmes,
ont péri dans huit raids aériens de l’armée syrienne sur
la ville de Raqa.
Genève 2 en danger ?
Dans ce contexte délétère, Georges Sabra, chef du
Un rebelle syrien de l’ASL vient d’activer son obusier près d’Alep.
On voit très clairement l’obus sortir du canon dans un nuage de
fumée.
Melhem Barakat/Reuters
Conseil national syrien, la
principale composante de la
Coalition de l’opposition, a
affirmé hier que « la décision
finale » de participer à Genève 2 « sera prise lors d’une
réunion de la Coalition midécembre à Istanbul ». La
Coalition avait pourtant
donné le 12 novembre son
accord de principe pour
participer à la conférence
lors d’une réunion à Istanbul. Mais elle a exigé
que la conférence se tienne
sur la base d’un « transfert
intégral du pouvoir » et que
le président syrien « Bachar
el-Assad et ceux qui ont du
sang syrien sur les mains
ne jouent aucun rôle dans
la phase transitoire et dans
l’avenir de la Syrie ». Or le
régime syrien a affirmé que
M. Assad devait mener la
période de transition dans
le pays. M. Sabra a émis des
doutes quant à la tenue de
la conférence, estimant que
« personne n’osera aller à
Genève sans consultation
avec les forces de l’intérieur
qui détiennent la force réelle », en référence aux rebelles sur le terrain qui refusent
tout compromis.
(Sources : agences)
Attentats dans la province de Bagdad : 35 morts
Irak En huit jours, le bilan des victimes dépasse déjà celui de
l’ensemble de décembre 2012.
Une série d’attaques meurtrières, ayant visé majoritairement des secteurs chiites, ont
secoué Bagdad et ses environs
hier. Des attaques ont également ciblé d’autres provinces
irakiennes.
Dans la province de Bagdad, au moins 13 attentats,
dont sept menés au moyen de
voitures piégées, ont eu lieu à
partir de midi, tuant 35 personnes et faisant 110 blessés,
selon des responsables médicaux et de la sécurité. Les attaques les plus meurtrières ont
touché les quartiers d’Amil et
Bayaa, dans le sud-ouest de
Bagdad, faisant dix morts. Le
porte-parole de ministère de
l’Intérieur, Saad Man, a communiqué un bilan nettement
inférieur, affirmant que trois
personnes avaient été tuées et
dix blessées dans ces attaques.
Des attaques ont également
eu lieu au nord de la capitale,
près de Baaqouba, où l’explosion d’une voiture piégée
a tué une personne et en a
blessé quatre, et à Mossoul où
une bombe placée en bord de
route a blessé cinq personnes.
Dans la province de Bassora, dans le sud de l’Irak,
des responsables de sécurité ont affirmé qu’une autre
bombe placée en bord de
route avait explosé au passage
d’un convoi d’une compagnie
de sécurité privée, ne faisant
aucune victime.
Ces violences font suite à la
Un ouvrier municipal de Bagdad retire la carcasse d’un minibus endommagé par l’explosion d’une
voiture piégée, hier dans la capitale irakienne.
Ahmad Saad/Reuters
mort de 16 personnes samedi,
dont neuf ont péri dans des
attaques ciblant des commerces vendant des boissons alcoolisées à Bagdad. Avec ces
attaques, le bilan des morts
en huit jours dépasse déjà celui de l’ensemble de décembre
2012, selon un calcul réalisé
à partir des chiffres communiqués par des sources médicales ou au sein des services
de sécurité. La multiplication
des attaques, qui ont fait plus
de 6 300 morts depuis janvier, fait craindre un retour au
niveau de violences de 20062007 lorsqu’un conflit confessionnel dévastateur avait fait
des dizaines de milliers de
morts après l’invasion menée
par les États-Unis en 2003.
La paralysie de l’appareil politique, due en grande
partie aux différends entre
sunnites et chiites, associée à
une corruption endémique,
contribue à alimenter l’ins-
tabilité, de même que la résurgence de groupes liés à elQaëda, enhardis par le conflit
en Syrie voisine. À l’approche
des législatives du 30 avril, la
flambée des violences a poussé les autorités irakiennes, qui
semblent impuissantes face à
l’effusion de sang, à demander l’aide en particulier des
États-Unis pour tenter d’y
mettre un terme.
(Source : AFP)
Béchir remanie son équipe
Soudan Scission au sein du parti au pouvoir, critiques et
manifestations obligent le président à procéder à des réformes.
Le président soudanais Omar
el-Béchir a procédé hier à un
remaniement de son administration, après des appels en
faveur de réformes et une scission au sein du parti au pouvoir
où le chef de l’État était de plus
en plus critiqué. Ces « grands
changements (...) visent à présenter des jeunes expérimentés », a expliqué le n° 2 du Parti
du Congrès national (PCN,
au pouvoir), Nafie Ali Nafie,
cité par le Centre soudanais
des médias (CSM), proche des
services de sécurité. M. Nafie laisse sa place en tant que
conseiller du président à Ibrahim Ghandour, un membre
éminent du PCN, ont indiqué
des responsables du parti.
Parmi les autres piliers du
régime sur le départ figurent
le premier vice-président, Ali
Osmane Taha, et le ministre
du Pétrole, Awad Ahmad alJaz, dont le portefeuille a été
confié à Makawi Mohammad
Awad, ancien directeur des
Chemins de fer. Autre changement important : le ministre
de l’Économie et des Finances, Ali Mahmoud al-Rassoul,
est remplacé par Badreddine
Mahmoud, n° 2 de la Banque
centrale.
Les critiques contre la politique du président Béchir se
sont multipliées depuis que
le gouvernement a cessé de
subventionner les carburants,
faisant bondir les prix de 60 %
et déclenchant fin septembre
un mouvement de contestation sans précédent en 24 ans
de pouvoir de M. Béchir. Le
président avait laissé entendre à la mi-novembre qu’un
important remaniement était
imminent, après la décision
du PCN d’expulser un groupe
de dissidents dont le plus en
vue, l’ex-conseiller présidentiel
Ghazi Salaheddine Atabani.
Ces réformateurs avaient critiqué la répression sanglante des
manifestations de septembre.
Dans le cadre des change-
ments annoncés, Bakri Hassan Saleh, l’un des meneurs
du coup d’État ayant porté M.
Béchir au pouvoir et ancien
ministre de l’Intérieur et de
la Défense, a été nommé premier vice-président. Hassabo
Mohammad Abdel Rahmane,
ancien secrétaire politique du
PCN, devient deuxième vice-président. Le ministre de
la Défense, Abdelrahim Mohammad Hussein, et celui des
Affaires étrangères, Ali Ahmad Karti, restent en revanche
à leur poste. M. Hussein, tout
comme M. Béchir, est recherché par la Cour pénale internationale pour des soupçons de
crimes de guerre au Darfour.
Une minorité des membres
appartenant à d’autres partis
politiques ont été maintenus,
en attendant les décisions de
leurs formations.
M. Béchir avait annoncé
samedi que le vice-président
Ali Osmane Taha, figure-clé
du coup d’État de 1989, avait
« volontairement » présenté sa
démission pour ouvrir la voie à
un nouveau cabinet. M. Taha
avait déjà cédé la place à l’exdirigeant rebelle sudiste John
Garang en juillet 2005, en
vertu de l’accord de paix ayant
mis un terme à 22 ans de guerre civile et finalement abouti à
la sécession du Soudan du Sud
en 2011. Mais M. Garang est
mort un mois après l’accord
dans un accident d’hélicoptère
et M. Taha avait retrouvé son
poste. L’an dernier, des experts
le considéraient comme un
éventuel successeur du président Béchir si ce dernier quittait le pouvoir.
D’après des experts, les manifestations spontanées de septembre ont montré l’urgence
de mener des réformes dans le
pays, miné par une profonde
crise économique, un isolement international et des mouvements rebelles combattants
dans plusieurs régions.
(Source : AFP)
12 Sports
lundi 9 décembre 2013
Basket-ball
Ski
Frenzel prend sa revanche
à Lillehammer
Dixième samedi, l’Allemand
Eric Frenzel a renoué hier
avec la victoire en dominant la
seconde épreuve individuelle
de Lillehammer (Norvège),
en clôture de la 2e étape de la
Coupe du monde 2013-14 de
combiné nordique.
Premier à l’issue du saut sur
le grand tremplin, Frenzel a dominé de bout en bout les 10 km
de ski de fond pour s’imposer
devant le Norvégien Magnus
Krog (à 52 s) et le Japonais
Akito Watabe (à 52 s 6).
À 25 ans, le détenteur du
globe de cristal a signé sa 2e
victoire de la saison, après
l’ouverture victorieuse la semaine dernière en Finlande, la 24e
de sa carrière.
Le Bavarois reprend du
même coup le dossard jaune
avec un total de 126 points,
pour reléguer son rival français
L’Allemand Eric Frenzel a dominé hier la seconde épreuve
individuelle de Lillehammer (Norvège), en clôture de la 2e étape
de la Coupe du monde 2013-14 de combiné nordique.
Hakon Mosvold/AFP
Jason Lamy-Chappuis, 6e ce
dimanche, au deuxième rang
(185 pts).
Krog et Watabe enregistrent
aussi leur deuxième podium de
la saison : le Norvégien avait
San Antonio et Portland au tapis
pris la 3e place la semaine dernière à Kuusamo tandis que le
Japonais avait terminé premier
dauphin de Lamy-Chappuis
samedi à Lillehammer.
Moins en réussite sur le grand
tremplin (12e du saut) que la
veille sur le petit (2e), LamyChappuis n’a pu compenser la
minute et 16 secondes de retard
sur les 10 km de fond.
Le champion olympique
2010 a toutefois lutté jusqu’au
bout avec le Norvégien Mikko
Kokslien pour défendre sa 6e
place d’un bout de spatule (1
dixième).
Le circuit se déplace la semaine prochaine à Ramsau,
pour une 3e étape autrichienne
qui proposera une team sprint
le vendredi puis deux épreuves
individuelles durant le weekend.
©AFP
Biathlon : Martin Fourcade au-dessus
du lot à Hochfilzen
Relégué au second plan en
sprint, Martin Fourcade a
réagi hier en champion pour
empocher la poursuite (12,5
km) de Hochfilzen, sa première victoire sur le parcours
autrichien, la 27e de sa carrière en Coupe du monde de
biathlon.
Avec 3 succès et une 2e
place pour un total de 234
points sur les 240 possibles,
le n° 1 mondial français effectue un début de saison encore meilleur que l’an dernier
lorsqu’il avait porté le dossard
de leader de bout en bout.
De quoi aborder en toute
confiance la première étape
française de l’histoire le weekend prochain au Grand Bornand.
« J’attends le Grand Bornand avec impatience, mais
c’est dommage que les deux
qui sont assis à mes côtés ne
seront pas là », a déclaré le
Catalan lors de la conférence
de presse encadré de ses dauphins du jour, les Norvégiens
Emil Hegle Svendsen et Tarjei Boe.
L’équipe de Norvège fera
Synnoeve Solemdal célèbre sa victoire dans la poursuite 10 km
dames de Hochfilzen, en Autriche.
l’impasse sur la dernière étape
de l’année pour s’entraîner
durant deux semaines en altitude. « On n’ira pas en France
car mon objectif c’est l’or
olympique », a expliqué Boe.
Pour la course, Fourcade
avait un plan : « Prendre la
tête de la course au premier tir
debout, donner le meilleur de
moi-même ensuite et surtout
faire un sans-faute au dernier
Athlétisme
tir car je n’étais pas au mieux
de ma forme et je voulais éviter la bagarre finale avec Emil
et Tarjei. »
Ce qu’il fit admirablement
(19/20 au tir) pour franchir,
les bras en V, la ligne d’arrivée
avec une grosse poignée de secondes d’avance sur Svendsen,
Boe complétant le podium (à
17’’6).
Lars Berger, lui, a péché
par maladresse (5 pénalités au
tir debout) pour terminer à la
14e place. Légèrement mieux
que sa sœur cadette Tora
(18e), toujours confrontée à
des problèmes de mire.
Sa défaillance a été compensée par sa compatriote
Synnoeve Solemdal (19/20),
qui en a profité pour s’imposer devant l’Ukrainienne Juliya Dzhyma et la Polonaise
Krystyna Palka, son 2e succès
un an après l’ouverture de son
palmarès sur cette même piste
autrichienne.
Au lendemain d’une surprenante 3e place avec le relais,
dédiée à Marie Dorin-Habert
(blessée), Marie-Laure Brunet n’a pas été à la hauteur de
sa réputation de « meilleure
gâchette » du circuit, larguée
au 19e rang en raison de 4 pénalités.
« Je suis loin d’être satisfaite de ma prestation. Mais
l’air du Grand Bornand va me
recharger à bloc », a twitté la
double médaillée olympique
2010.
©AFP
Indiana a confirmé son statut de meilleure franchise
actuelle de NBA en s’imposant sur le parquet de San
Antonio (111-100), tandis
que Portland, leader de la
Conférence Ouest, a enregistré à domicile sa quatrième défaite de la saison. Les
Indiana Pacers ont mis fin
à une série de onze défaites
consécutives à San Antonio. Paul George a compilé
28 points, quatre rebonds
et six passes décisives face
à des Spurs qui, après avoir
conclu le premier quarttemps en tête (28-20), ont
complétement perdu le fil
dans les 2e et 3e périodes
(33-20, 35-17).
« Cette victoire est très
importante. On n’avait plus
gagné ici depuis 2002, cela
veut vraiment dire quand on
est en train de faire quelque
chose de grand. Si on continue comme cela, notre avenir
s’annonce radieux », a estimé
George, bien épaulé par David West (20 pts) alors que
Ian Mahinmi n’a pas marqué
lors des sept minutes qui lui
ont été offertes.
Le coach de San Antonio,
Gregg Popovich, a rapidement choisi de faire tourner son effectif, limitant à
26 min le temps de jeu de
Tony Parker (13 pts, 4 rbs,
2 assist) et de Tim Duncan
(10 pts, 6 rbs, 4 passes). Les
points pour les Spurs sont
venus du banc avec les belles contributions de Manu
Ginobili (16 pts en 19 min)
et Boris Diaw (6 pts, 4 rbs
en 26 min).
18 victoires en 20
matches pour les Pacers
Tous les signaux sont
au vert pour les Pacers :
avec cette 18e victoire en
20 matches, ils affichent le
meilleur bilan de la saison.
Mieux, ils sont seulement la
quatrième équipe de l’histoire à afficher un tel bilan,
la saison d’après une défaite
en finale de Conférence.
Parmi les trois précédentes
à avoir eu un tel bilan après
20 matches, deux ont fini la
Tony Parker (13 pts, 4 rbs, 2 assist) n’a joué que 26 minutes contre les Pacers.
saison avec le titre de champion NBA.
Le champion en titre, Miami, est relégué à la deuxième
place de la Conférence Est,
mais a signé une impressionnante 15e victoire (pour 5
défaites) à Minnesota (10382). LeBron James est passé
tout près du « triple double »
avec ses 21 points, huit passes et 14 rebonds. Chicago,
en chute libre, a fait les frais
de la résurgence de Detroit
emmené par Brandon Jennings, auteur de 33 points.
Les Pistons se sont imposés
92 à 75 pour signer leur première victoire sur le parquet
de Bulls depuis février 2006.
Les Bulls, désormais 8es (8v10d), ont perdu sept de leurs
neuf derniers matches alors
que Joakim Noah n’a inscrit
que deux points pour neuf rebonds et quatre contres.
Monta Ellis
au buzzer
Dans
la
Conférence
Ouest, Portland s’est incliné à domicile devant Dallas (108-106) malgré les 32
points de Damian Lillard
et les belles statistiques de
Courses
1re course
1 400 mètres
Pénalité pour chevaux de 4 ans.
1 - Zaïm el-Midane (Moulham 56)
G : 4,00
P : 2,10
2 - Chater
(Ragheb 55)
5,00
3 - Génésis
(Adnane 54 1/2) Forecast 2/3 : 8,50
4 - Bint el-Laboueh (Khalaf 52)
Gagnée par loin et 1 1/2 l, temps : 1m 42s 3/5, prop. : éc. Jean
Chalhoub, entr.: Ali Seifeddine.
2e course
1 600 mètres
Pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné de 5 à 8 courses.
1 - Nasr Baghdad
(Samir 58)
G : 1,20
P : 1,30
2 - Chahd el-Assal (Zahr 56)
1,60
3 - Abir
(Nasser 50 1/2) Forecast 2/3 : 10,00
4 - Lamisse
(Sari 47 1/2)Trio ordre (2-3-4) : 72 000
Gagnée par 3 l et loin, temps : 1m 54s 3/5, prop. :
M. Toni Frenn, entr.: Fawaz Taleb.
3e course
1 400 mètres
Pénalité pour chevaux de 3 ans.
1 - Ezz el-Arab
(Adnane 56)
G : 1,10
2 - Mafhoum
(Zahr 56)
Forecast 1/2 : 1,10
3 - Sounbol Agha
(Sari 52)Trio ordre (1-2-4) : 9 000
Gagnée par loin et loin, temps : 1m 42s, prop. : M. Moufid
Dabaghi, entr.: H. Seifeddine, N.P.: Kawkab el-Iraq.
La Française Sophie Duarte (à gauche) a été sacrée championne
d’Europe de cross-country, hier, sur le parcours de Belgrade.
nité un peu avant et j’ai décidé
d’y aller », a-t-elle expliqué.
La favorite de la course,
l’Irlandaise Fionnuala Britton,
qui espérait s’adjuger pour la
3e fois consécutive le titre de
championne d’Europe, a pris
la 4e place, à 11 secondes de
Duarte.
Chez les messieurs, Bezabeh a parcouru le 10 km en
29 minutes 11 secondes, pour
devancer le Turc Polat Kemboi Arican, 2e à 21 secondes,
et le Britannique Andy Vernon, à 24 secondes.
Après quelques minutes
d’observation, Bezabeh, le
Français Hassan Chahdi et
le Belge Bashir Abdi (8e)
s’étaient détachés, suivis par
Vernon et Arican. Chahdi,
encore bien placé avant sa
glissade à 200 m du but, a pris
la 4e place.
Par équipes, le titre est
revenu à l’Espagne chez les
messieurs, devant la Belgique et la Grande-Bretagne,
alors que chez les dames, les
Britanniques ont précédé les
Françaises et les Espagnoles.
©AFP
4e course
1 600 mètres
Pour poneys de 3 ans, n’ayant jamais gagné.
1 - Yatim
(Garly 54)
G : 3,00
2 - Zein el-Zein
(Adnane 54)
Forecast 3/1 : 2,70
3 - Ahlame
(Badr 52 1/2)Trio ordre (3-1-4) : 13 500
Gagnée par loin et loin, temps : 1m 56s 2/5, prop. : éc. de
Freige, entr.: Moh. Zeidane, N.P.: Ariss el-Midane.
5e course
1 400 mètres
(Course à réclamer) pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné
d’une à 3 courses.
1 - Hajjass
(Adnane 53)
G : 1,10
P : 1,50
2 - Festival
(Samir 53 1/2) 1,10
3 - Ajwad
(Amine 54)
Forecast 4/5 : 2,00
4 - Wafi
(Khalaf 56)Trio ordre (4-5-2) : 10 500
Gagnée par loin et loin, temps : 1m 45s 1/5, prop. : M.
Mahmoud Fouladfard, entr.: Farouk Adam, N.P.: Free Style.
6e course
1 400 mètres
(Course à réclamer) handicap pour chevaux âgés, ayant gagné 7
courses et plus.
1 - Hachim
(Adnane 62)
G : 1,60
P : 4,00
2 - Rim el-Fala
(Moulham 52)
2,50
3 - Khareq
(Zahr 54 1/2)Twin 1/7 : 1,40
4 - Majd el-Arab
(Samir 53 1/2)Trio ordre (1-7-5) : 36 000
Gagnée par loin et loin, temps : 1m 40s 2/5, prop. :
M. Fadi Khoury, entr.: Marwane, N.P. : Nazir, Midrar.
7 course
e
1 000 mètres
Pénalité pour chevaux de 4 ans.
1 - Zahrat el-Oula (Moulham 54 1/2) G : 5,50
P : 2,00
2 - Sultan el-Tarab (Amine 53)
2,40
3 - Zahabi
(Assi 56)
Forecast 2/3 :
4 - Mahboub Andy (Nasser 50 1/2)
Gagnée par 1 l et loin, temps : 1m 08s 3/5, prop. :
M. Michel Pharaon, entr.: Ali Seifeddine.
1re sur 2e course : Zaïm el-Midane (n° 2) sur Nasr Baghdad (n° 2) =
2e sur 3e course : Nasr Baghdad (n° 2) sur Ezz el-Arab (n° 1) =
3e sur 4e course : Ezz el-Arab (n° 1) sur Yatim (n° 3) =
4e sur 5e course : Yatim (n° 3) sur Hajjass (n° 4) =
5e sur 6e course : Hajjass (n° 4) sur Hachim (n° 1) =
6e sur 7e course : Hachim (n° 1) sur Zahrat el-oula (n° 2) = 4,00
1,80
3,00
3,50
1,50
9,00
4 200 mètres
Hippodrome d’Angers - prix Jasmin II : (R 2 C 5) « steeplechase » pour chevaux de 5 et 6 ans.
1 - Ulysse de l’Écu (Plouganou)
G : 3,50
P : 1,90
(Morel) 13,00
2 - Unic Trésor
(Lucas)
10,00
3 - Teaukay
(Suzineau)
4 - Ut du Reverdy
Placé twin (4-13) : 62,00
(4-10) : 62,00
N.P.: Uranie Star (n° 14).
La course française (n° 2)
2 850 mètres
Hippodrome de Vincennes - prix Crécy-la-Chapelle :
(R 1 C 2) « attelé » pour chevaux de 6, 7 et 8 ans.
1 - Toutobio
(Bonne)
G : 3,00
P : 2,30
2 - Raz de Marée Honey(M. Abrivard) 28,00
(J.L. Dersoir)
27,00
3 - Thé de Chine
4 - Rubis de la Horvée (Bazire)
Placé twin (8-16) : 22,00
(8-11) : 2,60
(16-11) : 17,00
375 000 ll
Trio parc (8-16-11) :
La course française (n° 3)
2 700 mètres
Hippodrome de Vincennes - critérium des 3 ans :
(R 1 C 4) « attelé » pour chevaux de 3 ans.
1 - Aladin d’Écajeul (Raffin)
G : 9,50
P : 7,50
2 - Ausone du Kastel (Bazire) 5,50
(Mottier)
10,00
3 - Alésia d‘Atout
(Thomain)
4 - Alberic
Placé twin (9-3) : 19,00
(9-6) : 150,00
1 050 000 ll
Trio parc (9-3-6) :
La course française (n° 4)
2 700 mètres
Hippodrome de Vincennes - prix de Mansle : (R 1 C 5)
« attelé » pour chevaux de 4 ans.
1 - Villa do Touro (Mary)
G : 11,00
P : 3,50
2 - Viginia la Ravelle (Duvaldestin) 2,10
(Roger)
3,00
3 - Valse Mika
4 - Verrine d’Occagnes (Nivard)
Placé twin (1-5) : 22,00
420 000 ll
Trio parc (1-10-5) :
N.P.: Vodka Lemon (n° 11).
Mony ESSEILY
depuis 90-91. Pour son 4e
match en cinq jours, Denver (7e, 12v-8d) a renoué
avec la victoire à Philadelphie (103-92) avec 21 min
de jeu pour Evan Fournier
(2 pts, 3 rbs, 1 assist).
©AFP
Météo
Liban
-2/1°
12/16°
5/6°
6/9°
6/9°
14/18°
6/9°
2/5°
8,00
Le doublé
La course française (n° 1)
Nicolas Batum (22 pts, 5
rbs, 6 assist). Malgré ce
deuxième revers à domicile,
les Trail Blazers (17v-4d),
qui ont concédé la défaite
à la sirène sur un panier de
Monta Elis, réalisent leur
meilleur début de saison
13/16°
Les résultats du dimanche 8 décembre 2013
Duarte et Bezabeh
champions d’Europe
de cross-country
La Française Sophie Duarte et
l’Espagnol Alemayehu Bezabeh ont été sacrés champions
d’Europe de cross-country,
hier sur le parcours de Belgrade.
Duarte, qui a bouclé le parcours de 8 km en 26 min 34 s,
l’a emporté devant la Britannique Gemma Steel (26 s 39)
et la Portugaise Ana Dulce
Felix (26 min 41).
« J’ai rarement été aussi
contente. C’est une belle victoire pour la France », a déclaré Duarte, une fois la ligne
franchie.
À 2,5 de la ligne, la Française a réussi à semer Steel et
Felix, qui ne pouvaient plus
lutter que pour l’argent et la
bronze.
« Nous avons mis au point
une stratégie pour cette
course avec mon entraîneur.
Je suis dans une très bonne
forme cette saison », a ajouté
celle qui, la veille, faisait profil
bas en déclarant se considérer
« comme outsider ».
« J’avais prévu avec mon
entraîneur d’attaquer dans
l’avant-dernier tour, mais j’ai
vu qu’il y avait une opportu-
NBA Meilleure équipe du début de saison, Indiana n’a fait qu’une
bouchée de San Antonio (111-100). Portland a aussi mordu la
poussière face à Dallas (106-108).
Vent : S-O, 10 à 35
km/h.
Humidité : 50 à 75 %.
Visibilité : bonne.
Mer : moyennement agitée, 21°.
Une masse d’air froid intéresse le BMO. Le temps sera
aujourd’hui partiellement nuageux, avec une importante
baisse des températures. Demain, le temps sera partiellement nuageux, se transformera l’après-midi en nuageux et
pluvieux, avec une accélération de la vitesse du vent. En soirée, les pluies s’intensifieront et seront accompagnées d’orages. La neige tombera à partir de 1 200 mètres d’altitude.
Pluviométrie
BEYROUTH-AÉROPORT
• De vendredi 8h à dimanche 8h : 21,4 mm. • Depuis
septembre : 140,6 mm. • Au cours de la même période de
l’année dernière : 299 mm. • Moyenne sur 30 ans : 203
mm.
ZAHLÉ
• De vendredi 8h à dimanche 8h : 14,6 mm. • Depuis septembre : 87 mm. • Au cours de la même période de l’année
dernière : 225,7 mm. • Moyenne sur 30 ans : 122 mm.
TRIPOLI
• De vendredi 8h à dimanche 8h : 13,4 mm. • Depuis septembre : 201,5 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 286,1 mm. • Moyenne sur 30 ans : 211 mm.
Moyen-Orient
Abou Dhabi 21/27°
Dubaï 21/27°
Amman 4/12°
Istanbul 3/6°
Ankara -6/2°
Le Caire 10/19°
Bagdad 8/18°
Mascate 23/28°
Damas 4/12°
Nicosie 8/14°
Djeddah 21/29°
Riyad 21/31°
Doha 18/26°
Téhéran 4/12°
International
Alger 6/15°
Marrakech 10/22°
Amsterdam 2/5°
Marseille 6/11°
Athènes 6/11°
Milan -1/6°
Berlin -1/2°
Minsk -7/-4°
Bucarest -4/2°
Montréal -8/-6°
Budapest -4/1°
Moscou -8/-5°
Buenos Aires 16/24°
Munich -4/1°
Bruxelles -1/4°
New York 0/3°
Copenhague 2/4°
Paris 1/5°
Dublin 9/10°
Prague -3/1°
Genève 0/6°
Rio de Janeiro 22/28°
Kiev -6/-2°
Rome 4/10°
Lisbonne 10/14°
Tunis 8/14°
Londres -1/7°
Varsovie -3/0°
Madrid 1/10°
Vienne -1/2°
Sports 13
lundi 9 décembre 2013
Football
Télévision
Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk
Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve.
Chaînes locales
LBCI
07:00 Infos
07:30 Talamiz Ekher Zaman
08:30 Comikaze
10:00 Nharkoum Saïd
11:30 Fatma
13:30 Feuilleton Abdo we
Abdo
14:30 Infos
15:00 Ruby
16:00 Lara
17:00 Bab el-Hara
18:00 Star Academy
18:45 Fariha
19:30 Loto
19:53 Journal
20:35 Wa Achrakat
el-Chamess
21:30 Isstekssak
00:00 Infos.
Future TV
07:00 Journal
07:30 Akhbar el-Sabah
08:00 Infos
08:15 Akhbar el-Sabah
09:00 Infos
09:15 Kalam Beyrouth
10:00 Infos
10:15 Aalam el-Sabah
11:00 Infos
11:15 Aalam el-Sabah
12:00 Infos
13:00 Al-Houroub min
al-Gharb
14:00 Koul Nchallah
15:00 Infos
16:00 Journal arménien
16:15 Journal anglais
16:40 Journal français
17:15 Souriya el-Yaoum
17:30 Basket-ball
19:30 Le journal
20:15 DNA
20:30 Zay el-Ward
21:15 Global Gachis : le
scandale du gaspillage
alimentaire
22:30 Future Sports
23:30 Journal
05:00 Al-Houroub min
al-Gharb
06:30 Yoga.
OTV
08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum
13:15 Ovrira
14:15 Journal
16:30 Journal arménien
17:45 3a Nar Latifi
19:45 Journal
20:30 Aa Stouh Beyrouth
21:45 Khedni Ma3ak
23:30 Journal.
MTV
08:00 Infos
08:20 MTV Alive
09:00 Workout
14:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 Mini-studio
17:00 @ MTV
18:00 Aghani, Aghani
19:00 Al-Kabaday
19:52 Le journal
20:45 Bel Jerm el-Machhoud
21:45 Bi Mawdou3iyeh
00:00 Le journal.
Chaînes câblées
TF1
18:25 Bienvenue chez nous
19:20 Une famille en or
20:05 Le juste prix
21:00 Journal
21:50 Série Une famille
formidable
00:00 Série Law and Order,
SVU.
France 2
17:55 Dans la peau d’un chef
19:50 N’oubliez pas les
paroles
21:00 Journal
21:45 Série Castle
23:15 Série Castle
00:00 Débat Mots croisés.
France 3
17:10 Des chiffres et des lettres
18:30 SLAM
19:10 Questions pour un
champion
20:00 Le 19/20
21:15 Plus belle la vie
21:45 Magazine Tout peut
changer.
M6
18:30 Un dîner presque parfait
19:40 100 % Mag
21:05 Scènes de ménages
21:50 Le meilleur pâtissier
00:15 Le meilleur pâtissier.
Arte
18:15 Xenius
20:00 Chers ennemis les Français et les Allemands
21:05 28 minutes
21:50 Comédie anglo-canadienne Un mariage de
rêve
23:20 Comédie dramatique
américaine Coup de
cœur.
TV5 Monde Europe
08:50 Télématin
09:00 Le journal de
Radio-Canada
09:25 TV5 Monde le journal
09:38 Afrique Presse
10:05 Flash Info
10:07 Destinations goûts
10:35 Le design est partout
11:00 Flash Info
11:02 Tournée générale
11:30 Nec plus ultra : la
collection
12:00 Flash Info
12:03 Mot de passe
12:30 Plus belle la vie
13:00 Flash Info
13:02 Les petits plats de
Babette
13:29 Liban, des guerres et des
hommes
14:30 Le journal de la RTBF
15:03 Visa pour l’aventure
16:23 Sur mesures
16:37 Flash Info
16:39 Voulez-vous danser ?
17:02 Cut
17:30 Questions pour un
champion
18:00 Flash Info
18:02 Le point
19:00 64’ le monde en français
– 1re partie
19:23 Le journal de l’économie
19:31 Un flic
20:55 Voulez-vous danser ?
21:30 Le journal de France 2
22:00 Graines d’étoiles
22:53 Burlesque, l’art et le jeu
de la séduction
23:45 Itineris
00:00 Le journal de la RTS
00:26 TV5 Monde le journal
Afrique
00:45 L’invité
00:57 La vallée des larmes
02:33 Merci d’éteindre en
partant
02:37 Arte reportage
03:30 TV5 Monde le journal
03:53 La plus grande forêt du
monde.
TV5 Monde Orient
09:21 Télématin
10:06 TV5 Monde le journal
10:18 Leçons de style
10:32 Savoureuses escapades
lointaines
11:00 Flash Info
11:02 Jardins
11:29 L’épicerie
12:00 TV5 Monde le journal
12:14 Plus belle la vie
12:39 Cut
13:04 Flash Info
13:07 Des chiffres et des lettres
13:38 Flash Info
13:40 Tout le monde veut
prendre sa place
14:30 Le journal de la RTBF
15:03 64, rue du zoo
15:15 Les Dalton
15:23 Yakari
15:36 Marcelino
16:00 Le peuple du Mékong
16:59 Questions pour un
champion
17:29 C à vous
18:36 Arte reportage
19:30 64’ le monde en français
– 1re partie
19:53 Le journal de l’économie
20:00 64’ le monde en français
– 2e partie
20:20 L’invité
20:30 64’ l’essentiel
20:35 Liban, des guerres et des
hommes
21:30 Le journal de France 2
22:03 Un flic
23:29 Acoustic
00:00 TV5 Monde le journal
Afrique
00:22 Le journal de la RTS
00:52 Le journal de l’économie
01:00 Case départ
02:30 Chef de meute
02:44 Edwige
03:00 TV5 Monde le journal
03:24 L’invité
03:32 Le journal de
l’économie.
Radio Liban 96,2 FM
07:00
10:00
11:00
12:00
13:00
13:30
14:00
RFI En direct
RL Libre cours
RL Flâneries matinales
RL Rush Hour
RL Journal
RFI En direct
RL C’est encore mieux
l’après-midi
15:00 RL L’heure blonde
16:00 RFI En direct
16:10 RL Carrefour du jazz
17:00 RL Vous avez dit
musique
18:00 RL Mon manège à moi
19:00 RL Journal
19:10 RFI En direct
20:00 RL Ruptures
21:00 RL Wild Thing
22:00 RL Programme arménien
22:30 RFI Le fil musical.
Al-Ahed conserve la
tête du championnat
du Liban
Bayern Munich, la quarantaine
rugissante
Le Bayern Munich, avec un
retour tonitruant de Franck
Ribéry, est allé étriller samedi le Werder Brême 7 à
0 pour atteindre le cap des
40 matches sans défaite en
Bundesliga, à l’occasion de
la 15e journée.
Avec cette 13e victoire,
le champion en titre totalise désormais 41 points et
conserve quatre longueurs
d’avance sur Leverkusen,
vainqueur du duel des dauphins sur la pelouse de Dortmund qui doit revoir ses ambitions à la baisse.
En démonstration sur la
pelouse du Weserstadion,
le Bayern de Franck Ribéry,
impliqué sur quatre des sept
buts, a profité de la fragilité défensive du Werder
pour signer sa 11e victoire
de rang toutes compétitions
confondues, dont les quatre
dernières en Bundesliga sans
prendre de but !
La côte cassée n’est plus
qu’un mauvais souvenir pour
Ribéry. Après une demiheure d’échauffement mercredi en Coupe d’Allemagne, l’international français
a frappé un grand coup pour
son retour en Bundesliga,
palliant parfaitement l’absence de longue durée de son
compère blessé Arjen Robben.
« Kaiser » Franck a inscrit deux buts (38, 82) pour
Mario Götze (au centre) célèbre son but avec ses coéquipiers. Le
Bayern Munich a humilié, ce week-end, le Werder Brême (7-0).
John MacDougall/AFP
porter à 11 son total de la
saison toutes compétitions
confondues. Un but contre
son camp de Lukimya (sur
un centre tendu de Ribéry),
Daniel Van Buyten, Mario
Mandzukic (servi par Ribéry), Thomas Müller et Mario
Götze ont complété le festival bavarois.
Au passage, le tenant du
titre a ravi à Dortmund le
statut de meilleure attaque
du championnat avec désormais 39 réalisations !
Le Rekordmeister peut
désormais prétendre au cap
des 90 points en championnat sur une année calendaire,
ce qui constituerait un nouveau record ! Chose possible
dès le week-end prochain à
l’Allianz Arena face à Hambourg. Puis le Bayern fera
l’impasse sur la dernière
journée de la phase aller
pour aller au Maroc et viser
un nouveau trophée avec le
Mondial des clubs.
Dortmund coulé par
Leverkusen
Dortmund a perdu le duel
des dauphins face à Leverkusen (0-1) et probablement
tout espoir dans la course
au titre national, distancé
qu’il est à 10 points de la
machine bavaroise. Le BVB
ne conserve d’ailleurs sa 3e
place qu’à la faveur d’une
meilleure différence de buts
par rapport à Mönchengladbach.
Cette 2e défaite de la saison à domicile (après le 0-3
contre le Bayern) est peu réconfortante à quatre jours du
déplacement à Marseille où
le vice-champion d’Europe
jouera son avenir en Ligue
des champions.
À l’opposé, Leverkusen
aura fait le plein de confiance avant le voyage mardi
chez la Real Sociedad où il
briguera une place dans le
top 16 de la C1. L’équipe de
Sami Hyypia a su faire corps
pour conserver l’avantage du
but inscrit par Heung Min
Son (18) dans une partie rugueuse que les deux équipes
ont terminée à dix.
Mönchengladbach
s’est
fait des frayeurs en début de
match avant de battre Schalke (2-1) sur une pelouse où
l’équipe de Lucien Favre
a remporté ses 8 premiers
matches de la saison. Mené
sur un penalty transformé
par Farfan (17e), Raffael a
remis les deux équipes à égalité (25) avant que le match
ne bascule juste avant la
pause : une main d’Höwedes
dans la surface, le penalty
transformé par Kruse (45+1)
et Schalke réduit à dix pour
la seconde période. Après
l’élimination en Coupe, le
coach Jens Keller est plus
que jamais sur la sellette...
©AFP
Paris redémarre, Courbis débarque
et Baup est débarqué
Le Paris SG, battu pour la
première fois mercredi, a repris sa marche en avant en tête
du championnat de France
en écrasant Sochaux (5-0),
lors d’un samedi marqué par
l’arrivée de Rolland Courbis
à Montpellier et le limogeage
d’Élie Baup à Marseille.
Le revers du PSG mercredi
à Évian (2-0), le premier au
bout de 36 matches d’invincibilité toutes compétitions
confondues, apparaît comme
un accident au vu de sa démonstration au détriment
de la lanterne rouge samedi
après-midi.
Le leader récupère son ma-
telas de quatre points d’avance
sur Lille, qui s’est incliné à
Bordeaux hier (0-1).
Comme souvent, l’homme
du match au Parc des Princes fut Ibrahimovic, auteur
de deux passes décisives, pour
Thiago Silva et Cavani, et d’un
doublé en fin de match, avec
notamment un coup franc surpuissant, alors que Lavezzi y
est aussi allé de son but.
« Zlatan » trône sur le classement des buteurs (13 réalisations), devant son coéquipier Cavani (11), mais aussi,
désormais, sur celui des passeurs (6 passes décisives). « Ça
fait du bien, je joue librement,
Les résultats complets
du week-end
Italie
Bologne-Juventus 0-2
Livourne-AC Milan 2-2
Naples-Udinese 3-3
AS Rome-Fiorentina 2-1
Cagliari-Genoa 2-1
Torino-Lazio Rome 1-0
Verona-Atalanta Bergame 2-1
Sampdoria Gênes-Catane 2-0
Sassuolo-Chievo Vérone 0-1
Inter Milan-Parme 3-3.
Allemagne
Nuremberg-Mayence 1-1
Mönchengladbach-Schalke
04 2-1
Stuttgart-Hanovre 4-2
Werder Brême-Bayern Munich
0-7
Hambourg-Augsbourg 0-1
Francfort-Hoffenheim 1-2
Dortmund-Bayer Leverkusen
0-1
Fribourg-Wolfsburg 0-3
Brunswick-Berlin 0-2.
Angleterre
Manchester United-Newcastle
0-1
Southampton-Manchester City
1-1
West Bromwich-Norwich City
0-2
Stoke City-Chelsea 3-2
Liverpool-West Ham 4-1
Crystal Palace-Cardiff City 2-0
Sunderland-Tottenham 1-2
Fulham-Aston Villa 2-0
Arsenal-Everton 1-1.
France
Marseille-Nantes 0-1
Paris SG-Sochaux 5-0
Lorient-Rennes 2-0
Reims-Nice 1-0
Valenciennes-Guingamp 1-1
Bordeaux-Lille 1-0
Bastia-Lyon 1-3
Toulouse-Montpellier 1-1
Monaco-Ajaccio 1-0.
j’ai beaucoup de ballons pendant le match et l’équipe joue
bien », a-t-il commenté.
Histoire de souffler, Ibrahimovic « fera l’impasse » sur
le dernier match de poule de
Ligue des champions contre
Benfica, mardi à Lisbonne,
a annoncé Laurent Blanc,
sachant que le PSG est déjà
qualifié pour les 8es de finale
et assuré de finir premier.
Samedi, « Ibra superstar »
a dû partager la vedette avec
deux entraîneurs.
Le premier : Rolland Courbis, recruté par Montpellier
en remplacement de Jean Fernandez, démissionnaire jeudi.
« Coach Courbis », qui entrera en fonctions lundi après
l’intérim de l’adjoint Pascal
Baills sur le banc à Toulouse
dimanche, rejoint un club qu’il
avait sauvé de la relégation en
National puis promu en Ligue
1 (2007-2009). Et qui se retrouve 17e...
Le second : Élie Baup, remercié par l’OM au lendemain
de la défaite à domicile face à
Nantes (1-0). Certes, le club
est 5e de L1 et privé de deux
joueurs-clés, Valbuena et André Aywe. Mais l’entraîneur à
casquette paie une saison tout
de même décevante, avec la
bagatelle de 11 défaites en 22
matches (L1 et C1 confondues) et au moins huit points
de retard sur le podium.
C’est le directeur sportif José Anigo qui reprendra
l’équipe jusqu’à la trêve hivernale. Sa tâche consistera dans
l’immédiat, mercredi contre
Dortmund, à éviter le premier
zéro pointé d’un club français
en phase de groupes de Ligue
des champions.
À part ça, Nice continue
son chemin de croix avec
une septième défaite de rang,
cruellement concédée au bout
du temps additionnel à Reims
(1-0). L’OGCN est 16e, et les
clubs classés derrière ont tous
changé d’entraîneur. Claude
Puel sera-t-il le prochain sur
la liste ?
À l’inverse, Lorient a aligné
un quatrième succès de rang,
grâce à un doublé de Jouffre
(8e s.p., 88e) face à une équipe
de Rennes réduite à dix dès
la 8e minute avec l’exclusion
d’Armand (2-0).
Valenciennes, toujours dans
la zone rouge, n’a grignoté
qu’un point contre Guingamp
(1-1).
(Sources : agences)
L’équipe du Safa a étrillé son homologue de Mabarrah, 6 à
2, hier, au championnat du Liban de première division.
Photo Nasser Traboulsi
L’équipe du Ahed a conservé
la tête du championnat du
Liban de première division
de football en battant Salam
Zghorta (3-2) lors de la rencontre qui a opposé les deux
clubs, ce week-end, dans le
cadre de la neuvième journée.
Voici par ailleurs les résultats complets :
Chabab Sahel-Tadamon
Tyr 2-0
Salam Zghorta-al-Ahed
2-3
Racing Beirut-al-Nejmeh 3-2
Al-Ansar-Tripoli Sports
Club 2-3
Al-Mabarrah-al-Safa
2-6.
La Roma renoue avec
la victoire après quatre
nuls de rang
L’AS Rome a mis fin à une
série de quatre matches nuls
en s’imposant 2-1 devant la
Fiorentina, hier, et reste à
trois points du leader la Juventus, lors d’une 15e journée de série A marquée par le
nul de Naples.
« C’était une grande performance et nous sommes
toujours invaincus », a commenté l’entraîneur français
de la Roma Rudi Garcia.
Les Romains imposaient
d’entrée un rythme d’enfer
aux Florentins et Maicon
ouvrait la marque dès la 7e
minute. Le latéral droit débordait sur le côté droit et
adressait un centre à Gervinho. L’attaquant ivoirien,
auteur d’un début de match
époustouflant, s’offrait un
slalom côté gauche, s’appuyait sur Florenzi qui servait... Maicon, venu conclure
l’action du droit dans la surface.
Les Romains maintenaient
la pression et se procuraient
trois nouvelles occasions par
Florenzi, De Rossi et Pjanic, avant de baisser le pied
à l’approche de la demi-heure
de jeu.
La Fiorentina en profitait
et le milieu de terrain Vargas
égalisait (29) d’une frappe
surpuissante après un centre
en retrait de Tomovic.
Destro, retour
gagnant
Après un début de seconde
période laborieux, la Roma
prenait d’assaut la surface adverse, mais Neto repoussait
les frappes de Gervinho (57),
Ljajic (61) et le poteau celle
de Maicon (62).
Mais à la 67e minute, la
Viola finissait par plier. Mattia Destro, entré en jeu quelques minutes auparavant,
reprenait au premier poteau
un centre de l’intenable Gervinho.
Tout un symbole pour le
jeune attaquant de 22 ans,
de retour après une absence
de plus de six mois en raison
d’une blessure à un genou.
Son dernier match officiel
avec la Roma remontait à la
finale de la Coupe d’Italie,
perdue contre la Lazio le 26
mai.
« J’ai été frustré d’être tenu
éloigné du terrain pendant si
longtemps. Je suis heureux
d’effectuer mon retour et de
marquer un but, c’est comme
la cerise sur le gâteau », a
souligné Destro.
Dans le temps additionnel,
le meilleur buteur de série
A Giuseppe Rossi, plutôt
discret dans ce match, avait
l’occasion d’égaliser, mais
Castan lui subtilisait le ballon d’un superbe tacle.
Grâce à ce succès, la Roma
maintient son retard de trois
points sur la Juventus, victorieuse à Bologne vendredi
(2-0), et distance Naples de
cinq longueurs après le nul
concédé par les hommes
de Benitez face à l’Udinese
(3-3).
Chievo Vérone, vainqueur
à Sassuolo 1-0, occupe la 6e
place devant Genoa, battu
2-1 à Cagliari, et le Torino
(1-0 devant la Lazio), alors
que l’AC Milan, en échec à
Livourne 2-2, est 9e, avec
déjà 22 points de retard sur
la Juve.
©AFP
Ballon d’or 2013 : le trio Cristiano-Messi-Ribéry
attendu aujourd’hui
Cristiano Ronaldo, Lionel
Messi et Franck Ribéry, par
ordre alphabétique, constitueront, sauf énorme surprise,
le trio de postulants au Ballon d’or 2013 qui sera dévoilé
aujourd’hui, alors que le lauréat
de ce trophée sera connu le 13
janvier.
Le monde du football dans
ses grandes largeurs s’accorde
pour placer ce trio sur le podium, qui devrait logiquement
apparaître, à 15h00 (heure de
Beyrouth) sur les sites Internet
du magazine France Football et
de la Fédération internationale
(FIFA), les coorganisateurs du
plus prestigieux trophée individuel de l’année dont Messi
est le quadruple tenant du titre
(record).
Le collège électoral est formé
par les sélectionneurs et les capitaines des équipes nationales,
et des journalistes spécialisés,
d’après une liste de 23 joueurs
publiée le 29 octobre.
L’énorme surprise, ce serait
Zlatan Ibrahimovic, meilleur
buteur du championnat de
France 2012-2013 (30 buts),
grand favori pour le but de
l’année (le fameux retourné
acrobatique et lointain réussi
contre l’Angleterre avec la
Suède fin 2012), et qui a marqué les esprits avec son spectaculaire quadruplé pour le PSG
contre Anderlecht en Ligue
des champions en octobre.
« Il y en a pour qui c’est important, moi cela m’est égal,
je n’ai pas besoin de ce trophée pour savoir que je suis
le meilleur », a-t-il déjà lancé,
dans son style bravache, fin
novembre, conscient d’être
un outsider aux chances assez
minces de figurer dans le top
3.
Les chances de s’immiscer
sur le podium paraissent encore plus minimes pour les autres
grands noms de 2013, les Gareth Bale (meilleur joueur du
championnat
d’Angleterre
2012-2013 et recruté pour environ 100 M EUR par le Real
Madrid), Neymar (meilleur
joueur de la Coupe des confédérations remportée par le
Brésil), Philipp Lahm (très
régulier capitaine du Bayern
Munich champion d’Europe)
ou Arjen Robben (auteur du
but décisif des Bavarois en finale de la Ligue des champions
contre Dortmund).
Bref, le podium CristianoMessi-Ribéry est incontournable. Le seul suspense réside
dans l’ordre du trio, et il s’étirera jusqu’au gala zurichois du
13 janvier.
En attendant, rarement le
cheminement vers l’attribution
d’un Ballon d’or aura suscité
autant de polémiques et contrepieds, en plus de l’éternel débat
entre les trois critères essentiels : les qualités intrinsèques,
les statistiques individuelles, le
palmarès. Grosso modo, ces
trois critères privilégieraient
respectivement Messi, Ronaldo et Ribéry.
Il y eut trois favoris successifs. D’abord Messi : jusqu’à sa
blessure en quart de finale aller
de C1 le 2 avril, le quadruple
Ballon d’or carburait à l’ordinaire, qui relève de l’extraordinaire, terminant la saison avec
46 buts dans le championnat
d’Espagne. Mais les blessures
allaient pourrir son second semestre et donc sérieusement
amoindrir ses statistiques.
Puis ce fut le tour de Ribéry, principal moteur d’un
Bayern devenu l’incontestable
roi d’Europe, avec un fabuleux quadruplé (championnat
et Coupe d’Allemagne, Ligue
des champions et Supercoupe
d’Europe), et une démonstration au passage contre le grand
Barça en demi-finale de C1
(4-0, 3-0). Seule la Supercoupe
d’Allemagne a échappé aux
Bavarois, avant le Mondial des
clubs (11-21 décembre).
... et finalement
Ronaldo ?
Ronaldo s’est à son tour
positionné comme favori au
gré d’un automne exceptionnel, inscrivant but sur but et
triplés retentissants. Le Portugais du Real Madrid, qui
n’a remporté aucun titre en
2013, a cristallisé les regards,
d’abord à son corps défendant, lorsque le président de
la FIFA, Sepp Blatter, l’a
brocardé (« commandant sur
le terrain »), avant d’indiquer
qu’il penchait personnellement pour Messi.
Mais CR7 a sans doute
aussi bénéficié du subit changement de dates décidé par
la FIFA : le vote, qui devait
s’arrêter le 15 novembre, a été
étendu jusqu’au 29 novembre,
ce qui a permis de prendre en
compte le fracassant triplé de
Ronaldo en barrage retour au
Mondial 2014 le 19 novembre
(3-2 contre la Suède, après
avoir déjà inscrit l’unique but
de l’aller).
Cette extension du vote
était officiellement due à un
« faible nombre de réponses
de sélectionneurs, capitaines
des équipes nationales et de
représentants des médias »
reçues, avait expliqué un porte-parole de la FIFA à l’AFP
le 20 novembre, précisant que
les votes déjà effectués pouvaient être modifiés jusqu’à la
nouvelle date de clôture.
C’était le énième rebondissement. Quel sera le prochain ?
©AFP
8 7 4 5
9 6 1 2
8 1 9 7 3
3 1 5 4
9 4 SU|DO|KU
8 2 6
1 6 9
3 8 5
4 2 6
7 9 8
5 3 1
14 Détente
Sudoku moyen 230
oku diabo 243 5
5 3 82 1 2 7
9 3 6 7 2
6
8 7 5 9 4 3
9 4 2 58 3 6
6 2 9 8 1 4
5 4 7 6 8
2
7 1 6 3 8 9
6 7 44 5 1
3 8 1 2 9 5
94
8
1
7
Moyen
2 3
9
5
4
6
13 5
5 3
19 26
2 4
33
8
6 7
6 4
Solution du
précédent numéro
oku diabo
245
9 3 7 1 2 8 4
4 1 5 6 8 3 7 9
3 8 9 2 4 5 6 1
1 7 2 5 6 4 9 8
6 2 1 8 9 7 5 3
5 4 3 7 6 1 2
2 3 6 1 5 8 4 7
6 8 4 2 9 3 5
4 7 9 3 1 2 6
7
8
4
1
3
2
5
1 2 6 8 7 3 9
9 3 7 6 4 5 8
4 1 8 9 2 7 5
2 5 3 1 6 8 7
6 7 9 3 5 4 2
4 5
1 2
3 6
9 4
8 1 Diabolique Le mot secret
Sudoku diabo 247
Sudoku diabo
3 244
14 2 4 97 8
5 6
3 6 5 2 9 8
8 9 7 3 1 4
7 7 3 1 64 9
2
4 8 9 5 5
6 7
5 1 6 8 3 2
5
7 4 2 9 8 3
9 5 8 76 97 1
6 31 1 54 2 5
6
Sudoku diabo 246
9 7 6 4 3 1
2 5 8 7 9 6
1 4 3 2 5 8
7 9 5 6 1 3
8 2 1 9 7 4
6 3 4 8 2 5
3 1 7 5 4 2
4 6 9 1 8 7
5 8 2 3 6 9
UN MOT DE 6 LETTRES : RAISON
6
9 3
1 4
9
2 6
5 8
38 1
7 9
3
6 5
4 2
867
28 7
7
85
6 5
1
3
99
5
ACCEPTER
AVOIR
ESPRIT
EXPOSE
BONNE
FACULTE
FAUTE
FINESSE
FORCE
FORTE
FORTIORI
FOURNIR
CAUSE
COLERE
CONFORME
CONNUE
CRISE
CROIRE
EGARD
ENFIN
ENTENDEMENT
ENTIERE
9
NOCE
NORMALE
NOTRE
NUIRE
RENDRE
SAGESSE
SANTE
SEULE
SOUCI
OBEIR
I
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R
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I
C
U
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T
2
E
I
J
I
L
Solution
4 du précédent mot secret : VITESSE
Marche à suivre : Dès que
vous repérez un mot, rayez les
lettres de ce mot dans la grille et
barrez-le dans la liste au-dessus
de la grille. Pour plus de facilité,
commencez par les mots les plus
5
6
longs. Quand vous aurez inséré
tous les mots de la liste, il vous
restera les lettres formant le mot
secret. Pour former un mot, les
lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite
ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de
haut en bas et en diagonale de
droite à gauche ou de gauche
à droite. Une même lettre peut
servir pour plusieurs mots.
Le7 mot secret avec la librairie Stephan
Règle du jeu
oku diabo
247
Sudoku diabo 248
Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans
quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de
8 3 unneuf2ordre
1 7 4 9 6
6 5 1 2 3 7
cases.
6 9 8 3 5 2 7 1
8 9 7 4 5 6
Les mots fléchés
7 2 4 6 9 8 3 5
4 3 2 8 9 1
3 8 6 9 2 1 5 4
7 4 9 6 1 8
4 1 5 7 8 3 6 2
1 2 3 5 4 9
6 1 4 3 7 8 9
5 6 8 3 7 2
2 7 9 5 4 6 1 3
3 7 5 9 8 4
9 8 6 1 2 5
5 7 2 6 9 4 8
9 4 3 8 1 5 2 7
2 1 4 7 6 3
VALABLE
VISITE
QUESTION
T
7
1
MARIAGE
METHODE
MOTIF
TAPER
TEMOIN
TESTER
TITRE
TRISTESSE
TROUBLE
S
2
3
5
PARTIR
PENSEE
PENSER
PEINE
PHENOMENE
POTIN
POURQUOI
PREUVE
LOGIQUE
LUCIDE
LUCIDITE
HUMAIN
SUFFIRE
SUJET
E
8
6
9
8
ORIGINE
Q U
Solution du précédent numéro
5 8
1 4
9 6
8 2
3 5
7 1
6 9
2 3
4 7
JUGEMENT
JUGER
JUSTE
JUSTIFIEE
GEINDRE
GENE
GESTE
GRAVE
GREVE
DEMANDE
DONNER
2
4
lundi 9 décembre 2013
Envoyez par SMS, au 1086, l’indicatif OLJ MOT suivi par le mot secret, vos nom et prénom
et gagnez la nouvelle édition du Larousse encyclopédique.
Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases.
8
Un livre est offert à chacun des participants.
Le tirage aura lieu le jeudi 19 décembre et le nom du gagnant sera publié le lendemain.
4 8 9
9
1 2 3
Les mots croisés 10
5 6 7
3 HORIZONTALEMENT
5 2
1. Graves délits pour un com6 merçant.
7 8- 2. Elle a vu le soleil. Arrose Florence. - 3. Elles
9 n’ont
4 pas1la maîtrise totale de
leurs transports. - 4. Langue
de félibres. Prêt pour le stee1- 5. Fjords
2 ple.
6 de nos côtes. Au
bout du rouleau. - 6. Atome de
au labo. La
7 bon
4
3 sens. Rubidium
campagne lui a réussi. - 7. Il
procède par élimination. Note
9 - 8.5Gris de verres. Dans
8 rétro.
sa galaxie, il passe pour un phé-
A
L’horoscope
Problème n° 13 917
B
C
D
E
F
G
H
I
J
1
TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Ne
2
vous laissez pas influencer par un vendeur
agressif. Vous risqueriez de vous retrouver avec
une marchandise coûteuse dont vous n’avez pas
besoin.
3
4
5
GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Vous
devriez éviter de signer quoi que ce soit
aujourd’hui. Qu’il s’agisse d’un contrat ou d’une
entente, vous risqueriez d’être perdant. Attendez
une période propice avant de prendre des décisions.
6
7
8
nomène étrange. - 9. Roulée
dans la farine. Peintre italien.
- 10. Disciples d’une hérésie
chrétienne.
VERTICALEMENT
A. Il n’a pas l’esprit pratique. B. Vin vieux. Son point est partagé par beaucoup. - C. Elle fait
le tour du stade. Repaires de
brigands. - D. Identiques à leurs
semblables. Sigle d’Union. - E.
Paysan
sud-américain. Bouchon dans le Rhône. - F. Petit
vautour américain. Désinence
verbale. - G. Ils ne courent pas
les rues. Morceau de viande. H. Évêque de Lyon. Elle se gagne en travaillant, elle se perd
en partant. - I. Un de Troie. Ville
de la Ruhr. - J. Appel du large. Ils sont ramenés dans des
sacs, après les sacs.
9
CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Évitez
10
Solution du n° 13 916
A
B C D
A C C E
2 M A R M
3 O B I
4 U R A E
A C C E L E R A N T
5M A R
R M EE L A D EN
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9 E S T EPT U IS
10 S E E S
1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Solution des mots fléchés
du précédent numéro
A
B C D
BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Côté
cœur, essayez de bien réagir face aux émotions impulsives et soudaines de votre partenaire.
Vous devrez déterminer du sérieux de la situation
afin d’offrir la compréhension nécessaire.
E F G H
I J
E F G H
L
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S
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B A
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T E T U S
(Référence : Petit Larousse 2004)
Au menu
Salade de pastèque
Préparation 30 min.
Cuisson 15 min.
Pour 6 personnes.
1 grosse pastèque bien ronde, 1
grappe de raisin blanc, 1 grappe
de raisin noir, 1 petit melon,
2 pêches, 2 prunes, le jus d’1
orange et d’1 citron, 1 bouquet
de menthe.
Coupez la pastèque aux deux
tiers de sa hauteur en formant
des dents de scie. Prélevez la
chair en laissant une épaisseur
de 1 à 2 cm près de la peau et
coupez-la en dés. Plongez les
pêches et les prunes quelques
instants dans l’eau bouillante
puis pelez-les. Coupez-les en
petits quartiers dans un saladier.
Ajoutez la chair du melon coupée
en dés, les grains de raisin frais
et la pastèque. Arrosez avec le jus
des agrumes et laissez mariner
pendant 15 min. Récupérez le
jus, transvasez les fruits dans la
pastèque, arrosez du jus et décorez de feuilles de menthe.
de vous laisser envahir par la jalousie, qu’il
s’agisse de sentiments amoureux ou encore d’envie à l’égard d’une personne. Cela n’est pas digne
de vous.
LION (23 Juillet au 22 Août) : Vous
vous rendrez la vie plus facile si vous amassez un petit pécule en fonction des dépenses à
venir. Vous vous sentirez plus sécurisé et votre vie
s’en ressentira.
VIERGE (23 Août au 22 Septembre) :
Journée idéale pour les activités familiales.
Profitez-en pour faire une randonnée à la campagne ou une activité de groupe. Veillez aux intérêts
de vos proches.
BALANCE (23 Septembre au 22
Octobre) : Une personne qui vous est
franchement antipathique tentera par tous les
moyens de se rapprocher de vous. Vos remarques
piquantes risquent de blesser et de nuire à une
réconciliation possible.
SCORPION (23 Octobre au 21 No-
vembre) : Un adversaire intraitable vous
causera des ennuis, mais vous obtiendrez gain
de cause. Montrez-vous intransigeant et ne faites
aucun compromis. Vous êtes seul juge et maître
de la situation.
SAGITTAIRE (22 Novembre au 21
Décembre) : Votre attitude risque d’attirer
la jalousie de confrères. Ne faites pas état d’un
succès que vous pourriez connaître dans votre travail. On a conscience de vos capacités.
CAPRICORNE (22 Décembre au 19
Janvier) : Votre âme d’artiste reprend le
dessus. Vous avez tendance à la rêverie. Mais
attention de ne pas perdre votre temps. La réalité
peut être tout autre et vous pourriez passer à côté
d’une excellente occasion.
VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé-
vrier) : Vous aurez un accès de colère
justifié, ce qui vous attirera quelques antipathies.
Que cela ne vous affecte pas trop. Reprenez votre
calme. On ne peut être à l’abri de tous les orages.
POISSONS (20 Février au 20 Mars) :
Journée fertile en émotions. Une nouvelle
qui vous surprendra sera probablement démentie
assez rapidement. Cela provoquera chez vous une
indécision normale et vous ne saurez plus sur quel
pied danser.
Auto 15
lundi 9 décembre 2013
Communiqué de presse
T. Gargour & Fils inaugure une nouvelle
salle d’exposition au Liban
En dépit des incertitudes
de la région, T. Gargour &
Fils a annoncé l’ouverture
d’une nouvelle salle
d’exposition « MercedesBenz » au Liban, partant de
sa foi indéniable en ce pays
et de sa passion d’offrir en
continu le meilleur à sa
clientèle. Cette nouvelle
salle d’exposition, dédiée à
la présentation de véhicules
de luxe et promulguant
tous les services annexes
de première qualité,
se caractérise par une
architecture exceptionnelle,
tant à l’extérieur qu’à
l’intérieur.
M. Stephan Hajji Touma,
président du conseil
d’administration de T.
Gargour & Fils, a déclaré
à cette occasion : « Notre
pari aujourd’hui émane
de notre foi sincère en
notre pays malgré tous
les défis qui entravent
la prospérité du Liban.
Au début des années
cinquante, alors que les
véhicules “Mercedes-Benz”
étaient presque inexistants
au Liban, notre décision
de promouvoir la marque
et rendre cette voiture
luxueuse plus accessible sur
le marché libanais relevait
de l’audace. Si nous avons
réussi et surmonté les défis,
c’est parce que nous nous
sommes armés de cette
conviction. »
Et d’ajouter : « Après des
années d’efforts inlassables,
nous avons réussi à être
les pionniers comme
nous l’avions projeté.
Aujourd’hui, nous avons
ajouté un nouveau chapitre
dans notre registre de
réalisations, et ce malgré
tous les défis économiques
auxquels notre pays fait
face. Ainsi la marque
“Mercedes-Benz” s’est
avérée être le premier choix
des Libanais en quête
de qualité, de sécurité et
d’innovation. »
T. Gargour & Fils a
finalisé la construction
d’une salle d’exposition
ultramoderne de 1 300
mètres carrés dans laquelle
peuvent être exposées
jusqu’à 24 voitures.
Le projet de BMW
concernant le lancement
d’une M8 pourrait se
concrétiser en 2016. Basée
sur le coupé sport hybride
i8, la M8 serait dotée d’un
poids limité à 1 500 kg
pour une puissance de 600
chevaux environ.
De nombreuses rumeurs
ont surgi au sujet d’une
éventuelle future BMW M8
ces dernières années. La
dernière en date est à mettre
Cette salle d’exposition,
caractérisée par un
emplacement stratégique
sur l’autoroute de Dora,
comprend un entrepôt
de deux niveaux, ce qui
porte la superficie totale
à 6 000 mètres carrés. La
nouvelle salle d’exposition
“Mercedes-Benz” répond
aux besoins de toute sa
clientèle et lui assure un
niveau supérieur de confort,
grâce à ses caractéristiques
uniques et aux technologies
les plus avancées dans le
monde des véhicules de
luxe. »
M. César Aoun, directeur
général de MercedesBenz et Smart chez T.
Gargour & Fils, a pour sa
part déclaré : « Le secret
de notre réussite repose
sur plusieurs piliers. Nous
offrons en premier lieu des
produits inégalés en termes
de sécurité, de qualité
et d’excellence. Nous
tissons en second lieu des
liens privilégiés avec nos
clients en leur assurant des
services exceptionnels et en
cherchant constamment à
dépasser les aspirations du
marché libanais. Le service
clientèle n’est pas une
option, mais une obligation
pour ceux qui désirent être
pionniers dans le secteur
automobile. L’emplacement
de notre salle d’exposition
et nos services
exceptionnels ne font que
refléter le patrimoine de
T. Gargour & Fils et son
désir de satisfaire sa fidèle
clientèle. »
Si Yamaha a une réputation
en béton armé dans le
monde de la moto, le
constructeur présente un
petit engin électrique à
4 roues, très éloigné de
ses bombes à 2 roues. La
chose fut développée en
collaboration avec Gordon
Murray, le génial ingénieur
ayant bâti sa réputation en
formule 1.
Alors, bien évidemment,
la chose est extrêmement
compacte et ne propose
que deux places assises.
Entre le pare-brise arrondi
et les traits tendus de la
carrosserie, la Motiv ne
ressemble pas à grand-chose
de connu, quoique quelques
myopes y voient des relents
de Smart. La carrosserie,
pour un souci de légèreté,
est réalisée en matériaux
composites.
Sous le capot, on retrouve
un petit moteur électrique
de 20 à 25 chevaux. Rien
de fulgurant, mais des
Munich. Selon Autobild, le
recours à la fibre de carbone
comme sur l’i8 permettrait
de limiter son poids à 1 500
kg.
Sous le capot, la présence
d’un V8 4.4 biturbo
donnerait lieu à une
puissance de 600 chevaux.
Le 0 à 100 km/h serait
abattu en 3 secondes
environ alors que la vitesse
de pointe atteindrait 322
km/h.
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Ses lignes taillées à la serpe,
accentuées par des passages
de roues très marqués, vont
en ce sens (et s’inscrivent
dans la tendance actuelle
du design Audi). Notons
qu’à l’instar de ses rivaux
désignés, et contrairement
au concept, il proposera
vraisemblablement cinq
portes.
Appelé à concurrencer les
Mini Countryman et Nissan
Juke, le Q1 sera développé
à partir d’une version raccourcie de la plate-forme
MQB (déjà employée sur
les compactes du groupe
Volkswagen), a priori partagée avec la future Polo.
Sa production sera assurée
sur le site Audi d’Ingolstadt,
avec les A3, A4 et A5.
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mais cela ne durera pas.
Comme avec presque
chaque génération de la
Corvette, Chevrolet nous
sort la Z06, puis dans un
second temps la terrible
ZR1.
Comme d’habitude, la
recette de la Corvette Z06
est la même : « Proposer
des performances de
supercar avec un moteur,
des trains roulants et
des qualités dynamiques
uniques », nous commente
ainsi Chevrolet. Le rapport
prix/performance devrait
être encore une fois
excellent pour cette Z06
qui pourrait bien reprendre
le V8 LS7 de la précédente
génération (7 litres
atmosphériques) pour une
puissance avoisinant les
600 ch. Cela forcerait alors
la ZR1 à sortir l’artillerie
lourde pour s’approcher
(dépasser ?) des 700 ch.
Infiniti Q50 présentera un
concept inspiré de la F1
à Detroit
Infiniti se rendra au Salon de
Detroit en janvier armé d’un
concept de Q50 baptisé Eau
Rouge. Inspiré de la F1, il
préfigure une version sportive
de la berline et dès à présent se
montre de face via un teaser.
Le Salon de Detroit va
accueillir la Q50 pour la
deuxième fois de suite. En
janvier dernier, il avait été le
théâtre de la présentation de
la berline japonaise dont la
production a débuté au mois
de mai.
Un an plus tard, c’est un
concept de Q50 qui sera
exposé aux yeux du public dans
le Michigan. Inspiré de la F1,
il est baptisé Eau Rouge en
référence au célèbre virage du
circuit de Spa-Francorchamps.
À travers ce concept, Infiniti
montre sa volonté de doter sa
Q50 d’une version sportive.
La marque premium de
Nissan ambitionne ainsi de
concurrencer davantage les
allemandes Audi A4, BMW
Série 3 et Mercedes Classe C.
Ce concept Q50 Eau Rouge
d’inspiration F1 se montre de
face à travers une image de
teaser révélant un spoiler en
fibre de carbone. Pour rappel,
Infiniti est le sponsor titre
de l’écurie Red Bull Racing
et a promu Sébastien Vettel
au rang de directeur de la
performance en mars dernier.
Un facelift précoce pour la
Porsche 911 ou la version GTS ?
prestations honnêtes, avec
un 0 à 100 km/h en 15
secondes et une vitesse de
pointe limitée à 105 km/h.
Suffisant pour la ville.
D’autant que l’autonomie
est annoncée à 160 km
« réels », avec une batterie
rechargeable en trois heures
seulement, via une prise
domestique.
Parfaitement abouti, ce
concept devrait aboutir en
production en 2016.
Présentée au Salon
de Francfort en
2011, la nouvelle
Porsche 911
n’a pas encore
présenté toutes
ses déclinaisons.
Pourtant, il se
pourrait fort que
les ingénieurs
allemands
s’attardent déjà sur la
version faceliftée qui ne sera
pas dévoilée avant fin 2014/
début 2015.
La version présentée
pourrait bien anticiper
l’arrivée prochaine d’une
variante « GTS » dans la
gamme. Celle-ci incarne
la plus puissante des 911
à moteur atmosphérique,
GT3 exceptée. En effet,
contrairement à celle-ci, la
GTS se destine plus à la
route qu’à la piste !
Mais si l’on s’attarde sur le
mulet présenté, on remarque
un camouflage de ses
boucliers avant et arrière. La
proue présente de nouvelles
entrées d’air doublées
de lampes Led diurnes.
Cependant, c’est à l’arrière
que les modifications sont
les plus sensibles, avec des
feux élargis. Une indication
qui semblerait confirmer
l’hypothèse du facelift...
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La nouvelle Chevrolet Corvette Z06
confirmée pour Detroit
Alors que certains
pensaient que la
prochaine déclinaison
musclée de la Corvette
s’appellerait « Z07 »,
Chevrolet vient nous
rappeler que l’appellation
historique, la seule et
unique, est bien Z06. La
prochaine Corvette Z06
sera d’ailleurs présentée
en janvier à Detroit et
Chevrolet nous offre un
premier teaser.
Cette fin d’année est à
placer sous le signe de
l’auto sportive américaine.
Alors que Ford présente
actuellement la sixième
Mustang, qui abandonne
son essieu arrière rigide
pour des suspensions
indépendantes (une
véritable révolution dans
le petit monde de la
Mustang), chez Chevrolet,
on prépare la venue
d’un nouveau membre
de la famille Corvette.
Actuellement, les clients
ont juste le choix de la
Corvette de base (même si
un pack Z51 est proposé
et fait un véritable carton),
au crédit du magazine
allemand Autobild.
Selon des sources internes
à la marque, cette M8 sera
basée sur la récente i8.
Deuxième élément de la
gamme i, le coupé sport
hybride a été présenté en
septembre dernier dans le
cadre du Salon de Francfort.
Le lancement de la future
M8 serait programmé à
l’année 2016 qui marque
le centenaire de la firme de
Yamaha Motiv, la Smart japonaise
Audi Q1 confirme un petit SUV pour 2016
Cela faisait quelques mois
que le petit SUV Audi Q1
faisait parler de lui, voilà
que son avenir est fixé : le
petit frère du Q3 devrait
voir le jour d’ici à 2016, et
prend déjà la forme d’une
première esquisse.
Pour parvenir à son objectif
d’écouler deux millions de
modèles par an en 2020,
Audi a prévu un plan produit
fourni. D’ici là, dix nouveaux modèles devraient
voir le jour y compris le petit
SUV urbain dévoilé avec ce
premier croquis émanant
du constructeur. Compte
tenu du succès des Q7, Q5
et Q3 qui représentent près
de 28 % des ventes des Anneaux, on comprend qu’Audi
capitalise sur le créneau.
Ses contours ne sont pas
encore définis, mais le Q1
devrait visiblement s’inspirer du concept Crosslane découvert au Mondial
BMW, une M8 forte de 600 chevaux
en 2016 ?
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16 Ici et ailleurs
lundi 9 décembre 2013
Noël avant l’heure à la Nocturne du Musée national
Événement C’est un moment très attendu où les impatients peuvent fêter Noël avant l’heure. Une soirée
où les décorations et les cadeaux déploient leur charme, où les plaisirs de la fête, ses couleurs, sa musique
mêlés à la joie d’acheter donnent un avant-goût des jours à venir. Il s’agit de la Nocturne du Musée
national. Cette année, elle aura lieu le 11 décembre, à partir de 16 heures. Pour prendre son temps...
Carla HENOUD
Au Liban, on parle libanais, oui mais un libanais « à la libanaise »!
Entre le passage des peuples sur ce bout de terre, et les voyages
des Libanais dans le monde, nous nous sommes construit un
langage hétéroclite « extra » ! Madmozél écoute, Madmozél prend
note. Des mots à consonance bizarre... Mais d'où viennent-ils?
deborahphares.wordpress.com
Cinéma
Treizième édition, que l’on
espère porte-bonheur, pour la
Fondation nationale du patrimoine, présidée par Mona
Hraoui, et le comité du musée.
Ce magnifique Musée national
qui a, lui aussi, souffert du manque de touristes cette année, et
qui ouvre ses portes, une fois de
plus, pour une après-midi nocturne. Les habitués et les amis
ne rateront pas l’occasion de
découvrir la salle de mosaïques
Maurice Chéhab, inaugurée
récemment, ni celle de redécouvrir ce lieu magique, jusque
dans la nuit, éclairé de mille
feux. Revisiter ses pièces rares
chargées d’histoire qui fascinent
le monde, et partir à l’assaut de
sa boutique, exceptionnellement chargée pour l’occasion de
créations exclusives, imaginées
par des designers qui, comme il
est d’usage, se sont inspirés des
trésors du musée.
Quelques jours avant la date
prévue, les organisateurs, à leur
tête Lama Salam et Leyla Ziadé, continuent à s’affairer pour
réceptionner les objets, même
ceux des retardataires, les installer à leur juste place, peaufiner
l’ensemble. Comme toujours, le
mot d’ordre est artisanat revisité
et modernisé, inspiré du musée,
et comme toujours, les pièces
sont belles, personnelles, à tous
les goûts et pour tous les budgets. Porcelaine, verre soufflé,
bijoux, objets en bois ou en cuivre martelé, mosaïque, poterie,
châles, sacs à main, pochettes,
puzzles pour enfants, cartes de
Noël et autres papeteries sèment dans ce beau lieu le doux
parfum des fêtes.
Il y aura, bien sûr, les inconditionnels, qui ne rateraient
pour rien cet événement, et les
nouveaux venus, heureux de
rentrer dans la ronde !
Palette de talents
Briefés par ces dames, qui
tiennent à renouveler le tempo
à chaque édition, le cru 2013
est particulièrement réussi, avec
des signatures que l’on aime : le
très talentueux Cyrille Najjar,
architecte et designer industriel, diplômé du Royal College
of Art, avec rien moins que
Ron Arad comme professeur
de thèse. Fondateur de White
sur White, il a été l’un des finalistes des Jeux de la francophonie, autour du thème « Innovation pour l’environnement », où
il a présenté le prototype d’une
unité de panneaux photovoltaïques. Cyrille a conçu les personnages en bois d’une crèche,
avec rois mages, animaux et un
univers fabuleux, des puzzles de
maisons en bois, des photophores en métal, des marque-pages
et des cale-livres, également en
métal.
Nada Rizk, une habituée,
la seule, nous dit-on, qui imagine et produit une collection
spéciale véritablement suggérée par le legs du musée. Cette
année, ce sont les oiseaux de la
mythologie qui lui ont inspiré
des pièces en céramique, des
oiseaux – chacun est une pièce
unique sculptée à la main –,
grecs, phéniciens, arabes, de
véritables pièces d’art. Nada
propose aussi des bols dans le
même thème.
Rabih Kayrouz sera présent,
ou du moins son bracelet en
verre doré soufflé à la main, et
superbement présenté dans une
boîte dorée. Une exclusivité
aussi.
Nadine Abou, amie du musée, et dont le travail joyeux se
remarque et s’apprécie immédiatement, a décliné ses poteries
en lampes-appliques éclairées
pas des néons de couleur, avec
des textes gravés en arabe, hymnes à Beyrouth ou à l’amour.
Rouba Mourtada, un vrai
« choix à la crème », comme sa
charmante ligne de papeterie
éponyme, expose ses cartes de
Noël et sets de table. Hubert
La boutique du musée, chargée pour l’occasion de créations exclusives de designers.
Photo Michel Sayegh
Fattal a déposé son parfum,
Fig Tree Bay ; Mona Asfar ses
sapins de Noël en verre, de formats et couleurs variés ; Sara’s
Bag ses sacs de tailles et formes différentes, à des budgets
très abordables, sous le thème
des azulejos, ces fameux carrés
de mosaïque ; Edgar Chaïa,
des cache-pots en mosaïque ;
Astrid Honein des sacs et porte-monnaie sous le thème des
raisins ; Maria Halios des bols
en métal ; Lara Youakim des
puzzles pour enfants ; Yolande
Labaky, Nada Zeiny, Zeina
Baroudi, des bijoux et colliers,
et « les » Bokjas une œuvre qui a
du peps, comme toujours...
Cette liste n’est certes pas exhaustive, ni définitive, les artistes ayant souvent des envies de
dernière minute, mais l’essentiel
est là : une énergie commune au
service du musée, qui a encore
un grand nombre de pièces en
sous-sol dans un état précaire et
dans l’attente de restauration.
Très apprécié du public, qui
aime renouveler le rituel et se
laisser séduire par les objets
proposés, pour la bonne cause,
de surcroît, ce rendez-vous
nous plonge à la fois au cœur du
musée et des fêtes de Noël.
d’envoi, à Madinat Jumeirah, à
ce festival qui célèbre son dixième anniversaire en grand faste,
en présence de stars internationales, notamment de l’actrice
australienne Cate Blanchett et
de l’acteur Martin Sheen, ainsi
que de célébrités du MoyenOrient.
Au programme, 174 films
entre documentaires et longsmétrages, dont 70 premières
mondiales, venus de 57 pays et
parlant 43 langues, un marché
du film et des activités diverses
qui font de Dubaï cette année
une manifestation particulièrement prestigieuse.
En effet, le « Muhr » a bien
grandi. Dix ans que ce festival
prospère et s’élargit en devenant une plateforme tournante
du cinéma moyen-oriental et
international. Au cours de la
cérémonie où les membres des
divers jurys ont été présentés – on cite ainsi notamment
Jim Sheridan, Nouri Bouzid,
Yousry Nassrallah et Tony
Rayns –, l’acteur Martin Sheen,
qui a marqué le cinéma par son
interprétation dans Apocalypse
Now ainsi que la télévision par
sa performance dans West Wing,
s’est vu décerner le grand prix
d’honneur pour sa carrière. Le
critique égyptien Samir Farid a
également été honoré pour son
travail. Pour sa part, Cate Blanchett, qui vient pour la deuxième année à Dubaï assister à la
soirée très glamour du sponsor
IWC Schaffhausen, a séduit le
tapis rouge.
Quant à Hany Abou Assaad, il était venu avec tout son
casting dont Adam Bakri et
Walid Zouaiter sur ce même
tapis rouge qui l’avait accueilli
en 2005 avec son film Paradise
Now. Son histoire d’amour sur
fond de mensonges et trahisons
à l’ombre du mur de séparation
a déjà été primée à Cannes dans
la section « Un certain regard »
où le film a gagné le Grand prix
du jury. Actuellement, Omar
est nominé pour le meilleur film
étranger aux prochains oscars.
Une œuvre dure et réaliste qui
narre le combat de trois amis
et d’une jeune femme au nom
de la liberté dans une Palestine
occupée et meurtrie.
Mis à part le panel de films
internationaux qui signent leur
première mondiale au festival
comme American Hustle de
David O.Russell, ou le film
animé Frozen, un grand push a
été donné cette année aux films
arabes (100 au total), et plus
particulièrement ceux du Golfe
qui sont en plein essor. Le Liban
est également bien représenté
dans cette 10e édition. Ainsi,
trois films libanais seront aussi
projetés en première vision.
Le documentaire de Philippe
Aractingi Mirath, qui traverse
l’histoire de trois générations
en narrant ces histoires d’exil
qu’ont connu les Libanais ; Stable unstable,une production libano-qatarie signée Mahmoud
Hojeij, et finalement Waynon
où les actrices Carmen Lebbos, Nada Abou Farhat, Carole Abboud, Takla Chamoun
et Diamand Bou Abboud se
partagent l’affiche en interprétant des femmes de différents
âges qui attendent leurs époux,
frère ou père, disparus durant la
guerre civile du Liban.
Une édition qui s’annonce riche en événements, comme l’a
dit son président Abdel Hamid
Joumaa qui a déclaré au cours
de la cérémonie que « nous célébrons ce soir dix ans de chantier ». « Des ponts construits
entre les faiseurs de films et leur
public », a-t-il souligné.
Le festival, qui a ouvert ses
portes le 6 décembre, se clôturera le 15 décembre. En avant
alors pour dix jours de cinéma !
*Nocturne du Musée national,
mercredi 11 décembre 2013, à
partir de 16 heures.
Le réalisateur français Le Festival international du film de Dubaï fête son 10e anniversaire
Édouard Molinaro est Cinéma Des stars mondiales, comme Martin Sheen et Cate Blanchett, étaient présentes à la cérémonie
mort à 85 ans
d’ouverture du DIFF, où les films arabes sont à l’honneur.
Le cinéaste français Édouard
Molinaro, réalisateur de La
Cage aux folles, Mon oncle
Benjamin ou encore L’Emmerdeur, est décédé samedi à
Paris à l’âge de 85 ans, a-t-on
appris dans son entourage. Le
réalisateur est mort d’une insuffisance pulmonaire à l’hôpital Tenon, a-t-on précisé.
Son décès survient quinze
L’Orient : Fondé par Georges Naccache
en 1924
Le Jour: Fondé par Michel Chiha
en 1934
Société Générale de Presse
et d’Édition SAL
Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour
B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444
Abonnement 05/453665
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Administration Fax 05/454201
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Rédaction Fax 05/957444
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Carnet, petites annonces
Tél. Fax 05/454108
Régie publicitaire - Pressmedia
Tél. 01/577000 - Fax 01/561380
Président-directeur général
Michel EDDÉ
Administrateur délégué
Nayla de FREIGE
Éditorialiste, conseiller du
PDG
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Rédacteur en chef
Nagib AOUN
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(directeur responsable)
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de la rédaction
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Liban
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Tilda ABOU RIZK
Culture
Maria CHAKHTOURA
International
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Économie
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Sports
Makram HADDAD
Rédaction Web
Émilie SUEUR
Directeur financier
Georges CHAMIEH
Informatique
Ghassan KHNAISSER
Département technique
Fady SAAIBY
Yehya HAMDAN
jours après celui d’un autre
grand nom du cinéma français, le réalisateur Georges
Lautner (Les Tontons flingueurs).
Né à Bordeaux le 13 mai
1928, dans une famille bourgeoise, Édouard Molinaro
était réputé pour la précision
de son travail, mais aussi
pour sa très grande modestie. Après des débuts dans
le polar, Édouard Molinaro
s’était reconverti dans la comédie, tournant avec plusieurs monstres sacrés : Louis
de Funès (Oscar, Hibernatus),
Lino Ventura (L’Emmerdeur)
ou encore Jacques Brel (Mon
oncle Benjamin, L’Emmerdeur).
Classé dans la « nouvelle
vague » à la fin des années
cinquante, son succès populaire avait atteint son sommet
avec l’adaptation, en 1978, de
La Cage aux folles de Jean Poiret, avec Michel Serrault et
Ugo Tognazzi. Dans les années 90, il continue à adapter
des pièces de théâtre pour le
grand écran, comme Le Souper (1992), avec Claude Brasseur et Claude Rich. Mais il
se tourne surtout vers la télévision, réalisant des téléfilms
ou des épisodes de séries.
(Source : AFP)
Le 9 décembre
dans l’histoire
1641 : mort du peintre
Antoine Van Dyck.
1901 : naissance de
l’aviateur français Jean
Mermoz, disparu le 7
décembre 1936.
1905 : séparation de l’Église
et de l’État en France.
1929 : naissance à New
York du réalisateur
américain John Cassavetes
(mort le 3 février 1989).
1987 : début de la
première intifada dans les
territoires occupés (Gaza et
Cisjordanie).
1990 : Lech Walesa élu
président de Pologne.
1992 : annonce de la
séparation du prince
Charles et de la princesse
Diana.
2003 : le Japon envoie des
troupes non combattantes
en Irak, première
intervention de son armée
dans un pays en guerre
depuis 1945.
DUBAÏ, de Colette KHALAF
Le tapis rouge a été déroulé
vendredi à Dubaï et la cérémonie d’ouverture du DIFF (Dubaï International Film Festival)
a eu lieu devant un parterre
de stars internationales et du
Moyen-Orient. Le festival qui
vient donc d’ouvrir ses portes
poursuit ses activités jusqu’au
15 décembre.
C’est sous le haut patronage
du cheikh Mohammad ben
Rachid al-Maktoum, vice-président et Premier ministre des
Émirats arabes unis et gouverneur de Dubaï, ainsi que de
cheikh Mansour ben Mohammad ben Rachid el-Maktoum
L’équipe du film « Omar » qui a fait l’ouverture du festival.
En librairie à 5 000 LL
que la dixième édition du Festival international du film de
Dubaï a été lancée, avec une
sélection prometteuse de films.
Madinat Jumeirah
scintille de mille feux
C’est le film Omar du réalisateur palestinien Hany Abou
Assaad qui a donné le coup