L`Iran n`est pas l`ennemi d`Israël, affirme Peres - L`Orient
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L`Iran n`est pas l`ennemi d`Israël, affirme Peres - L`Orient
ABONNEMENT lundi 9 décembre 2013 | N°13917 Quotidien libanais d’expRession française www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Conflit Page 3 Afrique du Sud Page 9 Dossier Int’l Page 10 / Joe MEZHER Le Hezbollah perd un de ses commandants militaires en Syrie Le monde prie pour Mandela, « lumière dans l’obscurité » « L’Égypte a pour horizon l’état d’urgence » Aujourd’hui Culture Cimaises Paul Guiragossian, ou « La condition humaine » au Beirut Exhibition Center Page 6, l’article de Colette KHALAF Ici et ailleurs Événement Noël avant l’heure à la Nocturne du Musée national Page 16, l’article de Carla HENOUD Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Météo 12 Télévision 13 Horoscope, jeux 14 Petites annonces 15 BEYROUTH min. max. 14° / 18° L’Iran n’est pas l’ennemi d’Israël, affirme Peres Nucléaire Estimant que « ni l’Iran ni son président n’étaient des ennemis d’Israël », le chef de l’État hébreu, Shimon Peres, s’est dit hier prêt à rencontrer son homologue iranien, Hassan Rohani, pour parvenir à une solution diplomatique à la crise suscitée par le programme nucléaire controversé de Téhéran. Page 11 Révolte L’armée syrienne progresse dans le Qalamoun Les Ukrainiens pro-UE ne décolèrent pas La chronique Et les chrétiens du Liban ? Page 11 Intempéries La tempête Alexa attendue mardi, les autorités et les FSI en état d’alerte Page 4 de Nagib Aoun Des manifestants ont déboulonné et renversé une statue du leader de la révolution de 1917, Vladimir Lénine. Maxim Zmeye/Reuters Crise Plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés hier à Kiev, demandant la démission du président Viktor Ianoukovitch, accusé de vouloir « vendre » l’Ukraine à la Russie. Page 9 Que l’islam soit en crise, qu’il traverse aujourd’hui la période la plus sombre de son existence, plus personne ne songerait à le nier. La situation est d’autant plus dangereuse qu’elle englobe inévitablement les États de la région et se traduit par des conflits aigus entre régimes d’obédiences communautaires opposées. Avec, en toile de fond, une hydre jihadiste tentaculaire qui menace autant les sunnites que les chiites. La tragédie syrienne a constitué, en quelque sorte, une boîte de Pandore révélatrice : de ses tréfonds ont surgi tous les malentendus, toutes les haines accumulées au fil des siècles, une explosion dont les éclats ne pouvaient qu’atteindre le Liban à l’équilibre confessionnel fragile. C’est là précisément notre propos : l’implication du Hezbollah chiite dans la guerre syrienne aux côtés des forces du régime et l’appui fourni par les courants sunnites à la rébellion ont révélé la profondeur des divergences qui meurtrissent l’islam libanais et l’importance des allégeances à l’Iran et à l’Arabie saoudite qui en découlent. Une fracture qui met à mal le projet de société issu du pacte national qui a forgé l’indépendance du Liban et dont les chrétiens ont été les initiateurs, les grands défenseurs. Non au chant des sirènes occidentales, non au chant des sirènes arabes, tous unis dans une même entité, le Liban : voilà la formule sur laquelle s’étaient entendus chrétiens et musulmans en 1943 et qui était supposée préserver le pays du Cèdre des influences et pressions externes. Où en sommesnous 70 ans plus tard ? Une société pulvérisée, des communautés qui s’épient en chiens de faïence et une implication suicidaire dans la guerre syrienne où chiites et sunnites enterrent les derniers rêves d’un islam tolérant et ouvert sur le monde. Il y a quelques décennies, le maronitisme politique était accusé de tous les maux, soupçonné de nourrir de noirs desseins. Les années se sont écoulées, les crises ont succédé aux crises et qu’ont offert, entre-temps, le sunnisme et le chiisme politiques ? Des divisions supplémentaires, une exacerbation du communautarisme, l’assujettissement à des agendas étrangers et la neutralisation de l’État par un parti qui s’est arrogé le droit de décider de la guerre ou de la paix et qui s’est fourvoyé dans la guerre civile syrienne. Conséquence naturelle : les jihadistes prennent tout le monde en otages, sunnites et chiites réunis, et, dans la foulée, se déchaînent contre les chrétiens, spectateurs et victimes d’un conflit et de haines qui les dépassent. Le naufrage est tel qu’au sein même des communautés musulmanes des voix commencent à s’élever pour insister sur le rôle fondamental des chrétiens du Liban, garants d’une formule fondatrice seule susceptible de protéger le pays de la barbarie qui le talonne. Pas de Liban possible sans les chrétiens, entendon ainsi dire dans des milieux autant sunnites que chiites effrayés par l’ampleur du désastre. Mais les chrétiens, eux, englués dans leurs propres divisions, sont-ils encore à même d’en tirer les conclusions à quelques mois de l’échéance présidentielle ? 2 Liban Sleiman dénonce « l’illusion de l’abolition des frontières en faveur d’un jihad universel » lundi 9 décembre 2013 Le chef de l’État dresse le bilan de 70 ans d’action présidentielle et met en garde contre tous les dangers. C’est un message fort, dense, critique et multidirectionnel que le président de la République Michel Sleiman a adressé samedi, dans le cadre d’une cérémonie de lever de voile sur des bustes de l’ensemble des présidents de la République du Liban depuis l’indépendance, au Sérail de Baabda. Dans un discours très chargé symboliquement, le chef de l’État a dressé un bilan de l’action présidentielle, insistant sur les leçons à tirer de 70 ans d’expérience et mettant en garde contre les différents dangers qui continuent de guetter le Liban, notamment le conflit identitaire, l’implication du Liban dans les conflits régionaux, les armes échappant au monopole de la violence légitime et le spectre du vide présidentiel. Voici de larges extraits du discours du chef de l’État : « Notre rencontre aujourd’hui ne vise pas à revisiter l’histoire qui habite les pierres de ce lieu, mais un renouvellement d’une idée et d’une cause qui s’appelle le Liban démocratique, pluraliste, souverain, libre et indépendant, en interrogeant les expériences des anciens présidents et en tirant les leçons des mandats et des crises passées. Le risque identitaire « La première leçon, c’est que le problème de l’identité qui a accompagné les années de fondation et qui a mené à des conflits entraînant des ingérences étrangères n’a été que le résultat de l’incapacité, sinon de l’échec de réaliser l’édification d’une nation libanaise et de déterminer la position du Liban dans les axes régionaux et internationaux. Ceux qui se sont ancrés dans l’entité libanaise pure et se sont attachés à imposer la libanité à l’autre, au partenaire, ont réveillé une arabité ardente transnationale. Les revendications de partenariat confessionnel et politique se sont emmêlées avec les exigences de la souveraineté nationale et ses éléments. Les insurrections et les crises internes se sont transformées en crises régionales et inter- nationales, comme en 1949, en 1958 et 1969, puis à partir de 1975. C’est pourquoi le réveil des identités religieuses et sectaires, actuellement hégémoniques, au détriment de l’identité libanaise, de l’arabité et de l’État national constitue une recette pour des guerres civiles permanentes. L’illusion du dépassement des nations et des entités géographiques et de l’abolition des frontières en faveur d’un jihad universel, d’une victoire confessionnelle ou de l’implication dans un conflit étranger, afin de protéger une cause ou des armes, ne provoque pas seulement la chute de l’État, mais détruit la possibilité de former l’identité nationale rassembleuse et conduit à la fois à l’annihilation de l’État et de la patrie. La stabilité du Liban est fondée sur un pacte national et social libéral garantissant le partenariat politique et les intérêts communs et ouvrant la voie au développement de l’accord de Taëf, sinon à son immunisation dans le cadre de ses mécanismes, vers un État civil moderne. La neutralité du Liban « Le conflit identitaire, la lutte pour le pouvoir, la position régionale du Liban nous mènent à une deuxième leçon, confirmée par les expériences des mandats précédents, à savoir la neutralité positive du Liban vis-à-vis des axes ; pour être plus précis, sa neutralité vis-à-vis des conflits, qui s’est traduite par l’alignement du Liban sur les Arabes lorsque ces derniers s’entendent et sur la neutralité lorsqu’ils sont en conflit. Cela s’est incarné dans le pacte de 1943, qui a mis l’accent sur la nécessité d’éloigner le Liban de la logique des alliances. Lorsque les Libanais se laissent entraîner dans le jeu des axes, loin de la neutralité, l’entente et le pacte sont assassinés et les volcans se réveillent, comme en 1957, 1958, 1969, 1975, 1982 et 1983, ainsi que la longue série d’étapes difficiles, de 2004 jusqu’à présent. C’est pourquoi il ne faut pas, sous le prétexte d’aucune cause interne, ouvrir la porte aux in- gérences de parties étrangères ou mettre en œuvre des projets extérieurs. La règle d’or reste d’adopter une politique étrangère reflétant les constantes consensuelles internes, évitant ainsi les soubresauts résultant du changement des rapports de force, ainsi que l’écart entre les dispositions constitutionnelles et les équilibres circonstanciels et changeants, et, partant, les visées cherchant à modifier l’équation à l’intérieur du système. Les armes « Une troisième leçon découle du rôle pionnier des présidents de la République face à l’hostilité israélienne, incarnée par les occupations, les agressions, les violations répétées, les réseaux d’espions et les assassinats, le dernier en date étant l’acte vindicatif haineux de mercredi dernier. Cette leçon est (...) le dualisme entre la souveraineté et le contrôle des armes sur un seul territoire, à l’ombre d’un seul État. Depuis que les frontières sont devenues perméables et que la logique de souveraineté a perdu de sa prestance, au lendemain des accords du Caire de 1969, sont entrées en jeu et se sont imbriquées les ingérences effectuées par les forces d’occupation, ainsi que les appels à y faire face. Les guerres se sont succédé, le prestige et l’efficacité des forces de sécurité légales ont régressé, ce qui n’a absolument rien ôté à l’ampleur de la fierté de ce qui a été réalisé comme libération par la résistance au printemps 2000. Le pire de ce qu’ont révélé les étapes précédentes est que tout arsenal militaire échappant à la décision exclusive et aux structures de l’État se transforme en instrument de lutte pour le pouvoir, d’hégémonie ou en force de réserve pour envenimer les conflits et les guerres civiles. Il s’agit d’un défi pour une partie ou un leadership d’y renoncer sans la volonté nationale. C’est pourquoi il convient d’approcher la question des armes par le biais du dialogue et de la logique de l’État, loin de la logique de l’accusation, des soupçons et des politiques de marginalisation, d’hégémonie ou d’élimination. Les dangers du vide présidentiel « Mais la plus saillante des leçons liées au parcours des présidents et de la République, c’est l’importance de l’attachement au principe de l’alternance périodique et pacifique au pouvoir (...), ce qui nous a différenciés durant des décennies d’autres pays dans cet Orient troublé. Cependant, notre attachement à élargir la base du pouvoir en renouvelant la classe politique par le biais de l’élection sur base d’une loi moderne garantissant une saine représentation n’a d’égal que notre attachement à appliquer la Constitution et les lois en vigueur, afin de garantir le fait de ne pas tomber dans les tentations de la prorogation ou le piège du vide au sein des institutions à tous les niveaux, et surtout à la première présidence, symbole de la nation unie et garde-fou de la politique étrangère, des institutions sécuritaires, judiciaires, militaires et administratives, la zone-tampon entre les différents groupes en conflit. C’est pourquoi, avec l’approche de la date de l’échéance présidentielle, j’appelle les leaders responsables et les députés à assumer leurs responsabilités et à ne pas travestir le devoir et le mandat qui leur a été confié par le peuple, en assurant le quorum pour la séance électorale et en évitant ainsi de tomber dans l’erreur, sinon dans le danger du vide présidentiel. Les deux expériences de 1988 et 2007 ont prouvé que le vide ouvre la voie au chaos sécuritaire, politique et constitutionnel. Ni le peuple, ni les instances économiques, ni les syndicats, ni les travailleurs ne sont capables d’accepter plus de crises politiques et plus de détérioration sécuritaire, économique et sociale. Le développement et l’adaptation avec les exigences de la modernité de l’intérieur des institutions sont meilleurs, plus sophistiqués et plus sains que le changement de l’extérieur de la légalité constitutionnelle et de la logique du dialogue et du consensus sur lesquels a été édifiée l’entité libanaise. Ce consensus ne doit pas être une voie vers le fromagisme et la répartition des recettes de l’État et des biens de la nation. La personnification des échéances et la confessionnalisation des institutions conduisent à une perte par ces dernières de leur légitimité nationale et rassembleuse, ainsi qu’à l’invasion par les forces de facto du cadre et des frontières de l’État. Sur les qualités du président à venir « Le discours sur l’entente et le consensualisme nous pousse à évoquer le débat en cours actuellement sur les qualités du président à venir que le peuple souhaite fort par la volonté nationale plurielle et par la force de la Constitution et par la force de sa propre sagesse, de son courage et de son intégrité. Les expériences historiques ont montré que la nation gouvernée par les équilibres délicats ne supporte pas les options radicales, au niveau des hommes, des idéologies et des institutions. Elles ont besoin de modération, de courage et de sagesse, à tous les niveaux du pouvoir et de la responsabilité. Indépendamment de la polémique en cours, tout président garant de la Constitution et de la nécessité de préserver l’indépendance du Liban, son unité, sa sûreté et son territoire a besoin, en plus de hausser le ton, la voix et le plafond de ses revendications, d’assurer les conditions requises du succès de sa vision politique, surtout en garantissant les outils de mise en œuvre nécessaires et en clarifiant les prérogatives dont dispose le président de la République, en harmonie avec un pouvoir exécutif homogène et actif, et un pouvoir législatif de contrôle et de régulation. C’est de ces principes que le président du Liban tire sa force, et non de sa communauté ou de son parti, de la rue ou d’alliances avec l’extérieur, ou encore du fait de concentrer son souci et ses efforts sur le succès d’une politique populiste dans son intérêt personnel. « Les hommes ignorent qu’ils font l’histoire et ne l’apprennent que lorsque celle-ci devient de l’histoire. Cette histoire doit aussi savoir enregistrer ce que le gouvernant a réussi à éviter comme guerres et malheurs et non seulement les conflits qu’il a contribué à allumer. Nous devons tous savoir que nous sommes à la veille d’échéances historiques, dans les mois à venir, qui pavent la voie à la fondation de l’avenir. Ce qui ouvre une meurtrière d’espoir, c’est le pari sur le désir des citoyens à se neutraliser, et avec eux le Liban, des chutes vers la discorde sectaire et les guerres ; sur les signes avant-coureurs de règlements et de solutions politiques qui pointent dans la région ; et sur le fait que notre environnement arabe est actuellement dans une période de gestation qui pourrait, même si cela prend du temps, le transformer en ce qui ressemble au Liban pluraliste, démocratique, ouvert, garant de la diversité enrichissante à travers l’unité (...). » Le chef de l’État inspectant le buste du président Fouad Chéhab. Photo Dalati et Nohra Liban lundi 9 décembre 2013 Rifi : Tripoli n’acceptera plus les cadeaux empoisonnés du régime syrien Sécurité Les notables de Tripoli soutiennent le plan sécuritaire qui doit aller de pair avec l’application d’une procédure judiciaire dans l’affaire de la double explosion. L’ancien directeur des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, a appelé les habitants de Tripoli à « coopérer avec les services de l’ordre afin d’assurer la sécurité et la stabilité dans la ville, d’autant que nous sommes aux portes des fêtes ». S’exprimant à l’issue de la réunion consultative périodique qui a réuni les députés Samir Jisr, Mohammad Kabbara, Badr Wannous, l’ancien député Moustapha Allouche et Abdel Ghani Kabbara, le conseiller politique de l’ancien chef de gouvernement, Saad Hariri, le général Rifi, qui a donné lecture du communiqué publié par les participants, a dénoncé « les agressions criminelles programmées » contre la ville, dont l’un des objectifs est de « l’entraîner malgré elle dans le jeu du chaos et de la militarisation ». « Aucune autre ville ou région libanaise n’a été la cible d’attaques répétées comme Tripoli, alors que l’État garde un mutisme absolu et brille par son absence », a affirmé le général Rifi, s’en prenant plus précisément « aux responsables politiques et sécuritaires qui s’évertuent à effectuer une fuite en avant pour se dérober à leurs tâches et comploter (contre la ville ) ». Sur un ton bien déterminé, le communiqué précise : « Que celui qui croit que Tripoli continuera d’accepter les cadeaux empoisonnés que nous envoie le régime syrien et ses acolytes se détrompe. » Le général Rifi a indiqué que la double explosion criminelle qui a visé deux mosquées de la ville illustre parfaitement l’idée du complot, qui a dévoilé en même temps « une crise morale chez les politiques qui se sont dépêchés de couvrir les criminels en s’abstenant de les livrer à la justice ». Commentant les propos du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui avait demandé à voir des preuves sur l’implication des suspects pointés du doigt dans l’affaire de la double explosion, le général Rifi a estimé que ses propos sont « inacceptables, dangereux et contraires à la procédure d’instruction judiciaire ». « Ils assurent aux criminels une couverture certaine », a-t-il dit. Le général Rifi a saisi l’occasion pour saluer l’initiative prise par la justice, soulignant que les avis de recherches émis à l’encontre des suspects « sont déjà un premier pas ». Il a tenu à rappeler « au nom des habitants de la ville, une série de constantes », telles que le choix définitif de la ville en faveur de « l’État » et de « la sécurité que doivent assurer de manière exclusive les armes légales ». « Une autre constante est le rétablissement de la paix dans la ville qui doit commencer par des mesures rigoureuses prises de manière équitable », a-t-il ajouté. L’ancien directeur des FSI, qui a catégoriquement démenti les informations de presse faisant état d’une interdiction imposée aux chrétiens d’installer des décorations de Noël, a également commenté les arrestations des personnes recherchées, effectuées par l’armée au cours des derniers jours. À ce propos, il a insisté sur le fait que quand bien même les « petits crimes seraient condamnables », l’intérêt devrait être plutôt accordé « aux grands crimes », entendre les explosions qui ont visé les lieux de culte dans la capitale du Nord. Si le plan sécuritaire actuellement appliqué à Tripoli apporte une lueur d’espoir, il n’en reste pas moins qu’il « s’agit après tout du dix- huitième plan », a relevé le général Rifi qui s’est engagé à soutenir les mesures appliquées. Allant dans le même sens, Mohammad Kabbara a mis sur un pied d’égalité les mesures sécuritaires et l’action judiciaire qui « doivent aller de pair », a-t-il dit. Soulignant qu’« il n’est dans l’intérêt de personne qu’il y ait un affrontement entre l’armée et les habitants de Tripoli », le député a affirmé que « la sécurité de la ville est une ligne rouge. Nous ne ferons pas preuve de complaisance en cas de lacunes dans l’application du plan sécuritaire ». Notons que M. Kabbara, qui avait auparavant dénoncé, sur base d’informations préliminaires, « la mise à feu d’un commerce appartenant à un alaouite à Bab el-Tebbaneh, à Tripoli », s’est ensuite rétracté après que l’armée eut assuré que le feu n’est pas le résultat d’un acte criminel mais d’un court-circuit dans le bâtiment. D’autre part, dans un entretien accordé à la MTV, le député Ahmad Fatfat, qui évoquait l’incident qui avait opposé les soldats de l’armée libanaise à un groupe de salafistes à Tripoli, a souligné que le problème n’est pas entre les habitants de la ville et l’armée libanaise, mais « avec certains officiers de l’armée, notamment des services de renseignements ». Et d’insister sur le fait que les comportements constatés sur le terrain n’ont aucunement un caractère communautaire ou religieux, mais sont le fait d’un « seul officier qui pose problème à Tripoli, et qui est d’ailleurs un officier sunnite, qui a à son crédit beaucoup d’exactions commises par le passé ». Avis de recherche contre Rifaat Ali Eid Le procureur par intérim, le juge Samir Hammoud, a émis hier un avis de recherche à l’encontre du secrétaire général du Parti arabe démocratique, Rifaat Ali Eid. Cette mesure survient après que le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, eut engagé des poursuites contre lui. Rifaat Ali Eid est accusé d’avoir proféré des menaces contre les membres des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure. Lors d’une conférence de presse retransmise en direct le 9 novembre dernier, Eid avait adressé une menace claire aux membres dudit service sécuritaire qu’il a accusé de « traîtrise », légitimant l’assassinat notamment de son chef et de ses officiers. Le juge Sakr a par ailleurs engagé des poursuites contre trois personnes arrêtées à Jabal Mohsen dans le cadre des derniers événements de Tripoli. Ils sont accusés de former un groupuscule armé. Les trois accusés ont été déférés devant le juge d’instruction militaire, Riad Abou Ghida, pour interrogatoire. Geagea refuse que le choix du prochain président soit le fruit de tractations en coulisses Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a défini sa vision des circonstances dans lesquelles devrait se dérouler la prochaine élection présidentielle. Il s’est notamment déclaré opposé au choix du prochain président sur base de tractations qui se feraient en coulisses, loin des feux de la rampe. M. Geagea a prononcé un discours en ce sens au cours du dîner annuel que le département des dentistes au sein des Forces libanaises a organisé à Meerab. Étaient présents à ce dîner les députés Sethrida Geagea, Ammar Houri et Fady Karam, le président de l’ordre des dentistes de Beyrouth, Élie Azar Maalouf, le président de l’ordre des dentistes au Liban-Nord, Tony Chahine, le représentant du Parti socialiste progressiste, Sélim Sayyed, le représentant du courant du Futur, Moustapha Batal, le représentant du mouvement Amal, Ziyad Hijazi, la représentante du parti Kataëb, Émilie Hayek, le représentant du Bloc national, Dany Bilane, le représentant du Courant patriotique libre (CPL), Fady Abillamaa, le représentant de la Gauche démocratique, César Hijazi, et de nombreuses autres personnalités et des cadres supérieurs du parti des FL. Hommage à Mandela Au début de son allocu- tion, M. Geagea a commencé par rendre un vibrant hommage à Nelson Mandela, mettant notamment en relief son « attitude ferme » dans le combat qu’il a mené contre l’apartheid. « L’exemple que cet homme a donné nous indique comment il faut être ferme, avoir un souffle long, être engagé et accepter les sacrifices pour réaliser toutes ses attentes. » Évoquant ensuite le dossier de la prochaine élection présidentielle, M. Geagea a déclaré : « L’élection présidentielle par le passé se traduisait par des tractations entreprises en coulisses, loin des feux de la rampe, entre des pôles d’influence. Ces tractations se traduisaient en définitive par un recours factice au Parlement. Depuis 1990, aucune élection présidentielle sérieuse ne s’est produite au Liban. La dernière élection présidentielle sérieuse qu’a connue le Liban remonte à 1970. Or la Constitution fait état d’une “élection présidentielle” et non pas d’une “entente sur un président”. Nous sommes devenus las des tractations qui se produisent en coulisses et dans lesquelles sont impliqués moult États. Nous avons expérimenté ce à quoi aboutissent de telles tractations. Il est temps de nous engager sur la voie d’élections intègres. » Et M. Geagea d’ajouter : « Les députés devraient se rendre à la première séance convoquée par le président de la Chambre. Il ne suffit pas que le chef du législatif Nabih Berry convoque la Chambre, il faudrait que ses députés se rendent à la séance. Celui qui désire se porter candidat qu’il le fasse depuis maintenant, qu’il présente son programme et qu’il mène sa bataille électorale. Mais il faut que l’on s’engage dès à présent à accepter le résultat (du scrutin) et à aller tous féliciter le candidat qui sera élu. » En conclusion, M. Geagea s’est prononcé une fois de plus pour la formation d’un gouvernement non partisan, soulignant qu’il s’agit là de la seule façon de sortir le pays de l’impasse. Harb évoque les différents scenarii de l’échéance présidentielle Le risque de ne pas respecter l’échéance présidentielle et de consacrer un nouveau vide à la tête de la République est bien présent. Et avec l’approche de la fin du mandat du président Michel Sleiman, de nombreuses questions se posent quant à l’avenir du pays, si jamais le Premier ministre désigné Tammam Salam ne réussissait pas à former un gouvernement d’ici là. Le cabinet Mikati, chargé aujourd’hui d’expédier les affaires cou- rantes, serait-il alors en charge de l’exécutif ? Selon le député Boutros Harb, « le gouvernement Mikati cessera d’exister dès l’instant où le décret de formation d’un nouveau cabinet aura été émis ». Dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya, M. Harb a souligné sur ce plan que « la Constitution stipule clairement qu’en cas de vide à la présidence, le Conseil des ministres prend en charge les prérogatives du président, sans indiquer si le Conseil doit avoir obtenu le vote de confiance du Parlement ou non ». « Si un nouveau cabinet est formé mais ne reçoit pas la confiance du Parlement, il peut exercer quelques prérogatives dans les cas d’urgence, si un décret urgent requiert la signature du prési- dent, s’il y a danger ou crise grave. Si le président Sleiman et le Premier ministre désigné Tammam Salam n’arrivent pas à former un cabinet d’ici à l’échéance présidentielle, le cabinet Mikati continuera d’expédier les affaires courantes », a-t-il expliqué. Nabil de Freige La crise gouvernementale continue par ailleurs de focaliser l’attention de nombreux députés, surtout au sein du courant du Futur. Le député Nabil de Freige a indiqué à ce propos, samedi, que « Tammam Salam ne désespérera pas et a le souffle long » et que « le problème ne réside pas en la personne de Tammam Salam mais bien dans la forme que prendra le nouveau cabinet ». Il a en outre assuré que le 14 Mars refuse d’accorder le tiers de blocage, notant la possibilité de former un cabinet de non-partisans « vu le climat de méfiance qui règne entre les Libanais ». De son côté, le député Assem Araji a estimé hier que le pays se dirige vers un vide à la présidence, « car le Hezbollah et le 8 Mars tentent d’imposer leurs conditions, notamment la tenue d’un congrès fondateur qui consacrerait le partage du pouvoir selon la règle des trois tiers ». Quant à Ahmad Fatfat, il a assuré que l’Arabie saoudite n’a rien à voir avec le rejet par le 14 Mars de la formule 9-9-6. « Même si Saad Hariri présidait le cabinet, je n’accepterai pas une telle formule, car elle consacre l’invasion de Beyrouth », a-t-il affirmé. Chamoun pour le respect de l’échéance présidentielle Le chef du Parti national libéral, Dory Chamoun, a affirmé hier que « rien n’empêche le gouvernement d’expédition des affaires courantes de se réunir pour discuter du dossier sécuritaire », indiquant que le Hezbollah préfère voir subsister le vide au niveau de l’exécutif « pour faire ce que bon lui semble ». Estimant dans une entrevue accordée à l’agence Akhbar al-Yom qu’« il est difficile à Walid Joumblatt de faire partie de nouveau de l’axe de la résistance », le chef du PNL a estimé que « Joumblatt n’est pas loin du 14 Mars, mais il craint que le chaos sécuritaire ne rè- gne au pays et ne le menace ». Il a enfin souligné la nécessité de respecter l’échéance présidentielle, ajoutant que « Tammam Salam n’a pas accepté de former un cabinet pour qu’en démissionnent plus tard des ministres, mais bien pour mener le pays jusqu’à l’échéance présidentielle ». Un commandant militaire du Hezbollah tué en Syrie Un haut commandant militaire du Hezbollah a été tué hier dans les combats en Syrie où le parti chiite soutient le régime de Bachar el-Assad dans sa bataille contre les rebelles autour de Damas et dans la région stratégique de Qalamoun, près de la frontière avec le Liban. Selon l’AFP, cette information a été confirmée par un responsable de la sécurité. « Ali Bazzi, un haut commandant militaire du Hezbollah, a été tué aujourd’hui (hier) en zone de combats », a indiqué la source, sans indiquer un lieu précis. Deux autres membres du parti chiite ont été tués en Syrie au cours des dernières heures et enterrés dans leurs villages. Ali Bazzi était originaire de Bint-Jbeil, au Liban-Sud, mais vivait à Saïda. Il était marié et avait trois enfants. Un site d’informations locales sur Bint- Jbeil a publié des photos de Ali Bazzi en treillis militaire, portant une arme automatique, la barbe poivre et sel. « Ali Hussein Bazzi (...) est mort en martyr alors qu’il faisait son devoir sacré de jihadiste », indique le site en précisant qu’il sera inhumé aujourd’hui à Saïda. 3 Deux autres membres du Hezbollah, Ali Saleh, de la localité de Abassiyé, et Qassem Ghamlouch, de BintJbeil, ont été tués au cours des dernières heures en Syrie et enterrés, ont rapporté des villageois à l’AFP. Dimanche, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) avait rapporté la mort de membres du Hezbollah dans les dernières heures dans les régions de Nabak, ville au nord de Damas où l’armée progresse face aux rebelles, ainsi que dans les régions de la Ghouta orientale et de la Ghouta occidentale près de la capitale. Ibrahim à Doha pour le dossier des évêques et des religieuses enlevés Le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, s’est rendu samedi à Doha dans le cadre d’une visite officielle au cours de laquelle il aura des entretiens avec les dirigeants qataris sur bon nombre de sujets brûlants, notamment le rapt des deux évêques syriens d’Alep, NN.SS. Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, ainsi que des religieuses du couvent Mar Takla à Maaloula. Le Liban espère que le Qatar aidera à leur libération, tout comme il avait entrepris une médiation qui avait débouché sur la relaxe des pèlerins libanais qui étaient détenus à Azzaz. Avant son départ, le général Ibrahim avait été reçu, vendredi, par le président Michel Sleiman qui lui a remis une lettre adressée aux dirigeants qataris qu’il invite à œuvrer pour un dénouement heureux du dossier des religieux kidnappés en Syrie. Le chef de la Sûreté générale avait en outre pris contact avec la direction de la chaîne qatarie al-Jazira pour connaître la source de la vidéo dans laquelle les religieuses étaient apparues et qui avait été diffu- sée la veille. Entre-temps, les appels à la libération des deux évêques et des sœurs se poursuivent au Liban et en Syrie où le patriarche grec-orthodoxe, Mgr Youhanna X Yazigi, a plaidé en faveur du dialogue pour le rétablissement de la paix et de la sécurité en Syrie, avant d’inviter « toutes les parties à se mobiliser » pour obtenir la libération des religieux. Il a aussi lancé un appel « à tous ceux qui sont directement ou indirectement concernés par ce dossier, y compris les ravisseurs, pour qu’ils écoutent ce que leur dicte leur conscience et libérer tous les détenus ». Au Liban, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, ainsi que le vice-président du Conseil supérieur melkite, Mgr Youhanna Haddad, lui ont fait écho, en plaidant vigoureusement pour la libération des évêques et des religieuses. Dans un communiqué, la Ligue latine a affirmé « s’associer au pape François pour s’insurger contre les prises d’otages, plus spécialement celle des évêques, prêtres et des sœurs de Maaloula, réclamant leur libération dans les délais les plus brefs ». La Ligue latine a demandé à tous de se joindre à ses prières pour leur libération. De son côté, le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, a lancé un appel à des mouvements pacifiques de protestation et à des prières dans l’espoir d’une libération des religieux détenus. Selon lui, les réactions au rapt au Liban, en Orient et même à l’échelle internationale « ne sont pas suffisantes ». M. Bassil, qui a tenu hier une conférence de presse consacrée à cette question, a jugé nécessaire d’« agir pour mettre fin à la série d’agressions contre les chrétiens ». Il s’est interrogé sur le point de savoir ce qui se serait passé si des hommes de religion musulmans avaient été kidnappés, avant de proposer la formation d’une délégation qui effectuerait une tournée « auprès des États qui soutiennent les groupuscules terroristes pour les placer devant leurs responsabilités ». Le ministre s’est en outre prononcé en faveur d’une escalade au cas où ce dossier resterait en suspens. Le Hezbollah appelle à un cabinet fédérateur contre « le nouvel ennemi sioniste-takfiri » Les réactions de pôles du Hezbollah qui se sont multipliées en fin de semaine ont fait assumer à Israël la responsabilité de l’assassinat d’un des hauts responsables du parti, Hassan Lakkis, et ont appelé le 14 Mars à former un cabinet « fédérateur », toujours sur la base de la formule des 9-9-6 (neuf ministres respectifs pour le 8 et le 14 Mars ; six ministres pour les centristes), « afin de contrer la menace sioniste ». Le président de la commission législative du Hezbollah, cheikh Mohammad Yazbeck, est revenu sur « l’hommage rendu à douze agents du Mossad à Beyt Chamoun Perez, en présence de (Benjamin) Netanyahu (le Premier ministre israélien), où la réussite de l’opération de l’assassinat de Hassan Lakkis a été clairement exprimée ». « Hajj Hassan avait l’habitude de se promener dans les rues de Baalbeck sans que personne ne le remarque, mis à part l’ennemi sioniste », a-til ajouté hier au dernier jour des condoléances reçues à Baalbeck à la suite de la mort de Hassan Lakkis, assassiné, rappelons-le, à l’entrée de son domicile dans la banlieue sud de Beyrouth. Pour le député du bloc du Hezbollah, Nawaf Moussawi, « l’assassin de Hassan Lakkis est incontestablement l’ennemi sioniste, indépendamment de la nature des outils opérationnels, fussentils directement ou indirectement liés à Israël ». Il a mis en garde contre « les pièges de la guerre psychologique », d’autant plus que « d’aucuns avaient tenté de situer l’assassinat dans le cadre d’une discorde à caractère confes- sionnel ». Notons par ailleurs que le député s’est attardé sur la situation à Tripoli, saluant la décision « sage » de mettre la ville sous les ordres de l’armée, « à condition que le rôle de celle-ci ne soit pas limité ou paralysé ». Le député du même bloc, Hussein Moussawi, a lui aussi insisté sur la nature de « l’ennemi », qu’il a qualifié d’« ennemi sioniste-takfiriaméricain, commun aux musulmans et aux chrétiens ». « Ce sont des sunnites et des chiites à Baalbeck qui ont porté sur leurs épaules le corps de hajj Hassan Lakkis. » Pour le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, « le Liban se trouve aujourd’hui devant un nouveau défi, celui de l’alliance sioniste-takfiri ». « Les organisations d’elQaëda, le Front al-Nosra, l’État islamique en Irak et au Levant et les factions Abdallah Azzam sont représentés aujourd’hui au Liban », a-t-il prévenu. Il a appelé toutes les parties libanaises à « honorer leur devoir national face aux défis tafiris-sionistes en accélérant la formation d’un cabinet d’intérêt national ». Le député du bloc du Hezbollah Ali Fayad a lui aussi appelé le 14 Mars à « une entente sur la nécessité d’affronter les dangers takfiris-sionistes pour protéger l’unité et la stabilité du pays ». Le ministre sortant Mohammad Fneich a mis en garde fermement contre la formation d’un cabinet de facto. Renvoyant au 14 Mars la responsabilité de la paralysie des institutions, il a estimé qu’« à défaut d’un consensus entre Libanais, et de l’élection d’un nouveau président, il reste au moins un cabinet d’expédition des affaires courantes qui peut exercer les compétences du chef de l’État, parce que ce dernier n’a pas émis les décrets par lesquels il accepte la démission du gouvernement (de Nagib Mikati) ». Il a souligné dans ce cadre que le cabinet démissionnaire a reçu la confiance du Parlement, contrairement au cabinet de facto. C’est dans ce cadre que le député Kassem Hachem a appelé à « la formation d’un cabinet consensuel, en s’écartant des paris erronés (...) puisque seule l’entente mettra un terme à la paralysie des institutions ». Assassinat de Lakkis : pour Israël, « ce sont les salafistes » Le ministre israélien de l’Énergie, Silvan Shalom, a estimé que « l’assassinat du cadre du Hezbollah Hassan Lakkis porte un coup dur au Hezbollah ». « S’il tente de présenter cette opération comme faisant partie de la guerre défensive du Liban contre Israël, c’est pour camoufler les tueries et divi- sions intérieures au parti sur la situation en Syrie », a déclaré le ministre israélien. S’exprimant à la radio israélienne, Silvan Shalom a affirmé « qu’Israël n’a aucun lien avec cet assassinat ». « Même si cet acte ne nous attriste pas vraiment, ce sont les salafistes qui l’ont perpétré », a-t-il relevé. Khoury : Le but de la réponse de Sleiman à Nasrallah était de préserver les intérêts des Libanais Dans une interview à paraître aujourd’hui dans le Liwa’, le ministre sortant de l’Environnement, Nazem el-Khoury, a souligné la gravité des accusations lancées par le chef du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, contre l’Arabie saoudite, en estimant que le Liban ne peut pas supporter les conséquences d’un conflit « injustifié » avec Riyad. M. Khoury a insisté sur le fait qu’« aucune partie n’a le droit de déterminer la politique étrangère du Liban ». Selon lui, le président Michel Sleiman a réagi à ces accusations « pour préserver les intérêts du pays et de centaines de milliers de Libanais dans les pays du Golfe ». « S’il ne l’avait pas fait, il aurait failli à ses obligations », a insisté M. Khoury. 4 Liban Le Liban représenté par Mikati aux funérailles de Mandela Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati quitte Beyrouth aujourd’hui pour l’Afrique du Sud, où il représentera le Liban cette semaine aux funérailles et à l’enterrement de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, mort jeudi des suites d’une longue maladie, à l’âge de 95 ans. M. Mikati a également décrété le deuil national pour la journée du mardi 10 décembre, en hommage à celui qu’il a appelé « le grand militant africain ». Au cours de la journée de demain, les drapeaux seront en berne dans les différents bâtiments officiels, et les programmes des radios et des télévisions seront modifiés en mémoire du grand disparu. De nombreux chefs d’État, dont le président américain Barack Obama et deux de ses prédécesseurs, Georges Bush père et Bill Clinton, et le président français François Hollande seront présents aux funérailles et à l’enterrement de celui qui fut le symbole de la liberté et de la lutte contre la discrimination raciale, dans son pays et ailleurs. Une lutte contre l’apartheid qu’il paiera cher puisqu’il sera emprisonné durant 27 ans, avant d’être libéré puis d’être élu président d’Afrique du Sud. Plusieurs personnalités libanaises ont réagi hier à la mort du grand homme, et leurs interventions allaient toutes dans le même sens : elles auraient bien voulu Le patriarche maronite célébrant la messe à Bkerké hier. que les hommes politiques libanais et arabes prennent exemple sur Mandela. Le patriarche maronite Béchara Raï a estimé dans son homélie du dimanche « que le monde a perdu un homme politique qui a cru dans la miséricorde, la réconciliation et les sentiments fraternels ». « Ses convictions humanistes nationales se sont ancrées dans son esprit durant ses vingt-sept ans d’emprisonnement, a-t-il poursuivi. J’aurais tant espéré que les adversaires politiques chez nous suivent l’exemple du courage de ce véritable homme d’État, et qu’ils expérimentent la joie de la réconciliation, de la coopération et de l’égalité. » Selon le député Boutros Harb, l’une des actions les plus remarquables du grand disparu, c’est qu’il a transmis le pouvoir aux jeunes générations quand il s’est vu trop âgé pour régner. « Je m’incline devant le parcours de ce grand homme à l’occasion de son départ, a-t-il poursuivi. J’aurais aimé que les leaders arabes et libanais suivent son exemple, ne serait-ce qu’un peu, afin que notre printemps reste un printemps de liberté et de démocratie. » Pour sa part, le député Henri Hélou s’est demandé « pourquoi on ne tire pas les enseignements du parcours de Mandela au lieu de se suffire d’énumérer ses qualités ». « Il faut s’inspirer de sa méthode fondée sur le dialogue, car c’est la seule façon de sortir de l’impasse où nous nous trouvons », a-t-il ajouté. Le chef de l’État s’incline devant la mémoire de Mandela : « Le leader est mort, la légende peut commencer... » C’est dans le cadre de la cérémonie en hommage aux anciens présidents de la République (voir par ailleurs) que le président Michel Sleiman a rendu un vibrant hommage à Nelson Mandela. « Cet hommage à ces hommes qui font désormais partie de notre histoire intervient au moment du départ d’un grand, qui a construit l’avenir de son pays à la mesure de son rêve et a transformé le cours de l’histoire de l’Afrique et du monde : Nelson Mandela, le militant et symbole de ce qu’il a appelé la nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et le monde. Une nation qui ressemble au Liban, avec ses groupes multiples, son destin ardu et son message encore plus difficile », a affirmé le chef de l’État. « Mandela ne s’est pas résigné à une réalité où le déterminisme de la destinée s’avérait plus grand que le libre arbitre. Il s’est lancé, avec la foi que le courage n’était pas l’absence de la peur, mais un triomphe sur cette dernière. Il s’est également lancé dans la lutte, le défi, brisant les tabous jusqu’à briser l’humilia- tion de 300 ans de ségrégation raciale en Afrique du Sud et sur le continent noir. La prison ne l’a pas brisé, la victoire ne l’a pas grisé. Le monde s’est incliné devant lui, devenu symbole de détermination, de résilience, de résistance, de rébellion, de libération, puis de tolérance, de réconciliation et de pardon. Ce qu’a dit et fait Nelson Mandela reste plus important que ce qui a été et ce qui sera dit à son sujet. Le président, le militant, le prisonnier, le leader est mort. Le symbole, la légende ont pris le relais désormais », a-t-il ajouté. L’hommage de Journalistes contre la violence à Mandela L’association Journalistes contre la violence (JCV) a rendu hommage hier à la mémoire de Nelson Mandela, source d’inspiration et symbole de courage et d’espoir pour les journalistes qui tentent, à travers leurs écrits, de promouvoir la non-violence et la paix. « Il paraît bien difficile d’exprimer tout ce que le monde a perdu avec le départ de Nelson Mandela, l’un des derniers géants de l’humanisme et de l’humanité », a indiqué JCV dans un communiqué. « La violence incessante au Liban est une preuve de la nécessité, sinon de l’urgence, d’une expé- rience à la Mandela, celle d’une résistance pacifique qui ramènerait la vie, la paix et la stabilité aux quatre coins du pays du Cèdre », souligne JCV dans son communiqué. « Nous souhaitons que le départ de ce grand militant en faveur de la paix, de la justice et de l’égalité puisse renouveler l’espoir dans les esprits des Libanais afin qu’ils restent attachés au Liban et à l’expérience libanaise, en dépit de l’état dramatique dans lequel se trouve le pays. Nous souhaitons également que le départ de Mandela puisse inciter les Libanais à poursuivre leur résistance pacifique visant à tourner définitivement la page des guerres, du terrorisme intellectuel et de la violence physique et morale, et à rendre toute leur considération au processus de fondation de l’État, ainsi qu’à la paix, la liberté, la démocratie, la justice, l’égalité et la culture du vivre ensemble », note JCV. Et de conclure : « Le souvenir de Mandela restera gravé dans l’esprit et la mémoire de chaque peuple et de chaque homme qui aspire à la liberté et à la paix, et qui œuvre en faveur d’un monde meilleur, libéré de toute violence raciale, sectaire ou religieuse. » Scission consommée au sein de Dar el-Fatwa Faisant fi des élections tenues par Dar el-Fatwa pour élire un nouveau Conseil supérieur chérié, l’ancien conseil (hostile au mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani) a tenu samedi de façon tout à fait ordinaire sa réunion périodique, à la mosquée Mohammad el-Amine, ne se souciant pas du fait que le nouveau conseil tenait une toute autre réunion à Dar el-Fatwa. Lors d’une réunion présidée par l’ancien ministre Omar Meskaoui, le conseil opposé au mufti de la République a souligné que « l’économie de la ville de Tripoli est au bord du précipice et l’année scolaire est menacée ». « Les Tripolitains aspirent à un rôle sérieux, ferme et équitable de la part de l’État et de ses institutions, en vue de mettre un terme à l’instabilité sécuritaire dans la ville », a-t-il indiqué, saluant « les positions nationales importantes du président de la République Michel Sleiman, dans lesquelles il a dénoncé toute menace à la stabilité, à la sécurité et à l’unité nationale, bases de l’économie et de la vie politique libanaise depuis l’indépendance ». « Faire assumer aux Libanais des positions irresponsables est totalement rejeté », a affirmé le conseil, appelant enfin toutes les composantes libanaises à « s’attacher au document d’entente nationale, approuvé par leurs leaders à Taëf, en Arabie saoudite ». Cette réunion de l’ancien Conseil supérieur chérié opposant avait été contestée par Dar el-Fatwa, qui estime que le mandat de ce dernier est achevé depuis l’élection de nouveaux membres. Une réunion d’ulémas et une conférence de presse ont donc eu lieu samedi à Dar el-Fatwa pour discuter des mesures à prendre à ce niveau. À l’issue de la réunion, le directeur général des waqfs islamiques, cheikh Hicham Khalifé, a affirmé que les ulémas refusent la tenue d’une réunion du conseil chérié dont le mandat a expiré, appelant les responsables politiques à ne pas permettre de telles rencontres sans approbation religieuse et faisant assumer « aux personnalités qui soutiennent cette partie la responsabilité des divisions au sein de la communauté musulmane ». Le nouveau conseil élu lors d’élections très controversées a ensuite tenu sa réunion ordinaire à Dar el-Fatwa pour discuter de la situation locale et régionale, sous la présidence du mufti de la République. Le conseil a dénoncé sur ce plan les attentats, mettant en garde contre toute forme de discorde qui menacerait le Liban et son peuple. Il a en outre applaudi à la mise en œuvre du plan de sécurité à Tripoli, appelant l’État à écarter la capitale du Nord des conflits locaux et régionaux. De son côté, Omar Meskaoui s’était réuni samedi avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati et le Premier ministre désigné Tammam Salam. En attendant Alexa... Il va faire froid, très froid cette semaine. Les prévisions météo s’accordent à dire que toute la semaine connaîtra des tempêtes, des averses, de la neige. Les baisses de températures qui ont eu lieu ces derniers jours ne seraient donc qu’un avant-goût de ce qui nous attend quand Alexa sera là. Alexa est le nom de la tempête qui frappe le Liban, et qui nous vient d’Europe de l’Est et de Russie. Marc Wehaïbé, chef du service météo au Liban, nous apprend que selon les prévisions, après une phase de repos lundi, le Liban connaîtra des précipitations mardi, qui s’intensifieront mercredi, avec une nette baisse des températures jeudi. Des chutes de neige sont prévues à partir de 800 mètres d’altitude dans les jours les plus froids et à des altitudes moindres au Nord. Mais de façon générale, Marc Wehaïbé estime que « les précipitations devraient être moins importantes qu’on avait cru tout d’abord ». Il fera donc plus froid mais moins pluvieux que les prévisions précédentes ne le laissaient penser, et le climat reste « normal » pour la saison, selon lui. Toutefois, malgré les averses de la semaine dernière, le taux de pluviométrie reste inférieur à celui de l’année dernière, et même à la moyenne annuelle : 88,4 pour 2013, contre 211 pour la même période en 2012 et 121 comme moyenne annuelle pour ce mois. Les averses de la semaine dernière avaient noyé Beyrouth dans la boue. Des automobilistes étaient restés piégés dans leurs véhicules des heures durant. La même chose se répétera-t-elle au cours de cette tempête ? Les Forces de sécurité intérieure (FSI) semblent en tout cas se préparer. Le général Ibrahim Basbous, directeur général des FSI, a publié hier une circulaire dans laquelle il demande à tous les membres des FSI de se tenir prêts à secourir les citoyens qui se retrouveraient pris dans la neige ou dans l’eau. Le document fait référence « à la possibilité de chutes de neige à des altitudes plutôt basses ». Les membres des FSI devraient aider les citoyens qui se trouvent dans des régions coupées du monde par la neige. Ils devraient prendre toutes les mesures préventives pour régler les problèmes d’embouteillages qui pourraient résulter des pluies. Ils devraient, par exemple, empêcher le passage des véhicules sur les routes rendues dangereuses par les conditions météo. Une catégorie de personnes devrait être particulièrement touchée par la tempête : les agriculteurs. L’Institut des recherches agricoles libanais (IRAL) a envoyé des SMS aux téléphones portables des agriculteurs du Akkar, comportant des mises en garde sur les conditions météo. Dans cette région, un froid intense est prévu, qui va s’installer graduellement, accompagné de pluies, de vents forts et d’inondations. L’IRAL a appelé à ouvrir les conduites d’eau dans la Békaa et dans les montagnes, en prévision de la neige. Il a également mis en garde les cultivateurs de vigne et les propriétaires de serres contre l’accumulation des neiges, qui pourrait causer des dégâts dans leurs cultures. En effet, selon les prévisions, la force de la tempête augmente à mesure qu’elle s’approche du Liban. lundi 9 décembre 2013 Des inondations dans des terres au Akkar, suite aux averses de la semaine dernière. Or la tempête prévue pour cette semaine est bien plus forte que la précédente. Photos Michel Hallak La neige déjà visible à Ehden, dans les hauteurs du Liban-Nord. Deux partisans de Fateh el-Islam condamnés pour usurpation de titre faux et usage de faux La Cour de justice a condamné le dénommé Walid Boustany à deux ans de prison et son complice Osman Ibrahim à un an et demi pour port d’habits militaires et usage de faux. Les deux avaient été arrêtés dans le cadre des batailles de Nahr el-Bared entre l’armée et Fateh el-Islam, à cause de leurs relations avec ce groupe terroriste. Ils sont en outre poursuivis dans d’autres dos- siers en rapport avec Nahr elBared, selon un communiqué du Conseil supérieur de la magistrature qui a fait état du verdict. Dans les faits, tels que relatés dans le communiqué, il est apparu à la faveur de l’enquête que Fateh el-Islam louait des appartements dans plusieurs secteurs pour assurer des logements à ses membres. Dans la nuit du 27 au 28 mai 2007, une unité des FSI avait effec- tué une perquisition dans un des appartements de Tripoli où elle avait réussi à appréhender Osman Ibrahim qui tentait de fuir après avoir été touché à la jambe. Il était en possession d’un certain nombre de faux documents, dont une fausse carte de membre des FSI et un faux permis de conduire avec, chacun, sa photo passeport mais un faux nom. Les agents de l’ordre n’avaient pas réussi à arrêter Walid qui s’était enfui. Il s’était caché dans une grotte à Balamand jusqu’à ce qu’il ait considéré que la voie était libre. Pour pouvoir circuler sans être importuné, il avait alors vêtu l’uniforme d’un policier des FSI que lui avaient assuré les dénommés Hussein Sahyoun et Abdel Rahman Bayda. Il avait ensuite pris contact avec son cousin Mohammad Dennaoui, sollici- tant son aide, du fait qu’il était à court d’argent, ainsi qu’avec son oncle, Khaled Boustany, à qui il avait demandé de lui assurer un appartement. C’est en entrant dans l’immeuble où son oncle lui avait trouvé un appartement qu’il avait été arrêté. Il était en possession d’un faux extrait d’état-civil et d’une fausse carte de sergent des FSI. Sa photo était sur les deux documents portant un faux nom. Violence contre la femme : conférence des FL sur le thème « La justice, mon droit » Dans le cadre de la lutte contre la violence contre la femme, les Forces libanaises ont coorganisé hier à l’hôtel Alexandre, à Achrafieh, une conférence sur le thème « La justice, mon droit », en partenariat avec l’association libanaise Justice sans frontières. Représentant le président des Forces libanaises Samir Geagea, le député Élie Keyrouz a d’abord rappelé « l’obligation pour le Liban de respecter les traités et pactes internationaux qu’il a ratifiés ». Il est revenu ensuite sur les failles dont souffrent les textes de loi libanais, notamment le code pénal et ses articles relatifs aux « crimes d’honneur, l’adultère, le viol et l’exonération du violeur s’il accepte d’épouser sa victime ». Il a déclaré avoir présenté, avec la députée Sethrida Geagea, une proposition de loi visant à annuler l’article 562 du code pénal, qui accorde aux auteurs de crimes d’honneur des circonstances atténuan- tes. Il a également fait état, entre autres, d’une proposition d’amendement des articles relatifs à l’adultère, de manière à rétablir l’égalité entre l’homme et la femme à ce niveau. Notons que les députés Nadim Gemayel, Jean Oghassabian et Serge Tor Sarkissian, ainsi que le res- ponsable du département des droits de l’homme au sein des Forces de sécurité intérieure, le commandant Ziad Kaëd Bey, ont également pris part à la conférence, aux côtés de figures féminines, telles que la journaliste May Chidiac, l’ancienne ministre Raya el-Hassan et Solange Gemayel. hier Yasser K., palestinien âgé de 43 ans. L’homme fait l’objet d’une condamnation pour appartenance à un groupe terroriste et d’un mandat d’arrêt pour crime terroriste. militaire a examiné la boîte qui s’est avérée contenir des outils de plomberie. ans, s’est rendu aux forces sécuritaires au poste de gendarmerie de Jeb Jannine. Il a avoué avoir ouvert le feu sur son frère Jihad (39 ans), l’atteignant d’une balle au pied, et sur sa belle-sœur, Mariam (25 ans), la tuant d’une balle tirée dans le ventre. Les raisons du crime sont personnelles. Haykal Abou Hamra, une Toyota Carina blanche modèle 1988, portant la plaque d’immatriculation S/149768, a été volée. Brèves Sécurité Des inscriptions islamistes sur des murs à Bkarzla-Akkar Des inconnus ont inscrit les termes « Assir », « l’État islamique d’Irak et du Levant », « l’armée libre » et « al-Nosra » sur les murs se trouvant sur la route principale à l’entrée est du village Bkarzla-Akkar. Les forces de sécurité ont ouvert une enquête pour identifier les raisons derrière ces inscriptions islamistes ainsi que leurs auteurs. Arrestation de quatre Syriens à Ersal L’armée a arrêté hier quatre Syriens, dont une femme, sur le barrage de Wadi elHamid, à Ersal. Le groupe était dans une voiture non immatriculée, en provenance de Syrie. Aucune des quatre personnes ne possédait une pièce d’identité. Des armes automatiques, des grenades, des munitions ainsi que des accessoires militaires étaient en leur possession. Arrestation d’un Palestinien recherché pour terrorisme Des gendarmes sur le barrage de Dahr el-Baïdar ont arrêté Arrestation de quatre Libanais impliqués dans l’assassinat de Michel Abou Khater Le bureau de la Sûreté d’État dans la Békaa a mené des perquisitions à Taalbaya au cours desquelles il a arrêté quatre Libanais soupçonnés d’être impliqués dans l’assassinat de l’ancien ambassadeur Michel Abou Khater. Ce dernier avait été retrouvé mort, le 10 septembre dernier, dans sa villa à Taanayel. Une boîte suspecte retrouvée à proximité du bureau de Siniora à Saïda Une boîte suspecte a été retrouvée samedi dans l’après-midi à quelque 150 ou 200 mètres du bureau de l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, à Hlaliyé, à Saïda. Une unité de l’armée a établi une ceinture de sécurité dans le périmètre. Un expert Arrestation d’un gang de prostitution à Ballouneh Une unité du bureau central de Beyrouth de la Sûreté générale, en coordination avec la section de Reyfoun (Kesrouan), a effectué une perquisition dans la nuit de vendredi à samedi dans une boîte de nuit située sur l’autoroute de BallounehAjaltoun. Un gang de prostitution, dont l’un des membres est libanais, a été arrêté. Une bombe sonore lancée sur une maison à Zghorta Des inconnus ont lancé dans la nuit de vendredi à samedi une bombe sonore contre la maison de Khaled al-Ghourani à Meriyata, caza de Zghorta. On ne déplore pas de victimes. Les causes de cet incident restent inconnues. Faits divers Un Syrien ouvre le feu sur son frère et sa belle-sœur T. A., syrien âgé de 31 Un enfant syrien renversé par une voiture sur la route de Jdita Un homme de la famille Farhat à bord d’une jeep Cherokee a renversé samedi un enfant syrien de 10 ans, Khodr Mohammad Khaled Mayssoun, sur la route principale de Jdita, dans la Békaa. L’enfant a été blessé et transporté à l’hôpital de Chtaura où il a reçu les soins nécessaires. Le chauffeur s’est rendu aux forces sécuritaires au poste de gendarmerie de Chtaura. Vol de deux voitures à Zahlé et à Riyak Dans la nuit de vendredi à samedi la voiture de Ammar Adnane Badra, une Toyota blanche modèle 1981, a été volée de Hay el-Sekké à Riyak. À Zahlé, la voiture de Jamil Un tué et trois blessés dans un dérapage à Harissa Une voiture de type Kia Picanto louée dans un bureau de location a dérapé sur la route de Harissa, à proximité de l’entrée menant au siège patriarcal de Bkerké. À son bord se trouvaient quatre personnes de nationalité jordanienne. L’une d’entre elles a été tuée sur-le-champ et les trois autres ont été blessées et transportées à l’hôpital. Quatre blessés dans un renversement de voiture à Baalbeck Quatre personnes ont été blessées lorsque leur voiture, une BMW de couleur noire, s’est renversée sur la bifurcation menant au village de Addouss, sur la route internationale à proximité de Baalbeck. Les quatre personnes ont été transportées à l’hôpital universitaire Dar el-Amal, à Douriss, où elles ont reçu les soins nécessaires. Les Libanais dans le monde lundi 9 décembre 2013 Rencontre avec des Libanais de Rio de Janeiro Naji FARAH L’ambiance est indescriptible. Où sommes-nous, dans une usine, dans un centre culturel, dans une école de musique et de danse, dans une menuiserie ou dans une fabrique de produits artisanaux ? Le tout réuni. Nous voilà dans un immense bâtiment de trois étages abritant les locaux et les bureaux d’une des plus prestigieuses écoles de samba de Rio de Janeiro, « Beija-Flor », ou colibri. Située au Barracão, dans la « cidade do samba », emplacement réservé aux écoles de danse qui se préparent tout au long de l’année pour le carnaval, l’école Beija-Flor se distingue des autres par le fait que ses dirigeants sont d’origine libanaise. Depuis 1974, la famille Abraão David, avec les frères Farid et Anisio, multiplie les actions sociales et les efforts nécessaires à la réussite de cette formidable entreprise, la plaçant parmi les trois meilleures écoles. Tout est étudié avec minutie, avec des administrateurs, des chercheurs, des artisans et des artistes. Entre autres collaborateurs figurent l’avocat Carlos Medeiros Huaik, dont le grand-père est le cousin du patriarche maronite Hoayek, ainsi que le chanteur-compositeur de samba de renommée internationale, Neguinho de Beija-Flor. Le thème de cette année pour l’école Beija-Flor sera l’astre illuminé de la communication brésilienne. Les préparatifs vont bon train. Un char phénicien, symbolisant la transmission du savoir au moyen de l’alphabet, ouvrira le bal, avec une attention spéciale réservée au grand spécialiste de la communication brésilienne, José Bonifácio de Oliveira Sobrinho. À signaler que les places dans les hôtels sont déjà limitées pour qui souhaiterait participer au carnaval 2014, qui se déroulera du 27 février au 5 mars. Protocole d’accord entre Beija-Flor et RJLiban Réunion au siège de Beija-Flor dans la cité de la samba à Rio de Janeiro avec, de gauche à droite, l’avocat Carlos Medeiros Huaik, le chanteur-compositeur Neguinho de Beija-Flor, Anisio Abraão David, Isabelle Soare et Naji Farah. Le Liban sera-t-il bientôt présent au Sambódromo, lors du carnaval 2015 ou 2016 ? Le choix revient aux décideurs touristiques et financiers du pays. Présenter le Liban lors d’un des spectacles culturels les plus importants et les plus médiatisés du monde est une occasion unique pour promouvoir le pays du Cèdre. Un premier pas décisif vient d’être réalisé dans cette direction par l’association RJLiban, qui a soumis un projet aux dirigeants de l’école Beija-Flor. Ceux-ci ont accepté avec enthousiasme, sollicitant le soutien de la Fédération des entités libano-brésiliennes de l’État de Rio de Janeiro. Du chemin reste à faire, mais le projet devrait se concrétiser rapidement. Avec l’espoir que la situation régionale devienne bientôt propice à cet événement qui mettrait le Liban de nouveau sur l’échiquier touristique mondial. Jandira Feghali, députée fédérale, présente à la réception au consulat du Liban Pour la fête de l’Indépendance du Liban, le consul général Ziad Itani a reçu deux distinctions honorifiques de la ville et de l’État de Rio de Janeiro. Lors de la réception qu’il a organisée le 21 novembre en sa résidence dans le quartier de Botafogo, plusieurs personnalités étaient présentes auprès du consul, de sa famille et de son conseiller Marc Moussallem, comme Nelson Mufarrej, président de la Fédération des entités libano-brésiliennes de l’État de Rio de Janeiro, et Alexandre José Farah, avocat et ancien député, ainsi que Jandira Feghali, députée fédérale. Jandira est la nièce de la célèbre chanteuse libanaise Sabah, mais elle est née au Brésil et n’a jamais visité le Liban. Elle nous raconte son cheminement politique au Brésil et sa relation avec la culture libanaise, avec l’ouverture d’un nouveau restaurant-traiteur spécialisé dans la cuisine libanaise, « Líbano Rio Express », à Copacabana. Jandira est parlementaire depuis plus de vingt ans, et on lui doit l’adoption de nombreux projets de loi. Depuis son retour à la Chambre des députés en 2010, elle est responsable de plusieurs programmes dans les domaines de la culture et de la jeunesse, et entreprend des réformes générales concernant plusieurs lois, touchant aussi à la santé publique et aux droits humains. Pour ce qui est de son nouveau restaurant, elle insiste sur les ingrédients de choix qui composent les plats libanais, ainsi que sur l’art de recevoir et de servir les clients auquel elle attache une grande importance. « Nous testons avec les chefs plusieurs fois les mêmes plats afin d’obtenir le bon assaisonnement et la réelle saveur de la cuisine du Liban, qui sont uniques, souligne-telle. Je dois ce goût raffiné à ma famille, dont les membres étaient connaisseurs dans la préparation et la présentation des plats, réunissant couleurs, arômes et saveurs. » 5 Lors de la réception donnée au consulat du Liban à Rio de Janeiro à l’occasion de la fête de l’Indépendance, avec de droite à gauche : le conseiller Marc Moussallem, le consul général Ziad Itani, Claudia Machado et son époux. Préparation des statues phéniciennes qui orneront le premier char de l’école Beija-Flor lors du défilé. L’« Astro iluminado » de la communication brésilienne sera le thème présenté par « BeijaFlor » au prochain carnaval 2014. Piauí, au Brésil, un lieu de passage pour les Phéniciens... et de résidence pour les Libanais Diaspora Beaucoup d’émigrés libanais et syriens se sont illustrés par le commerce, la politique et la communication à Piauí, au Brésil. Roberto KHATLAB Au début du XXe siècle, Chucri Sady, commerçant et homme engagé dans la politique à Zahlé, part seul pour le Brésil, à la recherche de nouveaux horizons. Il était marié à Nadimé Sady et père de cinq enfants : Nagib, Miguel, Rajumi, Portrait de Chucri Sady, immigré libanais de Zahlé. Amélia et Isabel. Suivant la route de l’émigration, il arrive à São Paulo où il travaille dans le commerce du tissu, puis il migre vers le nord-est du Brésil, à Fortaleza. C’est à ce moment qu’il ramène sa famille du Liban. Son épouse Nadimé décède quinze jours après son arrivée au Brésil, n’ayant pas supporté le long voyage. Chucri, par la suite, migrera de nouveau avec ses enfants vers la ville de Teresina, capitale de l’État de Piauí. Cet État brésilien possède d’importants sites archéologiques, entre autres le parc national de Serra da Capivara, et de riches vestiges de civilisations préhistoriques. Certains historiens mentionnent cette région comme étant un lieu de passage des Phéniciens dans le continent de l’Amérique. Les Libanais sont présents dans cet État dès la fin du XIXe siècle, à Teresina, mais aussi dans la ville de Floriano, bien marquée par la présence libanaise et syrienne, dans son architecture, sa vie sociale et son folklore. Parmi les fils de Chucri, citons Miguel, marié avec Geny Massud et père de trois enfants. Il a exercé le commerce du tissu de luxe importé de France. Il importait également de la porcelaine de Tchécoslovaquie. Miguel entra en politique et fut élu conseiller de la municipalité (vereador) de Teresina de 1932 à 1935. Il fonda plus tard le premier Rotary Club de Teresina dont il fut le premier président en 1959-1960. Plus tard, il ouvrira le magasin « CrediSady », en 1960, qui était l’un des premiers à proposer la vente à crédit dans la région. Miguel chercha à développer le commerce en participant à la fondation du syndicat des magasins – « Sindilojas » – de Teresina (président de 1954 à 1966), de la Fédération du commerce de Teresina (président en 1964-1966) et de l’association commerciale de Piauí (président en 1962-1963). Jesus Élias Tajra, brillant politicien et homme d’affaires Deux filles de Chucri, Amélia et Isabel, se marièrent avec des émigrés syriens de Maaloula, village chrétien du nord-est de Damas en Syrie, dans lequel une grande partie de la population parle encore l’araméen, la langue de Jésus. Amélia épousa Élias João Tajra, qui arriva au Brésil vers 1906. Ils travaillèrent aussi dans le commerce du tissu et eurent comme enfants Jesus et José. Jesus Élias, né en 1932, se maria avec la Brésilienne Maria Amélia Falcão. ll fit des études universitaires en droit, gestion et journalisme, puis travailla comme avocat et ensuite comme fonctionnaire au ministère des Finances. Il entra ensuite dans la vie politique et fut élu député d’État (1967-1971), puis maire de Teresina, capitale de l’État de Piauí, en 1982, (ville de 900 000 habitants sur les 3 millions de l’État en entier). Il devint ensuite secrétaire du Travail et de l’Action sociale, président du tribunal de justice sportive du Piauí, député fédéral (1987-1995), et enfin président des Télécommunications du Piauí (Telepisa). Avec son sens des affaires, Jesus, en parallèle, fonda en 1977 le Group Jelta et ouvrit une agence de plusieurs marques de voitures à Teresina. Il était également propriétaire de magasins d’électroménager et de produits de luxe. Dans le domaine de la communication, il fonda en 1986 la « TV Pioneira » qui devint en 1998 « TV Cidade Verde » (TV Ville Vert), Un défilé du couturier Tony Ward avec les Miss Univers à Moscou Les stylistes libanais sont très prisés actuellement. L’un d’eux, Tony Ward, a présenté sa collection de couture « Frozen Memories » à la Mercedes-Benz Fashion Week de Russie, l’événement mode le plus important en Europe de l’Est, le 26 octobre dernier. Ont assisté à ce défilé très attendu des célébrités ainsi que les rédacteurs en chef des plus grands magazines internationaux. Avec cette collection, le créateur a entraîné le public dans un voyage dans le temps. Un voyage qui va de la fantaisie à la nostalgie d’un passé de luxe, jusqu’au rêve et aux opportunités du futur. Les mannequins du défilé des créations de Tony Ward ont contribué à créer l’événement : venant de France, du Liban, de Russie, du Japon, du Venezuela, de Grande Bretagne... elles n’étaient autres que les reines de beauté prenant part au concours Miss Univers 2013. Miss Univers 2012, Olivia Culpo, qui a choisi de porter des robes Tony Ward aux oscars et pour l’élection de Miss USA, a clôturé le défilé. Parmi les invités triés sur le volet, on pouvait distinguer la présidente de l’organisation Miss Univers Paula Shugart, les président et vice-président du groupe Crocus Aras et Emin Agalarov, la star de la télé et ancienne rédactrice en chef du magazine L’Officiel Russie, Evelina Khromtchenko, les couturiers russes de renommée internationale Valentin Yudashkin et Slava Zaitsev, le médaillé d’or olympique Alexei Nemov et beaucoup d’autres. Le défilé a été suivi d’une « after-party » au Rose Bar, un restaurant branché avec une vue exceptionnelle sur le centre historique de Moscou. Les Miss Univers et la jet-set internationale y ont dégusté les mets préparés par le chef de renommée internationale Cyril Berger, avant de se retrouver sur la piste de danse pour une soirée inoubliable. Ce défilé unique en son genre a ravi l’audience autant par la créativité et le raffinement de la collection que par la beauté époustouflante des mannequins. Le couturier Tony Ward présentant un défilé spécial à Moscou. La famille de Amélia Chucri Sady et Élias João Tajra. www.cidadeverde.com – liée au système brésilien de télévision pour la retransmission des programmes. Le Group Jelta pour la communication possède de plus une radio, une revue et un site web, et ses activités se sont élargies vers d’autres États brésiliens, toujours sous le commandement de Jesus Élias Tajra, avec la participation de la troisième génération. De son côté, le frère de Jesus, José Élias Tajra, se maria aussi avec une Brésilienne, Liete Tinoco. Il fonda le Group JET, axé de même sur le domaine de la com- munication. Propriétaire de la « TV Antena 10 » – www. antena10.com.br – fondée en 1988, d’une radio et de magasins commerciaux, dont une agence d’importation, José est président du Sebrae (Service d’appui à des petites entreprises) – 2011-2014 –, au Piauí. La Jelta et la JET sont le témoignage qu’une entreprise familiale bien dirigée peut avoir du succès tant sur le plan économique que dans celui des relations humaines. L’autre fille de Chucri Sady, Isabel, épousa Thomas Tajra, arrivé au Brésil en 1911, cousin d’Élias Tajra. Un de leurs fils, Jesus Thomas Tajra, né en 1935, se maria avec la Brésilienne Teresinha de Jesus et travailla dans plusieurs domaines : le commerce général, la fabrication et mise en bouteille d’eau et de boissons gazeuses, le transport, la restauration (cuisine libanaise), la construction... Il décéda en 1970, à l’âge de 35 ans. L’une de ses filles, Marta Tajra, qui a suivi des études d’histoire et de journalisme, est aujourd’hui propriétaire de la maison d’édition Zahlé à Teresina. Elle publie la Revista Mercado do Imóvel (Revue du marché immobilier). Recherche informations sur les familles Malouf et Jeha L’association RJLiban a reçu une lettre d’Australie signée Jane Kinsman*, écrivain et chercheur, le 8 novembre dernier. Mme Kinsman cherche des informations sur une famille du Liban. Nous reproduisons ci-dessous le texte de sa lettre : « J’ai lu avec intérêt quelques-uns de vos articles publiés sur le site rjliban.com et relevé l’initiative de votre organisation visant à relier les Libanais de l’émigration. Je me demande s’il est possible que vous m’aidiez à retrouver les membres de ma famille libanaise. J’ai travaillé l’année dernière sur l’histoire d’une branche des familles Malouf et Jeha qui avaient émigré de Zahlé vers l’Australie en 1890 environ. Je sais que plusieurs membres de la famille sont aussi partis vers le Brésil juste au tournant du XIXe siècle, et me demande si vous auriez accès à des informations généalogiques spécifiques concernant ces personnes, ou si vous pourriez m’orienter vers des sources au Brésil qui pourraient m’aider dans mes recherches sur l’émigration et les histoires de famille de ces personnes. Voici les informations dont je dispose : – Chicory (Chicri) Azer Malouf, fils de Moussa Azer et Maarchi Malouf de Zahlé, émigré à São Paulo vers 1900 avec sa femme Adma Malouf. Il a eu cinq enfants : George Moses Malouf marié à Marie Elise (Ziza) Srus, Linda Malouf (mariée à Nicolau Jeha – leur fils Roberto Nicolau Jeha marié à Sonia Kassab à São Paulo où ils vivent toujours – voir ci-dessous), Guillermo Malouf marié à Yumna Jeha – trois enfants Marie Luce, Nadia et Paulo Malouf –, Phillippe Azer Malouf marié à Georgette Maluf – trois enfants Claudette, Theresa et Alberto Malouf –, et Lorice Malouf mariée à Michel Maluf – quatre enfants Maud, Nelson, Omar et Sonia –. – La sœur de Chicory, Mariam Azer Malouf, mariée à Feres Cattini Malouf. Ils ont Cette page est réalisée en collaboration avec l’Association RJLiban. E-mail : [email protected] – www.rjliban.com eu six enfants : Adelia, Esquia, Kalil, Leila, Nagib et Wadih. – L’autre sœur de Chicory est Eskia (Martha) Azer Malouf, mariée avec cinq enfants : Chebl, Esquia, Nagib, Suad et un dernier dont le nom est inconnu. – Najib Jeha, fils de Khalil Jeha et Yumna (nom de famille inconnu) de Zahlé. Né vers 1884, émigré vers 1908 à São Paulo, marié à Victoria (nom de famille inconnu), père de cinq filles : Bertha, Nellie, Rozita, Sonya et Yumna. – Ses frères Rachid et Nicolau Calil Jeha. Nicolau, comme mentionné ci-dessus, marié à Linda Malouf. Émigré à São Paulo vers 1905. Il fonda la fabrique de papier St-Robert en 1947 produisant des emballages de papier ondulé à São Paulo. Son fils Roberto Nicolau Jeha a été président de la Fédération des industries (FIESP) de São Paulo durant 22 ans. Je vous serais reconnaissante pour toute information. » *E-mail : [email protected] 6 Culture « La condition humaine » au Beirut Exhibition Center à travers les œuvres de Paul Guiragossian Cimaises Pour marquer le 20e anniversaire de la disparition de Paul Guiragossian, une rétrospective de son œuvre a lieu au BEC jusqu’au 6 janvier. Elle est organisée à l’initiative de la fondation Paul Guiragossian par les curateurs Sam Bardawil et Till Fellrath (Art reoriented) avec le soutien de Solidere. Colette KHALAF Cette exposition, qui s’étale sur tout l’espace du Beirut Exhibition Center et intitulée à juste titre « The Human condition » (La condition humaine), constitue jusqu’à présent la rétrospective la plus compréhensive de l’artiste Paul Guiragossian disparu en novembre 1993. C’est la vision de l’artiste, son esprit le plus authentique qui transparaît non seulement à travers ses œuvres, mais également par cette scénographie intelligente qui met l’accent sur les thèmes récurrents du corps d’œuvre ainsi que la quête incessante de cet artiste épris d’absolu. Une vidéo de deux minutes à l’entrée présente déjà au visiteur (pour ceux qui ne connaissent la pensée de l’artiste) ce travail qui s’est articulé sur une vision unique : Guiragossian dans les rues de Bourj Hammoud, Guiragossian allant vers l’Université libanaise où il enseigne, ou tout simplement dans son atelier. Par ces quelques mots, il résume toute une vie : « Chaque toile est un pas vers Dieu. On touche le divin avec son art », et, plus loin, « je me sens encore débutant ». L’homme n’est donc pas seulement un pionnier de l’art dans le monde arabe, mais il est au-delà de cela un artiste universel, modeste, sondant l’être humain, son frère, et par conséquent lui-même. À ce journaliste qui l’interroge également dans cette vidéo, il répond : « Ma principale source d’inspiration, je la puise dans la famille, les enfants et le quartier. » C’est dans cette optique et pour mettre en évidence la pensée sur laquelle s’est articulé ce travail que l’espace a été compartimenté non selon un ordre chronologique, mais d’après les thèmes-clés de la vie de l’artiste. Les curateurs Sam Bardawil et Till Fellrath appartiennent à cette plateforme curatoriale multidisciplinaire (Art reoriented) basée à Munich et à New York depuis 2009. Enseignant entre autres à la London School of Economics et à la Tisch School of the Arts à l’Université de New York, ils collaborent régulièrement à des publications comme Flash Art, Art Info ou Huffington Post, ainsi qu’avec des musées internationaux. Pour cet événement particulier qui regroupe des travaux inédits, des œuvres appartenant à des collections, des archives ainsi que des vidéos montrant l’artiste à l’œuvre, il était essentiel d’assurer une lecture lundi 9 décembre 2013 « Tasses de café » d’Émile Noujaim : atmosphère du Liban d’hier... Vient de paraître Douze petites histoires purement libanaises narrant des tranches de vie, peignant des épisodes du quotidien rural ou citadin d’antan. Et dont la lecture distille des volutes de nostalgie au doux arôme d’un café à la cardamome ! Zéna ZALZAL Les nouvelles d’Émile Noujaim, rassemblées dans un recueil intitulé Tasses de café. Nouveaux contes du vieux Liban (éditions Dar an-Nahar), ont quelque chose du ton disert et affable d’une conversation de sobhié. Ces réunions (désuètes) de dames autour d’un café (turc) pour deviser de choses et d’autres : une personne perdue de vue, un événement survenu dans la vie d’une autre, des souvenirs communs... De petites histoires du quotidien généralement anecdotiques, d’autres fois plus graves, parfois aussi totalement anodines... Mais qui, additionnées les unes aux autres, livrent une sorte de portrait impressionniste de la vie libanaise d’avant-guerre. D’avant la fin de la guerre plus précisément. Car les petits récits d’Émile Noujaim déroulent leurs épisodes depuis les années du mandat français jusqu’à celles dites des « événements ». Avant le grand tournant de la reconstruction qui changera le visage urbain et social du pays du Cèdre et fera de la galerie de personnages qu’il croque allègrement des vestiges du vieux Liban. Wardé, Saber et les autres... À l’instar de cet étrange Saber, artiste-ermite-séducteur de Baalbeck qui disparaîtra sans crier gare un beau jour « Le cycle de la vie. » contemporaine de l’exposition. Ils ont ainsi positionné l’artiste parmi les peintres de sa génération en indiquant leur influence sur lui ainsi que la libération de ce dernier pour atteindre une dimension tout autre. « Paul Guiragossian a passé sa vie à explorer la condition humaine sous toutes ses facettes, disent-ils. Vingt ans après, cette exposition offre un message d’espoir en présentant la philosophie visionnaire de l’artiste qui a contribué à la modernité de l’art dans le monde arabe, mais aussi sa foi en l’être humain. » Une foi infinie en l’homme En longeant la première galerie des autoportraits de l’artiste baptisée « Self », on le retrouve à travers différentes périodes de sa vie. Plus loin, ce sont des visages des membres de la famille à travers les générations qui occupent les lieux. Ainsi, pour la femme et la maternité (« Woman and motherhood »), une grande place est réservée à ce thème qui a hanté l’esprit de l’artiste. Trois autres sujets auxquels Guiragossian a consacré des efforts se déploient dans les galeries contiguës : l’exil, les travailleurs, la vie de la rue ainsi que la foi. Autant de pivots de son existence qui reflètent l’intimité, mais également l’universalité de cette figure de proue de l’art contemporain. Un théâtre est dressé au centre du BEC. Dans un arc de cercle, des visages encadrent une toile de très grande dimension. L’art n’était-il pas le théâtre de la vie de l’artiste ? Pour expliquer leur démarche « hors temps », les curateurs indiquent : « Paul Guiragossian croyait que l’art dépassait la dimension de temps. Et c’est à partir de là que l’exposition a été élaborée. » Sous les coups de pinceau ou de brosse ainsi que dans les couleurs adjacentes, jamais imbriquées l’une dans l’autre, les personnages s’impriment sur la toile, isolés, confinés dans une solitude. À ceux qui affirmaient à Guiragossian que la peinture était destinée à égayer l’humanité tout comme le travail de Matisse ou Renoir, l’artiste répondait qu’il y avait chez ces peintres une innocence qu’il ne pourra jamais avoir. « J’ai probablement trop souffert pour être capable de réjouir les autres et je suis jaloux de ce ceux qui peuvent le faire. » de sa grotte en même temps qu’une jolie jeune femme française, laissant grandes ouvertes les portes de toutes les suppositions et de tous les racontars... Ou encore cette Un recueil de nouvelles purement libanaises traduites en français. émouvante Wardé, vieille fille victime des railleries de tout Zahlé, qui voit ses espérances enfin accomplies lorsque le destin met sur sa route un caporal de l’armée française avec lequel elle se fiancera, avant que ce même destin ne reculbute à nouveau... C’est avec un réalisme nimbé de bienveillance, un zeste d’humour et une pertinente précision du détail qu’Émile Noujaim dépeint aussi bien les coutumes rurales des paysans et des grands propriétaires terriens de la Békaa que la vie citadine de la bourgeoisie commerçante, les rapports de séduction feutrée entre maîtres et jolies jeunes domestiques, jusqu’aux relations de voisinage qui, même sous les feux des bombardements, garderont cette coexistence aimable aujourd’hui disparue ! Écrites et publiées – pour certaines dans des revues et quotidiens libanais – en arabe en1987, ces nouvelles ont été traduites en français, sans que cela ne leur fasse perdre leurs « jus » libanais, par la fille de l’auteur Souraya Noujaim-Le Garrec peu de temps avant la mort d’Émile Noujaim en 2006. L’auteur, qui a passé son enfance près de Baalbeck, à Douris, dans la plaine de la Békaa, était engagé dans le mouvement réformateur de l’enseignement. Il avait fait de l’éducation et de l’émancipation des femmes une priorité et avait œuvré, tout au long de sa carrière professionnelle, au renouvellement de la langue arabe avec la volonté « d’en éliminer tout ce qui est archaïque ». Fin connaisseur des philosophies orientales et de l’islam, passionné de voyages et d’histoire ancienne, le témoignage qu’il livre à travers ce recueil est celui d’un historien doublé d’un sociologue. Scène « Gros-Câlin », condensé d’humour et d’émotion au Théâtre de l’Œuvre à Paris « L’Homme machine. » Gros-Câlin, tout premier livre écrit sous le pseudonyme d’Émile Ajar par l’écrivain Romain Gary en 1974 et adapté au théâtre en 2003, est interprété avec beaucoup de finesse par Jean-Quentin Châtelain au Théâtre de l’Œuvre à Paris. « Je vais entrer ici dans le vif du sujet », énonce avec un léger accent (suisse) l’acteur Jean-Quentin Châtelain, et d’emblée on comprend qu’il n’en fera rien, que l’histoire va faire des tours et des boucles, des circonvolutions et des nœuds, comme le python de plus de deux mètres adopté par son personnage, M. Cousin. Ce comptable timide et solitaire s’est pris d’amitié pour un python. « Lorsqu’un python s’enroule autour de vous et vous serre bien fort, la taille, les épaules, et appuie sa tête contre votre cou, vous n’avez qu’à fermer les yeux pour vous sentir tendrement aimé », ditil doucement. Seul sur scène, dans un décor où le carrelage rappelle les couleurs du python, JeanQuentin Châtelain incarne à merveille le doux M. Cousin, perdu dans ses rêves de mariage avec sa collègue de bureau Mlle Dreyfus, et si seul qu’il s’entoure de ses propres bras pour se réchauffer. Romain Gary a expliqué que « ce fut seulement après avoir terminé Gros-Câlin que je pris la décision de publier le livre sous un pseudonyme. Je sentais qu’il y avait incompatibilité entre la notoriété, les poids et les mesures selon lesquels on jugeait mon œuvre, “la gueule qu’on m’avait faite”, et la nature même du livre. » Le « mystère Ajar » ne sera réellement levé qu’après la mort de l’écrivain en 1980. S’il change ainsi d’identité, c’est pour mieux réinventer son écriture : avec Gros-Câlin, l’auteur des Racines du ciel (prix Goncourt 1956) inaugure un style facétieux, truffé d’inventions, cru aussi parfois. Bérangère Bonvoisin, qui signe la mise en scène, a eu envie que « le spectacle ne raconte pas seulement l’histoire d’un monsieur qui cherche quelqu’un à aimer et qui vit avec son python, mais que ce soit l’écrivain Gary qui fasse sa mue sous nos yeux en inventant de façon assez folle, il faut bien le dire, cette façon de penser et de parler, en même temps comique et désespérée ». Un pari parfaitement réussi. la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. : 01/566550 Lamia Maria Abillama : Your Excellencies à la galerie Tanit Mar Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier. Tél. : 76/557662 Palettes libanaises à la galerie Zamaan jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/745571 Souad Saidi : The Trees and I – A personal Vision of Nature à SV Gallery rue Aris Kanafani imm. 1 064 Saifi Village jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/975655 Michel C. Zoghzoghi : A Vanishing World à Smogallery rue 77 Sénégal La Quarantaine imm. Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/572202 Virginie Corm : Fashionless Fashion à la galerie Janine Rubeiz Raouché imm. Majdalani jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/868290 Nagi Abboud : L’Éden retrouvé à la galerie Surface libre jardin Dadour Jal el-Dib jusqu’au 18 décembre. Tél. : 04/715500 Vrej Demirdjian au Club La Marina Joseph Khoury jusqu’au 9 décembre. Tél. : 03/616152 Mahmoud Hojeij à la galerie Agial rue Abdel Aziz jusqu’au 30 décembre. Tél. : 01/345213 Exposition collective à la galerie Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars. Tél. : 01/975250 Abdallah Murad à Art on 56th rue Youssef Hayeck Gemmayzé jusqu’au 16 décembre. Tél. : 01/570331 Georges David Corm : Lebanese Painterly humanism à Art Gallery de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. : 01/350000 ext. : 4 345 Leen Husseini : Again and… à la galerie Zamaan rue Sadate Hamra jusqu’au 15 décembre. Tél. : 01/745571 Paul Guiragossian : The Human Condition au Beirut Exhibition Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. : 01/962000, ext. : 2 883 Khalil Ayoubi : Painting the essential à la galerie Fadi Mogabgab Gemmayzé imm. Ahwat el-Ezzez jusqu’au 15 décembre. Tél. : 03/734520 Sibylle Bergemann à la villa Audi derrière centre Sofil rue SaintNicolas jusqu’au 13 décembre. Tél. : 01/446092 Émilio Trad : Hommage aux grands maîtres de la peinture à la galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile jusqu’au 29 décembre. Tél. : 01/983111 Exposure 2013 et Niko Koronis : LED is more au Beirut Art Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 11 janvier. Tél. : 01/397018 Post-Fascism, Post-ImpErialism, Post-Ziad à l’atelier Ziad Abillama Agial Art Gallery Dbayeh bifurcation restaurant Babel jusqu’au 9 décembre. Tél. : 01/345213 Haig Aivazian à la galerie Sfeir Semler La Quarantaine imm. Tannous jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/566550 Caetano Carvalho à la galerie Workshop jusqu’au 10 décembre. Tél. : 01/494552. Agenda Cinéma Premières visions skieurs russes qui ont péri dans la montagne russe en 1959. Un mystère encore insolvable. Grand Concorde/Saïda Mall, Vox B.C. Center Djinn film d’horreur de Tobe Hooper, avec Razane Jammal et Khalid Laith. L’action tourne autour d’un enfant mi-humain, mi-djinn. CinemaCity, ■ ★ Diana d’Oliver Hirschbiegel, avec Naomi Watts et Naveen Andrews. Ce biopic s’étale sur seulement deux ans de la vie de Diana, c’est-à-dire sa liaison avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Saïda Mall, CinemaCity, Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Cinemall ■ Devil’s pass de Renny Harlin, avec Holly Goss. Un groupe d’étudiants américains va sur les traces des Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 PLANÈTE St-Élie 04/406 706 Grand Cinemas 01/209 109 ABC Achrafieh Grand Cinemas 04/444 650 ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity 01/899 993 Métropolis Cinéma01/204 080 KASLIK 09/912 503 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ Empire Dunes, Vox B.C. Center ★ Homefront de Gary Fleder, avec Jason Statham et James Franco. Lorsqu’un ancien agent de la DEA apprend que son voisin est un dealer, il reprend vite les armes. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity, Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ L’apprenti père Noël et le flocon magique film d’animation de Luc Vinciguerra, avec Nathan Simony et Benoît Allemane. Le nouveau père Noël est un garçon de 7ans ! Va-t-il réussir dans la tâche ? Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity, Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center (anglais), Cinemall ★ Little brother big trouble film d’animation essentiellement pour les fêtes et pour jeune public. Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity, Empire Dunes, Vox B.C. Center, Cinemall. En salle ❍ ■ ★★ Asfouri film libanais de Fouad Alaywan, avec Wissam Farès, Yara Abou Haïdar et Majdi Machmouchi. Ce film narre l’histoire d’un immeuble, avant et pendant la guerre. Planète Abraj Bad Grandpa de Jeff Tremaine, avec Johnny Knoxville et Spike Jonze. Un vieil homme entreprend un voyage à travers les États-Unis en compagnie de son petit-fils. Une épopée. Cinemall ■ Bébé film libanais. Grand Cinemas ABC ■ Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity, Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ Captain Philips un film d’aventure réalisé par Paul Greengrass qui fait référence au capitaine Philips pris en otage par les Somaliens en 2009. Empire Première, Vox B.C. Center ★★ Carrie drame fantastique de Kimberly Pierce et remake du film de Brian de Palma (1976), Carrie met plus l’accent sur le côté psychologique que cette mère possessive entretient avec sa fille. Avec Chloë Grace Moretz et Julianne Moore. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas, CinemaCity, Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center Delivery man un film de Ken Scott, avec Vince Vaughn et Chris Pratt. Un ancien donneur de sperme découvre, des années plus tard, qu’il est le père de centaines d’enfants. ■ Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Empire Première, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★★ Ghadi film libanais d’Amin Dora, produit par The Talkies et interprété par Georges Khabbaz. Lorsque dans un village libanais naît Ghadi, un garçon pas comme les autres, les esprits s’échauffent. Doit-on le garder ? Le chasser ? Comment feront ses parents pour faire accepter Ghadi. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity, Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Planète Abraj, Cinemall ★ Habbet Loulou film libanais avec Takla Chamoun Farjallah et Lorraine Kodeih. Planète Abraj, Grand Concorde, Vox B.C. Center, CinemaCity ★ Only God Forgives de Nicolas Winding Refn, avec Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas. Après le film culte Drive, le réalisateur danois retrouve son acteur fétiche dans ce film vengeance à l’aspect très très violent (gratuitement). Non, certes, il n’y a pas à comparer. Métropolis Empire Sofil ★★ The best man holiday de Malcolm D Lee, avec Terrence Howard, Morris Chesnut et Harold Perrineau. Après une longue absence, des amis réunis réalisent que tout peut reprendre à zéro : rivalités et amourettes. Grand Cinemas ABC Achrafieh ★★ The Counselor thriller de Ridley Scott, avec Michael Fassbender et Penélope Cruz. Un avocat à court d’argent accepte de convoyer un chargement de cocaïne depuis la frontière mexicaine. Empire Première ★ The Hunger games, catching fire de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson. Suite du premier opus de cette série science-fiction assez accrocheuse sur la chasse à l’homme dans un monde futuriste. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity, Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ Thor, the dark world (3D) d’Alan Taylor, avec Chris Hemsworth. La suite de la série sur ce superhéros de Marvel. Pour les aficionados des superhéros, pas mal. Grand Concorde, CinemaCity, Empire Galaxy, Vox B.C. Center, Planète Abraj/City Complex Tripoli. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. CONCERTs Beirut chants : Boris Andrianov et Katia Skanavi à l’église Saint-Maron à Gemmayzé à 20h00. Tél. : 03/208412 Café musique : SaMson et Dalila à l’Institut français de Tripoli à 18h30. Tél. : 06/442590. Expos Albert Camus 1913-2013 à l’Institut français de Saïda, de Nabatieh et de Deir el-Qamar jusqu’au 10 janvier. Tél. : 07/762744 – 07/720192 – 05/510016 Akram Zaatari : This day @ Ten à Théâtre Beyrouth… el-Tarik el-Jdideh au Métro al-Madina à 22h00. Tél. : 01/753010 El-Wawiyeh avec Nidal al-Achkar, mise en scène par Nagy Souraty au théâtre al-Madina à 21h00 du jeudi au samedi jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/753010 Shadowland au Casino du Liban à 17h30 et 21h30. Tél. : 01/999666 Spike Heels au théâtre Monnot à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. : 01/202442 – 01/999666 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth jusqu’au 31 décembre. Tél. : 01/980650 Le tour du monde en 80 jours par la Compagnie du Midi au théâtre Monnot rue de l’USJ les samedis à 16h00 jusqu’au 21 décembre. Tél. : 01/218078 ossa kbiré à l’hôtel Monroe à 21h30. Tél. : 03/217062 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500. Carnet lundi 9 décembre 2013 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Naissance Émile Acar et son épouse Sherine Nehmé laissent à Roger et Adonis David la joie d’annoncer la naissance de leur frère Nicolas, le 7 décembre 2013. Nécrologie Mohammad Hassan Raghid et son épouse Rima Omar Arakji Samir et son épouse Jihad Élia Maalouf ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère et bellemère LEILA SAMI ZANTOUT Vve Issam Abdel-Halim el-Chammah Les prières ont été récitées dimanche 8 décembre 2013, à la mosquée des Martyrs, à Saïda. L’enterrement a eu lieu au cimetière de Saïda el-Jadida. Les condoléances seront reçues, pour les femmes et les hommes, aujourd’hui lundi 9 et demain mardi 10 décembre, de 11h à 13h et de 15h à 18h, dans le salon de l’hôtel Riviera. z Greta Ibrahim Ghafari Imad Hobeika, son épouse Nadine Sassine et famille Maya, épouse César Kahwagi Marwan Hobeika Samer Hobeika Thérèse Hobeika, Vve Maurice Hobeika, et famille Jamil, son épouse Roula Nehmé et famille Maud, épouse René Zeidan, et famille Les enfants de feue Rosette : Samar el-Hariri La famille de feue Sahar, épouse Badreddine Nawwar Samer el-Hariri et famille Jamal el-Hariri et famille ainsi que les familles Hobeika, Ghafari, Boustani, Sassine, Kahwagi, Zeidan, el-Hariri, Nawwar, Saleh, Yazbeck, el-Sayegh, Wakim, Zablit, Abdelnour, Awad, Farhat, Harfouche, ainsi que tous les habitants de Debbieh, de Midane et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès de leur regretté époux, père, grand-père, beau-père, frère, beau-frère et oncle ANTOINE JAMIL HOBEIKA Commandant pilote à la retraite à l’armée libanaise L’absoute sera donnée demain mardi 10 décembre à 14h, en l’église Saint-Joseph, à Debbieh. Les condoléances seront reçues avant et après l’absoute à partir de 11h, à Debbieh, ainsi que mercredi 11 et jeudi 12 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Mar Abda et Fawka à Baabda. z La Ligue du commandant Saadé Marie Nassif Khoueiry Joseph et James Saadé Dr Walid Saadé Élise, épouse Camille Chamoun, et leur famille Grace, épouse Tony Abiramia, et leur famille Mirna, épouse Tony Chamoun, et leur famille ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, frère, beau-frère et oncle GEORGES YOUSSEF SAADÉ Membre du conseil municipal de Jounieh Les obsèques auront lieu demain mardi 10 décembre à 15h, en l’église Notre-Dame des Secours, à Haret Sakhr. Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 9, mardi 10 et mercredi 11 décembre, de 10h à 19h, dans le salon de l’église NotreDame des Secours, à Haret Sakhr. z Le président et les membres du conseil municipal Les employés et la police de la ville de Jounieh ont la douleur d’annoncer le décès du regretté GEORGES YOUSSEF SAADÉ Membre du conseil municipal de Jounieh et présentent à la famille du disparu leurs sincères condoléances. z Marie-Thérèse Azar ainsi que les familles Azar, Chami, Ghazal, Hanania, Ferneini, Megardiche, Mazigi et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu samedi 7 décembre 2013, de leur regretté frère SAMIR ÉLIAS AZAR L’absoute sera donnée aujourd’hui lundi 9 décembre à 14h, en l’église Saint-Dimitrios (Mar Mitr) des grecs-orthodoxes, à Achrafieh, où l’inhumation aura lieu dans le caveau de la famille. Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, de 11h à 18h, dans le salon de l’église. 7 Universités La « dictée de Pivot » version arabe, à l’UPA Condoléances Élie Antakly, son épouse Valentina Bertrand et leurs enfants : Faouzi et Isabela (à l’étranger) Viviane, épouse Arrie De Jonge Patricia, épouse Raphael Khlat, et leurs enfants : Tatiana et Laetitia Julia, Vve du Dr Raymond Labban, et famille Salim, Farid, Samir, Jacques, Emy Antakly (à l’étranger) ainsi que les familles Kueik, Antakly, De Jonge, Khlat, Labban, Sarraf, Lotfi, Boulos, Taissoun et Hakim ont la douleur de faire part du décès de leur très regrettée mère, bellemère, grand-mère, arrière grand-mère et tante AURORE IBRAHIM KUEIK Vve Faouzi Antakly Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 9 décembre, de 15h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Georges des grecs-orthodoxes, à Mina, Tripoli. Commémoration Il y a deux ans, nous quittait le bien-aimé JO (JOSEPH) NASSIF Une messe sera célébrée mercredi 11 décembre à 18h45, en l’église Saint-Joseph des pères jésuites, rue Monnot. Une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé. L’assemblée générale de la Société des membres de la Légion d’honneur Conformément au règlement intérieur de la Société des membres de la Légion d’honneur au Liban (SMLH), le comité administratif de la SMLH a fixé au mardi 10 décembre la date de l’assemblée générale qui se tiendra à l’hôtel Gabriel, à Achrafieh, à 16 heures. En cas de défaut de quorum, l’assemblée générale se tiendra à 16h30, quel que soit le nombre de présents. L’ordre du jour comportera les points suivants : l’allocution du président de l’association, cheikh Michel el-Khoury ; le rapport du secrétaire général, Rafic Chelala, sur les activités du comité administratif pour l’année 2013 ; le rapport du trésorier, Kamel Mehanna, sur la situation financière de l’association ; formation des commissions spécialisées (la commission financière ; la commission des activités culturelles ; la commission des relations extérieures et des relations publiques ; la commission du développement des relations libanofrançaises) ; sujets divers. L’assemblée générale sera suivie d’un cocktail. Adresse électronique du site de l’association : www.smlh-lb.org Une jeune élève de Fakiha, dans la Békaa, décroche le premier prix de dictée sur 64 élèves qui participaient à la compétition. Des personnalités de tous bords s’adonnent à l’exercice de la dictée, sur un texte du journaliste Bassam Barrak. Photos Hassan Assal À l’occasion de la Journée de la langue arabe, la faculté d’information de l’Université antonine (UPA) a organisé samedi une dictée en langue arabe sous le titre « Notre dictée, notre langue ». La compétition de haut niveau, sur une dictée lue et rédigée par notre confrère Bassam Barrak, Walid Daouk, un représentant du ministre de l’Éducation Hassan Diab, l’uléma Hani Fahs, et d’autres, notamment plusieurs grands journalistes. Le premier prix a été décerné à Malak Merhi Fliti du Lycée public de Fakiha (Békaa), qui a reçu un chèque de 700 dollars, le second était placée sous le parrainage du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et de la Ligue arabe. Elle a rassemblé 64 élèves des classes secondaires de collèges publics et privés, venus des quatre coins du pays. Se sont jointes à eux des personnalités tels le ministre de l’Information Éducation Le collège du Bon Pasteur Hammana obtient un label CELF La supérieure du collège recevant le label CELF des mains de M. Lebreton. Administration Épreuves sportives à la Sûreté générale pour l’enrôlement d’inspecteurs La direction de la Sûreté générale (SG) organise à partir du mardi 10 décembre, à la Cité sportive, des épreuves sportives pour l’enrôlement d’inspecteurs de deuxième classe. Pour plus de renseignements, s’adresser aux différents postes de la SG ou visiter le site Web à l’adresse suivante : www.general-security.gov.lb Les chocolats de l’AEP Fidèle à ses traditions, l’Association d’entraide professionnelle (AEP) propose à l’occasion des fêtes de Noël et de fin d’année une variété de chocolats préparés de façon artisanale par des mères de famille avec possibilité d’arrangements. Prière de passer vos commandes à l’avance. Merci de contribuer à l’action de l’AEP. Tél. : 01/382610 – 01/381971. à Wala’ Yasser Koteiche, de l’école des Saints-Cœurs de Aïn Ebel (Sud), d’une valeur de 500 dollars. Le dernier prix de 250 dollars a été gagné par Elsy François Ibrahim du Lycée public de Maghdouché. D’autres prix culturels ont également été distribués à des élèves présents. Signature Michel Touma signe la version arabe de son ouvrage sur Grégoire Haddad Notre collègue Michel Touma, secrétaire général de la rédaction et directeur responsable de L’Orient-Le Jour, a signé hier après-midi au BIEL, dans le cadre du Salon du livre international et arabe, la version arabe de son ouvrage Grégoire Haddad, évêque laïc, évêque rebelle, paru l’an dernier aux éditions L’Orient-Le Jour, en langue française. La traduction en arabe, parue également aux éditions L’OrientLe Jour, a été faite par notre confrère Nicolas Sbeih qui a signé aussi l’ouvrage en même temps que Michel Touma. La signature du livre a eu lieu au stand de Dar anNahar. Les deux ouvrages en français et en arabe sont en vente en librairie. Notre collègue Michel Touma signant au BIEL, hier, l’ouvrage « Grégoire Haddad, évêque laïc, évêque rebelle » traduit en arabe. Photo Nasser Traboulsi Report du film d’Oumnia Le corps professoral du collège pose devant un poster portant le logo du label CELF. Photos vidéo Saadeh Le collège des sœurs du Bon Pasteur Hammana a obtenu, le 28 novembre dernier, le label CELF – Certification des enseignants de langue française. La cérémonie était placée sous le patronage de l’ambassade de France, représentée par Henri Lebreton. Ce label linguistique est délivré par l’ambassade de France aux écoles qui répondent à des critères stricts d’excellence dans l’enseignement du français et en français. C’est grâce au soutien de l’association Francophonia, et de l’Institut français de Beyrouth et de Deir el-Qamar que le collège du Bon Pasteur a pu obtenir la labellisation pour 21 écoles au Liban, dont 13 pour le seul caza du Chouf et, depuis novembre, un établissement à Hammana. Concert de Noël aux Créneaux Le chœur des enfants de la Chanterie de Beyrouth donnera un concert de chants de Noël, le dimanche 15 décem- bre à 17h30, sous la direction de Noha Hatem. Pour plus d’informations, appeler au 01-615588. Pour des raisons indépendantes de sa volonté, la sortie du film The Wolf of Wall Street ayant été ajournée, l’association Oumnia présente ses excuses à ses amis et les prie de garder les mêmes billets pour l’avant-première d’un autre film inti- tulé August Osage County avec Meryl Streep et Julia Roberts, le mardi 14 janvier 2014 à 19h30. Si vous désirez être remboursés, contactez le 03/777227. Rendez-vous donc le 14 janvier dans les salles de cinéma de l’ABC, Achrafieh. Concours Fabriano de dessin 2014 À l’occasion de son 50e anniversaire, le nouveau Concours de dessin Fabriano a été lancé le 4 novembre 2013 avec cinq thèmes d’actualité qui sont les suivants : – Dites-le avec le cœur ; – Imaginez vos bus scolaires comme vous rêvez de les avoir ; – Imaginez nos ancêtres, vivant comme nous, il y a 5 000 ans ; – Découvrez la faune, la flore et le patrimoine culturel de la réserve naturelle de Jabal Moussa ; – Fêtez avec Fabriano ses cinquante ans d’existence. La date limite de remise des dessins a été fixée au samedi 31 mai 2014. Ce concours de dessin, initié en 1964 par M. Raymond Nahas, intéresse plus de 100 000 élèves, chaque année, dont l’âge varie entre 5 et 25 ans, pouvant réaliser plusieurs dessins afin d’augmenter leurs chances de gagner. Chaque élève est prié de mentionner au verso de son dessin son nom et son prénom, son âge et le nom de son établissement scolaire. Tous les dessins présentés à Fabriano devront être obligatoirement réalisés sur carton Fabriano dans les formats A4 ou A3. Toutes les écoles et universités intéressées sont priées d’appeler aux numéros suivants afin de leur envoyer un délégué : 01/810159 – 01/807725 – 04/718881-2-3 – 03/301303 – 03/301304 – 03/278271 – 03/404443. Ce concours est réalisé en partenariat avec Heartbeat, Roadster Diner, Commercial Insurance, A.N. Boukather, Otokar, Apave, Sidon British Museum Excavations, Jabal Moussa, ainsi qu’avec la coopération de L’OrientLe Jour, L’Orient-Le Jour Junior, l’ACIL et Patrick Saad Graphic Workshops. Détails supplémentaires sur la page Facebook/Concours Fabriano de dessin. Social « Tarzan », en avant-première, au profit de la Société libanaise d’autisme La Société libanaise d’autisme organise une projection en avant-première du film Tarzan, le samedi 21 décembre à 11h, au Grand Cinémas Concorde à Beyrouth. Les recettes de cet événe- ment serviront à financer les activités de cette association caritative. Les billets sont disponibles auprès de la société. Pour plus d’informations, appeler au 01-449988 ou au 03-752068. Économie 8 La semaine de la Bourse de Beyrouth L’incertitude qui plane sur le paysage politique, liée aux violences à Tripoli et au vide gouvernemental qui se prolonge indéfiniment, continue à peser sur la confiance des investisseurs. Ainsi, la Bourse de Beyrouth a clôturé à la baisse en fin de semaine dernière, avec l’indice BSI de la BLOM Bank à 1 154 points, soit une diminution de 0,57 %. La moyenne quotidienne du volume des échanges a diminué de 52,13 % pour atteindre 39 328 actions. La valeur des échanges a, quant à elle, accusé une baisse de 24,46 %, à 683 270 dollars. La capitalisation boursière a Titres lundi 9 décembre 2013 BLOM Index 1 154,06 –0,57 % également diminué, de 52,78 millions de dollars, pour atteindre 9,24 milliards de dollars. La semaine dernière, l’indice BSI a réussi à dépasser l’indice Morgan Stanley pour les pays émergents qui a accusé une baisse de 1,34 % à 998,45 points. Il a cependant été dépassé par l’indice composite panarabe S&P qui a diminué de 0,12 % à 129,67 points. En résumé, l’activité de la Bourse de Beyrouth devrait rester faible dans les semaines à venir, sauf si une amélioration notable se faisait sentir quant à la situation sécuritaire au nord du pays. Marchés Cours ($)* à la clôture Variation hebdomadaire (%) Beyrouth Beyrouth London Stock Exchange Beyrouth 8,25 8,80 8,85 0 0 –0,56 26 0 Beyrouth Beyrouth London Stock Exchange Beyrouth 6,21 6,73 6,50 –1,27 0 –1,44 102,50 0 Beyrouth 102,50 0 Beyrouth London Stock Exchange Beyrouth 1,55 71 –1,90 0 100 0 Beyrouth 100 0 Beyrouth 19 0 Beyrouth 100,50 0 Beyrouth 101,10 +0,10 Beyrouth 26 0 Gré à gré Beyrouth Beyrouth Beyrouth 28 1,95 1,84 100,50 0 0 0 +0,50 11,26 11,28 11,17 –0,71 –1,40 –0,71 Beyrouth Beyrouth Beyrouth 14,48 3,25 3,24 0 +12,07 0 – 6 961,13 +0,07 – 5 073,29 +0,12 – 5 287,03 +0,07 – 9 724,12 0 Rymco Beyrouth 3,50 0 ABC (nouvelle) Gré à gré 33 0 Secteur bancaire BLOM (ordinaire) BLOM (GDR) BLOM (GDR) BLOM (préférentielle « 2011 ») Audi (ordinaire) Audi (GDR) Audi (GDR) Audi (préférentielle « E ») Audi (préférentielle « F ») Byblos (ordinaire) Byblos (GDR) Byblos (préférentielle « 2008 ») Byblos (préférentielle « 2009 ») Bank of Beirut (ordinaire) Bank of Beirut (préférentielle « E ») Bank of Beirut (préférentielle « I ») Bank of Beirut (préférentielle « H ») Fransabank (B) BLC (ordinaire) Bemo (ordinaire) Bemo (préférentielle « 2006 ») Beyrouth Beyrouth London Stock Exchange Secteur industriel Holcim Liban Ciments blancs (B) Ciments blancs (N) Fonds BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « A ») BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « B ») BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « C ») BLOM Bond Fund Commerce de détail Secteur touristique Casino du Liban Gré à gré 480 0 SGHL Gré à gré 7 0 Les bons du Trésor (valeur nominale 10 000 LL) Résultats de l’adjudication Cat. mois Date d’émission Date d’échéance Avis Taux d’escompte Rendement d’achat (%) Valeur 12 28/11/2013 27/11/2014 633 5,08 5,35 9 493 Cat. mois Date d’émission Date d’échéance Avis Rendement 24 36 28/11/2013 26/11/2015 28/11/2013 24/11/2016 633 633 5,84 6,50 Les opérations d’escompte des bons du Trésor auprès de la BDL Date d’échéance Taux d’escompte 9 mois (272 jours) 6 mois (182 jours) 3 mois (91 jours) 10 % 10 % 10 % (pour les souscriptions auprès de la BDL à condition que la date de la souscription remonte à plus de 3 mois). Valeur de l’escompte/ bon à l’exception des bons pour 2 ans Date d’échéance Le prix 9 mois (272 jours) 6 mois (182 jours) 3 mois (91 jours) 9 255,00 9 501,00 9 751,00 Taux d’escompte et d'achat sur les bons commerciaux en LL Escompte 30 jours 90 jours 180 jours 1 an 30,00 30,00 30,00 30,00 Achat 10,52 11,60 12,09 12,31 Valeur nominale 10 000 10 000 Dépôts bancaires à terme auprès de la BDL Dépôts en LL Taux d’intérêt Pour 1 jour Pour 3 jours Pour 7 jours Pour 30 jours 2,75 % 2,79 % 2,86 % 3,29 % Certif. de dépôts Pour 45 jours Pour 60 jours Dépôts en dollars* Pour 1 semaine Pour 1 mois Pour 3 mois Pour 1 an Pour 2 ans Pour 3 ans * 50 millions de dollars et plus Dépôts en euros* Pour 1 semaine Pour 1 mois Pour 3 mois Pour 1 an Pour 2 ans Pour 3 ans * 50 millions d'euros et plus En partenariat avec www.fidus.com.lb excepté ceux qui travaillent pour des boîtes de pub et qui gagnent beaucoup mieux leur vie », affirme Karim. Mais pour lui pas question de trahir son mode de vie et ses valeurs auxquelles il tient dur comme fer. « Je ne vais pas sacrifier mes week-ends, mes jours fériés et mes nuits pour un travail publicitaire ou commercial. » Ce qui le passionne plus que tout dans son métier c’est la transmission d’une information, d’un message et son rêve serait de travailler un jour dans une ONG, « mais en étant payé bien sûr ! » Avec son salaire de 1 200 dollars, Karim a du mal à boucler ses fins de mois. Pour un petit appartement en dehors de Beyrouth, son loyer s’élève à 400 dollars, auquel il rajoute environ 100 Marisol RIFAI Depuis qu’il a 26 ans, Karim travaille comme graphic designer dans un magazine local. Il réalise toutes sortes d’infographies, illustrations et maquettes, il met en ligne les articles, assure la promotion du magazine avec des affiches et des bannières spéciales, et prend également des photos quelquefois. Avec une licence en graphic design, le jeune homme est embauché au début pour un salaire mensuel de 600 dollars. En sept ans, son salaire a augmenté de 50 %, à 1 200 dollars, mais Karim sent qu’il n’avancera plus beaucoup. « C’est en moyenne le salaire des graphic designers au Liban qui ont le même niveau d’expérience que moi, dollars en eau, électricité et Internet. « Je paye cher le prix de mon indépendance », mais Karim est prêt à ce sacrifice « car je ne conçois pas d’habiter chez mes parents à mon âge ». Il a également 240 dollars mensuels à rembourser pour son crédit auto et plus de 100 dollars d’essence. Le téléphone, les courses et les très brèves sorties qu’il s’accorde sapent ce qui lui reste de son salaire. Il ne s’achète que très rarement des habits et ne prend jamais de vacances. « À quoi bon si je ne peux pas voyager ? » Et quand il lui arrive de faire quelques économies, il les partage avec ses parents, à la retraite et sans revenus fixes. Alors pour arrondir ses fins de mois, Karim travaille en free-lance parallèlement à son job fixe au magazine. « Il y a quelques années, cette activité supplémentaire était très rémunératrice, surtout pour les clients aux Émirats arabes unis (EAU) qui pouvaient payer jusqu’à 6 000 dollars pour un catalogue qui me demandait environ trois jours de travail. » Aujourd’hui la demande se fait rare, étant donné la concurrence à laquelle se livrent les graphic designers libanais, fortement qualifiés et en surnombre sur le marché de l’emploi. « Je dois systématiquement brader mon travail si je veux retenir le client et même comme ça, il arrive que je passe des mois sans recevoir aucune commande. » Karim, comme beaucoup de jeunes Libanais qui n’ont pas déjà tenté l’expérience, pense qu’un meilleur avenir l’attend ailleurs, à l’étranger, « en Nouvelle-Zélande par exemple, très demandeuse de profils comme le mien ». Mais pour l’instant, l’émigration n’est pas une solution envisageable pour le jeune homme car il se sent responsable de ses parents qui dépendent de lui pour être inscrits à la Sécurité sociale et recevoir les soins médicaux dont ils ont besoin. International L’OMC conclut un accord « historique », sauvegardant sa pertinence L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a finalement conclu samedi à Bali, après bien des retournements, un accord « historique », le premier signé depuis la création de l’organisation en 1995, la sauvant ainsi de l’obsolescence, mais au prix d’une réduction de ses ambitions. « Pour la première fois de son histoire, l’OMC a vraiment tenu ses promesses », a lancé le directeur général de l’Organisation, le Brésilien Roberto Azevedo, juste après l’approbation officielle du texte par les ministres des 159 États membres réunis sur l’île indonésienne de Bali. Néanmoins, l’accord de Bali ne répond pas aux espoirs et ambitions de l’OMC d’une abolition globale des barrières douanières, exprimés tout au long des douze années de négociations infructueuses à Doha. L’accord conclu samedi représente moins de 10 % du vaste programme de réformes lancé à Doha. Il est réalisé alors que de nombreux responsables avaient dit craindre pour l’avenir même de l’OMC, et du multilatéralisme en général, en cas d’échec à la ministérielle. « Nous avons remis le mot “mondial” dans l’Organisation mondiale du commerce », a dit M. Azevedo, avant de marquer une longue pause pour retenir ses larmes. Le directeur a estimé que l’accord de Bali était un « pas important » vers la réalisation du vaste programme de libéralisation des échanges commerciaux lancé en 2001 dans la capitale du Qatar, Doha, mais resté jusqu’à présent lettre morte. L’OMC a évalué à 1 000 milliards de dollars la richesse que « le paquet de Bali » permettra de créer, avec à la clef des millions d’emplois. « Bali marque une nouvelle aube pour l’OMC », a ajouté le ministre indonésien du Commerce, Gita Wirjawan, président de la réunion. « C’est une réussite historique, qui va représenter un véritable stimulus à un moment où croissance et emploi sont apathiques », a-t-il ajouté. « Aujourd’hui nous avons sauvé l’OMC et le paquet de Bali », a pour sa part déclaré le commissaire européen au Commerce Karel De Gucht dans un communiqué publié à Bruxelles. Pour le Premier ministre britannique, David Cameron, cet accord « historique » pourrait être une « planche de salut » pour les plus démunis de la planète. La France, par la voix de sa ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a salué samedi un accord « déterminant » qui, selon elle, « ouvre une nouvelle page du système commercial multilatéral ». Le Brésil s’est lui aussi félicité d’un accord qu’il juge « largement positif » pour lui. Ensemble de mesures a minima surnommé « Doha Light », il concerne trois volets : l’agriculture (avec un engagement à réduire les subventions à l’export), l’aide au développement (prévoyant une exemption accrue des droits de douane aux produits provenant des pays les moins avancés) et la « facilitation des échanges », qui ambitionne de réduire la bureaucratie aux frontières. « C’est un accord bienvenu mais limité. Nous sommes passés de “Doha”, à “Doha Light”, à “Doha Light décaféiné” », ironise Simon Evenett, expert de l’OMC à l’Université de Saint-Gallen, en Suisse. « Aucun progrès sérieux n’a été réalisé sur les subventions agricoles à l’exportation, le commerce électronique ou les subventions concernant les exportateurs de coton », soulignet-il. « Bali n’est qu’un début. Nous avons dorénavant douze mois pour établir une feuille de route pour conclure le programme de Doha », a déclaré Roberto Azevedo. « C’est une victoire mais douce-amère », a estimé Kevin Gallagher, analyste à l’Université de Boston. « Plutôt que de faire Le Parlement grec adopte un budget de rigueur pour 2014 Taux du marché obligataire 10 000 10 000 « Je dois systématiquement brader mon travail si je veux retenir le client » Réformes * Sauf si indiqué autrement. Valeur d’achat Karim, 33 ans, graphic designer pour un magazine Échanges Secteur immobilier Solidere (A) Solidere (B) Solidere (GDR) Un homme, un métier Taux d’intérêt 3,57 % 3,85 % Taux d’intérêt 0,06250 % 0,12500 % 0,18750 % 0,31500 % 0,37500 % 0,76100 % Taux d’intérêt 0,00000 % 0,03125 % 0,09375 % 0,21875 % 0,31250 % 0,71050 % Les députés grecs ont adopté samedi le projet de budget 2014 marqué par une baisse de 3,1 milliards des dépenses, sur fond de crispation des discussions avec les créanciers du pays, a annoncé la présidence du Parlement. Réduite à une étroite majorité parlementaire de 154 sièges sur 300, la coalition conservateurs-socialistes dirigée par le Premier ministre Antonis Samaras a obtenu 153 votes favorables à la loi des finances qui mise sur un retour de la croissance en 2014. L’Union européenne a jeté une ombre sur ce dénouement positif en annonçant dans la soirée que la troïka des créanciers du pays différait sa mission à Athènes au mois de janvier, entraînant le gel du versement d’un prêt d’un milliard d’euros en discussion depuis septembre, faute d’avoir obtenu la mise en œuvre des réformes demandées. Le Premier ministre s’est employé devant le Parlement à réfuter cette vision pessimiste assurant que « la Grèce avait réalisé nombre de réformes que beaucoup pensaient impossibles ». « Les changements sont énormes », a-t-il insisté, citant le « rétablissement de la compétitivité », la réduction drastique du déficit budgétaire, la baisse des taux d’emprunt à dix ans du pays. Il n’a pas caché que les discussions avec les bailleurs de fonds du pays, UEBCE-FMI, étaient « difficiles », évoquant même « le moment le plus difficile », tout en se disant confiant dans l’aboutissement des négociations. Les différends avec la troïka portent sur plusieurs points : le sort d’un moratoire sur les saisies immobilières en vigueur depuis plusieurs années, l’avenir de trois entreprises publiques déficitaires, le montant du trou budgétaire pour 2014 et les mesures pour y faire face. Le budget de la Grèce pour 2014 n’a donc pas reçu l’aval de la troïka et pourrait être amendé dans les prochains mois avec de nouvelles mesures d’austérité auxquelles le gouvernement grec serine pourtant être vigoureusement opposé. (Source : AFP) Austérité Le projet d’augmenter les salaires des députés embarrasse la classe politique britannique Le projet d’augmenter, en pleine cure d’austérité, le salaire des députés britanniques plonge la classe politique dans l’embarras au point que plusieurs poids lourds du gouvernement ont juré dimanche qu’ils refuseraient d’y toucher. Dans les cartons depuis cet été, l’augmentation de 11 % doit être officialisée jeudi par l’autorité de régulation parlementaire (IPSA), une commission indépendante née sur les cendres du scandale des notes de frais qui avait ébranlé le royaume en 2009. L’IPSA recommande de faire passer en 2015 le salaire annuel des députés d’environ 66 000 à 74 000 livres (de 78 000 à 88 000 euros), soit près de trois fois le revenu médian britannique (26 500 livres). S’estimant jetés en pâture à l’opinion publique, de nombreux députés ont exprimé leur opposition à cette augmentation qu’ils n’ont pas décidée, même si, selon l’IPSA, les deux tiers d’entre eux se plaignent de ne pas être suffisamment payés. Les leaders des trois principaux partis se sont également prononcés contre ce coup de pouce, au moment où on demande à la population de se serrer la ceinture. « Ce n’est pas le moment », a expliqué dimanche le ministre de la Défense Philip Hammond qui dit ne pas vouloir toucher un cent de plus « tant que nos troupes qui servent si brillamment notre pays voient leurs salaires progresser de 1 % seulement ». « Cette mesure est totalement inappropriée », s’est également ému le secrétaire d’État au Trésor, Danny Alexander, regrettant que les députés n’aient aucun moyen de s’opposer à leur propre augmentation, décidée en toute indépendance par l’IPSA. « Bien sûr, je ne l’accepterai pas », a-t-il ajouté, alors que l’une des premières décisions de David Cameron à son arrivée au pouvoir en 2010 avait été de baisser de 5 % le salaire de ses ministres. Quelques députés conservateurs continuent pourtant à réclamer une augmentation, à l’image de Sir Peter Bottomley qui a déclaré dimanche : « Dans certains pays, les députés ne gagnent pratiquement rien et sont censés s’en remettre à la corruption et au favoritisme. Et dans d’autres pays comme Singapour, ils reçoivent plus d’un million de dollars par an pour justement éviter de telles dérives. » (Source : AFP) honneur au multilatéralisme, les grandes puissances vont évoluer vers des accords régionaux afin de mettre en avant les propositions nuisibles qui ont été rejetées à l’OMC », déclaret-il à l’AFP. L’organisation humanitaire Oxfam reste elle aussi sceptique et estime qu’il n’apportera pas grand-chose aux pays les plus pauvres. « Tout cela s’exprime dans la formule “faire de son mieux”, ce qui dans les négociations commerciales vaut autant que croiser les doigts dans le dos », assène Oxfam. Une victoire personnelle La conclusion heureuse de la ministérielle représente une victoire personnelle pour le nouveau directeur général de l’OMC. Le Brésilien a pris les rênes de l’Organisation en septembre avec l’ambition de réussir là où son prédécesseur, le Français Pascal Lamy avait échoué. Avant Bali, aucune des quatre réunions ministérielles n’a abouti à une entente globale. L’accord de Bali a été atteint à l’arraché, après une série de retournements qui ont fait croire à plusieurs reprises que tout espoir d’entente était perdu. L’Inde a d’abord marqué son opposition, exigeant de pouvoir accroître ses subventions agricoles, avant d’accepter un compromis de dernière minute. Puis, Cuba, le Nicaragua, la Bolivie et le Venezuela ont soudainement rejeté le projet d’accord duquel avait été retirée une référence à l’embargo américain contre Cuba. Premier accord dans l’histoire de l’OMC, ce n’est toutefois pas le premier dans la longue marche vers la libéralisation des échanges commerciaux. Le précédent round de négociations, dit « Uruguay Round », s’était conclu en 1994 avec l’accord de Marrakech, qui avait abouti à la création de l’OMC un an plus tard. (Source : AFP) Avis judiciaire Avis publié par le bureau de saisie exécutoire de Beyrouth sur la formalité d’exécution 1426/2013 Requérant de l’exécution : l’association Basma, représentée par sa présidente, Mme Sandra Khlat ; exécutée à l’encontre de : R&B Chicken SAL. La présidence du service d’exécution à Beyrouth a décidé, en date du 26/07/2013, de publier le résumé du jugement émis par la cour d’appel civile à Beyrouth, statuant sur les affaires de commerce le 29/01/2013, numéro 140/2013, ratifiant le jugement rendu par le tribunal de première instance à Beyrouth, le 09/06/2011, numéro 134/2010 et statuant ce qui suit : Premièrement : l’annulation et la radiation de la marque Basma appartenant au défendeur, enregistrée sous le numéro / 125926 / le 07/01/2012, du registre de protection de la propriété au ministère de l’Économie et du Commerce au détriment du défendeur. Deuxièmement : l’interdiction d’utiliser la marque sous peine d’une amende compulsive de cent mille livres libanaises pour chaque jour de retard dans l’exécution, à compter de la date de sa notification du jugement. Troisièmement : la saisie des substances et matières produites sous sa propre marque et leur destruction si elles se trouvent et là où elles se trouvent. Quatrièmement : affichage de ce jugement sur le tableau du tribunal, et publication par le défendeur d’un résumé substantiel dans les deux journaux L’Orient-Le Jour et an-Nahar. Notifier le ministère de l’Économie et du Commerce, la direction de protection de la propriété commerciale et intellectuelle du présent jugement afin de procéder au requis juridique. Cinquièmement : rejet de la demande de la requérante relative à l’enregistrement de sa marque auprès de la direction de la protection de la propriété intellectuelle au ministère de l’Économie et du Commerce, vu qu’elle ne relève pas de la compétence de ce tribunal, tout en lui préservant son droit d’enregistrement auprès des autorités administratives compétentes si les conditions juridiques sont remplies. Sixièmement : rejet de tout superflu ou en contradiction y inclus la demande du défendeur visant à lui accorder des dommages et intérêts contre le demandeur pour absence des conditions requises. Septièmement : le défendeur assumera tous les frais. Chef du service d’exécution à Beyrouth Abdulrahim AKOUM International 9 lundi 9 décembre 2013 Des centaines de milliers Le monde prie pour Mandela, d’Ukrainiens pro-UE dans la rue « lumière dans l’obscurité » Contestation Une statue de Lénine déboulonnée à Kiev par les manifestants. Plusieurs centaines de milliers d’Ukrainiens proeuropéens ont réclamé hier à Kiev le départ du président Viktor Ianoukovitch, dans une nouvelle démonstration de force. Drapeaux ukrainiens et européens en main, entre 250 000 et 300 000 manifestants ont investi la place de l’Indépendance et les rues voisines, selon des journalistes de l’AFP. Les organisateurs ont affirmé que le nombre de manifestants avait « approché un million », tandis que la police a évalué le rassemblement à 60 000 personnes. L’opposition, mobilisée depuis le refus du pouvoir de signer un accord d’association avec l’UE, a ainsi confirmé la mobilisation de la semaine précédente, la plus forte dans le pays depuis la Révolution orange qui avait porté au pouvoir les forces prooccidentales et qui avait déjà pour centre la même place, aussi appelée Maïdan. Elle accuse le président ukrainien de vouloir jeter l’Ukraine dans les bras de la Russie. « Élargir la contestation » Dans un acte de défi envers Moscou, une trentaine de manifestants ont renversé une statue du leader de la révolution de 1917 Vladimir Lénine située également dans le centre et servant de point de rassemblement aux communistes locaux. Deux députés du parti ultranationaliste Svoboda (Liberté) ont assisté à cette scène, selon un photographe de l’AFP sur place. Le député d’opposition Andriï Chevtchenko a assuré que l’acte avait Les organisateurs ont affirmé que le nombre de manifestants avait « approché un million », tandis que la police a évalué le rassemblement à 60 000 personnes. Maxim Zmeyev/Reuters été accompli par un groupe isolé sans la bénédiction du mouvement dans son ensemble. Plus tôt dans la journée, devant les manifestants, l’un des dirigeants de l’opposition, Arseni Iatseniouk, avait de son côté appelé à « élargir la contestation » et à « bloquer le quartier gouvernemental ». Une partie des manifestants a installé plusieurs tentes près du siège du gouvernement et a commencé à ériger des barricades avec des corbeilles à fleurs dans ce quartier. Dans le même temps, les services spéciaux ukrainiens (SBU) ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour tentative de « prise de pouvoir » suite « aux agissements illégaux de certains hommes politiques » non désignés. De tels actes sont passibles d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison. Près de 20 000 opposants au pouvoir se sont par ailleurs rassemblés à Lviv, dans l’ouest du pays traditionnellement proeuropéen, tandis que des rassemblements plus modestes ont eu lieu dans plusieurs villes de l’Est, économiquement et culturellement plus proche de la Russie. Sur le plan diplomatique, la Commission européenne a annoncé une visite à Kiev dans la semaine de la ministre européenne des Affaires étrangères Catherine Ashton. Son homologue français Laurent Fabius a indiqué de son côté qu’il re- cevrait à Paris l’un des leaders de l’opposition, le champion de boxe Vitali Klitschko, qui a appelé hier à une grève générale visant à « faire tomber le pouvoir ». La crise qui agite l’ex-République soviétique de 46 millions d’habitants est encore montée d’un cran après la visite vendredi du président Viktor Ianoukovitch en Russie où il a discuté avec son homologue Vladimir Poutine de « partenariat stratégique ». La Russie a été accusée par les Européens d’avoir exercé des pressions économiques et des menaces « inacceptables » sur l’Ukraine pour qu’elle renonce à l’association avec l’UE. (Source : AFP) Les élus de l’opposition thaïlandaise démissionnent du Parlement Crise Une nouvelle manifestation est prévue pour aujourd’hui, tandis que la Première ministre a renouvelé sa proposition d’élections anticipées. Les députés de l’opposition thaïlandaise ont annoncé hier leur démission du Parlement, aggravant encore la crise politique qui secoue le pays, à la veille de la reprise du mouvement destiné à faire tomber le gouvernement. Bangkok se prépare en effet à de nouvelles manifestations aujourd’hui après l’appel du principal meneur du mouvement Suthep Thaugsuban à un rassemblement de la dernière chance pour faire chuter le gouvernement de Yingluck Shinawatra et le remplacer par un « conseil du peuple » non élu. Les manifestants veulent également se débarrasser de ce qu’ils appellent le « système Thaksin », du nom du frère de Yingluck, ancien Premier ministre renversé par un coup d’État en 2006, qui reste au cœur de la politique du royaume malgré son exil. Le mouvement commencé il y a un mois a pris de l’ampleur depuis fin novembre avec l’occupation de plusieurs ministères et administrations. Il a encore franchi un cap il y a quelques jours avec des tentatives de prendre le siège du gouvernement, qui avaient tourné aux affrontements entre police et manifestants. La situation reste tendue malgré la trêve observée depuis mercredi, à la veille du 86e anniversaire du roi Bhumibol, considéré comme un demi-dieu par nombre de Thaïlandais. Dans une capitale habituée aux violences politiques, de nouveaux blocs de béton ont été installés autour du siège du gouvernement avant la manifestation, que Suthep, ancien leader du Parti démocrate, a qualifié de « jour du jugement ». Alors que le nombre des manifestants s’est largement réduit depuis un pic à quelque 180 000, l’ancien vice-Premier ministre, visé par un mandat d’arrêt pour insurrection, a assuré qu’il se rendrait à la police si la mobilisation n’était pas suffisante. Mais un autre chef de file des manifestants a évoqué hier une possible poursuite du mouvement. La démission annoncée hier des 153 députés du principal parti d’opposition, le Parti démocrate, qui n’a pas gagné d’élections en 20 ans, risque de jeter une ombre sur la légitimité d’un Parlement de 500 sièges où le Puea Thai de Yingluck est majoritaire. « Nous avons effectué notre devoir au Par- lement du mieux que nous le pouvions », a expliqué Abhisit Vejjajiva, chef des Démocrates et ancien Premier ministre. « Nous ne le pouvons plus. Nous regrettons que la majorité au Parlement trahisse la voix du peuple », a-t-il ajouté. L’annonce des Démocrates est intervenue juste après que la Première ministre a renouvelé sa proposition d’élections anticipées si les manifestants – alliance hétéroclite de bourgeois de Bangkok proches des Démocrates et de groupes ultraroyalistes réunis par leur haine de Thaksin – acceptaient de respecter le processus démocratique. « Le gouvernement est prêt à dissoudre le Parlement si la majorité le veut », a-t-elle déclaré lors d’une adresse télévisée, notant que des élections devraient alors avoir lieu dans les 60 jours. Mais, « si les manifestants ou un important parti politique n’accepte pas cela ou n’accepte pas les résultats des élections, cela ne fera que prolonger le conflit ». Elle a également évoqué un référendum, sans en préciser les termes. Les meneurs du mouvement ont déjà indiqué qu’ils ne se satisferaient pas d’élections, mais Abhisit a laissé entendre que son parti pourrait y participer. « La dissolution du Parlement est un moyen de rendre le pouvoir au peuple. Mais il doit y avoir une solution pour que le peuple ait confiance en ces élections », a-t-il déclaré. La colère des manifestants a été provoquée par un projet de loi d’amnistie qui, selon ses détracteurs, aurait permis le retour de Thaksin, en exil pour échapper à la prison pour malversations financières. Malgré son rejet par le Sénat, les manifestants n’ont pas désarmé. Le milliardaire divise le pays entre masses rurales et urbaines défavorisées du Nord et du Nord-Est, qui l’adorent, et les élites de Bangkok qui le voient comme une menace pour la monarchie. Ces divisions profondes de la société avaient été mises en lumière lors de la crise du printemps 2010, qui avait fait quelque 90 morts et 1 900 blessés. Jusqu’à 100 000 « chemises rouges » fidèles à Thaksin avaient alors occupé le centre de Bangkok pendant deux mois pour réclamer la démission d’Abhisit, avant un assaut de l’armée. (Source : AFP) Aviation Des heures de pagaille dans le ciel britannique après une panne du contrôle aérien USA Un octogénaire de retour après 42 jours de prison en Corée du Nord Concours La nouvelle Miss France heureuse de représenter la mixité française Brèves Venezuela Municipales : Maduro face au verdict des urnes Les Vénézuéliens votaient hier pour des municipales faisant figure de premier test électoral pour le président Nicolas Maduro, confronté à de graves difficultés économiques après avoir été élu en avril dernier. L’enjeu principal de ces élections locales est de mesurer l’adhésion des Vénézuéliens au gouvernement socialiste de M. Maduro, élu d’une courte tête (1,49 % des voix) en avril. Pour la Table de l’unité démocratique (MUD), la principale coalition de l’opposition, ces élections seront tout autant déterminantes pour évaluer son implantation. Son leader libéral Henrique Capriles a qualifié le scrutin de « moment historique » pour mesurer le rapport de forces après 14 années de gestion chaviste. Les premiers résultats étaient attendus tard dans la nuit. Une panne technique au contrôle aérien de Swanwick a causé la pagaille dans le ciel britannique samedi et provoqué retards et annulations pour des centaines de vols au Royaume-Uni et en Irlande avant un retour à la normale en soirée, selon les aéroports et autorités. Les aéroports londoniens de Heathrow, Stansted, Gatwick et Luton ainsi que ceux de Dublin, Edimbourg, Belfast, Manchester et Cardiff ont tous annoncé des retards importants, alors qu’on fêtait samedi la Journée mondiale de l’aviation civile. « Des difficultés à passer du mode nuit au mode jour » à Swanwick, au sud de l’Angleterre, sont à l’origine du problème, a annoncé le service du contrôle aérien britannique NATS, privatisé en 2001. Un vétéran américain de la guerre de Corée âgé de 85 ans est arrivé visiblement soulagé ce week-end à San Francisco après avoir passé plus d’un mois dans les geôles nord-coréennes. L’agence officielle nordcoréenne KCNA avait peu avant annoncé que Merrill Newman avait été expulsé de Corée du Nord « pour raisons humanitaires », invoquant son état de santé, « son grand âge » et « ses remords sincères ». M. Newman, qui souffre de problèmes cardiaques, avait été arrêté le 26 octobre à Pyongyang alors qu’il s’apprêtait à quitter la capitale nord-coréenne après un séjour de 10 jours. Le 30 novembre dernier, la Corée du Nord confirmait qu’elle détenait un Américain pour « actes hostiles » durant sa participation à la guerre de Corée (1950-1953). Flora Coquerel, 19 ans, qui était Miss Orléanais, a été élue Miss France 2014 dans la nuit de samedi à dimanche à Dijon, succédant à la Bourguignonne Marine Lorphelin, au terme d’une compétition à forte audience diffusée en direct sur TF1. Elle devance Miss Tahiti, 1re dauphine, puis Miss Provence, Miss Côte d’Azur et Miss Guadeloupe, respectivement 2e, 3e et 4e dauphines. Son élection a déjà donné naissance à une polémique : elle aurait été choisie en réponse à Alain Delon, qui était il y a peu encore président d’honneur à vie du Comité Miss France, avant de démissionner de ce rôle, à la suite de la mise en cause par les dirigeants du concours de beauté de ses propos sur le Front national. Début octobre, il déclarait en effet qu’il « approuve » la « place très importante » du Front national en France. La Franco-Béninoise a néanmoins affirmé être fière d’incarner le visage de la France métissée. Afrique du Sud Plus d’une cinquantaine de dirigeants ont confirmé leur présence aux cérémonies officielles à Qunu et Johannesburg. « Va ton chemin, âme révolutionnaire et aimante. » De Soweto au Cap, de Londres à Bethléem, des fidèles de toutes confessions ont prié hier pour Nelson Mandela, alors que des milliers de Sud-Africains s’étaient déjà spontanément rassemblés samedi devant sa maison de Johannesburg pour lui rendre un hommage plein de gratitude. Des chants, des homélies et des prières se sont élevées dans des églises, mosquées, temples et synagogues à travers tout le pays. « Il a prêché et mis en pratique la réconciliation », a rappelé le président sud-africain Jacob Zuma, lors d’une cérémonie dans une église méthodiste, en appelant ses concitoyens à faire vivre cet héritage d’ « unité ». À sa libération après 27 ans dans les geôles du régime d’apartheid, Nelson Mandela a tendu la main à la minorité blanche et évité une guerre civile. Malgré tout, Blancs et Noirs restent encore souvent à distance. Mais hier, déclaré « Journée nationale de prières et de réflexions », ils se sont retrouvés dans leurs hommages à Nelson Mandela. « Il a combattu pour nous, les Noirs d’Afrique du Sud et du continent africain », soulignait Tutu Phankisa, une paroissienne de l’église de la Sainte-Croix, dans le township de Nyanga, au Cap, qui a fondu en larmes en découvrant le portrait du grand homme affiché dans l’édifice. L’émotion était tout aussi palpable à Johannesburg, dans la petite église réformée néerlandaise dont le culte avait été érigé en religion quasi officielle par le régime ségrégationniste qui y trouvait une justification idéologique. « Pensez aux années 1990 et aux peurs que nous avions alors », a rappelé aux fidèles le révérend André Barlett. « Sous la direction de M. Mandela, aucune de ces peurs ne s’est réalisée », a-t-il ajouté devant une assemblée totalement blanche. Cérémonie traditionnelle Thembu Ces pleurs ne reflétaient pas, toutefois, l’ambiance générale dans le pays qui, depuis l’annonce du décès de son héros, exprime sobrement son émotion. Depuis plusieurs années, le premier président noir du pays avait disparu de la vie publique et ses hospitalisations répétées avaient préparé l’opinion à son départ. « Il était temps qu’il parte, il était vieux et très malade », soulignait ainsi Zanele Sibiya devant la grande église catholique Regina Mundi de Soweto, haut lieu de résistance à l’apartheid, où le prêtre a salué le départ d’une « lumière dans l’obscurité ». On a aussi prié pour Nelson Mandela ailleurs dans le monde. À Londres, l’archevêque de Canterbury Justin Welby a par exemple salué « le courage » et « l’humanité » de Nelson Mandela au cours d’un service spécial en son honneur. « Le poids de notre douleur et de notre souffrance est allégé par ces effusions nationales et internationales », a commenté sa famille, par la voix de son porte-parole le général TT Matanzima. Hier n’était que le premier jour d’une semaine de deuil national qui se poursuivra aujourd’hui par un hommage du Parlement. Demain, une cérémonie officielle, diffusée dans tout le pays, se tiendra à partir de 11h00 (09h00 GMT) dans le stade de Soccer City à Johannesburg, où des personnalités étrangères devraient prendre la parole. C’est là que Nelson Mandela avait fait sa dernière apparition publique en juillet 2010, pour la finale de la Coupe du monde de football. Le corps du héros de la lutte antiapartheid sera transféré mercredi en grande pompe dans l’amphithéâtre d’Union Buildings, le siège de la présidence à Pretoria, où il sera exposé pendant trois jours, avec des processions prévues tous les matins. Après une cérémonie d’adieu sur une base militaire de la capitale, le corps de Mandela sera transporté dans sa province natale du Cap oriental et conduit en procession jusqu’à Qunu, le village de son enfance. Les Thembus, sa tribu, l’accueilleront par une cérémonie traditionnelle, avant son inhumation dimanche, auprès de ses parents et de trois de ses enfants. Rassemblés autour des valeurs universelles de « Madiba » (son nom de clan), plusieurs dizaines de dignitaires étrangers ont annoncé leur arrivée en Afrique du Sud. Au moins 53 chefs d’État et de gouvernement, dont les présidents américain Barack Obama et français François Hollande, assisteront aux cérémonies officielles en hommage au père de la Nation arc-en-ciel, décédé jeudi à 95 ans. Les grands de ce monde et des artistes qui étaient proches de Mandela assisteront soit à la cérémonie de Qunu, soit à celle de Soccer City. Cette dernière solution a été notamment choisie par François Hollande, Barack Obama et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. En revanche, le dalaï-lama, qui s’est vu refuser par deux fois un visa pour l’Afrique du Sud ces dernières années, ne se rendra pas aux funérailles de Nelson Mandela, prix Nobel de la paix comme lui. (Source : AFP) Madiba aurait-il pu refuser le prix Nobel de la paix ? Nelson « Madiba » Mandela aurait-il pu refuser le prix Nobel de la paix, qui lui fut remis le 10 décembre 1993, il y a tout juste vingt ans ? La question fut très sérieusement posée par ses camarades de lutte fâchés qu’il ait à partager cet honneur avec le dernier président de l’apartheid FW De Klerk. Tokyo Sexwale, chef de file à l’époque de son parti, le Congrès national africain (ANC), se rappelle que « certains étaient très inquiets et ne voulaient pas voir Nelson Mandela, une telle icône, recevoir ce prix avec son oppresseur ». Quand le téléphone a sonné le 15 octobre 1993 pour annoncer la décision du comité Nobel, « les réactions étaient mitigées et certains hésitaient à soutenir ce truc conjoint avec De Klerk », raconte-t-il. « Il faut se rappeler qu’il y avait énormément de violences », reprend M. Sexwale, en référence au climat de guerre civile qui régnait dans de nombreuses townships noires durant cette période. Les négociations avec le pouvoir blanc étaient déjà très avancées : les premières élections multiraciales avaient été fixées au 27 avril de l’année suivante et une ébauche de nouvelle Constitution démocratique entérinée. Mais les partisans de l’ANC et du parti zoulou de l’Inkatha s’entretuaient, et le dernier carré de partisans de l’apartheid était soupçonné d’attiser la haine. On estime que les violences politiques firent entre 40 000 et 50 000 morts de 1990 à 1994. « Il ne faut pas oublier qu’avant Mandela, Albert Luthuli ou Desmond Tutu et bien d’autres personnalités dans le monde avaient reçu le prix Nobel individuellement » sans le partager avec quiconque, reprend M. Sexwale. « Il aurait pu le refuser, il y avait beaucoup de tensions. » « Pour nous, Nelson Mandela n’avait pas besoin du prix partagé avec une autre personne, en plus avec celui qui l’a mis en prison. Mais c’est lui-même qui nous a convaincus de la justesse de ce qui se passait. » « Il nous a convaincus après une vive discussion que quoi qu’il en soit, c’était important pour nos compatriotes à cause de la réconciliation – on se réconcilie seulement avec un ennemi – et pour montrer au monde que nous, les Sud-Afri- cains, nous avons transcendé nos différences », enchaîne-t-il. « Pour nous, il fallait franchir le Rubicon. Nous avions souffert, eu des membres de notre famille tués, des amis assassinés, et même notre ambassadeur à Paris Dulcie September (en 1988). Comment se réconcilier avec des gens comme ça ? Ce n’était pas facile. Il fallait qu’on montre qu’un De Klerk pouvait être étreint et même être fait vice-président. » Le « mal terrible » de l’apartheid À la présidence sud-africaine, la réaction fut inverse. C’est Dave Steward, alors directeur de cabinet de M. De Klerk, qui décrocha puis appela M. De Klerk pour lui communiquer « la bonne nouvelle d’Oslo ». « Il était enchanté », se souvient-il, se remémorant lui-même « un moment très heureux dans une période pas facile », et à peine terni par les huées de certains Norvégiens quand M. De Klerk vint saluer au balcon du Grand Hôtel d’Oslo avec Nelson Mandela le 10 décembre 1993. Proche de l’ANC, le prix Nobel de littérature Nadine Gordimer, 90 ans, était du voyage à Oslo, comme George Bizos, l’ami et avocat de toujours de Mandela. « Mandela étant le merveilleux personnage qu’il est, il décida d’accepter ce que des gens comme moi auraient considéré comme un déshonneur », dit-elle. « Pour nous, c’était une sorte de trahison de voir qu’il devait partager, que le président de l’apartheid avait quelque chose à partager avec Mandela et de voir Mandela se tenir là à Oslo à côté de De Klerk, placé au même niveau », ajoute-t-elle. Ni M. De Klerk, ni M. Mandela, qui se rendaient alors coup pour coup durant cette période délicate, sous la pression des extrémistes des deux bords, n’eurent accès au discours de l’autre avant de prononcer le leur. Dans son discours, M. De Klerk souligna « le changement fondamental des positions des deux parties ». Mandela loua « l’humanité commune qui lie Noirs et Blancs ». Et il salua son « compatriote et lauréat conjoint » pour avoir eu « le courage d’admettre qu’un mal terrible avait été fait à notre pays et à notre peuple » avec l’apartheid. (Source : AFP) L’armée française déployée « dans l’ensemble » de Bangui Centrafrique De premières tensions avec des éléments de l’ex-Séléka sont visibles, pour la seconde journée de l’opération Sangaris. Les soldats français patrouillent désormais dans tout Bangui, toujours traumatisée par les massacres, selon l’état-major français. À bord de véhicules blindés ou à pied, les soldats français de l’opération « Sangaris » étaient pour la deuxième journée consécutive très visibles sur les boulevards, grandes artères et carrefours stratégiques, a constaté l’AFP. Les militaires de Sangaris patrouillent « dans l’ensemble » de Bangui, a affirmé le porte-parole de l’étatmajor français : « Là où nous sommes, nous ne constatons pas de menace à l’encontre de la population, mais la situation sécuritaire reste tendue. » Les soldats français ont notamment observé une certaine « tension » à l’approche d’éléments armés de l’ex-rébellion Séléka (au pouvoir), selon le colonel Jaron : « Je pense qu’ils ont compris qu’ils vont devoir être regroupés, désarmés, que la force française est en train de s’imposer à leurs dépens dans la capitale, ce qui crée une tension. » Aucun accrochage n’a cependant eu lieu depuis un premier incident survenu jeudi près de l’aéroport, qui avait fait quatre morts dans les rangs de l’exSéléka. Les hommes en armes et les pick-up bondés de combattants de l’ancienne coalition rebelle ont quasiment disparu des rues de Bangui, après avoir reçu l’ordre des autorités (ellesmêmes issues de l’ex-Séléka) de rentrer dans les casernes. Dans la ville, la peur est toujours dans les esprits. « On attend que les Français rentrent dans nos quartiers pour qu’on ne voit plus tous ces gens armés », déclarait hier un habitant de Bangui, ajoutant : « Quand on voit un pick-up (de combattants surarmés), on change de direction. » « On est fatigué d’avoir peur. On veut que ça s’arrête », ajoutait un autre habitant. Retour à un calme relatif « Le calme est revenu dans Bangui, même s’il y a encore ici ou là des exactions », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. « On dénombre dans les trois derniers jours 394 morts », a-t-il indiqué, après les massacres interreligieux qui ont ensanglanté la ville jeudi. Un précédent bilan de la Croix-Rouge locale faisait état d’environ 300 morts. « Il y a un certain nombre d’opérations qui sont en cours dans l’ensemble du pays, et les opérations de désarmement (des ex-rebelles) de la Séléka vont commencer », a annoncé M. Fabius, ce qu’a confirmé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, précisant que le désarmement commencerait aujourd’hui. L’essentiel des forces françaises est concentré à Bangui, mais des unités sont également déployées dans l’ouest du pays, où les affrontements à caractère interreligieux sont réguliers depuis septembre. Arrivée la veille par la route du Cameroun, via les villes de Bouar et Bossembélé, une colonne de blindés français a fait son entrée hier soir à Bangui sous les vivats de la foule, a-t-on constaté. Une centaine d’autres soldats, venus eux de Bangui, se sont déployés à Bossangoa, à 270 km au nord-ouest de la capitale, une localité où la tension reste extrêmement vive entre la population, majoritairement déplacée, et les éléments locaux de la Séléka. Un président « qui a laissé faire » En attendant, le président centrafricain Michel Djotodia – arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka, qu’il a ensuite dissoute – a décrété un deuil national de trois jours à compter d’hier, en mémoire des victimes « des tragiques événements » de ces derniers jours. Les États-Unis sont intervenus hier auprès du président Djotodia pour lui demander d’appeler au calme et de sanctionner les responsables des récentes violences en République centrafricaine. Samedi soir, l’ancien chef rebelle, apparemment incapable de garder le contrôle d’une partie de ses troupes – supposées être intégrées aux forces de sécurité – avait également fait l’objet de vives critiques de la part de M. Hollande, plutôt inhabituelles dans la bouche d’un président français. « On ne peut pas laisser en place un président qui n’a rien pu faire, a laissé faire », a accusé le chef de l’État français, à propos de M. Djotodia, censé quitter le pouvoir fin 2014 avant l’organisation d’élections. À la fin du sommet France-Afrique samedi à Paris, le président français avait par ailleurs appelé à une « large mobilisation internationale » pour financer des opérations africaines de paix, pour permettre au continent d’assurer enfin sa propre sécurité via notamment la mise sur pied d’ici à 2015 d’une force d’action rapide. (Source : AFP) 10 Dossier international lundi 9 décembre 2013 « L’Égypte a pour horizon l’état d’urgence » Vingt et une jeunes islamistes remises en liberté Crise Loi sur les manifestations controversée et nouvelle Constitution « liberticide », les Égyptiens réinvestissent la rue en dépit de la répression implacable et sanglante. « De fait, le pays est ramené au conflit entre militaires et islamistes : le retour du même. » Propos recueillis par Joe MEZHER En janvier-février 2011, dans la lignée du printemps arabe, une révolution éclatait en Égypte contre le régime de Hosni Moubarak qui régnait sans partage depuis plus de trois décennies. Les manifestants réclamaient plus de démocratie et moins de corruption. Une période de transition s’installe alors, au cours de laquelle l’armée s’est arrogé le pouvoir. En 2012, jouissant de leurs libertés nouvelles, les Égyptiens ont élu Mohammad Morsi, issu des Frères musulmans, à la tête de l’État. Un an plus tard, le 30 juin 2013, une partie de la population déchantait (les laïcs) et réclamait le départ du président islamiste. L’armée, encore elle, profitant de la situation explosive, saute sur l’occasion et destitue le chef de l’État, pourtant démocratiquement élu, le 3 juillet. Suit une période de répression violente à l’encontre des partisans de M. Morsi et des Frères musulmans. Les provocations et les affrontements s’enchaînent, faisant sombrer l’Égypte dans une nouvelle période d’instabilité. L’armée, semblant ne pas vouloir répéter les erreurs de la transition post-Moubarak, nomme un gouvernement intérimaire, chargé de gérer la transition post-Morsi et de préparer les élections générales au plus vite. Toutefois, personne n’est dupe, ce gouvernement est dirigé de facto par la puissante institution militaire. Le nouveau gouvernement, entre autres tâches, est prié de remanier la Constitution controversée adoptée sous la présidence Morsi. C’est chose faite, le dimanche 1er décembre. Deux jours plus tard, le mardi 3 décembre, la commission constituante présente le projet de Loi fondamentale au président par intérim, Adly Mansour, qui bénéficie désormais d’un mois pour annoncer un référendum sur la nouvelle Constitution. Cependant, cette dernière n’est pas au goût de tout le monde : islamistes et laïcs confondus, qui réinvestissent donc la rue. Les premiers réclament, encore et toujours, la réhabilitation de Mohammad Morsi ; les seconds protestent contre une Constitution jugée « liberticide ». En effet, le projet de nouvelle Constitution consolide la toute-puissance de l’armée. Selon ce texte, l’institution militaire voit non seulement ses privilèges vieux de six décennies maintenus, mais également son poids sur la vie politique égyptienne renforcé. En outre, la commission constituante a rejeté un article du projet de Constitution fixant le calendrier pour les élections parlementaires et présidentielle. Ces scrutins constituent pourtant des étapes-clés de la feuille de route établie par l’armée pour une « transition démocratique ». La raison du rejet n’est toujours pas claire : récemment, des journaux égyptiens ont fait état d’un possible changement dans la feuille de route, afin que la présidentielle se tienne avant les législatives. Entre-temps, la répression s’est retournée contre les laïcs également. Une nouvelle loi – elle aussi controversée et rejetée par le peuple tout entier – stipule que pour manifester, il faut obtenir une autorisation préalable des autorités. L’armée a donc, fort évidemment, appliqué ce texte sur le terrain. Sans compter l’arrestation et la traduction en justice de figures emblématiques de la révolution qui a mis M. Moubarak à bas. Tous ces éléments combinés créent une atmosphère délétère en Égypte. Adjoints aux violences confessionnelles (entre musulmans et coptes) qui secouent le pays, et l’on obtient la recette parfaite pour une désintégration de l’État. Sollicité, Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur associé à l’Institut Thomas More et collaborateur d’Hérodote – revue de géographie et de géopolitique –, a réalisé pour L’Orient-Le Jour un tour d’horizon du sujet. sang les Frères musulmans, Le Caire s’attaque maintenant aux laïcs. Est-ce là un début de retour au régime militaire et à l’état d’urgence en Égypte ? Depuis le coup d’État des « officiers libres », l’Égypte est sous régime militaire. Nasser et ses successeurs, les « nassérides », sont des militaires. Lorsque, à l’évidence, Hosni Moubarak n’apparaît plus en mesure de retourner la situation, en février 2011, il doit s’effacer, et c’est un « Conseil suprême des forces armées » (CSFA) qui prend la direction de ce qui est présenté comme une « transition ». Si les Frères musulmans et leur émanation politique, le parti de la Liberté et de la Justice, remportent les élections en 2012 (législatives et présiden- gitime le recours à la violence terroriste. La volonté des militaires de conserver le pouvoir, sa pompe et ses œuvres d’une part, le sectarisme et les erreurs politiques commises par les « Frères » d’autre part (sous-estimation des forces dites de l’ancien régime et refus de toute alliance) ont empêché l’émergence d’une force tierce, d’où ce face-à-face. Par ailleurs, l’islamisme est une large mouvance et les résultats des élections de 2012 montrent que les Frères musulmans n’ont pas le monopole de l’islam politique. Dans ce « chaudron », il y a des éléments virulents qui n’ont pas donné toute leur mesure. La situation au Sinaï donne quelque idée des risques et menaces. Certes, il y a bien un État, un État confessionnelle n’est pas réglée et les coptes sont pris dans ce conflit entre les militaires, qu’ils soutiennent, et les islamistes. On ne peut que rappeler l’ancienneté et le caractère autochtone de cette communauté religieuse, son rôle dans l’émergence d’une vie politique moderne, dans l’Égypte de l’entre-deuxguerres. À mon sens, toute politique de promotion de l’État de droit et des libertés fondamentales en Égypte doit pleinement intégrer la question du sort des coptes. Sans eux, l’Égypte serait un pays tout autre. L’hypothèse de leur absence n’est pas simplement rhétorique : nombre d’entre eux émigrent en Europe et aux États-Unis. Plus largement, c’est la question des chrétiens d’Orient qui de- Au Caire, un militant laïc s’est menotté les poignets en protestation contre la nouvelle loi sur les manifestations et la répression violente exercée par l’armée. Mohammad Abd el-Ghany/Reuters L’Orient-Le Jour : La commission constituante égyptienne a rejeté l’article du projet de Constitution fixant le calendrier des élections parlementaires et présidentielle, pourtant prévu dans la « feuille de route », pour soi-disant remanier ce calendrier. Cela remet-il en question le référendum sur le projet de Constitution et, à plus long terme, les élections elles-mêmes ? Jean-Sylvestre Mongrenier : On peut penser que les hommes au pouvoir en Égypte ont avant tout le souci d’organiser les scrutins électoraux à venir ; ils prendront donc le temps nécessaire à la chose. Cela dit, il leur faut aussi « cristalliser » cette vague promilitaire, le général Abdel Fattah al-Sissi, chef d’état-major des armées et ministre de la Défense, étant campé en sauveur de la patrie. Une large partie de l’Égypte semble en proie à l’unanimisme, mais, inévitablement, cette ferveur retombera. Il leur faut organiser le « consensus ». Le projet de nouvelle Constitution confère à l’armée des pouvoirs importants dont celui, controversé, de juger des civils. En outre, après avoir réprimé dans le tielle), leur marge de manœuvre est des plus étroites. En dernière analyse, les militaires conservent le pouvoir effectif et ils destituent Mohammad Morsi, le 3 juillet 2013. De fait, l’Égypte est ramenée au conflit entre militaires et islamistes : le retour du même. Voitures piégées (déjouées) ou tentatives d’attentats, attaques meurtrières contre l’armée et la police (surtout dans le Sinaï)... L’Égypte sombre-t-elle à son tour dans le terrorisme et pourrait-on observer un jour une émergence de groupuscules liés à el-Qaëda dans le pays ? Dès le coup de force du 3 juillet 2013 et l’assaut contre les partisans de Mohammad militaire, à même de conserver le contrôle de la situation au « centre », mais cela n’ira pas sans une large répression, avec tous les risques liés à la spirale terrorisme/contre-terrorisme. L’Égypte a pour horizon l’état d’urgence. Des violences confessionnelles sanglantes secouent l’Égypte, surtout depuis la destitution de Mohammad Morsi. Ce phénomène risque-t-il de prendre encore plus d’ampleur, et quelle serait la place des coptes dans l’Égypte de demain ? Les coptes ont activement participé à la mobilisation qui a précédé le coup de force du 3 juillet dernier. Leur pape, Tawadros II, a donné son aval aux militaires. De ce fait, des vrait être pleinement prise en compte par la France, l’Europe et l’Occident. L’Égypte a multiplié les coups d’éclat diplomatiques contre les pays qui soutiennent la confrérie – comme la Turquie – et engrangé le soutien financier des pays du Golfe qui s’en méfient. Cela ne risque-t-il pas de pousser Ankara vers un très périlleux rapprochement avec Téhéran et Bagdad ? La partie géopolitique qui se joue au Proche et MoyenOrient est des plus complexes, avec des alliances et contrealliances qui sont réversibles. Il y a quelques mois encore, nombre d’observateurs évoquaient un nouvel ordre sunnite régional, emmené par l’Arabie saoudite, les États du Golfe et la Turquie. Le coup de force des militaires en Égypte a donné satisfaction à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, à la différence du Qatar, et l’on a découvert le peu de sympathie des premiers pour les « Frères ». Le Premier ministre turc soutient les Frères musulmans et ne décolère pas contre les militaires. Il est vrai qu’une importante coopération régionale avait été amorcée entre Ankara et Mohammad Morsi. Cela pouvait La question des chrétiens d’Orient devrait être pleinement prise en compte par l’Occident Morsi, à la mi-août, c’est une logique de ce type qui a été enclenchée. Les autorités militaires ont refusé la médiation des États-Unis ou de l’Union européenne, et l’Égypte est le cadre d’un face-à-face susceptible de dégénérer plus encore. De fait, divers groupuscules islamistes estiment que l’échec de la voie légale empruntée par les Frères musulmans lé- partisans de M. Morsi se sont déchaînés et ils ont dénoncé le « complot copte ». Églises, habitations, centres sociaux et magasins coptes ont été attaqués et brûlés. Des actes de ce type ont déjà eu lieu, sous Hosni Moubarak et pendant la période de « transition », mais pas sur un ordre de grandeur équivalent. À l’évidence, la question modifier la balance des forces en Méditerranée orientale, entre les riverains du moins. Le rapprochement de la Turquie avec l’Iran est très hypothétique, et l’on peut penser que les mouvements observés ces derniers jours sont une retombée de l’accord de Genève sur le programme nucléaire iranien. Il faut rappeler que cet accord n’est pas historique mais partiel et limité. Cet accord n’entrave que temporairement le programme iranien, le plus dur restant à négocier. Est-il le signe avant-coureur d’un changement de la politique iranienne dans la région, notamment dans le soutien apporté à la Syrie ? Si tel était le cas, un rapprochement entre Ankara et Téhéran serait envisageable, mais en l’état des choses, l’affaire syrienne les met indirectement aux prises : les deux pays sont sur les versants opposés du conflit syrien. Plus largement, il y a une rivalité régionale latente entre ces deux puissances, rivalité attisée par les reclassements en cours. Entre Ankara et Bagdad, il y a une pierre d’achoppement : le Kurdistan irakien. Autonome de fait depuis la guerre du Golfe (1991), la région, très majoritairement peuplée de Kurdes, bénéficie d’un statut juridique d’autonomie, depuis l’adoption d’une nouvelle Constitution dans l’Irak post-Saddam. On peut parler d’une quasi-indépendance. Les liens entre Erbil et Ankara sont étroits et le gouvernement kurde exporte son pétrole vers la Turquie, sans l’autorisation de Bagdad. En retour, la Turquie exporte vers le Kurdistan irakien tout ce qui lui est nécessaire (produits alimentaires et industriels, etc.). Ce sont presque des relations d’État à État, les officiels turcs se rendant sur place sans passer par Bagdad. Face au PYD, la branche syrienne du PKK qui a pris le contrôle d’une partie du Nord syrien, Ankara et Erbil renforcent encore leurs liens. Le 16 novembre dernier, le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, était à Diyarbakir, aux côtés du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pour soutenir le processus de paix dans les régions kurdes de Turquie. Cela dit, il est vrai que la crise diplomatique turcoégyptienne a porté un coup supplémentaire à la politique étrangère d’Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères, initialement fondée sur le règlement des problèmes frontaliers et l’instauration de bonnes relations de voisinage. Cette politique de « profondeur stratégique », censée conférer à la Turquie un rôle central dans la région, avait pour pierre d’angle la réconciliation avec la Syrie. Aujourd’hui, la Turquie a des relations difficiles, voire exécrables avec tous ses voisins. Face à la menace d’extension de la guerre syrienne à son territoire, Ankara a dû en appeler à ses alliés de l’OTAN et demander le déploiement de missiles Patriot. Sur le plan diplomatique, il faut donc qu’Ankara manœuvre, pour éviter que les questions géopolitiques dont la Turquie est partie prenante ne fragilisent plus encore ses positions. La véritable vie des Égyptiens s’étale, enfin, sur le petit écran Éclairage Un vent révolutionnaire souffle sur les séries télévisées. Hommes politiques véreux, exactions de la police ou corruption au sein de l’État : le feuilleton égyptien, emporté par l’esprit révolutionnaire, s’est renouvelé, profitant de sa nouvelle liberté pour abandonner les classiques comédies et imbroglios familiaux. La révolution qui a renversé le président Hosni Moubarak a soufflé jusque sur les plateaux de tournage du plus grand fournisseur de feuilletons du monde arabe. Depuis le 25 janvier 2011 et le début du soulèvement populaire dans le tumulte du printemps arabe, les séries égyptiennes ne sont plus les mêmes. Elles évoquent désormais des sujets qu’on préférait éviter auparavant car ils touchaient les institutions étatiques, et en premier lieu les forces de sécurité. « Maintenant, on parle de ce que vivent réellement les Égyptiens », résume le critique de cinéma Tarek el-Shennawi. En 2012, le feuilleton Taraf Talet (Troisième partie, en arabe) mettait ainsi en scène un général corrompu, interprété par Ahmad Fouad Sélim, qui joua dans de nombreux films du célèbre réalisateur Youssef Chahine. L’acteur estime qu’il n’a pu endosser ce rôle que parce que la révolution était passée par là. « Avant, explique-t-il, il était impossible d’évoquer les forces de l’ordre sans que la censure n’interfère. » Lorsqu’il a commencé à écrire, Mohammad Amine, qui fait partie de la nouvelle génération des scénaristes égyptiens, devait manier subtilement la personnalité des policiers qu’il mettait en scène. « On ne pouvait pas parler de la corruption de la police, dit-il, en tout cas, pas directement. » À chaque « mauvais » policier décrit, il y avait donc un « bon » policier qui redorait l’image de l’institution. Mais « maintenant, plus rien n’est interdit », affirmet-il. « On peut évoquer toutes les institutions de l’État », renchérit M. Sélim, alors qu’avant, explique M. Shennawi, « la critique pouvait aller jusqu’au Premier ministre » mais plus haut, on n’y touchait pas. Une courte parenthèse ? Mais aujourd’hui, même les redoutés services de la police ne sont plus intouchables. Ainsi, durant l’été, la série Taht al-Ard (Souterrain, en arabe) évoquait un sujet particulièrement sensible dans le pays, ensanglanté par plusieurs attentats et attaques contre la minorité copte. La scène se passe dans une église : des dizaines de fidèles assistent à la messe quand soudain, une voiture piégée explose. Mais, au fil de l’intrigue, on découvre que derrière cet attentat, ce ne sont pas des terroristes qui se cachent, mais les services de sécurité, un scénario inimaginable il y a quelques années. Finies donc les comédies familiales qui inondaient depuis les années 1960 les petits écrans de Casablanca à Sanaa, de Khartoum à Amman : maintenant, les séries veulent refléter les changements politiques et sociaux du plus peuplé des pays arabes. Mais il faut aussi compter avec la concurrence turque – produisant un flot ininterrompu de romances doublées en arabe – et la production syrienne, qui excelle dans les séries historiques, même si elle est en berne depuis le début du conflit dévastateur entre partisans et opposants au régime de Bachar el-Assad. Chaque année néanmoins, impossible d’y couper : les séries égyptiennes continuent à fleurir à l’occasion du ramadan, réunissant chaque soir des millions de téléspectateurs à travers la région. L’arrivée des télévisions satellitaires et la multiplication des chaînes dans des États longtemps sous le joug d’une unique chaîne étatique ont poussé de nombreux jeunes à rejoindre les bataillons de scénaristes, réalisateurs et techniciens de plateaux des séries télé en Égypte. Et tous sont décidés à profiter de leurs nouvelles libertés. Ali Abou Shadi, critique de cinéma, est enthousiaste : « On ne pourra pas revenir sur les libertés acquises », assure-t-il. D’autant que « la télévision, grâce à ses chaînes privées, n’est pas liée à l’État comme l’est le cinéma ». Mais en Égypte, une révolution en chasse une autre. Le 30 juin, des millions d’Égyptiens réclamaient le départ du successeur de M. Moubarak, l’islamiste Mohammad Morsi, destitué trois jours plus tard par les militaires. Cette « deuxième révolution », craint M. Shennawi, pourrait signer la fin de la parenthèse de liberté et le retour des « tabous imposés aux créateurs ». Car si la seule année de présidence de l’islamiste Morsi n’a pas eu le temps d’avoir un impact sur les séries, son éviction a « soudé » le public derrière l’armée, selon lui, au moment où « les forces de sécurité reprennent leurs vieilles habitudes qui pourraient tuer la liberté gagnée dans les séries ». ©AFP En hijab blanc, les accusées étaient entrées dans la cage grillagée du box une rose à la main et le mot « liberté » écrit au feutre sur leur paume. Photo Reuters Vingt et une jeunes Égyptiennes, dont sept mineures, ont été remises en liberté en appel samedi après leur condamnation en première instance à de lourdes peines pour avoir manifesté en faveur du président destitué Mohammad Morsi. Leur condamnation en première instance le 27 novembre, à 11 ans de prison pour les adultes et à la détention jusqu’à leur majorité en centre pénitentiaire pour mineures pour les autres, avait déclenché un tollé chez les défenseurs des droits de l’homme en Égypte et à l’étranger. Les 14 jeunes femmes ont vu samedi leur peine réduite à une année de prison avec sursis par la cour d’appel d’Alexandrie, tandis que les sept mineures ont été placées en liberté surveillée pour trois mois par une chambre spéciale de la même ville. Quelques heures après l’annonce du jugement en appel, les 21 Égyptiennes ont été toutes relâchées à la tombée de la nuit, a indiqué l’un de leurs avocats. Par ailleurs, 21 étudiants islamistes, dont un Turc, seront jugés pour une manifestation violente devant la prestigieuse université d’alAzhar au Caire, ont annoncé hier des sources au sein du parquet. Ces étudiants sont accusés d’avoir attaqué les bâtiments administratifs de cette institution, la plus haute autorité de l’islam sunnite. Un tribunal égyptien avait déjà condamné 12 manifestants islamistes à 17 ans de prison pour avoir attaqué ces bâtiments au cours d’une autre manifestation. Les manifestants islamistes ont fait, depuis octobre, des universités le dernier bastion de leur mobilisation. (Source : AFP) Reportage Une famille piégée dans la tourmente de la répression Pour Amany Sonbol, le cauchemar a commencé quand son mari a été arrêté fin 2012 à Dubaï, accusé d’être un Frère musulman. Aujourd’hui, elle pleure son fils tué le 14 août au Caire comme des centaines de partisans de Mohammad Morsi. Cette Égyptienne âgée de 54 ans est sans nouvelles de son époux et démunie avec ses cinq filles depuis la mort d’Ahmad, le seul homme au foyer depuis que Ali croupit dans une prison d’Abou Dhabi. Elle maudit à jamais le gouvernement installé et dirigé de facto par l’armée. Car depuis le 14 août, jour où soldats et policiers ont massacré des centaines de manifestants pro-Morsi sur les places Rabaa al-Adhawiya et Nahda au cœur de la capitale égyptienne, le gouvernement intérimaire réprime sévèrement les Frères musulmans. Trois mois après la tragédie, dans son appartement du Caire aux murs tapissés de photos d’Ahmad, de sa naissance à quelques jours avant sa mort, Amany pleure toujours à chaudes larmes son fils chéri tombé à 24 ans sous les balles des forces de l’ordre à Rabaa. Puis elle s’emporte : « J’ai perdu mon fils dans un massacre perpétré par ce gouvernement, lui ne reviendra plus et je ne sais pas quand mon époux sera de retour. » Pourtant, selon sa famille, Ahmad était loin du fanatique « terroriste » que décrivent à longueur de journée les médias égyptiens, quasi unanimes et au diapason du gouvernement quand ils évoquent les Frères musulmans. Pour le jeune homme, tué deux semaines avant de commencer des études de biologie marine en Turquie, M. Morsi représentait un « changement » pour l’Égypte qui venait de passer trois décennies sous la férule de Hosni Moubarak, explique sa sœur Sarah. « Il a participé à la révolution de janvier 2011 contre Moubarak, il croyait en une cause, il n’était influencé par personne », s’enflamme la jeune fille. Ahmad était un fanatique de plongée sous-marine et était devenu un assistant du professeur Edwin Cruz-Rivera, spécialiste de cette science à l’université américaine du Caire. « C’était un islamiste engagé dans sa foi mais pas un extrémiste, parce qu’il était ouvert à d’autres idéologies », se rappelle M. Cruz-Rivera. Le monde est responsable Ahmad était littéralement l’homme du foyer depuis que son père Ali, médecin, travaillait à Dubaï. « Il faisait tout, il prenait soin de ses sœurs et faisait les courses », souffle Amany, les larmes aux yeux, avant de lâcher à nouveau sa colère : « Toute la communauté internationale est responsable du massacre, le monde s’est contenté de regarder la loi de la jungle se déchaîner sur des gens innocents ! » Les six femmes de la famille attendent aujourd’hui dans l’angoisse des nouvelles de Ali, arrêté en décembre 2012 par des policiers en civil à Dubaï. Selon des médias et la famille Sonbol, Ali est emprisonné avec un groupe d’Égyptiens jugés pour avoir créé aux Émirats arabes unis une branche illégale des Frères musulmans. Amany jure que Ali n’a rien à voir avec les Frères, il a simplement voté pour Morsi en 2012. Dubaï a confisqué ses économies accumulées au service du ministère émirati de la Santé, selon Amany. « Mais le plus terrible, c’est qu’il n’a pu voir son fils pour ses derniers jours, ni même assister à ses funérailles », lâche Sarah. « C’est une bande de tueurs, il y a une différence entre disperser des manifestants et les massacrer », s’emporte sa sœur Huda, étudiante en médecine. ©AFP L’humoriste Bassem Youssef se dit « persécuté » Bassem Youssef, l’humoriste le plus célèbre de la télévision égyptienne dont l’émission a été retirée de l’antenne le mois dernier, estime que la censure dont il se dit victime démontre l’intolérance du gouvernement provisoire mis en place par l’armée après la destitution de Mohammad Morsi. L’humoriste, qui a accédé à la célébrité après la révolution de janvier-février 2011 et la chute de Hosni Moubarak, avait déjà critiqué le président issu des Frères musulmans. Son émission, suspendue après la destitution de M. Morsi, a été remise à l’antenne fin octobre mais a été arrêtée par la chaîne CBC TV le 1er novembre, officiellement en raison de litiges éditoriaux et commerciaux avec M. Youssef. Ce dernier, qui avait tourné en dérision lors de cette émission le général Abdel Fattah al-Sissi, chef d’état-major des forces armées, affirme qu’il est difficile de ne pas voir dans l’arrêt de son émission une décision politique. « Les gens ont manifesté le 30 juin (le premier jour des manifestations de rue qui ont poussé l’armée à destituer M. Morsi) pour mettre un terme à la dictature et au fascisme, et accueillir la liberté d’opinion... La première chose qui a suivi a été de lutter contre une opinion », a-t-il dit dans une interview télévisée. « Si vous n’aimez pas mes opinions, ne regardez pas mes émissions », a-t-il conclu vertement. International 11 lundi 9 décembre 2013 Shimon Peres prêt à L’armée syrienne progresse rencontrer Hassan Rohani dans le Qalamoun Nucléaire Obama juge irréaliste de parvenir à un accord « idéal » sur le programme iranien. Le président israélien, Shimon Peres, a annoncé hier être prêt à rencontrer son homologue iranien, Hassan Rohani, pour parvenir à une solution diplomatique sur le controversé programme nucléaire iranien. Interrogé par la chaîne américaine CNN, M. Peres a estimé que « ni l’Iran ni son président n’étaient des ennemis d’Israël ». « Pourquoi pas ? », a-t-il répondu à la question sur une éventuelle rencontre avec le nouveau président iranien. Pour le vétéran de la diplomatie israélienne, le problème n’est pas M. Rohani mais la politique qu’il mène. L’objectif d’une telle rencontre serait, selon lui, de transformer « les ennemis en amis ». M. Peres a également réfuté l’idée qu’Israël serait isolé diplomatiquement sur la question iranienne, affirmant qu’il y avait une « coalition impressionnante » de pays qui ne veulent pas voir l’Iran avec une bombe nucléaire, y compris les Russes et les Chinois. De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rappelé que le maintien de « l’option militaire » était « nécessaire » pour la réussite des négociations internationales sur le programme nucléaire iranien. « Comme le président (américain) Obama, nous préférons emprunter la voie diplomatique pour mettre fin au programme militaire nucléaire iranien, mais pour que la diplomatie réussisse, il faut qu’elle s’accompagne de sanctions fortes et d’une menace militaire crédible », a-t-il dit. « Empêcher l’Iran de se doter d’une arme atomique est le premier défi de notre génération, car un Iran nucléaire changerait littéralement le cours de l’histoire », a-t-il encore déclaré. Samedi, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, avait tenu des propos similaires. « Nous savons que la diplomatie ne peut fonctionner dans le vide », a-t-il déclaré. « Notre succès va continuer à dépendre de la puissance militaire des ÉtatsUnis et de la crédibilité de nos assurances à nos alliés et partenaires au Moyen-Orient », a-t-il ajouté. Samedi également, Le site Internet personnel du président iranien Hassan Rohani (Rouhani.ir) a publié des photos de ce dernier en civil en train de se promener à la montagne dans le nord de Téhéran. On y voit M. Rohani, un religieux qui porte habituellement un turban, en habit de montagnard avec une casquette sur la tête, entouré de ses gardes du corps, discutant ou riant avec des gens ordinaires. Le site explique que « le président Rohani a l’habitude d’aller à la montagne une ou deux fois par semaine ». Hojat Sepahvand/Rouhani.ir/AFP M. Obama avait jugé irréaliste de parvenir à un accord « idéal » sur le programme nucléaire iranien. « Si nous pouvions trouver une option selon laquelle l’Iran démantèlerait jusqu’au dernier boulon son programme nucléaire et abandonnerait la possibilité même de ne plus jamais avoir de programme nucléaire et de se débarrasser ainsi de toutes ses capacités militaires, je l’adopterais », a-t-il déclaré. « Mais je veux que chacun comprenne bien que cette option précise n’est pas possible et nous devons, en conséquence, faire en sorte de nous donner les moyens de trouver la meilleure option pour nous assurer que l’Iran ne se dote pas de l’arme nucléaire », a-til ajouté. Le même jour, l’opposition iranienne en exil a demandé à nouveau aux puissances occidentales de rester fermes à l’égard de Téhéran. Inspection à Arak En attendant, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a inspecté l’usine de production d’eau lourde d’Arak, dans le cadre d’un accord conclu entre Téhéran et l’agence onusienne pour faire la lumière sur la nature du programme nucléaire iranien. Les deux envoyés de l’AIEA, arrivés samedi en Iran, se sont rendus hier sur le site qui leur était fermé depuis deux ans. Les deux inspecteurs, dont le chef de la « cellule Iran » à l’AIEA, Massimo Aparo, sont repartis en soirée pour Vienne, le siège de l’agence onusienne. Selon Shashank Joshi, analyste au Centre de recherches RUSI basé à Londres, cette visite « est un pas positif » car « traditionnellement, ce genre de site de production n’est pas couvert par le système de surveillance » de l’AIEA. L’Iran et l’AIEA doivent se retrouver mercredi à Vienne pour discuter d’une autre visite, à la mine d’uranium de Gachin. Outre l’inspection de l’usine d’Arak et de Gachin, l’accord avec l’AIEA prévoit que l’Iran fournisse des informations sur les futurs réacteurs de recherche, les emplacements des nouvelles centrales nucléaires civiles ou encore les futurs sites d’enrichissement d’uranium. D’autre part, des experts iraniens auront également des discussions sur les modalités d’application de l’accord intérimaire de Genève avec les représentants du 5+1 et de l’AIEA, aujourd’hui et demain à Vienne. Sur le plan iranien interne, M. Rohani a estimé samedi que la question des opposants politiques pouvait être réglée avec plus de « tolérance », en réponse à des étudiants qui réclamaient la libération des deux chefs de l’opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi. « Mon gouvernement est engagé par ses promesses à la population (...) nous avons besoin de patience (...). Nous devons savoir qu’avec raison et modération, les questions peuvent être réglées », a-t-il déclaré. (Source : AFP) L’accord de sécurité entre Washington et Kaboul serait signé dans un « délai raisonnable » Afghanistan La sécurité du pays doit être assurée par les Afghans eux-mêmes, martèle l’Iran. Les autorités afghanes vont signer dans un « délai raisonnable » l’accord bilatéral de sécurité (ABS) encadrant le maintien de soldats américains dans le pays après 2014, a assuré samedi un ministre afghan lors de la visite à Kaboul du chef du Pentagone, Chuck Hagel. La date de la signature de cet accord-clé, négocié laborieusement par les deux pays, n’a toutefois pas été précisée. M. Hagel est arrivé samedi après-midi en Afghanistan pour une visite surprise de deux jours dans un contexte tendu entre Washington et Kaboul, qui refuse de signer un accord encadrant une présence militaire occidentale dans le pays audelà de la mission actuelle de l’OTAN, fin 2014. Signe des désaccords actuels entre Washington et Kaboul, aucune rencontre n’était prévue entre M. Hagel et le président Hamid Karzaï, selon des responsables américains et afghans. De toute façon, M. Karzaï était hier en visite à Téhéran. Le chef du Pentagone s’est toutefois entretenu avec le ministre afghan de la Défense, Bismullah Mohammadi. L’ABS doit définir les conditions de la présence de soldats américains après 2014, date prévue du retrait des forces de l’OTAN, qui comptent actuellement 73 000 soldats (46 000 Américains et 27 000 de pays alliés) pour épauler le gouvernement de Kaboul, confronté depuis plus d’une décennie à la tenace rébellion des talibans. Or le président Karzaï refuse de signer cet accord tout de suite, estimant que cette tâche incombe à celui qui lui succèdera après l’élection présidentielle d’avril à laquelle il ne peut participer, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat. Les Américains estiment de leur côté qu’un tel délai ne leur laissera pas assez de temps pour préparer la mission militaire de l’après-2014, centrée sur la formation des forces afghanes et la neutralisation Golfe Oman s’oppose à une union des monarchies du CCG Le sultanat d’Oman a annoncé samedi qu’il s’opposait à un projet d’union des monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), proposé par l’Arabie saoudite et qui doit être discuté lors du sommet de ce groupement régional cette semaine à Koweït. « Nous sommes contre l’union des pays du CCG », a ainsi déclaré le ministre omanais des Affaires des menaces des rebelles et de leurs alliés d’el-Qaëda. L’option zéro La Maison-Blanche avait récemment laissé planer la menace d’une « option zéro », avec retrait de tous les soldats américains d’ici à un an, à la fin de la mission de combat de la force de l’OTAN (ISAF), et la suppression de milliards de dollars en aide militaire promise à Kaboul. Un retrait américain total risquerait de laisser le gouvernement afghan à la merci des talibans et autres groupes rebelles, qui ont gagné du terrain ces dernières années, et d’effacer les fragiles progrès engrangés dans un pays sous perfusion de l’aide internationale. Le général américain Joseph Dunford, à la tête de l’ISAF, a affirmé samedi qu’il n’avait pas commencé à planifier « l’option zéro », mais qu’il devrait s’y résoudre si l’ABS n’était pas signé « d’ici aux prochaines semaines ». En Iran, le président Hassan Rohani a déclaré, à l’issue de sa rencontre avec M. Karzaï, que « Téhéran est opposé à la présence de forces étrangères quelles qu’elles soient dans la région, au Moyen-Orient ou dans le golfe Persique ». « Nous sommes inquiets par les tensions résultant de la présence de forces étrangères dans la région », a-t-il ajouté, cité par l’agence IRNA, soulignant que « la sécurité de l’Afghanistan devrait être assurée par les Afghans ». L’Iran a par ailleurs signé avec l’Afghanistan un « pacte de sécurité », a indiqué le viceministre iranien de l’Intérieur, Ali Abdollahi, également cité par IRNA. Un comité conjoint doit être créé dans le cadre de ce pacte et doit discuter notamment « du terrorisme, du crime organisé et du contrôle des frontières pour lutter contre le trafic d’êtres humains, l’immigration et le trafic de drogue », a précisé un responsable afghan depuis Kaboul. (Source : AFP) Turquie étrangères, Youssef Ben Alaoui, lors d’une discussion dans le cadre du dialogue de Manama, un forum sur la sécurité régionale qui réunit à Bahreïn des responsables occidentaux et des pays de la région. Si les cinq autres membres du groupement régional (Arabie saoudite, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar) décident de former cette union, « nous nous retirerons simplement du CCG », a conclu M. Ben Alaoui. Un club de foot menacé de sanction pour avoir célébré Atatürk La Fédération turque de football (TFF) a renvoyé devant sa commission de discipline le club de Fethiyesport, dont l’équipe a exhibé des maillots célébrant le père de la Turquie moderne Mustafa Kemal Atatürk avant un match mercredi, a-t-on appris samedi auprès de la TFF. Lors de ce match, « Fethiyesport s’est approprié des valeurs embrassées par la nation tout entière dans le seul but de susciter une controverse », a regretté la Fédération dans un communiqué publié sur son site Internet. « Ce type d’action ne peut être toléré sur un terrain de sport (...) », a ajouté la TFF, soulignant que « des procédures disciplinaires seront engagées contre tout comportement contraire aux principes et aux règles » en la matière. Révolte L’opposition décidera à la mi-décembre d’aller ou non à Genève. L’armée syrienne a largement progressé hier à Nabak, une des dernières localités aux mains des rebelles dans la région stratégique du Qalamoun, à la lisière du Liban, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les combats opposent l’armée, épaulée par le Hezbollah et une milice prorégime, aux jihadistes du Front al-Nosra et de l’État islamique de l’Irak et du Levant (EIIL), affiliés à el-Qaëda. L’OSDH a en outre rapporté la mort de plusieurs membres du Hezbollah à Nabak. Dans la foulée de cette offensive, les troupes du régime ont « exécuté cinq civils, dont deux enfants » à Nabak, toujours selon l’OSDH. Des militants sont parvenus par la suite à transporter les corps vers Yabroud, une localité proche tenue encore par les rebelles. Ils ont diffusé sur les réseaux sociaux des photos de deux enfants ensanglantés, l’un portant une blessure à la tête. L’agence de presse SANA a déclaré pour sa part que l’armée a éliminé « plusieurs groupes terroristes armés » autour de Nabak, sans évoquer de bilan humain. Depuis deux semaines, les forces du régime encerclent et pilonnent Nabak. Si l’armée prend la totalité du Qalamoun, elle s’assurerait notamment une continuité territoriale sous son contrôle entre les provinces de Damas et de Homs, plus au nord. Samedi, la plus importante force islamiste combattant le régime en Syrie s’est emparée de dépôts d’armes à la frontière turque appartenant à des rebelles rivaux, a encore indiqué l’OSDH. Cet incident témoigne des tensions croissantes entre le Front islamique, créé fin novembre par la fusion de sept groupes islamistes, et l’Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle chapeautée par l’opposition en exil appuyée par l’Occident, bien que les deux camps luttent pour la chute du régime syrien. Il intervient quatre jours après l’annonce du Front islamique qu’il claquait la porte de l’état-major de l’ASL, affirmant que ce dernier ne le représentait plus, ce qui accentue le morcellement de la rébellion. Samedi également, au moins 14 civils, dont six enfants et quatre femmes, ont péri dans huit raids aériens de l’armée syrienne sur la ville de Raqa. Genève 2 en danger ? Dans ce contexte délétère, Georges Sabra, chef du Un rebelle syrien de l’ASL vient d’activer son obusier près d’Alep. On voit très clairement l’obus sortir du canon dans un nuage de fumée. Melhem Barakat/Reuters Conseil national syrien, la principale composante de la Coalition de l’opposition, a affirmé hier que « la décision finale » de participer à Genève 2 « sera prise lors d’une réunion de la Coalition midécembre à Istanbul ». La Coalition avait pourtant donné le 12 novembre son accord de principe pour participer à la conférence lors d’une réunion à Istanbul. Mais elle a exigé que la conférence se tienne sur la base d’un « transfert intégral du pouvoir » et que le président syrien « Bachar el-Assad et ceux qui ont du sang syrien sur les mains ne jouent aucun rôle dans la phase transitoire et dans l’avenir de la Syrie ». Or le régime syrien a affirmé que M. Assad devait mener la période de transition dans le pays. M. Sabra a émis des doutes quant à la tenue de la conférence, estimant que « personne n’osera aller à Genève sans consultation avec les forces de l’intérieur qui détiennent la force réelle », en référence aux rebelles sur le terrain qui refusent tout compromis. (Sources : agences) Attentats dans la province de Bagdad : 35 morts Irak En huit jours, le bilan des victimes dépasse déjà celui de l’ensemble de décembre 2012. Une série d’attaques meurtrières, ayant visé majoritairement des secteurs chiites, ont secoué Bagdad et ses environs hier. Des attaques ont également ciblé d’autres provinces irakiennes. Dans la province de Bagdad, au moins 13 attentats, dont sept menés au moyen de voitures piégées, ont eu lieu à partir de midi, tuant 35 personnes et faisant 110 blessés, selon des responsables médicaux et de la sécurité. Les attaques les plus meurtrières ont touché les quartiers d’Amil et Bayaa, dans le sud-ouest de Bagdad, faisant dix morts. Le porte-parole de ministère de l’Intérieur, Saad Man, a communiqué un bilan nettement inférieur, affirmant que trois personnes avaient été tuées et dix blessées dans ces attaques. Des attaques ont également eu lieu au nord de la capitale, près de Baaqouba, où l’explosion d’une voiture piégée a tué une personne et en a blessé quatre, et à Mossoul où une bombe placée en bord de route a blessé cinq personnes. Dans la province de Bassora, dans le sud de l’Irak, des responsables de sécurité ont affirmé qu’une autre bombe placée en bord de route avait explosé au passage d’un convoi d’une compagnie de sécurité privée, ne faisant aucune victime. Ces violences font suite à la Un ouvrier municipal de Bagdad retire la carcasse d’un minibus endommagé par l’explosion d’une voiture piégée, hier dans la capitale irakienne. Ahmad Saad/Reuters mort de 16 personnes samedi, dont neuf ont péri dans des attaques ciblant des commerces vendant des boissons alcoolisées à Bagdad. Avec ces attaques, le bilan des morts en huit jours dépasse déjà celui de l’ensemble de décembre 2012, selon un calcul réalisé à partir des chiffres communiqués par des sources médicales ou au sein des services de sécurité. La multiplication des attaques, qui ont fait plus de 6 300 morts depuis janvier, fait craindre un retour au niveau de violences de 20062007 lorsqu’un conflit confessionnel dévastateur avait fait des dizaines de milliers de morts après l’invasion menée par les États-Unis en 2003. La paralysie de l’appareil politique, due en grande partie aux différends entre sunnites et chiites, associée à une corruption endémique, contribue à alimenter l’ins- tabilité, de même que la résurgence de groupes liés à elQaëda, enhardis par le conflit en Syrie voisine. À l’approche des législatives du 30 avril, la flambée des violences a poussé les autorités irakiennes, qui semblent impuissantes face à l’effusion de sang, à demander l’aide en particulier des États-Unis pour tenter d’y mettre un terme. (Source : AFP) Béchir remanie son équipe Soudan Scission au sein du parti au pouvoir, critiques et manifestations obligent le président à procéder à des réformes. Le président soudanais Omar el-Béchir a procédé hier à un remaniement de son administration, après des appels en faveur de réformes et une scission au sein du parti au pouvoir où le chef de l’État était de plus en plus critiqué. Ces « grands changements (...) visent à présenter des jeunes expérimentés », a expliqué le n° 2 du Parti du Congrès national (PCN, au pouvoir), Nafie Ali Nafie, cité par le Centre soudanais des médias (CSM), proche des services de sécurité. M. Nafie laisse sa place en tant que conseiller du président à Ibrahim Ghandour, un membre éminent du PCN, ont indiqué des responsables du parti. Parmi les autres piliers du régime sur le départ figurent le premier vice-président, Ali Osmane Taha, et le ministre du Pétrole, Awad Ahmad alJaz, dont le portefeuille a été confié à Makawi Mohammad Awad, ancien directeur des Chemins de fer. Autre changement important : le ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahmoud al-Rassoul, est remplacé par Badreddine Mahmoud, n° 2 de la Banque centrale. Les critiques contre la politique du président Béchir se sont multipliées depuis que le gouvernement a cessé de subventionner les carburants, faisant bondir les prix de 60 % et déclenchant fin septembre un mouvement de contestation sans précédent en 24 ans de pouvoir de M. Béchir. Le président avait laissé entendre à la mi-novembre qu’un important remaniement était imminent, après la décision du PCN d’expulser un groupe de dissidents dont le plus en vue, l’ex-conseiller présidentiel Ghazi Salaheddine Atabani. Ces réformateurs avaient critiqué la répression sanglante des manifestations de septembre. Dans le cadre des change- ments annoncés, Bakri Hassan Saleh, l’un des meneurs du coup d’État ayant porté M. Béchir au pouvoir et ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense, a été nommé premier vice-président. Hassabo Mohammad Abdel Rahmane, ancien secrétaire politique du PCN, devient deuxième vice-président. Le ministre de la Défense, Abdelrahim Mohammad Hussein, et celui des Affaires étrangères, Ali Ahmad Karti, restent en revanche à leur poste. M. Hussein, tout comme M. Béchir, est recherché par la Cour pénale internationale pour des soupçons de crimes de guerre au Darfour. Une minorité des membres appartenant à d’autres partis politiques ont été maintenus, en attendant les décisions de leurs formations. M. Béchir avait annoncé samedi que le vice-président Ali Osmane Taha, figure-clé du coup d’État de 1989, avait « volontairement » présenté sa démission pour ouvrir la voie à un nouveau cabinet. M. Taha avait déjà cédé la place à l’exdirigeant rebelle sudiste John Garang en juillet 2005, en vertu de l’accord de paix ayant mis un terme à 22 ans de guerre civile et finalement abouti à la sécession du Soudan du Sud en 2011. Mais M. Garang est mort un mois après l’accord dans un accident d’hélicoptère et M. Taha avait retrouvé son poste. L’an dernier, des experts le considéraient comme un éventuel successeur du président Béchir si ce dernier quittait le pouvoir. D’après des experts, les manifestations spontanées de septembre ont montré l’urgence de mener des réformes dans le pays, miné par une profonde crise économique, un isolement international et des mouvements rebelles combattants dans plusieurs régions. (Source : AFP) 12 Sports lundi 9 décembre 2013 Basket-ball Ski Frenzel prend sa revanche à Lillehammer Dixième samedi, l’Allemand Eric Frenzel a renoué hier avec la victoire en dominant la seconde épreuve individuelle de Lillehammer (Norvège), en clôture de la 2e étape de la Coupe du monde 2013-14 de combiné nordique. Premier à l’issue du saut sur le grand tremplin, Frenzel a dominé de bout en bout les 10 km de ski de fond pour s’imposer devant le Norvégien Magnus Krog (à 52 s) et le Japonais Akito Watabe (à 52 s 6). À 25 ans, le détenteur du globe de cristal a signé sa 2e victoire de la saison, après l’ouverture victorieuse la semaine dernière en Finlande, la 24e de sa carrière. Le Bavarois reprend du même coup le dossard jaune avec un total de 126 points, pour reléguer son rival français L’Allemand Eric Frenzel a dominé hier la seconde épreuve individuelle de Lillehammer (Norvège), en clôture de la 2e étape de la Coupe du monde 2013-14 de combiné nordique. Hakon Mosvold/AFP Jason Lamy-Chappuis, 6e ce dimanche, au deuxième rang (185 pts). Krog et Watabe enregistrent aussi leur deuxième podium de la saison : le Norvégien avait San Antonio et Portland au tapis pris la 3e place la semaine dernière à Kuusamo tandis que le Japonais avait terminé premier dauphin de Lamy-Chappuis samedi à Lillehammer. Moins en réussite sur le grand tremplin (12e du saut) que la veille sur le petit (2e), LamyChappuis n’a pu compenser la minute et 16 secondes de retard sur les 10 km de fond. Le champion olympique 2010 a toutefois lutté jusqu’au bout avec le Norvégien Mikko Kokslien pour défendre sa 6e place d’un bout de spatule (1 dixième). Le circuit se déplace la semaine prochaine à Ramsau, pour une 3e étape autrichienne qui proposera une team sprint le vendredi puis deux épreuves individuelles durant le weekend. ©AFP Biathlon : Martin Fourcade au-dessus du lot à Hochfilzen Relégué au second plan en sprint, Martin Fourcade a réagi hier en champion pour empocher la poursuite (12,5 km) de Hochfilzen, sa première victoire sur le parcours autrichien, la 27e de sa carrière en Coupe du monde de biathlon. Avec 3 succès et une 2e place pour un total de 234 points sur les 240 possibles, le n° 1 mondial français effectue un début de saison encore meilleur que l’an dernier lorsqu’il avait porté le dossard de leader de bout en bout. De quoi aborder en toute confiance la première étape française de l’histoire le weekend prochain au Grand Bornand. « J’attends le Grand Bornand avec impatience, mais c’est dommage que les deux qui sont assis à mes côtés ne seront pas là », a déclaré le Catalan lors de la conférence de presse encadré de ses dauphins du jour, les Norvégiens Emil Hegle Svendsen et Tarjei Boe. L’équipe de Norvège fera Synnoeve Solemdal célèbre sa victoire dans la poursuite 10 km dames de Hochfilzen, en Autriche. l’impasse sur la dernière étape de l’année pour s’entraîner durant deux semaines en altitude. « On n’ira pas en France car mon objectif c’est l’or olympique », a expliqué Boe. Pour la course, Fourcade avait un plan : « Prendre la tête de la course au premier tir debout, donner le meilleur de moi-même ensuite et surtout faire un sans-faute au dernier Athlétisme tir car je n’étais pas au mieux de ma forme et je voulais éviter la bagarre finale avec Emil et Tarjei. » Ce qu’il fit admirablement (19/20 au tir) pour franchir, les bras en V, la ligne d’arrivée avec une grosse poignée de secondes d’avance sur Svendsen, Boe complétant le podium (à 17’’6). Lars Berger, lui, a péché par maladresse (5 pénalités au tir debout) pour terminer à la 14e place. Légèrement mieux que sa sœur cadette Tora (18e), toujours confrontée à des problèmes de mire. Sa défaillance a été compensée par sa compatriote Synnoeve Solemdal (19/20), qui en a profité pour s’imposer devant l’Ukrainienne Juliya Dzhyma et la Polonaise Krystyna Palka, son 2e succès un an après l’ouverture de son palmarès sur cette même piste autrichienne. Au lendemain d’une surprenante 3e place avec le relais, dédiée à Marie Dorin-Habert (blessée), Marie-Laure Brunet n’a pas été à la hauteur de sa réputation de « meilleure gâchette » du circuit, larguée au 19e rang en raison de 4 pénalités. « Je suis loin d’être satisfaite de ma prestation. Mais l’air du Grand Bornand va me recharger à bloc », a twitté la double médaillée olympique 2010. ©AFP Indiana a confirmé son statut de meilleure franchise actuelle de NBA en s’imposant sur le parquet de San Antonio (111-100), tandis que Portland, leader de la Conférence Ouest, a enregistré à domicile sa quatrième défaite de la saison. Les Indiana Pacers ont mis fin à une série de onze défaites consécutives à San Antonio. Paul George a compilé 28 points, quatre rebonds et six passes décisives face à des Spurs qui, après avoir conclu le premier quarttemps en tête (28-20), ont complétement perdu le fil dans les 2e et 3e périodes (33-20, 35-17). « Cette victoire est très importante. On n’avait plus gagné ici depuis 2002, cela veut vraiment dire quand on est en train de faire quelque chose de grand. Si on continue comme cela, notre avenir s’annonce radieux », a estimé George, bien épaulé par David West (20 pts) alors que Ian Mahinmi n’a pas marqué lors des sept minutes qui lui ont été offertes. Le coach de San Antonio, Gregg Popovich, a rapidement choisi de faire tourner son effectif, limitant à 26 min le temps de jeu de Tony Parker (13 pts, 4 rbs, 2 assist) et de Tim Duncan (10 pts, 6 rbs, 4 passes). Les points pour les Spurs sont venus du banc avec les belles contributions de Manu Ginobili (16 pts en 19 min) et Boris Diaw (6 pts, 4 rbs en 26 min). 18 victoires en 20 matches pour les Pacers Tous les signaux sont au vert pour les Pacers : avec cette 18e victoire en 20 matches, ils affichent le meilleur bilan de la saison. Mieux, ils sont seulement la quatrième équipe de l’histoire à afficher un tel bilan, la saison d’après une défaite en finale de Conférence. Parmi les trois précédentes à avoir eu un tel bilan après 20 matches, deux ont fini la Tony Parker (13 pts, 4 rbs, 2 assist) n’a joué que 26 minutes contre les Pacers. saison avec le titre de champion NBA. Le champion en titre, Miami, est relégué à la deuxième place de la Conférence Est, mais a signé une impressionnante 15e victoire (pour 5 défaites) à Minnesota (10382). LeBron James est passé tout près du « triple double » avec ses 21 points, huit passes et 14 rebonds. Chicago, en chute libre, a fait les frais de la résurgence de Detroit emmené par Brandon Jennings, auteur de 33 points. Les Pistons se sont imposés 92 à 75 pour signer leur première victoire sur le parquet de Bulls depuis février 2006. Les Bulls, désormais 8es (8v10d), ont perdu sept de leurs neuf derniers matches alors que Joakim Noah n’a inscrit que deux points pour neuf rebonds et quatre contres. Monta Ellis au buzzer Dans la Conférence Ouest, Portland s’est incliné à domicile devant Dallas (108-106) malgré les 32 points de Damian Lillard et les belles statistiques de Courses 1re course 1 400 mètres Pénalité pour chevaux de 4 ans. 1 - Zaïm el-Midane (Moulham 56) G : 4,00 P : 2,10 2 - Chater (Ragheb 55) 5,00 3 - Génésis (Adnane 54 1/2) Forecast 2/3 : 8,50 4 - Bint el-Laboueh (Khalaf 52) Gagnée par loin et 1 1/2 l, temps : 1m 42s 3/5, prop. : éc. Jean Chalhoub, entr.: Ali Seifeddine. 2e course 1 600 mètres Pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné de 5 à 8 courses. 1 - Nasr Baghdad (Samir 58) G : 1,20 P : 1,30 2 - Chahd el-Assal (Zahr 56) 1,60 3 - Abir (Nasser 50 1/2) Forecast 2/3 : 10,00 4 - Lamisse (Sari 47 1/2)Trio ordre (2-3-4) : 72 000 Gagnée par 3 l et loin, temps : 1m 54s 3/5, prop. : M. Toni Frenn, entr.: Fawaz Taleb. 3e course 1 400 mètres Pénalité pour chevaux de 3 ans. 1 - Ezz el-Arab (Adnane 56) G : 1,10 2 - Mafhoum (Zahr 56) Forecast 1/2 : 1,10 3 - Sounbol Agha (Sari 52)Trio ordre (1-2-4) : 9 000 Gagnée par loin et loin, temps : 1m 42s, prop. : M. Moufid Dabaghi, entr.: H. Seifeddine, N.P.: Kawkab el-Iraq. La Française Sophie Duarte (à gauche) a été sacrée championne d’Europe de cross-country, hier, sur le parcours de Belgrade. nité un peu avant et j’ai décidé d’y aller », a-t-elle expliqué. La favorite de la course, l’Irlandaise Fionnuala Britton, qui espérait s’adjuger pour la 3e fois consécutive le titre de championne d’Europe, a pris la 4e place, à 11 secondes de Duarte. Chez les messieurs, Bezabeh a parcouru le 10 km en 29 minutes 11 secondes, pour devancer le Turc Polat Kemboi Arican, 2e à 21 secondes, et le Britannique Andy Vernon, à 24 secondes. Après quelques minutes d’observation, Bezabeh, le Français Hassan Chahdi et le Belge Bashir Abdi (8e) s’étaient détachés, suivis par Vernon et Arican. Chahdi, encore bien placé avant sa glissade à 200 m du but, a pris la 4e place. Par équipes, le titre est revenu à l’Espagne chez les messieurs, devant la Belgique et la Grande-Bretagne, alors que chez les dames, les Britanniques ont précédé les Françaises et les Espagnoles. ©AFP 4e course 1 600 mètres Pour poneys de 3 ans, n’ayant jamais gagné. 1 - Yatim (Garly 54) G : 3,00 2 - Zein el-Zein (Adnane 54) Forecast 3/1 : 2,70 3 - Ahlame (Badr 52 1/2)Trio ordre (3-1-4) : 13 500 Gagnée par loin et loin, temps : 1m 56s 2/5, prop. : éc. de Freige, entr.: Moh. Zeidane, N.P.: Ariss el-Midane. 5e course 1 400 mètres (Course à réclamer) pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné d’une à 3 courses. 1 - Hajjass (Adnane 53) G : 1,10 P : 1,50 2 - Festival (Samir 53 1/2) 1,10 3 - Ajwad (Amine 54) Forecast 4/5 : 2,00 4 - Wafi (Khalaf 56)Trio ordre (4-5-2) : 10 500 Gagnée par loin et loin, temps : 1m 45s 1/5, prop. : M. Mahmoud Fouladfard, entr.: Farouk Adam, N.P.: Free Style. 6e course 1 400 mètres (Course à réclamer) handicap pour chevaux âgés, ayant gagné 7 courses et plus. 1 - Hachim (Adnane 62) G : 1,60 P : 4,00 2 - Rim el-Fala (Moulham 52) 2,50 3 - Khareq (Zahr 54 1/2)Twin 1/7 : 1,40 4 - Majd el-Arab (Samir 53 1/2)Trio ordre (1-7-5) : 36 000 Gagnée par loin et loin, temps : 1m 40s 2/5, prop. : M. Fadi Khoury, entr.: Marwane, N.P. : Nazir, Midrar. 7 course e 1 000 mètres Pénalité pour chevaux de 4 ans. 1 - Zahrat el-Oula (Moulham 54 1/2) G : 5,50 P : 2,00 2 - Sultan el-Tarab (Amine 53) 2,40 3 - Zahabi (Assi 56) Forecast 2/3 : 4 - Mahboub Andy (Nasser 50 1/2) Gagnée par 1 l et loin, temps : 1m 08s 3/5, prop. : M. Michel Pharaon, entr.: Ali Seifeddine. 1re sur 2e course : Zaïm el-Midane (n° 2) sur Nasr Baghdad (n° 2) = 2e sur 3e course : Nasr Baghdad (n° 2) sur Ezz el-Arab (n° 1) = 3e sur 4e course : Ezz el-Arab (n° 1) sur Yatim (n° 3) = 4e sur 5e course : Yatim (n° 3) sur Hajjass (n° 4) = 5e sur 6e course : Hajjass (n° 4) sur Hachim (n° 1) = 6e sur 7e course : Hachim (n° 1) sur Zahrat el-oula (n° 2) = 4,00 1,80 3,00 3,50 1,50 9,00 4 200 mètres Hippodrome d’Angers - prix Jasmin II : (R 2 C 5) « steeplechase » pour chevaux de 5 et 6 ans. 1 - Ulysse de l’Écu (Plouganou) G : 3,50 P : 1,90 (Morel) 13,00 2 - Unic Trésor (Lucas) 10,00 3 - Teaukay (Suzineau) 4 - Ut du Reverdy Placé twin (4-13) : 62,00 (4-10) : 62,00 N.P.: Uranie Star (n° 14). La course française (n° 2) 2 850 mètres Hippodrome de Vincennes - prix Crécy-la-Chapelle : (R 1 C 2) « attelé » pour chevaux de 6, 7 et 8 ans. 1 - Toutobio (Bonne) G : 3,00 P : 2,30 2 - Raz de Marée Honey(M. Abrivard) 28,00 (J.L. Dersoir) 27,00 3 - Thé de Chine 4 - Rubis de la Horvée (Bazire) Placé twin (8-16) : 22,00 (8-11) : 2,60 (16-11) : 17,00 375 000 ll Trio parc (8-16-11) : La course française (n° 3) 2 700 mètres Hippodrome de Vincennes - critérium des 3 ans : (R 1 C 4) « attelé » pour chevaux de 3 ans. 1 - Aladin d’Écajeul (Raffin) G : 9,50 P : 7,50 2 - Ausone du Kastel (Bazire) 5,50 (Mottier) 10,00 3 - Alésia d‘Atout (Thomain) 4 - Alberic Placé twin (9-3) : 19,00 (9-6) : 150,00 1 050 000 ll Trio parc (9-3-6) : La course française (n° 4) 2 700 mètres Hippodrome de Vincennes - prix de Mansle : (R 1 C 5) « attelé » pour chevaux de 4 ans. 1 - Villa do Touro (Mary) G : 11,00 P : 3,50 2 - Viginia la Ravelle (Duvaldestin) 2,10 (Roger) 3,00 3 - Valse Mika 4 - Verrine d’Occagnes (Nivard) Placé twin (1-5) : 22,00 420 000 ll Trio parc (1-10-5) : N.P.: Vodka Lemon (n° 11). Mony ESSEILY depuis 90-91. Pour son 4e match en cinq jours, Denver (7e, 12v-8d) a renoué avec la victoire à Philadelphie (103-92) avec 21 min de jeu pour Evan Fournier (2 pts, 3 rbs, 1 assist). ©AFP Météo Liban -2/1° 12/16° 5/6° 6/9° 6/9° 14/18° 6/9° 2/5° 8,00 Le doublé La course française (n° 1) Nicolas Batum (22 pts, 5 rbs, 6 assist). Malgré ce deuxième revers à domicile, les Trail Blazers (17v-4d), qui ont concédé la défaite à la sirène sur un panier de Monta Elis, réalisent leur meilleur début de saison 13/16° Les résultats du dimanche 8 décembre 2013 Duarte et Bezabeh champions d’Europe de cross-country La Française Sophie Duarte et l’Espagnol Alemayehu Bezabeh ont été sacrés champions d’Europe de cross-country, hier sur le parcours de Belgrade. Duarte, qui a bouclé le parcours de 8 km en 26 min 34 s, l’a emporté devant la Britannique Gemma Steel (26 s 39) et la Portugaise Ana Dulce Felix (26 min 41). « J’ai rarement été aussi contente. C’est une belle victoire pour la France », a déclaré Duarte, une fois la ligne franchie. À 2,5 de la ligne, la Française a réussi à semer Steel et Felix, qui ne pouvaient plus lutter que pour l’argent et la bronze. « Nous avons mis au point une stratégie pour cette course avec mon entraîneur. Je suis dans une très bonne forme cette saison », a ajouté celle qui, la veille, faisait profil bas en déclarant se considérer « comme outsider ». « J’avais prévu avec mon entraîneur d’attaquer dans l’avant-dernier tour, mais j’ai vu qu’il y avait une opportu- NBA Meilleure équipe du début de saison, Indiana n’a fait qu’une bouchée de San Antonio (111-100). Portland a aussi mordu la poussière face à Dallas (106-108). Vent : S-O, 10 à 35 km/h. Humidité : 50 à 75 %. Visibilité : bonne. Mer : moyennement agitée, 21°. Une masse d’air froid intéresse le BMO. Le temps sera aujourd’hui partiellement nuageux, avec une importante baisse des températures. Demain, le temps sera partiellement nuageux, se transformera l’après-midi en nuageux et pluvieux, avec une accélération de la vitesse du vent. En soirée, les pluies s’intensifieront et seront accompagnées d’orages. La neige tombera à partir de 1 200 mètres d’altitude. Pluviométrie BEYROUTH-AÉROPORT • De vendredi 8h à dimanche 8h : 21,4 mm. • Depuis septembre : 140,6 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 299 mm. • Moyenne sur 30 ans : 203 mm. ZAHLÉ • De vendredi 8h à dimanche 8h : 14,6 mm. • Depuis septembre : 87 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 225,7 mm. • Moyenne sur 30 ans : 122 mm. TRIPOLI • De vendredi 8h à dimanche 8h : 13,4 mm. • Depuis septembre : 201,5 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 286,1 mm. • Moyenne sur 30 ans : 211 mm. Moyen-Orient Abou Dhabi 21/27° Dubaï 21/27° Amman 4/12° Istanbul 3/6° Ankara -6/2° Le Caire 10/19° Bagdad 8/18° Mascate 23/28° Damas 4/12° Nicosie 8/14° Djeddah 21/29° Riyad 21/31° Doha 18/26° Téhéran 4/12° International Alger 6/15° Marrakech 10/22° Amsterdam 2/5° Marseille 6/11° Athènes 6/11° Milan -1/6° Berlin -1/2° Minsk -7/-4° Bucarest -4/2° Montréal -8/-6° Budapest -4/1° Moscou -8/-5° Buenos Aires 16/24° Munich -4/1° Bruxelles -1/4° New York 0/3° Copenhague 2/4° Paris 1/5° Dublin 9/10° Prague -3/1° Genève 0/6° Rio de Janeiro 22/28° Kiev -6/-2° Rome 4/10° Lisbonne 10/14° Tunis 8/14° Londres -1/7° Varsovie -3/0° Madrid 1/10° Vienne -1/2° Sports 13 lundi 9 décembre 2013 Football Télévision Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Chaînes locales LBCI 07:00 Infos 07:30 Talamiz Ekher Zaman 08:30 Comikaze 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Fatma 13:30 Feuilleton Abdo we Abdo 14:30 Infos 15:00 Ruby 16:00 Lara 17:00 Bab el-Hara 18:00 Star Academy 18:45 Fariha 19:30 Loto 19:53 Journal 20:35 Wa Achrakat el-Chamess 21:30 Isstekssak 00:00 Infos. Future TV 07:00 Journal 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 12:00 Infos 13:00 Al-Houroub min al-Gharb 14:00 Koul Nchallah 15:00 Infos 16:00 Journal arménien 16:15 Journal anglais 16:40 Journal français 17:15 Souriya el-Yaoum 17:30 Basket-ball 19:30 Le journal 20:15 DNA 20:30 Zay el-Ward 21:15 Global Gachis : le scandale du gaspillage alimentaire 22:30 Future Sports 23:30 Journal 05:00 Al-Houroub min al-Gharb 06:30 Yoga. OTV 08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 13:15 Ovrira 14:15 Journal 16:30 Journal arménien 17:45 3a Nar Latifi 19:45 Journal 20:30 Aa Stouh Beyrouth 21:45 Khedni Ma3ak 23:30 Journal. MTV 08:00 Infos 08:20 MTV Alive 09:00 Workout 14:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 Mini-studio 17:00 @ MTV 18:00 Aghani, Aghani 19:00 Al-Kabaday 19:52 Le journal 20:45 Bel Jerm el-Machhoud 21:45 Bi Mawdou3iyeh 00:00 Le journal. Chaînes câblées TF1 18:25 Bienvenue chez nous 19:20 Une famille en or 20:05 Le juste prix 21:00 Journal 21:50 Série Une famille formidable 00:00 Série Law and Order, SVU. France 2 17:55 Dans la peau d’un chef 19:50 N’oubliez pas les paroles 21:00 Journal 21:45 Série Castle 23:15 Série Castle 00:00 Débat Mots croisés. France 3 17:10 Des chiffres et des lettres 18:30 SLAM 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 Magazine Tout peut changer. M6 18:30 Un dîner presque parfait 19:40 100 % Mag 21:05 Scènes de ménages 21:50 Le meilleur pâtissier 00:15 Le meilleur pâtissier. Arte 18:15 Xenius 20:00 Chers ennemis les Français et les Allemands 21:05 28 minutes 21:50 Comédie anglo-canadienne Un mariage de rêve 23:20 Comédie dramatique américaine Coup de cœur. TV5 Monde Europe 08:50 Télématin 09:00 Le journal de Radio-Canada 09:25 TV5 Monde le journal 09:38 Afrique Presse 10:05 Flash Info 10:07 Destinations goûts 10:35 Le design est partout 11:00 Flash Info 11:02 Tournée générale 11:30 Nec plus ultra : la collection 12:00 Flash Info 12:03 Mot de passe 12:30 Plus belle la vie 13:00 Flash Info 13:02 Les petits plats de Babette 13:29 Liban, des guerres et des hommes 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Visa pour l’aventure 16:23 Sur mesures 16:37 Flash Info 16:39 Voulez-vous danser ? 17:02 Cut 17:30 Questions pour un champion 18:00 Flash Info 18:02 Le point 19:00 64’ le monde en français – 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:31 Un flic 20:55 Voulez-vous danser ? 21:30 Le journal de France 2 22:00 Graines d’étoiles 22:53 Burlesque, l’art et le jeu de la séduction 23:45 Itineris 00:00 Le journal de la RTS 00:26 TV5 Monde le journal Afrique 00:45 L’invité 00:57 La vallée des larmes 02:33 Merci d’éteindre en partant 02:37 Arte reportage 03:30 TV5 Monde le journal 03:53 La plus grande forêt du monde. TV5 Monde Orient 09:21 Télématin 10:06 TV5 Monde le journal 10:18 Leçons de style 10:32 Savoureuses escapades lointaines 11:00 Flash Info 11:02 Jardins 11:29 L’épicerie 12:00 TV5 Monde le journal 12:14 Plus belle la vie 12:39 Cut 13:04 Flash Info 13:07 Des chiffres et des lettres 13:38 Flash Info 13:40 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 64, rue du zoo 15:15 Les Dalton 15:23 Yakari 15:36 Marcelino 16:00 Le peuple du Mékong 16:59 Questions pour un champion 17:29 C à vous 18:36 Arte reportage 19:30 64’ le monde en français – 1re partie 19:53 Le journal de l’économie 20:00 64’ le monde en français – 2e partie 20:20 L’invité 20:30 64’ l’essentiel 20:35 Liban, des guerres et des hommes 21:30 Le journal de France 2 22:03 Un flic 23:29 Acoustic 00:00 TV5 Monde le journal Afrique 00:22 Le journal de la RTS 00:52 Le journal de l’économie 01:00 Case départ 02:30 Chef de meute 02:44 Edwige 03:00 TV5 Monde le journal 03:24 L’invité 03:32 Le journal de l’économie. Radio Liban 96,2 FM 07:00 10:00 11:00 12:00 13:00 13:30 14:00 RFI En direct RL Libre cours RL Flâneries matinales RL Rush Hour RL Journal RFI En direct RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI En direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. Al-Ahed conserve la tête du championnat du Liban Bayern Munich, la quarantaine rugissante Le Bayern Munich, avec un retour tonitruant de Franck Ribéry, est allé étriller samedi le Werder Brême 7 à 0 pour atteindre le cap des 40 matches sans défaite en Bundesliga, à l’occasion de la 15e journée. Avec cette 13e victoire, le champion en titre totalise désormais 41 points et conserve quatre longueurs d’avance sur Leverkusen, vainqueur du duel des dauphins sur la pelouse de Dortmund qui doit revoir ses ambitions à la baisse. En démonstration sur la pelouse du Weserstadion, le Bayern de Franck Ribéry, impliqué sur quatre des sept buts, a profité de la fragilité défensive du Werder pour signer sa 11e victoire de rang toutes compétitions confondues, dont les quatre dernières en Bundesliga sans prendre de but ! La côte cassée n’est plus qu’un mauvais souvenir pour Ribéry. Après une demiheure d’échauffement mercredi en Coupe d’Allemagne, l’international français a frappé un grand coup pour son retour en Bundesliga, palliant parfaitement l’absence de longue durée de son compère blessé Arjen Robben. « Kaiser » Franck a inscrit deux buts (38, 82) pour Mario Götze (au centre) célèbre son but avec ses coéquipiers. Le Bayern Munich a humilié, ce week-end, le Werder Brême (7-0). John MacDougall/AFP porter à 11 son total de la saison toutes compétitions confondues. Un but contre son camp de Lukimya (sur un centre tendu de Ribéry), Daniel Van Buyten, Mario Mandzukic (servi par Ribéry), Thomas Müller et Mario Götze ont complété le festival bavarois. Au passage, le tenant du titre a ravi à Dortmund le statut de meilleure attaque du championnat avec désormais 39 réalisations ! Le Rekordmeister peut désormais prétendre au cap des 90 points en championnat sur une année calendaire, ce qui constituerait un nouveau record ! Chose possible dès le week-end prochain à l’Allianz Arena face à Hambourg. Puis le Bayern fera l’impasse sur la dernière journée de la phase aller pour aller au Maroc et viser un nouveau trophée avec le Mondial des clubs. Dortmund coulé par Leverkusen Dortmund a perdu le duel des dauphins face à Leverkusen (0-1) et probablement tout espoir dans la course au titre national, distancé qu’il est à 10 points de la machine bavaroise. Le BVB ne conserve d’ailleurs sa 3e place qu’à la faveur d’une meilleure différence de buts par rapport à Mönchengladbach. Cette 2e défaite de la saison à domicile (après le 0-3 contre le Bayern) est peu réconfortante à quatre jours du déplacement à Marseille où le vice-champion d’Europe jouera son avenir en Ligue des champions. À l’opposé, Leverkusen aura fait le plein de confiance avant le voyage mardi chez la Real Sociedad où il briguera une place dans le top 16 de la C1. L’équipe de Sami Hyypia a su faire corps pour conserver l’avantage du but inscrit par Heung Min Son (18) dans une partie rugueuse que les deux équipes ont terminée à dix. Mönchengladbach s’est fait des frayeurs en début de match avant de battre Schalke (2-1) sur une pelouse où l’équipe de Lucien Favre a remporté ses 8 premiers matches de la saison. Mené sur un penalty transformé par Farfan (17e), Raffael a remis les deux équipes à égalité (25) avant que le match ne bascule juste avant la pause : une main d’Höwedes dans la surface, le penalty transformé par Kruse (45+1) et Schalke réduit à dix pour la seconde période. Après l’élimination en Coupe, le coach Jens Keller est plus que jamais sur la sellette... ©AFP Paris redémarre, Courbis débarque et Baup est débarqué Le Paris SG, battu pour la première fois mercredi, a repris sa marche en avant en tête du championnat de France en écrasant Sochaux (5-0), lors d’un samedi marqué par l’arrivée de Rolland Courbis à Montpellier et le limogeage d’Élie Baup à Marseille. Le revers du PSG mercredi à Évian (2-0), le premier au bout de 36 matches d’invincibilité toutes compétitions confondues, apparaît comme un accident au vu de sa démonstration au détriment de la lanterne rouge samedi après-midi. Le leader récupère son ma- telas de quatre points d’avance sur Lille, qui s’est incliné à Bordeaux hier (0-1). Comme souvent, l’homme du match au Parc des Princes fut Ibrahimovic, auteur de deux passes décisives, pour Thiago Silva et Cavani, et d’un doublé en fin de match, avec notamment un coup franc surpuissant, alors que Lavezzi y est aussi allé de son but. « Zlatan » trône sur le classement des buteurs (13 réalisations), devant son coéquipier Cavani (11), mais aussi, désormais, sur celui des passeurs (6 passes décisives). « Ça fait du bien, je joue librement, Les résultats complets du week-end Italie Bologne-Juventus 0-2 Livourne-AC Milan 2-2 Naples-Udinese 3-3 AS Rome-Fiorentina 2-1 Cagliari-Genoa 2-1 Torino-Lazio Rome 1-0 Verona-Atalanta Bergame 2-1 Sampdoria Gênes-Catane 2-0 Sassuolo-Chievo Vérone 0-1 Inter Milan-Parme 3-3. Allemagne Nuremberg-Mayence 1-1 Mönchengladbach-Schalke 04 2-1 Stuttgart-Hanovre 4-2 Werder Brême-Bayern Munich 0-7 Hambourg-Augsbourg 0-1 Francfort-Hoffenheim 1-2 Dortmund-Bayer Leverkusen 0-1 Fribourg-Wolfsburg 0-3 Brunswick-Berlin 0-2. Angleterre Manchester United-Newcastle 0-1 Southampton-Manchester City 1-1 West Bromwich-Norwich City 0-2 Stoke City-Chelsea 3-2 Liverpool-West Ham 4-1 Crystal Palace-Cardiff City 2-0 Sunderland-Tottenham 1-2 Fulham-Aston Villa 2-0 Arsenal-Everton 1-1. France Marseille-Nantes 0-1 Paris SG-Sochaux 5-0 Lorient-Rennes 2-0 Reims-Nice 1-0 Valenciennes-Guingamp 1-1 Bordeaux-Lille 1-0 Bastia-Lyon 1-3 Toulouse-Montpellier 1-1 Monaco-Ajaccio 1-0. j’ai beaucoup de ballons pendant le match et l’équipe joue bien », a-t-il commenté. Histoire de souffler, Ibrahimovic « fera l’impasse » sur le dernier match de poule de Ligue des champions contre Benfica, mardi à Lisbonne, a annoncé Laurent Blanc, sachant que le PSG est déjà qualifié pour les 8es de finale et assuré de finir premier. Samedi, « Ibra superstar » a dû partager la vedette avec deux entraîneurs. Le premier : Rolland Courbis, recruté par Montpellier en remplacement de Jean Fernandez, démissionnaire jeudi. « Coach Courbis », qui entrera en fonctions lundi après l’intérim de l’adjoint Pascal Baills sur le banc à Toulouse dimanche, rejoint un club qu’il avait sauvé de la relégation en National puis promu en Ligue 1 (2007-2009). Et qui se retrouve 17e... Le second : Élie Baup, remercié par l’OM au lendemain de la défaite à domicile face à Nantes (1-0). Certes, le club est 5e de L1 et privé de deux joueurs-clés, Valbuena et André Aywe. Mais l’entraîneur à casquette paie une saison tout de même décevante, avec la bagatelle de 11 défaites en 22 matches (L1 et C1 confondues) et au moins huit points de retard sur le podium. C’est le directeur sportif José Anigo qui reprendra l’équipe jusqu’à la trêve hivernale. Sa tâche consistera dans l’immédiat, mercredi contre Dortmund, à éviter le premier zéro pointé d’un club français en phase de groupes de Ligue des champions. À part ça, Nice continue son chemin de croix avec une septième défaite de rang, cruellement concédée au bout du temps additionnel à Reims (1-0). L’OGCN est 16e, et les clubs classés derrière ont tous changé d’entraîneur. Claude Puel sera-t-il le prochain sur la liste ? À l’inverse, Lorient a aligné un quatrième succès de rang, grâce à un doublé de Jouffre (8e s.p., 88e) face à une équipe de Rennes réduite à dix dès la 8e minute avec l’exclusion d’Armand (2-0). Valenciennes, toujours dans la zone rouge, n’a grignoté qu’un point contre Guingamp (1-1). (Sources : agences) L’équipe du Safa a étrillé son homologue de Mabarrah, 6 à 2, hier, au championnat du Liban de première division. Photo Nasser Traboulsi L’équipe du Ahed a conservé la tête du championnat du Liban de première division de football en battant Salam Zghorta (3-2) lors de la rencontre qui a opposé les deux clubs, ce week-end, dans le cadre de la neuvième journée. Voici par ailleurs les résultats complets : Chabab Sahel-Tadamon Tyr 2-0 Salam Zghorta-al-Ahed 2-3 Racing Beirut-al-Nejmeh 3-2 Al-Ansar-Tripoli Sports Club 2-3 Al-Mabarrah-al-Safa 2-6. La Roma renoue avec la victoire après quatre nuls de rang L’AS Rome a mis fin à une série de quatre matches nuls en s’imposant 2-1 devant la Fiorentina, hier, et reste à trois points du leader la Juventus, lors d’une 15e journée de série A marquée par le nul de Naples. « C’était une grande performance et nous sommes toujours invaincus », a commenté l’entraîneur français de la Roma Rudi Garcia. Les Romains imposaient d’entrée un rythme d’enfer aux Florentins et Maicon ouvrait la marque dès la 7e minute. Le latéral droit débordait sur le côté droit et adressait un centre à Gervinho. L’attaquant ivoirien, auteur d’un début de match époustouflant, s’offrait un slalom côté gauche, s’appuyait sur Florenzi qui servait... Maicon, venu conclure l’action du droit dans la surface. Les Romains maintenaient la pression et se procuraient trois nouvelles occasions par Florenzi, De Rossi et Pjanic, avant de baisser le pied à l’approche de la demi-heure de jeu. La Fiorentina en profitait et le milieu de terrain Vargas égalisait (29) d’une frappe surpuissante après un centre en retrait de Tomovic. Destro, retour gagnant Après un début de seconde période laborieux, la Roma prenait d’assaut la surface adverse, mais Neto repoussait les frappes de Gervinho (57), Ljajic (61) et le poteau celle de Maicon (62). Mais à la 67e minute, la Viola finissait par plier. Mattia Destro, entré en jeu quelques minutes auparavant, reprenait au premier poteau un centre de l’intenable Gervinho. Tout un symbole pour le jeune attaquant de 22 ans, de retour après une absence de plus de six mois en raison d’une blessure à un genou. Son dernier match officiel avec la Roma remontait à la finale de la Coupe d’Italie, perdue contre la Lazio le 26 mai. « J’ai été frustré d’être tenu éloigné du terrain pendant si longtemps. Je suis heureux d’effectuer mon retour et de marquer un but, c’est comme la cerise sur le gâteau », a souligné Destro. Dans le temps additionnel, le meilleur buteur de série A Giuseppe Rossi, plutôt discret dans ce match, avait l’occasion d’égaliser, mais Castan lui subtilisait le ballon d’un superbe tacle. Grâce à ce succès, la Roma maintient son retard de trois points sur la Juventus, victorieuse à Bologne vendredi (2-0), et distance Naples de cinq longueurs après le nul concédé par les hommes de Benitez face à l’Udinese (3-3). Chievo Vérone, vainqueur à Sassuolo 1-0, occupe la 6e place devant Genoa, battu 2-1 à Cagliari, et le Torino (1-0 devant la Lazio), alors que l’AC Milan, en échec à Livourne 2-2, est 9e, avec déjà 22 points de retard sur la Juve. ©AFP Ballon d’or 2013 : le trio Cristiano-Messi-Ribéry attendu aujourd’hui Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Franck Ribéry, par ordre alphabétique, constitueront, sauf énorme surprise, le trio de postulants au Ballon d’or 2013 qui sera dévoilé aujourd’hui, alors que le lauréat de ce trophée sera connu le 13 janvier. Le monde du football dans ses grandes largeurs s’accorde pour placer ce trio sur le podium, qui devrait logiquement apparaître, à 15h00 (heure de Beyrouth) sur les sites Internet du magazine France Football et de la Fédération internationale (FIFA), les coorganisateurs du plus prestigieux trophée individuel de l’année dont Messi est le quadruple tenant du titre (record). Le collège électoral est formé par les sélectionneurs et les capitaines des équipes nationales, et des journalistes spécialisés, d’après une liste de 23 joueurs publiée le 29 octobre. L’énorme surprise, ce serait Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur du championnat de France 2012-2013 (30 buts), grand favori pour le but de l’année (le fameux retourné acrobatique et lointain réussi contre l’Angleterre avec la Suède fin 2012), et qui a marqué les esprits avec son spectaculaire quadruplé pour le PSG contre Anderlecht en Ligue des champions en octobre. « Il y en a pour qui c’est important, moi cela m’est égal, je n’ai pas besoin de ce trophée pour savoir que je suis le meilleur », a-t-il déjà lancé, dans son style bravache, fin novembre, conscient d’être un outsider aux chances assez minces de figurer dans le top 3. Les chances de s’immiscer sur le podium paraissent encore plus minimes pour les autres grands noms de 2013, les Gareth Bale (meilleur joueur du championnat d’Angleterre 2012-2013 et recruté pour environ 100 M EUR par le Real Madrid), Neymar (meilleur joueur de la Coupe des confédérations remportée par le Brésil), Philipp Lahm (très régulier capitaine du Bayern Munich champion d’Europe) ou Arjen Robben (auteur du but décisif des Bavarois en finale de la Ligue des champions contre Dortmund). Bref, le podium CristianoMessi-Ribéry est incontournable. Le seul suspense réside dans l’ordre du trio, et il s’étirera jusqu’au gala zurichois du 13 janvier. En attendant, rarement le cheminement vers l’attribution d’un Ballon d’or aura suscité autant de polémiques et contrepieds, en plus de l’éternel débat entre les trois critères essentiels : les qualités intrinsèques, les statistiques individuelles, le palmarès. Grosso modo, ces trois critères privilégieraient respectivement Messi, Ronaldo et Ribéry. Il y eut trois favoris successifs. D’abord Messi : jusqu’à sa blessure en quart de finale aller de C1 le 2 avril, le quadruple Ballon d’or carburait à l’ordinaire, qui relève de l’extraordinaire, terminant la saison avec 46 buts dans le championnat d’Espagne. Mais les blessures allaient pourrir son second semestre et donc sérieusement amoindrir ses statistiques. Puis ce fut le tour de Ribéry, principal moteur d’un Bayern devenu l’incontestable roi d’Europe, avec un fabuleux quadruplé (championnat et Coupe d’Allemagne, Ligue des champions et Supercoupe d’Europe), et une démonstration au passage contre le grand Barça en demi-finale de C1 (4-0, 3-0). Seule la Supercoupe d’Allemagne a échappé aux Bavarois, avant le Mondial des clubs (11-21 décembre). ... et finalement Ronaldo ? Ronaldo s’est à son tour positionné comme favori au gré d’un automne exceptionnel, inscrivant but sur but et triplés retentissants. Le Portugais du Real Madrid, qui n’a remporté aucun titre en 2013, a cristallisé les regards, d’abord à son corps défendant, lorsque le président de la FIFA, Sepp Blatter, l’a brocardé (« commandant sur le terrain »), avant d’indiquer qu’il penchait personnellement pour Messi. Mais CR7 a sans doute aussi bénéficié du subit changement de dates décidé par la FIFA : le vote, qui devait s’arrêter le 15 novembre, a été étendu jusqu’au 29 novembre, ce qui a permis de prendre en compte le fracassant triplé de Ronaldo en barrage retour au Mondial 2014 le 19 novembre (3-2 contre la Suède, après avoir déjà inscrit l’unique but de l’aller). Cette extension du vote était officiellement due à un « faible nombre de réponses de sélectionneurs, capitaines des équipes nationales et de représentants des médias » reçues, avait expliqué un porte-parole de la FIFA à l’AFP le 20 novembre, précisant que les votes déjà effectués pouvaient être modifiés jusqu’à la nouvelle date de clôture. C’était le énième rebondissement. Quel sera le prochain ? ©AFP 8 7 4 5 9 6 1 2 8 1 9 7 3 3 1 5 4 9 4 SU|DO|KU 8 2 6 1 6 9 3 8 5 4 2 6 7 9 8 5 3 1 14 Détente Sudoku moyen 230 oku diabo 243 5 5 3 82 1 2 7 9 3 6 7 2 6 8 7 5 9 4 3 9 4 2 58 3 6 6 2 9 8 1 4 5 4 7 6 8 2 7 1 6 3 8 9 6 7 44 5 1 3 8 1 2 9 5 94 8 1 7 Moyen 2 3 9 5 4 6 13 5 5 3 19 26 2 4 33 8 6 7 6 4 Solution du précédent numéro oku diabo 245 9 3 7 1 2 8 4 4 1 5 6 8 3 7 9 3 8 9 2 4 5 6 1 1 7 2 5 6 4 9 8 6 2 1 8 9 7 5 3 5 4 3 7 6 1 2 2 3 6 1 5 8 4 7 6 8 4 2 9 3 5 4 7 9 3 1 2 6 7 8 4 1 3 2 5 1 2 6 8 7 3 9 9 3 7 6 4 5 8 4 1 8 9 2 7 5 2 5 3 1 6 8 7 6 7 9 3 5 4 2 4 5 1 2 3 6 9 4 8 1 Diabolique Le mot secret Sudoku diabo 247 Sudoku diabo 3 244 14 2 4 97 8 5 6 3 6 5 2 9 8 8 9 7 3 1 4 7 7 3 1 64 9 2 4 8 9 5 5 6 7 5 1 6 8 3 2 5 7 4 2 9 8 3 9 5 8 76 97 1 6 31 1 54 2 5 6 Sudoku diabo 246 9 7 6 4 3 1 2 5 8 7 9 6 1 4 3 2 5 8 7 9 5 6 1 3 8 2 1 9 7 4 6 3 4 8 2 5 3 1 7 5 4 2 4 6 9 1 8 7 5 8 2 3 6 9 UN MOT DE 6 LETTRES : RAISON 6 9 3 1 4 9 2 6 5 8 38 1 7 9 3 6 5 4 2 867 28 7 7 85 6 5 1 3 99 5 ACCEPTER AVOIR ESPRIT EXPOSE BONNE FACULTE FAUTE FINESSE FORCE FORTE FORTIORI FOURNIR CAUSE COLERE CONFORME CONNUE CRISE CROIRE EGARD ENFIN ENTENDEMENT ENTIERE 9 NOCE NORMALE NOTRE NUIRE RENDRE SAGESSE SANTE SEULE SOUCI OBEIR I O N V P F E T S U J E F E C R E P A T A I A C O L E R E A I S R P E V E L B U O R T G J J C E T U O E O S A N T O H M A T R U U S O A I I I B N E S U N C R N L T N E M C E E R T N A P E E R D N I P E R D N T J R I T E D U R L R F 4 R E I L G G S M E D N E T N E R E A R E E R N M E G R E G D O N N E R E V A I E R N E L M I R N E S A R A P S D O N R T T S I G R N M E E S N O G O E H C P HN E E G U E S FI O O O E E R A A B R UC U D E B F T 1 E E D T L U H N R E S T Q E X I G M E I P O I N T O R E U E G D T V E C R O F F F E O U O R M E I I A N T E O F I S E O C F E S I R C 3R E R I U N S E P V I S I T E O U G G E S T V U E R P E D I C U S E T 2 E I J I L Solution 4 du précédent mot secret : VITESSE Marche à suivre : Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus 5 6 longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. Le7 mot secret avec la librairie Stephan Règle du jeu oku diabo 247 Sudoku diabo 248 Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de 8 3 unneuf2ordre 1 7 4 9 6 6 5 1 2 3 7 cases. 6 9 8 3 5 2 7 1 8 9 7 4 5 6 Les mots fléchés 7 2 4 6 9 8 3 5 4 3 2 8 9 1 3 8 6 9 2 1 5 4 7 4 9 6 1 8 4 1 5 7 8 3 6 2 1 2 3 5 4 9 6 1 4 3 7 8 9 5 6 8 3 7 2 2 7 9 5 4 6 1 3 3 7 5 9 8 4 9 8 6 1 2 5 5 7 2 6 9 4 8 9 4 3 8 1 5 2 7 2 1 4 7 6 3 VALABLE VISITE QUESTION T 7 1 MARIAGE METHODE MOTIF TAPER TEMOIN TESTER TITRE TRISTESSE TROUBLE S 2 3 5 PARTIR PENSEE PENSER PEINE PHENOMENE POTIN POURQUOI PREUVE LOGIQUE LUCIDE LUCIDITE HUMAIN SUFFIRE SUJET E 8 6 9 8 ORIGINE Q U Solution du précédent numéro 5 8 1 4 9 6 8 2 3 5 7 1 6 9 2 3 4 7 JUGEMENT JUGER JUSTE JUSTIFIEE GEINDRE GENE GESTE GRAVE GREVE DEMANDE DONNER 2 4 lundi 9 décembre 2013 Envoyez par SMS, au 1086, l’indicatif OLJ MOT suivi par le mot secret, vos nom et prénom et gagnez la nouvelle édition du Larousse encyclopédique. Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. 8 Un livre est offert à chacun des participants. Le tirage aura lieu le jeudi 19 décembre et le nom du gagnant sera publié le lendemain. 4 8 9 9 1 2 3 Les mots croisés 10 5 6 7 3 HORIZONTALEMENT 5 2 1. Graves délits pour un com6 merçant. 7 8- 2. Elle a vu le soleil. Arrose Florence. - 3. Elles 9 n’ont 4 pas1la maîtrise totale de leurs transports. - 4. Langue de félibres. Prêt pour le stee1- 5. Fjords 2 ple. 6 de nos côtes. Au bout du rouleau. - 6. Atome de au labo. La 7 bon 4 3 sens. Rubidium campagne lui a réussi. - 7. Il procède par élimination. Note 9 - 8.5Gris de verres. Dans 8 rétro. sa galaxie, il passe pour un phé- A L’horoscope Problème n° 13 917 B C D E F G H I J 1 TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Ne 2 vous laissez pas influencer par un vendeur agressif. Vous risqueriez de vous retrouver avec une marchandise coûteuse dont vous n’avez pas besoin. 3 4 5 GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Vous devriez éviter de signer quoi que ce soit aujourd’hui. Qu’il s’agisse d’un contrat ou d’une entente, vous risqueriez d’être perdant. Attendez une période propice avant de prendre des décisions. 6 7 8 nomène étrange. - 9. Roulée dans la farine. Peintre italien. - 10. Disciples d’une hérésie chrétienne. VERTICALEMENT A. Il n’a pas l’esprit pratique. B. Vin vieux. Son point est partagé par beaucoup. - C. Elle fait le tour du stade. Repaires de brigands. - D. Identiques à leurs semblables. Sigle d’Union. - E. Paysan sud-américain. Bouchon dans le Rhône. - F. Petit vautour américain. Désinence verbale. - G. Ils ne courent pas les rues. Morceau de viande. H. Évêque de Lyon. Elle se gagne en travaillant, elle se perd en partant. - I. Un de Troie. Ville de la Ruhr. - J. Appel du large. Ils sont ramenés dans des sacs, après les sacs. 9 CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Évitez 10 Solution du n° 13 916 A B C D A C C E 2 M A R M 3 O B I 4 U R A E A C C E L E R A N T 5M A R R M EE L A D EN O B I S E U I L S 6U R E A E R T E SE U E R E N E L U M P I BPA 7E R TS S A O T O P D E C O R U L A I E RUE LE 8ET AS T P I O N N O E S E E S 9 E S T EPT U IS 10 S E E S 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Solution des mots fléchés du précédent numéro A B C D BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Côté cœur, essayez de bien réagir face aux émotions impulsives et soudaines de votre partenaire. Vous devrez déterminer du sérieux de la situation afin d’offrir la compréhension nécessaire. E F G H I J E F G H L E S T E S I J E R A N T L A D E E U I L S E E U E L U M P A I B A D E C O R I E R E E O N N O E T E T U S (Référence : Petit Larousse 2004) Au menu Salade de pastèque Préparation 30 min. Cuisson 15 min. Pour 6 personnes. 1 grosse pastèque bien ronde, 1 grappe de raisin blanc, 1 grappe de raisin noir, 1 petit melon, 2 pêches, 2 prunes, le jus d’1 orange et d’1 citron, 1 bouquet de menthe. Coupez la pastèque aux deux tiers de sa hauteur en formant des dents de scie. Prélevez la chair en laissant une épaisseur de 1 à 2 cm près de la peau et coupez-la en dés. Plongez les pêches et les prunes quelques instants dans l’eau bouillante puis pelez-les. Coupez-les en petits quartiers dans un saladier. Ajoutez la chair du melon coupée en dés, les grains de raisin frais et la pastèque. Arrosez avec le jus des agrumes et laissez mariner pendant 15 min. Récupérez le jus, transvasez les fruits dans la pastèque, arrosez du jus et décorez de feuilles de menthe. de vous laisser envahir par la jalousie, qu’il s’agisse de sentiments amoureux ou encore d’envie à l’égard d’une personne. Cela n’est pas digne de vous. LION (23 Juillet au 22 Août) : Vous vous rendrez la vie plus facile si vous amassez un petit pécule en fonction des dépenses à venir. Vous vous sentirez plus sécurisé et votre vie s’en ressentira. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Journée idéale pour les activités familiales. Profitez-en pour faire une randonnée à la campagne ou une activité de groupe. Veillez aux intérêts de vos proches. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Une personne qui vous est franchement antipathique tentera par tous les moyens de se rapprocher de vous. Vos remarques piquantes risquent de blesser et de nuire à une réconciliation possible. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : Un adversaire intraitable vous causera des ennuis, mais vous obtiendrez gain de cause. Montrez-vous intransigeant et ne faites aucun compromis. Vous êtes seul juge et maître de la situation. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Votre attitude risque d’attirer la jalousie de confrères. Ne faites pas état d’un succès que vous pourriez connaître dans votre travail. On a conscience de vos capacités. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Votre âme d’artiste reprend le dessus. Vous avez tendance à la rêverie. Mais attention de ne pas perdre votre temps. La réalité peut être tout autre et vous pourriez passer à côté d’une excellente occasion. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Vous aurez un accès de colère justifié, ce qui vous attirera quelques antipathies. Que cela ne vous affecte pas trop. Reprenez votre calme. On ne peut être à l’abri de tous les orages. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Journée fertile en émotions. Une nouvelle qui vous surprendra sera probablement démentie assez rapidement. Cela provoquera chez vous une indécision normale et vous ne saurez plus sur quel pied danser. Auto 15 lundi 9 décembre 2013 Communiqué de presse T. Gargour & Fils inaugure une nouvelle salle d’exposition au Liban En dépit des incertitudes de la région, T. Gargour & Fils a annoncé l’ouverture d’une nouvelle salle d’exposition « MercedesBenz » au Liban, partant de sa foi indéniable en ce pays et de sa passion d’offrir en continu le meilleur à sa clientèle. Cette nouvelle salle d’exposition, dédiée à la présentation de véhicules de luxe et promulguant tous les services annexes de première qualité, se caractérise par une architecture exceptionnelle, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. M. Stephan Hajji Touma, président du conseil d’administration de T. Gargour & Fils, a déclaré à cette occasion : « Notre pari aujourd’hui émane de notre foi sincère en notre pays malgré tous les défis qui entravent la prospérité du Liban. Au début des années cinquante, alors que les véhicules “Mercedes-Benz” étaient presque inexistants au Liban, notre décision de promouvoir la marque et rendre cette voiture luxueuse plus accessible sur le marché libanais relevait de l’audace. Si nous avons réussi et surmonté les défis, c’est parce que nous nous sommes armés de cette conviction. » Et d’ajouter : « Après des années d’efforts inlassables, nous avons réussi à être les pionniers comme nous l’avions projeté. Aujourd’hui, nous avons ajouté un nouveau chapitre dans notre registre de réalisations, et ce malgré tous les défis économiques auxquels notre pays fait face. Ainsi la marque “Mercedes-Benz” s’est avérée être le premier choix des Libanais en quête de qualité, de sécurité et d’innovation. » T. Gargour & Fils a finalisé la construction d’une salle d’exposition ultramoderne de 1 300 mètres carrés dans laquelle peuvent être exposées jusqu’à 24 voitures. Le projet de BMW concernant le lancement d’une M8 pourrait se concrétiser en 2016. Basée sur le coupé sport hybride i8, la M8 serait dotée d’un poids limité à 1 500 kg pour une puissance de 600 chevaux environ. De nombreuses rumeurs ont surgi au sujet d’une éventuelle future BMW M8 ces dernières années. La dernière en date est à mettre Cette salle d’exposition, caractérisée par un emplacement stratégique sur l’autoroute de Dora, comprend un entrepôt de deux niveaux, ce qui porte la superficie totale à 6 000 mètres carrés. La nouvelle salle d’exposition “Mercedes-Benz” répond aux besoins de toute sa clientèle et lui assure un niveau supérieur de confort, grâce à ses caractéristiques uniques et aux technologies les plus avancées dans le monde des véhicules de luxe. » M. César Aoun, directeur général de MercedesBenz et Smart chez T. Gargour & Fils, a pour sa part déclaré : « Le secret de notre réussite repose sur plusieurs piliers. Nous offrons en premier lieu des produits inégalés en termes de sécurité, de qualité et d’excellence. Nous tissons en second lieu des liens privilégiés avec nos clients en leur assurant des services exceptionnels et en cherchant constamment à dépasser les aspirations du marché libanais. Le service clientèle n’est pas une option, mais une obligation pour ceux qui désirent être pionniers dans le secteur automobile. L’emplacement de notre salle d’exposition et nos services exceptionnels ne font que refléter le patrimoine de T. Gargour & Fils et son désir de satisfaire sa fidèle clientèle. » Si Yamaha a une réputation en béton armé dans le monde de la moto, le constructeur présente un petit engin électrique à 4 roues, très éloigné de ses bombes à 2 roues. La chose fut développée en collaboration avec Gordon Murray, le génial ingénieur ayant bâti sa réputation en formule 1. Alors, bien évidemment, la chose est extrêmement compacte et ne propose que deux places assises. Entre le pare-brise arrondi et les traits tendus de la carrosserie, la Motiv ne ressemble pas à grand-chose de connu, quoique quelques myopes y voient des relents de Smart. La carrosserie, pour un souci de légèreté, est réalisée en matériaux composites. Sous le capot, on retrouve un petit moteur électrique de 20 à 25 chevaux. Rien de fulgurant, mais des Munich. Selon Autobild, le recours à la fibre de carbone comme sur l’i8 permettrait de limiter son poids à 1 500 kg. Sous le capot, la présence d’un V8 4.4 biturbo donnerait lieu à une puissance de 600 chevaux. Le 0 à 100 km/h serait abattu en 3 secondes environ alors que la vitesse de pointe atteindrait 322 km/h. offres d’emploi Demandons secrétaire avec connaissance légère en comptabilité. Envoyer CV : [email protected] parisien à l’automne 2012. Ses lignes taillées à la serpe, accentuées par des passages de roues très marqués, vont en ce sens (et s’inscrivent dans la tendance actuelle du design Audi). Notons qu’à l’instar de ses rivaux désignés, et contrairement au concept, il proposera vraisemblablement cinq portes. Appelé à concurrencer les Mini Countryman et Nissan Juke, le Q1 sera développé à partir d’une version raccourcie de la plate-forme MQB (déjà employée sur les compactes du groupe Volkswagen), a priori partagée avec la future Polo. Sa production sera assurée sur le site Audi d’Ingolstadt, avec les A3, A4 et A5. Demandons vendeur(se) pour un magasin de sport et de chasse à Dora, expérience sur ordinateur. Tél. : 03/384448. International audit firm based in Beirut is recruiting qualified senior auditors. Resumes will be confidentially treated at the following address : [email protected] immobilier location Achrafieh, derrière hôpital Rizk, appt 200m2, 9e étage, neuf, super de luxe, 3 chambres à coucher, 2 parkings, générateur, a/c, 2000$/mois. Tél. : 71/566008 – 71/566009 – 71/367776. Achrafieh, appt neuf 200m2, 3 ch., 2 park., cave, 25000$/an. Tél. : 01/616000, www.sodeco-gestion.com AP2380, Sioufi, 2 salons, 3 c. à c., 2 park., vue attirante, 32000$/an. 01/999751, www.brokersxp.com AP2408, Saïfi, 2 salons, 2 c. à c., 2 park., super de luxe, 55000$/an. www.brokersxp.com 01/999751. Appartement atypique neuf, super de luxe, 4 ch., 5 s. d. b., 4 garages, rue Sursock, immeuble Sursock, 9e étage, vue imprenable. Contacter : 01/684990, ext. : 254 ou 03/675797. mais cela ne durera pas. Comme avec presque chaque génération de la Corvette, Chevrolet nous sort la Z06, puis dans un second temps la terrible ZR1. Comme d’habitude, la recette de la Corvette Z06 est la même : « Proposer des performances de supercar avec un moteur, des trains roulants et des qualités dynamiques uniques », nous commente ainsi Chevrolet. Le rapport prix/performance devrait être encore une fois excellent pour cette Z06 qui pourrait bien reprendre le V8 LS7 de la précédente génération (7 litres atmosphériques) pour une puissance avoisinant les 600 ch. Cela forcerait alors la ZR1 à sortir l’artillerie lourde pour s’approcher (dépasser ?) des 700 ch. Infiniti Q50 présentera un concept inspiré de la F1 à Detroit Infiniti se rendra au Salon de Detroit en janvier armé d’un concept de Q50 baptisé Eau Rouge. Inspiré de la F1, il préfigure une version sportive de la berline et dès à présent se montre de face via un teaser. Le Salon de Detroit va accueillir la Q50 pour la deuxième fois de suite. En janvier dernier, il avait été le théâtre de la présentation de la berline japonaise dont la production a débuté au mois de mai. Un an plus tard, c’est un concept de Q50 qui sera exposé aux yeux du public dans le Michigan. Inspiré de la F1, il est baptisé Eau Rouge en référence au célèbre virage du circuit de Spa-Francorchamps. À travers ce concept, Infiniti montre sa volonté de doter sa Q50 d’une version sportive. La marque premium de Nissan ambitionne ainsi de concurrencer davantage les allemandes Audi A4, BMW Série 3 et Mercedes Classe C. Ce concept Q50 Eau Rouge d’inspiration F1 se montre de face à travers une image de teaser révélant un spoiler en fibre de carbone. Pour rappel, Infiniti est le sponsor titre de l’écurie Red Bull Racing et a promu Sébastien Vettel au rang de directeur de la performance en mars dernier. Un facelift précoce pour la Porsche 911 ou la version GTS ? prestations honnêtes, avec un 0 à 100 km/h en 15 secondes et une vitesse de pointe limitée à 105 km/h. Suffisant pour la ville. D’autant que l’autonomie est annoncée à 160 km « réels », avec une batterie rechargeable en trois heures seulement, via une prise domestique. Parfaitement abouti, ce concept devrait aboutir en production en 2016. Présentée au Salon de Francfort en 2011, la nouvelle Porsche 911 n’a pas encore présenté toutes ses déclinaisons. Pourtant, il se pourrait fort que les ingénieurs allemands s’attardent déjà sur la version faceliftée qui ne sera pas dévoilée avant fin 2014/ début 2015. La version présentée pourrait bien anticiper l’arrivée prochaine d’une variante « GTS » dans la gamme. Celle-ci incarne la plus puissante des 911 à moteur atmosphérique, GT3 exceptée. En effet, contrairement à celle-ci, la GTS se destine plus à la route qu’à la piste ! Mais si l’on s’attarde sur le mulet présenté, on remarque un camouflage de ses boucliers avant et arrière. La proue présente de nouvelles entrées d’air doublées de lampes Led diurnes. Cependant, c’est à l’arrière que les modifications sont les plus sensibles, avec des feux élargis. Une indication qui semblerait confirmer l’hypothèse du facelift... Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». La nouvelle Chevrolet Corvette Z06 confirmée pour Detroit Alors que certains pensaient que la prochaine déclinaison musclée de la Corvette s’appellerait « Z07 », Chevrolet vient nous rappeler que l’appellation historique, la seule et unique, est bien Z06. La prochaine Corvette Z06 sera d’ailleurs présentée en janvier à Detroit et Chevrolet nous offre un premier teaser. Cette fin d’année est à placer sous le signe de l’auto sportive américaine. Alors que Ford présente actuellement la sixième Mustang, qui abandonne son essieu arrière rigide pour des suspensions indépendantes (une véritable révolution dans le petit monde de la Mustang), chez Chevrolet, on prépare la venue d’un nouveau membre de la famille Corvette. Actuellement, les clients ont juste le choix de la Corvette de base (même si un pack Z51 est proposé et fait un véritable carton), au crédit du magazine allemand Autobild. Selon des sources internes à la marque, cette M8 sera basée sur la récente i8. Deuxième élément de la gamme i, le coupé sport hybride a été présenté en septembre dernier dans le cadre du Salon de Francfort. Le lancement de la future M8 serait programmé à l’année 2016 qui marque le centenaire de la firme de Yamaha Motiv, la Smart japonaise Audi Q1 confirme un petit SUV pour 2016 Cela faisait quelques mois que le petit SUV Audi Q1 faisait parler de lui, voilà que son avenir est fixé : le petit frère du Q3 devrait voir le jour d’ici à 2016, et prend déjà la forme d’une première esquisse. Pour parvenir à son objectif d’écouler deux millions de modèles par an en 2020, Audi a prévu un plan produit fourni. D’ici là, dix nouveaux modèles devraient voir le jour y compris le petit SUV urbain dévoilé avec ce premier croquis émanant du constructeur. Compte tenu du succès des Q7, Q5 et Q3 qui représentent près de 28 % des ventes des Anneaux, on comprend qu’Audi capitalise sur le créneau. Ses contours ne sont pas encore définis, mais le Q1 devrait visiblement s’inspirer du concept Crosslane découvert au Mondial BMW, une M8 forte de 600 chevaux en 2016 ? 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Tél. : 71/577742 – 09/937117. 16 Ici et ailleurs lundi 9 décembre 2013 Noël avant l’heure à la Nocturne du Musée national Événement C’est un moment très attendu où les impatients peuvent fêter Noël avant l’heure. Une soirée où les décorations et les cadeaux déploient leur charme, où les plaisirs de la fête, ses couleurs, sa musique mêlés à la joie d’acheter donnent un avant-goût des jours à venir. Il s’agit de la Nocturne du Musée national. Cette année, elle aura lieu le 11 décembre, à partir de 16 heures. Pour prendre son temps... Carla HENOUD Au Liban, on parle libanais, oui mais un libanais « à la libanaise »! Entre le passage des peuples sur ce bout de terre, et les voyages des Libanais dans le monde, nous nous sommes construit un langage hétéroclite « extra » ! Madmozél écoute, Madmozél prend note. Des mots à consonance bizarre... Mais d'où viennent-ils? deborahphares.wordpress.com Cinéma Treizième édition, que l’on espère porte-bonheur, pour la Fondation nationale du patrimoine, présidée par Mona Hraoui, et le comité du musée. Ce magnifique Musée national qui a, lui aussi, souffert du manque de touristes cette année, et qui ouvre ses portes, une fois de plus, pour une après-midi nocturne. Les habitués et les amis ne rateront pas l’occasion de découvrir la salle de mosaïques Maurice Chéhab, inaugurée récemment, ni celle de redécouvrir ce lieu magique, jusque dans la nuit, éclairé de mille feux. Revisiter ses pièces rares chargées d’histoire qui fascinent le monde, et partir à l’assaut de sa boutique, exceptionnellement chargée pour l’occasion de créations exclusives, imaginées par des designers qui, comme il est d’usage, se sont inspirés des trésors du musée. Quelques jours avant la date prévue, les organisateurs, à leur tête Lama Salam et Leyla Ziadé, continuent à s’affairer pour réceptionner les objets, même ceux des retardataires, les installer à leur juste place, peaufiner l’ensemble. Comme toujours, le mot d’ordre est artisanat revisité et modernisé, inspiré du musée, et comme toujours, les pièces sont belles, personnelles, à tous les goûts et pour tous les budgets. Porcelaine, verre soufflé, bijoux, objets en bois ou en cuivre martelé, mosaïque, poterie, châles, sacs à main, pochettes, puzzles pour enfants, cartes de Noël et autres papeteries sèment dans ce beau lieu le doux parfum des fêtes. Il y aura, bien sûr, les inconditionnels, qui ne rateraient pour rien cet événement, et les nouveaux venus, heureux de rentrer dans la ronde ! Palette de talents Briefés par ces dames, qui tiennent à renouveler le tempo à chaque édition, le cru 2013 est particulièrement réussi, avec des signatures que l’on aime : le très talentueux Cyrille Najjar, architecte et designer industriel, diplômé du Royal College of Art, avec rien moins que Ron Arad comme professeur de thèse. Fondateur de White sur White, il a été l’un des finalistes des Jeux de la francophonie, autour du thème « Innovation pour l’environnement », où il a présenté le prototype d’une unité de panneaux photovoltaïques. Cyrille a conçu les personnages en bois d’une crèche, avec rois mages, animaux et un univers fabuleux, des puzzles de maisons en bois, des photophores en métal, des marque-pages et des cale-livres, également en métal. Nada Rizk, une habituée, la seule, nous dit-on, qui imagine et produit une collection spéciale véritablement suggérée par le legs du musée. Cette année, ce sont les oiseaux de la mythologie qui lui ont inspiré des pièces en céramique, des oiseaux – chacun est une pièce unique sculptée à la main –, grecs, phéniciens, arabes, de véritables pièces d’art. Nada propose aussi des bols dans le même thème. Rabih Kayrouz sera présent, ou du moins son bracelet en verre doré soufflé à la main, et superbement présenté dans une boîte dorée. Une exclusivité aussi. Nadine Abou, amie du musée, et dont le travail joyeux se remarque et s’apprécie immédiatement, a décliné ses poteries en lampes-appliques éclairées pas des néons de couleur, avec des textes gravés en arabe, hymnes à Beyrouth ou à l’amour. Rouba Mourtada, un vrai « choix à la crème », comme sa charmante ligne de papeterie éponyme, expose ses cartes de Noël et sets de table. Hubert La boutique du musée, chargée pour l’occasion de créations exclusives de designers. Photo Michel Sayegh Fattal a déposé son parfum, Fig Tree Bay ; Mona Asfar ses sapins de Noël en verre, de formats et couleurs variés ; Sara’s Bag ses sacs de tailles et formes différentes, à des budgets très abordables, sous le thème des azulejos, ces fameux carrés de mosaïque ; Edgar Chaïa, des cache-pots en mosaïque ; Astrid Honein des sacs et porte-monnaie sous le thème des raisins ; Maria Halios des bols en métal ; Lara Youakim des puzzles pour enfants ; Yolande Labaky, Nada Zeiny, Zeina Baroudi, des bijoux et colliers, et « les » Bokjas une œuvre qui a du peps, comme toujours... Cette liste n’est certes pas exhaustive, ni définitive, les artistes ayant souvent des envies de dernière minute, mais l’essentiel est là : une énergie commune au service du musée, qui a encore un grand nombre de pièces en sous-sol dans un état précaire et dans l’attente de restauration. Très apprécié du public, qui aime renouveler le rituel et se laisser séduire par les objets proposés, pour la bonne cause, de surcroît, ce rendez-vous nous plonge à la fois au cœur du musée et des fêtes de Noël. d’envoi, à Madinat Jumeirah, à ce festival qui célèbre son dixième anniversaire en grand faste, en présence de stars internationales, notamment de l’actrice australienne Cate Blanchett et de l’acteur Martin Sheen, ainsi que de célébrités du MoyenOrient. Au programme, 174 films entre documentaires et longsmétrages, dont 70 premières mondiales, venus de 57 pays et parlant 43 langues, un marché du film et des activités diverses qui font de Dubaï cette année une manifestation particulièrement prestigieuse. En effet, le « Muhr » a bien grandi. Dix ans que ce festival prospère et s’élargit en devenant une plateforme tournante du cinéma moyen-oriental et international. Au cours de la cérémonie où les membres des divers jurys ont été présentés – on cite ainsi notamment Jim Sheridan, Nouri Bouzid, Yousry Nassrallah et Tony Rayns –, l’acteur Martin Sheen, qui a marqué le cinéma par son interprétation dans Apocalypse Now ainsi que la télévision par sa performance dans West Wing, s’est vu décerner le grand prix d’honneur pour sa carrière. Le critique égyptien Samir Farid a également été honoré pour son travail. Pour sa part, Cate Blanchett, qui vient pour la deuxième année à Dubaï assister à la soirée très glamour du sponsor IWC Schaffhausen, a séduit le tapis rouge. Quant à Hany Abou Assaad, il était venu avec tout son casting dont Adam Bakri et Walid Zouaiter sur ce même tapis rouge qui l’avait accueilli en 2005 avec son film Paradise Now. Son histoire d’amour sur fond de mensonges et trahisons à l’ombre du mur de séparation a déjà été primée à Cannes dans la section « Un certain regard » où le film a gagné le Grand prix du jury. Actuellement, Omar est nominé pour le meilleur film étranger aux prochains oscars. Une œuvre dure et réaliste qui narre le combat de trois amis et d’une jeune femme au nom de la liberté dans une Palestine occupée et meurtrie. Mis à part le panel de films internationaux qui signent leur première mondiale au festival comme American Hustle de David O.Russell, ou le film animé Frozen, un grand push a été donné cette année aux films arabes (100 au total), et plus particulièrement ceux du Golfe qui sont en plein essor. Le Liban est également bien représenté dans cette 10e édition. Ainsi, trois films libanais seront aussi projetés en première vision. Le documentaire de Philippe Aractingi Mirath, qui traverse l’histoire de trois générations en narrant ces histoires d’exil qu’ont connu les Libanais ; Stable unstable,une production libano-qatarie signée Mahmoud Hojeij, et finalement Waynon où les actrices Carmen Lebbos, Nada Abou Farhat, Carole Abboud, Takla Chamoun et Diamand Bou Abboud se partagent l’affiche en interprétant des femmes de différents âges qui attendent leurs époux, frère ou père, disparus durant la guerre civile du Liban. Une édition qui s’annonce riche en événements, comme l’a dit son président Abdel Hamid Joumaa qui a déclaré au cours de la cérémonie que « nous célébrons ce soir dix ans de chantier ». « Des ponts construits entre les faiseurs de films et leur public », a-t-il souligné. Le festival, qui a ouvert ses portes le 6 décembre, se clôturera le 15 décembre. En avant alors pour dix jours de cinéma ! *Nocturne du Musée national, mercredi 11 décembre 2013, à partir de 16 heures. Le réalisateur français Le Festival international du film de Dubaï fête son 10e anniversaire Édouard Molinaro est Cinéma Des stars mondiales, comme Martin Sheen et Cate Blanchett, étaient présentes à la cérémonie mort à 85 ans d’ouverture du DIFF, où les films arabes sont à l’honneur. Le cinéaste français Édouard Molinaro, réalisateur de La Cage aux folles, Mon oncle Benjamin ou encore L’Emmerdeur, est décédé samedi à Paris à l’âge de 85 ans, a-t-on appris dans son entourage. Le réalisateur est mort d’une insuffisance pulmonaire à l’hôpital Tenon, a-t-on précisé. Son décès survient quinze L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. 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Après des débuts dans le polar, Édouard Molinaro s’était reconverti dans la comédie, tournant avec plusieurs monstres sacrés : Louis de Funès (Oscar, Hibernatus), Lino Ventura (L’Emmerdeur) ou encore Jacques Brel (Mon oncle Benjamin, L’Emmerdeur). Classé dans la « nouvelle vague » à la fin des années cinquante, son succès populaire avait atteint son sommet avec l’adaptation, en 1978, de La Cage aux folles de Jean Poiret, avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi. Dans les années 90, il continue à adapter des pièces de théâtre pour le grand écran, comme Le Souper (1992), avec Claude Brasseur et Claude Rich. Mais il se tourne surtout vers la télévision, réalisant des téléfilms ou des épisodes de séries. (Source : AFP) Le 9 décembre dans l’histoire 1641 : mort du peintre Antoine Van Dyck. 1901 : naissance de l’aviateur français Jean Mermoz, disparu le 7 décembre 1936. 1905 : séparation de l’Église et de l’État en France. 1929 : naissance à New York du réalisateur américain John Cassavetes (mort le 3 février 1989). 1987 : début de la première intifada dans les territoires occupés (Gaza et Cisjordanie). 1990 : Lech Walesa élu président de Pologne. 1992 : annonce de la séparation du prince Charles et de la princesse Diana. 2003 : le Japon envoie des troupes non combattantes en Irak, première intervention de son armée dans un pays en guerre depuis 1945. DUBAÏ, de Colette KHALAF Le tapis rouge a été déroulé vendredi à Dubaï et la cérémonie d’ouverture du DIFF (Dubaï International Film Festival) a eu lieu devant un parterre de stars internationales et du Moyen-Orient. Le festival qui vient donc d’ouvrir ses portes poursuit ses activités jusqu’au 15 décembre. C’est sous le haut patronage du cheikh Mohammad ben Rachid al-Maktoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis et gouverneur de Dubaï, ainsi que de cheikh Mansour ben Mohammad ben Rachid el-Maktoum L’équipe du film « Omar » qui a fait l’ouverture du festival. En librairie à 5 000 LL que la dixième édition du Festival international du film de Dubaï a été lancée, avec une sélection prometteuse de films. Madinat Jumeirah scintille de mille feux C’est le film Omar du réalisateur palestinien Hany Abou Assaad qui a donné le coup