Tour ATL 2014 - Aéroclub ASPTT POITIERS

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Tour ATL 2014 - Aéroclub ASPTT POITIERS
Tour ATL 2014
Pour sa 25ème édition, le Tour ATL organisé
chaque année par l'aéroclub Vosgien, partait de
Montauban.
Dimanche 25 mai.
Avec Francis Leconte (qui l’avait fait l’an dernier
avec Michel Schrek), nous nous étions donnés
rendez-vous vers 11h.
C'était une erreur, car le temps de préparer l’avion
(bagages, bidon d’huile, piquets de fixation, bâche
pour la verrière,…) les prévisions météo se sont vite
dégradées avec une ligne d'orages de Bordeaux à
Limoges nous barrant la route vers Montauban..
Après avoir longuement hésités, nous avons misé
sur une possible amélioration en fin d'après-midi.
Francis a donc décollé BUPO à 17h30, mais après
15 mn de vol, nous nous sommes retrouvés coincés
entre un orage à Lusignan, un orage à Couhé et un
horizon complètement bouché vers Civray. Francis a
donc pris la sage décision de faire immédiatement
demi-tour. À peine posés, nous avons eu juste le
temps de rentrer l'avion sous le hangar avant qu'un
déluge de pluie s'abatte sur Poitiers.
Lundi 26 mai.
La météo était exécrable sur tout le sud-ouest, impossible de voler que ce soit à Poitiers ou à Montauban. Les
prévisions pour le mardi 27 étaient bonnes, mais le temps de descendre à Montauban, les autres participants
seraient déjà partis pour la journée. Et le lendemain, le Tour remontait à Saintes, pour prendre un bus de
l'armée de l'air pour aller visiter la base de Cognac. Or avec Francis, nous l'avions déjà visitée au mois de
novembre. Nous avons donc décidé de rejoindre le Tour seulement le mercredi soir à Rochefort.
Mercredi 28 mai.
Autant vous dire que cette fois-ci, nous nous y sommes
pris à l'avance, en décollant dès 15h. Fatalement, nous
sommes arrivés les premiers à Rochefort, et nous avons
dû les attendre jusqu'à 18h30. Enfin, le premier appareil,
car les arrivées des 14 autres avions s se sont étalées
sur une bonne heure.
À 19h30, un bus est venu nous chercher pour aller à
l'hôtel des Remparts en centre ville. Le temps de poser
nos valises, et nous nous sommes retrouvés pour le
dîner et découvrir la chaude ambiance des soirées du
Tour ATL. Car si certains équipages sont là tous les ans,
c'est aussi pour cela…
Entre le chanteur de Montauban accompagné de son
frangin à la guitare, et Claude, le breton, avec sa
cornemuse, on ne risque pas de s'ennuyer, et les autres
clients du restaurant ont pu aussi en profiter... ;>))
À la fin du dîner, Jacky le directeur des vols, donne les
résultats de la journée et le classement général. Autant
dire qu'avec Francis, nous partions avec un gros
handicap. Jacky nous a bien sûr demandé de nous
présenter. Et malgré notre gros retard, notre
participation avec à peine 2 ans de PPL fut plutôt bien
accueillie.
Jeudi 29 mai (jour de l’Ascension).
Réveil à 6h15, petit déjeuner à 7h et tout le monde dans
le bus à 8h pour partir au terrain. À peine arrivé, chaque
équipage fonce vers son appareil pour le détacher, le
sécher car il est couvert de rosée, purger le réservoir
(pour être sûr qu’il n’y ait pas d’eau…), et c'est déjà
l'appel des équipages dans le hall de l'aéroport. À peine
assis, et on nous distribue un QCM de 20 questions sorti
tout droit de chez Gligli. 3 ans pour moi, et 2 ans pour
Francis, après avoir passé notre théorique, on sent bien
que nous commençons à avoir quelques hésitations. À
peine terminé, on ramasse nos réponses, et Jacky
attaque le briefing par la météo prévue pour la matinée.
Puis on nous distribue le parcours : Montendre, Blaye, Montalivet, Soulac et Royan, en nous demandant de
choisir à quelle vitesse nous allons le faire ? Nous annonçons 90knts. Cela permet d’établir l’ordre des
départs, le plus rapide part en premier et le plus lent en dernier, pour éviter qu'un appareil rattrape celui qui est
devant lui. On nous annonce que nous partons en cinquième position.
Pour ceux qui n'en connaissent pas le principe, voici comment se déroule une épreuve du Tour ATL. Chaque
équipage part avec une petite boîte noire, un GPS enregistreur, qui va mémoriser précisément le parcours
effectué et va l’horodater. Le principe est de passer le plus exactement possible sur les points de passage
définis, sachant qu'il est interdit de faire demi-tour (pour éviter le risque de collision). Et pour corser les
choses, sur une partie du circuit, entre 2 ou plusieurs points de passage, il faut respecter le plus précisément
possible la vitesse sol que vous avez indiquée avant de partir.... Autant dire qu'il faut faire une ou deux
estimations intermédiaires entre les points de passage, pour savoir si on est en avance ou en retard sur son
horaire.
Comme si cela n'était pas déjà un peu stressant, on peut aussi vous demander quelle est la distance qui
sépare deux bandes blanches que des organisateurs ont posé près d'un point de passage ou d'indiquer
l'orientation d'une flèche. Éventuellement il peut aussi y avoir des photos à repérer ou des observations à faire
(du genre comment y a-t-il de tours sur le château?). Autant vous dire qu’on n’est pas trop de deux pour
essayer de tout faire....
Dernière précision, sitôt décollé, on quitte la fréquence radio du terrain pour se caler une fréquence réservée
pour le Tour. Et chaque appareil, s'identifie non pas par son immatriculation, mais par son numéro d'équipage
(ATL01, ATL02, etc...). Et tout le monde donne sa position sur cette fréquence, ce qui permet de savoir où
sont les autres. On ne quitte cette fréquence Tour qu'en approche d'un terrain, pour s'annoncer sur sa
fréquence officielle. Nous étions ATL06.
Tout le monde laisse son transpondeur sur 7000,
sachant que l'organisation a prévenu les
contrôleurs du passage du convoi...
Le circuit jusqu'à Royan se passe bien. On avait fait
une petite erreur sur notre tracé lors de notre
préparation, mais coup de chance, je m'en suis
aperçu avant de louper le point de passage et
Francis a pu rectifier notre route. Bien sûr, à
Royan, l'arrivée de 15 appareils qui veulent tous
avitailler un jeudi de l'Ascension, perturba un peu la
rotation du Pilatus, qu'on entendît maugréer à la
radio… Et quant il arrive, mieux vaut ne pas se
trouver sur son passage...!!!
Avant d'avaler nos sandwiches, il faut annoncer quelle quantité de carburant nous allons mettre pour faire le
plein. Nous faisons un calcul rapide sur la base de 0,33l/mn qui était sa consommation l'an dernier, mais nous
constatons que nous sommes à 0,36l...:<((
Sitôt fini de manger, il faut répondre vite fait à un nouveau QCM de 20 questions, puis on nous distribue le
circuit de l'après-midi : St. Jean d'Angély, Couhé, Chauvigny, St. Savin, Argenton-sur-Creuse, Châteauroux. À
peine le temps de tracer le parcours sur notre carte, qu'il faut décoller. Cette fois-ci, j'ai pris les commandes,
d'autant plus confiant que nous sommes sur nos terres...!!!
Mais cela commence mal, car nous n'arrivons pas à
trouver le terrain de St. Jean. Quelques zigzags pour
éviter deux petites averses, et on arrive à Couhé où il
faut estimer la distance entre 2 bandes blanches.
Francis fait une estimation au chrono, et direction
Chauvigny en passant au dessus de chez moi à
Marnay. Sur la fréquence Tour, l'organisation nous
annonce qu'il y a de la voltige sur Chauvigny qui ne
répond pas sur la fréquence du terrain. Nous
passons donc à droite de la ville en notant la forme
du donjon. Pas de problème sur la fin du parcours, et
on se pose sur la piste de 3500m de Châteauroux
Le contrôleur nous demande de prendre la première
sortie sur le taxiway, et nous voilà en train de rouler
pendant 2km pour rejoindre la station d'essence, où
un parqueur nous fait signe d'avancer. Nouvelle
estimation de consommation faite sur la base de
0,36l/mn, et cette fois nous avons consommé 10% de
moins...?!?
Nous garons BUPO sous la queue d'un 747, qui
paraît-il, est à l'abandon depuis 9ans.
Puis nous allons boire un verre dans le hall de
l'aéroport offert par l'équipe des pompiers du terrain.
On part à pied vers l'hôtel situé juste en face à 500m. Une bonne douche pour se requinquer, et nous allons
boire une bière avec les autres participants en attendant le dîner. Cette fois-ci, nous sommes dans une salle
au sous-sol, sans aucun autre client de l'hôtel. Dans les discussions avec les autres participants, nous
découvrons que l’un est pilote A320 chez Air France, et qu’un autre est instructeur sur A380… !!! Ils sont là
pour se détendre et s’amuser… Faut dire que l'ambiance est toujours aussi joyeuse. Vient enfin l'annonce des
résultats de la journée. Sur l’épreuve du matin, nous avons fait 10ème sur 11 et l'après-midi, nous avons fait
7ème sur 11...!!! Autant dire qu'avec Francis, nous étions assez satisfaits de ces premiers résultats, même si
bien évidement nous étions toujours derniers au général.
Vendredi 30 mai.
Nouvelle nuit courte durant laquelle j'ai eu beaucoup
de mal à trouver le sommeil. A 8h, tout le monde se
met en route pour le terrain. On prépare rapidement
nos appareils, puis direction le hall de l'aéroport pour
le briefing. Pour commencer, un petit QCM, et à
peine fini, on nous en colle un second...!!! Puis Jacky
nous donne les prévisions météo assez moyennes,
et il nous faut annoncer notre vitesse. Estimant que
le vent serait plutôt favorable, on annonce 100knts.
Le parcours nous fait passer à Chateauneuf-surCher, Magny-Cours, Autun et Beaune. Avec Francis,
on décide que je ferai le vol du matin et lui celui de
l'après-midi car on arrivera à Epinal et il connaît déjà
le terrain.
On décolle, et on commence par
ne pas trouver un petit terrain
d'ULM dont il fallait trouver une
particularité. Par contre, nous
trouvons bien le château sur le
bord de l'Allier dont il faut
compter le nombre de tours. On
passe vertical du circuit de
Magny-Cours, et devant nous se
présente les contreforts du
Morvan à 3000 pieds, mais qui
sont couverts par des nuages
pluvieux...:<(((
Jacky nous annonce à la radio que ce n'est pas si mauvais que cela en a l'air, et que juste derrière c'est
dégagé. Je vise donc un coin un peu moins sombre entre deux sommets, et effectivement après avoir essuyé
une averse, on passe le col sans problème et la visibilité s'éclaircit.
Mais pour cela, il a fallu beaucoup monter et
donc perdre de la vitesse sol, que l'on essaie en
vain de rattraper en redescendant dans la vallée.
On trouve bien le terrain d'Autun, sur lequel il
faut encore calculer la distance entre deux
bandes blanches, et on met le cap au sud vers
un mystérieux point de passage sur une cote
2192. On cherche ce qu'il y a à voir, et là, on
découvre un superbe château dans une
magnifique propriété située dans une clairière au
milieu des bois....!!! J'ai pu vérifier depuis que
c'était le château de Montjeu, 700ha entouré d'un
mur de 10km, qui a été restauré par le
milliardaire Jimmy Goldsmith (mort en 97).
Enfin, c'est l'arrivée sur le terrain de Beaune, où une nouvelle fois, nous nous plantons totalement sur la
consommation… :<((
Tout le monde arrive sans problème, certain ayant eu plus de difficultés que d'autre pour passer le Morvan.
On avale nos sandwiches et on nous distribue le nouveau parcours : Besançon, Montbéliard, Belfort et Epinal.
Francis prend donc les commandes. Sur le terrain de Besançon, il faut trouver l’orientation d'une flèche.
Puis sur notre route, il faut estimer la longueur d'un tunnel ferroviaire. Je tente un chrono à la louche, mais je
préfère me fier à la consultation d'une carte IGN sur mon iPhone : 1200m (certains trouveront sa longueur
exacte sur Wikipédia…). On arrive à Montbéliard, dont le terrain est très enclavé dans la ville, puis direction
Belfort. Mais la météo commence à se dégrader et derrière Belfort, une grosse masse nuageuse est en train
de monter...:<((( Heureusement il faut mettre le cap à l'ouest pour aller mesurer la longueur de la piste d'une
ancienne base militaire. Je l'estimerais à 2900m au chrono et en consultant la carte IGN.
Et c'est enfin l'arrivée sur Epinal-Dogneville, avec sa magnifique piste en herbe sur laquelle on pourrait jouer
au golf. Tellement anxieux de trouver notre consommation, on se précipite à la pompe pour apprendre que sur
cette épreuve, il n'y a pas de consommation à calculer. On fait quand même le plein, et on se loupe encore
complètement sur notre estimation....
Après avoir parqué BUPO, nous découvrons l'aéroclub vosgien, qui est donc l'organisateur du Tour ATL.
L'accueil est bien sûr excellent, et un fût de bière nous attend. On profite un peu du soleil en attendant l'apéro.
Cette fois-ci, on dine dans le hangar dont on ferme rapidement les portes à cause du froid dès que le soleil se
couche. Nouvelle soirée festive et enfin l'annonce des résultats. Le matin nous sommes 8eme sur 9 (car deux
équipages nous ont quitté), et l'après-midi, nous sommes 6eme sur 9 ce qui nous convient très bien...
Samedi 31 mai.
Après une nouvelle nuit courte, retour au terrain pour une dernière épreuve, un rallye FFA organisé par une
dame de la fédération. Une nouvelle fois, il faut annoncer sa vitesse. Échaudés par nos déconvenues de la
veille, nous préférons revenir à 90knts. L’organisatrice nous explique que les départs auront lieu toutes les 4
mn, et qu'il faudra respecter scrupuleusement l'heure qui nous sera désignée. Le contenu de l'épreuve est
donc distribué équipage par équipage, toutes les 4mn, dans l'ordre des départs
On avait 30mn pour tracer notre parcours sur une carte Michelin au 200.000eme. Mais personne n’étant prêt
dans les temps, nous avons tous eu droit à 30mn supplémentaires. Faut dire que le parcours n’était pas facile
à trouver avec un point de départ, 11 points de passage et un point d’arrivée. Et que les descriptions sont du
genre : cimetière de Dignonville, clavaire l’est de Giriviller, jonction d’une route blanche avec une jaune, le tout
avec des cap en from ou to, et des distances en mn ou en km… :<(((
Je peux vous dire que la pression monte vite… !!! Heureusement avec Francis, nous avons su garder notre
calme, et sur la carte notre tracé était le bon, ouf… !!!
On se précipite dans l’avion pour ne pas louper notre tour de départ. On écoute à la radio les équipages
précédents mettre leur moteur en route, puis s’aligner. Pas de chance, l’équipage qui devait décoller juste
avant nous, rencontra un problème de démarreur, et donc ne s’annonça pas à la radio, ce qui créa une
certaine confusion entre les participants. Mais comme on savait qu’on devait décoller à 11h16 précise, Francis
n’hésita pas à s’aligner dans les temps. On décolle et cap sur le cimetière de Dignonville, qui était le point de
départ, et qu’il fallait passer à 11h22 (ni avant, ni après…). Coup de chance, on le repère tout de suite, mais
du coup, nous étions en avance. Francis me fit donc une belle démonstration de PTS juste devant la porte
pour la passer pile à l’heure. Et on enchaine sur le CP1, qu’on localise bien, mais sur lequel on va tourner un
peu trop tôt (maudit enregistreur), puis le CP2, CP3 et le CP4. J’ai oublié de vous dire que nous avons des
photos des différents points de passage, et qu’il faut noter si la photo est la bonne ou pas…Nous avons aussi
21 photos, heureusement classées dans le bon ordre, qu’il nous faut situer sur le parcours. Si pour les photos
des points de passage, nous n’avons pas été trop mauvais, je n’ai identifié que 3 photos sur les 21.. :<(((
Ensuite nous avons loupé le CP5, mal passé le
CP6, et nous avons cru être très en avance sur le
CP7 sur lequel Francis a donc refait des PTS. En
fait, nous avions mal calculé notre heure de
passage. A partir de là, nous avons perdu le fil du
parcours. Nous n’avons jamais vu le CP8, j’ai
réussi à localiser le CP9 avec Air Nav Pro sur mon
iPad, mais nous ne sommes pas passés sur la
porte, et nous avons complètement manqué la fin
du parcours. Faut dire que mon organisme avait
moyennement apprécié les virages très accentués
de Francis lors de ses PTS, et que je n’étais pas
loin d’être malade… :<((
Mais je me suis bien gardé de lui dire pour ne pas
le déconcentrer.
Autant dire que sur cette épreuve très difficile,
nous n’avons pas été très bons. D’ailleurs, à la
remise des résultats, la dame de la FFA nous a
demandé si nous avions fait exprès de louper les
portes… !!!
Enfin, j’étais bien content que cette épreuve soit
terminée. L’après-midi, nous avons eu une
dernière épreuve surprise : arriver à tenir en vol le
plus longtemps possible, une maquette
d’aéromodélisme. Pas évident du tout…
A 17h, c’était la remise des prix devant le hangar avec un très beau soleil. Nous avons fini deniers au
classement général et en consommation, mais seulement avant-dernier sur les épreuves chronométrées.Donc
si nous n’avions pas loupé le départ à Montauban, nous aurions probablement fait huitième ou neuvième sur
11. Pour une première participation, c’était donc très honorable, et nous avons bien fait honneur à l’ASPTT.
A l’hôtel, la soirée de clôture fut particulièrement chaleureuse et chantée.
Dimanche 1er juin.
Après une dernière nuit courte, Francis nous a ramené jusqu’à Auxerre, où il a réussi à nous poser sans trop
de problème, malgré les rabattants dû à un vent de travers et à une rangée d’arbres tout le long de la piste.
Enfin à 14h, je posais BUPO à Poitiers.
Pour Francis et moi, ce fut vraiment une superbe aventure qui nous a fait voler d’une manière intense dans des
conditions de relief et de météo qui nous change beaucoup de chez nous.
J’ai fait 6h04 de vol et Francis 6h36.
L’organisation du Tour est remarquable, mais pour une 25ème édition, c’est peut-être normal… ;>)
L’ambiance est vraiment excellente, tout le monde est là pour se faire plaisir et personne ne se prend au sérieux.
Nous avons vraiment envie de le refaire l’an prochain, quitte à arriver la veille pour être sûr de ne pas manquer le
départ…
Mais ce qui serait génial, ce serait qu’on puisse le faire avec un second équipage…
Avis aux amateurs… !!!
Bernard Decarroux
Francis Leconte
ATL06