La Nuit du Ragtime et du Boogie-Woogie

la nuit du ragtime et du boogie woogie
claude bolling – fabrice eulry – pierre-yves plat - marc laferrière – simon boyer – jacky milliet
claude
bolling
piano
Pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre, Claude Bolling est sans doute actuellement l'un des
musiciens français les plus réputés dans le monde, du jazz à la variété ou la musique de film.
Né à Cannes le 10 avril 1930, Claude Bolling a toujours vécu à Paris, malgré un intermède niçois pendant
l'Occupation, au cours duquel il reçoit l'enseignement précieux de Marie-Louise "Bob" Colin, pianiste,
trompettiste et batteur dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l'entre-deux-guerres.
Il remporte le tournoi des amateurs, organisé par Jazz Hot et le Hot Club de France à Paris. Il s’intéresse alors
à Willie "The Lion" Smith, Eroll Garner et Earl Hines dont il est le disciple.
Il fait les beaux soirs des lieux emblématiques d'une activité jazzistique intense: Club Saint-Germain, Caveau
de la Huchette… Les grands solistes américains de passage en France font appel à lui. Il participe aux
enregistrements et concerts de Rex Stewart, Buck Clayton, Lionel Hampton, Albert Nicholas, Roy Eldridge…
Sacha Distel, Jacqueline François, Juliette Greco, Henri Salvador, Brigitte Bardot… font appel à lui pour leurs
albums. Et c'est à l'un d'entre eux, Dario Moréno, vedette d'une production cinématographique, qu'il doit
d'écrire sa première musique de film. Il est aussi le créateur du groupe des "Parisiennes".
Il en a, à ce jour, écrit plus de cent musiques de films (Borsalino, Louisiane, Flic Story, Le Magnifique, The
Awakening, California Suite...).
Participant aux grandes émissions télévisées de variétés d'Albert Raisner, de Maritie et Gilbert Carpentier, de
Jean-Christophe Averty…, il compose pour la télévision de nombreuses musiques (Les Brigades du Tigre, La
Garçonne, Le Clan…).
Il invente une forme nouvelle d'expression, sorte de patchwork musical, la "Crossover Music", qui fait, sans les
dénaturer, cohabiter, dans des pièces très organisées, les syntaxes du jazz et du classique. Sa Suite pour Flûte
et Jazz Piano Trio, écrite à l'intention de Jean-Pierre Rampal connaîtra un immense succès aux Etats-Unis. Il
reproduit l’expérience avec Alexandre Lagoya, Maurice André, Yo Yo Ma, l'English Chamber Orchestra, Patrice et
Renaud Fontanarosa, Marielle Normdann …
Le pianiste parfois s'efface et devient enfin chef, son rêve ellingtonnien d'un big band, qu'il organise et dirige
depuis les années soixante-dix.
Aujourd'hui, Claude Bolling occupe, par son rayonnement personnel, le rôle d'ambassadeur itinérant de la
France dans le monde. Il œuvre à la reconnaissance du jazz et d'une école, comme l'ont fait les deux grands
maîtres français, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli.
KARAVANE PRODUCTIONS -Tél. : 01 40 16 54 30 - Fax : 01 40 16 05 39 - [email protected]
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fabrice
eulry
piano
Fabrice EULRY passe son enfance en Tunisie, son adolescence près de Lyon et part à La Nouvelle
Orléans où il tombe amoureux des rythmes qu’il y découvre.
Il ne tarde pas à les maîtriser et fait autorité depuis,aux États-Unis comme dans le monde entier,
en matière de Stride, Boogie, ragtime et autres formes du swing.
Mais toutes les musiques l’intéressent et il excelle aussi bien dans le Rock, le Gospel que la Musique
Tzigane .
Fortement aidé par un phénomène rare : une main gauche puissante et aussi harmonique que la
droite.
Auto-didacte à 95 % (pour lui la garantie de la personnalité d’un artiste), son moteur est la
curiosité. Curiosité pour des cultures différentes, des artistes différents et l’Humain en général.
Il a joué pendant 10 ans dans le monde entier et voulait rencontrer le public parisien, pleinement,
longuement.
Ce fut chose faite à Bobino en 2002. Salle dont le choix s’imposa vite, tant par sa chaleur que le
rapport direct avec le public qui ont séduit nombres d’artistes .
Une salle où la Variété Française a écrit ses plus belles pages.
Fabrice EULRY sait tout jouer, tout interpréter. Détourner la musique classique, faire
swinger les airs populaires, recolorer les standards de la Chanson Française, et même,
dynamiter notre hymne national.
Acrobate du clavier, improvisateur fou, ce surdoué est aussi un gagman malicieux.
Il a d’ailleurs battu un record mondial du 19 au 20 Novembre 2005 : il a joué du piano
24H d’affilée!
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pierre - yves
plat
piano
Né en 1980, Pierre-Yves Plat a commencé le piano classique a l’âge de
cinq ans avec Marie-Claude Legrand. Sa personnalité et son sens inné du
rythme le portent spontanément vers le boogie, le ragtime et le stride puis
vers l’improvisation, qu’il apprend auprès d’artistes aux univers aussi
différents qu’Edouard Ferlet (Prix du meilleur pianiste de Jazz à Berkeley en
1992) et Fabrice Eulry, « le Chopin du boogie ».
C’est a l’instigation de ce dernier qu’il enregistre un premier disque de ragtime en 1996 et commence a se
produire en concert. Encouragé par le grand succès recueilli par de libres réinterprétations de Bach et Chopin,
Pierre-Yves Plat poursuit un cycle de compositions a partir d’œuvres de Haendel, Mozart, Beethoven, Listz, etc.
Ses variations, réunies dans l’album « Pourquoi Pas », s’appuient sur une étonnante virtuosité et répondent a
son tempérament profond qui allie, non sans malice, le goût de structures classiques et le plaisir d’échappées
rythmiques vers d’autres styles musicaux. Pierre-Yves Plat poursuit une carrière en solo en proposant
notamment un spectacle musical (”Vous avez dit Classique?”). De Chopin à Ray Charles, l’artiste s’amuse
beaucoup sur scène. Le jeune virtuose réussit même le tour de force de faire chanter l’assistance et ce de
manière complètement inattendue. Entre humour et fantaisie, classique et jazz ; un véritable show !
jacky
milliet
clarinette
Clarinettiste à la réputation européenne, Jacky Milliet et ses musiciens ont joué, lors de nombreuses tournées
et pour l'enregistrement d'une vingtaine de CD, avec des musiciens parmi les plus prestigieux et légendaires du
jazz traditionnel : Bill Coleman, Claude Luther, Benny Waters, Carrie Smith … Il a participé, entre autres, à la
GRANDE PARADE du JAZZ de NICE, au JAZZ ESTIVAL de GENEVE, aux festivals de PARIS, de FRANCFORT, de
MARCIAC, de LAFAYETTE... Un des musiciens attitrés des meilleurs clubs de jazz de PARIS : du SLOW CLUB au
CAVEAU de la HUCHETTE, du PETIT JOURNAL au LEONARD DE VINCI... Il a également animé le fameux
CANECAO de RIO DE JANEIRO ou le MERIDIEN de NEW-ORLEANS .
Actuellement, JACKY MILLIET joue non seulement avec son "french" band, mais ausi en quintet avec ses amis
CLAUDE LUTER ou MARC LAFERRIERE. On le rencontre également aux côtés de la banjoiste et chanteuse
américaine CYNTHIA SAYER, très souvent avec le pianiste parisien FABRICE EULRY ou encore... aux quatre
coins du monde en "free lance" avec différentes formations !
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claude bolling – fabrice eulry – pierre-yves plat - marc laferrière – simon boyer – jacky milliet
marc
laferrière
saxophone soprano
Marc Laferrière est incontestablement un fils spirituel de Sidney Bechet. Il opte définitivement pour le
saxophone soprano, instrument délicat dont il maîtrise assez vite les multiples difficultés. Son vibrato est léger
et beaucoup moins serré que celui de Bechet. De tous les saxophonistes soprano qui ont poussé comme des
champignons dans le sillage de Sidney, il reste certainement celui qu'on identifie le plus facilement dès les
premières notes.
Avec son talent, c'est la popularité qui le caractérise le mieux.
Comment devient-on populaire ? en enregistrant des dizaines de disques ? en participant à d'innombrables
programmes de télévision ? en sillonnant la France et le monde d'un concert à l'autre ? en présentant sa propre
émission de radio ? en voyant ses compositions devenir des musiques de génériques que tout le monde à dans
l'oreille ?... Mais sa grande force vient sans aucun doute des contacts privilégiés qu'il entretient avec le public.
Il sait mieux que personne le charmer, l'émouvoir, le faire rire à l'occasion, et lui faire regretter que la soirée
soit déjà finie.
simon
“ shuffle ”
boyer
batterie
À Nice, un pote américain me surnommait Shuffle, il oubliait toujours mon nom. On m'appelle Simon Shuffle,
mais pour l'état civil Simon Boyer, né à Limoges en 1970. Un 16 septembre… le même jour que BB King !
Mon père, qui était mordu de jazz et jouait du ténor en amateur, possédait une quantité impressionnante de
vinyles. J'ai pas découvert le jazz et le blues, je me suis contenté de grandir parmi des disques de Duke
Ellington, de Count Basie ou de Big Bill. Puis j’ai pris des cours et joué dans différents orchestres jusqu’à
monter le mien, le Simon Shuffle Blues Band en 1998 (hybride jazz, blues, country). Je joue aussi avec Marc
Laferrière, Pat Giraud, Patrick Saussois, Jean-Paul Amouroux, le pianiste de boogie-woogie. De temps en temps
j'accompagne Jeff Zima ou Bobby Dirninger.
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