CSD Preface N28
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CSD Preface N28
/ PRÉ FACES REVUE TRIMESTRIELLE Numéro 28 Septembre 2006 D’INFORMATION À LA PRÉVENTION d e l a S o c i é t é C S D - FAC E S I n g é n i e r i e e t Fo r m a t i o n e n P r é ve n t i o n I n c e n d i e ÉDITORIAL Prévention, prévision : la part des choses La réglementation incendie s’est construite autour de réflexions de bon sens qui se sont étoffées avec le temps, sans que l’on se pose véritablement la question de la différence entre PRÉVENTION et PRÉVISION. Définitions du dictionnaire : Prévention : « qui tend à empêcher une chose fâcheuse de se produire ». Ainsi, installer des équipements techniques sûrs, interdire l’emploi de matières dangereuses, prendre en compte les modes d’exploitation ainsi que la réactivité des occupants relèvent de la prévention. Prévision : « action d’anticiper ce qui est prévisible (qui peut arriver) ». Là, l’action est tout autre. Nous sommes dans la probabilité d’un évènement dommageable et les actions établies visent à réagir au mieux pour en limiter les effets. Définir une distribution intérieure qui a pour objet de cantonner un sinistre, ou tout au moins ralentir sa progression, disposer des moyens d’accès et de secours, etc. sont des mesures de prévision. Après avoir fait la part du préventif et du prévisionnel, il est plus aisé d’adapter les solutions en fonction du véritable risque. Ainsi, par exemple, dans un établissement où le potentiel calorifique est maintenu très bas (mesure de prévention), les effets d’un incendie naissant seront très limités et les moyens prévisionnels pourraient être allégés. Au contraire, dans le cas d’un potentiel calorifique important, d’activités dangereuses ou d’hébergement, la riposte consiste à mettre en place des moyens prévisionnels accrus (alarme précoce, dégagements en surnombre, stabilité renforcée) pour compenser l’augmentation du risque. Les mesures que nous préconisons depuis dix ans, lors de l’élaboration des schémas directeurs dans des établissements hors normes, sont axées sur ces postulats : diagnostic bâtimentaire, constat de fonctionnement, analyse du risque, préconisations de prévention et prévision adaptées. Le tout soumis à la sagacité des services instructeurs… Serge DELHAYE Président DANS CE NUMÉRO : Editorial p. 1 Formation p. 1 Dossier : Nouvelle p. 2 règlementation ERP pour les et 3 parcs de stationnement Courrier des lecteurs p. 4 Info Réglementation p. 4 F O R M AT I O N Programme des prochains stages - Nouvelles versions REMISE A NIVEAU INTITULÉS SSIAP 1 (10 jours) SSIAP 2 (10 jours) SSIAP 3 (29 jours) DATES Du 16 au 27 octobre 2006 Du 20 novembre au 1er décembre 2006 Du 02 au 13 octobre 2006 Du 06 au 17 novembre 2006 Du 04 au 14 décembre 2006 Du 02 au 03 octobre 2006 Du 07 au 08 décembre 2006 Du 30 au 31 octobre 2006 Du 14 au 15 décembre 2006 Du 23 au 25 octobre 2006 1re période 2e période 3e période RECYCLAGE SSIAP 1 (1,5 jour) RECYCLAGE SSIAP 2 (2 jours) RECYCLAGE SSIAP 3 (3 jours) SSIAP 1 REMISE A NIVEAU SSIAP 2 REMISE A NIVEAU SSIAP 3 (3 jours) Du 11 au 13 décembre 2006 (3 jours) Du 04 au 06 décembre 2006 (5 jours) Du 16 au 20 octobre 2006 Du 18 au 22 décembre 2006 Formations spécifiques : Coordination S.S.I. (5 jours) AFPS – Secourisme (2 jours) Recyclage AFPS (1 jour) Attestation Technique de Prévention (15 jours) Du 16 au 20 octobre 2006 Du 18 au 22 décembre 2006 Nous consulter Nous consulter Demander le contenu et les dates de stage Renseignements auprès du Département Formation : tél. 01 41 79 48 94 ou sur notre site internet : www.csdfaces.fr C S D - F A C E S 52 rue Jules Guesde - B.P. 72 - 94142 ALFORTVILLE Cedex - Tél. : 01 41 79 19 90 - Fax : 01 41 79 19 99 D O S S I E R ( s u i t e ) NOUVELLE REG POUR LES PARCS n arrêté du Ministre de l’Intérieur en date du 9 mai 2006, paru au Journal Officiel du 8 juillet 2006, a introduit une nouvelle réglementation ERP propre aux parcs de stationnement isolés ou liés exclusivement ou partiellement à une activité ERP. U ISOLEMENT EN VIS A VIS ET EN CONTIGU CF mini 01h00 ou idem SF du Parc ou du tiers si > à 01h00 Intercommunication par SAS possible : S= 3 m2 mini, 2 portes PF 1/2h00 Des activités sont désormais autorisées dans les niveaux de parc et détaillées dans le texte avec différentes mesures d’isolement selon le risque qu’elles présentent : • bureaux du parc • aires de livraison • locaux techniques de l’immeuble • aires d’entretien et de location • et même station service dans le cas de parc lié à un magasin. Commentaire : Les parcs de stationnement sont des établissements de transit et non pas d’occupation massive. A ce titre, le souci pour l’évacuation du public est davantage une répartition des issues qu’un calcul classique basé sur l’effectif du public. La stabilité au feu requise est de 1 h 30 avec un allègement à 1 h 00 pour les parcs de faible «épaisseur» (deux niveaux au plus). A C Les escaliers sont protégés à l’abri des fumées dans une cage CF 1 h 00 (1/2 h si un seul niveau). L’accès E ) Hébergement au dessus du 1er étage : Façade : CF 01h00 si : H > 8m et D < 4m Dans le cas d’un escalier débouchant dans un volume clos (hall, couloir, etc.), l’accès s’effectue à travers un sas comprenant deux portes pare-flamme 1/2 h s’ouvrant vers l’intérieur du sas et espacées à moins de 10 m. Les issues du parc (soit porte sur l’extérieur, soit porte d’accès vers un escalier) doivent être disposées de sorte que la distance à parcourir soit de 25 m dans le cas d’un seul choix d’issue, soit de 40 m dans le cas de plusieurs choix. Les parcs sont considérés comme des locaux à risque courant. RdC L’isolement par rapport aux tiers rejoint les règles classiques : en vis-à-vis, la distance à respecter est de 8 m ; en deçà le traitement pare-flamme de la façade du parc ou du tiers est requis. Commentaire : Les compartiments ne sont pas isolés des rampes qui sont, de ce fait, vecteurs de propagation verticale des fumées. De plus, le nouveau texte admet le stationnement des véhicules dans la rampe avec une aggravation certaine du risque. La fermeture automatique peut se réaliser soit par asservissement à une détection automatique d’incendie, soit par asservissement à des détecteurs autonomes déclencheurs. Dans le cas d’accès à des niveaux différents, le niveau de référence est le plus favorable (le plus bas pour les parcs en infra, le plus haut pour les parcs en superstructure). ( 1er s’opère par une porte pare-flamme 1/2 h si l’escalier débouche sur l’extérieur. Les compartiments sont séparés par des parois coupefeu 1 h 00 et communiquent entre eux par des baies disposant de portes pare-flamme de degré 1 h 00 qui se ferment manuellement et automatiquement. Le niveau de référence F ) Le recours à l’ingénierie du comportement au feu est admis pour déroger à la règle générale. Les niveaux de parc sont divisés en cellules de 3.000 m2 ou 6.000 m2 avec extinction automatique. Le parc peut être enterré, ou en superstructure, ou mixte. Il est considéré largement ventilé quand deux façades opposées à moins de 75 m sont ouvertes à 50 % minimum représentant 5 % de la surface du plancher. - ( Baies: PF 1/2h00 Le texte tient compte des deux roues considérant que cinq emplacements de deux roues équivalent à un véhicule de tourisme. D ou H Façade: PF 01h00 PARC Ce nouveau règlement prend sa place dans le livre IV du Règlement de Sécurité regroupant les établissements spéciaux, et échappe ainsi au classement par groupe et catégorie, le seuil minimum étant de 10 véhicules. Dans le cas présent l’effectif des personnes n’est pas pris en compte. S Si D < 8m TIERS Ce texte est le fruit d’un travail réalisé par un groupe formé par le bureau de la réglementation de la DDSC auquel participaient les instances administratives habituelles ainsi que des gestionnaires de parcs et des représentants d’associations d’handicapés. C TIERS CF 01h30 mini S R E V U E Les portes de franchissement entre le parc et l’escalier peuvent être verrouillées dans la mesure où le déverrouillage s’opère à la diffusion de l’alarme. Commentaire : Les contraintes de temporisation de l’article CO46 ne sont pas opposables aux parcs, ainsi la demande d’ouverture (en dehors d’un incendie) d’une porte n’est pas soumise à une temporisation d’ouverture. Les ascenseurs sont installés dans des cages encloisonnées à l’identique des escaliers. Ils peuvent également se situer dans une cage commune avec un escalier. Les ascenseurs utilisés par les personnes à mobilité réduite doivent être pourvus d’une aire d’attente d’une surface proportionnée au nombre de places situées à proximité (2 m2 minimum plus 1 m2 par handicapé prévisible). L’aire d’attente doit être en liaison avec un escalier sans transiter par le parc. Le sas d’accès à cet escalier doit présenter une surface de 5 m2 et une largeur d’au moins 1,5 m. Lorsque le parc compte plus de sept niveaux en infrastructure, un ascenseur prioritaire est installé par compartiment. Les cheminements seront balisés par un éclairage de sécurité. Les points lumineux de balisage d’évacuation seront installés à la fois en partie haute et en partie basse au moyen de blocs fixés à 0,50 m du sol ou dans le sol si les points lumineux présentent une résistance mécanique. T R I M E S T R I E L L E D ’ I N F G L E M E N TAT I O N E R P S DE STATIONNEMENT Le désenfumage est prévu mécaniquement en règle générale et naturellement dans les cas particuliers de parcs de faible épaisseur (R + 1 / R – 1 maxi). Le désenfumage mécanique se réalise soit par conduit unitaire par compartiment, soit par conduit shunt, le recouvrement dépassant un niveau. Commentaire : Cette mesure a été établie pour éviter les volets de désenfumage sur conduit collectif. La mise en œuvre s’annonce laborieuse, car les gaines accolées ainsi que l’installation des multiples ventilateurs demanderont des emprises importantes. Dans le cas de conduits collecteurs, il faudra doubler les shunts pour respecter le recouvrement. Les commandes de désenfumage seront sélectives par compartiment et permettront l’arrêt et la remise en route des ventilateurs. Ces commandes sont placées dans un PC ou, à défaut, au niveau de référence à chaque amorce de rampe. Le texte autorise que la ventilation du parc soit commune au désenfumage. Commentaire : Cette disposition paraît difficile à mettre en œuvre dès lors que la ventilation a pour objet principal d’évacuer le CO en partie basse et que le désenfumage se réalise par des bouches d’extraction en partie haute. Le texte autorise le recours à l’ingénierie du désenfumage. Les occupants seront prévenus d’un sinistre par un équipement d’alarme de Type 3 avec message pré enregistré dans les parcs de moins de 1.000 véhicules et ceux de plus de 1.000 véhicules dotés d’extinction automatique. L’alarme sera donc provoquée par déclencheurs manuels disposés dans tous les niveaux du parc près des sorties. Le déclenchement de l’alarme devra provoquer : • la décondamnation des issues • l’affichage d’interdiction d’entrer. Commentaire : Cette disposition n’amène pas un grand progrès. Les parcs de moins de 1.000 véhicules sont majoritaires. Dans l’hypothèse d’un feu de véhicule dans un lieu aussi désert qu’un parc, l’incendie n’est pas découvert en temps réel et les fumées vont éventuellement progresser avant qu’un témoin ait le réflexe d’appuyer sur un déclencheur manuel. Les parcs de plus de 1.000 véhicules sont dotés d’un système de détection qui entraîne une alarme restreinte au PC de sécurité, la fermeture des portes de F O R M A T I O N À L A recoupement, la mise en route du désenfumage dans le compartiment, la diffusion d’un message pré enregistré, l’ouverture des barrières d’accès, le déverrouillage des issues et l’affichage d’interdiction d’entrer. Commentaire : : Les termes de «SSI» sont pudiquement passés sous silence, bien que quelques références apparaissent malencontreusement : article PS 12 : norme NF S 61-937 applicable aux portes de recoupement, article PS 13 ; verrouillage des issues selon la norme NF S 61-937, contrôle des issues (pourquoi pas UGCIS) selon l’annexe de la norme NF S 61-934. La surveillance est assurée dans les parcs de moins de 1.000 véhicules par au moins une personne présente dont les compétences ne sont pas précisées. Dans les parcs de plus de 1.000 véhicules, la surveillance est assurée à partir d’un PC attribué par au moins une personne formée (sans plus de précision). Dans les parcs de plus de 3.000 véhicules (ou dans un ensemble surveillé de plus de 3.000 véhicules), la surveillance est assurée à partir d’un PC central, l’une des deux personnes possédant le diplôme SSI AP 2. Les moyens de secours sont assurés par des extincteurs portatifs, la fameuse caisse de 100 litres de sable !!! et d’un système d’extinction automatique pour les parcs à nombreux niveaux (à partir de R – 3 ou R + 3) ainsi que des colonnes sèches. L’article PS 31 traite de la surveillance de la qualité de l’air et de la ventilation hygiénique du parc, sans détailler les moyens pour y parvenir. Commentaire : Cette rubrique est très étonnante dans un texte portant sur la prévention incendie et implique que la Commission de Sécurité aura un avis à donner sur les équipements de surveillance de l’air et d’évacuation de l’air vicié. A-t-elle les compétences dans le domaine ? Quelles sont les bases réglementaires et est-ce bien dans les attributions de la sous-commission départementale de sécurité ERP IGH de juger cette matière ? En résumé, les articles PS sont le fruit d’une réflexion d’un groupe de travail où chaque participant a fait valoir ses exigences. Le résultat est un difficile équilibre entre contrainte d’exploitation et sécurité incendie dans lequel la commission devra trancher dans de nombreuses situations. De plus le manque de référentiels de certains équipements de secours va placer les organismes agréés dans des situations de vérification de conformité difficilement gérables. Enfin, la rubrique 2935 des installations n’existe plus. A ce jour il ne subsiste que trois textes officiels qui traitent des parcs de stationnement : • la circulaire du 3 mars 1975 dans le cadre de l’article GH11 pour les IGH autres que des ERP, • l’arrêté du 31 janvier 1986 pour les parcs de moins de 6.000 m2 desservant des immeubles d’habitation, • l’arrêté du 9 mai 2006 (article PS) pour les parcs isolés ou desservant un établissement recevant du public. ce qui laisse beaucoup de cas en suspens. PARCS DE STATIONNEMENT REGLEMENTATION APPLICABLE PAR TYPE D'EXPLOITATION (1er juillet 2006) Exploitation Lié à Hab Lié à C du T Seuils Lié à un ERP IGH avec parc IGH avec intégré ou isolé parc isolé Circulaire du 3 mars 1975 Aucun texte Aucun texte Articles PS Articles PS Articles PS (IGH avec activité ERP) 6000 m2 10 véhicules 100 m2 P R É V E N T I O N Arrêté du 31 janv 1986 C S D - F A C E S COURRIER DES LECTEURS QUESTIONS-RÉPONSES Question de M. A B de Roubaix (59) La filiale d’un bureau de contrôle peut-elle réaliser des missions de coordination SSI ? Réponse : L’article R.111-31 du Code de la Construction et de l’Habitation est très clair sur le sujet : les bureaux de contrôle ne doivent « avoir aucun lien de nature à porter atteinte à leur indépendance avec les personnes, organismes, sociétés ou entreprises qui exercent une activité de… conception. ». La coordination SSI étant reconnue pour être une activité de conception, une société filiale qui exerce cette activité entraîne la menace de retrait d’agrément de la maison mère Bureau de Contrôle dès lors que celle-ci possède un nombre de parts significatif et que les personnels et les lieux sont confondus. Question de M. S C, Technicien dans un établissement de soin du Tarn Nous avons un projet de rénovation d’un secteur d’hébergement de 11 chambres en unité Alzheimer. Les 11 chambres ont une largeur de porte classique de 0,80 m. L’article U16 impose pour la rénovation en Type U des portes de 1,10 m, sauf locaux de soins psychiatriques. I N F O R É G L E M E N TAT I O N A vos ciseaux et tubes de colle Lors de la commission plénière de la commission centrale de Janvier 2006, il a été décidé de supprimer la commission technique des immeubles de grande hauteur, et d’attribuer ses prérogatives à la commission centrale de sécurité. Cette décision a été officialisée dans le décret du 7 juin 2006 paru au Journal Officiel du 8 juin 2006 portant sur la simplification de la composition des diverses commissions administratives. Ainsi, les points portant sur les immeubles de grande hauteur seront étudiés par la sous-commission permanente de la commission centrale de sécurité. Cette réforme entraîne la modification de plusieurs articles du Code de la Construction et de l’Habitation : R.122-4, R.122-12 et R.123-31 ainsi que la suppression de l’article R.122-13. Dans ce même décret, des modifications sont apportées au décret du 8 mars 1995 : • l’article 3 qui liste les consultations de la commission départementale par le Préfet est reformulé ; • dans l’article 6 le directeur départemental de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes est retiré de la liste des membres permanents, portant de dix à neuf les représentants des services de l’état. Réponse : L’application réglementaire des dispositions de l’article U16 concourt aux principes de sécurité des établissements de soins (U8 et U10). La largeur de porte demandée permet le transfert latéral des personnes alitées d’une zone sinistrée vers une zone protégée. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présentent des troubles qui les rendent plutôt hyperactives. Ces malades ne sont pas toujours traités en hôpital ou en service psychiatrique. C’est véritablement la capacité des malades à se mouvoir qui doit prévaloir dans la décision. Dans le service qui reçoit ces patients et qui peut les accueillir, même lorsque l’évolution de la maladie touche la fonction locomotrice, il est raisonnable de penser que ces malades ne pourront être transférés autrement que sur leur lit. Il y a donc lieu de prévoir l’élargissement des portes à 1,10 m. Dans le cas contraire, la largeur peut rester à 0,80 m. Il faut également s’assurer que les lits mis en place dans ce service possèdent des roues permettant le déplacement rapide et pouvoir tourner dans la circulation. Question de M. P L, de La Rochelle (17) Dans un établissement de type M dans lequel est installé de la détection, peuton avoir des portes asservies à des DAD ? Réponse : La question manque de précision. Si la détection s’inscrit dans un système global et cohérent de sécurité incendie de catégorie A, l’installation de DAD est proscrite. Maintenant, considérons l’hypothèse où un système de détection est mis en place, en dehors du système de sécurité incendie, pour adresser par exemple une information feu à un prestataire de service délocalisé en période d’inoccupation ou pour surveiller une charpente. Dans ce cas, cette détection ne s’inscrit pas dans la chaîne d’un SSI A et la mise en place de DAD est envisageable. V O T R E AV I S NOUS INTÉRESSE ■ Continuez à vous manifester ! ■ Vos réactions nous intéressent. ■ Contacts par téléphone : 01 41 79 19 90 ou par Fax : 01 41 79 19 99 Nous avions sous presse un article sur l’accessibilité handicapé mais du nouveau a bousculé la donne. En application de la loi de Février 2005, un décret est paru le 17 mai 2006 ainsi que… un arrêté du 17 mai 2006 portant sur les ERP et un arrêté également du 17 mai 2006 portant sur les bâtiments d’habitation. Coup de théâtre : deux arrêtés du 1er août 2006 respectivement concernant les ERP et l’habitation ont annulé ceux de mai 2006 et rentrent dans un détail fourni de mesures techniques. Nous exposerons dans le prochain numéro les grandes règles à retenir de ces nouveaux textes. ■ Contacts par e.mail : [email protected] D’avance merci ! Pré/Faces est une publication de CSD-FACES 52 rue Jules Guesde BP 72 - 94142 ALFORTVILLE Cedex Tél. : 01 41 79 19 90 - Fax : 01 41 79 19 99 Imprimerie Delta Graphique Service - Tél. 01 42 87 59 42 Par décret du 30 août 2006, le décret d’origine du 8 mars 1995 portant sur l’organisation des commissions de sécurité est de nouveau modifié (article 2) : A partir du 1er janvier 2007, la commission départementale de sécurité examinera les dossiers techniques amiante prévus aux articles R.1334-25 et 26 du Code de la Santé Publique qui concernent les IGH et les ERP de 1re et 2e catégories.