Joyeux temps desFêtes!

Transcription

Joyeux temps desFêtes!
Le mensuel d’information du CHU de Québec-Université Laval | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Éditorial
Dossier
Des moments précieux
pendant les Fêtes !
Regards sur l’aide médicale
à mourir au CHU
page 2
pages 1 à 3
L’écho de la
recherche
Chuchoter…
sur tous les toits
La Fondation
en action !
Création d’une chaire
industrielle en biologie
numérique en partenariat
avec L’Oréal
page 13
Le Centre de recherche
en tête du palmarès nordaméricain de la recherche
francophone
page 6
Les différents visages que
revêt la Campagne auprès
des médecins, dentistes
et pharmaciens
pages 15 et16
Joyeux temps
desFêtes!
Aide médicale à mourir au CHU de Québec
Un an à respecter la volonté des mourants
Un an après l’entrée en vigueur de la Loi
concernant les soins de fin de vie, l’aide
médicale à mourir, un de ses volets, fait
tranquillement sa place au CHU de
Québec-Université Laval. Plus d’une
cinquantaine de patients l’ont demandée
et obtenue tout au long de cette première
année. Cette nouvelle pratique peut
bouleverser les équipes soignantes et
même heurter les valeurs de certains.
Mais, chose remarquable, personne n’y
fait barrage. Ici, l’ouverture d’esprit garde
le haut du pavé. Le respect de la volonté
du patient passe avant les objections de
conscience.
Le Dr Alain Naud
Seinbiose
L
es médecins qui prodiguent
ce soin au CHU de Québec
tirent tous le même constat :
l’aide médicale à mourir procure
un soulagement immense aux
patients et aux familles qui acceptent choisissent cette pratique au moment du grand départ. L’apaisement des patients
est palpable dès lors qu’on leur
confirme qu’ils sont admissibles.
La charge émotive et l’aspect sacré que prend ce moment vécu
avec les proches et le malade se
vit dans la sérénité.
Le Dr Alain Naud a pris fait et
cause dès l’entrée en vigueur de
la loi, non pas tant pour l’aide
médicale à mourir, mais surtout
pour le respect du désir profond
du patient.
« Les premières fois que j’ai
évalué des demandes, j’ai été
secoué. Une fois que je confirmais aux requérants qu’ils rencontraient tous les critères, je
leur demandais à quel moment
ils voulaient la recevoir et la
réponse était invariablement le
plus vite possible, ce soir si c’est
possible. Mais après avoir reçu
cette réponse à quelques
reprises, j’ai compris plusieurs
choses. J’ai compris que le
malade,
lorsqu’il
fait
sa
demande, sa décision est mûrie.
Cela ne fait pas quelques heures
qu’il y pense. Il a atteint la
conviction profonde qu’il est
prêt. Au moment où il fait la
demande, il en a déjà parlé à son
Lire la suite en page 3...
Demeurer fidèle
à sa conscience
Des prothèses
de sein adaptées,
une avancée
du CHU de Québec
L
e 8 novembre dernier, la Fondation du CHU de Québec a réuni donateurs et partenaires du projet de prothèses mammaires externes
personnalisées, dont la Fondation du cancer du sein du Québec, pour
faire le bilan d’une première année d’expérimentation. Déjà, 17 femmes
ayant subi une ablation complète du sein ont pu profiter d’une prothèse
entièrement adaptée à leur morphologie, la porter au quotidien et rendre
compte de leur expérience. Il s’agit d’une avancée médicale rendue
possible grâce à la technologie de numérisation et d’impression 3D,
ainsi qu’à l’expertise unique de l’équipe d’épithésie du CHU de QuébecUniversité Laval.
L’équipe d’épithésie : Mme Louise Desmeules, épithésiste, le Dr Gaston Bernier, chef médical
en médecine dentaire en oncologie et épithésie, Mme Carole Parent, participante au projet
de recherche Seinbiose, et Mme Annie Laverdière, épithésiste.
Lire la suite en page 15...
Si les demandes d’aide médicale à mourir (AMM) sont traitées sans
délai au CHU de Québec, il serait par contre faux de dire que tous
les médecins y participent avec empressement. Cet été, au plus fort
des vacances, la Direction des services professionnels a été obligée
de rédiger une note invitant un plus grand nombre de médecins à
participer, car le service risquait d’être compromis en raison du peu
de médecins disponibles à ce moment.
O
n pourrait qualifier le Dr Alain
Naud de défenseur de cette pratique, mais il préfère se voir
comme celui qui renseigne les malades,
les familles, les équipes soignantes sur
ce qu’est réellement l’AMM et pour
contrer les opinions véhiculées par les
détracteurs de la loi.
« C’est comme si on estimait que les
patients qui font cette demande ne sont
pas capables de juger pour eux-mêmes.
Je crois profondément que comme
médecin on est au service des malades,
on n’est pas là pour leur imposer nos
valeurs, nos croyances et nos convictions. Nous devons nous adapter, nous
devons être à l’écoute du malade, nous
devons les respecter, les suivre »,
explique le Dr Naud.
Ce médecin de famille, qui pratique
les soins palliatifs depuis plus de trente
ans, souligne qu’il faut prendre acte du
changement de paradigme profond
demandé par la société.
« Avec cette loi qui encadre l’aide médicale à mourir, nous nous devons maintenant de parler des malades et de ce qu’ils
veulent, nous devons parler de leur
famille pour traduire ce que veulent les
malades et leurs proches. Il reste encore
du travail d’information à faire auprès du
public et auprès de tous les soignants.
Partout où il y a une aide médicale à
mourir qui se pratique pour la première
fois, ça mobilise beaucoup les équipes; je
prends le temps de m’assoir pour expliquer, traduire la réalité. Il faut le faire
parce qu’il s’agit d’un soin qui confronte
les équipes dans leurs valeurs et puis
c’est insécurisant et très émotif. »
Ouverture d’esprit et évolution
« Je vois une évolution très importante depuis le début il y a un an. Déjà,
sur toutes les unités de soins où je pratique, je vois une grosse différence
entre la première fois et la deuxième
fois. Le personnel sait déjà un peu plus
à quoi s’attendre. Ils savent comment ça
se passe avec le malade, comment ça se
passe avec la famille. Par ailleurs, je n’ai
pas rencontré un seul médecin qui a
refusé de donner le second avis lorsque
sollicité. »
Même son de cloche du côté de la
travailleuse sociale Claudie Morin à qui
le CHU de Québec-Université Laval
a confié le rôle d’assurer une intégration harmonieuse de ce profond changement. Elle a constaté une réelle
Lire la suite en page 2...
2
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Dossier : regards sur l’aide médicale à mourir au CHU
ouverture des équipes, malgré les
craintes apportées par ce qui peut être
perçu comme de l’euthanasie.
« Dans l’ensemble, je trouve que ça se
passe beaucoup mieux que ce que nous
avions pu anticiper. Il ne faut pas perdre
de vue que nos équipes sont habituées
d’accompagner des gens en fin de vie.
Nous avons déjà le savoir-faire. Bien sûr,
il y a un nouveau cadre légal à connaître.
Les premières situations sont toujours
marquantes. Nous l’avons vu avec les
membres des équipes; il y avait des questions, des appréhensions. Mais les
équipes, dans l’ensemble, sont portées
par le désir de s’adapter et de respecter
la volonté du patient », souligne celle qui
fait partie d’une équipe multidisciplinaire
responsable d’encadrer les équipes terrains dans cette transition.
Accusé de faire la promotion de l’AMM
Certaines voix discordantes ont reproché au Dr Naud de faire la promotion de
l’aide médicale à mourir.
« Je ne fais pas la promotion de l’aide
médicale à mourir. Mon discours n’a
jamais été de dire : voilà la meilleure
façon de mourir. Il n’y a pas de bonne ou
de mauvaise façon de mourir; il n’existe
pas de manuel d’instruction sur comment
on doit mourir. Il n’y a pas de manière
digne et de manière indigne. Toutes ces
options s’offrent au malade qui est en fin
de vie. Notre rôle comme soignant, maintenant, c’est d’expliquer au malade les
choix qui s’offrent à lui et de respecter
son choix. Si le patient n’est pas conscient,
l’option de l’aide médicale à mourir s’élimine d’elle-même. »
Le Dr Naud estime que toutes les
options doivent être expliquées, que l’on
parle de sédation, de chimiothérapie palliative ou d’aide médicale à mourir. Au
chevet, l’humilité et l’ouverture doivent
primer.
« Je ne suis pas juge de la dignité d’une
mort en aucun cas. Un malade qui me dit :
moi, je veux offrir mes souffrances à Dieu,
je respecte ça, au même titre qu’un autre
qui veut partir tranquillement en sédation
Éditorial
Des moments précieux
pendant les Fêtes
L
orsqu’on s’y arrête un peu, la
période entourant les Fêtes et ses
rituels nous offrent plusieurs
occasions d’exprimer notre
attachement et notre reconnaissance à
nos proches. Ces moments précieux
passés avec les gens qui comptent
pour nous, ces plats spéciaux choisis et
mitonnés avec soin, ces souhaits que
l’on prend le temps d’échanger et bien
évidemment ces cadeaux offerts avec
générosité, ce sont là des façons
symboliques très fortes de marquer
notre appréciation et notre amour.
Certains peuvent dire que de nos
jours, la pression sociale de se conformer à ces rituels est forte et qu’ils
n’ont plus de sens. Pourtant, les gestes que nous posons prennent leur
signification dans les intentions et les émotions qui sont à leur origine.
Un tout petit cadeau, bien humble, peut avoir une très grande valeur s’il
démontre que l’on connaît bien la personne à qui on le destine et que
l’on souhaite lui faire plaisir. De même, partager un repas avec des gens
qui comptent pour nous, c’est bien plus que manger : c’est aussi vouloir
échanger, créer et consolider des liens et des amitiés.
Je me réjouis donc de constater qu’il y a ces jours-ci plusieurs activités
au sein de notre grand CHU pour marquer notre appréciation envers nos
collègues. Notre traditionnelle grande tablée des Fêtes est l’événement le
plus couru de notre organisation. Notre toute nouvelle Opération bons
coups, que nous lançons lors de la tablée, vous donne l’occasion de
mettre en valeur l’idée ou le geste de votre collègue que vous avez
apprécié, peu importe sa portée. Et que dire des innombrables « partys »
qui sont organisés au sein des unités, services, départements ou
directions. Je pense notamment à tous ces organisateurs bénévoles, vos
collègues, qui consacrent temps personnel et énergie à les planifier.
Quelle belle marque d’appréciation ! Je les remercie d’ailleurs de leur
grande générosité.
Je vous invite à profiter pleinement des moments précieux que peut
vous offrir le temps des Fêtes, que ce soit avec vos collègues, amis, ou
avec vos proches. Je vous en souhaite plusieurs, et tout ce qu’il vous faut
pour les savourer. Surtout, je veux vous remercier pour tout le travail
accompli au cours de la dernière année, avec tout le dévouement, le
respect et la compétence que je vous connais.
En terminant, j’ai une pensée spéciale pour celles et ceux qui seront
en fonction durant cette période et qui prendront soin de nos patients.
Un grand merci à vous tous !
Avec mes meilleurs vœux,
Photo : Thinkstock
... Suite de « conscience... »
palliative ou quoi que ce soit d’autre. La
dignité, ce n’est pas au médecin, ce n’est
pas aux soignants, ce n’est pas au curé ou
aux éthiciens d’en décider, mais à chaque
malade de déterminer ce que signifie pour
lui mourir dignement. L’aide médicale à
mourir n’est pas plus digne que toutes les
autres options que nous avions déjà, mais
elle ne l’est pas moins. »
Respect des opposants
Pour la Dre Yolande Dubé, tous les
médecins doivent rester fidèles à leur
conscience.
« Je me dis que les opposants qui sont
intègres avec leurs valeurs et qui ne
veulent pas pratiquer ce soin en fonction
de leurs valeurs, je le comprends et le
respecte. C’est tout à fait humain comme
réaction. Chacun doit faire selon ce qu’il
ressent. Je comprends parfaitement bien
qu’un médecin ne veuille pas poser ce
geste-là. C’est un refus qui est tout aussi
humain. Mais ceux qui s’opposent avec
agressivité et qui ne veulent pas respecter le choix du malade, j’ai beaucoup de
mal avec ça. On dirait qu’ils n’ont jamais
vu de mourants. Pour moi, il est impossible que l’on puisse être véritablement
empathique et en même temps bloqué
dans sa réflexion au point de refuser d’en
parler au patient comme option de fin de
vie parmi toutes les options de fin de
vie », affirme la Dre Dubé.
Elle garde en mémoire une dame dont
le médecin de soins palliatifs était réticent à accéder à sa demande et qui lui
avait demandé de réfléchir un peu plus
longuement. Au bout de quelques jours,
le médecin avait demandé au Dr Dubé de
Quelques définitions
démarrer le processus. Sa demande a été
acceptée, mais elle est décédée juste
avant le moment qui venait d’être fixé.
« La dame avait demandé à me parler
au téléphone pour être rassurée. Elle
était très contente de savoir qu’on avait
enfin écouté sa demande; elle est morte
dans la nuit. Le lendemain matin, son
médecin m’a appelé lui-même pour me
remercier de ce que j’avais fait pour cette
dame et du fait que j’en avais parlé si
librement au personnel. Il a souligné
l’apaisement que tout ça avait apporté à
la dame et à son équipe. Alors, je pense
que le temps va apporter des changements d’attitude », avance la Dre Dubé.
Pour le Dr Grenier, le fait de manquer
de médecins pour offrir un soin prescrit
par la loi était inacceptable. « Je me disais
que c’était insensé que les patients
souffrent en raison d’un manque de
médecins prêts à s’impliquer. C’est un
droit fondamental des patients. Il y a un
cadre légal, une obligation. C’est sûr que
quand tu reçois ton premier appel, ça te
bouleverse encore. J’ai encore fait un
bout d’introspection. Puis, je me suis dit
que j’avais donné mon nom pour offrir ce
soin et que je ne pouvais reculer. »
Les trois médecins disent rencontrer
plusieurs collègues qui acceptent volontiers la validité de ce choix de la part des
patients. Plusieurs collègues affirment
même qu’ils seraient tout à fait en accord
si un de leurs proches en faisait la
demande. Ils constatent toutefois que
bon nombre d’entre eux ne sont pas prêts
à franchir le pas devant le malaise qu’engendre chez eux le fait de mettre fin aux
jours d’un patient. ■
L’aide médicale à mourir est une intervention exceptionnelle consistant en l’administration de médicaments par un médecin à une personne en fin de vie, à sa demande, dans le
but de soulager ses souffrances en entraînant son décès. Le recours à ce soin est strictement encadré et balisé par la Loi.
Malgré les soins de qualité et l’accompagnement offerts aux personnes en fin de vie, il est
possible que, pour une minorité d’entre elles, les soins palliatifs n’arrivent pas à soulager
certaines souffrances de manière satisfaisante. La Loi concernant les soins de fin de vie permet alors d’offrir une option supplémentaire à ces personnes pour qui toutes les options
thérapeutiques, curatives et palliatives, ont été jugées insatisfaisantes et qui préféreraient
mourir plutôt que de continuer à souffrir.
www.sante.gouv.qc.ca/programmes-et-mesures-daide/loi-concernant-les-soins-de-fin-de-vie/
On parle de sédation palliative lorsque l’état de conscience du mourant est abaissé à
l’aide de médicaments afin de soulager le fardeau et la douleur. Il peut être nécessaire de
poursuivre la sédation jusqu’au décès du patient. Les médecins parlent dans ce cas de
sédation palliative continue ou profonde. Ce soin de fin de vie doit se faire avec le consentement du patient ou de la famille.
Selon le niveau de conscience obtenu, on distingue la sédation légère de la sédation
modérée et de la sédation profonde. Selon la durée, la sédation est souvent qualifiée d’intermittente ou de continue. En cas de sédation légère, le patient peut sembler dormir,
mais ouvre ses yeux et/ou réagit quand on lui parle et/ou qu’on le touche. En cas de sédation profonde, le patient dort et il ne réagit ni à la voix ni au toucher.
Gertrude Bourdon
Présidente-directrice générale
PRÉCISION – Dans le Chuchoteur de novembre, l’article portant sur l’arrivée du nouveau
directeur du Centre de recherché en infectiologie (CRI) pouvait porter à confusion. Aucune
mention n’est faite de l’appartenance de cette entité au CRCHU. Or, le CRI fait bel et bien partie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. Nous tenons à préciser que
le CRI est effectivement rattaché à l’axe des maladies infectieuses et immunitaires du
CRCHU-UL.
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
3
... Suite de « ... respecter la volonté des mourants. »
« Pour moi, c’est un soin,
un accompagnement
de fin de vie demandé
par un malade. Ce qu’il
nous demande, en fait,
c’est de mettre notre
humanité et notre science
à son service. »
- Dr Alain Naud
entourage, à sa famille. Il en a
parlé au curé ou à l’aumônier
dans le cas de ceux pour qui
c’est important. Alors, sa décision est prise; elle est irrévocable. Et tout le temps qui
s’écoule entre sa décision, la
procédure pour en arriver à
accéder à sa demande, c’est du
temps parfaitement inutile. Un
temps de souffrance qu’il ne
veut plus tolérer. »
La réalité des malades
en phase terminale
Le médecin de famille qui pratique les soins palliatifs connaît
bien la réalité des malades en fin
de vie.
« Le moteur d’une demande
d’aide médicale à mourir c’est
toujours la souffrance. Ce n’est
bien souvent pas tant la douleur
physique, mais la souffrance
morale. Ils savent que la fin de
vie approche et le temps qui
reste n’a aucun sens pour eux,
souvent en raison de ce qui est
vécu comme une perte de
dignité. Ils ne trouvent plus de
plaisir à vivre aux prises avec
une dépendance totale aux soignants pour se lever et se déplacer, parfois aussi avec de
l’incontinence. Après un certain
temps, ces patients ne tolèrent
plus cette dépendance qui se traduit de toutes sortes de façons.
Ne plus être capable de s’alimenter soi-même est un autre de ces
fardeaux. Ce sont toutes des
souffrances
morales
qui
deviennent avec le temps des
souffrances physiques. Le fait
d’être alité tout le temps, de ne
plus pouvoir s’alimenter ou se
déplacer, dans certains cas avoir
un essoufflement constant, tout
ça est de l’ordre de la souffrance
physique. »
La douleur physique peut, la
plupart du temps, être assez
bien contrôlée, affirme le médecin. Or, dans la réalité des soins
de fin de vie, la médecine a peu
de moyens pour soulager la
souffrance physique et morale.
Pour le médecin, affirmer le
contraire revient à se mettre la
tête dans le sable.
« Il y a un courant de pensée
qui veut que tout ce dont les
patients en fin de vie ont besoin
ce soit de bons soins palliatifs et
d’amour. Ce n’est pas vrai dans
tous les cas. La preuve en est que
la sédation palliative s’est toujours faite même chez nous et
dans les maisons de soins palliatifs aussi. Dans tous les milieux,
même les maisons de soins palliatifs, cinq à dix pour cent des
malades décèdent à la suite
d’une sédation palliative faite à
leur demande ou à la demande
de la famille. »
mettre notre humanité et notre
science à son service, poursuit le
Dr Naud. Après un an, ma plus
grande satisfaction, c’est de voir
la reconnaissance des malades
et de leurs familles. Faut voir ce
que ce soin de fin de vie apporte
aux malades. Je me souviendrai
toujours de cette dame aveugle
qui a levé ses mains vers le ciel
quand je lui ai annoncé qu’elle
était admissible. Elle a avancé
ses bras vers moi pour chercher
mon visage; elle l’a saisi et m’a
embrassé. »
La notice nécrologique adressait des remerciements au Dr
Naud, sans mention des autres
médecins qui avait suivi la dame
tout au long de la maladie. Tous
les médecins que nous avons
rencontrés nous confirment
recevoir de telles marques
d’appréciation.
« Ces malades-là, ils sont dans
le vrai. Ils n’ont plus de temps à
perdre avec le superficiel. Ils
nous ouvrent leur cœur; ils nous
laissent entrer au complet. Il y a
une intensité relationnelle qui
ne se trouve pas ailleurs »,
conclut le Dr Naud.
Lever le voile
Les médecins que nous avons
rencontrés ont accepté de lever,
en partie, le voile sur ces patients
qui choisissent de se prévaloir
de cette option pour hâter un
peu leur rendez-vous avec la
mort. Leurs témoignages traduisent bien sûr une bonne dose
de compassion, mais aussi leur
humilité face aux volontés du
malade.
« La première dame que j’ai
accompagnée avait un cancer
qui avait métastasé de manière Des patients qui soulagent
foudroyante, raconte Alain Naud. le trac
La Dre Yolande Dubé est ophC’était une dame autonome, brillante, une grande voyageuse. Du talmologiste. Rien à voir avec les
jour au lendemain, elle tombe soins de fin de vie. C’est un goût
malade et apprend qu’il ne lui prononcé pour l’éthique et sa
reste que quelques mois à vivre. profonde humanité qui l’ont
Elle avait d’excellentes habi- poussée à s’interroger sur la place
tudes de vie, elle faisait de l’acti- qu’elle pouvait accorder à ce soin
vité physique, surveillait son aux mourants dans sa pratique.
« C’est un privilège pour moi.
alimentation. En l’espace de
deux ou trois semaines, on doit D’autant plus que je ne suis pas
l’hospitaliser. Ça se complique. dans les soins de fin de vie, je
Et rapidement, elle est aux n’ai jamais travaillé en soins palprises avec des embolies pulmo- liatifs. Je ne suis ni pour, ni
naires, des épanchements pleu- contre. Si j’ai un parti pris, c’est
raux (eau sur les poumons), on celui de conserver la dignité du
patient jusqu’à la fin. Voilà pourlui pose des drains partout. »
Pour cette dame dans la quoi j’ai choisi d’offrir ce soin »,
soixantaine, il n’était plus ques- explique la Dre Dubé.
C’est l’empathie qui guide
tion de vivre une lente agonie.
Dès leur première rencontre, un cette femme très sensible au
mercredi soir, elle voulait en vécu de ses patients.
« J’avais des appréhensions et
finir avant la nuit. Tout a été mis
en place pour procéder à cette je les ai toujours. Moi, je fais de la
fin de vie sans imposer à la chirurgie depuis plus de 30 ans
patiente d’attendre la fin de et j’ai toujours eu peu le trac. Tu
ne veux pas rater une opération.
semaine.
« Nous avons fixé le moment Et c’est la même chose avec l’aide
au vendredi matin. Avant de médicale à mourir. Quand les
commencer la procédure, elle a regards se croisent, toute la nervosité se dissipe. C’est vraiment
tenu à me
une relation
dire : ça fait
d’humain à
plus de cinq
« Ces malades-là, ils sont
humain qui se
semaines que
dans
le
vrai.
Ils
n’ont
plus
parlent pour
je suis hospila
dernière
talisée
et
de temps à perdre avec le
fois.
C’est
durant tout ce
superficiel.
Ils
nous
ouvrent
sacré
pour
temps je n’ai
moi. Je viens
eu que des
leur cœur; ils nous laissent
les accompabons soins de
entrer au complet. Il y a une
gner. Mais en
la part des
réalité, c’est
infirmières et
intensité relationnelle qui
eux qui m’acde tous. Je
ne se trouve pas ailleurs »
compagnent.
suis
très
C’est eux qui
- Dr Alain Naud
satisfaite de
te donnent la
tout ça. Mais
force. Ils t’acil n’y a qu’une
compagnent
pour
que
tu puisses
chose que je regrette, c’est que
les
accompagner
dignement
et
ce qu’on va faire là, on n’ait pas
respectueusement
jusqu’à
la
fin
pu le faire il y a trois jours quand
j’ai signé ma demande », relate le de leur vie », résume la Dre Dubé.
Elle souligne, elle aussi, l’apaimédecin.
« Pour moi, c’est un soin, un sement qu’entraîne le fait qu’un
accompagnement de fin de vie médecin s’occupe de leur
demandé par un malade. Ce qu’il demande.
« Ils sont tellement soulagés
nous demande, en fait, c’est de
de te voir. Toute leur réflexion
est faite. Moi, j’arrive juste au
beau moment. C’est comme si
j’arrivais au sommet d’une montagne pour le lever du soleil. La
montagne, eux, ils l’ont gravie
dans la nuit, parfois longuement.
Ils arrivent au sommet et ils
voient la lumière se pointer. Ils
savent que ce n’est pas facile
pour nous. Ils connaissent le
contexte social, ils sont au courant du débat. Ils savent tout ça,
mais nous n’en parlons pas. Le
respect dans un tel contexte est
tout à fait mutuel. Ils savent que
je suis là pour les aider en dépit
du discours ambiant. Ils nous
sourient et ils sont profondément soulagés. Les traits, le
visage, le regard retrouvent un
peu de lumière. Leur première
question, le plus souvent, c’est :
c’est quand docteur? Et les
familles sont prêtes; elles aussi
ont fait leur bout de chemin. »
Saisir l’essence d’une vie
Le premier patient de Yolande
Dubé était un champion sportif
âgé de 83 ans, atteint d’une
maladie cardiaque terminale.
« Il m’a dit : je suis grabataire... je
dois sonner pour qu’on vienne me
mettre dans ma chaise de repos, au
bout de 10 minutes, je n’en peux
plus. Pour lui, il était inutile de
vivre dans cet état de souffrance.
Les traitements avaient été arrêtés
à sa demande », souligne
l’ophtalmologiste.
« Ce sont des moments
absolument grands pour
tout le monde, pour le
patient et pour la famille.
Je me fais un devoir que
tout cela reste harmonieux.
Ça permet à tout le monde
de reconnecter et avec
la vie et avec la mort. »
reste harmonieux. Ça permet à
tout le monde de reconnecter et
avec la vie et avec la mort »,
laisse tomber la Dre Dubé.
Sur la chanson thème
du Titanic
L’anesthésiologiste
André
Grenier a soulevé de nombreuses critiques lorsqu’il a
décidé d’offrir l’aide médicale à
mourir. Dans son milieu, c’était
mal vu. Mais devant la communication du directeur des services professionnels du CHU
faisant état d’une pénurie de
médecins volontaires, il a mis de
côté ses réticences.
« On ne se lance pas là-dedans
à la légère. J’ai fait une longue
introspection. C’est sûr que c’est
perturbant. Émotivement, ce
n’est pas facile. Mais, j’ai eu la
chance d’avoir une première
patiente très inspirante. Une
patiente volontaire et cartésienne. Elle me disait qu’elle
avait dirigé et décidé pour ellemême toute sa vie durant et
qu’elle voulait décider de la
même manière pour sa mort. Ça
m’a ouvert l’esprit un peu. Elle
me disait qu’elle refusait d’agoniser. Elle était très fière. Elle ne
trouvait aucun sens aux jours
qui lui restaient. Elle a dit : j’ai
vu tout le monde, j’ai fait mes
adieux, mes papiers sont réglés.
Je n’ai pas de bonheur à étirer
tout ça. J’ai eu une très belle vie,
maintenant je voudrais une très
- Dre Yolande Dubé
« Je m’applique toujours à les
cerner rapidement pour comprendre leur essence, pour
essayer de voir les choses qui
font ce qu’ils ont été. Je voyais
qu’il avait de la musique classique. Du Ravel, du Debussy et
du Bach. Et nous avons parlé de
Bach. Le lendemain, sa fille, que
je n’avais pas rencontrée, m’appelle. Elle me demande si elle
peut apporter de la musique. J’ai
dit : bien sûr, je vous parie que
vous
allez
apporter
les
Variations pour violoncelle seul
de Bach jouées par Pablo Casals.
Alors, la fille que je n’avais
jamais vue, elle a compris que
j’avais fait le tour de son père et
que je n’étais pas là froidement
avec mes trois petites seringues.
« Le soir venu, toute la famille
était là à écouter les Variations
pour violoncelle seul de Bach, il
y avait encore de la lumière qui
rentrait par la fenêtre, je regardais sa femme et ses proches.
Nous avons tous pleuré. Ce sont
des
moments
absolument
grands pour tout le monde, pour
le patient et pour la famille. Je
me fais un devoir que tout cela
belle mort », relate le médecin.
« C’était une dame extraordinaire. Une dame avec de bonnes
valeurs, une femme charmante,
mais elle comptait les jours.
Pour elle, ce moment-là, c’était
comme partir en voyage. Elle a
mis sa plus belle robe. Et elle
avait tout organisé. Elle avait
demandé à ce que l’on trouve un
orgue. Ils ont trouvé un orgue
dans l’hôpital! Elle avait
demandé de jouer le thème du
Titanic. Elle est partie entourée
d’une vingtaine de ses proches. »
« Chacune de mes expériences
me montre que les patients qui
sont accompagnés de leur
famille et de leurs proches... tous
les gens qui ont assisté à ce
moment m’ont dit à quel point
ils ont apprécié comment cela
s’est passé, dans la sérénité et
l’apaisement. Le patient est
parti comme s’il dormait, qu’on
me dit souvent. Ils expriment ce
souhait pour eux-mêmes, si
jamais ils se trouvent dans la
même situation », souligne le
Dr Grenier. ■
4
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Rehaussement du système d’information des laboratoires (SIL)
du CHU de Québec-Université Laval
Implanter le plus gros système d’information au Québec
Entrepris il y a un peu plus de trois ans, les travaux de
rehaussement du système d’information de nos
laboratoires permettent désormais au CHU de Québec–
Université Laval de demeurer le chef de file de
l’organisation des services diagnostiques pour
l’ensemble du territoire de la Capitale-Nationale. Ainsi
Photo : Thinkstock
de Portneuf à La Malbaie, les travaux d’optimisation
des systèmes d’information des laboratoires de
biologie médicale nous ont permis non seulement de
répondre aux exigences du ministère de la Santé et des
Services sociaux, mais de faire de notre laboratoire, le
plus gros laboratoire et le plus gros système
d’information de laboratoire (SIL) de la province.
R
éalisé en deux phases, ce
vaste projet a permis de
regrouper sur un même
SIL ceux des hôpitaux de l’Enfant-Jésus, du Saint-Sacrement,
de Chauveau, de Ste-Anne-deBeaupré ainsi que deux des laboratoires du CIUSSS de la Capitale-Nationale,
soit
La
Malbaie et Baie-St-Paul, dans
un premier temps. En mai dernier, le CHU de Québec a finalisé avec succès la seconde phase
d’intégration de deux autres
Répartis sur 11 sites
et comptant 50 points
de service dans la région,
nos laboratoires produisent
collectivement 10 %
de toutes les analyses
au Québec.
laboratoires du CIUSSS de
la Capitale-Nationale (Jeffery
Hale et Portneuf) avec ceux
du CHUL, de l’ Hôpital SaintFrançois d’Assise et de L’HôtelDieu de Québec.
Une vaste chaîne
d’information
Ce système est primordial au
sein de nos hôpitaux puisque
près de 70 % des décisions
médicales reposent sur des
résultats de laboratoire. Le
transfert électronique d’informations entre les dossiers
électroniques des patients
(DEP) et les laboratoires puis
des résultats des laboratoires
vers les médecins prescripteurs est un élément essentiel
à la qualité des soins. De plus,
la gestion de toute la chaine de
production des résultats d’analyse (prélèvements et analyse)
est d’une grande complexité et
ne peut se réaliser sans le soutien d’un SIL. L’option qui a été
favorisée est celle d’un SIL
unique pour le réseau de la
santé de la région, comprenant
un système unique d’ordonnances (prescriptions d’analyses par les cliniciens) et de
requêtes (commandes d’analyses associées à un échantillon). L’objectif ultime est de
constituer une chaîne d’information partant des ordonnances jusqu’à la transmission
des résultats.
Tout au long de cette chaîne
d’information, nous retrouvons
notamment des agents administratifs, des technologistes
médicaux, des médecins, des
infirmières, des équipes de
soutien technique à la DTI de
même que des gestionnaires
de GMF, de CLSC ou de cliniques médicales qu’il a fallu
sensibiliser, informer ou former à ce nouveau système
d’information.
« Ainsi, de la saisie de la
requête à l’impression des
résultats en passant par l’identification des échantillons,
l’harmonisation des systèmes a
permis de faire en sorte que
nous travaillons tous dans un
seul et même SIL. Cette nouvelle façon de faire améliore
l’accessibilité des résultats,
établit une plus grande intégration entre les laboratoires
et élimine les dédoublements
de certaines tâches », soutient
Francine Tremblay, adjointe à
la Direction médicale des services hospitaliers (DMSH) et
directrice du projet.
Engagement des forces vives
« La mise à niveau de notre
SIL, est plus complexe que de
changer de version d’un logiciel de traitement de textes »,
affirme Francine Tremblay. Le
déploiement de cette nouvelle
plateforme a nécessité l’engagement de plusieurs équipes
de travail tant au niveau des
laboratoires que de la direction
des technologies de l’information et des services transversaux, et ce, pour l’ensemble des
laboratoires de la région de la
Capitale-Nationale,
ajoute
Mme Tremblay.
« L’implication et la collaboration de toutes les équipes,
notamment nos partenaires en
région, ont été essentielles à la
réussite du projet », souligne
Mme Tremblay. « De plus, ce
défi n’aurait jamais été relevé
sans la collaboration étroite et
soutenue de la DTI, des
archives médicales, du bureau
d’expertise de projets, de la
DSI, de la DRH et de la DCR »,
ajoute Martine Blanchette,
adjointe à la DMSH.
« Un défi parsemé d’embuches », confie Marc Guillot,
chargé de projet fonctionnel.
« Pendant cette longue période,
de nombreux autres projets
sont venus plus ou moins perturber le nôtre dont la migration des ordinateurs Windows
XP en Windows 7, le projet de
parc d’impression et, la création du CIUSSS. Tous ces projets nous ont obligés à
reprendre certains travaux
déjà terminés ou fortement
avancés », ajoute-t-il.
De plus, il fallait maintenir
les activités des laboratoires
lors de la mise en service,
minimiser l’impact sur la clientèle et susciter la collaboration
de tous. « Tous ces travaux ont
permis de créer des liens, de
développer un esprit d’équipe
et surtout un réseau de collaborateurs qui va bien au-delà
du travail en laboratoire »,
conclut Marc Guillot.
Après trois ans de travaux, le
personnel
soignant
tout
comme les patients peuvent
désormais être assurés d’avoir
un système d’information des
laboratoires répondant le
mieux possible à nos besoins.
Des processeurs puissants sur
des serveurs ultra-puissants
« Nous n’avons jamais installé des processeurs aussi
puissants sur des serveurs
aussi puissants que ceux
implantés pour soutenir ce
nouveau système d’information des laboratoires », souligne Jean Boulanger, directeur
des technologies de l’information au CHU de QuébecUniversité Laval.
Avant de procéder à la mise
en production, plusieurs travaux ont été réalisés en amont
par les équipes de la DTI et des
laboratoires. Pour son équipe
comme pour celle du fournisseur, le nouveau système d‘information des laboratoires
demandait tellement de puissance de traitement qu’il a fallu
Lire la suite en page 5...
Équipe de projet
L’équipe de projet était composée de 13 personnes : huit pilotes de
laboratoire du CHU, deux pilotes de laboratoire de Charlevoix, un pilote de
laboratoire de Portneuf et deux chargés de projet (un fonctionnel et un TI).
Un nombre impressionnant de personnes ont contribué au succès de ce projet, des ressources informatiques et cliniques de chaque partenaire de la région, du CIUSSS et du MSSS
ont collaboré aux divers comités instaurés en cours de projet.
EN CHIFFRES
• Plus de 200 personnes (médecins de laboratoires, technologistes médicaux, agents
administratifs) ont collaboré à la standardisation, la validation et la vérification
des quelque 1 200 analyses réalisées sur les divers sites.
• Plus de 1 500 formations données par nos formateurs dans l’ensemble
de la région de la Capitale-Nationale.
• Plus de 1 800 formats de rapports différents ont été créés.
• Plus de 200 interfaces entre le SIL et nos analyseurs ont été refaites.
• Plus de 40 fournisseurs de logiciels, d’analyseurs, d’intergiciels ou d’interfaces
ont été sollicités et ont travaillé afin d’assurer l’interopérabilité de leur matériel
au nouveau SIL.
• Deux implantations majeures réalisées sans embûches significatives.
• Plus de 2 000 périphériques (ordinateurs, imprimantes papier, imprimantes
étiquettes, lecteurs optiques, numériseurs) ont été reconfigurés et réidentifiés.
• Plus de 2 000 comptes-utilisateurs ont été créés.
DES AVANTAGES POUR LE PERSONNEL ET LE PATIENT
• Amélioration de l’accès aux résultats grâce aux rapports consolidés (ex : Malbaie).
• Partage d’informations entre les sites et les intervenants.
• Amélioration de la traçabilité des échantillons patients.
• Levier à l’utilisation judicieuse des analyses de laboratoire (pertinence).
• Réduction des temps de paramétrage, des coûts de maintenance et de matériel.
• Optimisation des équipements et des ressources (complémentarité).
• Diminution des saisies multiples des requêtes.
• Facilité d’évolution et de mise à jour du système sur tous les sites.
• Amélioration de la gestion des droits d’accès aux résultats.
• Harmonisation et standardisation du travail dans les laboratoires de la région
de la Capitale-Nationale.
• Automatisation des processus optimisés et routage des échantillons
plus performant (gain de temps pour retracer les spécimens biologiques).
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Médecins et partenaires comblés
« Lorsque l’on traite environ 7 000 analyses par heure dans nos
... Suite de « Implanter le plus gros système.. »
acquérir des serveurs en mesure de
soutenir ces nouvelles applications.
« Pour soutenir toutes ces informations, il nous a fallu remplacer les serveurs et les interfaces afin qu’ils soient
en mesure de soutenir cette nouvelle
version du SIL, faire des essais en mode
test pour s’assurer de l’interopérabilité
avec Cristal-Net, le DPE, le DSQ, ADT
notamment, mentionne Marc Brown,
chargé de projet technique à la DTI.
Notre nouveau SIL est désormais
constitué d’une infrastructure informatique robuste en mesure d’assurer une
relève de tous les instants (relève
dédoublée), et de protéger les données
des patients », poursuit-il.
Du côté des laboratoires, il a fallu
revoir le manuel de prélèvement,
mettre à jour et diffuser les nouvelles
procédures de création de requêtes,
procéder aux changements de mnémoniques, uniformiser des protocoles
d’analyse, rendre disponible tous ces
changements dans le répertoire des
analyses, s’assurer des valeurs de référence avec les médecins, réviser les processus de travail entre les laboratoires
et les centres de prélèvement. Enfin,
nous avons été dans l’obligation d’harmoniser les façons de faire puisque
chaque organisation avait ses propres
normes. Dorénavant, les mêmes
méthodes et les mêmes outils sont utilisés dans tous les labos de l’est du
Québec.
laboratoires, la traçabilité et la sécurité sont des enjeux
importants en matière de soins et des services de santé », explique
le Dr François Rousseau, chef du Département de biologie
médicale. Le nouveau système d’information des laboratoires
multidisciplinaires couvre le cycle de vie d’un échantillon, depuis
le prélèvement initial dans un groupe de médecine familial (GMF)
jusqu’à la production d’un résultat, en passant par les étapes de
stabilisation et d’analyse.
P
our le docteur Joël Girouard,
chef du service de biochimie,
notre nouveau SIL constitue un
gain considérable en termes de temps
et de qualité des rapports. « Imaginez,
à partir d’une seule application, je
peux consulter des résultats de laboratoires prélevés à différents endroits,
et ce, à partir de mon bureau ou ailleurs en région. Auparavant, la requête de laboratoire pouvait être saisie jusqu’à trois fois dans le système
avec les risques d’erreur que cela
comporte. Aujourd’hui, la requête est
saisie une seule fois, ce qui a pour
conséquence d’augmenter la sécurité
pour nos patients », ajoute le Dr
Girouard.
Du côté des partenaires
Pour la région de Portneuf, l’équipe
est très fière d’avoir participé à ce travail d’harmonisation et de standardisation des pratiques. « L’équipe de
pilotage est demeurée accessible
pendant toute la fin de semaine de la
mise en production du nouveau SIL »,
nous confie Mme Nathalie Pelletier,
coordonnatrice des services diagnostics, au CIUSSS de la CapitaleNationale. « Leur présence de même
que leur sensibilité aux problèmes
rencontrés ont été grandement appréciées. Tout s’est bien déroulé », conclut
Mme Pelletier.
Pour Mme Debbie Provencher,
conseillère-cadre au CIUSSS de la
Capitale-Nationale
–
site
de
Charlevoix, le nouveau SIL nous a permis d’harmoniser nos procédures et
de développer une plus grande collégialité entre les différents secteurs de
la région. « Le suivi serré de l’évolution des différentes étapes du projet
de même que le respect de nos particularités régionales et ce, à l’intérieur
des limites du projet sont parmi les
clés du succès de l’implantation »,
affirme Mme Provencher.
5
Un démarrage en douceur
« Mon coup de cœur s’adresse à
l’ensemble du personnel des laboratoires et des pilotes de système qui
ont beaucoup travaillé et qui ont toujours gardé le sourire pour mener ce
projet à bon port », nous dit Louise
Lemieux, coordonnatrice des laboratoires de biologie médicale au CHUL.
Mme Lemieux souligne également la
présence de l’équipe d’experts qui
était au quartier général lors du
déclenchement du SIL.
« Les deux phases de mise en œuvre
se sont déroulées comme prévu, une
équipe de démarrage était sur place
pour répondre aux questions et
résoudre les difficultés et un plan de
repli était prévu au cas où, signale le
Dr André Garon, de la Direction médicale des services hospitaliers (DMSH).
Le personnel des laboratoires, les
équipes de la DTI et le personnel soignant ont été très patients et collaborateurs pendant les deux fins de
semaine de démarrage et nous leur
en sommes très reconnaissants »
« L’intégration des systèmes d’information des laboratoires est à la base
de l’accès aux services du CHU de
Québec-Université Laval et constitue
une étape essentielle au partage de
l’information, à la hiérarchisation des
services (Simplification ou niveau
attribué à l’activité), à la centralisation et à l’optimisation des plateaux
techniques », conclut le Dr André
Garon.
MD
Programme personnalisé d’assurance
groupe automobile et habitation
Laissez-nous prendre soin de vous!
Fiez-vous à ce programme d’assurance de Co-operators,
sélectionné par votre employeur et spécialement conçu pour vous.
> Un service hors du commun adapté à votre réalité
> Des avantages et rabais exceptionnels
> Un service des sinistres disponible 24 heures sur 24
Pour obtenir une soumission gratuite et sans obligation, appelez-nous
au 1-800-387-1963 ou visitez le cooperatorsassurancegroupe.ca.
Vous serez automatiquement admissible au tirage
de notre grand prix de 25 000$.†
En partenariat avec :
Co-operators est une marque déposée du Groupe Co-operators limitée, utilisée sous licence. L’assurance est souscrite par la Compagnie d’assurance COSECO et administrée par H.B.
Gestion d’assurance collective ltée, des sociétés du Groupe Co-operators limitée. Pour obtenir des renseignements sur notre Politique en matière de protection de la vie privée, visitez le
www.cooperatorsassurancegroupe.ca. † Aucun achat requis. Pour obtenir les règles complètes du concours, rendez-vous au www.cooperatorsassurancegroupe.ca, ou écrivez-nous à
l’adresse suivante: Marketing, assurance collective, 5600 Cancross Court, Mississauga (Ontario) L5R 3E9. Le concours se termine le 31 décembre 2016.
MD
Ce programme d’assurance groupe est offert uniquement
par l’entremise de notre Centre de contact et de notre site Web.
6
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Chuchoter… sur tous les toits
Le Centre de recherche du CHU
en tête du palmarès nord-américain
de la recherche francophone
Le CRCHU est toujours en tête du palmarès nord-américain de la
recherche francophone en santé, selon la firme torontoise Research
Infosource, qui compile annuellement les revenus de recherche de
40 hôpitaux canadiens. Il se classe maintenant parmi les 10 premiers
centres de recherche canadiens.
Avec ses revenus de recherche de 91 M $, le CRCHU conserve son titre
du plus important centre francophone de recherche en santé en
Amérique du Nord. Le Canada’s Top 40 Research Hospitals 2016 le place
au deuxième rang québécois, à la suite du Centre universitaire de santé
McGill (172 M $) et devant le Centre de recherche du CHUM (67 M $). Du
côté canadien, le CRCHU grimpe au neuvième rang, un bond de deux
rangs par rapport à l’an dernier. Les revenus de recherche comprennent
les fonds qui appuient la recherche sous forme de subvention, de contribution ou de contrat.
Plus de 2 600 personnes travaillent au CRCHU. Nos équipes sont à
l’origine d’importantes découvertes et collaborent avec des chercheurs
reconnus partout dans le monde. Leur travail favorise la compréhension
de maladies complexes, ainsi que le développement et l’application de
nouveaux traitements.
« Nous concentrons nos efforts pour améliorer la qualité de vie des
personnes malades et augmenter significativement leurs chances de guérison. Nos recherches touchent des domaines aussi vastes et diversifiés
que la reproduction, l’oncologie, la médecine régénératrice, l’endocrinologie, la néphrologie, les maladies du cerveau, les maladies infectieuses et
immunitaires et la santé des populations – pour n’en citer que quelquesuns. La population de la région de Québec et de la province peut être fière
du travail scientifique accompli », souligne le directeur du CRCHU, le Dr
Serge Rivest.
Quelques exemples de récentes réalisations
• Des chercheurs mettent sur pied la première étude clinique sur
un vaccin contre le virus Zika au Canada.
• Identification d’une nouvelle piste sur le rôle de la réparation de
l’ADN dans les cas de cancer.
• Une équipe du CRCHU a identifié une nouvelle cible thérapeutique intéressante pour traiter la maladie de la sclérose en
plaques.
• Découverte d’une nouvelle façon d’évaluer et d’atténuer le risque
de rejet d’organe avant une greffe.
L’équipe de l’unité de traumatologie du
CHU de Québec-Université Laval primée
C’est lors du grand gala annuel des Prix Profession santé
que l’équipe de traumatologie s’est vu décerner le prix de
l’équipe interprofessionnelle qui souligne le travail
d’équipe exceptionnelle qui a permis le développement,
l’implantation et l’exécution de soins de qualité au
bénéfice des patients.
L’Unité de traumatologie fêtera ses 25 ans en 2017. Il s’agit d’une
équipe multidisciplinaire basée à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus qui doit
soigner des cas extrêmement variés et complexes.
« Le mandat de l’équipe est à la fois simple et complexe : redonner
une autonomie et une qualité de vie avec le moins de déficits possibles à des individus d’âge et de conditions variées dont l’existence a
totalement basculé du jour au lendemain », précise la Dre MariaÉlissa Picard, chef d’équipe.
Les patients en traumatologie à l’Enfant-Jésus sont triés selon leur
état et les cas les plus aigus, les plus lourds, sont transférés à l’unité
de la Dre Picard dès qu’ils ont été traités à l’urgence, opérés, si la
chose s’avère nécessaire, ou à leur sortie des soins intensifs. Ces
grands blessés sont des hommes dans une proportion de 70 %. La
durée de séjour à l’unité est en moyenne de 15 jours, mais certains
patients y demeureront trois mois et même jusqu’à six mois en raison de plaies de pression ou de déconditionnement important.
Notre PDG honorée à l’Assemblée nationale du Québec
Le 8 novembre dernier, à l’Assemblée
nationale du Québec, notre présidentedirectrice générale, Mme Gertrude
Bourdon, a reçu la médaille de l’Assemblée nationale, en présence notamment
du premier ministre du Québec,
M. Philippe Couillard.
Cette médaille, décernée par le
député de Jean-Lesage, M. André
Drolet, souligne l’inestimable contribution de Mme Bourdon au réseau de la
santé de la région de la CapitaleNationale et de l’est du Québec.
Le député de Jean-Lesage a également fait une Déclaration de député au
Salon bleu afin de souligner cette distinction remise à des citoyens
d’exception.
M. Philippe Couillard, Mme Gertrude Bourdon et M. André Drolet.
Le 29 octobre 2016 – Journée mondiale du psoriasis
Le réseau Canadien du psoriasis a
lancé une campagne d’information intitulée Découvrez tout sur le psoriasis afin
de sensibiliser le grand public à cette
maladie. Le psoriasis est une maladie
inflammatoire de la peau qui peut aussi
toucher les articulations et affecte la
qualité de vie des patients de façon
notable.
Maladie peu connue qui touche un
million de Canadiens et plus de 125 millions de personnes dans le monde.
L’équipe de dermatologie à l’hopital
du St-Sacrement était fière d’y participer et de soutenir cette cause.
De gauche à droite Marie-Claude Marion, externe, Virginie Bonneville, externe, la Dre Genivièvre
Therien, Nicole Maillet-Lebel, résidente, Émilie Tremblay, commis, Manon
Vallières, préposée aux bénéficiaires, Marie-Ève Fortier, infirmière clinicienne,
la Dr Hélène Veillette, Sarah Helgerson, infirmière clinicienne, Sheila Vallée,
résidente, et Andréanne Waddell, résidente.
Quelle expérience voulons-nous
pour nos patients ?
Nous parlons de plus en plus d’impliquer le patient dans son épisode de
soins afin d’assurer de meilleurs résultats tant lors d’une hospitalisation
que toute autre visite en consultation externe ou aux urgences.
Nous voulons en faire un partenaire de ses soins. Mais qu’en est-il vraiment ?
L
e patient se présente à l’hôpital, il arrive
à l’accueil, il s’identifie, il présente sa
carte d’assurance maladie, sa carte de
l’hôpital, il mentionne la raison de sa consultation, il remplit le questionnaire s’il y
a lieu... Il donne de l’information et va
s’asseoir. Il passe au triage et il retourne s’asseoir. Il ne sait pas qu’on vient de lui attribuer une priorité qui fera toute la différence
pour le temps qu’il aura à patienter… et il
attend.
Le patient a un rendez-vous en consultation externe à 13 h. Il se présente à son rendez-vous à l’heure fixée et il attend qu’on lui
fasse signe. Le temps passe, il s’inquiète et
veut savoir si on ne l’a pas oublié. Il s’informe, on lui répond que l’on ne sait pas à
quelle heure il sera vu et que ce n’est pas
utile de le demander. Et il attend encore...
Quand enfin à 17 h on vient le chercher, il n’y
a pas d’excuses, pas d’explications et on
passe directement à la consultation.
Où est le partenariat ?
Le partenariat se définit comme « une
association active de différents intervenants
qui, tout en maintenant leur autonomie,
acceptent de mettre en commun leurs
efforts en vue de réaliser un objectif commun relié à un problème ou à un besoin
identifié dans lequel, en vertu de leur mission respective, ils ont un intérêt, une responsabilité, une motivation voir une
obligation ».
L’équipe de traumatologie de l’HEJ.
Idéalement, le partenariat avec le patient
commence dès son entrée à l’hôpital. C’est
l’accueil, le sourire qui l’accompagne, la
réponse empressée aux questions posées,
l’ouverture et la disponibilité pour celles à
venir. Un patient bien informé est un patient
qui collabore à ses soins, qui fait des choix
éclairés, qui comprend mieux les priorités et
les délais. Autrement dit, tout ce qui fait que
le patient, c’est un allié.
Dans une période où la performance est
une priorité, ou le temps est compté, il faut
prendre les moyens d’aider les usagers à
comprendre ce qu’ils ne sont pas en mesure
d’évaluer. Par l’empathie et la bonne communication, nous pouvons apaiser, dédramatiser, créer des liens qui vont amener une
saine collaboration soignant-soigné.
Les nouvelles technologies sont très utiles
et nous servent bien, mais elles ne sont pas
des alternatives en toutes circonstances. Les
gestes humains, si petits soient-ils, sont
encore à privilégier et devraient être au
cœur de nos actions avec les patients pendant toute la trajectoire de soins, de l’accueil
jusqu’au départ. Et c’est ce qui fait toute la
différence lorsqu’il s’agit d’évaluer la qualité
de l’expérience patient.
Comité des usagers
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Le CHU en bref...
Le CHU de Québec-Université Laval en 2015-2016 c’est :
5 hôpitaux
Le CHU dessert la population de tout l’est du Québec et une partie
du nord du Nouveau-Brunswick, soit un bassin de près de 2 millions
de personnes. Pour servir autant de monde, ses équipes déploient
Des soins et des services
Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL)
Hôpital de l’Enfant-Jésus (HEJ)
2 millions
offerts à
de personnes
réparties sur un territoire couvrant
l’est du Québec et le nord-est
Hôpital du Saint-Sacrement (HSS)
du Nouveau-Brunswick.
Hôpital St-François d’Assise (HSFA)
L’Hôtel-Dieu de Québec (L’HDQ)
une énergie ahurissante. Il est le plus gros centre hospitalier universitaire
au Québec, le plus important centre de recherche francophone
1 301 lits et 136 civières aux urgences
CHUL
en Amérique du Nord. L’échelle de nos activités est ici illustrée
par quelques statistiques. Les chiffres représentent nos activités annuelles,
exception faite de ceux présentés dans la section Un jour moyen au CHU.
Aperçu des activités
HEJ
HSFA
HSS
L’HDQ
349 351 229 111 261
35
38
34
14
15
Enseignement
236 900 visites aux urgences
573 600 visites en consultations externes spécialisées
66 582 chirurgies
290 000 jours de stages
8 332 accouchements
1 654 patients à l’unité néonatale
178 greffes de la moëlle osseuse
71 379 traitements de dialyse
81 greffes rénales
4 008
mises en traitement en radio-oncologie
32 582
55 000
de niveau
collégial
220 000
de niveau
universitaire
21 000
de niveau
secondaire
3,3 millions de repas servis
traitements en hémato-oncologie
2,1 millions aux patients
57,2 millions
1,2 million aux visiteurs et au personnel
de procédures de laboratoire
4,2 millions kg
185 implants cochléaires
de linge souillé traité
Un jour moyen au CHU
2 627 personnes
509 chercheurs
647 patients soignés
aux urgences
270 chirurgies
23 naissances
289 traitements
2 322 patients vus
9 315 repas servis
de dialyse
Recherche
en consultation externe
2 580 examens d’imagerie médicale
Rx
871 étudiants
aux cycles supérieurs
1 973 publications et communications
1 247 professionnels
de recherche
85,7 M $ en financement
Le budget 2015-2016
9 140 ordonnances de médicaments
992 M $
9,3%
Fonctionnement
et entretien
83,5%
Ressources humaines
17 195 personnes
1 572
Soins, services
et soutien direct
aux services
cliniques
chercheurs
et étudiants
aux cycles
supérieurs
580
bénévoles
2,2%
Informatique
Enseignement
et autres
1 380
employés
Administration
0,9%
médecins, dentistes
et pharmaciens
13 663
4,1%
www.chudequebec.ca
7
8
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Journées Jeunes explorateurs d’un jour
Les 15, 17 et 24 novembre dernier, Le CHU a accueilli 85 jeunes de niveaux
secondaires 4 et 5 dans le cadre des journées Jeunes explorateurs d’un jour.
Les participants étaient jumelés à un parrain ou à une marraine de la
profession de leur choix. Ce jumelage leur permet d’en apprendre davantage
sur la profession qui les intéresse et de confirmer leur choix de carrière
à un moment décisif de leur cheminement scolaire.
MERCI À TOUS LES PARRAINS
ET MARRAINES AINSI QU’AUX
COLLABORATEURS DE CES JOURNÉES :
Geneviève Alain,
diététiste-nutritionniste
Marilène Barré, psychologue
Dre Geneviève Bécotte, urgentologue
Valérie Bélanger-Couture,
pharmacienne
Amélie Bernier, diététiste-nutritionniste
Bianka Bouchard, coordonnatrice
imagerie médicale
Dr Gaétan Brochu, chirurgien
François Brouillette, pharmacien
Isabelle Cantin, coordonnatrice et
ergothérapeute
Jackie Chouinard, physiothérapeute
Julie Corriveau, chef de service
radio-oncologie
Maxime Côté, chirurgien orthopédiste
Amélie Fournier, pharmacienne
Mathieu Fournier, pharmacien
Dre Lyne Frenette, pédiatre
Marilou Gallichand-Dutil, coordonnatrice technique en radiologie
Stéphanie Gendreau,
diététiste-nutritionniste
Sylvie Guillot, infirmière
Catherine Jouvin, physiothérapeute
Marie-Pierre Lachance, travailleuse
sociale
Dre Isabelle Laliberté, ophtalmologiste
Dr Daniel Lapointe, anesthésiste
Lysanne Marcel, pharmacienne
Maxime Morel-Richard, pharmacien
Bianca Moreau, physiothérapeute
Marc Parent, pharmacien
Geneviève Picard, physiothérapeute
Lucie Poirier, travailleuse sociale
Marie-David Simoneau, pharmacienne
Dre Pauline Tibout, résidente en
pédiatrie
Dre Laurence Vaugois, cardiologue
Karine Villeneuve,
diététiste-nutritionniste
La Dre Pauline Tibout entourée de futurs pédiatres.
MERCI AUSSI AUX ÉQUIPES SUIVANTES :
Le Département d’anesthésie du CHUL
Le Département de chirurgie du CHUL
Le Département de pédiatrie du CHUL
LES ORGANISATRICES DE L’ACTIVITÉ :
Marina Beaulieu et Marie-Josée
Bernier, Direction des ressources
humaines, du développement des
personnes et de la transformation
Emilie Raymond, Direction des
communications et du rayonnement.
Bianca Moreau, physiothérapeute, fait découvrir son univers professionnel à la jeune stagiaire Léa Ouellet.
Loi concernant la lutte contre le tabagisme
De bonnes raisons d’écraser !
Comme nul n’est censé ignorer la loi, apprenez, si vous
ne le savez déjà, que les nouvelles dispositions de la Loi
concernant la lutte contre le tabagisme sont entrées en
vigueur le 26 novembre 2016. Elles renforcent la
protection contre la fumée secondaire en limitant
drastiquement les lieux où il est permis de fumer dans
l’espace public.
L
’interdiction de fumer
dans un rayon de neuf (9)
mètres de toute porte des
établissements de santé s’étend
maintenant à toute fenêtre qui
s’ouvre ainsi qu’aux prises d’air
ZONES INTERDITES
communiquant avec un lieu
fermé où il est interdit de fumer. Cette interdiction s’applique donc aux balcons et aux
terrasses de nos installations.
Par ailleurs, la loi interdit
l’aménagement d’abris pour
fumeurs sur les terrains d’établissements de santé et de services sociaux. Par conséquent,
depuis le 26 novembre, il est
interdit de fumer dans les abris
existants qui seront démantelés
dans les prochains jours. De
plus, il est également interdit de
fumer « à l’intérieur des tentes,
des chapiteaux et d’autres installations semblables qui sont
montés de façon temporaire ou
permanente et qui accueillent le
public, notamment dans les
abris de toiles situées près des
entrées. »
Des sanctions plus sévères
Les amendes décernées aux
Si vous souhaitez arrêter de fumer :
www.jarrete.qc.ca
contrevenants et aux récidivistes sont aussi plus sévères.
Depuis l’instauration de la
mesure des neuf mètres en
2006, elles ont déjà coûté plusieurs milliers de dollars à
notre établissement. Le tableau
suivant démontre que la facture pourrait s’avérer nettement plus salée à l’avenir.
Par ailleurs, la Loi concernant la lutte contre le tabagisme et les amendes aux
contrevenants
concernent
autant le personnel que les
visiteurs de l’établissement.
Elle s’applique également aux
utilisateurs
de
cigarettes
électroniques.
La Direction des services
techniques (DST) est responsable de l’application de la loi
dans notre établissement.
Ainsi, le Service de sécurité
physique veille à ce que les
espaces communs demeurent
sans fumée et peut vous assister lorsqu’un usager y contrevient. N’hésitez pas à l’appeler.
Le CHU de Québec-Université
Laval compte sur votre collaboration pour que les nouvelles dispositions légales
soient respectées et vous
remercie de l’attention que
vous y porterez : un environnement sain contribue aussi à
améliorer l’expérience patient !
AMENDES
INFRACTIONS
ANCIENS MONTANTS
(Politique sur l’usage du tabac)
MONTANTS EN VIGUEUR
le 26 novembre 2016
Fumer dans un lieu
où il est interdit de le faire.
50 $ à 300 $
Récidive : 100 $ à 600 $
250 $ à 750 $
Récidive : 500 $ à 1 500 $
Tolérer qu’une personne
fume dans un endroit où il
est interdit de le faire.
(Responsabilité
de l’établissement)
400 $ à 4 000 $
Récidive : 1 000 $ à 10 000 $
500 $ à 12 500 $
Récidive : 1 000 $ à 25 000 $
9
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Un pas de plus dans l’implantation
du système de gestion
Afin de renforcer le fonctionnement du nouveau système de gestion du CHU de
Québec-Université Laval, des travaux ont été entrepris en août dernier avec des chefs
de l’Hôpital Saint-François d’Assise (HSFA) et des représentants du soutien expert
(Direction des ressources humaines, du développement des personnes et de la
transformation (DRHDPT), Direction des technologies de l’information (DTI), génie
biomédical, brancarderie, approvisionnement, qualité) pour améliorer les processus
de soutien aux équipes cliniques. Cet atelier de type kaizen de quatre jours a permis
de mieux comprendre la réalité de chacun, de revoir les processus essentiels pour le
bon fonctionnement des secteurs et de se rapprocher afin de toujours faire mieux
ensemble pour nos patients et nos usagers.
« La collecte de données a
démontré l’existence de deux
solitudes dans lesquelles on
retrouve plusieurs irritants ou
dysfonctionnements tant sur le
plan clinique que sur celui du
soutien expert, nous dit Éric
Daneau adjoint à la Direction
de l’évaluation, de la qualité, de
la planification stratégique et
des
affaires
juridiques
(DEQEPAI). Où se trouve le formulaire ? Où est l’information ?
À qui dois-je m’adresser ?
Quelle est la procédure ? Où est
rendue ma demande ? Bref,
une foule de petits irritants qui
grugent du temps, une denrée
rare pour tous. On a beaucoup
de politique et procédures et
on tient pour acquis que tout le
monde les comprend et les utilise. Or, ce n’est pas toujours le
cas selon ce qu’a démontré
l’analyse de données ».
Une quinzaine de chefs
d’unités et de chefs de services
soutien expert ont été réunis.
Leurs équipes se sont mobilisées dans un très court délai et
SOLUTIONS EN COURS D’IMPLANTATION
• Création de profils cliniques pour faciliter les demandes
d’accès.
• Diminution des courriels provenant des demandes d’accès.
• Révision en profondeur de l’offre de service des
approvisionnements.
• Travaux sur l’interface Intéral pour en faciliter l’utilisation.
• Élaboration de courtes formations pour l’utilisation Intéral.
• Élimination de formulaires (DF-DRHDPT).
• Facilitation des processus pour les équipes EACQ.
• Refonte des documents de suivis pour les équipes EACQ.
• Révision de l’offre de service de la brancarderie
et mise à jour des rôles de chacun.
• Dépôt de la liste des équipements autorisés
pour l’achat dans la boîte à outils du gestionnaire.
• Identification de zones pour le dépôt de civières.
• Identification de zones pour le dépôt de matériel brisé.
• Création d’un processus facilitant pour l’achat
de fournitures hors GRM.
• Travaux sur l’outil GRM pour ajouter des photos.
• Etc.
ont plongé dans l’action sans
hésiter. Ils ont passé en revue
les processus actuels, d’identifier les problématiques et les
irritants majeurs, de dégager
des solutions et les obstacles
potentiels à leur implantation.
Des plans d’action ont été proposés qui visent à faciliter
autant les demandes, la prestation des services et le suivi.
« À terme, nous dit Éric
Daneau,
nous
souhaitons
rendre la trajectoire des
demandes et prestation de services entre les services cliniques et le soutien expert plus
fluide afin d’augmenter les
activités à valeur ajoutée réalisées par les chefs cliniques et
leurs équipes ou si vous préférez diminuer le temps passé à
chercher, questionner, consulter ou téléphoner un peu partout sans trouver la bonne
information et de répondre au
besoin au bon moment. Du
même souffle, nous souhaitons
faciliter le travail des équipes
de soutien expert à répondre
aux bonnes demandes au bon
moment de façon fluide. »
En amont de cette série
d’ateliers, des entrevues réalisées auprès d’une vingtaine de
gestionnaires de l’HSFA ont
permis d’identifier les processus essentiels au bon fonctionnement d’une unité de soins et
de mieux comprendre leur réalité et leurs préoccupations à
cet égard.
SYSTÈME DE GESTION
« Pouvons-nous faire le lien les solutions identifiées par les
entre les ressources humaines spécialistes au cours des ateet la DTI pour la demande d’ac- liers visent à faire en sorte que
cès lors d’embauche ou de les demandes soient bonnes du
transfert
de
personnel ? premier coup, améliorent les
Pouvons-nous clarifier qui fait liens entre les services. Elles
quoi lors des codes de gravité F visent aussi à diminuer le
(AH 223) ? Est-il possible de nombre de demandes dites
faciliter l’accès à l’interface « stats » ou urgentes, simplifier
Intéral (login, inventaire, etc.) l’accès au service soutien,
du GBM ? Est-il possible de réduire les délais de livraison,
connaître le temps requis de la standardiser les processus de
réparation d’un équipement, porte d’entrée, élaborer une
de modifier les horaires des approche client digne de menbrancardiers pour faciliter le tion et à diminuer le temps
démarrage du programme requis pour les demandes et
opératoire, de définir une pro- les suivis», poursuit Éric
cédure d’achat de fournitures Daneau.
hors standards, de diminuer
« Selon nos estimations, l’imles courriels provenant des plantation de ces solutions
demandes d’accès, de rendre permettrait de gagner au-delà
visuelle la base de données de cinq heures dans une
GRM, de délimiter des zones semaine de travail, dont
identifiant les appareils défec- quatre, uniquement pour
tueux, bref, toute une série de l’équipe soignante. Notre défi
questions auxquelles nous consiste à poursuivre l’implanavons tenté de répondre lors tation de ces solutions et à
des ateliers », explique Éric maintenir les acquis et la
Daneau.
pérennisation de cette culture
« Bien que nous ayons identi- fondée sur l’élimination du
fié près de 150 problèmes lors gaspillage en tout genre,
des ateliers, nous nous sommes incluant le temps et l’énergie »,
rapidement aperçus qu’une conclut Éric Daneau.
tendance s’exprimait. Toutes
Immenses mercis à :
Marie-Claude Brodeur, adjointe, DSM
Marie-Frédérique Fournier, adjointe, DC-Chirurgie
Daniel Nadeau, chef, chirurgie, HSFA
Simon Lavoie, chef, soins intensifs, HSFA
Éric Tremblay, chef, chirurgie, HSFA
Mélanie Dupont, chef, urgence, HSFA
Karina Verret, chef de service, logistique, DST
Yvan Fournier, directeur adjoint, DTI
Anne Frenette, chef de service, DTI
Martine Renaud, adjointe au directeur, DRHDPT
Francoise Lavoie, conseillère qualité, DEQEPAJ
Guy Gignac, directeur général adjoint, logistique hospitalière
Élisabeth Morin, conseillère cadre, DRHDPT
Étienne Robichaud, chef, bloc opératoire, HSFA
Bruno Pelletier, chef de service, DST, génie biomédical
Martin Bolduc, adjoint, DF, approvisionnement
Midi-conférences du CII
Conseil des infirmières
et infirmiers
Présentés par le Comité de promotion et développement professionnel du CII CHU de Québec - Université Laval
Hiver / printemps 2017 - 12 h 15 à 13 h 15
Documentation infirmière lors d’une réanimation cardio-respiratoire
16 janvier
L’HDQ
Amphithéâtre du CRCEO
Isabelle Nault, conseillère en soins spécialisés - cardiologie
« Evidence Based Nursing » ou « Evidence Based Practice » : Vision lyonnaise des soins basés
sur des données probantes
13 février
L’HDQ
Amphithéâtre du CRCEO
Christine Danjou, conseillère en soins spécialisés – méthode de soins infirmiers
5e Congrès international de la violence en milieu de santé : survol des dernières données probantes
13 mars
Laurence Fortier, infirmière clinicienne spécialisée à l’équipe volante de HSFA
La vaccination des personnes atteintes d’une maladie inflammatoire de l’intestin (MII)
10 avril
www.chudequebec.ca/abonnement_infolettre
HEJ
Auditorium Irma-LeVasseur E-1508
Stéphanie Turcotte, infirmière clinicienne en MII
Indicateurs de compétences chez les infirmières débutantes : principes de la supervision
et de la rétroaction, les rôles des infirmières superviseures et débutantes
15 mai
HSS
Local E2-03
Michèle Gemme, conseillère en soins infirmiers - intégration du personnel infirmier HSS
Démystification des cathéters veineux centraux
12 juin
HSFA
Amphithéâtre A0-202
Lucie Levesque, conseillère en soins spécialisés, USIP, chirurgie, cardiologie et hémato-oncologie pédiatrique
En visioconférences dans les autre sites :
CHUL
Local A0-330
L’HDQ
Amphithéâtre du CRCEO
HSFA
Amphithéâtre A0-202
CHUL
Local A0-330
HEJ
Auditorium Irma-LeVasseur E-1508
HSS
Salle E2-03
10
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
La page des soins
LUMIÈRE SUR…
Administrer des produits sanguins :
la rigueur n’est pas une option !
Entrevue avec Mme Josée Bouchard,
chargée de sécurité transfusionnelle
Geneviève Lepage, conseillère en soins spécialisés,
radiothérapie, radio-oncologie et banque de sang
Véronique Tremblay, infirmière clinicienne
En matière d’administration des produits sanguins, le doute
n’est pas admissible. Les erreurs sont inacceptables !
L
’administration de produits et dérivés sanguins fait partie des
activités courantes de l’infirmière au CHU de Québec-Université Laval. Plus de 59 000 produits sanguins sont administrés annuellement. Leur utilisation est substantielle et ces produits comportent des risques. Il est donc primordial d’éviter les incidents et
accidents transfusionnels, qui sont encore trop nombreux.
Histoire de cas
Mme Sangsue doit recevoir un produit sanguin. L’infirmière
fait la demande à la banque de sang. À l’arrivée du produit, de
manière indépendante, deux infirmières font la double vérification des points 1 à 7 du bordereau. L’infirmière « transfuseur » se rend au chevet de la patiente et branche le produit
sanguin. Juste avant de commencer la transfusion, elle vérifie
le bracelet d’identification et constate que le nom inscrit sur le
produit sanguin ne concorde pas !
La patiente réagit aussitôt : « je me demandais pourquoi je
recevais une transfusion sanguine; je me disais : je leur fais
confiance, je n’interviendrai pas ! »
Lors de ce constat, l’infirmière se précipite rapidement pour
débrancher la transfusion… Ouf, elle l’a échappé belle grâce à
la vérification de l’identité du patient au chevet. La procédure
n’a pas été respectée, puisque la vérification du bracelet aurait
dû être faite avant de brancher le produit au moment où l’infirmière fait ses concordances avec le produit à transfuser et le
bordereau d’émission de la banque de sang. De plus, un branchement correspond à un contact avec le donneur et dans ce
cas, entraine le rejet du produit. Par contre, la vigilance de l’infirmière a permis d’éviter un accident transfusionnel majeur.
Des histoires comme celle-ci ne sont heureusement pas fréquentes. Mais une seule… c’est une de trop ! Que ce soit à l’urgence,
sur l’unité de médecine, en clinique externe ou dans tout autre secteur, il importe de respecter TOUTES les étapes de vérifications prétransfusionnelles, et ce, même si l’infirmière prend soin du même
patient depuis quelques heures, voire quelques jours. Il est faux de
penser que, dans certaines circonstances, l’étape d’identification de
l’identité du patient peut être omise. Le sang est considéré comme
un produit à haut risque, au même titre que l’insuline, l’héparine ou
les opiacés, il importe donc de ne pas banaliser la transfusion.
Sur ces mots, voici un rappel des étapes de vérification prétransfusionnelles. Une vidéo sur le sujet est également disponible sur la
plateforme de formation en ligne Multi-Accès.
1. Vérifier l’ordonnance médicale.
2. Vérifier la concordance des renseignements inscrits
sur le bordereau et le produit sanguin.
3. Cocher les différentes cases du bordereau
après confirmation des vérifications :
❑ Nom, prénom et numéro de dossier
❑ Nom du produit
❑ Groupe sanguin ABO/Rh (s’il y a lieu)
❑ N° de don/lot
❑ Date et heure de péremption
❑ Qualificatif du produit associé aux directives
❑ Aspect du produit et de son contenant
4. Au chevet du patient, vérifier la concordance du produit
et du bordereau avec le bracelet d’identification du patient.
5. Après confirmation de la concordance de l’identité
du patient avec le produit, apposer ses initiales
au point 8 du bordereau.
Vous avez des commentaires ou des suggestions
concernant la page des soins ?
Nous aimerions les connaître !
N’hésitez pas à les faire parvenir
au comité de rédaction à :
[email protected]
Quelle est l’origine de la création de postes de chargées transfusionnelles ?
À la suite du scandale du sang contaminé vers la fin des années 1980, une commission
a été créée afin de faire la lumière sur cet évènement. Les principales recommandations
du rapport ont été premièrement d’augmenter la traçabilité des produits sanguins du
donneur jusqu’au receveur dans le but d’optimiser la sécurité des transfusions et deuxièmement de nommer des personnes responsables de ces suivis.
En quoi consiste ton rôle de chargée transfusionnelle dans le CHU de Québec et
quelle est sa plus-value ?
Notre rôle est d’assurer la conception et la coordination de tout ce qui a trait à la transfusion sanguine au CHU. Ceci inclut le suivi des statistiques, l’appréciation de la qualité,
la gestion des risques par rapport au produit ainsi que l’élaboration des procédures qui
sont en lien avec la transfusion sanguine. Ce rôle permet l’amélioration constante de la
pratique transfusionnelle en plus de rendre les transfusions plus sécuritaires pour les
usagers.
Combien y a-t-il de chargées transfusionnelles au CHU ?
Nous sommes actuellement six. Nos tâches sont réparties selon le volume de transfusions sanguines dans chacun des sites et nous sommes sous l’autorité des directeurs de
banque de sang.
Quelles sont la formation et les qualités requises pour détenir ce genre de poste ?
Il faut détenir un baccalauréat en sciences infirmières ou un DEC en analyse biomédicale avec une expérience minimale de cinq ans dans le domaine, c’est-à-dire d’avoir
administré des produits sanguins ou d’avoir travaillé à la banque de sang.
Pour exercer ce rôle, il importe de bien travailler en équipe et en interdisciplinarité,
car nous collaborons avec plusieurs professionnels de la santé (hématologues, infirmières, technologistes médicaux, etc.). En vue de nous conformer aux normes canadiennes, il faut faire preuve de rigueur, d’initiative et d’autonomie en plus de détenir de
bonnes habiletés de communication.
Dans quelles situations êtes-vous sollicitées ?
Nous sommes sollicitées pour plusieurs situations, notamment lors d’une réaction
transfusionnelle lorsque le laboratoire a des investigations sérologiques difficiles, c’està-dire lorsqu’on ne trouve pas de sang compatible pour un usager. Nous sommes aussi
interpellées pour tous les protocoles qui impliquent les transfusions (protocole de transfusion massive, chirurgies impliquant de nombreuses transfusions, projets d’épargne
sanguine, etc.). Nous pouvons également émettre des recommandations sur la pratique
entourant la transfusion sanguine.
SAVIEZ-VOUS QUE ?
Connaissez-vous le Comité relève infirmière
(CRI) du CHU ?
Valérie Labbé, présidente du CRI
Le CRI du CHU de Québec-Université Laval représente les infirmières et infirmières auxiliaires de moins de cinq ans d’expérience. Notre mandat est de faciliter l’intégration à la pratique et d’aider à créer un sentiment d’appartenance auprès de la relève infirmière.
Depuis peu, le CRI a mis en place un programme de parrainage afin d’accompagner et de
soutenir les candidates à l’exercice de la profession infirmière (CEPI) qui vivent un échec à
leur examen professionnel de l’OIIQ. Si vous en ressentez le besoin, communiquez avec votre
préceptrice, votre conseillère en soins infirmiers – secteur soutien clinique et intégration ou
contactez-nous pour plus de détails sur le programme de parrainage à cri_chudequebec@
hotmail.com.
Pour nous suivre et connaître nos activités, ajoutez-nous sur Facebook – Comité relève
infirmière CHU de Québec-Université Laval.
Guides d’enseignement pour les patients
maintenant accessibles sur Internet !
Christine Danjou, conseillère en soins spécialisés, méthodes de soins infirmiers
De nos jours, de plus en plus de patients sont « branchés » et consultent Internet pour
obtenir des renseignements en lien avec leur santé. Pour répondre à cette réalité, la Direction
des soins infirmiers du CHU de Québec-Université Laval (CHU) a fait le choix de rendre disponibles les Guides d’enseignement destinés aux patients sur le nouveau site Internet du
CHU (www.chudequebec.ca). Pour le moment, plusieurs de ces guides sont présentés en version PDF, mais, au fil du temps, ils seront visibles directement sur le site. De plus, tout nouveau guide sera conçu en format Web afin de répondre à cette nouvelle norme de
documentation.
Avantages
Le personnel infirmier a toujours accès à la version la plus récente du guide et peut l’utiliser à l’écran ou en impression. Le patient, quant à lui, peut le consulter au moment qui lui
convient, du domicile, sur son téléphone ou sa tablette et peut l’imprimer, l’enregistrer et y
revenir aussi souvent qu’il le désire. Également, en consultant en ligne, il peut naviguer sur
l’entièreté du site et ainsi obtenir réponse à l’ensemble de ses interrogations.
Pour trouver un guide, utilisez les mots-clés ou cherchez-les par lettre alphabétique directement sur le Carrefour (www.chudequebec.ca/carrefour).
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Z
S!
RE UR AI
HÉ PO AB
AD AIIC N R
L’ U
À NIR
TE
OB
Certification de l’AIIC de 2017
Spécialités infirmières
Gastroentérologie
Gérontologie
Médecine-chirurgie
Néphrologie
Oncologie
Orthopédie
Périanesthésie
Périnatalité
Psychiatrie et santé mentale
Réadaptation
Santé communautaire
Santé du travail
Sciences neurologiques
Soins cardiovasculaires
Soins d’urgence
Soins intensifs
Soins intensifs en pédiatrie
Soins palliatifs
Soins périopératoires
Stomothérapie
DATES IMPORTANTES
PRINTEMPS 2017
d’inscription à l’examen ou de renouvellement
› Période
de la certification par examen
Du 1 au 15 mai
› Période d’examen de certification
Du 1 juin au 1 septembre › Période d’inscription à l’examen ou de renouvellement
de la certification par examen
Du 1 au 15 novembre
› Période d’examen de certification
Du 3 janvier au 30 novembre › Période de demande de renouvellement par apprentissage continu
Du 3 janvier au 1er mars
er
er
AUTOMNE 2017
er
er
1-800-361-8404
[email protected]
obtenircertification.cna-aiic.ca
® L’ASSOCIATION DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DU CANADA, le motif en forme de flamme de l’AIIC, le logo de CNA CERTIFICATION AIIC et AVOIR L’EXCELLENCE À CŒUR
sont des marques déposées de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada. AIIC est une marque de commerce de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada.
Le CHU de Québec-Université Laval souhaite encourager
les infirmiers et infirmières à obtenir leur certification
dans une spécialité infirmière.
Chaque personne admissible recevra un remboursement
équivalent à 60 % du coût de la certification ou du renouvellement
de la certification pourapprentissage continu.
Pour plus d’informations
AIIC : www.cna-aiic.ca
La conseillère en soins spécialisés
de votre secteur :
Marie-Noël Boudreault, poste 15851
Véronique Toussaint, poste 72812
MIDI-CONFÉRENCE
DU CM
Le conseil multidisciplinaire favorise le partage des connaissances des
professionnels ayant participé à une formation grâce aux bourses offertes
par la Fondation du CHU de Québec et la Banque TD.
Nous convions l’ensemble du personnel du CHU de Québec-Université Laval intéressé à assister à la conférence de Raphaëlle Bélanger, audiologiste, au CHU de Québec-Université Laval, qui
fera une présentation sur la formation « Vestibular Assessment & Management ».
La clinique d’investigation
oncologique de pneumologie
(CIOP), un avantage
pour les patients
11
Annie Ouellet, inhalothérapeute
Chargée d’enseignement clinique, membre du CECM
Créés en 2012, la CIOP ainsi que le suivi radiologique
en pneumologie sont des services complémentaires.
Ils permettent d’améliorer la coordination et de
raccourcir les délais d’investigation lorsqu’on
soupçonne un cancer pulmonaire primaire ou
métastatique.
La clinique et le service sont assurés par une équipe de cinq
personnes, soit les pneumologues Serge Boucher, Michel
Rouleau et Julie Lemay, ainsi que les deux inhalothérapeutes,
Geneviève Fradet et Kenny Jacques. L’équipe réalise une investigation complète et rapide. Tout au long de ce processus, elle
informe l’usager des indications des différents examens et de
leurs possibles complications.
Vivant un énorme stress causé par la maladie, les patients
n’ont pas à se soucier de prendre leurs rendez-vous, que ce
soit pour les examens diagnostiques nécessaires ou encore
pour rencontrer les médecins spécialistes. Les inhalothérapeutes les prendront, notamment pour la tomodensitométrie
(TDM), la bronchoscopie, la biopsie transthoracique à l’aiguille (BTTA) ou le TEP Scan. Ce service est offert en mode
hospitalier et ambulatoire.
Les objectifs de la CIOP sont les suivants :
• contribuer à l’amélioration de l’accessibilité et de la
continuité de la trajectoire d’investigation, de soins et
de services lorsqu’on suspecte un cancer pulmonaire
primaire ou métastatique tout en optimisant l’expérience patient;
• assurer une vigilance afin d’adapter des soins optimaux
pour combattre la maladie, et ce, dans les délais recommandés par le Programme québécois de lutte contre le
cancer;
• collaborer avec les autres services diagnostiques du
CHU de Québec-Université Laval à l’amélioration des
soins et des services;
• collaborer avec l’Institut universitaire de pneumologie
et de cancérologie de Québec (IUCPQ) afin d’améliorer
l’accès aux examens diagnostiques effectués par ce
centre.
Lorsqu’un patient est envoyé en pneumologie pour évaluation d’un ou plusieurs nodules pulmonaires, il est pris en
charge par l’équipe de suivi radiologique, et ce, même si l’investigation s’avère négative, mais qu’un suivi est jugé nécessaire. L’équipe de la clinique verra ces patients à la fréquence
qui sera jugée adéquate selon certains critères (patients
fumeurs, taille du nodule, etc.) aussi longtemps que nécessaire
afin de suivre l’évolution et de prendre les décisions qui pourront s’imposer ultérieurement. Le suivi radiologique pulmonaire tel que structuré à L’Hôtel-Dieu de Québec est unique
dans la grande région de Québec.
La CIOP et le suivi radiologique ont un impact important
auprès de la population. En 2016, environ 270 patients avaient
un dossier actif en suivi radiologique tandis que 30 à
40 patients étaient suivis à la CIOP.
La formation s’est déroulée du 7 au 11 décembre 2015 à Largo en Floride. L’American Institute
of Balance est un chef de file mondial en matière d’éducation, de recherche et de soins aux
patients dans le domaine des troubles de l’équilibre et des vertiges. Il fut fondé en 1992 par le
renommé Dr Gans, PhD. Le séminaire « Vestibular Assessment & Management » du Dr Gans nous
enseigne l’anatomie et la physiologie du système vestibulaire, les méthodes d’évaluation de la
fonction vestibulaire ainsi que la réadaptation.
Raphaëlle Bélanger, audiologiste, au CHU de Québec-Université Laval a eu le privilège d’assister cette formation, qui s’est tenue du 7 au 11 décembre 2015 à Largo en Floride.
16 janvier 2017, de midi à 13 h,
à L’HDQ - CRCEO – 00897-2
Et en visioconférence
HSFA – E0-153 • CHUL – E00320 • HEJ – P-2145 • HSS – audiovisuel 3
Apportez votre lunch et venez profiter d’un partage d’expertise !
Le conseil multidisciplinaire du CHU de Québec-Université Laval tient à vous informer
que la rubrique Ces autres professionnels du CM fera relâche pour quelques parutions. En lieu et place, certains membres vous présenteront des améliorations tangibles auxquelles des professionnels du CM participent.
De gauche à droite : la Dre Julie Lemay, Geneviève Fradet et Kenny Jacques, inhalothérapeutes.
Les Drs Serge Boucher et Michel Rouleau sont absents sur la photo.
Twitter et Facebook
du CHU de Québec-Université Laval
Abonnez-vous au @chudequebec
et soyez au courant des activités
et des réalisations du CHU !
12
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
PROGRAMMATION D’ACTIVITÉS • HIVER 2017
16 janvier au 7 avril (12 semaines)
LUNDI
MARDI
MERCREDI
YOGA
(12 h 10 à 12 h 55)
MIDI
PM
CARDIOMUSCULATION
(16 h 15 à 17 h)
MIDI
YOGA
(12 h 10 à 12 h 55)
L’HDQ
YOGA PILATES
(16 h 15 à 17 h)
Le paiement doit être fait par carte
de crédit au moment de l’inscription.
YOGA PILATES
(16 h 15 à 17 h)
PM
PM
YOGA TONUS
(16 h 15 à 17 h)
MIDI
YOGA
(12 h 10 à 12 h 55)
HSFA
ZUMBA
(16 h 15 à 17 h)
YOGA PILATES
(12 h 10 à 12 h 55)
PM
MIDI
YOGA RELAXATION
(12 h 10 à 12 h 55)
PM
Du 5 décembre 2016
au 6 janvier 2017
CARDIO-MUSCULATION
(16 h 15 à 17 h)
YOGA PILATES
(16 h 15 à 17 h)
HEJ
PÉRIODE D’INSCRIPTION
PILATES
(12 h 10 à 12 h 55)
MIDI
HSS
COÛT D’INSCRIPTION
POUR LA SESSION
1 cours : 80 $ (taxes incluses)
2 cours : 150 $ (taxes incluses)
3 cours et + : rabais supplémentaire
ABDOS-FESSES
(16 h 15 à 17 h)
CARDIO-MUSCULATION
(16 h 15 à 17 h)
INSCRIPTION EN LIGNE
• Rendez-vous sur le site
www.loisirsdubergerlessaules.com.
• Cliquez sur l’onglet Programmation.
PILOXING
(12 h 10 à 12 h 55)
ABDOS-FESSES
(16 h 15 à 17 h)
• Dans l’encadré Inscription, cliquez sur
Programmations.
• Sélectionnez la programmation
du CHU de Québec-Université Laval.
• Entrez le code d’accès: chu quebec
(en minuscule et avec un espace)
• Vous devrez par la suite créer un compte
personnel afin de compléter votre inscription.
Description des cours
ABDOSFESSES TAPIS DE SOL REQUIS
YOGA TAPIS DE SOL REQUIS
Entraînement cardio-vasculaire et musculaire axé sur les
abdominaux et les fessiers.
CARDIOMUSCULATION TAPIS DE SOL REQUIS
Entraînement cardio-vasculaire et musculaire, diversifié et
motivant, permettant d’améliorer sa condition physique.
PILATES
Sous forme d’étirements, d’exercices musculaires, de respiration
et d’équilibre, le yoga favorise la détente physique et psychique.
YOGA TONUS TAPIS DE SOL REQUIS
Entrainement de yoga sur musique favorisant le renforcement
musculaire, la souplesse et la détente.
YOGA PILATES TAPIS DE SOL REQUIS
Exercices de renforcement des muscles posturaux basés sur le
contrôle du mouvement, de la respiration et de la flexibilité.
PILOXING
Entrainement combinant le yoga et le Pilates visant à travailler la
souplesse, la posture et l’endurance musculaire.
YOGA RELAXATION TAPIS DE SOL REQUIS
Entraînement cardio-vasculaire et musculaire. Fusion entre la
boxe, le Pilates et la danse. Accessible à tous.
Exercices doux et techniques de relaxation qui favorisent la
détente profonde.
INSCRIPTION PAR TÉLÉPHONE
Communiquez directement avec
les Loisirs Duberger-Les Saules
au 418 682-2429 pour procéder
à votre inscription.
RENSEIGNEMENTS
[email protected]
418 682-2429
ZUMBA
Entraînement cardio-vasculaire axé sur les danses latines.
Un programme pour vous!
Privilèges vous offre les avantages suivants sur présentation
de votre carte d’employé :
• Des services en milieu de travail
• Des activités de mise en forme
et autres cours en milieu de travail
• Des rabais et avantages corporatifs
Pour connaître l’ensemble des avantages qui vous sont offerts
en travaillant au CHU de Québec-Université Laval, pour participer
aux activités et pour faire appel aux services qui animent
l’organisation, consultez le www.privileges.chudequebec.ca
Le CHU de Québec-Université Laval,
un milieu de vie dynamique!
COMM : 16_411_02
CHUL
JEUDI
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
L’Écho de la recherche
13
Création d’une chaire industrielle en biologie
numérique en partenariat avec L’Oréal
Une nouvelle chaire de recherche en partenariat avec L’Oréal
a vu le jour afin de modéliser le fonctionnement de la peau et du
cheveu à partir d’une masse de données biologiques. En développant
des programmes bio-informatiques et des nouvelles approches
en biologie computationnelle, les chercheurs en génomique
de la chaire innoveront dans les soins en dermatologie.
La Chaire de recherche et d’innovation L’Oréal en biologie numérique analysera efficacement et rigoureusement
les données de génomique et de protéomique issues des technologies de nouvelle génération. Cette toute première
chaire dans le domaine mènera à de
grandes percées scientifiques, dont la
modélisation d’organes à partir de données multiples et complexes issues des
analyses génomiques.
« Notre objectif sera de visualiser une
peau reconstruite intégrant les données
massives, ce qui nous permettra de
comprendre la dynamique des voies
biologiques lors de la régénération tissulaire », a souligné Arnaud Droit, titulaire de la chaire et chercheur de la
Faculté de médecine de l’Université
Laval et chercheur au Centre de
recherche du CHU de Québec-Université
Laval (CRCHU). Impliqué depuis plus de
15 ans en bio-informatique, Arnaud
Droit est également professeur au
Département de médecine moléculaire,
dirigé par Jean Gosselin.
« Notre ambition est de créer une
peau virtuelle pour visualiser de façon
dynamique l’ensemble des évènements
biologiques impliqués dans la régénération cutanée, à partir de l’extraordinaire
masse de données générées notamment
sur la plateforme de l’Université Laval.
Le projet intègrera également une nouvelle plate-forme de connaissance
autour du microbiome de la peau. Ces
approches de biologie numérique pourront ainsi déboucher sur une meilleure
compréhension du fonctionnement de
la peau et de son renouvellement et
ouvrir la voie à de nouveaux ingrédients », a indiqué Luc Aguilar, directeur
des Recherches biologiques et cliniques
de L’Oréal, partenaire de la chaire en
biologie numérique.
Le recours à de nouvelles méthodes
d’analyse et à des algorithmes informatiques facilitera la visualisation et l’interprétation de gigantesques volumes
de données. « Au final, nous serons en
mesure de créer une véritable plateforme de connaissances liées à la biologie de la peau », a ajouté Arnaud Droit,
également directeur de la plateforme de
bio-informatique et de protéomique au
CRCHU.
La chaire favorisera le recrutement
de nouveaux étudiants en bio-informatique à l’Université Laval en plus de former des techniciens hautement
qualifiés dans le domaine stratégique
de l’intégration et le croisement de données volumineuses.
L’équipe interdisciplinaire de la
chaire canalisera ainsi l’expertise de
chercheurs en biologie, biochimie,
informatique, statistiques et mathématiques. « Ce positionnement à la croisée
des chemins entre les sciences biologiques et informatiques générera des
retombées porteuses et innovantes qui
cadrent parfaitement avec la vision de
développement de la recherche à la
Faculté de médecine », a soutenu le
doyen Rénald Bergeron.
Arnaud Droit est titulaire de la chaire et chercheur de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il est aussi chercheur au Centre de
recherche du CHU de Québec-Université Laval (CRCHU).
« La chaire de recherche en biologie
numérique vient appuyer de façon
majeure les travaux du chercheur
Arnaud Droit et son équipe afin de
développer de nouvelles approches
pour l’analyse des données massives,
essentielles dans la compréhension des
mécanismes biologiques liés, entre
autres, au cancer », a exprimé le Dr
Serge Rivest, directeur du CRCHU. « La
bio-informatique est une composante
incontournable dans le développement
des projets de recherche. Elle tire profit
des percées technologiques en génomique, lesquelles sont cruciales pour le
développement d’une médecine personnalisée qui recèle un potentiel fort
prometteur ».
Ces avancées favoriseront la création
d’un pôle d’excellence en biologie
numérique. « Cette chaire permettra à
l’Université Laval de devenir une référence dans le domaine de la bio-informatique. En misant sur le traitement de
grands volumes de données biologiques
et en collaborant avec le Centre de
recherche sur les données massives,
cette chaire rayonnera dans une multitude de disciplines », a conclu le recteur
de l’Université Laval, Denis Brière.
VOLONTAIRES RECHERCHÉS
Les Journées ophtalmologiques
de l’Université Laval (JOUL)
Un soutien pour
une formation continue
ÉTUDE SUR LA PROTECTION À LONG TERME
CONTRE L’HÉPATITE B
Depuis quelques années, l’Ordre des infirmiers et infirmières du
Québec exige que chaque membre obtienne des crédits de formation
accrédités et non accrédités pour assurer la mise à jour de leurs
compétences. Pas toujours facile pour les membres de l’OIIQ de trouver
des formations accréditées intéressantes en lien avec leurs intérêts
et champs de compétences.
C’est le défi qu’ont su relever les infirmières du Centre universitaire d’ophtalmologie
du
CHU
de
QuébecUniversité Laval depuis plus d’une
dizaine d’années. En effet, celles-ci ont
été des pionnières et ont bâti la JOUL,
une journée de formation complètement
adaptée pour le personnel œuvrant de
près ou de loin avec l’ophtalmologie,
infirmières, infirmières auxiliaires, techniciens et photographes. Cette journée
se déroule annuellement en février. Elle
accueille des professionnels et des exposants de toute la province du Québec !
Chaque année, la JOUL se déroule sous
un thème différent déterminé par le
comité scientifique médical. Plusieurs
conférenciers y sont invités par le comité
scientifique du volet paramédical, composé d’infirmières du CUO, afin d’approfondir les connaissances et compétences
de chaque participant. Voilà un excellent
exemple d’engagement, de dynamisme
et d’implication professionnel !
Cette année, la journée de formation
se tiendra le jeudi 2 février 2017 à l’hôtel Hilton de Québec et le sujet en sera
Les nouveautés thérapeutiques en
ophtalmologie.
L’ensemble des professionnels du
CHU de Québec y est invité. Pour informations et inscriptions, nous vous invitons à consulter notre site internet
à www.joul.ca.
Ce projet est approuvé par le Comité d’éthique de la recherche du CHU de Québec-Université Laval (#2017-3226).
Nous sommes à la recherche de volontaires
pour la réalisation d’un projet de recherche visant à mesurer
la protection à long terme contre l’hépatite B
chez des adultes ayant été vaccinés il y a 20 à 30 ans.
Pour pouvoir participer à cette étude, vous devez :
Être âgé de 40 à 60 ans;
Avoir reçu de 3 à 4 doses consécutives du vaccin contre
l’hépatite B durant l’âge adulte, il y a 20 à 30 ans.
$
Les volontaires recevront une compensation financière
pour les frais encourus par leur participation à l’étude.
@
Pour plus d’informations,
veuillez communiquer avec une infirmière de recherche
au 418 666-7000 poste 379
ou par courriel à l’adresse suivante :
[email protected]
14
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Le comité de voisinage du NCH
Une voix pour le quartier
Depuis plus de deux ans, le projet du nouveau complexe hospitalier avance sur
la voie de l’innovation dans ses étapes de planification. Tout le travail effectué
COMPOSITION ACTUELLE DU COMITÉ DE VOISINAGE
jusqu’à maintenant s’est fait sur la base de la consultation, dans un esprit
Deux résidents du quartier Maizerets-Lairet :
MM. Alain Couillard et Pascal Jobin
d’ouverture et de collaboration. Cette même volonté de transparence et de
communication se prolonge auprès de la communauté par la mise sur pied d’un
comité de voisinage. La Direction des communications et du rayonnement a pris
en charge la mise sur pied du comité, le recrutement de ses membres et veille à
l’animation des rencontres et à la liaison avec l’établissement.
L
a première rencontre du comité de voisinage, tenue le 29 novembre dernier, a permis de jeter les bases du fonctionnement
de ce comité. Cette instance vise, d’une part, à
informer les résidents, commerçants et organismes communautaires de l’évolution du projet et, d’autre part, à entendre leurs préoccupations et suggestions sur les impacts dans le
quartier.
Le comité traitera, entre autre sujets :
• de l’avancement du projet;
• des mesures mises en œuvre concernant :
la circulation automobile, piétonnière et le
transport en commun, le stationnement,
l’accès aux résidences et aux commerces,
les activités de chantier (bruit, poussière,
camions, etc.) et autres sujets liés à l’actualité du projet;
• des impacts ou enjeux sur la qualité de vie,
sur les activités économiques, sociales,
culturelles ainsi que sur les services dispensés dans les secteurs aux alentours de
l’hôpital;
•des occasions de développement ou
d’amélioration dans le quartier.
À l’occasion de la première rencontre, Mme
Gertrude Bourdon a tenu à accueillir les
membres du comité et à leur souligner l’importance que revêt cette instance. « C’est un
grand projet que nous réalisons et nous souhaitons le faire avec votre collaboration. Nos
meilleurs ambassadeurs sont souvent nos voisins ! Nous souhaitons que ce projet soit pour
nous tous une grande source de fierté, que
vous soyez partie prenante de sa réussite et de
son intégration dans la communauté, » a-t-elle
mentionné.
Le comité se réunira de trois à quatre fois
par année, au rythme des étapes importantes
de réalisation du projet. Cette tribune se veut
un lieu d’échange dynamique et une porte
ouverte sur la communauté et sur l’innovation,
car d’entrée de jeu, les membres du comité ont
démontré leur ouverture et leur volonté d’être
à l’affut des occasions d’innover pour permettre au quartier de profiter de l’élan que
procurera le NCH.
Encadré
Un résident du quartier Limoilou :
M. Jean-François Darche
Un représentant du Conseil de quartier de Maizerets :
M. Martial Van Neste
Un représentant de la communauté d’affaires du quartier
Maizerets-Lairet : en recrutement
Une personne du milieu communautaire du quartier
Maizerets-Lairet : en recrutement
Une représentante des Sœurs Dominicaines de la Trinité :
Sr Huguette Michaud
Le député de Jean-Lesage :
M. André Drolet
La conseillère municipale du district Maizerets-Lairet :
Mme Geneviève Hamelin
La conseillère municipale du district Limoilou :
Mme Suzanne Verreault
Un représentant du Réseau de transport de la Capitale (RTC) :
M. Carl Robitalle
Des représentants de la Ville de Québec :
Mme Renée Désormeaux et M. Alain Perron
Le directeur de la Direction clinique du NCH :
M. Luc Gagnon et autres représentants de la DCNCH
ou du CHU, selon l’ordre du jour
Le directeur général du bureau de projet à la Société
québécoise des infrastructures :
M. Robert Topping, ou autres représentants de la SQI
ou des fournisseurs selon l’ordre du jour
Note : d’autres membres se joindront au comité de voisinage
d’ici la prochaine rencontre.
Le Chuchoteur est le journal interne du CHU de Québec-Université Laval. Il est publié par la Direction
des communications et du rayonnement au milieu de chaque mois, de septembre à juin.
Le générique masculin est utilisé dans le but d’en faciliter la lecture et désigne aussi bien les hommes
que les femmes.
10 000 $
L’ÉQUIPE DU CHUCHOTEUR
Richard Fournier, directeur des communications et du rayonnement
Justin Boucher, rédacteur en chef
Graphistes : Josée Dombrowski, Julie Labrie, Marjolaine Rondeau
Collaborateurs : Mireille Dufour, Léticia Dufresne, Michel Dumas, Geneviève Dupuis,
Éric Etter, Jean-Thomas Grantham, Vanessa Poirier, Emilie Raymond, Fabienne Racine,
Pascale St-Pierre, Josianne Vignola
Photographes : Service de photographie médicale et de l’audiovisuel
pour faire le voyage
de votre vie
34 voyages de rêve
Pour joindre la rédaction : T 418 525-4444, poste 54387
ou [email protected]
Publicité : 418 649-5989
Tirage : 4 000 exemplaires
Prochaine parution : 18 janvier 2017
Dates limites à retenir Réservation d’espace : 28 décembre 2016
Tombée des textes : 2 janvier 2017
25 repas au restaurant
56 chèques-cadeaux en magasin
34 forfaits vacances
50 %
Imprimé sur du Rolland Opaque50, contenant
50 % de fibres postconsommation, fabriqué à
partir d’énergie biogaz et certifié FSC®.
Calendrier d’impression du Chuchoteur 2016-17
Prenez note de nos dates de tombée et de parution !
Tombée des textes . . . . . Date de sortie
2 janvier 2017 . . . . . . . . . . . 18 janvier 2017
25 janvier 2017 . . . . . . . . . . 15 février 2017
22 février 2017 . . . . . . . . . . 15 mars 2017
29 mars 2017 . . . . . . . . . . . . 12 avril 2017
26 avril 2017 . . . . . . . . . . . . 17 mai 2017
31 mai 2017 . . . . . . . . . . . . . 14 juin 2017
Billets en vente dès
le 14 novembre 2016
fondationduchudequebec.ca
418 525-4385
PRÉSENTÉ PAR :
* Payable par prélèvement sur le salaire (8,83 $
par paie/15 jours pendant 17 paies pour les
employés du CHU de Québec-Université Laval
seulement), pour une valeur totale de 150 $.
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Notre Fondation en action !
Le rêve de Louise Desmeules et du Dr Gaston Bernier
Louise Desmeules, épithésiste au CHU, et le Dr Gaston
Bernier, chef médical en médecine dentaire en oncologie et
épithésie, sont des partenaires de longue date et ont fait leur
marque dans la fabrication de prothèses du visage. En 2010,
ils se sont donné la mission de réaliser des prothèses mammaires externes semblables au sein enlevé grâce à la technologie de numérisation 3D et à leur expertise particulière.
« Pour plusieurs femmes, la reconstruction mammaire n’est
pas envisageable pour différentes raisons personnelles et
médicales. Les prothèses commerciales standards ne sont
pas toujours adaptées à leur silhouette. Les femmes ayant
subi une mastectomie ont besoin d’une prothèse personnalisée qui tiendra bien en place et qui s’harmonisera parfaitement à leur poitrine », explique Louise Desmeules. « À ce
jour, nous avons réalisé des prothèses pour 17 femmes.
Grâce à ces femmes qui participent à l’étude, nous sommes
en mesure de faire évoluer le produit en fonction de leurs
commentaires. L’étude permet jusqu’à présent de conclure
que les prothèses répondent bien aux attentes », renchérit le
Dr Bernier. Au total, il est prévu que 40 femmes participent à
ce projet de recherche.
Les précieux donateurs de la Fondation du CHU de Québec
La Fondation du cancer du sein du Québec est fière d’être
partenaire de ce projet novateur qui aura un impact direct
sur la qualité de vie des femmes ayant subi une mastectomie
en leur apportant plus d’estime de soi et de confort. « Ce projet s’inscrit parfaitement dans la mission de la FCSQ et
démontre notre soutien pour les femmes atteintes du
Québec », souligne Nathalie Tremblay, présidente-directrice
générale de la FCSQ. La Fondation du CHU de Québec tient à
souligner la participation de ses donateurs dans la réalisation du projet. Mentionnons la participation financière
majeure de SSQ Groupe financier, pour un montant d’un peu
plus de 105 000 $ amassés en 2014 dans le cadre de leur
association avec le Marathon SSQ Lévis-Québec. S’ajoutent la
contribution, au tout début du projet, des restaurants La
Piazzetta dans le cadre de l’édition 2010 de sa journée
Generosa déployée chez les franchisés de Québec, de femmes
qui ont réalisé le Défi des sables 2013, d’un groupe d’amis de
Charlevoix qui ont organisé le Tournoi de golf PPME à l’automne 2013, et de dons en équipement de la part de
Creaform.
La Fondation du CHU de Québec remet
les bourses de formation Desjardins
pour la recherche et l’innovation
Crédit photo : Le natif photographe
Suite de « Seinbiose »...
15
Le 10 novembre dernier au Centre de
recherche du CHU de Québec-Université
Laval (CRCHU), la Fondation et son
partenaire Desjardins ont souligné
l’excellence et l’importance de la relève
en recherche.
D
ans le cadre d’un cocktail sympathique,
43 étudiants à la maîtrise et au doctorat
dans le domaine de la recherche ont obtenu une bourse Desjardins pour la recherche et
l’innovation qui leur permettra d’aller plus loin
dans l’avancement des connaissances et l’amélioration des soins. Ces bourses permettront aux
récipiendaires de poursuivre un projet dans l’un
des sept axes de recherche du CRCHU et visent à
les inciter à commencer leur carrière ici, à Québec. La cérémonie de remise des bourses s’est
déroulée en présence de M. Robert Desrosiers,
directeur général de la Caisse Desjardins de
Limoilou.
Desjardins soutient fièrement
la relève en recherche
Rappelons qu’en décembre 2015, le
Mouvement Desjardins a fait l’annonce d’un don
de 2 millions de dollars à la Fondation du CHU
de Québec dans le cadre de la grande campagne
Unis pour le meilleur des soins. Cette somme est
destinée principalement à offrir des bourses de
formation destinées à des étudiants prometteurs du Centre de recherche du CHU de QuébecUniversité Laval (CRCHU).
« Tout centre de recherche qui se respecte doit
offrir un grand nombre de bourses afin de soutenir sa relève, explique le Dr Serge Rivest, directeur du CRCHU. Le don de Desjardins et les
retombées de la campagne de financement
auprès des chercheurs nous permettent d’offrir
ces bourses. Ceci contribuera à retenir des
talents dans notre institution, à faire avancer les
soins et à susciter des retombées socio-économiques dans la grande région de Québec ».
Crédit photo : Le natif photographe
Une campagne axée sur le soutien
de la relève en recherche !
Le 10 novembre dernier, la Fondation a procédé au lancement d’une campagne de
financement auprès des membres de la grande équipe du Centre de recherche du CHU de
Québec-Université Laval (CRCHU). La campagne Croire en la recherche, croire en la relève,
croire en nous ! a notamment pour objectif de soutenir les efforts des étudiants en recherche.
Ainsi, chercheurs, étudiants, et tous les membres du personnel sont invités à s’engager pour
cette importante campagne de financement.
Une première campagne
de financement grand public
Chaque année, les membres de
la grande équipe du CRCHU sont
invités à faire un don afin d’encourager la relève. Cette année, une
campagne de financement grand
public est mise sur pied, une nouveauté qui vise à maximiser les
dons destinés à faire avancer la
recherche au CHU de QuébecUniversité Laval. Ainsi, chercheurs
et
étudiants
en
recherche
participeront en sollicitant leur
entourage afin de les inviter à les
appuyer par un don. L’objectif est
d’amener les gens à se montrer
généreux envers les chercheurs
qui travaillent avec acharnement
au quotidien pour faire avancer les
connaissances médicales. Croire
en la recherche, c’est croire en une
personne qui déploie toute sa
compétence et sa détermination
pour mieux comprendre une maladie ou lui trouver un remède.
La campagne Croire en la recherche, croire en la relève, croire en nous ! se
déploie sur la plateforme de dons en ligne de la Fondation du CHU de
Québec au www.fondationduchudequebec.ca.
Cette campagne se déroulera jusqu’à la fin du mois de janvier.
Le Dr Serge Rivest, directeur du CRCHU, participe fièrement à la campagne
et invite les membres de la grande équipe du Centre de recherche à faire de même !
16
Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 10 | Décembre 2016
Notre Fondation en action !
Les différents visages que revêt
la Campagne auprès des médecins,
dentistes et pharmaciens
La Campagne auprès des médecins, dentistes et pharmaciens du CHU de Québec-Université
Laval 2016-2017 est en cours ! Cette campagne, dont l’objectif en dons pour cette année
est de 850 000 $, agit tel un véritable levier pour la concrétisation de projets des équipes
médicales. Contribuer à cette campagne donne la possibilité de faire avancer les choses,
d’assurer la pérennité de son secteur de soins. L’impact de cette campagne est
remarquable au sein de l’établissement. L’engagement de chacun fait la différence, peu
importe votre parcours, que vous soyez en début de carrière ou retraité.
« Prenant moi-même part à cette campagne de financement avec mes confrères
du service de gastroentérologie, je suis convaincu que chaque contribution permettra d’assurer
a qualité des soins par le développement technologique, l’enseignement et la recherche.
Offrir un don c’est se donner les moyens d’aller de l’avant pour la réalisation de nos projets. »
– Dr Pierre Hallé, chef du service de gastroentérologie
du CHU de Québec-Université Laval et membre du comité
de la Campagne auprès des médecin.
« Pour ma part, je donne à la campagne de la Fondation parce qu’il y a tellement de projets
que mon équipe et moi voulons réaliser pour nos petits patients ! Je contribue
et je suis convaincu que nous faisons un pas de plus vers leur concrétisation. »
– Dr Louis-Étienne Marcoux,
ophtalmologiste pédiatrique
« Même à la retraite, je poursuis mon engagement envers le secteur de soins pour lequel j’ai dédié
ma carrière. J’ai travaillé fort pour le programme de traumatologie et il est important pour moi
de savoir que l’équipe aura les moyens de continuer à aller toujours plus loin pour les patients. »
Les Arbres de l’Espoir
au Fairmont Le Château
Frontenac
Noël s’est installé au Fairmont Le Château Frontenac pour la
3e édition de l’événement Les Arbres de l’Espoir, une grande fête
de décoration de sapins de Noël ! Chaque arbre est commandité
et décoré par des entreprises locales qui ont généreusement
accepté de s’engager pour la cause. Ainsi, 17 000 $ seront remis à
la Fondation du CHU de Québec pour le Centre mère-enfant
Soleil, bravo ! Les 19 arbres joliment décorés seront en exposition
dans le hall du château pour la période des fêtes. Venez les
admirer et voter pour votre arbre favori ! Merci au Fairmont
Le Château Frontenac et aux entreprises participantes pour votre
générosité envers la cause des enfants malades !
– Dr Pierre Fréchette, ex-directeur médical,
programme de traumatologie
Médecins, dentistes et pharmaciens, actifs ou retraités, vous avez jusqu’au 31 décembre 2016
pour nous faire parvenir votre don si vous désirez profiter des avantages fiscaux pour l’année 2016.
Vous pouvez également verser votre don en ligne : donchuquebec.ca. Merci !
Pour des questions ou des renseignements sur la campagne, les fonds spécifiques ou les projets/
octrois, n’hésitez pas à communiquer avec Mme Élyse Létourneau, coordonnatrice au
développement en milieu hospitalier, par courriel à [email protected]
ou par téléphone au 418 525-4385.
OFFRE JUSQU’AU 30 DÉCEMBRE 2016 !
TRIPLEZ
VOS
INTÉRÊTS
Visitez la page Facebook
de la Fondation !
Nous vous invitons à nous suivre et à partager les histoires
de nos donateurs, partenaires, médecins, membres du personnel
soignant. Surtout, n’hésitez pas à nous raconter la vôtre !
Rendez-vous au www.facebook.com/fondationduchudequebec !
PRENEZ DE L’AVANCE
SUR VOTRE COTISATION
CELI 2017 !
Le montant cotisé sera investi dans une épargne à terme régulière
jusqu’au 25 janvier 2017 et sera ensuite transféré dans votre
compte d’épargne – CELI.
C’est ce que l’on appelle une cotisation triplement payante,
puisque vos intérêts seront triplés jusqu’au 25 janvier 2017 1 !
Caisse Desjardins de Sainte-Foy
418 653-0515 | caissesaintefoy.ca
Caisse Desjardins de Limoilou
418 628-0155 | desjardins.com/caisselimoilou
Détails et conditions sur desjardins.com/triplez.
1. Le taux d’intérêt correspondra au triple du taux courant du compte d’épargne – CELI au moment de l’acquisition et sera fixe pendant la durée de détention. Desjardins se réserve le droit de mettre fin à cette promotion en tout temps et sans préavis.

Documents pareils