steve shehan, percussions
Transcription
steve shehan, percussions
résidence steve shehan, percussions Jeu 25 mars 20h30 Steve Shehan, djembé, darbouka, congas, hadgini, ocean drum... Vladiswar Nadishana, flûtes kalyuka, percussions, darbuka, tambujura... Peter Herbert, contrebasse ven 26 mars 20h30 Steve Shehan, Vladiswar Nadishana Nabil Othmani, voix, guitare, luth sam 27 mars 20h30 Steve Shehan, Vladiswar Nadishana Ibrahim Maalouf, trompette Peter Herbert, contrebasse Nabil Othmani, voix, guitare, luth amphijazz mars 2O1O 25, 26 et 27 à 20h30 steve shehan C’est la pulsation des mondes que Steve Shehan met en musique. Né entre deux eaux, d’un père Cherokee et d’une mère européenne Steve Shehan a vécu une enfance solitaire dans une petite île du sud de l’Amérique, où le ciel touche la mer. Très jeune, Steve Shehan était déjà sur les routes. Il y retourne sans cesse, à la recherche d’instruments rares et de langages inouïs. Pour cet enfant du voyage, le rêve est sans limites, l’aventure est sonore. En 1973, Steve Shehan s’installe en Europe et fait depuis sonner ses fûts, peaux, cloches et baguettes sur toutes les scènes du monde, aux côtés d’artistes aussi divers que Paul Simon, Bob Dylan, Cheb Mami, Sting, John McLaughlin, Brian Eno, Ryuichi Sakamoto, Khaled, Lokua Kanza, Nitin Sawhney, Geoffrey Oryema, Magma, Rokia Traoré et plus récemment Jon Hassel et Reza Derakshani. Depuis 10 ans, le plus “frenchy“ des percussionistes américains enregistre et tourne avec le Hadouk Trio. Parallèllement, et depuis 1990, Steve Shehan concrétise son projet personnel le plus cher en s’entourant de collaborateurs partageant un idéal commun : provoquer des rencontres entre auteurs et compositeurs du monde entier. De sa rencontre avec le poète et musicien touareg Baly Othmani naîtront trois albums, Assikel étant produit en hommage à son partenaire disparu. Assikel, de Bali à Baly met en musique et en images, le chemin parcouru par Steve Shehan de Bali, l’île de l’Indonésie, à Baly, l’homme “bleu”, sur le thème de la recherche identitaire. Consacré “meilleure formation de l’année“ lors des victoires de la musique jazz 2007, Hadouk Trio, avec qui il tourne régulièrement, connaît aujourd’hui un important succès, notamment avec Utopies et récemment Baldamore. Awalin, (ma parole), symbolise l’évidence d’une continuation, le relais, la confiance d’un père réitérée par le fils, dans le respect et l’amitié. Banjo, pedal steel guitar, dobro, guitare classique, duduk, angklungs, hang, dumdum, berimbau, cordes, tar, saz, kamantché, piano, se mêlent au son du luth, de la guitare folk et à la voix suave et limpide de Nabil Othmani. Steve Shehan exprime une fois de plus son amour de la musique touarègue en s’entourant des mouvements modernes, électro, chamaniques, berbères, brésiliens, moyen-orientaux, cubains et surtout africains, rapprochant la culture touarègue à l’universalité généreuse de la musique. Il s’entoure également d’invités prestigieux tels qu’Ibrahim Maalouf, Didier Malherbe, Vladiswar Nadishana, Claude Samard, Norbert Krief qui, au-delà de leur amitié, amènent une saveur originale. Discographie sélective Avec Hadouk Trio : Shamanimal | Hadouk Trio | 1999 Now | Hadouk Trio | 2002 Live A FiP | 2004 Utopies | Hadouk Trio | 2006 Baldamore | Hadouk Trio | 2007 Comme leader ou co-leader : Arrows | Steve Shehan | 1990 Figaro Si | Steve Shehan & Dominique Figaro | 1995 Versecret | Steve Shehan | 1997 Plénitudes | Steve Shehan | 1998 Amok | Steve Shehan | 1998, 2006 (réédition) Roads | Steve Shehan | 2002 Assouf | Steve Shehan & Baly Othmani | 2006 (réédition) Assarouf | Steve Shehan & Baly Othmani | 2006 (réédition) Safar | Steve Shehan | 2006 (réédition) Indigo Dreams | Steve Shehan | 2006 (réédition) Elevations | Steve Shehan & Reza Derakshani | 2006 Assikel | Steve Shehan & Baly Othmani | 2008 Awalin | Steve Shehan & Nabil Othmani | 2009 “(...) aujourd’hui la parution d’Awalin, œuvre passionnante et généreuse qui a tenu « sa parole » et qui évoque l’âme de Baly sans jamais en plagier l’essence. Sublime !“ Ethnotemps “Définitivement hors catégorie, Steve Shehan sait révéler mieux les palpitations d’ethnies oubliées“ Science & Avenir “ (...) Shehan nous projette une dernière fois dans cet ozone musical, bercé par ce luth et ces mélopées qui ondulent et créent une sensation d’infini. “ Les Inrockuptibles vladiswar nadishana nabil othmani Vladiswar Nadishana, multi-instrumentaliste sibérien, compositeur et producteur, s’est forgé une approche artistique unique, mêlant musique, web design, danse et vidéo. Son répertoire, teinté de jazz et de musiques du monde, s’inspire de diverses traditions musicales et fait la part belle à l’utilisation des technologies contemporaines comme d’instruments qu’il a luimême inventés. Vladiswar Nadishana commence la guitare en autodidacte en 1990, en marge de ses études à Saint-Petersbourg. Il s’intéresse très vite aux musiques ethniques, et apprend à jouer divers instruments traditionnels : sitar, mandoline, chanzy, bouzouki... Vladiswar Nadishana est également à la tête du Sound Microsurgery Department, un centre de recherches ayant pour vocation de travailler sur une large variété de projets : de l’apprentissage d’anciens instruments de musiques inconnus à l’élaboration de nouvelles méthodes de travail sur le son numérique. Il a ainsi remis au goût du jour certains instruments de musique, tels que la kalyuka (flûte russe, dont il a amélioré la conception), ou encore le kou xiang. Depuis 2005, Vladiswar Nadishana vit à Berlin, où il mène de front plusieurs projets artistiques. Originaire de Djanet, petite ville au cœur du Sahara devenue algérienne par le hasard des découpages territoriaux, Nabil Othmani est avant tout touareg comme la majorité des habitants de cette zone. De son père, il a appris en écoutant. Très vite, l’évidence s’est imposée : Nabil Othmani s’emparait du oud quand celui-ci était posé à la maison, puis Baly lui a offert sa première guitare. Il avait treize ans. Tour à tour joueur de oud ou de guitare, instruments sur lesquels il excelle, il est doté d’une intuition musicale et d’une justesse de ton très fines, d’une voix enveloppante qui sert au mieux ses propres textes comme ceux de son père. Percussionniste dans le groupe de Baly, il a participé à plusieurs concerts à Alger. Après le décès de son père, Nabil Othmani a pris le relais du groupe et s’est produit sur différentes scènes. Il a également commencé avec Steve Shehan une collaboration qui l’a mené sur la scène du Sunset à Paris en décembre 2008, et sur de nombreuses scènes françaises. Nabil Othmani poursuit l’œuvre de son père tout en trouvant son propre chemin musical. Il dispose, pour créer, d’un petit studio d’enregistrement à Djanet au service des artistes locaux qui n’ont pas la chance de pouvoir se déplacer facilement. Peter herbert ibrahim maalouf Né en 1960 à Bludenz, le contrebassiste autrichien Peter Herbert a vécu à New York de 1989 à 2003, avant de s’installer à Paris. De formation classique, il a évolué de nombreuses années dans le milieu du jazz “main stream“. Il développe depuis sa propre vision de la musique improvisée, proposant des projets en solo (concerts à New York, Londres, Moscou...), ou en formations réduites : duos avec David Tronzo, Carol Robinson ; trio parisien avec Chris Culpo et Jean-Charles Richard ; collaborations avec Eric Watson, ou encore Joachim Kühn. Parallèlement à sa carrière de musicien, il compose pour de nombreux orchestres européens, des chœurs aux orchestres de musique de chambre. Il est l’auteur de plusieurs bandes originales de films, et a participé à plusieurs projets de musique contemporaine. Sa carrière de jazzman l’amène à travailler avec de nombreux artistes de référence, parmi lesquels John Abercrombie, Marc Copland, Art Farmer ou encore Woody Shaw. Sa discographie en tant que sideman dépasse aujourd’hui la centaine d’albums. Né à Beyrouth, Ibrahim Maalouf voit le jour dans un pays dévasté par la guerre civile. Sa famille quitte le Liban et s’installe en France. Nourri de cette double culture, il commence l’apprentissage de la trompette à sept ans, avec son père. Celui-ci lui transmet la technique classique apprise aux côtés de Maurice André, mais également la musique de sa terre d’origine, dans toute son authenticité et sa singularité. C’est ainsi qu’il lui enseigne l’art de jouer la trompette à quarts de tons, prototype unique qu’il a lui-même mis au point à la fin des années soixante. À l’obtention de son baccalauréat, Ibrahim Maalouf hésite longtemps avant de renoncer à des études scientifiques. Premier nommé aux deux concours d’entrées aux CNR puis au CNSM de Paris, il choisit alors de se lancer dans une carrière musicale. Il y approfondit ainsi le répertoire classique qu’il aura l’occasion d’interpréter en concert aux États-Unis, en Russie, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient. C’est lors d’une tournée européenne qu’Ibrahim Maalouf se fait remarquer du public en interprétant, à seulement 17 ans, le 2e concerto Brandebourgeois de Bach. Il conclut ses études par l’obtention des premiers prix de trompette et musique de chambre des CNSM et CNR de Paris et se voit décerner 15 prix internationaux, européens et nationaux dont le 1er prix du concours NTC à Washington et le 1er prix du concours international de Trompette de Hongrie. En 2003 et 2004, Ibrahim Maalouf est nommé lauréat de la fondation française Georges Cziffra, de la fondation allemande pro-europa (parrainée par le prince du Danemark) et arrive en tête du prestigieux Concours International de Trompette de la Ville de Paris Maurice André. SOLIDARITE HAITI 2 CONCERTS DE SOUTIEN A L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE LA SAINTE TRINITE – PORT-AU-PRINCE. Vendredi 2 avril 20h30 Programme classique Samedi 3 avril 20h30 Jazz/ Musiques du monde Avec Mad Nomad, Traviata Songbook, Bebey Prince Bissongo, Conjunto Jacare, Adel Salameh, Naziha Azzouz et Noémie Lamour Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon L’Orchestre Symphonique de la Sainte Trinité-Portau-Prince est la formation musicale emblématique du pays. Les recettes de ces concerts lui permettront de reprendre ses activités, pour que la musique résonne à nouveau à Haïti.