Communiqué en version PDF
Transcription
Communiqué en version PDF
CO OMMUNIQUÉ É DE PRESSE E PO OUR DIFFUSIION IMMÉDIATE Violence verbale v en milieu m de trav vail : est-ce lees hommes ou u les femmess qui sont less plus exposés ? Note à l’éditeur: 1e 19 novembre est la journée in nternationalee de l’homme MONTRÉ ÉAL, 18 nov vembre 2014 - Il n’existee aucune diffférence signifficative de laa prévalence de la violence verbale v en milieu m de trav vail entre les hommes et les femmes, selon une rrevue de littéérature systématiq que réalisée par des cherrcheurs de l’Institut univversitaire de santé mentaale de Montrréal et l’Universiité de Montréal. La violencce verbale est la forme dee violence la plus p répanduee en milieu dde travail. Ellle peut entrainner de nombreuses conséquen nces, notamm ment au niveeau psycholoogique et orgganisationnell. Plusieurs éétudes soulignentt l’intérêt de prendre en compte c certaiines variabless sociodémoggraphiques, ccomme le sexxe des victimes, pour mieux x comprendre le phénom mène. Cepenndant, les réésultats obteenus sont soouvent contradicttoires et ne permettent p pass de concluree à une plus grande prévaalence de vioolence verbalee chez l’un des deux sexes. L’objectiff de Stéphanee Guay, auteu ur principal de d l’étude, étaait donc de reecenser et syynthétiser touttes les études de la littérature scientifique sur s la violence verbale en m milieu de travvail qui tenaieent compte duu sexe des victim mes dans leurss analyses. Ap près un processus de sélecttion rigoureuxx, 29 des 90 éétudes trouvéées ont été prises en compte, dont la plupartt (24) ont été réalisées danss le secteur de la santé. Les résulttats montrent que la majorrité des étudees (15 sur 29)) rapportent qqu’il n’existee aucune difféérence significatiive de la préévalence entree les hommees et les fem mmes. Cette aabsence de ddifférences poourrait s’expliqueer par le fait qu’elles q aient été conduitess dans le sectteur de la santté. Les homm mes s’adapteraaient à un milieu u à dominantte féminine en e adoptant certains c des comportemennts que la littérature connsidère comme éttant stéréotyp pés féminins. Ainsi, ils utiiliseraient davvantage de teechniques de communicattion et auraient une u approche moins agresssive pour déssamorcer les ssituations de violence, com mparativemennt aux hommes d’autres d secteu urs d’activités. Parmi les études qui montrent m des différences significatives, s , la majorité d’entre elless concluent qque les hommes sont s plus à rissque (11 étud des) que les femmes f (5 étuudes).Une dees explicationns évoquées est que « dans un milieu de traavail à domin nante féminin ne, on attendrrait des homm mes qu’ils addoptent une atttitude protectricee envers les femmes, f ce qu ui les rendraiient plus vulnnérables », suuggère Stéphaane Guay, dirrecteur du Centre d’étude sur le trauma de l’Institut universitaire en saanté mentale de Montréal. L’autre ex xplication est liée au fait qu’il q est sociaalement plus aacceptable d’être agressif vis-à-vis du « sexe fort », co onsidéré com mme capable de se défendre, qu’envvers une fem mme, considdérée commee plus vulnérablee. Cela serait d’autant pluss vrai que la majorité m des aggresseurs sonnt de sexe masculin. Enfin, la troisième t explication vientt du fait que des d recherche s montrent quue les hommees tendent à uutiliser plus souveent l’agressio on verbale facce à une prov vocation, alorrs que les fem mmes ont tenddance davanttage la négociatio on. Cependant, certaines limites méthodologiques de ces études ne permettent pas de tirer de conclusions définitives. En effet, les catégories sectorielles sont trop larges et les études ayant ciblé certaines professions sont encore peu nombreuses. D’autres facteurs sont également pointés du doigt par les chercheurs, notamment l’absence de définition claire de la violence verbale ou le fait que l’acceptabilité sociale de la violence envers les femmes dépend du contexte culturel. À propos de cette étude L’étude a été réalisée par Stéphane Guay et ses collègues de l’équipe Visage du Centre d’étude sur le trauma de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Monsieur Guay est professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et affilié au Département de psychiatrie de l’université. Cette étude a été financée par une subvention de fonctionnement des IRSC (« vers une meilleure prise en charge des travailleurs victimes d’un acte de violence grave »). Guay, S., Goncalves, J., & Jarvis, J. (2014). Verbal violence in the workplace according to victims’ sex – a systematic review of the literature. Aggression and Violent Behavior, 19, 572-578, doi: 10.1016/j.avb.2014.08.001. -30Équipe VISAGE - equipevisage.ca/ Centre d’étude sur le trauma -plusqu1souvenir.ca Profil de Stéphane Guay - iusmm.ca/stephaneguay.html Institut universitaire en santé mentale de Montréal – iusmm.ca Université de Montréal - umontreal.ca Renseignements Catherine Dion Service des communications – Institut universitaire en santé mentale de Montréal Téléphone : 514 251-4000, poste 2986 - Cellulaire : 514 235-4036 [email protected] Media contact William Raillant-Clark International Press Attaché University of Montreal (officially Université de Montréal) Tel: 514-343-7593 | [email protected] | @uMontreal_News