(21 pages) pour une lecture en ligne (format pdf)
Transcription
(21 pages) pour une lecture en ligne (format pdf)
Dossier de presse ne Lescot Karole Gizolme ❘ An v Guide Caraïbe culturelle Le de la tinique ❘ Haïti ❘ Guadeloupe ❘ Mar uel ❘ conte ❘ danse ❘ ❘ arts visuels ❘ audiovis 2010 Europe dias ❘ théâtre ❘ littérature ❘ musique ❘ mé nages ❘ Cartes, chiffres,. témoig artistiquee. par pays et par domaine ❘ Analyses et entretiens t, nceu enrs, naem agnie s, fis,nafinc comp agnie ate , co, mp cré ursurs de ate cts cré , nta co 0 00 1 s de s dia . mé ❘ Plu , sse els pre nn sio fes pro anismes partenaires publics, org Parution mars 2010 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, Tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, Tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle du Avant-propos Guide L a portée de la pensée et des combats d’Aimé Césaire, Jacques Roumain, Frantz Fanon, Derek Walcott, Édouard Glissant ou V. S. Naipaul a amené la Caraïbe à rompre le silence sur la tragédie qui l’a construite et à exprimer son appartenance au monde. On ne peut désormais regarder vers ces îles sans songer à ce qui a façonné leurs identités d’aujourd’hui. Les sociétés caribéennes connaissent depuis leur création et connaîtront toujours des chocs de cultures, qui n’échappent pas au regard des créateurs, des artistes, premiers témoins de ces évolutions. Cependant, quels outils existe-t-il pour connaître la diversité des propositions ? Quelle lecture les décideurs ont-ils du monde de la création caribéenne ? Cet ouvrage est à la fois un outil de travail et un guide de référence pour les professionnels des arts, les organisateurs de spectacle, les diffuseurs, les responsables de projet, les artistes, les opérateurs culturels et pour tous ceux qui se sentent concernés par la Caraïbe. Il est le résultat des multiples rencontres que nous avons menées, spectacles que nous avons vus, ouvrages que nous avons lus, réunions et colloques auxquels nous avons assisté. Les critères de sélection se sont donc portés sur les artistes actifs, confirmés ou en voie de professionnalisation, ayant au minimum deux années d’activité. Les structures institutionnelles, privées, associatives font elles aussi partie de la sélection et ont été intégrées en fonction de ces mêmes critères. Les lieux de résidence des artistes et structures retenus pour cette première édition se trouvent en Martinique, Guadeloupe, Haïti et Europe. Tel un corollaire indispensable à la création, les structures existantes qui contribuent au développement de ce secteur (institutions privées et publiques, Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, Tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, Tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com résidences de création, centres de ressources, prix, médias…) sont également référencées. Ce guide – sans être exhaustif – offre une vision large, précise de la création contemporaine dans la Caraïbe francophone et en Europe, en abordant les principaux domaines de la création – arts visuels, audiovisuel, conte, danse, littérature, musique et théâtre. Des textes d’analyse, des entretiens avec des professionnels dressent un tableau du monde culturel dans une transversalité (Haïti, Guadeloupe, Martinique et Europe). Enfin, au moment où cet ouvrage est sur le point d’être imprimé, le pays dont la musique illumine les autres îles, le pays dont les peintres ont montré le chemin de la couleur, le pays dont les écrivains et le peuple ont transcendé l’adversité pour la changer en suprême santé, le pays où « pour la première fois la négritude s’est mise debout », ce pays-là, Haïti, vient de voir les murs de ses maisons et de ses institutions s’écrouler et de déplorer la perte de centaine de milliers de vies. Mais la fraternité qu’Haïti avait ajoutée aux valeurs de liberté et égalité au e siècle n’est pas un vain mot. Cette fraternité est aujourd’hui plus que jamais à ressouder pour accompagner la reconstruction du pays, mais aussi pour rendre hommage à ces lieux passeurs de culture, à ces hommes et ces femmes dont le monde a tant besoin. Nous avons ainsi choisi de maintenir dans leur intégralité les fiches des artistes et des structures cités dans le chapitre « Haïti » pour garder une radiographie de ce pays à la veille des secousses tragiques. Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org K G et A L Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle L’esprit du Guide Ce Guide a été conçu pour pallier un vide dans le monde culturel professionnel. Il est donc pensé comme un outil global de la Caraïbe francophone pour identifier les structures et artistes majeurs, pour comparer les pratiques dans les deux départements français et leur cousine Haïti, république indépendante depuis plus de 200 ans. La république d’Haïti est connue dans le monde entier pour la qualité de ses productions artistiques et le nombre de ses artistes même si depuis près de trente ans, le pays connaît une récession sans précédent. Le 12 janvier 2010 La terrible nouvelle du tremblement de terre en Haïti nous est parvenue alors que nous procédions aux dernières corrections. Après réflexion, nous avons décidé de garder intactes les notices, les cartes et la chronologie qui désormais serviront de référence anté 12 janvier. Quels sont les territoires concernés ? Guadeloupe, Martinique, Haïti et Europe (principalement France) sont les premiers territoires où nous avons tissé des réseaux solides et il paraissait indispensable de se doter d’un premier outil les concernant avant de s’ouvrir aux autres pays de la Caraïbe. Cependant, en avant-goût d’un prochain Guide, nous avons identifié une vingtaine de structures et d’événements ailleurs dans la Caraïbe. Pourquoi des cartes et des chronologies ? Les sociétés caribéennes sont jeunes à l’échelle de l’humanité, leur évolution très rapide. Les chronologies d’événements culturels en miroir des événements politiques ou marquants de l’époque que nous proposons donnent un premier aperçu de la structuration du milieu culturel. La notion d’archive culturelle étant embryonnaire, il est important de montrer l’antériorité et le cas échéant la pérennité de nombreux événements et initiatives. Les chronologies permettent – entre autres – de repérer quelques événements qui ont fait date. Quels critères de sélection ? Dans ces territoires, les activités artistiques sont extrêmement nombreuses et la critique insuffisante. Toute création est saluée par les médias sans véritable distinction, par Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle conséquent les artistes de qualité deviennent invisibles. Les artistes qui figurent dans ce guide ont : • au minimum deux années d’activité ou deux productions mises en circulation ; • exposé ou joué au moins une fois à l’extérieur de leur lieu de résidence ou obtenu une reconnaissance certaine de la part de leur public ou de professionnels. Ils sont des artistes professionnels ou en voie de professionnalisation, dans une démarche de création et résident soit en Haïti, en Guadeloupe, en Martinique soit en Europe. Quelques chiffres Entrées : 1960 (renvois inclus) 528 pages ; 1,4 kg Analyses, entretiens, témoignages d’artiste de 25 personnalités Budget : 185 000 euros Trois index : Index des prix et événements Index des structures Index des artistes Caractéristiques techniques Format 16 24 cm Intérieur : impression quadri, 528 pages Couverture : quadri, pelliculage Façonnage : cahiers cousus, couverture Intégra, signet tissu Premier tirage : 2 000 exemplaires Prix public TTC : 45,00 € Prix public HT : 42,65 € ISBN : 978-2-911412-67-7 Historique Avant le Guide de la Caraïbe culturelle I ls existaient les Dictionnaires encyclopédiques des Antilles et de la Guyane (1992-1999) ou le dictionnaire encyclopédique et pratique de la Martinique (1989-1996) qui a su, en trois éditions proposer une première identification des personnalités et structures tout secteur confondu. Enfin, le Guide culturel de la Guadeloupe (Ghislaine Gadjard/ICFC), paru en 2003, a permis de prendre la mesure de la création issue du seul archipel guadeloupéen. Gens de la Caraïbe est né en 1999 de la volonté de mieux faire circuler une information utile aux professionnels de la culture. Une base de Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com données, organisée en répertoire des acteurs caribéens a été créée, puis un site Internet (www.gensdelacaraibe.org). À l’heure où Internet est devenu un outil indispensable de communication, l’information a toujours besoin d’être sélectionnée, vérifiée et organisée. Il nous est donc apparu essentiel d’aller encore plus loin et d’opérer à travers un seul ouvrage imprimé, donc pérenne, une identification des acteurs majeurs de la création contemporaine caribéenne dont la présence et l’impact sur nos sociétés sont de plus en plus marqués. Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Les auteures Karole Gizolme Karole Gizolme, journaliste, travaille depuis 14 ans sur la région caribéenne et ses diasporas. Elle a sillonné l’arc des grandes et petites Antilles à plusieurs reprises de 1992 à aujourd’hui et entretient ses relations avec les différentes îles par le biais du réseau d’information Gens de la Caraïbe qu’elle a fondé en 1999 au lendemain du 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Free-lance pour notamment RFI, France Culture, RFO, France Inter et la Radio Suisse Romande, elle travaille aussi bien sur des sujets concernant la région caribéenne que sur des thématiques liées aux questions d’inter-culturalité qui lui tiennent à cœur. Anne Lescot Anne Lescot, diplômée en histoire de l’art et en anthropologie, est aussi réalisatrice et a travaillé principalement sur Haïti. À travers l’organisation d’expositions et de rencontres, la coordination d’ouvrages, la réalisation documentaire, la programmation et la distribution de films, elle participe activement à la sensibilisation sur ce pays. Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, elle a participé à la création du Réseau Culture Haïti. Elle est notamment à l’origine du Collectif 2004 Images, association à laquelle on doit des événements tels que Haïti en Seine, Écrans d’Haïti (2004), Regards sur Haïti à Bruxelles (2006) ou encore Esclaves au paradis pour le colloque et les projections de films (2007), ou encore 20 artistes pour Haïti. Anne Lescot est également représentante en France de l’Association haïtienne des cinéastes et anciennement membre du Comité pour la mémoire de l’esclavage. Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Les autres analyses, les rédacteurs, les conseils, les témoignages Les conseils de Nathalie Hainault, Fanny Auguiac, Marie Abraham, Olivier Barlet, François Bensignor, Dominique Berthet, Marie-Line Dahomay, Gilles Elie-dit-Cosaque, Marius Gottin, Suzy Landau, Bernard Lagier, Marie Beaupré, Sandrine Trésor, Joëlle Ferly, Ghislaine Gadjar, Sandra Maran, Nathalie Naquin, Florence-Marie Piriou, Chantal Regnault, Alexandre Cadet-Petit, Léonor Martin… Les analyses de Pour la Guadeloupe : Léna Blou, Fred Deshayes, Marylinn Jalton-Salcède, C Nou Menm. Pour la France (Europe) : Audrey Célestine, Régine Cuzin, Emmanuelle Honorin, Fabienne Pourtein, Osange Silou-Kieffer. Pour la Martinique : Nathalie Antiope, Yves Bernabé, Christian Boutant, Ina Césaire, Marie-Denise Grangenois. Pour Haïti : Arnold Antonin, Pascale Jaunay, Yanick Lahens, Reynald Lally, Alain Sancerni, Sibylle Théard Mevs, Thurgot Théodat. Témoignages Témoignages de Mimi Barthélemy, Jocelyne Béroard, Maryse Condé, Louis-Philippe Dalembert, Gerty Dambury, Alain Jean-Marie, Fabienne Kanor, Dany Laferrière, Beethovas Obas. Auteurs Karole Gizolme, Anne Lescot, avec la collaboration de Géraldine Lecarret, Philippe Nijean, Simone Lagrand, Corinne Vasson, Marie-Mickaël Manquat, Régine Bonnaire. Développement technique Vents d’ailleurs et Gerald Clausen. Juridique Eve-Lyne Martin Brière, Jim Michel-Gabriel, Steve Pélissier. Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Les coéditeurs Gens de la Caraïbe L’association Gens de la Caraïbe (GDC), qui se structure en réseau d’information sur les cultures caribéennes, a mis en ligne quelque 4 000 articles sur la création caribéenne depuis 2000 avec la contribution de ses correspondants en Haïti, en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Sainte-Lucie, République dominicaine et d’autres lieux. Via une veille informationnelle, des annonces d’événements sélectionnés, des textes de réflexions ou d’articles de chercheurs, Gens de la Caraïbe suscite l’intérêt des professionnels aussi bien que du grand public. Les publications en ligne de Gens de la Caraïbe s’appuient sur des partenariats avec des structures reconnues dans le milieu professionnel de la production et de la diffusion. Parmi elles, les scènes nationales de Guadeloupe et Martinique – L’Artchipel et le CMAC, le Tarmac de la Villette, l’Institut français de Port-au-Prince, le Musée Dapper, Africultures, AfricAméricA, les médiathèques… Des attentions particulières ont été apportées aux projets contribuant à la structuration du milieu artistique pour une plus grande professionnalisation du secteur. Vents d’ailleurs Fondée par Jutta Hepke et Gilles Colleu, professionnels de l’édition depuis environ vingt-cinq ans, Vents d’ailleurs comble un des vides dans le paysage éditorial français qui « oublie » trop de cultures de la « maison monde ». En construisant des passerelles vers d’autres cultures, la maison d’édition cherche à apporter une pierre à la construction d’une société plus solidaire et enrichit tout être humain dans sa recherche d’humanité. Vents d’ailleurs ouvre donc ses portes aux auteurs et aux illustrateurs, aux imaginaires et aux idées d’ailleurs pour poursuivre dans la durée, l’aventure de la création et de la littérature. Membre de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, Vents d’ailleurs participe à la construction de réseaux à travers le monde, pour défendre l’édition de création, pour défendre le livre et la lecture comme ouverture sur le monde et non comme un produit consommable, jetable. Signataire de la Déclaration des éditeurs indépendants, Vents d’ailleurs défend la bibliodiversité et l’édition indépendante. Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Les partenaires financiers Ministère de l’Outre-mer Le ministère de la Culture et de la Communication, label Année européenne du dialogue interculturel L’Acsé, Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances Culturesfrance La ville de Paris et les sociétaires de Gens de la Caraïbe… Les partenaires pour le contenu Le Collectif 2004 Images Ce collectif travaille depuis 2004 à la promotion de la culture haïtienne à travers l’organisation d’événements et la diffusion des travaux d’artistes ou de réalisateurs haïtiens. Ces activités sont complétées par un site Internet d’information. Basé à Paris, le Collectif travaille en liens étroits avec les professionnels en Haïti ou les Haïtiens et structures de la diaspora. Les centaines de projections, dizaines d’expositions et multiples conférences organisées au cours de ces cinq dernières années ont permis de consolider la position du Collectif 2004 Images comme l’une des structures les plus actives dans le domaine culturel et en particulier audiovisuel. Le Collectif 2004 Images a apporté et mis à disposition du Guide son réseau haïtien d’acteurs de la culture, patiemment élaboré depuis 2004. L’AMSEC L’Agence pour l’aide aux missions et à la structuration des entreprises culturelles a été créée pour appuyer le développement et la structuration du secteur culturel ainsi que la professionnalisation de ses acteurs. L’AMSEC favorise l’émergence de compétences en gestion, en communication et en organisation dans les structures culturelles. Elle intervient principalement en Martinique, mais aussi en Guadeloupe et en Guyane. Pour le Guide, elle a suggéré la création des cahiers professionnels (cadre législatif du spectacle vivant et métiers du spectacle). •••••• Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle L’ARCADE – Agence régionale des arts du spectacle L’Arcade Provence-Alpes-Côte d’A zur – Agence régionale des arts du spectacle (Agence conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) met en place des services dans les domaines de l’information, de la valorisation, de la formation et du développement de la musique, de la danse, du théâtre des arts de la rue et du cirque en région. L’Arcade a fourni au Guide ses fiches métiers du spectacle. IRMA – CIMT Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles, l’Irma regroupe le Centre d’information du jazz (CIJ), le Centre d’information des musiques traditionnelles et du monde (CIMT), le Centre d’information rock, chanson, hip-hop, musiques électroniques (CIR). Le CIMT anime un réseau de près de trente correspondants et gère une base de données à disposition du public. Il propose un service gratuit de conseil aux professionnels, coopère activement à la structuration du secteur et diffuse des informations spécifiques sur son site www.irma.asso.fr/-CIMT Pour le Guide, Gens de la Caraïbe et l’IRMA échangent des données concernant les artistes et structures afin de les faire connaître dans différents circuits. Spectacle vivant en Bretagne Spectacle vivant en Bretagne est un Établissement public de coopération culturelle créé en 2008 par le Conseil régional de Bretagne et le ministère de la Culture et de la Communication. Sa mission principale est l’accompagnement du secteur, des projets et des entreprises du spectacle vivant en région. Il intervient dans l’ensemble des disciplines et des esthétiques du spectacle vivant – danse, arts de la rue, théâtre, art du cirque, musique, marionnette – en tenant compte des besoins des acteurs du territoire, des politiques publiques mises en œuvre par les collectivités locales et du contexte socio-économique du secteur. Il a mis à la disposition du Guide des textes et son expertise sur la législation du spectacle vivant en France. •••••• Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle •••••• La Maison des Suds La Maison des Suds est une association intervenant dans le domaine de l’expertise culturelle et artistique, à différents échelons (études et conseils en politiques artistiques et culturelles, assistance à la conception et à la mise en œuvre des politiques artistiques et culturelles, études, conseils en coopération caribéenne et internationale, dans les domaines culturels et artistiques, assistance au montage de projets culturels et artistiques et à leur pérennisation…) La Maison des Suds s’appuie à la fois sur une expérience de terrain, en France hexagonale et en Caraïbe, un réseau de personnes et structures ressources, et sur une réflexion inscrivant la réalité des territoires dans un contexte plus large (national, européen, caribéen, international). Elle a développé une connaissance des dispositifs institutionnels, en particulier ceux qui concernent l’Outre-mer, et notamment ceux mis en place par l’Union européenne, que ce soit en matière de développement ou de coopération régionale, en s’appuyant notamment sur un partenariat avec le Relais Culture Europe. La Maison des Suds a apporté dans ce Guide son analyse sur les financements de la culture. Les partenaires médias Africultures – Afriscope — La Scène – Inter-Entreprises – Mondomix – Sept Magazine – Trace TV Avec la contribution appréciée de Frédéric Abidos, Olivier Augendre, Fanny Auguiac, Olivier Barlet, Marie Beaupré, Marianne Berger, Dominique Berthet, Philippe Bon, Sylvie Bouras, Gisèle Bourquin, Mario Canonge, Dominique Castellano, Michèle Césaire, Yves Chemla, Isabelle Damico, Gilles Degras, Steeve Delblond, Cendrine Delivré, Marie-Hélène Dumeste, Jude Duranty, Gilles Elie-dit-Cosaque, Patricia Johnston, Philippe Fanise, Joëlle Ferly, Karine Gabon, Ghislaine Gadjar, Yvette Galot, Marius Gottin, Jean-Luc Goubin, Marie-Ann et Frédéric Gruet, Karine Lagrenade, Manuel Larade, Wilfrid Louis-Régis, Simone Lagrand, Véronique Larose, Sandra Maran, Marie-Mickaël Manquat, Laure Martin, Daniel Maximin, Ayoko Mensah, Gustav Michaux-Vignes, Monique Monteil, Éric Nabajoth, Nathalie Naquin, Jean-Claude Nicolas, Ayelevi Novivor, Beethova Obas, Noëlambre Ollivier, Geneviève et Hector Poullet, Marie-Claude Pernelle, Fabienne Pourtein, Florence-Marie Piriou, Chantal Regnault, Lyonel Trouillot,… et merci à tous ceux qui ont consacré du temps à ce Guide. Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Quelques pages… Sommaire Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mode d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 7 9 PARTIE 1 Haïti ❘ Guadeloupe ❘ Martinique ❘ Amériques et autres îles de la Caraïbe ❘ Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 A HAÏTI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chronologie de quelques événements marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 14 16 État des lieux Situation générale du secteur de la culture, ALAIN SANCERNI, PASCAL SERVERA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Entretiens Les arts visuels d’Haïti aujourd’hui, REYNALD LALLY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tentative de développement d’un cinéma haïten, ARNOLD ANTONIN . . . . . . . . . . . . . Le foisonnement paradoxal de la littérature en Haïti, YANICK LAHENS . . . . . . . . . Le marché de la musique en Haïti, THURGOT THÉODAT et PASCALE JAUNAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . Propriété intellectuelle et droits d’auteur en Haïti, SIBYLLE THÉARD MEVS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 23 25 27 30 Fiches 1-70 : Structures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 71-262 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 B GUADELOUPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chronologie de quelques événements marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Articles Deux hypothèses pour le théâtre, MARYLINN JALTON-SALCÈDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Dynamiques et perspectives du cinéma et de l’audiovisuel guadeloupéen, C NOU MENM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Focus Un réseau caribéen de promotion des littératures ? KAROLE GILZOME . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 Fiches 263-387 : Structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 388-688 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 C MARTINIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 Chronologie de quelques événements marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Analyse La culture « encayée » ? ou le paradoxe culturel martiniquais, YVES BERNABÉ . . . . . . . . . . . . . . 174 Entretiens Le conte reprend sa place, Ina Césaire . . . . . . . . . 178 Vivre de la musique en Martinique, CHRISTIAN BOUTANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 Le livre, pour faire quoi ? MARIE-DENISE GRANGENOIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 Focus Le Frac Martinique n’existe plus, KAROLE GIZOLME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 Fiches 669-757 : Structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 758-1079 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208 D AMÉRIQUES ET AUTRES ÎLES 265 DE LA CARAÏBE ........................... 81 82 Carte des Amériques (partielle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266 Chronologie de quelques événements marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268 84 Fiches 1080-1117 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270 (Quelques fiches sur structures et événements incontournables Bahamas • Barbade • Colombie • Cuba • Dominique • Grenade • Jamaïque • Porto-Rico • République dominicaine • Sainte-Lucie • Saint-Martin / Sint-Marten • Saint-Barthélémy • Trinidad • Canada • États-Unis) Analyse Politique et culture en Guadeloupe, FRED DESHAYES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Entretiens Être professionnel de la danse en Guadeloupe, LENA BLOU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 9 E EUROPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279 Carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280 Chronologie de quelques événements marquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 Analyse La culture caribéenne en Europe : une déclinaison plurielle, AUDREY CÉLESTINE . . . 284 Entretiens Musiques antillaises, pas assez françaises ou pas assez du monde ? EMMANUELLE HONORIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285 Arts visuels : le défi de créer dans la Caraïbe et de trouver sa place en dehors ? RÉGINE CUZIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287 France outre-mer / France hexagonale, d’une rive à l’autre, OSANGE SILOU-KIEFFER . . . . . . 289 Fiches (France) 1118-1233 : Structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292 1234-1602 : Artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318 Fiches (autres pays d’Europe) 1603-1640 : Structures et artistes . . . . . . . . . . . . . . . . 398 PARTIE 2 Financements, soutiens et prix. . . . . . . . . . . . . . . . . 411 Analyse Les financements de la culture dans les départements français d’Amérique : état des lieux et perspectives (Analyse de la Maison des Suds, FABIENNE POURTEIN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412 Fiches 1641-1720, Prix, fondation, fonds, résidence de création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 416 PARTIE 3 Médias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 Analyse La valorisation de la culture et de l’identité par les médias des départements français d’Amérique, NATHALIE ANTIOPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 436 PARTIE 4 Métiers du spectacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465 Analyse Le cadre général du spectacle vivant (SPECTACLE VIVANT EN BRETAGNE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466 Les métiers de la culture (sélection), L’ARCADE (AGENCE RÉGIONALE DES ARTS DU SPECTACLE PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471 PARTIE 5 Centres de recherches et de ressources . 481 Fiches 1869-1876 : Centres de recherches . . . . . . . . . . . . . . 482 1877-1960 : Centres de ressources . . . . . . . . . . . . . . 485 PARTIE 6 Témoignages d’artistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MIMI BARTHÉLÉMY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JOCELYNE BEROARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MARYSE CONDÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . LOUIS-PHILIPPE DALEMBERT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GERTY DAMBURY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ALAIN JEAN-MARIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FABIENNE KANOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DANY LAFERRIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BEETHOVA OBAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ANNEXES Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Index des prix et des événements . . . . . . . . . . . . . . . . . Index des structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Index des artistes (créateurs et professionnels du spectacle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . Participants, partenaires et remerciements . . . Liste des annonceurs et des partenaires . . . . . . . Fiches 1721 à 1834 : Organismes de presse. . . . . . . . . . . . 438 1835 à 1868 : Journalistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org 501 502 503 504 505 506 507 508 509 511 Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org 514 516 517 518 521 527 528 Guide de la Caraïbe culturelle Ha ïti État des lieux Situation générale du secteur de la culture (Alain Sancerni, Pascal Servera) Alain Sancerni, expert délégué par la Commission européenne, a réalisé une étude pour la mise en place d’un projet de l’Union européenne de soutien aux structures culturelles de près de 4 millions d’euros. Un extrait de son rapport propose un état des lieux partiel avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Alain Sancerni est par ailleurs directeur de publication de la revue Riveneuve Continents. L des orientations anciennes et aujourd’hui en partie déphasées. Ils exercent une pression fortement conservatrice sur le ministère, dont ils contribuent à cloisonner les activités, à éponger les ressources et à paralyser les efforts de modernisation et d’adaptation aux exigences techniques, sociales et même économiques du monde actuel. Mais, au-delà de ce poids initial, il est aussi certain que la volonté ou la capacité politiques de réforme ont à ce jour manqué, ou que cette volonté n’a pas su trouver les moyens pratiques de se mettre en œuvre. Les ministres de la Culture se succèdent à un rythme accéléré, et entraînent avec eux de nouvelles équipes, limitées en quantité de personnel comme en qualification ou en expérience. Les moyens du ministère sont largement insuffisants pour penser, mettre en place et conduire une politique complète et durable. ont joué dans le sens de la dégradation des capacités du secteur de la culture sont son propre isolement et son caractère « fusionnel » à l’interne (manque de discernement critique, confusion des types et des niveaux de création, surestimation du poids social et symbolique des milieux culturels), qui ont empêché les mécanismes nécessaires d’identification, de filtrage et de sélection des produits culturels et retardé l’entrée du secteur dans les formes modernes de son développement. Infrastructures a culture haïtienne est incontestablement Le rôle économique et social potentiel de la Concernant les infrastructures, le pays culture en Haïti est aujourd’hui entièrement riche dans ses diverses composantes : manque cruellement des équipements les reconnu et intégré dans la politique natiopatrimoine matériel et historique, traditions plus fondamentaux : lieux de diffusion ou de nale : le Document de stratégie nationale pour populaires, théâtre, musique, arts plastiques et représentation, galeries, lieux de rencontres, de la croissance et la réduction de la pauvreté création artisanale, littérature, cinéma. Ces resformation et de répétition… Haïti — et Port(DSNCRP, novembre 2007) envisage la culture sources, qui s’accompagnent d’une créativité au-Prince en particulier — a disposé naguère comme une force et un élément productifs aujourd’hui intacte, ont par le passé fait l’objet de théâtres, de scènes et de cinémas, qui sont et pose clairement la question des industries d’une valorisation parfois exceptionnelle (peinLe secteur privé de la culture quant à lui est aujourd’hui à l’abandon ou en bout de carrière, culturelles. ture) et contribué à doter Haïti d’une image désorganisé. Il manque de structures profesfaute d’entretien et faute de publics que l’insépositive forte et durable dans le monde. Haïti, Le gouvernement de Michèle Pierre-Louis sionnelles de gestion des troupes, des métiers curité, le coût de la vie et les nouvelles formes en effet et contrairement à la plupart de la plus’était attelé à la mise en œuvre, en matière de artistiques, des projets. Il manque également de socialisation dissuadent de sortir. part des pays ACP – Afrique Caraïbes Pacifique, culture, d’une politique volontariste beaucoup d’organismes associatifs ou d’entreprises priLe pays manque également, il faut le noter, a connu une période où le secteur de la culture plus ouverte que les précédentes et s’était fixé vées capables de valoriser les ressources et la des capacités humaines et des initiatives était tout à fait construit et développé, avec des comme objectif de contribuer au développecréativité, et de les faire accéder aux marchés novatrices pour repenser, comme cela s’est capacités de création, mais surtout de gestion ment économique et social d’Haïti par le renrégionaux et internationaux. L’existence de produit partout dans le monde depuis trente (médiation et accès aux marchés), de niveau forcement du secteur de la culture. plusieurs fondations de haut niveau de perforou quarante ans, des formes alternatives et international. Cependant, ces capacités de mance (Fokal*, Culture et Création*, Fondation modernes, qui lui permettraient de contourner gestion se sont érodées et ont même entraîné Françoise Canez Auguste*, AfricAméricA*) Situation institutionnelle ou de compenser l’absence d’infrastructures et la déconstruction du secteur de la culture à et qui jouent un rôle crucial dans le pays ne d’y remédier progressivement par une action travers une série continue de crises politiques, Les capacités institutionnelles du ministère de masque pas l’absence de structures capables concertée. économiques et naturelles, mais peut-être la Culture et de la Communication sont faibles. sur l’étendue du territoire national. Les artistes Des initiatives privées ou même personnelles aussi parce que les structures institutionnelles On a beaucoup redit, à juste titre, que ce minisne sont pas regroupés au sein d’associations se font jour pour la réhabilitation d’anciens et privées de gestion ne se sont pas adaptées tère a été constitué récemment et n’a donc pas professionnelles solides, en dehors de celles théâtres ou cinémas, qui mériteront certaineà des conditions modernes liées à l’évolution eu le temps de se défaire de son incohérence des écrivains et des cinéastes. Mais au-delà de ment l’attention des bailleurs de fonds et dont internationale des marchés et des technoet de ses défauts de jeunesse : il est en particuce défaut de moyens et de capacités, le secteur il faut espérer qu’elles réussiront malgré les logies. Les milieux artistiques sont souvent lier flanqué de 12 organismes autonomes plus manque surtout d’une vision claire des pronombreux handicaps techniques territoriales, on distingue peine le soutien plasticiensetetfinanciers les musiciens ne l’ignorent pas, restés très auto-protecteurs, attachés à des anciens que lui, dont les directeurs, nommés cessus de son propre développement et des avec ellesmédiatique rencontrent. quitte à sombrer dans la mode du « business porté à un créateur duqu’ coup symboles, à des formes et à des privilèges ou par le président de la République sur proposimécanismes d’accès aux réel publics et aux marchés L’accès identitaire », aujourd’hui lucratif. On voit venir à des rêves du passé, et bien des projets novaLa capacitéutiles de formation et de transmission tion des ministres le plus souvent antérieurs intérieurs, régionaux oupré-électoral. internationaux. Outreaux informations à la formation, à la prépateurs, institutionnels ou privés, se heurtent au est un problème crucial au en gwoka Haïti : ildes se bimbos pose endéshabillées pour chanà celui qui exerce, constituent une véritable les crises et l’insécuritéaux quifinancements, ont accompagné ration, statuts deslittérature, acteurs culturels ter des paroles lorsque le tambour cloisonnement jaloux d’intérêts ponctuels et en arts plastiques, commeenracinées dans baronnie. Ces organismes, dont les moyens et l’histoire récente du pays, et quivoire ont aux en partid’autantdes plus difficile que artistesdunethéâtre, réinvestit la musique individuels. Seul le domaine littéraire bénéficie les les domaines de la musique, desmoderne sous des sensil’efficacité sont souvent faibles, ont une misculier entraîné une forteest émigration classes Fred Deshayes est maître de conférences en droit public à l’université des sont»),paslesformés. élus font de bilités diverses. traditions, des savoir-faire ou du cinéma.C’Ilestnele signe du temps, de la sion précisément définie mais sur des bases et moyennes (les « médiateurs facteursCertes, qui certains d’une réelle audience internationale. Antilles et de la Guyane, il est également auteur-compositeur pour notamment la culture une priorité, des associations comme vivacité culturelle, mais qu’est-ce qui maintient le groupe Soft* qu’il a fondé. Il vit et enseigne en Guadeloupe. Kolimel* aident les artistes à connaître et procette structure fragile ? Sans doute faut-il se livrer immédiatement téger leurs droits, mais de nombreux efforts à une analyse économique qui montrerait que restent à faire. certains artistes ou producteurs vivent corC’est dire le lien étroit qui unit, en Guadei l’on considère la situation des artistes en qui nuit à la professionnalisation de leur actirectement de leur art et qu’il faut en tirer des loupe, la politique et l’activité culturelle. Le Guadeloupe, on découvre par exemple que, vité ? Il n’est pas rare d’entendre dire qu’il n’est leçons pour développer le monde de l’activité public ne s’y trompe pas, qui depuis plusieurs en dehors des qualités indéniables dont ils font pas possible d’être artiste professionnel en culturelle afin qu’il puisse nourrir ses enfants. années accueille favorablement les réalisapreuve dans leurs réalisations, la professionGuadeloupe. Vouloir faire de l’art son unique tions teintées d’engagement politique. Les nalisation est pour eux une question cruciale source de revenus est un signe de courage qu’il sous un double aspect. faut toujours saluer, encore faut-il que les deux sens du mot « professionnel » soient honorés, D’abord, l’aspect de la formation qui est car le label professionnel appliqué à une presnécessaire car elle contribue à l’augmentation tation ou à un produit est censé garantir son de la qualité des productions. Prenons le cas de irréprochable qualité. la musique. Les écoles de musique qui fleuris- Guadeloupe Analyse Politique et culture en Guadeloupe (Fred Deshayes) 18 19 S sent ici et là participent d’une dynamique trop récente pour mesurer aujourd’hui les résultats obtenus sur un large public d’artistes. Bien souvent, les musiciens ont appris de manière non académique, et la discipline est largement dominée par une musique populaire qui fait de l’oralité et de la spontanéité les maîtres mots. Le gwoka a ses écoles et leurs querelles vivantes sur la manière de jouer, et tant mieux ! Le zouk est le monde des chanteurs spontanés qui disparaissent aussi vite que les radios les oublient. La musique urbaine est presque par nature celle qui, en Guadeloupe, appelle le moins de musiciens formés. Ce que l’on perd, c’est la capacité d’approfondir et de renouveler l’héritage culturel. C’est aussi la qualité de la transmission et de ce qui est transmis. En second lieu, dans tous les arts, il manque des professionnels de l’accompagnement artistique. Ainsi, il n’est pas rare qu’un musicien soit auteur, compositeur, interprète, manager, tourneur, régisseur, et même producteur de spectacles. Que dire des peintres, des sculpteurs, des comédiens qui se heurtent à une série d’obstacles en matière d’organisation, ce Par ailleurs, l’information dans le domaine du spectacle est une chose précieuse. La culture fait l’objet d’attentions diverses de la part de l’État, des collectivités territoriales et des associations qui sont l’émanation des artistes et des artisans. L’action déconcentrée de l’État est celle de la DRAC*, dont le bilan se mesure à travers l’accompagnement des artistes sous des formes bien plus diverses que le simple financement. Pour ce qui est des collectivités territoriales, la Région dans sa période récente s’illustre par des aides qui concernent des domaines aussi divers que l’audiovisuel ou la musique. Le département aide les artistes qu’il accepte en résidence, et les communes créent des écoles de musique, des ateliers de dessin, etc. La difficulté est de mesurer la cohérence et l’impact des politiques culturelles en Guadeloupe. Qu’elles soient diverses est peut-être le signe de l’adaptation aux besoins de publics différents. Qu’elles aient besoin de synergie est une question d’efficacité. À cet égard, la culture conserve un aspect politiquement neutre du point de vue de l’État tandis que, du point de vue des collectivités Être professionnel de la danse en Guadeloupe (Léna Blou) Léna Blou, chorégraphe, s’est investie dans une recherche autour du langage du corps guadeloupéen. Elle a monté le Centre de danse et d’études chorégraphiques-Lénablou et a fondé une technique chorégraphique, la techni’ka, mis en scène par Sylvaine Dampierre dans son film documentaire Le pays à l’envers, sorti en 2009. Le Guide : Comment est perçue la danse en Guadeloupe ? Est-elle vue comme un métier ou un mode d’expression, un loisir ? Quelle est la perception des politiques et quelle est celle du grand public ? Léna Blou : Lorsque nous parlons des métiers qui font référence à la danse (chorégraphe, professeur de danse, danseur interprète, répétiteur…), il règne une grande confusion aussi bien dans la tête du public, dans celle des politiques que dans celle des professionnels des médias professionnels. C’est un véritable capharnaüm, où tout est mélangé, les genres, les styles, les statuts, les diplômés et les amateurs, les professionnels et les novices. A contrario, les indicateurs signalétiques sont très pauvres pour baliser l’évolution, quant à la compréhension et la lisibilité de ces métiers par la population. Il n’en demeure pas moins que l’éducation des publics s’est affinée au fil du temps grâce aux nombreuses écoles de danse : l’ancien studio Sherrer, dirigé par Simone 86 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com 87 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Manifestation Année de création : 2000 Langues utilisées : français, créole 198, rue du Centre Port-au-Prince Max Chauvet • fondateur Ligne directe : (+ 509) 22 24 20 55 e Dirigée par un collectif, cette organisation offre un espace de discussion et d’échanges aux artistes œuvrant dans l’univers hip-hop en Haïti (rap – beatbox – danse – graffiti – etc.). Elle accueille des jeunes auxquels elle fournit un encadrement dans l’écriture de textes, la réalisation d’instrumentaux (beat), l’enregistrement et la promotion. Rapforum tient des sessions de discussion et d’animation chaque vendredi autour de thèmes qui préoccupent toute la communauté. 51 Festival international de jazz de Port-au-Prince Manifestation Année de création : 2007 Langues utilisées : français, créole, anglais e Événement annuel initié par le directeur du journal Le Nouvelliste*, Max Chauvet, et soutenu par Unibank. L’objectif de cette manifestation est d’encourager les artistes ainsi que la production musicale en Haïti. Soulevant la problématique attenant à la propriété intellectuelle, Musiques en folie a pour double mission de promouvoir les artistes et de soutenir la distribution légale. Période : novembre. 53 Konpa.info Site Internet fiche 1 603 ➜ Lire (Allemagne ➜ Musique ➜ Site Internet) Pluridisciplinaire 54 Fondation Maurice Sixto Delmas 52, N° 8 Institution publique Port-au-Prince Joël Widmaier • coordonnateur général Ligne directe : (+ 509) 35 57 60 16 Pascale Monier [email protected] Autres activités : édition – manifestation – soutien Année de création : 2004 Langues utilisées : français, créole 28, rue Gabart istes ArtistesArtistes ArtArtistes Standard : (+ 509) 22 49 20 20 e 55 Ministère de la Culture et de la Communication 56 Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) Institution Institution publique Autres activités : soutien – accompagnement – organisation 51, rue Capois – Champs de Mars Port-au-Prince Année de création : 1995 Langues utilisées : français, créole Angle des rues Piquant et Geffrard Port-au-Prince Stefan Malebranche • directeur général Ligne directe : (+ 509) 22 21 29 11 http://www.mcc.gouv.ht [email protected] Standard : (+ 509) 22 21 17 37 (+ 509) 22 21 73 18 e Avec pour mission de concevoir, définir, orienter, promouvoir, coordonner et concrétiser la politique du gouvernement dans les domaines de la culture, du patrimoine et de la communication, le ministère réalise des programmes de formation dans ses domaines de compétence, de réhabilitation de sites historiques et culturels, d’appui aux structures locales et d’accessibilité des produits artistiques et littéraires. Il intervient aussi dans une série d’activités de diffusion de la culture haïtienne à l’étranger. Tout le long de l’année, outre les subventions accordées à certains projets privés, le ministère de la Culture et de la Communication encadre techniquement et/ou financièrement un ensemble d’activités culturelles récurrentes, et contribue fortement à la réalisation des trois manifestations culturelles les plus imposantes du pays, à savoir le carnaval, le rara et les fêtes patronales. Références : ce ministère participe ou met en place des événements liés aux commémorations des Standard : (+ 509) 22 22 09 51 (+ 509) 22 23 84 20 e Ce service de l’ambassade est chargé de la conception, de la mise en œuvre et de l’animation des actions de coopération de la France dans les domaines de la culture et du développement. A ce titre, il gère les moyens de coopération (assistance technique, Fonds de solidarité développement (FSD), bourses, etc.) et travaille en étroite collaboration avec l’Agence française de développement (AFD). Le SCAC est aussi l’interlocuteur privilégié des bailleurs de fonds qui interviennent dans le pays en matière de coopération. Le SCAC est dirigé par un conseiller de Coopération et d’Action culturelle (COCAC). En Haïti, celui-ci est secondé par un conseiller culturel, chargé de la coopération culturelle, artistique et éducative, et par un attaché de Coopération, en charge des secteurs santé, gouvernance et développement rural. En outre, la présence d’assistants techniques (AT) au sein des institutions haïtiennes partenaires dans la plupart de ces secteurs, renforce les capacités de mise en œuvre de la politique de coopération. Enfin, le SCAC participe activement à la mise en place de partenariats et d’échanges entre la France et Haïti dans tous les domaines. Références : Le SCAC a soutenu le festival international de Port-au-Prince et soutenu la participation de nombreux Haïtiens à des événements à l’extérieur d’Haïti. LittératureHa ïti fêtes nationales, aux célébrations de journées Pétion-Ville internationales à caractère culturel (Journées du Association Étonnants Voyageurs Gertrude C. Séjour • coordinatrice créole, francophonie, abolition de l’esclavage), Haïti Ligne directe : (+ 509) 24 49 35 83 soutient certains festivals (Festival internatio [email protected] Manifestation Peterson Dessalines nal de jazz de Port-au-Prince, Festival du film de Langues utilisées : français, créole, anglais Ligne directe : (+ 509) 22 57 75 57 Jacmel) ainsi que des foires artisanales. Port-au-Prince http://www.fondationmauricesixto.org Le ministère coordonne également les activiLyonel Trouillot / Dany Laferrière • directeurs du festival [email protected] tés des organismes sous tutelle suivants : les http://www.etonnants-voyageurs.com Standard : (+ 509) 22 57 76 61e Très actif dans la vie culturelle haïtienne etArchives nationales, la Bibliothèque Georges Castera [email protected] Jean-Claude Fignolé nationale, passionné de littérature et peinture, il est connu Standard : (+ 33) 2 99 31 05 74Auteur(e) le Bureau haïtien du droitAuteur(e) d’auteur, la Direction e La fondation Maurice pour A. Sixto est une instituses chroniques dans les journaux quotidiens centres nationale du livre* (incluant Autre les activité : poètede lece Né sous la houlette deLangue Michelutilisée Le Bris,: français le festival tion à but non lucratif dont l’ambition est d’apet à la Radio nationale*. Il collabore dans des Langues utilisées : français, espagnol Voyageurs a lancé Annéesadepremière naissanceédition : 1941 ture et d’animation culturelle), le musée du créole,Étonnants porter sa contribution à l’émergence de la société revues telles que Boutures ou Chemin critiques. Année de naissance : 1936 Lieu Ce de naissance : Haïti Panthéon national, la Radio Télévision nationale haïtienne en décembre 2007. festival, qui fait la haïtienne. Son action est fondée sur la promotion Il intervient également lors de soirées littéraires Lieu de : Haïti Pestel d’Haïti, le théâtre national, le naissance Bureau national part belle à la littérature, est également un moment de la culture haïtienne ainsi que sur l’éducation. La en faisant des lectures de ses poèmes comme Pétion-Ville jcfi [email protected] d’ethnologie, l’Institut de sauvegarde du patride rencontre avec le cinéma. Ainsi, conférences, fondation a notamment réalisé, le Mois du créole, aux Vendredis littéraires de l’Université caraïbe, [email protected] – économie – agronomie moine national, l’École nationale des arts et les rencontres littéraires et Formation projections: droit se côtoient la réédition des CD de contes de Maurice Sixto et Ligne directe : (+ 509) 34 03 32 87 Vandredi anba lavil de l’atelier Copart ainsi qu’aux 57 Témoin de la vitalité du jazz haïtien et porte ouverte sur des formations venues du monde entier. Sur une semaine, cet événement annuel rassemble des artistes haïtiens de la diaspora ou vivant sur l’île, invités par le ministère haïtien de la Culture et de la Communication*, mais aussi des groupes étrangers invités par leurs ambassades et l’Institut français d’Haïti*. Le festival offre aussi un cadre privilégié pour l’initiation et la formation à la musique jazz. Sur toute la durée de l’événement sont organisés des ateliers avec certains musiA.haïtiens Célius ciens invités, qui visent les jeunesCarlo artistes désireux d’approfondir leurs connaissances dans Auteur(e) ce domaine musical. Le festival est soutenu Lire fiche 1 385 par Presses nationales d’Haïti. la fondation Valerio Canez et(France Radio➜Métropole. pour permettre au public e d’aller le pluscritique largement apporte son soutien régulier aux différentes initiaLittérature ➜ Auteur) D’abord d’art pour le Centre d’art de ateliers Création Marcel Gilbert de la bibliothèque e Très jeune, il commencepossible à écrire, Période : janvier. à lafasciné rencontre Port-au-Prince de nouvelles puis écritures tives des artisans. Une publication d’appréciations journaliste pour Le Petit Samedi Justin-Lhérisson. par les lettres. À partir des années il sequestionnements fait mais 1950, aussi de L’équipe du mouvement du spiracritiques des œuvres de Sixto et de certains des soir. Il estdivers. le cofondateur Bonel Auguste connaître dans les journaux et est accueilli chaleuBibliographie : (sélection) organisatrice haïtienne, composée plusieurs écrits inédits de l’auteur lui-même est en cours. lisme avec de René Philoctète et Frankétienne. Ses reusement par les aînés. En 1956, il part en Europe 1994 : Girandole du jour, Port-au-Prince, Mémoire Auteur(e) premiers romans s’inscrivent parmi les œuvres ficpuis aux États-Unis en 1970 où il travaille avec les 2004 : Terre brûlée, Port-au-Prince, Mémoire. Autres activités : poète – critique – animateur tionnelles remarquables de la fin du XXe siècle en metteurs en scène Syto Cavé et Hervé Denis, et Langues utilisées : français, créole Haïti et dans les Antilles. Après avoir travaillé dans Année de naissance : 1973 prend une part active dans l’organisation poliles affaires, notamment en créant la compagnie Dominique Batraville Lieu de naissance : Haïti tique de la communauté haïtienne. À la chute de Freda Sea Line, qui assurait un service de caboAuteur(e) Port-au-Prince Duvalier en 1986, Georges Castera rentre à Porttage entre les îles, Jean-Claude Fignolé accède à [email protected] Autres activités : comédien – critique – journaliste au-Prince, après trente ans d’exil, et contribue à la la direction du collège Jean-Price-Mars dont il est Ligne directe : (+ 509) 34 62 69 02 Langues utilisées : français, créole formation poétique des jeunes tant de la capitale l’un des cofondateurs. Il se consacre à l’écriture et Année de naissance : 1962 Formation : linguistique et histoire de l’art que de la province. Poète, dessinateur et directeur prononce également des conférences aussi bien Lieu de naissance : Haïti littéraire aux éditions Mémoire, Georges Castera e Dès la parution, en 2000, de Fas doub lanmò, sur la littérature que sur l’environnement. Il est Port-au-Prince écrit en français, en créole et en espagnol. recueil de poèmes en créole, il est salué par [email protected] aujourd’hui maire de la ville de Pestel, située dans Frankétienne* comme l’un des premiers écrivains Ligne directe : (+ 509) 37 65 02 03 Distinctions : le département de la Grande Anse. philosophes de la littérature créole. Outre son 2001 : invité d’honneur dans le cadre de Lire en e L’œuvre littéraire de Dominique Batraville est Bibliographie : (sélection) activité d’auteur, il fonde l’atelier Dimanche en fête à Paris, 7e salon du Livre de la Plume noire assez variée, allant de la poésie aux contes pour 1970 : Etzer Vilaire, ce méconnu, Port-au-Prince, poésie à la bibliothèque Étoile filante, et anime 2002 : ouverture de la bibliothèque Georgesenfants, mais il est surtout connu pour son travail Imprimerie Centrale les Vendredis littéraires de l’Université caraïbe. Castera au Limbé (Haïti) de journaliste et de critique auprès du journal Le 1978 : Vœu de voyage et intention romanesque, Journaliste, il écrit régulièrement pour les quo2006 : prix Carbet de la Caraïbe pour Le Trou du Nouvelliste. Parallèlement à son travail d’écrivain, Port-au-Prince, Fardin tidiens Le Nouvelliste et Le Matin, et anime une souffleur Dominique Batraville a participé à une dizaine de 1987 : Les Possédés de la pleine lune, Paris, Éditions émission littéraire sur la Radio nationale d’Haïti, Bibliographie : (sélection) films, en tant que comédien. du Seuil Tournez la page. Sa poésie se veut une forme1993 : A wòd pòte, Miami, À Contre-courant – Quasi 1990 : Aube tranquille, Paris, Éditions du Seuil Références : (sélection fi lmographique) sens. Elle dit l’angoisse existentielle, questionne parlando, Port-au-Prince, Imprimerie Le Natal 1993 : Hofuku, Port-au-Prince, Mémoire 2003 : Royal Bonbon de Charles Najman* l’espace, le temps, la mort, l’éternité, évoque aussi 1996 : Voix de tête, Port-au-Prince, Mémoire 1999 : La Dernière Goutte d’homme, Montréal, 2004 : L’évangile du cochon créole de Michelange la mémoire, la blessure de l’histoire, le sens du 1999 : Brûler, Port-au-Prince, Mémoire Regain/CIDIHCA Quay* – La triste fi n de Blaise Saint Christophe de monde, la sensualité des corps amoureux, dans 2000 : Filalang, Les Cayes, Dewill 2004 : Moi, Toussaint Louverture… avec la plume Marc Barrat – Toussaint Louverture, Haïti et la France de subtiles métaphores. 2001 : Jòf, Port-au-Prince, Mémoire complice de l’auteur, Plume et Encre de Laurent Lutaud. Distinctions : lauréat au concours de conte pour 2006 : Blengendeng bleng, Port-au-Prince, Presses 2008 : Une heure pour l’éternité, Paris, Sabine Distinctions : adultes de l’Unicef pour Lizamèvèy nationales d’Haïti – Le Trou souffleur, Paris, Wespieser. 1997 : prix Sonny Rupaire pour le conte Potre van Caractères – L’Encre est ma demeure, Arles, Actes Bibliographie : (sélection) nan sèvolan lakansyèl Sud. 2000 : Fas doub lanmò, Port-au-Prince, Mémoire 2003 : 2e prix Toussaint Louverture pour le conteFrankétienne 2009 : Le Cœur sur la main, Mémoire d’encrier. 2004 : Fulgurance, Port-au-Prince, Mémoire drame L’Ouverture. Auteur(e) 2007 : Dève lumineuse, Port-au-Prince, Henri Bibliographie : (sélection) Autres activités : comédien – dramaturge – peintre Deschamps. Louis-Philippe Dalembert 1998 : La Fête du cerf-volant, Port-au-Prince, Henri Langues utilisées : français, créole Auteur(e) Année de naissance : 1936 Deschamps Lieu de naissance : Haïti Gary Augustin 2001 : Le Nègre et la Rose de l’auberge Lire fiche 1 393 Port-au-Prince (France ➜ Littérature ➜ Auteur) 2006 : Km, mise en scène Ernst Saint-Rome – Auteur(e) [email protected] Le Récitant zen, New York, Rivarticollection. Autres activités : poète – journaliste – critique 159 Littérature 154 ➜ 162 Littérature 52 Musique en folie Formation – Enseignement Autres activités : résidence de création – formation – site Internet Année de création : 2005 Langues utilisées : français, créole 45, avenue Magloire-Ambroise Port-au-Prince Garry Saint-Germain • président Ligne directe : (+ 509) 34 37 36 32 [email protected] Autre contact : Shiller Thebaud http://rapforum.blogspot.com [email protected] Standard : (+ 509) 34 90 43 96 Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique 42 50 Rapforum Pluridisciplinaire PluridisciplinaireHa ïti strruuccttuurrees ucturesStructureSSt StrStructures 155 43 157 163 160 156 Langues utilisées : français, créole Année de naissance : 1958 Lieu de naissance : Haïti Pétion-Ville [email protected] ➜ 158 Gérald Bloncourt Auteur(e) fiche 1 259 ➜ Lire (France ➜ Arts visuels ➜ Photographe) 161 Jacques de Cauna Auteur(e) fiche 1 394 ➜ Lire (France ➜ Littérature ➜ Auteur) http://www.franketienne.com Ligne directe : (+ 509) 22 49 70 86 / 22 46 15 62 e Il écrit régulièrement dans les deux langues – français, créole – de la tradition littéraire haïtienne. Membre fondateur du mouvement spiraliste avec René Philoctète et Jean-Claude Fignolé*, il 62 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com 63 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle 102 fiche 492 ➜ Lire (Guadeloupe ➜ Danse ➜ Chorégraphe) 292 Siguine Compagnie fiche 1152 ➜ Lire (France ➜ Danse ➜ Compagnie) 293 Association Kabwa Formation – Enseignement Année de création : 2005 Langues utilisées : français, créole 27, résidence an filao la lallanne 2 97117 Port-Louis Jacky Jaleme • directeur artistique et pédagogique Ligne directe : (+ 590) 6 90 39 85 03 [email protected] e Cette association culturelle s’est donnée comme mission la promotion, la sauvegarde, le développement, la production et la diffusion de la culture gwoka à travers des activités de percussion, danse, chant, jeu traditionnel, en intervenant notamment en milieu scolaire et en proposant des visites de lieux de mémoire ou encore des stages et swaré léwoz pendant les grandes vacances. Kabwa participe à la politique de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel menée par Répriz* le Centre régional de musique et danse traditionnelles de Guadeloupe. Son directeur, Jacky Jalem, musicien, danseur est titulaire du diplôme d’État de professeur de musique traditionnelle (gwoka) (DE), du diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI), du brevet d’État d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse (BEATEP), animateur danse et musique gwoka. amateurs et professionnels est ouvert également aux danseurs venus du monde entier. Sa spécificité est de former tant aux danses académiques qu’aux techniques caribéennes et/ ou traditionnelles. C’est aussi un lieu de création et de diffusion artistiques par le biais de la compagnie Trilogie. Enfin, c’est un lieu de recherche, d’échange et de confrontation pour toutes les techniques de danses traditionnelles ou contemporaines d’Europe, d’Afrique, de la Caraïbe et du monde entier. La chorégraphe et danseuse Léna Blou y enseigne notamment la techni’ka, technique construite à partir de la danse traditionnelle guadeloupéenne, le gwoka. Dès janvier 2010, le Centre propose des formations professionnelles à la techni’ka et aux techniques caribéennes. Soutiens : DRAC Guadeloupe, Conseil régional de Guadeloupe, Ville de Pointe-à-Pitre. Références : mai 2000-mai 2008 : diffusion Mangrove de Marseille au festival La 2004-2007 : organisation du colloque Les Trois Chemins de la Danse. 2004-2005 : Danser en commune, diffusion de spectacle de l’école sur l’ensemble du territoire guadeloupéen 2005 : tournée du spectacle Grenn Sèl dans les Alliances françaises des États-Unis-CanadaVenezuela-Mexique 2005 : parution du livre Techni’ka, Éditions Jasor 2007 : diffusion de Grenn Sèl au festival Les Hivernales d’Avignon 2009 : nouvelle création, Fenêtre Sur… Mon bigidi et moi, L’Artchipel* détermination et de spécialité art danse, un enseignement cofinancé par la DRAC*. Les objectifs de ce programme sont d’initier des élèves à l’art et notamment à l’art contemporain à travers l’art chorégraphique, et un ensemble d’œuvres, ouvrir les élèves au monde de la culture et du spectacle vivant dans leur environnement géographique, la Guadeloupe. L’enseignement est délivré par des professeurs spécialisés en art danse, des chorégraphes, des interprètes, des plasticiens, des cinéastes, des musiciens, des professionnels du monde du spectacle vivant… Avec des ateliers pratiques, des conférences, des déplacements pour voir des spectacles à Basse-Terre ou à Pointeà-Pitre, des moments de bilan et de recherche en classe… Un enseignement de détermination de trois heures en 2nde est proposé aux élèves motivés par la danse, l’art et la culture (les débutants sont acceptés). Ensuite, un enseignement obligatoire au choix et de spécialité en 1re L et terminale L de cinq heures compte pour un coefficient 6 au baccalauréat. Guadeloupe, La Réunion) (Astérix, Titeuf), le lectorat de Caraïbéditions est tant à l’intérieur des frontières des Antilles et de La Réunion qu’à l’extérieur de celles-ci. Cependant, à travers sa diffusion, Caraïbéditions tente, avant tout, de toucher les lecteurs antillo-guyanais et réunionnais, de souche ou de cœur, basés dans les départements d’outre-mer, en France hexagonale ou dans le reste du monde. Références : 2009 : Les Îles du vent, bande dessinée de style manga d’Élodie Koeger et Hector Poullet – Kòd yanm, roman en créole de Raphaël Confiant, réédité 23 ans après sa première parution – La zizanni, bande dessinée de René Goscinni et Albert Uderzo (série Astérix), adaptation et traduction en créolé de Jean-Marc Rosier et Joseph Clémence. 300 Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) Édition fiche 1931 ➜ Lire (Guadeloupe ➜ Pluridisciplinaire ➜ Centre de 297 Siguine Formation – Enseignement ressources) fiche 1152 ➜ Lire (France ➜ Danse ➜ Compagnie) 298 Université des Antilles et de la Guyane (UAG) Formation – Enseignement fiche 340 ➜ Lire (Guadeloupe ➜ Pluridisciplinaire ➜ FormationEnseignement) 301 Éditions Jasor Édition Année de création : 1995 Langues utilisées : français, créole 46, rue Schoelcher 97110 Pointe-à-Pitre Régine Jasor • directrice [email protected] Standard : (+ 590) 5 90 91 18 48 (+ 590) 5 90 21 07 01 295 Groupement de recherches e Fondée par Régine Jasor, cette maison est née à la demande des lecteurs guadeloupéens à la recherche d’ouvrages de sciences humaines Formation – Enseignement en général et d’histoire en particulier, portant sur la Guadeloupe. Roland Anduze, Éliane Sempaire Lire fiche 377 Centre de danse et d’études (Guadeloupe ➜ Théâtre ➜ Formationet Max Rippon* furent les premiers auteurs chorégraphiques (CEDEC) lénablou Enseignement) édités. Dany Bébèl-Gisler inaugura la collection Formation – Enseignement jeunesse avec Grand’mère, ça commence où la Caraïbéditions Autres activités : création – diffusion – promotion Route de l’esclave ? en 1998 qui par musicale, la suite fut 2008 : Cité de la musique à Paris (Rituels Caraïbes), phrasés et sonorités actuels. Ils ont baptisé leur expérience humaine et harmonieuse. Lycée Faustin-Fléret Négoce & Signature Année de création : 1995 Édition recommandé par l’Éducation nationale. édi- né en 1974, guitariste, Genève (ateliers d’ethnomusicologie). style son trasé. À l’origine, Fred Les Deshayes, (baccalauréat littéraire option art Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais Année de création : 2007 Groupe tions Jasor rééditèrent le auteur, premier compositeur, dictionnaire deinterprète et maître de Discographie : (sélection) Références : Rue Paul-Lacavé danse) Langue utilisée : français Année de création : 1949 créole-français avec un conférences lexique français-créole à la faculté de Pointe-à-Pitre : per97110 Pointe-à-Pitre 1995 : Yè, jodi dèmen, autoproduction Formation – Enseignement2007 : concerts à L’Artchipel, Comédie-Française BP 154 97170 Petit-Bourg 97170 Petit-Bourg paru aux éditions Hatier-Antilles 1984 Fortsonnageen riche deàses paradoxes, il sait avec déterLéna Blou • directrice 1996 : Vis an nou, Label bleu Langues utilisées : français (Paris), théâtre Sorano (Toulouse) Florent Charbonnier • directeur [email protected] de-France. Une collectionmination Patrimoine concernant Élise Caillere • administratrice2000 : Kyenzenn, Indigo, Harmonia fermer la porte aux intrus, faire taire les 12 12 MundiEspérance 971112008 : Live Talents Guadeloupe au Casino de Paris.Ligne directe : (+ 590) 6 90 12Ligne directe : (+ 590) 5 90 95 57 16 / 6 90 75 79 88 Section Morne-à-l’eau Ilda Blou • communication 2003 : Lin Canfrin – Yann la, Kan’nida Production les villes de Pointe-à-Pitreimportuns, et Basse-Terre est plus sou- que tout à son indépenet tient [email protected] (+ 590) 590 95 57 16 http://www.ac-guadeloupe.fr Discographie : [email protected] tenue par la DRAC* Guadeloupe. catalogue dance. LesSon musiciens qui l’accompagnent, Didier : Nathalie 2004 : Lenkonparab (Zagalo), [email protected] autoproduction e Caraïbéditions est uneAgent jeune maisonMalot d’édition 2006 : Reviviscence, Guadeloupe Standard : (+ 590) 5 90 82 99 63 compte 54 ouvrages, en grande partie consacrés Juste (percussions), Philippe Sadikalay (saxophoLigne directe : (+ 590) 590 95 57 16 Standard : (+ 590) 5 90 24 802008 11 : Live Talents Guadeloupe au Casino Francky Geoffroy qui souhaite ouvrir un nouvel espace d’expres (+ 590) 5 90 83 78 99 aux sciences humaines. niste) Romans, et Joëldictionnaires Larochelle (contre-bassiste), ont cha2005 : Bodé-Bèlè, Debs Music. e Seul lycée de Guadeloupe qui propose à tous e Contrairement sion créole. Après la publication, début aux 2008idées reçues, le quadrille, e Fondé par la chorégraphe Léna Blou*, ce lieu de créole, ouvrages pour et essais se cunenfants leur propre carrière. créolisation aboutie des danses européennes de bandes dessinées en créole (Martinique, les élèves qui le désirent les enseignements de de formation pour les danseurs guadeloupéens côtoient… Avec une moyenne de 7 parutions par la s’est vendu en 2007 en Kriyolio Références : Kadans a péyi et des transes africaines, fait bel et bien partie Kimbòl quelques mois à plus de 25 000 exemplaires. Groupe de l’héritage guadeloupéen. Et dans le genre, le Groupe Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais redoutable accordéoniste Reynoir Casimir, surDiscographie : Langues utilisées : anglais, créole, français Année de création : 1988 nommé Négoce, est une sacrée personnalité. 2007 : Kadans a péyi la, Aztec musique Année de création : 1984 97114 Trois-Rivières Impossible de résister à ces mélodies, emme2008 : Partout étranger, Noumen 97180 Sainte-Anne [email protected] nées par le Commandeur, qui guide le pas des 2009 : Konfyans, Noumen [email protected] http://www.myspace.com/kriyolio danseurs. À sa suite, tambours, triangles et autre http://www.myspace.com/kimbolmusic Marc Bernos • fondateur percussions s’exécutent selon un rituel bien établi Ligne directe : (+ 590) 6 90 73 57 07 e Le son Kimbòl a comme base le gwoka traVan Lévé tandis que Négoce installe son groove en faisant Communication : Oriane Angelique / Relations publiques ditionnel et moderne. À cela se rajoutent, par Groupe chauffer le piano à boutons. En 2006, alors qu’il & Communication Manager petites touches, des incursions dans d’autres Langues utilisées : créole, français enchante le festival Babel Med de Marseille, et Ligne directe : (+ 590) 6 90 41 68 93 styles musicaux (jazz, classique…), sans toutefois Année de création : 1983 obtient le prix France Musique des musiques trae Groupe de jazz afro-caribéen créé à la fin des mélanger les genres. Kimbòl passe alors d’une Saint-Claude ditionnelles, Négoce est élevé au rang de Trésor années 1980, Kriyolio (6 musiciens) est de retour musique instrumentale fondée sur l’improvisation [email protected] humain vivant de Guadeloupe, une manière Agent : Marlène Charles-Nicolas sur la scène depuis 2005. Ka Ki Mendé Blues, leur à une musique très écrite fondée sur le chant, les d’honorer le labeur de cet homme de terrain, qui Ligne directe : (+ 590) 6 90 64 89 55 premier album a été pressé et vendu en série limipercussions, la danse et les textes. Composition recense un domaine patrimonial mal connu dont tée aux Antilles et à l’international. Depuis, ils ont sextet : Arnaud Dolmen : batterie, tambour e Trio de percussionnistes gwoka, originaires il s’inspire pour trousser des merveilles méloretrouvé les chemins des studios et de la scène. ka, percussions – Fabrice Troupé : saxophone, de Basse-Terre : 2 solistes, Marcel Magnat* et Joby diques. Leur démarche musicale traduit les sentiments chœurs, percussions – Jenna Legros : flûtes, Julienne, et 1 rythmique, Jean-Claude Antoinette. Références : du terroir et de l’espace caribéens, en des formes chœurs – Émilie Epaminondas : claviers, percusLa musique de Van Lévé est fondée sur la ryth2008 : prestations au Festival d’Île-de-France – artistiques novatrices. sions – Laurence Jules Gaston : claviers, tambour mique traditionnelle enrichie d’un apport qui Festival des Suds, Arles ka – Marylène Troupé : lead vocal, percussion, tient compte de leur univers caribéen… En sus, Références : Distinctions : prix France Musique des musiques danse. Sa formule actuelle, composé de 6 musiune touche personnelle fait émerger une certaine 2007 : Le Bik Kréyòl – Festival de jazz de Pointe-àtraditionnelles ciens, existe depuis environ cinq ans originalité. Entre tradition et modernité, Van Lévé Pitre* – Léwoz Café poursuit son aventure musicale en contribuant à 2008 : première partie du concert d’Al Jarreau Discographie : la force de frappe de la musique caribéenne. En – stade de Baie-Mahault ; Marche des Esclaves – 2004 : Kadri Gwadloup, Buda Records/Universal K’Koustik vingt-cinq ans de carrière, Van Lévé a arpenté les Petit Canal ; concert Kriyolio – centre *Sonis. 2007 : Négoce et Signature, Ocora Groupe scènes antillaises, les plateaux internationaux, pris 2009 : Destination Guadeloupe Festival, New York Langues utilisées : français, créole possession des différents festivals de world music Discographie : 97120 Saint-Claude Soft ou de jazz à Cuba, en France, aux États-Unis, au 1993 : Ka Ki Mendé Blues, Next Music [email protected] Groupe Canada, en Martinique. Van Lévé a réalisé deux http://www.bananierbleu.com 2007 : Unis…vers, autoproduction Langues utilisées : français, créole albums (1991 et 1997) et est aussi compositeur Ligne directe : (+ 590) 6 90 76 98 20 Année de création : 2000 pour des musiques de film (Cœur de couleur en Arsène Noel • communication 97190 Le Gosier 1990 et Siméon avec Kassav’* en 1992). Van Lévé Ligne directe : (+ 590) 6 90 55 66 99 [email protected] est une formule souple et organisée. PDes inse Quatuor composé de deux percussionnistes www.myspace.com/softmusique truments harmoniques (piano, saxophone, tromLigne directe : (+ 590) 6 90 46 15 44 connus en Guadeloupe, Joby Julienne et Jeanpette, flûte) et des danseurs les accompagnent Agent : Pierre Samba, manager Marc Ferdinand, et un guitariste, Jean Tamas, un en formule quintet ou sextet pour les concerts. Ligne directe : (+ 590) 6 90 46 15 44 contrebassiste, Arsène Noël. Sur la base de gwoka, Van Lévé signifie le vent s’est levé et est aussi le titre guitare, petites percussions et langue créole, le e L’argument sonore de ce quartet acoustique d’un fameux morceau de gwoka. quatuor K’Koustik dit la Guadeloupe avec gaîté, est une musique aux lignes fluides et sereines, Discographie : profondeur, rythmes cassés, suspendus, liés. Les tressée de jazz solaire et des rythmes du gwoka, 1991 : Van Lévé 1, Liso Music compositions de leur premier album Reviviscence l’âme et la chair de l’identité musicale guade1997 : Van Lévé 2, Déclic Communication allient les standards du gwoka, de la biguine à des loupéenne. Loin du formatage et des caricatures médiatiques, Soft donne à entendre une vraie istes Artistes Artistes ArtArtistes 296 571 MusGuiqadueeloupe Littérature ➜ Musique 294 artistiques, culturelles et ethniques (GRACE) 299 574 573 Musique Compagnie LittérGuatadureleoupe Littérature 291 Kamodjaka Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Danse Danse Danse Danse Danse Danse Danse Danse Danse Danse strruuccttuurrees ucturesStructureSSt StrStructures 103 576 572 575 150 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com 151 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Chronologie MaMa rtrt iniqu iniqu ee Dans cette chronologie figure les événements culturels (colonne de droite) marquants leur époque et précurseurs dans leur domaine. Dans la colonne de gauche sont cités des événements politiques, historiques pour rappeler le contexte. Événements politiques / périphériques Événements culturels Événements politiques / périphériques Événements culturels 1976 Création du SERMAC* (ex-OMDAC), Service municipal des affaires culturelles de la Ville de Fort-de-France Élections législatives violentes : un mort 1978 Premiers sounds systems dans les quartiers populaires La gauche arrive au pouvoir en France (ouverture de la Bande FM aux associations première commémoration du 22 mai) 1981 FR3 DOM-TOM devient RFO* 1982 Création du Conseil régional (ex-établissement public régional [EPR]) 1983 1786 Construction du théâtre de Saint-Pierre, plus grand théâtre des Antilles (800 places) Abolition de l’esclavage (22 mai) 1848 1885 Naissance Alexandre Stellio, compositeur et talentueux interprète de biguines pour bal et cinéma muet en Guyane, Martinique puis Paris Arrivée des travailleurs indiens 1853 Insurrections du Sud contre la population blanche. Proclamation de la IIIe République 1870 1898 Édification de la Bibliothèque Schoelcher Euzhan Palcy* réalise Rue Cases-Nègres • Premier festival biennal : Jazz à la Martinique (CMAC*) futur Martinique Jazz Festival 1901 Ouverture du théâtre municipal de Fort-de- 1984 Mise en place de la DRAC • Création de l’école supérieure d’art ERAPM (futur IRAVM*) 1902 1986 Le Théâtre de la soif nouvelle devient Centre dramatique régional de la Martinique Naissance d’Aimé Césaire 1919-2008 1919 1987 Création du Fonds régional d’art contemporain (FRAC), dissout en 2008 Assassinat du journaliste communiste André Aliker 1934 1988 Festival Images Caraïbes : premier festival de films caribéens • Création du Fonds Saint-Jacques* dans les ruines de l’habitation Labat (sera dédié à la culture en 1993) France qui deviendra théâtre Aimé-Césaire* Saint-Pierre, « petit Paris de la Caraïbe » est détruite par l’éruption de la Montagne Pelée Ouverture du premier cinéma à Fort-de-France 1939 Parution du Cahier d’un retour au pays natal de Aimé-Césaire, point de départ de la négritude Naissance d’Eugène Mona 1943-1991, précurseur du blues créole 1943 Aimé Césaire est élu maire de Fort-de-France 1945 De colonie, la Martinique devient département français • Procès des seize de Basse-Pointe, premier procès du colonialisme français 1946 Création de l’école des Arts appliqués collectif « Ateliers 45 », premières expressions plastiques martiniquaises 1990 Naissance du festival pluridisciplinaire Les nuits de Rivière-Pilote Alfred Marie-Jeanne, candidat indépendantiste est élu à la Région • Le complexe Madiana (groupe Elizé) inaugure ses dix salles de cinéma, celles de Fort-de-France fermeront par la suite 1998 Création du prix Carbet* de la Caraïbe (prix littéraire) 1999 Première Biennale de danse du CMAC* La loi d’orientation pour l’outre-mer (LOOM) valide les réunions de congrés d’élus et de consultation des populations 2000 Mouvements d’opposition violemment réprimés 1959 En jaune, sont mentionnées les structures qui fonctionnent et apportent leur contribution au Arrivée des premières images de l’Offi ce 1964 culturel du territoire. En mauve, sont mentionnés les événements culturels qui développement de radiodiffusion-télévision française (ORTF) se sont déroulés au moins à deux reprises pendant les cinq dernières années. Carte 1968 Création du Théâtre populaire martiniquais (TPM), première compagnie itinérante MARTINIQUE LE PRÊCHEUR Biguine 1971 Naissance des Éditions Désormeaux qui lance jazz, août, Salle Felix-Grelet, salle polyvalente l’Encyclopédie antillaise (6 volumes) festival itinérant. Salon du livre antillais de jeunesse de Jack Corzani* 1972 Premier Festival de Fort-de-France (pluriGrand'Rivière disciplinaire) • Création du groupe Malavoi* Cap Saint-Martin Mobilisation des ouvriers agricoles contre la vie chère : un mort 1974 Création du Centre martiniquais d’actions Montagne Pelée culturelles* (CMAC) 1397m Macouba Basse-Pointe ot ap C SAINT-PIERRE Le Prêcheur (ville FR3 d’artDOM et d’histoire) L’ORTF devient TOM 1975 Premier Carrefour mondial de la guitare (CMAC*) Le Morne-Rouge Centre de découverte des Sciences de la Terre, amphithéâtre en plein air Saint-Pierre Mai de Saint-Pierre LE CARBET Jardin des papillons*, scène et résidence de création L'AjoupaBouillon Sainte-Marie Le Morne-Vert Léz ard e Gros-Morne B ai Presqu'île de la Caravelle e du G a li o n Schoelcher Le François Le Lamentin Fort-de-Fran ce Les TroisIlets Ducos Événements Saint-Esprit Rivière-Pilote LE MARIN SainteLuce S Cul-de- ac d uM Pointe des Salines ar in C an al d e S Cap Ferré Sainte-Anne Etang des Salines Ilet Cabrits LES TROIS ILETS Les Enfants de la mer – ateliers de théâtre DUCOS Centre culturel RivièreSalée Le Diamant Rocher du Diamant 173 Le Vauclin P il o Les Ansesd'Arlet Chouval Bwa Kiltirel* labellisé Scène de musiques actuelles cesse ses activités (2002-2009) 2010 Lamentin Jazz Project, mai Pointe du Vauclin te Mer des Caraïbes LES ANSES-D’ARLET Atlas, salle de cinéma Lieux LE LAMENTIN Centre culturel du bourg + 2 centres culturels + médiathèque Pointe de la Rose FORT-DE-FRANCE FORT-DE-FRANCE CMAC* – Atrium, lieu de diffusion pluridisciplinaire Grand Carbet, salle de spectacle Institut régional d’art visuel (IRAVM*) Librairie Alexandre* depuis 1910 Sully Cally, disquaire et fabricant d’instruments SERMAC* + Espace culturel Camille-Darsières + 7 centres culturels Tòm, Téat otonom maron Biennale de danse, CMAC*, mars-avril Théâtre Aimé-Césaire Festival de Fort-de-France, juillet Martinique Jazz festival, décembre + autres communes Rencontre théâtrale, avril (CMAC*) LÉGENDE LA TRINITÉ Semaine du créole, octobre LE ROBERT Saint-Joseph e ie d Ba Martinique Atlantique Case-Pilote À Livre ouvert (Rendez-vous littéraire mensuel de la Bibliothèque municipale) Naissance Lakouzémi*, espace de rencontres et de débats dans un pitt, Sainte-Anne Océan La Trinité Piton du Carnet 1196m SCHOELCHER École de musique EMASS* Galerie d’art* – Hôtel Batelière Madiana, cinémas Théâtre Lazwèl 2003 MORNE-ROUGE Millénium, salle polyvalente La Martinique se prononce pour la seconde fois sur Pointe son évolution du Diable institutionnelle Font-SaintDenis Le Carbet Création du Marché d’art contemporain du Marin* • Ouverture de la Maison du bèlè* à Sainte-Marie • Lamentin Jazz Project* – première édition l’île pendant 38 jours Le Lorrain Le Marigot u Lo rr a i n Création d’un établissement public régional 2002 Loi du 13 août 2004 relativesSAINTE-MARIE aux libertés locales 2004 Fonds Saint-Jacques, transfert les compétences en matière centre de rencontre (conte, danse, oralité) BASSE-POINTE de musique, patrimoine et arts visuels Excelsior – salle de cinéma Centre culturel Joseph-Zephyr aux Maison collectivités locales du bèlè Carême de la parole, février-mars Une grève générale paralyse 2009 Rencontre de l’oralité, mars R. d 172 Lamentin : lancement de la La nuit du conte première bibliothèque aux « normes » Pointe d'Enfer ainte - L u ci e RIVIÈRE-SALÉE Centre culturel RIVIÈRE-PILOTE Nuits culturelles, juillet Prix du livre Frantz-Fanon (Bibliothèque populaire de Rivière-Pilote) LE MARIN Calebasse café, bar, scène de concerts Centre culturel Vincent-Placoly Galerie Ôdys 7 Festival des sens, novembre (interrompu) Marché d’art contemporain, novembre SAINTE-ANNE Lakouzémi, Pitt Thomassin Semaines culturelles arlésiennes, décembre 170 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com 171 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle 729 Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Institution publique Année de création : 1984 Langue utilisée : français 54, rue Professeur Raymond-Garcin 97200 Fort-de-France Alain Hauss • directeur Standard : + 596 5 96 60 05 36 + 596 5 96 64 27 84 e – théâtre) – Conventionnement ou aide au projet : 362 000 € – aide à la professionnalisation, mutualisation et formation continue : 131 000 € – Aide aux festivals : 20 000 € – Aide aux résidences (création et sensibilisation des publics) : 56 000 € – Aide au patrimoine immatériel : 25 000 €. Les équipes artistiques sont aidés pour des ateliers, formation continue, encadrement de la pratique amateur et participation à des politiques interministérielles autres qu’éducation nationale (santé, justice...) à hauteur de 200 000 €. Organigramme conseillers du Pôle action culturelle et pratiques artistiques : Dominique Brebion, arts plastiques – Dominique Daeschler, spectacle vivant, action culturelle et coopération régionale – Serge Vert-Pré : éducation artistique, cinéma/audiovisuel et politique de la ville – Michèle Nardi : livre et lecture, langues régionales (créole). Mission spécialisée en ingénierie culturelle et artistique, elle conceptualise et met en œuvre des projets mêlant arts vivants et visuels dans l’espace public et œuvre également pour la valorisation et la préservation du patrimoine de la Ville de Fortde-France tout en veillant à maintenir la réceptivité de celle-ci aux opportunités d’échanges et de coopération avec l’étranger. Elle coordonne aussi les événements menés après la disparition d’Aimé Césaire et son bureau chargé de souvenirs. 732 Office municipal d’actions culturelles de Rivière-Pilote (OMPACS) Références : e Organise e 2003-2004-2005 : les Journées littéraires foyalaises (centre-ville et quartiers, en avril) 2004-2006 : Festival des musiques sacrées 2007-2008 : Les arts dans la ville (Danse la Ville, Fort-de-France, Remix / Vivre les villes) dans les quartiers Dillon, Hauts du Port. Institution publique Année de création : 1990 Boulevard Septembre-1870 97211 Rivière-Pilote Geneviève Riga • directrice Ligne directe : + 596 6 96 80 69 10 [email protected] Standard : + 596 5 96 62 70 06 régulièrement des causeries littéraires, des rencontres théâtrales avec les scolaires et chaque année 5 nuits de spectacles dans le cadre des Nuits culturelles de Rivère-Pilote à la fin du mois de juillet sous le marché couvert de la commune. 20e édition en 2009. Axée sur la valorisation du patrimoine martiniquais, elle peut inviter des artistes de la Région autour de musique, danse, théâtre, conte et cinéma. L’accès est gratuit et le coût pour la commune est de 85 000 euros en moyenne accompagné d’un soutien de la Région. Le 22 mai pour l’abolition de l’esclavage et le 22 septembre pour l’insurrection du Sud (1870) sont l’occasion de manifestations culturelles gérées par ce service, dont notamment une marche qui mène du bourg de Rivière-Pilote au lieu dit Croix-Code. Des cours de musique et d’arts plastiques sont dispensés via l’association Polo Rosine. Élu municipal à la culture : Raymond Théodose. Maire de la commune : Lucien Veilleur (Mouvement indépendantiste martiniquais). Institution déléguée par le ministère de la Culture et de la Communication pour la mise en Références : (sélection) œuvre de la politique artistique et culturelle pour Soutiens aux organismes : aide au fonctionnement Office de la culture du Lamentin la région Martinique. La DRAC aide à l’élaboration ou aide directe aux établissements labellisés par et au financement de projets éducatifs et cultuInstitution publique le ministère de la Culture et de la Communication rels. Chaque année, la DRAC consacre un budget Année de création : 1979 (Scène nationale CMAC*, Centre culturel de rende 300 000 à 350 000 € à l’éducation artistique et Ex-Hôtel de Ville – Rue Schoelcher contres Fonds Saint-Jacques*) ou conventionculturelle de la maternelle à l’université (secteurs 97232 Le Lamentin nés par la DRAC. Secteur audiovisuel : soutien public et privé) sur les temps scolaire, périscolaire Lucette Mairot • directrice aux dispositifs nationaux « Passeurs d’images », et extrascolaire. Sur le temps scolaire, soutien aux http://www.mairie-lelamentin.com « École et cinéma » et « Collège au cinéma », coordispositifs partenariaux avec le rectorat, l’inspec [email protected] donnés respectivement par CADICE/Ciné Woulé tion académique et la Direction de l’agriculture et [email protected] Company (ex-Ciné Woulé Martinique) et le CMAC* Standard : + 596 5 96 51 75 55 des forêts (enseignement agricole) en particulier en partenariat avec le rectorat et l’inspection aca(ateliers artistiques, classe à projets artistiques et e Sous forme d’association, cet organisme démique – Soutien régulier aux festivals des trois culturels), et d’autre part, aide aux options artisconçoit, initie, soutient ou réalise toute activité DFA – Cinamazonia, Rencontres inter-régions du tiques des lycées : musique et cinéma au lycée de culturelle ou socioculturelle d’intérêt local. Il documentaire et du court-métrage (Guyane), Bellevue, théâtre au lycée Schoelcher. Les ateliers encourage et développe la pratique des arts et Pôle Emploi – Point culture FEMI* (Guadeloupe), Jeunimage et les Rencontres artistiques sur les temps péri – et extrascolaires de la culture sous toutes leurs formes et au profit spectacle cinématographiques de la Martinique* – soutien sont financés essentiellement par les communes de tout public. Il crée et gère directement ou par Institution publique au prix Lumina Sophie*, opération Quarante à et pilotés par la Direction de la jeunesse et des le biais de conventions les structures à caractère Cannes du CRIJ qui permet à un jeune de faire Boulevard Général-de-Gaulle sports (contrats éducatifs locaux). La formation culturel correspondants à ses besoins. L’Office est 97200 Fort-de-France partie du jury de jeunes à Cannes. Secteur arts des intervenants artistiques et des enseignants, dirigé par un conseil d’administration composé Bernard Lagier • animateur d’équipe visuels : (parmi les soutiens récents), Parcours notamment en théâtre, ainsi que la réalisation de 11 membres délibérants dont 4 élus municiLigne directe : + 596 5 96 58 13 62 Martinique (séminaire et exposition d’art contemde documents pédagogiques (Centre régional paux. David Zobda, 3e adjoint au maire, préside [email protected] porain à la Fondation Clément en 2008). de documentation pédagogique) sont égalehttp://www.culture-spectacle.anpe.fr cet organisme – Trois centres culturels sont gérés ment financées. Cinéma, audiovisuel : 150 000 € par l’Office de la culture du Lamentin : Le Centre e Un service spécialisé pour les métiers de la consacrés à l’éducation à l’image, la démocratiMission culture patrimoine culturel du Bourg dirigé par Bernard Bolosier culture et du spectacle dirigé par deux personnes sation de l’accès à la culture et l’aide aux publics et relations internationales 2004 : Africa Solo d’Ernest Pépin, mise en scène Jardin des Papillons*, CMAC*, Avignon Offqui coordonne notamment le festival de conte (Bernard Lagier et Olivier Joseph) qui connaissent défavorisés ainsi qu’à la promotion des festivals. Astridsalle Mercier Émile Pelti depuis 1982 et gère la plus importante de publique José Exelis – Combat de femmesInstitution de Luc Saint-Éloy (TOMA*) bien le secteur culturel et ses acteurs, et sont en Spectacle vivant (chiffres 2009) : aide à la diffuComédien(ne) Comédien(ne) spectacle – Le Centre culturel de Basse-Gondeau AnnéeDiakok, de création : 2002 2006 : Waka douvan jou de Max conterelation avec les autres organismes en charge de sion pluridisciplinaire à travers des équipements Autre activité : assistante metteur en scène Autres activités et le Centre culturel de Petit–Bambou dirigés par danse Péristyle des Nuits d’ErolLangues Josué utilisées : anglais, espagnol, français la culture et du spectacle en Martinique.: auteur – conteur – metteur en scène labellisés (Centre culturel de rencontre et Scène Charly Lérandy Année de naissance : 1973le Langues utilisées : créole, français Michel Lauréat qui coordonne notamment 82 rue Fréchette, Lazare-Carnot Carole 2008-2009 : Le Collier d’Hélène de nationale) ou non (équipements de proximité 97231 Le Robert 97214 Lorrain 97200 Fort-de-France Comédien(ne) Lamentin Jazz Festival*. Ces centres dispensent mise en scène Lucette Salibur* et plan de diffusion en communes) : 898 000 [email protected] [email protected] Suzy Landau • chef de mission des cours de musique, danse, photo et couture. Autre activité : metteur en scène (sélection fiction/série) directe : (+ 596) 6 96 34 45 05 Ligne directe : (+ 596) 5 96 65 54 05/ 6 96 27 35 71 €. La diffusion des artistes professionnels qui Ligne directe : + 596 5 96 72 Langues 84 30 utilisées : français, créole, espagnol, anglais Une médiathèque fournieLigne et fréquentée est gérée 2004 : La Noiraude, et Véronique vivent et travaillent en Martinique fait l’objetde de Fabienne [email protected] Formation : théâtre de rue et jeux d’acteurs à Cuba Formation : brevet État d’animateur technicien de Année de naissance : 1970 par Éloi Baratini. Kanor* [email protected] conventions avec des équipements en France Lieu de naissance : Martinique institut national de théâtre (mai 2007), avec la l’éducation populaire et de la Jeunesse (BEATEP) Précisions : 2006 Aide : Tropiques Standard : +Flamand596 5 96 72 84 27 hexagonale ou à l’étranger. à la Amers, créationde Jean-Claude 97231 Le Robert Compagnie Escale (novembre 2006), formation e C’est par la danse qu’Emile Pelti s’intéresse au 5 96 72 84 28 salle de spectacle du bourg : 175 places au sol et Barny* théâtre – Paris je–t’aime, de Gurinder Chadha + 596 [email protected] (compagnies professionnelles danse continue au Studio-Théâtre de Yoshvani Medina spectacle et intègre le Centre dramatique régio182 au balcon. 2007 : N’y pense même pas, spot de l’Institut natioLigne directe : (+ 596) 6 96 81 36 51 (2003-2005), avec Françoise Simon nal de la Martinique, puis en 1990, la Compagnie nal de prévention et d’éducation pour la santé (+ 596) 5 96 65 72 56 e A notamment travaillé avec Yoshvani Medina, Nowteat. Il se perfectionne en Martinique (Inpes) de prévention sida. Formation : 2009 : diplôme d’état d’éducateur Philippe Adrien, et José Exélis*. Elle joue en (SERMAC – IFAS) et en France (Trilog – IIDM – résitechnique spécialisé en théâtre Distinctions : 2004 dans Les Monologues du vagin, dans une dence au théâtre de l’Éphémère) puis s’inscrit pour 2006 : Prix d’interprétation féminine aux 1res rene Son premier rôle au théâtre lui a été proposé mise en scène de Yoshvani Medina, à l’Atrium suivre des formations qualifiantes. Parallèlement à contres cinématographiques de la Martinique en juillet 1987, lors du Festival culturel de Sainteen Martinique, et à Madiana. La même année ses activités de comédien, Aujourd’hui, il vit de sa Marie dans Le Tribunal des mal mariés de Cervantès. elle est Marie dans la pièce Circuit fermé écrite et pratique et il dirige un centre de vacances et de Depuis, il a joué dans de nombreuses pièces mise en scène par Yoshvani Medina. Cette pièce loisirs. Christian Julien créées en Martinique et en Guadeloupe tant en sera jouée aux Scènes nationales de Martinique Comédien(ne) Références : (auteur et/ou metteur en scène) créole qu’en français. Plusieurs de ces pièces ont et Guadeloupe, puis au festival Au-delà des mers 2002 : Bwa pwadou, avec lebeloka dans comLire fiche 1572 été présentées dans des festivals caribéens à du théâtre de l’Épée-de-Bois à Paris. En 2005 elle (France ➜ Théâtre ➜ Comédien) munes Cuba, au Venezuela et à Porto-Rico. Il a joué sous découvre le registre classique en interprétant 2004 : Fout sa rèd, avec l’œil du zouk à Paris et la direction de nombreux metteurs en scène, Ysmène (Phèdre) dans une mise en scène de Martinique Patrice Le Namouric notamment Michèle Césaire*, Ruddy Sylaire*, Philippe Adrien au théâtre municipal de Fort-de2006 : Jamb’en bois…, avec la bibliothèque de Annick Justin-Joseph, Michèle Montantin*, Elie Comédien(ne) France, ainsi qu’à l’Atrium. En 2007 elle devient Schoelcher Pennont*, Lucette Salibur*, Jean-Marie Binoche… assistante mise en scène de José Exélis pour Langue utilisée : français 2008 : Tranblad, avec la DIREN dans les communes dans des pièces en langue créole et en français. Année de naissance : 1971 la création Comme 2 Frères de Maryse Condé. (comédien théâtre) Pour l’écran, plusieurs rôles dans des productions Lieu de naissance : France Diffusée en Martinique et Guadeloupe (Scènes 1990 : De la chaire au trône, mise en scène Elie 97220 Trinité télévisées locales lui sont proposées. En 2004, il nationales), elle part au Festival d’Avignon (théâtre Pennont* [email protected] met en scène plusieurs pièces de théâtre provedu Balcon) en juillet depuis 2007. En novembre 1991 : Gouverneur de la rosée, mise en scène Ligne directe : (+ 596) 6 96 40 70 06 nant de nouvelles créations dans la catégorie Arts 2008, elle joue dans On n’est plus des bêtes (specSalibur*, tournée Martinique, Venezuela, Cuba et Essais mariant théâtre, le conte, la musique et e Comédien ayant fréquenté le SERMAC* de tacle pour enfants) de Charly Lérandy. Son 1992 : Mèsi bondié, de Guadeloupe : Arthur Lérus la comédie. Parallèlement mène diverses actions Fort-de-France (1996-1998) puis les compagnies mémoire de fin d’études en 2009 porte sur « Le Martinique autour du théâtre dont la formation. et troupes de théâtre de Martinique. Anime un Théâtre moyen de prévention des violences sco1994 : Hyménée, CMAC* : Zolotovitski I et Ziemtsov atelier d’improvisation et d’actions de théâtre de laires ». Références : (mise en scène) 1995 : Bal d’éventail théâtre municipal de Michelle prévention en Martinique. Écrit et met en scène 2004 : Lanbéli Références : Césaire, CDR – Wopso, mise en scène José de petites formes théâtrales et filmiques. 2005 : Man-grov-la inspirée du livre de Pierre 2004 : Lanbéli de Charly Lérandy. Diffusion : Exélis, tournée Martinique, France hexagonale, Courtinard Mangrove des Antilles Références : Martinique Guadeloupe, Dominique 2006 : On n’est plus des bêtes de Brigitte Saussard 2000-2003 : rôles nombreux dans Tranche de vie et 2005 : Mangrov-la de Charly Lérandy. Diffusion : 1996 : Aline de Sainte-Lucie – Matinik : José 2007 : Fétou Tête de rien, spectacles de café-théâtre – compaMartinique (inspirée du livre de Pierre Courtinard Michalon 2008 : Joli bèf gnie les Tréteaux d’un temps, Trinité (Martinique), Mangrove des Antilles) 2000 : Perle de Lune, Festival – Atrium : Christiane cinquantaine de représentations en Martinique 2006 : On n’est plus des bêtes de Brigitte Saussard. Distinctions : Emmanuel – Besame, Yoshvani Medina, Atrium 2002-2004 : rôle de Thomas dans Circuit fermé de Diffusion :Martinique, Guadeloupe 1991 : prix d’interprétation du festival culturel de la 2001 : Arivé d’Paris de Charly Lérandy, joué dans les Yoshvani Médina, mise en scène Yoshvani Médina 2007 : Fétou de Charly Lérandy. Diffusion : ville de Sainte-Marie communes et au théâtre de Fort-de-France – compagnie du Théâtre Si, Fort-de-France, 20 Martinique, Guadeloupe 1993 : prix d’interprétation pour son rôle dans 2004 : Lambéli de Charly Lérandy représentations 2008 : Joli bèf de Charly Lérandy. Diffusion : La Ronde de sécurité de Guy Foissy 2005 : assistant à la mise en scène de José Exélis Martinique, Guadeloupe 1993 : prix créateur théâtre initié par Téat Lari Lucette Salibur pour Iago d’après Othello de William Shakespeare, Distinctions : Centre des arts et de la culture de Guadeloupe Comédien(ne) 1991 : prix d’interprétation du festival culturel de la – Cartoucherie de Vincennes (Paris), scènes natioLire fiche 1076 ville de Sainte-Marie nales de Martinique et de Guadeloupe (Martinique ➜ Théâtre ➜ Metteur en scène) 1993 : prix d’interprétation pour son rôle dans La 2007-2009 : rôle de Nabil dans Le collier d’Hélène ronde de sécurité de Guy Foissy de Carole Fréchette – mise en scène de Lucette 1993 : prix créateur théâtre initié par Téat Lari Salibur, Compagnie du Théâtre du Flamboyant, 731 733 istes Artistes Artistes ArtArtistes Théâtre 1056 1057 1055 Théâtre âttrrtein ThéMa ique 730 Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Théâtre Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire Pluridisciplinaire 198 au Conseil général par la loi relative aux libertés locales du 13 août 2004 et qui vise à la mise en œuvre d’une politique culturelle en faveur notamment de l’enseignement artistique est en cours de réalisation. Un état des lieux a été réalisé en 2008. Pluridisciplinaire PluridisciplinMaairtre inique strruuccttuurrees ucturesStructureSSt StrStructures 199 1053 ➜ 1054 1058 ➜ 258 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com 259 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle 304 Accompagnement Autre activité : maison de production Langues utilisées : français, anglais 23, rue des Fontaines du Temple 75003 Paris Saïd Assadi • directeur [email protected] http://www.accords-croises.com [email protected] Standard: (+ 33) 1 47 53 68 68 (+ 33) 1 47 53 68 69 e Axe principalement son travail sur la recherche et la promotion des grandes voix du monde et développe son action dans trois directions principales : la production d’artistes signés, la production de rencontres et de créations, la production discographique. Références : Repentistas de Cuba, Ti-Coca & Wanga Nègès d’Haïti*… Accompagnement Autres activités : entrepreneur de spectacle – tourneur – 12, rue de Villiers 93100 Montreuil Steeve Delblond • président Année de création : 2007 Langues utilisées : français, créole Ligne directe : (+ 33) 6 60 07 77 70 [email protected] http://www.myspace.com/bakfoul/ e Après avoir organisé des concerts en partenariat avec la chapelle des Lombards, Bakfoul se consacre désormais au management d’artistes notamment Tangora*, Bibi Louison, Joby Bernabé*. Références : 2007-2008 : concerts à la chapelle des Lombards, New Morning avec Mario Canonge*, Tangora*, Meddy Gerville, Valérie Louri*, Kanigwé* 2007-2008 : stand au salon Babel med music* 2009-2010 : conseil pour Carib’n Jazz, Olympia, Paris. 1175 En même temps Accompagnement Autres activités : organisation de tournée – production 1173 Art et Son Communication Accompagnement Autres activités : conseil – site Internet Année de création : 2002 Langues utilisées : français, créole Pays : France 19, résidence du Parc 93120 La Courneuve Évelyne Marlin / Karine Lagrenade Ligne directe : + 33 6 12 67 83 63 / 6 09 08 95 89 [email protected] http://artetson.over-blog.com [email protected] Standard : + 33 1 48 32 63 77 e 1177 Of Course Productions Accompagnement Année de création : 2007 Langues utilisées : français, créole, anglais de spectacles Année de création : 2003 Arts visuels 16, rue Kléber 92130 Issy-les-Moulineaux http://www.ofcourseproductions.com [email protected] Standard : (+ 33) 6 64 84 69 40 e Jeune structure qui accompagne la promotion des artistes et la diffusion de leur travail en développant et en mettant en œuvre des projets culturels, plus particulièrement autour de la musique (jazz et musique du monde) tout en gardant un open mind sur d’autres expressions artistiques. Références : (spectacles produits) 2008 : Tropik’n Jazz dans le cadre du JVC Jazz Festival – Musics Connection (en accord avec le Sunset-Sunside Jazz-Club) (artistes accompagnés) Hervé Samb (Sénégal), Valérie Louri* (Martinique), Jimmy Felvia (Martinique), Sakesho (Caraïbe), GroovNdiz* (Caraïbe), Racine Mapou de Azor* (Haïti) 43, avenue Gambetta 75020 Paris Ronan Sparfel • responsable 1178 Wozlines Productions (+ 33) 9 61 01 91 64 Autres activités : entrepreneur de spectacle Année de création : 2008 Langues utilisées : français, créole Ligne directe : (+ 33) 1 48 58 39 15 http://www.enmemetemps.com [email protected] e Accompagnement Jeune agence de booking qui travaille avec notamment Sandra Nkaké, Ji Mob, Bibi Tanga et les Gréements de Fortune, Lucy Dixon, Third Shot, Grand Pianoramax. Licence nº: 2-1013725. 8, rue Mercoeur 75011 Paris Roslyn Pougeol • direction artistique/ administrative 1176 Maditerra e istes Artistes Artistes ArtArtistes Fruit de deux passionnées connues dans le milieu musical, cette agence mène des actions de communication pour des artistes antillais en tournée. Dans leur catalogue : Moun Karayib, Romain Ganer K’Koustik, Meddhy Gerville, Mario Canonge… Art et Son est sollicité aussi pour des organisations Plasticien(ne) de show cases, notamment Foire de: 1953 Paris Annéeàdelanaissance (Tropiques en fête). Lieu de naissance : Guadeloupe Paris [email protected] consultant en ingénierie culturelle – communication http://www.wozlinesproductions.fr [email protected] Standard : (+ 33) 6 19 15 53 45 Entrepreneur de spectacle, tourneur avec un catalogue composé de musiques du monde Accompagnement – Entrepreneur de spectacle gwoka, bèlè, tango, biguine, jazz, blues, conte Année de création : 2006 chorégraphique et musical, ateliers pédagoLangues utilisées : français, créole giques autour des tambours ka et bèlè et de 4, rue de Romainville 75019 Paris (Paroles de sable et Malendragem). Il réalise aussil’univers du conte antillais. Licence d’entrepeneur Nathalie Fanfant • directrice Serge Hélénon nº 2-1028665. des installations éphémères et des carnets quoLigne directe : (+ 33) 6 71 86 23 94 Plasticien(ne) [email protected] tidiens. Rodrigues Glombard navigue souventRéférences : (artistes représentés) Autre activité : graveur entre le texte et l’image, entre le corps et l’art, laAdjabel*, Edmond et Manuel Mondésir*, K’Spiwit, (+ 33) 1 44 84 36 33 Langue utilisée : français plastique et la de musique, e Propose aussi bien des prestations com- en une fulguration quiBalkouta*, Compagnie Boukousou* Année de naissance : 1934 trouve sonlaapogée éphémère dans ses installaLieu de naissance : Martinique munication événementielle que de production tion événementielles et parfois ironiques : brûler Ligne directe : (+ 33) 6 12 86 28 03de spectacles. Licences entrepreneur 06300 Nice de tournées 1274 1277 lesspectacles livres chezn°7503519. lui ne revient pas à les exterminer n°7503520 – producteur de Formation : école des Beaux-Arts de Toulouse mais à s’obliger à être soi-même le porteur de sa Références : e La recherche de Romain Ganer est liée à un propre histoire. Rodrigue Glombard vit et travaille : Carib’nle Jazz festival, Olympia état proche de la mémoire, le2009-2010 geste, l’espace, à Lyon depuis 1991. rythme, le (les) support pour ensuite donner Références : (sélection scénographies) corps au travail. Il pense son travail comme une 2000 : Quilombo, compagnie Accrorap relecture de l’Histoire et en particulier de l’histoire 2005 : Malandragem, Rencontres de La Villette, de l’art du bassin caribéen, ainsi que celle de Nancy l’Afrique… Chose curieuse, alors qu’il peint depuis 2007 : Regarde moi compagnie Malka 1970, Romain Ganer n’a jamais exposé dans son (expositions/performances) île natale, pourtant son travail a voyagé à New 2000 : Fondation Hewlett-Packard, Grenoble York, San Francisco, Toronto, Helsinki (Finlande), 2002 : Latitudes, Paris Cuba, Kobe (Japon), Catane (Italie), Stuttgart 2005 : performance Derrame y tiempo, Barcelone, (Allemagne), Bilbao (Espagne). Romain Ganer vit Espagne et travaille entre Venise et Paris. 2007 : galerie Visken, Lyon – galerie du Larith, Références : (sélection d’exposition) 1981: Espace Markus Dealh Helsinki, Finlande – Biennale de la Havane, Cuba 1982 : Community Gallery Black artists in America New York – Galerie Schwartz Harris New York 1986 : Galerie Ideka Kobe, Japon 1991 : Galerie Perchée, Paris 1992 : Theatrehaus, Stuttgart – galerie le Parvis, Paris – galerie Gramme, Paris – musée de Bastia Corse 1996-2000 : Galerie Skoto, New York 1996 : Queens College Art Gallery, New York 2000 : Unesco, Paris 2005 : Galerie Riv’Arts Paris 2008 : rétrospective 1978-2008, espace Canopy*, Paris – Biennale de Cachan. 1275 Rodrigues Glombard Plasticien(ne) Autres activités : installation – peintre – scénographe – sculpteur Langues utilisées : français, créole Année de naissance : 1963 Lieu de naissance : Martinique 69004 Lyon [email protected] http://www.rodrigue-glombard.net Ligne directe : (+ 33) 6 07 08 09 10 Formation : Beaux-Arts de Besançon, France. e Rodrigues Glombard explore plusieurs langages : la peinture, la photographie, la sculpture mais aussi la scénographie – entre autres pour les compagnies Accrorap, Port d’attache, ou Malka Festival du premier roman, Chambery 2009 : Habitation Clément, Le François, Martinique. 1276 Bertrand Grosol Plasticien(ne) Autres activités : installation – sculpteur Langue utilisée : français Année de naissance : 1959 Lieu de naissance : Martinique 69003 Lyon [email protected] Ligne directe : e Bertrand Grosol a notamment réalisé sur toute l’étendue de la Martinique le tracé du schéma de l’oreille interne. Cette représentation définie par un ensemble de points GPS à relier et matérialisée par des balises est motif à un cheminement à l’intérieur de la gestuelle de l’île. Bertrand Grosol s’est également fait connaître à travers un travail monumental intitulé Le MamiWata, un projet de navigation intérieure pour lequel il s’est transformé, le temps de sa réalisation, en architecte charpentier. Références : 2007 : Le MamiWata, 8e Biennale d’art contempo- 1179 Centre de formation des musiciens intervenants (CFMI) Formation – Enseignement Langue utilisée : français Université de Poitiers – 85, route du Deffend 86550 Mignaloux-Beauvoir http://www.sha.univ-poitiers.fr/cfmi/ [email protected] Standard : (+ 33) 5 49 52 00 16 e Le CFMI propose aux musiciens le Diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI), diplôme d’enseignement supérieur en deux ans (formation continue) ou trois ans (formation alternée). Ce diplôme de musicien spécialisé permet d’intervenir aussi bien dans les écoles que dans diverses structures comme les maisons de quartier, les associations culturelles, les crèches, les hôpitaux, les centres socioculturels, les scènes locales, les orchestres en région, etc. en lien avec les équipes d’encadrement. Sur 15 étudiants par an, 2 places sont réservées aux musiciens résidant en outre-mer. Les frais de scolarité sont pris en charge par les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale, seuls les droits d’inscription en université sont demandés. Inscription sur dossier et entretien. Entre 2002 et 2007, cinq musiciens venant de Guadeloupe ont réussi leurs formations soutenues par la Région Guadeloupe et la DRAC. En Martinique, un partenariat avec le pôle formation continu de l’UAG devrait permettre de reprendre les formations interrompues suite à la fermeture de l’IFAS. Clôture des préinscriptions : deuxième semaine de mai. 1180 Moulin d’Andé Formation – Enseignement création) 1181 Africolor Manifestation Autre activité : festival Langue utilisée : français reportages artistiques avec Mario Benjamin*. Il a été plusieurs fois invité par le Forum transcultuParis 5, rue Arthur-Groussier 75010 Philippe Conrath • directeur rel d’art contemporain de Port-au-Prince* pour http://www.africolor.com exposer ses œuvres photographiques ou pour créer des performances. [email protected] Standard : (+ 33) 1 47 97 69 99 Références : (sélections de réalisations) (+ 33) 1 47 97 65 44 2002 : Zone interdite aux Chimères e Festival annuel de musiques 2004 : Quimétissées me rendraavec mon pays ? À partir de matériaux de récupération appaune volonté de rencontres2010 inédites entre l’A : Un poète, safrique, muse (coréalisation Maxence remment hétéroclites et improbables, Serge la Caraïbe et l’océan Indien. Période : novembre/ Denis*) Hélénon s’attache à produire de l’harmonie, de décembre. Clôture de la programmation avril. 20e (sélections de scénographies) l’émotion. D’abord en les associant, en les combiédition en 2008. 2004 : Le parloir haïtien, TILF, Paris nant, ensuite en les peignant. Les éléments à partir (sélections expositions) desquels sont réalisés les assemblages : palettes, Lavi ak lespwa nan kafou lot chimen, Port-au-Prince clous, bouts de tissu, couvercles de boîtes de fer(sélection de performances) blanc ou d’aluminium, poignées rouillées, etc., ne 2002-2004 et 2006-2008 : Forum transculturel d’art sont hétéroclites qu’en apparence. Car il y a un contemporain.. trait sémantique commun à tous ces objets : ce sont des éléments périphériques, généralement des contenants. Il est avec Louis Laouchez* à l’oriAudry Liseron Monfils gine de l’École d’« art négro-caraïbe ». Selon eux, Plasticien(ne) la création de la culture négro-caraïbe est comLire fiche 1614 posite, se passe en terre caraïbe entre le colon (Belgique ➜ Arts visuels ➜ Plasticien) et l’Africain, et se définit par ces soubassements de cultures européennes, africaines, indiennes, syriennes, sans qu’aucune culture soit niée. Miguel Marajo e 305 1279 ➜ 1280 Références : (sélection d’expositions) 2002 : Les bois sacrés d’Hélenon, musée Dapper, Paris 2003 : exposition individuelle, galerie nationale Babrouah, Rabat, Maroc 2005 : exposition individuelle, galerie AndréArsenec – L’Atrium, Fort-de-France, Martinique 2006 : exposition individuelle, fondation Clément, Le François, Martinique 2007 : Rencontre, Serge Hélénon, animé par Michel Heng, Nay Art Minoterie, Nay 1278 Fred Koenig Plasticien(ne) Autres activités : performeur – photographe – vidéo artiste Langue utilisée : français Année de naissance : 1971 Lieu de naissance : France Paris [email protected] rain, musée d’Art contemporain de Lyon, France http://www.fredkoenig.com Ligne directe : (+ 33) 6 07 39 31 64 2008 : Le MamiWata, Fowler Museum, Los Angeles, Formation : 2007 : DNSEP États-Unis 2009 : Le MamiWata, exposition-dialogue avec Nicolas Floc’h, Centre régional d’art contemporain de Sète (CRAC) Arts visuEuelrospe fiche 1718 ➜ Lire (France ➜ Pluridisciplinaire ➜ Résidence de e Activiste français utilisant la vidéo, la photographie et la performance. Depuis 2001, il a participé à de nombreuses productions artistiques en Haïti ou sur Haïti. Notamment à la réalisation de films en collaboration avec Maxence Denis* et de Plasticien(ne) Autres activités : peintre – installation Langues utilisées : français, créole Année de naissance : 1963 Lieu de naissance : Martinique 78500 Sartrouville [email protected] http://www.miguel-marajo.com Ligne directe : (+ 33) 1 39 13 20 07 Formation : 1988 : Diplôme supérieur d’arts plas- tiques (DNSAP), École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris – 1990 : maîtrise en arts plastiques, Université de Paris-VIII – 1991 : DEA en arts plastiques, Paris-I e Après avoir fait ses débuts au lycée de Bellevue et au SERMAC à Fort-de-France, il a poursuivi ses études à Paris, aux Beaux-Arts puis à Paris-VIII et à Paris-I. Il a depuis un atelier en région parisienne. Son propos est lié à la situation post-coloniale et à ses stigmates, notamment la décoloration de la peau, le défrisage, etc. Son expression plastique, en grande partie picturale, est un questionnement portant sur les mécanismes paradoxaux. Membre fondateur du Groupe d’expression plastique GEP TOTEM avec Patricia Donatien*. Références : (sélection d’expositions collectives) 1987 : GEP TOTEM aux festivals de la ville de Fort-de-France, de Sainte-Marie et du Marin, Martinique 324 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Arts visuels 1172 Accords Croisés 1174 Bakfoul Musique Europe Musique Musique Arts visuels Arts visuels Arts visuels Arts visuels Arts visuels Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique Musique strruuccttuurrees ucturesStructureSSt StrStructures 325 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle Un prix décerné à un romancier originaire de la Caraïbe et de la Guyane par les jeunes lycéens de Guadeloupe dans un premier temps puis de la Guyane et de la Martinique. En 2008, la quasitotalité des lycées de la Guadeloupe y participaient, soit environ 2 000 élèves qui honoraient un contrat de lecture. La réunion du grand jury se fait en principe par visioconférence. Un concours d’affiches est réalisé par les lycées ayant une option arts plastiques. Enfin, un jury composé de professeurs de lettres remet un prix de critique mis en place en 2008. Le prix Carbet des lycéens vise à ce que les jeunes s’approprient leur patrimoine culturel et s’investissent dans la dynamique créative de leurs terres. Géré par Arts lycéens, association culturelle du lycée « Les Droits de l’homme » avec un engagement fort des enseignants, un accompagnement des administrations, et le soutien de la DRAC*, la DAAC*, la mairie de PetitBourg et le Conseil régional. jeunesse (1975), la littérature caribéenne d’expression anglaise (1975), la littérature caribéenne d’expression française (1979), la littérature brésilienne (1980) et la littérature d’expression créole (1994). 1653 Prix des Amériques insulaires et de la Guyane Prix Année de création : 2000 Pays : Guadeloupe Le Maud’huy Sainte-Marthe BP 40 97118 Saint-François Marie Huyghues-Despointes • présidente de l’association Ligne directe : (+ 590) 6 90 58 11 45 http://prixdesameriques.org [email protected] e Ce prix littéraire a été mis en place par le CIFORDOM, une des plus anciennes associations d’Antillais résidant à Paris, créée en 1982. Il récompense des œuvres littéraires qui mettent l’accent sur les principes républicains Liberté, Égalité, Fraternité et favorisent le travail de mémoire des pays du Sud et de l’humanité tout entière. Il est un complément du concours René-Cassin organisé par la Commission consultative des droits de l’homme en partenariat avec le ministère de l’Education nationale. Quatre catégories : recherche, mémoire, poésie, jeunesse. Quelques lauréats : Yves Benot, Fabienne Kanor*, Gilles Gauvin, James Noël*, Suzanne Dracius*… 1655 Prix littéraire de la Caraïbe (+ 590) 5 90 88 71 82 1657 Salon international du livre insulaire / Prix du livre insulaire Prix Pays : France fiche 1171 ➜ Lire (France ➜ Littérature ➜ Manifestation) Musique 1658 Les Trophées des arts afro-caribéens Prix Prix e Festival littéraire intercaribéen biennale, créé Pays : France Année de création : 1964 par l’écrivain guadeloupéen Maryse Condé et Lire fiche 1663 Pays : France l’industriel Amédée Huyghues-Despointes. Le jury, (France ➜ Pluridisciplinaire ➜ Prix) Langue utilisée : français présidé par Dany Laferrière et ses membres : (ordre 14, rue Broussais alphabétique) Jean-Marie Gustave Le Clézio, Alain 75014 Paris Prix Casa de las Americas Prix Découvertes RFI Mabanckou, Eduardo Manet, Daniel Picouly, http://www.adelf.fr Prix Prix Philippe Valet, désigne, au terme d’ un premier [email protected] Année de création : 1959 Standard : (+ 33) 1 43 21 95 99 Année de création : 1981 vote, trois nominés à participer à l’’ ensemble de Pays : Cuba Pays : France la manifestation. Conçue comme une caravelle e Ce prix, parmi les plus anciens, est destiné à Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais Langues utilisées : français, anglais d’écrivains itinérante, dédiée aux rencontres avec distinguer un auteur francophone issu des Antilles La Havane 75016 Paris le public, la manifestation fait escale dans les Roberto Fernández Retamar • président (Martinique, Guadeloupe, Haïti, Guyane, etc.). http://www.rfi.fr îles de la Caraïbe avant de rejoindre son port d’ Ligne directe : (+ 537) 8 38 27 06 ou 09 ext. 112 / 113 Il est remis tous les deux ans et a été créé par [email protected] attache en Guadeloupe où le Prix des Amériques [email protected] l’Association des écrivains de langue française Standard : (+ 33) 1 56 40 22 22 http://www.casa.cult.cu insulaires, doté de 8 000 €, est remis au lauréat. (ADELF). Lauréats 2009 : Emmelie Prophète pour e Ce prix constitue, pour les artistes et les Standard : (+ 537) 838 2704 / 832 7272 Deux bourses d’écriture de 1500 € chacune, Le Testament des solitudes, Mémoire d’encrier, exgroupes d’Afrique, de la Caraïbe et de l’océan récompensent deux autres écrivains nominés. e Depuis sa création, au lendemain de la révoaequo avec Axel May pour Guyane française, l’or de Indien, un appui déterminant au développement Romans d’ actualité récente, les livres couronnés lution cubaine, en 1959, la Casa de las Americas la honte, Calmann-Lévy. de carrière sur le marché du disque et du specdisent la Caraïbe. La manifestation, elle, ancrée à s’est fixée pour but, d’encourager et de promoutacle vivant. Le prix Découvertes RFI a contribué la Guadeloupe, permet, avec l’itinérance du jury, voir la création artistique en Amérique latine. Elle au lancement de nombreux artistes dont : Didier Prix RFO du livre des écrivains nominés et des auteurs invités, la est ainsi devenue l’une des plus importantes et Awadi (Sénégal), Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Prix diff usion des oeuvres et la connaissance des prestigieuses institutions culturelles du continent. Rokia Traoré (Mali), Sally Nyolo (Cameroun), Rajery auteurs dans d’autres territoires notamment Haïti Année de création : 1995 Inspirés des idées du héros national, José Marti, (Madagascar), Habib Koité (Mali), Beethova Obas* Pays : France où se sont déroulées des rencontres à Port-auqui a dit que « les lettres, préservent les nations et Bélo* (Haïti), Régis Gizavo (Madagascar)… Il est Langue utilisée : français Prince et en province en 2008. Au-delà des trois comme le sel les aliments » les fondateurs de organisé en partenariat avec l’Agence intergou 35-37, rue Danton nominés invités, la manifestation accueille aussi Casa de las Americas ont décidé d’organiser un 92240 Malakoff vernementale de la francophonie, le ministère des deux ou trois écrivains d’horizons géographiques concours littéraire, qui, au début, a pris le nom de Laurence Zaksas-Lalande Affaires étrangères, Culturesfrance et la SACEM. différents. Période : juin année paire. concours littéraire hispano-américain. La réponse [email protected] Leauteur, lauréatréalisateur, reçoit un prix de 7 000 euros, et qu’elles soient court, ou la composition debénéla BO… Toutefois, l’accès à ces Guadeloupe. Bénéficiaires : tout e Cinergia est un fonds d’aide centré sur les paysStandard : (+ 33) 1 55 22 71 00 des écrivains d’Amériquecinématographiques, latine, traditionnelleficie d’une bourse d’aidelaboratoire de développement de long-métrage, fi ction ou documentaire, ayant un est conditionné à une chose : avoir scénariste et association déclarée en préfecture d’ A mérique centrale et de la Caraïbe : Costa Rica, ment oubliés ou méprisés, est allée au-delà de Prix Fet’Kann Outre-mer) attribue de mention 12 500 euros obtenu allouée une par le ministère rapport direct avec les spécificités culturelles de bourse du Sundance ! Guadeloupe dontunl’objet carrière social fait Nicaragua, El Salvador, Panamá, Guatemala, Cuba,e RFO (Réseau France de toutes les attentes. Une avalanche de 500 œuvres d’expression franfrançais des Aff aires étrangères, d’une tournée Prix d’ultramarins soient l’œuvre d’activités de productions audiovisuelles et/ou Honduras, Belize, République dominicaine, Portoprix à un ouvrage de fiction, se sont alors disputé un l’outre-mer prix modestequ’elles et surtout français ou les en Afrique ou 1964 non. Le tournage peut s’eff ectuer aussi: soutien bien – prix cinématographiques. Pour certains projetsorganisée audio- par Culturesfrance et d’une Autres activités Rico. Il apporte en particulier son soutien auxçaise, ayant un lien avec l’outre-mer méconnu. Il est devenu en Concours littéFonds sur francophone de géopolitiques proches. campagne de promotion internationale les Année de création :Les 2004 en outre-mer France métropolitaine. les sociétés de production établies en projets de coproduction régionale. Sont exclueszones géographiques et visuels, raire latino-américain, pour finalement qu’en acquérir audiovisuelle du Sud – OIF Pays : France Lauréat 2009 : Yannick Lahens* pour La couleur de antennes de RFI et de sesproduction radios partenaires dans montants alloués actuellement s’échelonnent France métropolitaine doivent être titulaires d’une les vidéos d’art et les vidéos musicales, ainsi que son nom actuel en 1965. Depuis 1960 les prinLangue utilisée : français Fondation – Fonds l’aube, Sabine Wespieser le monde. entre 30 000 et 100 000 euros. Cinq départements autorisation du CNC pour la production d’œuvres les productions institutionnelles et publicitaires. cipales catégories sont la poésie, le conte, les 91302 Massy Année de création : 1988 y sont éligibles : Guadeloupe, Guyane, cinématographiques de longs-métrages. Aide à nouvelles, le théâtre et lesd’outre-mer essais. Progressivement José Pentroscope • présidentLes aides varient entre 2 000 $US et 30 000 $US. Pays : France Martinique, Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon. la vidéo-musique, aide à la production, aide au Formulaire d’inscription sur le site. se sont ajoutées les catégories deLalittératureJoseph Chevalin • directeur des actions CIFORDOM Langue utilisée : français Voir Direction du cinéma service du soutien à la développement, aide au pilote et à la maquette, http://www.cifordom.org témoignage (1970), la littérature pour enfants et 13, quai André-Citroën production et à la distribution. [email protected] aide à l’écriture. Plus d’informations sur les condi75015 Paris Fondation Alter-Ciné tions d’éligibilité et montage des dossiers sur le Souad Houssein • responsable section cinéma Fondation – Fonds site Internet. All Roads Seed Grant Program Paul Coffie • responsable section télévision Autre activité : aide audiovisuelle ➜ 1652 1659 Fondation Audiovisuel • 422 1656 Audiovisuel 1654 1680 1676 419 1673 Fondation – Fonds Autre activité : aide audiovisuelle Pays : États-Unis Langue utilisée : anglais New York http://www3.nationalgeographic.com/allroads [email protected] Standard : (+ 1) 202 857 76 60 e Année de création : 1999 Pays : Canada Langues utilisée : français, anglais 5371 avenue de l’Esplanade H2T 2Z8 Montréal (Québec) • Canada http://www.sextans.com/altercine/index.html [email protected] Standard : (+ 1) 514 273 71 36 Le All Roads Seed Grant Program finance des projets de films sur et par des réalisateurs issus des minorités ou populations indigènes dans le monde entier. L’objectif est de rencontrer des réalisateurs qui font connaître leur vie et celle de leur communauté à travers un récit à la première personne. 16 projets sont sélectionnés annuellement. Les dates limites se tiennent tous les 15 des mois de mars, juin, septembre et décembre. L’attribution des bourses est généralement fournie dans les six semaines suivant les dates des dates limites. Les bourses s’échelonnent entre 1 000 $US (680 €) et 10 000 $US (6 800 €). e 1674 Centre national 1677 Fonds de développement cinématographique et audiovisuel du cinéma et de l’image animée (CNC) Fondation – Fonds Pays : France Lire fiche 1137 ➜ (France ➜ Audiovisuel ➜ Organisme) 1675 Cinergia Fondation – Fonds Autre activité : aide audiovisuelle Année de création : 2004 Pays : Costa Rica San José María Lourdes Cortés • directrice [email protected] Karina Avellán• chargée de communication http://www.cinergia.org [email protected] Standard : (+ 506) 280 88 31 (+ 506) 280 88 31 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Chaque année, la fondation offre une bourse annuelle à de jeunes cinéastes et vidéastes d’Afrique, d’Asie, de la Caraïbe et d’Amérique latine afin de leur permettre de réaliser un projet de film documentaire axé sur la défense des droits et libertés, incluant les droits sociaux et économiques, les droits des femmes, les droits à la culture, à l’art, à la création… Elle soutient également ceux qui ne craignent pas d’aller à contrecourant. Date limite : 15 août ; réponse donnée avant le 31 décembre pour les candidats retenus. Montant de la bourse : 10 000 dollars (6 400 €) versés en 2 fois. Formulaire d’inscription sur le site. Fondation – Fonds Pays : Guadeloupe Langues utilisées : créole, français Hôtel de Région, avenue Paul-Lacavé, Petit-Paris 97109 Basse-Terre cedex http://www.cr-guadeloupe.fr/aides [email protected] Standard : (+ 590) 5 90 80 40 72 (+ 590) 5 90 80 40 87 e Ce fonds est destiné à soutenir la création et la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles de qualité, et à favoriser l’utilisation des ressources du territoire en personnel et en industrie technique. Les projets retenus devront avoir des retombées économiques induites et prendre en compte la diversité historique, géographique, sociale et culturelle de la Audiovisuel ation • FoFonds nds FondFondation Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel Audiovisuel Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature Littérature 418 e Musique Prix Musique Prix PrixPrix 1678 Fonds de développement cinématographique et audiovisuel Fondation – Fonds Pays : France Lire fiche 1677 ➜ (Guadeloupe ➜ Audiovisuel ➜ Fondation – Fonds) 1679 Fonds du Sundance institute Fondation – Fonds Année de création : 2002 Pays : États-Unis Langue utilisée : anglais 81 8530 Wilshire Blvd. 3rd Floor CA 90211 Beverly Hills http://www.sundance.org/ [email protected] Standard : (+ 1) 310 360 19 81 (+ 1) 310 360 19 69 e Le Fonds documentaire de Sundance (Sundance Documentary Fund) est lié au Sundance Film Institute, lui-même lié au Sundance Film Festival. Créé en 1978 et devenu international en 1985 sous la houlette de Robert Redford, le festival de Sundance est considéré comme l’un des plus importants pour le cinéma indépendant. Les aides se répartissent entre les documentaires et les fictions : Le Sundance Documentary Fund est destiné à tout projet abordant des problématiques contemporaines : droits de l’homme, liberté d’expression, justice sociale… quelle que soit la nationalité du réalisateur. Depuis sa création, 5,2 millions de dollars ont été distribués à 175 projets provenant de 52 pays. Soutien au développement : 20 000 dollars (max). Un soutien peut être accordé à des stades variables de la production et de la postproduction. Contacter le Documentary Fund Program (DFP) pour évaluer vos chances d’obtenir un soutien. Il existe près d’une dizaine d’aides à la fiction sans compter les Labs, laboratoire de montage, d’aide à l’écriture, à Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org [email protected] Standard : (+ 33) 1 44 37 33 20 (cinéma) / 1 44 37 32 56 (télévision) e Le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, dispositif de financement multilatéral francophone, est placé sous la responsabilité conjointe de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et du Conseil international des radios et des télévisions d’expression française (CIRTEF), il adapte ses méthodes aux exigences nées de l’évolution profonde et rapide du secteur afin de maintenir la qualité du service offert à la création cinématographique et audiovisuelle des pays du Sud. Les inscriptions sont ouvertes aux œuvres unitaires et aux programmes en série pour lesquels notamment 40 % au moins du budget prévisionnel a déjà été recueilli. Ces demandes d’intervention du fonds doivent être présentées par une société de production, privée ou publique, exerçant dans un pays francophone, au plus tard à la date limite de chaque appel à propositions. En 2008, le fonds a été doté de 2,2 millions d’euros répartis à parts égales entre les projets cinéma et télévision. Deux sessions de sélection sont organisées chaque année. Formulaires de candidature sur le site. 1681 Fonds Hubert-Bals Fondation – Fonds Année de création : 1988 Pays : Pays-Bas Langues utilisées : néerlandais, anglais Rotterdam Bianca Taal • directrice Janneke Langelaan • assistante http://professionals.filmfestivalrotterdam.com [email protected] Standard : (+ 31) 10 890 90 90 (+ 31) 10 890 90 91 e Le fond Hubert Bals est lié au Festival International de films de Rotterdam. Il s’agit d’un Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org 423 Guide de la Caraïbe culturelle s presseOrganismes anismede OrgOrganismes Site internet Site internet Journal – Revue 1790 20 minutes Journal – Revue Pays : France 75427 Paris cedex 9 http://www.20minutes.fr [email protected] Standard : (+ 33) 1 53 26 65 65 (+ 33) 1 53 26 65 68 Site internet Quotidien généraliste en région parisienne, également à Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Toulouse. Stéphane Leblanc : chef de rubrique culture, Benjamin Chapon, rédacteur jazz et musiques du monde, rap, R&B, hip-hop. Oïhana gabriel : agenda culturel. 20 minutes appartient au groupe de presse norvégien Shipsted. Tirage : 750 000 exemplaires. Gratuit. 1791 Afiavi magazine Journal – Revue Site internet Année de création : 1991 Langues utilisées : français, espagnol, anglais Pays : France Site internet Grande Rue 26110 Les Pilles Olivier Barlet • directeur [email protected] http://www.africultures.com [email protected] Standard : (+ 33) 4 75 27 74 80 e 50/52, bd Haussmann e 448 Pays : France BP 10017 33023 Bordeaux Augustin d’Almeida • directeur de publication http://www.afiavimag.com [email protected] Standard : (+ 33) 5 56 36 73 13 / 6 59 73 51 52 e L’association Africultures informe et propose une réflexion sur les expressions culturelles contemporaines africaines et caribéennes via ses différents supports (lettre d’information hebdomadaire électronique qui revendique 100 000 abonnés), des cahiers critiques, des dossiers thématiques, des articles publiés dans la revue trimestrielle Africultures ou sur le site Internet. Le site comporte en outre de multiples services interactifs, tous gratuits et très visités sont proposés comme l’agenda culturel, petites annonces, concours, forums, initiatives, contributions de lecteurs, etc., pour répondre aux besoins d’information. Des services payants comme les locations d’exposition ou la valorisation d’événements sont proposés. L’association édite depuis 2007 un magazine gratuit d’actualités culturelle et de société, Afriscope*, diffusé en région parisienne. Bibliographie : 2002 : Nègres en images de Sylvie Chalaye, L’Har- mattan (en coédition Africultures Association /L’Harmattan) : 1998 : Musiques Caraïbe : La trace noire – Théâtres en écritures 1999 : Cuba, l’Africaine 2004 : À quoi rêve Haïti, sous la direction d’Anne Lescot* et Florence da Silva 2005 : Métissages, un alibi culturel ? sous la direction d’ Ayoko Mensah de référence permet de suivre toute l’actualité du spectacle et les nouvelles tendances du monde culturel. Il s’agit là d’un outil d’analyse et de réflexion pour mieux comprendre le spectacle vivant, avoir connaissance des projets culturels à venir, multiplier ses contacts et enrichir son carnet d’adresses. Chaque numéro propose un grand dossier, des reportages et interviews, des fiches pratiques, des pages destinées aux intermittents du spectacle… D’autres magazines et guides sont proposés par le groupe Millénaire Presse, auquel il appartient (La Lettre du spectacle, Le Jurisculture, CultureMedias,…) et sont disponibles en kiosque, librairie spécialisée et par abonnement (32 € par an, 42 € pour DOM ou Europe). Date de bouclage un mois avant parution. Parution trimestrielle (mars – juin – septembre – décembre). Recommandé par l’AMSEC et la Maison des Suds*. Tirage : 10 000 exemplaires. 1794 La Terrasse Journal – Revue Langue utilisée : français Pays : France c/o Eliaz Éditions, 4 av. de Corbéra Paris http://www.journal-laterrasse.fr [email protected] Standard : (+ 33) 1 53 02 06 60 (+ 33) 1 43 44 07 08 e Ce mensuel annonce les principaux concerts jazz, musiques du monde et chanson à Paris et en Île-de-France. Jean-Luc Caradec : journaliste jazz et musiques du monde. Tirage : 80 000 exemplaires. Diffusion : distribué sur lieux de spectacle. techniques et juridiques, l’actualité des festivals, les aides à la production, des articles de fond sur le cinéma, des informations sur les publications ou les organismes se rapportant au cinéma du Sud. On y trouve également des entretiens avec des réalisateurs, des comédiens, des producteurs, des techniciens, des avocats. Prix de vente : 34,54 € pour la France – 46 € pour l’Europe et l’Afrique – 60 € pour les autres pays. 1796 Le Monde Journal – Revue e Journal – RevuFra nce de presse Journal – Revue Pays : France 80, bd Auguste-Blanqui 75707 Paris cedex 13 http://www.lemonde.fr Standard : (+ 33) 1 57 28 20 00 e Grégoire Allix : chef de section culture – Bruno Lesprit : chef de section/ reporter culturel musique – Clarisse Fabre: reporter culturel arts – Véronique Mortaigne : responsable musiques actuelles – Patrick Labesse* : journaliste musique – Francis Marmande : journaliste jazz. Bouclage le matin. Tirage : 54 0000 exemplaires. Quotidien généraliste. Prix de vente : 1,30 €. 1797 Les Périphériques vous parlent Journal – Revue Pays : France BP 62 75462 Paris cedex 10 Yovan Gilles / Marie Barbet • coordinateurs http://www.lesperipheriques.org [email protected] Standard : (+ 33) 1 40 05 05 67 Une intitiative interculturelle et panafricaniste, dont l’esprit est la promotion documentée des e Cette revue se veut un espace de réflexion cultures du Sud, avec une mise à l’écart de l’exoLe Film africain de fond et de débat d’idées pour l’émergence tisme et du sectarisme, mais avec des articles sur & le Film du Sud des formes culturelles, artistiques et sociales de l’anthropologie, la littérature, l’histoire, l’art et la notre époque. Analyses critiques, réflexions sur Journal – Revue La Scène musique. L’approche de l’information privilégie les politiques culturelles ou encore la diversité Langues utilisées : français, anglais Journal – Revue une démarche analytique, historique et anthrosont proposées. Il s’agit d’aborder avec des perPays : France Activité : site Internet pologique. Le magazine publie régulièrement des c/o MCA, place Léon-Gontier sonnalités du monde intellectuel et scientifique, Année de création : 1996 80000 Amiens chroniques de livres récents ou non, des chrodes auteurs ou des acteurs sociaux, des questions Langue utilisée : français http://www.filmfestamiens.org niques détaillées de CD. Il est diffusé en Europe, Zurban…), des ouvrages, des sites Internet : gérance et animation de son club économiques, culturelles1998-2000 et sociales en rapport Pays : France Fara C Barbara Jean-Élie [email protected](RFImusique.com et Gens de avec en Amérique du Nord, aux Antilles, en Afrique et la Caraïbe), animé piano bar Ô Si B’Mol, l’actualité. Sont ensuite publiés dans Paris la 5e 11, rue des Olivettes, BP 41805 Journaliste – Chroniqueur Journaliste – Chroniqueur – Animateur Standard : (+ 33) 3 22 71 35 70 dans l’océan Indien. Le site Internet propose des – Animateur 2001 : attachée de presse des émissions ou rédigé des chroniques 44018 Nantes cedex revue certains desurces entretiens, entre autres les du groupe Québécois (+ 33) 3 22 92 53 04 Langue utilisée : français Activités : réalisatrice – directrice des programmes et de Nicolas Marc • directeur de publication articles en anglais, espagnol, portugais, arabe. Loco locass durant sa tournée en France RFI*, France-Culture*, France-Musique. intersociologuesIlAlain Caillé, Laurent Bonelli, Monique Pays de résidence : France Cyrille Planson • rédacteur enl’information chef e Bulletin de liaison desvient professionnels Suddes conférences Abonnement : 20 € / 4 numéros. Depuis 2000 : chef de projet au sein de l’agence égalementdu dans ou pour et Michel Pinçon-Charlot, les écrivains Édouard 93200 Saint-Denis • France http://www.lascene.com Langues utilisées : français, créole, espagnol, anglais et du Nord édité par le Festival d’Amiens. Ce bulXérus communication : notamment pour la Mairie des formations au journalisme de presse écrite.Tabucchi, Glissant*, Antonio Patrick Chamoiseau*, [email protected] [email protected] Lieu de naissance : Martinique letin bimestriel, unique enParticipation son genre, est un outil de ParisSébastien DGOM (carnaval aux ouvrages Aimé La Chanson Césaire, monFernando Vallejo, Juy, la tropical de Paris 2005). Ligne directe : (+ 33) 1 48 70 71 10 Pays de résidence : France Africultures Standard : (+ 33) 2 40 20 60 20 primordial de liaison pour les chez professionnels diale Larousse, de Le Petit styliste Atlas des musiques Agnès B., les cinéastes Barbet Schroeder, Paris e Journaliste spécialisée jazz et musiques Journal – Revue e Ce magazine des professionnels du spectacle cinéma menant des projets dans ou l’hé- coédité du monde paruavec en 2006, par S.la Labarthe, Cité de la le chercheur et metteur en André [email protected] Wilkenson Pierre-Louis du monde, notamment auenjournal Activités : site Internet – éditeur France national et son site constituent misphère Sud. Ce bulletin rassemble l’actualité Musique et Mondomix… http://trace.tvune source scène Marc’O… Disponible sur leur site Internet et culture du les secteurs Année de création : 1997 L’Humanité et pour l’hebdomadaire d’information pour musique, théâtre, Ligne directe : (+ 33) 1 53 58 30 00 de la production cinématographique et vidéo dans quelques librairies. Journaliste – Chroniqueur – Animateur Références : (sélection participation) Langues utilisées : français, allemand, anglais même journal. Activité : journaliste danse, opéra, cirque, arts de la rue…: Un magazine des dossiers Formation 1989 Maîtrise en sciences politiques,africaine et des pays du Sud, 1996propose : Dictionnaire Larousse : La Chanson Mondiale Langues utilisées : français, créole Paris-I depuis 1945, Larousse, Pays de résidence : France Karole Gizolme 2006 : Le petit Atlas des Musiques du Monde, co-édie Après des débuts en radio, Barbara Jean-Elie 95000 Cergy tion Cité de la Musique et Mondomix* Journaliste – Chroniqueur – Animateur [email protected] a réalisé l’essentiel de sa carrière à la télévision. http://www.myspace.com/bienvenueenhaiti Pays de résidence : France Après une formation en journalisme et techLigne directe : (+ 33) 6 64 70 23 38 Lire fiche 1841 niques de communication, elle participe notamHélène Lee (Guadeloupe ➜ Media ➜ Journaliste – ment en Martinique à la création de ATV (Antilles e Animateur radio depuis 2001 : Bd du compas Journaliste – Chroniqueur – Animateur Chroniqueur – Animateur) Télévision), la première télévision locale privée (Espace FM) et Kon lanbi (Radio fréquence Paris Langues utilisées : français, anglais des Antilles, comme journaliste reporter d’images, pluriel). Depuis janvier 2006, il produit, réalise et Pays de résidence : France présentatrice de talk-show, et de JT, réalisatrice et anime l’émission hebdomadaire Bienvenue en Emmanuelle Honorin Clichy • France rédactrice en chef. En 2003, c’est comme direcHaïti sur Radio RGB 99.2 FM ou www.radiorgb.net Ligne directe : (+ 33) 1 42 76 17 89 Journaliste – Chroniqueur – Animateur trice des programmes et de l’Information qu’elle et ce, tous les samedis de 14 à 16 h. Cette émisLangues utilisées : français, créole, espagnol, anglais e Journaliste au quotidien français Libération, participe au lancement de Trace TV, la première sion fait la promotion d’Haïti, de sa culture, avec Lieu de naissance : France spécialiste de reggae et musiques populaires du chaîne urbaine multiculturelle. A ce poste, elle quelques ouvertures sur les voisins caribéens. Pays de résidence : France monde. anime un réseau international de correspondants Wilkenson Pierre-Louis participe activement à la Paris (Afrique, Amérique latine, Amérique du Nord, [email protected] vie socioculturelle de la communauté haïtienne Caraïbe, Europe, Asie), produit des reportages, des de France en animant des manifestations et en Marie-Michaël Manquat Formation : diplômée de l’université d’ethnologie émissions et des documentaires. Barbara Jeanapportant son aide ponctuellement à des assode Paris-VII. Lassource Elie a également occupé le poste de responsable ciations. e Responsable des musiques du monde au Chargée de communication des contenus éditoriaux et Internet de Secteur magazine GÉO, collecteur sonore et conseiller Langues utilisées : anglais, espagnol, créole, français A, label de rap français (1999 – 2003) et animé artistique dans le domaine des musiques Michel Reinette Lieu de naissance : Martinique en 2008 le talk show de société, Tropik Publik à la Pays de résidence : France populaires. Depuis 2009, elle programme le 3e Journaliste – Chroniqueur – Animateur radio Tropiques FM*. Paris dimanche de chaque mois les bals créoles à La Activités : auteur – documentariste – formation Réalisations : (sélection – diffusion Trace TV) [email protected] Bellevilloise. Langue utilisée : français, créole Ligne directe : (+ 33) 6 98 28 27 54 / 9 71 58 49 50 2005 : Tropical Sounds, série de 10 documentaires Lieu de naissance : Guadeloupe Références : (concerts) sur la musique de la Caraïbe (production : Trace Pays de résidence : France e Depuis 1983, elle collabore comme chargée mise en scène musicale autour de Cuba, d’Haïti TV/ PRODOM) Paris de communication ou organisatrice associée et du tango argentin (grande halle de La Villette, (série Musiques Caraïbes) [email protected] sur divers festivals de musique et événements 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage, Ligne directe : (+ 33) 6 20 75 19 87 2008 : Bèlè, tambour vivant, (Trace/ ADN/ Canal parisiens/banlieues/province. Avec des collabothéâtre du Quartz à Brest, du Maillon à Strasbourg, Overseas Productions) rations rédactionnelles pour l’édition ou la presse e Professionnel de la presse audiovisuelle musée du Quai Branly). 2009 : Porto Rico, l’île du Reggaeton (Trace/ ADN/ grand public et d’entreprise, des actions de comdepuis plus de trente ans, son travail d’auteur et Distinctions : Canal Overseas Productions) munication notamment comme attachée de de documentariste consiste en grande partie à 1999 : villa Médicis hors les murs pour Fond des presse, Marie-Michaël, passionnée par les quesexplorer les implications de la domination frannègres/fond des Blancs, musiques paysannes d’Haiti tions culturelles, propose aussi des conseils en çaise sur les Antillais, contribue à éclairer l’histoire Patrick Labesse – prix de l’académie Charles Cros pour Gnawa organisation ou gestion en événementiel culturel. et, surtout, à la faire connaître. Depuis plus de dix Journaliste – Chroniqueur – Animateur Home Songs. Actuellement, elle est correspondante/chargée ans, il collabore avec les éditions Hachette pour Langue utilisée : français de communication de l’écrivain guadeloupéen le Guide encyclopédique VOIR, il est par ailleurs l’un Lieu de naissance : France Ernest Pépin* et collaboratrice Europe de l’agence des promoteurs et participants du prestigieux Pays de résidence : France de communication Wellcommunication basée en Prix des Amériques insulaires et de la Guyane . Paris Martinique et elle collabore également au magaMichel Reinette est également expert en forma [email protected] zine Pilibo, rubrique littéraire et communication. tion audiovisuelle pour Canal France International e Spécialiste des musiques world, il couvre de (CFI), auprès des pays d’Asie du Sud-Est et rédacRéférence : nombreux festivals et collabore depuis plus de teur en chef des journaux télévisés du week-end 1998 : coorganisatrice du festival franco-brésilien dix ans au quotidien Le Monde, a travaillé pour à la rédaction nationale France 3 à Paris. Quais Dourado, coupe du monde de foot, Paris 12e des magazines (Mondomix*, Vibrations, World, rnalisteCs hroniqueAurnimateur JournalisteCs hroniqueAurnimateur JouJournalistes 1795 1793 1856 1859 1792 1863 449 1857 1861 ➜ 1858 1862 1864 1860 460 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org 461 Guide de la Caraïbe culturelle Métiers du spectacle Outils Le cadre général du spectacle vivant Proposé par l’Amsec*, Agence pour l’aide aux missions et à la structura tion d’entreprises culturelles avec des extraits du « guide législation et régle mentation du spectacle vivant » disponible en version numérique sur le site www.spectaclevivantbretagne.fr mise en place par l’établissement public de coopération culturelle spectacle vivant en Bretagne. manière inhabituelle par des personnes physiques ou morales dont la profession ou l’objet social n’a pas de rapport avec l’organisation de spectacle. Spectacle vivant amateur : il s’agit d’un spectacle pour lequel il est fait appel à des artistesinterprètes qui tirent leurs revenus habituels d’une autre activité et de ce fait ne réclament aucune contrepartie, ni en espèces ni en nature, pour leur prestation sur scène. licence n’est plus valable et un nouveau dossier au nom de la nouvelle personne doit être présenté à la commission. Dans le cas de cessation d’activité de la structure, la personne physique ne peut continuer à faire valoir la possession de la licence pour exercer dans une autre entreprise. La validité La licence est accordée pour une durée de trois ans, au terme de laquelle l’entreprise doit en solliciter le renouvellement par lettre recommandée avec accusé de réception. Un dossier spécifique doit être alors retiré au service des licences de la DRAC. Lorsque l’entrepreneur n’est pas établi en France, une disposition générale permet aux ressortissants communautaires justifiant d’un titre jugé équivalent à la licence française d’entrepreneur de spectacle d’exercer la profession. Pour les personnes ne justifiant pas d’un tel titre, la loi ouvre les possibilités suivantes : – demander une licence temporaire pour la durée des spectacles, – ou justifier d’un contrat conclu avec un entrepreneur de spectacle détenteur d’une licence. Les conditions d’attribution L’attribution de la licence et son renouvellement sont subordonnés au respect : • du droit du travail et de la sécurité sociale, • des règles de la propriété littéraire et artistique. Intermittent du spectacle : l’intermittence du spectacle vivant : l’exploitation de salles, la est un mode d’indemnisation spécifique de production et la diffusion de spectacles. L’ordonnance de 1945 modifiée le 18 mars l’assurance chômage pour les artistes, techni1999 est la clé de voûte du « système spectacle ciens ou ouvriers du spectacle, employés sous Quelques définitions vivant ». contrat à durée déterminée par des organisaSpectacle vivant : le spectacle vivant indique Au sortir de la guerre, l’adoption par le Conseil teurs de spectacle ou des entreprises annexes. la présence physique d’au moins un artiste pernational de la Résistance d’un texte instituant Il faut pour cela avoir exercé dans une ou cevant une rémunération. un régime de licence avait comme objectif de plusieurs entreprises relevant du Pôle Emploi garantir l’ordre public et de veiller aux bonnes Entrepreneur de spectacle : est entrepreneur durant cinq cent sept heures sur dix mois ou mœurs. de spectacle vivant toute personne qui exerce dix mois et demi. Les préoccupations de police des spectacles une activité d’exploitation de lieux de spectacle, ou de protectionnisme se sont progressivede production ou de diffusion de spectacles, La licence d’entrepreneur ment effacées devant la volonté de favoriser seul ou dans le cadre de contrats de spectacle de spectacle la professionnalisation des responsables vivant, quel que soit le mode de gestion, public Les caractéristiques de la licence d’entreprises de spectacle vivant et le souci de ou privé, à but lucratif ou non, de ces activités. d’entrepreneur de spectacle conforter et renforcer la législation sociale. Exploitant de lieu : l’obligation de détenir une Contrairement à d’autres pays européens où La licence : personnelle et incessible. Elle licence d’exploitant de lieu pèse sur celui qui la législation sur le spectacle vivant est assez est attribuée à un individu en sa qualité de en assume l’entretien et l’aménagement pour peu fournie, le législateur français choisit de dirigeant de la structure déterminée. Lorsque le louer à un diffuseur ou à un producteur / conserver un système fondé sur la délivrance l’activité d’entrepreneur est exercée par une diffuseur. de licence. personne physique, cette dernière doit être insProducteur de spectacle : les producteurs À noter Il s’agit : crite au registre du commerce. Nul n’est admis et les entrepreneurs de tournée, classés dans L’ensemble des documents de communication à diriger, soit directement, soit par personne • d’adapter les dispositions de l’ordonnance la catégorie producteurs de spectacle, ont la (affiches, prospectus, billetterie) doivent porinterposée, une entreprise de spectacle s’il n’est aux réalités des métiers du spectacle vivant, du spectacle et notamment celle ter mention du numéro de la licence de l’un personnellement muni de licence. • de généraliser et simplifier le régime de la responsabilité d’employeur à l’égard du plateau artistique. au moins des entrepreneurs de spectacle qui licence d’entrepreneur de spectacle vivant et Dans le cas d’une personne morale, c’est au produisent ou diffusent le spectacle. Diffuseur de spectacle : les diffuseurs de les mesures administratives, représentant légal (désigné par l’autorité spectacle sont ceux qui fournissent au produccompétente, l’organe délibérant) ou statutaire • de renforcer les droits des salariés du spec- teur un lieu en ordre de marche. Ils assument Les responsabilités de solliciter l’obtention de la licence. Il s’agit tacle, l’organisation des représentations, de l’entrepreneur de spectacle d’établir clairement la réalité de la direction, la • de renforcer les moyens de contrôle de l’ap- notamment Il analyse le projet artistique pour en traduire le établissement culturel, d’une entreprise, d’une (entrepreneurs de des spectacle, diffuseurs, prola promotion des spectacles, l’encaissement capacité à engager la signature. plication de l’ordonnance et les sanctions relaLe contrat desuptravail administration, d’une collectivité. message, rédige les documents, choisit les ducteurs de disques, etc.) pour lui procurer recettes. tives au respect de la législation sociale. En cas de départ de la personne détentrice contratcatégode travail Ilest un contrat ports de diffusion spécifiquesLeà chaque analyse le projet par artistique pour en traduire des engagements. Il négocie les contrats et en MÉTIERS Spectacle DE vivant occasionnel : l’ o ccasion Ainsi le texte du 18 mars 1999 clarifie les de la licence, les droits attachés à celle-ci sont lequel un salarié vend force dedéfi travail rie de presse (communiqués, dossier de presse, lesamessage, nit leàplan de communication vérifie la conformité dans le respect des droits LA GESTION PROJETS la « circonstance qui détermine l‘événerôles en donnant pour la première fois une DE étant transférés à une nouvelle personne désignée un employeur en contrepartie d’une maquettes…), gère la promotion de l’informaen collaboration rémuavec un graphiste, choisit les (droit du travail, droit de la propriété artisment », on peut en conclure définition législative de ces métiers. Ce faipar l’entreprise pour une peut (conférences nération,desalaire Il se ET D’ENTREPRISES tiondurée auprèsqui desnemédias presse, ou cachet. supports de distingue communication, coordonne les tique)3que . le spectacle vivant occasionnel est unComme spectacle organisé de sant, la nouvelle ordonnance définit la chaîne de cettesoirées, période, la d’un contrat de venteactions (au sens « échange réunions, reportages, dossiers…). de promotion. pour l’entrepreneur de spectacle, cetteexcéder six mois. Au-delà Un peu d’histoire Métiers du spectacle Outils Administrateur Secteur : direction 466 Description L’administrateur est responsable de la gestion administrative et financière d’un établissement culturel, d’une structure de diffusion, d’une structure de production, d’un artiste, d’une compagnie. Il agit conjointement avec la direction et veille à la mise en application des choix administratifs. Il a en charge l’animation des ressources humaines (recrutement, coordination, paiement du personnel permanent et intermittent), la recherche et le suivi des dossiers de financement de l’établissement (subventions, partenariats privés ou institutionnels, relations avec les tutelles). Il peut également assurer la mise en œuvre administrative des services et des fournitures nécessaires à l’exploitation des spectacles avec divers prestataires de services (services de sécurité, imprimeurs, assureurs, restaurateurs…), et être chargé de l’organisation de l’entretien du bâtiment en concertation avec le directeur technique. L’administrateur a une bonne connaissance des réseaux culturels publics et associatifs, de l’environnement juridique et social du spectacle vivant, de la gestion financière et de la comptabilité. Cette fonction est rarement accessible sans un niveau de formation au moins égal à bac + 4 et une solide expérience professionnelle en tant qu’assistant. Agent artistique Secteur : diffusion Description L’agent artistique, mandaté par un artiste, met celui-ci en relation avec des employeurs profession est strictement réglementée4. Elle nécessite l’obtention de la licence d’agent artistique pour pouvoir l’exercer, attribuée par le ministère du Travail. Une bonne connaissance des réseaux de diffusion, du milieu institutionnel et associatif, du marketing et de la filière phonographique est une compétence indispensable pour l’exercice de ce métier. Un cursus de formation à la gestion culturelle permet de l’acquérir en partie. Les formations spécialisées en communication sont également utiles pour exercer cette profession. Il n’existe pas de formation spécifique diplômante ni de parcours type pour devenir agent artistique. Il contrôle les informations diffusées, assure des relations suivies avec les journalistes nationaux et internationaux afin d’élargir son fichier professionnel. Informations complémentaires : L’attaché de presse spécialisé dans les arts du spectacle a un bon niveau de culture générale et artistique. Il connaît le monde du spectacle et son organisation, le monde des médias et ses réseaux. Il maîtrise les techniques et outils de communication. Il dispose de grandes capacités relationnelles et rédactionnelles. Il sait prévoir, s’adapter et réagir rapidement à une situation nouvelle. Attaché de presse spécialisé dans les arts du spectacle Secteur : métiers de l’accueil Secteur : communication Description L’attaché de presse spécialisé dans les arts du spectacle est chargé de l’élaboration et de la diffusion d’informations en direction des médias pour le compte d’un artiste, d’une compagnie, d’un orchestre, d’une structure de diffusion, d’un établissement artistique et culturel, d’une collectivité territoriale, etc. Il peut aussi travailler pour un agent artistique. 3. Règles et organismes de gestion de la propriété littéraire et artistique, www.droitsdauteur.culture.gouv.fr. 4. Aux termes du code du travail, « peuvent seules opérer le placement [des artistes du spectacle à titre onéreux] les personnes physiques ou morales, à l’exclusion des sociétés anonymes et des sociétés en commandite par actions, qui sont titulaires d’une licence annuelle d’agent artistique. Cette disposition est notamment applicable à ceux qui, sous l’appellation d’imprésario, de manager ou sous toute autre dénomination, reçoivent, au cours d’une même année civile, mandat de plus de deux artistes du spectacle de leur procurer des engagements » (réglementation de la profession d’agent : code du travail, articles L. 762-1 à 12). Chargé de billetterie Description Le chargé de billetterie renseigne le public, assure la vente des billets par téléphone et aux caisses. Il est chargé du paramétrage et de l’optimisation de la gestion de la billetterie informatique, et veille à la mise à jour du fichier des abonnés. Il n’existe pas de formation spécifique pour devenir chargé de billetterie. La maîtrise des outils informatiques, du traitement de texte (Word, Excel) et de grandes capacités relationnelles sont des compétences indispensables pour l’exercice de la profession. Chargé de communication Secteur : communication Description Le chargé de communication est responsable de la mise en œuvre de la politique générale de la communication (interne, externe ou institutionnelle) d’un événement, d’un festival, d’une structure de diffusion ou de production, d’un Il assure le suivi des relations avec les fournisseurs (maquettistes, imprimeurs…) et organise la gestion de la diffusion (achat d’espaces, affichage, mailing…). Il peut être chargé de la mise en œuvre d’une ligne éditoriale et / ou de l’animation d’un site Internet ou Intranet. Informations complémentaires Le chargé de communication a un bon niveau de culture générale et artistique. Il connaît le monde du spectacle et son organisation, le monde des médias et ses réseaux. Pour affiner son dialogue avec les graphistes, il est préférable qu’il connaisse l’organisation de la chaîne graphique, les techniques et outils de communication (logiciels informatiques, publication assistée par ordinateur (GAO et PAO), technologies multimédias). Il a de grandes capacités rédactionnelles et relationnelles. 467 Chargé de diffusion Secteur : diffusion Description Le chargé de diffusion a pour mission principale la vente des spectacles et activités réalisés par une structure de production, un groupe, une compagnie. Il prospecte et négocie les contrats avec les programmateurs, élabore le planning des artistes, organise les tournées et les résidences de création, réalise les supports de promotion (plaquettes d’information, disques, documents audiovisuels, dossiers de presse, biographie des artistes, fiches de renseignements…). Il peut également assurer la conception et le suivi des outils de communication, et gérer les relations avec le public et la presse. 476 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com 477 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org Guide de la Caraïbe culturelle de recherc Cehentres Centres ressources Centres de numérisation. Elle possède un espace culture multimédia (ECM) double labellisé Cyberbase et un espace déficients visuels. Elle mène une politique d’animation dynamique, notamment autour de rencontres régulières avec des auteurs. De plus, le pavillon Bougenot, annexé à la bibliothèque depuis 2004, propose une offre diversifiée en matière de nouvelles technologies. Il constitue dès lors, avec la bibliothèque Schoelcher, un espace public numérique (EPN). Sa salle de travail et son salon de lecture permettent de consulter 275 périodiques (papier et en ligne) régionaux, nationaux et internationaux de l’année en cours. Par ailleurs, l’espace presse & documentation met à disposition des usagers du pavillon Bougenot les dossiers documentaires de l’actualité la plus immédiate. La bibliothèque accueille des expositions diverses dans son hall et y mène des débats. L’espace peut recevoir jusqu’à une centaine de personnes et une vingtaine de panneaux pour les expositions. Roussel Gaucherand, l’Association d’île en île, Rodney Saint-Éloi, Boutures, éditions Mémoire d’encrier (Montréal), Joëlle Vitiello, Macalester College, Frantz Voltaire, le Centre international de documentation et d’information haïtiennes, caribéennes et afro-canadiennes (CIDIHCA*) de Montréal. 1913 Salon international du livre insulaire Pays : France fiche 1171 ➜ Lire (France ➜ Littérature ➜ Manifestation) Musique Musique Pays : Porto Rico fiche 1089 ➜ Lire (Porto Rico ➜ Littérature ➜ Organisme) 1912 Île en île Pays : Haïti fiche 1603 ➜ Lire (Allemagne ➜ Musique ➜ Site Internet) 1915 Bananier bleu Activité : site Internet Année de création : 1998 Langue utilisée : français Pays : États-Unis Pays : Guadeloupe fiche 324 ➜ Lire (Guadeloupe ➜ Musique ➜ Site Internet) The Graduate Center, CUNY – 365 Fifth Avenue NY 10016-4309 New York • États-Unis Thomas Spear • fondateur/animateur du site web http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile [email protected] 1916 Espace musique Chano-Pozo Activités : ateliers – conférences – rencontres Pays : Guadeloupe 54, rue Amédée-Fengarol – BP 464 97109 Basse-Terre e Ce site web libre d’accès et sans but lucratif Gustav Michaux-Vignes • animateur de l’espace contient une importante base littéraire, pré [email protected] sentant plus de 200 auteurs francophones et http://www.lameca.org insulaires avec des dossiers approfondis : photos, [email protected] biographies, bibliographies et extraits de textes, Standard : (+ 590) 5 90 99 37 47 avec des versions audio. La base haïtienne forme (+ 590) 5 90 99 37 48 une partie substantielle du corpus littéraire insue Au sein de la médiathèque caraïbe Bettinolaire du site. Dans les rubriques Culture, Voyages, Lara* de Basse-Terre, cet espace ouvert au public Patrimoine, Annuaires, sont proposés des liens propose des prêts de disques de référence, recueil après à Port-au-Prince de dix-neufquians. Je suis entré vers d’autres sites organisés en cinq régions – celuidepublié revues, DVD musicauxà l’âge et expositions océan Atlantique, Caraïbes/Antilles, Méditerranée, dans l’Hexagone par la porte de l’une des plus froides, jusqu’à – 22° certaines concernent lesl’Est, musiques caribéennes (reggae océan Indien et océan Pacifique. Le site s’enrichit nuits, en guise de(Jamaïque), bienvenue. Ce deviendra, fil des jours, une manière de sonrecueil (Cuba), bouillonau(Dominique), régulièrement, sous la coordinationpasserelle de Thomas entre laquadrille terre natale et cette ville soca lorraine où je nerumba connais personne. Pas (Guadeloupe…), (Trinida…), Spear, docteur en littérature francophone par d’ailleurs, (Cuba), rasin, rara, vodou, konpa (Haïti), biguine, plus à et Paris, l’objectif à court terme. les contributions précieuses et bénévoles desà la fac quadrille (Guadeloupe-Martinique), calypso Un jour, de Nancy-II, je tombe sur l’affiche d’un concours de poésie, auteurs, artistes, et divers spécialistes. (Trinité), bolero (Cuba), bèlè (Martinique…), Témoignages Références : (collaborations) 490 1917 Gwadloup environnement patrimoine (GEP) Activité : édition Année de création : 2003 Langues utilisées : créole, français chez Gladys Martial – 56 résidence Marthe-Rose- 1914 Konpa.info 1911 Acuril punta (Belize…), junkanoo (Bahamas…), kromanti (Jamaïque), bachata (Saint-Domingue), rake n’ scrape (Bahamas), brukdown (Belize), bomba (Porto-Rico), nueva-trova (Cuba), goombay (Jamaïque, Saint-Thomas), big-drum (Grenade), musique baroque, classique et contemporaine… Ainsi une partie du travail d’ethnomusicologues est mis à la disposition du grand public. Voir en particulier le glossaire du gwoka de Joby Bourguignon. Des conférences, ateliers et rencontres sont organisés régulièrement avec le public sur place et hors les murs (Fort Fleur d’Épée au Gosier). Établissement public du Conseil général. organisé par la municipalité d’Angers. J’ignore où se trouve cette ville. Mais les merengue (Saint-Domingue), gwoka 10 000 francs promis au lauréat représentent six mois de vie. Mon recueil est prêt, Kathleen Gyssels* (université nvers, (Jamaïque), danzonremporté (Cuba), le concours… ni, je ned’Aperds rien à (Guadeloupe), essayer. Je n’enska reviendrai pas d’avoir Postcolonial Literatures Research Group) – Sylvie plus tard, de m’être fait bouffer les sous par un « éditeur » peu scrupuleux établi sur la place de Paris, par où passent les espoirs de tous les apprentis écrivains des pays du Sud. Le chemin est encore long et abrupt, et le sera toujours. Je continue néanmoins à écrire de la poésie, mais aussi de la prose, avant de rencontrer deux jeunes éditeurs, Pierre Astier et Tania Capron, qui montent une nouvelle maison, Le Serpent à Plumes. Je leur avais soumis un texte pour un numéro de la revue du même nom. Ils me proposent de les rejoindre avec un recueil de nouvelles, publié en 1993. L’année d’après, je tente la villa Médicis… après en avoir parlé, par écrit, à quelqu’un que je ne connais que de nom, JeanMarie Drot, ex-directeur de la villa, passionné de peinture haïtienne. À ma grande surprise, je l’obtiens. C’est de là que j’enverrai le manuscrit de mon roman Le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme aux éditions Stock. Le même éditeur publiera mon deuxième roman, L’Autre Face de la mer, prix RFO du livre 1999. Depuis, je n’ai pas arrêté. Toto 97128 Goyave Sylvia Tillé • présidente Justin Canneval • graphiste Gladys Martial • rédactrice Ligne directe : (+ 590) 6 90 75 70 19 / 6 90 75 64 53 [email protected] Standard : (+ 590) 5 90 95 9 03 e 1918 MusicMetis Activité : boutique en ligne Année de création : 2005 Pays : Guadeloupe Les Abymes Christophe Jenny • webmaster [email protected] http://www.musicmetis.com [email protected] Standard : (+ 590) 6 90 36 38 87 e Cette boutique en ligne spécialisée dans la vente de produits culturels, CD et DVD, caribéens, principalement de Guadeloupe et de Martinique. Spécialisée en jazz, jazz caribéen, musiques improvisées traditionnelles des Antilles, ka, gwoka, bèlè, biguine, mazurka, et plus largement musiques du monde. En partenariat avec le site Bananier bleu*, la boutique participe à la promotion et la distribution des musiques improvisées caribéennes à travers le monde. 1919 Répriz – Centre régional des musiques et danses traditionnelles et populaire de Guadeloupe Musique Année de création : 2005 Langues utilisées : créole, français Pays : Guadeloupe L’association valorise et promeut, à travers Guadeloupe notamment des supports écrits de qualité, le Felix Cotellon • président gwoka dans sa diversité d’expression (danses, Ligne directe : (+ 590) 5 90 89 08 49 chants, musique). En 2004, alors qu’il n’existe [email protected] aucun document de référence sur Vélo, le musi [email protected] cien emblématique du gwoka, l’association publie e Le Centre régional des musiques et danses la brochure Mwen Gwoka : Marcel Lollia – On traditionnelles et populaires de Guadeloupe est nonmé Vélo, un recueil de témoignages inédits. accrédité auprès de l’Unesco comme ONG consulL’année suivante, l’équipe de passionnés (journatative (convention de sauvegarde du patrimoine listes, historien-chercheurs, maquettistes, phoculturel immatériel) depuis 2009. Né de la volonté tographes, enseignants et praticiens du gwoka) convergente d’associations culturelles, d’artistes publie Zoban, le premier Almannaka, un calendrier professionnels et amateurs, avec le soutien du des grands moments de la culture gwoka. C’est ministère de la Culture (DRAC* Guadeloupe) l’aboutissement de trois années de recherches et et de la Région Guadeloupe, de créer un outil le début d’une démarche de réhabilitation de la régional au service de la sauvegarde, du déveculture gwoka. Depuis, chaque nouvelle édition loppement et de la promotion des musiques et de l’Almannaka rend hommage, à travers notamdanses traditionnelles et populaires de l’archipel ment des biographies et une galerie de portraits, guadeloupéen. Les quatre missions principales aux acteurs d’hier et d’aujourd’hui scène de moi, du centre 1. La sauvegarde dumon patrimoine Ondeselamoquait avec sont mon : ardoise, mes mots, nez au ciel et mon gwoka. immatériel. 2. Le soutien à la transmission imagination à proposculturel des nuages, ce qu’ils signifiaient, où ils allaient, d’où ils Références : et sœurs à l’enseignement artistique. 3. eLa diffusion venaient. Mes frères et plus âgés ricanaient en m’ ntendant raconter à voix 2004 : Mwen Gwoka : Marcel Lollia – On nonmé promotion de culture et des artistes de haute des histoires oùetleslapersonnages selarépondaient vertement... Vélo, GEP 4. La coopération dans la Caraïbe et J’étais une enfant etGuadeloupe. je faisais comme tous les enfants. Série Almannaka dans le monde. Type : association loi 1901. La différence, c’est que moi, je suis extrêmement orgueilleuse – j’essaie de m’en 2006 : Zoban défaire, ça va mieux, mais ce n’est pas encore tout à fait ça... – et, lorsqu’on se 2007 : Dwèl moque de moi, je transforme les rebuffades en défi. 2008 : Jénérasyon J’allais être chanteuse, puisque mes frères riaient de mes vocalises en deman2009 : A la rèpriz Artistes dant : « Quand est-ce qu’on va voir Bruno Coquatrix ? » ; je serais comédienne, puisque mes talents de récitante étaient sans arrêt remis en question ; mais surtout, surtout, je serais écrivain, puisque « ça ne rapportait rien ». Une question de rêverie, de passion, d’orgueil... Je crois que les obstacles continuent à me stimuler... J’aime en découdre, avec les mots, avec les personnages, avec les voix qui s’imposent à moi, avec les comédiens, avec les spectateurs, avec le temps qui est toujours trop court, avec la vie. J’aime vivre, quoi, c’est pour cela que j’écris. J’écris Malgré le bruit des planches qui se rapproche le son de la vis dans le bois l’attente rigide l’indifférence à la chaleur du monde j’écris parce que déjà tous s’éloignent en silence. Extrait de « Retrait », in La Traductière, n° 25, Paris, juin 2007. 491 Mes débuts dans la vie d’auteure Gerty Dambury* Mes débuts dans la vie de musicien J’ai huit ans... je souffre d’une rage de dents : mâchoire enflée, nerf à l’intérieur de la dent qui bat sourdement et fait résonner le sang dans le côté droit de ma tête, coups de poignard dans la gencive, la vraie rage de dents... Et mon père m’appelle : « Gerty, viens réciter quelque chose pour... » Je ne sais plus qui c’était, ce jour-là, mais j’ai récité... avec la douleur. Je me rappelle quand même mon père disant – quand j’ai eu terminé –, en prenant son air le plus désolé : « Ah ! cocotte à papa, si tu m’avais dit que tu avais mal, je ne t’aurais pas embêtée. » Je crois que, ce jour-là, l’interdit absolu, « on ne frappe pas son père », m’a sauvée du désastre... Mon père adorait m’entendre réciter « quelque chose » (et j’adorais mon père, on l’aura compris...). Mes spectateurs allaient du chef d’entreprise au responsable de la Direction départementale de l’équipement, en passant par les ouvriers qui travaillaient pour lui, sans oublier le couple de cousins très amoureux, Michel et Angèle, qui m’écoutaient en disant : « Elle ira loin. » J’ai su assez tard que j’allais être un musicien professionnel, malgré une passion très précoce pour la musique. J’étais en fait persuadé qu’il fallait avoir fait des études spécialisées dès le plus jeune âge, ce qui n’était pas mon cas. L’idée d’être musicien professionnel est arrivée avec la rencontre avec le jazz, dans son esprit et sa profondeur : dans la mesure où l’expression d’une émotion compte plus que la technique ou la maîtrise de l’instrument, cette musique, le jazz, m’est apparue comme une solution possible à cette urgence, ce désir que j’avais de m’exprimer par la musique. Je jouais, dès l’âge de quinze ans, des biguines et autres musiques de la Caraïbe dans les bals populaires de la Guadeloupe où je suis né. La passion du jazz m’a amené à introduire cette musique dans mes interprétations de la musique populaire antillaise. J’ai ressenti le besoin d’approfondir cette musique de jazz en Alain Jean-Marie* 506 Vents d’ailleurs Diffusion : Amandine Cortès, tél. : 33 (0) 4 42 50 57 46 [email protected] Édition, presse : Jutta Hepke, tél. : 33 (0) 4 42 50 59 92 [email protected] www.ventsdailleurs.com 507 Guadeloupe, Martinique, Europe : Karole Gizolme [email protected] CONTACTS www.gensdelacaraibe.org Haïti, Europe : Anne Lescot [email protected] www.collectif2004images.org