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PUBLICATIONS L'addiction sexuelle racontée dans un ouvrage Le livre "Les Sex-addicts - Quand le sexe devient une drogue dure" de Florence Sandis et Jean-Benoît Dumonteix Reconnue aux Etats-Unis par de nombreuses personnalités publiques, la dépendance sexuelle reste un sujet tabou dans l'Hexagone. Pour faire connaître cette maladie au plus grand nombre, les Editions Hors Collection proposent Les Sex-addicts - Quand le sexe devient une drogue dure, un ouvrage retraçant les témoignages de huit personnes exposées à l'addiction sexuelle. L'ouvrage sortira le 10 mai prochain en librairie. Co-écrit par la journaliste Florence Sandis et par Jean-Benoît Dumonteix, psychanalyste spécialisé dans l'addiction sexuelle, l'ouvrage Les Sex-addicts - Quand le sexe devient une drogue dure livre huit témoignages sur l'addiction sexuelle, et fournit de nombreuses explications de thérapeutes spécialistes sur cette maladie, encore peu connue en France. Les lecteurs peuvent suivre le parcours de Jérôme, dépendant à la pornographie depuis son enfance, Stéphane, addict aux rencontres d'une nuit, ou encore Alia, escort-girl amoureuse d'un client accro aux prostituées. Outre ces témoignages d'hommes et de femmes dépendants au sexe, le livre fournit des informations sur les dangers de l'addiction sexuelle, mais également sur la prise en charge médicale de cette dépendance. CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS L'ouvrage est préfacé par Marc Valleur, psychiatre et médecin en chef de l'hôpital Marmottan, dédié aux soins des pratiques addictives. Les Sex-addicts - Quand le sexe devient une drogue dure Editions Hors Collection Ecrit par Florence Sandis et Jean-Benoît Dumonteix Préfacé par Marc Valleur Sortie le 10 mai 2012 Prix : 19,50¤ Site jeunes violence écoute NOUVEAU DOSSIER THEMATIQUE – Espace Jeunes : Etre témoin Lorsqu’il s’agit de violence, on parle souvent des victimes, parfois des auteurs, mais plus rarement des témoins. Pourtant, être témoin d’une situation de violence n’est pas anodin… Qu’est-ce qu’un témoin ? Comment le témoin est-il définit par la loi ? Qu’estce qu’être témoin implique au quotidien ou dans le cadre d’une procédure judiciaire ? Etre témoin peut marquer, choquer, ébranler. Il est question du choix de dire ou de ne pas dire … Témoigner est un acte responsable et citoyen. Mais il n’est pas facile, il peut faire peur. Dans ce dossier "Etre tém oin" : des définitions juridiques, des repères pour savoir comment réagir lorsqu’on a été témoin, des pistes de réflexions sur les sentiments et les émotions par lesquels on peut être traversé, des ressources bibliographiques et filmographiques … http://www.jeunesviolencesecoute.fr/espace-jeunes/dossiers-sur-laviolence/etre-temoin-dp2.html - NOUVEAU DOSSIER THEMATIQUE – Espace Professionnels : Signaler En tant que professionnel, on peut être confronté à la question du signalement. Signaler des actes, des paroles, des comportements qui mettent l’adolescent dont on s’occupe en danger est difficile, à différents niveaux… CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS Au-delà des questionnements liés à la procédure en tant que telle, aux instances à qui transmettre, au respect de la loi et &a grave; la levée du secret professionnel, signaler implique de se remettre en question professionnellement mais aussi personnellement … Dans ce dossier "Signaler" : des définitions sur ce que sont le signalement et la remontée d’informations préoccupantes, des repères juridiques, des explications concernant les procédures à adopter et leurs conséquences, quelques pistes de réflexion aussi autour de ce qui est en jeu lorsqu’on est confronté à cette situation… http://www.jeunesviolencesecoute.fr/espaceprofessionnels/dossiers-sur-la-violence/signaler-dp2.html Revue Française de Psychanalyse Vol. 76, 2012/1 Impuissance et frigidité I – Corps érogène : le chaud et le froid II – Le sexe comme symptôme III – Aimer IV – Jalons historiques et théoriques sur le « continent noir » Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Mars 2012 LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ EN PSYCHOLOGIE ET PSYCHIATRIE JUDICIAIRES Psychiatrie et justice à la recherche de la vérité, P. Delteil Pour une approche psychanalytique de l’intime conviction chez les magistrats dans une affaire d’inceste, A. Ducousso-Lacaze, M.-J. Grihom Le chemin professionnel du magistrat et la vérité psychologique. « Toute la vérité sur la vérité judiciaire », Ollivier Joulin Les quatre vérités : philosophique (aletheia), scientifique (apodicité), juridique (l’intime conviction), humaine (biosociopsychopathologie), Marc Louis Bourgeois La vérité dans le contexte de la garde à vue, Elen Vuidard, Daniel Roussette CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS La vérité sur l’expertise post-sentencielle : évaluation clinique contre échelle actuarielle, Alexandre Baratta,Alexandre Morali, Olivier Halleguen Dangerosité, délinquance et passage à l’acte : psychopathologie et prédictivité, Marina Litinetskaia Les limites des moyens actuariels de recherche de la vérité en prédictivité, Thierry Hoang Pham, Claire Ducro, Benoît Marghem, Christian Reveillère, Michel Bénézech Évaluation du risque de récidive d’agresseurs sexuels français : Statique99 et Sorag, Claire Ducro, Thierry Hoang Pham, Xavier Saloppé, Lionel Chudzick, Christian Réveillère Comment évaluer une allégation de maltraitance d’enfant ? Un dispositif d’évaluation intégratif, Emmanuel de Becker Le recueil de la parole des mineurs victimes : « en quête » de vérité, Sonia Benbelaïd-Cazenave Bases neurales de la décision. Une approche de neurosciences cognitives, Alain Berthoz L’intime conviction des magistrats : subjectivation pénale et conflit subjectif dans un cas d’inceste, Marie Josée Grihom La recherche de la vérité en psychologie et psychiatrie judiciaires. La psychologie dans la décision judiciaire, Michèle Bernard-Requin Les facteurs et les effets du stress chez les juges des enfants, Hélène Bazex L’intime et la conviction ?, Jérôme Loiseau, Patrick Lacoste, Michel Bénézech Un psychiatre au palais de justice ?, Michel Bénézech Projet d’évaluation approfondie, diagnostique et pronostique, de la dangerosité physique : le 12-p, Michel Bénézech, Thierry Pham, Jennifer Van Herk CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS Évaluation, jugement, vérité et intime conviction, Michel Bénézech La manipulation et le mensonge pathologique de la psychopathie comme défi majeur pour la recherche de la vérité judiciaire, Thierry-Hoang Pham, Xavier Saloppé, Samuel Leistedt L’expertise et les relations entre magistrats et psychiatres, Pierre Delteil Autour de la reconnaissance du crime en psychiatrie médico-légale : une étude sur le parricide, Patrick Le Bihan, Serra Ureten, Yann Lavolé Conclusions : vérité et justice, Michel Bénézech La protection des mineurs à l´heure de la convergence des médias audiovisuels et d´Internet Conseil supérieur de l´audiovisuel/Ministère des solidarités et de la cohésion sociale, Paris, 2012, 27 p. Le présent document traite de la protection du jeune public contre les contenus audiovisuels choquants sur internet en excluant la question spécifique de la lutte contre la pédopornographie qui relève davantage de la protection des victimes d’abus sexuels1. Ce domaine relève d’un cadre juridique spécifique et d’actions développées par la Direction centrale de la police judiciaire, en particulier l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information de la commun! ication (OCLCTIC). Ce rapport est un document de travail dressant un état des lieux de la situation (I) et exposant des pistes de réflexion (II) qu´il conviendra de soumettre ensuite à concertation, dans la perspective d’une loi sur les questions de communication, en recueillant l’avis des acteurs concernés, professionnels et représentants de la société civile. L’engagement d’un tel dialogue permettra de réfléchir collectivement aux moyens d’offrir aux plus jeunes un espace de liberté de communication respectueux de leur sensibilité et donc de leur personne. [d’après le résumé d’éditeur] http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/rapportCSA.pdf Enfant exposé aux violences familiales. Vers un statut spécifique sous la direction de Robert CARIO, L´Harmattan, 2012. CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS L´impact de l´exposition aux violences familiales sur l´enfant est devenu, depuis quelques années, une préoccupation majeure des politiques européennes et internationales de protection de l´enfance, notamment pas le biais du Bureau international des droits des enfants, installé au Canada. Pourtant, au niveau national. le seul rapport traitant d´une telle problématique est celui de l´ONED, néanmoins incomplet en ce qu´il s´intéresse uniquement aux conséquences des violences conjugales. Mais qu´en est-il des autres types de violences familiales ? Bien que l´enfant exposé aux violences familiales ne soit pas la principale victime, il n´en souffre pas moins intensément, comme ont pu le constater différents travaux scientifiques, au regard des lourdes répercussions psychologiques et sociales qu´elles entraînent. Très récemment, la Loi du 9 juillet 2010, relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants est venue renforcer la nécessité d´une prévention précoce qui passe, notamment, par une sensibilisation accrue des intervenants. Au travers d´une approche pluridisciplinaire. l´ouvrage aborde quelques aspects de la problématique des enfants exposés aux violences familiales, de son dépistage jusqu´à sa prise en compte. L´évolution des connaissances et des pratiques professionnelles actuelles est en effet de nature à améliorer le déroulement harmonieux de leur socialisation. Les soins psychiatriques sans consentement. Après la loi du 5 juillet 2011 Florent COCHEZ et Xavier GADRAT, Actualités Sociales Hebdomadaires, Hors-série, mars 2012. Depuis le 1er août 2011, de nouvelles règles régissent la prise en charge des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques sans leur consentement. En effet, la loi du 5 juillet 2011 a profondément modifié le dispositif applicable depuis 1990. Principales innovations : l’instauration d’une période initiale d’observation et de soins de 72 heures avant toute décision sur la forme de la prise en charge, la création d’une nouvelle modalité d’admission en soins psychiatriques sans consentement en l’absence de tiers en faisant la demande, dès lors qu’existe un « péril imminent pour la santé de la personne », la mise en place de formes diversifiées de prise en charge dans le cadre d’un programme de soins ou encore l´introduction d´un contrôle judiciaire systématique après 15 jours d’hospitalisation. Quelles sont les caractéristiques de la maladie mentale ? Quelles sont les différentes modalités d’admission et de prise en charge en soins psychiatriques ? Comment s’opère le contrôle du juge des libertés et de la détention sur la procédure ? L’analyse juridique et pratique complète du nouveau régime applicable et de ses enjeux. CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS Au delà de la « dangerosité » : penser les sorties de délinquance Marwan MOHAMMED, sociologue, Centre Maurice Halbwachs (CNRS, EHESS, ENS) En 2007, en terminant une thèse de doctorat sur les bandes de jeune, je me suis rendu compte qu’une partie non négligeable des jeunes interrogés aux premières lueurs de ma recherche (dès 2001) s’étaient éloignés ou avait disparu du monde des bandes. Quelques-uns étaient enfermés en prison, mais la plupart étaient progressivement « passés à autre chose ». Ces derniers avaient fortement réduit ou bien complètement cesser de commettre des délits et de se faire remarquer par leur attitude transgressive, défiante, bruyante et visible. Lorsque j’ai reconstitué une liste des principaux acteurs de la délinquance locale entre le milieu des années 1980 et 1990, je me suis aperçu que, mise à part une toute petite frange qui continuait très discrètement à faire du « bizness », la plupart s’étaient rangés. Voilà un constat intéressant : quelques années auparavant, ils étaient jugés « intraitables », des « poisons » « irrécupérables », souvent réduits à leurs origines lorsqu’ils appartenaient à des minorités (im)populaires, ils désorientaient leurs familles, les travailleurs sociaux ou les acteurs du monde judiciaire, etc. Or les voilà à présent « rangés », « posés », après avoir « tourné la page », beaucoup ayant même quitté le quartier de leurs « exploits ». Combler un vide la recherche francophone Comment ? Pourquoi ? Avec qui avaient-ils opéré ce changement ? Une démarche personnelle, l’action de l’entourage ou des institutions, des rencontres déterminantes ? Quel poids du conjugal, de l’emploi, de l’action publique, ou des croyances philosophiques ou religieuses, etc. ? Autant de pistes et de questions qui bousculent la mécanique d’appréhension du crime et du criminel et, plus largement, les capacités de réhabilitation de notre société. Quelle fut alors ma surprise en constatant que la désistance (néologisme synonyme de sortie de délinquance, qui s’est imposé dans la littérature anglo-saxonne) n’avait donné lieu à aucune recherche, aucune publication, aucun colloque dans la plupart des pays francophones, notamment en France (1). Depuis que le crime est l’objet d’investigations sérieuses, c’est-à-dire depuis plus d’un siècle, la désistance est ignorée. Chercheurs américains puis britanniques ne s’y sont attelés sérieusement qu’à partir des années 1970. Pourtant, en France, la « prévention de la récidive » mobilise théoriquement de près ou de loin quelque 8 000 agents de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, 35 000 agents de l’administration pénitentiaire, 7 500 magistrats, ainsi qu’une partie des CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS quelques 2 000 éducateurs spécialisés, sans parler du ministère de l’Intérieur, des collectivités territoriales ou du monde associatif. Plus qu’un refus de les étudier, les sorties de délinquance représentent un impensé académique et politique. La sociologie, par exemple, s’intéresse prioritairement à l’adoption de pratiques sociales plutôt qu’à leur renoncement. A l’instar des engagements militants analysés par Olivier Fillieule, la sociologie des trajectoires délinquantes se focalise sur le recrutement et l’enrôlement aux dépens de la défection (2). Or, en changeant de style de vie, les individus « quittent » un monde et « vont vers » autre chose, et les deux moments ont chacun leur importance. Ajoutons à cela que les sorties de délinquance ont pu se retrouvées coincées dans un angle mort, ni vraiment encore dans le champ de la déviance, ni dans celui plus vaste de l’intégration sociale. Une surpolitisation de la récidive qui, du coup, passe à côté de l’essentiel Cette focalisation sur le criminel puis sur le traitement pénal n’est pas sans lien avec la politisation de ces questions. A chaque époque les objets (et les financements) de recherche sont influencés par les priorités politiques et morales du moment. Or, la lutte contre la délinquance et la rhétorique qui l’accompagne sont exclusivement tournées vers l’identification des publics déviants et de leurs territoires considérés comme des groupes « à risque » à contenir et non des populations « à potentiel » à réinsérer, notamment dans la période actuelle. Photo : lexpress.fr Les représentations collectives, les discours publics, le traitement journalistique majoritaire, ainsi que l’orientation des politiques pénales se détournent lentement mais surement de l’idée de réhabilitation, pour se centrer sur le crime comme risque ou comme flux d’affaires à gérer, notamment par la neutralisation, qu’il s’agisse de neutraliser en augmentant le coût pénal du passage à l’acte ou de neutraliser par l’enfermement. Aujourd’hui, des réseaux d’experts s’activent même à construire des outils d’évaluation de la « dangerosité » des individus selon un modèle assurantiel. Vision négative des individus qui a toutes les chances de fonctionner comme prophétie auto-réalisatrice. L’idée de « dangerosité » est une croyance qui invite chacun à se CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS prémunir du danger, et donc à isoler et à exclure. Évaluer la dangerosité et le risque est aujourd’hui très clairement ce qu’on demande aux conseiller de probation et d’insertion, à savoir une pseudo-criminologie enfermante et pessimiste qui a remplacé la culture du travail social, autrefois dominante (3). La plupart des enquêtes sur les sorties de délinquance montrent au contraire, que l’ouverture sociale et plus largement l’empathie humaine, sont de puissants ressorts de la desistance et que le rôle de l’emploi et de l’entourage restent centraux, quelle que soit l’origine des individus en question. Certes, avec une masse de délinquants faiblement qualifiés et une pénurie d’emplois stables, le potentiel de désistance de notre société est clairement limité. Les marges de manœuvres de ceux qui sont en charge du suivi des délinquants, notamment les moins qualifiés, les plus « endurcis » ou les sortants de prison, sont très réduites. Mais elles le sont encore davantage lorsqu’au rejet de la société s’adjoint l’autocensure et le désespoir des personnes en question, lorsque les sorties de délinquance restent impensées, donc peu investies ou organisées à l’échelle locale, et lorsque la prison (c’est-à-dire la neutralisation ponctuelle) est pensée par les pouvoirs publics comme la solution miracle alors que de nombreuses études ont montré qu’elle favorise plutôt la récidive. La recherche académique a un rôle à jouer dans la construction d’un savoir sur les sorties de délinquance, fondé empiriquement et distant des enjeux de pouvoir ou des passions politiques. Il y a peut-être dans la connaissance des mécanismes de désistance, les bases d’une autre politique publique qui pense à long terme la place de ceux qui ont transgressé à un moment donné de leur vie. M. Mohammed (sous la direction de), Les sorties de délinquance. Théories, méthodes, enquêtes, Paris, La Découverte, 2012. Évaluation clinique des auteurs de violences sexuelles et organisation des réponses thérapeutiques M. Tardif : Professeur titulaire et psychologue, E. Forouzan : Chercheur et psychologue L'étude clinique des auteurs de violences sexuelles implique un processus d'évaluation interactif complexe qui nécessite la prise en considération de nombreux facteurs, dont l'agresseur, l'évaluateur, le contexte, le milieu, etc. Une telle évaluation repose sur l'étendue et l'importance centrale accordée aux thèmes du développement psychosexuel, de l'influence psychosociale et du développement des intérêts sexuels ainsi qu'à la nature CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS des agirs sexuels incluant les délits sexuels. Une entrevue semi-dirigée est préconisée puisqu'elle offre un mode interactionnel souple visant l'exploration des questions et la minimisation des réactions défensives, notamment par une attitude de neutralité de l'évaluateur en fonction des caractéristiques de l'agresseur. De même, la fiabilité des informations fournies relativement aux événements passés est accrue par une méthode visant à systématiser et catégoriser les informations recueillies, à baliser le processus d'analyse permettant de donner un sens aux passages à l'acte sexuel déviant, à identifier les facteurs contributifs à la problématique sexuelle et les situations à risque de récidive, et à mettre en évidence les principaux éléments à retenir pour l'organisation des réponses thérapeutiques. Le jugement clinique devrait être soutenu par des données empiriques et prendre en compte les ressources de l'agresseur et de son milieu pour favoriser la mise en place de changements qui serviront à réduire le risque de récidive et à rétrocéder la problématique sexuelle. (Résumé des auteurs, source: EM consult) ACTES DU COLLOQUE "VIOLENCES" Au-delà d’une réflexion généraliste sur la violence - la violence en elle-même existe t-elle, ou existe-t-il des actes toujours singulièrement déterminés, des mécanismes institutionnels toujours identifiables ? Au-delà aussi d’interrogations statistiques sources de vaines polémiques - les jeunes sont-ils plus violents, moins violents qu’avant ? c’est à apporter ou à rappeler quelques éléments de réflexion directement articulables sur la à connaître des manifestations de cette violence, ou de ceux qui font profession de les accompagner et de les soutenir. Les actes du colloque que le Derpad a organisé en novembre 2011 sur le thème de la violence sont disponibles. http://www.derpad.com/download/actescolloque2011.pdf Protocole Santé-Justice relatif à la prise en charge des auteurs d’infractions à caractère sexuel dans les établissements pénitentiaires. Par le Ministère de la Justice et des Libertés et le Ministère du Travail, de l´Emploi et de la Santé. HTTP://WWW.CRIAVS-RA.ORG/PDF/PROTOCOLE_SANTE_JUSTICE-AICS.PDF CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS OBSERVATOIRE NATIONALE DE LA DELINQUANCE ET DES REPONSES PENALES. CRIMINALITE ET DELINQUANCE ENREGISTREES EN 2011, LES FAITS CONSTATES PAR LES SERVICES DE POLICE ET LES UNITES DE GENDARMERIE. Institut National des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ). Janvier 2012, 60p. http://www.inhesj.fr/fichiers/ondrp/Bulletinannuel/ba_2011.pdf LA PROTECTION DES ENFANTS CONTRE LA VIOLENCE SEXUELLE - UNE APPROCHE GLOBALE Conseil de l'europe - Ed. du conseil de l'europe, 2011, 355p. Strasbourg. http://book.coe.int/FR/ficheouvrage.php?PAGEID=36&lang=FR&produit_aliasid=2567 LA JUSTICE RÉPARATRICE : QUAND VICTIMES ET COUPABLES COUPABLES ECHANGENT POUR POUR LIMITER LA RECIDIVE Stéphane JACQUOT, En collaboration avec Yves Charpenel. L'harmattan, 2012, 132p, (coll. Questions comtemporaines) Paris. http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=35987 LES AGRESSEURS SEXUELS ET LA LOI Elisabeth CAILLAUD-RITTER Journal des psychologues (le), n°294, février 2012, 41-45 CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS Les auteurs d'agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu'ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu'ils sont demandeurs de la prise en charge et qu'ils s'inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ? THE AGE OF REASON: AN EXAMINATION OF PSYCHOSOCIAL FACTORS INVOLVED IN DELINQUENT BEHAVIOUR L'age de la raison: un examen des facteurs psychosociaux impliqués dans la délinquance. NEWTON, NICOLA C Legal and criminological psychology, vol 17 n°1, fev 2012, p.75-88 http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.2044-8333.2010.02004.x/abstract LES DETERMINANTS DE LA CRIMINALITE SEXUELLE : ETUDE DU VIOL : SYNTHESE LE GOAZIOU Véronique/MUCCHIELLI Laurent Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales. 2010, N°0, pp. 1-8 Cette recherche intitulée « Les déterminants de la criminalité sexuelle » s'est donné comme objet d'étudier le viol en tant que réalité sociale sous l'angle, riche mais aussi particulier et limité, des dossiers judiciaires c'est-à-dire de restituer et d'analyser la diversité des comportements et des problématiques du passage à l'acte impliquant des protagonistes (les auteurs et les victimes), eux aussi divers et pris dans des problématiques, des parcours, des situations et des circonstances permettant de donner sens au viol. [résumé des auteurs] http://www.gip-recherche-justice.fr/IMG/pdf/207-Le_Goaziou_viols.pdf SIGNAUX D´ALERTE ET PHRASES ASSASSINES, LES VIOLENCES SEXUELLES SUR LES MINEURS CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77 PUBLICATIONS Ouvrage de prévention réalisé par l’association Le Monde à Travers un Regard en partenariat avec l’association Mémoire Traumatique et Victimologie Texte de Sandrine Apers, présidente de l’association Le Monde à Travers un Regard avec la participation et la préface de Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie Illustrations de Caroline Dewaele Sandrine Apers et Muriel Salmona sont co-fondatrices du CRIFIP Télécharger directement le livret en format PDF http://www.memoiretraumatique.org/assets/files/LivretMTR_web.pdf A THEORETICAL FRAMEWORK FOR UNDERSTANDING DEVIANT SEXUAL INTEREST AND COGNITIVE DISTORTIONS AS OVERLAPPING CONSTRUCTS CONTRIBUTING TO SEXUAL OFFENDING AGAINST CHILDREN http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1359178911000693 CORPS ET SOCIETE AUJOURD'HUI Adolescence n° 77, 2011/3 252 pages http://www.cairn.info/revue-adolescence-2011-3.htm VIOL LE GOAZIOU Véronique et MUCCHIELLI Laurent http://www.criminologie.com/article/viol CRIAVS-LR – Département d'Urgence et Post Urgence Psychiatrique CHRU de Montpellier - Hôpital Lapeyronie 371av. du Doyen Gaston Giraud34295 Montpellier Cedex 5 [email protected] – 04 67 33 85.77