Jamel Debbouze en petit voyou beau parleur dans «Né quelque

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Jamel Debbouze en petit voyou beau parleur dans «Né quelque
Jamel Debbouze en petit voyou beau parleur dans «<i>Né quelque part</i>»
Jamel Debbouze est un cousin du "bled" magouilleur dans "Né quelque part", un premier
long-métrage sensible de Mohamed Hamidi présenté mardi hors compétition à Cannes, sur le
thème des origines et de l'identité. Debbouze, qui a reçu avec les autres acteurs du film "
Indigènes
" de Rachid Bouchareb un prix d'interprétation à Cannes en 2006, a animé la séance photo
mercredi sur la terrasse du Palais des festivals en faisant des bons de marsupilami.
Mohamed Hamidi (g), Jamel Debbouze et Tewfik Jallab, posent pour la sortie de "Né quelque
part", le 21 mai 2013 à Cannes © AFP Loic Venance
A partir d’événements personnels.
Montré lors d'une séance spéciale destinée à un public lycéen, le film raconte l'histoire de Farid
(Tewfik Jallab), 26 ans, étudiant en droit, qui doit se rendre en Algérie pour sauver la maison de
son père. Il va découvrir ce pays où il n'avait jamais été et rencontrer des personnages hauts
en couleur, parmi lesquels son cousin qui rêve de venir en France, interprété par Jamel
Debbouze, aussi co-producteur du film.
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Jamel Debbouze en petit voyou beau parleur dans «<i>Né quelque part</i>»
Né à Bondy (Seine-Saint-Denis), ancien professeur d'économie et cofondateur du Bondy blog
avant de travailler avec Jamel, dont il a mis en scène et co-écrit le dernier spectacle, Mohamed
Hamidi dit être parti d'"événements personnels" pour réaliser ce film. A l'occasion d'un voyage
en Algérie en 2005, "
je me suis interrogé: +Et si
mon père était resté là? Et si j'étais né ici?+
", explique-t-il.
Confronté à toute une galerie de personnages, dont son cousin algérien qui porte le même nom
que lui mais dont la vie est bien différente, Farid va s'interroger sur son propre destin. Jamel
Debbouze, qui parle français et arabe dans le film avec l'accent d'un "blédard" algérien,
interprète avec vivacité mais une certaine retenue, sans fanfaronnade, ce personnage de petit
voyou arnaqueur et beau parleur. "
Je crois que c'est le premier rôle de méchant-sympa de Jamel au cinéma
", souligne Mohamed Hamidi. Pour l'acteur,
"+Né quelque part+ est une histoire vraie et j'adore les histoires vraies. Elles sont imparables!
Je suis en totale empathie avec ce sujet qui parle de nous, les enfants d'immigrés, et qui n'est
pas suffisamment traité
". "
On a besoin chez nous que le cinéma s'empare d'histoires comme celles de Farid et de son
cousin français pour changer les mentalités et faire comprendre qui sont ces gens
", estime l'humoriste franco-marocain. "
C'est du cinéma comme je l'aime avec une profondeur, des personnages touchants qui raconte
quelque chose de juste",
ajoute celui qui a joué dans de grosses productions comme "Sur la piste du marsupilami" mais
aussi des films plus modestes comme "
Indigènes
".
Photo principale: Jamel Debbouze pose pour la sortie du film "Né quelque part", le 21 mai
2013 à Cannes © AFP Anne-Christine Poujoulat.
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