Le secret du bonheur Découvrez les dix commandements divins En

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GUIDE - 15
Le secret du bonheur
Découvrez les dix commandements divins
En 1943, l'armée d'occupation japonaise enferma des centaines
« d'ennemis » américains et européens dans un camp d'internement
situé dans la province de Shantung, en Chine. Pendant des mois, les
prisonniers souffrirent de promiscuité et furent accablés par l'ennui, la
frustration et la peur. Altercations
et mauvaise humeur constituaient
leur lot quotidien. Deux groupes en
particulier se faisaient remarquer :
les hommes d'affaires et les
missionnaires. Ils avaient un
mépris sans borne les uns pour les
autres et les querelles étaient
monnaie courante.
Mais un homme semblait capable de faire le pont entre ces deux
groupes, un homme qu'un autre prisonnier décrivit comme « sans
aucun doute la personne la plus populaire, la plus respectée et la plus
aimée de tout le camp. » (Eric Liddell, un missionnaire écossais).
Une prostituée russe dira plus tard que Liddell fut le seul homme à
l'avoir aidée sans rien attendre en retour. Lorsqu'elle était arrivée au
camp, seule et méprisée de tous, il avait installé des tablettes dans
son baraquement.
Un autre prisonnier se souvient de lui en ces termes : « Avec humour
et gentillesse, il arrivait à calmer les esprits irrités. »
Lors d'une réunion houleuse où chacun réclamait à hauts cris que
quelque chose soit fait pour les adolescents agités qui ne faisaient
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que s'attirer des ennuis, Liddell proposa une solution. Il organisa des
sports, du bricolage et des classes pour les jeunes et leur consacra
même ses soirées.
Eric Liddell s'était couvert de gloire lorsqu'il avait remporté la médaille
d'or aux 400 mètres des Jeux Olympiques de 1924 (son épopée a
d'ailleurs été immortalisée par le film Les chariots de feu). Mais dans
ce camp misérable et surpeuplé, il obtint une victoire bien plus
précieuse et significative. Héros de la course chrétienne, il suscita
l'admiration de ses camarades d'infortune, même les plus
antireligieux.
Quel était le secret d'une vie si exceptionnelle ? Pour le découvrir,
vous auriez dû vous lever à 6 heures du matin. Vous auriez alors vu
Eric Liddell se faufiler silencieusement entre ses compagnons encore
endormis, s'installer à une table et allumer une petite lampe pour
éclairer son carnet de notes et sa Bible. Liddell recherchait chaque
jour la grâce et la force dans la méditation de la Parole de Dieu.
Un manuel pratique pour la vie quotidienne
La Bible constitue le manuel pratique du chrétien. Elle renferme dans
ses pages l'histoire d'hommes et de femmes comme nous,
confrontés aux défis que nous rencontrons encore aujourd'hui. La
découverte de ces personnages bibliques, de leurs joies et de leurs
peines, de leurs bonnes ou mauvaises fortunes, de leur quête du
bonheur, inspire notre croissance chrétienne.
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David, le psalmiste, compare la Parole de Dieu à une lampe éclairant
notre vie.
« Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. »
(Psaumes 119.105).
Chaque jour, l'éclairage de la Bible nous permet de faire un pas de
plus et nous progressons, un pas à la fois. Les Écritures nous
indiquent les qualités dont nous avons le plus besoin et nous
enseignent les principes de la croissance spirituelle. Mais plus
encore, la Bible nous présente Jésus, la lumière du monde. Car la vie
ne prend de sens que lorsque Jésus lui-même l'éclaire de sa lumière.
Une amitié transformatrice
« Je vous ai appelés amis, parce que
tout ce que j'ai appris de mon Père, je
vous l'ai fait connaître. »
(Jean 15.15).
Jésus-Christ, dans son grand amour
pour nous, désire nous donner le
meilleur et il nous transmet les
vérités les plus importantes de
l'univers. Sa Parole nous permet de
faire partie du cercle des amis de
Dieu, ceux qu'il forme et instruit
personnellement. Pour connaître
une relation intime avec le Christ,
nous devons lire les messages qu'il
nous a fait parvenir. On peut dire de la Bible que c'est un courrier en
provenance du ciel. Ne laissons pas ces lettres traîner, ne négligeons
pas de les ouvrir en pensant en connaître déjà le contenu. Le
message transformateur dont nous avons besoin se cache à
l'intérieur.
« Le secours dont j'avais besoin, je l'ai trouvé en Jésus. Toutes mes
lacunes ont été comblées, et les aspirations de mon âme, satisfaites.
L'Écriture est pour moi la révélation du Sauveur. Je crois en lui et à la
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Bible ; j'ai trouvé en elle le Dieu qui parle à mon âme. » (Ellen G. White,
Le ministère de la guérison, p. 397).
Les dix commandements,
un résumé de la volonté divine
Avant que la race humaine ne possède la Bible, Dieu donna à Israël,
son peuple, les dix commandements, un résumé des instructions
divines nécessaires pour la vie de tous les jours.
Il suffit d'un coup d'œil sur les dix
commandements
pour
comprendre pourquoi Jésus luimême,
les
prophètes
qui
rédigèrent la Bible, et beaucoup
de théologiens contemporains
présentent
les
dix
commandements
comme
le
fondement de la vie pratique du
croyant. C'est dans le livre de
l'Exode (20.1-17) que nous trouvons le texte des dix
commandements - qu'il vaudrait mieux appeler dix paroles (ou
Décalogue), car il contient plus que des commandements.
On peut distinguer dans ce texte une introduction, dans laquelle Dieu
se présente comme le Sauveur de son peuple, suivie de deux
parties. Les quatre premiers commandements définissent notre
relation avec Dieu et les six derniers notre relation avec notre
prochain.
L'introduction rappelle quel Dieu merveilleux et libérateur nous avons.
« Je suis l'Éternel, ton Dieu qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la
maison de servitude. »
Les deux premiers commandements soulignent l'attachement exclusif
et l'adoration que nous devons à Dieu.
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I. « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. »
II. « Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui
est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est
dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles,
et tu ne leur rendras pas de culte. »
Les troisième et quatrième commandements établissent notre
respect du nom de Dieu et de son saint jour.
III. « Tu ne prendras pas le nom de l'Éternel, ton Dieu en vain; car
l'Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en
vain. »
IV. « Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Tu travailleras six
jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le sabbat de
l'Éternel, ton Dieu. »
Les commandements 5 et 7 protègent particulièrement les liens
familiaux.
V. « Honore ton père et ta mère. »
VII. « Tu ne commettras pas d'adultère. »
Les commandements 6, 8, 9 et 10 nous
orientent dans nos relations avec autrui.
VI. « Tu ne commettras pas de meurtre. »
VIII. « Tu ne commettras pas de vol. »
IX. « Tu ne porteras pas de faux témoignage
contre ton prochain. »
X. « Tu ne convoiteras pas la maison de ton
prochain; tu ne convoiteras pas la femme de
ton prochain [...] ni rien qui soit à ton
prochain. »
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Ainsi, les dix paroles constituent un condensé des enseignements de
la Bible sur notre manière de vivre. Elles définissent nos relations
avec Dieu et avec notre prochain et constituent les bornes de
l'expérience chrétienne.
Qu'en dit Jésus ?
Un
jeune
homme,
débordant
d'enthousiasme, s'approcha de Jésus
tandis qu'il enseignait. « Maître, que doisje faire de bon pour avoir la vie
éternelle ? » lui demanda-t-il (Matthieu
19.16). Le Christ, sachant que ce jeune
homme avait un problème avec l'argent,
commença par lui conseiller d'observer
les commandements (verset 17).
« Lesquels ? », demanda le jeune homme
qui essayait d'esquiver le diagnostic du Maître. Jésus énuméra
plusieurs préceptes du Décalogue, plus précisément ceux qui
interdisent le meurtre, l'adultère, le vol, le mensonge et le fait de
déshonorer ses parents (versets 18,19). À la réponse de l'homme qui
prétendait avoir mis tout cela en pratique, Jésus répliqua : « Va, vends
ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres ... Puis, viens et suis-moi. » En
lui disant cela, Jésus lui rappelait que la loi de Dieu commençait par :
« Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face (et surtout pas
l'argent ! !) ».
Finalement, « le jeune homme s'en alla tout triste » (verset 20-22). Il ne
voulait pas accepter l'ordre de Jésus, qui révélait le sens véritable et
libérateur de la loi - l'amour profond pour Dieu et pour les autres. Il
acceptait la lettre des dix commandements, mais il ne voulait pas
obéir à l'esprit de la loi en abandonnant son mode de vie égoïste.
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Un guide pour le bonheur
Les dix commandements nous indiquent les limites au sein
desquelles nous pourrons développer des relations saines avec Dieu
et avec notre prochain. C'est alors que nous connaîtrons le vrai
bonheur.
« Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ta paix serait comme
un fleuve et ta justice comme les flots de la mer. » (Ésaïe 48.18).
À l'instar du prophète Ésaïe, Jésus indique
que l'obéissance aux commandements de
Dieu est la clé de la paix et de la joie
véritables :
« Si vous gardez mes commandements, vous
demeurerez dans mon amour, comme j'ai gardé
les commandements de mon Père et que je
demeure dans son amour. Je vous ai parlé ainsi,
afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit
complète. » (Jean 15.10, 11).
La Bible présente les dix commandements
comme un guide inaltérable et indispensable
pour une vie heureuse.
« Tu observeras ses prescriptions et ses commandements que je te donne
aujourd'hui, afin que tu sois heureux, toi et tes fils après toi. »
(Deutéronome 4.40).
L'expérience prouve la validité de cette promesse. Et la voix de Jésus
s'est élevée parmi beaucoup d'autres pour déclarer que le chemin du
bonheur est pavé d'une obéissance aimante aux commandements de
Dieu.
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Un témoignage dans l'Ancien Testament
Le livre de l'Ecclésiaste rapporte la quête du bonheur menée par le
roi Salomon. Il le chercha d'abord dans les richesses du monde. Il
construisit de magnifiques palais, planta les vignes et les vergers les
plus productifs, les jardins les plus somptueux. Il s'entoura de
serviteurs innombrables. Il ne se priva de rien. Mais son bilan est
décevant :
« J'ai envisagé tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine
que j'avais prise à les faire ; et voici que tout est vanité et poursuite du
vent. » (Ecclésiaste 2.11).
Salomon chercha ensuite le bonheur dans les plaisirs du monde : le
vin, les femmes et la musique. Encore une fois, sa quête fut vaine. Il
s'écria :
« C'est là encore une vanité. » (Verset 23).
Se trouvant dans une impasse, Salomon en conclut qu'il avait fait une
erreur en prenant des fantômes pour la réalité. Il déclara :
« Vanité des vanités […], tout est vanité. » (Ecclésiaste 12.8).
Au début de sa vie, Salomon avait vécu une relation profonde et
intime avec Dieu. Après avoir comparé la vie d'obéissance de ses
jeunes années à sa chasse éperdue de bonheur dans les méandres
du plaisir, il en tira le verdict suivant :
« Écoutons la conclusion de tout le discours : crains Dieu et observe ses
commandements. C'est là tout l'homme. » (Ecclésiaste 12.13)
Salomon pensait trouver le bonheur dans une vie désordonnée. Mais
vers la fin de sa vie, il eut le courage d'admettre son erreur. Il fit le
récit de son échec dans l'espoir qu'à la lecture de son expérience,
d'autres éviteraient de tomber dans le même piège. Écoutons le
conseil du roi Salomon :
« Heureux celui qui observe la loi ! » (Proverbes 29.18).
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Le témoignage du Nouveau Testament
Tout comme Jésus, leur Maître et leur inspirateur, les auteurs du
Nouveau Testament tiennent en haute estime la loi de Dieu et les
préceptes du Décalogue.
L'apôtre Paul déclare sans détour dans son épître aux chrétiens de
Rome :
« Ainsi la loi est sainte, et le commandement saint, juste et bon. »
(Romains 7.12).
L'apôtre Jacques ajoute son témoignage à celui de Paul en ces
termes :
« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche
contre un seul commandement, devient coupable
de tous. Celui qui a dit : Ne commets pas
d'adultère, a dit aussi : Ne commets pas de
meurtre. Or, si tu ne commets pas d'adultère,
mais que tu commettes un meurtre, tu deviens
transgresseur de la loi. Parlez et agissez en
hommes qui doivent être jugés selon une loi de
liberté. » (Jacques 2.10-12).
Le livre de l'Apocalypse lui-même, évoquant avec force relief le grand
combat entre les enfants de Dieu et les forces du mal, lance cette
exhortation aux chrétiens fidèles :
« C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de
Dieu et la foi en Jésus. » (Apocalypse 14.12).
Charles Spurgeon, le grand prédicateur baptiste du XIXe siècle,
déclara : « La loi de Dieu est divine : sainte, céleste, parfaite. […] Aucun
commandement n'est superflu et il n'en manque aucun. Elle est si
incomparable que sa perfection est la preuve de sa divinité. »
John Wesley, l'un des fondateurs de l'Église méthodiste, parla de
l'immutabilité de la loi en ces termes : « La loi morale est contenue dans
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les dix commandements. […] Il [Christ] n'en a retiré aucun. […] Chaque
partie de la loi doit rester en vigueur pour tous les hommes, de tous les
temps. » (Sermons, vol. 1, p. 221, 222).
Il y a quelques années, W. J. Cameron a fait la déclaration suivante
lors d'un discours prononcé sur le réseau radiophonique CBS : «
Certaines conditions de base doivent être observées pour la vie en société.
Lorsqu'elles sont brisées, la stabilité sociale ne peut plus être assurée […]
La déclaration la plus complète indiquant les conditions essentielles
permettant la survie de la société consiste dans les dix commandements. »
« Cette loi est fondamentale parce qu'inscrite dans la nature humaine.
[…] Ils sont donc plus que des commandements, ils forment le fondement
d'une bonne société. Analysez n'importe lequel d'entre eux et vous
découvrirez qu'il constitue une nécessité sociale indispensable. Aucune
structure sociale solide ne s'est élevée là où l'un ou l'autre de ces éléments
faisait défaut. »
La puissance qui nous rend capables d'obéir
Nous connaissons maintenant la réponse à la question : quel chemin
mène au bonheur ? Conformer notre vie à la Bible et aux dix
commandements, telle est la seule réponse solide et valable,
confirmée par l'expérience de millions d'hommes et de femmes.
Pourtant, un conflit fait encore rage dans
les cœurs. Une dame l'exprima ainsi :
« Je crois à l'importance des dix
commandements. Je sais que la Bible
enseigne que je dois obéir à la loi. Je suis
certaine
que
si
j'obéis
aux
commandements de Dieu, je connaîtrai le
bonheur. Mais j'ai essayé de les suivre de
mon mieux, et je n'y arrive pas. Je suis
incapable de les observer et je commence
à penser que personne ne le peut. »
C'est vrai, il est plus difficile d'obéir à la loi que de croire en sa
validité. Surtout si l'on comprend la loi dans son sens spirituel
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profond, comme Jésus l'a révélé au jeune homme riche.
Pourquoi est-il si difficile de vivre la loi divine ? Parce que personne
n'a la capacité innée de lui obéir. Rien de ce que nous possédons
naturellement ne peut mettre notre vie en conformité avec la loi
divine :
« Car les tendances de la chair sont ennemies de Dieu, parce que la chair
ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même incapable. »
(Romains 8.7).
Un être pécheur – vous et moi – peut essayer de vivre une vie
d'obéissance aux commandements de Dieu. Mais au bout de tous
ses efforts, jaillira toujours le cri de l'apôtre Paul : « Je suis à même de
vouloir, mais non pas d'accomplir le bien. » (Romains 7.18).
En fait, les dix commandements nous révèlent notre impuissance.
« C'est par la loi que vient la connaissance du péché. » (Romains 3.20).
La fonction paradoxale de la loi est donc, en nous révélant la volonté
parfaite de Dieu et notre impuissance à l'accomplir, de nous faire
comprendre que nous sommes désespérément perdus. Pourquoi ?
« Ainsi la loi a été un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que
nous soyons justifiés par la foi. » (Galates 3.24).
Jésus est la réponse ! La loi, sous l'influence de l'Esprit, nous révèle
que nous sommes des pécheurs qui avons désespérément besoin
d'un Sauveur, tant pour être pardonnés de nos péchés que pour faire
le bien. Il n'y a qu'un chemin à l'obéissance, c'est Jésus-Christ.
Lorsque nous tombons à ses pieds, reconnaissant notre totale
impuissance, il nous accorde, par la foi, la puissance d'obéir à la loi.
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Obéir par amour
Jésus nous dit que c'est l'amour qui engendre l'obéissance :
« Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements. » (Jean 14.15).
Si nous recevons l'amour de Dieu,
nous obéirons aux quatre premiers
commandements du Décalogue, qui
définissent notre relation avec Dieu,
et aux six derniers, qui définissent
nos relations avec notre prochain.
(Voir Matthieu 22.36-40.)
L'apôtre Paul affirme lui aussi que
l'amour pour Dieu et pour notre
prochain
est
la
motivation
fondamentale qui nous amènera à
respecter la loi plutôt qu'à la
transgresser :
« Celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les
commandements : Tu ne commettras pas d'adultère, tu ne commettras pas
de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne rendras pas de faux
témoignage, tu ne convoiteras pas, et tout autre commandement se
résument dans cette parole : tu aimeras ton prochain comme toi-même
[…] l'amour est donc l'accomplissement de la loi. » (Romains 13.8-10)
« L'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui
nous a été donné. » (Romains 5.5).
Nous ne possédons aucune capacité innée nous permettant d'obéir à
la loi de Dieu. En fait, notre nature pécheresse rejette la loi de Dieu
(Romains 3.10). Nous avons besoin de l'amour de Dieu, « répandu
dans nos cœurs », « car celui qui aime les autres a accompli la loi »
(Romains 5.5 ; 13.8). L'amour est la puissance motivant toute la vie
chrétienne. Parce que nous aimons Dieu, nous voulons naturellement
lui obéir, « car l'amour de Christ nous presse » (2 Corinthiens 5.14).
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La grâce de Dieu et l'obéissance à la loi
Ne nous y trompons pas : le salut est un don,
un cadeau immérité. Nous ne pouvons que
l'accepter par la foi. C'est par le moyen de la
foi que nous pouvons recevoir la justification
(le fait que Dieu nous pardonne et nous
considère comme justes), ce don de la grâce
de Dieu.
« C'est par la grâce en effet que vous êtes
sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient
pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point
par les œuvres, afin que personne ne se
glorifie. » (Éphésiens 2.8, 9).
Dans ce texte, comme dans tant d'autres passages de ses épîtres,
l'apôtre Paul fait ressortir l'inutilité des efforts humains pour tenter de
mériter le salut ou de parvenir, par ses propres forces, à faire la
volonté de Dieu.
Il est exclu de chercher à observer les commandements pour être
sauvés. Premièrement, nous sommes incapables de vivre réellement
la loi de Dieu. Deuxièmement, nos nombreux péchés nous
condamnent et nous ferment les portes de l'éternité. Seule la grâce
divine peut nous les ouvrir. C'est ce que signifie ne plus être « sous
la loi » mais « sous la grâce ».
Néanmoins, après avoir indiqué que le chrétien n'est plus sous la
condamnation de la loi parce que le Christ est mort pour nos péchés
sur le Calvaire, l'apôtre Paul ajoute :
« Est-ce que nous annulons ainsi la loi par la foi ? Certes non ! Au
contraire, nous confirmons la loi. » (Romains 3.31).
Lorsque nous venons à Jésus et qu'il nous sauve, son amour remplit
notre cœur. Sa grâce divine et notre acceptation de celle-ci nous
amènent à vouloir suivre le Christ et lui obéir. Nous commençons à
obéir à ses commandements grâce à la puissance de son amour
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dans notre cœur. « L'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs »
et nous commençons à aimer de son amour (Romains 5.5).
« Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses
commandements ne sont pas pénibles. » (1 Jean 5.3).
Puisque « la foi sans les œuvres est inutile » (Jacques 2.20), un
cœur motivé par l'amour produit une vie d'obéissance (1 Jean 5.2) !
Aimer le Christ, c'est obéir à ses commandements.
« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est lui qui m'aime. »
(Jean 14.21).
Vivre dans l'amitié avec Jésus-Christ, sous l'influence du Saint-Esprit,
se traduit par une capacité toujours plus grande à accomplir « la
justice prescrite par la loi » (Romains 8.4).
L'exemple d'Eric Liddell est un puissant
témoignage de ce que, même dans les pires
circonstances, le croyant branché sur la
puissance de Dieu peut mener une vie
d'obéissance et de paix. En dépit du stress et
des craintes de toutes sortes, la relation
d'intimité que Liddell entretenait avec Dieu lui
permit d'obéir à « la justice de la loi » en
cultivant des relations empreintes d'amour avec les autres détenus.
Seuls des liens d'amour avec le Sauveur crucifié et ressuscité
peuvent produire une telle qualité de vie. Lorsque l'amour du Christ
remplit notre cœur, nous obéissons tout naturellement à ses
commandements.
« Je mettrai ma loi au dedans d'eux, je l'écrirai sur leur cœur ; je serai
leur Dieu, et ils seront mon peuple. » (Jérémie 31.33).
Vous êtes-vous emparé de ce secret ? Jésus vous aime tant qu'il a
donné sa vie pour vos péchés. Il veut revêtir toutes vos relations avec
les autres de son amour et vous rendre apte « à tout ce qui est bien
pour faire sa volonté » (Hébreux 13.21).
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Bon Père céleste, merci de nous avoir donné ta Parole qui nous
guide dans notre expérience chrétienne. Merci de nous avoir donné
Jésus comme notre Sauveur et notre exemple. Merci pour la
puissance de ton amour qui nous rend aptes à vivre pour toi en
conformité avec la Bible et les dix commandements. Merci pour la vie
abondante qui découle d'une obéissance motivée par l'amour.
Remplis toujours mon cœur de cet amour. C'est au nom de Jésus
que je prie. Amen.
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Questionnaire
1. La Bible contient des directives qui sont aujourd'hui démodées.
• Vrai
• Faux
2. Des dix commandements, les 6 premiers définissent notre relation avec
Dieu et les 4 derniers définissent notre relation avec nos semblables.
• Vrai
• Faux
3. Jésus a dit au jeune homme riche qu'il devait mettre en pratique les dix
commandements.
• Vrai
• Faux
4. Mettre en pratique les commandements de Dieu apporte la paix.
• Vrai
• Faux
5. Dans le Nouveau Testament, Paul affirmait que la loi de Dieu était
périmée et inappropriée pour le chrétien.
• Vrai
• Faux
6. Nous sommes sauvés si nous gardons parfaitement la loi de Dieu.
• Vrai
• Faux
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7. Puisque maintenant nous sommes sauvés par la grâce de Dieu au moyen
de la foi, alors nous ne sommes plus obligés de suivre la vieille règle des dix
commandements.
• Vrai
• Faux
8. Le but des dix commandements est de nous révéler le péché afin de nous
mener à Jésus, le seul qui peut nous en libérer.
• Vrai
• Faux
9. Une personne sauvée par grâce au moyen de la foi en Jésus-Christ, aime
Dieu et désire obéir à sa Loi.
• Vrai
• Faux
10. Je remercie Dieu pour le Décalogue et surtout pour Jésus qui a
pleinement vécu les commandements divins. Je veux par sa grâce les mettre
en pratique, moi aussi.
• Oui
• Pour l'instant, je ne suis pas en mesure de m'exprimer clairement à ce
sujet.
• Non
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