Glossaire de la capoeira

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Glossaire de la capoeira
Glossaire de
Capoeira
© - Grupo Ginga Nagô
Compilation & Recherche : Aruera <[email protected]>
Dernière mise à jour : septembre 2003
A
- Academia : Académie, école de Capoeira
- Acarajé : Beignet traditionnel bahiannais, à base dʼharicot noir : “feijao”, frit dans le “dendê”, lʼhuile de palme.
- Adão : Personnage biblique, associé à Salomé, sujet de chanson
- Afoxé : Entité carnavalesque (le plus ancien : Filhos de Gandhi), mais aussi instrument de la famille des
idiophones, hochet à percussion externe.
- Agogô : Double cloche en métal dʼorigine africaine, utilisée en capoeira et dans le “candomblé”.
- Aluno : éleve dʼun Maitre de Capoeira, disciple.
- Amazonas : “toque”, rythme de berimbau.
- Angola : Aire de Colonisation portugaise en Afrique centro-méridionale et nom de la Capoeira traditionnelle,
défendue par Mestre Pastinha, en référence aux esclaves venus du pays du même nom, jeu utilisant la malice, la
“Mandinga”.
- Angoleiro : Un pratiquant de la capoeira Angola
- Anum : Oiseau familier noir du “nordeste”, selon W.Rego animal souvent associé au brésilien noir, sujet de
chanson.
- Aquinderreis : selon W.Rego vient de “Aqui dʼel reis” (ici du roi), une manière ancienne de demander secours
à la plus haute autorité, apparait dans les chulas.
- Arame : Fil de fer, qui relie les extrémités du “berimbau”
- Armada : Coup de pied giratoire de Capoeira
- Aruandê : Correspond à : “A Luanda ê” (capitale de lʼAngola) dʼapres W.Rego, apparait dans les chansons.
- Atabaque : Tambour conique qui rythme le jeu de Capoeira, son origine est lié au Candomblé, il existe en 3
tailles différentes.
- Armada : Coup de pied tournant, apellé ausi “meia lua de costa”.
- Aù : mouvement de déplacement sur les 2 mains, “roue”
B
- Bandeiras : litt “bannière”, G. Freyre definit comme : Expédition armée qui sʼenfonçait dans lʼintérieur du
Brésil pour y capturer des indigènes et les soumettre à lʼesclavage, et rechercher des mines de métaux précieux.
- Bantu : Peuple dʼafrique centrale amené comme esclave, selon M. Malherbe, designe un groupe linguistique
qui va de lʼéquateur jusquʼa lʼafrique du sud.
- Barbante : Fil de fer qui sert pour la construction du Berimbau
- Barravento : Rythme, rythme de berimbau, origine inconnue, venant selon certains du français “par le vent”.
Selon W.Rego, nom donné à un toque lithurgique, dans les “candomblés” de nation “Angola”. film de G.Rocha
- Barauna : Arbre de grosse taille, Melnoxylon Barauna, surnom de capoeira, sujet de chanson
- Barro vermelho : Lieu situé sur lʼîle dʼItaparica, Bahia, sujet de chanson
- Bateria : Ensemble des instruments de musique de la Capoeira (Reco-Reco, Pandeiro, Agogô, Berimbaus et
Atabaque)
- Batizado : litt. “baptême”, en “Capoeira Regional” : moment ou lʼon célèbre lʼentrée du débutant dans la
Capoeira.
- Batuque : rituel dʼorigine africaine. Selon Gilberto Freyre cʼest une “danse africaine caractérisée en général
par lʼumbigada (heurt de nombril des 2 partenaires) et accompagnée du martelement des tambours
- Bênção : litt. “Bénédiction”, coup de pied frontal, en Capoeira Angola se dit “Chapa de frente”
- Benguela : Toque de Berimbau. Selon Gilberto Freyre, cʼest originelement le nom dʼune tribu africaine du
groupe Bantou, venant du nom dʼune région.
- Besouro de Manganga : Manoel Henrique Pereira, surnommé “Cordao de Ouro”, capoeiriste légendaire de
Bahia, voir le livre de A. Liberac
- Berra Boï : Berimbau, doté dʼune grosse calebasse, utilisée à la place du “Gunga”
- Berimbau : Arc musical, Lʼinstrument de musique maitre de la Capoeira, Selon W.Rego apellé aussi “Urucungo” et à Cuba “Buru-mbumba”.
- Bem te vi : Oiseau, surnom de capoeira, sujet de chanson
- Biriba : Bois dont on fabrique le “Berimbau”
- Boca de calça : litt. “bouche de pantalon” : coup déséquilibrant ou le joueur empoigne les 2 pans du pantalons
de son adversaire.
- Bombosa : Lutte dʼorigine africaine de Cuba, voir “Mani”
- Brincadeira : jeu, amusement, Brincadeira de Angola : Autre nom de la capoeira dans lʼancien temps
- Bumba-Meu-Boi : Jeu dramatique du Nordeste, manifestation folkloriques,ou le boeuf est protagoniste, mais
aussi onomatopée, par laquelle on incite le personnage du Boeuf à charger (G.Freyre)
C
- Cabaça : Calebasse, sert de caisse de résonnance au Berimbau
- Cabeçada : Coup de tête
- Cabôco : vient de “Caboclo”, selon Teodoreo Sampaio, vient du Tupi “caá-boc”, né de père indigène et de
mère africaine.
- Cabinda : tribu africaine déportée pendant lʼesclavage. dessiné par Rugendas. Selon G.Freyre issue du groupe
Ba-Congo ou Congolais.
- Cafuzo : (ou Cafuz) Métis de sang nègre et indien (G.Freyre)
- Cais do Porto : litt “quai du port”, lieu ou se jouait la capoeira
- Capitão do Mato : litt “Capitaine de forêt”, Chasseur dʼesclaves en fuite. dessiné par J.M Rugendas
- Camará : Selon W.Rego contraction de Camarada : Ami, compagnon, frère de Capoeira
- Camboatá : Selon W.Rego désigne une sorte de petit poisson dʼeau douce de la famille des silures
- Camujerê : Origine inconnue, certains évoquent le nom dʼune bataille.
- Candomblé : Nom générique des religions afro-brésiliennes basées sur celle des “Yoruba” (Candomblé nagô)
et dʼautre peuples dʼAfrique occidentale, voire centrale (Candomblé de Angola). Les “Orixas” en sont les
divinités.
- Canário : Litt. “Canari”, oiseau, surnom de capoeira, sujet de chanson
- Canavia : Champ de canne à Sucre
- Cangaceiro : Selon G.Freyre, nom donné aux bandits du “Sertao” dans le nord est du Brésil. terme surtout
utilisé dans les régions du Paraiba et du Pernambouc
- Cão : chien, utilisé aussi pour parler de démon.
- Cantigas : Chants, Selon W.Rego les “cantigas de sotaque”, sont des chants de provocation dʼun joueur à
lʼautre
- Capoeirista : (ou Capoeira) Joueur de Capoeira
- Casa Grande : Litt. “Maison grande” pendant lʼesclavage, designe la maison du Planteur de canne à sucre
- Catimbo : (ou Catimbau), Selon G.Freyre, Sortilège, pratique de Sorcellerie, ou séance de magie noire mais
aussi “vieille pipe” objet qui fait partie des accessoires de culte magique
- Cavalaria : “Toque”, rythme de Berimbau utilisé pour prévenir de lʼarrivée de la police monté, apellé par
certains “Aviso”
- Caxixí : Instrument, petit hochet remplit de graines qui se secoue en jouant du berimbau
- Chamada : litt : “Appel”, passage codé pendant le jeu de Capoeira Angola
- Chapa : coup de pied frontal, variantes : “Chapa de costa”
- Chapeu de Couro : litt” Chapeau de cuir”, Coup de pied
- Chão : Sol
- Chula : Chant qui suit la “Ladainha”, caratérisé par les ovations successives
- Cinco Salomão : “Toque” de berimbau, utilisé par Mestre Bigodinho, quand un crime survient entre 2 capoeiriste, pour que le criminel sʼen aille (W.Rego)
- Cintura despreza : Mouvement issu de la Capoeira regional de M. Bimba
- Cocorinha : Mouvement dʼesquive en bas
- Cocorinha : Mouvement dʼesquive en bas
- Cocorocô : Onomatopée du coq, équivalent du “Cocorico”, apparait dans les “chulas”
- Cocada : Friandise à base de noix de coco et de sucre
- Comprar o jôgo : acheter le jeu, remplacer un des 2 joueurs de capoeira, cʼest acheter le jeu
- Contragolpe : un contre / reponse à un coup
- Contra-mestre : cʼest lʼinstructeur, qui, sous la responsabilité dʼun Maitre, à en charge lʼacadémie
- Cordão : ceinture de couleur, correspondant à un grade selon certaines academies de capoeira “régional”
- Corridos : chants et reponses du reste du choeur qui accompagnent le jeu de Capoeira.
- Cutia : Rongeur de la famille des Caviidae, sujet de chanson
D
- Dá volta ao mundo : Litt.”faire un tour du monde”, de la “roda” des 2 joueurs, avant dʼentamer le jeu de
capoeira, où pour marquer une pause.
- Dendê : Huile de palme rouge, très utilisée dans la cuisine bahianaise aux vertus “magique”; magie, énergie.
sujet de chanson
- Defesa : défense
- Diguidum : terme dʼorigine inconnue, sujet de chanson
- Dobrão : Ancienne piece de monnaie de 40 “reals” utilisé pour faire résonner la corde du Berimbau, remplacée
quelquefois par une pierre ou gallet
E
- Esquiva : mouvement dʼesquive
- Engenho Velho : Litt. Vieil Engin, désignerait le moulin ou les machine dans la plantation de Canne à Sucre,
désigne un quartier de Salvador de Bahia à forte concentration de “Candomblé”
- Egun : Esprit dʼun ancêtre dans la religion “Yoruba”, la “Santeria” cubaine, le “Candomblé nagô” brésilien
F
- Fazenda : Pendant lʼesclavage, grande propriété agricole où travaillent les esclaves. Voir G.Freyre
- Faca de Ticum : Couteau fait dʼun bois de palmier, à la résistance du fer, qui a aussi des pouvoirs magique
contre la “Mandinga” (W.Rego), celui là même qui aurait eu raison de Besouro
- Farofa : Selon G.Freyre, (mot dʼorigine africaine) préparation faite de farine de manioc arrosée de jus de
viande, de poisson, ou simplement dʼeau chaude.
- Feijão : haricot noir, base de la nourriture populaire au Brésil : la “feijoada”
- Fechar o corpo : fermer le corps, éviter les coups, un “corpo fechado” est quelquʼun qui par la magie et sa
force évite toutes les blessures. Lié au “Candomblé”
- Fernando de Noronha : île du Brésil dans laquelle, furent emprisonnés en 1890, les capoeiras de Rio
- Facão : Machette utilisé dans le champs de canne à sucre, apparaît dans certaines chansons
- Floreio : “jogo de floreio” : Lors du rituel de formation de mestre Bimba, se disait dʼun jeu ou les mouvements
étaient esthétiques
- Formado : Dans certaines académies, terme pour designer lʼélève formé
- Frevo : Rythme du Pernambouco crée au début du XXème siècle, selon E. Carneiro, la danse qui lʼaccompagne
aurait été inspiré par des mouvements de capoeira
G
- Galo : Coq, apparait dans les chulas
- Gaiamun : Crustacé bleu ou noir de la famille des crabes, sujet de ladaïnha
- Guaiamus : Nom dʼune malta (gang) de Rio de janeiro du 19ème siècle.
- Gameleira : Arbre de la famille des Ficus (moraceas), de grande taille il sert a la construction des pirogues et
vases
- Galopante : en capoeira “regional”, mouvement dʼattaque inventé par Mestre Bimba
- Ganza : instrument de percussion, voir Reco-Reco
- Gêgé : Peuple africain amené comme esclaves
- Gereba : Nom propre, selon T.Sampaio vient de “Yereba”, nom donnée au vautour-roi, de grande taille.sujet
dʼune chanson
- Ginga : Balancement du corps, mouvement de base, de déplacement de la Capoeira
- Golpe : Coup
- Godeme : en capoeira “regional”, mouvement dʼattaque inventé par Mestre Bimba
- Gunga : Selon W.Rego, dʼorigine Bunda. Berimbau au son le plus grave, avec la calebasse la plus grosse,
généralement tenu par le maitre.
I
- Iaiá, Ioiô : Pendant lʼesclavage : simplification de “sinha” et “sinho”, fille et fils du maitre
- Iemanjá : Nom de la divinité de la mer dans le “Candomblé Yoruba”, “Yémaya” dans la “Santeria” cubaine,
selon P.Verger, Iemanjá est syncrétisé (associé) avec “Nossa Senhora da Conceiçao” au Brésil et avec la “Virgen
de Regla” à Cuba
- Idalina : Nom propre, vient selon W.Rego de Idalia “nom dʼune ville située sur lʼîle de Chypre ou il y avait un
temple dedié a Vénus”. Jeu ancien de Capoeira dans lequels les participants utilisaient des lames de rasoirs ou
des couteaux, “navalha”
- Ijexá : toque, abandonné pour certains, pendant lequel le jeu était élegant et majestueux
- Ilha de Maré : ile situé dans la baie de Salvador au Brésil, sujet de chansons
- Imbora : selon W.Rego dérivé de “embora”, sʼen aller (“em boa hora” : a la bonne heure).
- Ingoma : Tambour, dans le langage des “Arturos”, communauté noire de la region du Minas Gerais au Brésil.
- Iuna : Toque de berimbau, selon certains qui imite le chant de lʼoiseau du meme nom, celon dʼautres toque
funeraire
J
- Jaga : Nom portugais dʼune ethnie guerrière de la région Congo-Angola
- Jangada : Selon G.Freyre : Sorte de radeau utilisé principalement sur les côtes du Nordeste, pour la pêche
maritime ou fluviale
- Jacarandá : Arbre, connu dans lʼebenisterie sous le nom de Palissandre, surnom de capoeira
- Joelhada : coup de genoux
- Jogador : Joueur de Capoeira
- Jogar : jouer la Capoeira
- Jôgo : jeu, “Jogo de Dentro”, litt : “jeu à lʼinterieur” : en bas ; “jogo de Fora”, litt “jeu à lʼexterieur” : debout
K
- Ketu : Nation africaine amené durant lʼesclavage
L
- Ladainha : litt. “lithanie”, introduction en solo, généralement chantée par le Maitre, qui rend hommage aux
temps passés, aux maîtres anciens…
- Lampião : Virgolino Ferreira da Silva, (1898-1938), Hors-la-loi du nordeste brésilien célèbre au debut du
20ème siècle, qui tient son surnom selon L. C. Cascudo de sa seule cigarette qui éclairait la nuit sombre du
Ceará. Il est évoqué dans de nombreuses chansons de capoeira
- Lenço de Seda : Ruban de soie que les anciens capoeiristes se nouaient au cou, afin dʼéviter le tranchant de la
Navalha : propos rapporté par Mestre Bimba à W.Rego
- Liberdade : Quartier de Salvador à forte concentration noire, ou mestre Waldemar organisait ses rodas
- Ligeiro : se dit dʼun jeu de Capoeira rapide
- Loiá : selon W.Rego correspond à “La olhar”
- Luanda : Capitale de lʼAngola, souvent évoqué dans les chansons
- Lundus : Selon A. Liberac : danse rituelle du 19ème siècle dʼorigine africaine
M
- Maculêlê : Danse folklorique utilisant des bouts de bois ou des machettes, préservé au debut du 20ème, par
Mestre Popo à Santo Amaro da Purificação, dans lʼétat de Bahia
- Macaco : Acrobatie, mouvement de pont en arrière, sorte de flip bas…
- Makota : Dans le “candomblé de Angola” de Salvador de Bahia, “Makota” est une personne initiée depuis
plusieurs années
- Malè : Nation dʼesclaves musulmans, disparue après une rébellion sanglante à Salvador
- Malícia : Malice, ruse
- Maltas : Bande de hors la loi au XIXème siècle, assimilés à Rio de Janeiro au délit de “Capoeiragem”
- Malandros : bandits poulaires, héros…
- Mandinga : En Capoeira Angola : Magie blanche, désigne aussi un mouvement de main qui doit envouter,
hypnotiser lʼadversaire. R.Mendonça attribue lʼorigine au nom géographique “Mandingue”, région de lʼafrique
occidentale où se situent les fleuves Niger, Sénégal et Gambie.
- Manduca da Praia : Capoeira ancien fameux de Rio de Janeiro , évoqué par Melo Moraes
- Mandigueiro : Celui qui use de la Mandiga
- Manha : identique à Mandinga
- Maracangalha : Selon W.Rego, nom propre qui designe un lieu dans lʼétat de Bahia. rendu célèbre par le
terrible capoeira “Besouro”
- Marimbondo : Selon W.Rego, type dʼinstecte qui fait sa maison dans les arbres, sujet de
chanson
- Marinheiro : Marin, sujet de chanson
- Martelo : Coup de pied frontal, mais aussi selon W.Rego : type de vers du “Sertao” de 10 syllabes avec 6,7, 8 9
ou 10 lignes, apparait dans certaine chanson
- Mandacaru : plante de la famille des cactées
- Meia-lua de compasso ou selon les écoles Rabo de Arraia : Demi lune de compas, un coup de pied tournant, ou
le buste est en bas, les mains au sol.
- Mestre : Maitre, professeur, ancien
- Mocambo : communauté dʼesclaves en fuite
- Mucunjê : terme dʼorigine inconnue
- Muleque : (ou Moleque) Au sens propre, négrillon, et plus précisement négrillon esclave. au sens large, jeune
vaurien, va-nu-pieds, mais toujours de peau foncée.Mot dʼorigine africaine, en usage au Brésil dès le 17ème
siècle.
- Mutá : Nom propre, lieu situé sur lʼile dʼItaparica, sujet de chanson
N
- Nascimento Grande : Grand capoeiriste ancien de la ville de Recife, voir details
- Nagô : Nation africaine amenée comme esclave
- Nagoas : Nom dʼune malta (gang) de Rio de janeiro du 19ème siècle qui devint le bras armé de parti politique
- Najê : ville du “reconcavo” bahiannais, au bord du fleuve Paraguaçu, et surnom dʼun capoeiriste ancien
- Nêgo : déformation de “negro” : noir, selon le ton et le contexte peut etre une offense- Negaça : mouvement
dʼesquive
- Nhem, nhem, nhem : Onomatopée de pleurs dʼenfant, dans une chanson
- Nʼgolo : Danse dʼinitiation du Mucope du Sud en Angola, qui serait, selon Neves & Souza, lʼancêtre de la
Capoeira
O
- Onça : Panthère, nom de capoeira, sujet de chanson
- Ogan : Titre honorifique dans le “candomblé”
- Omulu : Selon Pierre Verger, “Orixa” de la Variole et des maladies contagieuse, syncrétisé avec St Lazare et St
Roque à Bahia.
- Orixas : divinités africaines du “Candomblé Yoruba” parmi elles on retrouve : Yemanja, Oxalá, Ogun, Iansan,
Xango…”
- Oxalá : Selon Pierre Verger, syncrétisé avec le senhor do Bonfim, il est considéré comme lʼorixas plus vénéré a
Bahia
P
- Pandeiro : Tambourin, avec des petites cymbales, selon W.Rego dʼorigine arabo-portugaise
- Panhe : selon W.Rego, contraction de “apanhe” : recueillir quelque chose au sol. parait dans une chanson
- Palma da Mao : frappe de la main pour rythmer le jeu “regional”
- Papagayo : Perroquet, surnom de capoeira
- Paraguai : nom propre qui designe un pays dʼamerique du sud, Selon Montoya , le mot est dʼorigine Tupi et
veut dire le “fleuve des perroquets”
- Parana : Nom propre designant un état de la fédération du Brésil, sujet de chanson
- Patua : Selon W.Rego : un petit sac contenat lʼ”axé” (choses au grand pouvoir magique), que porte les personnes en contact avec le corps.
- Pau : Bois
- Paulo Barroquinha : nom propre dʼun capoeira fameux de Salvador de Bahia, son nom vient dʼun nom de rue
accidentée
- Pedrito : Diminutif de Pedro, nom propre designant le chef de la police de Salvador de Bahia (Pedro de
Azevedo Gordilho) celèbre pour sa persécution envers les capoeiristes et les candomblés entre 1920 et 1927.
(W.Rego).
- Pedro Minêro : Nom propre dʼun ancien capoeira célèbre de Bahia.
- Pelourinho : litt. “petit Pilori”, lieu public où étaient fouettés les esclaves, à Salvador de Bahia, ancien quartier,
populaire et touristique de nos jours.
- Pé : pied, “Pé du Berimbau” : au pied du Bérimbau, départ de la Roda
- Peixe : Poisson
- Peixeira : arme blanche des Capoeiras du Pernambouco, à lʼorigine un couteau qui servait pour couper le
poisson, le bout de la lame est très pointue.
- Peréré : terme dʼorigine inconnue
- Petrópolis : (ou Bengala) Sorte de grosse canne sculptée, qui servait dʼarme blanche au Capoeiras, dans la
region de Rio de Janeiro
- Pião de cabeçada : Tour sur la tête sans que les mains ne touchent le sol
- Picaré : Equivalent de “puxada de rede” sur le littoral de lʼétat de Sao Paulo
- Puxada de Rede : Litt. “Poussée de filet”, danse folklorique utilisant un filet, sur le thême de la pêche et de la
sirène
- Queda : chute
- Quilombo : communauté dʼesclaves, au Brésil , le plus célèbre est celui de Palmarès et son chef Zumbi
- Quiabe : plante importée dʼAfrique par les esclaves, apellée aussi Gombo
R
- Recôncavo : Interieur au terres fertiles de lʼétat bahiannais
- Rabo de arraia : litt : “queue de raie”, en jeu dʼAngola : coup de pied circulaire bas, mains au sol.
- Rasteira : Croche-pied, fauchage
- Reco-reco : Instrument de musique soit en bambou soit en calebasse, strié, que lʼon “rappe”à lʼaide dʼune
baguette, apellé aussi “Ganza”
- Regional : Style de Capoeira inventé par Mestre Bimba en 1932 à Salvador de Bahia
- Riachão : Nom propre designant le chanteur Manoel Richão de Lima, sujet dʼune “Ladainha” ancienne
- Roda : Ronde, cercle, espace du jeu de la Capoeira
- Rolê : Déplacement au sol, ou le capoeiriste enroule son corps
S
- Sabia : Oiseau, voisin de la grive et surnom de Capoeira, sujet de chanson
- Saci Perere : Selon G. Freyre, cʼest primitivement un oiseau, mais cʼest devenu un être mythique, un nain
unijambiste qui aime faire des farces aux chasseurs perdus dans la forêt.
- Saída : Sortie du jeu
- Salvador : Capitale de lʼEtat de Bahia au Brésil, dès milieu du XX siècle ville du développement (avec Rio de
Janeiro) de la Capoeira, sujet de chanson
- Salomão : selon W. Rego, Roi dʼIsraël, vient de lʼhebreu Xelomoh, derivé de xalom : paix (L.Vasconcelos),
présent dans diverses chansons
- Samba : (en portugais mot masculin), rythme et danse. mot qui pourrait venir de Semba, du Kimbundu (Angola)
- Samba duro : Selon A. Liberac, nom pour qualifier un mélange de samba et de capoeira
- Samungo : ou Samongo, “Toque” de Berimbau, Selon W.Rego, utilisé par Mestre Waldemar et Gato
- Samuel Querido de Deus : Capoeira ancien fameux à Salvador de Bahia, évoqué par Edison Carneiro et Jorge
Amado.
- Santo Amaro da Purificação : ville du “reconcavo” bahiannais, célèbre pour son capoeiriste Besouro
- São Bento : Litt. “Saint Benoit” de lʼeglise catholique, “Sao Bento Grande, Sao Bento Pequeno” : rythmes de
Berimbau
- Santa Maria : “Toque”, rythme de capoeira Angola
- Sapé : Selon G.Freyre, longues herbes utilisés pour recouvrir, comme la chaume le toit des maisons
- Seqüência : Litt : Séquence, enchaînement de mouvement (lié au style “Regional”)
- Sereia : Sirène, peut etre associé a lʼOrixa “Yemanjà”, sujet de chanson
- Sertão : interieur aride caractéristique de la région du “Nordeste” Brésilien
- Senzala : Pendant lʼesclavage, le quartier des esclaves, dans ses recherches W. Rego rapporte que en langue
“quimbundo”, “Sanzala” veut dire ensemble de maison, hameau.
- Sinha : Contraction de “Senhora” : madame
- Sinhô : Contraction de “Senhor” : monsieur
- Siri : Crabe, sujet de chanson, voir : Siri de mangue
T
- Tá : contraction de “Esta”
- Tamanduá : animal, Litt. “tamanoir, fourmilier”.Sujet dʼune chanson
- Terreiro : Au sens propre, terre plein, Emplacement ou se réalisent les cérémonies religieuses dʼorigine africaine
- Tesoura : Litt “Ciseaux”, position des 2 jambes pour attraper lʼautre
- Tico-tico : Animal, petit oiseau populaire et familier au Brésil, que lʼon retrouve dans toute lʼamérique du sud,
dans les champs, les “fazendas”, les jardins. Sujet dʼune chanson de capoeira
- Tira Medalha : Litt “Tire-medaille”, rituel chez Mestre Bimba qui consistait pour lʼeleve ancien à enlever avec
le pied la medaille du cou de lʼélève formé.
- Tocador : de “Tocar”, jouer, Joueur de Berimbau
- Trapiche : Selon G.Freyre, Magasin où sont entrposés des denrées alimentaires de gros. dans le nord -est, le
mot a pris par ailleurs le sens de : petit engenho dont le pressoir est actionné par des boeufs.
- Tucum : sorte de palmier
U
- Urucungo : appelation ancienne du Berimbau, certains évoquent aussi : Hungu ou Mʼbolumbumba
- Urubu : vautour
V
- Vadiar : Litt. “flâner”, expression utiliser pour caracteriser la capoeira
- valentõe : equivaut au terme “capoeiristes” à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème
- Vatapá : plat typique bahiannais, fait de farine de Manioc, dʼhuile de palme et de piment que lʼon sert avec le
poisson ou la viande
X
- Xango : ou Shango, divinité guerrière de la religion Yoruba, liée au feu, aux éclairs à la foudre et au tonnerrre.il
est syncrétisé avec Saint Jérome
Y
- Yaya : Selon G.freyre, nom affectueux donné jadis par les esclaves noirs aux dames et jeunes filles de la
Casa-Grande.
- Yoruba : nation africaine originaire de lʼactuel Nigéria, emmenée durant lʼesclavage au Brésil
-Yoyo : Masculin de Yaya
- Ypiranga : Nom dʼun club de foot, favori des classes populaires de Salvador et de Mestre Pastinha, qui en
adopta les couleurs jaunes et noires pour lʼuniformes de ses disciples.
Sources :
“A negrada instituição - os capoeira no Rio de Janeiro” de Carlos Eugênio Líbano Soares
(en portugais) - 1994 - Edité par : Access
“Bimba, Pastinha, Besouro de Manganga…” de A.Liberac
(en portugais) - 2002 - Edité par
“Capoeira Angola” de Waldeloir Rego
(essai en portugais) - 1968 - Edité par Itapua
“Capoeira Angola na Bahia” de Mestre Bola Sete
(en portugais) - 2001 - Edité par Pallas
Folclore do Brasil (Pesquisas e notas) de Luís da Câmara Cascudo.
(en portugais) - 1967 - Fundo de Cultura
“Folguedos tradicionais” Edison Carneiro.
(en portugais) - 1974
“le discours des esclaves de lʼafrique à lʼamerique latine” (O mar é o mato) de Martin Lienhard
(en français) - édité par LʼHarmattan
“Maitres et Esclaves” (Casa grande & Senzala) de Gilberto Freyre
(en français ) - 1952 - édité par Gallimard
“Orixás” de Pierre Fatumbi Verger
(en portugais)- 1981 - édité par Corrupio
“Répertoire simplifié des langues africaines” Michel Malherbe
(en français) - 2002 - édité par LʼHarmattan
“Terres de Sucres” (Nordeste) de Gilberto Freyre
(en français) - 1956 - édité par Gallimard

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