ongle noir sur scene

Transcription

ongle noir sur scene
Jeudi
27
Chanson-rock, CH
LiA
Hip-hop — slam, CH
Jonas
Andy Shauf
Ambiant-pop, CA
Rock-alternatif, BE
Balthazar
Félicien est un garçon timide. Félicien il vient de là
où les gens sont authentiques, là-haut dans le Jura.
Félicien, sur scène, il devient LiA et là, il se transforme en une bête de scène. Parfois noir, parfois
blanc mais toujours avec une sincérité caractéristique. Une identité forte que LiA va exploiter sur
son troisième album «L’homme s’endort» enregistré à Bruxelles et prévu pour l’automne. Le JVAL est
heureux d’accueillir cet artiste en avant-première.
Invitation au voyage, un poème d’un ailleurs, un bagage à poches secrètes. Jonas a débuté dans les années 90 avec le groupe le DUO. Puis il a voyagé en
terres d’Afrique d’où sont nés deux beaux albums
colorés. Jonas se fait ensuite assez discret. On reconnaît parfois sa voix un peu rauque invitée sur des
albums d’amis, mais rien de personnel. En 2014, les
mots grattent dans sa gorge et les mélodies ont besoin de s’exprimer. Jonas reprend la scène et revient
avec des textes toujours aussi engagés, mais d’une
poésie entre bitume et Baudelaire absolument magnifique, dont lui seul a le secret.
À l’écoute de son nouvel album «The Bearer of Bad
News», on pense rapidement à des artistes comme
Eliott Smith ou Bon Iver. Cet auteur-compositeur-interprète canadien est un artiste qui aime
expérimenter les sons. Sa riche palette d’instruments aborde des thèmes comme l’incertain ou la
spiritualité avec une curiosité d’enfant. Le piano, la
guitare usée et la clarinette apportent un regard
nouveau au songwriting. Cet artiste découverte,
qui a su s’inspirer des meilleurs, offrira un concert
intimiste sur la scène du JVAL.
Décidément la Belgique produit des petits prodiges
rock comme on les aime à JVAL. En trois albums ils
ont déjà joué sur les grandes scènes d’Europe, un
disque d’or en poche. Même le fameux festival de
Glastonbury n’a pas su résister à leurs charmes.
Signe distinctif? Une formation de base agrémentée d’un violon et de synthétiseurs. Petit plus? Les
six musiciens poussent tous la chansonnette sur des
mélodies addictives. Pas besoin de vous exporter en
terres étrangères pour venir écouter ce projet ambitieux, on vous le sert en repas principal et sur un
plateau d’argent. Un casse-croûte bien copieux
pour cette première soirée qui varie les plaisirs.
Vendredi
28
Dear Deër
Monoski
Pulled Apart by Horses
Rock, UK
Electronic-weirdo-pop, CH
Dear Deër avec son nom étrange est un groupe du
bout du Léman, résolument folk, mais qui préfère
l’intime au faste mal employé. On imagine volontiers les forêts sauvages d’Islande à leur écoute: des
mélodies façonnées de détails subtils, prenantes,
tout en restant dans une simplicité fraîche. Ces
êtres à la voix douce nous promettent un beau coucher de soleil sur le JVAL, et nous laisseront assurément quelques rêveries en tête.
À la batterie, Floriane, sylphide aux cheveux ambrés, envoie du lourd. À ses côtés, Lionel danse avec
sa guitare électrique jusqu’à la faire crisser. À eux
deux ils forment Monoski, un duo all in one qui n’a
rien à prouver pour jouer dans la cour des grands.
La fusion et l’énergie authentique de leur second
album «Pool Party» sont contagieuses, impossible
de rester impassible durant leur concert. Cette petite merveille provocante de rock sauvage ne nous
demande plus qu’à nous laisser guider.
Ces quatre mauvais garçons, en provenance directe de l’insulaire royaume de sa majesté, viennent
à JVAL le temps de nous donner une petite leçon
d’équitation. Dignes descendants de ces groupes
mythiques dont l’Angleterre a le secret, il faut les
avoir vus une fois dans votre vie. Pulled Apart by
Horses ne sont pas que des bons jockeys, ils savent
également enflammer les foules. Ces ravagés de
Leeds pourraient bien devenir nos dadas.
Une demoiselle au port de tête royal qui trône seule
sur scène au milieu d’instruments divers. En solo,
passionnée, elle manie plusieurs influences avec
l’électro en tête de proue. Cette sirène lacustre à la
voix bien affirmée vous emmènera en mer inconnue pour clôturer la soirée de vendredi. Son set agira indubitablement comme une substance magique sur les festivaliers: à consommer sans
modération.
Folk-pop, CH
Rock, CH
Verveine
Samedi
29
Électro-pop, FR
Hip-hop, CH
La Gale
Solange la Frange
Trio sonique formé début 2014 par Christophe Calpini (Batterie), un artiste aux multiples projets
qu’on ne présente plus à JVAL. Avec Julie Semoroz
(voix, machines) et Antoine Guenot (basse, guitare), Tunksten fait le grand écart entre la pop et
l’expérimentale. Ils façonnent minutieusement
leur univers à grands coups de beats industriels, de
nappes fantomatiques et de voix hypnotiques. Une
musique qui prend de la hauteur et toute son ampleur sur scène où le groupe s’aventure dans de longues séquences improvisées.
En 2010, quand la mutine Cécile débarque avec sa
pop enthousiaste et ses folles boucles brunes, la
scène accueillait une artiste qui détonnait dans un
paysage bien lisse. Cinq ans plus tard, les boucles
sont toujours là mais la belle Madjo a tout réinventé. Elle repart du vide. Elle choisit la liberté et pour
cela l’auto-production. Bien lui en a pris. Ce second
album, «Invisible world», révèle la longue quête de
soi parcourue par la volontaire demoiselle pour
nous offrir cette perle. On se réjouit de la voir se matérialiser sur scène en toute impunité.
Karine Guignard, dite «La Gale», est une artiste à la
plume bien affutée. Punk dans l’âme, la dame porte
du cuir et n’a pas peur des mots qu’elle exprime haut
et fort. Ni d’ailleurs des beats bien lourds qui résonnent différemment de l’usage: rock et même parfois électro. Son nouveau single «Qui m’aime me
suive» inonde les ondes et donne le ton: le rap comme
une permission d’exprimer des idées bien calibrées
sans faire dans la complainte. Une artiste qui a des
choses à dire, donc, et qu’on suivra sans détours.
On ne présente plus cette artiste aux multiples facettes. En groupe, en Dj set, en acoustique, cette
transformiste sait toujours apporter le grain de folie qui animera les foules. Des paillettes, du grandiose, du vernis à ongles et une boule à facettes, son
set vous fera danser jusqu’au bout de cette dernière
nuit du JVAL.
Graphisme : Emphase, www.emphase.ch
Jeudi 27 août : 18h - 2h
Vendredi 28 août : 18h - 4h
Samedi 29 août : 18h - 4h
Plus d’informations sur www.jval.ch
Météo
Horaires
En cas de mauvais temps,
le site est doté de plusieurs
espaces couverts.
Il est possible de se restaurer
à JVAL. Venez goûter :
—la raclette
—les hamburgers
—et nos traditionnelles
pâtisseries maison.
Restauration
Prélocations sur www.jval.ch
et www.petzi.ch ainsi que
chez les revendeurs Petzi, tels :
— chez Def, Begnins
— Sounds, Genève
— disc-à-brac, Lausanne
— Backstage pub, Gland
Dès le 15.08 et sur place
Par soir : CHF 39.Abo 3 soirs : CHF 85.-
Navettes
Jusqu’au 14.08
Par soir : CHF 33.Abo 3 soirs : CHF 70.-
Électro-alternative, CH
Points de vente
Madjo
Billetterie
Tunksten
Les festivaliers pourront profiter
gratuitement du service de
navettes au départ des gares de
Gland et Nyon, puis le retour
jusqu’aux derniers trains en
direction de Genève et Lausanne.
Électro-pop, CH