Voyager sans se ruiner

Transcription

Voyager sans se ruiner
Voyager sans se ruiner
présenté le 5 janvier 2012
par
Yvan ROBITAILLE
Questions
1.
Quelle est la différence entre un touriste et un voyageur ?
« Un touriste fait du tourisme et un voyageur voyage »
2.
Les autres questions : Où, quand et comment ?
3.
Les dangers : santé, nourriture, vols
4.
La documentation : guides, Internet et amis
J’ai choisi une approche par continent et partie de continent ; j’aborderai les
thèmes suivants :
1- Se déplacer
2- Manger
3- Dormir
1
L’AMÉRIQUE DU NORD ET L’AMÉRIQUE CENTRALE
1.1
En automobile, car nous avons le meilleur réseau au monde. Pour
l’Amérique centrale, il ne faut pas voyager de nuit. Il faut vider l’auto
chaque soir et avoir un parking gardé. Le jour, toujours avoir l’auto à
l’œil.
1.2
Aliments bien cuits en AmC ; à éviter poissons et crustacés à moins de
voir les arrivages. Attention à la salsa piquante.
1.3
Aux États-Unis, il y a plein de motels dont les prix vont de 30 à 50 $ ;
voir les coupons-rabais. Le double au Canada et la demie en AmC.
2
3
2 L’AMÉRIQUE DU SUD
2.1
En bus, car il y a la route panaméricaine qui est excellente et les bus
surpassent les nôtres en confort. Quand cela est possible, il y a le train
et le bateau ; les réseaux vont de l’intérieur des terres vers la côte.
2.2
La nourriture est excellente partout et on y retrouve trois courants
culinaires. Les pays des Andes où prédominent les légumineuses, les
légumes mais peu de poissons et de viandes. Attention à l’alcool et à
l’altitude. Les pays du Sud ont une tradition culinaire européenne. Le
Brésil, feijoada completa, baccalau et viandes fumées. Si on mange
local, compter 5 $ ou du « manger » comme chez-nous au même prix
que chez-nous.
2.3
Un peu comme la nourriture, les prix sont moindre en pays andains
(10 $). Pour le reste de l’AmS, il faut compter 20 $ et comme cheznous dans les grandes capitales.
L’EUROPE
3.1
Si on est seul ou à deux, le train. L’Europe a le meilleur réseau de train
au monde. Pour plus que deux personnes, il faut considérer une voiture
en achat-rachat. À une époque, nous recommandions l’auto-stop ; à
oublier. Sauf pour les traversiers, les quelques bateaux qui naviguent
sur les fleuves européens font des excursions ou des croisières assez
chères.
3.2
Vous avez toute la palette des goûts et des saveurs, sauf qu’au
restaurant les prix sont souvent prohibitifs, principalement au Nord de
l’Europe. Par contre les auberges et hôtels offrent « mit Frühstuck »,
soit un petit-déjeuner copieux. Le repas du midi est frugal et on garde
les sous pour le repas du soir. (Non valable en Espagne).
3.3
Pour l’hébergement, les prix montent en se déplaçant vers le Nord. Il
faut compter de 20 à 30 $ par personne en auberge. Si on demeure au
même endroit pour une longue période, il est possible de louer une
maison ou un appartement.
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5
3 L’AFRIQUE
4.1
En Afrique du Nord, on peut circuler en automobile pour peu que l’on
ait des nerfs solides. Au Sud du Sahara, il faut impérativement prendre
les transports en commun qui peuvent varier de très confortables à
super rudimentaires. C’est là où on entre en contact avec le peuple.
4.2
À moins d’avoir un tube digestif blindé et une flore intestinale à la
palette très large, il faut y aller parcimonieusement avec les aventures
culinaires. Viandes bien cuites, poissons seulement si on le voit sortir
de la mer et les huîtres, à oublier. Par contre, il ne faut pas
« paranoïer » car la cuisine africaine est très variée et savoureuse.
4.3
En Afrique, selon son seuil de tolérance, on peut trouver à dormir de 5
à 10 $ par nuit. Par contre, si vous recherchez le standard Holiday Inn,
vous pourrez payer le double de ce que l’on paye en Amérique.
L’ASIE
5.1
Les déplacements se font impérativement en autocar, en train, en
bateau et exceptionnellement en avion, à des prix très bas. On peut
aussi louer autos ou motos ; il faut s’assurer de bien comprendre les
règles de la circulation locale.
5.2
Pour moi, il y a deux grandes cuisines dans le monde ; la cuisine
française et la cuisine chinoise. Cette dernière a influencé tout le
continent. On retrouve des adaptations régionales et quelques mets
locaux. Il ne faut pas oublier que 50 % de la population mondiale vit
en Asie.
5.3
En Chine, en Corée, au Japon et à Taïwan, dans les capitales de ces
pays, les prix de l’hébergement sont équivalents aux prix du Canada. Il
faut chercher les hôtels traditionnels. En région, hors des grands
centres, les prix chutent. Au sud de l’Asie, une chambre double, avec
climatisation, télé avec TV5 et la BBC, coûte 20 $. Elles sont
généralement très propres.
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4 L’OCÉANIE
6.1 D’une île à l’autre, les déplacements se font en bateau ou en avion.
Comme je n’ai visité que quelques îles, je vais surtout vous parler de
l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Pour l’Australie, pays aux vastes
espaces comme au Canada, j’ai opté pour une station wagon de location
usagée (600 $/mois), avec un équipement de camping rudimentaire. En
Nouvelle-Zélande, le Magic Bus, entreprise spécialisée dans les
déplacements des backpackers, est la solution la plus adéquate. Ces bus
qui sillonnent tout le territoire vous mènent aux principales attractions
et vous déposent aux Backpackers’ Places de votre choix.
6.2 On ne va pas en Océanie pour faire un « trip » culinaire. Oui, je sais, il y
a le luauluau polynésien et le ragoût de kangourou et les fish and chips.
Beaucoup d’asiatiques ont migré dans cette partie du monde et
rehaussent la cuisine locale.
6.3 En Australie, il y a les « On-Site Caravans », roulottes de 21 pieds en
location sur les terrains de camping. Avoir son sac de couchage. Outre
le camping, il y a aussi l’excellent réseau des Backpacker Hostels tant
en Australie qu’en Nouvelle-Zélande.
Pour voyager, la personne à convaincre, c’est vous-même ! Les appréhensions,
fondées ou non, sont les facteurs limitatifs à vos déplacements. Dites-vous que
vous retrouverez des environnements peut-être déroutants mais combien
enrichissants.
Pour peu que vous y mettiez de la bonne volonté, vous ne serez seul qu’entre chezvous et l’aéroport. Déjà, dans l’avion, vous aurez un ou des voisins avec qui
échanger et qu’arrivé à destination, à votre premier hébergement, vous rencontrerez
des voyageurs qui comme vous, seront heureux de partager leurs expériences, leurs
bonnes adresses et leurs trucs pour ne pas se faire faire d’entourloupettes.
Bon voyage et au plaisir de vous croiser quelque part dans ce vaste monde !
YR