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RAPPORT D’ACTIVITE 2007 www.maladiesraresinfo.org 1 Préface Plus de 7000 demandes ont été reçues par Maladies Rares Info Services en 2007. Ce nombre est en augmentation de 4% par rapport à l’année précédente. Dans le strict respect du code de déontologie médicale, chaque demande fait l’objet d’une réponse personnalisée. Cette réponse vise à soutenir les malades ou leurs proches, à les informer (sur la maladie, les dispositifs sociaux, la recherche…), à les orienter (vers des consultations spécialisées, des associations…). Informer les différents publics de Maladies Rares Info Services contribue à atteindre l’un des objectifs du Plan National Maladies Rares : « développer l’information sur les maladies rares ». L’information délivrée et la communication mise en œuvre sur le service permettent de garantir et développer l’accès à l’information mais également de mieux faire connaître les maladies rares. Ce rapport d’activité est une source d’informations précises et complètes. Avec l’enquête de satisfaction annuelle, c’est un outil d’adaptation et d’orientation continues de notre activité. Ce suivi et cette évaluation réguliers représentent une condition indispensable pour proposer un service de qualité et une information fiable. Derrière les chiffres, l’écoute quotidienne des malades met en évidence le besoin d’information et de soutien. Dans le prolongement de notre cœur d’activité, le service d’information personnalisée, il est donc nécessaire en 2008 de poursuivre l’évolution ou le développement de services d’information et de soutien aux malades. Ces services concernent notamment la version 2 du service de mise en relation des malades isolés, la rédaction de fiches d’information grand public et la phase test de la mission d’observatoire sur les maladies rares. Le développement des actions de communication engagées en 2007 doit également être poursuivi et contribuer ainsi à renforcer l’accès à l’information. Cet objectif passe notamment par une communication ciblée vers les relais ou supports adaptés à nos publics. 2008, année charnière, marquera la fin du Plan National Maladies Rares. Cette fin pose inéluctablement la question de sa suite : sera-t-il renouvelé, sous quelle forme, avec quels moyens… ? Ces questions sont d’autant plus d’actualité que l’avenir passe aussi par l’Union européenne. Un réel processus politique a ainsi été engagé avec la Communication européenne sur les maladies rares. Les récents engagements pris au sommet de l’Etat doivent maintenant se traduire par un dispositif visible et conséquent au service des malades. Je tiens à remercier très sincèrement les partenaires et les administrateurs de Maladies Rares Info Services. Nos partenaires nous apportent un soutien extrêmement précieux depuis maintenant plusieurs années : l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé, l’Association Française contre les Myopathies et la Direction générale de la santé du Ministère de la santé. Les administrateurs de Maladies Rares Info Services font preuve pour leur part d’un œil critique et sont force de propositions dans un Conseil d’administration qui est ainsi vivant et constructif. Enfin, un salut à l’équipe de professionnels de Maladies Rares Info Services qui assure un véritable « service public » d’information et de proximité au bénéfice des blessés de la vie touchés par les maladies rares. Jacques BERNARD Président 2 Maladies Rares Info Services Rapport d’activité 2007 Sommaire Une ligne téléphonique reconnue prioritaire……………………...……………......4 par le Plan National Maladies Rares Introduction.............................................................................................................5 I. Analyse quantitative toutes demandes confondues...................................................6 II. Etude des appels au numéro Azur................................................................................7 III. Etude des demandes écrites………...…………………………………………….....……19 IV. Modalisa : l’outil de suivi et d’évaluation………………...……………………………...24 V. L’enquête de satisfaction…………………………….…………………….……………….24 VI. « MILOR » : le service de mise en relation des malades isolés…………….….……27 VII. La rédaction de fiches d’information grand public sur les maladies rares….........27 VIII. Le réseau européen des lignes d’information maladies rares………………..……..28 IX. Le développement des partenariats………………………………………………………29 X. Les actions d’information et de communication……………………………….………30 XI. La démarche qualité…………….………………………………………………………......35 XII. Le rapport financier……………………………………………………………………….....37 XIII. Les instances et l’équipe de Maladies Rares Info Services………………….………38 Les prochaines étapes et perspectives…………………….................................40 3 0 810 63 19 20 (n° azur) www.maladiesraresinfo.org Le service d’information personnalisée sur les maladies rares : écouter, informer, orienter Dans le strict respect du code de déontologie médicale, Maladies Rares Info Services apporte des réponses individualisées aux 7000 demandes qui lui sont adressées chaque année par les malades, leurs proches et les professionnels. Depuis 2001, les écoutants soutiennent et renseignent ces publics en donnant des informations générales sur les maladies, en orientant vers les services médicaux spécialisés, en indiquant les coordonnées d’associations de malades, en apportant des conseils sur les démarches et prestations sociales… Une expertise sur les demandes complexes de prise en charge sociale est également assurée par un ancien médecin conseil de la sécurité sociale. Le service est accessible par le numéro Azur dont le coût de communication est celui d’un appel local depuis un poste fixe. Il est anonyme et ouvert de 9h à 13h et de 14h à 18h, du lundi au vendredi. Les demandes peuvent aussi être formulées par courrier électronique à partir du site internet et par courrier postal (102 rue Didot – 75014 Paris). Maladies Rares Info Service est une association loi 1901. Le Conseil d’administration, présidé par Jacques Bernard, comprend des représentants d’associations de malades et des personnalités qualifiées parmi lesquelles des professionnels de santé. Par ailleurs, un Comité de suivi et d’évaluation, indépendant, a pour mission, à partir de l’analyse des demandes et des réponses apportées, de fixer les règles scientifiques et éthiques permettant de garantir la qualité des réponses. L’équipe d’écoutants est composée de professionnels médicaux et scientifiques, formés à l’écoute, bénéficiant d’une formation continue et disposant de référentiels et guides de bonne pratique. Le service d’information fonctionne avec un budget de moins de 350 000 €. Sa mission est soutenue par l’Association Française contre les Myopathies (AFM), grâce aux donateurs du Téléthon, et l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES). Maladies Rares Info Services se trouve sur la Plateforme Maladies rares aux côtés de : - L’Alliance maladies rares, collectif de plus de 180 associations de malades et de familles, www.alliance-maladies-rares.org ; - Eurordis, collectif européen regroupant plus de 300 associations de maladies rares, issues de 34 pays, www.eurordis.org ; - Orphanet, unité de l’INSERM dont le site internet européen propose des informations sur plus de 5000 maladies rares et les médicaments orphelins, www.orphanet.fr ; - L’Institut des Maladies Rares - Groupement d’Intérêt Scientifique, structure de coordination et d’impulsion de la recherche sur les maladies rares, www.institutmaladiesrares.net Rappelons qu’une maladie est dite « rare » lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2000, soit pour la France moins de 30 000 personnes pour une maladie donnée. Il y a près de 7 000 maladies rares, 3 millions de malades en France et 25 millions dans l’Union européenne : autant de pathologies et autant de difficultés à obtenir des informations pour les personnes concernées ! 4 Introduction En parcourant un jour de 2007 les forums de discussion santé sur internet, j’ai relevé sur l’un d’entre eux ce commentaire au sujet de Maladies Rares Info Services : « Je viens d’appeler ce numéro où une personne m’a donné tous les renseignements sur la maladie de mon fils, très compétente et très claire. Elle a su m’expliquer en langage profane ce que signifiait le bilan génétique qui m’avait été transmis, j’ai pu en apprendre davantage sur le cas de mon enfant et ce à quoi je pouvais m’attendre le concernant. Je vous invite à vous renseigner auprès de ce service, je suis certain que vous aurez nombre d’informations essentielles pour bien accompagner votre enfant dans sa maladie. Voilà, bon courage à toutes et tous. » Cette citation met en évidence quatre caractéristiques fortes de l’activité de Maladies Rares Info Services en 2007. Elle souligne tout d’abord le caractère personnalisé de l’information délivrée à ce parent. Dans le strict respect du code de déontologie médicale, la réponse au cas par cas constitue une valeur ajoutée forte de notre service, aussi bien par téléphone que par courriel. La deuxième caractéristique contenue dans ce commentaire est constituée par la qualité et la fiabilité de l’information : l’appelant a compris les informations qui lui ont été données, à plus forte raison à partir d’un bilan génétique. Si cette information claire et accessible a pu être apportée, c’est grâce à une équipe médicale et scientifique compétente, aguerrie à l’écoute et bénéficiant d’une formation continue. C’est la troisième illustration contenue dans cette citation et elle constitue la condition sine qua non d’un service de qualité dédié à un très grand nombre de maladies et de problématiques. Enfin, ce commentaire a été relevé sur internet et a certainement suscité d’autres appels. Il montre la part importante de ce média dans la communication mise en œuvre afin de renforcer la visibilité du service auprès des malades, de leurs proches et des professionnels. Ce rapport d’activité propose des données et des analyses détaillées, indispensables à l’évaluation et l’évolution de notre activité. Il inclut de nombreuses nouveautés par rapport à celui de l’année précédente tout en étant plus concis. Les comptes de l’année sont ainsi présentés synthétiquement et de façon transparente. Il comporte également un chapitre étoffé sur les ressources humaines. Les femmes et les hommes d’une équipe sont en effet au cœur de la réussite ou de l’échec de l’activité. L’année 2007 c’est aussi la création de deux demi postes, un travail important de préparation des recrutements et de la formation puis les recrutements et l’intégration des nouveaux salariés. Ce rapport d’activité est diffusé à plusieurs centaines d’acteurs du monde de la santé concernés par la lutte contre les maladies rares. Relayer notre numéro et notre adresse internet contribuera à développer l’information sur les maladies rares, en complémentarité avec les autres sources d’information : professionnels, associations… Développer l’information sur les maladies rares est en effet essentiel pour favoriser une meilleure prise en charge des malades. Ce rapport est aussi destiné aux autres entités de la Plateforme Maladies Rares dont toutes les équipes travaillent au quotidien au service des malades, avec compétence et motivation. Toute l’équipe de Maladies Rares Info Services et moi-même restons à votre disposition pour toute information complémentaire. Thomas HEUYER Délégué général et Chargé de la communication de la Plateforme Maladies Rares 5 I- Analyse quantitative toutes demandes confondues Au cours de l’année 2007, Maladies Rares Info Services a traité 7090 demandes, dont 5626 appels et 1464 courriers électroniques et postaux. Types de demandes Nombre d’appels avec fiches Nombre d’appels sans fiches Total d’appels Nombre de courriels Nombre de courriers TOTAL de demandes 2007 (4934) (692) 5626 1444 20 7090 2006 (4808) (812) 5620 1194 20 6834 2005 (5058) (522) 5580 1606 50 7236 Le nombre total de demandes tous modes confondus est en augmentation de 4% par rapport à l’année précédente. Il dépasse la barre des 7000 demandes annuelles. Cette augmentation s’explique par deux facteurs : - une hausse du nombre d’appels spécifiques aux maladies rares, dits « avec fiches » car ils font l’objet de la création d’une fiche sur la base de données Moda Lisa ; - un accroissement sensible du nombre de demandes adressées par courriel. Les appels dits « sans fiches » sont ceux dont l’objet se situe en dehors du champ des maladies rares (information en santé, erreurs…). La baisse du nombre de ces appels est compensée par les augmentations des appels « avec fiches » et des courriels. Cette caractéristique traduit une meilleure identification de la « spécificité maladies rares » du service. Après une nette diminution en 2006, le nombre de courriels est de nouveau en forte croissance grâce aux actions de communication et de référencement du service menées sur internet. Comme en 2006, les courriels représentent désormais plus du cinquième des demandes qui nous sont adressées. La tendance à l’utilisation croissante d’internet devrait contribuer à la hausse du nombre de courriels dans les prochaines années, sans pour autant faire baisser le nombre d’appels. Ces deux supports sont complémentaires et concernent souvent des publics différents. Les deux contribuent donc à développer l’information sur les maladies rares. 6000 5000 4000 Appels 3000 Mails Courriers 2000 1000 0 2005 2006 2007 6 II- Etude des appels au numéro Azur 1) Le nombre d’appels Nombre d’appels par mois en 2007 2007 Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total Avec 449 432 456 347 321 401 355 240 361 395 538 639 4934 fiches Sans 93 73 84 56 76 107 49 21 23 18 35 57 692 fiches Total 542 505 540 403 397 508 404 261 384 413 573 696 5626 4934 appels ont donné lieu à un entretien consacré à une ou plusieurs problématiques relatives aux maladies rares. Les 692 appels « sans fiches » concernent pour une part significative des sujets de santé : hépatite, vaccination… Ces demandes sont traitées et font l’objet d’une réorientation vers les services ou lignes concernés. La proportion du nombre d’appels en dehors du champ des maladies rares atteint 12% du total des appels sur l’ensemble de l’année. Nombre total d’appels traités mensuellement de 2005 à 2007 1200 1000 800 2005 600 2006 2007 400 200 0 Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sep Oct Nov Dec Maladies Rares Info Services a reçu 5626 appels au numéro Azur en 2007. Sur les trois années étudiées, deux caractéristiques se dégagent : - une régularité marquée : en effet, le nombre d’appels pour un mois donné est assez proche d’une année sur l’autre ; - les variations significatives enregistrées pour un même mois sont dues à la couverture médiatique du service. Ainsi, au mois de janvier 2007, le nombre de demandes est en hausse par rapport à 2006 en raison de la publication du numéro Azur dans « Femme actuelle » le mois précédent. Un reportage sur Maladies Rares Info Services dans le Magazine de la santé sur France 5 a également conduit à une forte augmentation du nombre de demandes au mois de novembre 2007. 7 Enfin, le nombre de demandes consécutives au Téléthon est stable entre 2006 et 2007, soit 190 environ, ce qui marque une tendance dont il faut tenir compte. La différence du nombre total d’appels constatée entre les mois de décembre 2006 et 2007 se justifie par la publication du numéro Azur dans « Femme actuelle » en décembre 2006. Le nombre de demandes issues du Téléthon aux mois de décembre 2006 et 2007 est sensiblement inférieur à celui de 2005 (670). Malgré cette baisse, importante au regard du nombre d’appels sur une année, le total annuel demeure stable. Janv. 2005 399 2006 480 2007 542 Fév. 475 449 505 Mars 415 523 540 Avril 343 419 403 Mai 382 404 397 Juin 434 458 508 Juil. 301 379 404 Août 292 276 261 Sept 518 435 384 Oct 445 438 413 Nov 512 483 573 Déc. 1064 816 696 Total 5580 5620 5626 Durée moyenne des appels La durée moyenne des appels en 2007 est de 11 minutes et 30 secondes. Elle reste très stable par rapport à 2006 où elle était de 11min et 36 secondes. Il est significatif d’observer cette grande stabilité concernant également la durée moyenne des appels par catégories d’appelants. Durée moyenne des appels en minutes par catégories d’appelants en 2006 et 2007 12 12,22 Malades 2007 2006 11,41 11,53 Proches 6,45 6,43 Professionnels 0 2 4 6 8 10 12 14 en mn Les appels les plus longs concernent les malades et leurs proches. Ces appels nécessitent du temps car ils comportent une part importante de soutien et de vulgarisation de l’information, particulièrement médicale et scientifique. Les appels des professionnels sont nettement plus courts. Ils recherchent souvent une information précise : le service apporté est alors alternatif ou complémentaire à internet. Ces réponses par téléphone constituent un gain de temps pour ces professionnels. 8 2) Informations générales sur l’appelant et sur le malade Répartition par sexe Chaque année, la répartition des appelants par sexe est équivalente, soit environ 4/5 de femmes. C’est une constante de l’activité de Maladies Rares Info Services. 100% 78,3% 75% 50% 21,7% 25% 0% Femme Homme Catégories d’appelants En 2007, les malades représentent quasiment la moitié des appelants : cette proportion est en constante progression. Celle-ci s’explique par la communication ciblée vers les lieux où sont les malades. La volonté croissante des malades de s’approprier leur parcours constitue-t-elle une autre raison à l’origine de cette progression ? Profil de l’appelant Nombre en 2007 % 2007 % 2006 % 2005 Malades Proches Professionnels Associations Etudiants /curieux Inconnu Presse Autres 2420 2115 270 57 45 17 6 4 Les proches de malades constituent la deuxième catégorie d’appelants. Son niveau est similaire d’une année sur l’autre, soit plus ou moins 43%. A contrario, la part des professionnels de santé et de l’action sociale est en constante diminution. 49% 42,9% 5,5% 1,2% 0,9% 0,3% 0,1% 0,1% 46,8 % 43,7% 6,2% 1,5% 1% 0,1% 0,3% 0,4% 44,7% 44% 8,2% 1,3% 0,9% 0,2% 0,3% 0,4% Le développement de l’utilisation d’internet pour la recherche d’informations par les professionnels en est probablement la principale cause. Il est également possible que le développement des ressources d’informations sur les maladies rares contribue à atténuer les besoins d’information de ces professionnels (articles, centres de référence, colloques..) 9 Parmi les professionnels : Comme en 2006, un quart des appelants sont des médecins spécialistes. Viennent ensuite les assistants sociaux dont le pourcentage est en augmentation en raison des actions de communication engagées en direction de leurs lieux d’exercice : MDPH, conseils généraux… Le personnel éducatif représente 8,4% des appels, soit le même taux que l’année précédente. La proportion de paramédicaux est en légère baisse à 17,5%, contre 22,6% en 2006, alors que la part des médecins généralistes est quasiment équivalente à celle de 2006 à 12%. Les liens des proches avec les malades 60% 43,2% 45% 30,1% 30% 15,8% 10,9% 15% 0% Parents Enfants Conjoints Autres Le profil des proches de malades appelant Maladies Rares Info Services est très stable d’une année sur l’autre : les pourcentages de l’année 2007 sont quasiment identiques à ceux de 2006. Une forte proportion est ainsi toujours constituée par les parents et très majoritairement les mères. La catégorie des « enfants » représente le plus souvent des adultes qui téléphonent afin de bénéficier d’informations, de conseils et d’écoute pour leurs parents, souvent âgés. L’âge du malade Les tranches d’âge du malade présentent également une grande stabilité au fil des années : 4/5 des appels concernent des adultes ; dans ce cas, ce sont fréquemment les malades euxmêmes qui font appel au service. Un peu moins d’1/5 concerne des enfants et une faible part des femmes enceintes. Ces demandes d’ordre prénatal sont peu nombreuses mais très souvent aiguës. Elles exigent un haut niveau de connaissance et sont traitées par la responsable médicale de l’équipe. 10 Age du malade 90,0% 81,0% 67,5% 45,0% 17,8% 22,5% 1,3% 0,0% Adultes Enfants (moins de 18 ans) Prénatal 3) La provenance géographique des appels Ile-de-France Rhône-Alpes PACA Nord Pas de Calais Languedoc-Roussillon Aquitaine Pays de Loire Bretagne Centre Midi-Pyrénées Poitou-Charentes Alsace Lorraine Basse-Normandie Bourgogne Haute-Normandie Champagne- Ard. Franche-Comté Picardie Limousin Auvergne Etranger Corse DOM Nombre d’appels 1121 394 281 264 259 254 248 221 211 201 136 128 128 124 109 94 81 72 69 68 68 51 26 4 % d’appels % population* 24,3% 8,5% 6,1% 5,7% 5,6% 5,5% 5,4% 4,8% 4,6% 4,4% 2,9% 2,8% 2,8% 2,7% 2,4% 2% 1,8% 1,6% 1,5% 1,5% 1,5% 1,1% 0,6% 0,1% 18,26% 9,56% 7.6% 6,39% 4,02% 4,93% 5,45% 4,89% 3,97% 4,39% 2,72% 2,89% 3,7% 2,29% 2,56% 2,86% 2,11% 1,82% 2,98% 1,15% 2,11% 0,44% 2,92% * Source : recensement INSEE 2007 L’origine géographique des appels se répartit dans des proportions quasiment identiques par rapport à l’année précédente. Ainsi, la variation est de – 0,6% pour la région Ile-de-France, de + 0,2% pour Rhône-Alpes et de – 0,2% pour PACA. 11 Seuls les appels en provenance de la région Languedoc Roussillon sont en nette hausse. Les 50 appels supplémentaires se justifient par le partenariat noué dans le cadre de l’enquête sur les maladies rares (Cf. infra IX. Les partenariats). En général, le pourcentage des appels et celui de la population sont proches. Il existe cependant des écarts importants : - la région Ile-de-France présente un « solde positif » important : alors qu’elle représente 18,1% de la population française, elle couvre presque le quart des appels sur notre ligne Azur ; - à l’inverse, des régions telles que PACA, la Lorraine, la Picardie et les DOM ont des soldes « négatifs » significatifs. A l’exception de la Lorraine, ces trois régions présentaient une situation identique en 2006. Par ailleurs, dans ces quatre régions, aucun article n’est paru dans la presse régionale : est-ce un rapport de cause à effet ? 4) Analyse des demandes et des réponses apportées Motifs des demandes Objet(s) de la demande Informations maladie Orientation médicale Associations Médico-social Ecoute soutien Transmission génétique Autre Recherche Informations juridiques Soutien financier Dons Nombre en 2007 % 2007 2876 58,3% 1040 21,1% 731 14,8% 482 9,8% 455 9,2% 253 5,1% 179 3,6% 113 2,3% 75 1,5% 33 0,7% 26 0,5% Dans près de 60 % des appels, l’usager exprime son souhait d’obtenir des informations sur la maladie. Cette proportion est régulière sur ces trois dernières années. Elle démontre le besoin d’informations des malades et de leurs proches et celui d’avoir accès à une information vulgarisée et claire. L’accroissement des demandes d’orientation médicale observée en 2006 se confirme en 2007. Ce phénomène se justifie sans doute par une situation moins critique des ressources disponibles au bénéfice des malades : centres de référence, sensibilisation aux problématiques maladies rares, sources d’information mieux connues… % 2006 % 2005 55,7% 58,7% 19,8% 16% 17,4% 21% 11,7% 9,7% 5,7% 12,8% 4,8% 6,1% 5,7% 5,7% 2,3% 3,2% 1,2% 1% 1,2% 0,8% 0,6% 0,5% Une autre tendance se confirme : la diminution régulière des demandes relatives aux associations. Celle-ci ne traduit pas une moindre volonté des malades ou de leurs proches de rejoindre une association. Elle est plutôt due à une plus grande facilité pour trouver ces associations qui sont plus nombreuses, communiquent davantage, sont présentes sur internet… 12 Réponses apportées aux demandes téléphoniques En fonction des demandes et des besoins de l’appelant, l’écoutant apporte les réponses appropriées. Objet(s) de la réponse Informations maladie Ecoute soutien Orientation médicale Confirmation sur suivi en cours Associations Nous recontacter Informations sociales Documentation écrite Site Orphanet Expertise resp. médical MRIS* Transmission génétique Autre Orientation sociale (Cf. infra) Milor (service de mise en relation malades isolés) Recherches complémentaires Transfert appel au resp. médical MRIS Recherche Droits des malades info Autres sites internet Expertise sur questions assurance maladie par bénévole MRIS Nombre en 2007 2115 % 2007 % 2006 % 2005 42,9% 36,5% 37,6% 1781 1381 1192 1052 419 294 288 282 269 243 225 198 123 36,1% 28% 24,2% 21,3% 8,5% 6% 5,8% 5,7% 5,5% 4,9% 4,6% 4% 2,5% 41,6% 28,1% 28,7% 22,8% 11,8% 5,4% 3,7% 5,9% 4,7% 3,6% 6% 5,4% 4,2% 31,2% 20,2% 28,3% 25,1% 10,1% 3,8% 3,9% 5,2% 4,6% 4,3% 5,4% 3% 5,8% 89 86 1,8% 1,7% 1,8% 2,8% 3% 7,5% 76 60 53 53 1,5% 1,2% 1,1% 1,1% 1,4% 1% 1,5% 1,7% 2,1% 1,3% 1,1% 2,9% * L’écoutant demande des informations complémentaires au responsable médical du service sans transférer l’appel Les cinq grandes catégories de réponses délivrées aux appelants se retrouvent en 2007. La première d’entre elles est désormais constituée par les informations sur la maladie. Cette évolution met en évidence la nécessité d’apporter aux malades et à leurs proches des informations claires et vulgarisées afin qu’ils connaissent (mieux) la pathologie concernée. L’écoute et le soutien sont rarement exprimés dans les demandes mais sont souvent sous jacents. Ils représentent plus du tiers des réponses et constituent une fonction essentielle dans le service apporté aux malades et à leurs proches. Près de 30% des appelants bénéficient d’une orientation médicale. Cette proportion est stable par rapport à l’année précédente après une hausse sensible en 2006. La mise en place des centres de référence a contribué à développer les possibilités de prise en charge médicale spécialisée. Pour autant, c’est donc près du tiers des malades dont la situation nécessite un conseil sur l’orientation médicale. Ce constat pose la question de la bonne orientation des malades, en particulier dans le cadre du parcours de soins coordonnés. « La confirmation sur le suivi en cours » désigne la réponse au besoin des appelants d’être confortés dans la relation et la confiance développées avec le(s) professionnel(s) de santé. Même si le taux est en légère baisse au regard de 2006, la proportion est similaire. 13 Plus de mille personnes bénéficient des coordonnées d’associations chaque année. L’enquête de satisfaction 2007 nous montre d’ailleurs que plus de neuf sur dix contactent ensuite la ou les associations concernées. Cette « orientation associative » démontre la complémentarité entre Maladies Rares Info Services et les associations de malades. Enfin, il est intéressant de noter que la baisse du nombre d’appels transférés à la responsable médicale se confirme. Cette baisse montre que la quasi totalité des appels peut être prise en charge par l’ensemble de l’équipe. En revanche, la part de l’expertise apportée par la responsable médicale est en légère hausse et celle des recherches complémentaires est stable. Ces données mettent en évidence l’aptitude de l’équipe à toujours rechercher ou préciser des informations, auprès de la responsable médicale ou sur des bases documentaires. L’orientation vers une consultation spécialisée 33,0% 30,8% 24,8% 18,2% 16,5% 13,1% 10,2% 8,3% 8,9% 7,8% 6,7% 4,3% 0,0% Génét. Neuro. Med. interne Autres Dermato. Rhumato. Consult. Med. multidiscipl. generale La stabilité enregistrée de 2006 à 2007 pour la proportion de malades bénéficiant d’une orientation médicale se double d’une grande régularité pour le type de consultation. En hausse, de 14,8 à 18,2%, les consultations génétiques restent logiquement les plus importantes. Les consultations neurologiques augmentent pour leur part de 12 à 13,1%. Pour les autres types de consultation, les variations sont minimes. L’orientation sociale Sur les 176 personnes qui été ont orientées vers des services sociaux, plus de la moitié l’a été vers les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). Ce chiffre est en hausse par rapport à l’année précédente (33%), en parallèle à la mise en place progressive des MDPH. Par ailleurs, ce chiffre rappelle le lien étroit entre les problématiques des maladies rares et celles du handicap. La part des appelants orientés vers les services de l’assurance maladie est en baisse, de 17,9 à 9,7%. Cette diminution traduit une situation moins critique de la prise en charge des maladies rares par l’assurance maladie. Les difficultés rencontrées par les malades restent cependant nombreuses et souvent aiguës. 14 L’orientation sociale 70,0% 53% 52,5% 35,0% 14,8% 17,5% 0,0% 10,6% MDPH Autres Hôpital 9,7% 7,2% Assurance CCAS maladie 3,8% Education nationale 0,8% CAF 5) Observations concernant les pathologies L’état diagnostic Etat diagnostic Appels avec un diagnostic établi Diagnostic en attente ou sans diagnostic Sans lien avec un malade* Diagnostic non connu Nombre en 2007 % 2007 % 2006 % 2005 3786 76,7% 74,1% 76,3% 983 19,9% 21% 19,4% 114 2,3% 3,7% 3,3% 51 1% 1,2% 0,9% * Demandes de documentation et d’information émanant d’étudiants, de journalistes… Malgré quelques légères variations, les proportions entre les appels concernant une situation où le diagnostic est établi par un médecin et ceux où le malade n’a pas ou attend le diagnostic sont stables d’une année sur l’autre. Globalement, pour 4/5 des appels un diagnostic a été posé et pour 1/5 il n’est pas établi. Parmi les appels sans diagnostic ou dont le diagnostic est en attente, un certain nombre concerne notamment des enfants avec un polyhandicap de nature indéterminée et parfois des situations d’errance diagnostique. Ces appels recouvrent également des maladies psychosomatiques étiquetées comme telles par les médecins. Principales maladies citées Au cours de l’année 2007, Maladies Rares Info Services a été interrogé sur 855 maladies différentes contre 866 en 2006, ce qui marque de nouveau une grande stabilité. Seules 13 maladies ou groupes de maladies représentent plus de 1% des appels, contre 14 en 2006 et 13 en 2005. Ces chiffres sont la conséquence de la grande diversité et du nombre de maladies rares et marquent, là encore, une grande stabilité. 15 Nombre en 2007 % 2007 Pathologies Fibromyalgie 337 9% Maladies systémiques 272 7,2% Cancer sein familial 89 2,4% Maladies rhumatismales 75 2,0% Infections 67 1,8% Maladie de verneuil 57 1,5% Sclérose latérale amyotrophique (SLA) 52 1,4% Dystonies 44 1,2% Sclérose en plaque (SEP) 41 1,1% Ataxie cérébelleuse 39 1% Cancer colon familial 37 1% Dégénérescence rétinienne 37 1% Horton 36 1% % 2006 9,1% 7,1% 1,7% 1,8% 2,6% Inf à 1% Inf à 1% 1,6% Inf à 1% Inf à 1% 1% Inf à 1% Inf à 1% % 2005 6% 7,8% Inf. à 1% 2,1% 1,9% Inf à 1% Inf à 1% 1,8% Inf à 1% Inf à 1% Inf à 1% Inf à 1% Inf à 1% Répartition des maladies par grands groupes de pathologies Groupes de pathologies Maladies auto-immunes, systémiques et autres maladies rares Maladies neurologiques Cancers Maladies dermatologiques Syndromes polymalformatifs d’origine génétique Maladies hématologiques Maladies chromosomiques Maladies cardio-vasculaires Maladies ophtalmologiques Maladies osseuses Maladies neuromusculaires Maladies métaboliques Maladies de l’appareil digestif Maladies endocriniennes Maladies pulmonaires Maladies rénales Maladies psychiatriques Malformations congénitales Phacomatoses Maladies de l’audition Maladies mitochondriales Nombre en 2007 873 % 2007 23,2% % 2006 24% % 2005 23,9% 702 314 215 170 18,7% 8,3% 5,7% 4,5% 18,8% 8,2% 4,1% 5,2% 19,5% 4,5%% 4,9% 5,4% 159 135 132 122 118 117 111 101 81 79 76 66 62 57 40 29 4,2% 3,6% 3,5% 3,2% 3,1% 3,1% 3% 2,7% 2,2% 2,1% 2% 1,8% 1,6% 1,5% 1,1% 0,8% 5,1% 3,9% 2,9% 3% 2,3% 3,9% 3% 2,4% 2,2% 2,1% 1,1% 2,4% 2,5% 2,1% 0,7% 0,8% 4,4% 3,6% 2,7% 3% 3,2% 4,6% 4% 3,3% 2% 1,6% 1,6% 2,5% 1,9% 1,7% 0,7% 1,2% 16 6) La connaissance du numéro Azur La fréquentation de la ligne 81% des personnes appellent pour la 1ère fois. Ce niveau est similaire à ceux des autres années qui se situent à plus ou moins 80%. Cette forte proportion de « primoappelants » souligne la nécessité pour Maladies Rares Info Services d’avoir une forte visibilité afin d’être connu auprès des malades, de leurs proches et des professionnels quand ils ont besoin du service d’information. Niveau d’appel 1er appel 2° appel ou plus Suite mail Non renseigné Total Les appels en 2007 3998 892 38 6 4934 % 2007 % 2006 % 2005 81% 18,1% 0,8% 0,1% 78,2% 20,9% 0,6% 0,2% 18,1% des appels correspondent soit à des demandes où une recherche complémentaire a été nécessaire et a entraîné un rappel, soit à des « fidèles ». Si l’on soustrait les 89 appels liés à une recherche complémentaire, ce sont donc 803 personnes qui ont effectivement rappelé Maladies Rares Info Services, soit 16%. Cette part de fidèles est donc globalement stable au regard des 19,11% de l’année 2006 et des 14.9% de l’année 2005. Le mode de connaissance de la ligne Azur Pour la première fois, le mode de connaissance de la ligne Azur le plus répandu est internet. Il concerne près du quart des appelants. Cette position est logique : elle fait suite à la hausse continue du pourcentage relatif à internet, qui est elle-même le corollaire d’une utilisation toujours plus large d’internet dans la population. L’autre motif d’une telle position réside aussi dans le travail important de référencement de Maladies Rares Info Services. En effet, l’ensemble des sites (associatifs, institutionnels, santé…) susceptibles de présenter la ligne Azur et notre site web ont été sollicités à cette fin. Un tiers d’entre eux a donné une suite favorable à notre demande. Les médias arrivent en deuxième position avec un pourcentage quasiment identique à celui de 2006. Deux cibles ont été privilégiées pour la campagne de presse menée à l’automne 2007 : la presse quotidienne régionale (PQR) et la presse magazine santé / famille. Cette stratégie a été manifestement porteuse : sur les 829 appels concernés, plus de la moitié a pour origine la PQR et la presse magazine. Il est indispensable de poursuivre ces actions en direction des médias afin de renforcer la visibilité du service. En plus des deux cibles de l’année 2007, la presse gratuite et les radios feront également partie des supports médiatiques ciblés en 2008. Le troisième mode de connaissance est constitué par les annuaires, en baisse par rapport à l’année 2006. Ils représentent néanmoins un appel sur cinq. Viennent ensuite les tracts et affiches dont le niveau est identique à celui de 2005. Un premier mailing a eu lieu début 2007 et un second fin 2007 / début 2008. 17 80,5% 18% 0,8% 0,7% 23,60% 17,70% Internet 15,80% 21,10% 21,30% 22,40% Media 20,20% 27% Annuaires 13,90% 8,40% 4,70% Tracts/affiches 8,40% 2007 2006 8% 11,20% 12,70% Associations 2005 7,10% 7% Téléthon 14,20% 5,90% 5,60% 5,80% 5,70% 5,50% 6,90% Professionnels Proches 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% La connaissance de Maladies Rares Info Services par les associations est en baisse, légère mais continue. Elle paraît d’autant plus paradoxale que toutes les associations membres de l’Alliance Maladies Rares ont été destinataires de deux mailings au cours de l’année 2007. Peut-être est-elle due aux capacités accrues des associations à prendre en charge l’information ? A moins que la réelle complémentarité entre le service et les associations ne soit pas suffisamment valorisée ? Cet axe-là sera privilégié en 2008. Le moindre impact du Téléthon constaté en 2006 se confirme. Deux explications combinées peuvent être avancées. D’une part, la baisse d’audience de l’émission, liée à celle des chaînes hertziennes en est une première cause. D’autre part, le nombre de diffusion en baisse du bandeau présentant notre service a une influence directe et immédiate. En effet, la très grande majorité des appels pendant le week end du Téléthon, et la semaine qui le suit, provient de la diffusion de ce bandeau. 18 Différents types de supports médiatiques : Types de médias Presse généraliste Télévision Presse mutualiste Presse spécialisée Radio Presse gratuite Nombre en 2007 461 181 88 44 19 8 % 2007 % 2006 % 2005 57,6% 22,6% 11,0% 5,5% 2,4% 1,0% 56,9% 7,3% 16,2% 9,7% 0,4% 9,6% 50,5% 16,3% 11,5% 7,5% 3,6% 10,6% La revue de presse 2007 est disponible sur simple demande III- Etude des demandes écrites Le nombre de demandes adressées par courriers électroniques a sensiblement augmenté en 2007, après une forte baisse en 2006. Cette hausse se justifie pour partie par l’utilisation croissante d’internet. Elle s’explique également par le travail important de référencement de Maladies Rares Info Services sur le internet. En effet, près de 1400 sites internet consacrés à la santé ont été contactés afin de présenter notre service. Aujourd’hui, plus de 400 sites identifiés le font, soit 30 % d’entre eux environ. Les courriels représentent désormais le quart des demandes. Dans le strict respect du code de déontologie médicale, ils constituent un support d’information personnalisée complémentaire de la ligne Azur, offrant ainsi une meilleure qualité de service aux usagers. Le nombre de courriers postaux demeure toujours marginal : comme en 2006, seuls vingt lettres ont été reçues à Maladies Rares Info Services. Demandes écrites Nombre de courriels Nombre de courriers Total 2007 1444 20 1464 2006 1194 20 1214 2005 1606 50 1656 1) Répartition par sexe Les hommes préfèrent adresser une demande écrite plutôt que de téléphoner. Pour quatre appels d’une femme, un seul homme téléphone ; s’agissant des demandes écrites, il y a 2,5 courriels d’une femme pour un courriel d’un homme. 19 Sexe du demandeur 69,0% 64,7% 51,8% 25,5% 34,5% 9,8% 17,3% 0,0% Femme Homme Inconnu 2) Les catégories d’usagers Compte tenu du nombre important d’ « inconnus », la part des autres catégories devrait mécaniquement baisser par rapport à celles relatifs à la ligne Azur. Or, la proportion de proches est similaire et représente le premier des publics. Ces proches recherchent en effet plus souvent une information, des coordonnées et ont moins besoin de soutien, direct et oral. Le courrier électronique correspond alors à ce besoin. A contrario, les malades utilisent sans doute moins les supports écrits car ceux-ci n’offrent pas le bénéfice du soutien apporté par téléphone. Leur représentation demeure cependant importante ; elle est de surcroît en hausse par rapport à 2006 (31,2%). Cette hausse est la conséquence de l’utilisation croissante d’internet par les malades : à la recherche d’informations sur le web, ils découvrent le service d’information par courriel de Maladies Rares Info Services et l’utilisent. Profil de l’usager Proches Malades Inconnus Professionnels Etudiants/curieux Associations Autres Presse Total Nombre en 2007 % 2007 Rappel % tél 2007 619 42,3% 42,9% 594 40,6% 49% 124 8,5% 0,3% 73 5% 5,5% 36 2,5% 0,9% 12 0,8% 1,2% 4 0,3% 0,1% 2 0,1% 0,1% 1464 3) Analyse des demandes formulées par écrit et des réponses apportées Motif de la demande par courriers électroniques et postaux Plus de 2/3 des demandes écrites concernent l’information sur la maladie. Cette proportion est identique à celle constatée en 2006 et nettement supérieure à celle enregistrée pour les appels (58,3%). Elle correspond au cas de figure de l’internaute qui recherche sur le web des informations sur une pathologie. Le service proposé par Maladies Rares Info Services va lui permettre d’accéder à ces informations, avec une réelle valeur ajoutée : 20 - la fiabilité des informations, transmises par une équipe de professionnels à compétences médicales et scientifiques ; la possibilité d’obtenir des précisions propres à des situations particulières, ce qui correspond au caractère personnalisé de l’information ; la facilité et la rapidité d’accès à ces informations. Les demandes portent ensuite sur l’orientation médicale dans un cas sur six. Viennent ensuite les demandes relatives aux associations dont le pourcentage est assez proche de celui constaté pour les appels (14,8%). Près d’une quarantaine de demandes de soutien financier ont par ailleurs été adressées à Maladies Rares Info Services au cours de l’année. Ces demandes proviennent de l’Europe de l’Est et d’Afrique du Nord ; elles sont souvent l’expression de situations critiques. Autant les variations entre les demandes écrites et téléphoniques sont plutôt marquées et confirment la complémentarité des supports, autant les évolutions d’une année sur l’autre sont faibles et traduisent une grande stabilité de l’objet des demandes. 71,0% 67,1% 53,3% 35,5% 14,9% 17,8% 11,7% 10,6% 5,6% 0,0% Infos maladie Orientation médicale Association Transmission génétique 5,4% Médico social Autres Réponses apportées aux demandes écrites Les demandes d’information sur la maladie sont satisfaites par la communication d’adresses internet de sites spécialisés, en précisant les modalités d’accès à l’information, ou par des réponses individualisées. Parmi les sites indiqués, figure en bonne place Orphanet pour près de 30% des réponses. Parmi les variations significatives au fil des ans, les réponses proposant une orientation médicale sont en hausse continue. Les services de soins spécialisés se sont développés, en particulier grâce aux centres de référence, et offrent ainsi des possibilités de prise en charge plus adaptées qu’auparavant. En outre, proposer une orientation médicale permet dans certaines situations de répondre aux demandes d’informations où seul le médecin qui prend en charge le malade peut apporter une réponse. 21 Objets de la réponse Informations maladie Orientation vers Orphanet Orientation médicale Associations Autre Recherches complémentaires Confirmation sur le suivi en cours Nous recontacter Autres sites internet Milor Informations sociales Transmission génétique Orientation sociale Recherche Nombre en 2007 % 2007 % 2006 441 30,1% 30,4% 422 28,8% 27% 405 27,7% 23,5% 218 14,9% 15,6% 195 13,3% 16,3% 181 12,4% 12,5% 156 10,7% 10,4% 122 8,3% 14,7% 108 7,4% 8% 60 4,1% 5% 50 3,4% 1,8% 35 2,4% 3,4% 31 2,1% 2,3% 19 1,3% 0,8% % 2005 36,4% 27,6% 20% 16,8% 17,3% 12,2% 10,6% 13,7% 8,2% 7,2% 0,9% 3,3% 1,4% 1,2% Les réponses apportées évoluent peu cependant d’une année sur l’autre. Les différences sont plus marquées si l’on compare les données téléphoniques et écrites. En effet, les réponses écrites comportent des informations objectives et factuelles : des explications sur une pathologie, des coordonnées médicales ou associatives… Les réponses téléphoniques incluent ce type d’informations auxquelles il faut ajouter des éléments de réponse liés à l’empathie et l’accompagnement des malades : le soutien, la confirmation du suivi en cours… 4) Observations concernant les pathologies L’état diagnostic 100% 75,6% 75% 50% 16,7% 25% 4,2% 0% Diagnostic établi Sans diagnostic ou en attente de diag. Sans lien 3,4% Diagnostic inconnu La proportion de demandes écrites avec diagnostic est similaire à celle constatée pour les appels, soit près de 4/5 du total. Une certaine continuité caractérise également la comparaison des données d’une année sur l’autre : 71,5 % des demandes écrites comportaient un diagnostic établi en 2006 contre 75,6% en 2007. Il faut également noter la part plus importante des « diagnostics inconnus » dans les demandes écrites. Elle correspond à des demandes émanant de personnes qui connaissent mal ou pas du tout le diagnostic. Les « sans lien » n’ont pas de rapport avec un malade tels que les étudiants. 22 Principales maladies citées En 2007, nous avons été interrogés sur 567 maladies différentes, comparativement au nombre de 539 en 2006. Ce nombre de pathologies est logiquement inférieur à celui des appels (855) en raison du nombre plus réduit de demandes écrites. Les pathologies évoquées dans les courriels sont assez différentes de celles des appels. La fibromyalgie est ainsi beaucoup moins représentée (2,1% contre 9,1%). Il est cependant difficile d’interpréter ces différences entre les demandes téléphoniques et écrites car les chiffres relatifs aux demandes écrites pour chaque pathologie sont trop faibles pour être vraiment significatifs. Pathologies Nombre 2007 50 34 22 19 17 16 15 14 13 13 13 12 10 10 10 9 9 9 9 Maladies systémiques Fibromyalgie Maladies rhumatismales Neurofibromatose Maladies infectieuses Anomalie chromosomique à type de monosomie Maladies Lysosomales Sclérose latérale amyotrophique Cancer cerveau Anomalie du métabolisme des acides aminés Epilepsie Parkinson Vitiligo Strumpell Lorrain Dégénérescence rétinienne Dystrophie musculaire progressive Kyste arachnoidien Anomalies des cheveux Drépanocytose % 2007 4,6% 3,1% 2% 1,7% 1,6% 1,5% 1,4% 1,3% 1,2% 1,2% 1,2% 1,1% 0,9% 0,9% 0,9% 0,8% 0,8% 0,8% 0,8% Répartition par principaux groupes de pathologies Groupes de pathologies Maladies neurologiques Maladies auto-immunes, maladies systémiques et autres Syndromes polymalformatifs d’origine génétique Maladies dermatologiques Maladies du métabolisme Anomalies chromosomiques Maladies hématologiques Cancers Maladies cardio-vasculaires Maladies osseuses Maladies neuromusculaires Maladies ophtalmologiques Malformations congénitales Maladies rénales Maladies de l’appareil digestif Phacomatoses Maladies endocriniennes Maladies pulmonaires Nombre en 2007 174 163 % 2007 16% 15% 81 7,4% 78 71 63 56 56 51 46 43 36 29 29 28 28 24 13 7,2% 6,5% 5,8% 5,1% 5,1% 4,7% 4,2% 3,9% 3,3% 2,7% 2,7% 2,6% 2,6% 2,2% 1,2% 23 IV - Modalisa : l’outil de suivi et d’évaluation Modalisa est un outil de suivi de l’activité du service d’information personnalisée qui est alimenté par la saisie régulière des informations relatives aux demandes. C’est un outil indispensable pour mesurer et contrôler l’activité, vérifier l’adéquation entre les demandes et les réponses apportées. Il offre ainsi des informations précises sur l’évolution des besoins et des demandes. Les fiches sont remplies pour chaque demande (téléphone, courriel et courrier) qui entrent dans notre champ d’action. En revanche, les appels en dehors de notre champ d’activité ne sont pas saisis (information santé divers, erreurs…). La fiche de saisie est adaptée aux besoins statistiques et contient les mots clé de l’entretien permettant sa restitution. Elle est remplie facilement par les écoutants sans que l’entretien ne soit directif. La fiche de saisie Moda Lisa 2007 est la même que celle de l’année 2006. Elle est donc présentée intégralement dans le rapport d’activité 2006 et reste disponible sur simple demande. L’âge du malade et le département de l’appelant font parfois l’objet d’une question spécifique ; mais le plus souvent, ces informations sont évoquées lors de l’entretien. En revanche, le mode de connaissance du dispositif nécessite presque systématiquement une question à part entière. Ce logiciel permet une saisie fonctionnelle qui se fait en réseau par chaque écoutant. L’analyse des données a été simplifiée. Ce système n’est cependant pas complètement adapté pour gérer une classification de maladies rares importante en nombre et devant être régulièrement mise à jour. Comme chaque année, de nouveaux diagnostics ont cependant été intégrés dans la base de données. V- L’enquête de satisfaction Une enquête de satisfaction a été menée au deuxième trimestre 2007 auprès des usagers de la ligne Azur. Elle vise à mesurer l’adéquation entre les attentes des appelants et les réponses apportées ainsi que le degré de satisfaction. Elle a également pour but de définir les orientations du service et les améliorations nécessaires. Le questionnaire a été proposé à toutes les personnes appelant pour elle-même, leur enfant, leur conjoint ou un parent, en précisant que l’anonymat serait respecté, les coordonnées n’étant reportées que sur l’enveloppe. Nous avons volontairement exclu de cette enquête les professionnels et les personnes ayant un autre lien avec le malade que ceux mentionnés cidessus. 250 questionnaires ont été envoyés aux personnes acceptant de participer à l’enquête et 187 ont été retournés complétés, ce qui représente un taux de retour de 75 %. 180 questionnaires ont pu être exploités. L’essentiel des résultats de cette enquête est restitué ci-dessous. Cette enquête est en ligne sur le site internet www.maladiesraresinfo.org (rubrique « Qui sommes nous ? » « Fonctionnement ») Retrouvez notamment les commentaires libres des participants, riches d’enseignements ! 24 La connaissance du numéro Azur Seulement 26% des usagers de la ligne Azur ont cherché le numéro de Maladies Rares Info Services alors que 65% l’ont découvert par hasard. Pour la minorité d’appelants qui a cherché ce numéro, une très grande proportion (80%) l’a trouvé en quelques minutes. 37% des usagers ont connu le numéro de Maladies Rares Info Services sur Internet. Les autres supports de connaissance du numéro se situent à des niveaux similaires : un journal ou une affiche (14% chacun) et l’annuaire téléphonique (12%). Profil de l’appelant La grande majorité (82%) des appelants a un diagnostic établi par un médecin au moment de l’appel. Cette proportion correspond à celle observée annuellement dans le rapport d’activité (environ 80 % des appelants disposent d’un diagnostic). Plus de 60% des appels proviennent de malades et 34,4% des proches de malades. Les personnes ont appelé essentiellement pour avoir une information (88%) et une orientation (53%). La demande d’écoute (39%) est plus faiblement exprimée par les appelants, même si elle est souvent sous-jacente dans la démarche. L’accueil et l’écoute Pour 88% des appelants, une seule tentative a suffit pour accéder au service. 96% des appelants considèrent avoir été tout à fait bien accueillis lors de leur appel et 91% ont pu expliquer leur situation et formuler leur demande. 89% ont eu l’impression que leur demande était tout à fait comprise. La qualité de l’information Avant l’appel Avant de joindre Maladies Rares Info Services, 47% des appelants disposent d’informations incomplètes ou vagues et 19% d’informations compliquées. Les trois grandes sources d’information des usagers sont : internet (48%), une consultation hospitalière (45%) et un médecin en cabinet (47%). Après l’appel 9 appelants sur 10 ont obtenu les informations recherchées en faisant appel à notre service. 25 66% des usagers souhaitent obtenir des informations sur la maladie. 42% téléphonent afin de parler ou d’être écoutés. Trois autres types d’informations sont également recherchés : une association (39%), les recherches en cours (30%) et une consultation spécialisée (27%). Le 1/3 des appelants considère ne pas avoir eu de réponses à leurs questions sur les recherches en cours. Cette proportion atteint les 2/3 pour les demandes de diagnostic. Ce sont des constantes d’une année sur l’autre. Elles sont liées aux caractéristiques suivantes. D’une part, la demande d’un diagnostic ne peut être satisfaite car Maladies Rares Info Services ne peut établir aucun diagnostic. D’autre part, les informations sur les recherches en cours sont peu précises ou indisponibles. En outre, la forte attente des malades peut être source de déception au regard des résultats ou des délais de recherche. 93% des appelants estiment avoir eu affaire à une personne très ou plutôt compétente. L’orientation 88 % des personnes ayant obtenu des coordonnées d’associations les ont déjà contactées ou ont l’intention de le faire. 82 % des usagers ayant obtenu des coordonnées de consultations spécialisées ont déjà pris rendez-vous ou ont l’intention de le faire. Satisfaction globale sur le service 96 % des appelants ont une très bonne ou bonne impression générale sur le service. 53 % y ont trouvé une aide réelle et 41 % une aide relative. L’ensemble des caractéristiques du service recueillent une appréciation positive : - l’écoute : 98 % ; - la possibilité de parler rapidement à quelqu’un : 92 % ; - l’information reçue : 84 % ; - l’aide et les conseils : 84 % ; - l’anonymat : 79 % ; - le fait d’obtenir des coordonnées utiles : 75 % ; - le fait d’avoir un autre avis sur la question qui vous préoccupe : 72 %. - le prix de l’appel : 65 %. 93 % des personnes sont prêtes à recommander certainement ou probablement Maladies Rares Info Services et 95 % à y faire certainement ou probablement de nouveau appel. Le Plan National Maladies Rares 92 % des appelants ne connaissent pas le Plan National Maladies Rares. 26 VI - MILOR A la fin de l’année 2007, ce sont 565 malades qui sont inscrits pour bénéficier de ce service destiné à des malades touchés par des pathologies pour lesquelles aucune association n’existe. Deux modes d’inscription sont mis à disposition de ces malades : - par téléphone, en appelant la ligne Azur ; les écoutants procèdent à l’inscription et décrivent aux malades le fonctionnement de ce service ; - par internet, sur le site d’Orphanet – www.orphanet.fr rubrique « Rencontrer des patients » ; l’internaute procède lui-même à son inscription et choisit notamment les modalités de mise en relation. Parmi les malades inscrits, 384 l’ont fait directement sur internet et 181 en appelant le numéro Azur. L’ensemble des inscrits concerne 360 pathologies : au regard du nombre d’inscrits, ce chiffre met en évidence le caractère particulièrement « isolé » de ces pathologies. 294 personnes, soit plus de la moitié des inscrits, ont été mises en relation. La plupart des mises en relation sont réalisées entre très peu de malades. A titre d’exemple, 53 contacts ont été établis entre seulement 2 personnes alors qu’un seul contact l’a été entre 10 personnes. Ce phénomène souligne d’autant plus le caractère « isolé » de ces maladies. Ce service apporté aux malades est essentiel mais nécessite de réelles améliorations. Celles-ci seront intégrées dans la foulée de la mise en ligne de la version 4 du site internet d’Orphanet à partir d’un cahier des charges rédigé par Maladies Rares Info Services en collaboration avec Orphanet. Elles portent sur quatre points : ♦ Augmenter les probabilités de mise en relation. ♦ Améliorer la fonctionnalité et l’ergonomie des supports d’inscription et d’information des malades. ♦ Renforcer les services et fonctions proposés aux malades. ♦ Développer les fonctions pour l’administration du service, notamment pour disposer de statistiques plus précises. VII – La rédaction des fiches d’information grand public L'amélioration de la qualité de l'information disponible et accessible à tous les publics a été retenue comme une priorité par le Plan National Maladies Rares. Le Ministère de la santé a notamment confié la mission et donné les moyens à Orphanet de développer une encyclopédie vulgarisée en langue française sur les maladies rares. En 2007, Maladies Rares info Services a poursuivi sa collaboration avec Orphanet en mettant à disposition les compétences scientifiques et médicales de son équipe pour la rédaction de « fiches d’information destinées au grand public ». Ce sont ainsi 5 fiches sur lesquelles une partie de l’équipe a entamé ou poursuivi la rédaction : √ Ataxies cerebelleuses √ Syndrome du cri du chat √ Maladie de Lyme √ Neuropathie optique de Leber √ Syndrome d’Angelman 27 A la fin de l’année 2007, ce sont donc 27 fiches d’information sur les maladies rares qui ont été rédigées par Maladies Rares Info Services. Le nombre de fiches réalisées en 2007 est néanmoins inférieur aux années précédentes en raison de la fin du partenariat noué précédemment entre les deux entités. Pour autant, suite à la création d’un demi ETP d’écoutant à la fin de l’année 2007 à Maladies Rares Info Services, la décision a été prise de contribuer à la rédaction de ces fiches en 2008. Cette nouvelle collaboration vise à la réalisation d’une dizaine de fiches. Le nombre réalisé dépendra en effet du niveau d'activité du service d'information personnalisée et d'autres charges de travail (« à temps restant »). Maladies Rares Info Services renforce ainsi pleinement son rôle de service d’information et contribue à développer l’accès à l’information aux bénéfices des malades et de leurs familles. Ces fiches d’information sont disponibles sur le site www.orphanet.fr VIII- Le réseau européen des « lignes maladies rares » Le projet RAPSODY (pour RAre disease Patient SOliDaritY project ou projet de solidarité avec les personnes atteintes de maladies rares) est piloté par Eurordis. Un des axes de ce projet concerne les services d’assistance téléphonique aux personnes touchées par une maladie rare. C’est pourquoi un réseau européen rassemblant sept services de six pays a été constitué et un groupe de travail créé. Maladies Rares Info Services est un membre actif de ce réseau. Nous avons ainsi contribué à développer les échanges de bonnes pratiques et avancé plusieurs propositions destinées à renforcer nos travaux et à valoriser le rôle des « help lines ». Le Délégué général et la Responsable de l’écoute de Maladies Rares Info Services sont notamment intervenus lors du séminaire de Lisbonne consacré aux lignes téléphoniques maladies rares qui a eu lieu le 26 novembre. Ce séminaire était destiné à aider à la création de nouveaux services dans d’autres Etats membres. Il a aussi permis d’élaborer des recommandations pour la Commission européenne, présentées le surlendemain à la Conférence européenne sur les maladies rares. Marie-Claude Bergmann a ainsi présenté et animé la partie sur la typologie des appels qu’elle avait initiée et préparée. Thomas Heuyer a pour sa part décrit les actions de développement d’un service d’assistance téléphonique de qualité. Maladies Rares Info Services poursuivra en 2008 son implication active dans ce réseau et demeurera force de propositions. 28 IX - Le développement des partenariats Renforcer la visibilité de Maladies Rares Info Services et développer l’échange de bonnes pratiques passent notamment par le développement de partenariats. C’est pourquoi de nouvelles collaborations ont été nouées et mises en œuvre en 2007. 1) L’enquête maladies rares en Languedoc-Roussillon Le Délégué régional de l’Alliance Maladies Rares en Languedoc Roussillon, Olivier Nègre, a lancé une enquête régionale sur les problématiques rencontrées par les malades et leurs évolutions. Afin de constituer un large panel, des actions de communication ont été engagées dans les médias, auprès des professionnels de santé, des associations et des lieux médico-sociaux concernés. Le numéro communiqué pour participer à l’enquête est celui de Maladies Rares Info Services. Ainsi, les malades nous appellent et leurs coordonnées sont enregistrées. L’appel constitue aussi l’occasion pour le malade de bénéficier de nouvelles informations ou de parler de sa situation. La Responsable médicale de l’équipe a également participé au premier comité de pilotage et a ainsi collaboré à l’élaboration du questionnaire de l’enquête. Cette collaboration est un bel exemple des complémentarités à développer entre les associations en région et Maladies Rares Info Services, au bénéfice de tous. 2) Le soutien apporté à FITIMA La Fondation Internationale TIerno et MAriam (FITIMA) est une fondation qui a pour but d’aider les enfants souffrant de maladies neuromusculaires au Burkina Fasso. Aux côtés de l’Association Française contre les Myopathies, du gouvernement burkinabais et de l’UNICEF, Maladies Rares Info Services apporte son soutien à la fondation. Notre service répond en effet aux demandes d’information sur les maladies rares, adressées sous forme de courrier électronique par l’équipe médicale et paramédicale. Une convention a été signée pour organiser ce partenariat entre le Président Jacques Bernard et Madame Hawa Dramé, Présidente fondatrice de FITIMA. 3) La Cité de la santé La Cité de la santé est située au sein de la Cité des sciences et de l’industrie à Paris. Elle met à disposition des ressources et compétences en santé au service des usagers de tout âge et de tout statut. Elle a pour objectif de répondre aux besoins d'information des usagers sur la santé en travaillant avec des partenaires du monde de la santé. 29 Maladies Rares Info Services a formalisé un partenariat avec la Cité de la santé qui lui permet de bénéficier d’une exposition privilégiée (locaux et internet), de la mutualisation d’informations, de participer à des manifestations… Une rencontre débat sur le thème des maladies rares a d’ailleurs été conjointement organisée le jeudi 29 novembre à la Cité de la santé. Elle était animée par Christine Vicard et Séverine Rastoul qui font partie de l’équipe de Maladies Rares Info Services. Cette rencontre publique n’a pas rencontré le succès espéré en raison d’une communication, médiatique et interne à la Cité de la santé, qui peut être améliorée. Pour autant, ce type de manifestation, à condition qu’elle bénéficie d’une réelle couverture dans la presse locale, ne peut que contribuer à développer la visibilité de Maladies Rares Info Services dans le paysage de la santé en général et de l’information en santé en particulier. X - Les actions d’information et de communication L’activité de Maladies Rares Info Services s’inscrit pleinement dans l’un des axes du Plan National Maladies Rares visant à « développer une information pour les malades, les professionnels de santé et le grand public concernant les maladies rares ». Son activité contribue au quotidien à garantir et développer l’accès à l’information des malades, de leurs proches et des professionnels. En outre, ses actions de communication favorisent une meilleure connaissance de la notion de « maladies rares » et des nombreuses problématiques qui s’y rattachent. En 2007, jamais la communication de Maladies Rares Info Services n’a été aussi forte et ciblée. L’objectif est simple : être visible quand le malade ou un proche a besoin de notre service. Tous les supports sont donc utilisés : affiches et tracts d’information, presse grand public, exposition sur le web… La communication mise en œuvre par Maladies Rares Info Service porte aussi sur la Plateforme Maladies Rares. En effet, Maladies Rares Info Services est l’entité destinatrice des subventions destinées au fonctionnement de la Plateforme. A côté du financement du fonctionnement et de la logistique du lieu, une partie de ces subventions a donc été utilisée pour des actions de communication. Elles ont été mises en oeuvre par le Délégué général de Maladies Rares Info Services, qui est également Chargé de la communication de la Plateforme et gère les financements destinés à la Plateforme, avec le soutien précieux de l’assistante de Maladies Rares Info Services. 30 Maladies Rares Info Services Le site internet www.maladiesraresinfo.org 1400 sites internet ont été sollicités afin de présenter Maladies Rares Info Services. Ils sont constitués par quatre catégories : les associations, les sites institutionnels (mairies, conseils généraux…), les sites grand public (Doctissimo…) et les autres. Plus de 400 de ces sites référencent aujourd’hui notre service dont 135 proposent un lien vers notre site internet. Ce travail régulier de référencement explique qu’à partir des mots clés « maladie(s) rare(s) », le moteur de recherche Google propose désormais Maladies Rares Info Services sur sa première page. Le site a reçu plus de 12 000 visites en 2007. La durée moyenne du temps passé sur le site est de 2 minutes et 16 secondes. Plus de la moitié des visites proviennent de sites référents : cette proportion démontre la nécessité de poursuivre les demandes de référencement. 28% des visites ont pour origine les moteurs de recherche et 21% ont lieu en accès direct. Il est également nécessaire de faire évoluer le contenu du site afin de renforcer sa position dans les moteurs de recherche. Diffusion de supports d’information Le rapport d’activité 2006 ou une synthèse de celui-ci ont été diffusés à 1200 destinataires : MDPH, centres de référence, associations membres de l’Alliance Maladies Rares, DASS, unions départementales de la Mutualité française, conseils généraux, leaders d’opinion… Des affiches, tracts et cartes d’information étaient joints à ces envois. A la fin de l’année, un nouveau mailing d’information a été réalisé vers plus de 4000 cibles : PMI, mutuelles, IME, MDPH, CPAM, services hospitaliers… En collaboration avec Orphanet, 210 centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP) ont reçu les cartes recto verso présentant nos deux services d’information. Cibler ces acteurs de la santé vise à s’appuyer sur ces relais d’information, soit à travers l’affichage ou la mise à disposition des supports d’information, soit pour la publication d’articles sur notre service dans leurs lettres d’information, brochures… Tous les supports d’information sont disponibles sur simple demande La carte recto verso Maladies Rares Info Services / Orphanet 31 Relations Institutionnelles ♦ Diffusion du rapport d’activité 2007 aux institutions de la santé (responsables ministériels, collectivités territoriales…) ♦ Rencontre avec les responsables du bureau MC3 (cancers, maladies chroniques et vieillissement) de la Direction générale de la santé afin de présenter notre service et mettre en exergue la nécessité de l’inclure dans tous les supports ou actions à destination des malades. ♦ Réunion de travail avec les responsable du Comité d'Education Sanitaire et Sociale de la Pharmacie Française (CESPHARM) et publication d’un article sur la quatrième de couverture du bulletin de l’Ordre des pharmaciens. Relations presse Deux campagnes de presse ont été menées au cours de l’année : la première au mois de mai, la seconde fin octobre / début novembre. Les résultats montrent que plus les supports d’information sont grand public, plus ils ont d’impact sur les demandes. C’est pourquoi, outre la presse quotidienne régionale et les magazines santé / famille, la presse gratuite et les radios généralistes seront également ciblées en 2008. Médias Femme actuelle Le magazine de la santé TV5 Télé-loisirs Ouest France Les dernières nouvelles d’Alsace Le télégramme de Brest Essentiel santé Paris Match Top santé Le progrès de Lyon Valeurs mutualistes La voix du Nord Pleine vie Notre temps France Inter MNH revue AG2R Nombre d’appels suscités 191 164 37 26 25 % total médias2007 24,9% 21,4% 4,8% 3,4% 3,3% 24 21 19 17 15 15 14 13 12 10 9 8 3,1% 2,7% 2,5% 2,2% 2% 2% 1,8% 1,7% 1,6% 1,3% 1,2% 1% Communication Interne Deux numéros de « MRIS Infos » ont été diffusés au cours de l’année 2007. Ce bulletin d’information est destiné aux administrateurs de l’association. Il vise à faire le point sur l’actualité des dossiers en cours entre deux Conseils d’administration. 32 Plateforme Maladies Rares Création et mise en ligne du site internet www.plateforme-maladiesrares.org Ce site met en lumière les spécificités de la Plateforme en les détaillant. Il constitue par ailleurs un portail offrant la possibilité d’accéder à chacun des sites des entités de la Plateforme. Vous pouvez également y retrouver la synthèse des « Rencontres de la Plateforme ». La page d’accueil du site Plateforme Les Rencontres de la Plateforme La première « Rencontre de la Plateforme Maladies Rares » a été consacrée à la politique européenne sur les maladies rares et a eu lieu le 11 décembre. Elle était organisée à l’occasion de la consultation publique sur la Communication européenne consacrée aux maladies rares. Les « Rencontres de la Plateforme Maladies Rares » réunissent des responsables et experts concernés par la lutte contre les maladies rares ainsi que des journalistes. La Plateforme propose ainsi un espace de dialogue et de réflexion à tous les acteurs mobilisés. Avec ces « Rencontres », la Plateforme Maladies Rares se projette dans la suite du Plan National Maladies Rares (2005-2008). De nouvelles « Rencontres de la Plateforme Maladies Rares » auront lieu en 2008 sur d’autres thèmes prioritaires tels que la recherche. Création d’un support d’information grand public Ce support prend la forme d’une pochette qui contient une fiche pour chacune des cinq entités de la Plateforme. Cette pochette présente l’essentiel des caractéristiques de la Plateforme : - un site unique rassemblant associations de malades, acteurs publics et professionnels de santé et de la recherche ; - un lieu de ressource et d’expertise ; - la complémentarité des actions menées par les cinq entités de la Plateforme. 33 Les informations contenues dans les fiches permettent pour leur part d’avoir une idée précise de l’activité, des services et des ressources de chacune des cinq entités. Cette « pochette Plateforme » est disponible sur simple demande et selon le nombre d’exemplaires souhaité Communication interne ♦ « Thémas de la Plateforme » : ce sont des réunions thématiques qui rassemblent toutes les équipes de la Plateforme en présence d’une ou plusieurs personnes extérieures concernées par le thème. Deux Thémas ont eu lieu en 2007 : - la maladie de Huntington, à l’occasion de la diffusion d’un documentaire sur Arte, en présence de la réalisatrice et de la famille concernée ; - la politique européenne de recherche, après l’adoption du règlement européen sur les thérapies innovantes, avec la contribution du Dr Marc Peschanski. ♦ Les réunions des équipes de la Plateforme permettent de présenter à toutes les équipes de la Plateforme les dossiers d’actualité qui concernent une ou des entités de la Plateforme. Le chargé de projet expose en quelques minutes un point de situation qui est suivi de questions / réponses. C’est donc un exercice informatif, vivant et convivial, suivi d’un buffet rassemblant toutes les équipes. Deux réunions ont eu lieu en 2007. ♦ Rédaction et diffusion de « Résonance », lettre d’information interne de quatre pages, diffusée à l’ensemble des équipes de la Plateforme. Sous une forme attractive, ce sont aussi bien les dernières actions ou décisions engagées que les départs ou arrivées au sein des équipes qui font l’objet d’un traitement de fond ou plus léger en fonction du sujet. Deux numéros ont été diffusés en 2007. 34 XI – La démarche qualité Le contrôle qualité Les évaluations sont menées de façon régulière en interne par : - le contrôle quotidien des fiches de saisie informatique des appels et des courriels par la Responsable médicale ; - la double écoute à périodicité régulière. Le contrôle quotidien des fiches saisies sur « Moda Lisa » par la Responsable médicale vise un double objectif : - la vérification du bon codage dans la classification diagnostic / sous diagnostic ; - un travail de formation de chaque écoutant qui peut ainsi confronter ses connaissances au large domaine des maladies rares. Il faut signaler que l’équipe se réunit quotidiennement pour : - travailler sur les courriels reçus et se répartir les réponses en fonction de ses compétences spécifiques ; - aborder ensemble certains appels grâce à la petite taille de l’équipe, ce qui permet de favoriser le partage sur le contenu des appels ainsi que la régulation et l’auto support. Un comité de suivi et d’évaluation, indépendant du service, a pour mission, à partir de l’analyse des demandes et des réponses apportées, de fixer les règles scientifiques et éthiques permettant de garantir la qualité des réponses. Il est composé de personnes qualifiées, de professeurs de médecine, certains représentants des centres de référence labellisés, et des représentants d’associations. Les actions de formation en 2007 Proposer un service de qualité et des informations fiables exige que l’équipe d’écoutants ait un haut niveau de qualification. Celui-ci concerne en priorité les dimensions médicales, scientifiques et d’écoute. Il implique la mise en place d’une démarche de formation continue afin d’actualiser et renforcer les connaissances et les techniques de travail. A cette fin et pour la première fois, un plan de formation annuel a été élaboré. Définissant les objectifs, les besoins et les actions prévues, il comporte huit domaines : √ médecine et sciences √ l’écoute √ prise en charge du handicap √ administration des sites Internet √ les rencontres publiques √ comptabilité √ recherche et qualité de l’information √ anglais sur internet Les actions de formation ont été mises en œuvre dans six des huit domaines. La formation consacrée à la recherche et la qualité de l’information sur internet a en effet été reportée à l’année 2008. Celle relative à la comptabilité n’a pu se concrétiser faute de disponibilité. Les formations suivies en 2007 sont décrites page suivante. Un plan de formation et d’intégration spécifique a par ailleurs été établi pour faciliter la prise de fonction de la nouvelle écoutante. Il portait sur neuf domaines, explicitait les objectifs et les moyens et mentionnait le référent de chacun des domaines et les modalités d’évaluation (Cf. Infra XIII. Les instances et l’équipe) 35 Domaines Médecine et sciences Ecoute Handicap Rencontres publiques Sites internet Anglais Actions Les « jeudi de la génétique » : - les malformations vasculaires - les microcéphalies Séminaire Pierre Royer : responsabilité et médiation en génétique * Formation interne : les maladies génétiques Formation régulatrice à l’écoute : - état des lieux - 1ère session : soutien, écoute et plainte La mise en œuvre de la loi handicap / le dispositif actuel Colloque des 10 ans d’Orphanet Dates Participants 18 janvier 25 février 14 et 15 mars C Vicard C Vicard C Vicard 16 octobre Ecoutants 22 octobre 3 décembre Ecoutants Ecoutants 2 octobre après-midi 15 février Toute l’équipe Forum sur les centres de référence 23 mars Journées prévention INPES Colloque du Conseil national de l’ordre des médecins : éthique de l’information médicale Séminaire Eurordis (thème : associations et recherche) 30 mars 26 avril Théma Plateforme : la maladie de Huntington 9 mai AFM Journée des familles Théma Plateforme : la recherche européenne Visite d’ISTEM Séminaire « help lines » 8 juin 2 juillet MC Bergmann T Heuyer S Rastoul T Heuyer S Rastoul C Vicard T Heuyer MC Bergmann S Rastoul C Vicard MC Bergmann T Heuyer C Vicard MC Bergmann T Heuyer S Rastoul T Heuyer Toute l’équipe 6 septembre 26 novembre 27 et 28 novembre C Vicard MC Bergmann T Heuyer MC Bergmann T Heuyer 20 avril 18 juillet S Rastoul MP Bourgeois et S Rastoul MC Bergmann T Heuyer S Rastoul C Vicard Conférence européenne maladies rares Sessions de formation consacrées à l’administration des sites : - MRIS - Plateforme Cours consacrés aux problématiques santé et maladies rares : expressions orale et écrite : 1h30 bimensuelle par personne 4 et 5 mai Septembre / décembre Formations et manifestations externes à l’exception de * 36 XII – Le rapport financier Pour la première fois, la synthèse de la ventilation analytique des comptes est présentée cidessous. Elle met en évidence trois caractéristiques : - Maladies Rares Info Services gère non seulement le budget lié à son activité d’information mais également celui consacré au fonctionnement de la Plateforme Maladies Rares ; - un résultat proche de l’équilibre avec une perte qui est égale à 0,8% des charges, ce qui implique une stricte gestion financière ; - des charges salariales qui s’élèvent au total à près de 305 000 euros (charges de personnel, impôts et taxes, prise en charge d’une partie de la rémunération salariale liée au fonctionnement de la Plateforme à hauteur de 32 445 euros) et représentent 70% du budget. Les comptes 2007 ont été certifiés, sans aucune réserve, par le commissaire aux comptes Deloitte et Associés. En milliers d’euros ACTIVITE ECOUTE CHARGES ECOUTE PRODUITS ECOUTE Fonctionnement 74 – Subventions 60 – Achats 5,4 61- Services extérieurs 19,0 INPES 62 – Autres services extérieurs 21,4 AFM 63 – Impôts et taxes 15,9 227,8 64 – Charges de personnel 65 – Amortissements 2,3 76 – Produits financiers 78 - Dotation fonds dédiés au 31/12/07 50,0 78 – Reprise fonds dédiés au 01/01/07 TOTAL CHARGES ECOUTE 341,8 TOTAL PRODUITS ECOUTE RESULTAT = - 2,5 * 200,0 84,8 4,5 * 50,0 339,3 ACTIVITE PLATEFORME CHARGES PLATEFORME Fonctionnement PRODUITS PLATEFORME 74 – Subventions 60 – Achats 0,1 DGS 61- Services extérieurs 29,5 AFM 62 – Autres services extérieurs 37,6 64 – Mise à disposition de personnel 27,8 78 – Reprise fonds dédiés au (DG+ assist.) 01/01/07 TOTAL CHARGES PLATEFORME 95,0 TOTAL PRODUITS PLATEFORME RESULTAT = - 1,00 60,0 14,0 20,0 94,0 TOTAL MALADIES RARES INFO SERVICES Charges Dotation fonds dédiés TOTAL DES CHARGES 386,8 Subventions 50,0 Produits financiers Reprise fonds dédiés 436,8 TOTAL DES PRODUITS RESULTAT = - 3,5 * 358,8 4,5 * 70,0 433,3 * Non compris une plus value latente de 2,5 M€ à reporter en 2008 37 XIII – Les instances et l’équipe La composition du Conseil d’administration Président : Jacques Bernard - Membre fondateur de l’Alliance Maladies Rares Trésorier : Philippe Bach Administrateurs : ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Françoise Antonini, Déléguée générale de l’Alliance Maladies Rares Dr Ségolène Aymé, Directrice d’Orphanet Dr Christine Beurton, ancien médecin conseil de la Sécurité sociale Lydia Debar, représentante de l’Alliance Maladies Rares, Présidente de l’association Histiocytose France Dr Elisabeth Elefant, généticienne responsable du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes Jean Elie, Trésorier d’Eurordis, membre de l’association Vaincre la Mucoviscidose Suppléant : Yann Le Cam, Directeur général d’Eurordis Michel Lesieur, Trésorier de l’Alliance Maladies Rares, membre du Groupe Polyhandicap France Olivier Nègre, représentant de l’Alliance Maladies Rares, membre de l’association Retina France Marie-Odile Perrousseaux, représentante de l’Alliance Maladies Rares, Association Huntington France Hélène Tack, représentante de l’Association Française contre les Myopathies Suppléant : Christophe Duguet, Association Française contre les Myopathies Ginette Volf, porte-parole de l’Alliance Maladies Rares, Présidente de Lupus France Le Comité de suivi et d’évaluation ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Dr Ségolène Aymé, Directrice d’Orphanet Jean-Baptiste Bollens, Chef de service, ISAT IdF Professeur Jean Cabane, représentant de la Société Française de Médecine Dominique Le Bœuf, Mission évaluation des compétences des professionnels de santé Michel Lesieur, Trésorier de l’Alliance Maladies Rares Paulette Morin, porte-parole de l’Alliance Maladies Rares Marie Christine de la Morlais, représentante d’Eurordis Professeur Henri Plauchu, représentant du Collège National des Enseignants et Praticiens de Génétique Jean Saide, représentant de l’Alliance Maladies rares L’équipe de Maladies Rares Info Services Deux postes à mi-temps ont été créés au mois de septembre : l’un d’écoutant, l’autre d’assistante. La définition des besoins, objectifs et profils a fait l’objet d’une préparation approfondie afin de clairement définir ces critères. Maladies Rares Info Services a bénéficié de l’expertise d’un cabinet de recrutement, à un coût très avantageux. Pour autant, le recrutement d’un écoutant semblait a priori difficile : poste à mi-temps, avec un profil très spécifique (écoute téléphonique, dimensions médicales, large champ de problématiques…) dans une petite équipe. 38 Catherine Jestin - Le Guernic, médecin généraliste, a été recrutée pour exercer la fonction d’écoutante. Elle a auparavant exercé des responsabilités au sein de l’industrie pharmaceutique dans le domaine des essais cliniques, à l’ANAES en tant que chef de projet nomenclature, et au service des actions médico-sociales et scolaires de la ville de Paris. Un plan de formation et d’intégration a été établi pour faciliter sa prise de fonction. Sa formation a été assurée en interne avec l’appui d’intervenants extérieurs. Ce plan comportait des étapes et des objectifs formalisés, des référents pour les différents domaines de formation, afin de garantir le suivi, l’évaluation et l’intégration de la nouvelle salariée. Cette période de formation s’est notamment déroulée autour de deux phases de double écoute : « passive » (sans répondre au téléphone) et « active » (en répondant au téléphone). Elles sont destinées à restituer et analyser les appels de façon partagée. La formation et l’intégration ont été réussies. Elles nous permettent d’atteindre nos deux objectifs. Le premier est d’assurer un meilleur service en renforçant l’accessibilité et la continuité de la ligne Azur. En effet, l’absence d’une ou plusieurs écoutantes impliquait plusieurs tentatives d’appels pour les usagers et surtout la perte de certains de ces appels. Le second objectif est de dégager du temps de travail pour le reste de l’équipe. Les écoutants pourront ainsi s’investir sur des missions complémentaires à notre cœur de métier, le service d’information personnalisée. Ces missions sont par exemple la rédaction du cahier des charges de la version 2 de MILOR (service de mise en relation des malades isolés) ou celle des fiches d’information grand public. Marie-Pierre Bourgeois exerce la fonction d’assistante. Elle présente pour sa part une solide expérience d’assistante de direction dans le milieu industriel. Elle apporte un soutien efficace aux activités du Président et du Conseil d’administration, à celles du Délégué général et de toute l’équipe. Il est important de souligner que ces deux postes à mi-temps correspondent aux choix professionnels et personnels des nouvelles salariées : travailler à temps partiel au service d’une association et d’un projet mobilisateur. Les emplois du temps correspondent d’ailleurs à leurs aspirations, aux exigences liées à la qualité de service de Maladies Rares Info Services et à une certaine souplesse d’organisation, nécessaire pour une petite équipe. Six salariés ont donc travaillé au service de l’association : ♦ Marie-Claude Bergmann, écoutante et Responsable de l’écoute ♦ Marie-Pierre Bourgeois, assistante à mi-temps ♦ Thomas Heuyer, Délégué général et Chargé de la communication de la Plateforme Maladies Rares ♦ Catherine Jestin – Le Guernic, écoutante ♦ Séverine Rastoul, écoutante et Chargée de la recherche documentaire, des outils de suivi et des activités internet ♦ Christine Vicard, écoutante et Responsable médicale Deux bénévoles nous apportent leur aide précieuse : ♦ Christine Beurton, ancien médecin conseil de l’Assurance Maladie, qui traite des questions de prise en charge sociale en s’appuyant sur son haut niveau d’expertise ♦ Nicole Smet, qui effectue chaque semaine un travail rigoureux et très utile de référencement du numéro et du site internet de Maladies Rares Info Services sur le web 39 Les prochaines étapes et perspectives Poursuivre les actions de communication pour faire toujours mieux connaître les services proposés par Maladies Rares Info Services. Pour cela, il est nécessaire de cibler les relais ou supports d’information qui renforcent la visibilité de Maladies Rares Info Services auprès des malades et de leurs proches. Poursuivre le développement de l’information disponible sur les maladies rares en rédigeant des fiches d’information grand public en collaboration avec Orphanet. Mettre en place la mission d’observatoire sur les maladies rares. Cet observatoire vise à répertorier les difficultés et avancées rencontrées par les malades dans leur parcours. Il permettra de faire remonter les données recueillies à tous les acteurs concernés. Ce sera ainsi un véritable outil qualitatif au service de la santé publique et de l’accompagnement médicosocial. Etudier les perspectives de développement d’un ou de nouveau(x) service(s) afin de renforcer les supports d’information et d’échanges au bénéfice des malades et de leurs proches. Approfondir les collaborations existantes et en développer de nouvelles avec des partenaires potentiels du monde de la santé. Nos services sont en effet complémentaires d’actions menées par d’autres associations ou organismes. Ces complémentarités constituent des collaborations potentielles qu’il est nécessaire d’exploiter. Confronter nos pratiques. Cette démarche est source d’évolution de nos procédures, de notre organisation, des services proposés… Elle constitue une source de bonnes pratiques et d’amélioration continue du service. Les travaux menés dans le cadre du réseau européen des « help lines » maladies rares en constituent l’illustration. Ce réseau représente aussi la possibilité de construire des actions communes et de renforcer la visibilité de nos services à l’échelle nationale et européenne. Ce rapport d’activité et toutes les informations utiles sont en ligne sur le site internet : www.maladiesraresinfo.org 40