Rien de concret - Le Courrier d`Algérie

Transcription

Rien de concret - Le Courrier d`Algérie
8E RÉUNION DES PAYS VOISINS DE LA LIBYE
LES SPÉCULATIONS AUTOUR
DE L’AVENIR DE GOURCUFF
SE POURSUIVENT
Rolland Courbis
entre en lice P 11
Rien de concret
P 24
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Mercredi 23 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3675 - 12e année
IL A FAIT L’OBJET DE FORTES CRITIQUES, HIER, À L’APN
Laksaci
sur un siège
éjectable
C’est un véritable procès sans témoins, que celui
réservé, hier, au gouverneur de la Banque d’Algérie,
Mohamed Laksaci, cloué au pilori par les députés
de l’Assemblée nationale et accusé de «défaillance».
Étant intervenu devant le Parlement pour parler des
évolutions monétaires et financières du pays entre
2014 et 2015, Laksaci a été virulemment critiqué,
à tel point que certains parlementaires l’ont invité à
claquer la porte.
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DES ATTENTATS TERRORISTES FONT 34 MORTS
ET DE NOMBREUX BLESSÉS À BRUXELLES
ALGÉRIE-USA
John Kerry à Alger le mois prochainP 3
LIK YA CH'RIK !
Deux collèges pour une même mort ?
Par Hafidh A. Settar
Q
L’Europe de nouveau
ébranlée
P2
uelques mois à peine après Paris,
c’est Bruxelles qui subit la terreur
des autoproclamés représentants
de Dieu sur terre. Du coup, l’Europe est
ébranlée.
Ébranlée, mais ne perdant pas le nord.
Et hier comme aujourd’hui, c’est l’Alliance
sacrée devant la mort et le deuil.
Branle-bas de combat tous azimuts des
états-majors politiques et des plateformes
médiatiques. Il s’agit de pleurer -et de le
faire voir et entendre suffisamment- ces
victimes de la barbarie terroriste. Qu’ils
soient peu ou nombreux importe peu, car
ils sont morts en premier collège.
Ceux du deuxième collège, se décomptant par centaines de milliers sont à rechercher du côté de la Mésopotamie, en
Tripolitaine ou en Cyrénaïque. Voire -surtout- en Palestine. Ou encore en Algérie
devenue, pendant une décennie, un sanctuaire de psychopathes jamais repus de
sang et d’horreurs.
Ceux-là n’interpellent pas cette bonne
conscience de l’Europe humaniste au
balcon, et hypocrite dans l’arrière-cour.
Pour avoir goûté aux affres de la terreur, nous nous inclinons à la mémoire des
morts de Bruxelles.
Sans plus !
H. A. S.
2
ACTUALITÉ
Mercredi 23 mars 2016
DES ATTENTATS TERRORISTES FONT 34 MORTS ET DE NOMBREUX BLESSÉS À BRUXELLES
L’Europe de nouveau ébranlée
La capitale belge abritant les institutions de l’Union européenne
(UE) a été frappée, en plein
fouet, hier matin, peu avant 8h,
par des explosions, à
l'Aéroport, Zaventem, à
Bruxelles, et dans les stations de
métro, Maelbeek, non loin du
siège abritant la Commission de
l’UE et celle de Schuman.
ttentat terroriste revendiqué,
hier, en début d’après- midi, par
l’organisation terroriste de
Daech. Le bilan annoncé, par les autorités belges, en début d’après-midi, a
fait état de 34 victimes, et de nombreux
blessés, bilan qui risque de s’alourdir.
Quelques heures auparavant, dans la
matinée, le procureur du roi de
Belgique a annoncé que les attentats
ont fait 13 victimes et 35 blessés.
Bruxelles est en état de siège et ses différents services de sécurité s'organisent
outre pour faire échec à toute éventuelle
autre attaque terroriste, mais aussi
pour rassurer de leur présence dans les
différents lieux où ils sont déployés, les
citoyens sous le choc des atrocités des
A
attentats d’hier matin, à Bruxelles.
L’attentat à l’explosif, dans plusieurs
et divers lieux, en Belgique, intervient,
faut-il le noter, près de quatre jours
après l'arrestation à Molenbeek, en
Belgique, de Salah Abdeslam, considéré, par les responsables belges et français, comme étant, «le dernier survivant» des terroristes responsables des
attentats, de décembre dernier, commis
dans la capitale française. Par ailleurs,
janvier 2011, un terroriste s’est fait
explosé, pour rappel, dans une des
salles d’arrivée de l'Aéroport international, Domodedovo, à Moscou, causant 37 victimes, dont 27 Russes, deux
Autrichiens, un Allemand, un Anglais,
un Ukrainien, trois Tadjiks et un
Ouzbek, et blessant 130 personnes. Peu
de temps après les explosions ayant
secoué, hier matin, Bruxelles, l'armée et
les forces de l'ordre du pays se sont
déployées, et les gares de BruxellesLuxembourg et de Schuman ont été
évacuées, pour être par la suite fermées, et les habitants de la capitale
belge ont été invités à rentrer et à
demeurer chez eux. L’onde de choc des
attentats de Bruxelles a atteint,
Londres, Rome, Paris, Berlin et
Madrid, pour ne citer que ces capitales,
dont leur responsables, respectifs, pré-
Daech revendique
e groupe terroriste autoproclamé État islamique (EI/Daech) a revendiqué,
mardi, les attentats perpétrés dans la matinée à l’aéroport international de
Bruxelles-Zaventem, et dans une station de métro, située à quelques mètres du
quartier européen, qui ont fait une trentaine de morts et plus d’une centaine de
blessés, rapportent les médias belges. Selon l’agence Belga, citant un communiqué
du groupe autoproclamé État islamique, plusieurs de ses "combattants" ont ouvert
le feu à l'aéroport avant de faire exploser leur ceinture, et un autre a fait exploser
sa ceinture dans la station du métro Maelbeek, à quelques mètres des institutions
européennes. L’Agence belge d’information souligne que le groupe autoproclamé
État islamique a fait référence dans son communiqué à la participation de la
Belgique à la Coalition internationale qui combat l'organisation en Syrie.
L
E
TI
E
R
NT
EN
sident et Premier ministre, ont augmenté le niveau d’alerte et de vigilance,
atteignant pour certains pays cités, le
niveau maximal.
BRUXELLES, LONGTEMPS, LE
REFUGE ET LA BASE ARRIÈRE
DES ISLAMISTES RADICAUX
L’Europe, en particulier, et le
monde occidental, en général, découvrent les horreurs de l’islamisme radical nourri, des années durant, par la
matrice du Wahhabisme, qui a pris,
faut-il le rappeler, la Belgique, comme
sa base arrière, dans les années 90,
quand l’Algérie, grâce à ses forces vives
et notamment son Institution militaire
affrontaient la barbarie intégriste,
durant près de dix ans. Combien faut-il
encore de victimes innocentes, femmes,
enfants et hommes de la barbarie terroriste qui, selon le lieu et au fil des
années et des conjonctures, Gia, Ais,
Al-Qaïda, et depuis Aqmi, Mujao,
Nosra, Djound Echam, Echabbab jusqu’à Daech, aujourd’hui, pour que les
acteurs influents sur la scène internationale s’attaquent aux sources de ce
terrorisme transfrontalier ? Les explosions survenues, hier, dans la capitale
belge, lieu censé être hautement sécurisé, abritant outre les institutions de
l’UE, mais de surcroît le siège officiel
de l’alliance atlantique (Otan), remet
sur la table la question de l’urgence de
renoncer à la politique de deux poids
deux mesures de l’Occident quant à
son approche politique en matière de
lutte contre le terrorisme. Combien de
temps faut-il pour que la lutte contre
les réseaux et les sources de financement des groupes terroristes soit efficace, notamment en acculant certains
pays qui ne sont pas trop regardants sur
cette question, en apportant des soutiens financiers à ces terroristes.
Karima Bennour
Abdelaziz Medjahed : «Des
restrictions des libertés, en vue»
ancien général-major
de l’Institution militaire,
l’ANP,
Abdelaziz Medjahed s’exprime dans ce bref entretien, sur
la lecture qu’il fait des attentats de lundi soir, à Bamako, et
de Bruxelles, hier matin.
L’
Le Courrier d’Algérie :
Quelle lecture faites-vous
sur les attentats de
Bruxelles, survenus après
12h de l’attaque terroriste
à Bamako, Mali, contre
une base militaire de
l’Union européenne (UE)
Abdelaziz Medjahed :
Cette série d’actions terroristes, en commençant par
Londres, Paris et Bamako,
contribue à préparer l’opinion
quant aux préparatifs des
interventions où tout changement est
possible. Pour
Bruxelles surtout, c’est préparer l’opinion à tout ce que les
citoyens vont subir comme
restrictions
des
libertés,
comme ce fut le cas auparavant aux Etats-Unis, en
Angleterre puis en France, et
maintenant
en Belgique.
Quant au Mali, là c’est pour
renforcer la présence étrangère dans ce pays, soit européenne ou bien solliciter l’appui militaire des Américains.
Le Courrier d’Algérie :
Pensez vous que les acteurs
occidentaux, notamment
les plus influents d’entre
eux, vont s’engager d’une
manière plus déterminante dans la lutte contre le
terrorisme en s’attaquant
davantage aux sources
financières du terrorisme,
et notamment au wahhabisme, la matrice de l’islamisme politique radicale,
lequel produit des terroristes, en empoisonnant les
esprits de concepts et d’interprétations fausses et
erronées des textes de la
religion de l’Islam ?
A.M : L’exécutant, ce n’est
pas lui le commanditaire, il
n’est pas le concepteur de l’affaire, ni le planificateur, il me
semble que les terroristes sont
uniquement des outils d’exécution et peut-être qu’ils, (les
terroristes : ndlr) ignorent le
but réel et recherché par ces
opérations d’attaques terroristes. Et le changement est
annoncé et le cap aussi par les
responsables américains en
premier lieu, le président américain Barak Obama, quand
celui-ci critique l’intervention
en Libye, de l’ex-président
français Sarkozy, en la
condamnant pratiquement,
en lui faisant porter la responsabilité de ce qui se passe
actuellement, (le chaos libyen
et ses conséquences sur la
région :ndlr). Aussi dans la
condamnation dernièrement
d’Obama de l’action de
l’Arabie saoudite , en l’accusant d’être à l’origine de l’extrémisme et du terrorisme, il
me semble que le changement
est opéré. Et c’est à partir des
accords des 5+1 avec l’Iran,
qu’il me semble qu’Obama a
démontré une partie de sa
stratégie, notamment avec
l’écartement de la Maison
Blanche, de sa conseillère
Samantha Power, en opérant
le changement au sein du
commandement centre de
l’armée américaine, le départ
du général Meyer, qui a continué à mener la politique du
responsable militaire Petraeus
en Irak , et même du personnel au niveau des agences de
la DIA, de la Cia et la NSA,
qui soutenaiENt daech, en
formant et armant celui-ci, et
d’ailleurs la lutte des étatsUnis contre ce groupe terroriste n’ a commencé qu’après
avoir opéré ces changements
en question. Ce qui fait que la
stratégie Obama est affichée,
après avoir opéré par de
petites touches, qui n’étaient
pas très visibles, et la déclaration du président américain
nous permet de voir aujourd’hui, la nouvelle stratégie
des états Unis.
Le Courrier d’Algérie :
Pouvez-vous être plus
explicite sur cette stratégie
du président américain,
notamment concernant la
lutte contre les sources de
financement et le wahhabisme, alors qu’Obama est
en fin de son mandat présidentiel ?
A.M : Attention, si le président américain à tenu de tels
propos, c’est qu’il s’est appuyé
sur une force, il y a un courant
qui soutient cette approche
politique, il ne peut pas s’attaquer seul aux néoconservateurs, ce n’est pas possible. Et
les changements dont j’ai fait
part avant, il ne pouvait les
opérer sans les appuis et les
soutiens dont il bénéficie, je
vous
rappelle que c’est lors
de sa convocation des responsables des pays du golfe, après
l’accord des 5+1 avec l’Iran,
qu’Obama leur a déclaré que
le danger et la menace sur leur
régime, n’est pas, l’’Iran mais
bien de leur système et il faut
opérer des changements leur
a-t-il lancé. Et il a même accusé directement le régime saoudien d’être derrière l’extrémisme, le Wahhabisme, le terrorisme et son financement, c’est
là une condamnation du système de lArabie saoudite.
Entretien réalisé
par K. B.
Vigoureuse
condamnation
de l’Algérie
Algérie a condamné avec
"vigueur" les attentats qui ont
frappé, mardi matin, la capitale
belge, Bruxelles, les qualifiant
d’"actes terroristes lâches et abjects",
a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
"Les attentats qui ont frappé, ce
matin, la capitale belge Bruxelles
sont des actes terroristes lâches et
abjects que l'Algérie condamne avec
vigueur", a précisé la même source.
"Cette agression montre, encore une
fois, le visage hideux du terrorisme,
dont l'aveuglement et la haine n'ont
d'égal que le peu de cas que font les
terroristes de la vie humaine et des
valeurs communes de l'humanité",
souligne le MAE.
"L'Algérie, solidaire du Royaume
de belgique et du peuple belge, leur
présente, ainsi qu'aux familles des
victimes ses condoléances et réitère
son rejet du terrorisme et sa disponibilité à poursuivre sa coopération
avec l'ensemble des acteurs internationaux pour le réduire à néant", a
ajouté la même source. "Pour ce
faire, la lutte globale contre le terrorisme doit prendre en compte le
nécessaire traitement des racines
desquelles ce mal tire sa nocivité et
sa capacité de nuisance", a conclu le
ministère dans le communiqué.
L'
INSTALLATION DE DEUX
CELLULES DE SUIVI À
L'AMBASSADE ET AU MAE
Par ailleurs, un autre communiqué a indiqué que deux cellules de
suivi ont été installées, l'une au
niveau de l'ambassade d'Algérie à
Bruxelles (Belgique), et l'autre au
ministère des Affaires étrangères,
après les attentats perpétrés mardi à
Bruxelles. "Suite aux attentats terroristes perpétrés ce jour à Bruxelles,
deux cellules de suivi ont été installées respectivement au niveau de
notre ambassade à Bruxelles et au
ministère des Affaires étrangères", a
précisé la même source.
Numéro de téléphone à contacter:
Cellule ministère : 021.50.45.00
Ambassade
à
Bruxelles
:
00.32.23.43.50.78
Consulat général à Bruxelles :
00.32.25.37.81.33
AIR ALGÉRIE
Suspension de la
vente des billets
à destination de
Bruxelles
e P-DG de la compagnie Air
Algérie,
Mohamed-Abdou
Bouderbala, a annoncé, mardi à
Oran, la suspension provisoire de la
commercialisation des billets d’avion
à destination de la Belgique, suite
aux attentats ayant ciblé dans la
matinée l’aéroport international de
Bruxelles -Zaventem.
"Nous n’avons pas de vols réguliers ce mardi et mercredi à destination de Bruxelles, mais nous avons
décidé de suspendre la vente des
billets à destination de la Belgique
jusqu’à nouvel ordre", a-t-il indiqué
au cours d’un point de presse, tenu
en marge d'une visite de travail dans
la capitale de l’Ouest du pays.
Bouderbala a ajouté que cette mesure "sera levée une fois la situation
normalisée et que les autorités belges
décideront de la reprise du trafic
aérien au niveau de cet aéroport".
L
ACTUALITÉ
Mercredi 23 mars 2016
3
IL A FAIT L’OBJET DE FORTES CRITIQUES, HIER, À L’APN
C’est un véritable
procès sans témoins,
que celui réservé,
hier, au gouverneur
de la Banque
d’Algérie, Mohamed
Laksaci, cloué au
pilori par les députés
de l’Assemblée
nationale et accusé
de «défaillance».
Ayant intervenu
devant le Parlement
pour parler des
évolutions monétaires
et financières du pays
entre 2014 et 2015,
Laksaci a été
virulemment critiqué, à
tel point que certains
parlementaires l’ont
invité à claquer la
porte.
e premier responsable de
la BA a fait une traversée
du désert, pour ainsi
dire, et risque de retrouver,
encore aujourd’hui, le même
état d’esprit et subir l’escalade
des députés, à l’occasion de la
deuxième séance de suite,
consacrée aux débats autour de
la situation de la trésorerie du
pays. Fraichement rentrés des
vacances, les représentants du
Parlement en ont gros sur le
cœur, visiblement. En tout cas,
assez pour faire de l’argentier
du pays l’ennemi à abattre.
Quand bien même, gageons de
le dire, que le recul des ressources publiques, tel que le
représente le contexte d’aujourd’hui, appelle plus à l’action
que de verser davantage dans
un constat connu de tous.
Ainsi, Laksaci a fait état d’un
affaissement des recettes du
Trésor public qui sont de
l’ordre de 1 972,8 milliards de
dinars, en recul de 40,4%
(entre fin septembre 2014 et fin
septembre 2015), résultat de la
baisse du prix du pétrole algérien qui s’est établi, durant les
premier mois de l’année dernière, à 55, 76 dollars le baril. à la
tête de la Banque d’Algérie
depuis une quinzaine d’années,
Laksaci a porté sur le dos, lui
seul, tout le poids des critiques
acerbes des députés-parmi certaines questions celles qui ne
relèvent pas de son portefeuille, dès lors qu’aucun membre du
gouvernement n’a été à «ses
côtés», du moins aucun parmi
eux ne s’était déplacé à l’hémicycle Zighoud Youcef, a-t-on
constaté sur place. Non pas
seulement, parce que, quelque
part, comme entend le lui
reprocher un bon nombre de
représentants du Parlement, «a
failli à sa mission», mais parce
que aussi, il assiste impuissant
au lieu de «présenter sa démission». C’est du moins là ce qui
est à retenir des interventions
des députés, toutes obédiences
confondues, lors des débats qui
L
Phs : DR
Laksaci sur un siège éjectable
Mohamed Laksaci, gouverneur
de la Banque d'Algérie
en ont suivi la lecture du rapport financier de la Banquemère. Considérant, grosso
modo, de «vulnérable», l’évolution notamment de la situation
financière et monétaire du pays,
eu égard aux «chocs externes»,
conséquemment au flottement
des marchés pétroliers mondiaux, ce qui est, du reste, une
donne qui échappe au seul
contrôle interne du pays, Laksaci a fait l’objet de critiques
portant sur sa gestion des dossiers épineux qui relèvent, plus
ou moins, de son domaine d’action. Ainsi, l’assainissement des
marchés monétaires parallèles
tel que le marché juteux du
Square «Port Saïd», la modernisation du système financier et
monétaire, le financement de
l’investissement, le crédit à la
consommation, la décadence
du dinar…, sont autant de
questions qui restent pendantes, comme l’a fait remarquer Lies Saâdi, élu du FLN.
Du coup, c’est à nouveau le
dossier de l’assainissement de
l’informel qui s’invite au goût
du jour.
Sachant que le même député
a interpellé le premier responsable du secteur bancaire à ce
sujet. Il s’agit pour lui de
connaître l’état des lieux
concernant l’intégration du circuit formel qu’entend l’opération de bancarisation de l’argent, la régularisation du marché monétaire parallèle et l’ou-
verture des bureaux de change
au niveau des agences bancaires. Intervenant sur une
autre question, Saâdi accuse
davantage le gouverneur de la
BA de manquer de communiquer sur les données actuelles
des montants des réserves de
change de l’Algérie, qui sont
placés notamment aux ÉtatsUnis, à Londres…etc. Laksaci a
tout aussi été saisi de la question de la dévaluation de la
monnaie nationale, qui, faut-il
le préciser, se fait parfois de
manière volontaire à même de
rétablir les équilibres financiers.
à ce titre, faut-il rappeler que
vendredi dernier, le dinar a fait
une chute libre historique par
rapport aux grandes monnaies
étrangères. Selon la BA, un
euro vaut 124,16 euros et
110,24 dollars USD. Sur cette
question, le député islamiste
Lakhdar Benkhellaf, accuse
Laksaci d’avoir diminué de
50% la valeur de la monnaie
nationale, ajoutant que cette
mesure administrative volontaire, «a permis de fortifier la devise», a-t-il indiqué. En ces temps
de vaches maigres, certains élus
n’ont pas trouvé comme moyen
d’engranger des fonds, que de
solliciter le FMI (Fonds monétaire international), non pas de
contracter des dettes auprès de
cette institution financière,
mais de «rembourser» les 5 milliards de dollars que l’Algérie
lui a prêté en 2012. En tout état
de cause, cette séance parlementaire a été plus un procès
intenté contre le responsable
bancaire qu’un débat placé
dans l’ordre des choses.
Exception faite à certains
partis représentés à l’APN qui
ont préféré ne pas «personnaliser» le problème, comme c’est
le cas du député du PT, Ramdane Taâzibt, appelant plutôt à
un débat général et ouvert sur
la situation économico-financière du pays. Comme pour
«achever la victime», un parlementaire de l’ex-parti unique,
Sadaoui Slimane, lance tout
bonnement dans la figure de
Laksaci ceci : «aies le culot de
déposer ta démission». Et pour
cause, selon ce même élu, le fait
qu’aucun ministre n’a été présent à cette séance est un signe,
on ne peut plus clair, que Laksaci est en quelque sorte, …sur
la sellette, a-t-il laissé entendre.
Farid Guellil
ALGÉRIE-USA
John Kerry à Alger le mois prochain
n vertu du dialogue stratégique entre
l'Algérie et les états-Unis, instaurée
depuis 2012 entre les deux parties,
une importante délégation américaine
conduite par le Secrétaire d’état, John
Kerry, devrait effectuer une visite au cours
du mois d’avril prochain à Alger.
À la veille de cette importante rencontre,
le président du Conseil d’affaires algéroaméricain, Smaïl Chikhoune, était, hier, l’invité de la Radio chaîne 3, où il est revenu sur
l’importance d’accroître la coopération
entre les deux pays, en dehors du secteur des
hydrocarbures. à cette occasion, Chikhoune
a affirmé que le dialogue stratégique connaîtra une nouvelle dynamique, suite à la visite
qu’effectuera John Kerry. L’hôte de la Radio
algérienne a indiqué que les discussions qui
suivront vont porter sur une série de sujets
parmi lesquels, il cite, l’aspect sécuritaire
dans les régions du Maghreb et du Sahel,
ainsi que les facteurs d'échanges économiques et culturels bilatéraux. Ne donnant
pas la date exacte du dialogue stratégique, il
dira, néanmoins, que la délégation américaine qui visitera l’Algérie a pour mission de
«discuter de tout ces partenariats, tout en
œuvrant à accroître les échanges économiques». Par ailleurs, Smaïl Chikhoune a
affirmé que les USA portent un grand intérêt pour l’Algérie, compte tenu de nombreux facteurs, telles que la stabilité dans la
région et la position stratégique de l’Algérie.
Dans un autre sillage, tout en rappelant que
plus de 150 entreprises américaines sont
déjà présentes en Algérie, notamment dans
la production de turbines à gaz, de tracteurs,
de câbles électriques et de produits pharmaceutiques, l’hôte de la Radio algérienne a
assuré que plusieurs managers US attendent
de connaître les contours de la loi sur l’in-
E
John Kerry
vestissement, à l’étude au niveau de l’APN,
pour venir développer des activités dans le
pays. S’agissant d’un éventuel accord-cadre
pour le commerce et l'investissement
(TIFA), signé en juillet 2001 entre l'Algérie
et les états-Unis, et la possibilité qu’il soit
conduit à un accord de libre-échange, l’intervenant a fait savoir qu’une délégation
algérienne a visité Washington, il y a une
dizaine de jours, afin d’examiner les mécanismes de création de celle-ci. «Chacun va
défendre ses positions et ses intérêts, pour
que chaque partie puisse gagner et de permettre aux deux économies d’en bénéficier»,
a-t-il déclaré. De plus, dans une dizaine de
jours, annonce-t-il, une autre délégation
d’opérateurs économiques algériens se rendra en Californie pour examiner les moyens
de développer des partenariats avec des partenaires américains dans divers secteurs
industriels. De surcroît, parmi les créneaux
susceptibles d’intéresser les Américains, il
cite le façonnage de pièces détachées automobiles, l’assemblage et la production de
véhicules et le développement de filières
agricoles et agroalimentaires. L’invité signale, en outre, que des discussions avancées
sont en cours avec des partenaires US
autour des opportunités de développer une
coopération dans le secteur minier, particulièrement en matière d’exploration et d’exploitation de sites de phosphate, d’or, de
diamant et de zinc. Smaïl Chikoune fait, par
ailleurs, état du lancement, en Algérie, d’un
méga- complexe de biotechnologie impliquant les deux pays et qui, souligne-t-il, va
nécessiter un investissement de plusieurs
milliards de dollars. Ce projet, précise-t-il, a
été initié en 2011, et avait donné lieu, en
2015, à la signature d’un mémorandum
entre les deux états. S’agissant de la concurrence entre les USA et l’Europe pour la
conquête du marché algérien, l’hôte de la
Radio a affirmé que l’Algérie recèle de
grandes ressources naturelles, sans oublier le
capital humain, d’où l’intérêt porté par ces
derniers au marché algérien. Concernant la
règle 49/51, il dira qu’«il est temps de revoir
ce régime», vu que les petites et moyennes
entreprises (PME) ne travaillent pas dans le
cadre de cette formule, préférant être «majoritaires». Tout en affirmant que l’état doit
inciter ces PME à venir investir en Algérie,
afin d’assurer un transfert de technologies,
et soutenir la création d’emplois, Smaïl Chikhoune a rappelé qu’il y a une grande compétitivité en matière d’investissement.
Autrement dit, ces PME partent à la
conquête des marchés les plus avantageux et
la règle 49/51 constitue une entrave pour
eux.
Lamia Boufassa
4
ACTUALITÉ
Mercredi 23 mars 2016
DES EXPERTS LE PRÉCONISENT :
ADE
Garantir un dosage
équitable entre la
limitation des
importations,
l’encouragement de
l’investissement et la
mise en marché de
produits nationaux,
compétitifs et
mondialisés, pour
espérer escompter le
décollage
économique de la
Nation.
el semble le deal auxquels sont arrivés les
intervenants de différents bords et segments
industriels, lors de la rencontre organisée, mardi, par
le Forum des chefs d’entreprise, dans le cadre du cycle
mensuel des «Débats du
FCE», dont l’invité de la 7e
édition est le directeur général par intérim du commerce
extérieur au ministère du
Commerce, Saïd Djellab, qui
est également directeur du
Suivi des accords bilatéraux.
Le conférencier a plaidé pour
une stratégie d’ensemble
incluant plusieurs
paramètres de nature à assurer,
notamment, une balance
commerciale, à l’état chancelant, du fait de l’écart, lancinant, entre les recettes d’exportation, estimées à 2 milliards de dollars, et celles de
l’importation de l’ordre de 25
milliards de dollars. Il s’agit,
T
Ph : DR
« L’investissement productif et
mondialisé pour rentabiliser la
limitation des importations »
Saïd Djellab, directeur général par
intérim du commerce extérieur
selon lui, d’enclencher (ce
que fait d’ailleurs le ministère
du Commerce), un processus
d’identification des produits
éligibles à l’importation. Cela
passera par l’identification
des secteurs et des sous-secteurs qui en sont concernés,
de compartimenter les produits ciblés en produits à
importer, produits de substitution, et ceux à préserver
comme acquis de souveraineté. Parallèlement à cela,
l’État, via des démarches de
concertation entre le ministère du Commerce et celui des
Affaires étrangères, compte
booster les missions économiques à l’étranger, dans le
cadre de diplomatie économique, visant de tisser des
liens encore plus empreints
de pérennité en matière de
rentabilité.
Dans une intervention
attrayante, l’ancien président
du
FCE,
Réda
Hamian, a mis en relief les
chiffres liés à l’investissement, se basant sur les statistiques communiquées par
l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), faisant part
du recul des demandes y
afférentes de 20%, sont là
pour nous rappeler que ce
volet, devant assurer le
déclic attendu en matière de
croissance économique et de
création de richesses et
d’emplois, ne contribue pas
encore de la manière la plus
encourageante. Au sujet des
exportations, réagissant à
une proposition d’associer
les exportateurs dans les
décisions gouvernementales
engageant leur avenir, le
conférencier, Djellab, a
déclaré que, hebdomadairement, une rencontre avec un
groupe d’entre eux est organisée dans le cadre des missions de la Cellule d’écoute
que préside le ministre du
Commerce, Bakhti Bélaïb.
Leurs demandes sont étudiées au cas par cas et résolues sur le champ, lorsqu’elles relèvent des seules
prérogatives de son département. Mais, si cela dépasse
ce dernier, c’est dans un
comité interministériel, présidé par le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, qu’elles
sont examinées. La préoccupation liée à l’impératif
d’accompagner les exportateurs, à travers notamment
la création d’un couloir vert
ou à l’élargissement de la
durée de rapatriement à 180
jours, a été retenue comme
gage de révision à la hausse
des indices de l’exportation.
Portant l’estocade d’en
révolutionner ce volet, Djellab prône pour la nécessité
du déplacement des agents
douaniers sur site, où ils
procéderont au scellage des
marchandises destinées à
l’exportation, sorte d’assouplissement des procédures
douanières souvent contraignantes. Par ailleurs, il a été,
également, mis en exergue la
problématique des coûts du
transport
auxquels
est
confrontée cette catégorie
professionnelle. L’Accord
d’association avec l’Union
européenne sera revisité
dans les mois à venir. Tel
semble la finalité des
réserves qu’aurait émise
l’Algérie. «On va savoir, d’ici
à septembre, quelles seront
les mesures appropriées à
initier dans le cadre de la
révision demandée», tient-il
à indiquer. Enfin, le délégué
du FCE dans la wilaya de
Béjaia a, lui, déploré la
concurrence déloyale des
pays arabes, dans le cadre de
l’Accord de la ZALE (Zone
arabe de libre-échange),
indiquant que beaucoup de
produits entrent en Algérie,
alors qu’ils ne sont même
pas fabriqués dans ces pays.
Zaid Zoheir
LEUR RASSEMBLEMENT A ÉTÉ AVORTÉ PAR LA FORCE
Les contractuels ne décolèrent pas
es enseignants contractuels du
secteur de l’Éducation nationale
semblent déterminés à arracher
leur droit à l’intégration. Le premier sitin organisé lundi devant le siège du
ministère de l’Éducation et qui a tourné
aux affrontements avec les forces de
l’ordre ne les a pas freinés de plus belle.
Les contestataires ont en effet décidé,
hier, de retenter leur chance et d’organiser un autre rassemblement au centre
d’Alger. Seulement, celui-ci a été sanctionné encore une fois par la dispersion
des enseignants par la police. Le porteparole de la Coordination des enseignants contractuels, Youcef Hamiti, a
fait savoir à cet égard que près de 40
enseignants s’étaient rassemblés aux
alentours de 11h 30 devant le siège de la
maison de la presse Tahar-Djaout, mais
ont été très vite interrompus. Embarqués de force, les contestataires ont été
conduits directement vers la gare routière de Kharouba. Hamiti indique aussi
que les enseignants contractuels venus
de plusieurs wilayas du pays se sont fait
surprendre très tôt le matin par les
forces de l’ordre, notamment, au siège
du Rassemblement d’action jeunesses
(RAJ), afin d’être renvoyés d’emblée
L
chez eux. Pour rappel, les contractuels
de l’éducation ont brandit la menace, il
y a quelques jours, de boycotter le
concours de recrutement, et ils n’ont
pas éloigné la possibilité d’une démission collective.
Le bras de fer avec la tutelle a été
déclenché après que cette dernière eut
décidé de ne pas comptabiliser l’expérience dans le concours de recrutement
de 28 000 enseignants, programmé pour
la fin du mois d’avril. Les contractuels
se sont vus ainsi «lésés» et privés de leur
droit à l’intégration. La ministre du secteur, Nouria Benghebrit, quant à elle, ne
semble pas inquiétée par la situation.
Puisqu’elle a clairement déclaré que les
contractuels ont au contraire eu une
chance en or de décrocher des postes
permanents, en participant au concours
de recrutement. S’agissant de la menace
d’une démission collective, elle a fait
savoir que ce n’est pas la demande qui
manque dans le secteur et que les
démissionnaires pouvaient être facilement remplacés. En ce qui concerne,
par ailleurs, le concours de recrutement
vers lequel sont tournées toutes les
attentions, il y a lieu de noter que le
ministère de l’éducation a souligné sur
son site web que 34 diplômes, incluant
27 filières ou spécialités, dont des
licences en sciences politiques et relations internationales, en communication
et en droit seront acceptés pour participer à ce concours dans le cycle primaire.
S'agissant du cycle moyen, 39 titres
englobant 28 spécialités ou filières, sont
concernés par le concours pour des
postes dans 12 filières qui sont les
langues (l'arabe, tamazight, l'anglais, le
français), l'histoire et géographie, les
mathématiques, les sciences de la physique et de la technologie, l'informatique, la musique, l'éducation physique
et sportive (EPS) et le dessin. Dans le
cycle secondaire, la participation au
concours est ouverte aux titulaires de
Master d'Ingéniorat d'état dans 70 spécialités. Les filières concernées sont
notamment les langues (arabe, français,
anglais, tamazight, espagnol, allemand,
italien, chinois, turc), l'histoire et géographie, les mathématiques, les sciences
de la physique, les sciences de la nature
et de la vie, l'informatique, les sciences
islamiques, la musique, le dessin, l'EPS,
la topographie, génie électrique, génie
civil et génie mécanique.
Ania Nait Chalal
Une situation
financière
alarmante
e ministre des Ressources en
eau et de l’Environnement,
Abdelouahab Nouri, a qualifié la
situation financière que vit l’Algérienne
des
eaux
(ADE)
d’«asphyxiante». Il a lancé un
appel sous forme de cri d’alarme
au gouvernement, afin d’injecter
de l’argent à l’ADE pour lui éviter
une asphyxie financière.
Interrogé, hier à Alger en marge
de la célébration de la Journée
mondiale de l’eau, sur la trésorerie
de l’ADE qui se trouve dans le
rouge, Abdelouahab Nouri ne voit
pas d’autre solution que d’injecter
de l’argent pour extraire l’ADE
de la zone rouge. Plus explicite, le
ministre des Ressources en eau et
de l’Environnement a estimé que
l’ADE, qui a la charge de gérer le
service public de l’eau dans plus
de 900 communes à travers le territoire national, a besoin d’importants moyens financiers pour
accomplir sa mission comme il se
doit. Or, l’ADE, qui croule sous
les créances, peine à avoir des
finances en plus de la part de
l’État. Toutefois, Abdelouahab
Nouri a révélé que le ministère des
Finances est extrêmement attentif
aux doléances de l’Algérienne des
eaux. Il a même promis de trouver
une solution négociée avec le
département des Finances pour
permettre à l’ADE de retrouver
son équilibre financier. Présent à
la célébration de la Journée mondiale de l’eau au côté des ministres
de la Communication et celui de
la Formation professionnelle,
Abderrahmane
Benkhalfa,
ministre des Finances, a estimé
que le département des Ressources en eau fait partie des secteurs stratégiques auxquels l’État
accorde un intérêt particulier. Il
ne voit pas d’inconvénient de
mettre la main à la poche, et dégager les finances nécessaires pour
aider les entreprises du secteur des
Ressources en eau à réaliser leurs
projets et à accomplir leurs missions de service public.
Sur un autre registre, Nouri n’a
pas manqué de souligner l’écart
entre le prix de revient d’un m3
d’eau et le prix que paye le
consommateur. À titre d’information, le prix de revient d’un m3
d’eau dans les régions du Sud est
estimé à 170 dinars et dans les
régions du Nord, son prix de
revient varie entre 20 et
60
dinars, alors que le consommateur
ne le paye qu’à 18 dinars. Par
ailleurs, Abdelouahab Nouri n’a
pas proposé d’autres mesures pour
amener le consommateur à rationnaliser la consommation de cette
ressource hydrique qui revient si
chère à l’État, que de compter sur
la sensibilisation de l’opinion
publique sur la nécessité de préserver cette ressource qui se raréfie davantage, et pour laquelle
l’État a mis d’importants moyens
financiers pour sa mobilisation et
sa distribution.
Il a estimé que le prix d’un m3
d’eau à 18 dinars ne dissuade pas
le consommateur à éviter le gaspillage. Au chapitre de la crise
financière qui touche le pays et
son impact sur les projets de son
secteur, Nouri a donné la même
réponse qu’il donnait par le passé,
estimant que les projets prioritaires sont toujours maintenus,
alors que ceux qui sont secondaires sont simplement reportés à
une date ultérieure.
Hacène Nait Amara
L
--
ACTUALITÉ
Mercredi 23 mars 2016
5
PPDRI
TOURISME DE MONTAGNE
2017, année
d’évaluation, selon
Ferroukhi
Une randonnée dans le Djurdjura
à couper le souffle !
Une randonnée dans les
majestueux monts du Djurdura,
ayant protégé jadis les tribus
amazighs des envahisseurs, et
abrité les Moudjahidine durant la
guerre de Libération, marque à
jamais les esprits, même les plus
aventuriers, et purifie les âmes
avides de calme, d'air frais et de
nature vierge.
our permettre à des jeunes de
découvrir cet espace féerique et
aux connaisseurs de renouer avec,
la Direction de la jeunesse et des sports
de la wilaya de Tizi Ouzou a organisé
récemment une sortie dans la région des
Ouacifs
sur
le
parcours
Tiguemounine/Ath-Abdellalli, en passant
par Talletat. Alors que les premiers
rayons du soleil réchauffent doucement
les villages faisant monter vers le ciel des
colonnes de brouillards qui caressent allègrement l'abrupt dorsal du Djurdjura, les
quelque 300 participants à cette randonnée s'agitent au carrefour du village
Tigounatine, lieu de rassemblement,
impatients d’entamer la randonnée. Un
coup de sifflet retentit subitement appelant les participants à se rassembler. Un
des organisateurs explique, alors, le parcours prévu, prodigue des conseils pour
une sortie sans incidents et instruit les
randonneurs, parmi lesquels beaucoup de
novices, de suivre les guides.
Des éléments de la Protection civile
étaient également de la partie pour parer
à d'éventuels incidents, alors que les
encadreurs des maisons de jeunes
veillaient chacun sur son groupe. Le parcours s'ouvre sur une piste boueuse, fraîchement ouverte.
Au loin, le mont Talletat domine le
paysage de son imposante façade rocheuse, grise, et abrupte, que la neige qui a
couvert le paysage alentour de son manteau blanc s'échine, vainement, à ganter.
Suivre le guide Farid Chelouaou,
employé à la commune d'Ouacifs et
membre de l'Association les “Amis du
Djurdjura, s'avère riche en enseignements. Il étonne et captive par ses
connaissances en botanique et en histoire
des sites de la région. Généreux, il partage avec le groupe même ses connaissances culinaires et leur montre une plante comestible, appelée localement “afoujil”, dont le feuillage ressemble à l'aneth
P
PORTRAIT
Ph : DR
e ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, a déclaré, avant-hier soir
à Jijel, que l’année 2017 sera celle de l’évaluation des projets de programme de développement rural intégré (PPDRI) qui ont
concerné quelque 11 000 bénéficiaires à travers le pays. Intervenant à la clôture d’un
Séminaire national consacré à la "participation de la forêt dans l’économie nationale",
organisé au centre de formation des forestiers de Kissir (Ouest de Jijel) par la direction générale des Forêts (DGF), à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Forêts (21 mars), le ministre a
notamment rappelé que ces projets lancés à
travers le territoire national devront faire
l’objet d’une évaluation précise pour
connaître leur impact et les carences, s’il y a
lieu, dans leur mise en application sur le terrain. Se félicitant de l’organisation de cette
rencontre nationale des cadres forestiers,
Ferroukhi a indiqué d’emblée que la forêt
constitue un espace de diversification de
l’économie nationale à laquelle doivent être
impliqués les partenaires publics et privés
pour valoriser les produits de la forêt. Cette
action, qui requiert la mise en place de
mécanismes, est de nature à mettre en
valeur les produits forestiers et, partant,
créer des richesses et de l’emploi. Il a cité, à
ce titre, le cas du liège extrait des forêts dont
une bonne quantité est placée sur les marchés étrangers. Le ministre a souligné que le
patrimoine forestier doit contribuer à l’économie nationale dans le cadre du développement durable. Dans son intervention au
séminaire placé sous le thème "La Forêt et
l’Eau" avec comme slogan "Prenons soin
des forêts, car chaque arbre et chaque goutte comptent". Ferroukhi a rappelé les efforts
déployés en matière de reboisement, de protection des ressources naturelles et de lutte
contre la dégradation des sols depuis le
recouvrement du pays de sa souveraineté
nationale. L’Algérie a planté 1 852 748 hectares, dont 658 640 hectares ont été réalisés
durant la période allant de 2000 à 2013.
Cette superficie reboisée a été réalisée
depuis 2000, année du coup d’envoi du
Plan national de reboisement (PNR), ont
indiqué les responsables de la DGF. S’agissant de l’inventaire forestier national de
2008, les forêts et maquis couvrent globalement 4,1 millions d’hectares. A son arrivée
à Jijel, le ministre a notamment visité le
chantier d’un nouveau centre de formation
des techniciens forestiers, en réalisation au
lieu-dit Kissir, pour remplacer un ancien
établissement bâti en préfabriqué et en service depuis les années 80.Pour la seconde
journée de sa visite (mardi), la délégation
ministérielle visitera des exploitations agricoles, le port de pêche, une laiterie et un
périmètre irrigué.
L
sauvage.
CASCADES, GROTTES ET
PAYSAGES À PERTE DE VUE
Loin d'être monotone, le parcours
choisi offre aux participants une belle
palette de sites tous différents et aussi
époustouflants les uns que les autres.
La moitié du parcours, la plus pénible,
en raison de l'effort qu'elle exige, se
déroule dans la neige et en ascension
continue.
Les randonneurs découvrent avec
enchantement des cours d'eau gonflés par
la fonte de neige, des cascades chantantes
et des grottes taillées dans la roche. Ifri
Semdhen (la grotte froide) n’a pas manqué de piquer la curiosité des randonneurs. Profonde et facile d’accès, cette
grotte aux parois humides tire son nom
de la fraîcheur qui y règne à l’intérieur.
"Avec une randonnée pareille, je n'ai
besoin ni de téléphone ni de me connecter à Internet", ironisaient des randonneurs qui n'ont tiré leurs mobiles que
pour prendre des photos.
D'autres émerveillés par la beauté du
paysage ont exprimé leur joie de pouvoir
participer à une activité qu'ils ne voyaient
qu'à la Télévision. "Nous ne pensions pas
qu'une telle activité pouvait se pratiquer
chez nous, et ne regardions que des documentaires en enviant les jeunes des autres
pays. À présent, nous n’avons rien à leur
envier", ont déclaré plusieurs jeunes.
UN ANGE PARMI LE GROUPE
Accompagnée de son père, la petite
Basma, neuf ans, au visage angélique,
était la coqueluche du groupe dont la joie
et le sourire réconfortaient ses aînés.
Lors d'une halte à l'ombre d'un
rocher, loin de la neige éblouissante sous
les rayons du soleil, elle retire ses bottines, toutes trompées, enlève ses chaussettes, les essore avec un grand rire, dont
seuls les enfants ont le secret, et remet le
tout pour continuer sa route sans se
plaindre. équipée d'un bâton, elle parvient toutefois à avancer sans la moindre
chute. Ses moments de peur et d'hésitation sont vite dissipés par les encouragements des adultes "tu es plus forte que
nous, nous sommes tous tombés, mais
pas toi".
Basma reprend son bâton et poursuit
fièrement son chemin sans abandonner
une bouteille qu'elle a remplie de neige,
en guise de "souvenir". Équipés, les pompiers de l'unité d'Ouacifs suivent les randonneurs d'un œil vigilent, prêts à intervenir. Ils leur tendent la main pour leur
faire traverser les sites difficiles.
Ce comportement n'a pas laissé de
glace les randonneurs qui les ont gratifiés
d'une longue et forte ovation, pour les
remercier pour leur disponibilité et l'attention qu'ils leur ont accordée.
Les randonneurs arrivent au village
Ath-Abdellaali relevant de la commune
d'Aït-Boumahdi, la tête pleine de belles
images et impatients de revenir.
UNE FEMME DANS UN MÉTIER D’HOMMES À TIZI OUZOU
Rezika, une jeune conductrice de bus qui a relevé le défi
'aucuns ne la croyaient
capable de braver la
rigidité des traditions
d'une société conservatrice en
s'aventurant à exercer le métier
de chauffeur de bus, considéré
jusque-là comme une "chasse
gardée" des hommes. Pourtant,
Rezika Ybeggazene, la trentaine
à peine entamée, a tout fait pour
concrétiser un rêve remontant à
sa tendre enfance, en devenant
la conductrice d'un bus de transport en commun assurant la liaison entre la ville de Tizi Ouzou
et les deux stations intermédiaires de Boukhelfa et BéniDouala. Avec beaucoup de
détermination, de confiance en
soi et un sourire qui ne quitte
jamais son visage, cette mère de
famille de trois enfants, qui vient
de boucler ses 33 ans, se lève
chaque matin pour prendre le
volant de son bus et assurer les
navettes entre le chef-lieu de la
D
wilaya et la périphérie.
PLUS QU'UNE
CONDUCTRICE, UN
GUIDE "SOCIAL"
Faisant partie d'une corporation, foncièrement masculine,
Rezika ne se sent nullement intimidée. Au contraire, elle fait
valoir ses capacités de conductrice chevronnée, mais aussi de
guide touristique et de marketeuse. Rezika ne se contente pas
seulement de conduire un "mastodonte" blanc, de fabrication
asiatique. Elle profite de sa fonction pour remonter le moral des
vieilles personnes, notamment
les "mémés", conseiller les
jeunes et orienter les étrangers
de passage ou en visite dans les
belles régions faisant la fierté de
la grande kabylie. Malgré l’opposition des membres de sa
famille et le regard parfois
méprisant d’une société, dont
certains domaines, comme le
transport,
sont
considérés
comme une ligne rouge pour la
femme, cette jeune dame originaire d’Ihasnaouene relevant de
la commune de Tizi Ouzou, n’a
pas renoncé à son ambition.
"C’est depuis mon enfance
que je nourrissais l’ambition de
devenir conductrice d’un grand
bus de transport de voyageurs",
a déclaré Rezika, avant de poursuivre, "mon père travaillait à la
gare routière de Tizi Ouzou, je
l’accompagnais alors que j’étais
encore petite, et c’est de là que
l’idée d’exercer ce métier m’est
venue en tête".
Depuis, la petite fille a grandi
et avant d’atteindre son objectif,
Rezika avait travaillé dans
d'autres secteurs, comme la
bijouterie, les soins infirmiers, le
pain et gâteaux traditionnels, at-elle indiqué. Ce n’est que
récemment qu’elle a passé son
permis de conduire dans la catégorie des transports en commun
et s’est rapprochée de l’entreprise des transports urbains et suburbains de Tizi Ouzou (ETUSTO), où elle a effectué un stage
d’un mois, raconte Rezika derrière le volant de son grand véhicule. "Je veux démontrer que la
femme est capable de relever le
défi, et de travailler dans n’importe quel domaine d’activité»,
lance-t-elle, tout en reconnaissant que sa tâche n’est pas toujours facile et que ses confrères,
les chauffeurs de bus, ont tendance à la décourager, en lui
tenant des propos "parfois blessants". "Ta place est à la maison
au milieu de tes enfants et non
pas ici", lui signifient certains
d’entre eux sans pour autant la
pousser à quitter ce métier qu’elle aime, mais qui lui permet
aussi de gagner sa vie et subvenir
aux besoins de ses trois enfants.
REZIKA, UNE ICÔNE
LOCALE
Avec sa tenue kabyle traditionnelle, cette jeune conductrice de 33 ans, toujours souriante
ne passe pas inaperçue. On la
salue de partout et on la félicite
pour son courage et son abnégation. Elle est l’exemple du combat perpétuel que mène la
femme pour s’imposer malgré
les difficultés et les contraintes.
Devenue une "icône" locale,
Rezika inspire de nombreuses
jeunes filles qui disent admirer
sont courage et souhaitent pouvoir un jour concrétiser leur
rêves, elles aussi. "Constater
une certaine admiration dans les
yeux des femmes et jeunes que je
transporte au quotidien, me
donne du courage pour continuer à faire un métier que j'ai
choisi malgré moult difficultés",
confie-t-elle à ses proches.
Mercredi 23 mars 2016
7
RÉGIONAL
BÉCHAR
L’ADE enregistre 700 millions de DA de créances
'Algérienne des eaux, ADE, de la wilaya de Béchar, a 700 millions de dinars de créances à recouvrer en matière de redevances, dont 180 millions de dinars comme
arriérés non payés par le secteur public. C’est du moins ce que vient de révéler à la presse une source de l’ADE, en marge de la célébration de Journée mondiale
de l’eau. Elle a ajouté que les mesures coercitives prises pour le recouvrement des créances de son secteur ont permis de recouvrer 425 millions de dinars entre 2012 et
2015. Le prix de revient du m3 d’eau, a-t-elle précisé, est de l’ordre de 58 DA, alors qu’il est facturé au consommateur à 21 DA. Pour ce qui est des projets en cours
de réalisation, notre source a précisé que le taux d’avancement des renforcements de digues à Tighelyine et à Ouakda est de l’ordre de 80%. Un troisième projet concernant la réhabilitation du périmètre d’Abadla est en cours de réalisation. Le programme en cours comprend aussi la réalisation de 6 autres digues, dont une à Lehdeb
et une autre à Benzireg.
M. A.
L
BÉJAÏA
CHLEF
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ARBRE
Ph : DR
L’arganier
à l’honneur
La Conservation des forêts a célébré, lundi, la journée mondiale de l'arbre, coïncidant
avec le 21 mars de chaque année, par la programmation, au niveau de son siège, de
plusieurs activités didactiques destinées aux enfants, en vue de les sensibiliser sur
l'importance de la préservation de l'environnement.
Un évènement qui sera caractérisé par le lancement de campagnes de reboisement à
travers plusieurs sites de la wilaya .
Suite en page 8
Les travaux
de consolidation
des falaises
d’Aokas par
moyens héliportés
achevés
es travaux de consolidation et
de confortement des falaises
d’Aokas par des moyens héliportés
ont pris fin ce lundi, matérialisés par
la pose de 4 écrans pare-blocs, sur
les talus rocheux et les équipements
d’ancrage requis pour contenir le
risque de chute de pierres ou
d’éboulis, menaçant les automobilistes sur la RN.9, a indiqué le wali
de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni.
L’opération, une première en Algérie, a été réalisée sur une largeur
linéaire de 180 mètres et de 150
mètres de hauteur, a-t-il précisé,
soulignant que les écrans ont été étagés sur quatre niveaux. Aidé par une
météo favorable, marquée par un
plein soleil, l’intervention, conduite
par les experts de l’opérateur français "Jet-systèmes hélicoptères",
notamment pour ce qui est de
l’orientation technique, a été réalisée
entièrement par une main d’oeuvre
locale, a-t-il ajout.
Cette première phase de la pose de
pare-pierre, constitue un prélude à
d’autre travaux, consistant notamment en la construction d’un mur
merlon au pied de la falaise sur plus
de 600 mètres linéaires et devrait
permettre la mise en sécurité de
toute cette montagne rocheuse, et
par ricochet la route nationale, siège
d’éboulements fréquents et graves
dont le dernier en date, survenu en
février 2015, a fait 7 morts et 20
blessés.
Profitant de la présence des experts
missionnés sur le site et surtout de la
disponibilité de l’hélicoptère, la
wilaya s'est attelée à expertiser la
montagne de Tizi-N-Berber, située
plus à l’Est à une dizaine de km à
vol n d’oiseau, théâtre récemment
d’un effondrement de deux mamelons de montagne qui ont fini leur
course sur deux maisons, situées en
contrebas, littéralement broyée.
L’objectif étant de voir les possibilités d’application du même système
de protection et de stabilisation à la
région.Aokas, qui a bénéficié de
fonds publics centralisés de l’ordre
de 300 millions de dinars, a déjà
retenu pour sa part, l’installation
d’un système de surveillance et
d’alerte, afin de se prémunir contre
ce phénomène naturel dévastateur à
l’occasion.
L
8
RÉGIONS
Mercredi 23 mars 2016
CHLEF
TIZI-OUZOU
Suite de la page 7
AEP
Remise en service
d’une trentaine de
forages pour faire
face à tout déficit
en eau
Algérienne des eaux (ADE) a
décidé de remettre en service une
trentaine de forages réalisés sur l’Oued
Sébaou, afin de faire face à un éventuel
déficit en eau dans la wilaya de TiziOuzou, a annoncé lundi le directeur
local d’unité de cet établissement
public. Berzouk Ammar, qui a animé
une conférence de presse à l’occasion
de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, a expliqué que cette décision a été prise suite "au manque de
précipitions qui a sensiblement impacté
le volume d’eau emmagasinée au barrage de Taksebt, principale source d’eau
potable pour la wilaya de Tizi-Ouzou".
A propos des forages qui seront repris,
il a expliqué qu’il s’agit notamment de
ceux réalisés au champ de captage de
Bouide (sortie ouest de Tizi-Ouzou et
destiné a l’alimentation des habitants
de la daïra de Draâ Ben-Khedda) et de
celui de Tirsatine, au profit de la localité d’Azazga. Les forages de Takhoukht
(sortie est de Tizi-Ouzou) sont déjà
fonctionnels, a-t-il observé, assurant
que ses services sont "là pour parer à
toute éventualité". S’agissant de la
situation du barrage de Taksebt, réalisé
sur l’oued Aïssi à la sortie est du cheflieu de wilaya, le directeur de l’unité de
Tizi Ouzou de l’ADE à fait savoir que
le seuil de remplissage de cette infrastructure hydraulique "reste critique",
avec un volume de 104 millions de
mètres cubes d’eau emmagasiné. "En
dépit des précipitations enregistrées
dernièrement, nous enregistrons un
déficit de presque 75 millions de mètre
cubes", a-t-il relevé.
Il a rappelé que ce barrage qui devait
alimenter les wilayas de Tizi-Ouzou,
Boumerdès et Alger, "ne fournit plus
l’eau potable à la Capitale". "Un volume d’eau de 200 000 m² est mobilisé
quotidiennement au profit des wilayas
de Boumerdès et de Tizi-Ouzou, dont
plus de 130 000 pour cette dernière", at-il précisé, relevant que le volume
d’eau stocké doit atteindre les 140 à
150 millions de mètres cubes pour
"pouvoir faire face aisément à la situation". Le barrage de Taksebt, d’une
capacité de stockage de 180 millions de
m², fournit l’eau potable au profit de
700 000 habitants, soit 60% de la
population de la wilaya, le reste étant
alimente avec l’eau mobilisé à partir de
forages ou de captage de sources.
L’
Ph : DR
…il sera, également, une
occasion pour la réalisation
de projets de proximité portant sur la plantation d'arbres
fruitiers et rustiques, dans le
cadre des trois programmes
prioritaires, à savoir la protection des bassins versants
de barrages, la lutte contre la
désertification et l'extension
du patrimoine forestier. Ce
dernier, faut-il le souligner,
est fortement menacé par la
déforestation, dont les conséquences sont souvent dramatiques. Toutefois, cette année
la Conservation des forêts de
Chlef a voulu marquer l’évènement en mettant en évidence un arbre particulier, à
savoir l’arganier. La plantation de quelques spécimens à
la Conservation des forêts, il
y a presque quatre ans est
plus
qu’encourageante,
puisque l’arganier s’est acclimaté facilement. Selon Benameur, un ingénieur des
forêts, « une terre aride et un
climat largement ensoleillé
conviennent parfaitement à
l'arganier, qui d’ailleurs n’a
besoin que peu d’eau de pluie
; et pour arriver à survivre,
cet arbre possède un système
racinaire extrêmement développé. Il va puiser l’eau profond, jusqu’à 20 et 25m sous
terre. En effet les racines de
l’arganier représentent cinq
fois sa partie aérienne, (son
tronc et ses branches). Pour
autant, son système racinaire
est dépourvu de poils absorbants ». Par ailleurs si cet
arbre est tout indiqué pour
peupler nos maquis, il n’en
demeure pas moins que l’arganier, qui est une essence
forestière incontournable du
grand sud-ouest marocain,
est un arbre à usage multiples. Chaque partie de
l'arbre constitue une source
de revenus ou de nourriture
pour l'usager. Tout d’abord
dira M. Benameur « il fait
office de frein à la désertification, puis un matériau de
construction et bois de chauffage »Extrêmement dur, le
bois de l'arganier est particulièrement apprécié comme
bois de charpente et il constitue un isolant écologique
parmi les mieux adaptés à un
usage en région chaude
».Mais le plus important
qu’on puisse tirer de cet arbre
c’est incontestablement celui
de son huile qui vaut son
pesant d’or. Il faut noter que
cet arbre épineux produit des
fruits similaires à de grosses
amandes, qui sont séchés au
soleil.
De ce noyau sont ensuite
extraites les graines, qui donneront l’huile appelée communément huile d’argan. Il
faut compter environ 100 kg
de fruits pour produire 1 L
d’huile d’argan. Les vertus de
cette huile ne sont plus à
démontrer et de nombreux
laboratoires de cosmétiques
se l’arrachent à prix d’or. En
effet l’huile d’argan cosmétique bio et 100% naturelle,
est quant à elle utilisée en
application sur la peau, les
cheveux ou les ongles, pour
prévenir le dessèchement et
agir comme un excellent soin
de beauté.
Naturelle et sans apports
chimiques, elle est riche en
acides gras essentiels: oméga
6 et vitamine E. l’huile d’argan cosmétique s’utilise soit à
l’état pur ou comme composant pour la fabrication de
différents produits d’hygiène
et de beauté. D’ou l’intérêt
manifesté par les responsables de la Conservation des
forêts de Chlef pour introduire et planter sur une grande
échelle l’arganier.
Bencherki Otsmane
TÉNÈS
Sit-in des pêcheurs devant le port
de pêche
es pêcheurs activant au niveau du port de pêche de Ténès ont observé, au cours de
la matinée du lundi, un sit-in devant le portail principal de cette infrastructure portuaire ,pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « hogra » de la part de leur tutelle qui
n’a pas répondu favorablement à leur principale revendication, à savoir pêcher à l’intérieur
de la zone, comprise entre le rivage et 3 miles ( 1 mile= 1852 mètres) . Il faut dire que cette
zone à l’instar des autres zones du littoral national est interdite à la pêche et les contrevenants
encourent des poursuites de la part des services de la Marine nationale, conformément à la
réglementation en vigueur. Les protestataires dont certains ont pris attache avec notre journal, nous ont fait part de leur « maigres prises de poisson, alors que ce dernier est en abondance dans la zone interdite ». Les pêcheurs réclament « une exception pour la pêche dans
cette zone conte-tenu que le relief accidenté au niveau du littoral de Ténès n’est pas identique à celui de Mostaganem ou Bou-Haroun à titre d’exemple ». Par ailleurs, on a appris
que la chambre de pêche de la wilaya de Chlef s’est démarquée de ce mouvement de protestation et considère que « la grève est illégale », du fait qu’aucun préavis n’a été déposé. Toutefois, il faut souligner que ce sit-in coïncide avec la visite dans la région du Général Azouz
commandant du Service national des garde-côtes (SNGC), un organe relevant du Commandement des Forces navales algériennes de la Défense nationale.
B.O.
D
LOISIRS
Mise en exploitation bientôt du parc urbain
entrée en exploitation du parc
urbain de la ville de Chlef interviendra "bientôt", a-t-on appris
lundi de la directrice de l’Environnement
de la wilaya.
"La réalisation de ce parc de loisirs
environnemental, qui s’étend
sur une surface de 24 hectares, a
atteint un taux d’avancement estimé à
90%, et sont entrée en exploitation est
pour bientôt", a indiqué Aicha Rais à
l’APS en marge d’une campagne de nettoiement et de boisement, organisée au
niveau de cet espace naturel. Ce parc
urbain, doté d’espaces de jeux aquatiques,
d’un lac artificiel, d’une cascade et de
deux cours d’eau, entre autres, a bénéficié
d’une enveloppe estimée à 59,290 millions de dinars, a-t-elle ajouté, soulignant
avoir exploité le bois comme matériau
L’
principal dans la réalisation des commodités internes du parc, dont le musée environnemental, qui englobera une multitude d’espèces faunistiques et floristiques,
voire même aquatiques, très réputées
dans la région, a-t-elle fait savoir. Une
grande partie des structures du parc fonctionne à l’énergie solaire, a relevé cette
responsable, précisant que le jardin
urbain de la ville de Chlef a vu la mise en
terre de 500 arbustes plantés par des centaines d’écoliers et de membres d’associations activant dans le domaine environnemental.
L’opération, initiée par la direction de
la Conservation des forêts de la wilaya est
inscrite au titre du programme de célébration de la Journée mondiale des forêts,
coïncidant avec le 21 mars de chaque
année.
AU MOINS 1 263 ARBRES
PLANTÉS AU NIVEAU DE LA
FORÊT BISSA
La campagne de boisement, organisée
en collaboration avec les secteurs du tourisme et de l’environnement, ainsi que la
société civile de la wilaya a également
ciblé la forêt Bissa, située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Chlef, a
indiqué à l’APS le conservateur local des
forêts, Zaoui Djamel. L’opportunité a
donné lieu à la mise en terre, au niveau de
cette forêt connue pour abriter le deuxième plus grand cimetière de chouhada du
pays, de 1.263 arbustes, en hommage
aux 1.263 chouhada tombés au champ
d’honneur dans cette région, a souligné le
même responsable. Il a ajouté que cette
action est inscrite au titre du programme
du quinquennat 2015-2019, portant boi-
sement d’une surface de 10.000 ha en différentes essences forestières, dont le pin
d’Alep, l’eucalyptus, le liège et le peuplier.
Organisée sous le signe "un arbre pour
chaque chahid", l’opportunité, qui a vu la
participation de nombreux écoliers,
jeunes, familles et responsables locaux, a
permis de faire plus ample connaissance
avec cette région touristique et historique,
située à 850 m d’altitude.
Selon le directeur du tourisme, Zebdi
Djamel, cette campagne coïncide avec
une large opération d’aménagement, lancée depuis un an au profit de la forêt
Bissa, portant notamment sur son raccordement au réseau de distribution d’eau,
en plus de la réalisation, en son sein, de
parkings, de parcours sportifs, et de salles
d’eau, attendus à la réception, fin avril
prochain.
RÉGIONS
Mercredi 23 mars 2016
BLIDA
9
M’SILA
DJEBABRA
FORMATION PROFESSIONNELLE
Une commune en bute au déficit
en eau potable
Engouement
croissant des
femmes aux
CFPA
Les habitants de Djebabra, à une
cinquantaine de km à l'est de
Blida, vivent de l'espoir de voir la
rareté de l'eau potable altérant
leur quotidien et entravant le
développement de la collectivité,
disparaître par la réception
prochaine d'un projet hydraulique
en cours de réalisation.
Djebabra, pourtant construite
sur un sol regorgeant de nappes
phréatiques, comme le prouve
une étude réalisée en 2011, les foyers ne
reçoivent l'eau potable que quelques
heures par jour. L'eau souterraine
demeure inexploitée à cause d'"un
manque de financement", selon le chargé
des affaires sociales à la commune, Djamel Iski, qui estime le coût d'une éventuelle utilisation de cette ressource naturelle à 180 millions de DA. Pour M. Iski,
il est nécessaire d'inscrire cette dotation
financière dans le Programme communal
de développement pour permettre à Djebabra, alimentée en eau à partir de la
commune de Meftah, distante de 12 km,
de réaliser son autonomie en la matière.
L'autre ambition des responsables de la
commune de Djebabra, selon M.Iski, est
d'attirer des investisseurs susceptibles de
réaliser des projets touristiques (hôtels et
complexes de loisirs) dans cette belle
région montagneuse aux forêts luxuriantes, pour "en faire un coin de villégiature".
Ph : DR
À
L'AGRICULTURE : UNE SOURCE
DE REVENUS PAR EXCELLENCE
L'absence de tourisme ou d'industrie
dans la région a acculé ses habitants à
recourir à l'agriculture de montagne,
comme unique source de revenus.
Les autorités locales œuvrent, dans ce
sens, à accompagner et soutenir les agriculteurs de la région, dont certains ont
bénéficié de 3 000 plants d'arbres fruitiers (oliviers et figuiers). Les aides de
l'État ont également concerné une cin-
n engouement croissant des
femmes stagiaires, inscrites
dans les différents établissements
de la formation et de l'enseignement professionnels, dans la
wilaya de M’sila a marqué la rentrée de la session de février dernier, a-t-on appris lundi, auprès
de la Direction du secteur.
"Pas moins de 1000 femmes stagiaires poursuivent leur formation
cette année", a précisé la même
source, soulignant que "200
places pédagogiques de plus pour
les femmes", ont été enregistrées
par rapport à la rentrée professionnelle 2014-2015.
La même source a ajouté que les
femmes apprenties sont notamment réparties sur les centres de
formation
professionnelle
implantés dans les grandes agglomérations de la wilaya de M’sila,
citant entre autres, les localités de
Sidi Aïssa, de Boussaâda, d’Aïn
El Melh et de Magra. La direction de la formation et de l'enseignement professionnels de M’sila
ambitionne de créer "jusqu’à 2
000 postes pédagogiques pour les
femmes, à l’horizon 2019", at-on
encore noté. Selon les statistiques
des services de la wilaya, 1 000
femmes promues des centres de
formation professionnelle à M’sila
ont bénéficié de projets dans le
cadre des différents dispositifs
d’aide à l’emploi.
Les projets d’entreprises familiales, crées particulièrement en
milieu rurale arrivent en tête des
projets retenus. Les établissements de la formation professionnelle de la wilaya de M’sila
accueillent, durant l’année en
cours, 13 060 stagiaires, répartis
sur 21 centres de formation professionnelle et d'apprentissage
(CFPA) et de deux Instituts
nationaux spécialisés (INSFP).
U
quantaine d'éleveurs de Djebabra qui se
sont vus offrir du bétail pour accroître
leur activité, alors qu'une cinquantaine
d'apiculteurs ont reçu chacun une vingtaine de ruches. Concernant le secteur de
l'habitat, le même responsable a fait
savoir que la commune de Djelbara enregistre le "plus gros" lot de logements
ruraux dans la wilaya de Blida. Une moitié des habitants de la localité, soit 2 600
sur un total de 5 000, ont bénéficié,
depuis 2003 d'une aide à la construction
rurale, a relevé M. Iski, soutenant que sa
commune fait partie des rares collectivités du pays qui "ne souffre nullement de
la crise du logement".
LE DÉFICIT EN FONCIER
HYPOTHÈQUE L'AVENIR DES
PROJETS
M. Iski a évoqué, cependant, un déficit en foncier public à Djebabra. Un problème qui bloque la réalisation des projets de développement, attribués à la
localité. Un taux de plus de 90% de la
superficie globale de Djebabra, estimée à
2 800 ha, relève de la propriété privée, a
t-il signalé, qualifiant ce fait de "contrain-
te majeure à la réalisation du peu de projets dont elle est destinatrice".
Il s'agit, notamment, d'un projet de
réaménagement d’une route pour relier
Djebabra et Khmiss El Khechna (Boumerdès) sur une distance de 8km.
Doté d'une enveloppe de 90 millions
de DA, ce projet est d'une grande utilité
pour la population locale, dont les agriculteurs appelés à emprunter cette voie
pour acheminer leurs productions vers le
marché de gros de Khmiss El Khechna.
Djebabra a été, également, destinatrice, pour l'exercice 2016, d'un projet de
bitumage de la route El Kahaliz-Djemaïa, sur une distance de trois (3) km,
pour une enveloppe de 52 millions de
DA, à laquelle s'ajoute un montant de 12
millions de DA, affecté à la rénovation de
son réseau de routes communales.
Un autre projet est relatif à l'électrification, en cours, du chemin de wilaya
(CW) N46, sur deux (2) km de long, au
moment où une enveloppe de 20 millions
de DA a été destinée à l'étude d'un projet
d'électrification de la route menant du
chef-lieu de wilaya (la cité El Maâdène),
sur une distance de trois (3) km.
GHARDAÏA
"DIGUE AHBAS" D’EL-ATTEUF
Réhabilitation de l’ouvrage hydraulique ancestral
es travaux de réhabilitation de
l’ouvrage hydraulique ancestral
"Digue d’Ahbas" à El-Atteuf,
fragilisé par les inondations qu’a connu
la région du M’zab en octobre 2008, ont
débuté dimanche, a-t-on appris auprès
de la direction locale des ressources en
eau et de l’environnement.
Confié à l’entreprise publique
"Hydro Technique", ce projet de réhabilitation, qui sera réalisé en 15 mois
pour un coût de 480 millions de DA,
traduit l'intérêt particulier qu'accordent
les pouvoirs publics à la préservation du
patrimoine ancestral "matériel et immatériel" de la région de Ghardaïa, classé
"patrimoine sauvegardé". Construit en 1
263, à quatre (4) km en aval de la localité d’El-Atteuf, cet ouvrage hydraulique
"atypique" est classé tant sur le plan
architectural qu'historique comme
patrimoine matériel. Sa réhabilitation
est dictée par son importance pour l’alimentation et la recharge cyclique de la
nappe phréatique de la région, a expliqué le responsable des projets de la
même direction, Missoum Benritab.
D’une longueur de 800 mètres linéaires
L
(ML), d’une largeur de 7,5 ML en crête
et 14 ML de largeur de l’emprise de la
digue, pour une hauteur de 10 mètres,
ce projet a vu son étude de réhabilitation confiée à un bureau d’étude spécialisé suisse, a-t-il indiqué.
L’étude en question, qui a été achevée et approuvée, a été conceptualisée
conformément aux chartes de Venise, Boulogne et de Florence, portant sur
la conservation et la restauration des
monuments et sites historiques et culturels, a-t-il encore fait savoir. Elle s’articule sur la conservation de la valeur
patrimoniale initiale de l’ouvrage "la
digue Ahbas", en permettant de distinguer les parties originales des parties
remplacées, afin que la restauration ne
falsifie pas le document d’art et d’histoire de ce patrimoine hydraulique ancestral, a-t-il souligné. les travaux consistent à colmater la brèche centrale de la
digue qui a cédé sous l’effet d’un débit
de pic supérieur à 1000 M3/seconde,
enregistré durant la crue qu’a connue la
région de Ghardaïa en octobre 2008,
ainsi que la restauration et le renforcement du déversoir et de la rive droite de
l’oued à la hauteur de la digue, a expliqué M. Benritah.
UN OUVRAGE POUR
EMMAGASINER 3,5 MILLIONS
DE M3
L’ouvrage, dont le corps de la digue
est formé d’argile limoneuse, permet
d’emmagasiner quelque 3,5 millions
de M3 d’eau destinées à la recharge du
niveau piézométrique de la nappe
phréatique et à répondre à la rareté de
l’eau d’irrigation des jardins et palmeraies de la commune d’El-Atteuf, selon
le même responsable.
Une fois les travaux achevés, cet
ouvrage favorisera, au même titre que
les trois digues de rétention édifiées en
Amont de la vallée du M’Zab, un débit
d’infiltration important des eaux de crue
dans la nappe, ainsi que l’écoulement
des eaux de remontée, en évitant l’asphyxie du système racinaire des palmiers, a-t-il indiqué. L'étude de la réhabilitation de cette digue, effectuée avec
la participation de la société civile locale, permettra, outre, d'assurer la protection de la région et les équipements exis-
tants (routes, stations d’épuration, etc)
contre les inondations, de protéger les
palmeraies et autre périmètres agricoles
situés en amont de l’érosion, a relevé le
chef du projet. Les efforts conjugués
dans le cadre de ce projet visent, en plus
de
la réhabilitation de cet ouvrage
hydraulique ancestral, la gestion et la
préservation de l’eau et des sols, en
réduisant l’érosion hydrique, ainsi que
la réhabilitation du couvert végétal et
l’amélioration des potentialités fourragères de l’espace pastoral, au profit de la
population de la commune d’El-Atteuf
et générer une plus value.
Il est attendu aussi de ce projet de
réhabilitation, non seulement une
contribution à l’amélioration des revenus et de la qualité de la vie de la population locale, mais aussi la création
d’emplois, la protection des exploitations contre les effets des inondations,
mais aussi une solution aux déséquilibres écologiques constatés ces dernières années dans la région, et la protection du système oasien en aval de la
digue.
SP RTIF
Mercredi 23 mars 2016
11
DOPAGE
La FIFA étend à l'échelle internationale les suspensions
de Belaïli, Boussaïd et Merzougui
a commission de discipline de la Fédération internationale de football (FIFA) a étendu à l'échelle internationale, les sanctions infligées par les organes juridictionnels de la fédération algérienne (FAF) à Youcef Belaïli (USM Alger), Rafik Boussaïd (RC Arbaâ) et Kheireddine Merzougui (MC Alger) pour "violation des règles
antidopages", annonce lundi, l'instance mondiale sur son site officiel. Belaïli et Boussaid ont été suspendus par la commission de discipline de Ligue de football professionnel (LFP) de toute activité liée au football (administrative, sportive ou autre) pour une durée de quatre ans, "après avoir été contrôlés positifs à la cocaïne", souligne la Fifa. De son côté, Merzougui a également été suspendu pour quatre ans, décision par la suite, confirmée par la commission de recours de la FAF, après que
celui-ci a été contrôlé positif à la methylhexaneamine. Le président de la commission de discipline de la FIFA a décidé d'étendre ces sanctions au niveau mondial
conformément aux articles 136ss du code disciplinaire de la FIFA. Les parties concernées ont été dûment informées ce jour de ces décisions.
L
LES SPÉCULATIONS AUTOUR DE L’AVENIR DE GOURCOUFF SE POURSUIVENT
Comme lors de la période
ayant précédé la double
confrontation contre la
Tanzanie en novembre
dernier dans la cadre des
éliminatoires de la coupe du
monde, que de bruit, court
cette fois aussi avant la
réception de l’Ethiopie,
vendredi prochain, autour
de l’avenir du sélectionneur
national Christian Gourcuff.
es rumeurs donnent d’ailleurs le
technicien français partant à l’issue du match retour contre les
Ethiopiens, prévu pour le 29 courant à
Addis-Abeba. Mieux, des noms d’entraîneurs commencent à circuler dans
les coulisses de la FAF, à propos des
coachs pressentis pour succéder au technicien breton. Ainsi, et après René
Gerard, l’ancien driver de Montpellier,
c’est au tour de Rolland Courbis d’être
cité comme étant le mieux indiqué pour
diriger les Verts la période post-Gourcuff. Courbis, qui connaît assez bien
l’Algérie pour avoir drivé l’USMA pendant plus d’une année, dirige actuellement Rennes après avoir débuté la saison avec Montpellier. Cela se passe au
moment où le bureau fédéral, réuni
samedi dernier à Biskra, n’a nullement
évoqué l’avenir de Gourcuff avec le
‘’Club Algérie’’. Mieux, Mahfoud Kerbadj, président de la LFP et également
L
AINE
L
LA SEM
E
D
S
T
O
ES M
Phs : DR
Rolland Courbis
entre en lice
membre de l’exécutif de la FAF a clairement précisé que le coach français dispose d’un contrat en bonne et due
forme et que jusque là la séparation
n’est pas d’actualité. Sur un autre
registre, la vente des tickets du match
entre l’Algérie et l’Éthiopie a débuté,
dimanche au niveau des guichets du
stade Mustapha Tchaker de Blida. Les
trois premiers jours ont connu une faible
affluence des fans des Verts. L’opération
se poursuivra jusqu’au jour du match
prévu, rappelle-t-on, vendredi soir, à
partir de 20h30.
La direction du stade a mis 22 000
tickets sur le marché, alors que les 1 200
places des tribunes couvertes sont réservées par le sponsor majeur de la FAF.
Les portes du stade seront ouvertes aux
supporters à partir de 15h. Par ailleurs,
le jeune milieu de terrain de l’EN, Nabil
Bentaleb, pourrait ne pas reprendre la
compétition avant la fin de la saison.
Poursuivi par la guigne des blessures, le
malheureux Bentaleb est out pour le
reste du championnat anglais, a révélé
Tottenham Academy sur Twitter, alors
que le site officiel du club n’a rien
annoncé pour le moment sur la blessure
du jeune international algérien, remplacé par Adléne Guedioura sur la liste des
joueurs retenus par le sélectionneur
national, Christian Gourcuff, pour la
double confrontation contre l’Éthiopie.
Bentaleb s’est blessé avec les U21 des
Spurs dans un match contre les réservistes de Leicester.
Il a décidé de lui-même de jouer avec
les U21 pour avoir du temps du jeu,
étant donné qu’il a perdu sa place de
titulaire au sein de l’équipe première de
Tottenham, en course pour le titre cette
saison.
Hakim S.
FINS DE MISSIONS VERSION RESPONSABLES ALGÉRIENS
Le «c’est fini» de toutes les dérobades
Par Azouaou Aghilès
Cette fois, ils jurent (ils sont deux à faire l’actualité en raison du prestige du sigle
qu’ils dirigent) par tous les saints, qu’on ne les reprendra pas. Lire que le moment
est venu, pour eux, de rendre le tablier.
Suite en page 12
MÊME S’IL S’EST RAPIDEMENT
IMPOSÉ AU NACIONAL MADEIRA
Belkaroui
collectionne
les cartons au
Portugal
l est vrai que Hichem Belkaroui a
franchi un pas en avant en s’imposant au sein de son club portugais,
Nacional Madeira, dès ses premiers
jours dans ce club qu’il a rejoint l’hiver
dernier, mais au train où vont les
choses, il risque de comptabiliser un
nombre record de cartons jaunes.
En effet, l’ancien joueur de l’USMH
a de nouveau écopé d’un avertissement
lors de la victoire à domicile de son
équipe face à Guimaraes dimanche dernier. Il s’agit de son cinquième carton
en six matchs, ce qui lui a valu d’être
suspendu pour la prochaine sortie de
son team. Néanmoins, Belkaroui est
jusque-là pour beaucoup dans la résurrection de son équipe. En sa présence,
Nacional n’a perdu qu’un seul match,
celui face à Sporting Lisbonne (4-0) qui
a coïncidé avec le baptême de feu du
joueur algérien avec sa nouvelle équipe
portugaise. Depuis, ses camarades et lui
ont enchaîné les bons résultats pour
grimper de la zone rouge à la 10e place.
C’est dire que Belkaroui retrouve avec
un moral au beau fixe, la sélection algérienne, dont le stage a débuté lundi en
vue de la double confrontation contre
l’Ethiopie dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2017. D’ailleurs, l’on
s’attend à ce que Belkaroui enchaîne
une deuxième titularisation de suite
dans un match officiel avec les Fennecs.
Au vu des prestations qu’il est en train
de fournir au Portugal, il part largement
favori pour figurer dans le onze de
départ des Fennecs, vendredi prochain,
contre l’Ethiopie. Le joueur avait déjà
donné satisfaction, lors de sa première
apparition dans l’équipe type de Christian Gourcuff au cours du précédent
match contre la Tanzanie en novembre
2015. À l’époque, le joueur vivait pourtant le calvaire au sein de son ex-équipe
le Club Africain. D’ailleurs, il n’a pas
tardé à résilier son contrat pour opter en
janvier passé au Nacional Madeira. Un
choix des plus justes sur le plan sportif,
même si le natif d’Oran n’a pas fait une
meilleure affaire sur le plan financier. Il
n’empêche qu’avec les prestations qu’il
est en train de fournir dans le championnat portugais, celui qui a été formé
à l’ASMO peut désormais aspirer à un
contrat meilleur dès cet été, surtout
qu’il a signé que pour six mois avec
Nacional.
H. S.
I
12
SPORTS
Mercredi 23 mars 2016
Suite de la page 11
Ferhani : "Tirer
le maximum
d'enseignements à Séoul"
négative de fans qu’il juge «avoir la
mémoire courte» et le jeu de coulisses
d’une opposition «fantôme» et qui s’active ou monte au créneau à chaque faux
pas, et Moh Cherif Hannachi, le doyen
des présidents en activité et qui se dit
prêt, une fois le maintien dans la poche
et un repreneur (on parle de … Haddad)
assuré, revenant enfin à de meilleurs
sentiments et disposé à «faire une fleur»
à ceux qui le poussent à la sortie. Deux
grosses cylindrées en difficulté. Suffisant
pour ébranler l’édifice et conduire les
«proprios» à une «réflexion» éternellement dans l’air ou à cette retraite «espérée par beaucoup.» Avec la précision,
bien sûr, qu’il ne faudra pas cracher
dans la soupe et reconnaître les mérites
de deux géants que les résultats (c’est la
loi du sport, même si, chez nous, dans
nos si sinistres murs, ce n’est jamais
innocent et la perte du moindre point
est synonyme de séisme,et une invite au
changement) n’ont pas servi, la trajectoire de Hammar ne ressemblant pas
toutefois à celui de son aîné, Hannachi,
quand il s’agit d’analyser les palmarès
sur la dernière décennie, l’Entente ayant
marqué de son empreinte le football
national pendant que la JSK était (est)
réduite aux seconds rôles. Mais, et la
question reste toujours posée, assisterat-on à une vague de changements au
mois de mai prochain lorsqu’il faudra
passer aux bilans et à la grande remise
des prix de fin de saison et des sanctions
qui suivront ? Rien n’est moins sûr, le
personnel actuellement en place (pas
seulement le tandem chic et choc, Hammar-Hannachi) nous ayant habitué à
des virages dont ils ont le secret et faisant partie de décors hideux, la majorité
n’apportant rien à la discipline, sinon
d’exacerber les conflits et pousser
constamment à la tension à lire et relire
les déclarations incendiaires des uns et
des autres, se retrouveront à l’occasion
de conclaves tout aussi uniques et repartiront de plus « belle » (le mot juste ?)
dans une gestion dont on peut aisément
«apprécier» les énormes dégâts. Hannachi, Hammar, Baba, Malek et autres,
dans l’œil du cyclone de leurs supporters, oublieront les «misères» qui leur ont
été faites et rempileront-ils avec la promesse de faire mieux la saison prochaine
? Promesse de viser haut et de jouer sur
tous les tableaux. Promesse aussi d’apporter du nouveau en montant cette
équipe de «rêve» qu’on ne verra peutêtre pas au grand désappointement de
leurs publics respectifs qui repartiront
de plus belle dans une autre vague de
violences mettant en danger la sécurité
publique, comme on a pu malheureusement le constater lors de nombre de parties techniquement faibles mais se terminant en queue de poisson ? Rebonjour tout le monde. Rebonjour les vieux
démons et rebonjour les mauvaise
génies et tous ceux qui tiennent en otage
un ballon ne tournant, assurément, pas
rond. Rendez-vous à la reprise. Avec les
mêmes noms et les mêmes travers. Et
vogue la galère. C’est ce qu’on appelle
savoir tenir promesse.
A. A.
DRB TADJENANET
Sayoud cédé seulement pour un club étranger,
selon le président
e président du DRB Tadjenanet,
Tahar Graich, a indiqué mardi
que son joueur Amir Sayoud ne
sera libéré que pour un club étranger,
au moment où plusieurs clubs de l'élite
algérienne se sont manifestés pour
bénéficier de ses services en vue de la
saison prochaine.
"Je suis au courant des tentatives de
certains clubs d'engager Sayoud, alors
qu'ils étaient censés prendre attache
avec moi, étant donné que le joueur est
encore sous contrat avec nous. Cela dit,
il ne sera libéré que pour un club étranger", a déclaré à l'APS le premier responsable du nouveau promu en Ligue 1
algérienne de football. Non épargné par
les blessures, Sayoud, formé au Ahly du
Caire (Egypte) a mis du temps pour
émerger. Sa première expérience en
championnat d'Algérie lorsqu'il a été
prêté par les Egyptiens au MC Alger en
2012, fut un échec. Le joueur de 25 ans
a atterri par la suite en Bulgarie où il a
porté les couleurs du PFK Beroe Stara
Zagora (2013-2014), puis rallié le Club
sportif sfaxien en Tunisie (2014-2015),
deux expériences non fructueuses elles
e défenseur international
olympique de la JS
Kabylie, Houari Ferhani, a
qualifié d'"importants" les
deux matchs amicaux prévus
face à la Corée du Sud, les 25
et 28 mars à Séoul, pour
"tirer le maximum d'enseignements", en vue des Jeux
Olympiques JO-2016 à Rio
de Janeiro (5-21 août). "Il
s'agit de deux rendez-vous
importants qui nous seront
bénéfiques pour améliorer
notre jeu. Nous allons mettre
à profit ces deux matchs pour
corriger nos erreurs notamment après la défaite face à la
Palestine (1-0) et surtout
tirer le maximum d'enseignements en vue du tournoi
olympique", a indiqué Ferhani, dimanche à l'APS.
La sélection nationale des
moins de 23 ans (U-23) s'envole dimanche pour Séoul où
elle doit rencontrer son
homologue sud-coréenne le
vendredi 25 mars au stade
Ichon à partir de 20h00
locales (12h00 algériennes),
alors que le second test est
prévu le lundi 28 mars au
stade de Goyang, dans la
banlieue nord de Séoul, à
19h00 locales (11h00 algériennes). En vue de ces deux
rendez-vous, le sélectionneur
de l'équipe nationale, le Suisse Pierre-André Schürmann
a retenu 24 joueurs, dont six
seniors : Hocine Benayada
(USM Alger), Hicham Nekkache (CR Belouizdad),
Amir Sayoud (DRB Tadjenanet), Belkheiter Mokhtar
(MCE Eulma), Lyes Seddiki
(NA Hussein Dey) et Mohamed Amine Abid (MC
Alger). "Celui qui est capable
de donner le plus à cette
équipe est le bienvenu.
Ces joueurs vont certainement apporter leur contribution. J'espère que la sélection
va pouvoir bénéficier de l'apport des joueurs professionnels aux JO-2016", a ajouté
l'ancien latéral gauche du RC
Arbaâ. Evoquant l'adversaire
sud-coréen, Ferhani n'a pas
tari d'éloges sur cette équipe
asiatique, estimant qu'il
s'agissait d'une sélection de
"gros calibre". "La Corée du
Sud est une très bonne équipe, en témoigne son statut de
vice-champion d'Asie. Les
Sud-Coréens sont également
qualifiés aux JO-2016, ce
sera donc une occasion pour
nous de se mesurer avec le
haut niveau", a-t-il conclu.
L'Algérie avait composté son
billet pour les JO-2016 en
décembre dernier, en disputant la finale de la Coupe
d'Afrique des nations CAN2015 organisée au Sénégal
(défaite face au Nigeria 2-1).
Les coéquipiers de Zineddine Ferhat (USM Alger)
seront fixés sur leurs adversaires aux JO-2016 le 14 avril
prochain, à l'occasion du tirage au sort prévu au stade
Maracana de Rio.
L
Phs : DR
…Que «c’est bon», ils n’en peuvent
plus de se «sacrifier pour rien» (n’y a-t-il
rien à redire sur ce registre où serait-ce
la notion de sacrifice, tellement dévoyée,
qui perd son sens et ne veut plus rien
dire ?) et que le moment est maintenant
arrivé pour eux de quitter la scène et de
… (ah ces fameux points de suspension
ouvrant la voie à bien des compromissions et de reniements !) de se consacrer
à leurs seules obligations familiales et
professionnelles. Eux, on peut rallonger
la liste en y introduisant l’actuel président du MC Oran, Baba, qui assure que
la gestion du 1er grand club phare de
l’Ouest algérien ne l’intéresse plus et
qu’il veut se débarrasser d’un lourd fardeau au plus vite (pas avant le baisser de
rideau du championnat et les surprises
qu’il nous réserve évidemment, dont des
statu quo auxquels semblent nous habituer nos si uniques responsables de
clubs et dont la particularité est d’exceller notamment dans l’art du dribble et
des coups de maître, en plus de bien
apprécier la générosité des pouvoirs
publics et des subventions ne tarissant
pas, alors que tout le monde est appelé à
l‘austérité pour les raisons que qu’on
sait) maintenant que l’opposition (un
autre terme que «Le Larousse» a toutes
les raisons d’en revoir la vraie définition,
dès lors qu’en Algérie on se fait un malin
plaisir à jouer à fond la carte de la
«déroute» permanente, la tendance
n’étant pas à la transparence) se fait
insistante et s’active pour une destitution inscrite à l’ordre d’une logique
implacable reposant sur des considérations d’ordre clanique, en ne perdant
jamais de vue les intérêts personnels et
le poids d’une rue certes envahissante
mais manipulable à souhait. Coup sur
coup donc, deux des poids lourds de
Ligue 1 «Mobilis» (l’ES Sétif et la JS
Kabylie, dont le tableau de marche est
en tous points identiques, à la différence
près que les «Aigles» des Hauts plateaux,
champions d’Algérie sortants et doublement maîtres d’Afrique avec leurs titres
acquis de haute lutte, à savoir la champions league et le titre honorifique de
super champions, ont tout perdu cette
saison- à mettre aux oubliettes- en plus
de leur verve et se suffisent d’une petite
place dans le ventre mou du classement,
alors que les «Canaris» du Djurdjura,
dans leurs petits souliers depuis
quelques exercices déjà, n’ont toujours
d’autres ambitions que de jouer, au
grand désespoir de leur public, habitué
aux consécrations, pour le maintien),
Hacène Hammar, fatigué par la réaction
CORÉE DU SUD-ALGÉRIE
EN AMICAL
L
aussi. Ce n'est qu'en rejoignant le
DRBT, l'été dernier, que Sayoud a commencé à retrouver la plénitude de ses
moyens. Il est devenu l'un des meilleurs
joueurs du championnat national, estiment les observateurs. Auteur de six
buts jusque-là, le natif de Guelma suscite d'ores et déjà les convoitises des gros
bras de l'élite, alors qu'il a encore une
autre année de contrat à honorer avec
Tadjenanet."Quelle que soit l'offre que
certains clubs comptent me faire à propos de Sayoud, je ne changerai pas de
position. Si transfert y aura, ce sera
pour l'étranger", insiste le patron du
DRBT, qui a évoqué du reste des
"touches" qu'aurait déjà eues son poulain de la part de clubs de l'extérieur,
sans toutefois dévoiler leur identité.
"Une chose est sûre, le challenge sportif
sera pris en considération si on venait à
transférer Sayoud à l'étranger", a encore
assuré le même responsable.
L'ex-international olympique postule actuellement pour une place dans
l'effectif de la sélection algérienne des
moins de 23 ans (U-23) en vue des Jeux
Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro
(Brésil). Un quota de trois joueurs dont
l'âge dépasse les 23 ans est attribué à
chaque équipe qualifiée aux olympiades. D'ailleurs, Sayoud se trouve
actuellement avec la sélection nationale
des U-23 en Corée du Sud pour disputer deux matchs amicaux contre la
sélection locale dans le cadre de ses préparatifs pour les JO.
JO-2016 (QUALIFICATION/ZONE AFRIQUE):
La boxe algérienne s'illustre à Yaoundé
La boxe algérienne a encore une
fois confirmé sa suprématie sur le
plan continental en dominant le
tournoi qualificatif africain aux
jeux Olympiques JO-2016, qui
s'est clôturé, samedi soir, à
Yaoundé (Cameroun), avec la
qualification de cinq pugilistes au
rendez-vous de Rio de Janeiro.
e dernier qualifié algérien est
Zoheïr Kedache (69 kg) qui a
poinçonné samedi son billet
pour Rio, en s'imposant face au
Ghanéen Mohamed Azumah aux
points (2-1). Kedache a rejoint ainsi
Mohamed Flissi (52 kg), Reda Benbaâziz (60 kg), Chouaib Bouloudinet (91 kg) et Abdelhafid Benchabla
(81 kg) qui se sont qualifiés à leur
tour en terre camerounaise. Les
deux autres pugilistes algériens, à
savoir Abdelkader Chadi (64 kg) et
Lyes Abbadi (75 kg), se sont qualifiés, eux, grâce à leur classement à
l'AIBA pro boxing (APB) pour le
premier et la World series of boxing
(WSB) pour le second. "Les résultats
décrochés à Yaoundé sont de loin
très satisfaisants. Nous sommes dans
nos prévisions avec la qualification
de 7 boxeurs qui vont représenter le
pays au Brésil. Cette prestation
confirme la bonne santé du noble art
algérien", s'est félicité le président de
la Fédération algérienne de boxe
(FAB), Nabil Sadi, joint au téléphone par l'APS. L'Algérie a participé au
tournoi pré-olympique avec 10
boxeurs, dont trois (Zoheïr Toudjine
49 kg, Mohamed Grimes +91 kg et
Fahem Hammachi 56 kg) ont laissé
des plumes.
"Ces trois boxeurs ont manqué
d'expérience, ce qui a fini par leur
L
jouer un mauvais tour", a regretté le
premier responsable de la FAB qui
se trouve à Yaoundé. Evoquant la
participation féminine au Came-
roun, où l'Algérie était représentée
par deux boxeuses --Souhila Bouchene (48-51 kg) et Elhem Mekhaled (57-60 kg)--, le président de l'ins-
tance fédérale s'est dit "déçu",
notamment par le sort réservé à la
première.
"Souhila a été lésée lors de son
combat face à la Marocaine Zohra
Ez Zahraoui. Elle avait vraiment la
possibilité de passer en finale et remporter la médaille d'or pour aller à
Rio", a-t-il estimé. Concernant le
volet préparation en vue des JO2016, Nabil Sadi a parlé de "deux
étapes importantes". "Les 7 boxeurs
qualifiés prendront part à un stage
dans la région du Kurdistan, dans un
endroit qui se trouve à 1700 m d'altitude à partir du 5 avril. Nous allons
enchaîner ensuite avec un autre
stage ponctué par un tournoi de
haut niveau à Cuba. Il s'agit de deux
étapes importantes de préparation,
en plus bien évidemment des stages
prévus au pays", a-t-il conclu.
WBF LOURD-LÉGERS
Benmakhlouf défiera l'Argentin Valori
le 31 mars à Alger
e boxeur algérien Zine Eddine Benmakhlouf
défendra son titre de champion du monde WBF
des "Lourd-Légers" face à l'Argentin Alejandro
Emilio Valori le 31 mars (21h50) à la salle HarchaHacene d'Alger, ont annoncé lundi les organisateurs de
la soirée pugilistique. Surnommé le "Rocky algérien",
Benmakhlouf a été sacré champion du monde, version
WBF (World boxing Federation) grâce à sa victoire
devant le boxeur hongrois Halasz Gabor le 6 mars 2015
à Berlin. Benmakhlouf est attendu à Alger le 25 mars,
après un stage de préparation à Paris, selon la même
source. La carrière du natif de la ville d'El-Yachir (Bordj
Bou Arréridj) qui fêtera ses 39 ans le 5 mai prochain, a
pris une autre dimension en rejoignant le club de Corbeil en France. Sa première grande victoire a été réussie
face à Jean-Marc Monrose, champion de France et
d'Europe. Benmakhlouf a quitté ensuite les rangs de
L
Corbeil pour s'engager avec Aulnay-Sous-Bois, club
réputé formateur des boxeurs professionnels de haut
niveau. Il est devenu champion intercontinental WBF le
15 décembre 2014 lors d'une réunion à Paris, avant de
battre l'Hongrois Halasz Gabor par KO pour le titre
WBF. Concernant son palmarès, Benmakhlouf a disputé 70 combats en amateur (65 victoires, 3 défaites et 2
nuls).
En professionnel, il a combattu 26 fois (21 victoires,
4 défaites et un nul). Les amoureux de la boxe pro en
Algérie auront droit donc à un plateau de choix le 31
mars, car en plus de l'explication Benmakhlouf-Valori, il
y aura aussi des combats des boxeurs algériens Idaas
Redjdal, Kamel Abdesalam et Mehdi Bouadla. Des
shows de football-freestyle sont également au programme de cette soirée en présence de l'Algérien Wassim
Benslimane.
L'Algérien Bounabi décroche la 19e place à Rome
L'
ment à des athlètes de la "catégorie
U23", a expliqué la même source.
Deux autres escrimeurs algériens
ont été engagés dans ce tournoi:
Youcef Madi et Salim Heroui,
ayant pris respectivement les 34e et
37e places.
Au sabre féminin, Abik Bounegab a décroché la 20e place lors
d'un autre tournoi international,
disputé également à Rome, au
moment où ses équipières en sélection algérienne, Sarah Atrouz et
Sonia Abdiche, se sont contentées
respectivement de la 40e et de la
55e place.
Programme de la soirée communiqué par les organisateurs :
20h00 : Idaas Redjdal - Rudy Sibilio
20h35 : Kamel Abdesalam - adversaire à définir
21h10 : Mehdi Bouadla - Yoann
Bloyer
21h50 : Zine Eddine Benmakhlouf
- Alejandro Emilio Valori.
Record du monde pour l'Algérienne Boudjadar au javelot
L'
devançant d'un centimètre, l'Allemand Daniel
Scheil (Allemagne) 10.90m. Son compatriote
Lahouari Bahlaz a fait de même au lancer du
Club (F32), avec un jet à 33.88m, devant le
Russe Evgenii Demin (30.45m). Bahlaz,
médaillé d'argent aux Mondiaux de Qatar-2015
au même concours, a ajouté une médaille de
bronze à l'Algérie au Grand Prix/IPC de Fizaa,
dans le concours du poids, alors que Karim Bettina a pris la seconde place. La médaille d'or du
concours est revenue à Dimitrios Zisdis
(Grèce). Au Club (dames), l'Algérienne Mounia
Gasmi (F32), médaillée d'argent dans le même
concours au Qatar, s'est offerte, cette fois-ci l'or,
avec un jet à 23.43m et une table de cotation
(1001 points). En revanche, sa coéquipière en
équipe nationale, Nassima Saifi s'est contentée
de l'argent dans le concours du Poids (F56/57),
avec 10.74m, à deux centimètres de sa rivale
L'Algérie espère
qualifier un 3e
représentant
ohamed Hellal pourrait être le troisième gymnaste algérien à participer
aux Jeux Olympiques (JO) de 2016, à Rio,
si son compatriote Mohamed Bourgaïg,
déjà qualifié pour cette compétition, arrive
à se classer parmi les 24 meilleurs gymnastes au monde lors du "Test Event",
prévu au mois d'avril prochain au Brésil.
"L'espoir est minime, car il sera probablement difficile pour Bourgaïg de se classer
parmi les 24 meilleurs gymnastes au
monde, mais nous y croyons quand
même", a affirmé le président de la Fédération algérienne de gymnastique (FAG),
Salah Bouchiha, lors d'une conférence de
presse, dimanche à Alger. L'Algérie a déjà
qualifié deux athlètes pour les Olympiades
de Rio, à savoir Farah Boufadene chez les
dames et Mohamed Bourgaïg chez les
messieurs. Si Bourgaïg arrive à se classer
parmi les 24 meilleurs gymnastes au
monde "il libèrera une place, susceptible
de qualifier Mohamed Hellal pour les prochaines Olympiades", a expliqué la même
source. Le "Test Event", appelé familièrement le rattrapage, permet de qualifier les
derniers pays et gymnastes pour les JO.
C'est l'occasion aussi pour les autres gymnastes déjà qualifiés de venir tester la salle,
puisque ces rattrapages ont lieu dans l'enceinte des Olympiades. En gymnastique, la
qualification aux JO, pour les pays émergeants, se joue uniquement pendant les
Championnats du monde. Mais la donne
vient de changer, puisqu'à partir de 2020,
les Championnats d'Afrique seront également qualificatifs aux JO.
M
TENNIS
Mémorial "Lekbad
Hamou" du 22 au 24
mars à Oran
n tournoi national de tennis dénommé "Mémorial Lekbad Hamou",
ancien président de la ligue oranaise de
tennis, aura lieu du 22 au 24 mars à Oran,
a-t-on appris dimanche de la ligue organisatrice. Cette compétition sportive de la
petite balle jaune, organisée par la ligue
oranaise de tennis, se déroulera trois jours
durant sur les courts de tennis de l'ASPTT
à Haï "Medina Jdida" et le complexe sportif de Haï "El Salam" d’Oran avec la participation de plus de 200 joueurs et
joueuses, représentant 22 clubs issus de 10
ligues de wilayas du pays dans les catégories, des U10, U14 et U18 filles et garçons.
La direction du tournoi sera assurée par
Hakim Fatah et cinq juges arbitres internationaux de la Fédération algérienne de tennis (FAT). La première journée prévoit le
déroulement des éliminatoires.
FORMATION
GRAND PRIX/IPC FIZAA (DUBAI)
athlète algérienne handisport, Asmahane Boudjadar, a battu le record du
monde de lancer du javelot, lors du 8è
Grand Prix/IPC de Fizaa à Dubaï, qui a pris fin
dimanche, après quatre jours de compétition,
rapporte lundi, le site du Comité Paralympique
international (IPC). Dans la classe jumelée
(F33/34), Boudjadar a réussi à établir un nouveau record du monde avec un jet à 11.99m et
une table de cotation 895 points. Le podium a
été complété par l'Allemande Frances Hermann
(F34) et la Grecque Anthi Liagkou avec un jet à
11.26m (789pts). Avant cette médaille d'or,
Asmahane Boudjadar a remporté, samedi dernier, le concours du lancer de poids de la même
classe, avec un jet à 5.56m (833pts) et à la clé,
un nouveau record d'Afrique. Au lancer de
poids (classe F33), Karim Kardjena a réalisé un
nouveau record d'Afrique avec un jet à 10.91m,
GYMNASTIQUE/JO-2016
U
ESCRIME (SABRE)
escrimeur algérien Akram
Bounabi a décroché la 19e
place, sur un total de 73
participants, à un tournoi international de sabre masculin, clôturé
dimanche soir à Rome (Italie), a-ton appris lundi auprès la Fédération algérienne de la discipline
(FAE).
Une performance qualifiée de
"grand exploit" par la FAE, surtout
que "Bounabi appartient encore à
la catégorie des cadets" alors que ce
tournoi était destiné essentielle-
13
mexicaine, Angeles Ortiz Hernandez (10.76m).
Au saut en longueur (T12), la vice-championne
du monde, Lynda Hamri a remporté la médaille
d'argent au Grand Prix/IPC de Fizaa, devancée
par Anna Kaniuk (Biélorusse) 5.46m (764
points). Dans les épreuves de course, le sprinteur Hamdi Sofiane (T37) a remporté deux
médailles d'or. Au 200m, l'Algérien a franchi la
ligne d'arrivée en 24.30, alors qu'il a été crédité
de 53.57 sur 400m. Ses compatriotes, Abdelatif
Baka et Madjid Djemai ont remporté les vermeils, respectivement, du 1500m (T13) en
3:54.51 et aussi du 1500m (T37) en 4:27.32.
Quelque 660 athlètes (hommes et dames),
représentant quarante-neuf pays ont pris part au
8è Grand Prix/IPC de Fizaa à Dubaï, un des
meetings offrant aux participants l'opportunité
d'arracher des places pour les jeux Paralympiques de Rio, prévus en septembre prochain.
Trois arbitres
algériens
décrochent le grade
"Green Badge"
rois arbitres algériens de tennis (2
messieurs et une dame) ont décroché
le grade "Green Badge" lors d'un stage de
niveau 1, organisé par la Fédération internationale de tennis (ITF) du 16 au 20
mars courant, à Hammamet (Tunisie), a-ton appris lundi auprès de la Fédération
algérienne de la discipline (FAT). Il s'agit
de Ramzi Oulhaci et Mounir Djaballah
chez les messieurs et Lilia Ouanoughi chez
les dames. "Cette nouvelle promotion d'arbitres "Green Badge" sera appelée à participer à l'encadrement des prochaines compétitions, et par conséquent, à l'élévation
du niveau technique des athlètes" s'est
encore réjouie la FAT.
T
14
SPORTS
Mercredi 23 mars 2016
IL ÉTAIT UNE FOIS…
ALLEMAGNE
Lev Yachine, le goal nouveau
Après ses sorties
nocturnes, Kruse
est viré de la
sélection
la fin des années 60,
casquettes
molles
négligemment posées
sur le crâne, une clope au
bec, prêts à défier l'ordre et à
faire sauter les carcans de la
France gaulliste, les titis parisiens battent le pavé du
centre de la capitale. Au
même moment, avec le
même œil rieur, le même
couvre-chef, la même cigarette collée aux lèvres, mais
3000 kilomètres plus à l'est,
Lev Yachine a, lui aussi,
lancé sa révolution. Et pour
le coup, rien à voir avec les
frêles vagabonds du quartier
latin de Paris. Du haut de
son mètre 89, Yachine est
plutôt du genre taillé comme
une armoire, et s'est lancé
dans une entreprise de réinvention du poste de gardien
de but depuis qu'il a commencé sa carrière au Dynamo Moscou au début des
années 50. À une époque où
les portiers sont encore scotchés à leur ligne et n'envisagent pas d'être autre chose
que des shot stoppers, Lev
Yachine déclare : « Attendre
passivement sur cette ligne
blanche est facile, réducteur
et même parfois ridicule.
Pourquoi priver l'équipe d'un
joueur de champ supplémentaire quand cela est possible ?
Surtout que notre position
nous assure une vision privilégiée du match. » Adios le
football à « 10 joueurs + 1
gardien » , Lev Yachine a
déposé son bulletin « 1 équipe = 11 joueurs » dans l'urne. La formule magique du
gardien-libéro, un demisiècle avant les sorties
démentielles de Manuel
Neuer et la grande mode du
label « gardien moderne » .
À
LEV MACHINE
L'URSS des années 50 et
60 a beau être un milieu un
poil cloisonné, les exploits de
Yachine
ont
largement
dépassé le rideau de fer,
même à son époque. Georges
Carnus, gardien de l'équipe
de France dans les sixties, se
souvient avoir subi de plein
oachim Löw a rayé Max Kruse de sa
liste pour les matches contre l'Italie
et l'Angleterre. En cause, des sorties
nocturnes un peu trop animées.
L'écart de trop. L'attaquant de
Wolfsburg, Max Kruse, a été écarté de
la sélection allemande pour les
matches amicaux face à l'Angleterre
(26 mars) et l'Italie (29 mars), victime
de ses frasques à répétitions, a indiqué
lundi la fédération allemande (DFB).
Le sélectionneur allemand Joachim
Löw a rayé Kruse de la liste des 27
joueurs sélectionnés pour ces matches
précédant l'Euro, après "plusieurs
incidents" dans lesquels le joueur de
28 ans s'est retrouvé impliqué,
explique la DFB dans un communiqué.
J
Ph : DR
Non content de
marquer l'histoire
et de s'offrir des
titres, des
records, et une
place dans la
légende, Lev
Yachine s'est
aussi permis de
transformer son
poste. Un
homme pour qui
les cages étaient
décidément trop
petites.
fouet la vague Yachine :
« C'était mon idole. À cette
époque, c'était un gardien
qui jouait avancé. Il sortait, il
commençait à prendre des
ballons à 18 mètres... Ça ne
lui posait pas de problèmes.
Ça a été le premier à jouer
comme jouent les gardiens de
maintenant. » Cette extension de sa zone d'intervention, Yachine pouvait se la
permettre grâce à son physique, inhabituel à une période où les gardiens n'avaient
pas encore les gabarits que
l'on connaît. Autre conséquence des grands segments
du Russe, une capacité
impressionnante à protéger
sa ligne et à dégoûter les attaquants adverses. Christophe
Lollichon, l'entraîneur des
gardiens de Chelsea, a grandi
avec les images des exploits
de Yachine et se souvient de
la crainte qu'inspirait l'Araignée noire : « Il avait une
envergure terrible à laquelle
les joueurs de l'époque
n'étaient pas habitués. Et il
sortait dans les pieds en se
jetant et mettait toute son
envergure et tout son poids,
avec une très grosse rapidité.
» Georges Carnus, toujours
aussi enthousiaste, confirme :
« Ça devait être impressionnant pour un attaquant.
Quand il se couchait, il traversait le but.
À gauche ou à droite, il
touchait le poteau. » Une
carrure à laquelle il faut ajouter des qualités athlétiques
hors normes, une détente de
vainqueur de slam dunk
contest, et une souplesse de
reins phénoménale qui permettait au grand gaillard de
se coucher très rapidement.
Réputé monstrueux sur
penalty, la légende lui prête
environ 150 tirs au but arrêtés.
RUSSIAN RELANCE
Mais Lev Yachine n'était
pas seulement le plus grand
de la cour de récréation, qui
profite de son physique pour
terroriser ses camarades et
récupérer les meilleures notes
en EPS. Travailleur sérieux
et passionné par le jeu, il a
développé une panoplie de
gestes inédits pour les gardiens de l'époque. Sur les
situations aériennes par
exemple, note l'œil expert de
Christophe Lollichon : «
C'est un des premiers gardiens qui sortait loin de son
but, notamment sur les ballons aériens. Il avait une
faculté à boxer les ballons. Il
ne les bloquait pas beaucoup,
il les boxait très loin dans un
style un peu archaïque » . Au
cas où il parvenait à capter la
balle, Yachine surprenait
aussi ses adversaires en relançant immédiatement, ce que
ne faisaient pas ses concurrents. Doté d'un jeu au pied
au-dessus de la moyenne, il
pouvait balancer de très
longues sacoches avec précision, « dans un style un peu
à la Jacques Tati. Il dégageait
le ballon, et son pied partait
vers l'avant, il faisait un super
pas en avant. C'était impressionnant, mais pas vraiment
dans le catalogue ! » s'amuse
Chris Lollichon. Mais la
principale invention du
Russe, c'est la relance à la
main, complètement inédite
en son temps. Georges Carnus, témoin direct de cette
évolution, a vu les gardiens
de leur génération s'adapter :
« C'est le premier gardien qui
a commencé à dégager à la
main. Après, tout le monde à
commencé à dégager à la
main. » Le tout avec un style
incroyable appelé bras cassé,
différent du bras roulé
aujourd'hui privilégié par les
gardiens, sorte de passe de
handball que Yachine pouvait envoyer très loin.
L'HÉRITAGE
Si les contemporains de
Yachine en parlent encore
avec une admiration non
feinte, les jeunes générations
de gardiens y sont en
revanche beaucoup moins
sensibles.
« Je suis trop jeune pour
parler de lui. C'est mon père
qui m'en parlait, mais je n'en
sais pas plus » , répond
sobrement Grégory Coupet.
Même son de cloche chez
Mickaël Landreau : « Je ne
peux pas en parler, je ne le
connais pas. Bien sûr, je sais
qui c'est, on en entend souvent parler, mais il y a un
écart de générations.
»
L'après-Yachine a aussi
donné lieu à de grosses évolutions dans l'entraînement
des gardiens d'après Georges
Carnus : « À partir des
années 70, les clubs pros ont
commencé à prendre d'anciens gardiens pour entraîner
les gardiens. Moi, je suis un
peu à Monaco, et je vois les
jeunes du centre de formation, ils ne font pas le même
métier que moi ! Ils travaillent comme des fous, je
n'ai jamais fait d'entraînement comme ils font. »
Christophe Lollichon, en
tant
qu'entraîneur,
ne
connaît pas les méthodes utilisées à l'époque par Lev
Yachine et ses coachs. Mais il
est persuadé qu'au-delà du
football, la carrière de hockeyeur du Russe l'a aidé à se
forger et à progresser : «
C'est génial, de pratiquer
d'autres sports.
Il y a tellement de choses à
en tirer pour un gardien. » Et
si les exploits de Yachine
s'oublient tristement, les
bons souvenirs restent,
comme ce match amical
Stade français – Dynamo
Moscou disputé en 1963 par
Georges Carnus, alors goal
du club de Paris : « Quand je
l'ai vu, c'était un phénomène.
En plus, il faisait presque 2
mètres. Quand on est entrés
sur le terrain au Parc des
Princes, pendant 50 mètres,
je n'ai fait que le regarder.
Mais à part parler russe...
S'il avait parlé français, on
aurait pu discuter ! » Et peutêtre lui demander sa casquette de titi moscovite en souvenir. Un objet que les dirigeants
soviétiques
de
l'époque avaient fait mettre
dans un musée après la
retraite de leur portier légendaire.
DES SORTIES NOCTURNES
AGITÉES
"Je veux des joueurs qui se concentrent sur le football et l'Euro, y compris entre les rencontres. Max s'est
comporté à plusieurs reprises de façon
non professionnelle. Je n'accepte pas
ça", a martelé le sélectionneur Joachim
Löw, cité dans le communiqué.
En cause : les frasques récentes de
Kruse, qui a fêté ses 28 ans ce weekend dans un club de Berlin, où il s'est
querellé avec une journaliste du quotidien allemand Bild, à qui il reprochait
de l'avoir pris en photo sans son autorisation. Selon Bild, son club de Wolfsburg lui a infligé une amende de
25.000 euros. En octobre, aux premières heures du matin, ce grand
amateur de poker avait aussi oublié
75.000 euros en liquide dans un taxi
berlinois. Il avait là encore été mis à
l'amende par son club à hauteur de
25.000 euros.
PRIVÉ D'EURO ?
La suspension prononcée lundi ne
concerne "pour l'instant" que les deux
matches amicaux face à l'Angleterre et
l'Italie, les 26 et 29 mars prochains,
précise la DFB. Mais elle hypothèque
grandement les chances de Kruse de
participer à l'Euro 2016 en France, du
10 juin au 10 juillet. "L'Euro (...) se
profile et avec l'équipe nationale, nous
avons de gros objectifs. Nous avons
besoin de joueurs qui se focalisent et
se concentrent et qui sont conscients
du rôle exemplaire" qu'ils doivent
avoir, a insisté Löw dans le communiqué. Kruse totalise pour l'instant 14
sélections au sein de la Mannschaft
pour laquelle il a inscrit 4 buts.
PUB
MONDE
15
Mercredi 23 mars 2016
15 JOURS APRÈS LES ATTAQUES DE BEN GUERDANE
MALI
La Tunisie rouvre sa frontière
avec la Libye
La mission
militaire de l’UE
à Bamako
repousse une
attaque
Les postes-frontières de la Tunisie
avec la Libye, fermés après les
attaques jihadistes de Ben
Guerdane le 7 mars, ont rouvert
mardi, a-t-on appris auprès du
ministère de l’Intérieur. La
réouverture des postes de Ras
Jedir, sur la côte méditerranéenne,
et de Dhehiba a été effective «ce
mardi à 07H00», a indiqué à
l’AFP le porte-parole du ministère,
Yasser Mesbah, confirmant des
informations de presse.
P
Ph : DR
résent à Ras Jedir, un fonctionnaire de l’Office des travailleurs tunisiens à l’étranger (OTTE), Ali
Ouni, a déclaré à l’AFP que le trafic,
essentiellement constitué de camions de
marchandises, était encore peu dense en
milieu de matinée. Les douaniers pratiquent «des fouilles minutieuses», a-t-il
affirmé. Ces postes-frontières avaient été
fermés, jusqu’à nouvel ordre, dans la foulée des attaques perpétrées par plusieurs
dizaines de jihadistes lourdement armés
contre des installations sécuritaires de
Ben Guerdane, ville de 60.000 habitants
proche de la Libye.
Une mesure similaire avait été prise,
pendant 15 jours là aussi, après l’attentat
en plein Tunis contre un bus de la sécurité présidentielle (12 agents tués) le 24
novembre. L’ouverture de ces points de
passage est cruciale pour l’économie du
sud-est de la Tunisie, y compris du fait
du poids des activités de contrebande.
Les autorités tunisiennes, qui comptent
des milliers de ressortissants dans les
rangs d’organisations jihadistes, expriment toutefois régulièrement leur inquiétude sur la situation en Libye, où le chaos
a permis au groupe extrémiste Etat islamique (EI) de s’implanter. Les trois
attentats majeurs de 2015 en Tunisie (72
morts) ont été revendiqués par l’EI. Les
attaques jihadistes de Ben Guerdane
n’ont pas été revendiquées, mais Tunis a
affirmé qu’elles visaient à créer un «émirat» de l’EI dans le pays. Treize membres
des forces de l’ordre et sept civils sont
morts dans ces attaques, tandis que 49
extrémistes ont été tués. Des opérations
de ratissage se poursuivent dans la région,
et trois «terroristes» ont encore été abattus
le week-end dernier. Lundi soir, le ministère de l’Intérieur a par ailleurs indiqué
qu’une «cellule» jihadiste de 12 membres
avait été démantelée à Tunis même. Certains de ces éléments «avaient aidé des
terroristes arrêtés ou abattus récemment
à Ben Guerdane à se rendre auparavant
en Libye», d’après la même source.
Une réunion des pays voisins de la
Libye se tient mardi à Tunis en présence
de représentants de l’ONU, de l’Union
européenne et de l’Union africaine. Les
participants doivent notamment se prononcer sur un soutien au gouvernement
d’union nationale issu du processus parrainé par les Nations unies, qui n’a toujours pu prendre ses fonctions à Tripoli
en raison de l’opposition des autorités
rivales libyennes actuelles.
NÉGOCIATIONS SUR LA SYRIE
Le régime, sous pression, ne lâche rien
algré les pressions, le régime
syrien ne lâche rien à Genève,
où a débuté une deuxième
semaine de discussions indirectes avec
l’opposition armée, refusant catégoriquement d’évoquer le sort du président
Bachar al-Assad.
L’avenir du président syrien «n’a rien à
voir avec les discussions», a déclaré à la
presse le négociateur en chef du régime,
Bachar al-Jaafari, après une rencontre
avec l’émissaire de l’ONU pour la Syrie,
Staffan de Mistura. La transition politique en Syrie et le sort de M. Assad «sont
deux sujets séparés», et la question de
l’avenir du président est «exclue» des
actuelles discussions, a insisté le négociateur. M. Jaafari a qualifié l’atmosphère
des discussions de «positive», mais a critiqué l’attitude du Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les
groupes clés de l’opposition syrienne.
«Nous avons des instructions claires de
notre direction, de nous engager sérieusement dans ces discussions, mais l’autre
partie ne réagit pas sérieusement», a
déclaré le négociateur syrien. Il a une
nouvelle fois accusé la délégation de l’opposition de compter des «terroristes» en
son sein.
Un peu plus tard, M. de Mistura a
commenté cette question. «Le gouvernement a son propre concept, très élaboré,
du terrorisme», a-t-il déclaré. «Nous en
avons une définition très simple: sont terroristes les groupes classés comme tels
par l’ONU». Et M. de Mistura a redemandé au régime de livrer sa vision de
«l’organe de transition» qui, selon la
feuille de route fixée par l’ONU, doit être
conçu à Genève.
M. Jaafari «m’a répondu que c’était
prématuré», a rapporté l’émissaire de
l’ONU. Mais pour M. de Mistura, «il est
M
n hôtel de Bamako abritant la
mission de l’Union européenne qui entraîne l’armée malienne
(EUTM Mali) a été visé, lundi soir,
par une attaque qui a été repoussée, faisant un mort parmi les
assaillants. L’hôtel, réquisitionné
par la mission de formation européenne, est situé dans le quartier
ACI 2000, à proximité de l’hôtel de
luxe Radisson Blu qui avait été
frappé le 20 novembre par un
attentat jihadiste ayant fait 20
morts, outre, les deux assaillants.
Des tirs, suivis d’échanges d’armes
automatiques, avaient éclaté en
début de soirée dans ce quartier
huppé de la capitale malienne,
selon des témoins et des correspondants de l’AFP.
L’EUTM et le ministère malien
de la Sécurité intérieure ont indiqué par la suite que l’attaque, à
l’arme légère, avait débuté peu
après 18H30 (locales et GMT).
«Les militaires de l’EUTM et les
gardes qui assurent la protection du
bâtiment ont immédiatement
riposté. Un des assaillants a été
abattu», a déclaré le ministre de la
Sécurité intérieure Salif Traoré à la
télévision dans la soirée, confirmant des informations données par
une source au sein de l’EUTM.
«Nous sommes en train de prendre
des dispositions pour vérifier le sac
qu’il transportait qui pourrait
contenir des explosifs et la protection civile est également en train de
faire son travail», a poursuivi M.
Traoré. «Deux suspects ont été
interpellés. Ils sont en train d’être
interrogés. Les opérations continuent sur le terrain», a annoncé le
ministre sans autre indication,
ajoutant que «les assaillants seraient
entre deux ou trois», alors que le
source de l’EUTM avait parlé de
quatre, dont trois en fuite. Un
membre des forces de sécurité
maliennes a été légèrement blessé,
selon le ministère. L’identité et les
motivations des assaillants restaient
inconnues. Les tirs se sont tus peu
avant 20H00, selon des témoins et
des correspondants de l’AFP.
U
essentiel de commencer à se pencher sur
leur vision de la transition politique».
Pour Damas, cet organe de transition ne
peut être qu’un gouvernement élargi à
quelques ministres d’opposition, mais
toujours dirigé par Bachar al-Assad. Au
contraire, l’opposition réclame un organe
ayant les pleins pouvoirs et dans lequel
M. Assad n’aurait aucun rôle. De précédentes discussions, à Genève en 2014,
avaient achoppé sur ce sujet. Depuis, la
situation a encore empiré en Syrie, où
plus de 270 000 personnes ont été tuées
et des millions poussées à l’exil au cours
des cinq dernières années.
M. de Mistura a appelé la délégation
gouvernementale à «se montrer réaliste»
et à entrer dans le vif des débats avant
jeudi soir, quand les négociateurs feront
une pause d’une dizaine de jours minimum.
COMBATS AUTOUR
DE PALMYRE
Sur le terrain, des combats font rage
autour de la cité antique de Palmyre,
dans le centre de la Syrie, entre les forces
de l’organisation État islamique (EI) et
celles du régime, qui veut reprendre la
ville. Lundi, l’EI a repoussé une attaque
des forces du régime, tuant au moins 26
miliciens, selon une ONG, l’Observatoire
syrien des Droits de l’homme (OSDH).
Une trêve entre le régime et l’opposition armée, entrée en vigueur le 27
février, a permis la reprise des pourparlers
en Suisse après un premier round avorté
en début d’année. Mais le cessez-le-feu,
parrainé par Washington et Moscou, ne
s’applique pas aux groupes jihadistes.
Lundi, des tensions sont apparues entre
les deux grandes puissances, l’armée
russe accusant l’armée américaine de ne
pas vouloir discuter du suivi de la trêve.
Une rencontre à Moscou, prévue cette
semaine entre les chefs des diplomaties
américaine, John Kerry, russe, Sergueï
Lavrov, et le président russe Vladimir
Poutine, pourrait permettre d’arrondir les
angles. Elle sera également «significative»
pour les discussions de Genève, a expliqué à l’AFP Karim Emile Bitar, directeur
de recherches à l’Institut de relations
internationales et stratégiques (Iris). Allié
historique du régime de Damas, Moscou
a permis à M. Assad de regagner du terrain avec son intervention militaire lancée
fin septembre. Il y a une semaine, l’annonce-surprise par M. Poutine du retrait
partiel des forces russes a toutefois augmenté la pression sur Damas. Selon M.
Bitar, «la décision russe de retrait n’équivaut pas à un lâchage du régime d’Assad,
mais elle pourrait inciter ce dernier à se
montrer un peu moins sûr de lui et à faire
des concessions un peu plus significatives
qu’il ne l’aurait souhaité.»
Pour l’instant, le régime campe sur ses
positions et maintient la tenue d’élections
parlementaires le 13 avril.
L’un des principaux alliés de Bachar
al-Assad, le parti chiite libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, a assuré lundi,
qu’il continuerait à combattre auprès du
régime syrien jusqu’à la défaite des jihadistes de l’EI et du Front al-Nosra, la
branche syrienne d’Al-Qaïda. «Nous
sommes allés en Syrie pour aider le pays
à ne pas tomber aux mains de Daech
(acronyme arabe de l’EI, ndlr) et d’AlNosra», a déclaré le chef du Hezbollah,
Hassan Nasrallah, dans une interview à la
chaîne de télévision Al-Mayadeen basée à
Beyrouth.
M. Nasrallah a démenti des rumeurs
sur un possible retrait. «Tant que nous
avons la responsabilité d’être là-bas, nous
resterons là-bas», a-t-il dit.
PRÉCÉDENTES ATTAQUES
DU GROUPE
DE BELMOKHTAR
«J’ai entendu des tirs nourris
devant l’hôtel. Puis des militaires
maliens ont bouclé le secteur», avait
déclaré un témoin à l’AFP en
début de soirée.
Trois véhicules blindés de la
Mission de l’ONU dans le pays
(Minusma) ainsi que quatre de l’armée malienne sont arrivés sur les
lieux, selon un journaliste de
l’AFP. Selon une source militaire
malienne sur place, «les opérations
de ratissage se poursuivent parce
qu’un kamikaze serait dans les
parages du quartier général de
l’EUTM». «La situation est sous
contrôle. Les forces de l’ordre sont
en première ligne», a assuré dans
un SMS un conseiller du président
Ibrahim Boubacar Keïta, en voyage
officiel en Namibie. L’attentat
contre le Radisson avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), en coordination
avec le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, AlMourabitoune, qui avait scellé à
cette occasion son ralliement à
Aqmi.
16
MONDE
Mercredi 23 mars 2016
ACCORD UE-TURQUIE
À Lesbos, les nouveaux arrivants devront
être renvoyés en Turquie
À moins de faire leur
demande d'asile en Grèce
et d'y rester, tous les
migrants arrivés depuis
dimanche sur les îles
grecques doivent être
renvoyés en Turquie.
l paraît que nous
sommes les derniers
réfugiés arrivés à pouvoir rejoindre le continent européen, les prochains seront renvoyés en Turquie... Mais est-ce
vrai ? Mes parents et mes sœurs
restés en Syrie ne pourront pas
venir me rejoindre ? » s'interroge Abdullah, un Syrien de 22
ans, arrivé samedi sur l'île
grecque de Lesbos, située à
seulement quelques miles des
côtes turques. À un jour près,
cet étudiant en économie aurait
dû, en effet, rejoindre le camp
de Moria, un des cinq centres
d'enregistrement et d'identification se trouvant sur les îles
grecques. Il a finalement
embarqué sur le ferry Eleftherios Venizelos en direction
d'Elefsina,
une
banlieue
d'Athènes.
Les
autorités
grecques tentent, depuis samedi, de convaincre les réfugiés
arrivés avant le 20 mars de
rejoindre les centres d'accueil
arrivés depuis dimanche sont
transportés jusqu'au camp de
Moria avant d'être expulsés en
Turquie... »
Ph : DR
«I
sur le continent afin de se
concentrer dans les îles sur la
dure tâche qui les attend : enregistrer les demandes d'asile des
réfugiés qui souhaitent rester en
Grèce, organiser l'expulsion des
autres vers la Turquie. Mais
rien qu'à Lesbos, près de 2 000
personnes doivent toujours être
déplacées vers Athènes ou le
nord de la Grèce.
SYSTÈME À DEUX
VITESSES
Mariam, elle, est moins
chanceuse qu'Abdullah. Arrivée
dimanche à l'aube à bord d'un
canot surchargé avec une cinquantaine de personnes, la
jeune Syrienne avait suivi les
décisions prises au sommet
européen, mais pensait que
l'accord n'entrerait en vigueur
qu'à partir de lundi. « Je croyais
être arrivée à temps pour pouvoir aller en Grèce, puis ensuite
essayer de rejoindre mes frères
et sœurs qui se trouvent en
Suède... », avoue-t-elle, émue.
Effy Latsoudis, une bénévole
Publicité
grecque du groupe « Lesbos
Solidarity », est désemparée
face à ce système à deux
vitesses entre les réfugiés arrivés
avant dimanche et les nouveaux
arrivants :
« Les réfugiés
nous demandent ce qu'ils vont
devenir, nous ne savons pas
quoi leur répondre, tellement la
situation est désespérante. Certains vont être envoyés sur le
continent, où ils seront probablement emmenés dans des
centres d'accueil, mais où leur
avenir est aussi incertain. Ceux
« MAUVAIS SIGNE »
Mariam a donc été transportée dimanche à Moria, le camp
doit être considéré désormais
comme « fermé » d'après le
Haut Commissariat aux réfugiés (HCR).
Certaines ONG ont toujours
accès au lieu, mais les réfugiés
ne peuvent plus faire des va-etvient comme auparavant,
notamment pour acheter leurs
billets de bateau vers Le Pirée,
et les médias sont strictement
interdits alors que des fourgons
de police sont positionnés en
dehors du camp. En désaccord
avec cette décision d'enfermer
les réfugiés, le HCR a cessé
lundi de transporter les
migrants depuis la côte de l'île
vers le centre. C'est la police
grecque qui se charge de les
acheminer. « Un mauvais signe
» pour Giorgia, une bénévole
d'Athènes qui travaille à Lesbos
depuis deux mois. « Nous nous
dirigeons vers une gestion
répressive de la crise migratoire, et c'est un gouvernement de
gauche radicale qui met cela en
place, c'est un comble ! » ajoute-t-elle dépitée.
MONDE
Mercredi 23 mars 2016
17
CUBA
YÉMEN
Des mots et des gestes, l'intrigante
relation Obama/Castro
Possibles
pourparlers de
paix fin mars au
Koweït
Barack Obama, détendu et
souriant, déclaré vainqueur?
C'est ce que laisse entendre le
geste surprenant de Raul Castro
qui a tenté de lever le bras de
son homologue américain, une
des images marquantes de la
visite historique du président
américain à Cuba.
L
Ph : DR
undi, après une rencontre au sommet de deux heures au palais de la
Révolution de La Havane, les deux
hommes ont lu des déclarations faisant
état des avancées et des enjeux du rapprochement engagé fin 2014 entre les deux
pays. Puis ils se sont soumis aux questions
de la presse, exercice naturel pour M.
Obama, mais rarissime pour le président
cubain de 84 ans, allergique aux médias.
Cette brève séance de questions avait
d'ailleurs fait l'objet d'intenses tractations
préalables.
Interrogé par deux journalistes sur les
prisonniers politiques, le chef d'État
cubain, qui a succédé à son frère Fidel à
partir de 2006, a soudainement paru
agité, réajustant sans cesse son casque
audio. "Donnez-moi la liste immédiatement pour que je les libère (...) Donnezmoi le nom ou les noms (...) S'il y en a, ils
seront libérés avant la nuit", s'est-il exclamé, contestant la qualité des détenus
concernés. Pourtant dimanche, quelques
heures à peine avant l'arrivée du président
américain, de nouvelles arrestations ont
visé le mouvement dissident des Dames
en Blanc devant les caméras de nombreux
journalistes, jetant une ombre sur cette
visite. Tout au long de la conférence de
presse, M. Obama, partisan du dialogue
en matière de diplomatie, a expliqué tout
sourire qu'il était important de poursuivre
sur la voie du rapprochement, saluant
poliment "l'esprit d'ouverture" de Raul
Castro. "Nous avons vu (...) un président
Obama détendu, confiant (...) alors que
Raul Castro a une expérience minimale
des questions dont il n'a pas été prévenu.
Le contraste était saisissant", observe Paul
ubaï - Un nouveau round de pourparlers de paix inter-yéménites
pourrait se tenir fin mars au Koweït sous
l'égide de l'ONU, a indiqué lundi, à
l'AFP un responsable gouvernemental
yéménite. Le ministre yéménite des
Affaires étrangères Abdel Malak alMekhlafi a confirmé la possibilité de
nouveaux pourparlers indiquant lors
d'une conférence organisée par la chaîne
de télévision Al-Jazeera au Qatar que le
gouvernement ira à ces discussions. Ces
négociations devraient s'accompagner
d'une trêve dans la guerre qui déchire le
Yémen depuis l'intervention dans ce
pays fin mars 2015 d'une coalition militaire conduite par l'Arabie saoudite en
soutien au gouvernement reconnu internationalement, a ajouté le responsable
qui a requis l'anonymat. Le principe de
la tenue fin mars à Koweït de nouveaux
pourparlers a été retenu au terme de
consultations que le médiateur de
l'ONU, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a
eues avec les différents protagonistes du
conflit, a-t-il ajouté. L'émissaire onusien
a indiqué dimanche, avoir eu des entretiens positifs et constructifs à Sanaa avec
des responsables des rebelles Houthis et
de leurs alliés, les partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Des préparatifs
sont en cours pour un prochain round
des pourparlers de paix au Yémen, a-t-il
ajouté sur sa page Facebook, sans avancer de date ou de lieu. Un retour à la
table des négociations devrait s'accompagner d'une trêve d'une semaine,
renouvelable si elle est respectée, a ajouté l'émissaire onusien, indiquant que les
discussions devraient être axées sur la
mise en œuvre de la résolution 2216 du
Conseil de sécurité de l'ONU. Cette
résolution demande aux rebelles, notamment de se retirer des zones conquises
par la force et de restituer les armes
lourdes saisies. La dernière session de
pourparlers entre le gouvernement
yéménite et les rebelles avait eu lieu du
15 au 20 décembre 2015 en Suisse sous
l'égide de l'ONU. La guerre au Yémen a
fait près de 6 300 morts, pour moitié des
civils, près d'un an après l'intervention de
la coalition arabe, selon l'ONU.
D
Webster Hare, professeur de relations
internationales à l'Université de Boston,
aux États-Unis.
UNE MAIN «MOLLE»
Puis, comme le veut l'usage, les deux
hommes se sont serré la main avant que
Raul Castro oublie le protocole pour tenter de lever le bras de son homologue en
le saisissant par le poignet.
Mais ce dernier n'a pas accompagné le
mouvement, laissant tomber sa main un
instant en attendant que le chef d'État ne
renonce à son impulsion. En résulte une
photo pour le moins étonnante d'un
Obama souriant faisant signe aux journalistes de la main droite, tandis que son
bras gauche est maintenu à mi-hauteur
par un Raul Castro légèrement en retrait.
Peu après, alors que sur les réseaux
sociaux on ironisait déjà sur cet étonnant
cliché et cette "main molle", le président
américain a tenu à saluer l'effort de son
homologue.
"Il me semble que c'est la première fois
que Raul Castro apparaissait non seulement devant la presse américaine, mais
aussi devant la presse cubaine", a souligné
M. Obama dans un entretien réalisé par la
chaîne de télévision américaine ABC. "Il a
répondu aux questions, cela n'aurait pas
pu arriver si nous n'avions pas changé de
politique", a-t-il insisté.
MANQUE DE RESPECT ?
Pourtant,
depuis
son
arrivée
dimanche, Barack Obama a été balloté
entre honneurs et petits camouflets.
Raul Castro n'a pas daigné le rejoindre
à l'aéroport ni au monument José Marti,
pourtant situé à deux pas du palais de la
Révolution, mais il a multiplié sourires et
amabilités une fois en présence du président américain lundi, avant d'offrir un
dîner d'État dans la soirée. "Wow. Le président Obama vient d'atterrir à Cuba, un
moment important, et Raul Castro n'était
même pas là, pour lui donner la bienvenue. Il a reçu le pape et d'autres, quel
manque de respect", a raillé sur Twitter le
candidat républicain à la présidentielle
Donald Trump. Les médias officiels
cubains n'ont pas accordé la place attendue à une telle visite, la télévision d'État se
contentant, notamment d'une couverture
en direct, mais erratique, de ses activités.
"Je crois que Raul Castro ne veut pas de
relations chaleureuses avec les États-Unis.
Il les voit dans des termes restreints pour
l'instant", analyse Paul Webster Hare.
Fort d'un important capital de sympathie sur l'île, M. Obama désirait aller à la
rencontre des Cubains, mais il en a pour
l'instant été pour ses frais, la pluie et la
sécurité d'État ayant tenu la foule à distance pendant sa visite de la vieille ville
dimanche soir.
Peut-être que son discours prévu
mardi matin, qui sera retransmis en
simultané par la TV cubaine, lui donnera
l'occasion d'être déclaré vainqueur par les
Cubains eux-mêmes.
ÉTATS-UNIS
Trump et Clinton, deux candidats haïs
equel haïssez-vous le
moins,
Donald
Trump ou Hillary
Clinton ?" interrogent les
médias américains dans cette
dernière ligne droite des primaires. « Qui est celui que
l'Amérique déteste le plus :
Donald Trump ou Hillary Clinton ? » Ces derniers jours, les
titres de ce genre foisonnent
dans les médias américains. Ils
résument bien une situation
assez rare dans les annales électorales : les deux candidats les
mieux placés pour remporter
l'investiture ne sont pas les plus
aimés. Et c'est un euphémisme.
S'ils sont élus, selon le New
York Times, « ce sera la première fois depuis au moins 25 ans
qu'une majorité d'Américains
aura une perception négative
des deux candidats républicain
et démocrate en même temps ».
« Dans la période moderne, il
n'y a pas d'élection similaire
avec deux candidats aussi faiblards suscitant une telle division », estime Steve Schmidt, un
consultant républicain.
«L
TRUMP, 61 % D'OPINIONS
NÉGATIVES
Donald Trump fait salle
comble partout où il passe et a
enregistré un nombre impressionnant de victoires du Nord
au Sud. Mais au niveau national, selon la moyenne des sondages réalisée par le site Real
Clear Politics, 61 % le voient
négativement, contre 32 % qui
ont une image de lui positive. «
Trump a maintenant le taux de
perception négative le plus haut
de tous les candidats » depuis
1992, lorsque Gallup a commencé à poser la question",
écrit Frank Newport, l'un des
responsables de l'institut de
sondage. Celui qui s'en rapproche le plus est George H. W.
Bush qui, en octobre 1992,
avait enregistré 57 % d'opinions
défavorables, selon Gallup,
alors qu'il cherchait à se faire
réélire sur fond de crise économique après avoir renié sa promesse et augmenté les impôts.
Son rival Bill Clinton, lui, ne
récoltait que 38 % d'opinions
défavorables. Côté démocrates,
Hillary Clinton est vue de
manière négative par 53,3 %
des Américains, contre 40 %
qui la voient positivement. Un
chiffre également très haut si on
le compare à ses prédécesseurs
démocrates lors des présidentielles. Son mari était vu de
manière défavorable par 44 %
des Américains en 1996, Al
Gore en 2000 avait atteint 42 %
d'opinions négatives, John
Kerry 45 % en 2004 et Obama
n'a pas dépassé les 48 % lors de
sa campagne de réélection en
2012.
UNE SECONDE CHANCE
En général, les candidats
avec de tels taux d'impopularité
ont une seconde chance après
les primaires, lors de la campagne nationale. Souvent mal
connus du grand public, ils peuvent essayer de faire évoluer
leur image. Mais cette fois, il va
être difficile de leur faire changer leurs perceptions négatives,
car Clinton comme Trump sont
des personnages très connus qui
polarisent depuis des années
l'opinion et suscitent des réactions épidermiques. Donald
Trump avec ses discours incendiaires, ses meetings violents,
ses commentaires à l'emportepièce et ses positions fluctuantes s'est mis à dos une partie de l'électorat. Quant à Hillary Clinton, présente sur la scène
politique depuis les années Carter, elle traîne derrière elle une
multitude de casseroles et une
réputation de vieux crocodile de
la politique à qui on ne peut pas
faire confiance. Seul élément
positif : elle semble bénéficier
d'un taux d'approbation supérieur à Bernie Sanders au sein
de son propre Parti. Alors
qu'une grosse partie des Républicains détestent Trump et risquent de ne pas voter pour lui.
Mais tout peut encore changer
dans les mois qui viennent.
Une seule chose est claire, la
campagne électorale s'annonce
particulièrement venimeuse,
d'autant que Donald Trump
n'est pas sûr d'obtenir le
nombre de délégués nécessaire
au moment de la Convention,
ce qui devrait donner lieu à une
bataille épique. Ces jours-ci,
deux spots télé donnent le ton.
Dans l'un, lancé par Trump, on
voit des images de Poutine et
d'un combattant masqué façon
Daech. « Quand il faut faire face
à nos adversaires les plus durs,
les démocrates ont une réponse
parfaite », affirme le texte, avant
de passer à une image de Hillary
Clinton en train d'aboyer dans
un meeting électoral. Elle a
effectivement imité un roquet
pour décrire une pub qu'elle
avait entendue. Le spot s'achève
sur une image de Vladimir Poutine en train de rire. Le camp
Clinton a contre-attaqué avec
une publicité reprenant des
extraits des propos du promoteur new-yorkais, en l'attaquant
sur son racisme, sa « campagne
cynique », sa promotion de la
violence... Au final, l'élection
risque de se résumer, pour
beaucoup d'électeurs américains, à choisir le candidat le
moins détestable. À moins qu'ils
ne décident de bouder les
urnes…
18
CULTURE
Mercredi 23 mars 2016
2ÈME COLLOQUE MAGHRÉBIN DE LA PENSÉE ET DE LA CULTURE
" PRINTEMPS CULTUREL"
Appel à l’institutionnalisation de la
manifestation à Sidi Bel-Abbès
La première
édition de la
manifestation
s’est ouverte
lundi à Alger
Les participants au 2ème
Colloque maghrébin de la
pensée et de la culture, qui a pris
fin lundi, à Sidi Bel-Abbès, ont
appelé à l’institutionnalisation de
cette manifestation.
oètes et hommes de lettres venus
de différentes régions du pays et
de l’Étranger ont appelé à l’institutionnalisation de ce colloque et sa promotion au rang des grandes rencontres
arabes de la pensée et de la littérature.
Les participants ont également plaidé
pour des échanges plus intenses entre
penseurs et hommes de lettres du monde
arabe. La responsable de la section de
Sidi Bel-Abbès de l’association El Djahidia Racha Derich, s’est dite satisfaite du
bon déroulement de cette manifestation.
"Cette édition a connu un franc succès.
Nous visons, à l’avenir, une large participation des poètes et hommes de lettres
arabes. Nous ambitionnons de faire de
ce colloque un grand évènement à
l’échelle maghrébine et pourquoi pas
arabe".
L’objectif de cette rencontre est de
redonner à cette forme de littérature la
place qui lui sied à Sidi Bel-Abbès, berceau d’illustres poètes comme Mostapha
Benbrahim et Ahmed Benharath, selon
l'interlocutrice. Le colloque a été également une opportunité aux poètes de
faire connaître leurs œuvres et faire preuve de tout leur savoir-faire et talent.
Cette manifestation de trois jours abritée
à la maison de la culture Kateb Yacine a
suscité un engouement de la part d’un
public connaisseur et exigeant. Des
poètes de Syrie, de Tunisie, du Liban et
d’Algérie ont été honorés à l’occasion de
cette manifestation culturelle, placée
Le coup d'envoi de la
6ème d'édition a été
donné lundi à Saïda
e coup d'envoi des activités de la
6ème édition du Festival culturel
local "Lecture en fête" a été donné
lundi au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique de la ville de
Saïda. L'ouverture de cette manifestation qui s’étalera jusqu'à la fin du mois
de mars en cours, a été marquée par
une ambiance colorée qui a donné
beaucoup d’entrain à travers les danses
folkloriques exécutées par des troupes
participantes. Un salon national du
livre, fort d'une dizaine de maisons
d'édition, issues de plusieurs wilayas du
pays, a été ouvert à cette occasion. Près
de 6.000 titres sont proposés à la vente
et touchant divers domaines tels que les
sciences politiques, le droit, l'histoire,
l'économie, la littérature, la religion,
l'information et la communication, la
psychologie, la médecine, outre les
ouvrages dédiés aux enfants. La manifestation draine une foule d’amoureux
du livre. Le programme de cette manifestation culturelle prévoit des représentations théâtrales, des ateliers de lecture, d'écriture, d'expression théâtrale,
des arts plastiques et les techniques de
conversation au niveau des bibliothèques communales et de la maison de
la culture Mustapha Khalef de la ville
de Saida. Les trois jeunes lauréats des
différents concours organisés à cette
occasion seront honorés, à la clôture de
cette manifestation.
L
Ph : DR
P
FESTIVAL CULTUREL LOCAL
"LECTURE EN FÊTE"
a première édition de la manifestation "Printemps culturel" s'est
ouverte lundi à Alger sous le thème
"Le droit à la culture et à la créativité"
dédié à l'intellectuel algérien décédé
Tahar Ben Aicha (1925-2016). La
cérémonie d'ouverture de la manifestation organisée à l'esplanade de
Riadh El Feth a été marquée par
l'inauguration d'une exposition nationale du livre par le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, en compagnie des ministres de la Formation et
de l'Enseignement supérieur, Mohamed Mebarki et de la Jeunesse et des
Sport, El Hadi Ould Ali. Plus de cinquante (50) éditeurs prennent part à
cette édition qui verra l'exposition de
livres littéraires et autres dédiés aux
enfants. Des veillées poétiques seront
animées durant cette manifestation
par des poètes algériens et étrangers.
Des conférences sont également au
programme sur la poésie et le roman
en Algérie ainsi que la littérature amazighe. Des conférences seront en
outre consacrées aux écrivains Wassini Laaredj, Amine Zaoui et Rabia
Djelti qui présenteront leurs derniers
œuvres littéraires. Le 24 mars sera
par ailleurs dédié au théâtre avec la
présentation de la pièce "l'As" adaptée
du texte de Tahar Ouattar et produite
par le théâtre régional de Souk Ahras.
Organisée par le syndicat national des
éditeurs en collaboration avec l'Office
de Riadh El Feth, la manifestation se
poursuivra jusqu'au 26 mars en cours.
L
sous le thème "Sidi Bel-Abbès, berceau
de la pensée et de la littérature". Il s’agit,
entre autres, du Libanais Alae Fathi, du
Tunisien Ahmed Abbassi et de la poétesse algérienne Halima Boualeg. La tenue
de cette manifestation a coïncidé avec la
célébration du 54ème anniversaire de la
fête de la victoire. Elle a été organisée
par la maison de la culture Kateb Yacine, en collaboration avec l’association El
Djahidia section de Sidi Bel-Abbès et la
direction locale de la culture.
CONSTANTINE 2015
Lancement du tournage des
films "Ahmed Bey" et "Ben
Badis" avant la clôture
e premier tour de
manivelle des longs
métrages "Ahmed
Bey", du cinéaste algérien,
Yahia Mouzahem, et "Ben
Badis", du réalisateur
syrien Bassil Al Khatib, a
été donné avant la clôture
de
la
manifestation
Constantine capitale de la
Culture arabe 2015, a
déclaré, lundi à Alger, le
ministre de la Culture,
Azzedine Mihoubi. Les
deux longs métrages sont
réalisés dans le cadre de la
manifestation Constantine
capitale de la culture arabe
2015. Le premier de
Yahia Mouzahem met en
avant la résistance d'Ah-
L
med Bey face à l'occupation française à Constantine, une production adaptée par le scénariste Saïd
Boulmerka de la célèbre
chanson "Al boughi". Le
film "Ben Badis", du scénariste Rabah Drif- traite
des aspects de la vie du
réformiste musulman Ben
Badis, natif de la ville de
Constantine (1889-1940),
notamment ses voyages à
l'étranger. Au programme
de la dernière quinzaine
de
la
manifestation
Constantine capitale de la
culture arabe qui prendra
fin le 16 avril prochain,
plusieurs
rendez-vous
artistiques, dont une soi-
rée maghrébine, a indiqué
M. Mihoubi en marge de
l'ouverture de la manifestation "printemps culturel" à Alger. "La semaine
culturelle de Constantine"
sera marquée par une soirée algéro-tunisienne prévue le 19 avril, au cours de
laquelle le flambeau sera
remis à la ville de Sefax,
capitale de la culture arabe
2016, a indiqué le
ministre.
Une manifestation culturelle sera organisée à
Alger au début de la
semaine prochaine, consacrée a présenter un résumé des festivités ayant
marqué l'évènement.
JOURNÉES NATIONALES ANDALOUSES DES JEUNES À BLIDA
Une opportunité pour la
découverte de nouveaux talents
es Journées nationales andalouses
des jeunes, abritées par la wilaya
de Blida, constituent une opportunité idoine pour découvrir de nouveaux
talents prometteurs dans ce genre musical classique nécessitant de grandes capacités pour la maîtrise de ses sonorités et
gammes musicales particulières. Les
jeunes participants à ces journées, dont le
coup d'envoi a été donné dimanche soir à
la salle des conférences du groupe "Sim"
à Blida, ont rivalisé d’ingéniosité dans
l’interprétation de chants andalous, fort
appréciés par le public présent. Parés de
leurs plus beaux atours traditionnels, les
jeunes artistes en herbe, âgés de 8 à 16
ans, ont fait montre d’un grand talent
dans l’interprétation de morceaux musicaux au violon, luth et autres instruments
musicaux accompagnant le chant andalou. Organisés par la Ligue de wilaya
L
pour les activités culturelles et scientifiques, en coordination avec la direction
de la jeunesse et des sports de Blida, ces
journées andalouses constituent une
opportunité pour les troupes participantes, représentants différentes écoles
andalouses du pays pour échanger leurs
expériences dans cet art musical classique, parallèlement à la transmission de
ce legs musical aux générations montantes. Quelque 24 troupes andalouses
issues des wilayas de Tizi-Ouzou, Blida,
Constantine et de Biskra assureront l’animation de ses journées qui se poursuivront jusqu’au 24 du mois courant, a-ton indiqué. Les organisateurs invitent, à
cet effet, tous les fans de ce genre musical, possédant encore un grand nombre
d’adeptes à Blida, à marquer de leur présence les soirées andalouses prévues quotidiennement à partir de 18H00.
LITTÉRATURE
Le roman
"Nedjma"
de Kateb Yacine
traduit
en tamazight
ne traduction en tamazight du
roman "Nedjma", œuvre majeure
de l'écrivain et dramaturge Kateb
Yacine est parue récemment, annonce
le Haut commissariat à l'Amazighité
(HCA) sur son site Internet. Le
roman de Kateb Yacine est traduit du
français vers tamazight par Rabah
Boucheneb, qui a également traduit
en langue berbère "Zadig", un conte
philosophique de l'illustre écrivain et
philosophe français Voltaire. Nedjma
avait été traduit vers l'arabe en 2008
par Said Boutadjine. Paru en 1956,
l'unique roman de Kateb Yacine est
déjà traduit dans plusieurs langues
européennes et en Japonais, notamment.
Le HCA a édité à ce jour, en tamazight, sept œuvres littéraires: "Tassilia" de Azzedine Mihoubi, "Le noir te
va si bien" de Ahlam Mosteghanemi,
"Les Citadelles érodées" de Mohamed Sari, "La nuit du Henné" de
Hamid Grine, "Taous Amrouche" de
Djoher Amhis, "Les jeux de notre
enfance" de Noureddine Louhal et
"La guerre de Jugurtha" de l'historien
romain Salluste. L'institution, dédiée
à la promotion de Tamazight, s'attele
depuis quelques années, à racheter
des droits d'édition afin de traduire
des oeuvres de la littérature algérienne et universelle dans cette langue.
Avec le concours de spécialistes de
tamazight, le HCA avait également
encadré en 2014 à Béchar des projets
et des ateliers de traduction.
U
CULTURE
Mercredi 23 mars 2016
«PRISON BREAK»
Trois anciens acteurs ont signé
pour la suite
Robert Knepper, Rockmond
Dunbar et Amaury Nolasco ont
accepté de reprendre leurs rôles
dans la suite de «Prison Break»
attendue dans les prochains
mois.
l y a quelques jours, on apprenait
que Sarah Wayne Callies reprendrait
la blouse du docteur Sara Tancredi
pour la cinquième saison de «Prison
Break» aux côtés de Dominic Purcell et
Wentworth Miller. Des anciens prisonniers de Fox River vont également les
rejoindre. Selon «Variety», Robert Knepper, Rockmond Dunbar et Amaury
Nolasco apparaîtront dans la suite de la
série culte dans leur rôle respectif du
psychopathe T-Bag, C-Note et Sucre.
Ce dernier a par ailleurs célébré son
retour dans la série dans une publication
Instagram. «C'est officiel, Sucre est de
retour avec le gang. Attachez vos ceintures. Il me tarde de revoir mes frères»,
a-t-il écrit pour illustrer un cliché qui
réunit des acteurs de la série.
Des nouveaux visages apparaîtront
aux côtés des anciens dans cette suite
tant attendue. On découvrira Mark
Feuerstein («Royal Pains») dans le rôle
du nouveau mari de Sara Tancredi.
Augustus Prew («The Borgias»), Rick
Yune («Marco Polo») et Steve Mouzakis
(«I, Frankenstein») feront également
partie de la nouvelle équipe selon
«TVLine».
Il seront, notamment dirigés par Paul
Scheuring, le créateur de la série d'origine.
Phs : DR
I
LE RETOUR DE MICHAEL
SCOFIELD
Dans cette nouvelle saison, Sara Tancredi a recommencé à vivre après le
sacrifice de son mari Michael Scofield
(Wentworth Miller). Elle s'est remariée
et élève le fils de Michael avec son nouvel époux. Mais son quotidien est bouleversé par des éléments troublants qui
laissent entendre que l'ancien prisonnier
tatoué est toujours vivant. Elle va faire
équipe avec le frère de ce dernier Lincoln Burrows (Dominic Purcell) pour
découvrir la vérité. On imagine qu'il
croiseront la route des trois anciens taulards.
Diffusée en France par M6 dès 2006,
«Prison Break» plonge dans le quotidien
LA REINE DES NEIGES 2
LABYRINTHE 3
Dylan O’Brien s’est
blessé, le tournage
est arrêté
uite à une cascade ratée, la
star de The Maze Runner a
besoin de quelques semaines de
repos. "Je veux juste dire que oui,
Dylan s’est blessé, mais qu’il va
guérir. Il n’est pas en danger de
mort". C’est par ce tweet que
James Dashner, l’auteur de The
Maze Runner, a tenté de rassurer
les fans de la saga et de l’acteur,
suite à plusieurs articles publiés
vendredi soir annonçant que
Dylan O'Brien s’était gravement
blessé sur le tournage du troisième
volet. Puis il a ajouté : "Les prises
de vue sont arrêtées pour le
moment, mais elles vont
reprendre, elles ne sont certainement pas annulées. Tout ce qui
compte pour le moment, c’est que
Dylan aille mieux. On t’aime,
Dylan !!!" Le réalisateur Wes Ball
a lui aussi posté un message, où il
dit notamment que "c’est
effrayant quand l’un de vos amis
se blesse ainsi, mais heureusement, après quelques semaines de
repos, Dylan pourra revenir et
courir à nouveau pour terminer
l’aventure tous ensemble". Il
avoue par ailleurs avoir ressenti
"de la colère, de la tristesse et de
la culpabilité" lors de l’accident.
The Death Cure devait sortir en
février 2017. Il pourrait être
reporté en raison de cet accident,
mais pour l’instant, la production
n’a rien annoncé. Elle attend sans
doute que l’acteur principal de la
saga soit guéri pour faire connaître
les nouvelles dates de tournage.
S
de la prison pour hommes de Fox River.
Entre les dealers, les violeurs, les meurtriers et les pédophiles, un prisonnier
pas comme les autres est hautement surveillé : Lincoln Burrows. Condamné à la
peine capitale pour avoir tué le frère de
la vice présidente des États-Unis, il
attend, durant la première saison, son
exécution. Convaincu de son innocence,
son frère Michael Scofield va se faire
emprisonner à Fox River pour l'aider à
s'évader. Pour trouver la bonne sortie,
l'ingénieur surdoué s'est fait tatouer les
plans de la prison sur le corps. La série
s'est achevée en 2009 après quatre saisons inégales par la mort tragique de
Michael Scofield qui se sacrifie pour
sauver sa femme Sara.
Kristen Bell est prête
pour le doublage
e crois qu’on va
enregistrer
ce
mois-ci, avance la
voix originale d’Anna. En
tout cas, le scénario est
écrit". Venue parler de la
comédie The Boss à Collider, Kristen Bell a révélé
que la suite de La Reine
des Neiges était plus
avancée que prévu. "Le
scénario est écrit. Il y a
encore quelques modifications à faire, mais je
crois qu’on va enregistrer
les voix ce mois-ci. L’histoire est super, et l’équipe
veut avant tout faire de la
qualité. Personne n’a
envie de faire cette suite à
l’arrache. C’est pour ça
qu’ils ont mis autant de
temps à l’annoncer. En
général, quand un film est
un succès, on a tout de
suite envie de continuer
l’aventure, mais ils ne
voulaient pas le faire sans
réfléchir,
ils
avaient
besoin d’avoir quelque
chose à raconter. Ils voulaient délivrer un message
important, qui les passionne et je crois qu’ils
ont trouvé".
Une bonne nouvelle
pour tous ceux qui attendent ce nouvel épisode de
pied ferme, mais qui doivent en effet patienter. La
Reine des Neiges a fait un
énorme carton au cinéma
«J
dès décembre 2013, mais
Disney n’a annoncé Frozen 2 qu’en mars 2015.
Depuis, on ne sait quasiment rien de l’intrigue,
seulement que le personnage d’Elsa sera plus
joyeux que dans le film
original.
La Reine des Neiges 2
sera toujours mis en scène
par Chris Buck et Jennifer
Lee, Kristen AndersonLopez et Robert Lopez
reviendront à la musique
et le casting vocal original
aussi : Kristen Bell, donc,
mais aussi Idina Menzel
(Elsa), Josh Gad (Olaf)
ou encore Jonathan Groff
(Kristoff). Le film d’animation n’a pas encore de
date de sortie, mais même
si les voix sont enregistrées dès maintenant, il
faudra encore de longs
mois d’animation et de
post-production.
CASTING
Daisy Ridley en Lara
Croft, ça se confirme
actrice de Star Wars 7 a bien été approchée
pour le reboot de Tomb Raider. Hier, aux
Empire Awards, où Star Wars : Le Réveil de
la Force a reçu cinq prix, Daisy Ridley a confirmé au
Hollywood Reporter qu’il y avait eu des "discussions"
avec la MGM et la Warner Bros à propos du reboot de
Tomb Raider, mais que rien n’a encore été signé. "J’attends que quelqu’un me dise : ‘Je veux que tu joues
Lara Croft, allons-y’", a-t-elle précisé au journaliste,
enthousiaste. Aura-t-elle le temps de tourner dans ce
blockbuster en parallèle de la saga Star Wars ? "Absolument. Mon agenda sera bien rempli". John Boyega,
son partenaire dans Le Réveil de la Force, est reparti de
la soirée avec le prix du Meilleur espoir masculin, et il
verrait tout à fait l’interprète de Rey succéder à Angelina Jolie dans la peau de l’aventurière. "J’ai joué au nouveau jeu. Il change complètement des premiers et je
suis sûr qu’ils vont s’inspirer de ça pour le film. En
jouant, j’envoyais des textos à Daisy en lui disant : ‘Ce
rôle est pour toi !’, ‘Tu peux jouer Lara Croft’. Bien sûr
qu’elle peut jouer Lara Croft".
L’
19
NOUVELLE SÉRIE MACGYVER
Un X-Men
pour incarner
le héros !
e jeune acteur américain Lucas
Till, qui incarne le mutant
Havok dans la saga X-Men, vient
d'être choisi pour être le héros de la
nouvelle série MacGyver.
Le nouveau MacGyver est connu
! Selon le site The Hollywood Reporter, le jeune acteur américain Lucas
Till, qui incarne le mutant Havok
dans la saga X-Men, vient d'être
choisi pour se glisser dans la peau du
héros popularisé par Richard Dean
Anderson dans la série culte des
années 80 et 90.
Outre, Lucas Till dans le rôletitre, la nouvelle série MacGyver,
dont le pilote a été commandé par
CBS, aura également au casting
Joshua Boone dans le rôle de Gunner, le meilleur ami du héros, ainsi
que George Eads. L'histoire mettra
en scène un MacGyver jeune recruté
par une organisation clandestine afin
d'empêcher par ses méthodes peu
orthodoxes des désastres et des
catastrophes. À noter qu'en parallèle
à ce reboot sur petit écran, un long
métrage MacGyver est actuellement
en développement.
L'acteur américain Lucas Till, âgé
de 25 ans, s'est révélé au grand
public en 2009 avec Hanna Montana, le film. Il a ensuite franchi un
grand palier en décrôchant le rôle du
mutant Havok dans la saga X-Men,
personnage joué dans X-Men: Le
Commencement, X-Men: Days of
Future Past et X-Men: Apocalypse,
dans les salles hexagonales le 18 mai
prochain.
L
Charlie Cox
milite pour voir
Daredevil dans
les films Marvel
l s'intégrerait parfaitement dans
le Marvel Cinematic Universe".
Toujours pas de Matt Murdock, Jessica Jones ou d'Agents of SHIELD
dans l'univers ciné des Avengers. Et
ce n'est pas prévu au programme.
Mais Charlie Cox veut y croire et
assure que le Daredevil de Netflix
s'intégrerait parfaitement dans le
paysage :
"Certaines personnes s'interrogent
par rapport au ton de la série, qui est
plus sombre que celui des Avengers
et donc ça ne pourrait pas aller soidisant", s'agace-t-il d'abord dans
Digital Spy. "Mais j'ai relu la bande
dessinée Civil War l'autre jour et
Matt Murdock... c'est un peu gros
con dedans. Il se tient en arrière
plan, il n'arrête pas de râler, il ne veut
jamais rien faire. Franchement, je me
suis dis qu'avec notre Daredevil, on
était plutôt pas mal ! Alors en ce qui
concerne le ton, à mon avis, il n'y a
aucun problème. On est parfaitement dans les clous. Matt serait un
ajout parfait qui s'intégrerait parfatiement dans un Marvel Cinematic
Universe élargi."
Récemment, le producteur du
prochain Captain America : Civil
War, Nate Moore, ouvrait justement
la porte à un rapprochement entre
les séries et les films Marvel : "Je
pense que c'est tout à fait possible,
bien sûr !"
En attendant, vous pouvez retrouver Daredevil avec sa saison 2, disponible sur Netflix depuis le vendredi
18 avril.
"I
20
JEUX
Mercredi 23 mars 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°938
Mots fléchés n°938
HORIZONTALEMENT
1 - Cancans - 2 - Effaça - 3 - Réfléchi - Crible Maison de campagne - 4 - Jeune homme à la
mode - Sapa - 5 - Baie de Honshu - Valide - 6 Points cardinaux - Degré d’une échelle - Cérium
- 7 - Fleuve français - Embobiner - 8 - Explosif Divinité de la Terre - Cheville - 9 - Félidés - De
près - 10 - Victoire de Napoléon - Non préparés
- 11 - Affecté - Fin de participe - 12 - Brûlis.
VERTICALEMENT
1 - Menaçant - 2 - Soumission - 3 - Romains Préfixe - Ville d’Algérie - 4 - Cave - De rebut Moine bouddhiste - 5 - Pays - Le moi - Cité
sumérienne - 6 - Chose latine - Décision - 7 Argon - Possessif - Coupa - 8 - Gavroche - Conjonction - Désert - 9 - Ses jours sont comptés Bouclé - 10 - Plante oléagineuse - Traversent de
beaux quartiers.
Mots masqués n°938
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Délit qui consiste à consommer dans un café sans payer (10 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
ACTION - AVARE AVENUE - BARBON BOULE - BOULET - CORNET - COUPE - CRABE CRAN - DEBIT - DELIT DOUX - EMBLEME EMEUTE - ETIER - FOIN
- FOURBE - FRAIS GERANT - GOURDE GRAINE - HARGNE HAUTAIN - HIATUS IMPAIR - INDICE - IVRE
- JETON - LAID - LARD LENT - MAIRE - MEUTE
- MINUTE - NAÏVE NIAIS - NORD - OINT ORAL - OURLET - PARTIE - PENSUM - PERTE REFLET - RELAIS REVERS - SORTIE SOSIE - SOURCE TARTE - TOIT - TRAITE ULTIME - USAGER UTOPIE - VAINE VALSE - VOILE.
MOTS CROISÉS N° 937
1. Stipendier - 2. Aérée - Erre 3. Nain - Osées - 4. Stars - St - 5.
Us - Épais - 6. Ion - Innés - 7.
Nuée - Ténès - 8. Arête - Raie 9. Id - Ami - T.N.T. - 10. Rit - Ure
- G.I - 11. Énée - Air - 12. Sermonner.
VERTICALEMENT :
1. Sanguinaires - 2. Tea - Sourdine - 3. Iris - Née - Ter - 4. Pente
- Êta - E.M - 5. EE - Api - Emu - 6.
Orant - Iran - 7. Dessiner - Ein 8. Ire - Sénat - Ré - 9. Erne Seing - 10. Reste - Sétif.
MOTS FLÉCHES N° 937
HORIZONTALEMENT :
Indécentes - Tuile - LM - Berné
- Gais - Rée - Fosse - Lit - Cru E.M - Nécrose - Ce - Cousus Me - Usé - Ot - Remets - Île - Nu
- EE - Let - Ôtes - Sasse.
VERTICALEMENT :
Entérinement - Dureté - Émue Peine - C.C - Clé - Croûte - Lee Frousses - Gousse - Atlas - Eu Ils - Émise - Soles - As - Sème Tête
MOTS MASQUÉS N°937
TOMBEUR
TURF
21
Mercredi 23 mars 2016
Les courses
e ndirect
CAGNOTTE AU * QUINTÉ *
HIPPODROME : SIDI NAIL - DJELFA MERCREDI 23 MARS 2016 - PRIX : FORSENE - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE
QUARTÉ - QUINTÉ - DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 200 M - DÉPART : 15H30
Zebra-Oued Nadr pour la victoire
Ce mercredi nous irons à
l’hippodrome Sidi Nail- Djelfa
pour assister à une épreuve a
caractère de série modeste qui
est réservée pour un lot de pur
sang arabe né-élevés en Algérie,
n’ayant pas totalisé la somme de
101 000 DA en gains et places
depuis septembre passé, Oued
Nador , Saphir et Sakheir
Mehareche qui ont deçu en
dernier lieu, alors qu’ils étaient
très appuyés au jeu, peuvent se
racheter en compagnie de
Zebra, qui sur sa forme peut
même gagner, à l’image de
Florida.
LES PARTANTS AU
CRIBLE:
1-KADHEM : Il n’a pas assez
d’atouts pour venir a bout de
cette catégorie. À revoir.
2-FADJIA : Ce n’est pas une
jument assez compétitive. Tâche
difficile.
3-NOUR EL KHENEG: Il
est trop décevant pour qu’on lui
fasse confiance.
4-DARDIR : Il est certain
qu’il n’aura pas la tâche facile
cette fois-ci. Outsider.
5-TAWIND : Tâche difficile.
6-SAFIR : Il a été très
PDS CDS ENTRAÎNEURS
PROPRIÉTAIRES
N°
CHEVAUX
JOCKEYS
L.LOUGRADA
01
KADHEM
A.BELGHERBI
58
06
PROPRIÉTAIRE
N.YAICHE
02
FADJIA
D.SAADI
58
12
PROPRIÉTAIRE
S.BAZA
03
NOUR EL KHENEG
H.RAACHE
57
08
PROPRIÉTAIRE
A.GHERBI
04
DARDIR
K.RAHMOUNE
57
07
B.NOUARI
L.LOUGRADA
05
TAAWIND
M.MIHOUB
57
13
PROPRIÉTAIRE
B.BOUHALI
06
SAPHIR
A.SAADI
56
02
PROPRIÉTAIRE
B.AMRAOUI
07
FLORIDA
JJ.S.DAOUDARI
56
09
PROPRIÉTAIRE
M.BELATRA
08
FAIZAOUI
AP.M.MAACHE
55
05
PROPRIÉTAIRE
K.BENDJEKIDEL
09
SAJI
D.BOUBAKRI
54
03
PROPRIÉTAIRE
MS.RAHMOUNE
10
SAGHIA HAMRA
L. RAHMOUNE
54
01
PROPRIÉTAIRE
B.BOUHALI
11
OUED NADHOR
T.LAZREG
54
04
PROPRIÉTAIRE
M.BOUKHALAT
12
ZEBRA
AH.CHAABI
54
11
PROPRIÉTAIRE
M.BOUSSEBSI
13
SAKHEIR MEHARECHE
A.AIDA
54
10
A.AIDA
appuyé au jeu en dernier lieu, il
est capable de se racheter.
7- FLORIDA : Elle sera classe
parmi les meilleurs du lot, à
suivre sans voir.
8-FAIZAOUI : Il sera bien
dans une longue combinaison
élargie.
9-SAJI : Un outsider assez
intéressant.
sera difficile à battre.
12-ZEBRA : Sur sa valeur,
elle aura aucun souci à mettre
tout le monde d’accord.
13-SAKHEIR
MEHARECHE : Il est compétitif, je
sens qu’il va faire une belle course cette fois-ci.
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
MON PRONOSTIC :
12- ZEBRA 11- OUED NADHOR 6- SAPHIR
13- SAKHEIR MEHARECHE 7- FLORIDA
10- -----: ------11-OUED NADHOR : Il a
tout pour plaire cette fois-ci, il
LES CHANCES :
1- KADHEM 8- FAIZAOUI
22
Mercredi 23 mars 2016
Sélection du jour
20H55 Grey's Anatomy - On oublie tout
20H45 Le virtuose
Réalisé par : Bobby Roth
Acteurs : Ellen Pompeo (Meredith
Grey) Patrick Dempsey (Derek
Shepherd) Jessica Capshaw (Arizona
Robbins) Caterina Scorsone (Amelia
Shepherd) Camilla Luddington (Jo
Wilson)
Le passé chaotique d'Amelia est révélé à
l'occasion de l'admission d'un couple
victime d'un incendie, ce qui lui cause de
gros problèmes à l'hôpital. Bailey
supervise la première opération en solo
de Jo et Arizona doit prendre une
importante décision pendant l'absence
du Dr Herman. Elle demande à Karev de
lui prêter main-forte. Hunt demande une
réunion exceptionnelle du comité de
direction.
20H50 L'histoire au
quotidien - La France
au temps des chevaliers
et des châteaux-forts
Réalisé par : Fabrice Hourlier
L'animateur et l'historienne Marjolaine
Boutet explorent le « beau Moyen Age »,
période durant laquelle le royaume de
France se constitue sous l'impulsion des
rois Philippe II Auguste et Saint Louis. Au
village médiéval de Saint-Sylvain-d'Anjou
(Maine-et-Loire), Mac Lesggy participe au
labour et découvre les techniques utilisées
à l'époque pour améliorer le rendement
agricole. L'émission explore également le
savoir-faire des bâtisseurs de châteaux
forts, la gastronomie très sophistiquée
d'antan, le rôle des chevaliers, garants de
l'ordre, le quotidien des moines sans
oublier l'hygiène de l'époque.
20H50 L'année du chat
Réalisé par :
Dominik Graf
Acteurs : Götz
George
(Probek)
Gudrun
Landgrebe
(Jutta Ehser)
Joachim
Kemmer (Voss)
Heinz Hoenig
(Junghein) Ralf
Richter (Britz)
P r o b e k ,
surnommé le
Chat, prépare
minutieusement le braquage d'une importante banque de
Düsseldorf. Le jour J, avec la complicité de sa maîtresse
Jutta Ehser, l'épouse du directeur général, il mène les
opérations depuis sa chambre d'hôtel. Dès l'ouverture de
l'agence, deux de ses complices prennent les employés en
otages. La police encercle aussitôt le bâtiment. Mais Jutta
parvient à s'enfuir avec le butin.
20H50 En quête d'actualité
Présenté par : Guy
Lagache
Chocolat de Pâques :
gros business et petits
secrets. A l'occasion
des fêtes de Noël et de
Pâques, les industriels
du chocolat et les
artisans
peuvent
réaliser jusqu'à 50 %
de
leurs
ventes
annuelles. Ils se livrent
alors une guerre
commerciale sans pitié • Les maîtres du chocolat : à quel prix
la gourmandise ? Trois passionnés, le chocolatier belge Pierre
Marcolini, le célèbre pâtissier Christophe Michalak et Sylvie
Douce, créatrice du Salon du chocolat, parcourent le monde, à
la recherche des meilleurs fèves, de débouchés lucratifs ou
tout simplement pour partager leur amour du chocolat.
Réalisé par : Frédéric Berthe Christophe Barraud
Acteurs : Clémentine Célarié (Paule Lebowitz) Caroline
Anglade (Irène Lebowitz) Michel Jonasz (Georges
Warnier) Cécile Rebboah (Naddia Benesch) Nicolas
Grandhomme (David Moncey)
Paule engage Irène pour mener la défense concertée de
Clara et Mathieu, deux amis d'enfance. Ils sont accusés du
meurtre d'Arthur, un jeune homme de 17 ans avec lequel ils
avaient effectué un stage de tennis. En enquêtant, Nadia et
David apprennent que Clara était tombée enceinte d'Arthur
et qu'elle s'était fait avorter. Quant au dossier de l'aciérie
Jordman, Paule s'en débarrasse quand elle apprend que
l'industriel veut licencier des centaines d'ouvriers.
20H50 Le grand bêtisier
Présenté par : Carole Gaessler
A la découverte des départements du Nord et du
Pas-de-Calais, qui dévoilent des panoramas
variés, allant du territoire très peuplé de la métropole lilloise à des paysages plus sauvages et
ruraux. A bord de son avion, Jean-Denis Clabaut
admire la région vue du ciel. L'historienne Elyne
Olivier propose de son côté une visite de Lille en
s'intéressant à son architecture flamande.
L'émission s'intéresse également à l'Art nouveau
des maisons en bord de mer à Dunkerque ou à
« L'Excentric », quartier moins connu aux étonnantes bâtisses Art déco, ou encore aux différents fromages produits dans les environs.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Réalisé par :
François Girard
Acteurs : Dustin
Hoffman
(Carvelle) Kevin
McHale (Wooly)
Debra Winger
(madame Steel)
Eddie Izzard
(Drake) Garrett
Wareing (Stet)
Stet, nerveux et
indiscipliné au
collège,
doit
s'occuper de sa
mère, alcoolique, à la maison. Quand celle-ci meurt, l'adolescent est
sur le point d'être placé dans un centre d'adoption. Mais Patricia Steele,
directrice de son collège qui a remarqué son talent pour le chant,
s'arrange pour le faire inscrire au American Boychoir School, une
prestigieuse institution. Admis de justesse dans l'internat, Stet doit
apprendre doit s'habituer à un nouveau mode de vie.
21H25 Lebowitz contre Lebowitz - Défense concertée
20h55 Des racines et des ailes - Passion
patrimoine : Le goût du Nord et du Pas-deCalais
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
TÉLÉVISION
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
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Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
Présenté par : Jérôme Anthony
Depuis le musée Grévin, à Paris,
l'animateur propose un florilège des
séquences les plus hilarantes de ces
dernières années, vues à la télévision ou sur Internet. Au programme
de cette soirée familiale : des gaffes
et des chutes en pagaille, des dérapages en direct, des animaux devenus totalement incontrôlables ou
encore des présentateurs et des invités pris dans des fous rires qui n'en
finissent plus. Parmi les images diffusées également, les casseroles de
personnalités du petit écran ainsi que
des moments plus sexy.
Nos bureaux régionaux
Tizi Ouzou :
3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine
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COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Mercredi 23 mars 2016
23
FAUT Y CROIRE !
Sonatrach : forage d'un puits dans
le périmètre de Hassi-Bir-Rekaïz
Le groupe Sonatrach et ses partenaires thaïlandais
(PTTEP) et chinois (CNOOC) ont annoncé avoir
réalisé le forage du puits Rhourde-Ez-Zita-1 bis
(REZ-1 bis), souscrit au titre de la campagne de forage de la 3e phase de recherche du contrat Hassi-BirRekaïz. Le puits REZ-1 bis, qui a atteint la profondeur finale de 4 037 mètres, a produit 40,7 m3/h
d'huile à partir du réservoir Trias Argileux Gréseux
Inférieur (TAGI) et 2 m3/h d'huile à partir du réservoir Ordovicien. Les résultats de ce puits rajoutés à
ceux déjà enregistrés durant la campagne de forage d'exploration, qui a commencé fin 2011,
viennent confirmer le potentiel "important" du périmètre Hassi-Bir-Rekaïz. À rappeler que
dans le cadre de ce contrat, Sonatrach est partenaire à hauteur de 51% avec CNOOC à
24,5% et PTTEP, en charge de l'operating durant la phase de recherche à 24,5% également.
«Les membres du groupe, qui accompagnait Droukdel, circulaient
avec des euros dans leurs poches»
Mansour Bellil, dit «Abou Abdelwahab», terroriste repenti,
à En-Nahar TV
- Donc, on peut les repérer du côté du square
Port-Saïd ?
«La baisse significative des importations de l’Algérie n’est pas envisageable, ni même souhaitable. De par la structure des importations,
constituées d’un tiers de machines et équipements industriels, d’un tiers
de semi-produits (intrants pour la production) et d’un tiers de produits de
consommation, il est impossible de réduire les importations de manière
significative. Dans le cas contraire, l’on prendrait le risque de pénaliser
la production nationale, qui a besoin de ces intrants et outils de production pour continuer à exister»
Saïd Djellab, DG par intérim, du commerce extérieur
- C’est un peu l’histoire du «gouvernement qui se
mord la queue» !
La photo du sensas
« BATIMATEC-2016 » : la 19e édition
du 3 au 7 mai 2016, à la Safex
Placée sous le Haut Patronage du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, le
19e Salon international du Bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics
(BATIMATEC) se déroulera du 3 au 7 mai 2016 au Palais des Expositions de Pins
Maritimes à Alger. Cette manifestation qui est organisée en partenariat avec la Société algérienne des Foires et Expositions (SAFEX) enregistre d'année en année un très grand intérêt,
aussi bien de la part des entreprises nationales que des partenaires étrangers. Selon les dernières prévisions, le taux de participation sera plus important que celui de l'année précédente. Pour mémoire, l’édition de l'année 2015 a enregistré plus d’un millier d’exposants, dont
la moitié des sociétés étrangères de 24 pays. Durant les cinq dernières années, la participation globale au Salon a connu une évolution régulière, et atteint des chiffres record, et c’est
depuis 2013 que le millier d'exposants a été atteint. L'exposition qui s’étalera sur une superficie de 44 000 m2 regroupe un grand nombre d’entreprises de réalisation et de producteurs
d’équipements et de matériaux de construction. Un nombre plus important de promoteurs
immobiliers ont annoncé également leur participation. Concernant les journées techniques
qui seront organisés en marge du Salon, plusieurs thèmes centraux ont été sélectionnés pour
cette édition. Une attention plus particulière sera consacrée aux projets d’infrastructures
routières et hôtelières. Deux secteurs qui affichent un programme de développement très
ambitieux et qui offrent de nouvelles opportunités d'affaires, aussi bien pour les entreprises
de réalisation que pour l’industrie des matériaux de construction. Une rencontre sera allouée
aux innovations technologiques dans le secteur du BTP et au Building Information
Modling. Le BIM est une nouvelle technologie et des processus associés pour produire,
communiquer et analyser des modèles de construction et facilite la faisabilité de projets de
bâtiments. Une grande importance sera accordée également à la formation professionnelle
et sa contribution vers un saut qualitatif dans le BTP. Dans ce cadre, les projets de création
des centres d'excellence dans le secteur du BTP feront l’objet d’une conférence, ainsi que
des communications sur les activités de formation professionnelle qui ont été développés en
Algérie par de grands Groupes industriels tels que Lafarge, SIEMENS et SCHNEIDER.
Une fois de plus, une journée technique sur “l’Eco construction” offrira une occasion pour
évaluer le développement de ce secteur dans notre pays, notamment en matière d’étiquetage
des émissions en polluants volatils des produits de construction et de décoration. Le thème
sur la sécurité industrielle et les conformités des espaces de travail dans le secteur du BTP
qui a figuré lors des précédentes éditions du Salon, sera de nouveau repris, et ce, afin de sensibiliser tous les acteurs pour une prise en charge plus conséquente de la sécurité au niveau
des chantiers : le 22 mars 2016.
Tunisie : prolongation de trois mois
de l'état d'urgence
Le gouvernement tunisien a annoncé, hier, la prolongation pour trois mois, à partir de
mercredi, de l'état d'urgence en vigueur depuis l'attentat-suicide perpétré le 24 novembre
contre un bus de la sécurité présidentielle en pleine capitale, a annoncé la Présidence tunisienne. Le chef de l'Etat Béji Caïd Essebsi "a décidé, après consultations, (...) de prolonger
l'état d'urgence pour une période de trois mois à compter du 23 mars", a indiqué la
Présidence dans un communiqué. Cette décision intervient 15 jours après une nouvelle
attaque à Ben-Guerdane, près de la frontière libyenne, où 49 terroristes et où 18 civils et
membres des forces de sécurité ont trouvé la mort. Le Président tunisien avait décrété, le
24 novembre 2015, l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire du pays pendant un mois.
Prorogé le 22 décembre 2015 pour une période de deux mois jusqu'au 21 février 2016,
l'état d'urgence avait été prolongé, de nouveau, pour un mois à partir du 22 février 2016.
Crise migratoire : 120 migrants et réfugiés
arrêtés au large de Lesbos, en Grèce
Sans matricule
Plus de 120 migrants et réfugiés ont été arrêtés, hier, au large de l'île grecque de Lesbos
en mer d'Égée, en provenance des côtes proches turques, a affirmé la police portuaire locale.
"127 personnes, notamment des Pakistanais, mais aussi une dizaine d'Afghans, quelques
Syriens et Congolais, ont été repérés par la police portuaire à bord d'un bateau au large de
Lesbos, et ont été remorqués jusqu'au port de Mytilène (chef-lieu de l'île)", a indiqué à l'AFP
un responsable de la police portuaire de Lesbos. Selon ce responsable, "les migrants arrêtés
vont être transférés dans le centre d'enregistrement (hotspot) fermé de Moria, à 13 km du
port de Mytilène, dans le centre de l'île". "Les gardes-côtes turcs avaient au début interpellé
notre bateau dans les eaux territoriales turques, et essayé de nous ramener vers la rive
turque, mais quand nous les avons vus, nous avons accéléré, car nous voulons être du bon
côté, côté grec", a raconté Amrad, un Syrien de 25 ans, cité par la même source. Au total,
181 personnes sont arrivées à Lesbos depuis lundi matin, selon des chiffres officiels publiés
par le service de coordination de migrations. Le nombre des réfugiés en Grèce s'élève actuellement à 52 200 personnes, dont environ un quart se trouvent toujours bloqués à Idomeni,
village limitrophe grec à la frontière nord de la Grèce avec la Macédoine. Le gouvernement
grec a mis des procédures, ces derniers jours, pour mettre en place le dispositif prévu par
l'Accord UE-Turquie, concernant le renvoi des migrants en Turquie, une procédure, qui
devrait commencer dans les prochains jours.
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Mercredi 23 mars 2016
17°C / 7°C
Mercredi 13 djoumad el thani 1437
Dohr : 12h55
Assar : 16h24
Maghreb : 19h06
Îcha : 20h25
Dans la journée : averses
Vent : 29 km/h
Humidité : 71 %
Dans la nuit : averses
Vent : 14 km/h
Humidité : 85%
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
8E RÉUNION DES PAYS VOISINS DE LA LIBYE
PRESSE SPORTIVE
P
our les participants à
sa première réunion,
l’objectif était, pour
reprendre les déclarations
faites à son ouverture par
notre ministre des Affaires
étrangères, Ramtane Lamamra, de «trouver les voies
et moyens pouvant établir
un dialogue entre les parties
(libyennes) afin d’arrêter l’effusion de sang des Libyens,
d’assurer le consensus national, de consolider les institutions de l’État et de préserver
sa souveraineté et son intégrité territoriale loin de toute
ingérence étrangère». Un objectif, faut-il le préciser, qui
est loin d’être atteint. Malgré les multiples réunions
du genre qui se sont tenues
entre-temps ; la situation
d’ensemble en Libye n’ayant
pas cessé de se compliquer et
Phs : DR
Rien de concret
Les pays voisins
de la Libye se sont
réunis, hier, dans la
capitale tunisienne.
Depuis le début de la
crise libyenne, c’est la
huitième fois qu’ils le
font. Pour rappel, ce
cadre a été institué,
à l’initiative de l’Algérie, en mai 2014. Et
ce, en marge de la
conférence ministérielle du Mouvement
des non-alignés qui
s’était tenue, alors à
Alger.
celle sécuritaire, de se dégrader. C’est à la résolution de
cette difficile équation que
les ministres des Affaires
étrangères de l’Algérie, de la
Tunisie, de l’Égypte, du Soudan, du Tchad, du Niger et
du Mali se sont attelés hier.
Non pas seuls mais avec la
contribution du représentant
spécial du Secrétaire général
de l’ONU, l’Allemand Martin Kobler, du Secrétaire
général (sortant) de la Ligue
arabe, l’Égyptien Nabil Al
Arabi, et des représentants
de l’Union africaine et de
l’Union européenne. Avec,
selon les dernières informations en provenance de la
capitale tunisienne traitant
de ce sujet, aussi peu de résultats concrets susceptibles
de débloquer l’imbroglio
libyen que lors des réunions
précédentes : les voisins de
la Libye s’étant, selon les
mêmes sources, contentés de
réaffirmer « leur disponibilité à présenter tous les soutiens nécessaires au Conseil
présidentiel libyen » - pour
rappel, une instance exécutive mise en place par les
Accords de Skhirat, signés
GTAC-2016/TOUR INTERNATIONAL D’ANNABA
(4E ET DERNIÈRE ÉTAPE)
L’Italien Wackerman vainqueur
final du maillot jaune
L
e coureur italien, Luca Wackerman de la formation émiratie Nasr-Dubai a remporté le Tour international cycliste
d’Annaba, septième épreuve du GTAC-2016, dont la quatrième et dernière étape est revenue mardi à son coéquipier, le
Marocain Essaid Abelouache. A l’issue de l’étape courue entre
la ville d’Annaba et les hauteurs de Seraidi sur une distance
de 119 kilomètres, Essaid Abelouache a réalisé un temps de
2h53:44, devant ses deux coéquipiers, Wackerman (2h53:48)
et l’Algérien Adil Barbari (2h53:52).Au classement général
individuel, Luca Wackerman a remporté le maillot jaune du
Tour d'Annaba, alors que le maillot rouge du meilleur sprinteur est revenu à l’Algérien Adil Barbari. Le Marocain Essaid
Abelouache a gagné le maillot à pois du meilleur grimpeur,
tandis que le maillot blanc du meilleur espoir est revenu à
l’Algérien, Abderrahmane Mansouri.L’Italien gagne ainsi son
troisième Tour international dans le cadre du Grand Tour
d’Algérie cycliste (GTAC-2016), après ceux remportés à Blida
et Oran, ce qui est un exploit pour un coureur qui ne dépasse
pas les 23 ans.
en avril 2015 par les représentants des deux parlements rivaux libyens - ; et le
président de cette instance,
Fayaz El-Serradj, d’appeler
« à une mobilisation internationale pour combattre le
terrorisme ». Ce qui, pour
nombre d’observateurs avisés de la scène libyenne, était
parfaitement prévisible tant
la situation en Libye paraît
aujourd’hui
inextricable.
Une inextricabilité qui prêterait à rire n’était-ce le tragique de ses conséquences
sur le peuple libyen et les
sérieuses menaces qu’elle
fait peser sur la stabilité et
le devenir, surtout, des pays
de son voisinage. Deux Parlements antagoniques, trois
gouvernements – le troisième
que dirige le président susmentionné du Conseil présidentiel libyen, censé remplacer les deux autres rivaux
existants et présenter comme
étant d’union nationale, a
été formé le 16 du mois en
cours – et une multitude de
milices fortement armées qui
passent leur temps à se « faire
la guerre », est, en effet, une
situation qui n’a pas facilité
la tâche aux participants à la
réunion d’hier. Et ce, d’autant plus que celle-ci, à l’évidence, ne relève nullement
du fortuit. Pour les mêmes
observateurs,
l’imbroglio
libyen est, en effet, savamment entretenu par ceux qui
œuvrent à la reconfiguration de la carte politique de
l’aire arabo-sahélienne ; une
reconfiguration qui, faut-il le
rappeler, va dans le sens de
la préservation et de la pérennité de leur domination
sur ce vaste espace à cheval
sur les continents africain
et asiatique et, de ce fait, à
l’importance géostratégique
avérée, et de leur mainmise
sur les immenses richesses
qu’il recèle. Des objectifs
pernicieux auxquels tentent
de s’opposer l’Algérie par son
plaidoyer constant pour une
solution politique et négociée
de tous les conflits et crises
Jeudi 14
djoumad el thani
Sobh : 05h18
Chourouk : 06h45
qui embrasent l’aire arabosahélienne. Un plaidoyer que
le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe,
Abdelkader Messahel, a,
de nouveau, défendu hier à
Tunis pour le cas libyen. Et
que la Tunisie semble avoir
fait sien. Et qui les place
quasiment en porte-à-faux
avec l’approche occidentale
(à propos de la situation chez
notre voisin du sud-est). Prenant prétexte sur le danger
de la présence de Daech sur
le territoire, certains pays
européens, dont la France,
« privilégient, selon Sofiane
Sakhri, professeur à l’université d’Alger et spécialiste des
Relations internationalistes,
l’approche sécuritaire ». Sauf
que ce penchant pour le
choix sécuritaire, que confirment d’ailleurs les menaces
qu’ils ne cessent de proférer
d’y intervenir militairement,
ne vise pas, selon notre interlocuteur, « à un quelconque
apaisement de la situation y
prévalant mais plutôt s’inscrit dans les plans occidentaux visant à son démembrement ». Des plans qui ont,
avec ce nouvel « échec » des
pays du voisinage libyen à aller au-delà des discours lénifiants de circonstance, toutes
les chances de se concrétiser.
Surtout que la position de
certains pays de ce voisinage
demeure trouble. C’est le cas
de l’Égypte et du Soudan qui
ont la particularité d’avoir
présentement des relations
très étroites avec le royaume
des Al Saoud ; lequel apparaît, de plus en plus nettement, comme un des paysrelais de l’application de
la stratégie occidentale de
reconfiguration de la carte
politique de l’espace arabosahélien. Cette étroitesse des
liens entre l’Arabie saoudite
et les deux pays du Nil est
confirmée, on ne peut mieux,
par l’implication de ces derniers dans toutes les actions
scabreuses initiées par le premier ; les plus patentes étant
leur participation à la coalition armée contre le Yémen
et leur appui à la proposition
des pays du Golfe classant le
Hezbollah libanais comme
organisation terroriste. De
là à dire que ces deux pays
ne sont pas étrangers à cet
énième échec du groupe des
pays voisins de la Libye, est
un pas que nombre d’observateurs ont déjà franchi.
Toute la question est de savoir en contrepartie de quoi
ils agissent ainsi. Surtout que
tout démembrement de la
Libye ne sera pas sans conséquences sur son voisinage…
Mourad Bendris
Séminaire des
journalistes sportifs
africains les 2 et 3
avril à Alger
U
n séminaire pour les journalistes
sportifs africains sera organisé les
2 et 3 avril à Alger en marge de la 10e
Convention internationale du sport en
Afrique (CISA), a annoncé mardi le
Comité olympique et sportif algérien
(COA). L'ouverture officielle du
séminaire est prévue pour le samedi 2
avril à 14h30 et la première conférence
sous le thème «Journalistes sportifs et
violence dans les stades» sera animée
par Abdelkader Berdja, ancien attaché
de presse à la Fédération algérienne
de football (FAF). La question de «La
communication à la Confédération
africaine de football (procédures
d'accréditation et opérations médias
durant les compétitions de la CAF)»
sera traitée par Fekrou Kidane,
alors que «Le rôle des médias dans
la modernisation de la gouvernance
dans le sport» sera décortiqué dans la
même journée par Michael Pedersen.
La journée du dimanche 3 avril sera
consacrée à «La couverture des jeux
Olympiques» avec des interventions
de Michel Obi, Fekrou Kidane et
Christian Seychal.
AIN DEFLA
Deux morts et treize
blessés dans sept
accidents
de la route
D
eux personnes sont décédées et
treize autres ont été blessées mardi à Aïn Defla dans sept accidents de
la circulation survenus sur l’autoroute
Est-Ouest et la RN 4, a indiqué la Protection civile. L’accident le plus meurtrier s’est produit au lieu-dit Ouled
El Mahdi relevant de la commune de
Hoceinia, sur la voie de l’autoroute menant vers Alger, lorsqu’un véhicule touristique a dérapé avant de percuter de
plein fouet la glissière de sécurité, causant le décès de deux personnes et des
blessures graves à une autre, a indiqué
la même source. Trois autres accidents
impliquant des véhicules touristiques se
sont produits au même endroit (Ouled
El Mahdi), a signalé la même source,
qui relève que ces accidents ont causé
des blessures à cinq personnes. Le dérapage d’un véhicule utilitaire a causé
la blessure d’une personne au lieu-dit
Aïn El Hadj relevant de la commune de
Djellida, a-t-on également fait savoir.
La région de Ouled Abdeslam relevant
de la commune de Boumedfaâ a, de son
côté, été le théâtre d’un accident de la
route survenu suite à un heurt entre
un camion semi-remorque et un véhicule touristique, causant des blessures
à trois personnes, a-t-on fait savoir de
même source. Le dernier accident s’est
produit sur la RN 4, à l’entrée Ouest
de la commune de Boumédfaâ, lorsque
deux véhicules touristiques sont entrés
en collision, causant des blessures à
deux personnes, a-t-on encore signalé.