Rien de concret - Le Courrier d`Algérie
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8E RÉUNION DES PAYS VOISINS DE LA LIBYE LES SPÉCULATIONS AUTOUR DE L’AVENIR DE GOURCUFF SE POURSUIVENT Rolland Courbis entre en lice P 11 Rien de concret P 24 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Mercredi 23 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3675 - 12e année IL A FAIT L’OBJET DE FORTES CRITIQUES, HIER, À L’APN Laksaci sur un siège éjectable C’est un véritable procès sans témoins, que celui réservé, hier, au gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, cloué au pilori par les députés de l’Assemblée nationale et accusé de «défaillance». Étant intervenu devant le Parlement pour parler des évolutions monétaires et financières du pays entre 2014 et 2015, Laksaci a été virulemment critiqué, à tel point que certains parlementaires l’ont invité à claquer la porte. Lire en page 2 DES ATTENTATS TERRORISTES FONT 34 MORTS ET DE NOMBREUX BLESSÉS À BRUXELLES ALGÉRIE-USA John Kerry à Alger le mois prochainP 3 LIK YA CH'RIK ! Deux collèges pour une même mort ? Par Hafidh A. Settar Q L’Europe de nouveau ébranlée P2 uelques mois à peine après Paris, c’est Bruxelles qui subit la terreur des autoproclamés représentants de Dieu sur terre. Du coup, l’Europe est ébranlée. Ébranlée, mais ne perdant pas le nord. Et hier comme aujourd’hui, c’est l’Alliance sacrée devant la mort et le deuil. Branle-bas de combat tous azimuts des états-majors politiques et des plateformes médiatiques. Il s’agit de pleurer -et de le faire voir et entendre suffisamment- ces victimes de la barbarie terroriste. Qu’ils soient peu ou nombreux importe peu, car ils sont morts en premier collège. Ceux du deuxième collège, se décomptant par centaines de milliers sont à rechercher du côté de la Mésopotamie, en Tripolitaine ou en Cyrénaïque. Voire -surtout- en Palestine. Ou encore en Algérie devenue, pendant une décennie, un sanctuaire de psychopathes jamais repus de sang et d’horreurs. Ceux-là n’interpellent pas cette bonne conscience de l’Europe humaniste au balcon, et hypocrite dans l’arrière-cour. Pour avoir goûté aux affres de la terreur, nous nous inclinons à la mémoire des morts de Bruxelles. Sans plus ! H. A. S. 2 ACTUALITÉ Mercredi 23 mars 2016 DES ATTENTATS TERRORISTES FONT 34 MORTS ET DE NOMBREUX BLESSÉS À BRUXELLES L’Europe de nouveau ébranlée La capitale belge abritant les institutions de l’Union européenne (UE) a été frappée, en plein fouet, hier matin, peu avant 8h, par des explosions, à l'Aéroport, Zaventem, à Bruxelles, et dans les stations de métro, Maelbeek, non loin du siège abritant la Commission de l’UE et celle de Schuman. ttentat terroriste revendiqué, hier, en début d’après- midi, par l’organisation terroriste de Daech. Le bilan annoncé, par les autorités belges, en début d’après-midi, a fait état de 34 victimes, et de nombreux blessés, bilan qui risque de s’alourdir. Quelques heures auparavant, dans la matinée, le procureur du roi de Belgique a annoncé que les attentats ont fait 13 victimes et 35 blessés. Bruxelles est en état de siège et ses différents services de sécurité s'organisent outre pour faire échec à toute éventuelle autre attaque terroriste, mais aussi pour rassurer de leur présence dans les différents lieux où ils sont déployés, les citoyens sous le choc des atrocités des A attentats d’hier matin, à Bruxelles. L’attentat à l’explosif, dans plusieurs et divers lieux, en Belgique, intervient, faut-il le noter, près de quatre jours après l'arrestation à Molenbeek, en Belgique, de Salah Abdeslam, considéré, par les responsables belges et français, comme étant, «le dernier survivant» des terroristes responsables des attentats, de décembre dernier, commis dans la capitale française. Par ailleurs, janvier 2011, un terroriste s’est fait explosé, pour rappel, dans une des salles d’arrivée de l'Aéroport international, Domodedovo, à Moscou, causant 37 victimes, dont 27 Russes, deux Autrichiens, un Allemand, un Anglais, un Ukrainien, trois Tadjiks et un Ouzbek, et blessant 130 personnes. Peu de temps après les explosions ayant secoué, hier matin, Bruxelles, l'armée et les forces de l'ordre du pays se sont déployées, et les gares de BruxellesLuxembourg et de Schuman ont été évacuées, pour être par la suite fermées, et les habitants de la capitale belge ont été invités à rentrer et à demeurer chez eux. L’onde de choc des attentats de Bruxelles a atteint, Londres, Rome, Paris, Berlin et Madrid, pour ne citer que ces capitales, dont leur responsables, respectifs, pré- Daech revendique e groupe terroriste autoproclamé État islamique (EI/Daech) a revendiqué, mardi, les attentats perpétrés dans la matinée à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem, et dans une station de métro, située à quelques mètres du quartier européen, qui ont fait une trentaine de morts et plus d’une centaine de blessés, rapportent les médias belges. Selon l’agence Belga, citant un communiqué du groupe autoproclamé État islamique, plusieurs de ses "combattants" ont ouvert le feu à l'aéroport avant de faire exploser leur ceinture, et un autre a fait exploser sa ceinture dans la station du métro Maelbeek, à quelques mètres des institutions européennes. L’Agence belge d’information souligne que le groupe autoproclamé État islamique a fait référence dans son communiqué à la participation de la Belgique à la Coalition internationale qui combat l'organisation en Syrie. L E TI E R NT EN sident et Premier ministre, ont augmenté le niveau d’alerte et de vigilance, atteignant pour certains pays cités, le niveau maximal. BRUXELLES, LONGTEMPS, LE REFUGE ET LA BASE ARRIÈRE DES ISLAMISTES RADICAUX L’Europe, en particulier, et le monde occidental, en général, découvrent les horreurs de l’islamisme radical nourri, des années durant, par la matrice du Wahhabisme, qui a pris, faut-il le rappeler, la Belgique, comme sa base arrière, dans les années 90, quand l’Algérie, grâce à ses forces vives et notamment son Institution militaire affrontaient la barbarie intégriste, durant près de dix ans. Combien faut-il encore de victimes innocentes, femmes, enfants et hommes de la barbarie terroriste qui, selon le lieu et au fil des années et des conjonctures, Gia, Ais, Al-Qaïda, et depuis Aqmi, Mujao, Nosra, Djound Echam, Echabbab jusqu’à Daech, aujourd’hui, pour que les acteurs influents sur la scène internationale s’attaquent aux sources de ce terrorisme transfrontalier ? Les explosions survenues, hier, dans la capitale belge, lieu censé être hautement sécurisé, abritant outre les institutions de l’UE, mais de surcroît le siège officiel de l’alliance atlantique (Otan), remet sur la table la question de l’urgence de renoncer à la politique de deux poids deux mesures de l’Occident quant à son approche politique en matière de lutte contre le terrorisme. Combien de temps faut-il pour que la lutte contre les réseaux et les sources de financement des groupes terroristes soit efficace, notamment en acculant certains pays qui ne sont pas trop regardants sur cette question, en apportant des soutiens financiers à ces terroristes. Karima Bennour Abdelaziz Medjahed : «Des restrictions des libertés, en vue» ancien général-major de l’Institution militaire, l’ANP, Abdelaziz Medjahed s’exprime dans ce bref entretien, sur la lecture qu’il fait des attentats de lundi soir, à Bamako, et de Bruxelles, hier matin. L’ Le Courrier d’Algérie : Quelle lecture faites-vous sur les attentats de Bruxelles, survenus après 12h de l’attaque terroriste à Bamako, Mali, contre une base militaire de l’Union européenne (UE) Abdelaziz Medjahed : Cette série d’actions terroristes, en commençant par Londres, Paris et Bamako, contribue à préparer l’opinion quant aux préparatifs des interventions où tout changement est possible. Pour Bruxelles surtout, c’est préparer l’opinion à tout ce que les citoyens vont subir comme restrictions des libertés, comme ce fut le cas auparavant aux Etats-Unis, en Angleterre puis en France, et maintenant en Belgique. Quant au Mali, là c’est pour renforcer la présence étrangère dans ce pays, soit européenne ou bien solliciter l’appui militaire des Américains. Le Courrier d’Algérie : Pensez vous que les acteurs occidentaux, notamment les plus influents d’entre eux, vont s’engager d’une manière plus déterminante dans la lutte contre le terrorisme en s’attaquant davantage aux sources financières du terrorisme, et notamment au wahhabisme, la matrice de l’islamisme politique radicale, lequel produit des terroristes, en empoisonnant les esprits de concepts et d’interprétations fausses et erronées des textes de la religion de l’Islam ? A.M : L’exécutant, ce n’est pas lui le commanditaire, il n’est pas le concepteur de l’affaire, ni le planificateur, il me semble que les terroristes sont uniquement des outils d’exécution et peut-être qu’ils, (les terroristes : ndlr) ignorent le but réel et recherché par ces opérations d’attaques terroristes. Et le changement est annoncé et le cap aussi par les responsables américains en premier lieu, le président américain Barak Obama, quand celui-ci critique l’intervention en Libye, de l’ex-président français Sarkozy, en la condamnant pratiquement, en lui faisant porter la responsabilité de ce qui se passe actuellement, (le chaos libyen et ses conséquences sur la région :ndlr). Aussi dans la condamnation dernièrement d’Obama de l’action de l’Arabie saoudite , en l’accusant d’être à l’origine de l’extrémisme et du terrorisme, il me semble que le changement est opéré. Et c’est à partir des accords des 5+1 avec l’Iran, qu’il me semble qu’Obama a démontré une partie de sa stratégie, notamment avec l’écartement de la Maison Blanche, de sa conseillère Samantha Power, en opérant le changement au sein du commandement centre de l’armée américaine, le départ du général Meyer, qui a continué à mener la politique du responsable militaire Petraeus en Irak , et même du personnel au niveau des agences de la DIA, de la Cia et la NSA, qui soutenaiENt daech, en formant et armant celui-ci, et d’ailleurs la lutte des étatsUnis contre ce groupe terroriste n’ a commencé qu’après avoir opéré ces changements en question. Ce qui fait que la stratégie Obama est affichée, après avoir opéré par de petites touches, qui n’étaient pas très visibles, et la déclaration du président américain nous permet de voir aujourd’hui, la nouvelle stratégie des états Unis. Le Courrier d’Algérie : Pouvez-vous être plus explicite sur cette stratégie du président américain, notamment concernant la lutte contre les sources de financement et le wahhabisme, alors qu’Obama est en fin de son mandat présidentiel ? A.M : Attention, si le président américain à tenu de tels propos, c’est qu’il s’est appuyé sur une force, il y a un courant qui soutient cette approche politique, il ne peut pas s’attaquer seul aux néoconservateurs, ce n’est pas possible. Et les changements dont j’ai fait part avant, il ne pouvait les opérer sans les appuis et les soutiens dont il bénéficie, je vous rappelle que c’est lors de sa convocation des responsables des pays du golfe, après l’accord des 5+1 avec l’Iran, qu’Obama leur a déclaré que le danger et la menace sur leur régime, n’est pas, l’’Iran mais bien de leur système et il faut opérer des changements leur a-t-il lancé. Et il a même accusé directement le régime saoudien d’être derrière l’extrémisme, le Wahhabisme, le terrorisme et son financement, c’est là une condamnation du système de lArabie saoudite. Entretien réalisé par K. B. Vigoureuse condamnation de l’Algérie Algérie a condamné avec "vigueur" les attentats qui ont frappé, mardi matin, la capitale belge, Bruxelles, les qualifiant d’"actes terroristes lâches et abjects", a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. "Les attentats qui ont frappé, ce matin, la capitale belge Bruxelles sont des actes terroristes lâches et abjects que l'Algérie condamne avec vigueur", a précisé la même source. "Cette agression montre, encore une fois, le visage hideux du terrorisme, dont l'aveuglement et la haine n'ont d'égal que le peu de cas que font les terroristes de la vie humaine et des valeurs communes de l'humanité", souligne le MAE. "L'Algérie, solidaire du Royaume de belgique et du peuple belge, leur présente, ainsi qu'aux familles des victimes ses condoléances et réitère son rejet du terrorisme et sa disponibilité à poursuivre sa coopération avec l'ensemble des acteurs internationaux pour le réduire à néant", a ajouté la même source. "Pour ce faire, la lutte globale contre le terrorisme doit prendre en compte le nécessaire traitement des racines desquelles ce mal tire sa nocivité et sa capacité de nuisance", a conclu le ministère dans le communiqué. L' INSTALLATION DE DEUX CELLULES DE SUIVI À L'AMBASSADE ET AU MAE Par ailleurs, un autre communiqué a indiqué que deux cellules de suivi ont été installées, l'une au niveau de l'ambassade d'Algérie à Bruxelles (Belgique), et l'autre au ministère des Affaires étrangères, après les attentats perpétrés mardi à Bruxelles. "Suite aux attentats terroristes perpétrés ce jour à Bruxelles, deux cellules de suivi ont été installées respectivement au niveau de notre ambassade à Bruxelles et au ministère des Affaires étrangères", a précisé la même source. Numéro de téléphone à contacter: Cellule ministère : 021.50.45.00 Ambassade à Bruxelles : 00.32.23.43.50.78 Consulat général à Bruxelles : 00.32.25.37.81.33 AIR ALGÉRIE Suspension de la vente des billets à destination de Bruxelles e P-DG de la compagnie Air Algérie, Mohamed-Abdou Bouderbala, a annoncé, mardi à Oran, la suspension provisoire de la commercialisation des billets d’avion à destination de la Belgique, suite aux attentats ayant ciblé dans la matinée l’aéroport international de Bruxelles -Zaventem. "Nous n’avons pas de vols réguliers ce mardi et mercredi à destination de Bruxelles, mais nous avons décidé de suspendre la vente des billets à destination de la Belgique jusqu’à nouvel ordre", a-t-il indiqué au cours d’un point de presse, tenu en marge d'une visite de travail dans la capitale de l’Ouest du pays. Bouderbala a ajouté que cette mesure "sera levée une fois la situation normalisée et que les autorités belges décideront de la reprise du trafic aérien au niveau de cet aéroport". L ACTUALITÉ Mercredi 23 mars 2016 3 IL A FAIT L’OBJET DE FORTES CRITIQUES, HIER, À L’APN C’est un véritable procès sans témoins, que celui réservé, hier, au gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, cloué au pilori par les députés de l’Assemblée nationale et accusé de «défaillance». Ayant intervenu devant le Parlement pour parler des évolutions monétaires et financières du pays entre 2014 et 2015, Laksaci a été virulemment critiqué, à tel point que certains parlementaires l’ont invité à claquer la porte. e premier responsable de la BA a fait une traversée du désert, pour ainsi dire, et risque de retrouver, encore aujourd’hui, le même état d’esprit et subir l’escalade des députés, à l’occasion de la deuxième séance de suite, consacrée aux débats autour de la situation de la trésorerie du pays. Fraichement rentrés des vacances, les représentants du Parlement en ont gros sur le cœur, visiblement. En tout cas, assez pour faire de l’argentier du pays l’ennemi à abattre. Quand bien même, gageons de le dire, que le recul des ressources publiques, tel que le représente le contexte d’aujourd’hui, appelle plus à l’action que de verser davantage dans un constat connu de tous. Ainsi, Laksaci a fait état d’un affaissement des recettes du Trésor public qui sont de l’ordre de 1 972,8 milliards de dinars, en recul de 40,4% (entre fin septembre 2014 et fin septembre 2015), résultat de la baisse du prix du pétrole algérien qui s’est établi, durant les premier mois de l’année dernière, à 55, 76 dollars le baril. à la tête de la Banque d’Algérie depuis une quinzaine d’années, Laksaci a porté sur le dos, lui seul, tout le poids des critiques acerbes des députés-parmi certaines questions celles qui ne relèvent pas de son portefeuille, dès lors qu’aucun membre du gouvernement n’a été à «ses côtés», du moins aucun parmi eux ne s’était déplacé à l’hémicycle Zighoud Youcef, a-t-on constaté sur place. Non pas seulement, parce que, quelque part, comme entend le lui reprocher un bon nombre de représentants du Parlement, «a failli à sa mission», mais parce que aussi, il assiste impuissant au lieu de «présenter sa démission». C’est du moins là ce qui est à retenir des interventions des députés, toutes obédiences confondues, lors des débats qui L Phs : DR Laksaci sur un siège éjectable Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie en ont suivi la lecture du rapport financier de la Banquemère. Considérant, grosso modo, de «vulnérable», l’évolution notamment de la situation financière et monétaire du pays, eu égard aux «chocs externes», conséquemment au flottement des marchés pétroliers mondiaux, ce qui est, du reste, une donne qui échappe au seul contrôle interne du pays, Laksaci a fait l’objet de critiques portant sur sa gestion des dossiers épineux qui relèvent, plus ou moins, de son domaine d’action. Ainsi, l’assainissement des marchés monétaires parallèles tel que le marché juteux du Square «Port Saïd», la modernisation du système financier et monétaire, le financement de l’investissement, le crédit à la consommation, la décadence du dinar…, sont autant de questions qui restent pendantes, comme l’a fait remarquer Lies Saâdi, élu du FLN. Du coup, c’est à nouveau le dossier de l’assainissement de l’informel qui s’invite au goût du jour. Sachant que le même député a interpellé le premier responsable du secteur bancaire à ce sujet. Il s’agit pour lui de connaître l’état des lieux concernant l’intégration du circuit formel qu’entend l’opération de bancarisation de l’argent, la régularisation du marché monétaire parallèle et l’ou- verture des bureaux de change au niveau des agences bancaires. Intervenant sur une autre question, Saâdi accuse davantage le gouverneur de la BA de manquer de communiquer sur les données actuelles des montants des réserves de change de l’Algérie, qui sont placés notamment aux ÉtatsUnis, à Londres…etc. Laksaci a tout aussi été saisi de la question de la dévaluation de la monnaie nationale, qui, faut-il le préciser, se fait parfois de manière volontaire à même de rétablir les équilibres financiers. à ce titre, faut-il rappeler que vendredi dernier, le dinar a fait une chute libre historique par rapport aux grandes monnaies étrangères. Selon la BA, un euro vaut 124,16 euros et 110,24 dollars USD. Sur cette question, le député islamiste Lakhdar Benkhellaf, accuse Laksaci d’avoir diminué de 50% la valeur de la monnaie nationale, ajoutant que cette mesure administrative volontaire, «a permis de fortifier la devise», a-t-il indiqué. En ces temps de vaches maigres, certains élus n’ont pas trouvé comme moyen d’engranger des fonds, que de solliciter le FMI (Fonds monétaire international), non pas de contracter des dettes auprès de cette institution financière, mais de «rembourser» les 5 milliards de dollars que l’Algérie lui a prêté en 2012. En tout état de cause, cette séance parlementaire a été plus un procès intenté contre le responsable bancaire qu’un débat placé dans l’ordre des choses. Exception faite à certains partis représentés à l’APN qui ont préféré ne pas «personnaliser» le problème, comme c’est le cas du député du PT, Ramdane Taâzibt, appelant plutôt à un débat général et ouvert sur la situation économico-financière du pays. Comme pour «achever la victime», un parlementaire de l’ex-parti unique, Sadaoui Slimane, lance tout bonnement dans la figure de Laksaci ceci : «aies le culot de déposer ta démission». Et pour cause, selon ce même élu, le fait qu’aucun ministre n’a été présent à cette séance est un signe, on ne peut plus clair, que Laksaci est en quelque sorte, …sur la sellette, a-t-il laissé entendre. Farid Guellil ALGÉRIE-USA John Kerry à Alger le mois prochain n vertu du dialogue stratégique entre l'Algérie et les états-Unis, instaurée depuis 2012 entre les deux parties, une importante délégation américaine conduite par le Secrétaire d’état, John Kerry, devrait effectuer une visite au cours du mois d’avril prochain à Alger. À la veille de cette importante rencontre, le président du Conseil d’affaires algéroaméricain, Smaïl Chikhoune, était, hier, l’invité de la Radio chaîne 3, où il est revenu sur l’importance d’accroître la coopération entre les deux pays, en dehors du secteur des hydrocarbures. à cette occasion, Chikhoune a affirmé que le dialogue stratégique connaîtra une nouvelle dynamique, suite à la visite qu’effectuera John Kerry. L’hôte de la Radio algérienne a indiqué que les discussions qui suivront vont porter sur une série de sujets parmi lesquels, il cite, l’aspect sécuritaire dans les régions du Maghreb et du Sahel, ainsi que les facteurs d'échanges économiques et culturels bilatéraux. Ne donnant pas la date exacte du dialogue stratégique, il dira, néanmoins, que la délégation américaine qui visitera l’Algérie a pour mission de «discuter de tout ces partenariats, tout en œuvrant à accroître les échanges économiques». Par ailleurs, Smaïl Chikhoune a affirmé que les USA portent un grand intérêt pour l’Algérie, compte tenu de nombreux facteurs, telles que la stabilité dans la région et la position stratégique de l’Algérie. Dans un autre sillage, tout en rappelant que plus de 150 entreprises américaines sont déjà présentes en Algérie, notamment dans la production de turbines à gaz, de tracteurs, de câbles électriques et de produits pharmaceutiques, l’hôte de la Radio algérienne a assuré que plusieurs managers US attendent de connaître les contours de la loi sur l’in- E John Kerry vestissement, à l’étude au niveau de l’APN, pour venir développer des activités dans le pays. S’agissant d’un éventuel accord-cadre pour le commerce et l'investissement (TIFA), signé en juillet 2001 entre l'Algérie et les états-Unis, et la possibilité qu’il soit conduit à un accord de libre-échange, l’intervenant a fait savoir qu’une délégation algérienne a visité Washington, il y a une dizaine de jours, afin d’examiner les mécanismes de création de celle-ci. «Chacun va défendre ses positions et ses intérêts, pour que chaque partie puisse gagner et de permettre aux deux économies d’en bénéficier», a-t-il déclaré. De plus, dans une dizaine de jours, annonce-t-il, une autre délégation d’opérateurs économiques algériens se rendra en Californie pour examiner les moyens de développer des partenariats avec des partenaires américains dans divers secteurs industriels. De surcroît, parmi les créneaux susceptibles d’intéresser les Américains, il cite le façonnage de pièces détachées automobiles, l’assemblage et la production de véhicules et le développement de filières agricoles et agroalimentaires. L’invité signale, en outre, que des discussions avancées sont en cours avec des partenaires US autour des opportunités de développer une coopération dans le secteur minier, particulièrement en matière d’exploration et d’exploitation de sites de phosphate, d’or, de diamant et de zinc. Smaïl Chikoune fait, par ailleurs, état du lancement, en Algérie, d’un méga- complexe de biotechnologie impliquant les deux pays et qui, souligne-t-il, va nécessiter un investissement de plusieurs milliards de dollars. Ce projet, précise-t-il, a été initié en 2011, et avait donné lieu, en 2015, à la signature d’un mémorandum entre les deux états. S’agissant de la concurrence entre les USA et l’Europe pour la conquête du marché algérien, l’hôte de la Radio a affirmé que l’Algérie recèle de grandes ressources naturelles, sans oublier le capital humain, d’où l’intérêt porté par ces derniers au marché algérien. Concernant la règle 49/51, il dira qu’«il est temps de revoir ce régime», vu que les petites et moyennes entreprises (PME) ne travaillent pas dans le cadre de cette formule, préférant être «majoritaires». Tout en affirmant que l’état doit inciter ces PME à venir investir en Algérie, afin d’assurer un transfert de technologies, et soutenir la création d’emplois, Smaïl Chikhoune a rappelé qu’il y a une grande compétitivité en matière d’investissement. Autrement dit, ces PME partent à la conquête des marchés les plus avantageux et la règle 49/51 constitue une entrave pour eux. Lamia Boufassa 4 ACTUALITÉ Mercredi 23 mars 2016 DES EXPERTS LE PRÉCONISENT : ADE Garantir un dosage équitable entre la limitation des importations, l’encouragement de l’investissement et la mise en marché de produits nationaux, compétitifs et mondialisés, pour espérer escompter le décollage économique de la Nation. el semble le deal auxquels sont arrivés les intervenants de différents bords et segments industriels, lors de la rencontre organisée, mardi, par le Forum des chefs d’entreprise, dans le cadre du cycle mensuel des «Débats du FCE», dont l’invité de la 7e édition est le directeur général par intérim du commerce extérieur au ministère du Commerce, Saïd Djellab, qui est également directeur du Suivi des accords bilatéraux. Le conférencier a plaidé pour une stratégie d’ensemble incluant plusieurs paramètres de nature à assurer, notamment, une balance commerciale, à l’état chancelant, du fait de l’écart, lancinant, entre les recettes d’exportation, estimées à 2 milliards de dollars, et celles de l’importation de l’ordre de 25 milliards de dollars. Il s’agit, T Ph : DR « L’investissement productif et mondialisé pour rentabiliser la limitation des importations » Saïd Djellab, directeur général par intérim du commerce extérieur selon lui, d’enclencher (ce que fait d’ailleurs le ministère du Commerce), un processus d’identification des produits éligibles à l’importation. Cela passera par l’identification des secteurs et des sous-secteurs qui en sont concernés, de compartimenter les produits ciblés en produits à importer, produits de substitution, et ceux à préserver comme acquis de souveraineté. Parallèlement à cela, l’État, via des démarches de concertation entre le ministère du Commerce et celui des Affaires étrangères, compte booster les missions économiques à l’étranger, dans le cadre de diplomatie économique, visant de tisser des liens encore plus empreints de pérennité en matière de rentabilité. Dans une intervention attrayante, l’ancien président du FCE, Réda Hamian, a mis en relief les chiffres liés à l’investissement, se basant sur les statistiques communiquées par l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), faisant part du recul des demandes y afférentes de 20%, sont là pour nous rappeler que ce volet, devant assurer le déclic attendu en matière de croissance économique et de création de richesses et d’emplois, ne contribue pas encore de la manière la plus encourageante. Au sujet des exportations, réagissant à une proposition d’associer les exportateurs dans les décisions gouvernementales engageant leur avenir, le conférencier, Djellab, a déclaré que, hebdomadairement, une rencontre avec un groupe d’entre eux est organisée dans le cadre des missions de la Cellule d’écoute que préside le ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb. Leurs demandes sont étudiées au cas par cas et résolues sur le champ, lorsqu’elles relèvent des seules prérogatives de son département. Mais, si cela dépasse ce dernier, c’est dans un comité interministériel, présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qu’elles sont examinées. La préoccupation liée à l’impératif d’accompagner les exportateurs, à travers notamment la création d’un couloir vert ou à l’élargissement de la durée de rapatriement à 180 jours, a été retenue comme gage de révision à la hausse des indices de l’exportation. Portant l’estocade d’en révolutionner ce volet, Djellab prône pour la nécessité du déplacement des agents douaniers sur site, où ils procéderont au scellage des marchandises destinées à l’exportation, sorte d’assouplissement des procédures douanières souvent contraignantes. Par ailleurs, il a été, également, mis en exergue la problématique des coûts du transport auxquels est confrontée cette catégorie professionnelle. L’Accord d’association avec l’Union européenne sera revisité dans les mois à venir. Tel semble la finalité des réserves qu’aurait émise l’Algérie. «On va savoir, d’ici à septembre, quelles seront les mesures appropriées à initier dans le cadre de la révision demandée», tient-il à indiquer. Enfin, le délégué du FCE dans la wilaya de Béjaia a, lui, déploré la concurrence déloyale des pays arabes, dans le cadre de l’Accord de la ZALE (Zone arabe de libre-échange), indiquant que beaucoup de produits entrent en Algérie, alors qu’ils ne sont même pas fabriqués dans ces pays. Zaid Zoheir LEUR RASSEMBLEMENT A ÉTÉ AVORTÉ PAR LA FORCE Les contractuels ne décolèrent pas es enseignants contractuels du secteur de l’Éducation nationale semblent déterminés à arracher leur droit à l’intégration. Le premier sitin organisé lundi devant le siège du ministère de l’Éducation et qui a tourné aux affrontements avec les forces de l’ordre ne les a pas freinés de plus belle. Les contestataires ont en effet décidé, hier, de retenter leur chance et d’organiser un autre rassemblement au centre d’Alger. Seulement, celui-ci a été sanctionné encore une fois par la dispersion des enseignants par la police. Le porteparole de la Coordination des enseignants contractuels, Youcef Hamiti, a fait savoir à cet égard que près de 40 enseignants s’étaient rassemblés aux alentours de 11h 30 devant le siège de la maison de la presse Tahar-Djaout, mais ont été très vite interrompus. Embarqués de force, les contestataires ont été conduits directement vers la gare routière de Kharouba. Hamiti indique aussi que les enseignants contractuels venus de plusieurs wilayas du pays se sont fait surprendre très tôt le matin par les forces de l’ordre, notamment, au siège du Rassemblement d’action jeunesses (RAJ), afin d’être renvoyés d’emblée L chez eux. Pour rappel, les contractuels de l’éducation ont brandit la menace, il y a quelques jours, de boycotter le concours de recrutement, et ils n’ont pas éloigné la possibilité d’une démission collective. Le bras de fer avec la tutelle a été déclenché après que cette dernière eut décidé de ne pas comptabiliser l’expérience dans le concours de recrutement de 28 000 enseignants, programmé pour la fin du mois d’avril. Les contractuels se sont vus ainsi «lésés» et privés de leur droit à l’intégration. La ministre du secteur, Nouria Benghebrit, quant à elle, ne semble pas inquiétée par la situation. Puisqu’elle a clairement déclaré que les contractuels ont au contraire eu une chance en or de décrocher des postes permanents, en participant au concours de recrutement. S’agissant de la menace d’une démission collective, elle a fait savoir que ce n’est pas la demande qui manque dans le secteur et que les démissionnaires pouvaient être facilement remplacés. En ce qui concerne, par ailleurs, le concours de recrutement vers lequel sont tournées toutes les attentions, il y a lieu de noter que le ministère de l’éducation a souligné sur son site web que 34 diplômes, incluant 27 filières ou spécialités, dont des licences en sciences politiques et relations internationales, en communication et en droit seront acceptés pour participer à ce concours dans le cycle primaire. S'agissant du cycle moyen, 39 titres englobant 28 spécialités ou filières, sont concernés par le concours pour des postes dans 12 filières qui sont les langues (l'arabe, tamazight, l'anglais, le français), l'histoire et géographie, les mathématiques, les sciences de la physique et de la technologie, l'informatique, la musique, l'éducation physique et sportive (EPS) et le dessin. Dans le cycle secondaire, la participation au concours est ouverte aux titulaires de Master d'Ingéniorat d'état dans 70 spécialités. Les filières concernées sont notamment les langues (arabe, français, anglais, tamazight, espagnol, allemand, italien, chinois, turc), l'histoire et géographie, les mathématiques, les sciences de la physique, les sciences de la nature et de la vie, l'informatique, les sciences islamiques, la musique, le dessin, l'EPS, la topographie, génie électrique, génie civil et génie mécanique. Ania Nait Chalal Une situation financière alarmante e ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri, a qualifié la situation financière que vit l’Algérienne des eaux (ADE) d’«asphyxiante». Il a lancé un appel sous forme de cri d’alarme au gouvernement, afin d’injecter de l’argent à l’ADE pour lui éviter une asphyxie financière. Interrogé, hier à Alger en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, sur la trésorerie de l’ADE qui se trouve dans le rouge, Abdelouahab Nouri ne voit pas d’autre solution que d’injecter de l’argent pour extraire l’ADE de la zone rouge. Plus explicite, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement a estimé que l’ADE, qui a la charge de gérer le service public de l’eau dans plus de 900 communes à travers le territoire national, a besoin d’importants moyens financiers pour accomplir sa mission comme il se doit. Or, l’ADE, qui croule sous les créances, peine à avoir des finances en plus de la part de l’État. Toutefois, Abdelouahab Nouri a révélé que le ministère des Finances est extrêmement attentif aux doléances de l’Algérienne des eaux. Il a même promis de trouver une solution négociée avec le département des Finances pour permettre à l’ADE de retrouver son équilibre financier. Présent à la célébration de la Journée mondiale de l’eau au côté des ministres de la Communication et celui de la Formation professionnelle, Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances, a estimé que le département des Ressources en eau fait partie des secteurs stratégiques auxquels l’État accorde un intérêt particulier. Il ne voit pas d’inconvénient de mettre la main à la poche, et dégager les finances nécessaires pour aider les entreprises du secteur des Ressources en eau à réaliser leurs projets et à accomplir leurs missions de service public. Sur un autre registre, Nouri n’a pas manqué de souligner l’écart entre le prix de revient d’un m3 d’eau et le prix que paye le consommateur. À titre d’information, le prix de revient d’un m3 d’eau dans les régions du Sud est estimé à 170 dinars et dans les régions du Nord, son prix de revient varie entre 20 et 60 dinars, alors que le consommateur ne le paye qu’à 18 dinars. Par ailleurs, Abdelouahab Nouri n’a pas proposé d’autres mesures pour amener le consommateur à rationnaliser la consommation de cette ressource hydrique qui revient si chère à l’État, que de compter sur la sensibilisation de l’opinion publique sur la nécessité de préserver cette ressource qui se raréfie davantage, et pour laquelle l’État a mis d’importants moyens financiers pour sa mobilisation et sa distribution. Il a estimé que le prix d’un m3 d’eau à 18 dinars ne dissuade pas le consommateur à éviter le gaspillage. Au chapitre de la crise financière qui touche le pays et son impact sur les projets de son secteur, Nouri a donné la même réponse qu’il donnait par le passé, estimant que les projets prioritaires sont toujours maintenus, alors que ceux qui sont secondaires sont simplement reportés à une date ultérieure. Hacène Nait Amara L -- ACTUALITÉ Mercredi 23 mars 2016 5 PPDRI TOURISME DE MONTAGNE 2017, année d’évaluation, selon Ferroukhi Une randonnée dans le Djurdjura à couper le souffle ! Une randonnée dans les majestueux monts du Djurdura, ayant protégé jadis les tribus amazighs des envahisseurs, et abrité les Moudjahidine durant la guerre de Libération, marque à jamais les esprits, même les plus aventuriers, et purifie les âmes avides de calme, d'air frais et de nature vierge. our permettre à des jeunes de découvrir cet espace féerique et aux connaisseurs de renouer avec, la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou a organisé récemment une sortie dans la région des Ouacifs sur le parcours Tiguemounine/Ath-Abdellalli, en passant par Talletat. Alors que les premiers rayons du soleil réchauffent doucement les villages faisant monter vers le ciel des colonnes de brouillards qui caressent allègrement l'abrupt dorsal du Djurdjura, les quelque 300 participants à cette randonnée s'agitent au carrefour du village Tigounatine, lieu de rassemblement, impatients d’entamer la randonnée. Un coup de sifflet retentit subitement appelant les participants à se rassembler. Un des organisateurs explique, alors, le parcours prévu, prodigue des conseils pour une sortie sans incidents et instruit les randonneurs, parmi lesquels beaucoup de novices, de suivre les guides. Des éléments de la Protection civile étaient également de la partie pour parer à d'éventuels incidents, alors que les encadreurs des maisons de jeunes veillaient chacun sur son groupe. Le parcours s'ouvre sur une piste boueuse, fraîchement ouverte. Au loin, le mont Talletat domine le paysage de son imposante façade rocheuse, grise, et abrupte, que la neige qui a couvert le paysage alentour de son manteau blanc s'échine, vainement, à ganter. Suivre le guide Farid Chelouaou, employé à la commune d'Ouacifs et membre de l'Association les “Amis du Djurdjura, s'avère riche en enseignements. Il étonne et captive par ses connaissances en botanique et en histoire des sites de la région. Généreux, il partage avec le groupe même ses connaissances culinaires et leur montre une plante comestible, appelée localement “afoujil”, dont le feuillage ressemble à l'aneth P PORTRAIT Ph : DR e ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, SidAhmed Ferroukhi, a déclaré, avant-hier soir à Jijel, que l’année 2017 sera celle de l’évaluation des projets de programme de développement rural intégré (PPDRI) qui ont concerné quelque 11 000 bénéficiaires à travers le pays. Intervenant à la clôture d’un Séminaire national consacré à la "participation de la forêt dans l’économie nationale", organisé au centre de formation des forestiers de Kissir (Ouest de Jijel) par la direction générale des Forêts (DGF), à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Forêts (21 mars), le ministre a notamment rappelé que ces projets lancés à travers le territoire national devront faire l’objet d’une évaluation précise pour connaître leur impact et les carences, s’il y a lieu, dans leur mise en application sur le terrain. Se félicitant de l’organisation de cette rencontre nationale des cadres forestiers, Ferroukhi a indiqué d’emblée que la forêt constitue un espace de diversification de l’économie nationale à laquelle doivent être impliqués les partenaires publics et privés pour valoriser les produits de la forêt. Cette action, qui requiert la mise en place de mécanismes, est de nature à mettre en valeur les produits forestiers et, partant, créer des richesses et de l’emploi. Il a cité, à ce titre, le cas du liège extrait des forêts dont une bonne quantité est placée sur les marchés étrangers. Le ministre a souligné que le patrimoine forestier doit contribuer à l’économie nationale dans le cadre du développement durable. Dans son intervention au séminaire placé sous le thème "La Forêt et l’Eau" avec comme slogan "Prenons soin des forêts, car chaque arbre et chaque goutte comptent". Ferroukhi a rappelé les efforts déployés en matière de reboisement, de protection des ressources naturelles et de lutte contre la dégradation des sols depuis le recouvrement du pays de sa souveraineté nationale. L’Algérie a planté 1 852 748 hectares, dont 658 640 hectares ont été réalisés durant la période allant de 2000 à 2013. Cette superficie reboisée a été réalisée depuis 2000, année du coup d’envoi du Plan national de reboisement (PNR), ont indiqué les responsables de la DGF. S’agissant de l’inventaire forestier national de 2008, les forêts et maquis couvrent globalement 4,1 millions d’hectares. A son arrivée à Jijel, le ministre a notamment visité le chantier d’un nouveau centre de formation des techniciens forestiers, en réalisation au lieu-dit Kissir, pour remplacer un ancien établissement bâti en préfabriqué et en service depuis les années 80.Pour la seconde journée de sa visite (mardi), la délégation ministérielle visitera des exploitations agricoles, le port de pêche, une laiterie et un périmètre irrigué. L sauvage. CASCADES, GROTTES ET PAYSAGES À PERTE DE VUE Loin d'être monotone, le parcours choisi offre aux participants une belle palette de sites tous différents et aussi époustouflants les uns que les autres. La moitié du parcours, la plus pénible, en raison de l'effort qu'elle exige, se déroule dans la neige et en ascension continue. Les randonneurs découvrent avec enchantement des cours d'eau gonflés par la fonte de neige, des cascades chantantes et des grottes taillées dans la roche. Ifri Semdhen (la grotte froide) n’a pas manqué de piquer la curiosité des randonneurs. Profonde et facile d’accès, cette grotte aux parois humides tire son nom de la fraîcheur qui y règne à l’intérieur. "Avec une randonnée pareille, je n'ai besoin ni de téléphone ni de me connecter à Internet", ironisaient des randonneurs qui n'ont tiré leurs mobiles que pour prendre des photos. D'autres émerveillés par la beauté du paysage ont exprimé leur joie de pouvoir participer à une activité qu'ils ne voyaient qu'à la Télévision. "Nous ne pensions pas qu'une telle activité pouvait se pratiquer chez nous, et ne regardions que des documentaires en enviant les jeunes des autres pays. À présent, nous n’avons rien à leur envier", ont déclaré plusieurs jeunes. UN ANGE PARMI LE GROUPE Accompagnée de son père, la petite Basma, neuf ans, au visage angélique, était la coqueluche du groupe dont la joie et le sourire réconfortaient ses aînés. Lors d'une halte à l'ombre d'un rocher, loin de la neige éblouissante sous les rayons du soleil, elle retire ses bottines, toutes trompées, enlève ses chaussettes, les essore avec un grand rire, dont seuls les enfants ont le secret, et remet le tout pour continuer sa route sans se plaindre. équipée d'un bâton, elle parvient toutefois à avancer sans la moindre chute. Ses moments de peur et d'hésitation sont vite dissipés par les encouragements des adultes "tu es plus forte que nous, nous sommes tous tombés, mais pas toi". Basma reprend son bâton et poursuit fièrement son chemin sans abandonner une bouteille qu'elle a remplie de neige, en guise de "souvenir". Équipés, les pompiers de l'unité d'Ouacifs suivent les randonneurs d'un œil vigilent, prêts à intervenir. Ils leur tendent la main pour leur faire traverser les sites difficiles. Ce comportement n'a pas laissé de glace les randonneurs qui les ont gratifiés d'une longue et forte ovation, pour les remercier pour leur disponibilité et l'attention qu'ils leur ont accordée. Les randonneurs arrivent au village Ath-Abdellaali relevant de la commune d'Aït-Boumahdi, la tête pleine de belles images et impatients de revenir. UNE FEMME DANS UN MÉTIER D’HOMMES À TIZI OUZOU Rezika, une jeune conductrice de bus qui a relevé le défi 'aucuns ne la croyaient capable de braver la rigidité des traditions d'une société conservatrice en s'aventurant à exercer le métier de chauffeur de bus, considéré jusque-là comme une "chasse gardée" des hommes. Pourtant, Rezika Ybeggazene, la trentaine à peine entamée, a tout fait pour concrétiser un rêve remontant à sa tendre enfance, en devenant la conductrice d'un bus de transport en commun assurant la liaison entre la ville de Tizi Ouzou et les deux stations intermédiaires de Boukhelfa et BéniDouala. Avec beaucoup de détermination, de confiance en soi et un sourire qui ne quitte jamais son visage, cette mère de famille de trois enfants, qui vient de boucler ses 33 ans, se lève chaque matin pour prendre le volant de son bus et assurer les navettes entre le chef-lieu de la D wilaya et la périphérie. PLUS QU'UNE CONDUCTRICE, UN GUIDE "SOCIAL" Faisant partie d'une corporation, foncièrement masculine, Rezika ne se sent nullement intimidée. Au contraire, elle fait valoir ses capacités de conductrice chevronnée, mais aussi de guide touristique et de marketeuse. Rezika ne se contente pas seulement de conduire un "mastodonte" blanc, de fabrication asiatique. Elle profite de sa fonction pour remonter le moral des vieilles personnes, notamment les "mémés", conseiller les jeunes et orienter les étrangers de passage ou en visite dans les belles régions faisant la fierté de la grande kabylie. Malgré l’opposition des membres de sa famille et le regard parfois méprisant d’une société, dont certains domaines, comme le transport, sont considérés comme une ligne rouge pour la femme, cette jeune dame originaire d’Ihasnaouene relevant de la commune de Tizi Ouzou, n’a pas renoncé à son ambition. "C’est depuis mon enfance que je nourrissais l’ambition de devenir conductrice d’un grand bus de transport de voyageurs", a déclaré Rezika, avant de poursuivre, "mon père travaillait à la gare routière de Tizi Ouzou, je l’accompagnais alors que j’étais encore petite, et c’est de là que l’idée d’exercer ce métier m’est venue en tête". Depuis, la petite fille a grandi et avant d’atteindre son objectif, Rezika avait travaillé dans d'autres secteurs, comme la bijouterie, les soins infirmiers, le pain et gâteaux traditionnels, at-elle indiqué. Ce n’est que récemment qu’elle a passé son permis de conduire dans la catégorie des transports en commun et s’est rapprochée de l’entreprise des transports urbains et suburbains de Tizi Ouzou (ETUSTO), où elle a effectué un stage d’un mois, raconte Rezika derrière le volant de son grand véhicule. "Je veux démontrer que la femme est capable de relever le défi, et de travailler dans n’importe quel domaine d’activité», lance-t-elle, tout en reconnaissant que sa tâche n’est pas toujours facile et que ses confrères, les chauffeurs de bus, ont tendance à la décourager, en lui tenant des propos "parfois blessants". "Ta place est à la maison au milieu de tes enfants et non pas ici", lui signifient certains d’entre eux sans pour autant la pousser à quitter ce métier qu’elle aime, mais qui lui permet aussi de gagner sa vie et subvenir aux besoins de ses trois enfants. REZIKA, UNE ICÔNE LOCALE Avec sa tenue kabyle traditionnelle, cette jeune conductrice de 33 ans, toujours souriante ne passe pas inaperçue. On la salue de partout et on la félicite pour son courage et son abnégation. Elle est l’exemple du combat perpétuel que mène la femme pour s’imposer malgré les difficultés et les contraintes. Devenue une "icône" locale, Rezika inspire de nombreuses jeunes filles qui disent admirer sont courage et souhaitent pouvoir un jour concrétiser leur rêves, elles aussi. "Constater une certaine admiration dans les yeux des femmes et jeunes que je transporte au quotidien, me donne du courage pour continuer à faire un métier que j'ai choisi malgré moult difficultés", confie-t-elle à ses proches. Mercredi 23 mars 2016 7 RÉGIONAL BÉCHAR L’ADE enregistre 700 millions de DA de créances 'Algérienne des eaux, ADE, de la wilaya de Béchar, a 700 millions de dinars de créances à recouvrer en matière de redevances, dont 180 millions de dinars comme arriérés non payés par le secteur public. C’est du moins ce que vient de révéler à la presse une source de l’ADE, en marge de la célébration de Journée mondiale de l’eau. Elle a ajouté que les mesures coercitives prises pour le recouvrement des créances de son secteur ont permis de recouvrer 425 millions de dinars entre 2012 et 2015. Le prix de revient du m3 d’eau, a-t-elle précisé, est de l’ordre de 58 DA, alors qu’il est facturé au consommateur à 21 DA. Pour ce qui est des projets en cours de réalisation, notre source a précisé que le taux d’avancement des renforcements de digues à Tighelyine et à Ouakda est de l’ordre de 80%. Un troisième projet concernant la réhabilitation du périmètre d’Abadla est en cours de réalisation. Le programme en cours comprend aussi la réalisation de 6 autres digues, dont une à Lehdeb et une autre à Benzireg. M. A. L BÉJAÏA CHLEF CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ARBRE Ph : DR L’arganier à l’honneur La Conservation des forêts a célébré, lundi, la journée mondiale de l'arbre, coïncidant avec le 21 mars de chaque année, par la programmation, au niveau de son siège, de plusieurs activités didactiques destinées aux enfants, en vue de les sensibiliser sur l'importance de la préservation de l'environnement. Un évènement qui sera caractérisé par le lancement de campagnes de reboisement à travers plusieurs sites de la wilaya . Suite en page 8 Les travaux de consolidation des falaises d’Aokas par moyens héliportés achevés es travaux de consolidation et de confortement des falaises d’Aokas par des moyens héliportés ont pris fin ce lundi, matérialisés par la pose de 4 écrans pare-blocs, sur les talus rocheux et les équipements d’ancrage requis pour contenir le risque de chute de pierres ou d’éboulis, menaçant les automobilistes sur la RN.9, a indiqué le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni. L’opération, une première en Algérie, a été réalisée sur une largeur linéaire de 180 mètres et de 150 mètres de hauteur, a-t-il précisé, soulignant que les écrans ont été étagés sur quatre niveaux. Aidé par une météo favorable, marquée par un plein soleil, l’intervention, conduite par les experts de l’opérateur français "Jet-systèmes hélicoptères", notamment pour ce qui est de l’orientation technique, a été réalisée entièrement par une main d’oeuvre locale, a-t-il ajout. Cette première phase de la pose de pare-pierre, constitue un prélude à d’autre travaux, consistant notamment en la construction d’un mur merlon au pied de la falaise sur plus de 600 mètres linéaires et devrait permettre la mise en sécurité de toute cette montagne rocheuse, et par ricochet la route nationale, siège d’éboulements fréquents et graves dont le dernier en date, survenu en février 2015, a fait 7 morts et 20 blessés. Profitant de la présence des experts missionnés sur le site et surtout de la disponibilité de l’hélicoptère, la wilaya s'est attelée à expertiser la montagne de Tizi-N-Berber, située plus à l’Est à une dizaine de km à vol n d’oiseau, théâtre récemment d’un effondrement de deux mamelons de montagne qui ont fini leur course sur deux maisons, situées en contrebas, littéralement broyée. L’objectif étant de voir les possibilités d’application du même système de protection et de stabilisation à la région.Aokas, qui a bénéficié de fonds publics centralisés de l’ordre de 300 millions de dinars, a déjà retenu pour sa part, l’installation d’un système de surveillance et d’alerte, afin de se prémunir contre ce phénomène naturel dévastateur à l’occasion. L 8 RÉGIONS Mercredi 23 mars 2016 CHLEF TIZI-OUZOU Suite de la page 7 AEP Remise en service d’une trentaine de forages pour faire face à tout déficit en eau Algérienne des eaux (ADE) a décidé de remettre en service une trentaine de forages réalisés sur l’Oued Sébaou, afin de faire face à un éventuel déficit en eau dans la wilaya de TiziOuzou, a annoncé lundi le directeur local d’unité de cet établissement public. Berzouk Ammar, qui a animé une conférence de presse à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, a expliqué que cette décision a été prise suite "au manque de précipitions qui a sensiblement impacté le volume d’eau emmagasinée au barrage de Taksebt, principale source d’eau potable pour la wilaya de Tizi-Ouzou". A propos des forages qui seront repris, il a expliqué qu’il s’agit notamment de ceux réalisés au champ de captage de Bouide (sortie ouest de Tizi-Ouzou et destiné a l’alimentation des habitants de la daïra de Draâ Ben-Khedda) et de celui de Tirsatine, au profit de la localité d’Azazga. Les forages de Takhoukht (sortie est de Tizi-Ouzou) sont déjà fonctionnels, a-t-il observé, assurant que ses services sont "là pour parer à toute éventualité". S’agissant de la situation du barrage de Taksebt, réalisé sur l’oued Aïssi à la sortie est du cheflieu de wilaya, le directeur de l’unité de Tizi Ouzou de l’ADE à fait savoir que le seuil de remplissage de cette infrastructure hydraulique "reste critique", avec un volume de 104 millions de mètres cubes d’eau emmagasiné. "En dépit des précipitations enregistrées dernièrement, nous enregistrons un déficit de presque 75 millions de mètre cubes", a-t-il relevé. Il a rappelé que ce barrage qui devait alimenter les wilayas de Tizi-Ouzou, Boumerdès et Alger, "ne fournit plus l’eau potable à la Capitale". "Un volume d’eau de 200 000 m² est mobilisé quotidiennement au profit des wilayas de Boumerdès et de Tizi-Ouzou, dont plus de 130 000 pour cette dernière", at-il précisé, relevant que le volume d’eau stocké doit atteindre les 140 à 150 millions de mètres cubes pour "pouvoir faire face aisément à la situation". Le barrage de Taksebt, d’une capacité de stockage de 180 millions de m², fournit l’eau potable au profit de 700 000 habitants, soit 60% de la population de la wilaya, le reste étant alimente avec l’eau mobilisé à partir de forages ou de captage de sources. L’ Ph : DR …il sera, également, une occasion pour la réalisation de projets de proximité portant sur la plantation d'arbres fruitiers et rustiques, dans le cadre des trois programmes prioritaires, à savoir la protection des bassins versants de barrages, la lutte contre la désertification et l'extension du patrimoine forestier. Ce dernier, faut-il le souligner, est fortement menacé par la déforestation, dont les conséquences sont souvent dramatiques. Toutefois, cette année la Conservation des forêts de Chlef a voulu marquer l’évènement en mettant en évidence un arbre particulier, à savoir l’arganier. La plantation de quelques spécimens à la Conservation des forêts, il y a presque quatre ans est plus qu’encourageante, puisque l’arganier s’est acclimaté facilement. Selon Benameur, un ingénieur des forêts, « une terre aride et un climat largement ensoleillé conviennent parfaitement à l'arganier, qui d’ailleurs n’a besoin que peu d’eau de pluie ; et pour arriver à survivre, cet arbre possède un système racinaire extrêmement développé. Il va puiser l’eau profond, jusqu’à 20 et 25m sous terre. En effet les racines de l’arganier représentent cinq fois sa partie aérienne, (son tronc et ses branches). Pour autant, son système racinaire est dépourvu de poils absorbants ». Par ailleurs si cet arbre est tout indiqué pour peupler nos maquis, il n’en demeure pas moins que l’arganier, qui est une essence forestière incontournable du grand sud-ouest marocain, est un arbre à usage multiples. Chaque partie de l'arbre constitue une source de revenus ou de nourriture pour l'usager. Tout d’abord dira M. Benameur « il fait office de frein à la désertification, puis un matériau de construction et bois de chauffage »Extrêmement dur, le bois de l'arganier est particulièrement apprécié comme bois de charpente et il constitue un isolant écologique parmi les mieux adaptés à un usage en région chaude ».Mais le plus important qu’on puisse tirer de cet arbre c’est incontestablement celui de son huile qui vaut son pesant d’or. Il faut noter que cet arbre épineux produit des fruits similaires à de grosses amandes, qui sont séchés au soleil. De ce noyau sont ensuite extraites les graines, qui donneront l’huile appelée communément huile d’argan. Il faut compter environ 100 kg de fruits pour produire 1 L d’huile d’argan. Les vertus de cette huile ne sont plus à démontrer et de nombreux laboratoires de cosmétiques se l’arrachent à prix d’or. En effet l’huile d’argan cosmétique bio et 100% naturelle, est quant à elle utilisée en application sur la peau, les cheveux ou les ongles, pour prévenir le dessèchement et agir comme un excellent soin de beauté. Naturelle et sans apports chimiques, elle est riche en acides gras essentiels: oméga 6 et vitamine E. l’huile d’argan cosmétique s’utilise soit à l’état pur ou comme composant pour la fabrication de différents produits d’hygiène et de beauté. D’ou l’intérêt manifesté par les responsables de la Conservation des forêts de Chlef pour introduire et planter sur une grande échelle l’arganier. Bencherki Otsmane TÉNÈS Sit-in des pêcheurs devant le port de pêche es pêcheurs activant au niveau du port de pêche de Ténès ont observé, au cours de la matinée du lundi, un sit-in devant le portail principal de cette infrastructure portuaire ,pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « hogra » de la part de leur tutelle qui n’a pas répondu favorablement à leur principale revendication, à savoir pêcher à l’intérieur de la zone, comprise entre le rivage et 3 miles ( 1 mile= 1852 mètres) . Il faut dire que cette zone à l’instar des autres zones du littoral national est interdite à la pêche et les contrevenants encourent des poursuites de la part des services de la Marine nationale, conformément à la réglementation en vigueur. Les protestataires dont certains ont pris attache avec notre journal, nous ont fait part de leur « maigres prises de poisson, alors que ce dernier est en abondance dans la zone interdite ». Les pêcheurs réclament « une exception pour la pêche dans cette zone conte-tenu que le relief accidenté au niveau du littoral de Ténès n’est pas identique à celui de Mostaganem ou Bou-Haroun à titre d’exemple ». Par ailleurs, on a appris que la chambre de pêche de la wilaya de Chlef s’est démarquée de ce mouvement de protestation et considère que « la grève est illégale », du fait qu’aucun préavis n’a été déposé. Toutefois, il faut souligner que ce sit-in coïncide avec la visite dans la région du Général Azouz commandant du Service national des garde-côtes (SNGC), un organe relevant du Commandement des Forces navales algériennes de la Défense nationale. B.O. D LOISIRS Mise en exploitation bientôt du parc urbain entrée en exploitation du parc urbain de la ville de Chlef interviendra "bientôt", a-t-on appris lundi de la directrice de l’Environnement de la wilaya. "La réalisation de ce parc de loisirs environnemental, qui s’étend sur une surface de 24 hectares, a atteint un taux d’avancement estimé à 90%, et sont entrée en exploitation est pour bientôt", a indiqué Aicha Rais à l’APS en marge d’une campagne de nettoiement et de boisement, organisée au niveau de cet espace naturel. Ce parc urbain, doté d’espaces de jeux aquatiques, d’un lac artificiel, d’une cascade et de deux cours d’eau, entre autres, a bénéficié d’une enveloppe estimée à 59,290 millions de dinars, a-t-elle ajouté, soulignant avoir exploité le bois comme matériau L’ principal dans la réalisation des commodités internes du parc, dont le musée environnemental, qui englobera une multitude d’espèces faunistiques et floristiques, voire même aquatiques, très réputées dans la région, a-t-elle fait savoir. Une grande partie des structures du parc fonctionne à l’énergie solaire, a relevé cette responsable, précisant que le jardin urbain de la ville de Chlef a vu la mise en terre de 500 arbustes plantés par des centaines d’écoliers et de membres d’associations activant dans le domaine environnemental. L’opération, initiée par la direction de la Conservation des forêts de la wilaya est inscrite au titre du programme de célébration de la Journée mondiale des forêts, coïncidant avec le 21 mars de chaque année. AU MOINS 1 263 ARBRES PLANTÉS AU NIVEAU DE LA FORÊT BISSA La campagne de boisement, organisée en collaboration avec les secteurs du tourisme et de l’environnement, ainsi que la société civile de la wilaya a également ciblé la forêt Bissa, située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Chlef, a indiqué à l’APS le conservateur local des forêts, Zaoui Djamel. L’opportunité a donné lieu à la mise en terre, au niveau de cette forêt connue pour abriter le deuxième plus grand cimetière de chouhada du pays, de 1.263 arbustes, en hommage aux 1.263 chouhada tombés au champ d’honneur dans cette région, a souligné le même responsable. Il a ajouté que cette action est inscrite au titre du programme du quinquennat 2015-2019, portant boi- sement d’une surface de 10.000 ha en différentes essences forestières, dont le pin d’Alep, l’eucalyptus, le liège et le peuplier. Organisée sous le signe "un arbre pour chaque chahid", l’opportunité, qui a vu la participation de nombreux écoliers, jeunes, familles et responsables locaux, a permis de faire plus ample connaissance avec cette région touristique et historique, située à 850 m d’altitude. Selon le directeur du tourisme, Zebdi Djamel, cette campagne coïncide avec une large opération d’aménagement, lancée depuis un an au profit de la forêt Bissa, portant notamment sur son raccordement au réseau de distribution d’eau, en plus de la réalisation, en son sein, de parkings, de parcours sportifs, et de salles d’eau, attendus à la réception, fin avril prochain. RÉGIONS Mercredi 23 mars 2016 BLIDA 9 M’SILA DJEBABRA FORMATION PROFESSIONNELLE Une commune en bute au déficit en eau potable Engouement croissant des femmes aux CFPA Les habitants de Djebabra, à une cinquantaine de km à l'est de Blida, vivent de l'espoir de voir la rareté de l'eau potable altérant leur quotidien et entravant le développement de la collectivité, disparaître par la réception prochaine d'un projet hydraulique en cours de réalisation. Djebabra, pourtant construite sur un sol regorgeant de nappes phréatiques, comme le prouve une étude réalisée en 2011, les foyers ne reçoivent l'eau potable que quelques heures par jour. L'eau souterraine demeure inexploitée à cause d'"un manque de financement", selon le chargé des affaires sociales à la commune, Djamel Iski, qui estime le coût d'une éventuelle utilisation de cette ressource naturelle à 180 millions de DA. Pour M. Iski, il est nécessaire d'inscrire cette dotation financière dans le Programme communal de développement pour permettre à Djebabra, alimentée en eau à partir de la commune de Meftah, distante de 12 km, de réaliser son autonomie en la matière. L'autre ambition des responsables de la commune de Djebabra, selon M.Iski, est d'attirer des investisseurs susceptibles de réaliser des projets touristiques (hôtels et complexes de loisirs) dans cette belle région montagneuse aux forêts luxuriantes, pour "en faire un coin de villégiature". Ph : DR À L'AGRICULTURE : UNE SOURCE DE REVENUS PAR EXCELLENCE L'absence de tourisme ou d'industrie dans la région a acculé ses habitants à recourir à l'agriculture de montagne, comme unique source de revenus. Les autorités locales œuvrent, dans ce sens, à accompagner et soutenir les agriculteurs de la région, dont certains ont bénéficié de 3 000 plants d'arbres fruitiers (oliviers et figuiers). Les aides de l'État ont également concerné une cin- n engouement croissant des femmes stagiaires, inscrites dans les différents établissements de la formation et de l'enseignement professionnels, dans la wilaya de M’sila a marqué la rentrée de la session de février dernier, a-t-on appris lundi, auprès de la Direction du secteur. "Pas moins de 1000 femmes stagiaires poursuivent leur formation cette année", a précisé la même source, soulignant que "200 places pédagogiques de plus pour les femmes", ont été enregistrées par rapport à la rentrée professionnelle 2014-2015. La même source a ajouté que les femmes apprenties sont notamment réparties sur les centres de formation professionnelle implantés dans les grandes agglomérations de la wilaya de M’sila, citant entre autres, les localités de Sidi Aïssa, de Boussaâda, d’Aïn El Melh et de Magra. La direction de la formation et de l'enseignement professionnels de M’sila ambitionne de créer "jusqu’à 2 000 postes pédagogiques pour les femmes, à l’horizon 2019", at-on encore noté. Selon les statistiques des services de la wilaya, 1 000 femmes promues des centres de formation professionnelle à M’sila ont bénéficié de projets dans le cadre des différents dispositifs d’aide à l’emploi. Les projets d’entreprises familiales, crées particulièrement en milieu rurale arrivent en tête des projets retenus. Les établissements de la formation professionnelle de la wilaya de M’sila accueillent, durant l’année en cours, 13 060 stagiaires, répartis sur 21 centres de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) et de deux Instituts nationaux spécialisés (INSFP). U quantaine d'éleveurs de Djebabra qui se sont vus offrir du bétail pour accroître leur activité, alors qu'une cinquantaine d'apiculteurs ont reçu chacun une vingtaine de ruches. Concernant le secteur de l'habitat, le même responsable a fait savoir que la commune de Djelbara enregistre le "plus gros" lot de logements ruraux dans la wilaya de Blida. Une moitié des habitants de la localité, soit 2 600 sur un total de 5 000, ont bénéficié, depuis 2003 d'une aide à la construction rurale, a relevé M. Iski, soutenant que sa commune fait partie des rares collectivités du pays qui "ne souffre nullement de la crise du logement". LE DÉFICIT EN FONCIER HYPOTHÈQUE L'AVENIR DES PROJETS M. Iski a évoqué, cependant, un déficit en foncier public à Djebabra. Un problème qui bloque la réalisation des projets de développement, attribués à la localité. Un taux de plus de 90% de la superficie globale de Djebabra, estimée à 2 800 ha, relève de la propriété privée, a t-il signalé, qualifiant ce fait de "contrain- te majeure à la réalisation du peu de projets dont elle est destinatrice". Il s'agit, notamment, d'un projet de réaménagement d’une route pour relier Djebabra et Khmiss El Khechna (Boumerdès) sur une distance de 8km. Doté d'une enveloppe de 90 millions de DA, ce projet est d'une grande utilité pour la population locale, dont les agriculteurs appelés à emprunter cette voie pour acheminer leurs productions vers le marché de gros de Khmiss El Khechna. Djebabra a été, également, destinatrice, pour l'exercice 2016, d'un projet de bitumage de la route El Kahaliz-Djemaïa, sur une distance de trois (3) km, pour une enveloppe de 52 millions de DA, à laquelle s'ajoute un montant de 12 millions de DA, affecté à la rénovation de son réseau de routes communales. Un autre projet est relatif à l'électrification, en cours, du chemin de wilaya (CW) N46, sur deux (2) km de long, au moment où une enveloppe de 20 millions de DA a été destinée à l'étude d'un projet d'électrification de la route menant du chef-lieu de wilaya (la cité El Maâdène), sur une distance de trois (3) km. GHARDAÏA "DIGUE AHBAS" D’EL-ATTEUF Réhabilitation de l’ouvrage hydraulique ancestral es travaux de réhabilitation de l’ouvrage hydraulique ancestral "Digue d’Ahbas" à El-Atteuf, fragilisé par les inondations qu’a connu la région du M’zab en octobre 2008, ont débuté dimanche, a-t-on appris auprès de la direction locale des ressources en eau et de l’environnement. Confié à l’entreprise publique "Hydro Technique", ce projet de réhabilitation, qui sera réalisé en 15 mois pour un coût de 480 millions de DA, traduit l'intérêt particulier qu'accordent les pouvoirs publics à la préservation du patrimoine ancestral "matériel et immatériel" de la région de Ghardaïa, classé "patrimoine sauvegardé". Construit en 1 263, à quatre (4) km en aval de la localité d’El-Atteuf, cet ouvrage hydraulique "atypique" est classé tant sur le plan architectural qu'historique comme patrimoine matériel. Sa réhabilitation est dictée par son importance pour l’alimentation et la recharge cyclique de la nappe phréatique de la région, a expliqué le responsable des projets de la même direction, Missoum Benritab. D’une longueur de 800 mètres linéaires L (ML), d’une largeur de 7,5 ML en crête et 14 ML de largeur de l’emprise de la digue, pour une hauteur de 10 mètres, ce projet a vu son étude de réhabilitation confiée à un bureau d’étude spécialisé suisse, a-t-il indiqué. L’étude en question, qui a été achevée et approuvée, a été conceptualisée conformément aux chartes de Venise, Boulogne et de Florence, portant sur la conservation et la restauration des monuments et sites historiques et culturels, a-t-il encore fait savoir. Elle s’articule sur la conservation de la valeur patrimoniale initiale de l’ouvrage "la digue Ahbas", en permettant de distinguer les parties originales des parties remplacées, afin que la restauration ne falsifie pas le document d’art et d’histoire de ce patrimoine hydraulique ancestral, a-t-il souligné. les travaux consistent à colmater la brèche centrale de la digue qui a cédé sous l’effet d’un débit de pic supérieur à 1000 M3/seconde, enregistré durant la crue qu’a connue la région de Ghardaïa en octobre 2008, ainsi que la restauration et le renforcement du déversoir et de la rive droite de l’oued à la hauteur de la digue, a expliqué M. Benritah. UN OUVRAGE POUR EMMAGASINER 3,5 MILLIONS DE M3 L’ouvrage, dont le corps de la digue est formé d’argile limoneuse, permet d’emmagasiner quelque 3,5 millions de M3 d’eau destinées à la recharge du niveau piézométrique de la nappe phréatique et à répondre à la rareté de l’eau d’irrigation des jardins et palmeraies de la commune d’El-Atteuf, selon le même responsable. Une fois les travaux achevés, cet ouvrage favorisera, au même titre que les trois digues de rétention édifiées en Amont de la vallée du M’Zab, un débit d’infiltration important des eaux de crue dans la nappe, ainsi que l’écoulement des eaux de remontée, en évitant l’asphyxie du système racinaire des palmiers, a-t-il indiqué. L'étude de la réhabilitation de cette digue, effectuée avec la participation de la société civile locale, permettra, outre, d'assurer la protection de la région et les équipements exis- tants (routes, stations d’épuration, etc) contre les inondations, de protéger les palmeraies et autre périmètres agricoles situés en amont de l’érosion, a relevé le chef du projet. Les efforts conjugués dans le cadre de ce projet visent, en plus de la réhabilitation de cet ouvrage hydraulique ancestral, la gestion et la préservation de l’eau et des sols, en réduisant l’érosion hydrique, ainsi que la réhabilitation du couvert végétal et l’amélioration des potentialités fourragères de l’espace pastoral, au profit de la population de la commune d’El-Atteuf et générer une plus value. Il est attendu aussi de ce projet de réhabilitation, non seulement une contribution à l’amélioration des revenus et de la qualité de la vie de la population locale, mais aussi la création d’emplois, la protection des exploitations contre les effets des inondations, mais aussi une solution aux déséquilibres écologiques constatés ces dernières années dans la région, et la protection du système oasien en aval de la digue. SP RTIF Mercredi 23 mars 2016 11 DOPAGE La FIFA étend à l'échelle internationale les suspensions de Belaïli, Boussaïd et Merzougui a commission de discipline de la Fédération internationale de football (FIFA) a étendu à l'échelle internationale, les sanctions infligées par les organes juridictionnels de la fédération algérienne (FAF) à Youcef Belaïli (USM Alger), Rafik Boussaïd (RC Arbaâ) et Kheireddine Merzougui (MC Alger) pour "violation des règles antidopages", annonce lundi, l'instance mondiale sur son site officiel. Belaïli et Boussaid ont été suspendus par la commission de discipline de Ligue de football professionnel (LFP) de toute activité liée au football (administrative, sportive ou autre) pour une durée de quatre ans, "après avoir été contrôlés positifs à la cocaïne", souligne la Fifa. De son côté, Merzougui a également été suspendu pour quatre ans, décision par la suite, confirmée par la commission de recours de la FAF, après que celui-ci a été contrôlé positif à la methylhexaneamine. Le président de la commission de discipline de la FIFA a décidé d'étendre ces sanctions au niveau mondial conformément aux articles 136ss du code disciplinaire de la FIFA. Les parties concernées ont été dûment informées ce jour de ces décisions. L LES SPÉCULATIONS AUTOUR DE L’AVENIR DE GOURCOUFF SE POURSUIVENT Comme lors de la période ayant précédé la double confrontation contre la Tanzanie en novembre dernier dans la cadre des éliminatoires de la coupe du monde, que de bruit, court cette fois aussi avant la réception de l’Ethiopie, vendredi prochain, autour de l’avenir du sélectionneur national Christian Gourcuff. es rumeurs donnent d’ailleurs le technicien français partant à l’issue du match retour contre les Ethiopiens, prévu pour le 29 courant à Addis-Abeba. Mieux, des noms d’entraîneurs commencent à circuler dans les coulisses de la FAF, à propos des coachs pressentis pour succéder au technicien breton. Ainsi, et après René Gerard, l’ancien driver de Montpellier, c’est au tour de Rolland Courbis d’être cité comme étant le mieux indiqué pour diriger les Verts la période post-Gourcuff. Courbis, qui connaît assez bien l’Algérie pour avoir drivé l’USMA pendant plus d’une année, dirige actuellement Rennes après avoir débuté la saison avec Montpellier. Cela se passe au moment où le bureau fédéral, réuni samedi dernier à Biskra, n’a nullement évoqué l’avenir de Gourcuff avec le ‘’Club Algérie’’. Mieux, Mahfoud Kerbadj, président de la LFP et également L AINE L LA SEM E D S T O ES M Phs : DR Rolland Courbis entre en lice membre de l’exécutif de la FAF a clairement précisé que le coach français dispose d’un contrat en bonne et due forme et que jusque là la séparation n’est pas d’actualité. Sur un autre registre, la vente des tickets du match entre l’Algérie et l’Éthiopie a débuté, dimanche au niveau des guichets du stade Mustapha Tchaker de Blida. Les trois premiers jours ont connu une faible affluence des fans des Verts. L’opération se poursuivra jusqu’au jour du match prévu, rappelle-t-on, vendredi soir, à partir de 20h30. La direction du stade a mis 22 000 tickets sur le marché, alors que les 1 200 places des tribunes couvertes sont réservées par le sponsor majeur de la FAF. Les portes du stade seront ouvertes aux supporters à partir de 15h. Par ailleurs, le jeune milieu de terrain de l’EN, Nabil Bentaleb, pourrait ne pas reprendre la compétition avant la fin de la saison. Poursuivi par la guigne des blessures, le malheureux Bentaleb est out pour le reste du championnat anglais, a révélé Tottenham Academy sur Twitter, alors que le site officiel du club n’a rien annoncé pour le moment sur la blessure du jeune international algérien, remplacé par Adléne Guedioura sur la liste des joueurs retenus par le sélectionneur national, Christian Gourcuff, pour la double confrontation contre l’Éthiopie. Bentaleb s’est blessé avec les U21 des Spurs dans un match contre les réservistes de Leicester. Il a décidé de lui-même de jouer avec les U21 pour avoir du temps du jeu, étant donné qu’il a perdu sa place de titulaire au sein de l’équipe première de Tottenham, en course pour le titre cette saison. Hakim S. FINS DE MISSIONS VERSION RESPONSABLES ALGÉRIENS Le «c’est fini» de toutes les dérobades Par Azouaou Aghilès Cette fois, ils jurent (ils sont deux à faire l’actualité en raison du prestige du sigle qu’ils dirigent) par tous les saints, qu’on ne les reprendra pas. Lire que le moment est venu, pour eux, de rendre le tablier. Suite en page 12 MÊME S’IL S’EST RAPIDEMENT IMPOSÉ AU NACIONAL MADEIRA Belkaroui collectionne les cartons au Portugal l est vrai que Hichem Belkaroui a franchi un pas en avant en s’imposant au sein de son club portugais, Nacional Madeira, dès ses premiers jours dans ce club qu’il a rejoint l’hiver dernier, mais au train où vont les choses, il risque de comptabiliser un nombre record de cartons jaunes. En effet, l’ancien joueur de l’USMH a de nouveau écopé d’un avertissement lors de la victoire à domicile de son équipe face à Guimaraes dimanche dernier. Il s’agit de son cinquième carton en six matchs, ce qui lui a valu d’être suspendu pour la prochaine sortie de son team. Néanmoins, Belkaroui est jusque-là pour beaucoup dans la résurrection de son équipe. En sa présence, Nacional n’a perdu qu’un seul match, celui face à Sporting Lisbonne (4-0) qui a coïncidé avec le baptême de feu du joueur algérien avec sa nouvelle équipe portugaise. Depuis, ses camarades et lui ont enchaîné les bons résultats pour grimper de la zone rouge à la 10e place. C’est dire que Belkaroui retrouve avec un moral au beau fixe, la sélection algérienne, dont le stage a débuté lundi en vue de la double confrontation contre l’Ethiopie dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2017. D’ailleurs, l’on s’attend à ce que Belkaroui enchaîne une deuxième titularisation de suite dans un match officiel avec les Fennecs. Au vu des prestations qu’il est en train de fournir au Portugal, il part largement favori pour figurer dans le onze de départ des Fennecs, vendredi prochain, contre l’Ethiopie. Le joueur avait déjà donné satisfaction, lors de sa première apparition dans l’équipe type de Christian Gourcuff au cours du précédent match contre la Tanzanie en novembre 2015. À l’époque, le joueur vivait pourtant le calvaire au sein de son ex-équipe le Club Africain. D’ailleurs, il n’a pas tardé à résilier son contrat pour opter en janvier passé au Nacional Madeira. Un choix des plus justes sur le plan sportif, même si le natif d’Oran n’a pas fait une meilleure affaire sur le plan financier. Il n’empêche qu’avec les prestations qu’il est en train de fournir dans le championnat portugais, celui qui a été formé à l’ASMO peut désormais aspirer à un contrat meilleur dès cet été, surtout qu’il a signé que pour six mois avec Nacional. H. S. I 12 SPORTS Mercredi 23 mars 2016 Suite de la page 11 Ferhani : "Tirer le maximum d'enseignements à Séoul" négative de fans qu’il juge «avoir la mémoire courte» et le jeu de coulisses d’une opposition «fantôme» et qui s’active ou monte au créneau à chaque faux pas, et Moh Cherif Hannachi, le doyen des présidents en activité et qui se dit prêt, une fois le maintien dans la poche et un repreneur (on parle de … Haddad) assuré, revenant enfin à de meilleurs sentiments et disposé à «faire une fleur» à ceux qui le poussent à la sortie. Deux grosses cylindrées en difficulté. Suffisant pour ébranler l’édifice et conduire les «proprios» à une «réflexion» éternellement dans l’air ou à cette retraite «espérée par beaucoup.» Avec la précision, bien sûr, qu’il ne faudra pas cracher dans la soupe et reconnaître les mérites de deux géants que les résultats (c’est la loi du sport, même si, chez nous, dans nos si sinistres murs, ce n’est jamais innocent et la perte du moindre point est synonyme de séisme,et une invite au changement) n’ont pas servi, la trajectoire de Hammar ne ressemblant pas toutefois à celui de son aîné, Hannachi, quand il s’agit d’analyser les palmarès sur la dernière décennie, l’Entente ayant marqué de son empreinte le football national pendant que la JSK était (est) réduite aux seconds rôles. Mais, et la question reste toujours posée, assisterat-on à une vague de changements au mois de mai prochain lorsqu’il faudra passer aux bilans et à la grande remise des prix de fin de saison et des sanctions qui suivront ? Rien n’est moins sûr, le personnel actuellement en place (pas seulement le tandem chic et choc, Hammar-Hannachi) nous ayant habitué à des virages dont ils ont le secret et faisant partie de décors hideux, la majorité n’apportant rien à la discipline, sinon d’exacerber les conflits et pousser constamment à la tension à lire et relire les déclarations incendiaires des uns et des autres, se retrouveront à l’occasion de conclaves tout aussi uniques et repartiront de plus « belle » (le mot juste ?) dans une gestion dont on peut aisément «apprécier» les énormes dégâts. Hannachi, Hammar, Baba, Malek et autres, dans l’œil du cyclone de leurs supporters, oublieront les «misères» qui leur ont été faites et rempileront-ils avec la promesse de faire mieux la saison prochaine ? Promesse de viser haut et de jouer sur tous les tableaux. Promesse aussi d’apporter du nouveau en montant cette équipe de «rêve» qu’on ne verra peutêtre pas au grand désappointement de leurs publics respectifs qui repartiront de plus belle dans une autre vague de violences mettant en danger la sécurité publique, comme on a pu malheureusement le constater lors de nombre de parties techniquement faibles mais se terminant en queue de poisson ? Rebonjour tout le monde. Rebonjour les vieux démons et rebonjour les mauvaise génies et tous ceux qui tiennent en otage un ballon ne tournant, assurément, pas rond. Rendez-vous à la reprise. Avec les mêmes noms et les mêmes travers. Et vogue la galère. C’est ce qu’on appelle savoir tenir promesse. A. A. DRB TADJENANET Sayoud cédé seulement pour un club étranger, selon le président e président du DRB Tadjenanet, Tahar Graich, a indiqué mardi que son joueur Amir Sayoud ne sera libéré que pour un club étranger, au moment où plusieurs clubs de l'élite algérienne se sont manifestés pour bénéficier de ses services en vue de la saison prochaine. "Je suis au courant des tentatives de certains clubs d'engager Sayoud, alors qu'ils étaient censés prendre attache avec moi, étant donné que le joueur est encore sous contrat avec nous. Cela dit, il ne sera libéré que pour un club étranger", a déclaré à l'APS le premier responsable du nouveau promu en Ligue 1 algérienne de football. Non épargné par les blessures, Sayoud, formé au Ahly du Caire (Egypte) a mis du temps pour émerger. Sa première expérience en championnat d'Algérie lorsqu'il a été prêté par les Egyptiens au MC Alger en 2012, fut un échec. Le joueur de 25 ans a atterri par la suite en Bulgarie où il a porté les couleurs du PFK Beroe Stara Zagora (2013-2014), puis rallié le Club sportif sfaxien en Tunisie (2014-2015), deux expériences non fructueuses elles e défenseur international olympique de la JS Kabylie, Houari Ferhani, a qualifié d'"importants" les deux matchs amicaux prévus face à la Corée du Sud, les 25 et 28 mars à Séoul, pour "tirer le maximum d'enseignements", en vue des Jeux Olympiques JO-2016 à Rio de Janeiro (5-21 août). "Il s'agit de deux rendez-vous importants qui nous seront bénéfiques pour améliorer notre jeu. Nous allons mettre à profit ces deux matchs pour corriger nos erreurs notamment après la défaite face à la Palestine (1-0) et surtout tirer le maximum d'enseignements en vue du tournoi olympique", a indiqué Ferhani, dimanche à l'APS. La sélection nationale des moins de 23 ans (U-23) s'envole dimanche pour Séoul où elle doit rencontrer son homologue sud-coréenne le vendredi 25 mars au stade Ichon à partir de 20h00 locales (12h00 algériennes), alors que le second test est prévu le lundi 28 mars au stade de Goyang, dans la banlieue nord de Séoul, à 19h00 locales (11h00 algériennes). En vue de ces deux rendez-vous, le sélectionneur de l'équipe nationale, le Suisse Pierre-André Schürmann a retenu 24 joueurs, dont six seniors : Hocine Benayada (USM Alger), Hicham Nekkache (CR Belouizdad), Amir Sayoud (DRB Tadjenanet), Belkheiter Mokhtar (MCE Eulma), Lyes Seddiki (NA Hussein Dey) et Mohamed Amine Abid (MC Alger). "Celui qui est capable de donner le plus à cette équipe est le bienvenu. Ces joueurs vont certainement apporter leur contribution. J'espère que la sélection va pouvoir bénéficier de l'apport des joueurs professionnels aux JO-2016", a ajouté l'ancien latéral gauche du RC Arbaâ. Evoquant l'adversaire sud-coréen, Ferhani n'a pas tari d'éloges sur cette équipe asiatique, estimant qu'il s'agissait d'une sélection de "gros calibre". "La Corée du Sud est une très bonne équipe, en témoigne son statut de vice-champion d'Asie. Les Sud-Coréens sont également qualifiés aux JO-2016, ce sera donc une occasion pour nous de se mesurer avec le haut niveau", a-t-il conclu. L'Algérie avait composté son billet pour les JO-2016 en décembre dernier, en disputant la finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN2015 organisée au Sénégal (défaite face au Nigeria 2-1). Les coéquipiers de Zineddine Ferhat (USM Alger) seront fixés sur leurs adversaires aux JO-2016 le 14 avril prochain, à l'occasion du tirage au sort prévu au stade Maracana de Rio. L Phs : DR …Que «c’est bon», ils n’en peuvent plus de se «sacrifier pour rien» (n’y a-t-il rien à redire sur ce registre où serait-ce la notion de sacrifice, tellement dévoyée, qui perd son sens et ne veut plus rien dire ?) et que le moment est maintenant arrivé pour eux de quitter la scène et de … (ah ces fameux points de suspension ouvrant la voie à bien des compromissions et de reniements !) de se consacrer à leurs seules obligations familiales et professionnelles. Eux, on peut rallonger la liste en y introduisant l’actuel président du MC Oran, Baba, qui assure que la gestion du 1er grand club phare de l’Ouest algérien ne l’intéresse plus et qu’il veut se débarrasser d’un lourd fardeau au plus vite (pas avant le baisser de rideau du championnat et les surprises qu’il nous réserve évidemment, dont des statu quo auxquels semblent nous habituer nos si uniques responsables de clubs et dont la particularité est d’exceller notamment dans l’art du dribble et des coups de maître, en plus de bien apprécier la générosité des pouvoirs publics et des subventions ne tarissant pas, alors que tout le monde est appelé à l‘austérité pour les raisons que qu’on sait) maintenant que l’opposition (un autre terme que «Le Larousse» a toutes les raisons d’en revoir la vraie définition, dès lors qu’en Algérie on se fait un malin plaisir à jouer à fond la carte de la «déroute» permanente, la tendance n’étant pas à la transparence) se fait insistante et s’active pour une destitution inscrite à l’ordre d’une logique implacable reposant sur des considérations d’ordre clanique, en ne perdant jamais de vue les intérêts personnels et le poids d’une rue certes envahissante mais manipulable à souhait. Coup sur coup donc, deux des poids lourds de Ligue 1 «Mobilis» (l’ES Sétif et la JS Kabylie, dont le tableau de marche est en tous points identiques, à la différence près que les «Aigles» des Hauts plateaux, champions d’Algérie sortants et doublement maîtres d’Afrique avec leurs titres acquis de haute lutte, à savoir la champions league et le titre honorifique de super champions, ont tout perdu cette saison- à mettre aux oubliettes- en plus de leur verve et se suffisent d’une petite place dans le ventre mou du classement, alors que les «Canaris» du Djurdjura, dans leurs petits souliers depuis quelques exercices déjà, n’ont toujours d’autres ambitions que de jouer, au grand désespoir de leur public, habitué aux consécrations, pour le maintien), Hacène Hammar, fatigué par la réaction CORÉE DU SUD-ALGÉRIE EN AMICAL L aussi. Ce n'est qu'en rejoignant le DRBT, l'été dernier, que Sayoud a commencé à retrouver la plénitude de ses moyens. Il est devenu l'un des meilleurs joueurs du championnat national, estiment les observateurs. Auteur de six buts jusque-là, le natif de Guelma suscite d'ores et déjà les convoitises des gros bras de l'élite, alors qu'il a encore une autre année de contrat à honorer avec Tadjenanet."Quelle que soit l'offre que certains clubs comptent me faire à propos de Sayoud, je ne changerai pas de position. Si transfert y aura, ce sera pour l'étranger", insiste le patron du DRBT, qui a évoqué du reste des "touches" qu'aurait déjà eues son poulain de la part de clubs de l'extérieur, sans toutefois dévoiler leur identité. "Une chose est sûre, le challenge sportif sera pris en considération si on venait à transférer Sayoud à l'étranger", a encore assuré le même responsable. L'ex-international olympique postule actuellement pour une place dans l'effectif de la sélection algérienne des moins de 23 ans (U-23) en vue des Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro (Brésil). Un quota de trois joueurs dont l'âge dépasse les 23 ans est attribué à chaque équipe qualifiée aux olympiades. D'ailleurs, Sayoud se trouve actuellement avec la sélection nationale des U-23 en Corée du Sud pour disputer deux matchs amicaux contre la sélection locale dans le cadre de ses préparatifs pour les JO. JO-2016 (QUALIFICATION/ZONE AFRIQUE): La boxe algérienne s'illustre à Yaoundé La boxe algérienne a encore une fois confirmé sa suprématie sur le plan continental en dominant le tournoi qualificatif africain aux jeux Olympiques JO-2016, qui s'est clôturé, samedi soir, à Yaoundé (Cameroun), avec la qualification de cinq pugilistes au rendez-vous de Rio de Janeiro. e dernier qualifié algérien est Zoheïr Kedache (69 kg) qui a poinçonné samedi son billet pour Rio, en s'imposant face au Ghanéen Mohamed Azumah aux points (2-1). Kedache a rejoint ainsi Mohamed Flissi (52 kg), Reda Benbaâziz (60 kg), Chouaib Bouloudinet (91 kg) et Abdelhafid Benchabla (81 kg) qui se sont qualifiés à leur tour en terre camerounaise. Les deux autres pugilistes algériens, à savoir Abdelkader Chadi (64 kg) et Lyes Abbadi (75 kg), se sont qualifiés, eux, grâce à leur classement à l'AIBA pro boxing (APB) pour le premier et la World series of boxing (WSB) pour le second. "Les résultats décrochés à Yaoundé sont de loin très satisfaisants. Nous sommes dans nos prévisions avec la qualification de 7 boxeurs qui vont représenter le pays au Brésil. Cette prestation confirme la bonne santé du noble art algérien", s'est félicité le président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Nabil Sadi, joint au téléphone par l'APS. L'Algérie a participé au tournoi pré-olympique avec 10 boxeurs, dont trois (Zoheïr Toudjine 49 kg, Mohamed Grimes +91 kg et Fahem Hammachi 56 kg) ont laissé des plumes. "Ces trois boxeurs ont manqué d'expérience, ce qui a fini par leur L jouer un mauvais tour", a regretté le premier responsable de la FAB qui se trouve à Yaoundé. Evoquant la participation féminine au Came- roun, où l'Algérie était représentée par deux boxeuses --Souhila Bouchene (48-51 kg) et Elhem Mekhaled (57-60 kg)--, le président de l'ins- tance fédérale s'est dit "déçu", notamment par le sort réservé à la première. "Souhila a été lésée lors de son combat face à la Marocaine Zohra Ez Zahraoui. Elle avait vraiment la possibilité de passer en finale et remporter la médaille d'or pour aller à Rio", a-t-il estimé. Concernant le volet préparation en vue des JO2016, Nabil Sadi a parlé de "deux étapes importantes". "Les 7 boxeurs qualifiés prendront part à un stage dans la région du Kurdistan, dans un endroit qui se trouve à 1700 m d'altitude à partir du 5 avril. Nous allons enchaîner ensuite avec un autre stage ponctué par un tournoi de haut niveau à Cuba. Il s'agit de deux étapes importantes de préparation, en plus bien évidemment des stages prévus au pays", a-t-il conclu. WBF LOURD-LÉGERS Benmakhlouf défiera l'Argentin Valori le 31 mars à Alger e boxeur algérien Zine Eddine Benmakhlouf défendra son titre de champion du monde WBF des "Lourd-Légers" face à l'Argentin Alejandro Emilio Valori le 31 mars (21h50) à la salle HarchaHacene d'Alger, ont annoncé lundi les organisateurs de la soirée pugilistique. Surnommé le "Rocky algérien", Benmakhlouf a été sacré champion du monde, version WBF (World boxing Federation) grâce à sa victoire devant le boxeur hongrois Halasz Gabor le 6 mars 2015 à Berlin. Benmakhlouf est attendu à Alger le 25 mars, après un stage de préparation à Paris, selon la même source. La carrière du natif de la ville d'El-Yachir (Bordj Bou Arréridj) qui fêtera ses 39 ans le 5 mai prochain, a pris une autre dimension en rejoignant le club de Corbeil en France. Sa première grande victoire a été réussie face à Jean-Marc Monrose, champion de France et d'Europe. Benmakhlouf a quitté ensuite les rangs de L Corbeil pour s'engager avec Aulnay-Sous-Bois, club réputé formateur des boxeurs professionnels de haut niveau. Il est devenu champion intercontinental WBF le 15 décembre 2014 lors d'une réunion à Paris, avant de battre l'Hongrois Halasz Gabor par KO pour le titre WBF. Concernant son palmarès, Benmakhlouf a disputé 70 combats en amateur (65 victoires, 3 défaites et 2 nuls). En professionnel, il a combattu 26 fois (21 victoires, 4 défaites et un nul). Les amoureux de la boxe pro en Algérie auront droit donc à un plateau de choix le 31 mars, car en plus de l'explication Benmakhlouf-Valori, il y aura aussi des combats des boxeurs algériens Idaas Redjdal, Kamel Abdesalam et Mehdi Bouadla. Des shows de football-freestyle sont également au programme de cette soirée en présence de l'Algérien Wassim Benslimane. L'Algérien Bounabi décroche la 19e place à Rome L' ment à des athlètes de la "catégorie U23", a expliqué la même source. Deux autres escrimeurs algériens ont été engagés dans ce tournoi: Youcef Madi et Salim Heroui, ayant pris respectivement les 34e et 37e places. Au sabre féminin, Abik Bounegab a décroché la 20e place lors d'un autre tournoi international, disputé également à Rome, au moment où ses équipières en sélection algérienne, Sarah Atrouz et Sonia Abdiche, se sont contentées respectivement de la 40e et de la 55e place. Programme de la soirée communiqué par les organisateurs : 20h00 : Idaas Redjdal - Rudy Sibilio 20h35 : Kamel Abdesalam - adversaire à définir 21h10 : Mehdi Bouadla - Yoann Bloyer 21h50 : Zine Eddine Benmakhlouf - Alejandro Emilio Valori. Record du monde pour l'Algérienne Boudjadar au javelot L' devançant d'un centimètre, l'Allemand Daniel Scheil (Allemagne) 10.90m. Son compatriote Lahouari Bahlaz a fait de même au lancer du Club (F32), avec un jet à 33.88m, devant le Russe Evgenii Demin (30.45m). Bahlaz, médaillé d'argent aux Mondiaux de Qatar-2015 au même concours, a ajouté une médaille de bronze à l'Algérie au Grand Prix/IPC de Fizaa, dans le concours du poids, alors que Karim Bettina a pris la seconde place. La médaille d'or du concours est revenue à Dimitrios Zisdis (Grèce). Au Club (dames), l'Algérienne Mounia Gasmi (F32), médaillée d'argent dans le même concours au Qatar, s'est offerte, cette fois-ci l'or, avec un jet à 23.43m et une table de cotation (1001 points). En revanche, sa coéquipière en équipe nationale, Nassima Saifi s'est contentée de l'argent dans le concours du Poids (F56/57), avec 10.74m, à deux centimètres de sa rivale L'Algérie espère qualifier un 3e représentant ohamed Hellal pourrait être le troisième gymnaste algérien à participer aux Jeux Olympiques (JO) de 2016, à Rio, si son compatriote Mohamed Bourgaïg, déjà qualifié pour cette compétition, arrive à se classer parmi les 24 meilleurs gymnastes au monde lors du "Test Event", prévu au mois d'avril prochain au Brésil. "L'espoir est minime, car il sera probablement difficile pour Bourgaïg de se classer parmi les 24 meilleurs gymnastes au monde, mais nous y croyons quand même", a affirmé le président de la Fédération algérienne de gymnastique (FAG), Salah Bouchiha, lors d'une conférence de presse, dimanche à Alger. L'Algérie a déjà qualifié deux athlètes pour les Olympiades de Rio, à savoir Farah Boufadene chez les dames et Mohamed Bourgaïg chez les messieurs. Si Bourgaïg arrive à se classer parmi les 24 meilleurs gymnastes au monde "il libèrera une place, susceptible de qualifier Mohamed Hellal pour les prochaines Olympiades", a expliqué la même source. Le "Test Event", appelé familièrement le rattrapage, permet de qualifier les derniers pays et gymnastes pour les JO. C'est l'occasion aussi pour les autres gymnastes déjà qualifiés de venir tester la salle, puisque ces rattrapages ont lieu dans l'enceinte des Olympiades. En gymnastique, la qualification aux JO, pour les pays émergeants, se joue uniquement pendant les Championnats du monde. Mais la donne vient de changer, puisqu'à partir de 2020, les Championnats d'Afrique seront également qualificatifs aux JO. M TENNIS Mémorial "Lekbad Hamou" du 22 au 24 mars à Oran n tournoi national de tennis dénommé "Mémorial Lekbad Hamou", ancien président de la ligue oranaise de tennis, aura lieu du 22 au 24 mars à Oran, a-t-on appris dimanche de la ligue organisatrice. Cette compétition sportive de la petite balle jaune, organisée par la ligue oranaise de tennis, se déroulera trois jours durant sur les courts de tennis de l'ASPTT à Haï "Medina Jdida" et le complexe sportif de Haï "El Salam" d’Oran avec la participation de plus de 200 joueurs et joueuses, représentant 22 clubs issus de 10 ligues de wilayas du pays dans les catégories, des U10, U14 et U18 filles et garçons. La direction du tournoi sera assurée par Hakim Fatah et cinq juges arbitres internationaux de la Fédération algérienne de tennis (FAT). La première journée prévoit le déroulement des éliminatoires. FORMATION GRAND PRIX/IPC FIZAA (DUBAI) athlète algérienne handisport, Asmahane Boudjadar, a battu le record du monde de lancer du javelot, lors du 8è Grand Prix/IPC de Fizaa à Dubaï, qui a pris fin dimanche, après quatre jours de compétition, rapporte lundi, le site du Comité Paralympique international (IPC). Dans la classe jumelée (F33/34), Boudjadar a réussi à établir un nouveau record du monde avec un jet à 11.99m et une table de cotation 895 points. Le podium a été complété par l'Allemande Frances Hermann (F34) et la Grecque Anthi Liagkou avec un jet à 11.26m (789pts). Avant cette médaille d'or, Asmahane Boudjadar a remporté, samedi dernier, le concours du lancer de poids de la même classe, avec un jet à 5.56m (833pts) et à la clé, un nouveau record d'Afrique. Au lancer de poids (classe F33), Karim Kardjena a réalisé un nouveau record d'Afrique avec un jet à 10.91m, GYMNASTIQUE/JO-2016 U ESCRIME (SABRE) escrimeur algérien Akram Bounabi a décroché la 19e place, sur un total de 73 participants, à un tournoi international de sabre masculin, clôturé dimanche soir à Rome (Italie), a-ton appris lundi auprès la Fédération algérienne de la discipline (FAE). Une performance qualifiée de "grand exploit" par la FAE, surtout que "Bounabi appartient encore à la catégorie des cadets" alors que ce tournoi était destiné essentielle- 13 mexicaine, Angeles Ortiz Hernandez (10.76m). Au saut en longueur (T12), la vice-championne du monde, Lynda Hamri a remporté la médaille d'argent au Grand Prix/IPC de Fizaa, devancée par Anna Kaniuk (Biélorusse) 5.46m (764 points). Dans les épreuves de course, le sprinteur Hamdi Sofiane (T37) a remporté deux médailles d'or. Au 200m, l'Algérien a franchi la ligne d'arrivée en 24.30, alors qu'il a été crédité de 53.57 sur 400m. Ses compatriotes, Abdelatif Baka et Madjid Djemai ont remporté les vermeils, respectivement, du 1500m (T13) en 3:54.51 et aussi du 1500m (T37) en 4:27.32. Quelque 660 athlètes (hommes et dames), représentant quarante-neuf pays ont pris part au 8è Grand Prix/IPC de Fizaa à Dubaï, un des meetings offrant aux participants l'opportunité d'arracher des places pour les jeux Paralympiques de Rio, prévus en septembre prochain. Trois arbitres algériens décrochent le grade "Green Badge" rois arbitres algériens de tennis (2 messieurs et une dame) ont décroché le grade "Green Badge" lors d'un stage de niveau 1, organisé par la Fédération internationale de tennis (ITF) du 16 au 20 mars courant, à Hammamet (Tunisie), a-ton appris lundi auprès de la Fédération algérienne de la discipline (FAT). Il s'agit de Ramzi Oulhaci et Mounir Djaballah chez les messieurs et Lilia Ouanoughi chez les dames. "Cette nouvelle promotion d'arbitres "Green Badge" sera appelée à participer à l'encadrement des prochaines compétitions, et par conséquent, à l'élévation du niveau technique des athlètes" s'est encore réjouie la FAT. T 14 SPORTS Mercredi 23 mars 2016 IL ÉTAIT UNE FOIS… ALLEMAGNE Lev Yachine, le goal nouveau Après ses sorties nocturnes, Kruse est viré de la sélection la fin des années 60, casquettes molles négligemment posées sur le crâne, une clope au bec, prêts à défier l'ordre et à faire sauter les carcans de la France gaulliste, les titis parisiens battent le pavé du centre de la capitale. Au même moment, avec le même œil rieur, le même couvre-chef, la même cigarette collée aux lèvres, mais 3000 kilomètres plus à l'est, Lev Yachine a, lui aussi, lancé sa révolution. Et pour le coup, rien à voir avec les frêles vagabonds du quartier latin de Paris. Du haut de son mètre 89, Yachine est plutôt du genre taillé comme une armoire, et s'est lancé dans une entreprise de réinvention du poste de gardien de but depuis qu'il a commencé sa carrière au Dynamo Moscou au début des années 50. À une époque où les portiers sont encore scotchés à leur ligne et n'envisagent pas d'être autre chose que des shot stoppers, Lev Yachine déclare : « Attendre passivement sur cette ligne blanche est facile, réducteur et même parfois ridicule. Pourquoi priver l'équipe d'un joueur de champ supplémentaire quand cela est possible ? Surtout que notre position nous assure une vision privilégiée du match. » Adios le football à « 10 joueurs + 1 gardien » , Lev Yachine a déposé son bulletin « 1 équipe = 11 joueurs » dans l'urne. La formule magique du gardien-libéro, un demisiècle avant les sorties démentielles de Manuel Neuer et la grande mode du label « gardien moderne » . À LEV MACHINE L'URSS des années 50 et 60 a beau être un milieu un poil cloisonné, les exploits de Yachine ont largement dépassé le rideau de fer, même à son époque. Georges Carnus, gardien de l'équipe de France dans les sixties, se souvient avoir subi de plein oachim Löw a rayé Max Kruse de sa liste pour les matches contre l'Italie et l'Angleterre. En cause, des sorties nocturnes un peu trop animées. L'écart de trop. L'attaquant de Wolfsburg, Max Kruse, a été écarté de la sélection allemande pour les matches amicaux face à l'Angleterre (26 mars) et l'Italie (29 mars), victime de ses frasques à répétitions, a indiqué lundi la fédération allemande (DFB). Le sélectionneur allemand Joachim Löw a rayé Kruse de la liste des 27 joueurs sélectionnés pour ces matches précédant l'Euro, après "plusieurs incidents" dans lesquels le joueur de 28 ans s'est retrouvé impliqué, explique la DFB dans un communiqué. J Ph : DR Non content de marquer l'histoire et de s'offrir des titres, des records, et une place dans la légende, Lev Yachine s'est aussi permis de transformer son poste. Un homme pour qui les cages étaient décidément trop petites. fouet la vague Yachine : « C'était mon idole. À cette époque, c'était un gardien qui jouait avancé. Il sortait, il commençait à prendre des ballons à 18 mètres... Ça ne lui posait pas de problèmes. Ça a été le premier à jouer comme jouent les gardiens de maintenant. » Cette extension de sa zone d'intervention, Yachine pouvait se la permettre grâce à son physique, inhabituel à une période où les gardiens n'avaient pas encore les gabarits que l'on connaît. Autre conséquence des grands segments du Russe, une capacité impressionnante à protéger sa ligne et à dégoûter les attaquants adverses. Christophe Lollichon, l'entraîneur des gardiens de Chelsea, a grandi avec les images des exploits de Yachine et se souvient de la crainte qu'inspirait l'Araignée noire : « Il avait une envergure terrible à laquelle les joueurs de l'époque n'étaient pas habitués. Et il sortait dans les pieds en se jetant et mettait toute son envergure et tout son poids, avec une très grosse rapidité. » Georges Carnus, toujours aussi enthousiaste, confirme : « Ça devait être impressionnant pour un attaquant. Quand il se couchait, il traversait le but. À gauche ou à droite, il touchait le poteau. » Une carrure à laquelle il faut ajouter des qualités athlétiques hors normes, une détente de vainqueur de slam dunk contest, et une souplesse de reins phénoménale qui permettait au grand gaillard de se coucher très rapidement. Réputé monstrueux sur penalty, la légende lui prête environ 150 tirs au but arrêtés. RUSSIAN RELANCE Mais Lev Yachine n'était pas seulement le plus grand de la cour de récréation, qui profite de son physique pour terroriser ses camarades et récupérer les meilleures notes en EPS. Travailleur sérieux et passionné par le jeu, il a développé une panoplie de gestes inédits pour les gardiens de l'époque. Sur les situations aériennes par exemple, note l'œil expert de Christophe Lollichon : « C'est un des premiers gardiens qui sortait loin de son but, notamment sur les ballons aériens. Il avait une faculté à boxer les ballons. Il ne les bloquait pas beaucoup, il les boxait très loin dans un style un peu archaïque » . Au cas où il parvenait à capter la balle, Yachine surprenait aussi ses adversaires en relançant immédiatement, ce que ne faisaient pas ses concurrents. Doté d'un jeu au pied au-dessus de la moyenne, il pouvait balancer de très longues sacoches avec précision, « dans un style un peu à la Jacques Tati. Il dégageait le ballon, et son pied partait vers l'avant, il faisait un super pas en avant. C'était impressionnant, mais pas vraiment dans le catalogue ! » s'amuse Chris Lollichon. Mais la principale invention du Russe, c'est la relance à la main, complètement inédite en son temps. Georges Carnus, témoin direct de cette évolution, a vu les gardiens de leur génération s'adapter : « C'est le premier gardien qui a commencé à dégager à la main. Après, tout le monde à commencé à dégager à la main. » Le tout avec un style incroyable appelé bras cassé, différent du bras roulé aujourd'hui privilégié par les gardiens, sorte de passe de handball que Yachine pouvait envoyer très loin. L'HÉRITAGE Si les contemporains de Yachine en parlent encore avec une admiration non feinte, les jeunes générations de gardiens y sont en revanche beaucoup moins sensibles. « Je suis trop jeune pour parler de lui. C'est mon père qui m'en parlait, mais je n'en sais pas plus » , répond sobrement Grégory Coupet. Même son de cloche chez Mickaël Landreau : « Je ne peux pas en parler, je ne le connais pas. Bien sûr, je sais qui c'est, on en entend souvent parler, mais il y a un écart de générations. » L'après-Yachine a aussi donné lieu à de grosses évolutions dans l'entraînement des gardiens d'après Georges Carnus : « À partir des années 70, les clubs pros ont commencé à prendre d'anciens gardiens pour entraîner les gardiens. Moi, je suis un peu à Monaco, et je vois les jeunes du centre de formation, ils ne font pas le même métier que moi ! Ils travaillent comme des fous, je n'ai jamais fait d'entraînement comme ils font. » Christophe Lollichon, en tant qu'entraîneur, ne connaît pas les méthodes utilisées à l'époque par Lev Yachine et ses coachs. Mais il est persuadé qu'au-delà du football, la carrière de hockeyeur du Russe l'a aidé à se forger et à progresser : « C'est génial, de pratiquer d'autres sports. Il y a tellement de choses à en tirer pour un gardien. » Et si les exploits de Yachine s'oublient tristement, les bons souvenirs restent, comme ce match amical Stade français – Dynamo Moscou disputé en 1963 par Georges Carnus, alors goal du club de Paris : « Quand je l'ai vu, c'était un phénomène. En plus, il faisait presque 2 mètres. Quand on est entrés sur le terrain au Parc des Princes, pendant 50 mètres, je n'ai fait que le regarder. Mais à part parler russe... S'il avait parlé français, on aurait pu discuter ! » Et peutêtre lui demander sa casquette de titi moscovite en souvenir. Un objet que les dirigeants soviétiques de l'époque avaient fait mettre dans un musée après la retraite de leur portier légendaire. DES SORTIES NOCTURNES AGITÉES "Je veux des joueurs qui se concentrent sur le football et l'Euro, y compris entre les rencontres. Max s'est comporté à plusieurs reprises de façon non professionnelle. Je n'accepte pas ça", a martelé le sélectionneur Joachim Löw, cité dans le communiqué. En cause : les frasques récentes de Kruse, qui a fêté ses 28 ans ce weekend dans un club de Berlin, où il s'est querellé avec une journaliste du quotidien allemand Bild, à qui il reprochait de l'avoir pris en photo sans son autorisation. Selon Bild, son club de Wolfsburg lui a infligé une amende de 25.000 euros. En octobre, aux premières heures du matin, ce grand amateur de poker avait aussi oublié 75.000 euros en liquide dans un taxi berlinois. Il avait là encore été mis à l'amende par son club à hauteur de 25.000 euros. PRIVÉ D'EURO ? La suspension prononcée lundi ne concerne "pour l'instant" que les deux matches amicaux face à l'Angleterre et l'Italie, les 26 et 29 mars prochains, précise la DFB. Mais elle hypothèque grandement les chances de Kruse de participer à l'Euro 2016 en France, du 10 juin au 10 juillet. "L'Euro (...) se profile et avec l'équipe nationale, nous avons de gros objectifs. Nous avons besoin de joueurs qui se focalisent et se concentrent et qui sont conscients du rôle exemplaire" qu'ils doivent avoir, a insisté Löw dans le communiqué. Kruse totalise pour l'instant 14 sélections au sein de la Mannschaft pour laquelle il a inscrit 4 buts. PUB MONDE 15 Mercredi 23 mars 2016 15 JOURS APRÈS LES ATTAQUES DE BEN GUERDANE MALI La Tunisie rouvre sa frontière avec la Libye La mission militaire de l’UE à Bamako repousse une attaque Les postes-frontières de la Tunisie avec la Libye, fermés après les attaques jihadistes de Ben Guerdane le 7 mars, ont rouvert mardi, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur. La réouverture des postes de Ras Jedir, sur la côte méditerranéenne, et de Dhehiba a été effective «ce mardi à 07H00», a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère, Yasser Mesbah, confirmant des informations de presse. P Ph : DR résent à Ras Jedir, un fonctionnaire de l’Office des travailleurs tunisiens à l’étranger (OTTE), Ali Ouni, a déclaré à l’AFP que le trafic, essentiellement constitué de camions de marchandises, était encore peu dense en milieu de matinée. Les douaniers pratiquent «des fouilles minutieuses», a-t-il affirmé. Ces postes-frontières avaient été fermés, jusqu’à nouvel ordre, dans la foulée des attaques perpétrées par plusieurs dizaines de jihadistes lourdement armés contre des installations sécuritaires de Ben Guerdane, ville de 60.000 habitants proche de la Libye. Une mesure similaire avait été prise, pendant 15 jours là aussi, après l’attentat en plein Tunis contre un bus de la sécurité présidentielle (12 agents tués) le 24 novembre. L’ouverture de ces points de passage est cruciale pour l’économie du sud-est de la Tunisie, y compris du fait du poids des activités de contrebande. Les autorités tunisiennes, qui comptent des milliers de ressortissants dans les rangs d’organisations jihadistes, expriment toutefois régulièrement leur inquiétude sur la situation en Libye, où le chaos a permis au groupe extrémiste Etat islamique (EI) de s’implanter. Les trois attentats majeurs de 2015 en Tunisie (72 morts) ont été revendiqués par l’EI. Les attaques jihadistes de Ben Guerdane n’ont pas été revendiquées, mais Tunis a affirmé qu’elles visaient à créer un «émirat» de l’EI dans le pays. Treize membres des forces de l’ordre et sept civils sont morts dans ces attaques, tandis que 49 extrémistes ont été tués. Des opérations de ratissage se poursuivent dans la région, et trois «terroristes» ont encore été abattus le week-end dernier. Lundi soir, le ministère de l’Intérieur a par ailleurs indiqué qu’une «cellule» jihadiste de 12 membres avait été démantelée à Tunis même. Certains de ces éléments «avaient aidé des terroristes arrêtés ou abattus récemment à Ben Guerdane à se rendre auparavant en Libye», d’après la même source. Une réunion des pays voisins de la Libye se tient mardi à Tunis en présence de représentants de l’ONU, de l’Union européenne et de l’Union africaine. Les participants doivent notamment se prononcer sur un soutien au gouvernement d’union nationale issu du processus parrainé par les Nations unies, qui n’a toujours pu prendre ses fonctions à Tripoli en raison de l’opposition des autorités rivales libyennes actuelles. NÉGOCIATIONS SUR LA SYRIE Le régime, sous pression, ne lâche rien algré les pressions, le régime syrien ne lâche rien à Genève, où a débuté une deuxième semaine de discussions indirectes avec l’opposition armée, refusant catégoriquement d’évoquer le sort du président Bachar al-Assad. L’avenir du président syrien «n’a rien à voir avec les discussions», a déclaré à la presse le négociateur en chef du régime, Bachar al-Jaafari, après une rencontre avec l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura. La transition politique en Syrie et le sort de M. Assad «sont deux sujets séparés», et la question de l’avenir du président est «exclue» des actuelles discussions, a insisté le négociateur. M. Jaafari a qualifié l’atmosphère des discussions de «positive», mais a critiqué l’attitude du Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les groupes clés de l’opposition syrienne. «Nous avons des instructions claires de notre direction, de nous engager sérieusement dans ces discussions, mais l’autre partie ne réagit pas sérieusement», a déclaré le négociateur syrien. Il a une nouvelle fois accusé la délégation de l’opposition de compter des «terroristes» en son sein. Un peu plus tard, M. de Mistura a commenté cette question. «Le gouvernement a son propre concept, très élaboré, du terrorisme», a-t-il déclaré. «Nous en avons une définition très simple: sont terroristes les groupes classés comme tels par l’ONU». Et M. de Mistura a redemandé au régime de livrer sa vision de «l’organe de transition» qui, selon la feuille de route fixée par l’ONU, doit être conçu à Genève. M. Jaafari «m’a répondu que c’était prématuré», a rapporté l’émissaire de l’ONU. Mais pour M. de Mistura, «il est M n hôtel de Bamako abritant la mission de l’Union européenne qui entraîne l’armée malienne (EUTM Mali) a été visé, lundi soir, par une attaque qui a été repoussée, faisant un mort parmi les assaillants. L’hôtel, réquisitionné par la mission de formation européenne, est situé dans le quartier ACI 2000, à proximité de l’hôtel de luxe Radisson Blu qui avait été frappé le 20 novembre par un attentat jihadiste ayant fait 20 morts, outre, les deux assaillants. Des tirs, suivis d’échanges d’armes automatiques, avaient éclaté en début de soirée dans ce quartier huppé de la capitale malienne, selon des témoins et des correspondants de l’AFP. L’EUTM et le ministère malien de la Sécurité intérieure ont indiqué par la suite que l’attaque, à l’arme légère, avait débuté peu après 18H30 (locales et GMT). «Les militaires de l’EUTM et les gardes qui assurent la protection du bâtiment ont immédiatement riposté. Un des assaillants a été abattu», a déclaré le ministre de la Sécurité intérieure Salif Traoré à la télévision dans la soirée, confirmant des informations données par une source au sein de l’EUTM. «Nous sommes en train de prendre des dispositions pour vérifier le sac qu’il transportait qui pourrait contenir des explosifs et la protection civile est également en train de faire son travail», a poursuivi M. Traoré. «Deux suspects ont été interpellés. Ils sont en train d’être interrogés. Les opérations continuent sur le terrain», a annoncé le ministre sans autre indication, ajoutant que «les assaillants seraient entre deux ou trois», alors que le source de l’EUTM avait parlé de quatre, dont trois en fuite. Un membre des forces de sécurité maliennes a été légèrement blessé, selon le ministère. L’identité et les motivations des assaillants restaient inconnues. Les tirs se sont tus peu avant 20H00, selon des témoins et des correspondants de l’AFP. U essentiel de commencer à se pencher sur leur vision de la transition politique». Pour Damas, cet organe de transition ne peut être qu’un gouvernement élargi à quelques ministres d’opposition, mais toujours dirigé par Bachar al-Assad. Au contraire, l’opposition réclame un organe ayant les pleins pouvoirs et dans lequel M. Assad n’aurait aucun rôle. De précédentes discussions, à Genève en 2014, avaient achoppé sur ce sujet. Depuis, la situation a encore empiré en Syrie, où plus de 270 000 personnes ont été tuées et des millions poussées à l’exil au cours des cinq dernières années. M. de Mistura a appelé la délégation gouvernementale à «se montrer réaliste» et à entrer dans le vif des débats avant jeudi soir, quand les négociateurs feront une pause d’une dizaine de jours minimum. COMBATS AUTOUR DE PALMYRE Sur le terrain, des combats font rage autour de la cité antique de Palmyre, dans le centre de la Syrie, entre les forces de l’organisation État islamique (EI) et celles du régime, qui veut reprendre la ville. Lundi, l’EI a repoussé une attaque des forces du régime, tuant au moins 26 miliciens, selon une ONG, l’Observatoire syrien des Droits de l’homme (OSDH). Une trêve entre le régime et l’opposition armée, entrée en vigueur le 27 février, a permis la reprise des pourparlers en Suisse après un premier round avorté en début d’année. Mais le cessez-le-feu, parrainé par Washington et Moscou, ne s’applique pas aux groupes jihadistes. Lundi, des tensions sont apparues entre les deux grandes puissances, l’armée russe accusant l’armée américaine de ne pas vouloir discuter du suivi de la trêve. Une rencontre à Moscou, prévue cette semaine entre les chefs des diplomaties américaine, John Kerry, russe, Sergueï Lavrov, et le président russe Vladimir Poutine, pourrait permettre d’arrondir les angles. Elle sera également «significative» pour les discussions de Genève, a expliqué à l’AFP Karim Emile Bitar, directeur de recherches à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Allié historique du régime de Damas, Moscou a permis à M. Assad de regagner du terrain avec son intervention militaire lancée fin septembre. Il y a une semaine, l’annonce-surprise par M. Poutine du retrait partiel des forces russes a toutefois augmenté la pression sur Damas. Selon M. Bitar, «la décision russe de retrait n’équivaut pas à un lâchage du régime d’Assad, mais elle pourrait inciter ce dernier à se montrer un peu moins sûr de lui et à faire des concessions un peu plus significatives qu’il ne l’aurait souhaité.» Pour l’instant, le régime campe sur ses positions et maintient la tenue d’élections parlementaires le 13 avril. L’un des principaux alliés de Bachar al-Assad, le parti chiite libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, a assuré lundi, qu’il continuerait à combattre auprès du régime syrien jusqu’à la défaite des jihadistes de l’EI et du Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda. «Nous sommes allés en Syrie pour aider le pays à ne pas tomber aux mains de Daech (acronyme arabe de l’EI, ndlr) et d’AlNosra», a déclaré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une interview à la chaîne de télévision Al-Mayadeen basée à Beyrouth. M. Nasrallah a démenti des rumeurs sur un possible retrait. «Tant que nous avons la responsabilité d’être là-bas, nous resterons là-bas», a-t-il dit. PRÉCÉDENTES ATTAQUES DU GROUPE DE BELMOKHTAR «J’ai entendu des tirs nourris devant l’hôtel. Puis des militaires maliens ont bouclé le secteur», avait déclaré un témoin à l’AFP en début de soirée. Trois véhicules blindés de la Mission de l’ONU dans le pays (Minusma) ainsi que quatre de l’armée malienne sont arrivés sur les lieux, selon un journaliste de l’AFP. Selon une source militaire malienne sur place, «les opérations de ratissage se poursuivent parce qu’un kamikaze serait dans les parages du quartier général de l’EUTM». «La situation est sous contrôle. Les forces de l’ordre sont en première ligne», a assuré dans un SMS un conseiller du président Ibrahim Boubacar Keïta, en voyage officiel en Namibie. L’attentat contre le Radisson avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en coordination avec le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, AlMourabitoune, qui avait scellé à cette occasion son ralliement à Aqmi. 16 MONDE Mercredi 23 mars 2016 ACCORD UE-TURQUIE À Lesbos, les nouveaux arrivants devront être renvoyés en Turquie À moins de faire leur demande d'asile en Grèce et d'y rester, tous les migrants arrivés depuis dimanche sur les îles grecques doivent être renvoyés en Turquie. l paraît que nous sommes les derniers réfugiés arrivés à pouvoir rejoindre le continent européen, les prochains seront renvoyés en Turquie... Mais est-ce vrai ? Mes parents et mes sœurs restés en Syrie ne pourront pas venir me rejoindre ? » s'interroge Abdullah, un Syrien de 22 ans, arrivé samedi sur l'île grecque de Lesbos, située à seulement quelques miles des côtes turques. À un jour près, cet étudiant en économie aurait dû, en effet, rejoindre le camp de Moria, un des cinq centres d'enregistrement et d'identification se trouvant sur les îles grecques. Il a finalement embarqué sur le ferry Eleftherios Venizelos en direction d'Elefsina, une banlieue d'Athènes. Les autorités grecques tentent, depuis samedi, de convaincre les réfugiés arrivés avant le 20 mars de rejoindre les centres d'accueil arrivés depuis dimanche sont transportés jusqu'au camp de Moria avant d'être expulsés en Turquie... » Ph : DR «I sur le continent afin de se concentrer dans les îles sur la dure tâche qui les attend : enregistrer les demandes d'asile des réfugiés qui souhaitent rester en Grèce, organiser l'expulsion des autres vers la Turquie. Mais rien qu'à Lesbos, près de 2 000 personnes doivent toujours être déplacées vers Athènes ou le nord de la Grèce. SYSTÈME À DEUX VITESSES Mariam, elle, est moins chanceuse qu'Abdullah. Arrivée dimanche à l'aube à bord d'un canot surchargé avec une cinquantaine de personnes, la jeune Syrienne avait suivi les décisions prises au sommet européen, mais pensait que l'accord n'entrerait en vigueur qu'à partir de lundi. « Je croyais être arrivée à temps pour pouvoir aller en Grèce, puis ensuite essayer de rejoindre mes frères et sœurs qui se trouvent en Suède... », avoue-t-elle, émue. Effy Latsoudis, une bénévole Publicité grecque du groupe « Lesbos Solidarity », est désemparée face à ce système à deux vitesses entre les réfugiés arrivés avant dimanche et les nouveaux arrivants : « Les réfugiés nous demandent ce qu'ils vont devenir, nous ne savons pas quoi leur répondre, tellement la situation est désespérante. Certains vont être envoyés sur le continent, où ils seront probablement emmenés dans des centres d'accueil, mais où leur avenir est aussi incertain. Ceux « MAUVAIS SIGNE » Mariam a donc été transportée dimanche à Moria, le camp doit être considéré désormais comme « fermé » d'après le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR). Certaines ONG ont toujours accès au lieu, mais les réfugiés ne peuvent plus faire des va-etvient comme auparavant, notamment pour acheter leurs billets de bateau vers Le Pirée, et les médias sont strictement interdits alors que des fourgons de police sont positionnés en dehors du camp. En désaccord avec cette décision d'enfermer les réfugiés, le HCR a cessé lundi de transporter les migrants depuis la côte de l'île vers le centre. C'est la police grecque qui se charge de les acheminer. « Un mauvais signe » pour Giorgia, une bénévole d'Athènes qui travaille à Lesbos depuis deux mois. « Nous nous dirigeons vers une gestion répressive de la crise migratoire, et c'est un gouvernement de gauche radicale qui met cela en place, c'est un comble ! » ajoute-t-elle dépitée. MONDE Mercredi 23 mars 2016 17 CUBA YÉMEN Des mots et des gestes, l'intrigante relation Obama/Castro Possibles pourparlers de paix fin mars au Koweït Barack Obama, détendu et souriant, déclaré vainqueur? C'est ce que laisse entendre le geste surprenant de Raul Castro qui a tenté de lever le bras de son homologue américain, une des images marquantes de la visite historique du président américain à Cuba. L Ph : DR undi, après une rencontre au sommet de deux heures au palais de la Révolution de La Havane, les deux hommes ont lu des déclarations faisant état des avancées et des enjeux du rapprochement engagé fin 2014 entre les deux pays. Puis ils se sont soumis aux questions de la presse, exercice naturel pour M. Obama, mais rarissime pour le président cubain de 84 ans, allergique aux médias. Cette brève séance de questions avait d'ailleurs fait l'objet d'intenses tractations préalables. Interrogé par deux journalistes sur les prisonniers politiques, le chef d'État cubain, qui a succédé à son frère Fidel à partir de 2006, a soudainement paru agité, réajustant sans cesse son casque audio. "Donnez-moi la liste immédiatement pour que je les libère (...) Donnezmoi le nom ou les noms (...) S'il y en a, ils seront libérés avant la nuit", s'est-il exclamé, contestant la qualité des détenus concernés. Pourtant dimanche, quelques heures à peine avant l'arrivée du président américain, de nouvelles arrestations ont visé le mouvement dissident des Dames en Blanc devant les caméras de nombreux journalistes, jetant une ombre sur cette visite. Tout au long de la conférence de presse, M. Obama, partisan du dialogue en matière de diplomatie, a expliqué tout sourire qu'il était important de poursuivre sur la voie du rapprochement, saluant poliment "l'esprit d'ouverture" de Raul Castro. "Nous avons vu (...) un président Obama détendu, confiant (...) alors que Raul Castro a une expérience minimale des questions dont il n'a pas été prévenu. Le contraste était saisissant", observe Paul ubaï - Un nouveau round de pourparlers de paix inter-yéménites pourrait se tenir fin mars au Koweït sous l'égide de l'ONU, a indiqué lundi, à l'AFP un responsable gouvernemental yéménite. Le ministre yéménite des Affaires étrangères Abdel Malak alMekhlafi a confirmé la possibilité de nouveaux pourparlers indiquant lors d'une conférence organisée par la chaîne de télévision Al-Jazeera au Qatar que le gouvernement ira à ces discussions. Ces négociations devraient s'accompagner d'une trêve dans la guerre qui déchire le Yémen depuis l'intervention dans ce pays fin mars 2015 d'une coalition militaire conduite par l'Arabie saoudite en soutien au gouvernement reconnu internationalement, a ajouté le responsable qui a requis l'anonymat. Le principe de la tenue fin mars à Koweït de nouveaux pourparlers a été retenu au terme de consultations que le médiateur de l'ONU, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a eues avec les différents protagonistes du conflit, a-t-il ajouté. L'émissaire onusien a indiqué dimanche, avoir eu des entretiens positifs et constructifs à Sanaa avec des responsables des rebelles Houthis et de leurs alliés, les partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Des préparatifs sont en cours pour un prochain round des pourparlers de paix au Yémen, a-t-il ajouté sur sa page Facebook, sans avancer de date ou de lieu. Un retour à la table des négociations devrait s'accompagner d'une trêve d'une semaine, renouvelable si elle est respectée, a ajouté l'émissaire onusien, indiquant que les discussions devraient être axées sur la mise en œuvre de la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'ONU. Cette résolution demande aux rebelles, notamment de se retirer des zones conquises par la force et de restituer les armes lourdes saisies. La dernière session de pourparlers entre le gouvernement yéménite et les rebelles avait eu lieu du 15 au 20 décembre 2015 en Suisse sous l'égide de l'ONU. La guerre au Yémen a fait près de 6 300 morts, pour moitié des civils, près d'un an après l'intervention de la coalition arabe, selon l'ONU. D Webster Hare, professeur de relations internationales à l'Université de Boston, aux États-Unis. UNE MAIN «MOLLE» Puis, comme le veut l'usage, les deux hommes se sont serré la main avant que Raul Castro oublie le protocole pour tenter de lever le bras de son homologue en le saisissant par le poignet. Mais ce dernier n'a pas accompagné le mouvement, laissant tomber sa main un instant en attendant que le chef d'État ne renonce à son impulsion. En résulte une photo pour le moins étonnante d'un Obama souriant faisant signe aux journalistes de la main droite, tandis que son bras gauche est maintenu à mi-hauteur par un Raul Castro légèrement en retrait. Peu après, alors que sur les réseaux sociaux on ironisait déjà sur cet étonnant cliché et cette "main molle", le président américain a tenu à saluer l'effort de son homologue. "Il me semble que c'est la première fois que Raul Castro apparaissait non seulement devant la presse américaine, mais aussi devant la presse cubaine", a souligné M. Obama dans un entretien réalisé par la chaîne de télévision américaine ABC. "Il a répondu aux questions, cela n'aurait pas pu arriver si nous n'avions pas changé de politique", a-t-il insisté. MANQUE DE RESPECT ? Pourtant, depuis son arrivée dimanche, Barack Obama a été balloté entre honneurs et petits camouflets. Raul Castro n'a pas daigné le rejoindre à l'aéroport ni au monument José Marti, pourtant situé à deux pas du palais de la Révolution, mais il a multiplié sourires et amabilités une fois en présence du président américain lundi, avant d'offrir un dîner d'État dans la soirée. "Wow. Le président Obama vient d'atterrir à Cuba, un moment important, et Raul Castro n'était même pas là, pour lui donner la bienvenue. Il a reçu le pape et d'autres, quel manque de respect", a raillé sur Twitter le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump. Les médias officiels cubains n'ont pas accordé la place attendue à une telle visite, la télévision d'État se contentant, notamment d'une couverture en direct, mais erratique, de ses activités. "Je crois que Raul Castro ne veut pas de relations chaleureuses avec les États-Unis. Il les voit dans des termes restreints pour l'instant", analyse Paul Webster Hare. Fort d'un important capital de sympathie sur l'île, M. Obama désirait aller à la rencontre des Cubains, mais il en a pour l'instant été pour ses frais, la pluie et la sécurité d'État ayant tenu la foule à distance pendant sa visite de la vieille ville dimanche soir. Peut-être que son discours prévu mardi matin, qui sera retransmis en simultané par la TV cubaine, lui donnera l'occasion d'être déclaré vainqueur par les Cubains eux-mêmes. ÉTATS-UNIS Trump et Clinton, deux candidats haïs equel haïssez-vous le moins, Donald Trump ou Hillary Clinton ?" interrogent les médias américains dans cette dernière ligne droite des primaires. « Qui est celui que l'Amérique déteste le plus : Donald Trump ou Hillary Clinton ? » Ces derniers jours, les titres de ce genre foisonnent dans les médias américains. Ils résument bien une situation assez rare dans les annales électorales : les deux candidats les mieux placés pour remporter l'investiture ne sont pas les plus aimés. Et c'est un euphémisme. S'ils sont élus, selon le New York Times, « ce sera la première fois depuis au moins 25 ans qu'une majorité d'Américains aura une perception négative des deux candidats républicain et démocrate en même temps ». « Dans la période moderne, il n'y a pas d'élection similaire avec deux candidats aussi faiblards suscitant une telle division », estime Steve Schmidt, un consultant républicain. «L TRUMP, 61 % D'OPINIONS NÉGATIVES Donald Trump fait salle comble partout où il passe et a enregistré un nombre impressionnant de victoires du Nord au Sud. Mais au niveau national, selon la moyenne des sondages réalisée par le site Real Clear Politics, 61 % le voient négativement, contre 32 % qui ont une image de lui positive. « Trump a maintenant le taux de perception négative le plus haut de tous les candidats » depuis 1992, lorsque Gallup a commencé à poser la question", écrit Frank Newport, l'un des responsables de l'institut de sondage. Celui qui s'en rapproche le plus est George H. W. Bush qui, en octobre 1992, avait enregistré 57 % d'opinions défavorables, selon Gallup, alors qu'il cherchait à se faire réélire sur fond de crise économique après avoir renié sa promesse et augmenté les impôts. Son rival Bill Clinton, lui, ne récoltait que 38 % d'opinions défavorables. Côté démocrates, Hillary Clinton est vue de manière négative par 53,3 % des Américains, contre 40 % qui la voient positivement. Un chiffre également très haut si on le compare à ses prédécesseurs démocrates lors des présidentielles. Son mari était vu de manière défavorable par 44 % des Américains en 1996, Al Gore en 2000 avait atteint 42 % d'opinions négatives, John Kerry 45 % en 2004 et Obama n'a pas dépassé les 48 % lors de sa campagne de réélection en 2012. UNE SECONDE CHANCE En général, les candidats avec de tels taux d'impopularité ont une seconde chance après les primaires, lors de la campagne nationale. Souvent mal connus du grand public, ils peuvent essayer de faire évoluer leur image. Mais cette fois, il va être difficile de leur faire changer leurs perceptions négatives, car Clinton comme Trump sont des personnages très connus qui polarisent depuis des années l'opinion et suscitent des réactions épidermiques. Donald Trump avec ses discours incendiaires, ses meetings violents, ses commentaires à l'emportepièce et ses positions fluctuantes s'est mis à dos une partie de l'électorat. Quant à Hillary Clinton, présente sur la scène politique depuis les années Carter, elle traîne derrière elle une multitude de casseroles et une réputation de vieux crocodile de la politique à qui on ne peut pas faire confiance. Seul élément positif : elle semble bénéficier d'un taux d'approbation supérieur à Bernie Sanders au sein de son propre Parti. Alors qu'une grosse partie des Républicains détestent Trump et risquent de ne pas voter pour lui. Mais tout peut encore changer dans les mois qui viennent. Une seule chose est claire, la campagne électorale s'annonce particulièrement venimeuse, d'autant que Donald Trump n'est pas sûr d'obtenir le nombre de délégués nécessaire au moment de la Convention, ce qui devrait donner lieu à une bataille épique. Ces jours-ci, deux spots télé donnent le ton. Dans l'un, lancé par Trump, on voit des images de Poutine et d'un combattant masqué façon Daech. « Quand il faut faire face à nos adversaires les plus durs, les démocrates ont une réponse parfaite », affirme le texte, avant de passer à une image de Hillary Clinton en train d'aboyer dans un meeting électoral. Elle a effectivement imité un roquet pour décrire une pub qu'elle avait entendue. Le spot s'achève sur une image de Vladimir Poutine en train de rire. Le camp Clinton a contre-attaqué avec une publicité reprenant des extraits des propos du promoteur new-yorkais, en l'attaquant sur son racisme, sa « campagne cynique », sa promotion de la violence... Au final, l'élection risque de se résumer, pour beaucoup d'électeurs américains, à choisir le candidat le moins détestable. À moins qu'ils ne décident de bouder les urnes… 18 CULTURE Mercredi 23 mars 2016 2ÈME COLLOQUE MAGHRÉBIN DE LA PENSÉE ET DE LA CULTURE " PRINTEMPS CULTUREL" Appel à l’institutionnalisation de la manifestation à Sidi Bel-Abbès La première édition de la manifestation s’est ouverte lundi à Alger Les participants au 2ème Colloque maghrébin de la pensée et de la culture, qui a pris fin lundi, à Sidi Bel-Abbès, ont appelé à l’institutionnalisation de cette manifestation. oètes et hommes de lettres venus de différentes régions du pays et de l’Étranger ont appelé à l’institutionnalisation de ce colloque et sa promotion au rang des grandes rencontres arabes de la pensée et de la littérature. Les participants ont également plaidé pour des échanges plus intenses entre penseurs et hommes de lettres du monde arabe. La responsable de la section de Sidi Bel-Abbès de l’association El Djahidia Racha Derich, s’est dite satisfaite du bon déroulement de cette manifestation. "Cette édition a connu un franc succès. Nous visons, à l’avenir, une large participation des poètes et hommes de lettres arabes. Nous ambitionnons de faire de ce colloque un grand évènement à l’échelle maghrébine et pourquoi pas arabe". L’objectif de cette rencontre est de redonner à cette forme de littérature la place qui lui sied à Sidi Bel-Abbès, berceau d’illustres poètes comme Mostapha Benbrahim et Ahmed Benharath, selon l'interlocutrice. Le colloque a été également une opportunité aux poètes de faire connaître leurs œuvres et faire preuve de tout leur savoir-faire et talent. Cette manifestation de trois jours abritée à la maison de la culture Kateb Yacine a suscité un engouement de la part d’un public connaisseur et exigeant. Des poètes de Syrie, de Tunisie, du Liban et d’Algérie ont été honorés à l’occasion de cette manifestation culturelle, placée Le coup d'envoi de la 6ème d'édition a été donné lundi à Saïda e coup d'envoi des activités de la 6ème édition du Festival culturel local "Lecture en fête" a été donné lundi au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique de la ville de Saïda. L'ouverture de cette manifestation qui s’étalera jusqu'à la fin du mois de mars en cours, a été marquée par une ambiance colorée qui a donné beaucoup d’entrain à travers les danses folkloriques exécutées par des troupes participantes. Un salon national du livre, fort d'une dizaine de maisons d'édition, issues de plusieurs wilayas du pays, a été ouvert à cette occasion. Près de 6.000 titres sont proposés à la vente et touchant divers domaines tels que les sciences politiques, le droit, l'histoire, l'économie, la littérature, la religion, l'information et la communication, la psychologie, la médecine, outre les ouvrages dédiés aux enfants. La manifestation draine une foule d’amoureux du livre. Le programme de cette manifestation culturelle prévoit des représentations théâtrales, des ateliers de lecture, d'écriture, d'expression théâtrale, des arts plastiques et les techniques de conversation au niveau des bibliothèques communales et de la maison de la culture Mustapha Khalef de la ville de Saida. Les trois jeunes lauréats des différents concours organisés à cette occasion seront honorés, à la clôture de cette manifestation. L Ph : DR P FESTIVAL CULTUREL LOCAL "LECTURE EN FÊTE" a première édition de la manifestation "Printemps culturel" s'est ouverte lundi à Alger sous le thème "Le droit à la culture et à la créativité" dédié à l'intellectuel algérien décédé Tahar Ben Aicha (1925-2016). La cérémonie d'ouverture de la manifestation organisée à l'esplanade de Riadh El Feth a été marquée par l'inauguration d'une exposition nationale du livre par le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, en compagnie des ministres de la Formation et de l'Enseignement supérieur, Mohamed Mebarki et de la Jeunesse et des Sport, El Hadi Ould Ali. Plus de cinquante (50) éditeurs prennent part à cette édition qui verra l'exposition de livres littéraires et autres dédiés aux enfants. Des veillées poétiques seront animées durant cette manifestation par des poètes algériens et étrangers. Des conférences sont également au programme sur la poésie et le roman en Algérie ainsi que la littérature amazighe. Des conférences seront en outre consacrées aux écrivains Wassini Laaredj, Amine Zaoui et Rabia Djelti qui présenteront leurs derniers œuvres littéraires. Le 24 mars sera par ailleurs dédié au théâtre avec la présentation de la pièce "l'As" adaptée du texte de Tahar Ouattar et produite par le théâtre régional de Souk Ahras. Organisée par le syndicat national des éditeurs en collaboration avec l'Office de Riadh El Feth, la manifestation se poursuivra jusqu'au 26 mars en cours. L sous le thème "Sidi Bel-Abbès, berceau de la pensée et de la littérature". Il s’agit, entre autres, du Libanais Alae Fathi, du Tunisien Ahmed Abbassi et de la poétesse algérienne Halima Boualeg. La tenue de cette manifestation a coïncidé avec la célébration du 54ème anniversaire de la fête de la victoire. Elle a été organisée par la maison de la culture Kateb Yacine, en collaboration avec l’association El Djahidia section de Sidi Bel-Abbès et la direction locale de la culture. CONSTANTINE 2015 Lancement du tournage des films "Ahmed Bey" et "Ben Badis" avant la clôture e premier tour de manivelle des longs métrages "Ahmed Bey", du cinéaste algérien, Yahia Mouzahem, et "Ben Badis", du réalisateur syrien Bassil Al Khatib, a été donné avant la clôture de la manifestation Constantine capitale de la Culture arabe 2015, a déclaré, lundi à Alger, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Les deux longs métrages sont réalisés dans le cadre de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015. Le premier de Yahia Mouzahem met en avant la résistance d'Ah- L med Bey face à l'occupation française à Constantine, une production adaptée par le scénariste Saïd Boulmerka de la célèbre chanson "Al boughi". Le film "Ben Badis", du scénariste Rabah Drif- traite des aspects de la vie du réformiste musulman Ben Badis, natif de la ville de Constantine (1889-1940), notamment ses voyages à l'étranger. Au programme de la dernière quinzaine de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe qui prendra fin le 16 avril prochain, plusieurs rendez-vous artistiques, dont une soi- rée maghrébine, a indiqué M. Mihoubi en marge de l'ouverture de la manifestation "printemps culturel" à Alger. "La semaine culturelle de Constantine" sera marquée par une soirée algéro-tunisienne prévue le 19 avril, au cours de laquelle le flambeau sera remis à la ville de Sefax, capitale de la culture arabe 2016, a indiqué le ministre. Une manifestation culturelle sera organisée à Alger au début de la semaine prochaine, consacrée a présenter un résumé des festivités ayant marqué l'évènement. JOURNÉES NATIONALES ANDALOUSES DES JEUNES À BLIDA Une opportunité pour la découverte de nouveaux talents es Journées nationales andalouses des jeunes, abritées par la wilaya de Blida, constituent une opportunité idoine pour découvrir de nouveaux talents prometteurs dans ce genre musical classique nécessitant de grandes capacités pour la maîtrise de ses sonorités et gammes musicales particulières. Les jeunes participants à ces journées, dont le coup d'envoi a été donné dimanche soir à la salle des conférences du groupe "Sim" à Blida, ont rivalisé d’ingéniosité dans l’interprétation de chants andalous, fort appréciés par le public présent. Parés de leurs plus beaux atours traditionnels, les jeunes artistes en herbe, âgés de 8 à 16 ans, ont fait montre d’un grand talent dans l’interprétation de morceaux musicaux au violon, luth et autres instruments musicaux accompagnant le chant andalou. Organisés par la Ligue de wilaya L pour les activités culturelles et scientifiques, en coordination avec la direction de la jeunesse et des sports de Blida, ces journées andalouses constituent une opportunité pour les troupes participantes, représentants différentes écoles andalouses du pays pour échanger leurs expériences dans cet art musical classique, parallèlement à la transmission de ce legs musical aux générations montantes. Quelque 24 troupes andalouses issues des wilayas de Tizi-Ouzou, Blida, Constantine et de Biskra assureront l’animation de ses journées qui se poursuivront jusqu’au 24 du mois courant, a-ton indiqué. Les organisateurs invitent, à cet effet, tous les fans de ce genre musical, possédant encore un grand nombre d’adeptes à Blida, à marquer de leur présence les soirées andalouses prévues quotidiennement à partir de 18H00. LITTÉRATURE Le roman "Nedjma" de Kateb Yacine traduit en tamazight ne traduction en tamazight du roman "Nedjma", œuvre majeure de l'écrivain et dramaturge Kateb Yacine est parue récemment, annonce le Haut commissariat à l'Amazighité (HCA) sur son site Internet. Le roman de Kateb Yacine est traduit du français vers tamazight par Rabah Boucheneb, qui a également traduit en langue berbère "Zadig", un conte philosophique de l'illustre écrivain et philosophe français Voltaire. Nedjma avait été traduit vers l'arabe en 2008 par Said Boutadjine. Paru en 1956, l'unique roman de Kateb Yacine est déjà traduit dans plusieurs langues européennes et en Japonais, notamment. Le HCA a édité à ce jour, en tamazight, sept œuvres littéraires: "Tassilia" de Azzedine Mihoubi, "Le noir te va si bien" de Ahlam Mosteghanemi, "Les Citadelles érodées" de Mohamed Sari, "La nuit du Henné" de Hamid Grine, "Taous Amrouche" de Djoher Amhis, "Les jeux de notre enfance" de Noureddine Louhal et "La guerre de Jugurtha" de l'historien romain Salluste. L'institution, dédiée à la promotion de Tamazight, s'attele depuis quelques années, à racheter des droits d'édition afin de traduire des oeuvres de la littérature algérienne et universelle dans cette langue. Avec le concours de spécialistes de tamazight, le HCA avait également encadré en 2014 à Béchar des projets et des ateliers de traduction. U CULTURE Mercredi 23 mars 2016 «PRISON BREAK» Trois anciens acteurs ont signé pour la suite Robert Knepper, Rockmond Dunbar et Amaury Nolasco ont accepté de reprendre leurs rôles dans la suite de «Prison Break» attendue dans les prochains mois. l y a quelques jours, on apprenait que Sarah Wayne Callies reprendrait la blouse du docteur Sara Tancredi pour la cinquième saison de «Prison Break» aux côtés de Dominic Purcell et Wentworth Miller. Des anciens prisonniers de Fox River vont également les rejoindre. Selon «Variety», Robert Knepper, Rockmond Dunbar et Amaury Nolasco apparaîtront dans la suite de la série culte dans leur rôle respectif du psychopathe T-Bag, C-Note et Sucre. Ce dernier a par ailleurs célébré son retour dans la série dans une publication Instagram. «C'est officiel, Sucre est de retour avec le gang. Attachez vos ceintures. Il me tarde de revoir mes frères», a-t-il écrit pour illustrer un cliché qui réunit des acteurs de la série. Des nouveaux visages apparaîtront aux côtés des anciens dans cette suite tant attendue. On découvrira Mark Feuerstein («Royal Pains») dans le rôle du nouveau mari de Sara Tancredi. Augustus Prew («The Borgias»), Rick Yune («Marco Polo») et Steve Mouzakis («I, Frankenstein») feront également partie de la nouvelle équipe selon «TVLine». Il seront, notamment dirigés par Paul Scheuring, le créateur de la série d'origine. Phs : DR I LE RETOUR DE MICHAEL SCOFIELD Dans cette nouvelle saison, Sara Tancredi a recommencé à vivre après le sacrifice de son mari Michael Scofield (Wentworth Miller). Elle s'est remariée et élève le fils de Michael avec son nouvel époux. Mais son quotidien est bouleversé par des éléments troublants qui laissent entendre que l'ancien prisonnier tatoué est toujours vivant. Elle va faire équipe avec le frère de ce dernier Lincoln Burrows (Dominic Purcell) pour découvrir la vérité. On imagine qu'il croiseront la route des trois anciens taulards. Diffusée en France par M6 dès 2006, «Prison Break» plonge dans le quotidien LA REINE DES NEIGES 2 LABYRINTHE 3 Dylan O’Brien s’est blessé, le tournage est arrêté uite à une cascade ratée, la star de The Maze Runner a besoin de quelques semaines de repos. "Je veux juste dire que oui, Dylan s’est blessé, mais qu’il va guérir. Il n’est pas en danger de mort". C’est par ce tweet que James Dashner, l’auteur de The Maze Runner, a tenté de rassurer les fans de la saga et de l’acteur, suite à plusieurs articles publiés vendredi soir annonçant que Dylan O'Brien s’était gravement blessé sur le tournage du troisième volet. Puis il a ajouté : "Les prises de vue sont arrêtées pour le moment, mais elles vont reprendre, elles ne sont certainement pas annulées. Tout ce qui compte pour le moment, c’est que Dylan aille mieux. On t’aime, Dylan !!!" Le réalisateur Wes Ball a lui aussi posté un message, où il dit notamment que "c’est effrayant quand l’un de vos amis se blesse ainsi, mais heureusement, après quelques semaines de repos, Dylan pourra revenir et courir à nouveau pour terminer l’aventure tous ensemble". Il avoue par ailleurs avoir ressenti "de la colère, de la tristesse et de la culpabilité" lors de l’accident. The Death Cure devait sortir en février 2017. Il pourrait être reporté en raison de cet accident, mais pour l’instant, la production n’a rien annoncé. Elle attend sans doute que l’acteur principal de la saga soit guéri pour faire connaître les nouvelles dates de tournage. S de la prison pour hommes de Fox River. Entre les dealers, les violeurs, les meurtriers et les pédophiles, un prisonnier pas comme les autres est hautement surveillé : Lincoln Burrows. Condamné à la peine capitale pour avoir tué le frère de la vice présidente des États-Unis, il attend, durant la première saison, son exécution. Convaincu de son innocence, son frère Michael Scofield va se faire emprisonner à Fox River pour l'aider à s'évader. Pour trouver la bonne sortie, l'ingénieur surdoué s'est fait tatouer les plans de la prison sur le corps. La série s'est achevée en 2009 après quatre saisons inégales par la mort tragique de Michael Scofield qui se sacrifie pour sauver sa femme Sara. Kristen Bell est prête pour le doublage e crois qu’on va enregistrer ce mois-ci, avance la voix originale d’Anna. En tout cas, le scénario est écrit". Venue parler de la comédie The Boss à Collider, Kristen Bell a révélé que la suite de La Reine des Neiges était plus avancée que prévu. "Le scénario est écrit. Il y a encore quelques modifications à faire, mais je crois qu’on va enregistrer les voix ce mois-ci. L’histoire est super, et l’équipe veut avant tout faire de la qualité. Personne n’a envie de faire cette suite à l’arrache. C’est pour ça qu’ils ont mis autant de temps à l’annoncer. En général, quand un film est un succès, on a tout de suite envie de continuer l’aventure, mais ils ne voulaient pas le faire sans réfléchir, ils avaient besoin d’avoir quelque chose à raconter. Ils voulaient délivrer un message important, qui les passionne et je crois qu’ils ont trouvé". Une bonne nouvelle pour tous ceux qui attendent ce nouvel épisode de pied ferme, mais qui doivent en effet patienter. La Reine des Neiges a fait un énorme carton au cinéma «J dès décembre 2013, mais Disney n’a annoncé Frozen 2 qu’en mars 2015. Depuis, on ne sait quasiment rien de l’intrigue, seulement que le personnage d’Elsa sera plus joyeux que dans le film original. La Reine des Neiges 2 sera toujours mis en scène par Chris Buck et Jennifer Lee, Kristen AndersonLopez et Robert Lopez reviendront à la musique et le casting vocal original aussi : Kristen Bell, donc, mais aussi Idina Menzel (Elsa), Josh Gad (Olaf) ou encore Jonathan Groff (Kristoff). Le film d’animation n’a pas encore de date de sortie, mais même si les voix sont enregistrées dès maintenant, il faudra encore de longs mois d’animation et de post-production. CASTING Daisy Ridley en Lara Croft, ça se confirme actrice de Star Wars 7 a bien été approchée pour le reboot de Tomb Raider. Hier, aux Empire Awards, où Star Wars : Le Réveil de la Force a reçu cinq prix, Daisy Ridley a confirmé au Hollywood Reporter qu’il y avait eu des "discussions" avec la MGM et la Warner Bros à propos du reboot de Tomb Raider, mais que rien n’a encore été signé. "J’attends que quelqu’un me dise : ‘Je veux que tu joues Lara Croft, allons-y’", a-t-elle précisé au journaliste, enthousiaste. Aura-t-elle le temps de tourner dans ce blockbuster en parallèle de la saga Star Wars ? "Absolument. Mon agenda sera bien rempli". John Boyega, son partenaire dans Le Réveil de la Force, est reparti de la soirée avec le prix du Meilleur espoir masculin, et il verrait tout à fait l’interprète de Rey succéder à Angelina Jolie dans la peau de l’aventurière. "J’ai joué au nouveau jeu. Il change complètement des premiers et je suis sûr qu’ils vont s’inspirer de ça pour le film. En jouant, j’envoyais des textos à Daisy en lui disant : ‘Ce rôle est pour toi !’, ‘Tu peux jouer Lara Croft’. Bien sûr qu’elle peut jouer Lara Croft". L’ 19 NOUVELLE SÉRIE MACGYVER Un X-Men pour incarner le héros ! e jeune acteur américain Lucas Till, qui incarne le mutant Havok dans la saga X-Men, vient d'être choisi pour être le héros de la nouvelle série MacGyver. Le nouveau MacGyver est connu ! Selon le site The Hollywood Reporter, le jeune acteur américain Lucas Till, qui incarne le mutant Havok dans la saga X-Men, vient d'être choisi pour se glisser dans la peau du héros popularisé par Richard Dean Anderson dans la série culte des années 80 et 90. Outre, Lucas Till dans le rôletitre, la nouvelle série MacGyver, dont le pilote a été commandé par CBS, aura également au casting Joshua Boone dans le rôle de Gunner, le meilleur ami du héros, ainsi que George Eads. L'histoire mettra en scène un MacGyver jeune recruté par une organisation clandestine afin d'empêcher par ses méthodes peu orthodoxes des désastres et des catastrophes. À noter qu'en parallèle à ce reboot sur petit écran, un long métrage MacGyver est actuellement en développement. L'acteur américain Lucas Till, âgé de 25 ans, s'est révélé au grand public en 2009 avec Hanna Montana, le film. Il a ensuite franchi un grand palier en décrôchant le rôle du mutant Havok dans la saga X-Men, personnage joué dans X-Men: Le Commencement, X-Men: Days of Future Past et X-Men: Apocalypse, dans les salles hexagonales le 18 mai prochain. L Charlie Cox milite pour voir Daredevil dans les films Marvel l s'intégrerait parfaitement dans le Marvel Cinematic Universe". Toujours pas de Matt Murdock, Jessica Jones ou d'Agents of SHIELD dans l'univers ciné des Avengers. Et ce n'est pas prévu au programme. Mais Charlie Cox veut y croire et assure que le Daredevil de Netflix s'intégrerait parfaitement dans le paysage : "Certaines personnes s'interrogent par rapport au ton de la série, qui est plus sombre que celui des Avengers et donc ça ne pourrait pas aller soidisant", s'agace-t-il d'abord dans Digital Spy. "Mais j'ai relu la bande dessinée Civil War l'autre jour et Matt Murdock... c'est un peu gros con dedans. Il se tient en arrière plan, il n'arrête pas de râler, il ne veut jamais rien faire. Franchement, je me suis dis qu'avec notre Daredevil, on était plutôt pas mal ! Alors en ce qui concerne le ton, à mon avis, il n'y a aucun problème. On est parfaitement dans les clous. Matt serait un ajout parfait qui s'intégrerait parfatiement dans un Marvel Cinematic Universe élargi." Récemment, le producteur du prochain Captain America : Civil War, Nate Moore, ouvrait justement la porte à un rapprochement entre les séries et les films Marvel : "Je pense que c'est tout à fait possible, bien sûr !" En attendant, vous pouvez retrouver Daredevil avec sa saison 2, disponible sur Netflix depuis le vendredi 18 avril. "I 20 JEUX Mercredi 23 mars 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°938 Mots fléchés n°938 HORIZONTALEMENT 1 - Cancans - 2 - Effaça - 3 - Réfléchi - Crible Maison de campagne - 4 - Jeune homme à la mode - Sapa - 5 - Baie de Honshu - Valide - 6 Points cardinaux - Degré d’une échelle - Cérium - 7 - Fleuve français - Embobiner - 8 - Explosif Divinité de la Terre - Cheville - 9 - Félidés - De près - 10 - Victoire de Napoléon - Non préparés - 11 - Affecté - Fin de participe - 12 - Brûlis. VERTICALEMENT 1 - Menaçant - 2 - Soumission - 3 - Romains Préfixe - Ville d’Algérie - 4 - Cave - De rebut Moine bouddhiste - 5 - Pays - Le moi - Cité sumérienne - 6 - Chose latine - Décision - 7 Argon - Possessif - Coupa - 8 - Gavroche - Conjonction - Désert - 9 - Ses jours sont comptés Bouclé - 10 - Plante oléagineuse - Traversent de beaux quartiers. Mots masqués n°938 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Délit qui consiste à consommer dans un café sans payer (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ACTION - AVARE AVENUE - BARBON BOULE - BOULET - CORNET - COUPE - CRABE CRAN - DEBIT - DELIT DOUX - EMBLEME EMEUTE - ETIER - FOIN - FOURBE - FRAIS GERANT - GOURDE GRAINE - HARGNE HAUTAIN - HIATUS IMPAIR - INDICE - IVRE - JETON - LAID - LARD LENT - MAIRE - MEUTE - MINUTE - NAÏVE NIAIS - NORD - OINT ORAL - OURLET - PARTIE - PENSUM - PERTE REFLET - RELAIS REVERS - SORTIE SOSIE - SOURCE TARTE - TOIT - TRAITE ULTIME - USAGER UTOPIE - VAINE VALSE - VOILE. MOTS CROISÉS N° 937 1. Stipendier - 2. Aérée - Erre 3. Nain - Osées - 4. Stars - St - 5. Us - Épais - 6. Ion - Innés - 7. Nuée - Ténès - 8. Arête - Raie 9. Id - Ami - T.N.T. - 10. Rit - Ure - G.I - 11. Énée - Air - 12. Sermonner. VERTICALEMENT : 1. Sanguinaires - 2. Tea - Sourdine - 3. Iris - Née - Ter - 4. Pente - Êta - E.M - 5. EE - Api - Emu - 6. Orant - Iran - 7. Dessiner - Ein 8. Ire - Sénat - Ré - 9. Erne Seing - 10. Reste - Sétif. MOTS FLÉCHES N° 937 HORIZONTALEMENT : Indécentes - Tuile - LM - Berné - Gais - Rée - Fosse - Lit - Cru E.M - Nécrose - Ce - Cousus Me - Usé - Ot - Remets - Île - Nu - EE - Let - Ôtes - Sasse. VERTICALEMENT : Entérinement - Dureté - Émue Peine - C.C - Clé - Croûte - Lee Frousses - Gousse - Atlas - Eu Ils - Émise - Soles - As - Sème Tête MOTS MASQUÉS N°937 TOMBEUR TURF 21 Mercredi 23 mars 2016 Les courses e ndirect CAGNOTTE AU * QUINTÉ * HIPPODROME : SIDI NAIL - DJELFA MERCREDI 23 MARS 2016 - PRIX : FORSENE - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE QUARTÉ - QUINTÉ - DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 200 M - DÉPART : 15H30 Zebra-Oued Nadr pour la victoire Ce mercredi nous irons à l’hippodrome Sidi Nail- Djelfa pour assister à une épreuve a caractère de série modeste qui est réservée pour un lot de pur sang arabe né-élevés en Algérie, n’ayant pas totalisé la somme de 101 000 DA en gains et places depuis septembre passé, Oued Nador , Saphir et Sakheir Mehareche qui ont deçu en dernier lieu, alors qu’ils étaient très appuyés au jeu, peuvent se racheter en compagnie de Zebra, qui sur sa forme peut même gagner, à l’image de Florida. LES PARTANTS AU CRIBLE: 1-KADHEM : Il n’a pas assez d’atouts pour venir a bout de cette catégorie. À revoir. 2-FADJIA : Ce n’est pas une jument assez compétitive. Tâche difficile. 3-NOUR EL KHENEG: Il est trop décevant pour qu’on lui fasse confiance. 4-DARDIR : Il est certain qu’il n’aura pas la tâche facile cette fois-ci. Outsider. 5-TAWIND : Tâche difficile. 6-SAFIR : Il a été très PDS CDS ENTRAÎNEURS PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX JOCKEYS L.LOUGRADA 01 KADHEM A.BELGHERBI 58 06 PROPRIÉTAIRE N.YAICHE 02 FADJIA D.SAADI 58 12 PROPRIÉTAIRE S.BAZA 03 NOUR EL KHENEG H.RAACHE 57 08 PROPRIÉTAIRE A.GHERBI 04 DARDIR K.RAHMOUNE 57 07 B.NOUARI L.LOUGRADA 05 TAAWIND M.MIHOUB 57 13 PROPRIÉTAIRE B.BOUHALI 06 SAPHIR A.SAADI 56 02 PROPRIÉTAIRE B.AMRAOUI 07 FLORIDA JJ.S.DAOUDARI 56 09 PROPRIÉTAIRE M.BELATRA 08 FAIZAOUI AP.M.MAACHE 55 05 PROPRIÉTAIRE K.BENDJEKIDEL 09 SAJI D.BOUBAKRI 54 03 PROPRIÉTAIRE MS.RAHMOUNE 10 SAGHIA HAMRA L. RAHMOUNE 54 01 PROPRIÉTAIRE B.BOUHALI 11 OUED NADHOR T.LAZREG 54 04 PROPRIÉTAIRE M.BOUKHALAT 12 ZEBRA AH.CHAABI 54 11 PROPRIÉTAIRE M.BOUSSEBSI 13 SAKHEIR MEHARECHE A.AIDA 54 10 A.AIDA appuyé au jeu en dernier lieu, il est capable de se racheter. 7- FLORIDA : Elle sera classe parmi les meilleurs du lot, à suivre sans voir. 8-FAIZAOUI : Il sera bien dans une longue combinaison élargie. 9-SAJI : Un outsider assez intéressant. sera difficile à battre. 12-ZEBRA : Sur sa valeur, elle aura aucun souci à mettre tout le monde d’accord. 13-SAKHEIR MEHARECHE : Il est compétitif, je sens qu’il va faire une belle course cette fois-ci. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 12- ZEBRA 11- OUED NADHOR 6- SAPHIR 13- SAKHEIR MEHARECHE 7- FLORIDA 10- -----: ------11-OUED NADHOR : Il a tout pour plaire cette fois-ci, il LES CHANCES : 1- KADHEM 8- FAIZAOUI 22 Mercredi 23 mars 2016 Sélection du jour 20H55 Grey's Anatomy - On oublie tout 20H45 Le virtuose Réalisé par : Bobby Roth Acteurs : Ellen Pompeo (Meredith Grey) Patrick Dempsey (Derek Shepherd) Jessica Capshaw (Arizona Robbins) Caterina Scorsone (Amelia Shepherd) Camilla Luddington (Jo Wilson) Le passé chaotique d'Amelia est révélé à l'occasion de l'admission d'un couple victime d'un incendie, ce qui lui cause de gros problèmes à l'hôpital. Bailey supervise la première opération en solo de Jo et Arizona doit prendre une importante décision pendant l'absence du Dr Herman. Elle demande à Karev de lui prêter main-forte. Hunt demande une réunion exceptionnelle du comité de direction. 20H50 L'histoire au quotidien - La France au temps des chevaliers et des châteaux-forts Réalisé par : Fabrice Hourlier L'animateur et l'historienne Marjolaine Boutet explorent le « beau Moyen Age », période durant laquelle le royaume de France se constitue sous l'impulsion des rois Philippe II Auguste et Saint Louis. Au village médiéval de Saint-Sylvain-d'Anjou (Maine-et-Loire), Mac Lesggy participe au labour et découvre les techniques utilisées à l'époque pour améliorer le rendement agricole. L'émission explore également le savoir-faire des bâtisseurs de châteaux forts, la gastronomie très sophistiquée d'antan, le rôle des chevaliers, garants de l'ordre, le quotidien des moines sans oublier l'hygiène de l'époque. 20H50 L'année du chat Réalisé par : Dominik Graf Acteurs : Götz George (Probek) Gudrun Landgrebe (Jutta Ehser) Joachim Kemmer (Voss) Heinz Hoenig (Junghein) Ralf Richter (Britz) P r o b e k , surnommé le Chat, prépare minutieusement le braquage d'une importante banque de Düsseldorf. Le jour J, avec la complicité de sa maîtresse Jutta Ehser, l'épouse du directeur général, il mène les opérations depuis sa chambre d'hôtel. Dès l'ouverture de l'agence, deux de ses complices prennent les employés en otages. La police encercle aussitôt le bâtiment. Mais Jutta parvient à s'enfuir avec le butin. 20H50 En quête d'actualité Présenté par : Guy Lagache Chocolat de Pâques : gros business et petits secrets. A l'occasion des fêtes de Noël et de Pâques, les industriels du chocolat et les artisans peuvent réaliser jusqu'à 50 % de leurs ventes annuelles. Ils se livrent alors une guerre commerciale sans pitié • Les maîtres du chocolat : à quel prix la gourmandise ? Trois passionnés, le chocolatier belge Pierre Marcolini, le célèbre pâtissier Christophe Michalak et Sylvie Douce, créatrice du Salon du chocolat, parcourent le monde, à la recherche des meilleurs fèves, de débouchés lucratifs ou tout simplement pour partager leur amour du chocolat. Réalisé par : Frédéric Berthe Christophe Barraud Acteurs : Clémentine Célarié (Paule Lebowitz) Caroline Anglade (Irène Lebowitz) Michel Jonasz (Georges Warnier) Cécile Rebboah (Naddia Benesch) Nicolas Grandhomme (David Moncey) Paule engage Irène pour mener la défense concertée de Clara et Mathieu, deux amis d'enfance. Ils sont accusés du meurtre d'Arthur, un jeune homme de 17 ans avec lequel ils avaient effectué un stage de tennis. En enquêtant, Nadia et David apprennent que Clara était tombée enceinte d'Arthur et qu'elle s'était fait avorter. Quant au dossier de l'aciérie Jordman, Paule s'en débarrasse quand elle apprend que l'industriel veut licencier des centaines d'ouvriers. 20H50 Le grand bêtisier Présenté par : Carole Gaessler A la découverte des départements du Nord et du Pas-de-Calais, qui dévoilent des panoramas variés, allant du territoire très peuplé de la métropole lilloise à des paysages plus sauvages et ruraux. A bord de son avion, Jean-Denis Clabaut admire la région vue du ciel. L'historienne Elyne Olivier propose de son côté une visite de Lille en s'intéressant à son architecture flamande. L'émission s'intéresse également à l'Art nouveau des maisons en bord de mer à Dunkerque ou à « L'Excentric », quartier moins connu aux étonnantes bâtisses Art déco, ou encore aux différents fromages produits dans les environs. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Réalisé par : François Girard Acteurs : Dustin Hoffman (Carvelle) Kevin McHale (Wooly) Debra Winger (madame Steel) Eddie Izzard (Drake) Garrett Wareing (Stet) Stet, nerveux et indiscipliné au collège, doit s'occuper de sa mère, alcoolique, à la maison. Quand celle-ci meurt, l'adolescent est sur le point d'être placé dans un centre d'adoption. Mais Patricia Steele, directrice de son collège qui a remarqué son talent pour le chant, s'arrange pour le faire inscrire au American Boychoir School, une prestigieuse institution. Admis de justesse dans l'internat, Stet doit apprendre doit s'habituer à un nouveau mode de vie. 21H25 Lebowitz contre Lebowitz - Défense concertée 20h55 Des racines et des ailes - Passion patrimoine : Le goût du Nord et du Pas-deCalais Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse TÉLÉVISION Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Présenté par : Jérôme Anthony Depuis le musée Grévin, à Paris, l'animateur propose un florilège des séquences les plus hilarantes de ces dernières années, vues à la télévision ou sur Internet. Au programme de cette soirée familiale : des gaffes et des chutes en pagaille, des dérapages en direct, des animaux devenus totalement incontrôlables ou encore des présentateurs et des invités pris dans des fous rires qui n'en finissent plus. Parmi les images diffusées également, les casseroles de personnalités du petit écran ainsi que des moments plus sexy. Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Mercredi 23 mars 2016 23 FAUT Y CROIRE ! Sonatrach : forage d'un puits dans le périmètre de Hassi-Bir-Rekaïz Le groupe Sonatrach et ses partenaires thaïlandais (PTTEP) et chinois (CNOOC) ont annoncé avoir réalisé le forage du puits Rhourde-Ez-Zita-1 bis (REZ-1 bis), souscrit au titre de la campagne de forage de la 3e phase de recherche du contrat Hassi-BirRekaïz. Le puits REZ-1 bis, qui a atteint la profondeur finale de 4 037 mètres, a produit 40,7 m3/h d'huile à partir du réservoir Trias Argileux Gréseux Inférieur (TAGI) et 2 m3/h d'huile à partir du réservoir Ordovicien. Les résultats de ce puits rajoutés à ceux déjà enregistrés durant la campagne de forage d'exploration, qui a commencé fin 2011, viennent confirmer le potentiel "important" du périmètre Hassi-Bir-Rekaïz. À rappeler que dans le cadre de ce contrat, Sonatrach est partenaire à hauteur de 51% avec CNOOC à 24,5% et PTTEP, en charge de l'operating durant la phase de recherche à 24,5% également. «Les membres du groupe, qui accompagnait Droukdel, circulaient avec des euros dans leurs poches» Mansour Bellil, dit «Abou Abdelwahab», terroriste repenti, à En-Nahar TV - Donc, on peut les repérer du côté du square Port-Saïd ? «La baisse significative des importations de l’Algérie n’est pas envisageable, ni même souhaitable. De par la structure des importations, constituées d’un tiers de machines et équipements industriels, d’un tiers de semi-produits (intrants pour la production) et d’un tiers de produits de consommation, il est impossible de réduire les importations de manière significative. Dans le cas contraire, l’on prendrait le risque de pénaliser la production nationale, qui a besoin de ces intrants et outils de production pour continuer à exister» Saïd Djellab, DG par intérim, du commerce extérieur - C’est un peu l’histoire du «gouvernement qui se mord la queue» ! La photo du sensas « BATIMATEC-2016 » : la 19e édition du 3 au 7 mai 2016, à la Safex Placée sous le Haut Patronage du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, le 19e Salon international du Bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (BATIMATEC) se déroulera du 3 au 7 mai 2016 au Palais des Expositions de Pins Maritimes à Alger. Cette manifestation qui est organisée en partenariat avec la Société algérienne des Foires et Expositions (SAFEX) enregistre d'année en année un très grand intérêt, aussi bien de la part des entreprises nationales que des partenaires étrangers. Selon les dernières prévisions, le taux de participation sera plus important que celui de l'année précédente. Pour mémoire, l’édition de l'année 2015 a enregistré plus d’un millier d’exposants, dont la moitié des sociétés étrangères de 24 pays. Durant les cinq dernières années, la participation globale au Salon a connu une évolution régulière, et atteint des chiffres record, et c’est depuis 2013 que le millier d'exposants a été atteint. L'exposition qui s’étalera sur une superficie de 44 000 m2 regroupe un grand nombre d’entreprises de réalisation et de producteurs d’équipements et de matériaux de construction. Un nombre plus important de promoteurs immobiliers ont annoncé également leur participation. Concernant les journées techniques qui seront organisés en marge du Salon, plusieurs thèmes centraux ont été sélectionnés pour cette édition. Une attention plus particulière sera consacrée aux projets d’infrastructures routières et hôtelières. Deux secteurs qui affichent un programme de développement très ambitieux et qui offrent de nouvelles opportunités d'affaires, aussi bien pour les entreprises de réalisation que pour l’industrie des matériaux de construction. Une rencontre sera allouée aux innovations technologiques dans le secteur du BTP et au Building Information Modling. Le BIM est une nouvelle technologie et des processus associés pour produire, communiquer et analyser des modèles de construction et facilite la faisabilité de projets de bâtiments. Une grande importance sera accordée également à la formation professionnelle et sa contribution vers un saut qualitatif dans le BTP. Dans ce cadre, les projets de création des centres d'excellence dans le secteur du BTP feront l’objet d’une conférence, ainsi que des communications sur les activités de formation professionnelle qui ont été développés en Algérie par de grands Groupes industriels tels que Lafarge, SIEMENS et SCHNEIDER. Une fois de plus, une journée technique sur “l’Eco construction” offrira une occasion pour évaluer le développement de ce secteur dans notre pays, notamment en matière d’étiquetage des émissions en polluants volatils des produits de construction et de décoration. Le thème sur la sécurité industrielle et les conformités des espaces de travail dans le secteur du BTP qui a figuré lors des précédentes éditions du Salon, sera de nouveau repris, et ce, afin de sensibiliser tous les acteurs pour une prise en charge plus conséquente de la sécurité au niveau des chantiers : le 22 mars 2016. Tunisie : prolongation de trois mois de l'état d'urgence Le gouvernement tunisien a annoncé, hier, la prolongation pour trois mois, à partir de mercredi, de l'état d'urgence en vigueur depuis l'attentat-suicide perpétré le 24 novembre contre un bus de la sécurité présidentielle en pleine capitale, a annoncé la Présidence tunisienne. Le chef de l'Etat Béji Caïd Essebsi "a décidé, après consultations, (...) de prolonger l'état d'urgence pour une période de trois mois à compter du 23 mars", a indiqué la Présidence dans un communiqué. Cette décision intervient 15 jours après une nouvelle attaque à Ben-Guerdane, près de la frontière libyenne, où 49 terroristes et où 18 civils et membres des forces de sécurité ont trouvé la mort. Le Président tunisien avait décrété, le 24 novembre 2015, l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire du pays pendant un mois. Prorogé le 22 décembre 2015 pour une période de deux mois jusqu'au 21 février 2016, l'état d'urgence avait été prolongé, de nouveau, pour un mois à partir du 22 février 2016. Crise migratoire : 120 migrants et réfugiés arrêtés au large de Lesbos, en Grèce Sans matricule Plus de 120 migrants et réfugiés ont été arrêtés, hier, au large de l'île grecque de Lesbos en mer d'Égée, en provenance des côtes proches turques, a affirmé la police portuaire locale. "127 personnes, notamment des Pakistanais, mais aussi une dizaine d'Afghans, quelques Syriens et Congolais, ont été repérés par la police portuaire à bord d'un bateau au large de Lesbos, et ont été remorqués jusqu'au port de Mytilène (chef-lieu de l'île)", a indiqué à l'AFP un responsable de la police portuaire de Lesbos. Selon ce responsable, "les migrants arrêtés vont être transférés dans le centre d'enregistrement (hotspot) fermé de Moria, à 13 km du port de Mytilène, dans le centre de l'île". "Les gardes-côtes turcs avaient au début interpellé notre bateau dans les eaux territoriales turques, et essayé de nous ramener vers la rive turque, mais quand nous les avons vus, nous avons accéléré, car nous voulons être du bon côté, côté grec", a raconté Amrad, un Syrien de 25 ans, cité par la même source. Au total, 181 personnes sont arrivées à Lesbos depuis lundi matin, selon des chiffres officiels publiés par le service de coordination de migrations. Le nombre des réfugiés en Grèce s'élève actuellement à 52 200 personnes, dont environ un quart se trouvent toujours bloqués à Idomeni, village limitrophe grec à la frontière nord de la Grèce avec la Macédoine. Le gouvernement grec a mis des procédures, ces derniers jours, pour mettre en place le dispositif prévu par l'Accord UE-Turquie, concernant le renvoi des migrants en Turquie, une procédure, qui devrait commencer dans les prochains jours. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Mercredi 23 mars 2016 17°C / 7°C Mercredi 13 djoumad el thani 1437 Dohr : 12h55 Assar : 16h24 Maghreb : 19h06 Îcha : 20h25 Dans la journée : averses Vent : 29 km/h Humidité : 71 % Dans la nuit : averses Vent : 14 km/h Humidité : 85% L’INFORMATION AU QUOTIDIEN 8E RÉUNION DES PAYS VOISINS DE LA LIBYE PRESSE SPORTIVE P our les participants à sa première réunion, l’objectif était, pour reprendre les déclarations faites à son ouverture par notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, de «trouver les voies et moyens pouvant établir un dialogue entre les parties (libyennes) afin d’arrêter l’effusion de sang des Libyens, d’assurer le consensus national, de consolider les institutions de l’État et de préserver sa souveraineté et son intégrité territoriale loin de toute ingérence étrangère». Un objectif, faut-il le préciser, qui est loin d’être atteint. Malgré les multiples réunions du genre qui se sont tenues entre-temps ; la situation d’ensemble en Libye n’ayant pas cessé de se compliquer et Phs : DR Rien de concret Les pays voisins de la Libye se sont réunis, hier, dans la capitale tunisienne. Depuis le début de la crise libyenne, c’est la huitième fois qu’ils le font. Pour rappel, ce cadre a été institué, à l’initiative de l’Algérie, en mai 2014. Et ce, en marge de la conférence ministérielle du Mouvement des non-alignés qui s’était tenue, alors à Alger. celle sécuritaire, de se dégrader. C’est à la résolution de cette difficile équation que les ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, de la Tunisie, de l’Égypte, du Soudan, du Tchad, du Niger et du Mali se sont attelés hier. Non pas seuls mais avec la contribution du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, l’Allemand Martin Kobler, du Secrétaire général (sortant) de la Ligue arabe, l’Égyptien Nabil Al Arabi, et des représentants de l’Union africaine et de l’Union européenne. Avec, selon les dernières informations en provenance de la capitale tunisienne traitant de ce sujet, aussi peu de résultats concrets susceptibles de débloquer l’imbroglio libyen que lors des réunions précédentes : les voisins de la Libye s’étant, selon les mêmes sources, contentés de réaffirmer « leur disponibilité à présenter tous les soutiens nécessaires au Conseil présidentiel libyen » - pour rappel, une instance exécutive mise en place par les Accords de Skhirat, signés GTAC-2016/TOUR INTERNATIONAL D’ANNABA (4E ET DERNIÈRE ÉTAPE) L’Italien Wackerman vainqueur final du maillot jaune L e coureur italien, Luca Wackerman de la formation émiratie Nasr-Dubai a remporté le Tour international cycliste d’Annaba, septième épreuve du GTAC-2016, dont la quatrième et dernière étape est revenue mardi à son coéquipier, le Marocain Essaid Abelouache. A l’issue de l’étape courue entre la ville d’Annaba et les hauteurs de Seraidi sur une distance de 119 kilomètres, Essaid Abelouache a réalisé un temps de 2h53:44, devant ses deux coéquipiers, Wackerman (2h53:48) et l’Algérien Adil Barbari (2h53:52).Au classement général individuel, Luca Wackerman a remporté le maillot jaune du Tour d'Annaba, alors que le maillot rouge du meilleur sprinteur est revenu à l’Algérien Adil Barbari. Le Marocain Essaid Abelouache a gagné le maillot à pois du meilleur grimpeur, tandis que le maillot blanc du meilleur espoir est revenu à l’Algérien, Abderrahmane Mansouri.L’Italien gagne ainsi son troisième Tour international dans le cadre du Grand Tour d’Algérie cycliste (GTAC-2016), après ceux remportés à Blida et Oran, ce qui est un exploit pour un coureur qui ne dépasse pas les 23 ans. en avril 2015 par les représentants des deux parlements rivaux libyens - ; et le président de cette instance, Fayaz El-Serradj, d’appeler « à une mobilisation internationale pour combattre le terrorisme ». Ce qui, pour nombre d’observateurs avisés de la scène libyenne, était parfaitement prévisible tant la situation en Libye paraît aujourd’hui inextricable. Une inextricabilité qui prêterait à rire n’était-ce le tragique de ses conséquences sur le peuple libyen et les sérieuses menaces qu’elle fait peser sur la stabilité et le devenir, surtout, des pays de son voisinage. Deux Parlements antagoniques, trois gouvernements – le troisième que dirige le président susmentionné du Conseil présidentiel libyen, censé remplacer les deux autres rivaux existants et présenter comme étant d’union nationale, a été formé le 16 du mois en cours – et une multitude de milices fortement armées qui passent leur temps à se « faire la guerre », est, en effet, une situation qui n’a pas facilité la tâche aux participants à la réunion d’hier. Et ce, d’autant plus que celle-ci, à l’évidence, ne relève nullement du fortuit. Pour les mêmes observateurs, l’imbroglio libyen est, en effet, savamment entretenu par ceux qui œuvrent à la reconfiguration de la carte politique de l’aire arabo-sahélienne ; une reconfiguration qui, faut-il le rappeler, va dans le sens de la préservation et de la pérennité de leur domination sur ce vaste espace à cheval sur les continents africain et asiatique et, de ce fait, à l’importance géostratégique avérée, et de leur mainmise sur les immenses richesses qu’il recèle. Des objectifs pernicieux auxquels tentent de s’opposer l’Algérie par son plaidoyer constant pour une solution politique et négociée de tous les conflits et crises Jeudi 14 djoumad el thani Sobh : 05h18 Chourouk : 06h45 qui embrasent l’aire arabosahélienne. Un plaidoyer que le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, a, de nouveau, défendu hier à Tunis pour le cas libyen. Et que la Tunisie semble avoir fait sien. Et qui les place quasiment en porte-à-faux avec l’approche occidentale (à propos de la situation chez notre voisin du sud-est). Prenant prétexte sur le danger de la présence de Daech sur le territoire, certains pays européens, dont la France, « privilégient, selon Sofiane Sakhri, professeur à l’université d’Alger et spécialiste des Relations internationalistes, l’approche sécuritaire ». Sauf que ce penchant pour le choix sécuritaire, que confirment d’ailleurs les menaces qu’ils ne cessent de proférer d’y intervenir militairement, ne vise pas, selon notre interlocuteur, « à un quelconque apaisement de la situation y prévalant mais plutôt s’inscrit dans les plans occidentaux visant à son démembrement ». Des plans qui ont, avec ce nouvel « échec » des pays du voisinage libyen à aller au-delà des discours lénifiants de circonstance, toutes les chances de se concrétiser. Surtout que la position de certains pays de ce voisinage demeure trouble. C’est le cas de l’Égypte et du Soudan qui ont la particularité d’avoir présentement des relations très étroites avec le royaume des Al Saoud ; lequel apparaît, de plus en plus nettement, comme un des paysrelais de l’application de la stratégie occidentale de reconfiguration de la carte politique de l’espace arabosahélien. Cette étroitesse des liens entre l’Arabie saoudite et les deux pays du Nil est confirmée, on ne peut mieux, par l’implication de ces derniers dans toutes les actions scabreuses initiées par le premier ; les plus patentes étant leur participation à la coalition armée contre le Yémen et leur appui à la proposition des pays du Golfe classant le Hezbollah libanais comme organisation terroriste. De là à dire que ces deux pays ne sont pas étrangers à cet énième échec du groupe des pays voisins de la Libye, est un pas que nombre d’observateurs ont déjà franchi. Toute la question est de savoir en contrepartie de quoi ils agissent ainsi. Surtout que tout démembrement de la Libye ne sera pas sans conséquences sur son voisinage… Mourad Bendris Séminaire des journalistes sportifs africains les 2 et 3 avril à Alger U n séminaire pour les journalistes sportifs africains sera organisé les 2 et 3 avril à Alger en marge de la 10e Convention internationale du sport en Afrique (CISA), a annoncé mardi le Comité olympique et sportif algérien (COA). L'ouverture officielle du séminaire est prévue pour le samedi 2 avril à 14h30 et la première conférence sous le thème «Journalistes sportifs et violence dans les stades» sera animée par Abdelkader Berdja, ancien attaché de presse à la Fédération algérienne de football (FAF). La question de «La communication à la Confédération africaine de football (procédures d'accréditation et opérations médias durant les compétitions de la CAF)» sera traitée par Fekrou Kidane, alors que «Le rôle des médias dans la modernisation de la gouvernance dans le sport» sera décortiqué dans la même journée par Michael Pedersen. La journée du dimanche 3 avril sera consacrée à «La couverture des jeux Olympiques» avec des interventions de Michel Obi, Fekrou Kidane et Christian Seychal. AIN DEFLA Deux morts et treize blessés dans sept accidents de la route D eux personnes sont décédées et treize autres ont été blessées mardi à Aïn Defla dans sept accidents de la circulation survenus sur l’autoroute Est-Ouest et la RN 4, a indiqué la Protection civile. L’accident le plus meurtrier s’est produit au lieu-dit Ouled El Mahdi relevant de la commune de Hoceinia, sur la voie de l’autoroute menant vers Alger, lorsqu’un véhicule touristique a dérapé avant de percuter de plein fouet la glissière de sécurité, causant le décès de deux personnes et des blessures graves à une autre, a indiqué la même source. Trois autres accidents impliquant des véhicules touristiques se sont produits au même endroit (Ouled El Mahdi), a signalé la même source, qui relève que ces accidents ont causé des blessures à cinq personnes. Le dérapage d’un véhicule utilitaire a causé la blessure d’une personne au lieu-dit Aïn El Hadj relevant de la commune de Djellida, a-t-on également fait savoir. La région de Ouled Abdeslam relevant de la commune de Boumedfaâ a, de son côté, été le théâtre d’un accident de la route survenu suite à un heurt entre un camion semi-remorque et un véhicule touristique, causant des blessures à trois personnes, a-t-on fait savoir de même source. Le dernier accident s’est produit sur la RN 4, à l’entrée Ouest de la commune de Boumédfaâ, lorsque deux véhicules touristiques sont entrés en collision, causant des blessures à deux personnes, a-t-on encore signalé.