16 H Abbaye de Bonfays - Archives départementales des Vosges

Transcription

16 H Abbaye de Bonfays - Archives départementales des Vosges
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DES VOSGES
__________
SÉRIE H
CLERGÉ RÉGULIER AVANT 1790
16 H
Abbaye de Bonfays
Répertoire numérique détaillé
établi par
André PHILIPPE,
archiviste départemental (1905-1937)
présenté par Raymonde FLORENCE
Épinal, 1925 / 2004
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Introduction1
L’abbaye de Bonfays fut fondée vers 1145 par Guillaume de Bernole, seigneur d’Arches, et la femme
de son frère, Valence, sœur d’un chanoine de Flabémont nommé Gonthier. C’est très vraisemblablement
cette parenté qui amena les fondateurs à s’adresser à l’abbé de Flabémont, le priant d’envoyer dans le
nouveau couvent des frères de son abbaye. L’abbé Etienne y consenti et plaça Gonthier à la tête de cet
essaim. Cette fondation fut confirmée en 1145 par le duc Mathieu Ier, en 1147, par le pape Eugène III, en
1163 par l’antipape Victor, et en 1181 par le pape Lucius III. D’assez nombreuses concessions et
donations de ducs de Lorraine et de seigneurs vinrent, aux premiers siècles de son existence, augmenter
les possessions de l’abbaye, et provoquèrent des confirmations des ducs eux-mêmes et des évêques de
Toul.
Nous savons peu de chose sur l’histoire de Bonfays2, mais nous sommes assez bien renseignés sur ses
propriétés. La commende s’introduisit à Bonfays à deux reprises, d’abord de 1539 à 1589, puis avec les
derniers abbés de puis 1749. En 1635, sous l’abbé de Mitry, l’abbaye fut unie à la congrégation de
l’Antique Rigueur de Prémontré, réforme de Servais de Lairuels.
Les archives de Bonfays nous sont parvenues à peu près dépourvues de documents originaux, mais
cette indigence est heureusement compensée par la présence d’un cartulaire établi au XVIe siècle et qui
renferme des copies de titres intéressant des localités peu ou pas représentées dans le fonds, telles que
Légéville, Maroncourt, Mattaincourt, Maximois, Pierrefitte, Pont-lès-Bonfays, Rancourt, Saint-Vallier,
Ville-sur-Illon, etc. Quelques possessions de l’abbaye comportent un grand nombre de pièces, dont
certaines remontent presque aux origines de l’abbaye : c’est le cas pour Monthureux-le-Sec et la seigneurie
de Grésil et pour Saint-Baslemont.
Bibliographie : Gallia Christ, XIII, col. 1149-1152. — Hugo, Sacri et canonici ordinis Praemonstratensis Annales... Nancy 1734. t. l. col.
379-390 : Prabations col. CCCVII-CCCXXVIII.
2 Le Dr Liégeois, de Bainville-aux-Saules, a écrit une histoire de l’abbaye de Bonfays, qui a valu à son auteur en 1920, l’attribution
du prix Dupeux à l’Académie de Stanislas. Mais cette étude est demeurée manuscrite.
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Abbés de Bonfays
(Liste établie par le Dr Liégeois)
1145 - 1155........................................
1155 - vers 1175.................................
vers 1175.................................
*1181 - 1198......................................
1198.....................................................
*1219 - vers 1230...............................
1231 - 1236........................................
1236 - 1238........................................
*1247....................................................
*1268 - 1276......................................
1277 - 1287........................................
1287 - 1324........................................
*1326....................................................
*1330 - 1332......................................
1332 - 1341........................................
*1344....................................................
*1360 - +1378....................................
1379 - vers 1382.................................
*1390....................................................
*1394 - 1439......................................
1439 - 1450........................................
1450 - 1457........................................
1457 - 1480........................................
*avant 1487 - fin 1490........................
1490 - 1498........................................
1498 - 1501........................................
1501 - 1505........................................
1505 - 1523........................................
1523 - 1526........................................
1526 - 1539........................................
Gonthier.
Ascelin + 1180.
Gardricus.
Wiard.
Ymerus.
Wiard (2ème fois).
Conon.
Nicolas de Ville.
Thébaut.
Herbert (ou Hymber).
Aubert.
Simon +1332.
Jacques.
Jean.
Gérard.
Thébaut.
Louis.
Pierre des Rochers.
Olry de Neufchâtel.
Demenge de Velotte (ou de Villers).
Didier de Grand3.
Guillaume de Remoncourt.
Nicole Magnien de Saint-Baslemont.
Gérard Roulin.
Jean de Cortesiis.
Etienne Morizot de Liffol.
Jean Morizot.
Nicole Rouyer de Châtenois.
Nicole de Breulx.
Thierri Deschault4.
Abbés commendataires
1539 - 1562........................................
1562 - 1577........................................
1577 ou 1578 - 1589..........................
Etienne de Marthoy (ou de Marsay).
Nicolas Prêcheur (ou Nicol Predicatoris).
Jean Gentilhomme.
Abbés réguliers
1589 - 1617........................................
1617 - 1653........................................
1653 - 1667........................................
1667 - 1698........................................
1698 - 1721........................................
1721 - 1726........................................
1726 - 1749........................................
3
4
George de Mitry.
Christophe de Mitry.
Damascène Perrin.
Godefroy Mouron.
Arnould Simon.
Félix Malcuyt.
Antoine Varnier.
Abbé de Falbémont de 1450 à 1466.
Ce nom se rencontre sous des formes et avec des orthographes variées.
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Abbés commendataires
1749 - 1753........................................
1753 - 1762........................................
1762 - 1767........................................
1767 - 1784........................................
1784 - 1790........................................
Le Besgue de Nousard.
Jean des Tournelles.
Miakuoski.
Nicolas de Tournet.
Jean Simonet des Tournelles.
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Sommaire du fonds XVI H
XVI H 1
Cartulaire
(XIIes.-1756)
XVI H 2
Relations avec le prieuré de Bleurville
(1529-1637)
XVI H 3
Relations avec le prieuré de Bonneval
(1219)
XVI H 4
Relations avec le seigneur de Savigny
(1487)
XVI H 5
Mense abbatiale
(1562-1755)
XVI H 6 -34
Biens de l'abbaye
(1176-1789)
6
Bainville, Bazoilles, Bégnécourt,
Bonfays, Charmois-l'Orgueilleux,
Harol
7-8
Légéville
9 - 19
Monthureux-le-Sec
20
Pont-lès-Bonfays
21 - 28
Saint-Baslemont
29
They-sous-Montfort
30
Valleroy-le-Sec
31 - 33
Les Vallois
34
Varmonzey
XVI H 35
Bois
(1228-XVIIIes.)
XVI H 36
Cens et rentes
(XVes.- XVIIIes.)
XVI H 37
Pièces diverses
(XIIes.-XVIIIes.)
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ABBAYE DE NOTRE-DAME DE BONFAYS5
(ordre de Prémontré)
XVI H 1
(Registre). — Un registre de 416 feuillets papier, 390 x 240 mm, relié en basane.
Cartulaire. — «Recueil des titres de l’abbaye de Notre Dame de Bonfay de l’ordre de Prémontré
1757». Ce registre est divisé en trois parties :
1° Une «Table des titres contenus en ce volume rangés par ordre alphabétique quant aux lieux et
par ordre chronologique quant aux titres de chaque lieu», partie non paginée ni foliotée à l’origine.
2° Le Recueil proprement dit, paginé à l’origine de 1 à 7386.
2° Un supplément qui rassemble un certain nombre de titres «hors de leur ordre pour avoir été
trouvés dans différentes layettes», pages 739 à 7567.
L’analyse de tous les documents transcrits dans ce registre s’impose, quelques originaux seulement
étant parvenus jusqu’à nous8. D’autre part, nous avons cru devoir respecter la double disposition
topographique et chronologique, qui permettra aisément les recherches.
LEGEVILLE : Donation à l’abbaye par Bartremans de Légéville de cinq quartes de blé froment
sur des terres de Légéville, et approbation de cette donation par Regnal de Mirecourt, écuyer,
seigneur des terres susdites : 1372 (page 1) ; — Testament de Jehan dit li Chassenais, seigneur de
Pierrefitte en partie ; il élit sa sépulture dans l’église de Bonfays ; il lègue à l’abbaye son «chevaul
berdoy», dont le prix servira à payer ses obsèques, à solder les frais d’un repas qu’il doit aux
confrères de la confrérie Saint-Nicolas de Ville, et aux réparations de l’église ; il lègue des sommes
d’argent et des cens en nature aux curés de Ville et d’Adompt, pour son anniversaire ; il donne
tous ses revenus de Légéville qui seront disponibles après ce legs, à l’église de Bonfays ; il nomme
pour ses exécuteurs testamentaires nobles Jehan de Ville, chevalier, et Jehan dit le Vogien d’Allie,
écuyer : 1380, 5 mai (p. 2) ; — Donation en aumône à l’abbaye par Jehan Richart de Valfroicourt,
d’un resal de froment de cens annuel sur une maison sise à Bainville, qu’il avait acquis de Jehan....
de Bainville sur Madon et d’Alix sa femme, et d’un vaxel de froment à Légéville, qu’il avait acquis
de Coinnin de Légéville : 1414, 8 décembre (p. 5) ; — Acte d’acquêt du vaxel de froment ci-dessus
: 1414, 8 décembre (p. 7) ; — Extrait du testament de Erard de Jalney, écuyer, fait à la requête de
Didier de Grand, abbé de Bonfays ; Erard lègue à l’abbaye pour son anniversaire trois resaux de
froment à lever sur ce qu’il possède en la ville, ban et finage de Légéville : 1442, 28 août (p. 9) ; —
Ratification de cette donation par noble Claude de Légéville, héritier de Erard de Jalney, à cause
de Hellegay, sa femme, sœur d’Erard. Témoins : Thiery d’Oëlleville, curé de Saint-Firmin et Jehan
le Clerc, procureur de Vosge : 1444, 17 février (p. 10) ; — Acte par lequel Claude de Légéville et
Hilgay de Jalney, sa femme, après avoir rappelé les donation et ratification qui précèdent,
assignent les trois resaux sur la moitié du gagnage de Légéville et donnent en aumône à l’abbaye
l’autre moitié de ce gagnage, «partauble contre George de Craincourt, escuier», frère de mère
d’Hilgay. Ils ajoutent encore à ces donations la moitié du pré du Petit Han, devant le moulin de
Heucheloup, au ban et finage de Bainville. L’abbaye sera tenue de faire célébrer quatre services par
an pour les âmes des donateurs, de leurs prédécesseurs et de leurs sucesseurs : 1446, 19 janvier (p.
11) ; — Vente à l’abbé Guillaume de Remoncourt par noble George de Craincourt et sa femme
Marguerite de Godoncourt, de leur moitié du gagnage de Légéville, à l’exception des corvées
d’hommes, de femmes et de bêtes que les vendeurs se réservent, pour la somme de 30 francs de
Lorraine, de principal et six gros pour les vins. Témoins : Jehan Pheulpin, secrétaire du roi de
Sicile, et Estienne Begin de Mirecourt, prêtre : 1453, 6 février (p. 15) ; — Vente au même abbé
par les mêmes du quart d’un pré dit le Breuil, entre Légéville et Bonfays, «partable» à Claude de
Légéville, à cause de sa femme Hillegay de Jalney, pour 18 francs de Lorraine. Témoin : Jehan
Mamin, curé d’Admompt : 1453, 18 janvier (p. 17) ; — Donation à l’abbaye à charge de messe par
Jehan de Castelle, écuyer, seigneur de Castelle et de Légéville en partie, de sa part du Breuil et du
Aujourd’hui écart de la commune de Légéville-et-Bonfays, arrondissement de Mirecourt, canton de Dompaire.
Les pages 233 à 240 ont disparu, mais nous savons, par la table, que ces feuillets étaient blancs.
7 Plusieurs feuillets ont été arrachés à la fin du volume, mais cette mutilation n’affecte que la fin du dernier titre transcrit.
8 Un certain nombre d’originaux n’ont pas été copiés dans le cartulaire. C’est le cas notamment pour des actes concernant les
propriétés de l’abbaye dans les localités des Vallois et de Dommartin. (voyez XVI H 31). Ces pièces portent au dos des analyses
d’une écriture identique à celle des analyses des actes transcrits et à celle du cartulaire. Peut-être ce recueil a-t-il eu un second
volume qui ne nous est pas parvenu, à moins que ce supplément ne soit resté à l’état de projet ?
5
6
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Clos de Légéville : 1459, 2 février (p. 18) ; — Départ de cour en faveur de l’abbaye, obtenu aux
assises de Mirecourt, par devant le bailli Henri de Lignéville, contre George de Craincourt, écuyer,
qui avait fait mettre la main sur la moitié du gagnage de Légéville vendue à l’abbaye en 1453 par
son père feu George de Craincourt. L’abbé Estienne Morisoy comparut en personne ; l’autre
partie fit défaut. Présents : Ferri de Lignéville, Didier, de Darnieulles, chevaliers, Colas du
Chastellet, seigneur de Vauvillers, George de Savigny, Jehan de Sandrecourt, écuyers : 1500, 28
septembre (p. 21) ; — Vente par Thiriot de la Ruelle de Légéville, à Hilaire Hocard, religieux
représentant l’abbé Nicole Rouyer de Chastenoy d’un chapon de cens annuel, assigné sur une
pièce de terre au ban de Légéville, En haut du mont, pour 3 francs de lorraine : 1518, 17 décembre
(p. 19) ; — Traité passé entre l’abbaye et Jean Colin, de Légéville, les religieux admettent Jean
Colin, âgé d’environ quatre vingts ans, dans leur couvent «pour..... sa vie durant y estre nourri,
habillé, chausé, hébergé selon sa qualité comme eulx, mesme pain, potage soir et matin, un bon
plat soir et matin, estant malade ou mal disposé de la chair avec une bonne demie chopine de vin
par repas, en sorte qu’il aura contentement, n’estant subjet à besogner, sy bon ne luy semble, pour
ledit vin cela sera d’ordinaire, entend (en tant) qu’il y en aura dans la maison et luy sera loisible de
se mettre à leur table quand bon luy plaira». En échange, d’accord avec son fils Jean Colin, il
donne à l’abbaye un grand nombre d’héritages sis au finage de Légéville, saisons des Arbures, du
Paquis et du Grand Poirier, des prés et des maisons : 1637, 18 novembre (p. 22) ; — Donation
testamentaire à l’abbaye par le même Jean Colin de tout le fonds qui lui reste à Légéville, ainsi que
de toutes ses dettes actives, considérant qu’il ne leur (aux religieux) a suffisamment donné en
recongnoissance du bon traitement qu’il a receu depuis son entrée». Il confirme le traité précédent
: 1638, 30 juin (p. 28) ; Comme conséquence de cette donation, tous les titres d’acquêts et autres
ont été remis aux chanoines réguliers. Ces actes sont transcrits dans le registre, ils sont datés de
1585 à 1637 (p. 30 à 118). Nous signalons une ratification des seigneurs de Légéville à l’occasion
de la vente d’un pré à Jean Colin par la communauté de Légéville ; ces seigneurs sont : Philibert
du Crocq, écuyer, seigneur de Ville moyenne, se faisant fort de François, Claude et Anne les PetitGoust, ses beaux-frères et belle-soeur, Marie du Pasquier, veuve de Guillaume, chevalier, en son
vivant prévôt de Dompaire, et Biétrix du Bourg, veuve de Bermant de Saint-Nicolas : 1599, 3
juillet (p. 43) ; — Vente à l’abbaye par Claude Thiériet, de Légéville, de la moitié d’un pré
«partable» pour l’autre moitié avec les religieux, sis à Légéville, On Breux, pour six vingt et dix
francs : 1656,
21 avril (p. 119) ; — Cession à l’abbaye par Claude Thieriet du droit de
réachat de l’acquêt précédent : 1662, 11 janvier (p. 120) ; — Transaction entre l’abbaye de Bonfays
et Charles Chevalier, écuyer, seigneur de Légéville en partie : le seigneur a déchargé les religieux de
tous cens et redevances seigneuriales qui pouvaient lui être dus pour sa part sur les héritages
provenant de la donation de Jean Colin ; de leur côté les religieux ont quitté au Chevalier
différentes sommes d’argent et divers arrérages qu’il leur devait pour messes, services ou autres
raisons ; 1671, 23 mai (p. 122) ; — Vente à la communauté de Légéville par Chevalier, du chasal
d’une maison, sise à Légéville, et chargé d’un cens de quatre deniers par l’abbaye de Bonfays :
1672, 18 octobre (p. 124) ; — Vente par le même seigneur à l’abbaye de la moitié lui appartenant
par indivis «partable» contre Jacque Mouzin, médecin de S.A., son comparsonnier, seigneur à
Légéville, des cens et redevances dus à ces seigneurs à cause de la seigneurie de Boulach et
Craincourt : 1675, 26 septembre (p. 126) ; — Transaction entre l’abbé Godefroy Mouron et son
couvent, d’une part, et Claude Franquin, de Légéville, au sujet d’une pièce de terre labourable sise
A la Devine, de laquelle l’abbaye avait une part et Franquin le reste, et dont le cens était payable à
l’abbaye de Chaumousey ; Claude Franquin emporte la totalité du terrain et payera à Chaumousey
la totalité des cens : 1679, 10 juin (p. 129) ; — Note dans laquelle Charles Mesgnien, seigneur de
Viller, capitaine prévôt et conseiller au bailliage de Vosges, atteste qu’ensuite d’un arpentage et
remembrement général, Légéville et Bonfays ont chacun leur ban et finage séparé : 1702, 13 août
(p. 130) ; — Sentence du bailliage de Vosges dans un procès entre l’abbaye et Michel de
Maisonblanche, seigneur de Légéville, au sujet de pièces de terre contestées, et transaction entre
les parties : 1702, 1703 (p. 131) ; — Pièces de procès avec le sieur de Maisonblanche : 1705-1710
(p. 134-148) ; — Pied-terrier conformément à l’arpentage et remembrement général de Légéville :
1713, 15 septembre (p. 148) ; — Reconnaissance des cens dus à l'abbaye de Bonfays par les
habitants de Légéville : 1714, 27 janvier (p. 162) ; — Transaction avec les habitants de Légéville au
sujet des bornes séparatives de leurs bois et de ceux de Bonfays : 1715, 22 avril (p. 189) ; —
Accord entre l’abbaye et Dominique Odinot, maître charpentier à Légéville, au sujet d’une «place
mazure» à Légéville, Ez Ruelles, et provenant de la donation Jean Colin : 1716, 16 mars (p. 190) ;
110
— Echange entre Bonfays et Dominique Valentin, de Légéville, d’une masure contre un demijour de pré, un petit jardin et une poule de cens. 1723, 26 avril (p. 192) ; — Traité avec les
habitants de Légéville pour la séparation de leurs bois de ceux de Bonfays : 1754, 27 juillet (p.
193).
LIGNEVILLE : Vente à la mense conventuelle de Bonfays par Dominique Malaisier, fermier du
domaine du roi à Darney, de tous les immeubles qui lui appartiennent au ban et finage de
Lignéville et bans voisins, pour 7 000 livres tournois : 1755, 26 août (p. 196) ; — Déclaration des
immeubles faisant l’objet de la vente précédente : 1755, 12 septembre (p. 199) ; — Prise de
possession des immeubles de Malaisier, à Légéville : 1755, 20 novembre (p. 219) ; — Adjudication
des immeubles de Malaisier à l’abbaye : 1756, 5 août (p. 224).
MARONCOURT : Charte du duc Simon III notifiant et confirmant les donations faites à
l’abbaye de Bonfays par Gérard de Ville : ses terres allodiales d’Hagécourt et de Maroncourt, le
droit de faire pâturer les bestiaux dans ces terres et même depuis les limites du territoire de
Romuticuria jusqu’à celles du territoire de Dompaire, avec l’usage dans les bois ; le droit de pêche à
différents engins. Cette donation avait en outre été consentie par Pontia, femme de Gérard, et ses
enfants Simon, Drogon, Gérard, leurs autres frères et leur sœur Eolide. Témoins : Henri, comte
de Salm, Joffroi de Deuilly, Vivard de Deuilly, Thierri de Darney, Thierri de Saulxures, Mathieu de
Mandres, Humbert, abbé de Chaumousey, et Hugues, prévôt : s. d. [1190-1204] (p. 241) ; —
Transaction entre les abbés de Bonfays et de Chaumousey au sujet de l’alleu d’Odelin de
Maroncourt (Moiruncourt) ; Chaumousey aura la moitié de l’alleu ; l’autre moitié appartiendra à
Bonfays sous le trécens annuel de cinq sous toulois payable à l’abbaye de Chaumousey à la fête de
Saint-Martin ; si l’une des deux abbayes édifie dans ledit alleu un moulin à ses frais, l’autre ne
pouvant ou ne voulant pas le faire, celle-ci participera aux dépenses pour la moitié, et le moulin
entier appartiendra à ceux qui l’auront construit : 1214, mars (p. 242) ; — Vente à Willaume de
Ville, prévôt de Dompaire, par Richard de Maroncourt, prêtre, curé de Saint-Firmin, de tout ce
qu’il pouvait avoir eu en héritage de père et de mère à Maroncourt, à Hymont, à Mattaincourt et
aux Vallois et de tout ce qu’il avait acquis personnellement aux bans et finages des dites villes,
ainsi que de ce qu’il tenait à Maroncourt des abbés de Chaumousey et de Bonfays, pour soixante
livres de toulois : 1276, décembre (p. 243) ; — Sentence arbitrale prononcée par Forques de
Richardménil, chevalier, pour clore un débat entre l’abbé de Bonfays, Simon, d’une part, et
Mathieu de Lorraine et la communauté de Maroncourt d’autre part, au sujet du droit prétendu par
l’abbé de mettre un maire en la ville de Maroncourt, droit qui lui est maintenu : 1324, lundi après
l’octave de la Madeleine (p. 244) ; — Acensement par l’abbé de Bonfays, frère Demenge, à Jehan
Haquay, fils de Jehan le Sauleget de Hagécourt, d’une maison avec meix, ce dernier «partauble à
Chaumousey», sise à Maroncourt, sur le Madon, et de plusieurs autres héritages au même finage,
moyennant un cens annuel de deux sols payable à l’abbaye, à Maroncourt, à la Saint- Martin
d’hiver. Témoins, maître Robert, maître des écoles de Mirecourt, et le grand Jehan de Racécourt,
maire de Mirecourt : 1421, 27 juillet (p. 245) ; — Charte de l’abbé Thiéry Deschault faisant
connaître les acensements de terres à Maroncourt faits à divers particuliers par son prédécesseur
Nicol de Chastenoy, et réacensement, après saisie, des terres qui n’avaient pas payé le cens : 1530,
20 octobre (p. 247) ; — Arpentage des terres et prés sis au finage de Maroncourt «censables» à
l’église de Bonfays ; 1602, 25 et 26 novembre (p. 249).
MATTAINCOURT : Autorisation donnée par Simon, abbé de Bonfays, et Jehan de
Remiremont, curé de Mattaincourt et notaire juré, à Paris de Vroville, parmentier, de vendre à
Jehan dit lou Gaul, de Mattaincourt, parmi d’autres héritages, une pièce de terre grevée d’un cens
de six deniers envers l’abbaye : 1323, novembre, dimanche avant la fête Saint-André (p. 253) ; —
Reprise de l’abbaye par Coulette, veuve du maire Ferry de Mattaincourt, en qualité de maimbour
et tutrice de ses enfants, de l’acensement d’une maison et d’un champ sis à Mattaincourt,
moyennant le cens annuel de cinq sous, que payait déjà le maire Ferry : 1446, 27 mars (p. 255) ; —
Réclamation en paiement par l’abbé de Bonfays d’un arriéré de cens. Cette pièce est en forme de
procès-verbal et renferme des passages en style direct. Le lundi, 12 septembre 1440, environ une
heure après vêpres, frères Didier de Grans, abbé, et Demenge de Mirecourt, chanoine de Bonfays,
se sont rendus à la porte de Mirecourt, devers Mattaincourt, et lettres en main, ont réclamé à
111
Warry, fils de Jehan des Pilleis9, de Mirecourt, le payement d’un cens de deux chapons assigné sur
un meix que tient Warry devant la porte précitée. Après avoir examiné les lettres, le débiteur s’est
ainsi exprimé : «M. l’abbaye [sic], je woy bien que c’est, je vous respont et promest des maintenant
de vous paier moi et mes héritiers on temps advenir a vous et a vous successeurs abbey du dit
Bonfay les dis deux chapons de cens chascun un, des arrierages du temps passé, je le mest à vostre
dit». Témoins, Ferry, fils de Willaume de Bainville, prévôt de Mirecourt et Gérardin de Sert, clerc
juré de Mirecourt : 1440, 12 septembre (p. 256) ; — Donation à l’abbaye par Jean Philippin,
lieutenant du bailli de Vosges, d’un resal de froment et d’un resal d’avoine à prendre tous les ans
sur la partie des grosses dîmes de Mattaincourt et d’Hymont appelée la Gerbe Lallemand de Charmes
; celle-ci avait été acquise par Philippin des héritiers de feu Jean Petitbout et était chargée de
quatre gros pour le service annuel de ce dernier. Cette donation est acceptée par l’abbé Willame de
Remoncourt qui s’engage à faire faire les services convenus pour Jean Petitbout et pour Philippin
et sa femme Sibille, fille de Jean Petitbout. Témoins, Jean de Lunéville, curé d’Adompt et Thiéry
de Pusnels, curé de Domvallier : 1451, 24 juillet (p. 257) ; — Acte de protestation de l’abbé Nicol
Predicatoris, contre des censitaires de Mattaincourt où il s’est rendu en personne et n’a pu obtenir le
payement des cens : 1571, 11 janvier (p. 259) ; — Sentence relative à la Gerbe Lallemand. Les
quarante gerbes de blé qui la composaient étaient auparavant levées par les curés au nom de
l’abbaye ; elles le seront dorénavant par les abbés et religieux ou leurs commis, pour en disposer
par eux, comme bon leur semblera : 1647, 17 décembre (p. 262) ; — Acensement par l’abbé
Godefroy Mouron à Nicolas Dupré, marchand et ancien maire de Mirecourt, d’un meix, au finage
de Mirecourt. «Peu en dela des murailles de ladite ville au-dessous des ruines de la citadelle»,
moyennant une rente annuelle de deux francs barrois : 1693, 18 septembre (p. 263).
MAXIMOIS (They-sous-Montfort) : Notification et confirmation par Geoffroi, seigneur de
Deuilly (Dawilei), de la donation en aumône faite à l’abbaye de Bonfays par Guiard le Roux, de
Deuilly, de tout ce qu’il possédait dans les pâturages de Vittel et de Viviers, avec le consentement
de sa femme Mirabelle, de ses fils Hugue et Jean et de sa fille Pétronille. Témoins, Simon, duc de
Lorraine, Gérard la Truie (Troa), Baudoin et Faucon, chevaliers, Hugues, Albert et Olri, clercs :
1195 (p. 266) ; — Donation par le duc Ferri III à Geliat, son clerc, de Montfort, pour le service
qu’il lui a fait, d’un gagnage de demi-charrue, au finage de Maximois (Moisonmeix) «ainsi con li
chemins va contremont des le ban de Hareville jusques à chemin qui vient devers Vitel, et tout
celui chemin jusques a sentier de Teil qui va à Mosturel le Sac et dessent par une combele a une
funteine quon dit à Frasne en descendant jusques a bois de Vitel...» il lui a donné également
l’«amplastre a Montfort devant la maison qui fut Finance» où ledit Geliat a fait sa maison, et le
droit d’usage dans ses bois. L’acte fut scellé par le duc et par Henri, sire de Blâmont : 1289, le
mercredi après la Mi-Carême (p. 266); — Accord par devant le duc Ferri entre Jenin de Coffey,
fils d’Henri le Bègue de Deuilly, et Ysabelle sa femme, d’une part, et Geliet de Montfort, d’autre
part, au sujet des terres, prés et bois qui composent le ban et finage de Maximois. L’acte fut scellé
par le duc et l’official de Toul : 1291, juillet, mardi après la Division des Apôtres (p. 268) ; —
Confirmation par le duc Thiébaut de la donation testamentaire du gagnage de Maximois faite par
Geliat de Montfort à l’abbaye de Bonfays : 1306, avril (p. 270) ; — Vente à l’abbé de Bonfays,
Simon, par Maheu de Montfort, sa femme Asseline et leur fils Jehan dit Waitrelars, d’une pièce de
terre arable, au ban et finage de Montfort, près de la grange de Maximois (Messommeix), pour
quatre livres de bons toulois de Nancy ; 1306, septembre (p. 271) ; — Vente à l’abbé Simon par
Jehan dit Waitrelars, de Montfort, et Asseline sa mère, de six jours de terre arable, à Maximois
(Messommeix), pour soixante sols de bons toulois de Nancy : 1308, mai (p. 272) ; — Vente au
même abbé par Jehan et Willame Matrapas, neveux de feu Geliet de Montfort, de deux pièces de
terre sises à Maximois, la première par Jehan seul, sise près du bois de la Flachère et de la terre
achetée par l’abbé à Jehan Waitrelars d’un côté, et de l’autre près du Bois Madame Alis : la seconde
pièce est vendue en commun par Jehan et Willame ; le tout pour la somme de quatre livres de
bons toulois de Nancy : 1308, août (p. 274) ; — Charte de Thiébaut, duc de Lorraine, agréant et
confirmant les divers acquêts faits par l’abbé Simon «en nostre baronie en leu que on dit
Une épitaphe de la chapelle de la Oultre, à Mirecourt, rappelle la sépulture de Jehan des Pilliers, de Jehanne, sa femme, et de
Warry, leur fils, jadis lieutenant du bailli de Vosges ; elle mentionne une fondation de Nicolas, fils de Warry, lui-même procureur et
lieutenant du bailliage, et donne les noms de deux femmes de Nicolas, Claudette de Montenoy et Jannatte de Valfroicourt, cette
dernière décédée le 27 septembre 1484. Une autre inscription de la même chapelle fait connaître que Warry des Pilliers est mort le
jour de la Pentecôte (2 juin 1476).
9
112
Moixonmeix en la chastelerie de nostre chastel de Montfort....», à savoir à Maheu de Montfort, à
sa femme Esseline et à leur fils Jehan dit Woitrellart, à Jehan et à Willame dit Maultrespeis, neveux
de Geliet de Montfort, à Willermin dit Chaneilleit, Zezile, Ysabel et Sibille, enfants du Hongrois
de Montfort et à Henri de Montfort et Huedin, sa femme : 1309, septembre (p. 275) ; —
Certificat d’arpentage du Bois les Moines, dépendant du gagnage de Maximois, sis au ban et finage
de La Neuveville-sous-Montfort, et contenant 29 arpents de Lorraine, à raison de 150 verges par
arpent : 1608 (p. 276) ; — Sentence du bailliage de Vosges qui maintient les religieux de Bonfays
dans le droit d’envoyer vainpâturer leurs bestiaux de Maximois sur le finage de La Neuvevillesous-Montfort : 1685, 6 juillet (p. 277) ; — Sentence qui adjuge à l’abbaye de Bonfays le bois de
Maximois, contesté par les habitants de Haréville : 1686, 19 novembre (p. 278) ; — Abornement
du bois de Maximois : 1687, 23 juillet (p. 283).
MIRECOURT : Acensement par l’abbé Didier de Grand à Jehan le Coutelier, de Mirecourt,
d’une maison appartenant à l’abbaye, sise à Mirecourt derrière la halle, entre Warry des Piliers,
bourgeois de Mirecourt, de part et d’autre, moyennant un cens annuel de trois gros et demi : 1445
(p. 286) ; — Reconnaissance par noble Warry des Piliers, bourgeois de Mirecourt, d’un cens
annuel de un chapon du à l’abbaye et assigné sur une chenevière au finage de Mirecourt a Cignousey
: notaire, Girard Juif, de Mirecourt : 1446, 20 décembre (p. 287) ; — Actes concernant la susdite
chenevière : Vente par Jaunatte, fille d’Aubert le Cherrier, de Mirecourt, à Fauquegnon, jadis
maire de Mirecourt, d’un chenevière sise à Tignozey, pour un demi-cent de chanvre : notaire,
Demongin Aubertin, de Rosières-aux-Salines, recteur des écoles de Mirecourt : 1399, 11 juillet (p.
289) ; — Acensement par Fauquegnon de la susdite chenevière à Simonin la Chaitte, de
Mirecourt, moyennant le cens annuel d’un chapon : 1399, 11 juillet (p. 290) ; — Reconnaissance
de ce cens par Simonin la Chaitte : 1399, 11 juillet (p. 291).
MONTHUREUX-LE-SEC : Abandon à l’abbaye par Wichard des pâturages du ban de
Monthureux, jusqu’à l’extinction d’une dette : 117610 (p. 294) ; — Charte du duc Mathieu faisant
connaître que Wichard, seigneur de Monthureux-le-Sec (Monstroul le Sec) a confirmé à l’église de
Bonfays toutes les aumônes à elle faites par ses prédécesseurs Symon de Clermont et Wichard,
son frère, à savoir l’église de Monthureux avec ses dépendances, territoire et dîmes ; une donation
de dix sous de toulois faite à la même église par son père Wichard, cette somme représentant ce
que Bonfays payait tous les ans audit Wichard pour le pâturage de Monthureux et de Grésil11
(Gresillis) ; Wichard, le fils, y ajoute en aumône perpétuelle, le droit d’usage entier dans ses bois
pour la grange de Grésil, les glands et les faînes pour la nourriture du bétail de cette grange ; enfin
il donne à l’abbaye un jardin adjacent à la grange, tenu autrefois par Robert de Grésil : 1232 (p.
293) ; — Bulle d’Urbain IV confirmant les donations qui précèdent : Orvieto (apud Urbem veterem),
le 10 des calendes de mai, deuxième année du pontificat [1263] (p. 295) ; — Echange d’héritages à
Monthureux-le-Sec entre l’abbé Guillaume de Remoncourt d’une part et Jehan Loys de
Thuillières, chevalier, seigneur de Montjoie, Heidelmont et Monthureux-le-Sec en partie, et Ysabel
de Thuillières, dame de Thuillières et de Monthureux, en partie, femme de Emey du Fays,
chevalier : 1452, 5 juin12 (p. 296) ; — Donation à l’abbaye, Nicolle de Saint-Baslemont étant abbé,
par frère Willermin Grayboel, de Monthureux-le-Sec, religieux de Bonfays, d’un jardin à
Monthureux, entre la vigne de l’abbaye et les hoirs Gallart : 1477, 8 juin13 (p. 298) ; — Accord
entre l’abbaye d’une part, Ysabeau de Choiseul, dame de Thuillières en partie et Pierre de
Choiseul, seigneur de Bravilliers, au sujet du jardin le petit Salveu14 sis à Monthureux : 1512, 16
mars15 (p. 300) ; — Transaction entre le prieur de Bleurville et l’abbé de Bonfays au sujet des
dîmes de Monthureux : 1529, 22 décembre16 (p. 302) ; — Vente à frère Jean Paige, curé de
Monthureux, par Albert de Savigny, chevalier, seigneur de Monthureux et de Thuillières, d’une
Original dans XVI H 9 où la pièce sera longuement analysée.
Grésil est aujourd’hui un château avec ferme sur les communes de Monthureux-le-Sec et de Valleroy-le-Sec. Autrefois siège
d’une seigneurie.
12 Original dans XVI H 9.
13 Original dans XVI H 9.
14 Ce terrain est compris dans l’échange du 5 juin 1452, analysé ci-dessus.
15 Original dans XVI H 9.
16 Original dans XVI H 2.
10
11
113
vigne au finage de Monthureux, En Pasquis, pour soixante six francs barrois : 1614, 3 janvier17 (p.
305) ; — Ratification par l’abbé Christophe de mitry, de l’acensement fait par son prédécesseur à
Michel Othin, de Monthureux, et à Philippe Voirin, de Valleroy de pièces de terres sises dans ces
deux localités : 1631, 28 juillet18 (p. 306) ; — Echange entre l’abbaye et Thierry Moulgenel,
procureur fiscal à Monthureux ; ce dernier donne une petite place «maizure» à Monthureux, en la
rue de la Grande Fontaine et reçoit une curtille au même finage, sous la ruelle allant à Esley :
1680, 19 mai (p. 308) ; — Acensement de la place masure ci-dessus à Ferry Blensein, de
Monthureux, par Albert de Savigny, chevalier, seigneur de Monthureux et Thuillières ; témoin,
Jean Paige, curé de Monthureux : 1613, 20 mai (p. 310) ; — Quittance d’amortissement pour la
maison de Monthureux : 1745, 1746 (p. 311).
PIERREFITTE : Vente à l’abbaye par Charles Martin, laboureur à Pierrefitte et Jeanne de Roux,
sa femme, de huit omées de terre, au finage de Pierrefitte, On Molinot, pour 126 francs de Lorraine
: 1730, 24 août (p. 313) ; — Vente à l’abbaye par Joseph Gravier, curé de They-sous-Montfort, et
auparavant curé de Pierrefitte, de prés sis au finage de Pierrefitte, Au breux de Lauvoy et Au Buisson,
pour 350 francs barrois : 1752, 7 janvier (p. 315) ; — Prise de possession de ces prés : 172, 1er
mars (p. 316).
PONT-LÈS-BONFAYS : Donation en aumône, pour le salut de leurs âmes, à l’abbaye de
Bonfays, par Guillaume, chevalier, et Girard dit Ransars, fils d’Aubri de Belrupt (Berru) de tout le
droit de pâturage dans toute leur tenure depuis Vallois jusqu’à la rivière d’Adompt (Dadun), dans
les prés, les champs et les bois, ainsi que dans Huonchasnoy et au Bolloi19. Cette donation a été
confirmée et garantie par Aubert de Darney, qui, à la demande des parties, a scellé l’acte : 1228 (p.
318) ; — Confirmation par l’évêque de Toul (non désigné)20 de la donation précédente : Pulnoy
(Purnerei), 1228, juin, fête de Saint-Barnabé apôtre (p. 319) ; — Confirmation de la même donation
par Aubert, sire de Darney. Il ne s’agit plus que d’un seul donateur, Girart li Chevalier, de Belrupt,
fils de feu Jofroi, et de sa femme Ysabel : 1266, décembre (p. 319) ; — Godefroi, doyen, et
Demenge, échevin de la chrétienté de Poussay (Pourcez), font connaître la ratification par
Demenge, fils de feu Guillaume de Pierrefitte, Béatrix, sa femme, Adeline, veuve de Ugueney de
Pierrefitte, Jehan et Poirez, enfants d’Adeline, de la donation faite à l’abbaye de Bonfays par
lesdits défunts Guillaume et Ugueney, frères, y compris la part que ceux-ci avaient rachetée à leur
frère Renier, c’est à savoir tout ce qu’ils possédaient aux finages de Pont, de Jésonville et de
Bainville, «pour tant quil soient personier des oroisons et des autres bienfais espirituez de lai dite
englise avecq lour devanciers peres jai dessus dis...» : 1312, juillet (p. 320) ; — Confirmation de la
donation de 1228 (Voy. ci-dessus) par Poinsart dit le Chasseur, écuyer, seigneur de Pierrefitte en
partie, Alix, sa femme, fille de feu Colin Dormayche, écuyer, et Jehan, Colin et Marguerite, leurs
enfants. Après la teneur de la donation sont transcrites in-extenso, les confirmations de l’évêque
de Toul (1228) et d’Aubert de Darney (1266)21 : 1354, samedi après Paques comminiant (19 avril) (p.
323) ; — Accord entre frère Demenge, de Villers, abbé de Bonfays, et les habitants de Pont-surMadon, au sujet des bois de Pont : 1403, 24 février (p. 327) ; — Sentence rendue aux assises de
Mirecourt contre les habitants de Pont, au sujet des bois, et donnant toute sa force à l’accord de
1403. Le bailli de Vosges était Jacquet de Savigny, son lieutenant à Neufchâteau, Jacquin de
Neufchâteau ; étaient présents : George de Craincourt, écuyer, Jehan le Clerc, procureur de
Vosges, Didier Ningaudet, prévôt de Valfroicourt et Girard dez Semez, prévôt de Dompaire : 1453,
27 septembre (p. 328) ; — Vente par Renier de Pont et Coulin de la Sourière à Mengin Roncel, de
Bainville, d’un demi-chapon de cens annuel dû aux vendeurs par Poiroy de Lerrain et ses
«personniers», pour 25 gros de Lorraine de principal : 1487, 8 décembre (p. 331) ; — Annulation
de la vente entre particuliers d’une terre sise au ban de Pont, En Folenfosse, à cause du droit de
passage qu’y possédait l’abbé de Bonfays. La sentence fut prononcée par le prévôt de Valfroicourt
Waultrin d’Einvaux (Dainvalt) en présence de frère Didier Mengin de Hagécourt, religieux de
Original dans XVI H 9.
Original dans XVI H 9.
19 Peut-être le bois de Boulay, commune de Pierrefitte.
20 Eudes de Sorcey (1219-novembre 1228).
21 Le texte de la charte d’Aubert de Darney est conforme, à l’orthographe près, à celui de la pièce précédemment analysée ;
toutefois le copiste a daté ce document de 1256. Quant à la charte de l’évêque de Toul, elle est ici traduite en français, et le nom de
l’évêque figure en tête : «Oudas, par la grâce de Deu auwesque de Toul, fais savoir...».
17
18
114
Bonfays, et des parties : 1505, 13 février (p. 332) ; — Acensement, par Estienne de Marsay, abbé
commendataire de Bonfays, à Parisot Drowin, d’une pièce de terre, au ban du Pont, en la Crowée de
Bonfays, sous le cens annuel de trois chapons, une geline et un sol : 1545, 21 juillet (p. 333) ; —
Acensement par Nicol Predicatoris, abbé commendataire de Bonfays, à Fiacre le Hoult, de Pont,
d’une pièce d’héritage en nautre de meix, sise à Pont, sous le cens annuel de deux chapons et deux
sous de Lorraine : 1562, 12 mai (p. 335) ; — Sentence contre les habitants de Pont, au sujet des
droits d’usage, affouage et vaine pâture de l’abbaye dans les bois de Pont : 1564, 3 février (p. 336)
; — Procès-verbal de dégâts (dressé à la requête de l’abbé Nicol Predicatoris) commis par les
habitants de Pont au bois de Fottel, finage de Pont : 1566, 27 août (p. 338) ; — Requête au duc
par l’abbé et les religieux de Bonfays, afin d’avoir des commissaires pour la visite du bois de
Fottel, et en attendant le rapport de ceux-ci pour faire interdire aux habitants de Pont de
continuer leurs déprédations. Ordre conforme du duc : Nancy, 1567, 13 juin (p. 340) ; — Accord
entre l’abbaye de Bonfays (Jehan Gentilhomme, abbé commendataire, Georges de Mitry, prieur
de Fauconcourt et coadjuteur) et les habitants de Pont, au sujet des bois : 1581, 3 novembre (p.
342) ; — Cession pour 99 ans par l’abbaye de Bonfays, aux habitants de Pont, du droit de vaine
pâture dans des terres sises à Fottel et à Folanfosse : 1581, 3 novembre (p. 346) ; — Accord au sujet
de la perception par le prévôt de Valfroicourt, de la totalité d’une amende dont une partie devait
revenir à l’abbaye : 1597, 7 février (p. 348) ; — Ventes à Jean Colin du Gravot, de Légéville, par
divers, de prés sis à Pont : 1598, 26 juin (pp. 351 et 352) ; — Accord entre l’abbé Christophe de
Mitry et son couvent d’une part, et les habitants de Pont, au sujet des bois et des droits d’usage :
1619, 3 mai (p. 353) ; — Acensement par l’abbé Christophe de Mitry à Françoise Richard et
Nicolas Richard, son fils, de la maison avec ses appartenances construite sur le terrain autrefois
acensé à Fraire le Hoult22, moyennant un cens annuel de deux chapons et de deux sols de Lorraine
: 1624, 31 janvier (p. 357) ; — Arpentage des bois de Pont : 1628 ? (p. 362) ; — Requête adressée
au duc par les habitants de Pont, le suppléant de les maintenir dans les droits qu’ils ont de toute
ancienneté dans les bois communaux de Pont. On trouve énoncés dans cette requête les droits de
l’abbaye de Bonfays : s. d. [1629 ?] (p. 360) ; — Difficultés entre l’abbaye et les habitants de Pont,
au sujet des bois : 1697 (p. 366) ; — Acensement par l’abbaye à Pierre Amand, de Pont, d’une
«place mazure» à Pont, Devant la Croix : 1702 (p. 369) ; — Abornement du bois Saint-Michel et de
celui de Pont : 1709 (p. 370) ; — Extrait de l’arpentage général de Pont fait le 15 septembre 1709
(p. 377) ; — Arrêt concernant la séparation des bois de Pont : 1733 (p. 387) ; — Partage des bois
de Pont : 1735 (p. 393) ; — Homologation du partage par S.A.R. la Régente : s. d. [1735] (p. 403) ;
— Transaction avec les habitants de Pont au sujet des bois : 1735 (p. 405).
RANCOURT : Vente par Girardin, fils de Demoingin dit li Calibrais, de Rancourt, à Jehan dit
Jouhenei, fils de feu Vallei de Rancourt, d’une maison sise à Rancourt, avec ses dépendances et les
droits y afférents pour 14 petits florins vieux de bon or et de juste poids : 1377, jour de fête de
Saint-Barthélémy apôtre (p. 410) ; — Vente par Demenge de Taintrux, demeurant à Rancourt, à
Mengenet de Valleroy, demeurant à Mirecourt, d’un cens de deux chapons assigné sur des
héritages au ban de Rancourt, pour trente trois gros tournois d’argent : 1405, 1er mai (p. 411) ; —
Donation, pour son anniversaire, à l’église de Bonfays, par Lambert Ferrous, de Rancourt, de tout
ce que lui, ses frères et sœur possèdent au ban et finage de Rancourt : 1401, dimanche après
l’Annonciation (p. 412) ; — Acensement par frère Demenge, abbé de Bonfays, à Ferry, fils de
Willemin Louzey, de Rancourt, d’une maison avec ses dépendances et de plusieurs pièces de terre
sises à Rancourt, moyennant un cens annuel de deux sous toulois : 1416, 8 septembre (p. 414) ; —
Acensement par l’abbaye à Jehan du Clos, demeurant à Rancourt, de terres et de prés sis à
Rancourt, sous le cens annuel de quatre sols toulois : 1421, 7 mars (p. 415) ; — Acensement par
l’abbé Nicole de Chastenoy à divers particuliers, de la maison et des terres de Rancourt : 1507, 21
avril et 12 juin (p. 418 et 420).
REMONCOURT : Vente par Perrin le Maréchal, fils de Huguenin le Cha, de Bleurville, à Jehan,
fils de Mengin Lardant de Remoncourt, demeurant à Bainville, d’un pré au finage de Remoncourt,
En la Prelle, pour cinq francs : 1437, 3 mars (p. 423) ; — Vente par Symonin, fils de Jehan Maiheu,
de Remoncourt, à Thouvenin Mengenat, drapier, bourgeois de Mirecourt, d’un cens de trois
«hymal» de froment, mesure de Mirecourt, assigné sur des héritages au finage de Remoncourt, à
22
Voyez ci-dessus, à la date de 1562.
115
Lachiencoix, à Champel, En rowelat, Dessoure les luas, En Talleux, au Boutemei, En Mormont à Rougieux,
En Arbues, En pécomont, à Lassury, A laipoichey, au Bouchaul, En Longe roie, Au Quoire, en Mey la Coste,
En la voie de Montfort en arbures, En la Prelle, En la Flaichens, En la Doynnie, On Saulcy, en laurymont,
pour la somme de six francs : 1443, 27 avril (p. 424) ; — Donation testamentaire à l’abbaye par
Thouvenin Mengenat, du cens précité de trois imaux de froment : 1467, 20 juillet (p. 427) ; —
Acensement par frère Estienne de Liffol-le-Grand, abbé de Bonfays, aux héritiers de Willemin
Menel, de Remoncourt, de la moitié d’un pré au ban de Remoncourt, en la Prelle, donné à l’église
de Bonfays par Jehan Housey, sous le cens annuel de trois gros de Lorraine : 1501, 16 juin (p.
428) ; — Acensement par frère Nicole de Chastenoy, abbé de Bonfays, à vénérable Jehan
Symonin, de Remoncourt, et consorts, de plusieurs pièces de terre au finage de Remoncourt, sous
le cens annuel d’un vaxel de froment, mesure de Mirecourt : 1506, 20 février (p. 430) ; —
Acensement par l’abbé frère Thiriet Deschault, à Demange Guoy, de Remoncourt, de prés à
Remoncourt, moyennant un cens annuel de neuf gros : 1526, 18 décembre (p. 432) ; — Mainmise à la requête de l’abbé de Bonfays, sur des héritages sis à Remoncourt, pour défaut de
paiement du cens : 1571, 14 août (p. 433) ; — Reconnaissance par divers particuliers de
Remoncourt, d’un cens de deux gros de Lorraine dû à l’abbaye de Bonfays sur une maison à
Remoncourt, en Tahon, dite la Maison du Puits : 1571, 27 août (p. 439) ; — Prise de possession par
l’abbaye, d’un champ En Grymochamp, dont les détenteurs avaient refusé de payer le cens : 1571, 27
août (p. 441) ; — Acensement de ce champ à divers particuliers de Remoncourt, parmi lesquels
une partie des anciens détenteurs : 1571, 19 septembre (p. 445) ; — Sentence du prévôt de
Remoncourt au sujet des cens dus et non payés à l’abbaye, et recensement de ces cens : 1621,
1622 (p. 448) ; — Remembrement des terres du ban de Remoncourt qui doivent des cens à
l’abbaye : 1693 (p. 462).
SAINT-BASLEMONT : Charte de Pierre de Brixey, évêque de Toul, notifiant une donation de
Viard de Monces et de Vivian de Saint-Baslemont : s. d. [1166-1175]23 (p. 470) ; — Confirmation
de cette donation par Gui, chevalier, de Saint-Baslemont : 1268, mars24 (p. 471) ; — Confirmation
par Symonin, sire de Passavant, de la donation à l’abbaye par Gui, chevalier, sire de SaintBaslemont, du douzième des dîmes de ce lieu : 1295, mars25 (p. 473) ; — Prise à cens de ces dîmes
par Jehan dit le Moine, fils de Gui : 1313, octobre26 (p. 474) ; — Vidimus et traduction «de latin
en romant»27 d’une bulle d’Urbain IV confirmant à l’abbaye de Bonfays la donation faite par
Wichart28 de Monthureux-le-Sec, Aelis, sa femme, et Vivian de Saint-Baslemont : Orvieto, 10 des
calendes de mai29 [1263] (p. 476) ; — Quittance délivrée par les seigneurs de Saint-Baslemont à
l’abbaye de Bonfays, du produit de l’apport Saint-Jean de Saint-Baslemont : 133830 (p. 477) ; —
Accord entre l’abbé Gérard, d’une part, les seigneurs de Saint-Baslemont et les habitants d’autre
part, au sujet des revenus de l’église de Saint-Baslemont : 135531 (p. 478) ; — Donation à l’église
de Saint-Baslemont par Gui de Saint-Baslemont pour son anniversaire : 136032 (p. 480) ; —
Jugement du doyen de la chrétienté de Vittel, attribuant les revenus de l’église au curé de SaintBaslemont : 1265, mars33 (p. 482) ; — Attestation des corvées fournies au curé : 145734 (p. 484) ;
— Enquête testimoniale relative aux redevances et corvées des habitants de Saint-Baslemont :
1450-145735 (p. 485) ; — Accord entre l’abbaye et les habitants de Saint-Baslemont pour la
Vidimus par la cour de Toul dans XVI H 21.
Copie du XVème siècle dans XVI H 21.
25 Original dans XVI H 21.
26 Original dans XVI H 21.
27 Par maître Lambert de Brixey, notaire de la cour de Toul.
28 C’est le Viard de Monces de la donation de 1166-1175. Voyez ci-dessus.
29 L’année du pontificat est erronnée : le traducteur a écrit setime, or le pape Urbain IV n’a occupé la chaire de saint Pierre que de
1261 à 1264. Nous avons vu plus haut, à propos de Monthureux-le-Sec, que le pape Urbain IV a confirmé une donation du même
Wichart contenant cette localité. Cette confirmation a été donnée à Orvieto, le 10 des calendes de mai de la deuxième année du
pontificat (1263). Il y a tout lieu de croire que la bulle qui nous occupe, datée elle aussi d’Orvieto et du 10 des calendes de mai, est
de la même année que la première.
30 Original dans XVI H 21.
31 Original dans XVI H 21.
32 Original dans XVI H 21.
33 Original dans XVI H 22.
34 Original dans XVI H 21.
35 Original dans XVI H 21.
23
24
116
nomination d’arbitres dans la même affaire : 1459, 20 mai36 (p. 520) ; — Jugement des arbitres :
1462, 25 juin37 (p. 524) ; — Transaction amiable entre Claude de Reinach, seigneur de SaintBaslemont, les chevaliers et les habitants du lieu, d’une part, et Nicole Predicatoris, abbé de
Bonfays, Claude Garset, prieur claustral et curé de Saint-Baslemont, d’autre part, au sujet des
réparations et de l’entretien de l’église paroissiale «nouvellement bastie érigée et rédiffiée» : 1567, 3
juillet38 (p. 531) ; — Donation en aumône à l’abbaye par Claude de Reinach, chevalier, seigneur de
Saint-Baslemont, Montreux, Ferrette, d’une maison avec ses dépendances à Saint-Baslemont, en la
Rue d’en haut, près de l’église, pour en faire la maison curiale, l’ancienne étant trop éloignée de
l’église ; les religieux seront tenus de célébrer dans la chapelle de Notre-Dame de Lorette un
service pour feu Gérard de Reinach, chevalier, seigneur de Monquentin, frère du donateur, et
pour les âmes de seigneurs de Saint-Baslemont. La donation avec ses charges est acceptée par
frère George de Mitry, abbé de Bonfays, curé de Montreux et Ferrette, par le prieur Martin
Jacque, et par le curé de Saint-Baslemont, frère Thiebault Thiébault : 1590, 17 décembre (p. 537) ;
— Acquêt d’un petit champ à Saint-Baslemont, par frère Jean Monnoye, curé dudit lieu :1610, 8
février39 (p. 541) ; — Vente par le même curé d’une partie de la maison donnée par Claude de
Reinach : 1614 : 3 juin40 (p. 542) ; — Acquêts par le même curé d’un jardin et de quatre jours de
terre : 1616, 7 février41 (p. 545) ; — Acquêt par le même d’une pièce de terre En Madinpré : 1616, 3
mai42 (p. 548) ; — Acquêt par le même, d’une vigne à Saint-Baslemont : 1616, 18 mai43 (p. 549) ;
— Décret d’adjudication de plusieurs pièces de terre et d’un pré au profit de frère Jean Monnoye :
1621, 12 juillet44 (p. 550) , — Echange d’une maison contre une autre par le même curé : 1617, 1er
mars45 (p. 556) ; — Acquêt par le même d’une partie de jardin : 1625, 12 juin46 (p. 557) ; —
Echanges de divers héritages par le même : 1626, 20 janvier et 4 juin47 (p. 559) ; — Décret
d’adjudication de terres au profit de frère Jean Monnoye : 1633, 5 décembre, 1635, 5 mai48 (p. 562
et 563) ; — Transport d’obligations au profit des prieur et religieux de Bonfays : 1658, 8 mai (p.
564) ; — Prise de possession, au nom de l’abbaye, de trois maisons en masure, sises en la Rue de
Lathenay à Saint-Baslemont, dont les détenteurs sont inconnus : 1693, 27 avril (p. 566) ; — A la
suite sont transcrits les actes d’acensement de ces maisons ou de leurs emplacements par l’abbé
Demenge de Villers en 1403, 1408 et 140949 (p. 568-572) ; — Transaction avec les habitants de
Saint-Baslemont au sujet des réparations et des fournitures de l’église : 1720, 29 février50 (p. 572) ;
— Acensement par l’abbé Félix Malcuit des trois masures de la rue de Lattenay, à SaintBaslemont : 1722, 11 décembre (p. 576).
SAINT-VALLIER : Vente à Christophe de Mitry, de Fauconcourt, protonotaire apostolique, par
Anne des Piliers, de Hadigny, veuve de Pierre Thiery, baron de Montjustin, du tiers de la
seigneurie de Saint-Vallier qu’elle a en indivis avec les héritiers de Humbert des Piliers51, leur père,
en son vivant seigneur d’Hadigny et de Saint-Vallier en partie, ainsi que de la part des gagnages
que tiennent lesdits héritiers en dehors de la seigneurie, pour la somme de 270 francs de principal
: 1610, 21 décembre (p. 578) ; — Vente à Christophe de Mitry, seigneur en partie de Saint-Vallier,
par Marguerite, veuve de Demenge Ménesteil, de Saint-Vallier, d’une chenevière sise On Chaulsat,
pour seize francs : 1611, 28 mars (p. 580) ; — Vente au même par Noël Collignon, de SaintVallier, d’une chenevière On Chausat, pour 69 francs de principal : 1611, 28 mars (p. 581) ; —
Vente au même par Marguerite, veuve d’André Jean André de Bouxières-aux-Bois, d’une
chenevière On Chausat, pour 60 francs de principal : 1611, 28 mars (p. 582) ; — Vente au même
Original dans XVI H 21.
Original dans XVI H 21.
38 Original dans XVI H 22.
39 Originaux dans XVI H 24.
40 Originaux dans XVI H 24.
41 Originaux dans XVI H 24.
42 Originaux dans XVI H 24.
43 Originaux dans XVI H 24.
44 Originaux dans XVI H 24.
45 Originaux dans XVI H 24.
46 Originaux dans XVI H 24.
47 Originaux dans XVI H 24.
48 Originaux dans XVI H 24.
49 Originaux dans XVI H 27.
50 Original dans XVI H 22.
51 La statue funéraire de ce personnage, classée parmi les Monuments historiques, est conservée dans l’église de Hadigny.
36
37
117
par Didier Regnart, de Saint-Vallier, d’une chenevière Ez Poireres, pour 24 francs de principal :
1611, 28 mars (p. 583) ; — Echange par Christophe de Mitry de la chenevière sise Ez Poirières
contre une autre chenevière sise On Chaulsat : 1611, 28 mars (p. 584) ; — Echange entre
Christophe de Mitry, d’une part, et Pierre de Bolengier, chambellan de S.A., seigneur de Hadigny,
et Claude des Pilliers, son épouse, d’autre part : Christophe de Mitry, reçoit la moitié de la
seigneurie de Saint-Vallier et donne plusieurs pièces de terre au finage de Moyenmont : 1612, 21
mai (p. 586) ; — Vente à Christophe de Mitry, par le maire Didier Gérard, «des Vaulx devant
Charmes», de la moitié d’une vigne à Regney, pour cinquante francs de principal : 1614, 20 janvier
(p. 588) ; — Accord avec les habitants de Saint-Vallier d’où il résulte que la maison de Christophe
de Mitry, abbé de Bonfays52, est exempte, ainsi que ses occupants, de la redevance en avoine due
par les habitants aux seigneurs de Frizon pour l’acensement du bois de la Claire Voivre : 1618, 20
juin (p. 590) ; — Traité entre Christophe de Mitry et les habitants de Saint-Vallier au sujet du
partage des produits communaux : 1622, 5 avril (p. 591) ; — Vente à l’abbé Christophe de Mitry
par Claude de Bilistein, chevalier, seigneur de Hadigny, Lusse, Raves, Combrimont, SaintGermain et Provenchères, et dame Claude des Pilliers, son épouse, du tiers de la seigneurie de
Saint-Vallier, provenant de Humbert des Pilliers, père de la dite dame, ainsi que de ce qu’ils
possèdent à Saint-Vallier en dehors de la dite seigneurie, pour 427 francs de Lorraine : 1629 : 18
janvier (p. 595) ; — Echange entre l’abbé Christophe de Mitry et Charles-François de
Gellenoncourt, seigneur de Darnieulles : l’abbé emporte divers revenus de la seigneurie de SaintVallier et donne au seigneur de Darnieulles des héritages et revenus au finage de Gigney : 1632, 26
juillet (p. 597) ; à la suite, confirmation de cet échange par Gilbin, abbé de Justemont, ordre de
Prémontré, vicaire général en circaries de Lorraine et Bourgogne de l’abbé de Prémontré : 1633,
10 juin (p. 602) ; — Vente à l’abbé Christophe de Mitry, par Claude Collatte, de nombreux
héritages, sis au finage de Saint-Vallier, pour la somme de 1700 francs de Lorraine : 1634, 15
février (p. 603) ; — Vente au même abbé, par le même particulier, d’héritages à Saint-Vallier, pour
1300 francs de lorraine : 1635, 26 janvier (p. 609) ; — Vente au même abbé par Nicolas Conterey,
de Benney, de la succession mobilière et immobilière à lui échue par le décès de son oncle
Claudon Conterey, de Saint-Vallier : 1639, 25 février (p. 612) ; — Cession par l’abbé de Bonfays
Damascène Perrin, à la maison Les prémontés de Parey-sous-Montfort, du droit de présentation à
la cure de Saint-Vallier : 1663, 20 janvier (p. 614) ; — Bulle d’Alexandre VII, confirmant cette
cession : Rome, Sainte-Marie-Majeure, 1663, 3 des ides de février (p. 617) ; à la suite, concession à
l’abbé Guillaume de Romoncourt, par Jacques, seigneur de Haussonville, Didier de Thuillières,
seigneur de Herdelmont, Jehan de Savigny, Aubert de Chastel, Didier Dauboncourt et Robert de
Floréville, écuyers, seigneurs en partie de Saint-Vallier, du droit de patronage de l’église de SaintVallier, sous l’obligation pour les religieux de Bonfays, de célébrer divers services pour les âmes
des donateurs, de leurs ancêtres et de leurs successeurs : 1455, 29 novembre (p. 621) ; — Accord
entre l’abbé de Bonfays et le sieur Jean-Philippe de Mitry, seigneur de Fauconcourt, fils et héritier
de Charles de Mitry, au sujet de la seigneurie de Saint-Vallier : 1669, 13 août (p. 624) ; — Sentence
du bailliage de Vosges en faveur de l’abbaye, dans un procès entre celle-ci et des particuliers de
Saint-Vallier au sujet d’une pièce de terre : (1677 (p. 626) ; — Remembrement de tous les biensfonds et héritages appartenant à l’abbaye de Bonfays sur le ban et finage de Saint-Vallier : 1686, 27
mars (p. 628) ; — Lettres d’amortissement des biens de Saint-Vallier : 1712 (p. 635) ; — Arrêt de
la Chambre des comptes concernant l’assignal et la marque des bois pour les besoins des habitants
de Saint-Vallier : 1718 (p. 640) ; — Acte par lequel les habitants de Saint-Vallier se déportent de
terres indiquées au terrier général comme terres vacantes ou de deshérence, en faveur de noble
Joseph-Franois Chardot, avocat en la cour, seigneur haut, moyen et bas justicier à Saint-Vallier :
1727 (p. 642).
TATIGNECOURT : Reconnaissance par Huesons, maire, et la communauté de Tatignécourt,
(Thanteneycourt), des rentes en blé et en deniers qui sont dues à l’abbaye de Bonfays ; la pièce devait
être scellée par Symon, curé de Blaye, et Nichole, curé de Adompt et de Nuetley (?) en Vosge. 1276,
dimanche avant la Saint-Barthélémy (p. 646) ; — Vente à Godefroi, curé de Hagécourt et doyen
de la chrétienté de Poussay, par Poiraz, maire de Tatignécourt, avec l’assentiment de sa femme et
de ses enfants, de douze jours de terre répartis sur le finage (et dont les lieux dits sont indiqués) et
du quart du moulin de Tatignécourt, pour neuf livres de bons toulois ; les vendeurs ont repris en
52
Depuis le 16 décembre 1617.
118
acensement les biens ci-dessus, moyennant le cens annuel de 15 sous toulois : 1308, décembre,
samedi après la Sainte-Lucie (p. 647) ; — Notification par Martin, curé, et Wathier, vicaire
perpétuel de Blaye, de la vente par Gerardel de Velotte (Villatte), à Godefroy, doyen de la
chrétienté de Poussay et curé de Hagécourt, de divers héritages sis au ban et finage de Blaye, pour
40 sous toulois ; ces héritages ont été acensés par l’acquéreur audit Gérardel moyennant un cens
annuel de trois sous toulois : 1317, février (p. 649) ; — «Extraits d’un registre de 1446, signé
Gonbali53» concernant le moulin de Tatignécourt (p. 652).
VALFROICOURT : Cession à l’abbaye (Godefroy Mouron étant abbé), par Jean-Jacques de
Hoffelize, seigneur en partie de Valfroicourt, conseiller d’Etat et maître des requêtes, et par
Nicolas de Montarby, seigneur de Dampierre, coseigneur de Valfroicourt, d’une rente de cinq
imaux de blé qu’ils percevaient à Bainville, à la place d’une rente de six francs appelée rente des fours,
due par chaque conduit aux dits seigneurs, et qui avait été depuis longtemps abandonnée à
l’abbaye : 1685, 28 septembre (p. 661) : autorisation de faire cet échange donnée à l’abbaye par
Edmond Maclot, abbé de l’Etanche, visiteur : 1685, 18 août (p. 664) ; — Acensement par dame
Yolande de Savigny, dame de Savigny et de Valdroicourt en partie, veuve de Pierre de Maulgiron,
à Goery Regnauldin, de Bainville-lès-Bonfays, d’une pièce de terre à Bainville, On Pralieux, d’une
autre au même finage, d’une troisième au ban de Rancourt, On champ la Dame, moyennant un cens
annuel d’un resal de blé froment : 1545, 12 septembre (p. 665) ; renouvellement de cet
acensement, avec modification du cens : 1676, 19 novembre (p. 667). Ces deux derniers actes sont
visés dans la cession de 1685.
VALLEROY-LE-SEC : Vente à Jehan de Choiseul, chevalier, seigneur de Branviller, Grésil
(Crézille), Monthureux et Valleroy, par l’abbaye de Bonfays (Nicol Predicatoris étant abbé), de pièces
de terres au finage de Valleroy et d’un jardin, près de Monthureux, En Crezillotte, pour quatre-vingt
livres tournois ; le sieur de Choiseul a d’autre part accordé à l’abbaye la jouissance d’un cens de dix
blancs barrois sur un pré ou jardin au finage de Monthureux : 1562, 2 juin54 (p. 668).
VARMONZEY : Accord entre l’abbaye et Jacques, sire de Bayon, ce dernier pour ses hommes
de Varmonzey, au sujet de l’eau et des biefs du moulin du Faxal et de certains droits y afférents,
1292, avril (p. 672) ; — Transaction entre l’abbé Jehan Gentilhomme et les habitants de
Varmonzey au sujet du vain pâturage : 1580, 25 février (p. 674) ; — Lettres reversales de
l’acensement de la Tarpe, finage du Faxal : 1581 (p. 677 et 682) ; — Traité avec les habitants pour
le payement du cens du bois dit le Censal, finage du Faxal, qu’ils tiennent de l’abbaye : 1625, 29
décembre (p. 685) ; — Sentence du bailliage de Vosges, et accord consécutif entre l’abbaye et les
habitants, au sujet du vain pâturage dans le breuil du Faxal : 1677, 7 octobre (p. 688) ; — Sentence
du bailliage au sujet de mésus commis par les habitants dans un bois au finage du Faxal, à eux
acensé par l’abbaye : 1669, 17 juillet (p. 691) ; — Accord entre l’abbaye et les habitants au sujet du
vain pâturage sur les héritages du Faxal : 1670, 1er mars (p. 692) ; — Reconnaissance du breuil du
Faxal ensuite des contestations sur le droit du vain pâturage entre l’abbaye et les habitants : 1677,
31 juillet (p. 696) ; — Accord entre l’abbaye et les habitants au sujet de la remise en état du vieux
ruisseau de Collon : 1680, 2 octobre (p. 700) ; — Arrêt de la Cour souveraine au sujet du bois du
Faxal et du vain pâturage sur ce ban : 1719, 29 juillet (p. 702) ; — Sentence-transaction, accord au
sujet des chemins : 1700, 1708, 1732 (p. 710, 711, 714) ; — Reconnaissance de cens par les
habitants de Varmonzey et de Rapey : s. d. (P. 716).
VELOTTE : Sentence arbitrale rendue par Jehan Philippin, lieutenant du bailli de Vosges, dans
un différend entre frère Guillaume de Remoncourt, abbé de Bonfays, et Villemin Valla, de
Velotte, au sujet du paiement d’un cens de douze gros : 1454, 17 juin (p. 719) ; —
Reconnaissances par divers de cens dus à l’abbaye : 1678, 1691, 1733 (p. 720 et 721).
VILLE-SUR-ILLON : Donation en aumône par Antoine de Ville, chevalier, bailli de Vosges, et
Ce registre n’existe pas en original dans le fonds de Bonfays, mais sa copie, exécutée au XVIIIème siècle, a été retrouvée, en 1920,
au bureau des domaines de Mirecourt et versée aux Archives départementales des Vosges par le receveur, M. Bosse. Voyez ciaprès XVI H 36.
54 Original et copies dans XVI H 30.
53
119
Yolant de Bassompierre, sa femme, de six francs de rente annuelle, moitié à l’abbé Nicole de
Chastenoy et à ses successeurs, moitié aux religieux, à charge de messes et services à leur
intention. Il est dit que cette somme a été prélevée sur une rente de 21 francs acquise par les
donateurs à Remy de Thuillières, seigneur de Hardémont. Parmi les témoins, frère Guillaume
Eulry de Vellet, gardien du couvent des frères mineurs de Mirecourt, et noble homme Nicolas de
Laguerre de Ville : 1523, 31 mars (p. 723) ; — Affranchissement de toutes corvées et redevances,
par Antoine de Ville et sa femme, de la maison possédée à Ville par l’abbaye, et des manants qui y
habitent, pour permettre aux religieux de la réparer ; toutefois en temps de guerre, les habitants de
cette maison, s’ils ne sont pas religieux, seront tenus de faire le guet et de garder la porte à leur
tour : 1536, 10 octobre (p. 726) ; — Acensement par l’abbé Etienne de Marsay, à Andreu, fils de
Jehan Barbier, de Ville, moyennant deux gros de cens annuel, de la maison de l’abbaye, que
Andreu sera tenu de réédifier et dans laquelle l’abbé et les religieux se réservent une chambre :
1541, 25 janvier (p. 727) ; — Acensement par l’abbé Georges de Mitry et ses religieux à Laurence
Vallay, femme de François de Villiers, procureur général en la souveraineté de Vauvillers, d’une
place masure à Ville, en la rue derrière, sous le cens de douze deniers de Lorraine : 1596, 13 mars
(p. 729) ; — Réacensement par l’abbaye à divers particuliers qui les tenaient auparavant, de pièces
d’héritage au ban et finage de Ville, moyennant le cens total de quatre gros : 1610, 19 juillet (p.
730).
VIONCHENOIS (Bois de) : Vente à l’abbaye de Bonfays par Willermin de Belrupt, écuyer, et
Marguerite, sa femme, de la moitié du bois appelé Vionchanoy, pour cinquante livres de bons gros
tournois. Les religieux sont tenus de faire l’anniversaire de Willermin : 1299, dimanche après la
fête de Saint-Pierre, en août (p. 733) ; — Vente à l’abbaye par Guios de Rosoy, écuyer, et Ysabel,
sa femme, de l’autre moitié du même bois, pour soixante livres de gros provenisiens, avec
obligation pour les religieux de faire l’anniversaire des ancêtres de Guios : 1303, le lendemain de la
Toussaint (p. 734) ; — Acensement par l’abbé Nicole de Chastenoy à noble Didier Hennezel,
verrier, pour lui et ses héritiers, verriers, du bois de Vionchanoy, appelé aussi Bois l’Abbé,
moyennant le cens annuel de 15 gros de Lorraine, et sous réserve de certains droits d’usage : 1506,
22 février (p. 736).
«Titres hors de leur ordre pour avoir été trouvés dans différentes layettes» :
ADOMPT : Donation en aumône à l’abbaye, par Philippel de Dardenay près Montsaugeon et
Nicollay Bruyrez de Mirecourt, de trois jours de terre au ban d’Adompt, On hault de Crais, qu’ils
tenaient par leurs femmes, filles de Odat et de Jehan Guiel, frères : 1448, 8 avril (p. 739).
AHEVILLE : Vente à l’abbaye par Jehan Goule, tabellion de Mirecourt, Jehan le Pillart de
Dompaire, et par Philippe de Berney, écuyer, pour eux, leurs enfants, et leurs hoirs, de tous les
droits qu’ils avaient à cause de leurs enfants, sur un cens d’un vaxel de froment au ban et finage
d’Ahéville et de Blaye, pour 8 florins et 6 gros : 1422, 22 février (p. 741) ; à la suite est transcrite la
vente par Mengin, fils Jehan dit le Joy, d’Ahéville, à Jehan Grans de Charmes, curé de Mirecourt,
pour lui et pour ses hoirs, d’un vaxel de froment de cens assigné sur plusieurs héritages aux bans
et finages d’Ahéville et de Blaye, pour la somme de neuf petits florins de principal : 1406, veille de
fête Saint-André (p. 742).
ABLEUVENETTES (les) : Vente à Willermin dit Rambervillers, par Méline, fille d’Ysabel
d’Ableuvenette et sœur de Renier de Légéville, de tous les biens et droits qu’elle avait eus en
héritage de sa mère, pour la somme de cent sous de toulois : 1316, lundi après la Chandeleur en
février (p. 755).
DAMAS-DEVANT-DOMPAIRE : Donation à l’abbaye par Poirat li Baillon de Damas
(Dommars) devant Dompaire, d’un gros d’argent de cens annuel à prendre sur une pièce de terre à
Bonfosse, «pour estre ledit Poirat, Jannette sa femme lours peires et lours meires enz biensfais de
ladite esglise de Bonfay» ; il ajoute pour leur anniversaire un cens de douze deniers sur deux
terrains au ban de Damas : 1411, 13 novembre (p. 747).
ESCLES : Acensement par l’abbé Demoinge de Villers à Jennin Vincenot et à Moingin,
mareschaulx d’Escles, d’un meix à Buefmont, moyennant un cens annuel de trois sous toulois.
120
Notaire, Colin Thomassin de Bainville, curé d’Escles : 1437, 9 avril (p. 748).
[EPINAL]55 : Vente par Jehan Baintre (?), bourgeois d’Epinal, et sa femme Maiorce (?) à Wiriel
lou Fourney, bourgeois d’Epinal, d’une partie de maison au Petit Rualménil, entre la maison
Willermin dit Bullin et le chemin, de la moitié d’une hière de meix à Crotté (Ai Croutei), entre le
maix de Jehan dit lou Maréchats et Willermin dit Bullin, et de trois mailles de cens qu’on lui doit
sur une maison à Chavelot, moyennant un cens de trois deniers et la moitié d’un chapon à payer à
deux particuliers, et la somme d’argent de 14 sols de toulois et un demi-resal d’avoine du prix de
sept sols : 1317, avril (p. 751).
FORGES (les) devant Epinal : Acensement par l’abbé Nicolle de Chastenoy, et son couvent à
Parisot, des Forges devant Epinal, d’une pièce de pré, à Chevalfait ; d’une pièce de pré, à la Croix, lieudit On Chempy ; d’une hière de meix derrière ledit Parisot, moyennant un cens annuel de trois gros,
payable à Gigney : 1509, 28 septembre (p. 755).
MADONNE : Donation en aumône à l’abbaye de Bonfays par Poincette, veuve de Richart de
Valleroy, de tout ce qu’elle avait, pouvait et devait avoir en la ville et au ban de Madonne, pour
son anniversaire et ceux de ses ancêtres. Cette donation a été agréée par Wauterin d’Atrengnes,
écuyer, et par Béatrix, sa femme, dans la mouvance de qui se trouvaient les héritages et droits
donnés à l’abbaye : 1311 (p. 756).
Ici se termine le cartulaire, auquel ne manque qu’un feuillet utile où se trouvait la fin du denier
acte transcrit.
XIIe s.-1756
XVI H 2
XVI H 3
55
56
(Liasse). — 2 pièces parchemin, 5 pièces papier.
L’abbaye de Bonfays et le prieuré de Bleurville56. — Transaction entre l’abbé de Bonfays
Thierri Deschaulx et le prieur de Bleurville Thierri Deschaulx et le prieur de Bleurville Thiérion
Monget, représenté par Demenge Poincet, prieur de Saint-Epvre devant Toul, au sujet d’une
redevance de grains. Depuis fort longtemps, l’abbaye de Bonfays doit payer annuellement au
prieuré de Bleurville 22 résaux de grains, mesure de Monthureux-le-Sec, à prendre sur les dîmes
de Monthureux. Or, cette quantité de grains n’avait pas été payée depuis plusieurs années. Les
deux parties se sont mises d’accord de la façon suivante : l’abbé de Bonfays est tenu quitte des
arrérages en grains qui lui sont réclamés jusqu’à ce jour ; pour l’avenir, les 22 résaux ont été
réduits à la somme de 12 francs monnaie de Lorraine, payable tous les ans le jour de la fête de
Saint-Jean l’Evangéliste, au prieur de Bleurville, à ses successeurs ou à leur maire de Dombasledevant-Darney, sous peine de 6 francs d’amende par année de retard. Témoins : Estienne Hanry,
curé de Reménoville, noble Robert de Chastenoy, procureur de Vosges, Jehan Verrier, de
Charmois-devant-Bruyères, fermier de noble Remy de Teullières, seigneur de Hardémont (1529,
22 décembre). A cette pièce est attachée la ratification de la transaction par les religieux de
Bonfays ; parmi les témoins, noble Thiriot des Pilliers, de Mirecourt, lieutenant du bailli de
Vosges (1532, 28 mai). — Deux copies papier de ces pièces (XVIIe-XVIIIe s.). — Quittance de 12
francs de Lorraine, versés au nom de l’abbé Nicol Predicatoris entre les mains du maire de
Dombasle-devant-Darney, recevant pour le prieuré de Bleurville (1571, 5 janvier). — Extraits des
registres du dénombrement des rentes de Bleurville à Dombasle ; il y est question d’une
déclaration de l’abbé de Bonfays de 1394 et de payements effectués en 1635, 1636 et 1637 par le
procureur de Bonfays Martin Bégin (XVIIe s.).
1529-1637
(Liasse). — 1 pièce parchemin.
L’abbaye de Bonfays et le prieuré de Bonneval. — Sentence arbitrale rendue par l’abbé de
Chaumousey et le prieur de Relanges et mettant fin à un différend entre l’abbaye de Bonfays et le
prieuré de Bonneval. Il y est dit seulement que le prieuré de Bonneval devra payer tous les ans à
Bonfays le jour de fête Saint-Remy ou dans ses octaves une somme de trois sous d’estevenons
La page porte à tort en titre courant le nom de Hagécourt qui se rapporte à l’acte suivant.
Voyez T. I., la liasse V H 9.
121
(stephaniensium) sous peine du double. La notification en est faite par Wiard, abbé de Bonfays, et
par D., maître d’Hérival. L’acte fut rédigé sous forme de charte-partie avec la devise latérale :
Cirogra [ph] um57. Parchemin maculé et détérioré (1219, Inventione Sancte Crucis).
1219
XVI H 4
(Liasse). — 1 pièce parchemin.
XVI H 5
(Liasse). — 2 pièces papier.
L’abbaye de Bonfays et le seigneur de Savigny. — Acte par lequel Ferry de Savigny (Savesgny),
chevalier, seigneur en partie dudit lieu, reconnaît devoir à l’abbé frère Gérard Raulin, une somme
de six vingts francs de Lorraine «pour cause et raison de bon, pur et loyal prest» à lui fait par ledit
abbé et son couvent. Ferry, ses hoirs ou ayant cause devront payer six francs «de censive
annuelle», au jour de la fête Saint-Etienne, jusqu’à complète extinction de la dette avec ses
arrérages. Dès restitution du capital, celui-ci devra être employé par les soins de l’abbé et de son
couvent à l’augmentation du service fait tous les ans par les religieux dans la chapelle de feu noble
Jehan de Savigny, père de Ferry, érigée dans l’église de Bonfays (1487, 29 novembre). Original
parchemin.
1487
Mense abbatiale. — Remise par le prieur Claude Gerset à l’abbé Nicole Predicatoris de toutes les
sommes d’argent qu’il lui a prêtées pour la remise en état de l’église et des bâtiments et pour
l’entretien du monastère (nourriture des religieux, accroissement des troupeaux, etc). Le même
prieur abandonne en outre à l’abbé tous ses biens meubles («argent, bagues, livres, linges,
vesselles, bestail, grains, vins, dettes actives, etc.») (1562, 13 août). — Traité en forme de bail
passé entre l’abbé commendataire Jean Dertournelles, prêtre du diocèse de Posnanie, aumônier
ordinaire du roi de Pologne, duc de Lorraine, et les religieux de Bonfays ; l’abbé laisse aux
religieux tous les biens, droits et revenus qui lui appartiennent conformément aux lots de partage
de la séparation des menses faites le 15 mars 1754, moyennant une somme de 3000 livres cours de
France, payables chaque année en deux termes égaux pendant la vie dudit abbé. Acte capitulaire
du 9 janvier 1755. Approbation du vicaire général de la congrégation (1755, 15 janvier).
1562, 1755
Biens de l’abbaye.
(Liasse). — 5 pièces parchemin, 2 cahiers papier de 24 et 10 feuillets, 7 pièces papier.
XVI H 6
BAINVILLE. — Baux de prés sis à Bainville (1786-1789).
BAZOILLES. — Bail de la ferme de Bazoilles (1784).
BEGNECOURT. — Requête présentée à la cour souveraine par l’abbé et les religieux de
Bonfays contre les habitants de Bégnécourt, au sujet du droit de vaine pâture (1716).
BONFAYS. — Baux du moulin et de la ferme de Bonfays (1782, 1787).
CHARMOIS L’ORGUEILLEUX. — Constitution d’une rente de 35 francs par Jean Dion le
jeune, laboureur à Nobaimont, en faveur de l’abbaye (1716).
HAROL. — Donation en aumône à l’abbaye de Bonfays par Marguerite de Lorraine, comtesse
de Chiny, pour le repos de son âme et de celles de son père et de ses «treschiers ameis signours et
compaignons Mgr Guid de Flandres et monseigneur Lowys contes de Chiney», de vingt livrées de
terre à petits tournois (avec l’assentiment de son neveu Raoul, duc de Lorraine sur le tiers des
tailles de Harol (Hairoy), de vingt sous sur la «venarie», et de vingt sous qui lui sont dus
annuellement à Goherey. En échange, les religieux devront, pendant la vie de la donatrice, chanter
quatre messes par an, et après son décès, faire deux fois par an, un anniversaire, pour elle et les
siens. A la prière de la comtesse, son neveu le duc Raoul a confirmé et amorti les donations cidessus (1341, jeudi veille de Saint-Barthélémy apôtre au mois d’août). Original parchemin
autrefois scellé sur double queue des grands sceaux de la comtesse et du duc. — Ordre donné par
Publ. par A. Philippe, «Les chartes-parties des Archives départementales des Vosges», Bulletin philologique et historique du Comité des
travaux hist. et scient., 1921, p. 183, n°XVI.
57
122
Jehanne de Blâmont, dame de Magnières, au prévôt et au receveur de la terre et châtellenie de
Dompaire, de payer à l’abbé de Bonfays (Boinffaux) «ou ai son certain commandement», la somme
de vingt livres de petits tournois qui lui est due annuellement et qui doit être prélevée sur les
prises et tailles de la ville et du ban de Harol (Romont, 1360, dimanche après l’Apparition de
Notre-Seigneur). Original scellé du sceau de la dame de Magnières sur simple queue. —
Concession faite aux habitants de la «taille» de Harol par l’abbé Nichole de Saint-Baslemont.
L’acte rappelle que les habitants doivent payer annuellement à l’abbaye une somme de vingtquatre florins toulois qui a été octroyée aux religieux par un duc de Lorraine «pour augmentation»
de leur église. L’abbé Nichole, considérant que les habitants «estoient peut de gens, et par pitié et
compassion d’iceulx et aussi affin qu’ilz se puissent repatrier et augmenter on temps advenir», à
réduit cette redevance à la somme de huit florins, pendant dix ans, payables en deux termes par
moitié à Pâques et à la Saint Remy. En retour de cette grâce, les hommes de Harol seront tenus de
faire une «journée a soyer» à la volonté de l’abbé, ou de payer deux gros par homme défaillant à
laidte journée (1466, 18 mai). Original parchemin. — Réduction de la même redevance à huit
florins, par l’abbé Gérard Raulin de Grand, «considérant et veant la povretei et diminution dudit
ban, affin de ballier couraige aux manans dudit ban d’y demorer et aux absentés d’y retorner» ;
cette réduction est faite pour vingt ans, et le payement est fixé aux mêmes termes de Pâques et de
Saint Remy ; les habitants devront «seir on faire seir par ouvrier souffisant une journée on preix
entien» ; si l’abbé ne voulait pas prendre les habitants pour cette corvée, chacun d’eux devrait
payer deux gros ; tout habitant commandé et défaillant payerait également deux gros (1486, 28
juillet). Original parchemin.
Cahier où sont transcrites les copies de plusieurs actes concernant Harol et Monthureux-le-Sec :
1341, charte de Marguerite de Lorraine, comtesse de Chiny ; 1360, charte de Jeanne de Blâmont,
dame de Magnières58 ; extraits de registres de 1518, 1596 et 1627 concernant les redevances des
habitants du ban de Harol envers l’abbaye, aux termes de Pâques et de Saint Remy ; deux articles
mentionnent les modérations consenties par les religieux, pour les années 1643 à 1646, «à cause
des malheurs de guerre et de peu d’habitans».
Les pièces relatives à Monthureux-le-Sec existent dans la liasse qui concerne cette localité59, à
l’exception des suivantes : Article faisant connaître que les Bénédictins de Saint-Nicolas ont douze
francs de rente annuelle sur les dîmes de Monthureux ; 1638, quittance du receveur du prieuré de
Bleurville d’une rente due par l’abbaye de Bonfays ; 1632, bail des dîmes de Monthureux passé par
l’abbé Christophe de Mitry à Michel et Philippe Ottin, laboureurs au même lieu.
Réponse des habitants du ban de Harol à un placet adressé au chancelier par les religieux de
Bonfays, au sujet de la redevance annuelle des dits habitants (1757).
1341-1789
Légéville.
XVI H 7
(Liasse). — 3 pièces parchemin, 1 cahier de 56 feuillets et 29 pièces papier.
XVI H 8
(Liasse). — 28 pièces parchemin, 51 cahiers et pièces papier.
58
59
Procès entre les religieux et les habitants de Légéville au sujet dupâturage (1676-1677).
Bail de la ferme de Légéville (1784).
Terrier et censier de Légéville (XVIIIe s.).
XVIIe-XVIIIe s.
Biens de l’abbaye : LEGEVILLE. — Vente, par Dominique Husson, régent des écoles de
Goncourt, à Anne Guaré, d’une chenevière sise en ce lieu, aux Moizes, moyennant la somme de
vingt-huit francs de Lorraine (1707). — Vente par Nicolas Tranchot, écuyer, demeurant à
Médonville, à Jean-Baptiste Rochejean, maître chirurgien à Lignéville, de biens sis à Lignéville,
provenant de la succession de Françoise-Gabrielle Thouvenot, religieuse à Châtel-sur-Moselle,
sœur d’Elisabeth Thouvenot, épouse du vendeur, pour la somme de 380 francs et 4 gros barrois
(1727).
Ces deux pièces en originaux dans la liasse.
Voyez ci-après XVI H 9.
123
Acquêts, échanges, constitutions concernant la famille Malaizier, de Lignéville (1728-1750).
Cession à Dominique Malaizier, fermier du domaine de Darney, par le curateur de ses enfants
mineurs, de la moitié des biens appartenant à ces mineurs, sis au ban et finage de Lignéville,
moyennant 1 395 livres tournois à payer par ledit Malaizier, à la décharge de ses enfants mineurs
(1755, 19 août) ; — Vente à la mense conventuelle de Bonfays, par Dominique Malaizier, des
biens provenant de la part de ses enfants mineurs, moyennant 7 000 livres tournois (1755, 26
août) ; — Criées, vérification des criées, oppositions diverses, pièces de procédure y relatives,
adjudication définitive aux religieux (1755-1758).
Echange de biens à Lignéville entre les religieux de Bonfays et Joseph-Antoine Pyrot, receveur des
fermes du roi à Lignéville (1783).
Bail du gagnage de Lignéville (1786).
1707-1786
Monthureux-le-Sec.
(Liasse). — 16 pièces parchemin, 27 pièces papier.
XVI H 9
Charte par laquelle Wichard fait connaître qu’avec le consentement de sa femme et de son frère
Simon [de Clermont]60, il a engagé pour vingt ans à l’abbaye de Bonfays (Bonfail), en garantie d’une
dette de 4 livres 6 sous de toulois, le cens des pâturages de son ban de Monthureux (Mosterui). A
l’expiration du terme précité, il pourra racheter son gage. Tant que celui-ci n’aura pas été racheté,
la dette ne pourra être réduite et l’église de Bonfays possédera les pâturages et en jouira pour ses
troupeaux, sans aucune contestation, jusqu’à l’extinction de la dette. La pièce fut scellée par
Simon. Les témoins sont : Wiard, prieur, Thiébaut, proviseur, Arnoul, prêtre, Pierre, chevalier
Bone Curie, Thierri, fermier, Encius de Clermont (1176)61. Original parchemin, autrefois scellé. —
Acte du duc Mathieu II par lequel il fait connaître que Wichard, seigneur de Monthureux-le-Sec, a
approuvé et confirmé toutes les aumônes faites à l’abbaye de Bonfays par ses prédécesseurs
Symon de Clermont et Wichard, frère de ce dernier, à savoir l’église de Monthureux, ses
dépendances et ses dîmes, qui étaient de leur alleu propre ; la donation faite par son père Wichard,
à l’abbaye, des dix sous de toulois que Bonfays lui devait annuellement pour les pâturages de
Monthureux donne de plus à l’abbaye, pour la grange de Grésil, le plein usage dans ses bois, avec
le droit de glandée et de faine, et un jardin adjacent à la grange qu’avait tenu Robert de Grésil et
dont il avait abandonné tous les droits à l’église (1232)62. Copie papier XVIe s., collationnée à
l’original scellé d’un sceau de cire rouge pendant à un double cordon de soie verte. — Quatre
copies XVIIe et XVIIIe s. d’après la copie précédente. — Donation en aumône à l’abbé et aux
religieux de Bonfays par Jehan de Passavant63, sire de Monthureux-le-Sec (Monstiruel lou sec), d’une
pièce de terre, derrière Grésil (Crusilles), près des terres de l’abbaye et des chemins de Thuillières
(?) (Daullier) et de Drongardin64. Il agit ainsi pour le repos de son âme et de celle de sa femme
Marie, défunte ; les religieux devront chanter tous les jours une messe de Requiem et prier pour le
donateur, ses ancêtres et ses successeurs. Le sire de Monthureux confirme la donation de la
maison qui est «dessous» l’église de Monthureux, et qui est destinée au prêtre qui desservira la
paroisse, ainsi que toutes les aumônes et donations faites à Bonfays par ses prédécesseurs (1288,
samedi après l’Ascension de Notre-Seigneur en mai). Original parchemin (fortement endommagé)
autrefois scellé. — Copie (sur la même feuille), très médiocres, de l’acte qui précède et de celui de
1176. — Echange de terrains à Monthureux-le-Sec entre l’abbé Guillaume de Remoncourt, d’une
part, Jean-Louis de Thuillières, chevalier, seigneur de Montjoie, de Herdelmont et de Monthureux
en partie, et Ysabel de Thuillières, dame de Thuillières et de Monthureux en partie, femme de
Emey du Fays, chevalier, d’autre part. L’abbé et le couvent emportent une pièce d’héritage dite le
Petit Salveux, près de la ville de Monthureux, et donnent en échange aux seigneurs de Thuillières
une pièce de terre au même finage On Hault Dessus. L’abbaye pourra construire une maison sur le
Cette indication est fournie par la notification du duc Mathieu II, qui suit, et dans laquelle il est question de «Symone
Clarimontis et Wichardo fratre suo».
61 La date est ainsi libellée : «Anno dominice Incarnationis millesimo centesimo septuagesimo sexto, concurrente quarto, epacta decima octava,
indictione octava». Un seul élément, le concurrent, correspond au millésime de 1176.
62 Analysée par Duvernoy. Catalogue des actes de Mathieu II...., n°164.
63 Une déchirure n’a laissé visible que les premières et les dernières lettres de ce mot, qui est toutefois facile à compléter. De plus,
les sires de Passavant figurent en qualité de seigneurs de Monthureux-le-Sec dans des documents des XIIe, XIIIe et XIVe s.
64 On trouve dans le dénombrement de la seigneurie de Grésil, fait en 1721 par Sébastien-Joseph de Grandoyen, chanoine de
Darney, la mention d’un petit finage aborné et séparé de Valleroy et de Monthureux et désigné sous le nom de Pierrottes,
Dongardin, Couchibuisson et Norgueaux (XVI H 13).
60
124
terrain qu’elle reçoit, pour l’aisance de ses vignes, et pour y mettre les «bouges queuves et
vendenges», mais elle ne pourra l’aliéner ni l’échanger sans le consentement des seigneurs de
Thuillières (1452, 5 juin). Original parchemin autrefois scellé par l’abbé, le couvent de Bonfays, et
les seigneurs de Monthureux. — Autre expédition de la même transaction, notifiée par l’abbé, et
autrefois munie des mêmes sceaux (1452, 5 juin). — L’abbé Nicolle de Saint-Baslemont fait
connaître que frère Wyllermin Grayboel, de Monthureux-le-Sec a donné à l’abbaye un jardin à
Monthureux, entre la vigne des religieux et les hoirs Gallart ; en échang,e l’abbé promet de faire
célébrer tous les ans, pour le salut de l’âme du donateur, une «haulte messe en note» en l’église de
Monthureux ; si cet engagement n’est pas tenu, le jardin retournera à Grayboel ou à ses hoirs. Le
donateur aura en outre toute la dîme de trois ou quatre jours de terre qu’il fera labourer à
Monthureux et il conservera un droit de passage dans le jardin donné par lui, pour lui permettre
d’aller à sa vigne (1477, 8 juin). Original parchemin autrefois scellé. — Taxation par l’official de
Toul des dépens à payer par les habitants de Monthureux et Valleroy à l’abbé Nicolas Royer,
ensuite d’un procès à eux intenté par ce dernier pour le payement d’un cens de douze francs
(1508, 2 septembre). Original et copies. — Accord entre l’abbé Nicol de Chastenoy, d’une part,
Ysabeau de Choiseul, dame de Thuillières en partie, et Pierre de Choiseul, seigneur de Bravillers
d’autre part, réglant des contestations relatives aux jardin du Petit Salveu, à des «espaves
d’oiseaulx», et à des cens, rentes et revenus divers. Les seigneurs abandonnent toutes leurs
prétentions à l’encontre de l’abbé de Bonfays. Parmi les témoins, Jacob de Savigny, seigneur de
Monthureux et frère Claude du Val d’Ajol (Val dajoy), prieur de Bonneval (château de Thuillières,
1512, 16 mars). Original parchemin signé par l’abbé Nicol et Pierre de Choiseul. — Accord entre
George de Savigny, écuyer, seigneur dudit lieu, baron de Thuillières, panetier ordinaire du roi, et
les habitants de Monthureux, au sujet des redevances de ces derniers envers leurs seigneurs (1558,
6 mai). Copie XVIIe s. — Nomination de procureurs par l’abbé Jean Gentilhomme pour
poursuivre devant le bailli de Chaumont l’exécution d’une sentence obtenue contre Nicolas
Bourgault et Didier Ottin, maieurs en la justice de Monthureux-le-Sec, et Claudon Ambard,
sergent, en cas d’appel de «feu» messire Jean de Choiseul, seigneur de Bravilliers, de Jean Philippe
de Savigny, baron de Thuillières, sieurs de Monthureux, de frère Jean Desly, curé dudit lieu, et des
manants et habitants de Monthureux (1580, 29 août). — Acensement par Albert de Savigny,
seigneur dudit lieu et de Thuillières, à Ferry Bleseny, de Monthureux-le-Sec, d’une place «mazière»
à Monthureux (1613, 20 mai). — Vente par Albert de Savigny à frère Jean Paiges, curé de
Monthureux, d’une vigne En Pasquis, finage de Monthureux (1614, 3 janvier). — Renouvellement
fait pas ses prédécesseurs de pièces de terre sises à Monthureux et à Valleroy ; cet acensement
était fait moyennant un cens annuel de six imaux de blé froment pour les tenanciers actuels,
Philippe Voirin, de Valleroy et Michel Othin, de Monthureux (1631, 28 juillet). — Echange de
terres sises à Monthureux entre l’abbaye de Bonfays et Thierry Moulgenel, procureur fiscal audit
lieu (1680). — Aveu et dénombrement fait au roi de France par l’abbé de Bonfays Godefroy
Mouron, pour Monthureux et Valleroy (1682). — Acensement par l’abbaye à Charles Touvenard,
cordonnier à Monthureux, d’une vigne «non envignée», moyennant le cens annuel de trois livres
(1701, 11 avril). — Constitution de rente en faveur des religieux sur une petite maison à
Monthureux, vendue à Charles Touvenard (1701, 11 avril). — Procès entre les religieux et
Dominique Thiébaut, régent de langue latine, fils et héritier de Jean-Dominique Thiébaut, au sujet
de la même maison, acquise par son père de Charles Touvenard (1744). — Bail de la même
maison passée à Dominique Vivier, tissier à Monthureux (1744, 14 décembre). — Renonciation
au profit de l’abbaye par Jean-Dominique Thiébaut, régent et professeur de langue latine,
demeurant à Vicherey, aux droits qu’il pouvait avoir sur une petite maison à Monthureux, près du
pressoir banal, moyennant la somme de 45 livres de France (1745, 12 avril). — Quittances
d’amortissement pour cette maison (1748). — Transaction diverses entre particuliers (1660-1746).
1176-1748
XVI H 10
(Liasse). — 3 pièces parchemin, 48 pièces papier.
Lettre de Jean, évêque de Toul, au doyen de la chrétienté de Vittel, lui faisant connaître qu’après la
mort du dernier curé de Monthureux-le-Sec (Monsteruello sicco), frère Guillaume, chanoine de
Bonfays, l’abbé Simon, patron de cette paroisse, a présenté à l’archidiacre de Vittel, Liébaud de
Bauffremont, un autre de ses chanoines, frère Raoul ; à la requête de l’archidiacre, l’évêque a agréé
le candidat et l’a investi «per annulum» ; le prélat enjoint au doyen de Vittel de mettre frère Raoul en
possession réelle de la cure et aux paroissiens de le reconnaître pour leur vrai curé et recteur
125
(1315, mercredi après l’octave de Saint-Pierre et Saint-Paul). Original parchemin, muni d’un débris
de sceau de la cour de Toul, et trois copies XVIIe et XVIIIe s. — Présentation à la cure, vacante
par la mort de frère Nicolas Colin, de Viviers, de frère François Pelletier, chanoine de Bonfays
(1550, 4 avril). — Présentation à la cure de frère Antoine Barbier (1550, 14 janvier). —
Instrument constatant qu’après le décès d’Antoine Barbier, le couvent de Bonfays avait présenté à
la cure de Monthureux, le frère François Pelletier, que les seigneurs s’y étaient opposés et avaient
mis le frère Jehan Chappellier, religieux profès de Bonfays, en possession de la cure (1558,
17 janvier). — Mémoires produits par messire François Gaillot, curé de Monthureux, contre les
prétentions de Jean Haulvenant, se disant pourvu du même bénéfice. Il y est relaté que le 4 août
1596, feu messire Georges de Savigny, chevalier, seigneur de Monthureux, prétendant avoir le
patronage noble et laïc de la cure, celle-ci étant vacante par les «excès, crimes et délitz de frère
François Barbey, curé fugitif, avec un sien complice, nommé frère Dimanche Petit Didier», y
aurait nommé ledit Haulvenant, ce qui aurait été ratifié par l’évêque de Toul le 7 août suivant.
François Gaillot proteste à la fois contre les prétentions du seigneur de Savigny au point de vue
patronage et contre les motifs invoqués à l’encontre des derniers curés, et dans un des deux
mémoires, il est dit que le frère Petitdidier a été expulsé «avec force et main armée par ledit
Auvenant et ses adhérentz, après avoir été fort blessé et offensé en son corps de plusieurs grandz
coups d’especs». Ces mémoires mentionnent en outre un certain nombre de pièces concernant la
cure et son patronage (1603). — Présentation par l’abbé Godefroi Mouron de frère Hubert
Ladousse à la cure de Monthureux et de son annexe Saint-Baslemont, vacante par la mort de frère
Jean Page (1667, 14 novembre). — Prise de possession de la cure par le même religieux (1667, 2
décembre). — Serment du même (1668, 8 février). — Lettre du marquis de La Roquevieille
adressée à l’abbé de Bonfays, au sujet du droit de collation à la cure de Monthureux, qu’il prétend
appartenir aux seigneurs de Savigny et à leurs ayant cause, et par laquelle il demande le retrait du
curé actuel (Thuillières, 1681, 3 décembre). — Réponse de l’abbé Godefroi Mouron (1682, 18
mars). — Lettre adressée au prieur de Saint-Léon de Toul aux fins de rechercher dans les archives
du greffe de l’évêché certaines pièces concernant la paroisse de Monthureux (1694). — Extrait
d’un registre du doyenné de Vittel prouvant que Monthureux est à la collation de Bonfays (1695).
— Pièces relatives à la nomination du P. Michel Chéru à la cure de Monthureux (1699). —
Présentation par les prieur et religieux de Bonfays du P. Claude Alexandre à la cure de
Monthureux, vacante par la mort de Michel Chéru (1707, août-septembre). — Copies d’actes de
présentation ou de nomination de curés à la cure de Monthureux (1315-1664). — Mémoires et
brouillons de mémoires tendant à prouver le droit de patronage de l’abbaye sur la cure de
Monthureux (XVIIIe s.).
Etats des revenus de la cure de 1731 à 1747.
1315-XVIIIe s.
XVI H 11
(Liasse). — 5 pièces parchemin, 99 pièces papier.
Pièces concernant la maison de cure, le bouvrot et les terres de la cure : note de Hubert Ladousse,
curé de Monthureux, faisant connaître que depuis environ vingt-deux ans qu’il a été pourvu des
églises de Monthureux et de Saint-Baslemont, il s’est logé à Saint-Baslemont, n’ayant pu le faire à
Monthureux, faute de maison de cure, «à raison de la pauvreté des habitans et malheurs des
guerres» (1689, 4 juillet). — Sommation aux habitants de Monthureux, par le curé Michel Chéru,
de mettre la maison de cure en état dans la huitaine (1669). — Vente aux habitants de
Monthureux par Claude de Rinon (?), maréchal des logis de la Compagnie de Bonnier, régiment
d’Armagnac, d’une maison, avec ses dépendances, sise à Monthureux, lieu dit Au dessus de la
Grande Fontaine, pour la somme de six cents francs barrois (1703).
Copie (fragment) d’un échange d’héritages à Monthureux entre l’abbé Guillaume de Remoncourt,
d’une part, et Louis et Isabelle de Thuillières, d’autre part (1452)65. — Déclaration des héritages
dépendant de la cure de Monthureux «alias, le bouvrot du curé» (XVIe s.).
Baux des dîmes de Monthureux (1666-1686). — Accord, en chapitre, par devant François le
Lorrain, abbé de Salival, vicaire général de la congrégation, entre les abbé et religieux de Bonfays
et le prieur-curé de Monthureux, François Martin, au sujet des dîmes de Monthureux (1724, 5
65
Original XVI H 9, copie au cartulaire, p. 296.
126
juillet). — Contrats de pauliers (1714, 1718). — Mémoire sur les difficultés qui existent entre les
laboureurs de Monthureux qui labourent sur le territoire d’Esley, au sujet du rapportage (s. d.).
Procès entre les religieux de Bonfays et les habitants de Monthureux au sujet des dîmes (17081710).
Difficultés et procès entre l’abbaye et la communauté de Monthureux au sujet des réparations de
l’église et de la fourniture des livres et ornements (XVIIe-XVIIIe s.).
Signification au curé Hubert Ladousse de la venue en sa paroisse de Jean-Baptiste Richard, curé
de Marhéville66, doyenné de Vittel, commissaire député par l’ordonnance de Mgr de Bissy, pour
établir un état des revenus et bénéfices, en vue de l’établissement d’un nouveau pouillé du diocèse
(1689). — Billet d’indemnité pour la célébration d’un mariage (1717).
XVI H 12
(Liasse). — 3 pièces parchemin, 110 pièces papier.
Procès. — Procès entre les religieux et le curé de Monthureux, d’une part, contre Thomas et
Joseph les Moitessier, d’autre, aux fins de récupérer des terrains sis En Rogibois ou Au Bouvrot et
appartenant à la cure (1699-1700). — Procès entre les religieux et Jean-François Naudin,
manœuvre à Monthureux, au sujet du paiement des canons de la ferme des dîmes (1722-1744). —
Procès contre Jean et André Vilpert, ce dernier maître chirurgien à Monthureux et fermier des
dîmes de Monthureux, au sujet du paiement des canons (1743-1770). — Procès intenté par le
receveur de la confrérie du Saint-Rosaire à Jacques Roy, maçon à Monthureux, comme héritier de
l’ancien receveur de cette confrérie, Vincent Magnien, et au sujet de la reddition des comptes de
ce dernier (1741-1753). Sanction contre des particuliers de Monthureux prévenus d’injures ou
d’actes malveillants à l’égard des curés (1706, 1708).
1699-1770
XVI H 13
(Liasse). — 2 pièces parchemin, 1 cahier de 22 feuillets et 22 pièces papier.
Seigneurie de Grésil67. — Accord entre Jehan de Choiseul, chevalier, seigneur de Bravillers et
Grésil, et George de Savigny, chevalier, seigneur dudit lieu, au sujet de la seigneurie de Grésil ;
celle-ci demeure à Jehan de Choiseul (1565, 24 mai). Copie XVIIIe s. — Dénombrement de la
terre de Grésil par Jean de Villeneuve, écuyer, seigneur de Roche, lieutenant des chevau-légers
dans le régiment Dauphin-cavalerie, comme mari d’Anne de Choiseul, fille de François de
Choiseul, seigneur de Grésil, Valleroy-le-Sec et Monthureux-le-Sec (1680, mai). — Acte
d’opposition des religieux de Bonfays à ce qui, dans ce dénombrement, peut leur être
préjudiciable, et notamment au paragraphe qui dit que le petit finage de Grésil est franc de dîmes
(1686, 31 août). — Dénombrement de la terre de Grésil par Sébastien-Joseph de Grandoyen,
chanoine de Darney, seigneur de Grésil, Valleroy-le-Sec, etc. (1721, 1er septembre). — Acte
d’opposition des religieux contre certains articles de ce dénombrement (1722, avril). —
Dénombrement de la terre et seigneurerie de Monthureux-le-Sec et Grésil, par Germain Boffrand,
écuyer, ingénieur de l’artillerie de France (1728). Copie papier68. — Opposition des religieux à ce
dénombrement et déclaration de Germain Boffrand, par laquelle il se désiste, en faveur des
religieux de Bonfays, du droit de garde de la cure de Monthureux et des revenus y afférents (1731,
14 août).
Dîmes de Grésil. — Partage entre Isabelle de Thuillières, femme de Edme du Fay, chevalier, et
Guillaume de Thuillières, écuyer, des «hommages» de Monthureux et Valleroy-le-Sec. Il y est dit
notamment que toutes les dîmes du finage du Petit Grésil seront partagées en trois parts, dont
deux reviendront à Guillaume et un tiers à Isabelle (1458, 7 août). Copie XVIIIe s. — Transaction
entre l’abbé Nicolle Prédicatoris, son couvent et Jehan Delly, curé de Monthureux, d’une part, et
Jehan de Choiseul, chevalier, seigneur de Bravillers, Valleroy, Monthureux et Grésil, au sujet des
dîmes de Grésil. Dans l’exposé des prétentions des deux parties, il est dit notamment par l’abbé
de Bonfays que Grésil est une contrée dépendant du finage de Monthureux ; Jehan de Choiseul
prétend au contraire que Grésil est un finage distinct, qu’il a fait construire «depuis dix ou douze
Ancienne paroisse (Morhevilla au pouillé de 1402), lieu détruit, commune de Valleroy-le-Sec.
Grésil comprend un château et une ferme : le château est de la commune de Monthureux ; la ferme, de celle de Valleroy-le-Sec.
68 Une expédition sur parchemin de ce dénombrement existe aux archives communales de Monthureux-le-Sec, CC. 2.
66
67
127
ans en ca» une maison forte à Grésil, qu’il est seul seigneur de ce lieu et que la collation
présentation et garde de la «cure dudit Crezille» lui appartient. Toutefois, un accord est intervenu
entre les parties, et pour cette année seulement, les dîmes de Grésil seront partagées en parties
égales, et attendant un jugement ou un arbitrage à l'un ou à l'autre desquels les parties devront se
soumettre (1565, 1er août). Original signé. — Accord entre fr. Thébault Urbain, religieux de
Bonfays, représentant l'abbaye, et Arthus de Choiseul, procureur de Jehan de Choiseul, au sujet
des dîmes du finage de Grésil (1570, 7 août). Original signé. — Lettre de M. de ChoiseulBravilliers à l'abbé de Bonfays au sujet des mêmes dîmes, dans laquelle il lui demande de se
joindre à lui contre les prétentions de M. de Savigny, seigneurs de Monthureux, les invitant à ne
pas inquiéter l'abbé de Bonfays dans la jouissance des dîmes de Monthureux, dont ledit abbé avait
obtenu main-levée le 9 juillet 1578 (Châtel-sur-Moselle, 1579, 7 août). Copie contemporaine. —
Lettre du seigneur de Savigny à l'abbé de Bonfays [Jehan Gentilhomme] au sujet des difficultés qui
précèdent, l'avertissant qu'il fera connaître au duc les raisons de leur désaccord, et reprochant au
prédécesseur de l'abbé les aliénations des dîmes, dont celles de Grésil qui proviennent de ses
prédécesseurs les seigneurs de Clermont, et que ceux-ci avaient données à l'église de Bonfays a
bonne intention" (Savigny, 1579, 10 août). Copie contemporaine. — Lettre de l'abbé George de
Mitry au sieur de Pressigny, gendre du sieur de Bravilliers, seigneur de Grésil, au sujet de
l'amodiation des dîmes (1604, 16 août). Original signé. — Sentence du bailliage de Langres
condamnant Madame Yolande-Gabrielle de Serocourt, veuve du sieur du Val, dame de Grésil, et
Jean Chauvet, laboureur au château de Grésil, à payer à l'abbaye les dîmes des années 1656 et 1657
(1657, 31 juillet). — Pièces relatives à l'exécution de la sentence précédente (1657). — Bail des
dîmes de Grésil consenti par les religieux de Bonfays à Gabrielle-Anne-Yolande de Serocourt,
comtesse du Val (1658, 29 mars). — Requête au siège présidial de Langres par les prieur et
religieux de Bonfays pour faire assigner François de Choiseul, chevalier, baron de Pressigny, qui,
contrevenant à la sentence du 31 juillet 1657, a séquestré en son château de Grésil, les gerbes de la
récolte dernière, sans en payer aucune dîme (1661, 30 novembre).
Bail des dîmes du petit finage de Grésil (1701).
1458-1731
XVI H 14
(Liasse). — 1 cahier de 18 feuillets papier.
Seigneurie de Grésil. — Recueil des titres concernant particulièrement Grésil et aussi Dompaire,
Dommartin-lès-Vallois, Esley et Fresnoy : donation de Grésil par Jehan de Passavant (1288)69. —
Charte de Mathieu II relative aux donations de Symon de Clermont et de son frère Wichard
(1232)70. — Accord au sujet des dîmes du finage de Grésil (1570, 7 août)71. — Accord entre l'abbé
Nicole Predicatoris et Jean de Choiseul au sujet des dîmes de Grésil (1565, 1er août)72. — Lettres
relatives aux dîmes de Grésil : le seigneur de Savigny à l'abbé de Bonfays (1579, juillet) ; le duc
Charles aux seigneurs de Grésil (1579, 7 août)73 ; autre lettre du seigneur de Savigny (1579, 10
août)74. — Sentence du bailliage de Chaumont relative aux adjudications des revenus et fruits des
terres de la seigneurie de Grésil (1620, 10 août).
Déclaration des rentes en argent que l'abbaye perçoit à Dompaire ; — Extrait du testament de
Jean Touvenin, jadis receveur de Dompaire, portant divers legs à l'abbaye (XVIe s.) ; —
Quittances délivrées au receveur de Dompaire, Adrian Touvenin, par Jean Delly, prieur de
Bonfays, de sommes destinées aux anniversaires de Jean Touvenin et de la comtesse de Chaligny
(1548) ; — Rentes à Dommartin-les-Vallois (1570-1628) ; — Rentes à Esley (XVe-XVIIe s.). —
Testament de Didon Creuchat, de Fresnoy ; entre autres legs, elle donne à l'abbaye de Bonfays
une chasuble, un drap d'autel, valant ensemble trente francs, et fonde un anniversaire dans la
même église (1625, 21 mai).
1232-XVIIe s.
Original : XVI H 9. Les copies de ce recueil, qui paraît dater du milieu du XVIIe siècle, sont très médiocres. Dans cette première
pièce, par exemple, ce qui tendrait à prouver que l'original fut très anciennement détérioré, le copiste a écrit Jehan de Tuillier.
70 Voyez dans XVI H 9, la copie du XVIe siècle, d'après laquelle a été faite la présente transcription.
71 Original : XVI H 13.
72 Original : XVI H 13.
73 Copie : XVI H 13.
74 Notamment acte de sépulture, dans le chœur de l'église de Monthureux, de dame Aimée Dinet, femme du sieur de Villeneuve,
seigneur de Grésil, décédée au château de Grésil le 7 septembre 1687.
69
128
XVI H 15
(Liasse). — 38 pièces papier.
Seigneurie de Grésil. — Difficultés entre les paroisses de Monthureux et de Valleroy au sujet de
Grésil. Pièces destinées à prouver que Grésil est de la paroisse de Monthureux : extraits des
registres de baptêmes, mariages et sépultures(3) de la paroisse de Monthureux concernant des
personnes résidant au château de Grésil (1686-1692) ; ordonnance de l'évêque de Toul Henry de
Thiard de Bissy au sujet des réparations de l'église de Monthureux ; le prélat enjoint «à ceux qui
habitent le château de Grésil de recongnoitre la dite église de Monthureux pour leur paroisse et le
sieur curé pour leur véritable pasteur, de fournir leur cotte part pour les réparations de ladite
église..... à peine d’être cités à la requête de notre promoteur par devant notre official de
Vaucouleurs...» (1693, 6 août) ; déclaration de C.N. Bourlier, curé d’Hagécourt, ancien curé de
Valleroy-le-Sec, de 1672 à 1678, où il affirme qu’il n’a jamais considéré le château de Grésil ni ses
habitants comme faisant partie de la paroisse de Valleroy (1694) ; Attestation de Hubert Ladousse,
curé de Monthureux-le-Sec, comme quoi, depuis environ vingt-huit ans qu’il dessert la paroisse, il
a administré tous les sacrements, à ceux ou celles qui résidaient au château de Grésil et qu’il a fait
tous les enterrements des personnes qui sont décédées audit château (1694).
Dossier concernant les difficultés qui se sont élevées entre les deux paroisses, au sujet du mariage
de Louis Ballet, valet du seigneur de Grésil (1703).
XVIIe-XVIIIe s.
XVI H 16
(Liasse). — 3 pièces parchemin, 10 pièces papier dont deux imprimées.
Seigneurie de Grésil. — Copie d’une transaction intervenue entre l’abbé Nicole Predicatoris et
Jean de Choiseul, chevalier, seigneur de Bravilliers, Grésil, Valleroy et Monthureux, au sujet des
dîmes de Grésil. L’abbé et les religieux abandonnent leurs prétentions sur les dîmes du finage de
Grésil et Valleroy ; le seigneur de Grésil, de son côté, abandonne les dîmes de Monthureux, à
l’exception de celles de Grésil et accorde aux religieux une rente annuelle de trois resaux de blé
(1561, 20 mai). C’est cette pièce, prétendue fausse75 par les religieux de Bonfays, qui est le point de
départ du procès entre l’abbaye et le sieur de Villeneuve (articles XVI H 17, 18, 19). — «Factum
(imprimé) pour les abbés et religieux de Bonfays, de l’ordre des Premontrés, opposans et intimez
contre Jean de Villeneuve76, sieur du Rocher, deffendeur et appelant touchant les dixmes de
Grésil» (s. d. [v. 1695]). Ce factum donne l’historique du pricès, en partie du moins, les causes en
sont plus copieusement énoncées dans les mémoires juridiques, nombreux et parfois fort longs,
qui constituent le fonds de ce procès ; les religieux de Bonfays se sont opposés en 1691 aux criées,
vente et adjudication par décret des terres et seigneurie de Grésil, Valleroy et Monthureux-le-Sec,
saisies réellement sur François de Choiseul, tenant à se réserver les droits qu’ils avaient de
percevoir les dîmes et à être payés des arrérages. En 1692, le sieur Jean de Villeneuve, gendre de
François de Choiseul, fit requête à la Cour pour que lui soient adjugées les terres et seigneuries de
Grésil, Monthureux et Valleroy.
Arrêt du 19 juin 1696 ordonnant que la terre et seigneurie de Grésil ne sera vendue et adjugée qu’à
la charge que les religieux de Bonfays auront confirmation de leur droit de percevoir la dîme, mais
ne solutionnant pas la demande de 24 années de redevance annuelle du sr de Villeneuve (1696, 27
novembre) ; — Arrêt de prise de corps contre le sr de Villeneuve (1696, 27 octobre) ; — Arrêt
condamnant le sr de Villeneuve à payer aux religieux la dîme de Grésil, à raison de onze gerbes une, à
payer aux mêmes les arrérages depuis leur opposition en 1691, faisant défense aux religieux de
troubler les seigneurs dans la jouissance de leurs terres, les déboutant de leur demande de
payement d’arrérages depuis 1660 jusqu’en 1691, et les condamnant aux dépens (1700, 12 mars).
1561-1700
XVI H 17
(Liasse). — 8 pièces parchemin, 91 cahiers et pièces papier.
Seigneurie de Grésil. — Pièces du procès entre l’abbaye et Jean de Villeneuve, au sujet des
dîmes (1692 (?)-1696).
Voyez pour l’argumentation contre ce titre, le factum qui suit, et les mémoires de production dans les articles XVI H 17 et 18.
Jean de Villeneuve avait épousé en premières noces Anne de Choiseul, fille de François de Choiseul et de Judith Roze de
Gilliers.
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76
129
1692-1696
XVI H 18
(Liasse). — 4 pièces parchemin, 135 cahiers et pièces papier.
Seigneurie de Grésil. — Pièces du procès entre l’abbaye et Jean de Villeneuve, au sujet des
dîmes (1697-1702).
1697-1702
XVI H 19
(Liasse). — 53 et pièces papier.
Seigneurie de Grésil. — Correspondance relative au procès des dîmes de Grésil ; lettres de
l’abbé Arnould Simon, de prieurs de l’abbaye, d’avocats, etc. (1700-1708).
Mémoires de frais (XVIIIe s.).
1700-1708
Pont-lès-Bonfays.
(Liasse). — 1 pièce papier.
XVI H 20
Ferme de Behulieu. — Bail pour neuf ans de la ferme de Behulieu, passé à Nicolas Didelot,
sous le cens annuel de 431 livres (1776) ; prolongation du bail avec le même fermier moyennant le
cens annuel de 465 livres (1785).
1776-1785
Saint-Baslemont.
(Liasse). — 11 pièces parchemin, 1 cahier de 22 feuillets et 6 pièces papier.
XVI H 21
Charte de l’évêque de Toul Pierre [de Brixey] faisant connaître que Wiard de Monces77, sa femme
Aleys et Vivian de Saint-Baslemont ont donné par son intermédiaire à l’abbé Ascelin et aux frères
de Bonfays (Bonfail) une terre et un pré, dans l’alleu de Saint-Baslemont, suffisants pour y
construire une grange de la contenance d’une charrue, le droit d’usage dans les bois du même alleu
pour la construction et le chauffage, le droit de pâturage dans tout le ban pour les animaux de la
grange, et les dîmes de l’église de Saint-Baslemont. L’évêque confirme ces donations. Témoins :
Orri, doyen et archidiacre, Eude, trésorier et archidiacre, Milon, chantre et archidiacre, Thiéri de
Bar, archidiacre, Ferri, archidiacre, Hugo, archidiacre, Ebolus, archidiacre, Ferri, seigneur de
Monthureux (s. d. [1166-1175]). Vidimus du XIIIe s. par l’officialité de Toul. — Jugement de H.,
doyen de la chrétienté de Vittel, dans un conflit entre le curé et les paroissiens de Saint-Baslemont
relatif à l’attribution des revenus (apportagium) et des offrandes de l’autel de l’église paroissiale. Le
doyen, après s’être entouré d’avis compétents, parmi lesquels celui de Nicolas d’Ische, chanoine
de Bar, a conclu en faveur des curés de Saint-Baslemont (1265, samedi avant Judica en mars).
Vidimus de la cour de Toul, du mercredi après l’Assomption 1457, obtenu à la requête de l’abbé
Guillaume de Remoncourt. — Confirmation de cette donation par Gui, chevalier, sire de SaintBaslemont et son frère Jean ; les lettres de Pierre de Brixey y sont «translateez de latin en romans»,
et les seigneurs de Saint-Baslemont y spécifient les confronts des terres concédées «en territoire de
Saint-Ballemont en leu cun dit Roviel dez la fontaine cun dit a Bellonciei tot contreval lou chemin
de Darney en iusquez a denix de Bonneval et denqui en iusque à la cherrière que vai en
Abluemont et par lou chasne qui est en prei Estevenin cun dit lou sage» (1268, mars). Copie
papier XVIe s. par le notaire Blaise Gadel, de Vittel. — Copies modernes, très médiocres des deux
pièces qui précèdent et de la bulle d’Urbain IV78, de 1263, confirmant cette donation. —
Confirmation par Symonin, sire de Passavant, écuyer, de la donation à l’abbaye de Bonfays par
Gui, sire de Saint-Baslemont, son «homme et son féal», en sa darrinne voluntei», de la douzième
partie des grosses dîmes de Saint-Baslemont. Cette charte fut scellée par Symonin et son cousin
Guillaume de Monthureux (1295, mars). Original parchemin autrefois scellé. — Bail consenti par
l’abbaye (Simon étant abbé), à Jehan dit le Moine, de Saint-Baslemont, écuyer, de la douzième
partie des dîmes de Saint-Baslemont que son père Gui avait donnée en aumône à Bonfays pour
son anniversaire, moyennant un cens annuel de six réseaux de blé, dont trois de blé « pairei » et
trois d’avoine. Après le décès de Jehan, la partie des dîmes en question retournera à l’abbaye
(1313, lundi après Saint-Remi, en octobre). Original parchemin. — Quittance de vingt livres de
petits tournois délivrée par Loys de Saint-Baslemont, Guiot et Jehan79 frères, écuyers, seigneurs de
Désigné ailleurs sous le nom de Wichart de Monthureux-le-Sec.
Cartulaire p. 476. Voyez ci-dessus, p. 110 (Article Saint Baslemont).
79 A la fin de la pièce, on lit : «... à la requeste des diz Loys Guiot Jehans Boneval, escuier...».
77
78
130
Saint-Baslemont en partie, à l’abbé et au couvent de Bonfays ainsi qu’à Jehan de Monthureux-leSec, chevalier qui en était «plège» ; cette somme était due aux seigneurs par l’abbaye «pour cause
de l’apport Monseigneur Saint Jehan de Saint-Ballemont». Les seigneurs de Saint Baslemont
n’ayant pas de sceau (ou ne l’ayant pas avec eux), la pièce a été scellé par Symonin, de
Monthureux, écuyer, seigneur de Thuillières et par Girard dit Amiot de Voigyecourt (?) écuyer
(1334, jeudi après les octaves de Saint-Pierre et de Saint-Paul). Original parchemin. — Ratification
par Pierre, dit li Decopeiz, de Saint-Baslemont, chevalier, d’un accord intervenu entre l’abbé de
Bonfays Gérard, d’une part, et Guyat Gérard Amiat, Joffroy de Brexey, Lowy de Espie, Guyat et
Jehan Bonnevaul, écuyers, de Saint-Baslemont et les prudhommes de la ville et communauté de Saint
Baslemont, d’autre part. Chacune des parties prétendait avoir les offrandes de deniers en argent,
de cire, de luminaire, de draps et ce qui provenait de l’apport de l’église, de l’autel et de
«Monseigneur Sanct Jehan» de Saint-Baslemont. L’accord fut fait, du gré des parties, par Jehan de
Monthureux-le-Sec, chevalier et Symonin, son frère. L’abbé et le couvent de Bonfays jouiront à
perpétuité de toutes ces offrandes, moyennant certaines redevances spécifiées en la lettre
d’accord. Pierre li Decopiez ratifie également un autre accord où il est question des «cluches et
dou tronc» de l’église et confirme à l’abbé toutes les offrandes quelles qu’elles soient, des cloches,
du tronc et des grosses dîmes de Saint-Baslemont (1355, lundi après les octaves de Saint-Pierre et
Saint-Paul). — Mémoire en faveur des abbé et couvent de Bonfays, tendant à prouver que les
seigneurs de Saint-Baslemont ne sont pas fondés dans leurs prétentions au sujet du droit de garde
«de ceu que li dit religieux ont et tiennent on banc on finaige et es appartenances de Saint
Baillemont». Les religieux disent notamment que ces biens leur furent donnés en aumône par les
anciens seigneurs de Saint-Baslemont «confermees et amortiez et translateez» à l’église de
Bonfays, tant par l’évêque de Toul que par les anciens seigneurs de Passavant «de cui fye li terre
de Saint Baillemont muet» (sans date [vers 1355]). Original parchemin. — Donation à l’abbaye
(Louis étant abbé), par Gui de Saint-Baslemont, chevalier, de vingt-cinq «soudeez de terre», à
prendre tous les ans sur les fourrages et sur les «exues et proffeiz» de son foin de SaintBaslemont. En échange, les religieux devront célébrer ou faire célébrer quatre services aux Quatre
Temps, chaque service comprenant quatre messes, qui seront du Saint-Esprit, du vivant de Gui et
de sa femme Comtesse, et de Requiem, après leur décès ; ceux qui feront les services auront quinze
sols, les autres dix sols iront à la pitance du couvent (1630, jeudi après la Saint-Valentin). Original
parchemin. — Enquête testimoniale faite par Jacques Ragueta, doyen de la chrétienté de Poussay80
, et Nicolas Thomassin, doyen de celle de Vittel81, notaires de la cour de Toul et délégués par
l’official, au sujet de difficultés pendantes entre l’abbaye de Bonfays (Guillaume de Remoncourt,
puis Nicole Magnien de Saint-Baslemont, étant abbés)82, les curés de Saint-Baslemont, d’une part,
et les habitants d’autre part, relativement aux différentes redevances et corvées (réparations à
l’église, fourniture des objets du culte, corvées de charrues, etc). Les griefs et les résultats de
l’enquête ont été soumis à deux arbitres, Didier de Courcelles, abbé de Rangéval, et Thierri de
Lignéville, prieur de Châtenois (1450, 3 juin 1457-17 mars) Cahier papier83. — Attestation de
Jehan Roucellet, de Saint-Baslemont, au sujet des corvées de charrues (1457, seconde fête de
Pâques). Original parchemin. — Accord entre l’abbaye (Nicole Magnien étant abbé), Guillaume
de Remoncourt, curé de Saint-Baslemont, d’une part, et les habitants de cette localité d’autre part,
pour la nomination d’arbitres dans un conflit relatif aux réparations de l’église, à la fourniture des
objets du culte, à l’entretien du «waxel dou sainct oille», du «sanctuaire et repositoire pour
repouser Corpus Domini», pour la fourniture de la moitié des cloches et de leurs cordes, etc, ainsi
que pour les corvées de charrues. Sur le conseil de Thierri de Lignéville, prieur de Châtenois, se
faisant fort de sa mère, dame comtesse de Gréaulx, dame en partie de Saint-Baslemont, et de Ferri
de Monthureux, chevalier, seigneur en partie du même lieu, l’abbaye a choisi frère Didier [de
Courcelles], abbé de Rangéval (Rangiewaulw), et Thomas, prévôt de la collégiale de Darney ; les
habitants de Saint-Baslemont ont désigné Thierri de Lignéville, prieur de Châtenois, et Girard
Wauchier, de Saint-Baslemont, maître de la maison-Dieu de Toul (1459, 27 mai). Original
parchemin. — Sentence arbitrale mettant fin au différend ; parmi les décisions, il y a lieu de noter
Curé de Hagécourt.
Curé d’Escles.
82 Guillaume de Remoncourt, abbé de Bonfays de 1450 à 1457, est, après cette date, curé de Saint-Baslemont ; Nicole Magnien,
que l’on trouve curé de Saint-Baslemont en 1445 et en 1450, devient à son tour abbé de Bonfays en 1457.
83 Filigrane : Un P. Gothique surmonté d’une croix. — Le cahier est incomplet d’un feuillet ; ce qui manque se trouve transcrit au
cartulaire.
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131
que l’abbaye prélèvera le tiers des deniers, mis dans le tronc de l’église, qu’elle aura toutes les
autres offrandes de l’église ; que les habitants sont dispensés de la corvée de charrue ; qu’ils
entretiendront le toit de la tour Saint-Basle, et le cimetière «honestement» à leurs frais ; l’abbaye et
les châteliers conjointement fourniront les autres choses nécessaires à l’église, livres, objets du
culte, etc. (1462, 20-25 juin). Original parchemin.
XIIe s.-1462
XVI H 22
(Liasse). — 4 pièces parchemin, 33 pièces papier.
Eglise. (Réparations, objets du culte, cloches). — Sentence arbitrale rendue par Anthoine de
Ville, chevalier, seigneur dudit lieu, et Errard du Chastelet, seigneur de Vauvillers, dans un débat
entre l’abbé de Bonfays et les seigneurs et habitants de Saint-Baslemont qui avaient fait refondre
leurs cloches sans en avertir l’abbé. Celui-ci devra payer pour cette fois la somme de soixante
francs, mais, à l’avenir, les habitants ne devront «faire faire cloches, rengrosser les leurs» sans en
prévenir l’abbé, sous peine de ne pouvoir recouvrer ce à quoi ils prétendent droit au sujet des
cloches. Parmi les témoins figurent Claude de Gironcourt, chevalier, et Nicolas de Paffenhoffen,
seigneur d’Acraignes (1520, 20 novembre). Original parchemin. — Transaction entre l’abbaye et
les habitants de Saint-Baslemont au sujet de l’église. Les difficultés étaient nées de ce fait que les
habitants réclamaient aux religieux la moitié des frais qu’avaient nécessités les travaux de l’église
«nouvellement bastie, érigée et rédiffiée». L’accord fut fait entre Claude de Reinach seigneur
«propriétaire» de Saint-Baslemont, et les habitants du lieu, d’une part, et Nicolas Predicatoris, abbé,
et Claude Garset, prieur claustral de Bonfays et curé de Saint-Baslemont, d’autre part. Il y est
surtout question de l’avenir : aux habitants incomberont la toiture et couverture du choeur et de la
tour, le mur du cimetière, ainsi que les verrières de l’église, à l’exception de celles de la chapelle
Saint-Jean ; les religieux se chargeront des toitures de la nef et de la chapelle Saint-Jean, ils
fourniront l’huile des lampes, le cierge «banny» à Pâques, le luminaire de la chapelle Saint-Jean et
la moitié des torches de l’église ; quant aux «harnissements des cloches...entrelas des battants...
cordes pour les faire sonner...», les dépenses seront partagées par moitié, ainsi que dans le cas où
l’une des cloches viendrait à se rompre. Toutes les offrandes de l’église iront aux religieux à
l’exception de celles du tronc Saint-Jean qui seront partagées ; pour plus de sécurité, ce tronc aura
deux clefs. Le curé de Saint-Baslemont, qui avait prêté aux habitants, une somme de deux cents
francs pour la reconstruction de l’église, et qui n’avait encore reçu que trente francs, tenant
compte des grands frais supportés par ses paroissiens, leur abandonne sur cette dette une somme
de cent dix francs ; il s’engage à acquérir, avec les soixante francs qui lui sont encore dus, une table
pour mettre sur le grand autel de l’église (1567, 3 juillet). Original parchemin. — Inventaire des
objets d’orfèvrerie légués à la chapelle de Notre-Dame de Lorette (en l’église de Saint-Baslemont)
par feu Gérard de Reinach, vivant seigneur de Montquentin et de Saint-Baslemont, et à la chapelle
Saint-Claude, par Claude de Reinach, seigneur de Saint-Baslemont (1596, 17 décembre). —
Lettres patentes de Louis XIV annulant, à la requête de l’abbé et des religieux de Bonfays, la
transaction du 3 juillet 1567, passée entre l’abbaye et les habitants de Saint-Baslemont au sujet des
réparations de l’église (Metz, 1671, 1er août). — Sentence du bailliage de Vosges déboutant les
abbé et religieux de l’entérinement des lettres patentes qui précèdent (1672, 26 février), et arrêt du
Parlement de Metz annulant l’appel des religieux et les condamnant à l’amende et aux dépens
(1672, 13 octobre). — Marchés et accords au sujet des réparations à l’église (1673-1722).
Pièces d’un procès entre les abbé, prieur et religieux de Bonfays, d’une part, et la communauté de
Saint-Baslemont au sujet des réparations de l’église (1689-1691).
Transaction entre les parties au sujet des réparations et fournitures de l’église (1720, 29 février).
1520-1722
XVI H 23
(Liasse). — 2 pièces parchemin, 38 pièces papier.
Curés. — Approbation par Nicolas Dhullier, abbé de Sainte-Marie-aux-Bois, vicaire général de la
congrégation, de la présentation de Claude Garset, religieux de Bonfays, à la chapellenie ou
paroisse de Saint-Baslemont, vacante par la révocation d’Antoine Barbier (1541, 16 mars). —
Cession des droits de la succession de Jean Monnoie, curé de Saint-Baslemont, à deux particuliers
de ce lieu (1636, 25 novembre). — Déclaration de succession et de dettes passives ; par le fr.
Bernardin de Line, lorsqu’il a quitté son bénéfice (1661). — Traité entre les religieux et le sieur
132
Robert, curé de Gironcourt, à qui ils confèrent la cure de Monthureux, à charge de desservir
Saint-Baslemont (1662, 16 mars). — Traité analogue avec Jean-Baptiste Berger (1662, 23 mars).
— Traités analogues avec Gauthier Paul (1663, 1665). — Sentence du bailliage de Vosges contre
Charles Perrin, curé de Provenchères, ci-devant vicaire à Saint-Baslemont (1668). — Requête
présentée à l’évêque de Toul, M. de Fieux, par M. des Armoises, seigneur de Saint-Baslemont, et
la communauté, au sujet de «la longue et indue absence de leur curé», la cure étant abandonnée
depuis dix ou douze ans ; les requérants supplient l’évêque de leur donner un curé qui réside à
Saint-Baslemont (s. d. [1676-1687]). — Bulle d’Innocent XI pour le fr. Edmond Pichelin (Rome,
Sainte-Marie-Majeure, 1685, 12 des calendes d’août). — Opposition des religieux de Bonfays à la
prise de possession de la cure de Saint-Baslemont par le fr. Pichelin, et requête des mêmes au
lieutenant général près le bailliage d’Epinal (1686). — Présentation à la cure de Saint-Baslemont,
vacante per desertionem, de Chrysostome Bertinet, et prise de possession (1687). — Pièces
concernant la portion congrue du curé Hylaire Morel (1693-1697). — Traité entre les religieux et
Nicolas de Cheppe, curé de Saint-Baslemont : ce dernier est exonéré de ce qu’il redevait sur les
dîmes de quatre années, en raison de la grange et de l’écurie qu’il a fait construire, mais il donnera
à Pâques 1709 trente resaux de blé et trente écus de trois livres (1708, 27 avril). — Pièces
concernant le fr. Crespin Varambel, curé de Saint-Baslemont : lettres d’ordination, présentation,
prise de possession, serment (1721-1732). — Traités entre les religieux de Bonfays et le fr.
Varambel, au sujet des dîmes et de la desserte de l’église de Saint-Baslemont (1739). — Mémoires
de recettes et de dépenses, état de meubles et effets du curé Varanbel (1730-1747).
1541-1747
XVI H 24
84
(Liasse). — 14 pièces parchemin, 34 pièces papier, 4 sceaux.
Temporel de la cure. — Acquêt par le fr. Jehan Monnoye, curé de Saint-Baslemont, de Jehan
Pierat le vieux, d’un petit champ à Saint-Baslemont. Sur les vieilles vignes (1610, 8 février). — Vente
par le même curé à Didier Mougin, tailleur d’habits à Provenchères, d’une petite maison attenant à
la maison de cure, en la rue du Haut, devant l’église, donnée autrefois par Gérard de Reinach,
chevalier, seigneur de Montquentin (1614, 3 juin). — Acquêt par le même curé de maître
Demenge Pelletier, demeurant à Lignéville, d’une pièce de terre au finage de Saint-Baslemont, sur
Madinprey (1616, 3 mai). — Acquêt par adjudication par le même, d’un jardin en la rue du Haut et
de deux jours de terre sur Madinpré (1616, 7 février). — Acquêt par le même de Demenge
Pelletier, de Lignéville, d’une vigne En la Tribolaye (1616, 18 mai). — Echange entre le même curé
et Claudot Mougin, de Saint-Baslemont : ce dernier obtient une maison sise rue de Latheney, près
de la place de l’ancienne maison de cure, et donne au curé une autre maison en la même rue84
(1617, 1er mars). — Acquêt, par adjudication, par le même curé, de dix-huit jours et demi de terre
et d’un pré de quatre fauchées à Saint-Baslemont (1621, 12 juillet). — Acquêt, par le même, de
Jean Mareschal, de Saint-Baslemont, du quart d’un jardin Ensens le Hault, dit le Jardin Nicolas
Conroux ; celui-ci donne au curé un quart du Jardin Georgeot et reçoit un champ En Chaulfour
(1626, 20 janvier). — Acquêt par Demenge Bastien des tuteurs et curateurs des enfants de
Claudot Claudon, de «trois quarts en une moitié» de jardin sis ensens le Hault (1626, 4 juin). —
Vente par Gérard Conroux à Demenge Bastien de tout ce qu’il peut avoir dans un jardin ensens le
Hault (1626, 8 juin). — Bail passé par le curé Jean Monnoye à Claudon, veuve de feu Claudin
Pierot, de toutes les terres labourables et prés dépendant de la chapelle fondée par Gérard de
Reinach, sous le cens annuel de trois resaux de blé et autant d’avoine et de huit francs (1628, 2
novembre). — Adjudication à Jean Monnoye, d’une pièce de terre, venant de Nicolas Conroux, et
sise En Hemerey (1633, 5 décembre). — Adjudication au même curé et à divers de pièces de terre
provenant de Nicolas Conroux, sises On Puxey, Dessous l’estang en pasquis, En Margolain, On Hault de
Rogieulx, cette dernière seule échue à Jean Monnoye (1635, 5 mai). — Etat des acquêts faits par
Jean Monnoye. En tête, on lit : «En l’an 1545, le 28 jour du mois d’aoust, messire Hans Bastien,
seigneur de Rinach, chevalier, seigneur de Saint-Balmont, faisant son testament y ordonna et
statua une messe basse estre dite et celebrée par chacune sepmaine perpetuellement en l’église
paroissiale de Saint-Balmont par les curés du lieu par un chacun iour de mecredy (?), pour ce il a
donné deux cent franc qu’il a voulu estre appliqués en rentes et sensives» (s. d. [XVIIe s.]). —
Copies de plusieurs lettres d’acquêts faits par défunt Jean Monnoye, curé de Saint-Baslemont, au
profit de la cure de ce lieu (s. d. [XVIIe s.]).
Voyez ci-après XVI H 27, le dossier des Maisons de Saint-Baslemont.
133
Etats du temporel du curé de Saint-Baslemont dressés par Nicolas de Cheppe (1703-1729).
Extrait du pouillé des bénéfices de l’évêché de Toul en ce qui concerne Saint-Baslemont,
collationné par l’archidiacre de Lespy du Saussay (s. d. [fin XVIIe s.]). —Pieds-terriers de la cure
(XVIIIe s.).
1610-XVIIIe s.
XVI H 25
(Liasse). — 6 pièces parchemin, 48 pièces papier.
Bouvrot, maison de cure. — Acensement, par Jean Chrysotome Milon, prieur de Bonfays, à
Dominique Bresson, laboureur, d’une pièce de terre dépendant de la cure, sise en la voye du Moulin
(1692). — Requêtes et protestations du curé Nicolas de Cheppe au sujet du remembrement des
terres de Saint-Baslemont (1706-1715). — Extrait du remembrement de Saint-Baslemont ; le
bouvrot de la cure ; bornage (1717). — Difficultés entre le curé N. de Cheppe et la communauté
de Saint-Baslemont au sujet de l’ensemencement des terres du Bouvrot (1717).
Pièces d’un procès entre l’abbaye et Hilaire Morel, curé de Saint-Baslemont, au sujet d’une pièce
d’héritage du ban de Saint-Baslemont, appartenant à l’abbaye et adjugée par arrêt du parlement de
Metz au curé, comme faisant partie de son bouvrot (1691-1694).
Donation à l’abbaye, par Claude de Reinach, chevalier, seigneur de Saint-Baslemont, Montreux et
Ferrette, d’une maison, avec ses dépendances, sise à Saint-Baslemont, en la rue d’En haut, près de
l’église, pour servir de demeure aux curés qui desserviront l’église paroissiale85 (1590, 17
décembre). Copies très médiocres XVIIe s. — Pièces de procédure au sujet de la reconstruction
de la maison de cure (XVIIe-XVIIIe s.).
1590-XVIIIe s.
XVI H 26
(Liasse). — 5 pièces parchemin, 33 pièces papier.
XVI H 27
(Liasse). — 9 pièces parchemin, 8 pièces papier, 1 sceau.
Dîmes. — Amodiation par l’abbé Thiriet Deschault à Hans Bastien de Rinach, écuyer, seigneur
de Saint-Baslemont, des dîmes de ce lieu, appartenant à l’abbaye, à savoir «de 12 gerbes les 7, pour
la seule année 1527, moyennant 36 paires de grains assavoir 36 résaulz froment et 36 résaulx
avoine, mesure dudit Sainct-Baillemont» (1527, 5 septembre). Original parchemin. — Amodiation
des dîmes par l’abbé Estienne de Marsay à Hans Bastien de Rinach, pour six ans, moyennant un
cens annuel de 10 écus d’or valant 33 francs 9 gros (1541, 6 février). — Requête des habitants de
Saint-Baslemont à «Msgrs du Conseil86 establi au régime et gouvernement des païs de Mgr
pendant son absence», au sujet des difficultés que leur faisait le seigneur de Saint-Baslemont, bailli
de Vosges, pour la levée des récoltes. Arrêt de conseil favorable aux habitants (1575, juillet-août).
— Amodiation par Georges de Mitry, abbé de Bonfays, à Claude de Rinach, chevalier, seigneur de
Saint-Baslemont, Montreux et Ferrette, et à Adriane de Grandmont, sa femme, des dîmes de
Saint-Baslemont, pour leur vie durant, sous le cens annuel de 120 francs de Lorraine (1598, 15
décembre). Original parchemin. — Amodiation pour neuf ans par l’abbé Christophe de Mitry, à
Nicolas Petit Jean de Saint-Baslemont, moyennant un cens annuel de 300 francs, dont 250
devront être payés à l’abbé et les 50 autres à Jean Monnoye, curé de Saint-Baslemont (1627, 17
août). — Baux des dîmes (1645-1725).
1527-1725
Maisons de la rue de Lattenay87. — Prise à cens de l’abbé Demoinge de Villei, par Jehan dit
Maingnien, fils du maire Jehan, des Ableuvenettes (Abuefvenet) d’une «plaice et chasaul» à SaintBalemont, «entre le chasmin devant et de costé et l’aritaige de l’englise» de plus tôt possible ; si
ledit Jehan et sa femme meurent sans héritiers ou sans avoir pris de dispositions en leur faveur,
ladite place «amasonnée» reviendra à l’église de Bonfays. L’acensement est fait moyennant un cens
annuel d’une livre de cire avec quarante sols d’entrée (1403, lendemain de Saint-Martin d’hiver).
Voir l’analyse plus complète d’après le cartulaire ci-dessus, p. 111.
L’évêque et comte de Toul, chef du Conseil, le comte de Salm, maréchal de Lorraine, bailli du comté de Vaudémont, de
Neuflote, président des Comptes de Lorraine, et Bournon, procureur général de Barrois, composaient en Conseil.
87 Ecrit par ailleurs La Tenaille, La Thenaille, La Tenaye.
85
86
134
Original parchemin. — Acensement par le même abbé à Mathias, fils de Willame le Duc, de SaintBaslemont, d’une place en cette ville, «entre le censaul que Jehan li Megnien tient de l’église de
Bonfay» et l’héritage de cette église. Le preneur devra construire au plus tôt, et après son décès et
celui de sa femme, sans héritiers, le terrain et la construction reviendront à l’abbaye. Le cens
annuel est d’une livre de cire, avec deux couronnes d’or d’entrée (1408, 2 mars). Original
parchemin. — Acensement par le même abbé à Gérard, fils de Jehan d’Ableuvenettes
(Aubuefveney) d’un terrain à Saint-Baslemont, entre Mathiat et l’héritage de Bonfays, moyennant
une livre de cire, et avec la même clause de retour à l’abbaye après le décès du preneur sans
héritiers (1409, 8 juin). Original parchemin. — Requête de l’abbé et du couvent de Bonfays au
maire en la haute justice de Saint-Baslemont, aux fins de prendre possession des trois maisons
réduites en masures sises en la rue de Lathenaille, dont les détenteurs sont inconnus, et qui ne
rapportent plus rien (1693). — Bail de ces trois «places masières» consenti pour trois ans à Jean
Marchal, pour 18 gros par an (1698). — Autre bail à Charles Duthrésor, pour six ans, moyennant
cinq francs barrois (1705). — Prise à cens des mêmes terrains par Pierre Conroux, maître châtreur
à Saint-Baslemont, moyennant 14 francs lorrains par an (1722). — Vente, par le tuteur des enfants
de Pierre Conroux à François Thiéry, de Saint-Baslemont, d’une des maisons de la rue de la Tenaye
(1741).
Transactions diverses. — Vente par Didier Petit, de Saint-Baslemont, à dame Claude de
Woilhey, veuve de Hans Bastien de Rinach, seigneur de Saint-Baslemont, d’un cens de 12 gros de
Lorraine, moyennant la somme de 16 francs, le tout assigné sur une maison sise en la rue Haute,
vers l’église (1569, 20 mai). — Vente à la même dame par Bastien Lorençois de Saint-Baslemont,
d’un cens de 12 gros, pour 15 francs de Lorraine, le tout assigné sur la maison de Bastien sise en
la rue du Hault (1570, 7 février). — Vente par Nicolas Cassart, de Provenchères, à Pierot Pelletier,
de Saint-Baslemont, d’une pièce de terre labourable, sise de Porvenchères, au Meurgier, pour 40
francs 4 gros barrois (1572, 25 novembre). — Obligation de 75 francs par Claudot Musnier, dit
Liebault, de Saint-Baslemont, envers dame Claude de Woilhey (1572, 3 décembre). — Vente, par
Didier Mougin, tailleur d’habits, de Saint-Baslemont, à Barbe, fille de Jehan Pierrot Didier, d’une
maison avec ses dépendances sise en la rue du Haut, pour «quatorze vingt treize» francs de
principal et 17 francs pour les vins (1619, 26 novembre).
1403-1741
XVI H 28
(Liasse). — 2 cahiers de 13 et 21 feuillets et 3 pièces papier.
Recueil de titres concernant la paroisse de Saint-Baslemont, établi au XIIe s. (XIIe s.-1567)88. —
Recueil de titres concernant la même paroisse établi au XVIIe s. : Extrait du testament de Hans
Bastien de Rinach, chevalier, seigneur de Saint-Baslemont : il rappelle que son grand père, Ferri de
Monthureux, avait fondé de son vivant, dans l’église de Saint-Baslemont une messe par semaine,
et qu’il avait donné pour cela une somme de 100 francs qui fut employée en «censives annuelles et
perpétuelles», «assez mal assignés» ; il demande que l’on vérifie ces placements et qu’on les
améliore. Il donne trois cents francs de Lorraine, dont deux cents seront employés pour la
construction d’une chapelle de Notre-Dame dans l’église et aussi près que possible des sépultures
des seigneurs de Saint-Baslemont. Le testament fut reçu au château de Saint-Baslemont en
présence de Philippe de Frenel, chevalier, seigneur dudit lieu, de Loys d’Oyselet, seigneur dudit
lieu et de Dombrot en partie, de Joachim des Preys, écuyer, seigneur de Gorhey et de Hugo du
Mont-Saint-Jean, chanoine de Vaudémont (1545, 25 août). Extrait donné au curé de SaintBaslemont le 15 décembre 1550 ; Copies89 des divers acquêts et échanges du curé Jean Monnoye
(1610-1635) ; — Vente par les tuteur et curateurs des enfants de feu Jean Mareschal, à Claude
Martin, curé de Saint-Baslemont, d’un pré à Saint-Baslemont, En Pacquis, pour la somme de cent
francs de Lorraine ; ces cent francs provenant d’une donation faite par dame Claude de Valhey,
veuve de Hans Bastien de Rinach, aux curés de Saint-Baslemont qui doivent, pour cela, dire tous
les jours «la Passion Nostre Seigneur», et une messe tous les mercredis avec d’autres services
portés dans la donation (1598, 23 février).
«Mémoire abrégé des titres que nous avons pour ce qui regarde St Ballemont» (1174-1722) établi
88
89
Originaux dans XVI H 21, 22, 25, 26 et 27.
Originaux dans XVI H 24.
135
au XVIIIe siècle.
Autre mémoire analogue et de même date.
XVIIe-XVIIIe s.
They-sous-Montfort.
(Liasse). — 1 pièce papier.
XVI H 29
Bail de la ferme de Maximois (1782).
1782
Valleroy-le-Sec.
(Liasse). — 1 pièce parchemin, 28 pièces papier.
XVI H 30
Vente par l’abbé Nicole Predicatoris, le prieur Claude Garset et le religieux de Bonfays, à Jehan de
Choiseul, écuyer, seigneur de Branvillers, Grésil, Monthureux et Valleroy, de plusieurs pièces de
terre, au finage de Valleroy, En la crovée Fauguyn, Au long du Haut chemin, dans le clos du sieur de
Choiseul ; En Crezillotte, pour la somme de quatre-vingt livres tournois, et moyennant la cession
aux religieux d’un cens annuel de dix blancs barrois que le sieur de Choiseul a droit de lever sur un
jardin au finage de Monthureux (1562, 2 juin). Expédition parchemin et deux copies papier. —
Bail des terres de l’abbaye sises à Valleroy passé à Sébastien Le Clerc (1713). — Extraits des
déclarations de ce qui appartenait à Bonfays au finage de Valleroy (1540). — Copie XVIIe s. —
Extrait d’un remembrement (contesté par les religieux) des héritages de Valleroy qui
appartiennent à l’abbaye (1728). — Sentence rendue au bailliage de Langres par devant Claude de
Choiseul, chevalier, maréchal de camp, bailli, dans un procès entre dame Rose de Gillier, veuve de
François de Choiseul, chevalier, baron de Pressigny, et les communautés de Monthureux et de
Valleroy, pour le paiement de la rente seigneuriale (1672, 2 août). — Pièces d’un procès entre le
maire de Valleroy, ce dernier agissant pour les seigneurs de Grésil, au sujet du paiement de cens
que lesdits seigneurs prétendaient exiger des religieux sur les terres possédées par eux à Valleroy
(1679-1680).
Cure, dîmes. — Provisions par les dames de Remiremont de la cure de Marhéville et de ses
annexes Valleroy et Haréville, pour Claude Bourlier (1672) et Jean Richard (1679). — Obligations
du curé (Claude Bourlier) et des paroissiens de Valleroy au sujet des réparations de l’église et de la
cure (1673). — Sentence du bailliage de Langres maintenant les dames de Remiremont dans le
droit de lever les deux tiers des dîmes de Valleroy (1663, 19 juin). — Autres sentences du même
bailliage concernant les dîmes (1678, 1709).
Rôle pour la levée des cens en blé froment dus au seigneur de Grésil, par les habitants de
Valleroy, de la taille de la Saint-Remy, etc (1695, 1696).
1562-1709
Les Vallois.
XVI H 31
(Liasse). — 14 pièces parchemin, 9 pièces papier.
Charte de Conon, chancelier de Remiremont, et de Jehan, sire de Darney, par laquelle ils font
connaître que Jehan de Vallois li escuiers et Ermaingars, sa femme «ont acquittée... tout lo beffans
(barrage ?) quill avoient vers liglise de Boinfaill et vers les altres hoirs dou bief dou molin de
Chietel....». La pièce fut scellée par le chancelier de Remiremont et par Etienne, prieur de
Relanges, Jean, sire de Darney, n’ayant pas de sceau (1261; août). Original parchemin. — Charte
de Nicole, prêtre de Hagécourt et doyen de la chrétienté de Poussay (Porcez), qui fait connaître que
Miles d’Adompt (Audon) a vendu à l’abbé et au couvent de Bonfays (Boinfayl), d’une part, et à
Willermin, dit le Chitel, d’autre, la neuvième partie du moulin de Chitel «qui siet en la vile de
Valois», et tout ce qu’il possède au finage de cette ville, avec le consentement de ses enfants, pour
soixante dix sous de forts (1274). Original parchemin. — Notification par le duc de Lorraine,
Ferri III, de l’acensement fait en sa cour de Mirecourt par Richard de Valleroy à Fririat de Pont,
demeurant à Vallois, de tout ce qu’il a et peut avoir à Vallois et dans son ban et finage «en preiz,
terres, bois, haiez, en cenz, uz et en touz provages», ensuite d’un partage avec ledit Fririat et
Willermin Chitel, moyennant un resal de froment et deux resaux d’avoine. Richard laisse en outre
à Fririat tout ce qu’il a à Dommartin-lès-Vallois (Dommartin preiz de Valois) et dans son finage pour
136
un chapon de cens (1300, lundi avant Saint-Thomas apôtre en décembre). Original parchemin. —
Charte du même duc faisant connaître qu’en sa cour de Mirecourt, Richard de Valleroy, a donné
«pour Deu et em pure asmosne» à l’abbé et au couvent de Bonfays, sept sous toulois de cens que
Fririas de Vallois lui devait annuellement sur tout ce qu’il avait «pour raison de partage» avec
Fririas au ban et finage de Vallois «achans et a ville». Si Richard ne pouvait payer les sept sous,
Fririas devrait se substituer à lui. En échange de cette donation, les religieux devront chanter
toutes les semaines une messe du Saint-Esprit du vivant de Richard, et après son décès, une messe
de Requiem, avec anniversaire (1300, jour de fête Saint-Benoît en mars). Original parchemin. —
Vente par Viry Bonne Toile de Mazirot (Maiserois) à Jehan Roubert, de Pont, de deux pièces de
terre au ban de Vallois, pour la somme de 16 gros d’argent (1408, 25 février). Original parchemin.
— Engagement pour douze ans par Moingette, fille de Jehan Lou Robbier de Dommartin-lèsVallois (Dompmartin ensent Valloix) de tout ce qu’elle a au ban et finage dudit lieu, pour la somme
de seize florins, à dix gros par florin (1427, 3 janvier). Original parchemin. — Vente à l’abbé de
Bonfays, Demenge de Villers, par Moingette, veuve de Poirouselz de Vallois, et ses enfants, de
trois «endens»90 de pré, sis dans la prairie de Pont, à côté d’autres trois endents appartenant déjà à
l’abbaye, et d’un petit champ au finage de Vallois, moyennant le prix de 5 francs (12 gros par
franc). — Témoins, Jehan de Chitel de Vallois et Jehan dit François de Lerrain (1432, 29
septembre). Original parchemin. — Acensement par l’abbé Nicole de Châtenois à messire Didier
Richard, prêtre de Vallois, à Pierre, son frère et à Jehan de la l’Eau (de lay lyave), d’une pièce de pré
au ban de Vallois, On Chitel, à côté du bief du moulin de l’abbaye, ainsi que du bief et de la place
du moulin, moyennant deux chapons de cens annuel (1507, 7 août) ; transport, par le susdit
Didier Richard, résidant à Bonvillet, aux prévôt et chapitre du «Chastel» de Darney, de tout ce
qu’il a au moulin et battant, bief et cours d’eau sis au ban de Vallois On Chitel, ainsi qu’une curtille
au même lieu (qu’il reprend à cens du chapitre) chargée d’un chapon du à l’abbaye de Bonfays,
chapon que Richard ou ses héritiers s’engagent à payer au chapitre de Darney. En échange, le
chapitre sera tenu de célébrer l’anniversaire de Didier Richard (1558, 26 mai) ; Confirmation de ce
transport par Gérard, fils de feu Jehan de Leave de Vallois et ses «paixoniers» et ayant cause
(1528, 5 septembre) ; Acensement par l’abbé Thiery Deschault et le couvent de Bonfays, au
chapitre de Saint-Nicolas de Darney, d’une pièce de pré, du bief et de la place du moulin, le tout
sis au ban de Vallois, a Chitel, moyennant un cens annuel de deux chapons (1528, 20 mai). Copies
contemporaines transcrites à la suite les unes des autres. — Vente par Pierre de Vallois a Collin
Monget, de Pont près Bonfays, de plusieurs champs et pièces de pré sis au ban de Vallois,
moyennant dix-sept francs de principal et trois gros «au vin» (1508, 19 mai). Original parchemin.
— Echange de terres aux Vallois entre Colin de Pont, de Vallois, prêtre, et Jehan de la Leave
(1515, 25 mai). Original parchemin. — Vente à l’abbé de Bonfays, Nicole du Breulx, par Ydatte,
veuve de Jehan de Leawe, de Vallois, et ses enfants Andreu, Gérard et Jehan, d’un franc de rente,
assigné sur des pièces d’héritage au ban de Vallois, pour la somme de vingt francs de principal
(1523, 25 mai). Original parchemin. — Acensement par Thierry Deschault, abbé de Bonfays, à
Nicolas, fils de Simonin d’«Ensens Vallois», de plusieurs pièces de terre au ban de Vallois,
moyennant un cens annuel de deux resaux d’avoine, mesure de Mirecourt (1526, 2 juin). Copie
papier contemporaine. — Donation à l’abbaye de Bonfays par Jehan, fils de feu Jehan de la
Leawe, de Vallois, «âgé d’environ quinze ans», comme l’ont certifié son beau-père et sa mère, de
tous ses biens meubles et immeubles, à la condition toutefois qu’il les possédera jusqu’à ce qu’il ait
l’âge de recevoir «l’office sacerdotal», ce qui permettra de l’«entretenir aux escole». La première
messe de Jehan sera dite aux frais de l’abbé et du couvent ; après quoi, il recevra la même
prébende et portion que les autres religieux. L’abbé Estienne de Marsay et le couvent ont accepté
et ont confié la direction du jeune homme et la surveillance de ses biens à frère Colin, religieux de
l’abbaye (1545, 26 juillet). Original parchemin. — Enquête testimoniale faite au nom de l’abbé
Nicole Predicatoris, tendant à prouver qu’une pièce de pré On prey des Breulx, au ban de Vallois, est
bien de la donation de Jehan, fils de Jehan de la Leawe (1564, 14 juin). — Echange de terres aux
Vallois entre l’abbé Nicole Predicatoris et Nicolas Hazart, de Vallois (1566, 8 novembre). Original
parchemin. — Quittance d’un chapon du annuellement à l’abbaye par Thomas Brabant, de
Dommartin-les-Vallois (1570, 12 février). — Enquête testimoniale au sujet du paiement d’un cens
sur un terrain dit la Poirurulle, au finage de Vallois (1570, 20 février). —Main-mise sur quelques
terres de Vallois (Celles de feu Jehan de Châtel, de feu Pierre Robert, et des cinq sœurs qui
90
De Andena, mesure de terrain qui signifie enjambée ou espace que peut faucher un homme d’un coup de faux (Du Cange).
137
n’avaient pas payé les cens dus à l’abbaye (1571). — Echange de terres à Vallois entre l’abbé
Nicole Predicatoris et Didier Poirot de Vallois (1572). — Accord entre l’abbé Nicole Predicatoris et
les ayant cause des trois témoins précédemment cités au sujet du payement des cens (1572, 18
juin). — Reconnaissance par les héritiers de Demenge de Chitel d’un cens du à l’abbaye sur le
champ de la Poirieulle, cens qui n’a pas été payé depuis l’année 1635 et dont l’arriéré monte à 35
poulets et 70 douzaines d’œufs Cet arriéré de cens leur a été réduit à un écu blanc à condition
qu’il feront chacun un voyage à la scierie de Vioménil pour amener des planches nécessaires aux
réparations de l’abbaye, et qu’à l’avenir ils payeront solidairement tous les ans une poule et vingtquatre œufs (1671). — Renonciation par Thomas Simonin, de Lerrain, à l’acensement d’un champ
au Chaufour, finage des Vallois, après paiement des arrérages de cens dus à l’abbaye (1678). —
Déclaration de plusieurs habitants des Vallois qui reconnaissent n’avoir aucun droit de vaine
pâturage dans la curtille dite le Petit Fays, appartenant à l’abbaye (1738).
1274-1738
XVI H 32
XVI H 33
Varmonzey.
XVI H 34
(Liasse). — 20 pièce papier.
Pieds-terriers des Vallois (XVIIIe s.). — Déclarations des héritages, prés ou terres sis au finage des
Vallois et appartenant à l’abbaye (XVIIIe s.). — Etat des cens dus par des habitants des Trois
Vallois aux religieux de Bonfays (XVIIIe s.).
Baux des terres des Vallois (1626-1784).
XVIIe-XVIIIe s.
(Liasse). — 71 pièce papier.
Procès entre l’abbaye et des habitants des Vallois au sujet du paiement d’un cens (1655-1673).
1655-1673
(Liasse). — 1 pièce parchemin.
Bail passé par les religieux à Nicolas Dombrat, négociant à Varmonzey, de la ferme du Faxal, pour
neuf ans, moyennant un canon annuel de 1 782 livres de France (1773).
1773
XVI H 35
(Liasse). — 1 cahier de 10 feuillets papier, 4 plans.
XVI H 36
(Liasse). — Registre de 124 feuillets papier (en très mauvais état).
Bois. — Recueil de titres concernant les bois de Vionchenois et du Boulloi (1228-1558). Tous ces
titres, sauf un, sont transcrits au cartulaire, sous les rubriques Pont et Vionchenois91. Ces copies,
exécutées en 1596 par le notaire Roussel, sont beaucoup plus correctes que celles du cartulaire ; le
notaire a eu en mains les originaux dont il décrit les sceaux. La pièce de ce recueil qui n’existe pas
au cartulaire est une requête adressée au duc de Lorraine par les religieux afin de faire rapporter
une ordonnance qui accorde des matériaux à prendre dans les bois de Bonfays, dont le
Vionchanois, pour permettre aux habitants de Ville de reconstruire leurs maisons détruites par le
feu (1558).
Plans des bois de Pont, du Fays, du Rond Champ (finage de Pont), de Maximois (finage de Theysous-Montfort), de Berlinbois et de la Leau (finage de Bonfays) dressés par Jacquemin, arpenteur
de la maîtrise des eaux et forêts de Mirecourt (1766).
1228-XVIIIe s.
Cens et rentes. — «Copie d’un registre qui fait mention des lieux et habitans des dits lieux qui
doivent cens et rentes à l’abbaïe de Bonfay : lequel registre signé Gonbaly92 avec paraphe 1446. Le
premier feuillet est tellement effacé qu’on n’a pu déchifrer que ce qui suit :
L’an de grace N. S. 1446 fut encommancié ly present registre..... et censes qui sont chacun an
dubs..... de Bonfays..... frère Didier de Grand..... après par la grace de Dieu fut esleu abbé de
Flabémont le dix-huitieme jour du mois de may [1450].....» ; il y est question de la venue à Langres
du roi de France, du pillage de l’abbaye par les troupes françaises, du passage du roi de France et
du roi de Sicile à Darney, à Mirecourt et à Epinal, d’un séjour à Nancy et en Allemagne, «ou il fiet
Ci-dessus, XVI H 1, p. 108, 109 et 114.
On le trouve peu après ainsi désigné : Johannes Gonbali de Gigneyo, prêtre et notaire de la cour de Toul et du roi de Sicile, et ailleurs
: Jehan Gombault, de Gigney, prêtre.
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grant domaige au pouvre peuple».
Etat des cens et rentes à Légéville, Bainville, Frenoy, Rancourt, Madecourt, Begnécourt, Adompt
et Gelvécourt, les Ableuvenettes, Dommartin-lès-Ville, Les Forges-devant-Epinal, Harol,
Thiélouse, Dompaire, Mattaincourt et Hymont, Mirecourt, Remoncourt, Pont-lès-Bonfays, Les
Vallois et Dommartin, Lerrain, Escles, Esley, Monthureux, Saint-Baslemont, le Ban de Blaye,
Maroncourt, Valleroy-aux-Saules, Hagécourt, Bouzemont, Bouxières, Gigney, Gorhey, Le Faxal.
Page 46 : Reconnaissance par devant l’abbé Nicole Predicatoris par Didier et Jehan Hanry, frères,
des Ableuvenettes, d’un cens sur un pré à Légéville (1565, jour de l’Exaltation Sainte-Croix) ; —
p. 55 : Acensement à Symon, fils de Jehan Gérard, de Thiélouze, de plusieurs terres sises au ban
de Girancourt (1443, 2 septembre) ; — p. 63 : Acensement à Colette, veuve de Ferry de
Mattaincourt, d’une maison à Mattaincourt (1446, 27 mars) ; — p. 135 : Echange entre l’abbé
Etienne Morizot et Collin le Charpentier, de terres sises au finage des Vallois et dépendant du
gagnage de Bahelieux (1502, 18 novembre) ; — p. 141-182 : Acensements par les abbés Etienne
Morizot et Nicole de Châtenois, de terres à Gelvécourt, Begnécourt, de la Grange du Faxal, du
moulin de Vallois, de terres aux Ableuvenettes, à Rapey, à Rancour, à Remoncourt, à Fomerey
(1499-1508)93 ; — p. 185 : «Copie d’un registre portant remembrement et reconnoissance des
rentes et cens dus à l’abaïe de Bonfay par des habitants d’Adompt, de Begnicourt et de
Gelvécourt. Sig. C. Taboureur, etc. 1631».
XVe-XVIIe s.
XVI H 37
(Liasse). — 17 pièces papier, dont 2 imprimées.
Pièces diverses. — Marché avec le tuilier de Valfroicourt pour des tuiles destinées à l’aile des
bâtiments de l’abbaye rétablie dans le courant de la «campagne dernière» (1738). — Compte d’un
huissier de Mirecourt (1701). — Quittance de droits d’amortissement pour des acquêts à
Mirecourt et à Mattaincourt (?) (1751).
Extraits de publications, lettres patentes, arrêts relatifs à la main-morte, aux rentes des
communautés, aux cures, aux dîmes, etc., en général (XIIe-XVIIIe s.).
XIIe-XVIIIe s.
Il y a dans le corps du registre, d’autres extraits d’acensements, quelquefois très courts, la plupart du temps non datés, venant à
l’appui des mentions.
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